Les secret des champions japonais

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Les secret des champions japonais
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japonais |
Rickson est de
retour...contre Ogawa
PRATIQUES
Libérez-vous de
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des
ti
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ans
Sapp US Iflinotauro
La lutte... pour améliorer le Karaté !
A
l'époque où les arts martiaux
japonais étaient encore enfouis
dans les pratiques des samourais,
les formes d'entraînement étaient
empreintes de toute une philosophie
particulière qui régissait de manière
rigide le code des guerriers. Mais, depuis
que !e Japon s'est ouvert à l'Occident, les
choses ont changé. L'un des premiers
maîtres qui fit évoluer les méthodes
d'entraînement japonaises fut Mas
Oyama. le fondateur du Karaté
Kyokushinkai. Formé au Judo, à la Lutte
et aux frappes réelles. Oyama fut le
premier grand maître de Karaté a
effectuer une tournée triomphale... aux
Etats-Unis. Ce contact avec les grands
vainqueurs du Japon (Capitulation de
1945) lui permit d'envisager pour son
école une expansion jusque-là inconnue
pour l'ensemble du Karaté japonais. Car
si le Kyokushinkai est aujourd'hui le style
le plus répandu à la surface du globe, c'est
bien grâce aux méthodes d'entraînement
mises au point par Oyama.
Le maître avait très vite compris que la
force d'un karatéka, et d'un pratiquant
d'art martial en général, réside avant tout
dans sa préparation physique; et cette
préparation doit être tous azimuts. Pas
question de se contenter d'effectuer des
séries de coups de poings et de pieds, de
faire "claquer le kimono" et de crier dans
le vent. Les adeptes du Kyokushinkai, à
l'image de leur maître, se mirent donc à
courir dans les bois, sauter par dessus des
rochers, s'immerger sous des cascades
d'eau glacée, combattre dans la neige, afin
de devenir plus endurants, plus résistants
et plus complets. Ils utilisèrent, plus que
quiconque, les sacs de frappes, les poids et
haltères et les techniques de corps à corps.
Alors que les autres styles de Karaté
combattaient surtout à distance, Oyama
voulait que ses ceintures noires
connaissent aussi le Judo et les méthodes
de grappling. C'est la raison pour laquelle
il instaura, dès l'ouverture de son école,
des sortes de combats de lutte amicaux
qui complétaient les entraînements
habituels (voir photos d'ouverture). Ces
combats permettent aux adeptes du
Kyokushinkai de se familiariser
davantage encore avec les contacts
physiques et de trouver des solutions face
à un lutteur. Il faut préciser, à ce sujet,
qu'Oyama a bâti la réputation de son style
en remportant de nombreux combats
contre des pratiquants d'autres styles, des
boxeurs et des lutteurs. Pour les frappeurs
que sont les karatékas, le fait de "lutter"
permet aussi d'acquérir une condition
physique supérieure et de développer une
musculature plus compacte, très utile lors
de rencaissement des chocs. Voilà qui
explique l'énorme avance que les adeptes
du Kyokushinkai possèdent sur la
majorité des écoles de Karaté, et voilà
pourquoi il devient si difficile,
physiquement parlant, de remporter un
championnat Kyokushinkai.
Aujourd'hui, le successeur d'Oyama,
Shokei Matsui, ne manque jamais
d'organiser de grands stages au cours
desquels les élèves passent en revue tous
les exercices légués par Oyama.
...suite page 20
Incroyable mélange de tradition et de modernité
dans ce dojo de Tokyo. Des diplômes de
maîtrise accrochés aux murs, et des armes en
bois ou en bambou sur un râtelier. Le
combattant s'entraîne ici à tirer un élastique,
pour renforcer ses jambes et sa stabilité.
16
Kombat Bushido N° 6 - Novembre Décembre 2002
Un grand écart à plus
180 degrés
Kennosuké Sugihara est le fils du mt
Masayasu Sugihara, le fondateur
Byakuren Kenpô Karaté (un style dans
lequel les compétitions se déroulent
K.O.). Agé de 22 ans, Kennosuké vien
remporter le championnat national
Kyokushinkai (organisé par le groi.r _
Midori-ha, à distinguer du groupe de
Shokei Matsui) dans la catégorie des
ceintures de couleurs. Il travaille sa
souplesse depuis son plus jeune âge,
notamment en effectuant une séance de
stretching tous les matins. C'est cette
souplesse qui lui permet de faire la
différence avec ses adversaires.
Kennosuké possède de superbes coups de
pieds qu'il place dans la tête de ses
opposants.
Entraînement de masse dans le
Karaté Seidokaikan. A partir de
7 ans, les enfants sont formés
aux mêmes techniques
utilisées par les champions du
Monde du Karaté au K.O.
Maître Kuramoto
3000 frappes par jour !
Maître Nariharu Kuramoto a commencé
par le Karaté Kendokai avant de passer
au Karaté Shukikai, II a mis au point un
double sac de frappe particulier, rempli
de graines séchées, très dures. Le sac du
haut est réservé aux mains et celui du bas
est pour les pieds. Il recommande à ses
élèves de frapper 3000 fois par jour des
poings et 'des pieds. La frappe doit se faire
sans force tout en pénétrant le sac. Le but
est d'accroître l'épaisseur du poing ou du
pied, mais sans déformation articulaire.
Les cals apparaissent mais la main reste
entièrement mobile. Maître Kuramoto
est connu au Japon pour être un
des rares maîtres qui
pourrait tuer d'un seul
coup de poing.
-*
ajimé Kazumi
savoir se protéger
Trop longtemps, les légendes les plus folles ont
circulé sur tes méthodes d'entraînement des
karatékas, en particuliers dans le style
Kyokushinkai. Hajimé Kazumi, qui fut
champion du Japon, champion du Monde des
lourds et vice-champion du Monde ti
catégories, est depuis longtemps converti
méthodes modernes. Il utilise un matériel de
musculation très élaboré pour entretnir son poids,
qui est d'environ 105 kilos le jour de la
compétition. Côté combat, le champion japonais
n'hésite pas à se couvrir de toutes sortes de
protections. Les protège-tibia, qui couvrent en
partie le pied et le genou, permettent d'effectuer
et d'encaisser sans dommage les nombreux lowkicks typiques de ce style. Les gants de petites
tailles servent à protéger les mains, souven
sollicitées lors des blocages. Toutes sesprécautio
ont permis à Kazumi défaire une longue carriè
et, comme le champion est resté très en forme, i
a même annoncé son retour prochain à h
compétition.
Le but du jeu est simple : il faut faire
éclater la pastèque avec un coup de
pied, porté dans toutes les positions
possibles. Cet exercice est en
vigueur dans les styles Kyokushinkai
et Seidokaikan.