Journal N°26 - Collège Etienne de Flacourt

Flaque et Cours d’eau N° 2 6 (Mai-Juin 2014)
Magazine du Collège français Etienne de Flacourt
Tuléar -Madagascar (www.collegetulear.fr)
———————————————————————
Année Scolaire 2013-2014
Prix : 1500 Ariary
EDITORIAL
F
laque et Cours d’eau, Numéro 26. Régularité à
toute épreuve, depuis 5 ans. Des élèves des
classes de primaire et collège qui écrivent, commentent, racontent et inventent chaque semaine. C’est
aussi Gilbert, Monsieur Posé aux commandes.
Des élèves du primaire au CDI participant à la
semaine de la presse
La vie de Tuléar et de sa région y est encore à l’honneur. Et c’est très bien. Un établissement scolaire
comme le Collège Français a vocation à s’ouvrir sur
l’extérieur, et son pays d’accueil. C’est aussi ça, sa
mission d’enseignement.
Et puis le monde change, évolue, à Madagascar
comme ailleurs ; sa compréhension passe forcément
par l’ouverture sur ce qui fera le quotidien des élèves,
des jeunes gens qui nous sont confiés, qu’ils restent à
Madagascar ou qu’ils s’envolent vers d’autres cieux.
Il faut être acteur.
Après plus de vingt ans de face à face au quotidien
avec eux, des minots de maternelle aux presque
adultes, je me demande encore souvent comment contribuer, au mieux, à ce que tel ou telle ait une vie dans
laquelle il se sente bien, qui lui ressemble. L’égalité
des chances ! Les bases ! Bien sûr, lire, écrire, compter. Il y a aussi réfléchir et commenter, comprendre,
écouter et donner son avis, faire des ponts entre les
connaissances et ne pas toujours prendre la ligne
droite comme unique rivage. Il y a encore tant de
choses!
Et je me dis que Flaque et Cours d’Eau, comme les
projets, le théâtre, les classes de découverte, les
« grandes lessives », les musées à l’école ou la fête de
la musique et autres, conjugués aux apprentissages
fondamentaux, contribuent à ce Plus qui fait d’une
école, d’un collège, une ECOLE de la VIE.
François TURLAN
Professeur des Ecoles au CFT
1
SOMMAIRE
∗ Agence Salama de Tuléar : p.2
∗ Autour camp général de brigade : p.3
∗ L’hôtel Solidaire à Mangily : p.4
∗ Le restaurant La Terrasse à Tuléar : p.4
∗ Le papier Antaimoro à Ambalavao : p.5
∗ Les aliments bons pour la vue : p.6
∗ Le gâteau à la banane : p.7
∗ La journée des sols : p. 7
∗ L’inauguration du musée aloalo : p.8
∗ Gros dégâts au collège / Proverbes malgaches : p. 8
∗ Rallye math 2014 : p.9
∗ La course aux nombres : p.9
∗ La semaine de la presse au collège : p.10
∗ La grande lessive : p.10
∗ Concours d’orthographe 2014 : p.11
∗ Questions pour un champion 2014 : p.11
∗ Le carnaval 2014 au Collège : p.12
Activités….._____
Interview de Mr NOMENANAHARY Mahonson Bien-Aimé,
chef d’agence de Salama à Tuléar
Qu’est-ce que la Salama ? Quand a-t-elle
été créée à Madagascar ?
- Salama (« bonne santé » en français) est
une association à but non lucratif (elle ne
cherche pas de bénéfice). C’est une centrale d’achat de médicaments essentiels et
de matériel médical qui approvisionne les
formations sanitaires publiques de Madagascar. Créée à Madagascar en 1996
(association de plusieurs partenaires
comme l’UNICEF, la Banque mondiale et
la Coopération française) , elle est indépendante financièrement et siège dans les
5 anciennes provinces de Madagascar. Par
conséquent, il a 5 agences Salama à Madagascar. Le gouvernement a fait une convention décennale avec l’association qui
est sous la tutelle du Ministère de la Santé.
Depuis quand est-elle à Tuléar ? Comment est-elle organisée ?
- Elle a été créée à Tuléar en l’an 2000
dans le quartier de Tsianaloka, rue du Sacré Coeur. A l’agence de Tuléar, Salama
emploie 3 personnes : l’assistant, le chauffeur et le gardien et à Madagascar 120
employés.
Comment fonctionne-t-elle à Tuléar?
création ?
- Depuis sa création, l’agence a beaucoup évolué. Au début, les commandes
de produits médicaux venaient des districts sanitaires, mais à partir de 2011,
les commandes sont tout de suite reçues
par l’agence.
Comment arrivent les marchandises ?
Quels sont les problèmes rencontrés ?
