Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013
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Aquisuds le Mag Sport spécial ds u CAN2013 s i u q g A Foot a M le Coupe d'Afrique des Nations C h ristopher K a t o n g o du 19 janvier au 10 février 2 0 1 3 A f r i q u e du Sud Con t a c t : a q u i s u d s @ h o t m a i l . fr © I c o n S p ort. C o p y r i g h t © 2013 Bamada.net All Rights Reserved Aquisuds Mag ds u s i u q A le Mag spécia CAN2 l 013 Rafael Lucas SURFACE DE RÉPARATIONS Comme sous d’autres cieux, la magie du football africain de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) vient d’une évidence pleine de surprises : les résultats se décident sur le terrain. C’est le terrain qui fait le miracle des soi-disant petits et ruine la gloire des grandes équipes connues pour leur brillant palmarès. La surface de réparation est donc une surface de vérité. . Lucas Rafael D i re c t e u r d e l a p u b l i c a t i o n & d i re c t e u r d e l a r é d a c t i o n Rédacteurs Najah. To u r i a Soulard Maurice David Dominique Paul Jamal Bellitou philippe Doula G a ü z e re Deblaine Moffen Hamarhoum Eric Ya s m i n e Mazeau Assistante De Rédaction Responsable partenariats communication & P h o t o g r a p h e d e p re s s e Contact Rédaction :a a q u i s u d s @ h o t m a i l . f r L’ a s s o ciation éditrice: rédaction contact Ainsi a-t-on vu les pharaons de l’Egypte défaits à Bangui en juin 2012, neutralisés par la sélection centrafricaine, dont le surnom est Les Fauves. La prestigieuse équipe des Pyramides (7 fois championne d’Afrique) restera une fois de plus loin des surfaces de réparation du football africain, après son élimination au tour préparatoire de la CAN 2012. Faut-il voir dans cet enlisement des Pharaons un effet de l’instabilité d’un Printemps politique arabe très agité ? Si les Lions de l’Atlas marocain sont présents, à l’exemple des autres voisins maghrébins (les Fennecs d’Algérie et les Aigles de Carthage), d’autres lions célèbres seront absents des surfaces de réparation : les Lions du Sénégal échouant face à la défense des Eléphants ivoiriens et les Indomptables Lions du Cameroun éliminés par la très surprenante équipe des Requins Bleus (Tubarões Azuis) de la très stable petite république (700 000 hab.) du Cap-Vert, complètement ignorée des pronostics. . . La surface de réparation est donc une surface de révélation. Qui aurait parié sur la Renaissance éthiopienne ? Le dernier triomphe des Antilopes Walyas éthiopiennes date du 21 janvier 1962. Ce jour-là les attaquants Mengistu Worku et Luciano Vassalo avaient envoyé l’Ethiopie vers les étoiles en marquant les buts de la victoire face à une puissante équipe égyptienne. Depuis, l’Ethiopie avait disparu des surfaces de réparation. Elle avait connu une longue période de troubles : famines, révoltes, chute de la monarchie du Roi des Rois Haïlé Sélassié, et guerres multiples. Mais le pays a retrouvé de la stabilité et connaît un certain essor économique, rappelant ainsi la Renaissance zambienne des Chipolopolo (Balles de cuivre) de la CAN 2012. Au milieu des renaissances (les Léopards du Congo Kinshasa) et des gloires confirmées (Super Eagles du Nigéria, Black Star du Ghana), comment ne pas remarquer l’incroyable vitalité des Eperviers du Togo, rescapés d’une fusillade en Angola lors de la CAN 2010 ? Comment ne pas saluer l’admirable résistance du football sahélien (les Aigles du Mali, les Étalons du Burkina Faso et les antilopes Mena du Niger) ? La surface de réparation serait donc un lieu de magie où l’on voit de tout : renaissance des enterrés, chute des puissants, gloire des petits, confirmation des résistants, etc R.Lucas Histoire de la CAN En 53 ans d’existence, la seconde plus vieille compétition continentale, après la Copa America (1916), s’est adaptée aux développements quantitatifs, mais surtout qualitatifs, du football africain qui se fait, petit à petit, une place parmi les grands. La CAN, qui est de trois ans l’aînée de la Coupe d’Europe des Nations, suscite également l’intérêt des prospecteurs à la recherche de jeunes talents africains, convoités pour leur robustesse physique et leur haut niveau technique. Beaucoup d’entre eux sont devenus des piliers des plus prestigieux clubs européens. Le doublé des Pharaons (1957, 1959) Après de nombreuses participations au niveau mondial durant la première moitié du 20è siècle (Jeux Olympiques et Coupe du Monde), l’Egypte, considérée alors comme la puissance numéro un du football africain, n’a fait que confirmer son statut, en dominant les deux premières éditions