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Comité d’Expansion Économique de l’Allier
Note de
Comité d’Expansion Économique de l’Allier
Conjoncture
Économique
Département de l’Allier
N° 37 > NOVEMBRE 2015
Interview
Un regard neuf et expérimenté sur la situation économique de l’Allier
Bernard COULON,
Président du Comité d’Expansion Économique de l’Allier
1- Quelles sont les motivations qui vous ont amené à accepter la présidence du Comité d’Expansion
Économique de l’Allier ?
C’est ma passion pour le monde de l’entreprise et mon expérience dans ce domaine qui m’ont
amené à accepter cette responsabilité. Aujourd’hui, ma plus belle satisfaction, c’est que les chefs
d’entreprise me considèrent comme l’un des leurs et non pas comme élu.
2- Quelles sont aujourd’hui les principales difficultés rencontrées par les chefs d’entreprise du département ?
Ces difficultés sont liées essentiellement à la crise économique et à l’appauvrissement général. Cependant, la réalité est très différente selon les entreprises. Certaines ont des activités sur des secteurs porteurs avec des marchés en pleine expansion. D’autres
sont confrontées de façon très brutale à une concurrence déloyale sur des marchés d’appel d’offres, car les règles européennes
sont très souvent bafouées. C’est une aberration de notre système législatif et les entreprises pâtissent de ces inégalités. C’est
particulièrement vrai dans les secteurs du bâtiment ou du transport.
Les entreprises qui investissent aujourd’hui font preuve d’un réel courage et savent prendre des risques.
3- Quelles sont les solutions à envisager pour pallier à ces difficultés ?
Les solutions sont toujours apportées par les entreprises elles-mêmes. Il faut respecter avant tout ce qu’est la réalité de l’entreprise. Le rôle du CEEA est de faciliter leurs démarches et de les éclairer dans les méandres et la complexité juridique qui sévit.
Concernant l’accompagnement de projets, nous sommes souvent en concurrence avec d’autres pays. Pour convaincre, il faut
amener le chef d’entreprise à investir dans un climat de confiance, en jouant notre rôle de catalyseur facilitant la réaction chimique.
D’où la nécessité de conserver un Comité d’Expansion Économique fort et de recentrer ses missions essentiellement sur l’accompagnement individuel et collectif notamment dans les démarches stratégiques de spécialisation.
4- Comment souhaitez-vous organiser, au sein de la nouvelle grande région, l’intervention et les missions des acteurs qui agissent
en faveur du développement économique et de l’attractivité du département ?
Nous construisons actuellement cette nouvelle organisation, qui doit partir de la base. Cela suppose un resserrement des missions,
avec un renforcement de la présence de l’équipe sur le terrain. Il nous faut aujourd’hui optimiser la loi NOTRe et créer un outil
nouveau, au service de l’entreprise, qui sera en charge de la promotion, du développement, de l’ingénierie et de la prévention.
Cette nouvelle organisation doit se mettre en place progressivement de manière concertée avec l’ensemble des partenaires économiques (Chambres consulaires, Communautés d’agglomération et Communautés de communes).
Comité d’expansion économique de l’allier
2
Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015
TENDANCES ÉCONOMIQUES INTERNATIONALES
Sources : World Economic Outlook du FMI / Le Figaro
>> C
roissance mondiale : le FMI abaisse encore ses prévisions
Le FMI a une nouvelle fois révisé à la baisse sa prévision de croissance mondiale. Le PIB de la planète ne progressera que de 3,1 %
en 2015, soit la plus mauvaise performance annuelle depuis 2009
qui avait enregistré la pire récession de l’après-guerre.
Ce résultat global cache toutefois des évolutions fort différentes
entre les deux blocs, qui pèsent à peu près le même poids. D’un
>> Les prévisions de croissance du FMI
Évolution en % du PIB
côté, les pays émergents ou en développement continuent de voir
leur croissance se réduire pour la cinquième année consécutive,
pour revenir à 4 % en 2015, alors que leur croissance avait atteint
7,5 % en 2010. En revanche les « pays avancés », paraissent au
contraire sortir du creux, avec une progression moyenne de leur
PIB de 2 %, au plus haut depuis 2010. Au sein des pays avancés,
les États-Unis et le Royaume-Uni sont les mieux lotis. Ils devraient
afficher une croissance de 2,6 % pour les premiers et de 2,5 %
pour le second en 2015.
Le FMI n’a pas modifié ses prévisions de croissance pour la Chine
qu’il maintient à 6,8 % en 2015 (et 6,3 % en 2016). Le Brésil
s’enfonce dans la récession avec des reculs de son PIB de 3 % et
1 % respectivement en 2015 et en 2016. La Russie également est
touchée. Le PIB russe aura chuté de 3,8 % cette année et la baisse
sera de 0,6 % l’an prochain.
La zone euro paraît comme un îlot de relative stabilité, avec 1,5 %
de croissance en 2015 et 1,6 % en 2016. La France est en dessous
de cette moyenne avec une prévision à 1,2 % pour 2015 et 1,5 %
pour 2016, alors que l’Allemagne se situe exactement dans la
norme de la zone euro. L’Espagne s’en sort nettement mieux avec
des prévisions de croissance de 3,1 % et 2, 5 %.
L’Inde se démarque avec un dynamisme qui surclasse désormais
le moteur chinois (7,3 % en 2015 et 7,5 % en 2016). En revanche
le Japon reste toujours à la peine, avec des taux de croissance de
0,6 % et 1 % pour ces deux mêmes années.
TENDANCES ÉCONOMIQUES NATIONALES
>> L’activité économique française se fait par à-coups
Début octobre, l’INSEE prévoit dans son
enquête de conjoncture que la croissance
atteindrait +1,1 % en moyenne sur l’ensemble de l’année (après +0,2 % en 2014).
Comme l’an dernier, le PIB augmenterait
moins en France qu’en moyenne dans la
zone euro (+1,6 % après +0,9 %), essentiellement du fait du recul de l’investissement en construction.
Les exportations françaises ralentiraient
mais resteraient soutenues par la demande des autres pays d’Europe. Les
exportations ont également bénéficié de la
dépréciation de l’euro et du niveau exceptionnel des livraisons de matériel aéronautique et naval.
L’emploi marchand progresserait de nouveau. Au total, il augmenterait de 41 000
postes en 2015 (après – 63 000 en 2014),
favorisé par une activité plus soutenue
et par l’enrichissement de la croissance,
Comité d’expansion économique de l’allier
en emplois apporté par le crédit d’impôt
pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et
le Pacte de responsabilité et de solidarité.