- Quelquefois on connaît des ruptures de
stocks pour quelques articles, chose qui
est délicate car les problèmes viennent
des fournisseurs qui sont à court de médicaments. Il y a aussi parfois du surs-
Mr NOMENANAHARY Mahonson Bien-Aimé a commencé à travailler a l’UNFPA en tant que médecin vacataire dans un projet de santé de reproduction en 2001 en
2003. Il rejoint ensuite le PSI en 2003 en tant que délégué
médical.
En 2009 il a travaillé à MEDICO Sarl (Centrale d’achats de
produits pharmaceutiques en tant que délégué commercial à
Tuléar). Il a également fait un peu de commerce avant de
devenir chef d’agence de Salama en 2010.
- Salama siège fait des appels d’offres
internationaux tous les ans puis sélectionne quelque fournisseurs qui signent
des contrats d’approvisionnements. Les
fournisseurs envoient les médicaments
commandés par bateau à Tamatave ou
par avion pour certains médicaments,
puis ces articles sont expédiés vers les
agences sanitaires. L’approvisionnement se fait tous les 3 mois, et
en un an il y a 4 expéditions. Pour
ne rien oublier, tout est noté dans
un agenda.
Qui approvisionnez-vous à Tuléar et dans sa région ?
- Nous approvisionnons les clients
qui sont à proximité comme les
SDSP (service de district de santé
publique) dans Tuléar 1 et 2, le
CHU (centre hospitalier universitaire). Dans les environs il y a
Le chef d’agence en compagnie de l’équipe
légalemente centre diocésain de
journal, devant l’agence Salama de Tuléar
médicaments (qui travaille par
ailleurs avec d’autres fournisseurs)
Quels sont les moyens matériels ?
et enfin l’ « l’hôpital Manarapenitra »
- Pour mener à bien sa mission, l’agence qui se trouve sue la route de Miary.
Salama de Tuléar dispose d’ordinateurs,
d’un petit véhicule 4x4 et d’une moto. Un Y a-t-il de la concurrence ?
petit entrepôt a été aménagé pour stocker - En tant qu’aide humanitaire, nous n’en
les médicaments sur des racks (grosses avons pas ; on parle plutôt de partenariat
étagères). Un frigo permet de conserver (par exemple avec OPHAM). Dans le
certains médicaments.
commerce, il y a toujours de la concurrence comme avec SOPHASU qui est
Le siège de Tana possède quant à lui de une agence privée.
grands entrepôts et des chambres froides. Mais Salama ne se fait pas de souci, car
8 camions (dont 2 camions 4x4) assurent elle monopolise le marché du secteur
les livraisons dans l’île.
public. Signalons aussi que la différence
Comment a évolué l’agence depuis sa
la pharmacie ne se déplace pas comme
Salama pour livrer les médicaments.
entre une pharmacie et Salama est que
2
tock et alors certains médicaments deviennent périmés, ce qui nous oblige à
les brûler.
Pendant la saison des pluies, l’approvisionnement est difficile. Nous pouvons
également rencontrer des problèmes matériels comme le nombre insuffisant de
camions ou les embouteillages. A part
ces quelques petits inconvénients, tout va
bien.
Quels sont les projets ?
Dans l’entrepôt de l’agence de Tuléar
- Nous avons lancé un défi : placer des
agences dans les autres grandes villes
(Morondava, Fort-Dauphin). Mais le
projet n’a pas encore abouti même si
nous faisons de notre mieux. Nous avons
aussi un grand objectif : l’utilisation de
médicaments génériques par tous les
citoyens malgaches.
Les agences souhaitent aussi avoir leur
propre camion.
Enfin, à partir de juin 2014, l’agence
déménagera pour s’installer dans le quartier de Betania.
Kallie, 5è
Activités….______
Autour du camp général de brigade RAVELOSON Mahasampo
Le camp général de brigade RAVELOSON Mahasampo, peut être considéré comme un des patrimoines militaires de Madagascar par son histoire,
son vieil arsenal (canons) et ses bâtiments à architecture coloniale.
Du camp Flayelle au camp RAVELOSON Mahasampo
Ce camp a été implanté par l’Armée française dirigée par l’officier Flayelle. Comme il était un des fondateurs de ce camp après
la Deuxième Guerre mondiale, cette base militaire régionale de 5
ha , sise à Tanambao Morafeno, a porté alors son nom jusqu’en
1989, date à laquelle il a pris le nom de camp RAVELOSON
Mahasampo. Ce dernier, natif de Tuléar et un des piliers des
forces armées malgaches, a été de surcroît ancien ministre de la
Défense.
Place des Anciens Combattants, en face du camp militaire
Une base militaire régionale
Premier régiment de la région militaire N° 5, elle accueille de
nombreux contingents par an qui servent au service national non
payé. Mais les places sont limitées. Une formation militaire,
pédagogique, physique et morale y est dispensée. Au bout de
deux ans, ces contingents rentrent chez eux et sont libres de continuer (en s’engageant définitivement dans l’armée) ou non. Au
niveau régional, la garnison regroupe des forces terrestres, navales, parachutistes.