de la CAN. En 1957, pour l’inauguration à Khartoum de ce qui sera plus tard l’une des plus prestigieuses compétitions continentales, les Pharaons, sous la houlette de Mohamed Latif, remporteront la première CAN devant le Soudan et l’Ethiopie, l’Afrique du Sud étant alors bannie à cause du régime de l’apartheid. Après une difficile victoire (2-1) en demifinale sur le pays hôte, les Egyptiens avaient étrillé les Ethiopiens (4-0) en finale (16 février), confirmant leur carton (5-2) lors d’une rencontre amicale en janvier 1956, à Addis Abeba. Deux ans plus tard au Caire, les «Enfants du Nil» vont conserver leur titre lors de la deuxième édition disputée sous forme de championnat avec la participation des mêmes sélections présentes lors la première CAN. 4 S’offrant une promenade de santé en match d’ouverture face à l’Ethiopie (4-0), un score qui rappelle la finale de 1957, les Egyptiens avaient remporté leur duel régional (1-0) face à leurs voisins soudanais, grâce à un but à l’ultime minute de Issam, bien servi par Mahmoud El Gohary, celui même qui a signé, quelques années plus tard, une performance unique, en remportant la CAN-1998 au Burkina Faso, cette fois-ci en tant qu’entraîneur de la sélection de son pays. L’Ethiopie prend sa revanche sur son sol (1962) Humiliés à deux reprises par l’équipe égyptienne, en 1957 et 1959, les Ethiopiens ont pris leur revanche sur leur sol, à l’occasion de la 3è édition en 1962. Prenant le meilleur, respectivement, sur deux nouveaux venus de la CAN, en l’occurrence la Tunisie (4-2) et l’Ouganda (2-1), la sélection éthiopienne a retrouvé son homologue égyptienne en finale. Au bout d’une rencontre serrée, les deux rivaux se sont neutralisés (2-2), avant de recourir, pour la première fois dans l’histoire de cette compétition africaine, aux prolongations. Les locaux ont fini par l’emporter sur le score de 4 buts à 2. Les «Black Stars» brillent dans le ciel africain (1963, 1965) En accueillant la quatrième CAN en 1963, le Ghana s’est lancé dans sa conquête du football africain, avec à l’appui une équipe compétitive disposant d’individualités hors pair Accra vit alors les «Black Stars» entrer dans les annales du football africain en remportant leur première CAN. Très bien préparée en Europe, où elle s’était mesurée à de grands clubs du vieux continent de l’époque, tels Real Madrid, Fortuna Dusseldorf et Austria de Vienne, l’équipe ghanéenne a pulvérisé tous ses adversaires et n’a été mise en difficulté que lors du premier match contre la Tunisie (1-1). Péchant par excès de confiance et sous-estimant leurs adversaires, les locaux avaient, lors de cette rencontre, souffert face à une équipe tunisienne conduite par le jeune mais excellent gardien Sadouk Sassi, alias «Attouga». En finale, les «Black Stars» n’ont fait qu’une bouchée du Soudan (3-0) grâce à leur schéma de jeu ultra-offensif, basé sur un 4-2-4, soit la même disposition tactique adoptée, à l’époque, par la génération dorée du Brésil, conduite par Pelé et Garrincha. Lors de l’édition de 1965 en Tunisie, marquée par l’absence de l’Egypte et du Soudan, les Ghanéens ont offert aux amateurs du football un grand festival offensif, balayant au premier tour le Congo-Kinshasa (Zaïre) par 5 buts à 2, et la Côte d’Ivoire (4-1). En finale, les Ghanéens ont eté confrontés à une solide équipe tunisienne et n’ont cédé que lors des prolongations (3-2). Les «Léopards» secouent la hiérarchie (1968) Dominée longtemps par le Ghana, l’Egypte et l’Ethiopie, la Coupe d’Afrique des Nations a connu, à partir de l’édition 1968 à Addis Abeba et Asmara (Erythrée),, l’émergence de nouvelles sélections, à l’image du CongoKinshasa (actuellement RD Congo). Pour cette première CAN jouée à huit équipes, les «Léopards» congolais ont privé les «Black Stars» de leur troisième titre d’affilée. Evinçant les Ethiopiens en demi-finale (3-2 après prolongations), ils ont affronté les Ghanéens qui les avaient déjà battus en match de poule (1-0). La volonté ante face ns qui ont un but de des Congolais a été payau talent des Ghanéeété ainsi détrônés suite Kalala à la 66è minute.. Le Soudan triomphe finalement (1970 ) L’un des fondateurs de la Coupe d’Afrique, le Soudan, a dû attendre 13 ans avant de brandir finalement le trophée continental. Après avoir essuyé un sévère revers (0-3) face au onze marocain, au stade d’honneur de Casablanca (28 octobre 1969), aux éliminatoires de la Coupe du Monde 1970, les Soudanais vont se surpasser lors de la phase finale de la CAN-1970 à Khartoum, pour décrocher le titre africain sur leur sol. Qualifiés in extremis pour les