Le chômage serait stable au second
semestre 2015. Au deuxième trimestre
2015, le taux de chômage s’est stabilisé à
10,3 % en France (y compris Dom). Au second semestre, une hausse de l’emploi est
attendue, si bien que le taux de chômage
serait stable à 10,3 % (contre 10,5 % fin
2014).
L’inflation resterait faible d’ici fin 2015.
Sous l’effet de la nouvelle baisse des prix
du pétrole, l’inflation d’ensemble est redevenue nulle en août
En 2015, le pouvoir d’achat du revenu
des ménages continuerait d’accélérer, à
+ 1,7 % (après + 1,1 % en 2014 et – 0,1 %
en 2013), ce qui constituerait sa plus forte
hausse depuis 2007.
Sources : Point de conjoncture INSEE- Octobre 2015
>> LE CLIMAT DES AFFAIRES
DU mois d’ OCTOBRE
France

Industrie

Bâtiments

Commerce de détail 
Services 
Le climat des affaires s’améliore
En octobre 2015, le climat des
affaires en France s’améliore et
atteint un plus haut depuis août
2011. L’indicateur qui le synthétise,
calculé à partir des réponses des
chefs d’entreprise des principaux
secteurs d’activité, passe à 101, un
niveau supérieur à sa moyenne de
long terme (100). Le climat
progresse de trois points dans les
services et d’un point dans le
commerce de détail. Il perd un point
dans le bâtiment et dans l’industrie.
3
23%
Observatoire
économique
Poids
des effectifs de
l’industrie de l’Allier > Note
manufacturière par rapport à la totalité des
effectifs
de Conjoncture
Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015
Industrie
TENDANCES AUVERGNE
(source : effectifs salariés Acoss/Urssaf au 31/12/2014)
production industrielle a globalement progressé en Auvergne en présentant toutefois
>>La
La
production industrielle a globalement progressé en Auvergne en présentant toutefois
certaines disparités sectorielles. Le renforcement de la demande et l’amélioration des
carnets de disparités
commandes permettent
d’envisager une nouvelle augmentation des volumes.
certaines
sectorielles.
L’activité industrielle ressort en progres- Dans l’ensemble, la présence d’une
sion ce mois-ci grâce à l’évolution de la demande plus soutenue en cette période
production
enregistrée
dans
les secteurs
rentrée
améliore l’opinion portée sur
L’activité industrielle
ressort
en progression
ce mois-cide
grâce
à
de la production
enregistrée
dans les secteurs
des de charge et le niveau des stocks
desl’évolution
équipements
électriques
et électroles plans
équipements électriques et électroniques et les industries
niques
et les industries agroalimentaires de produits finis dans les entreprises. Les
agroalimentaires mais également le retournement constaté dans les
mais
également
le retournement constaté deux indicateurs se rapprochent du niveau
autres
produits industriels.
dans
les
autres
produits
industriels.
considéré comme normal.
Les prévisions d’activité restent favorables, une contribution
Production passée et prévisions
(en solde d’opinions CVS)
50
30
10
-10
positive de l’ensemble des secteurs est d’ailleurs attendue à court
-30
-50
sept.-11
sept.-12
sept.-13
Variation sur M-1
sept.-14
Prod prev
sept.-15
Tendance
Lesterme.
prévisions d’activité restent favorables, une contribution positive de l’ensemble des secteurs est d’ailleurs attendue
à court terme.
Pour la première fois depuis le début de l’année, le niveau global d’utilisation des capacités de production au mois de septembre
ressort à 71 % contre 67 % précédemment.
Situation des carnets et des stocks de produits finis
(en solde d'opinions CVS)
Dans l’ensemble, la présence d’une demande plus soutenue en
cette période de rentrée améliore l’opinion portée sur les plans de
Zoom sur…
20
charge et le niveau des stocks de produits finis dans les entreprises.
Les deux indicateurs se rapprochent du niveau considéré comme
10
LES
FILIÈRES
INDUSTRIELLES
normal.
0
30
-10
-20
Métallurgie
Produits en caoutchouc,
plastique et autres
-30
Transformation et conservation de la
viande et préparation à base de viande
Après une inflexion le mois dernier, la demande En dépit d’une hausse de la demande pour les pro- Tirée par le regain de la demande, la production
duits en caoutchouc, la production d’ensemble se se renforce en août après trois mois consécutifs
se sont accélérés
et
les
effectifs
ont
été
renforcés.
replie
pour le troisième mois consécutif. Les cours de recul. Les carnets de commandes retrouvent
niv stocks
niv carnets
Les carnets restent consistants et toujours jugés des approvisionnements baissent encore en sep- un niveau supérieur aux attentes, situation inédite
supérieurs à la normale. Bien qu’en baisse, les tembre et l’érosion des effectifs se poursuit notam- depuis plus d’un an. Les effectifs semblent égaUtilisation
des encore
capacités
de production
stocks sont
supérieurs
aux besoins cou- ment dans la filière plastique. Les stocks sont jugés lement inscrits dans une tendance haussière ces
(en pourcentage)
rants et un ralentissement de l’activité est attendu proches de la normale et les carnets manquent derniers mois. La progression de l’activité devrait
84
la première fois
le début
de l’année,
niveau global
à court terme.
toujours Pour
de consistance.
Les depuis
industriels
prévoient
selepoursuivre
à court terme.
production
82
cependantd’utilisation
une reprisedes
de capacités
l’activitéde
à court
terme.au mois de septembre
-40
progresse
en septembre,
les rythmes
de production
sept.-11
sept.-12
sept.-13
sept.-14
sept.-15
31%
80
Poids des effectifs des services
marchands par rapport à la totalité
des effectifs
78
76
ressort à 71 % contre 67 % précédemment.
Services marchands
(source : effectifs salariés Acoss/Urssaf au
31/12/2014)
74
72
70
marque un net rebond de l’activité dans les principaux secteurs des services
>>Septembre
Septembre,
net
rebond
l’activité
dans
principaux secteurs des services
marchands
en région,un
après
le repli
du moisde
d’août.
La demande
s’estles
également
renforcée et s’accompagne d’une légère amélioration de l’emploi. Les prévisions d’activité
marchands
en région,
après le repli du mois d’août.
à court terme demeurent
bien orientées.
68
66
64
sept.-11
sept.-12
T.U.C.
sept.-13
sept.-14
sept.-15
Moyenne linéaire depuis janvier 1996
ment de l’activité, particulièrement dans le branche des transports est animée par un
secteur des transports.
rebond de la demande. Les prix restent
(en solde d’opinions CVS)
Pour sa part, la demande a été plus dyna- stables. Les prévisions d’activité pour la
L’accélération de la demande observée en septembre s’est
mique
dans
les différentes
filières
– trans-dans fin d’année s’annoncent favorables avec
traduite par
un renforcement
de l’activité,
particulièrement
30
le secteur
des transports. restauration, informaports,
hébergement
une nouvelle hausse des volumes à traiter.