Le camp a aussi pour vocation de s’adonner à des activités rurales telles que l’amélioration du travail agricole, la modernisation de l’élevage et la sécurisation des campagnes. Il assure la
défense du territoire.
La 11è promotion de l’Académie militaire d’Antsirabe a
dédié ce monument aux anciens combattants de 1947
La devise de l’Armée malgache :
« Ho an’ny Tanindrazana »
(« pour la Patrie »).
Les fêtes et commémorations militaires
• 12 janvier 1967 : fête des Officiers (Armée et Gendarmerie)
• 29 mars : cérémonie de commémoration dirigée par le chef de
Région du Sud-Ouest et assistée par les rescapés de la répression coloniale de 1947.
• 26 juin : fête de l’Indépendance et de l’Armée malgache . Le
26 juin 2010, on a célébré le 50e anniversaire des forces armées.
Les Ecoles militaires à Madagascar
Monument de la place des Officiers de la Garnison de Tuléar, inauguré le 26 juin2010 pour le 50è anniversaire des
Forces Armées
•
•
•
•
Académie Militaire à Antsirabe
Ecole Nationale des Sous-officiers à Antsirabe
Ecole Nationale des Enfants de troupes à Fianarantsoa.
Ecole Supérieure de la Gendarmerie nationale à Moramanga
• Ecole des sous-officiers de la Gendarmerie nationale à
Ambositra
Les places et stèle militaires à Tuléar
• Place 29 mars : place des Anciens Combattants malgaches
• Place des Officiers de la garnison
• Stèle du 50e anniversaire de l’indépendance.
Austin, 4è B et Mr Bruno R.
Ecole Nationale des
Enfants de Troupes
3
Ecole nationale des
Sous-officiers
Ecole Supérieure de la
Gendarmerie nationale
A ctivités….______
L’HOTEL SOLIDAIRE A MANGILY
L’hôtel Solidaire de l’ONG Bel Avenir se trouve à 28
km au nord de Tuléar, dans le village de Mangily, à 15
mn à pied de la plage. Mais il est possible d’y aller en
charrette tirée par un âne!
C’est un hôtel à la structure solidaire, offrant des services de
grande qualité au sein de la petite station balnéaire. Il fonctionne avec l’énergie solaire.
L’hôtel dispose de 10 bungalows dont 3 bungalows familiaux,
4 bungalows doubles et 3 bungalows twins. Dans un environnement naturel, tous les bungalows sont équipés de terrasse,
salle de bain, douche, ventilateur, moustiquaires, coffre-fort et
téléphone. Une piscine est installée au milieu d’un jardin tropical, près d’un restaurant gastronomique et d’un bar. Les produits de la mer et du jardin y sont servis.
Pourquoi un hôtel Solidaire?
L’hôtel n’a pas seulement un rôle touristique mais a aussi une
vocation dans le domaine du développement durable. Le tourisme devient un facteur du développement communautaire et
les bénéfices de l’hôtel sont investis dans le cadre du développement et de l’aide à la communauté. Les revenus de l’hôtel
financent le programme d’éducation de base de l’ONG Bel
Avenir. L’hôtel est aussi un lieu de formation hôtelière pour
la population locale, afin de donner la chance à tous de travailler dans le secteur du tourisme et d’avoir un métier.
L’année dernière pendant les vacances d’avril, nous étions une
trentaine d’élèves du Collège Français de Tuléar à séjourner
pendant 3 jours au centre de l’ONG Bel Avenir, à côté de l’hô
tel. Cependant, nous avons pu apprécier le cadre de l’hôtel Solidaire en y prenant nos repas et en nageant dans sa piscine le
dernier jour de notre séjour.
Derrière l’hôtel, on peut visiter 7 ânes et voir une plantation de
moringas-brèdes ainsi que des reboisements d’espèces endémiques, en particulier de baobabs. Peut-être pourrez-vous,
comme les élèves du collège sacrifier un après-midi pour planter
des baobabs et jouer ainsi à fond la carte de la solidarité ?
Rozina, 4è B
Le restaurant La Terrasse à Tuléar Mr Jeff RAIOLA, propriétaire du restaurant La Terrasse, est venu à Madagascar en bateau en 1994, pour la première fois, arrivant d’Afrique du Sud,
mais originaire de Marseille.
