Slumdog Millionaire

Transcription

Slumdog Millionaire

l
180
24 décembre 2008 au 3 février 2009
P701203
Bureau de dépôt Liège X
Slumdog
Millionaire
un film de Danny Boyle
au Sauvenière
Vendredi 16 janvier à 20 h 15
Avant-première
+ réalisateur et équipe du film
un film de Saul Dibb
un film d’André Mélançon
Bach et
Bottine
2 l 24 décembre 2008 au 3 février 2009 l 180
↓nos évènements↓↓
Les séances en présence des réalisateurs ou acteurs
▶▶Frédéric Ledoux et Renaud Rutten (Une chaîne pour deux),
le mardi 6 janvier (voir page 14)
▶▶Joachim Lafosse (Élève libre), le vendredi 16 janvier (voir page 3)
▶▶Laurence Bibot (Travestis), le mardi 20 janvier (voir page 16)
Les concerts
Et les Grignoux,
le Sauvenière,
comment ça
va ? Reportez-vous page 15 pour un article
bilan du journal Le Soir…
Et puis, qu’est-ce qui leur prend aux
Grignoux ? Après James Bond et Indiana
Jones, ne voilà-t-il pas qu’ils adoptent le
fils de Rambo ! Et les chatteurs fous et anonymes du forum en ligne du Soir (salut,
Duroc, comment va ta mère ?) d’être en
embuscade. On leur demande juste de
patienter avant de tirer. Juste le temps de
leur dire que Le fils de Rambow de Garth
Jennings est une œuvre subtile et familiale
qui a reçu le Prix du public du dernier festival de Locarno. Le film met en place une
réflexion féconde sur les rapports riches et
ambigus que des jeunes adolescents peuvent entretenir avec des œuvres mythiques
du répertoire américain.
Le regard sur l’enfadolescence pourrait
être un fil conducteur qui nous permettrait de nous purger des rituels et autres
gâteries des fêtes de fin d’année et nous
reconstruirait une cinéphilie curieuse et
fringante pour 2009.
Le cycle des Classiques (L’enfance du
cinéma) nous propose six chefs-d’œuvre
qui investissent l’enfance, cette période
cruciale de la vie avec sa rage, sa naïveté,
ses terreurs, ses rêves, sa folie. Du Kid à
Zazie dans le métro, de Toto le héros à
Oliver Twist en passant par Les 4oo coups
et La nuit du chasseur, vous allez fondre
devant six regards aux tonalités différentes
oscillant entre violence à fleur de peau et
enchantement burlesque.
Parmi les films contemporains, on épinglera le nouveau film de Sylvie Verheyde,
Stella. Sa jeune héroïne de 12 ans, gracile,
éthérée mais solidement déterminée (Léora
Barbara) va vivre l’expérience de la différence de classes sociales en s’inscrivant, le
ballon de foot sous le bras, dans un lycée
parisien de renom. Elle quittera la tiédeur
du bistrot familial, un chaudron de convivialité fiévreuse, d’ivresse continue et d’empoignades grotesques pour un langage,
un savoir-vivre davantage policés. Mais
la réalisatrice a eu la bonne idée d’éviter
toute forme de démarche démonstrative
qui viendrait surligner les contrastes entre
deux univers. Les différences de classes sont
installées de manière impressionniste et le
spectateur a la liberté de les saisir en vol.
D’ailleurs Stella considère ce changement
d’environnement comme une évidence.
Elle l’absorbe, l’intègre et s’apprête à muter
avec une étonnante sérénité. À l’ombre de
Balzac et du Barrage contre le Pacifique de
Marguerite Duras.
Les grandes personnes, premier film
d’Anna Novion, aborde l’adolescence avec
un mélange délicat de gravité et de fantaisie, dans un souffle pastel au milieu des
fjords. Chaque été pour son anniversaire,
Jeanne va visiter avec son père (Darroussin
tout en amour et maladresse) un nouveau
pays d’Europe. Pour ses 17 ans, elle a droit
à une petite île suédoise car son père est
é dito
▶▶Suarez, le vendredi 9 janvier (voir page 19)
Les classiques (avec présentation)
▶▶Une nuit à l’opéra, le lundi 5 janvier (voir page 5)
▶▶L’inconnu du Nord Express, le mardi 27 janvier (voir page 5)
Et aussi…
▶▶Soirée « Travestis », le mardi 20 janvier (voir page 16)
▶▶Ciné-club Attac, L’assiette sale, le jeudi 22 janvier (voir page 15)
Élève libre (voir ci-dessus le dessin de Pierre Kroll)
Stella
convaincu d’y trouver le trésor
perdu d’un Viking légendaire. Et
c’est là qu’elle devra apprendre à
gérer ses premiers émois amoureux et la présence d’un père un
tantinet coincé et encombrant.
Et bien entendu, on a gardé le
meilleur pour la fin : Élève libre de
Joachim Lafosse. Le cinéaste reste
fidèle à sa thématique qui ausculte la fulgurance, les douleurs, les
questionnements d’adolescents
qui se heurtent à un monde opaque, un environnement dépourvu
de sens et de repères stables.
Aujourd’hui, il s’interroge frontalement sur le prix à payer pour
bénéficier des fruits de la transmission du savoir et sur les limites
qui doivent s’établir dans la complicité qui peut lier un éducateur
à son élève. Joachim nous confie
une œuvre résolument morale qui
nous regarde vivre. On attend avec
impatience le vendredi 16 janvier
pour en parler avec lui.
Slumdog Millionaire
Catalogue de cadeaux en vente à la caisse des cinémas
Spécimen
▶ l’abonnement
10 séances non nominatif et
illimité dans le temps : 42 ¤
Spécimen
▶ le Krollector
+ 2 placescadeau :
16 ¤
▶ la place-cadeau :
5,50 ¤
(valable pour une séance de
cinéma au Parc/Churchill/
Sauvenière)
▶ le Krollector
+ 1 abonnement
10 séances :
49 ¤
Le Krollector est un recueil de dessins de Pierre Kroll consacré aux cinémas des Grignoux
On vous quitte en vous souhaitant une belle jeunesse pour
2009.
Rendez-vous le 1er janvier dès 13 h
pour la choucroute de l’an neuf
P.S. : En cette nouvelle année,
nous accueillons, pour la première
fois de toute notre existence, un
sponsor annuel : FMSS – FPS soutiendra l’ensemble de nos activités
et en co-produira certaines. Une
opportunité de développer encore
nos offres culturelles avec un partenaire qui partage nos valeurs.
Réservation par téléphone
à toute heure : pâtisseries variées
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Des films pour enfants à 3 ¤ ?
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sur l’offre de la FMSS-FPS pour les fêtes de Noël.
Carte permanente · Bières aux fûts
Ouvert dès 11 h
au cœur de Liège
grignoux.be, le journal des membres des cinémas Le Parc, Churchill & Sauvenière gérés par le centre culturel « Les Grignoux » asbl 9 rue Sœurs de Hasque 4000 Liège · Tél. 04 222 27 78 · Fax 04 222 31 78
Programmation et infos : www.grignoux.be ■ Programmation quotidienne sur répondeur : 04 343 24 67 · courriel : contact@grignoux.be ■ Grignoux.be no 180 du 24 décembre 2008 au 3 février 2009 ■ Tirage : 57 000 ex.
Equipe de rédaction : Michel Condé · Dany Habran · Michaël Ismeni · Catherine Lemaire · Jean-Pierre Pécasse · Anne Vervier ■ Illustrateurs : Pierre Kroll · Jean-Claude Salémi ■ Graphisme : Yves Schamp ■ Impression : Masset sa
Contact publicité : Les Grignoux · Christine Legros · christine.legros@grignoux.be ■ Editeur responsable : J.M. Hermand 5 rue G. Rem 4000 Liège ■ Cinéma Churchill · 20 rue du Mouton Blanc Liège ■ Cinéma Sauvenière · 12 Place
Xavier Neujean Liège ■ Cinéma Le Parc 22 rue Carpay Liège/Droixhe ■ Avec l’aide du Ministère de la Communauté française, du Ministère de la Région Wallonne, de la Ville de Liège et le soutien d’Europa Cinemas
Non fumeur · WIFI gratuit
12 place Xavier Neujean 4000 Liège
04 220 20 99
media · programme of the european union
les12/22du
une sélection de films
qui ne passent
qu’à 12 h et à 22 h
au Sauvenière
Le premier jour du reste de ta vie
La vie d’une famille française, des années
70 à aujourd’hui, marquée par les petits
et les grands événements de l’existence…
Tout en simplicité et en justesse, le film
de Rémy Bezançon est une agréable chronique, entre larmes et sourire. Un vrai
portrait de vie.
de Rémy Bezançon, France, 2008, 1 h 50.
sauvenière
Valse avec Bachir · Waltz With Bashir
Ce premier « documentaire d’animation »
revient sur la guerre au Liban au début
des années 80. La re-création des images
de guerre en dessin animé retranscrit précisément le souvenir fragile, et ces images
n’en sont que plus fortes.
d ’ A ri Fo l m a n , I s ra ë l , 20 0 8 , 1 h 27, VO.
sauvenière
Hellboy II : les légions d’or
maudites · Hellboy II : The Golden Army
C’est peut-être le meilleur film de monstre
depuis le Batman Returns de Tim Burton
en 1992. Il a tout pour lui : des personnages mémorables, une action trépidante, des effets spéciaux magnifiques, un
humour savoureusement décalé.
de Guillermo Del Toro, USA, 2008, 2 h, VO.
sauvenière
Rock’n Rolla
Le parcours d’un caïd londonien face à la
montée d’une nouvelle mafia venue de
l’Est servi par une photographie très inspirée, des séquences d’action brillamment
montées, une bande originale électrique et
un humour anglais hilarant.
de Guy Ritchie, USA , 20 0 8, 1 h 45, VO.
sauvenière
Tonnerre sous les tropiques
Avec ses airs de pochade grand format, le
film n’est pas seulement une bonne vieille
parodie de film de guerre, il est surtout un
règlement de compte d’une rare férocité
avec un Hollywood cynique et ignorant.
Julibatoire !
d e B e n St i l l e r, US A , 20 0 8 , 1 h 4 8 , VO.
sauvenière
Mamma Mia !
L’adaptation cinématographique joyeuse,
survitaminée et kitsch de la comédie musicale homonyme, basée sur les chansons de
ABBA, nous présente une Meryl Streep
virevoltante. Un remède contre la morosité.
de Phyllida Lloyd, USA, 2008, 1 h 50, VO.
sauvenière
Un conte d’été polonais · Sztuczki
Persuadé que ses jeux peuvent influencer
le destin, un jeune garçon espère le retour
de son père sur un quai de gare. Un très
beau film, secret et sensible, grave et ludique, sur le mystère de l’enfance.
d’Andrzej Jakimowski, Pologne, 2007, 1 h 32, VO.
sauvenière
Parking Neujean
Partenaire des cinémas Churchill & Sauvenière
Vendredi & samedi : ouvert toute la nuit
Du dimanche au jeudi : ouvert jusqu’à 1 h du matin
1 h de parking gratuit* ou forfait soirée cinéma
(à partir de 17 h 45) > 4 ¤* (jusqu’à 1 h du matin)
* Le ticket de parking est à valider au cinéma Churchill ou Sauvenière.
Elève libre
En marge du système scolaire et de
sa famille, un adolescent tente de
retrouver ses marques. Et Joachim
Lafosse de signer une œuvre fluide
et lumineuse qui interroge quelques
limites qui cimentent notre vie
sociale
Au Sauvenière
Vendredi 16 janvier
à 20 h 15
Avant-première
suivie d’une rencontre
avec le réalisateur Joachim Lafosse
et l’équipe du film
Jonas, 18 ans, se consacre totalement au
tennis. Mais n’est pas Justine Henin qui veut.
Son entraîneur lui conseille d’abandonner
une carrière professionnelle. Quant au
système scolaire, il ne lui fait pas de cadeau en
l’expulsant de l’enseignement général. Il décide
de passer les épreuves du jury central mais ne
reçoit aucun soutien de ses parents.
Pris de compassion, un trio d’amis plus âgés
décide de l’aider à terminer sa scolarité en élève
libre. C’est Pierre qui sera le plus disponible et
fera en sorte que l’adolescent reprenne confiance,
découvre de nouveaux centres d’intérêt et réussisse ses premiers examens. Subjugué par ce sauveur
providentiel et séduisant, Jonas est incapable de
fixer des limites à son influence grandissante.
Résumer un film de Joachim Lafosse est une
entreprise délicate. Les mots risquent d’être
définitifs et finalement indignes d’une mise en
scène qui sculpte la nuance, sème le doute et
de fécondes ambiguïtés. En évoquant l’adolescence, notre compatriote évacue un demi-siècle
de clichés véhiculés par les vendeurs de jeans,
boissons énergétiques ou autres désodorisants.
Certes, Jonas est un corps en mouvement,
toujours à la recherche de son point d’équilibre.
Mais contrairement au héros de La fureur de
vivre où James Dean éprouve les limites d’un
père dépourvu d’héroïsme viril pour prendre
finalement la tangente, Jonas est d’emblée
exclu du cocon familial, du système scolaire
ainsi que du cercle très fermé de l’élite sportive.
Il cherche désespérément de nouveaux repères
existentiels et est ouvert à toutes les propositions pour se reconstruire.
Quant au groupe d’amis qui vont l’encadrer,
Joachim Lafosse a l’intelligence de ne pas les
juger. Il se contente de filmer leur approche, la manière dont ils
encerclent Jonas. On est confronté à la douce inconscience et à
l’inquiétante disponibilité de ces adultes libertins. D’un côté, ils sont
résolus à épauler, encadrer, éduquer Jonas. De l’autre, ils prennent
plaisir à se nourrir de son intimité, de son extrême candeur.
Et le réalisateur de nous quitter en nous confiant quelques
réflexions morales dont nous aurons toute la liberté de traiter en
fonction de nos parcours personnels.
Dany Habran, Les Grignoux
de Joachim Lafosse, Belgique, 2008, 1 h 45. Avec Jonas Bloquet,
Jonathan Zaccaï, Yannick Renier, Claire Bodson, Anne Coesens,
Johan Leysen. Parc sauvenière
Louise-Michel
« Ah ! ça ira, ça ira, ça ira, Les
aristocrates à la lanterne, Ah ! ça ira,
ça ira, ça ira, Les aristocrates on les
pendra ! » La Carmagnole, cette vieille
chanson révolutionnaire réjouissante,
pourrait s’appliquer au nouvel opus
joyeusement liber taire du duo
grolandais Delépine/Kervern
Si ce film épatant n’est absolument pas une
biographie de l’héroïne de la Commune, LouiseMichel est un bel hommage à la passionaria
anarchiste, avec des airs de carmagnole si on
veut bien remplacer les aristos par les grands
patrons, ceux du CAC 40, ceux qui n’hésitent
pas à ruiner la vie des gens au profit des actionnaires et qui, face à leur violence légalisée par
une justice au service du capitalisme, peuvent
craindre un autre type de violence, celle des
exclus, qui pourraient bien un jour décider de
prendre les armes.
En l’occurrence, c’est ce que se disent une
douzaine d’ouvrières picardes, salariées d’une
entreprise de cintres qui se retrouvent du jour
au lendemain salement privées d’outil de
travail, le patron ayant vidé l’usine de toute
machine pendant la nuit, une pratique tristement fréquente…
Et au lieu d’occuper un bâtiment vide, d’alerter des syndicats impuissants face à des formes
de mépris social de plus en plus décomplexées (et puis on sait depuis 68 qu’un des rôles
des syndicats traditionnels est de faire rentrer
l’ouvrier dans le rang), elles décident de prendre les choses en main et de rendre coup pour
coup. Leur solution : mettre en commun leur
maigre prime de licenciement pour embaucher un tueur qui les vengera en butant leur
patron !
À leur tête Louise, grande gigue taciturne qui
a connu la prison pour meurtre de banquier
récalcitrant et dont on apprend vite que la force
virile n’est pas pour elle un vain mot. Et quand
on sait que Louise est incarnée par Yolande
Moreau, capable d’incarner les pires brutes
comme les égéries au cœur tendre… on vous
laisse imaginer. Quant au tueur, Michel (d’où
le titre Louise-Michel), il est incarné par Bouli
Lanners, et on se doute que le bonhomme ne
va pas avoir l’efficacité d’un Steven Seagal…
Mais bon an mal an, la chasse au patron voyou va se transformer
en road-movie pathétique dans les arcanes du capitalisme, traversant les paradis fiscaux du Luxembourg à l’île de Jersey. Et d’ailleurs
l’immense force du film est de savoir concilier un humour féroce
avec une analyse politique radicale extrêmement juste. Une veine de
cinéma que l’on n’avait pas vue depuis quelques brûlots des années
70, comme le Themroc du regretté Claude Faraldo, où une bande
d’ouvriers menés par Michel Piccoli préféraient revenir à l’âge de
pierre pour y bouffer au sens littéral du CRS.
d’après La Gazette Utopia
de Benoît Delépine & Gustave Kervern, France, 2008, 1 h 35. Avec Yolande Moreau,
Bouli Lanners, Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel, Philippe Katerine, Matthieu
Kassovitz, Siné. Parc Churchill sauvenière
Vicky Cristina Barcelona
Quantum of Solace
Sauf mention contraire, tous les articles de cette page ont été rédigés par l’équipe des Grignoux
L’échange · Changeling
Home
Brideshead Revisited
Une famille vit dans une maison juste
à côté d’une autoroute fermée à la circulation, mais l’ouverture prochaine de
la voie rapide est annoncée…
Grande-Bretagne, l’entre-deux-guerres. En rencontrant Sebastian, élégant
aristocrate, Charles se laisse facilement
séduire par la vie fastueuse menée
dans ce milieu très aisé. Mais comme
Sebastian sombre dans l’alcool, Charles
s’enfonce dans les tribulations sentimentales de l’étrange famille de son
ami, et fait la connaissance de l’énigmatique Julia… Adapté d’un roman
d’Evelyn Waugh, le film acquiert une
étonnante modernité grâce à la subtile
ambivalence des personnages.