Banque de France – Tendances régionales – Région Auvergne – octobre 2015
Page 2 sur 7
20
Pour et
sa communication.
part, la demande a été plus dynamique dans les
tion
différentes filières –transports, hébergement restauration,
10
Ces
évolutions
interviennent dans un Hébergement et restauration
information
et communication.
0
contexte
deinterviennent
stabilité dans
desunprix
de de
vente
etdes Le taux moyen d’occupation des établisseCes évolutions
contexte
stabilité
prixquelques
de vente et detensions
quelques tensions
de trésorerie.
de
de trésorerie.
ments d’hébergement et de restauration
-10
À court
court terme,
terme, lesles
entreprises
interrogées
anticipent un recule légèrement en septembre en dépit
À
entreprises
interrogées
-20
prolongement de l’orientation haussière des volumes d’affaires.
sept.-11
sept.-12
sept.-13
sept.-14
sept.-15
anticipent un prolongement de l’orientation d’un léger redressement de la demande.
Variation sur M-1
Act prev
Tendance
haussière des volumes d’affaires.
La situation de l’emploi ainsi que les grilles
tarifaires pratiquées évoluent peu. Une
activité plus soutenue est attendue pour
L’accélération de la demande observée en Transports
septembre s’est traduite par un renforce- Malgré des situations contrastées, la les prochains mois.
Évolution globale
Activité passée et prévisions
Sur la base de l’enquête qualitative mensuelle réalisée par la Banque de France disponible à l’adresse suivante :
https ://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/conjoncture-et-croissance/publications-regionales/publications/auvergne.html
Transports,
hébergement et restauration
Évolution de la demande et prévisions
(en solde d'opinions CVS)
40
Transports
Malgré des situations contrastées, la branche des transports est
animée par un rebond de la demande. Les prix restent stables. Les
Comité d’expansion économique de l’allier
623 670
52 300
BRETAGNE
BRETA
oppement : si toutes ont vocation à les étudiants, sont
820l’actionnariat des
86 530 amenés à jouer un rôle central dans
cile-travail
de
26 650 ou la géographie 26
12
contre 4 875 000 habiPAYS DE LA LOIRE
PAYS DE LA LOIRE
1
CENTRE - cette
BOURGOGNE
/
FRANCHE-COMTÉ
BOURGOGNE
/
FRANCHE-COMTÉ
éveloppement
de
la
France,
chacune
leurs
trajectoires
futures.
Dans
perspective,
les
entreprises28fournissent
les
mêmes
enseignements
.
4
104 470
VAL DE LOIRE
650
CENTRE - VAL DE LOIRE
25 770
13 nouvelles régions)
72 590
68 930
26 850
er en fonction de ses ressources, régions Île-de-France, Auvergne
/ Rhône-Alpes
et
épasser les 2 millions
et desObservatoire
aspirations économique
de ses acteurs.
Languedoc-Roussillon
/ Midi-Pyrénées
possèdent
un LES DYNAMIQUES
de l’Allier > Note
de Conjoncture
de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015
AUVERGNE / RHÔNE-ALPES
AQUITAINE
/ Économique
LIMOUSIN /
POITOU-CHARENTES
densité, trois
régions
AQUITAINE / LIMOUSIN /
AUVERGNE / RHÔNE-ALPES
ganisation
territoriale
vise moins à avantage certain. On pense également
239 020aux pôles de DÉMOGRAPHIQUES
ET
POITOU-CHARENTES
157 580
30 950
27 060
essus
de
la
moyenne
odèle qu’à doter toutes les régions compétitivité dont le rôle en matière d’innovation
est SOCIALES
PACA
LANGUEDOC-ROUSSILLON/
/pensables
km², contre
hab./
PACA
à un168
développement
dont central ; il est à noter que MIDI-PYRÉNÉES
toutes les régions
conti- Le développement
149 950
des régions
ne dépendra pas
LANGUEDOC-ROUSSILLON
/
30 340
MIDI-PYRÉNÉES
150 400
1
nouvelles
régions),
l’ÎleRéférences :nentales
S. Berroir, N.
(dir.), avec un minimum de 3 pour la exclusivement de ces
26 610 facteurs couramment assomaginer la nature et les modalités.
enCattan,
disposent
Les systèmesBretagne
urbains français,
Datar, 11 pour Auvergne / Rhône-Alpes.
CORSE
ie / Nord-Pas-de-Calais
pothèse
est ici formulée : la maîtrise
et jusqu’à
ciés à la compétitivité et aux excellences
éconoCORSE
Coll. Travaux en ligne, 2012,PIB78p.
et A. en 2012
8 450
26 550
en valeur
zur.réalités
Par contre,
l’on
es
et dessiressorts
locaux,
miques
et
scientifiques.
Leurs
caractéristiques
Amabile, Cl. Bernard et A. Épaulard,
Note
En millions d’euros
PIB en
valeur paren
habitant
en 2012
Le Commissariat Général
à l’Égalité des
Territoires
(CGET) dévoile la géographie des nouvelles
régions
cours
de construction.
stratégie,
Réforme
En euros
630 000 régional et l’élargissement des
au principe
de subsidiarité quid’analyse
guide de France
Le réagencement
démographiques
et sociales sont tout autant
ctions
démographiques
Les grandes régions seront,
avecet cohérence
les métropoles,
en première
ligne
pour
contribuer
à
la
croissance
économique
dont
le
pays a besoin.
territoriale
économique
100 000
ion,
les rendront
plus performantes
qu’il instaure
ne 8doivent
cependant pas déterminantes.
2040,
cinq grandes
régionale, maipérimètres
2015.