Il est revenu définitivement à Tuléar en
1998. C’est par hasard qu’il est à Madagascar, dit-il.
Au départ, il a mis en place une petite
structure de restauration, le Zanzibar,
dans un autre quartier. C’est en 2004
qu’il installe un petit bar près de la Place
de la République, qui a évolué pour devenir le restaurant La Terrasse. Les spé-
cialités sont : les pizzas, les plats provençaux, les tripes, le gibier (sanglier, pigeon, cailles), les fruits de mer, les
viandes…
La Terrasse est ouverte de 6 heures
du matin à 21 heures non-stop et
assure la Wifi gratuite. Pour organiser la restauration, le personnel fait
des courses, crée des menus, cuisine
les plats et les conserve. Le personnel se compose de serveurs, de cuisiniers et de femmes de ménage. On
peut accueillir 94 clients à la fois.
Les touristes forment 90% de la
clientèle. C’est le lieu de rendezvous des Vazahas.
Il ne sait pas trop quoi dire de l’avenir de
la restauration. Cela va dépendre de l’évolution politique. Dans ce métier, il faut
être régulier et persévérant. Les jeunes
doivent se spécialiser, être attentifs et tra-
Selon Mr Jeff, 2008 a été la meilleure vailleurs s’ils veulent faire correctement
année pour le restaurant. Il rencontre les de la restauration. En tout cas, le tourisme
problèmes habituels dans la restaura- pourrait être un atout dans la région.
tion liés au manque de qualification du
personnel, à l’irrégularité des approvisionRozina, 4è B & Mélanie, 4è A
nements et à quelques tracasseries administratives.
4
Activités…._____
FABRICATION DU PAPIER ANTAIMORO A AMBALAVAO
Comme son nom l’indique, le processus de fabrication de ce papier fut
trouvé par les Antaimoro, ethnie malgache.
L’histoire du papier et celle de la tribu sont
étroitement liées. Au VIIème siècle, les
immigrants arabes s’installent dans cette
région et forment une nouvelle tribu, les
Antaimoro. De croyance musulmane, ils
apportent avec eux le Coran. Mais au fil du
temps, leur Coran se détériore.
Les fibres sont ensuite rincées et triées.
Et l’opération se poursuit par l’écrasement des fibres choisies, à l’aide d’un
maillet, dans le but d’obtenir une pâte.
Cette pâte brune et grossière est mise en
boules d’environ 400 grammes.
L’étape de la préparation qui suit est
d’une grande importance car de son succès dépend la forme finale du papier. La
pâte est mélangée avec de l’eau pour la
rendre plus liquide et le mélange obtenu
sera étalé sur une toile de coton (le tamis)
tendu par un cadre en bois. Puis il faut
verser la pâte dans le cadre.
Comme de véritables tableaux !
Décoration et séchage
L’arbre à papier, l’avoha
Ils décident alors de le recopier sur du papier qu’ils créèrent de la deuxième écorce
d’un arbre ressemblant à un mûrier nommé
"avoha".
Les premières étapes
La première étape consiste à recueillir les
meilleures fibres de l’écorce de l’avoha.
Celles utilisées par l’atelier sont importées
du Sud de Madagascar, de la région de
Fort-Dauphin. L’étape suivante consiste
à bouillir ces fibres durant 4 heures dans
une grande marmite.
L’étape suivante est la décoration du papier Antaimoro. Le papier Antaimoro
peut être décoré avec des pétales et des
tiges de fleurs avant qu’il ne sèche totalement. Ainsi, ces décorations seront définitivement ancrées dans le papier. C’est
la décoratrice qui a libre cours à son imagination. Puis elle ajoute une très légère
couche de pâte à la main. Il est à noter
que l’idée des fleurs a été apportée par le
Français Pierre Mathieu.
Le temps de séchage dépend bien évidemment des conditions météorologiques. Mais avec un beau temps bien
ensoleillé, ce temps de séchage sera considérablement réduit. Le procédé permet
d’obtenir un papier épais et filandreux, de
couleur beige ou blanche, uni ou décoré.
Utilisations
Ce papier est beaucoup plus utilisé à des
fins décoratives. Décoré, il est un véritable chef-d’œuvre. Il est utilisé pour la
correspondance : papier à lettre, cartes de
Ecrasement des fibres à l’aide d’un maillet
Pièce réservée aux finitions
vœux et cartes postales, livrets, enveloppes, parchemins, pochettes. Mais il
apparaît comme de véritables tableaux et
peut être utilisé pour constituer des albums de photos, des porte-menus…
Une pièce est réservée à toutes ces finitions, et pour relier les albums et autres,
on utilise le raphia.
Mariam, 5è A
La décoration, sous les yeux des élèves du CFT
5
Vie pratique…._____
Les aliments bons pour la vue 9 aliments sont bons pour la vue : l’épinard, l’orange (comme
la mandarine ou la clémentine), les poissons gras, la myrtille,
l’œuf, la carotte, le foie de veau, le brocoli, le maïs.
L’épinard
Selon une étude américaine
de 2007, une consommation
régulière d’épinards serait
bénéfique sur la santé de
l’œil et le protégerait efficacement contre toute dégénérescence.