Deux jeunes Américaines débarquent
à Barcelone le temps d’un été. Mais
autant la blonde Cristina semble ouverte à toutes les aventures sentimentales,
autant la brune Vicky prône la fidélité à un seul homme, en l’occurrence
celui qu’elle s’apprête à épouser et qui
est resté à New York. Leur rencontre
avec un peintre espagnol particulièrement entreprenant et sa volcanique
ex-épouse va pourtant jeter le trouble
et la confusion dans leur tête comme
dans leur cœur.
Quantum est le nom d’une organisation qui cherche à s’approprier le
contrôle total de l’eau. Invisible et
ramifiée à l’extrême, Quantum est à
l’origine de la tragédie qui a frappé
Bond dans Casino Royale, ainsi que
celui-ci va le découvrir. En effet,
Vesper, sa compagne, l’a trahi, victime
d’un chantage de Quantum. Déchiré
entre vengeance personnelle et sens du
devoir, 007 va tout mettre en œuvre
pour déjouer la machinerie concoctée
par Quantum.
Los Angeles, 1928. Walter, le fils de
Christine, a disparu. Une recherche
effrénée s’ensuit et, quelques mois
plus tard, un garçon de neuf ans
affirmant être Walter lui est restitué.
Christine le ramène chez elle mais au
fond d’elle, elle sait qu’il n’est pas son
fils… S’inspirant de faits réels, Clint
Eastwood dénonce la corruption et la
pression de la société sur l’individu,
tout en montrant comment la violence
extrême surgit parfois dans la réalité la
plus banale.
de Woody Allen, USA, 2007, 1 h 30, VO.
Avec Scarlett Johansson, Rebecca Hall, Javier
Bardem, Penélope Cruz. www.vickycristinamovie.com. Parc Churchill
de Marc Forster, USA, 2008, 1 h 50, VO.
Avec Daniel Craig, Mathieu Amalric, Olga
Kurylenko, Judi Dench. www.quantumofsolacelefilm.fr. Churchill
de Clint Eastwood, USA, 2008, 2 h 21, VO.
Avec Angelina Jolie, John Malkovich, Jeffrey
Donovan, Michael Kelly. www.changelingmovie.
net. Churchill
d’Ursula Meier, Belgique/France, 2008, 1 h
37. Avec Isabelle Huppert, Olivier Gourmet.
Churchill
de Julian Jarrold, Grande-Bretagne, 2008,
2 h 10, VO. Avec Emma Thompson, Matthew
Goode.www.bridesheadrevisited-themovie.
com. Churchill
Musée haut, musée bas
Baby Blues
Septième ciel · Wolke Neun
The Visitor
Crimes à Oxford
En jouant la carte de la loufoquerie
et en s’appuyant sur la performance
d’acteurs populaires qui n’hésitent pas
à se fondre dans des anonymes croustillants qui ont leur petite idée sur la
noblesse de l’art, Jean-Michel Ribes
nous mijote une comédie humaine
hilarante qui, à la manière du cinéma
du tandem Jaoui-Bacri, se nourrit d’un
regard sociologique féroce et parfois
impitoyable sur l’univers muséal.
Fabrizio et Alex forment un couple
heureux, sans enfant. Mais Alex qui
sent poindre en elle un désir d’enfant, se trouve face à un dilemme : la
maternité lui semble incompatible avec
l’avenir professionnel brillant qu’on
lui prédit. Elle tente de s’en ouvrir à
Fabrizio qui, de son côté, lui cache les
douleurs d’origine psychosomatique
qu’il ressent quand elle évoque le sujet.
Il se résout à aller voir une psy en le
cachant soigneusement à Alex, psy qui
s’avère être la même que celle qu’Alex
consulte en secret depuis deux ans…
C’est juste arrivé comme ça. Pourtant,
il n’était pas prévu que ça arrive. Inge
a dépassé les 60 ans. Elle est mariée
depuis 30 ans et aime son mari. Mais
Inge est attirée par cet homme plus
âgé, Karl, qui a déjà 76 ans. Le coup de
foudre. L’amour physique. Et d’un seul
coup, elle se sent à nouveau comme
une jeune fille…
(…) Septième ciel fait l’effet d’un petit
bloc de modestie et d’audace, parfaitement taillé, sans aucun défaut de ton ni de
proportions. (Olivier Séguret, Libération)
Un professeur d’université sympathise
avec un couple de clandestins qui
vivaient dans son appartement newyorkais, et fait tout pour empêcher
leur expulsion des USA. Cette histoire
juste et touchante atteint véritablement son meilleur niveau quand elle
vire, sans démonstrations théoriques,
à la dénonciation « en règle » de la
politique d’immigration aux ÉtatsUnis. Sans concessions, le film déploie
l’inexorable mise en œuvre de cette
politique et les énormes dégâts qu’elle
occasionne.
Oxford. Une vieille dame est assassinée. Le premier meurtre d’une série
qui semble obéir à une logique mathématique : chaque crime est annoncé
par un symbole dont la signification
échappe aux enquêteurs. De leur
côté, un jeune étudiant et un éminent
professeur de mathématiques qui ne
se connaissent pas se trouvent eux
aussi plongés au cœur de cette énigme et font équipe pour la résoudre.
Mais la raison humaine peut-elle être
mise en équation ?
de Diane Bertrand, France, 2008, 1 h 35. Avec
Karin Viard, Stefano Accorsi, Valérie Benguigui.
Churchill
d’Andreas Dresen, Allemagne, 2008, 1 h 36,
VO. Avec Ursula Werner, Horst Rehberg, Horst
Westphal. Churchill
de Tom McCarthy, USA, 2008, 1 h 45, VO.
Avec Richard Jenkins, Haaz Sleiman, Danai
Jekesai Gurira, Hiam Abbass. www.thevisitorfilm.
com. Churchill sauvenière
d’Alex de la Iglesia, Angleterre/Espagne,
2007, 1 h 43, VO anglaise. Avec Elijah Wood,
John Hurt, Julie Cox. www.crimesaoxford.fr.
Churchill
Caos calmo
Le sel de la mer
Le crime est notre affaire
Burn after Reading
Largo Winch
La mort soudaine de son épouse bouleverse la vie de Pietro. Le jour de la
rentrée, il accompagne à l’école sa fille
Claudia, 10 ans, et décide subitement
de l’attendre. Il se réfugie dans sa voiture, garée en face de l’école primaire.
Il fait de même le lendemain et les
jours suivants. Il attend que la douleur
se manifeste et observe le monde… Le
film est imprégné par le talent d’acteur
de Nanni Moretti dont la sobriété et
l’économie des moyens pour exprimer
sa douleur étonnent et bouleversent.
Soraya, 28 ans, née à Brooklyn, décide
de rentrer s’installer en Palestine, le
pays d’où sa famille s’est exilée en
1948. Sa route croise celle d’Emad,
un jeune Palestinien qui souhaite
partir pour toujours. Pour échapper
aux contraintes liées à la situation
du pays mais aussi pour gagner leur
liberté, ils devront prendre leur destin en main quitte à transgresser les
lois… Annemarie Jacir signe un film
remarquable, alliant aux moments plus
légers des instants de tension extrême
et un sens pointu du récit épique.
Bélisaire et Prudence Beresford se
reposent dans leur petit château ; lui
est heureux, elle s’ennuie, en rêvant
d’aventures truffées de mystères...
Et justement, sa tante Babette lui
raconte un crime auquel elle a assisté.
Prudence part à la recherche du cadavre. Elle se fait engager comme cuisinière dans une bien curieuse famille
composée d’un vieillard irascible et de
ses quatre enfants, où d’authentiques
sarcophages recèlent de bien étranges
surprises…
Un ex-agent de la CIA perd le disque
dur contenant ses mémoires. Deux
employés d’un centre de fitness tombent dessus et s’imaginent que leur
révélation pourrait leur valoir une
coquette somme…
Le milliardaire Nerio Winch est retrouvé noyé. Qui va hériter de son empire
économique ? Officiellement Nerio
n’avait pas de famille. Mais il cachait
un fils, Largo, adopté presque 30 ans
plus tôt. Seul problème, ce jeune héritier vient d’être jeté dans une prison du
fin fond de l’Amazonie. Accusé de trafic de drogue, il clame son innocence.
Nerio assassiné. Largo emprisonné. Et
si ces deux affaires faisaient partie d’un
seul et même complot visant à prendre
le contrôle de l’empire Winch ?
d’Antonello Grimaldi, Italie, 2008, 1 h 52, VO.
Avec Nanni Moretti, Laura Paolucci, Francesco
Piccolo, Valeria Golino. Churchill
d’Annemarie Jacir, France/Palestine/Belgique,
2008, 1 h 45, VO. Avec Suheir Hammad, Saleh
Bakri. Churchill
de Pascal Thomas, France, 2008, 1 h 49. Avec
André Dussollier, Catherine Frot, Claude Rich,
Chiara Mastroianni, Melvil Poupaud, Hippolyte
Girardot. Churchill
de Joel & Ethan Coen, USA, 2008, 1 h 36, VO.
Avec Brad Pitt, George Clooney, John Malkovich.
Churchill sauvenière
Australia
Agathe Cléry
Mensonges d’Etat
Mesrine, l’ennemi public no 1
Peu avant le début de la Seconde
Guerre mondiale, l’aristocrate anglaise
Lady Sara Ashley hérite d’un ranch
dans le nord de l’Australie. Elle s’adjoint les services d’un cow-boy local
pour protéger son troupeau et sa
propriété. C’est dans ce contexte que
les forces japonaises commencent à
bombarder la ville de Darwin… Baz
Luhrmann abandonne Shakespeare
(Roméo + Juliette) et la comédie musicale (Moulin Rouge) pour revenir à ses
racines australiennes et signe une fresque au souffle épique.
Une directrice de marketing quelque
peu raciste voit du jour au lendemain
sa peau s’assombrir… La cause : un
dérèglement des glandes surrénales.
Le retour attendu de l’un des maîtres
de la comédie hexagonale : Etienne
Chatiliez (La vie est un long fleuve
tranquille, Le bonheur est dans le pré,
Tanguy…). A sa manière, il exécute
le racisme en signant une comédie
loufoque et musicale. Avec Valérie
Lemercier dans le rôle-titre…
Mensonges d’État évoque les tribulations de Roger Ferris, ancien journaliste blessé pendant la guerre en Irak,
qui est recruté par la CIA pour traquer
un terroriste basé en Jordanie. Afin
d’infiltrer son réseau, Ferris devra s’assurer le soutien du vétéran de la CIA
Ed Hoffman et du chef des renseignements jordaniens. Bien que ces deuxlà soient censés être ses alliés, Ferris
s’interroge. Jusqu’où peut-il leur faire
confiance sans mettre toute l’opération
– et sa vie – en danger ?
de Baz Luhrmann, Australie, 2008, 2 h 40, VO.
Avec Nicole Kidman, Hugh Jackman, David
Wenham, Bryan Brown. www.australia-lefilm.
com. Parc Churchill sauvenière
d’Etienne Chatiliez, France, 2008, 1 h 54. Avec
Valérie Lemercier, Anthony Kavanagh, Isabelle
Nanty, Dominique Lavanant, Artus de Penguern,
Jean Rochefort. Churchill
de Ridley Scott, USA, 2008, 2 h 08, VO. Avec
Leonardo DiCaprio, Russel Crowe, Mark Strong,
Golshifteh Farahani. www.mensongesdetatlefilm.
com. Churchill
de Jean-Michel Ribes, France, 2008, 1 h 35.
Avec Pierre Arditi, Josiane Balasko, Michel Blanc,
Isabelle Carré, André Dussollier, Gérard Jugnot,
Fabrice Luchini, Yolande Moreau, François
Morel. www.museehaut-lefilm.com. Parc
Churchill
Body of Lies
Au début du film on comprend qu’ils sont
bien là où ils sont, qu’ils ont décidé de vivre
hors du monde. Une fois que le monde arrive à leur fenêtre, ils ne veulent pas partir,
mais plus le film avance, plus ils deviennent
tarés, et on se demande jusqu’où ça va
aller. Le danger ne vient pas de l’autoroute,
mais de l’intérieur, de la famille elle-même.
(d’après Ursula Meier, réalisatrice)
Capables de passer d’un registre vaudevillesque à une dimension subitement
noire (…), les frères Coen sont les maîtres
du brouillage de pistes, et leur collision
frontale entre le monde trouble de la CIA
et la sitcom des salles de fitness se déguste
comme une friandise à nulle autre pareille.
(Nicolas Crousse, Le Soir)
Grâce à un scénario impeccablement
documenté et une mise en scène
nerveuse à l’américaine, Richet nous
embarque, dès ses premiers plans, dans
le vertigineux tourbillon de la vie de
Mesrine. Et pendant les quatre heures
et demie de sa saga, sans s’essouffler,
avec cohérence, rigueur et rythme, il
ne dévie jamais de son sujet – Jacques
Mesrine –, épicentre d’une formidable narration menée tambour battant.
(Jean-Baptiste Droue, Première)
de Jean-François Richet, France, 2008, 2 h 12.
Avec Vincent Cassel, Ludivine Sagnier, Mathieu
Amalric, Samuel Le Bihan, Gérard Lanvin,
Olivier Gourmet. www.mesrine-lefilm.com.
Churchill
Oxford Murders
de Jérôme Salle, France, 2008, 1 h 48, VO
anglaise. Avec Tomer Sisler, Kristin Scott Thomas,
Mélanie Thierry, Gilbert Melki. www.largowinchlefilm.com. Churchill sauvenière
Les Classiques
du Churchill
Événement incontestable que l’arrivée des Marx Brothers sur les écrans du
Churchill. Le trio burlesque et subversif est bien trop rare sur les grands écrans pour
ne pas souligner l’importance de la projection dans le cadre des LUNDIS classiques
d’un de leurs chefs-d’œuvre incontestable, Une nuit à l’opéra. De l’humour fou qui
complète de belle manière les six autres chefs-d’œuvre de notre troisième CYCLE
classiques, L’enfance du cinéma. Six regards oscillant entre violence et onirisme sur
cette période mystérieuse qu’est l’enfance…
Les films sont issus des collections de la Cinémathèque Royale, projetés en version originale soustitrée, présentés avec l’aide du Service de Culture Cinématographique et avec la collaboration de
Jonathan Thonon et Dick Tomasovic, du service «Arts du spectacle» de l’Université de Liège. Prix
d’entrée habituels. Possibilité de matinées scolaires pour tous les films : réservation indispensable
au 04 222 27 78.
Les Lundis classiques
Chaque projection est précédée d’une conversation qui tente d’offrir
aux spectateurs des pistes de lecture originales, diversifiées et parfois
ludiques pour mieux apprécier le film
L’enfance du cinéma
dans le cadre des Cycles classiques
Tout tient ici dans l’article défini : ce CYCLE, c’est le cinéma qui
fait sienne l’enfance dans toute sa diversité. Ce n’est pas que
la représentation de l’une (« l’enfance au cinéma ») ou la simple
juxtaposition des deux (« enfance et cinéma »), c’est l’appropriation
par l’art cinématographique de la période la plus importante de
la vie humaine, dans toute sa rage, sa naïveté, sa violence, ses
espoirs, sa folie, ses rêves… Autant de regards disparates qui
partagent finalement une tendresse pour cette enfance que les
cinéastes ne cessent encore aujourd’hui d’explorer
Zazie dans le métro
du 24 au 29 décembre
Zazie, 10 ans, arrive à Paris. Elle souhaite prendre le métro, mais il est en grève. Son
oncle lui fait visiter la capitale et rencontrer quelques personnages pittoresques.
La transposition du roman de Queneau paraissait impossible, et pourtant Louis Malle
l’a parfaitement réussie, trouvant un équivalent visuel au dynamitage des mots. Il réalise
ainsi « une sorte de ballet burlesque, de comédie tout à fait folle, tout à fait absurde, en
cherchant, par certains côtés, à retrouver la tradition du cinéma comique américain muet
de la Belle Epoque, en insistant beaucoup sur une réalité qui se dégrade » (Louis Malle).
Un film très drôle virant au cauchemar pour mieux traduire la folie du monde, Zazie étant
un « petit prince » très gavroche venu de sa planète à la découverte des hommes. (Claude
Bouniq-Mercier, Guide des films)
de Louis Malle, France, 1959, 1 h 32. Avec Catherine Demongeot,
Philippe Noiret, Vittorio Caprioli, Carlar Marlier. Churchill
Lundi 5 janvier
Une nuit à l’opéra · A Night at the Opera
Présentation à 20 h (l’accès à la salle n’est pas possible durant la présentation ;
réouverture des portes à l’issue de celle-ci). Projection du film à 20 h 30.