000
TENDANCES AUVERGNE / RHÔNE-ALPES
>> La réforme territoriale : l’Auvergne a une carte économique à jouer
AQUITAINE / LIMOUSIN /
POITOU-CHARENTES
13
13,4
LANGUEDOC-ROUSSILLON /
MIDI-PYRÉNÉES
CORSE
17,4
31 000
23,8
52 300
17 670
Emploi
CORSE*
Nombre total (public et privé) de chercheurs
NPC/PICARDIE
en R&D en 2011
100 000
10 000
1 286
1 000
ALSACE /
CHAMPAGNE-ARDENNE /
IDF
LORRAINE
* les chiffres de
la Corse sont
inclus dans ceux de PACA
6 057
BRETAGNE
2 133
1 306
PAYS DE LA LOIRE
BOURGOGNE /
CENTRE - VAL DE LOIRE
1 515
FRANCHE-COMTÉ
Commissariat général
à l’égalité des
territoires
1 088
1 001
AQUITAINE / LIMOUSIN /
POITOU-CHARENTES
AUVERGNE / RHÔNE-ALPES
3 253
2 316
PACA
LANGUEDOC-ROUSSILLON /
MIDI-PYRÉNÉES
2 182
14,1
65
5 350
2 563 600
6 11059
2 816 800
AUVERGNE
/ RHÔNE-ALPES
AUVERGNE
/ RHÔNE-ALPES
110
7 34
695 100
300
27 040
77
5 626 900
CORSE
0CORSE
14,8
15,2
116
24,
BOURGOGNE /
CENTRE FRANCHE-COMTÉ
VAL-DE
CENTRE
VALLOIRE
DE LOIRE BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ
LANGUEDOC-ROUSSILLON /
MIDI-PYRÉNÉES /
LANGUEDOC-ROUSSILLON
MIDI-PYRÉNÉES
PACA
914,8
BRET
BRETAG
97
5 549 000
11 898 500
PACA
157PACA
4 93517600
670
CORSE
36CORSE*
316 300
Nombre
Nombre total (public et privé) de chercheurs
Nombre
l’enseign
en R&D d’habitants
en 2011 en 2012
Nombre
d’habitants
par
km²
10 000 000
650 00
100 000
en
2012
10 000
1 000 000 1 000
*
les
chiffres
de
la
Corse
sont
100 000
de PACA 119
69 ceux 110
36inclus dans
991
RSA
Enseignement supérieur
Commissariat général à l’égalité des territoires
La production de savoir et l’innovation
Les caractéristiques démographiques et
NPC/PICARDIE
NPC / PICARDIE
constituent des leviers
sociales
sont tout
autant déterminantes.
BASSE / HAUTE-NORMANDIE
208 020 indispensables au
ALSACE /
BASSE
/
HAUTE-NORMANDIE
développement économique
des /régions
En matière de69,4
densité,
CHAMPAGNE-ARDENNE
ALSACE /trois régions
IDF
LORRAINE
CHAMPAGNE-ARDENNE /
47,7 largement
IDF
91 710
LORRAINE
et au
soutien
à la
Les univerdemeurent
au-dessus de la BRETAGNE
45,3
635croissance.
530
BRETAGNE
185 700
BRETAGNE
47,6
116 060
34,3
sités
etPAYSles
centres
de
R§D,
les
chercheurs
moyenne
nationale
actuelle
(116 hab./ 21 488
DE LA LOIRE
CENTRE CENTRE BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ
VAL DE LOIRE
2PAYS DE LA LOIRE
2
BOURGOGNE
/
P
117
920
VAL
DE
LOIRE
et les étudiants, sont amenés à jouer un
km , contre
168
hab./km
en moyenne
36,4
FRANCHE-COMTÉ
42,4
41,1
rôle central dans leurs trajectoires futures.
pour les 13 nouvelles régions), l’Île de
AQUITAINE
/ LIMOUSIN/
Dans cette
perspective,
les
régions Île de
France,AQUITAINE
mais
aussi Picardie/Nord-PasAUVERGNE
/ RHÔNE-ALPES
/ LIMOUSIN /
POITOU-CHARENTES
AUVERGNE / RHÔNE-ALPES
POITOU-CHARENTES
France, Auvergne/Rhône-Alpes
et Languede-Calais
et
Provence-Alpes
Côte d’azur.
36,8
300 690
178 970
47
doc-Roussillon/Midi-Pyrénées
possèdent
Par contre, si l’on prend en
compte les
LANGUEDOC-ROUSSILLON /
PACA
PACA
MIDI-PYRÉNÉES
/
un avantage certain. On pense
également
projectionsLANGUEDOC-ROUSSILLON
démographiques
155 850
61,2 de réféMIDI-PYRÉNÉES
220 850
60,8 à 2040, cinq grandes
aux pôles de compétitivité dont le rôle en
rence de l’INSEE
CORSE
CORSE
matière d’innovation est central ; il est à
régions devraient continuer à se
36,5 détaNombre d’étudiants inscrits dans
noter que toutes
régions
continentales Bénéficiaires
cher avec
de croissance de Revenu
du RSAdes
pour 1taux
000 habitants
l’enseignement
supérieur les
à la rentrée
2012/2013
de 15de
à 6420 %,
ans en 2012
en
disposent avec un minimum de trois âgés
plus
la plupart littorales avec de con
650 000
100 000
pour la Bretagne
et jusqu’à onze pour
Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées,
10 000
34,3 36,8 45,3 47,7 69,4
19 811 21 0
l’Auvergne/Rhône-Alpes.
Pays de la Loire, Bretagne, Aquitaine/
La réussite des nouvelles régions tiendra
Limousin/Poitou-Charentes, auxquelles
certes à la mobilisation de leurs forces
il faut ajouter la région Auvergne/Commis
vives et à la pertinence de leurs projets,
Rhône-Alpes. Concernant les jeunes, la
mais également à la qualité et à l’intensité
géographie est quelque peu différente,
des relations qu’elles sauront entretenir
car ce sont les collectivités régionales
entre elles. Les pôles de compétitivité sont
du nord et de l’ouest qui tireraient leur
emblématiques du caractère structurant
épingle du jeu, toujours avec la région
des liens interterritoriaux.
Auvergne/Rhône-Alpes.
56 800
74 400
5 030
2 179
BASSE / HAUTE-NORMANDIE
13
99991
600
69
511
808520
600
12,7
12,5
ALSACE /
CHAMPAGNE-ARDENNE
/
ALSACE /
LORRAINE
CHAMPAGNE-ARDENNE
/
11LORRAINE
510
IDF
IDF
AQUITAINE / LIMOUSIN /
POITOU-CHARENTES
AQUITAINE
/ LIMOUSIN /
POITOU-CHARENTES
1114,1
AUVERGNE/RHÔNE-ALPES
Nombre deTaux
pôles
compétitivité
en 2014
dede
création
d’entreprises
en 2013 - En %
11
5
3
/
23 LANGUEDOC-ROUSSILLON
23,9 24,7
26,4PACA
MIDI-PYRÉNÉES
RSE
AUVERGNE / RHÔNE-ALPES
26 550
27 040
0
7 640113
3 632 600
13
7
15,2
25,5 VAL DE LOIRE BOURGOGNE/FRANCHE-COMTÉ
23,9
23,4
Recherche & développement
Si l’Île de France
seNPC/PICARDIE
singularise toujours
AQUITAINE / LIMOUSIN
/
AUVERGNE / RHÔNE-ALPES
avec 30,4 % POITOU-CHARENTES
du22,1PIB 9national,
020
24,7les autres
BASSE / HAUTE-NORMANDIE
régions
se rapprochent CHAMPAGNE-ARDENNE
deALSACE
la/ moyenne
/
5 830
IDF
LORRAINE
nationale,
proche de
8 %.