Pour se protéger des rayons
UV du soleil, nos yeux
comptent sur 2 pigments
présents dans la rétine de
l’œil : la lutéine et la zéaxanthine. Mais nous ne les synthétisons pas et avons besoin d’en trouver dans notre alimentation.
L’orange, la mandarine et la clémentine
Les agrumes contiennent des
quantités appréciables d’antioxydants, telle la vitamine C. Cette
dernière protègerait la cornée et le
cristallin de l’opacification à l’origine de la cataracte. La vitamine
C assure une protection très puissante contre l’oxydation et protège le cristallin et la cornée des
agressions par les radicaux libres.
L’œuf
Une étude américaine a monté en 2006
que la consommation régulière d’œuf
aurait un effet protecteur contre la
DMLA. En effet, le jaune d’œuf contient
des antioxydants protecteurs, en plus
faibles quantités que dans des légumes comme les épinards.
La carotte
"Les carottes sont bonnes pour les
yeux !" Une phrase bien connue... et
vraie ! Les carottes sont riches en bêtacarotène. Un antioxydant précurseur de
la vitamine A qui joue un rôle important
dans la bonne santé de la vision en entretenant les cellules de la rétine que sont
les cônes et les bâtonnets. Une carence en vitamine A peut
provoquer certains symptômes comme une diminution de
l'acuité visuelle, un assèchement de la conjonctive de l'oeil...
et jouerait un rôle dans l'apparition de la cataracte et de la
dégénérescence maculaire.
Le foie de zébu
"On conseille le foie de veau
pour la vision à cause de sa
forte teneur en vitamine A",
explique le Dr Béatrice de
Reynal, nutritionniste. La
vitamine A entretient les
cellules de la vision (cônes et
bâtonnets) de la rétine de
l'œil. Elle joue aussi un rôle important dans la vision diurne
comme nocturne. Une carence peut provoquer certains symptômes comme une diminution de l'acuité visuelle, un assèchement de la conjonctive de l'œil... et jouerait un rôle dans l'apparition de la cataracte et de la dégénérescence maculaire liée
à l'âge.
Les poissons gras
Une étude australienne
en 2008 confirme que
les oméga-3 que l'on
trouve dans les poissons
gras (mais aussi dans
les noix, huile de colza,
mâche, cabri...) réduiraient de 38 % le risque
de souffrir de dégénérescence maculaire liée
à l'âge.
Le brocoli
Encore un légume qui contient en quantités importantes de la lutéine et de la
zéaxanthine, des antioxydants grands
protecteurs de la vision et qui préviendraient la dégénérescence maculaire liée
à l’âge.
La myrtille
Le maïs
C’est pendant la guerre mondiale que
les pilotes de la Royal Air Force découvrent les bienfaits de la myrtille :
elle améliore la vision nocturne ! Les
constituants principaux, associés à sa
richesse naturelle en vitamine C, permettraient une régénération du
pourpre rétinien, soit une meilleure
acuité visuelle et un effet efficace sur
la fatigue oculaire, selon une étude française.
Le maïs renferme de la lutéine et de la
zéaxanthine en grosses quantités, des pigments indispensables à la bonne santé des
yeux qui préviendraient la dégénérescence
maculaire liée à l'âge.
Rozina, 4è B
Dessins d’élèves de l’atelier « Dessin »
6
Divers….________
Le gâteau à la banane
Ingrédients (pour 8 parts)
• 4 bananes bien mûres
• 60g de beurre
• 4 œufs
• 200g de sucre (blanc ou roux)
• 250g de farine
• 1 sachet de levure
Préparation
• 1 sachet de sucre vanillé
1- Ecraser les bananes avec une fourchette dans une assiette et les
laisser de côté.
2- Bien mélanger les œufs avec le sucre.
3- Rajouter la farine, le beurre, la levure et le sucre vanillé.
4- Incorporer la purée de bananes à la préparation.
5- Mettre au four pendant 35 minutes sur thermostat 3-4.
La préparation dure 10 mn (ou plus pour les hésitants), la cuisson
35 mn et le repos 0 mn.
Quelques élèves de l’atelier journal ont assuré avec beaucoup de
plaisir la préparation de deux gâteaux, mais on ne sait pas pourquoi la pâte n’est pas montée. Pourtant, toute l’équipe du journal
les ont trouvés excellents.
Aliah & Safidy, CM1
Les pâtissières présentent le résultat de leur travail
LA JOURNEE DES SOLS La journée des sols fut le 5 décembre
2013. On n’en a pratiquement pas
parlé alors que c’est un problème primordial pour l’humanité qui aura toujours besoin de sols pour se nourrir…
La FAO, l’association française pour
l’étude des sols (AFES), et l’agence régionale Natureparif unissent leurs efforts pour
faire de la journée mondiale des sols, tous
les ans, une réussite en France.