Rediffusion le mardi 6 janvier à 14 h 15 (sans présentation)
Le Kid · The Kid
du 31 décembre au 3 janvier
Dans ce film agitant un stimulant cocktail de rire et d’émotion, le vagabond
incarné par Chaplin recueille un bébé que sa mère en difficulté a abandonné.
Il l’élèvera, lui apprendra la débrouille et comment échapper à la police, puis se
le verra reprendre par les autorités avant que la maman repentante et désormais
mieux lotie n’intervienne de manière décisive… Les gags et les sentiments se
conjuguent avec bonheur. Devant ce spectacle aussi touchant que drôle, on ne sait
parfois plus si l’on pleure de rire ou de tristesse ! Face à l’acteur-réalisateur génial
qu’est Chaplin, le petit Jackie Coogan fait merveille dans le rôle du gamin.
de Charlie Chaplin, USA, 1921, 47 mn. Avec Charles Chaplin,
Edna Purviance, Jackie Coogan. Churchill
Le film est précédé de
Charlot et le masque de fer (32 mn)
Toto le héros
du 7 au 12 janvier
Le talent fou de Jaco Van Dormael se révèle de saisissante façon dans ce film
à la fois complexe et fluide, philosophique et bouleversant. Un vieil homme
(Michel Bouquet, magnifique) y porte les regrets d’une existence ratée à cause
d’une méprise : l’échange de deux bébés dans la confusion d’une maternité en
flammes… Une imagerie poétique et inspirée, un humour volontiers très noir, une
émotion poignante et des rebondissements spectaculaires font de Toto le héros une
expérience cinématographique intense, et un des premiers films les plus originaux
jamais réalisés.
Au milieu des années 1930, les Marx
Brothers sont au sommet de leur art burlesque et anarchisant. Une nuit à l’opéra
incarne cette extraordinaire aptitude
à dynamiter tout ordre logique à coups
de gags aussi génialement hilarants que
profondément (et inconsciemment ?) subversifs. Comme toujours avec Groucho et
compagnie, l’intrigue – située en bonne
partie sur un paquebot amenant un ténor
d’Italie à New York où il va chanter à l’opéra – compte bien moins que les irruptions
comiques, visuelles ou verbales des Marx.
Un classique absolu, réalisé de manière
fort compétente par Sam Wood, et où le
marxisme tendance Groucho triomphe
pour le plus grand bonheur des amateurs
d’humour fou.
de Sam Wood, USA, 1935, 1 h 46, VO. Avec Groucho
Marx, Chico Marx, Harpo Marx, Kitty Carlisle, Allan
Jones. Churchill
Prochaine séance
le lundi 16 février :
Metropolis de Fritz Lang avec
accompagnement musical en direct
Prochain CYCLE : La mécanique
criminelle chez Hitchcock
du 4 février au 9 mars : projections de L’homme qui en savait trop,
L’inconnu du Nord Express, Les 39 marches, Fenêtre sur cour et Psychose.
Présentation complète du CYCLE dans le prochain grignoux.be
Mardi 27 janvier
L’inconnu du Nord Express
Strangers on a Train
Séance d’introduction au CYCLE. Présentation à 20 h (l’accès à la salle n’est pas possible
durant la présentation ; réouverture des portes à l’issue de celle-ci). Projection à 20 h 30
de Jaco Van Dormael, Belgique/France, 1990, 1 h 30. Avec Michel Bouquet,
Mireille Perrier, Thomas Godet, Sandrine Blancke. Churchill
Les 400 coups
du 14 au 19 janvier
Les 400 coups relate les mésaventures tantôt drôles, tantôt dramatiques, d’un gamin
en mal d’affection, qui fera l’école buissonnière avant de tomber dans la petite
délinquance… Sur un scénario nourri de quelques éléments autobiographiques,
Truffaut nous fait suivre la douloureuse sortie de l’enfance d’un garçon réputé
« difficile » et dont il montre qu’un peu d’affection familiale bien comprise aurait
pu éviter les dérives. Jean-Pierre Léaud incarne idéalement cet Antoine Doinel
auquel le réalisateur consacrera quatre autres films. Derrière la caméra, Truffaut
partage les peines et les révoltes, les élans et les échappées belles de ce petit bonhomme tout à la fois fort et fragile, dont les évolutions gardent encore aujourd’hui
tout leur extraordinaire impact d’origine.
de François Truffaut, France, 1959, 1 h 35. Avec Jean-Pierre Léaud,
Albert Remy, Claire Maurier, Guy Decomble. Churchill
Oliver Twist
du 21 au 26 janvier
Si Roman Polanski a donné récemment une version assez remarquable du célèbre
récit narré par Charles Dickens dans son grand roman, l’adaptation majeure reste
celle que David Lean réalisa près de soixante ans plus tôt. Le petit John Howard
Davies y incarne magnifiquement l’orphelin misérable et exploité, d’abord par un
fabricant de cercueils, puis par le chef d’une bande de jeunes voleurs londoniens.
Alec Guinness, dans le rôle qui le révéla pleinement, donne de l’ambigu Fagin
une interprétation elle aussi mémorable, par-delà des clichés antisémites difficiles
à contourner. Très fidèle à la lettre et au propos social de Dickens, David Lean
crée des atmosphères prenantes, alliant réalisme et sens romanesque avec un
rare bonheur. La très belle photo en noir et blanc apporte beaucoup à l’impact
profondément émouvant de ce film.
de David Lean, Grande-Bretagne, 1948, 1 h 50, VO. Avec Alec Guinness,
Robert Newton, John Howard Davies, Kay Walsh. Churchill
La nuit du chasseur
The Night of the Hunter
Un des sommets de l’œuvre de Hitchcock,
qui nous raconte (sur un scénario de
Raymond Chandler d’après Patricia
Highsmith) un « échange de crimes » entre
deux hommes se rencontrant dans un train.
Modèle de construction, avec ses deux
actions suivies en parallèle, le film soumet
le spectateur à un suspense intense, doublé
d’une expérience sulfureuse aux limites de
la morale et de sa subversion. Un spectacle
haletant, implacable, vénéneux.
d’Alfred Hitchcock, USA, 1951, 1 h 41, VO. Avec Farley
Granger, Robert Walker, Laura Elliot, Ruth Roman,
Jonathan Hale. Churchill
du 28 janvier au 2 février
La nuit du chasseur est sans aucun doute un des films les plus originaux jamais
produits à Hollywood. Sombre et inquiétant chef-d’œuvre, il nous fait partager les
affres de deux jeunes enfants fuyant un pasteur dévoyé, sadique et assassin de veuves, qui a tué leur mère et les poursuit dans l’Amérique des années 1930. Robert
Mitchum campe d’extraordinaire façon cet ogre ayant tatoué sur les poings les
mots « love » (amour) et « hate » (haine). Dans une atmosphère onirique, la chasse
aux enfants s’achève lorsqu’intervient une figure de vieille dame angélique, qui
recueille les petits et que joue Lilian Gish, ex-star du cinéma muet et interprète
favorite de D.W. Griffith. Derrière la caméra, Laughton filme en poète, explorant
le versant noir de l’imaginaire enfantin avec une sensibilité, une justesse inédite.
Un très grand film audacieux, moral et formellement exaltant.
de Charles Laughton, USA, 1955, 1 h 33, VO. Avec Robert Mitchum,
Shelley Winters, Lillian Gish, Billy Chapin. Churchill
Revolutionary Road · Les noces rebelles
Un jeune couple (Leonardo DiCaprio et Kate Winslet) s’englue dans les conventions
jusqu’à mettre en péril la viabilité même de leur relation dans ce nouveau film tout en
subtilité de Sam Mendes (American Beauty)
Le film scrute le lent déchirement entre Frank et
April Wheeler, un couple à la beauté stupéfiante
qui adhère aux conventions de l’après-guerre en
abandonnant la ville pour élever leurs deux enfants
dans une banlieue pittoresque du Connecticut.
Frank se met à faire les navettes vers son boulot
plutôt plan-plan dans une grande entreprise de
Manhattan, tandis qu’April se retrouve malgré elle
coincée à la maison. Dotée d’une sensibilité aiguë,
elle est la première à flairer les dangers de ce piège
de la normalité qui se referme sur leur vie. Elle
propose bientôt à Frank de laisser tomber leur traintrain routinier et de déménager à Paris. « La vacuité
sans espoir de la vie en banlieue », comme Frank la
nomme, rend tout d’abord cette idée séduisante.
Mais ils sous-estiment la force des conventions,
et les voilà quand même en train de s’enliser. Leurs
rapports se détériorent, les petites trahisons apparaissent et nous assistons à l’inexorable délitement
d’un mariage.
Tout ceci a un goût familier : la dénonciation en
règle de la société des années 50, son conformisme,
son hypocrisie et son sexisme, tout cela a déjà été
traité maintes et maintes fois. Et pourtant… Une
forte charge émotionnelle traverse le film, principalement grâce à l’investissement total des deux
acteurs. Les engueulades, les moments plus tendres
comme les temps d’arrêt sont puissamment incarnés
par DiCaprio et Winslet. Le film parvient à rendre
l’expression précise de tous les minuscules changements d’attitudes, de toutes les infimes variations
émotionnelles et réflexives.
Revolutionary Road est constamment captivant,
parvenant à rendre compte des aspirations du
couple à se sauver tout seul du confortable oubli
routinier où il s’enlise, tout comme il montre à
quel point le piège du conformisme est bien plus
puissant que leur volonté. « Revolutionary road is a
long way to go, baby. »
Les Grignoux
de Sam Mendes, USA, 2008, 1 h 59, VO. Avec Leonardo
DiCaprio, Kate Winslet, Kathy Bates, Michael Shannon. www.
revolutionaryroadmovie.com/ sauvenière
Appaloosa
De manière décalée et avec
un zeste d’humour finement
ciselé, Ed Harris jubile en
déclinant les codes du western
dans son deuxième longmétrage comme réalisateur,
après Pollock en 2003
C’est un western, situé en 1882, dans
une ville fictive du Nouveau-Mexique,
Appaloosa. La région est terrorisée par
le chef d’une bande de brutes patibulaires, assassins et violeurs. Randall
Bragg, ce cynique (Jeremy Irons), vient
d’éliminer sans le moindre état d’âme le shérif
local venu chez lui faire justice. Une fine gâchette,
vêtue de noir, « machine à imposer la légalité »,
comme on le disait de Pat Garrett, est appelée
pour la sécurité des citadins.
L’homme (Ed Harris) débarque avec son fidèle
adjoint (Viggo Mortensen), exige les pleins pouvoirs, défie l’invincible qui faisait régner la terreur,
parvient sans coup férir à l’enfermer dans une
cellule, le faire juger et condamner à mort. Le
gang du bandit va tenter de délivrer son chef
avant l’exécution de la sentence.
Rien de très nouveau là-dedans, on a déjà vu
cela cent fois. Qu’est-ce qui fait qu’on y prend
plaisir, en dépit de tous ces rites rabâchés : l’arrivée à cheval du mercenaire impénétrable, son
art à ramener l’ordre dans le saloon de l’hôtel,
le maniement du colt 45 et du fusil calibre 8,
Walkyrie · Valkyrie
Quand le réalisateur de Usual Suspects
et des X-Men investit un épisode
méconnu de la Seconde Guerre
mondiale : l’assassinat d’Hitler
Gravement blessé au combat, le colonel Claus
von Stauffenberg (Tom Cruise) revient d’Afrique et rejoint la Résistance allemande pour
aider à mettre au point l’Opération Valkyrie,
un plan complexe qui va permettre d’abattre
Hitler et de mettre en place un gouvernement
d’opposition. Mais le destin et les circonstances
vont s’allier pour forcer Stauffenberg, qui n’était
qu’un des nombreux conspirateurs, à jouer un
rôle de premier plan dans la conspiration. Il va
non seulement devoir diriger le coup d’État
pour prendre le contrôle du gouvernement,
mais c’est aussi lui qui sera chargé de tuer
Hitler…
de Bryan Singer, USA, 2008, 1 h 55, VO. Avec Tom Cruise,
Carice Van Houten, Kenneth Branagh, Bill Nighy, Stephen
Fry, Eddie Izzard. www.tfmdistribution.fr/valkyrie/ Parc
p h o to v o lta ï q u e : l e b o n p l a c e m e n t
0496 26 26 06 • 04 253 66 90 • www.greensys.be • afi@greensys.be
l’attaque des Indiens, le duel final, le départ vers
l’horizon de l’éternel célibataire ? Précisément :
la déclinaison de ces codes, le jeu qu’ils représentent, la tradition du genre. Le western est un art
ludique. Ed Harris le sait bien, qui montre un lion
regardant passer le train dans la vallée, vignette
enfantine…
Mais la qualité de l’interprétation, ici irréprochable, comme l’originalité du traitement, y sont
pour quelque chose. Appaloosa est un western
un peu décalé, parsemé d’humour, explorant un
territoire fictif inhabituel.
Jean-Luc Douin, Le Monde
d ’Ed Harris, USA , 20 0 8, 1 h 55, VO. Avec Viggo
Mortensen, Ed Harris, Renée Zellweger, Jeremy Irons.
http://welcometoappaloosa.warnerbros.com/ Parc
sauvenière
Et après · Afterwards
Gilles Bourdos s’attaque à l’adaptation du best-seller de
Guillaume Musso en pariant sur le charisme de Romain
Duris et la présence énigmatique de John Malkovich
À huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la « mort imminente » pour avoir voulu sauver une fillette. Déclaré mort, le petit garçon
se réveille inexplicablement. Vingt ans plus tard, Nathan est devenu un
brillant avocat new yorkais. Meurtri par les circonstances douloureuses
de son divorce, il s’est barricadé dans son travail, loin de son ex-femme
Claire et de sa fille. C’est alors qu’un mystérieux médecin, le docteur
Kay, fait irruption dans son existence en prétendant pouvoir dire à quel
moment certaines personnes vont mourir. Et parce que Kay bouleverse
tous les repères de sa vie, Nathan va enfin découvrir pourquoi il est
revenu à la vie.
de Gille Bourdos, France, 2008, 1 h 46, VO anglaise. Avec Romain Duris, John Malkovich,
Evangeline Lilly, Pascale Bussières, Reece Thompson. sauvenière
Un homme et son chien
Umberto Domenico Ferrari, un vieux professeur à la retraite,
essaie tant bien que mal de survivre avec le peu de ressources
dont il dispose… Le retour de Jean-Paul Belmondo dans un
remake du film Umberto D. de Vittorio de Sica
Jeanne, séduisante veuve, annonce son remariage à Charles et le met à la porte
de chez elle, avec son chien… Elle fut sa maîtresse à la mort de son mari,
meilleur ami de Charles pendant leurs années de marine.
Enceinte de père inconnu, Leïla, la jeune employée de maison ne peut lui
offrir que son affection et son lumineux sourire. En retour, Charles lui donnera
beaucoup plus.
Charles erre avec son chien dans la rue. Aucune main ne se tend vers lui et
sa dignité lui interdit de tendre la sienne. Parce qu’il s’est toujours battu, cet
homme, son chien à ses côtés, va continuer à se battre.
de Francis Huster, France, 2008, 1 h 30. Avec Jean-Paul Belmondo,
Hafsia Herzi, Jean Dujardin, Francis Huster, Pierre Mondy. www.lefilmunhommeetsonchien.com/ Churchill
L’emmerdeur
Il y a 35 ans, Francis Weber écrivait le scénario de L’emmerdeur
pour Edouard Molinaro (avec le duo Jacques Brel-Lino Ventura).