Ainsi,
lesPACA
régions
11
510
LANGUEDOC-ROUSSILLON
/
BRETAGNE
99 MIDI-PYRÉNÉES
600
23
10 160
Alsace
/Champagne-Ardenne/Lorraine,
22,9
PAYS DE LA LOIRE
BOURGOGNE /
FRANCHE-COMTÉ
Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées
et CORSE
CENTRE - VAL DE LOIRE
7 640
6 110
5 350
Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes 20,7
Part
de /laLIMOUSIN
population
de moins
de 20natioans
pèsent environ
7,3
du PIB
AQUITAINE
/ à 7,7 %
AUVERGNE / RHÔNE-ALPES
POITOU-CHARENTES
dans
la population totale
en 2012 - En %
nal chacune tandis que l’Auvergne/Rhône
34 100
11 520
Alpes se positionne
bien avec 11,6 %.
20,7
PAYS DE LA LOIRE
CORSE
25,9
111
5 830
3 322 800
10 160
119
3 237 100
PAYS DE LA LOIRE
BOURGOGNE /
FRANCHE-COMTÉ
BOURGOGNE/
4
FRANCHE-COMTÉ
PACA
26,4
24,1
LA LOIRE CENTRE 28 000
26DE000
25 380 PAYS
13,4
BRETAGNE
BRETAGNE
14,3
LANGUEDOC-ROUSSILLON /
MIDI-PYRÉNÉES
LANGUEDOC-ROUSSILLON/
MIDI-PYRÉNÉES
PACA
PIB BASSE/HAUTE-NORMANDIE
en valeur par habitant en 2012ALSACE /
CHAMPAGNE-ARDENNE /
IDF
En euros 24,7
LORRAINE
BRETAGNE
CENTRE - 4
VAL DE LOIRE
514,8
NPC/PICARDIE
450
15
9 020
5 973 100
BASSE / HAUTEBASSE / HAUTE-NORMANDIE
NORMANDIE
ALSACE /
CHAMPAGNE-ARDENNE
/
6
LORRAINE
IDF
IDF
AQUITAINE
/ LIMOUSIN /
AQUITAINE/LIMOUSIN/
POITOU-CHARENTES
POITOU-CHARENTES
30 340
26 610
15,2
CENTRE VAL DE LOIRE
12,5 PAYS DE LA LOIRE
188
ALSACE /
CHAMPAGNE-ARDENNE /
LORRAINE
6
BRETAGNE
BRETAGNE
3
PAYS DE
4 LA LOIRE
NPC/PICARDIE
NPC/PICARDIE
7
NPC/PICARDIE
BASSE / HAUTE-NORMANDIE
4
30 950
Moins de 20 ans
ORSE
NPC / PICARDIE
BASSE / HAUTE-NORMANDIE
52 300
31 000
Population
et densité
Recherche
& développement
Pôles de d’entreprises
compétitivité
Création
AUVERGNE / RHÔNE-ALPES
27 060
28 000
25 380 26 000
à se détacher avec des
de 20% : la plupartPIB
littopar habitant
ssillon / Midi-Pyrénées,
Aquitaine / Limousin / NPC/PICARDIE
25 380
s il faut ajouter BASSE
la /région
HAUTE-NORMANDIE
ALSACE /
27 200
IDF
/
ncernant les jeunes, la52 300 CHAMPAGNE-ARDENNE
LORRAINE
BRETAGNE
26
820
26
650
différente, carPAYSce
sont
DE LA LOIRE
BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ
28 650 qui
CENTRE - VAL DE LOIRE
25 770
u nord et de l’ouest
26 850
toujours avec la région
2 008
CORSE
125
ORSE
1 039
Nombre d’emplois total en 2012
En milliers
6 000
1 000
100
Les nouvelles régions vont conforter ou acquérir des compétences dans les domaines
structurants de l’économie, des transports, de la formation, de l’emploi, de l’innovation,
etc., ainsi que des outils de planification stratégique comme le schéma de développement
économique et d’innovation, ou celui en faveur de l’aménagement durable des territoires.
itoires
Sources : CGET - Juin 2015 : De nouvelles régions pour soutenir le développement équilibré de la France, de ses territoires et de ses populations.
Source des cartes : Insee, estimation de population, d’emploi, Omphale / ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche / CGET.
Comité d’expansion économique de l’allier
5
Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015
TENDANCES ÉCONOMIQUES ALLIER
Sources : Acoss-Urssaf
>> Le repli de l’emploi se poursuit au 2e trimestre 2015
Le recul de l’emploi s’intensifie au deuxième trimestre 2015 :
Avec 70 900 salariés, le recul de l’emploi s’intensifie dans l’Allier : - 0,4 % au deuxième trimestre, après - 0,1 % au premier trimestre.
Sur un an, 1 000 postes ont été perdus (- 1,4 %).
L’emploi est en repli au cours du trimestre dans les trois zones d’emploi : - 0,4 % dans celles Montluçon et Moulins, et - 0,3 % dans
celle de Vichy. La tendance sur un an est identique avec un repli compris entre - 1,2 % dans la zone d’emploi de Vichy et - 1,7 % dans
celle de Moulins.
Évolution des effectifs salariés au 2T2015 par rapport au 2T2014
données corrigées des variations saisonnières
Auvergne :
-0,3%
France :
0,0%
Allier :
-1,4%
Cantal :
-1,1%
Haute-Loire :
0,0%
Puy-de-Dôme :
0,3%
de -2,9 % à -1 %
Montluçon
-1,5%
de 1 % à 1,9 %
Moulins
-1,7%
Dans l’intérim, la diminution se poursuit : 35 postes ont été perdus
ce trimestre et 160 en un an.
Vichy
-1,2%
ClermontFerrand
0,4%
Thiers
-2,9%
Issoire Ambert
0,3%
1,6%
Mauriac
1,8%
de -1 % à 0 %
de 0 % à 1 %
Les effectifs diminuent de 0,4 % au cours du trimestre dans le
tertiaire (hors intérim) et de 0,7 % sur un an. La croissance dans
l’hébergement-restauration, l’action sociale et l’édition audiovisuel
ne compense pas les pertes enregistrées dans le commerce, le
transport ou les métiers d’arts et spectacles notamment.