Les sols sont essentiels. pour la production alimentaire mondiale, pour le filtrage et l’épuration des eaux qui les traversent. Ils régulent les inondations, abritent une grande biodiversité terrestre. Ils
jouent également un rôle central dans la
régulation du climat, en stockant et relâchant des gaz à effet de serre.
Mais ils sont de plus en plus menacés
par l’acidification, la salinisation, la contamination par divers polluants ou le
compactage des sols sous le poids de
machines lourdes utilisées dans l’agriculture.
En France et dans le monde
Erosion des sols à Mayotte
Le sol est une ressource fragile comme
l’eau et l’air. Son fonctionnement est vital
pour les hommes. A l’ occasion de la journée mondiale des sols, des chercheurs affirment que l’érosion et le bétonnage sont les
fléaux à combattre en priorité.
En France, sur les fonctions liées à
l’épuration ou encore l’écoulement de
l’eau dans les rivières, on « est déjà dans
l’orange ou dans le rouge, en particulier
en Ile-de-France, sur le pourtour de la
Méditerranée, et autour de presque toutes
les grosses villes françaises ».
Le bétonnage des sols est le premier motif d’inquiétude, car cette perte de sols
agricoles, équivalant à un département
comme le Loiret tous les dix ans, n'est
7
De plus en plus de béton
(ville de Creil en France)
pas durable.
Mais au niveau mondial, la situation et
bien plus alarmante, notamment dans les
grands pays émergents, comme la Chine,
l’Inde, le Brésil, la Russie. On est dans
des ordres de grandeur concernant l’érosion ou la contamination par les polluants
jusqu’à 4 fois plus élevés qu’en France.
60 % des terres cultivées sur la planète
sont touchées par une ou plusieurs formes
en dégradation.
Rozina, 4è B
Vie du Collège…._______
L’inauguration du Musée aloalo
La journée du 4 avril a été une grande journée festive au
Collège Français Etienne de Flacourt de Tuléar, très
riche en événements : le carnaval, l’inauguration du musée aloalo et la grande lessive.
Le Collège a alors reçu beaucoup d’invités, surtout pour l’inauguration du musée à laquelle des personnalités de la ville ont été
conviées.
Ce musée est le fruit d’un projet subventionné par l’AEFE dans
le cadre de l’APP (Action Pédagogique Pilote), réalisée par
Monsieur Ben Arès, enseignant l’Histoire des Arts. Le Collège a
fait venir un sculpteur de renom, Mr Jacques Jean Efiaimbelo,
pour réaliser ces chefs-d’œuvre qu’on voit dans la cour du Collège.
Quelques élèves de 6ème lisant le récit de « Métamorphoses »
qu’ils ont inventé (en s’inspirant de celles du poète latin Ovide)
Des travaux ont été menés dans les classes : contes à illustrer,
contes à inventer, des dessins, des travaux en arts visuels, des
charades ou encore des poèmes, tous en rapport avec le thème
de l’aloalo ou l’art du quotidien. Les élèves ont eu la chance de
travailler avec un artiste vivant et de connaître quelques us et
coutumes de leur pays qui ont été étudiés pendant cette période.
Des élèves des écoles voisines ont été aussi invités pour admirer
ces sculptures. Un pot de l’amitié a clôturé cette inauguration où
chacun est rentré avec quelques connaissances en plus.
Aloalo scénique représentant des Dahalo et leurs poursuivants
(gendarmes et Fokonolona)
Edda F., professeure de Malgache
Gros dégâts au Collège
Les escargots adorent les feuilles :
les feuilles vertes mais aussi les
feuilles de papier !
Pendant un week-end, au collège,
les escargots sont sortis du vivarium et ont grignoté les affiches.
Quels dégâts ! La maîtresse devra mettre de nouvelles affiches.
Les vers de terre n’ont pas survécu
en cohabitant avec les escargots.
Par contre les crapauds sont toujours vivants.
Pour nourrir les crapauds, les
élèves de CE1 ont apporté des cafards et des sauterelles.
PROVERBES MALGACHES
• Atody tsy miady amim-bato (l’œuf ne se bat pas contre la pierre)
• Aza atao
Anya, Camill et Kévin, CE1
Irène, CM1
qu’à égaler son père).
fitia varavarana , tiana ihany fa atositosika • Lamban’akoho ny fihavanana, aina no fetra (l’amitié est
(n’aimez pas comme on aime une porte : on l’aime et pourtant on la
comme le plumage d’un poulet, elle ne s’en va qu’à la mort).
bouscule).
• Ao anatin’ny mangidy no ahitana ny mamy (c’est dans
• Ny taloha dia an’ nyrazana fa ny ho avy dia an-janahary ,
l’amertume qu’on trouve la douceur).
ny anketriny dia an’ ny tena manokana (le passé appartient
aux ancêtres , l’avenir à Dieu, seul le présent t’appartient).