Aujourd’hui, il a retravaillé sa copie afin d’apporter sa musique
personnelle à une nouvelle partition qui s’appuiera sur la
rencontre entre le tueur Richard Berry et le suicidaire Patrick
Timsit
Deux chambres d’hôtel contiguës. Dans l’une, un
tueur, Ralph Milan. Dans l’autre, un suicidaire, François
Pignon. Pignon a un chagrin d’amour. Ralph, un homme
à abattre. Entre les deux chambres : une porte de communication. Et quand elle s’ouvre, Ralph, la machine à
tuer parfaitement huilée, voit débarquer l’énorme grain
de sable qu’est François Pignon. Pignon, qui mérite
sans discussion le titre de champion du monde des
Emmerdeurs…
de Francis Veber, France, 2008, 1 h 26. Avec Richard Berry,
Patrick Timsit, Pascale Elbé, Virginie Ledoyen, Laurent Paolini,
Michel Aumont. www.tfmdistribution.com/lemmerdeur/ Parc
Churchill
↓m é mo↓↓
▶▶Les 400 coups
Churchill du 14/1 au 19/1
▶▶À la carte
Sauvenière le 23/1
p. 5
p. 16
▶▶Agathe Cléry
p. 4
▶▶Appaloosa
Sauvenière du 7/1 au 20/1
Parc du 21/1 au 27/1
p. 6
▶▶L’assiette sale
Parc le 22/1
p. 15
▶▶Australia
Parc du 7/1 au 13/1
Parc du 28/1 au 3/2
p. 4
▶▶Baby Blues
p. 4
▶▶Bach et Bottine
p. 17
▶▶Le bonhomme de neige
p. 17
▶▶Brideshead Revisited
p. 4
▶▶Burn After Reading
p. 4
▶▶Caos calmo
p. 4
▶▶Une chaîne pour deux
Parc du 6/1 au 13/1
p. 14
▶▶Les chimpanzés de l’espace p. 17
▶▶Un conte d’été polonais
p. 3
▶▶Le crime est notre affaire
p. 4
▶▶Crimes à Oxford
p. 4
▶▶Desmond et la créature du marais
p. 17
▶▶The Duchess
Parc du 31/12 au 13/1
p. 13
▶▶L’échange
p. 4
▶▶Elève libre
Sauvenière le 16/1
p. 3
Le détail des séances film par film est disponible sur le site web des Grignoux www.grignoux.be à la page « Agenda » (Tous les films)
▶▶L’emmerdeur
p. 7
▶▶L’enfant au grelot
p. 17
Sauvenière le 25/1
▶▶Les enfants de Timpelbach p. 17
▶▶Et après
p. 7
▶▶La famille Suricate
p. 17
Parc du 31/12 au 11/1
Parc du 28/1 au 1/2
▶▶Le fils de Rambow
p. 13
▶▶Les grandes personnes
p. 14
▶▶Hellboy 2
p. 3
▶▶Home
p. 4
▶▶Un homme et son chien
p. 7
▶▶Il Divo
p. 13
▶▶L’inconnu du Nord Express p. 5
Churchill le 27/1
▶▶Le Kid
p. 5
▶▶Largo Winch
p. 4
▶▶Louise-Michel
p. 3
▶▶Madagascar 2
p. 17
▶▶Mamma mia !
p. 3
▶▶Mensonges d’État
p. 4
▶▶Mesrine, l’ennemi public no 1p. 4
▶▶Musée haut, musée bas
p. 4
▶▶Niko, le petit renne
Parc du 24/12 au 30/12
p. 17
▶▶La nouvelle vie de Monsieur p.
13
Horten
▶▶Une nuit à l’opéra
p. 5
▶▶La nuit du chasseur
p. 5
▶▶Oliver Twist
p. 5
▶▶Le premier jour du reste…
p. 3
▶▶Quantum of Solace
p. 4
▶▶Revolutionary Road
p. 6
▶▶Rock’n Rolla
p. 3
▶▶Le sel de la mer
p. 4
▶▶Septième ciel
p. 4
▶▶Slumdog Millionaire
Sauvenière le 8/1
p. 20
▶▶Stella
p. 14
▶▶Toto le héros
p. 5
▶▶Tout est parfait
Sauvenière le 2/2
p. 16
▶▶Travestis
Parc le 20/1
p. 16
▶▶Les trois brigands
p. 17
▶▶Tonnerre sous les tropiques p. 3
▶▶Two Lovers
Parc du 24/12 au 30/12
▶▶Valse avec Bachir
au
p. 20
p. 3
▶▶Vicky Cristina Barcelona
Parc du 27/12 au 30/12
Parc du 15/1 au 3/2
▶▶La vie moderne
Parc du 24/12 au 29/12
▶▶The Visitor
p. 4
p. 15
p. 4
▶▶Walkyrie
Parc du 28/1 au 3/2
▶▶Zazie dans le métro
p. 6
p. 5
à l’affiche
Séances à 10 h
au Sauvenière
Vacances de Noël
Tarif réduit : 3,90 ¤
Two Lovers
L’emmerdeur
24
décembre
jeudi
25
décembre
vendredi
26
décembre
samedi
27
décembre
dimanche
28
décembre
lundi
29
décembre
mardi
30
31
décembre
jeudi
1janvier
er
vendredi
2
janvier
samedi
3
janvier
dimanche
4
janvier
sau venière ·•·• 4 salles
17:15 Largo Winch
20:00Largo Winch
16:15 Australia
19:30 Australia
14:00 La famille Suricate
16:00 Louise-Michel
18:00 The Visitor
20:15 Louise-Michel
22:15 Louise-Michel
14:00 Les enfants de Timpelbach
16:00 Largo Winch
18:30 Largo Winch
14:15 Madagascar 2
16:15 Australia
12:05 Largo Winch
19:30 Mensonges d’Etat
22:00 Mesrine, l’ennemi public n° 1
12:00 The Visitor
16:00 Louise-Michel
20:00The Visitor
22:15 Louise-Michel
14:00 Le bonhomme de neige
15:00 Le sel de la mer
17:15 Le crime est notre affaire
19:30 Le fils de Rambow
14:00 Les chimpanzés de l’espace
16:00 Zazie dans le métro
17:45 Baby Blues
19:45 Brideshead Revisited
22:15 Crimes à Oxford
16:00 The Visitor
18:15 Louise-Michel
20:15 Louise-Michel
22:15 Louise-Michel
14:15 Les trois brigands
16:00 L’échange
19:00 Septième ciel
21:00 Musée haut, musée bas
18:15 Caos calmo
16:15 Louise-Michel
18:15 The Visitor
20:30 Louise-Michel
22:30 Louise-Michel
14:15 Desmond et la créature…
18:15 Largo Winch
20:30 Largo Winch
14:00 Madagascar 2
16:30 Australia
14:15 Niko, le petit renne
16:00 Vicky Cristina Barcelona
18:00 Two Lovers
20:15 La vie moderne
12:10 Home
14:00 L’enfant au grelot
17:30 L’échange
12:00 Agathe Cléry
18:30 Baby Blues
20:30 Caos calmo
12:00 Louise-Michel
12:05 Largo Winch
17:00 Louise-Michel
20:00The Visitor
22:15 Louise-Michel
17:15 Largo Winch
20:00Largo Winch
22:15 Largo Winch
10:10 Madagascar 2
12:15 Mamma mia !
14:15 Madagascar 2
16:30 Australia
18:00 L’emmerdeur
20:00Two Lovers
15:30 L’échange
12:05 Caos calmo
16:15 Agathe Cléry
12:00 The Visitor
17:00 The Visitor
20:00Louise-Michel
22:00 Louise-Michel
18:00 L’emmerdeur
20:00Two Lovers
18:00 L’emmerdeur
20:00Two Lovers
17:45 Agathe Cléry
20:00L’échange
20:30 Caos calmo
16:00 L’emmerdeur
20:00Two Lovers
18:00 Home
20:00Musée haut, musée bas
22:00 Quantum of Solace
20:00Caos calmo
12:10 Baby Blues
14:00 L’échange
18:00 L’emmerdeur
20:00Two Lovers
22:15 Quantum of Solace
16:00 Two Lovers
18:15 L’emmerdeur
17:15 Agathe Cléry
21:00 Largo Winch
17:15 Largo Winch
20:00Largo Winch
22:15 Largo Winch
17:00 Largo Winch
19:45 Largo Winch
22:00 Largo Winch
19:30 Australia
22:30 Mamma mia !
10:15 Madagascar 2
12:10 Mamma mia !
14:15 Madagascar 2
16:15 Australia
19:30 Australia
22:30 Le premier jour du reste…
14:00 Madagascar 2
16:15 Australia
19:30 Australia
22:30 Mamma mia !
20:00Australia
12:15 Burn After Reading
22:30 Mamma mia !
20:15 Australia
12:05 Largo Winch
10:15 Madagascar 2
14:30 Madagascar 2
17:15 Largo Winch
19:45 Largo Winch
22:00 Largo Winch
17:00 Australia
20:15 Australia
21:30 Mamma mia !
Séances à 10 h
au Sauvenière
Vacances de Noël
Tarif réduit : 3,90 ¤
The Duchess
Les trois brigants
Niko le petit renne
Largo Winch
churchill ·•· 3 salles
14:15 Madagascar 2
16:15 Australia
17:45 Largo Winch
20:00Largo Winch
22:15 Mamma mia !
19:30 Australia
12:10 Caos calmo
16:00 Baby Blues
18:00 Le Kid
22:15 Home
17:15 Agathe Cléry
17:45 Two Lovers
20:00Two Lovers
22:15 Two Lovers
12:05 Largo Winch
10:10 Madagascar 2
12:15 Mamma mia !
14:30 Madagascar 2
12:10 Hellboy 2
17:15 Largo Winch
20:00Largo Winch
22:15 Largo Winch
17:00 Australia
20:15 Australia
14:00 The Visitor
16:00 Le Kid
19:45 Caos calmo
17:30 Agathe Cléry
20:00Brideshead Revisited
15:45 Two Lovers
20:15 Two Lovers
22:30 Two Lovers
17:45 Largo Winch
20:15 Largo Winch
22:30 Largo Winch
14:30 Madagascar 2
16:45 Australia
18:15 Madagascar 2
22:20 Hellboy 2
18:00 Agathe Cléry
20:15 Caos calmo
16:00 The Visitor
20:15 Home
15:45 Two Lovers
20:00Two Lovers
22:15 Two Lovers
17:45 Largo Winch
20:00Largo Winch
22:15 Largo Winch
14:15 Madagascar 2
16:30 Australia
12:00 Agathe Cléry
12:10 Two Lovers
14:15 Two Lovers
14:30 Largo Winch
12:00 Mamma mia !
14:00 Australia
17:15 Two Lovers
19:45 Two Lovers
22:00 Two Lovers
17:15 Largo Winch
19:45 Largo Winch
22:00 Largo Winch
17:00 Australia
20:00Australia
14:30 L’échange
14:15 Two Lovers
12:15 Largo Winch
14:30 Largo Winch
12:00 Mamma mia !
14:00 Australia
17:30 Caos calmo
20:00Septième ciel
17:15 Two Lovers
19:45 Two Lovers
22:00 Two Lovers
17:15 Largo Winch
19:45 Largo Winch
22:00 Largo Winch
17:00 Australia
20:00Australia
21:30 Hellboy 2
16:00 The Duchess
18:15 Louise-Michel
20:15 L’emmerdeur
20:00Le crime est notre affaire
18:15 The Visitor
20:30 Caos calmo
16:30 Agathe Cléry
16:00 L’emmerdeur
18:00 The Duchess
20:15 Louise-Michel
15:30 L’échange
20:30 The Visitor
16:00 The Duchess
18:15 L’emmerdeur
20:15 Louise-Michel
16:00 L’emmerdeur
18:00 Louise-Michel
20:00The Duchess
+ réalisateur
15:45 Two Lovers
18:00 Two Lovers
20:15 Two Lovers
22:30 Two Lovers
15:45 The Duchess
18:00 L’emmerdeur
20:00Louise-Michel
Louise-Michel
10:10 Madagascar 2
12:10 Mamma mia !
14:30 Madagascar 2
16:30 Australia
12:00 Agathe Cléry
17:30 Home
20:00Brideshead Revisited
16:00 L’emmerdeur
18:00 Louise-Michel
20:00Une chaîne pour deux
Two Lovers
12:05 Largo Winch
18:00 Largo Winch
20:30 Largo Winch
12:05 Baby Blues
18:00 Caos calmo
16:00 The Duchess
18:15 L’emmerdeur
20:15 Louise-Michel
Hellboy 2
Heure de la séance
= début du film
12:00 Two Lovers
15:45 Two Lovers
18:00 Two Lovers
20:30 Two Lovers
14:00 Le Kid
17:45 L’échange
mardi
6
janvier
Mamma mia !
10:15 Madagascar 2
12:10 Mamma mia !
14:15 Madagascar 2
14:30 L’échange
lundi
5
janvier
Louise-Michel
12:05 Largo Winch
12:00 Caos calmo
Parc • 1 salle
mercredi
Le fils de Rambow
12:00 Louise-Michel
16:00 Louise-Michel
20:00The Visitor
12:10 Home
17:45 Home
20:00Caos calmo
à l’affiche
décembre
La vie moderne
Parc • 1 salle
mercredi
Niko le petit renne
Heure de la séance
= début du film
19:45 L’échange
12:10 Baby Blues
14:15 L’échange
12:05 The Visitor
18:00 Caos calmo
20:00Une nuit à l’opéra
▶ p. 5 20:15 Musée haut, musée bas
Les Classiques du Churchill
12:10 Home
16:00 Baby Blues
▶ p. 14 20:00Vicky Cristina Barcelona
14:15 Une nuit à l’opéra
19:45 Australia
20:00Australia
19:45 Australia
16:15 Madagascar 2
22:10 Hellboy 2
à l’affiche
Une chaîne pour deux
Australia
7
janvier
15:45 Une chaîne pour deux
17:45 The Duchess
20:00Australia
jeudi
8
janvier
15:35 The Duchess
17:45 Australia
9
janvier
10
janvier
dimanche
11
janvier
15:00 Australia
20:00Australia
16:00 Australia
21:00 The Duchess
lundi
12
janvier
17:00 Australia
20:00The Duchess
mardi
17:30 The Duchess
19:45 Australia
à l’affiche
13
janvier
14
janvier
12:15 Two Lovers
14:30 Madagascar 2
17:00 Largo Winch
19:45 Louise-Michel
22:00 Largo Winch
17:00 Appaloosa
19:45 Appaloosa
22:00 Appaloosa
17:15 Two Lovers
20:00Two Lovers
22:15 Two Lovers
14:30 L’échange
16:00 Home
20:15 L’emmerdeur
12:05 Agathe Cléry
14:15 Caos calmo
18:30 Baby Blues
12:15 Louise-Michel
14:15 Louise-Michel
12:10 Appaloosa
14:15 Appaloosa
12:05 Two Lovers
14:30 Two Lovers
17:00 Largo Winch
19:45 Largo Winch
22:00 Louise-Michel
17:00 Appaloosa
19:45 Appaloosa
22:00 Appaloosa
18:00 Toto le héros
20:00Home
12:15 Louise-Michel
14:15 Largo Winch
17:00 L’échange
20:00Caos calmo
17:00 Louise-Michel
19:45 Largo Winch
22:00 Hellboy 2
17:00 Appaloosa
19:45 Appaloosa
22:00 Appaloosa
17:15 Two Lovers
20:00Two Lovers
22:15 Two Lovers
20:00L’emmerdeur
14:15 L’échange
16:30 Largo Winch
14:00 Appaloosa
16:30 Appaloosa
14:30 Madagascar 2
17:30 Agathe Cléry
20:00Vicky Cristina Barcelona
19:45 Louise-Michel
22:00 Largo Winch
19:45 Appaloosa
22:00 Appaloosa
15:45 L’échange
18:30 L’emmerdeur
16:00 Agathe Cléry
20:45 Caos calmo
16:30 Largo Winch
14:00 Appaloosa
16:30 Appaloosa
19:30 Louise-Michel
21:45 Largo Winch
19:30 Appaloosa
21:45 Appaloosa
17:00 Two Lovers
19:45 Two Lovers
22:00 Two Lovers
20:00The Visitor
14:00 Home
18:15 L’emmerdeur
20:00L’échange
12:10 Caos calmo
14:15 Agathe Cléry
12:05 Baby Blues
12:05 Louise-Michel
14:15 Largo Winch
12:00 Appaloosa
14:15 Appaloosa
12:10 Two Lovers
14:30 Two Lovers
12:15 Valse avec Bachir
14:00 The Visitor
17:00 Louise-Michel
19:45 Largo Winch
22:00 Louise-Michel
17:00 Appaloosa
19:45 Appaloosa
22:00 Appaloosa
17:15 Two Lovers
20:00Two Lovers
22:15 Two Lovers
21:45 Hellboy 2
18:15 Home
16:00 L’emmerdeur
18:00 Caos calmo
20:15 L’emmerdeur
12:05 Louise-Michel
14:15 Largo Winch
12:00 Appaloosa
14:15 Appaloosa
12:10 Two Lovers
14:30 Two Lovers
12:15 Hellboy 2
17:00 Louise-Michel
19:45 Largo Winch
22:00 Louise-Michel
17:00 Appaloosa
19:45 Appaloosa
22:00 Appaloosa
17:15 Two Lovers
20:00Two Lovers
22:15 Two Lovers
20:00The Visitor
Slumdog Millionaire
samedi
17
janvier
dimanche
18
janvier
12:10 Caos calmo
14:15 Australia
16:15 L’emmerdeur
20:15 Caos calmo
16:30 L’échange
21:30 Australia
14:00 Madagascar 2
16:00 Slumdog Millionaire
18:15 Il Divo
14:15 Largo Winch
16:30 L’échange
14:00 Madagascar 2
18:30 Il Divo
15:45 Australia
20:00Il Divo
18:00 Il Divo
20:15 Il Divo
20:00Travestis
+ Laurence Bibot et Cie
17:30 Stella
19:45 L’échange
19:30 Australia
22:30 L’emmerdeur
14:30 Australia
20:15 Les 400 coups
12:10 L’emmerdeur
▶ p. 16 20:15 Stella
20:00The Visitor
12:00 The Visitor
17:15 Two Lovers
19:45 Slumdog Millionaire (Av.-Prem.) 20:15 The Visitor
22:15 Two Lovers
▶ p. 19
12:05 Two Lovers
14:30 Two Lovers
14:00 The Visitor
22:15 Hellboy 2
17:00 Two Lovers
20:00Two Lovers
22:15 Two Lovers
14:30 Madagascar 2
The Duchess
Appaloosa
16:30 Et après
mardi
20
janvier
Et après
12:05 Agathe Cléry
14:15 Largo Winch
18:30 L’emmerdeur
lundi
19
janvier
Burn After Reading
14:00 Les 400 coups
20:00Burn After Reading
vendredi
16
janvier
Stella
Brasserie Sauvenière à 21 h : Suarez en concert
12:10 Appaloosa
14:15 Appaloosa
12:10 L’emmerdeur
15:45 Stella
17:45 Agathe Cléry
20:00Australia
14:00 Madagascar 2
18:15 Il Divo
jeudi
15
janvier
12:00 Appaloosa