Aurillac
-1,9%
SaintFlour
-0,8%
Saint-Etienne
Brioude
-0,9%
0,6% Le Puyen-Velay
0,6%
Après le léger sursaut du premier trimestre, les effectifs industriels
reprennent leur tendance à la baisse : - 0,1 % ce trimestre. 330
postes ont été perdus au cours des douze derniers mois, principalement dans la métallurgie, l’industrie et l’industrie agroalimentaire.
Les effectifs poursuivent également leur diminution dans la
construction : - 1 % au cours du deuxième trimestre et - 3,3 %
sur un an (- 210 postes).
* zone d'emploi de Saint Etienne partie auvergnate
>> Le chiffre d’affaires des trois premiers trimestres 2015 progresse
Sources : FINANCES PUBLIQUES
Le troisième trimestre 2015 se solde par une augmentation du chiffre d’affaires des entreprises :
6,88 % par rapport au troisième trimestre 2014.
Le cumul des trois premiers trimestres 2015 est
en progression de 1,78 % par rapport à la même
période sur l’année 2014 et +0,81 % par rapport
à 2013.
Si l’on compare au troisième trimestre 2014, le chiffre
d’affaires a diminué uniquement dans la Construction
(-6 %).
Milliards
Répartition du chiffre d'affaires des entreprises
par secteur d'activité
1,40
1,20
1,00
0,80
En revanche, il a progressé dans tous les autres
domaines (+8,14 % pour la Commerce, +7,13 % pour
l’Industrie, +2,8 % pour les Services et +8,97 % pour
les Transports et Entreposage).
0,60
0,40
0,20
0,00
Commerce
Construction
Industrie
2015 T3
Services
Administratifs
Transports et
entreposage
Autres
2014 T3
Comité d’expansion économique de l’allier
6
Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015
TOURISME : La Saison touristique 2015, un bon cru
http://www.allier-auvergne-tourisme.com/
La saison touristique du printemps et de l’été 2015 est annoncée au niveau national comme un bon cru. Selon l’enquête
menée par le Comité Départemental de Tourisme de l’Allier, les
2/3 des professionnels du tourisme dans l’Allier sont satisfaits
des résultats de cette saison. Pour six prestataires sur dix, le
chiffre d’affaires sera stable ou meilleur que celui de l’an dernier.
Les Français représentent 73 % des touristes de l’Allier. La majorité
de la clientèle française est originaire des régions Ile-de-France,
Auvergne et Rhône-Alpes. Cette saison, les prestataires ont ressenti
une hausse de la fréquentation des clientèles du Nord et du NordPas-de-Calais. La Bretagne semble maintenir son niveau de 2014.
Après une année 2014 mitigée, la clientèle étrangère fait un
retour remarqué en 2015. Les principales clientèles étrangères
du département sont originaires des Pays-Bas, de Belgique,
d’Allemagne, du Royaume-Uni et de Suisse. La fréquentation des Néerlandais semble avoir particulièrement augmenté
par rapport à la saison estivale 2014 et plus particulièrement
en août. Les Belges étaient très nombreux au mois de juillet.
Les réservations se font de plus
en plus tardivement. Un comportement qui s’applique désormais aussi aux longs séjours.
Depuis plusieurs années, les
touristes dépensent moins
sur leur lieu de vacances. Les
offices de tourisme dressent le même constat de touristes
en recherche d’activités gratuites et de tarifs promotionnels.
Un bilan contrasté selon le type d’activité.
Les sites de loisirs (parcs, bases de loisirs, activités nautiques…) ont
pleinement profité de la météo ensoleillée de cet été. Avec 570 000
visiteurs, le PAL a battu un nouveau record de fréquentation.
À contrario, la fréquentation des sites de visites patrimoniaux
semble avoir marqué le pas en raison des fortes chaleurs.
C’est particulièrement vrai pour les musées et expositions
situés en ville. Le MUPOP fait exception grâce à l’attractivité
de son exposition sur Polnareff et s’offre une belle progression
de l’ordre de 30 % sur les mois d’été. Par ailleurs, les lieux
de visite situés à la campagne semblent avoir mieux résisté.
Pour les hébergements, la saison est globalement satisfaisante.
Les campings ont bénéficié de bonnes conditions climatiques et
d’une fréquentation étrangère revenue à son niveau habituel.
Les gîtes en centrale de réservation ont bien débuté la saison.
Le mois d’août a été plus calme. Les chambres d’hôtes semblent
afficher de très bonnes performances sur la saison car la formule
convient parfaitement aux courts séjours de plus en plus nombreux.
Pour l’hôtellerie, si le bilan est correct dans l’ensemble, il apparaît très contrasté selon le type d’hôtel et le secteur géographique. La restauration semble avoir souffert des fortes chaleurs avec de mauvaises performances sur le repas de midi.
Sources : Comité Départemental de l’Allier : Note de conjoncture printemps-été 2015
Le sommet de l’élevage résiste à la F.C.O.
À l’heure de la fermeture du premier rendez-vous européen des
professionnels de l’élevage, les organisateurs ont retrouvé le sourire grâce à un bilan moins catastrophique qu’annoncé.
72 000 visiteurs ont été finalement accueillis cette année soit une
baisse de « seulement » 17 % de la fréquentation par rapport à
l’édition précédente, malgré l’absence totale des bovins à cause
de la fièvre catarrhale. C’était une première en 24 éditions.
Côté exposants, la satisfaction est aussi de mise en général avec
un volume d’affaires qui n’aura pas trop pâti de ce contexte difficile. Les 1 400 exposants ont tout de même pu faire des affaires.
Malgré la crise économique et sanitaire, les éleveurs ont la volonté
de préparer l’avenir, sans occulter les difficultés, en investissant
et en innovant.
International : un bilan positif
Près de 3 600 internationaux de plus de 75 pays ont fait le déplacement à Clermont-Ferrand, soit une légère baisse de moins de 10 %
par rapport à 2014. Malgré tout, de nouveaux pays étaient représentés comme l’Ouzbékistan, le Kosovo, l’Estonie, la Finlande,
le Costa Rica, Panama ou encore l’Arabie Saoudite. « Beaucoup
de délégations en ont aussi profité pour acheter de la génétique
française (semences de races bovines laitières et à viande mais
aussi ovines et caprines) et du matériel agricole ».
Les visites d’élevages, largement renforcées pour l’occasion, ont
permis de compenser, en partie, l’absence de bovins sur le site et
de garder une bonne dynamique.