• Adala izay toa an-drainy (l’insensé est celui qui ne cherche
8
Vie du Collège….______
RALLYE MATH 2014 C
e mercredi 2 avril s’est déroulée
dans l’enceinte du collège « la finale
régionale » du 13ème rallye maths de Madagascar.
Collège Français suivi de prés par le
collège du centre et le Credo. Un grand
bravo à Laya, Mariam, Oume-Salma, et
Stella.
En catégorie B (classes de 4ème et 3ème)
14 équipes étaient présentes. L’équipe
gagnante est celle des Moineaux suivie
du collège du Centre et du Jardin.
En catégorie C (seconde ; 1re & terminales non scientifiques) : 6 établissements à Tuléar ; le grand vainqueur de
la région est « Père Barré » suivi de
Notre Dame de Nazareth et du Sacré
Cœur de Mahavatse.
Les équipes championnes de chaque établissement participant (45) se sont donc
retrouvées pour relever les défis qui
leurs étaient présentés.
En catégorie A (classes de 6ème et 5ème) ;
21 établissements soit 84 candidats ont
concouru. L’équipe gagnante est celle du
En catégorie A par exemple :
Quatre allumettes sont disposées en
croix + ; comment obtenir un carré en
n’en déplaçant qu’une seule ?
En catégorie D (1ère et terminales scientifiques), c’est Fianarantsoa qui a gagné
mais à Tulear c’est l’école du Sacré
Cœur qui est arrivée en tête des 4 établissements participants.
Un grand bravo donc aux 180 élèves
participants à cette grande manifestation
car les épreuves n’étaient pas aussi faciles
qu’on
pourrait
le
croire.
LA COURSE AUX NOMBRES
Mercredi 19 mars à 14h s’est déroulée la finale régionale de la course aux nombres.
Le LFT avait sélectionné :
• 3 candidats au CM2 (Theo, Charmila et Annie) ;
• 2 candidats en 6ème (Karl et Shamsir) ;
• 2 candidats en 5ème (Rudio et Sharmine) ;
• 4 candidats en 4ème (Chabir, Shaista, Olga et Houssen).
En 7 minutes, ils devaient répondre à 30 questions de calcul mental. Cela fait à peu prés 30 % des participants dans chaque catégorie. La correction a eu lieu dans la foulée et les résultats envoyés à Tananarive
30 réponses en 7 mn !
Une photo a été prise avec les concurrents, munis de leur beau
diplôme, à coté de l’aloalo.
Pour le moment nous n’avons aucun retour du LFT, ce qui laisserait à penser qu’aucun des participants n’est sélectionné pour la
finale. Un grand bravo quand même aux futurs « matheux ».
Nous ferons certainement mieux l’année prochaine ! D’ici là, il
faut s’entrainer.
A Vos Maths ! Prêts ? Calculez !
Eric DUCLOS,
Professeur de math au CFT
9
Elève de CM2
présentant son
beau diplôme
Vie du collège…._______
La 25ème édition de la semaine de
la presse a eu lieu du lundi 26 mars
au vendredi 4 avril.
On a commencé par un montage d’un
kiosque de presse au CDI avec les revues
offertes par l’organisateur, le CLEMI
(Centre de liaison de l’Enseignement et
des Médias).
Elèves de CE2 en pleine activité au CDI
Cette année, on a pu mener des activités
avec les CE2, CM2, 6° et 4°. Les autres
classes ont eu droit à une lecture libre.
Les CE2 et les CM2 ont fait un jeu de
feuilletage durant lequel chaque élève de
ces classes a pu effectuer des recherches
La semaine de la Presse au Collège
sur un thème donné.
Les deux classes de 6ème ont fait
un atelier sur l’organisation et la
circulation dans un journal quotidien.
Les deux classes de 4ème ont fait
l’atelier « L’ours dans un journal » ,
qui a conduit les élèves à découvrir
les métiers du journalisme. On nous
a donné un exemple « d’ours » et
des fiches à compléter. Quand la
documentaliste (Mme Nivo Andriamifidy) nous a parlé de « l’ours »,
nous avons cru que c’était un ours
polaire. Par contre « l’ours » c’est
un petit encadré qui contient toutes
les informations concernant la fabrication et l’édition d’une revue.
Atelier en 6è : l’organisation d’un journal
Cette semaine était riche en information et nous a permis de découvrir tous les recoins du journalisme.
Irvana & Mélanie, 4è A
Atelier « l’ours dans un journal » en 4è
La Grande Lessive
Pendant ces deux récréations, les élèves
ont pu trouver du plaisir, les uns à clamer
des poésies, d’autres à écouter, et les plus
petits à danser au rythme des tubes en
vogue envoyés par Mrs Patrick et Demeny. D’autre part, ce furent aussi deux
récréations riches en langues, parce
qu’on a pu écouter des poésies en français, en anglais, en malgache et en italien.