14:15 Appaloosa
Parc • 1 salle
mercredi
Valse avec Bachir
12:05 Louise-Michel
17:00 L’échange
20:00Septième ciel
Il Divo
Appaloosa
15:45 Agathe Cléry
18:00 Caos calmo
samedi
Louise-Michel
20:00L’échange
12:00 L’emmerdeur
16:00 The Duchess
20:15 The Duchess
The Visitor
12:15 L’emmerdeur
18:15 L’emmerdeur
20:00Mesrine, l’ennemi public n° 1
vendredi
Niko le petit renne
Parc • 1 salle
mercredi
L’emmerdeur
12:10 Tonnerre sous les tropiques
12:15 The Visitor
14:30 Louise-Michel
20:00Et après
22:15 Et après
12:00 Two Lovers
15:30 Two Lovers
17:45 Two Lovers
20:00Appaloosa
22:15 Appaloosa
17:00 The Duchess
19:45 The Duchess
17:00 The Visitor
20:15 Louise-Michel
22:20 The Visitor
12:00 Stella
20:15 Stella
12:15 Et après
14:15 Et après
12:10 Two Lovers
14:15 Appaloosa
12:05 Louise-Michel
14:30 The Visitor
17:00 Et après
19:45 Et après
22:00 Et après
17:00 Appaloosa
19:45 Two Lovers
22:00 Appaloosa
12:00 The Duchess
14:00 The Duchess
16:30 The Duchess
12:15 Et après
14:15 Et après
19:45 Stella
14:00 Caos calmo
16:15 Stella
18:30 Les 400 coups
16:00 Les 400 coups
20:00Largo Winch
20:00The Duchess
22:15 The Duchess
17:15 Louise-Michel
20:15 The Visitor
22:15 Louise-Michel
12:10 Appaloosa
14:15 Two Lovers
12:00 The Duchess
14:30 The Duchess
12:05 Louise-Michel
14:00 The Visitor
17:00 Et après
19:45 Et après
17:00 Two Lovers
19:45 Appaloosa
22:00 Two Lovers
17:30 The Duchess
20:15 Elève libre
▶ p. 3 20:00Louise-Michel
20:00Musée haut, musée bas
16:30 Et après
14:30 The Visitor
20:00Et après
22:15 Et après
15:30 Two Lovers
17:45 Appaloosa
20:00Two Lovers
22:15 Appaloosa
17:00 The Duchess
19:45 The Duchess
22:00 The Duchess
17:00 Louise-Michel
19:45 Louise-Michel
21:45 The Visitor
14:00 Largo Winch
16:15 L’emmerdeur
20:15 Caos calmo
20:30 Stella
16:30 Et après
16:15 Two Lovers
19:30 Et après
21:45 Et après
19:30 Appaloosa
21:45 Appaloosa
17:30 The Duchess
19:45 The Duchess
16:00 Louise-Michel
18:00 The Visitor
20:15 Louise-Michel
22:15 Louise-Michel
12:10 Caos calmo
14:15 Stella
18:15 Stella
12:05 Largo Winch
12:10 Et après
14:15 Et après
12:15 Two Lovers
14:15 Appaloosa
17:00 Et après
19:45 Et après
22:00 Et après
17:00 Appaloosa
19:45 Two Lovers
22:00 Appaloosa
12:00 The Duchess
14:00 The Duchess
16:30 The Duchess
20:00The Duchess
22:15 The Duchess
12:05 Louise-Michel
14:00 The Visitor
16:15 Louise-Michel
18:15 The Visitor
20:30 Louise-Michel
16:00 Stella
18:00 Caos calmo
20:15 Largo Winch
12:00 Agathe Cléry
14:00 L’échange
14:15 Et après
12:15 Appaloosa
14:15 Two Lovers
12:00 The Duchess
14:00 The Duchess
12:05 The Visitor
14:00 Louise-Michel
17:00 Et après
19:45 Et après
22:00 Et après
17:00 Appaloosa
19:45 Appaloosa
22:00 Two Lovers
17:30 The Duchess
20:00The Duchess
17:15 The Visitor
20:00Louise-Michel
22:15 Louise-Michel
19:30 Australia
+ réalisateur
17:15 The Visitor
22:15 Louise-Michel
à l’affiche
Élève libre
Les grandes personnes
21
janvier
12:15 Revolutionary Road
12:10 The Visitor
17:00 Et après
20:00Et après
22:15 Et après
20:00Slumdog Millionaire
17:15 Two Lovers
19:45 Stella
22:00 The Visitor
12:05 Un homme et son chien
16:15 L’emmerdeur
18:15 Largo Winch
14:30 Australia
12:05 Et après
14:15 Et après
12:10 Stella
14:30 Two Lovers
17:30 The Duchess
20:00Il Divo
17:00 Et après
20:00Et après
19:45 The Visitor
22:00 Two Lovers
16:00 The Duchess
18:15 Les grandes personnes
20:15 Louise-Michel
22:15 Louise-Michel
16:00 L’emmerdeur
18:00 Oliver Twist
12:10 Largo Winch
14:15 Caos calmo
12:05 Et après
14:15 Et après
14:30 Two Lovers
20:00Il Divo
22:00 Largo Winch
17:00 Et après
20:00Et après
20:15 Á la carte (Festival Gay) ▶ p. 16 19:45 Revolutionary Road
22:35 Un conte d’été polonais
17:15 The Visitor
19:45 Stella
22:00 Two Lovers
14:00 Madagascar 2
18:00 Appaloosa
20:15 Elève libre
16:00 Louise-Michel
20:00The Duchess
22:15 Il Divo
15:45 Oliver Twist
18:00 L’emmerdeur
20:00Australia
14:00 The Duchess
16:15 Largo Winch
14:30 Bach et Bottine
16:30 Et après
14:00 Stella
19:45 Et après
22:00 Et après
19:30 Two Lovers
21:45 Two Lovers
14:00 Madagascar 2
18:00 Elève libre
20:05 Appaloosa
17:45 The Duchess
20:00Il Divo
14:30 Australia
14:00 Largo Winch
18:00 L’emmerdeur
20:00Louise-Michel
16:30 Et après
19:45 Et après
22:00 Et après
17:30 Stella
20:00Two Lovers
22:15 Two Lovers
16:00 Elève libre
20:00Appaloosa
12:10 Louise-Michel
14:00 Il Divo
16:00 The Duchess
20:15 Il Divo
14:15 Australia
16:15 Largo Winch
14:15 Et après
12:10 Stella
17:00 Et après
20:00Et après
22:15 Et après
17:15 The Visitor
19:45 Two Lovers
22:00 Stella
18:00 Appaloosa
20:15 Elève libre
12:00 Il Divo
14:00 Louise-Michel
18:00 Louise-Michel
20:00L’inconnu du Nord Express ▶ p. 5
12:10 The Duchess
12:05 Et après
14:15 Et après
17:00 Et après
20:00Et après
+ débat Attac
vendredi
samedi
24
janvier
dimanche
25
janvier
18:00 Elève libre
20:15 Appaloosa
lundi
26
janvier
mardi
27
janvier
23
janvier
Revolutionary Road
12:05 Louise-Michel
14:00 Oliver Twist
16:15 Largo Winch
15:30 Elève libre
17:30 Appaloosa
20:00L’assiette sale
12:00 The Duchess
20:30 The Duchess
Le fils de Rambow
12:10 L’emmerdeur
18:00 Il Divo
20:00Australia
14:00 Madagascar 2
18:00 Appaloosa
20:15 Elève libre
jeudi
22
janvier
Bach et Bottine
Parc • 1 salle
mercredi
Un homme et son chien
14:00 The Duchess
16:15 Caos calmo
18:30 Louise-Michel
▶ p. 15 20:30 Une chaîne pour deux
Les Classiques du Churchill
17:30 Caos calmo
20:00Oliver Twist
17:15 Largo Winch
19:45 Australia
Le G andhi
RESTAURANT INDIEN
Depuis 1997 à votre service
À l’occasion du nouvel-an
menu spécial et à la carte
Coupe de champagne offerte
à minuit
110 rue Grétry 4020 Liège
04 344 18 28
Ouvert de 12 à 15 h et de 18 à 23 h
Fermé le mardi
19:45 Stella
22:00 Two Lovers
à l’affiche
Walkyrie
La nouvelle vie de M. Horten
31
janvier
dimanche
1février
er
17:00 Australia
20:00Walkyrie
12:10 Elève libre
17:00 Elève libre
19:45 Elève libre
22:00 Elève libre
17:45 Et après
20:00Et après
22:15 Appaloosa
18:00 Walkyrie
20:15 Australia
12:00 Stella
15:45 Two Lovers
18:00 The Visitor
20:15 Il Divo
12:10 The Duchess
14:15 Louise-Michel
16:15 L’emmerdeur
18:15 Louise-Michel
20:00Two Lovers
12:10 Elève libre
14:30 Elève libre
12:05 Appaloosa
14:15 Et après
17:00 Elève libre
19:45 Elève libre
22:00 Rock’n Rolla
17:15 Et après
20:00Et après
15:45 Stella
18:00 The Visitor
12:00 L’emmerdeur
16:00 Il Divo
18:00 La nuit du chasseur
20:00Louise-Michel
22:00 Largo Winch
12:05 Two Lovers
14:30 Elève libre
12:05 Et après
14:15 Et après
17:00 The Duchess
20:00Two Lovers
22:15 La nouvelle vie de M. Horten
17:30 Elève libre
19:45 Elève libre
22:00 Elève libre
17:15 Et après
20:00Appaloosa
22:15 Et après
17:00 Australia
20:00Walkyrie
14:00 Madagascar 2
16:00 Stella
20:15 Louise-Michel
22:15 Stella
20:15 The Duchess
14:00 Two Lovers
20:00Two Lovers
22:15 Largo Winch
20:00Revolutionary Road
17:15 Elève libre
20:00Elève libre
22:15 Elève libre
15:30 Et après
19:45 Et après
22:00 Et après
15:45 Walkyrie
20:00Australia
14:00 Madagascar 2
16:00 Stella
18:15 The Visitor
20:30 Louise-Michel
18:00 The Duchess
20:15 Il Divo
14:00 Largo Winch
20:00Two Lovers
20:00Revolutionary Road
17:15 Elève libre
20:00Elève libre
22:15 Elève libre
15:00 Walkyrie
17:15 Australia
20:15 Walkyrie
12:00 Two Lovers
14:00 Stella
16:15 The Visitor
20:30 Stella
14:00 L’emmerdeur
16:00 Louise-Michel
18:00 The Duchess
16:15 Il Divo
18:15 Largo Winch
12:10 Elève libre
14:30 Elève libre
16:45 Elève libre
19:00 Tout est parfait
15:00 Australia
18:00 Walkyrie
12:00 Two Lovers
14:00 Stella
16:00 Two Lovers
18:15 Stella
20:30 Two Lovers
12:10 The Duchess
14:15 L’emmerdeur
16:15 The Duchess
18:30 Louise-Michel
14:15 Il Divo
12:10 Elève libre
14:30 Elève libre
12:05 Et après
14:15 Et après
17:00 Elève libre
19:45 Elève libre
20:00Et après
22:15 Appaloosa
16:00 Walkyrie
20:15 Walkyrie
lundi
2
février
mardi
3
février
16:00 Largo Winch
vendredi
samedi
Élève libre
16:15 Louise-Michel
18:15 Il Divo
20:15 The Duchess
jeudi
30
janvier
Appaloosa
12:00 Two Lovers
14:15 Madagascar 2
18:00 Two Lovers
20:15 Stella
mercredi
29
janvier
Rock’n Rolla
Parc • 1 salle
28
janvier
Stella
17:30 Appaloosa
19:45 Et après
22:00 Et après
14:15 Et après
17:15 Et après
20:00Appaloosa
22:15 Et après
▶ p. 16 20:00Slumdog Millionaire
+ conférence (sur réservation) 22:15 Un conte d’été polonais
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Il Divo
The Duchess
Prix du jury à Cannes cette année. On a rarement vu fiction plus féroce contre un homme
politique. Chronique acerbe de l’Italie, elle met en scène Giulio Andreotti, totem d’un pouvoir
absolu, symbole de lui-même, qui évolue avec agilité dans les labyrinthes les plus sordides de la
politique
Tiré d’un roman d’Amanda Foreman, ce film évoque le destin cruel
d’une femme qui se croyait libre au sein d’une société inégalitaire
accrochée à ses conventions
C’est un drame historique situé au xviiie siècle qui en dit plus sur l’Angleterre et les
Anglais que beaucoup de films contemporains. Il raconte l’histoire vraie de
Georgiana Spencer, dont le destin tragique
ressemble étrangement à celui de son illustre descendante Diana. Mariée à l’âge de
17 ans au duc de Devonshire, Georgiana
tombe de haut lorsqu’elle réalise que son
mari a plus d’affection pour ses chiens que
pour elle, dont il n’attend qu’une chose :
qu’elle lui donne un fils le plus vite possible. Pour se consoler, elle sort beaucoup,
joue aux cartes et fait de la politique, en
féministe avant la lettre. Mais elle reste
plus que jamais prisonnière de son mari et
de l’étiquette de duchesse de Devonshire.
En dépit d’une maigreur inquiétante, Keira
Knightley exprime la vitalité de son personnage avec charisme et gaieté. Mais elle
a beau être de tous les plans, elle se fait
presque voler le film par Ralph Fiennes
qui, avec une redoutable économie d’effets,
compose un tyran domestique d’une grande complexité. Le personnage est lui-même
victime de contraintes étouffantes.
C’est ce qui le rend humain. L’acteur
y ajoute un soupçon d’humour, sans
lequel son rôle (et le film) serait d’une
noirceur insupportable. Saul Dibb a
fait un excellent travail d’adaptation
du livre d’Amanda Foreman, en rendant compte aussi bien des signes
extérieurs de la puissance britannique
que du prix individuel à payer pour
l’atteindre.
Première
de Saul Dibb, Grande-Bretagne, 2008,
1 h 50, VO. Avec Keira Knightley, Ralph Fiennes,
Charlotte Rampling. http://theduchess-lefilm.
com/ Parc Churchill sauvenière
Sept fois président du conseil, vingt-cinq
fois ministre, Giulio Andreotti est au pouvoir depuis quatre décennies, marionnettiste incarnant à lui seul l’histoire de l’Italie,
les collusions entre l’Etat, les loges maçonniques, le Vatican et la Mafia.
Incarné par Toni Servillo (récemment
à l’affiche de Gomorra), le patron de la
Démocratie chrétienne est une sorte de
Nosferatu à la tête enfoncée dans les
épaules, un démon ténébreux, sujet aux
migraines, sans pitié, fréquentant les églises
pour parler plus volontiers avec les prêtres
qu’avec Dieu, car les prêtres, eux, votent.
Autour de lui évoluent les hommes
de son courant au sein de la Démocratie
chrétienne, son épouse Livia, sa secrétaire
Vincenza, et les morts, tous les morts de
ces années-là : le banquier Sindona, le journaliste Pecorelli, le juge Falcone, etc. Une
danse macabre où resurgit le nom d’Aldo
Moro, enlevé et abattu par les Brigades
rouges : Andreotti refusa de négocier avec
les terroristes pour lui sauver la vie.
Opéra baroque, farce tapageuse, inventaire de sketches musicaux,
saynètes burlesques magistralement mises en scène, Il Divo fait penser à
une satire d’Alfred Jarry mise en images. Ce film caustique est à la fois
drôle, impitoyable et gorgé d’inventions visuelles, dont une hallucinante
soirée mondaine sur rythme de samba, l’arrivée des frimeurs de son clan
dans la cour de son palais, un tête-à-tête avec son chat.
d’après Jean-Luc Douin, Le Monde
de Paolo Sorrentino, Italie, 2008, 1 h 50, VO. Avec Toni Servillo, Anna Bonaiuto, Piera Degli
Esposti, Paolo Graziosi. www.luckyred.it/ildivo/ Parc Churchill
La nouvelle vie de
Monsieur Horten · O’Horten
Après une escapade aux États-Unis (Factotum), Bent Hamer
(Kitchen Stories, Eggs) retrouve le grand Nord pour une
comédie savoureuse, givrée et fondante comme une omelette
norvégienne !
Monsieur Horten est conducteur de TGV. Il faut voir son train filer dans les
immensités glacées entre Oslo et Bergen ! Mais cet aller-retour est le dernier :
Monsieur Horten est arrivé à l’âge de la retraite. Ses collègues des chemins de
fer lui ont préparé une belle petite fête d’adieu mais ce soir-là, rien ne se passe
comme prévu… L’immeuble où se tient la réception est en cours de sablage
et il ne trouve pas l’entrée ! Il est ensuite pris en otage par un petit garçon qui
ne veut pas s’endormir tout seul. Cette rencontre n’est que la première d’une
série d’improbables qui conduiront petit à petit Horten à trouver le chemin
d’une vieillesse sereine et heureuse.