Comité d’expansion économique de l’allier
(fièvre catarrhale ovine)
Un bilan en demi-teinte pour le pôle ovin
Malgré un contexte sanitaire difficile avec seulement 60 % des
animaux présents, la fréquentation du pôle ovin reste identique
aux autres années. La volonté affichée des organismes de sélection
raciaux était d’être présents, ceci pour deux raisons : montrer l’excellence de la génétique ovine française et maintenir un moment
privilégié d’échanges avec les acheteurs nationaux et internationaux. Les races n’ayant pas pu venir au SOMMET DE L’ÉLEVAGE ont
néanmoins bénéficié d’une belle visibilité auprès des visiteurs internationaux grâce aux nombreuses visites d’élevages organisées.
Le pôle équin, un pôle très fréquenté
Toujours très fréquenté par les visiteurs, le pôle des équins a
rassemblé 330 chevaux et 120 éleveurs représentant l’ensemble
du territoire du Massif central.
Prochaine édition : 5-6-7 octobre 2016
La 25e édition du SOMMET DE L’ÉLEVAGE sera un anniversaire
important qui verra le retour de tous les concours bovins viande
dans la salle de spectacles du « Zénith d’Auvergne », ainsi que
l’organisation du concours national de la race Charolaise.
De quoi donner encore une nouvelle dimension à l’événement.
Contacts :
SOMMET DE L’ÉLEVAGE Tél. : (+33) (0) 4 73 28 95 10 info@sommet-elevage.fr
www.sommet-elevage.fr
7
Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015
La spécialisation intelligente des Régions
Pour 2014-2020, la Commission européenne
a élaboré « horizon 2020 » un programmecadre de soutien à la recherche et à l’innovation qui s'articule autour de trois objectifs :
• r enforcer l'excellence scientifique de
l'Union européenne ;
• développer son leadership industriel ;
• relever les grands défis sociétaux.
Tous les financements de l'Union européenne
pour la recherche et l'innovation sont réunis
dans ce programme qui cible particulièrement
les PME. Ce programme englobe aussi bien les
produits/services ou procédés innovants, que
l'innovation non technologique (innovation
sociale, usages, marketing…).
Dans le cadre de
la mise en œuvre
du Fonds Européen
de DEveloppement
Régional (FEDER), confiée aux Régions
depuis le 1er janvier 2014 jusqu’en 2020,
la Commission européenne demande aux
Régions de recourir à la Smart Specialization
Strategy (S3 ou stratégie de spécialisation
intelligente) pour optimiser l’impact de ces
fonds, permettre aux collectivités de stimuler
l’innovation et favoriser le développement de
leur territoire.
La « spécialisation intelligente » consiste à
focaliser les efforts sur une liste, évolutive et
adaptable selon la conjoncture, de domaines
et secteurs d’activités qui différencient réellement les régions et leur confèrent un avantage compétitif à l’échelle européenne, voire
internationale. Dans un contexte budgétaire
et fiscal contraint, cette démarche permet de
concentrer les ressources sur des domaines
porteurs, potentiels créateurs d’emplois et de
richesses.
Cette orientation européenne UNION EUROPEENNE
s’opère dans le contexte sui- en AUVERGNE
vant :
• crise économique persistante ;
• pression budgétaire forte ;
• raréfaction des ressources financières
publiques ;
UNION EUROPEENNE
• concurrence acharnée au niveau
mondial.
en AUVERGNE
Objectif : une utilisation plus ciblée et plus
efficace des fonds structurels qui seront donc
mobilisés pour financer les projets d'innovation issus de la spécialisation :
• améliorer l’écosystème régional ;
• développer l’innovation ;
• définir des relais de croissance et des spécificités régionales.
Cette stratégique régionale orientée projets
doit impliquer l’ensemble des acteurs régionaux : recherche, entreprises, pôles de compétitivité, clusters, …
La spécialisation intelligente en Auvergne – S3
La Région Auvergne s’est appuyée sur un
diagnostic territorial pour réaliser une cartographie des compétences du territoire et
identifier les orientations stratégiques pour
la programmation FEDER 2014-2020. Cette
politique a été actée par la Commission Permanente du 22 septembre 2014.
Les cinq Domaines d’Innovation Stratégiques
(DIS) définis sont les suivants :
• DIS 1 - prévention santé et confort de vie
des patients, accélérer la mise sur le marché
des produits et services destinés à la prévention santé et à l’amélioration du confort de
vie des patients,
• DIS 2 - systèmes agricoles durables, développer de nouveaux produits et services pour
améliorer la performance des systèmes de
production agricole et aboutir à des produits
durables, de meilleure qualité et respectueux
de l’environnement,
• DIS 3 - espaces de vie durables, éco-concevoir et produire des espaces de vie durables
valorisant le patrimoine environnemental,
culturel et touristique,
• DIS 4 - traçabilité physique et numérique,
garantir la traçabilité et la sûreté physique
et numérique du vivant, des produits et des
données,
• DIS 5 - systèmes intelligents et performants, renforcer les compétences et l’ingénierie en matière de machines intelligentes et
de systèmes de production, pour améliorer la
compétitivité du tissu industriel auvergnat et
développer une offre à l’export.
Pour la mise en œuvre de la S3 Auvergnate,
un co-pilotage public/privé a été mis en place
depuis juillet 2015 avec une structure dédiée
à l’animation de la S3 et à l’ingénierie de projets : « La Fabrique ».
Son objet est le développement de l’ingénierie
autour de projets structurants issus des 5 DIS.
La co-présidence est assurée par :
•Jean-Dominique SENARD, directeur général
de MICHELIN,
•René SOUCHON, Président du Conseil Régional d’Auvergne.
Signé le 9 juillet 2015, un contrat, le CODEPPA
(Contrat de Développement Économique
Public Privé en Auvergne), concrétise la
volonté d’associer des entreprises aux pouvoirs publics dans le cadre d’un projet de développement économique territorial. Un pilote
industriel est à la tête de chaque thématique :
• DIS 1 : Philippe LAURENT, Président du
groupe 3i Nature.
• DIS 2 : Valérie MAZZA, Directrice scientifique
du groupe Limagrain.
• DIS 3 : Delphine PINASA, Directrice du Centre
National du Costume de Scène.
• DIS 4 : Laurent CAREDDA, Président d’Almerys.
• DIS 5 : Pierre-Michel DESTRET, Président du
Pôle de Compétitivité VIAMÉCA.
L’approche projets et collective est fondamentale. Voici quelques exemples ciblés ayant un
impact potentiel sur les entreprises de l’Allier :
DIS 1 :
• le CEPIA (Centre Expérimental de Prévention Individualisée en Auvergne), mènera des
travaux de recherche clinique sur la prévention-santé, des analyses de profil de risque de
patients, pour proposer des programmes de
prévention individualisés.