Le lancement de la grande lessive
était ce vendredi 4 avril dans l’aprèsmidi.
C’était l’activité qui a clôturé une riche
journée, après le carnaval (le matin),
l’inauguration du musée « aloalo » et la
présentation des travaux d’élèves autour
de ce projet. Les élèves ont librement accroché leurs productions poétiques sur des
cordes installées dans la cours de récréation du Primaire.
Pendant une semaine (du 7 au 11 avril), à Lessive étendue sur les lignes, pleine de poésies
chaque récréation, des élèves du primaire
et du secondaire ont lu des poèmes qu’ils brice Rozier. Les élèves du secondaire ont
aiment ou qu’ils ont eux-mêmes écrits, eu deux récréations matinales aux cours de
encadrés par Mme Juliette Hiot et Mr Fa- cette semaine au lieu d’une seule.
Elèves de Memorial School et Capricorn School
On a découvert des élèves talentueux et
peut-être des futurs poètes parmi nos
camarades de classe.
Irvana & Mélanie, 4è A
Les élèves s’expriment de manière poétique pendant les récréations matinales
10
Vie du collège….______ SEMAINE DE LA FRANCOPHONIE 2014 Concours d’orthographe 2014
La semaine de la francophonie s’est déroulée du samedi
15 mars au samedi 22 mars 2014 à l’Alliance française
et au Collège français.
A cette occasion, plusieurs activités ont été organisées, notamment le concours d’orthographe et les questions pour un champion.
Dix-sept collèges de la ville de Tuléar ont participé au concours
d’orthographe : Le Paon, La Poussinière, Houssen Mémorial
School, Capricorn School, Collegio Mondobimbi, La Référence,
La Pépinière, Le Rossignol, Les Moineaux, Notre Dame de Nazareth, SacréCœur Mahavatse, Institution Père Barré, CEG Ezaka,
CEG Centre, les Roitelets et le Collège français Etienne de Flacourt.
Attente de la dictée
Ce concours d’orthographe s’est déroulé le samedi 15 mars 2014
au Collège Etienne de Flacourt. Les élèves ont été répartis dans
plusieurs salles où des professeurs de Français leur ont fait la dictée.
Les heureux gagnants sont tous les trois en classe de troisième au
Collège Etienne de Flacourt :
• Premier prix : Chloé ;
• Deuxième prix : Sakina ;
• Troisième prix : Gaël qui a été remplacé par le principal du
collège lors de la remise des récompenses.
Roselyne, 3è A
Remise des prix
Questions pour un champion
Le jeu « Questions pour un champion » s’est réalisé au Collège
le mercredi 19 mars à partir de 14h 30. Il fut présenté par la directrice de l’Alliance française de Tuléar, Mme Michèle Lejeune,
accompagnée de deux animatrices.
Après un tirage au sort, les équipes de 3 élèves représentant leurs
écoles se sont affrontées : les Diablotins, La Relève, Capricorne
School, Notre Dame de Nazareth dans un premier temps et Le
Collège français, l’Orphelinat Nathanaël, Memorial School et La
Pépinière dans un deuxième temps. Au primaire, l’équipe des
Diablotins a gagné. Pour la catégorie collège, ce fut l’équipe du
CFT devant La Pépinière.
Les questions portaient sur la conjugaison, la grammaire, l’orthographe ou des jeux de lettres. Une bonne animation et des moments agréables pour tous!
Equipes du primaire à leurs pupitres
Mme Lejeune et les animatrices
11
Supporteurs sous le banian
Jennifer ( 5è B) & Stella (5è A)
Equipes du secondaire. A droite, l’équipe du
collège, la gagnante (Sakina, Roselyne et Chloé)
Vie du collège…._____
LE CARNAVAL 2014 AU COLLEGE
L
e carnaval s’est déroulé le vendredi 4 avril 2014 au matin, à partir du Collège français de Tuléar. Chaque classe a choisi un thème. Nous avons défilé avec plusieurs autres établissements
proches du collège : les Diablotins, le Paon, les Moineaux, la Source et l’Ecole primaire Tanambao
Morafeno avec la Batukada et la fanfare de l’ONG Bel Avenir, le groupe de capoeira de l’Alliance
française.
Le bonhomme Carnaval cette année représentait une sorcière noire et gigantesque. Nous avons pu
voir des élèves de maternelle déguisés en papillons, des collégiens en femmes et hommes d’affaires, d’autres élèves en habits traditionnels malgaches, des « Einstein » tirant la langue à tout bout
de champ, de jolies filles en tenue de plage, d’autres en beaux saris indien, un cheik arabe…
Tout le monde a fait travailler avec joie son imagination pour que son déguisement soit beau, coloré, époustouflant, charmant ou drôle !
Roselyne, 3è A
12