Il est difficile d’en dire plus sur ce personnage et ses dernières journées
de travail, sans dévoiler toutes les surprises, souvent loufoques, quelques
fois poétiques, que réserve le scénario. Il est simplement très réjouissant de
voir ce vieux monsieur, a priori coincé dans les horaires et les procédures des
chemins de fer, se laisser aller, s’éloigner des rails tout droits dont on sait où
ils mènent.
Ainsi, le film est à lui tout seul une invitation à sortir des sentiers battus,
à explorer les chemins de traverse, à laisser dans nos vies balisées un peu de
place pour quelques fantaisies.
Anne Vervier, Les Grignoux
de Bent Hamer, Norvège, 2008, 1 h 30, VO. Avec Bard Owe, Espen Skjonberg, Githa Norby, Bjorn
Floberg, Joachim Calmeyer. www.ocean-films.com/horten/ Churchill
Le fils de Rambow · Son of Rambow
Favorite du public aux derniers festivals de Sundance et de Locarno, cette comédie rend hommage à
l’imaginaire du cinéma vu par les yeux de deux gamins créatifs. Le fils de Rambow allie idéalement le genre
du pastiche à une histoire pas si légère que ça, où deux enfants délaissés, limite parias, se réunissent
autour d’une passion commune pour… Rambo. Soyez sympas, laissez-vous embobiner
Will, un garçon plutôt timide, est élevé selon les préceptes rigoristes d’une secte chrétienne fondamentaliste dans
l’Angleterre des années 80. Interdit de télévision à l’école
comme chez lui, il passe une bonne partie de son temps à
dessiner. Paria dans son école, il fait la rencontre de Lee, un
sale gamin en roue libre dont la passion en fait le précurseur
du piratage contemporain, en plus « bricolage » : il filme
dans les salles les derniers blockbusters et en fait des copies
pirates. Lee est sous la garde pas très vigilante de son grand
frère, en l’absence (quasi-constante) de ses parents. Quand
il ne pirate pas des films, il ambitionne d’en faire et réalise
quelques scènes, dans l’espoir de remporter un concours
de la BBC.
Quand Will, à moitié par accident, regarde une des copies
pirates de Rambo : First Blood, son imaginaire est complètement bouleversé : il n’a jamais vu un film de sa vie. Le
Le film est présenté en version sous-titrée,
mais nous le recommandons à un public
familial et à des jeunes à partir de 10 ans
monde inconnu de l’image s’ouvre alors à lui, et les deux garçons,
portés par une même passion, décident de créer en vidéo les
aventures du « Fils de Rambow ».
Le fils de Rambow est un mélange de genres réussi, où la comédie n’empêche jamais un regard aigu sur l’enfance et la pré-adolescence, et leur manière de faire face à la pression sociale, au
fanatisme et à la solitude.
de Garth Jennings, USA, 2008, 1 h 36, VO. Avec Bill Milner, Will
Poulter, Jessica Stevenson, Jules Sitruk. www.sonoframbow.com/
Une chaîne pour deux
Par les temps qui courent, cette comédie culottée et jubilatoire
qui tire les oreilles au capitalisme financier est un ovni réjouissant
tant pour le moral que pour les zygomatiques. Du belge, du rire et
de belles vibrations sociales
La cible de ce premier
long métrage fictionnel
du Namurois Ledoux ?
La nouvelle économie.
Avec son cortège de restructurations, d’évaluations, de compressions
du personnel. Avec sa
logique zarbi (on vend
moins pour « redresser »
la boîte, on liquide les
clients fiables pour s’afficher sur le Net…). Avec
sa manière de mettre des
gants blancs (impeccable Azabal !) pour faire
broyer du noir. Le cadre ?
Une petite usine de vélos
rachetée par un mégagroupe avec beaucoup
de dommages humains
à la clé, résultat de la
stratégie du diviser pour
régner. Arrêt sur image :
non, il ne s’agit pas d’une
Au Parc
Mardi 6 janvier à 20 h
Avant-première
suivie d’une rencontre avec
Frédéric Ledoux, réalisateur
et Renaud Rutten, acteur
tranche poisseuse de misérabilisme social. Ledoux
choisit le registre de la comédie gonflée et tonique,
refuse presque toujours le manichéisme, soigne les
petits détails qui font vrai sur le monde ouvrier. Et
il embarque dans cette aventure, au scénario solide
comme le roc, un épatant casting belge !
Olivier Lecomte, Télémoustique
de Frédéric Ledoux, Belgique, 2008, 1 h 32. Avec Lubna Azabal,
Renaud Rutten, Gaëtan Wenders, Julien Collard, Hicham Slaoui,
Viviane Collet, Patrick Morès. www.unechainepourdeux.com/
Parc Churchill
Les grandes personnes
Stella
En vacances, Jeanne laisse son père (Jean-Pierre Darroussin) à ses enfantillages
pour se préparer à entrer dans le monde des « grandes personnes ». Un mélange de
cocasserie et de mélancolie, maîtrisé et bien joué
Sylvie Verheyde plonge dans la tête d’une enfant entre deux âges et deux milieux
sociaux. Et évite avec délicatesse tous les écueils du genre
On pourrait voir un côté Monsieur
Hulot chez le rêveur désuet qu’interprète ici, à la perfection, JeanPierre Darroussin. L’aspect donneur de leçons du vieux garçon
un peu misanthrope immature,
méthodique jusqu’à la maniaquerie, adepte des chemins de traverse. Mais oublions Jacques Tati et
sa satire des lunaires en vacances.
Albert est bel et bien une création
d’Anna Novion, qui signe son premier film, dont l’objet, s’il donne
lieu à des moments de comédie,
est d’observer la manière dont les
gens gèrent leur solitude, et, pour
notre héros décalé, l’éducation de
sa fille Jeanne.
Bibliothécaire coincé, Albert
est divorcé, père d’une préadolescente qu’il ne veut pas voir grandir. En emmenant la « petite » en
congé au bord d’un fjord suédois,
il ne doute pas qu’il va pouvoir
continuer à la traiter en gamine, la
bassiner avec des principes et ses
révisions d’histoire, lui expliquer
comment on fait la vaisselle. Mais
Jeanne va fêter ses 11 ans, et a plus
envie de rejoindre les garçons de
son âge que de se faire donner la
leçon.
Un rien narquoise, Anna Novion
dépeint des vacances catastrophiques pour ce type qui s’est piqué
de découvrir le trésor d’un poète
viking et qui, bermuda à carreaux
aux fesses et détecteur à métaux
à la main, se conduit comme un
môme. Jeanne a décidé d’entrer
dans le monde des « grandes personnes » et de laisser son père à ses
enfantillages. […]
Le mélange de mélancolie et de cocasserie, la qualité de l’interprétation, la maîtrise avec laquelle son auteur diffuse son propos,
à petites touches, sans effets démontratifs, expliquent la réussite
de ce film attachant.
Jean-Luc Douin, Le Monde
d’Anna Novion, France, 2008, 1 h 24. Avec JeanPierre Darroussin, Anaïs Demoustier, Judith Henry.
www.lesgrandespersonnes-lefilm.com/
Churchill
Fin des années 70. Les parents de Stella, douze
ans, tiennent un bar-hôtel dans un quartier
ouvrier. Mais le hasard des affectations scolaires
amène leur fille à faire son entrée en sixième dans
un grand collège parisien. Choc des deux univers
qui ne se rencontreront jamais vraiment et entre
lesquels Stella va apprendre à naviguer seule.
Stella est un film bouleversant, avec ce « pas
grand-chose » qui fait le grand cinéma. Des plans
fixes sur une enfant qui pleure en lisant Duras.
Caméra à l’épaule pour les scènes dans le café, où
des adultes avinés font régner la cacophonie. La
petite Léora Barbara pose tour à tour son regard
sur Benjamin Biolay, en père alcoolique terriblement attachant, Karole Rocher, sa mère perdue
qui tente de surnager, et Guillaume Depardieu, le
prince charmant du caniveau. Tout est juste dans
le ressenti sans nécessiter d’explication, de verbalisation à outrance, d’insistance particulière.
Stella n’est pas un film de classes sociales. S’il
s’articule autour du contraste entre le collège et le
café – univers bourgeois contre milieu populaire
–, il oppose également le monde des enfants à
celui des adultes. Les deux amies de Stella, qu’il
s’agisse de la bonne élève parisienne ou de la
petite marginale ch’ti, font bloc avec elle pour
affronter les situations hautement problématiques
à cet âge qui n’est plus tout à fait l’enfance.
Cinéaste sensible et talentueuse, Sylvie
Verheyde parvient à retranscrire les sensations
propres à cette période qui, par définition et peu
importe le milieu d’origine, est faite de transformations. Par la grâce de la mise en scène, les émotions de chaque personnage affleurent, perçues à
travers les yeux de Stella.
Titiou Lecoq, Trois couleurs
de Sylvie Verheyde, France, 2008, 1 h 43. Avec Léora Barbara,
Karole Rocher, Benjamin Biolay, Guillaume Depardieu.
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DOCuments
Au Parc
Jeudi 22 janvier à 20 h
Projection unique
Le cycle de projection DOCuments est un rendez-vous mensuel pour tous les amateurs du documentaire. Chaque
mois, le public liégeois pourra ainsi découvrir en avant-première un film documentaire belge ou un film documentaire
étranger remarqué dans de grands festivals internationaux (Amsterdam, Marseille, Sundance, Nyon, etc.).
suivie d’une rencontre avec Françoise Sensi
(CNE grande distribution) et Carole Crabbe
(Magasins du Monde Oxfam)
DOCuments est une initiative des sociétés de production Dérives asbl & Iota Production, du Master en arts du spectacle de l’Université de Liège et du cinéma Le Parc. Il est organisé
en étroite collaboration avec Wallonie Image Production et bénéficie du soutien de la Ville et de la Province de Liège.
Dans le cadre du ciné-club Attac et en partenariat
avec Oxfam-Magasins du Monde
L’assiette sale
À partir de la condition abominable des
travailleurs saisonniers en France, Denys
Piningre remonte aux causes du problème et
démonte la logique implacable qui lie travail
précaire, agriculture intensive et grande
distribution
Le film marie des visions individuelles, en donnant corps à
des acteurs de cette chaîne et à leurs revendications, à une
vision plus globale et systémique.
La vie moderne au Parc à partir du 24 décembre
Un portrait poignant, magistral et prodigue des gens de la terre. Une démarche cinématographique nourrie
d’humanité et d’extrême délicatesse qui nous révèle le quotidien et les résistances d’un monde rural menacé de
disparition
Malgré une protection légale minimale, les travailleurs
saisonniers ont des conditions de vie et de travail exécrables.
Véritablement parqués dans des logements insalubres, ils
sont victimes d’une exploitation féroce. Toute tentative de
revendications de leur part met en péril le renouvellement de
leur contrat pour les années suivantes. Par crainte de ne pas
retrouver un travail la saison suivante, ils ne font pas valoir
leurs droits – pourtant minimes.
Ces conditions de travail sont directement liées à l’agriculture intensive, et par voie de cause à effet, c’est tout le
système des centrales d’achat à la solde de la grande distribution qui est ici remis en question.
Ne se contentant pas de déconstruire ce système hautement inégalitaire, Denys Piningre détaille la solution alternative d’un système basé sur une agriculture biologique et
sur un rapport direct entre l’acheteur et l’agriculteur via les
Groupes d’Achat Commun (GAC).
Il se dégage de ces divers témoignages une dénonciation
argumentée du système tel qu’il fonctionne actuellement
tout en ouvrant la voie à d’autres possibilités de fonctionnement.
de Denys Piningre, France, 2007, 1 h 20, VO. Parc
À l’âge de 16 ans, durant les années 1960, Raymond Depardon quitte
la ferme familiale pour parcourir le monde comme photoreporter. À
la fin des années 1970, il troque régulièrement l’appareil photo pour
une caméra, ramenant des films exceptionnels d’un asile italien, d’un
hôpital ou tribunal français, d’un village africain.
Ce fils de paysans cultive si bien son jardin personnel que celui de
ses parents commence à lui manquer. C’est à la fin des années 1990
que lui vient une idée, un peu folle en termes de production mais
passionnante sur le plan du cinéma : filmer durant dix ans ces paysans
de moyenne montagne dont tout porte à croire qu’ils vont disparaître
sous l’effet des mutations économiques.
De ce projet naissent successivement Profils paysans : l’approche
(2001), Profils paysans : le quotidien (2005), et aujourd’hui Profils
paysans : la vie moderne, qui clôt, du moins provisoirement, ce qui se
constitue à ce stade une trilogie. […]
Ce troisième volet documentaire remet sur le métier ce qui était
en jeu dans les précédents. Soit une question, une méthode, une
manière. La question est celle de la survie de ces exploitations, avec
le vieillissement des propriétaires et le problème douloureux de
leur succession. La méthode est celle d’une approche fondée sur
la confiance et le respect, la recherche d’une juste distance, qui ne
prétend pas à la fausse proximité et ne tombe pas dans l’écueil de
l’observation surplombante. La manière relève d’une infinie délicatesse, d’une impression de naturel et de simplicité, dont on sait bien
qu’elles tiennent par le cinéma de Depardon.
Jacques Mandelbaum, Le Monde
de Raymond Depardon, France, 2007, 1 h 28.
Parc Churchill
Le Soir, 8/9 novembre 2008
Dénoncer la recherche du profit, souligner les contradictions
d’un mode de production et de consommation qui nie la dignité
humaine, mais aussi proposer des alternatives pour sortir de ce
système suicidaire, tous ces thèmes qui sont au cœur du film
de Denys Piningre sont aussi les combats d’Attac et d’OxfamMagasins du Monde.
Nous bénéficierons de deux éclairages sur les réalités peu
ragoûtantes de nos assiettes sales : Carole Crabbe, responsable
de campagne à Oxfam-Magasins du Monde, présentera une
alternative à l’exploitation humaine et aux dérives des filières
de la grande distribution, en avant-première de la campagne
« Vêtements propres » qui sera lancée au début du mois de
février, et Françoise Sensi, responsable à la CNE (CSC) grande
distribution, expliquera l’évolution inquiétante des conditions
de travail dans ce secteur professionnel.
Attac
Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux
Citoyens – Association Sans But Lucratif – Centre liégeois du Beau Mur
48 rue du Beau Mur 4030 Liège – tél. 04 349 19 02 – liege@attac.be
Permanences : mardi, mercredi vendredi de 10 à 13h. www.local.attac.org/liege
Festival Gay & Lesbien de Belgique
Voici deux soirées organisées en décentralisation du Festival Gay
& Lesbien de Belgique. Outre la projection unique d’une comédie
espagnole inédite (À la carte), Laurence Bibot viendra présenter,
en « charmante compagnie », son étonnant documentaire, Travestis.
En collaboration avec Alliàge et le ciné-club Imago
Travestis
Almodovar nous a livré Tout sur ma mère. Laurence
Bibot, qui a elle-aussi trouvé d’épatantes « actrices »
en Maman, Gina, Marla et elle-même, fait un peu de
même en rejoignant la rive d’une autre identité, aidées
par ses amis travestis (Le Soir)
Ma maman a joué un rôle fondamental dans mon choix
d’être sur scène, de faire rire et de jouer des personnages
extrêmes. Comme elle n’est plus là, je voulais lui
rendre hommage à ma façon et lui dire que je l’aime
(Laurence Bibot)
Le premier chapitre (« Divine soirée ») montre le processus de
transformation de la comédienne dans l’intimité de la loge de ceux
qui vont l’aider à rejoindre la rive d’une autre identité, ses amis les
travestis. Le deuxième (« Aube enchanteresse ») montre le cheminement du transformiste que Laurence est devenue vers la routine
de son travail. Un job qui consiste la plupart du temps à mimer les
paroles d’une chanson au fort potentiel drama queen. Le troisième
segment (« Papa et maman ») immortalise la rencontre de deux mondes. Dans le décor bourgeois de la maison paternelle, surgissent les
amis travestis de Laurence qui ont répondu à l’invitation d’un goûter
dominical. Enfin, le quatrième et dernier chapitre (« Fantôme ») suit
le personnage du travesti créé par la comédienne sur les traces du
souvenir de sa mère morte. Un itinéraire où chaque arrêt symbolise
une station sentimentale qui tente de répondre aux questions : qui
était qui ? et que restera-t-il de quoi ?
de Laurence Bibot, Belgique, 2007, 1 h. Avec Maman, Gina, Bruno, Marla, Laurence
Bibot, Paul Bibot. Musique : Marka. parc
À la carte · Fuera de carta
Maxi est le cuisinier d’un restaurant renommé dont il est aussi le
propriétaire, dans le quartier de Chueca à Madrid. De plus il vit
son homosexualité sans complexe. Jusqu’au jour où sa vie va être
bouleversée par l’arrivée de ses enfants, fruits d’un mariage mal vécu,
et celle d’un voisin, ex-footballeur argentin. L’amour, la famille, la
jalousie, la paternité… Autant d’ingrédients avec lesquels Maxi va
devoir composer.