• le projet « Œuf
Santé » vise à
créer une filière
complète de volailles dont l’alimentation
augmentera la teneur des œufs en Oméga 3,
pour le traitement de la sarcopénie, mais aussi
du diabète ou des insuffisances respiratoires.
DIS 2 :
• Le projet « engraissement bovins » est porté
par les principales coopératives de viande
bovine présentes en Auvergne, et par des
industriels impliqués dans la transformation.
• Le projet « bois alcool » devrait se concrétiser
par la création d’une unité de production de
bio-éthanol à partir de biomasse forestière, à
destination notamment de la fabrication des
pneumatiques.
DIS 3 : la « station thermale de pleine santé ».
Ce concept, porté par Thermauvergne et le
Clusterd’Excellence Innovatherm, consiste à
créer une nouvelle offre intégrant le traitement médical, le travail sur l’alimentation,
l’activité physique ou l’éducation aux soins.
DIS 4 : Le « quartier numérique » consiste
à créer un espace dédié à l’entreprenariat
innovant à forte composante numérique et un
lieu d’échanges qui favorisera les interactions
entre porteurs de projets, grands groupes,
PME et startups.
DIS 5 :
•PRINSYP : société de services et de solutions
de systèmes mécaniques intelligents, industrialisés et certifiés.
•Production d’engins autonomes.
Comité d’expansion économique de l’allier
8
Observatoire économique de l’Allier > Note de Conjoncture Économique de l’Allier > N° 37 - NOVEMBRE 2015
FILIÈRE AUTOMOBILE
Depuis 4 ans, une dynamique s’est mise en place autour de la
filière automobile à l’initiative de quatre départements (Allier, Cher,
Creuse, Nièvre). Chaque année, les entreprises du secteur ont largement participé aux Rencontres de la filière organisées conjointement avec les associations professionnelles (ARIA). La plateforme
de la filière automobile (PFA), instance professionnelle nationale
de la filière y apporte son soutien et s’implique dans l’organisation
en relayant l’information au niveau national.
Une personnalité de la filière reconnue au niveau national parraine
chacune des manifestations.
Les temps forts de ces journées sont :
•des conférences et ateliers sur thèmes issus directement des
demandes des entreprises,
•des rendez-vous d’affaires pré-programmés,
•un espace exposant permettant la mise en valeur des compétences et moyens.
En moyenne, chaque année, 250 personnes ont participé, et en
très grande majorité ont manifesté leur satisfaction. Leurs suggestions ont favorisé l’évolution de ces journées aussi sur le fonds
que sur la forme.
Initiées en 2012 pour être un temps fort d’information économique
partagée, de mise en contacts et d’échange, les Rencontres des
Entreprises de la Filière Automobile sont rapidement devenues un
catalyseur et un accélérateur d’opportunités de développement
pour les entreprises et les Territoires.
Cette logique d’animation Entreprises/Filière/Territoires et la
dynamique de cette manifestation impliquent l’élargissement
territorial de la portée de l’événement.
4 es Rencontres : La Performance Industrielle - Innovation Excellence système productif Formation - Condition de vie et santé
au travail - 2 juillet 2015 au Palais des Congrès de Vichy, sous la
présidence de Jean BRUNOL, Président de la Société des Ingénieurs
de l’Automobile (SIA).
240 personnes
190 rendez-vous d’affaires
60 exposants
Des entreprises témoignent
Bruno GONNET
Alexandre FUND
Éric BULLE
« Nous participons régulièrement aux
Rencontres Automobiles. Elles constituent
toujours des temps forts d’échanges et de
prises de rendez-vous en région. 2015 à
Vichy a été un grand cru, avec l’intervention
du grand témoin J. BRUNOL - Président de
la SIA – et de Max BLANCHET. Il est en effet
essentiel que des leaders et experts puissent
partager avec nous leur vision des enjeux
de notre Industrie automobile en France et
que nous arrivions très concrètement tous
ensemble (entreprises, filière et pouvoir
publics) à faciliter la conquête de nouvelles
positions de leadership technologiques et
industriels à partir de la France ! »
« Il est essentiel aujourd’hui que des
manifestations d’industriels en région
comme ces Rencontres Automobiles
puissent faire témoigner des entreprises
qui innovent, notamment dans la
recherche de solutions très concrètes
d’amélioration visant à renforcer le
Bien-être au Travail. Comme l’a rappelé
Jean BRUNOL : « L’excellence est une
discipline individuelle et collective ».
Voilà pourquoi NETWING veut apporter
sa contribution et les Rencontres ont
permis non seulement un échange
fructueux, mais aussi des contacts
d’affaires en raison des besoins dans
cette gestion des TMS ».
« Les Rencontres entreprises de la filière automobile
sont depuis 4 ans un temps fort et convivial
pour nous chefs d’entreprises de PME et d’ETI.
Elles permettent de nous rencontrer autour de
thématiques pour lesquelles il est très intéressant
de confronter nos différents points de vue. Ces
rencontres présentent également l’opportunité de
mieux se connaître et d’échanger librement sur nos
différentes préoccupations, souvent communes.
Les sujets définis pour les conférences et ateliers,
notamment cette année avec l’« Industrie
du Futur », correspondent à des thématiques
importantes et vitales pour les fournisseurs de
la filière automobile que nous sommes dans nos
territoires. Ces sujets sont des éléments majeurs
pour assurer notre compétitivité et par-delà la
pérennité de nos entreprises ».
U-SHIN
Nevers, Bourgogne,
Ingénieur ECAM, Responsable
Production & Lean Manufacturing
Netwing Chenove,
Bourgogne,
PDG
AMIS - Montluçon,
Directeur général
Retrouver la synthèse des 4es Rencontres des Entreprises de la Filière Automobile :
sur le site du CEEA dans la rubrique : Les Publications du CEEA
Pour plus d’informations :
CEEA - Hôtel de Rochefort - 12, cours Anatole-France
BP 1641 - 03016 Moulins Cedex
Vous pouvez télécharger toutes les notes de conjoncture
sur notre site internet : www.ceea-allier.com
Lettre d’information conjoncturelle éditée par le CEEA,
Comité d’Expansion Économique de l’Allier.
Directeur de publication : Pierre GUYOT.
Rédaction : CEEA,
Comité d’Expansion Économique de l’Allier.
Crédit photos : Laetitia GUYOT (CD03) - CDT Allier.
Maquette, mise en page, impression : ALPHA NUMÉRIQ’,
Rue de Bad Vilbel - Zone de l’Étoile - 03000 Moulins Sud.
Tirage : 1 000 exemplaires.
Comité d’expansion économique de l’allier
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