À la carte est une comédie espagnole relevée, jouant volontairement et sans complexe avec les clichés gay. Javier Camara (Alatriste,
Tout sur ma mère, La Mauvaise éducation…) campe avec une extravagance Almodovarienne un personnage ironique et décomplexé.
Fernando Tejero (Ocho citas, El Club de los suicidias, Dias de cine) est un
acteur avec une intelligence de texte, qui sait faire mouche à chaque
réplique. Fuera de carta est un bon boulevard qui ne décevra pas les
amateurs du genre.
de Nacho García Velilla, Espagne, 2008, 1 h 51, VO. Avec Javier Cámara‚ Lola Dueñas‚
Fernando Tejero‚ Benjamín Vicuña‚ Luis Varela, Chus Lampreave. sauvenière
Tout est parfait n’est pas une fable morale, ni même une critique sociale
ou encore une explication froide et démonstrative du pourquoi du
comment de la mécanique suicidaire. Tout est parfait est d’abord le
portrait d’adolescents d’une invincible fragilité, lucides et inconscients
de leur besoin de vie et leur attrait pour la mort, dans un monde loin
d’être parfait
Au Parc
Mardi 20 janvier à 20 h
Projection unique
de Travestis précédée d’une courte
présentation-spectacle par
Laurence Bibot
et Maman et compagnie.
Rencontre après la projection.
Prix unique : 6 ¤
Organisation : Les Grignoux et Alliàge
Les quatre chapitres qui composent Travestis brossent un autoportrait
de l’artiste en travesti. Par le truchement des artifices et du maquillage, Laurence Bibot s’est lancée dans une vaste enquête personnelle
où il est question de traquer la vérité – la sienne – et de retrouver son
double en la personne du fantôme de sa mère.
Tout est parfait
En commençant le film, je ne savais absolument pas où il allait m’emmener, je voulais
juste approcher un monde qui me fascinait,
et mettre en situations des gens qui dans
la vie « normale » n’auraient pas beaucoup
chance de se rencontrer. Je jouais, avec des
poupées, sauf qu’elles étaient grandeur nature et chaussaient du 44, minimum. Arrivé à la
fin de « Papa et maman », il m’a semblé que je
touchais à quelque chose de profond, d’enfuis, en mélangeant mon Papa et le Travesti
« Maman ». J’avais ouvert une fenêtre sur
mon passé et sur ma mère… une découverte.
(Laurence Bibot)
Il est vraiment étrange ce film, un des plus
étranges que j’ai jamais vu… Mélange d’expérience, d’autobio, de fictions, de confession et d’album de famille… il raconte
quelque chose d’intime et bouleversant,
qu’on garde en tête de façon obsédante,
comme une confidence inattendue dont
on ne sait si on a mérité de la recevoir.
(Xavier Diskeuve, réalisateur)
Au Sauvenière
Vendredi 23 janvier
à 20 h 15
Projection unique
d`À la carte
Josh, Thomas, Alex, Sacha et Simon formaient une bande d’inséparables bien
connue dans cette banlieue industrielle
québécoise qu’ils arpentaient avec leur
dégaine tout en beauté adolescente. Mais
aujourd’hui, Josh est seul, les quatre autres
se sont suicidés, le premier il y a quelques
mois, les trois autres le même jour… Leur
geste sème le trouble dans leur entourage
qui cherche à comprendre. Josh devient
le centre de toutes les attentions : lui sait
pourquoi, il doit savoir, c’est sûr qu’il sait,
et puis il faut l’aider, c’est sûr on doit
l’aider ; mais lui, il s’isole, il s’enferme dans
son silence. Seuls, la jolie Mia et Henri, le
père de Thomas arrivent à percer un peu
son mutisme. Josh lui, traverse la vie et
la banlieue, des souvenirs pleins la tête et
une solitude crasse qui apportera certaines
réponses. Mais pas toutes…
Il y a dans ce film du Gus Van Sant et du
Larry Clark. Au premier plan, on retrouve
cette même caresse de la caméra sur les
corps adolescents, enregistrant au plus
près de leur peau, cette espèce de décalage
social et de beauté rebelle qui les rend si
intrigants. Ensuite, il y a le décor, cette banlieue industrielle qu’à l’instar de ses collègues étasuniens, Yves-Christian Fournier, le
réalisateur québécois, traverse sur les traces
pas encore oubliées des cinq gars ; rues
vides, bâtiments à l’abandon, intérieurs
pauvres. Un environnement urbain dont il
tire une beauté essentielle qu’il confronte
à la beauté brute de la nature. Le vent dans
les arbres, les ondes de l’eau du lac, le ciel
bleu répondent au béton, au bitume, aux
fresques murales qui par magie s’animent
et célèbrent la vie.
Car rien dans le film n’est morbide. Pas
plus qu’il ne donne une explication psycho-sociale aux gestes fatals – et c’est heureux –, Fournier ne donne pas une vision
romantique du geste suicidaire (on est loin
de l’approche du tout aussi magnifique
Virgin Suicide, voire de Last Days de Van
Sant dont Fournier s’écarte sur ce point).
En s’attardant sur le survivant, celui qui
reste après la mort des autres (par choix ?
par dépit ? par méconnaissance du projet
des autres ? c’est la seule explication que le
film nous concède), c’est la puissance de
la vie que Fournier met en avant. Tout est
parfait est finalement la renaissance – au
forceps peut-être, mais renaissance quand
même – de Josh à une autre vie, où tout
ne sera pas encore parfait (ses potes s’en
sont allé), mais où le goût de la vie n’en
sera que plus fort.
Michaël Ismeni, Les Grignoux
de Yves-Christian Fournier, Canada (Québec), 2007,
1 h 57. Avec Maxime Dumontier, Chloé Bourgeois,
Claude Legault, Normand D’Amour, Anie Pascale,
Pierre-Luc Brillant. sauvenière
Au Sauvenière
Lundi 2 février à 19 h
Soirée d’information
sur le suicide
Accueil à 18 h 45.
19 h : Présentation et conférencedébat (voir ci-dessous)
20 h : Projection du film
Tout est parfait
L’entrée est gratuite mais le nombre de
places étant limité, la réservation est
indispensable au Centre d’études et de
documentations sociales (04 237 27 72 ou
marie-alice.congi@provincedeliege.be)
Organisation : Maison du Social de la
Province de Liège. À l’initiative de Madame
Ann Chevalier, Député provincial. Dans
le cadre de la 9e Rencontre provinciale de
Prévention du suicide
Cette soirée sera introduite par une allocution de Madame Ann Chevalier, Député provincial en charge des Affaires sociales et des
Établissements hospitaliers provinciaux, suivie d’une conférence-débat avec Mesdames
F. Ringlet (Centre de Prévention Suicide de
Namur), M. Schoumacher (Intercommunale
Sociale du Brabant Wallon), J. Vande Lanoitte
(Service Trait d’Union – Centre de Guidance
d’Arlon), Messieurs A. Geeraerts (Centre
de Prévention du Suicide de Bruxelles),
X. Gernay (Centre Patrick Dewaere de la
Province de Liège) et C. Renard (Observatoire
de la Santé du Hainaut). La conférence-débat
se clôturera par la projection de Tout est parfait de Yves-Christian Fournier.
La semaine du 2 au 5 février 2009 se tiendra la
« devenue traditionnelle » Rencontre Provinciale de
Prévention du Suicide. Le thème retenu pour cette
édition 2009 est « Suicide et dépendances ». C’est
l’occasion pour la Province de sensibiliser chacun
d’entre nous à cette problématique.
Le suicide constitue une cause importante de décès
et ce principalement chez les jeunes. La Province de
Liège et plus particulièrement Madame le Député
provincial Ann Chevalier et le Département des
Affaires sociales dont elle a la charge, en organisant
ces activités, souhaitent démystifier le suicide, diffuser une information la plus large possible et mener
des actions de prévention à destination de tous,
familles, proches, milieu éducationnel, milieu psycho-médico-social.
Infos pratiques : Maison du Social de la Province
d e Li è ge , 28-30 B d d ’ Av ro y 40 0 0 Li è ge ,
tél. 04 237 27 46
Sauf mention contraire, tous les articles de cette page ont été rédigés par l’équipe des Grignoux
Bach et Bottine
Niko, le petit renne
Ressortie du classique du cinéma familial qu’est Bach et Bottine, réalisé il y a plus
de 20 ans et qui n’a rien perdu de sa fraîcheur. Au-delà des petites aventures du
quotidien qui parsèment le récit, le film est porteur d’une véritable leçon de vie
qui touchera les enfants à partir de 6-7 ans
Bach, c’est le célèbre compositeur de musique,
qu’admire énormément Jean-Claude, un célibataire de quarante ans dont la plus grande ambition
est de participer à un concours d’orgue. Bottine,
c’est le nom d’un petit animal, une mouffette
apprivoisée que Fanny, orpheline de onze ans élevée par sa grand-mère, a héritée de son père. Un
jour, Fanny doit aller habiter chez son oncle JeanClaude car sa grand-mère est à présent trop âgée.
Mais cette cohabitation un peu forcée ne sera pas
des plus simples : tensions et drames alterneront
avec des moments tendres et cocasses.
Réalisé en 1986, Bach et Bottine n’a absolument rien perdu de sa saveur très particulière.
Les relations enfant/adulte abordées ici de façons
humaniste et respectueuse, restent d’actualité
(avec en filigrane cette question : qu’est-ce que
les uns peuvent apporter aux autres, et récipro-
quement), et le mode humoristique sur lequel
elles sont traitées est d’une qualité supérieure,
bien trop rare dans les productions familiales
actuelles. Le charme particulier de la réalisation
de Mélançon, les décors superbes d’un Montréal
enneigé, le jeu complice des acteurs principaux
(enfants et adultes confondus), sans oublier la
chaleur de l’accent québécois, sont des éléments
qui toucheront immanquablement les enfants qui
n’étaient pas nés en 1986, comme ils ont touché
leurs aînés devenus leurs parents…
d’André Mélançon, Canada (Québec), 1986, 1 h 30.
Avec Mahée Paiement , Raymond Legault , Harry
Marciano, Andrée Pelletier. À partir de 6-7 ans.
sauvenière
Desmond
et la créature du marais
Madagascar 2 :
la grande évasion
ver s i o n
française
ver s i o n
française
À travers une histoire à rebondissements, ce film
d’animation plein de chaleur et de tendresse
entraînera les enfants à partir de quatre ans au
cœur d’un marais accueillant où les habitants,
emmenés par le débonnaire cochon Desmond,
se serreront les coudes contre une (imaginaire ?)
créature chapardeuse… Car qui d’autre aurait
pu voler les pommes de Desmond, la collection
de rouge à ongles de Léna la dame élan, la guitare électrique de Elie le putois et les gants de
boxe de Sébastien Lapin ?
Ce film d’animation saura charmer les enfants
sans les effrayer malgré la mystérieuse présence
de la créature du marais. Il les fera participer à
de joyeuses aventures tout en brossant une belle
galerie de portraits d’animaux aussi charmants
que loufoques.
Après s’être échoués sur les rivages lointains de
Madagascar, le lion Alex, le zèbre Marty, la girafe
Melman et l’hippopotame Gloria ont concocté
un plan dément pour rentrer chez eux. Avec
une discipline quasi militaire, les pingouins ont
rafistolé une épave d’avion et, au terme d’un vol
chaotique à souhait, l’improbable équipage a pu
rallier les vastes plaines d’Afrique. Les anciens
pensionnaires du zoo de Central Park rencontrent alors pour la première fois leurs familles
respectives dans leur habitat naturel. Une occasion unique de renouer avec leurs racines, mais
aussi de mesurer le gouffre qui sépare la nature
de la civilisation… Mais le souvenir de New York
reste présent en chacun d’eux.
de Magnus Carlsson, Suède, 2006,
1 h 08, version française. À partir de 4 ans.
sauvenière
Les chimpanzés
de l’espace
Niko, le petit renne, vit avec sa maman et toute la tribu
dans la paisible Vallée des rennes. En secret, Niko ne
rêve que d’une chose : rencontrer son père, membre de
la légendaire Brigade du Père Noël. Pour cela, le petit
renne s’entraîne sans cesse à voler afin de rejoindre le
village du Père Noël…
Malheureusement ses efforts sont vains. Il décide alors
de partir à pied à la recherche de ce papa-héros. Il est
accompagné dans son périple par son ami Julius, petit
écureuil volant. En chemin, ils vont faire la connaissance de Wilma, jeune belette délurée qui sera leur
guide jusqu’aux Montagnes du Père Noël… C’est sans
compter sur la meute de loups, commandée par l’effrayant Loucifer, qui n’a qu’une ambition : remplacer le
Père Noël. Niko devra alors faire preuve de beaucoup
de courage pour accomplir son rêve et ainsi peut-être
retrouver son père…
de Michael Hegner & Kari Junsonen, Finlande, 2008,
1 h 21, version française. À partir de 4-5 ans. Parc
sauvenière
Cette année, les FPS et la
FMSS proposent à leurs affiliés
des réductions sur certains
films pour jeunes programmés
dans nos salles, et ce durant la
période de Noël (du samedi 20
décembre au dimanche 4 janvier). En échange d’une
vignette mutualiste par personne, les affiliés de la
FMSS payeront leur place 3 ¤ pour les films suivants :
Le bonhomme de neige, L’enfant au grelot, Desmond
et la créature du marais, Les trois brigands, Les enfants
de Timpelbach, La famille Suricate, Les chimpanzés de
l’espace.
La famille Suricate
ver s i o n
française
Dans le village de Timpelbach, les enfants ne
font que des bêtises et résistent à toute forme
d’autorité. À bout de nerfs, les parents décident de faire quelque chose : abandonner le
village… pour ce qu’ils pensent être une journée. Un village sans parents. Ce n’est pas une
mauvaise nouvelle pour tout le monde. Deux
bandes vont s’affronter alors pour le contrôle
des lieux.
Voici l’adaptation pour le grand écran de
l’œuvre de Henry Winterfeld. Un film d’aventure pour les familles tourné dans notre Wallonie
profonde. Avec la participation de Gérard
Depardieu et Carole Bouquet.
de Nicolas Bary, France, 2008, 1 h 32. Avec Gérard
Depardieu, Carole Bouquet , Raphaël Katz , Leo
Legrand. À partir 6-7 ans. www.timpelbach-lefilm.com/
sauvenière
En Afrique australe, un bébé suricate, petit
animal carnivore malin et joueur, va braver
la sécheresse et de dangereux prédateurs afin
de retrouver sa famille. A travers sa touchante
histoire, nous découvrirons aussi la lutte de
son espèce pour survivre dans l’immense et
somptueuse savane. Grâce à un langage vocal
et tactile élaboré et à leur incroyable solidarité,
qui rapprochent mystérieusement ces drôles
de petits animaux de l’espèce humaine, vous
découvrirez une famille… comme la vôtre !
de James Honeyborne, Grande-Bretagne, 2008, 1 h 24,
version française. Avec la voix de Guillaume Canet. À partir
de 5-6 ans. www.lafamillesuricate.com/ Parc Churchill
sauvenière
Les trois brigands
L’enfant au grelot
Ham, un jeune chimpanzé du cirque Rebel,
est choisi pour participer à un programme spatial hors du commun afin de découvrir une
vie extraterrestre au-delà des étoiles. Il rejoint
une équipe de chimpanzés de l’espace pour
subir un entraînement digne des plus grands.
Le challenge est maintenant pour les scientifiques en charge de cette mission de former
cette équipe de bras cassés en priant pour que
l’étoffe des héros ne se transforme pas en étoffe
des zéros !
grignoux.be
est disponible
à la Fnac
Un film d’animation finlandais qui évoque les tribulations d’un jeune renne du Père
Noël. Quoi de plus naturel en ces périodes de fêtes ?
Les enfants
de Timpelbach
d’Eric Darnell & Tom McGrath, USA, 2008, 1 h 35,
version française. À partir de 5 ans. Parc Churchill
sauvenière
ver s i o n
française
de Kirk DeMicco, USA, 2007, 1 h 15, version française.
À partir de 5 ans. Churchill
ver s i o n
française
Durée
courte
Prix court
4¤
Après une tempête de neige, un bébé abandonné est retrouvé par un facteur. Il tient dans
sa main un curieux grelot. L’enfant grandit dans
un orphelinat et essaie de percer le mystère de
ses origines. Quelques jours avant Noël, Charlie
accompagne le facteur pour apporter les lettres
des enfants au Père Noël.
Voici un dessin animé idéal pour faire découvrir le cinéma aux plus petits : de courte durée,
il les séduira par son histoire simple et touchante, ainsi que par l’originalité de son graphisme,
proche de l’aquarelle.
Le film est accompagné de trois courts métrages : Dîner intime,
Le chat d’appartement et La grande migration.
de Jacques-Rémy Girerd, France, 1997, 27 mn.
Durée totale du programme : 50 mn. À partir de
3 ans. Churchill sauvenière
Les programmes du Parc/Churchill/Sauvenière sont diffusés
quotidiennement sur le télétexte de RTC Liège
ver s i o n
française
Le bonhomme de neige
Durée
courte
Prix court
4¤
C’est l’hiver. Un petit garçon façonne un bonhomme de neige. La nuit, l’enfant descend l’escalier sur la pointe des pieds, sort et découvre
que son bonhomme a pris vie…
Ce superbe conte parle d’amitié, de rêve, d’humanité et de magie. Il permet aux petits spectateurs
d’ouvrir leur imaginaire à tous les possibles. […] La
rondeur des traits et la douceur des tons accentuent
la grande humanité de cette simple leçon de vie qui
évoque le droit à la différence et la possibilité d’une
amitié idéale. (Fabienne Bradfer, Le Soir)
de Dianne Jackson, Grande-Bretagne, 1982, 35 mn.
En avant-programme : Big Bang (5 mn). À partir 3 ans.
Churchill
Gagnez des
places de cinéma
avec le magazine
Solidaris
grignoux.be
est disponible
au Stand Info
de Belle-Île
Alors que la petite Tiffany traverse une sombre
forêt à bord d’une diligence qui la conduit vers
un orphelinat, l’attelage se fait attaquer par
trois brigands. Enchantée par cette opportunité inattendue, la fillette, aussi ingénieuse que
courageuse, réussit à se faire enlever par les
brigands. Elle va totalement chambouler leur
vie…
Tomi Ungerer est sans conteste un des tout grands de
la littérature enfantine contemporaine. Une animation soignée restitue la magie de son univers poétique et mystérieux, aux riches et profondes couleurs
(ah, ces rouges si particuliers !). Drôle et tendre, avec
quelques brefs accents de noirceur, le film est un
petit régal pour jeunes et moins jeunes spectateurs.
(d’après Louis Danvers, Le Vif/L’Express)
de Hayo Freitag, Allemagne, 2007, 1 h 20, version française.
À partir de 5 ans. www.lestroisbrigands-lefilm.com.
Le programme du Parc-Churchill-Sauvenière
se trouve chaque semaine
dans le Passe-partout
Pour le primaire
Vitus, l’enfant prodige
Vitus est un enfant virtuose du piano et génie
précoce. Mais ces dons peuvent également
devenir une grande source de problèmes. Peuton à la fois être un enfant et réagir comme un
adulte ? À travers le cas exceptionnel de Vitus,
ce film d’origine suisse pose des questions qui
parlent à tous les enfants : comment devient-on
adulte ? Qu’est-ce qu’un comportement adulte ? Comment peut-on être à la fois différent
et semblable aux autres enfants ? L’aventure
exceptionnelle de Vitus interpellera les jeunes
spectateurs à partir de neuf ans environ.
Vitus, l’enfant prodige
Max & Co
Ce film d’animation a des allures de polar dans
une petite ville de province française : il raconte
le combat que le jeune Max, aidé de Félicie,
va mener contre le méchant Rodolfo, patron
véreux d’une usine à tapettes à mouche, prêt
à tout pour augmenter son chiffre d’affaires.
Au-delà de cette aventure policière, il s’agit
d’une fable écologique et sociale sur la résistance d’une petite ville à la loi inexorable du
profit. Multipliant les clins d’œil, cette production helvète prouve que le cinéma européen
d’animation n’a rien à envier à son homologue
hollywoodien.
Desmond et la créature du marais
Pour le maternel
et le primaire
Max & Co
Bach et Bottine
Desmond et la créature du marais
Desmond est un charmant petit cochon qui vit avec ses amis dans un coin de clairière
bien agréable. Mais la vie tranquille des habitants va être perturbée par la mystérieuse
créature du marais qui vole les pommes de Desmond, le rouge à ongles de Léna et la
guitare électrique d’Elie le putois !
Voilà un film charmant avec des poupées en plastique expansé au milieu de décors
construits avec des matériaux naturels : cette histoire pleine d’optimisme plaira aux
jeunes enfants entre quatre et six ans environ.
Jean-Claude, un quadragénaire passionné par
la musique de Bach, se retrouve en charge de
Fanny, sa nièce orpheline de onze ans. S’ensuit
une cohabitation pleine de difficultés, d’humour et… de tendresse. Dynamique, enjoué,
bien interprété, ce film québécois qui date de
1986 a conservé toutes ses qualités et reste
une des meilleures réalisations pour enfants. Il
séduira sans aucun doute les jeunes spectateurs
à partir de 8 ans environ.
Bach et Bottine
Les trois mousquetaires
Ce grand classique de la littérature populaire nous revient sous la forme d’un film
d’animation avec des marionnettes pleines de vie et d’humour. On retrouve ici toute
la fraîcheur des précédentes réalisations de Janis Cimermanis — Munk, Lemmy et Cie,
Prop et Berta… — avec en plus toute la richesse d’une reconstitution historique de
la France du xviie siècle. Les enfants à partir de cinq ans environ apprécieront cette
adaptation du roman d’Alexandre Dumas.
au Parc
au Sauvenière
Desmond
et la créature
du marais
lundi 5 janvier à 13 h 30
mardi 6 janvier à 10 h 00
mercredi 7 janvier à 9 h 45
jeudi 8 janvier à 9 h 45
4 mois, 3 semaines
et 2 jours
Vitus,
l’enfant prodige
vendredi 9 janvier à 10 h 00
Juno
Max & Co
Les trois
Mousquetaires
mardi 3 février à 10 h 00
Bach et Bottine
Ben X
Réservation indispensable par téléphone au 04 222 27 78.
Juno
Ben X
Pour le secondaire
De l’autre côté · Auf der Anderen Seite
4 mois, 3 semaines et 2 jours
Palme d’or au Festival de Cannes 2007, ce film roumain
décrit de l’intérieur ce que fut la dictature de Ceausescu
dans les années 1980. Il suit pendant une journée deux
jeunes filles confrontées à un avortement clandestin dans
une ambiance de suspicion policière extrême. Le parcours
de ces adolescentes victimes du monde des adultes touchera
certainement le jeune public (à partir de seize ans environ).
L’originalité de la mise en scène cinématographique devrait
également marquer les spectateurs.
Juno
Cette comédie douce-amère raconte l’histoire d’une jeune
fille confrontée à une grossesse non désirée. D’abord décidée
à avorter, elle fera pourtant un autre choix, inattendu. Ce
film expose avec beaucoup de justesse les difficultés auxquelles sont confrontés les adolescents face à des décisions
incertaines : évitant les leçons de morale, Juno propose aux
jeunes spectateurs (à partir de quatorze ans environ) une
réflexion sur leurs propres comportements et leurs choix de
vie dans un monde où priment désormais la liberté individuelle mais aussi l’indétermination.
Réalisé par un cinéaste allemand d’origine turque, De l’autre
côté – Auf der Anderen Seite est un film « choral » où se croisent des personnages d’origines différentes que le hasard
va pourtant se faire rencontrer ou… se manquer. Avec sa
construction habile et complexe, avec une thématique riche
et profondément humaine, De l’autre côté sera certainement
l’occasion pour beaucoup d’adolescent (e) s de découvrir une
autre manière de faire le cinéma. Un film à découvrir par les
élèves de la fin du secondaire (à partir de quinze ans).
Ben X
Atteint d’une forme légère d’autisme, Ben se réfugie dans
le monde du jeu vidéo pour échapper notamment au harcèlement dont il est victime à l’école. Malgré cette échappatoire, sa situation ne va pas cesser de se dégrader jusqu’à
déboucher sur une crise personnelle dramatique. Le cas
exceptionnel de Ben (inspiré d’un fait divers réel) révèle
cependant des problématiques beaucoup plus larges qui
sont celles de nombreux adolescents, qu’il s’agisse des difficultés scolaires, des problèmes relationnels ou encore de la
tentation de s’enfermer dans un monde imaginaire comme
celui des jeux vidéos. Ben X intéressera donc un large public
à partir de quatorze ans environ. Signalons également que
le film est en version néerlandaise (sous-titrée).
L’association des écoles de devoirs
en Province de Liège
recherche marraines
et/ou répétiteurs bénévoles
pour aide scolaire
dans le primaire et/ou le secondaire
7 rue Stéphany 4000 Liège
04 223 69 07
En
concert
En
concert
indie-Folk-pop
Samedi
21 février
à 21 h
Préventes : 13 ¤
Cinémas des Grignoux, Caroline
Music, Belle-Ile, Fnac
Vendredi
9 janvier
à 21 h
Entrée : 15 ¤
Avec l’aide des Affaires
culturelles de la Province
de Liège
de Liège et des Tournées Art
et Vie
Entre ses racines indiennes et le folk version Cat Power,
aussi influencée par Nick Drake ou Joni Mitchell, Mariee
Sioux est une magicienne, une chamane dont la musique
ralentit le temps. Comme son amie Alela Diane (dont elle
a assuré de nombreuses premières parties), elle vient de
Nevada City en Californie. Musique légère, musique de
peu : une guitare, des harmonies vocales. Mariee Sioux
est la révélation folk-pop de la scène indo-américaine
de cette année. Ensorcelante… surprenante… exquise…
salutaire ! www.myspace.com/marieesioux
Pour introduire la soirée rien de tel qu’un artiste du
collectif liégeois JauneOrange : Elvy.
Songwriter touche-à-tout, véritable coup de cœur,
un musicien à suivre de près !
N os e xposi t ions
Suarez
Entrée : 10 ¤
Mariee Sioux (usa)
1re partie : Elvy (B)
L’histoire de Suarez, c’est l’histoire d’une rencontre entre trois Malgaches et un Espagnol
qui ont au moins un point commun, c’est de chanter en français. Depuis, un premier
single solidement installé sur les ondes de toutes nos radios (le bien nommé On attend),
et des concerts de plus en plus nombreux. Leur intérêt pour la pop anglaise, la musique
noire américaine, la saudade capverdienne, donnera peu à peu le son unique de Suarez.
Mélanges d’instruments acoustiques, de mélodies qui semblent couler de source et
d’harmonies vocales subtiles, les chansons de Suarez apparaissent comme résolument
dans l’air du temps. Leurs mélodies restent dans l’oreille, enchantent la journée !
www.suarezlegroupe.be
La Galerie Wégimont
présente au cinéma Churchill
Romain
Van Wissen
© nuevaonda
Anne Crahay
jusqu’au 13 janvier
concert
+
Film
Galerie Café le Parc
& Cinéma Churchill
Adelin
Donnay
peintures-dessins
Vendredi
6 février
vernissage à la Galerie
jeudi 8 janvier dès 18 h
Org. Centre Liégeois
d’Actions Interculturelles
0496 42 89 96
http://parc-art.be
à 20 h 30
Soirée malienne
Concert de Bako Dagnon
suivie de la projection d’un film à déterminer
La diva des griots incarne la mémoire vivante d’une culture populaire. Elle fut sollicitée par
Ali Farka Touré, admirée de Toumani Diabaté, invitée par Bazoumana ‘Vieux Lion’ Sissoko…
Conteuse autant que musicienne, elle saisit son auditoire à bras-le-corps. Son style
déclamatoire, naturel et expressif chante la tradition des troubadours, l’amour, la femme
dans toute sa splendeur, la droiture d’esprit, les forgerons et la bravoure du chasseur.
Dépositaire du secret des émotions et de la magie du verbe, la voix bouleversante de Bako
Dagnon transcende le temps car « une chanson ne s’achève jamais »… Sans concession,
authentique, bouleversant, son chant envoûte et séduit.
Préventes : 15 ¤
Cinémas des Grignoux,
Caroline Music, Belle-Ile,
La Galerie Périscope
présente
au cinéma Churchill
Fnac
Isabelle
Detournay
Entrée : 17 ¤
Majorettes
jusqu’au 29 janvier
de Liège et la collaboration
des jeunesses musicales
au Sauvenière
Jeudi 8 janvier à 19 h 45
Avant-première
Slumdog Millionaire
Two Lovers
Une bouffée de couleurs bariolées, de sons et de mouvements au service d’un conte
de fée moderne où un pauvre hère issu de l’Inde miséreuse se voit propulsé au rang
de millionnaire. Danny Boyle revient à l’excellent niveau de Trainspotting dans cette
fable pleine de fureur et d’énergie
Slumdog Millionaire est une explosion sensorielle d’un optimisme
débridé, malgré les horreurs
auxquelles il confronte le spectateur. Tout commence dans les
coulisses de « Qui veut gagner des
millions », où Jamal, en passe de
gagner le jackpot, est accusé de
tricherie. Comment, en effet, est-il
possible que ce moins que rien, ce
« mandaï » qui sert le thé dans un
call-center puisse connaître sans
tricher les réponses improbables
concoctées par les papes de la
culture télévisuelle ?
Par une habile construction
très cinégénique, des flashbacks
retracent l’enfance excessivement
difficile de Jamal et de son frère
Salim. Vivant dans le bidonville le
plus sordide de Bombay, en Inde,
ils sont témoins du meurtre de
leur mère par des fanatiques antimusulmans.
Parachutés dans le vaste monde
indifférent, ils se font un chemin,
d’un refuge à l’autre, en compagnie d’une autre orpheline, Latika,
jusqu’à ce qu’ils tombent entre les
mains d’un scélérat sans scrupule,
à côté duquel le Fagin d’Oliver
Twist déborde de tendre huma-
nisme. Il y a d’ailleurs indéniablement du Dickens dans cette
fable sur la mobilité sociale, en particulier dans son souci du
détail lorsqu’elle décrit richesse et extrême pauvreté.
Au fur et à mesure que la vie de Jamal se déploie devant nous,
avec toutes ses tragédies et bonheurs, il devient clair que chacun
de ses souvenirs est un maillon dans la course au million.
Piloté par une énergie fantastique et un flot d’images fluides
et rapides de l’Inde actuelle et passée, Slumdog Millionaire est
une réussite foudroyante, au pitch résolument optimiste et au
scénario intelligemment ciselé. La narration ne commence ni ne
finit : elle s’écoule et tourbillonne, comme la vie.
d’après Manohla Dargis, The New York Times
de Danny Boyle, Royaume-Uni/USA, 2008, 1 h 56, VO.
Avec Dev Patel, Freida Pinto, Anil Kapoor, Saurabh Shukla.
Parc sauvenière
www.amourmaracasetsalami.com
Ouvert à midi :
du lundi au vendredi
Le soir : le vendredi
Spécialités marocaines :
couscous, tagines, grillades…
Plats à emporter
Fermé le samedi midi et le dimanche toute la journée
23 rue Souverain-Pont ∙ 4000 Liège ∙ 04 222 14 88
Sur présentation de ce bon, un thé à la menthe vous sera offert
R estaurant
04 223 65 86
R estaurant
Reliure-dorure \ Plats à emporter
Marie et Etienne Pichault
Attention, changement de genre.
James Gray, qui s’est fait une
solide et précoce réputation avec
ses films de flingues et de mafia
(Little Odessa, The Yards et plus
récemment We Own the Night),
met ici son talent au service d’une
histoire d’amour ! L’intrigue est
simple : Leonard, trentenaire
douloureusement frappé par une
rupture, revient vivre au domicile
de ses parents, à Brighton Beach,
New York. Il rencontre coup
sur coup deux jeunes femmes :
Michelle, la blonde, une voisine
un peu fofolle qui entretient une
relation avec un homme marié ;
et Sandra, la brune, la charmante
fille d’un couple d’amis de ses
parents. Il tombe amoureux de
la première, sans être insensible
au charme de la seconde qui,
contrairement à Michelle, se présente comme une épouse idéale
pour lui et pour sa famille.
Sur cette trame classique (un
homme tiraillé entre deux femmes), James Gray compose un
film très personnel. Excellent
créateur d’atmosphères, il situe le
récit au cœur d’une famille juive
où amour et contrainte se confondent habilement. Les parents de
Leonard souhaitent que leur fils
Bières aux fûts
ou en bouteilles
Jus bios, vins
Petite restauration
Plats du jour
Café et pâtisserie
concerts, expositions
et bonnes musiques…
Au Café du Parc
16 rue Carpay (tous les jours dès 15 h)
Café-Restaurant
78 rue sur la Fontaine 4000 Liège
Voici peut-être la dernière apparition à l’écran de Joaquin Phoenix qui a déclaré
qu’il allait désormais se consacrer à la musique. C’est déjà une bonne raison d’aller
voir Two Lovers, mais il y en a d’autres…
soit heureux mais ce bonheur ne peut prendre pour eux que
la forme d’un mariage stable avec une gentille fille… Dans ce
contexte un peu oppressant, Joaquin Phoenix est bluffant en
grand gaillard fragile. Il fait oublier sa stature par une démarche
un peu voûtée, comme si son corps incarnait toutes les contradictions qui le tourmentent : renoncer à Michelle ou à Sandra ?
Se lancer pour de bon dans la photo ou travailler à la blanchisserie familiale ? Prendre le risque de vivre sa vie ou adopter les
choix que ses parents feraient volontiers pour lui ?
Le film oscille ainsi avec charme et élégance entre l’adolescence et l’âge adulte, entre le rose et le noir, entre l’excitation
et le désenchantement.
Anne Vervier, Les Grignoux
de James Gray, USA, 2008, 1 h 40, VO. Avec Joaquin Phoenix,
Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw, Isabella Rossellini, Elias Koteas.
www.twolovers-lefilm.com/ Parc Churchill sauvenière

Slumdog Millionaire

Transcription

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