demi-finales, les locaux vont prendre le meilleur sur les Egyptiens (2-1). La victoire du Soudan en finale (1-0) face au Ghana, à l’issue d’une partie acharnée, a suscité de vives protestations sur l’arbitrage des Black Stars, qui ont boycotté la cérémonie de remise des prix. Le Congo-Brazzaville déjoue les pronostics (1972) Donné comme simple outsider par les spécialistes, le Congo-Brazzaville a marqué de son empreinte la CAN-72 au Cameroun. Relégués au deuxième plan dans un groupe dominé par la rivalité Maroc-Soudan-Zaïre, les Diables Rouges ont émergé du lot en tenant en échec la fameuse équipe des Lions de l’Atlas (1-1) et en écrasant (4-2) le Soudan, tenant du titre. Malgré une défaite face au Zaïre (20), ils passent en demi-finales où ils vont s’imposer face au pays organisateur (1-0). La finale contre l’autre révélation du tournoi, les Aigles du Mali, a été d’une rare qualité technique. Les Congolais l’ont remporté, alors, (3-2) grâce à un doublé de M’Bono (57è et 59è mn) et un but décisif de M’Pele (63è mn). Seconde consécration du Zaïre (1974 ) Représentant de l’Afrique en Coupe du Monde 1974 en Allemagne, le Zaïre a confirmé son statut de puissance footballistique continentale en décrochant son deuxième titre lors de la CAN-1974 au Caire. Baba le sauveur (1976) Considéré par tous comme l’une des 5 plus grandes équipes du Maroc, qui aavait raté sa tie africaine en 1972, va signe indien sur les terres continent, le première sorneutraliser le éthiopiennes. Plus ou moins convaincants au 1er tour, malgré deux victoires sur le Zaïre (1-0) et le Nigeria (3-1) et un nul face au Soudan (2-2), Faras et compagnie ont dû lutter bec et ongles au second tour, disputé sous forme de championnat (calqué sur la Coupe du Monde 1974 en Allemagne), pour arracher ce trophée tant convoité. Lors de leur dernier match contre la Guinée, une sorte de finale (le Maroc comptait 4 points contre 3 pour les Guinéens), les Lions de l’Atlas avaient besoin du seul point du nul. Mais le Syli national de Guinée était animé, lui aussi, d’une forte volonté d’inscrire son nom sur la liste des champions d’Afrique. Menés à la marque dès la 33è minute sur un but de Souleymane Cherif, les Marocains ont retenu longtemps leur souffle jusqu’au moment où le défenseur Ahmed Megrouh, alias «Baba», d’un tir foudroyant, envoie le ballon au fond des filets guinéens à deux minutes de la fin. Cette fois-ci, c’était la bonne. Les Lions de l’Atlas décrochaient leur premier titre africain après avoir totalisé cinq points et depuis lors, cette génération d’or a occupé une place de choix dans le coeur des Marocains. Cependant, cet exploit tarde encore à être réédité. Après avoir raté l’occasion de l’organisation de la CAN au Maroc en 1988, les Lions de l’Atlas ont été plus proches que jamais d’un deuxième titre à Tunis (2004). Mais l’excellent parcours des protégés de Baddou Zaki a buté en finale sur la solide équipe du pays hôte (1-2). Le Ghana de nouveau (1978) Il est dit qu’il est difficile de battre le pays hôte d’une grande compétition. En effet, les Ghanéens n’avaient pas laissé passer l’occasion de jouer «at home», en 1978, pour signer une troisième victoire en Coupe d’Afrique. Dominateurs, les «Black stars» n’avaient trouver aucune difficulté pour neutraliser tous leurs adversaires. Un doublé d’Afriyie (38è et 64è) leur a suffi pour battre l’Ouganda, courageux finaliste. Après un premier tour mi-figue mi-raisin (victoire sur la Guinée 2-1 et les Iles Maurice 4-1 et une défaite 1-2 devant le Congo), les «Léopards» avaient sorti le grand jeu contre les Egyptiens, s’imposant par trois buts à deux (3-2). Le Zaïre et la Zambie, n’arrivant pas à se départager lors de la première finale (2-2 après prolongations), avaient dû disputer un match d’appui qui s’est soldé par la consécration des Zaïrois (2-0). Les Greens Eagles arrivent (1980) Comme lors de la précédente édition, le trophée de 1980 n’a pas échappé au pays organisateur. Les Greens Eagles (actuels Super Eagles), soutenus à chacune de leurs sorties par les 100.000 spectateurs de Surulere Stadium de Lagos, avaient occupé la première place de leur groupe grâce à deux victoires sur la Tanzanie (3-1) et l’Egypte (1-0) et un nul devant la Côte d’Ivoire. En demi-finale et en finale, les Nigérians avaient vaincu les deux équipes maghrébines. Ils éliminèrent, sur le score étriqué 1-0, le Maroc, tombeur au 1er tour du tenant du titre, le Ghana, avant de dominer l’Algérie (3-0). Les Greens Eagles ont annoncé ainsi l’arrivée fulgurante des «Super Eagles». Quatrième titre continental pour le Ghana (1982) Pour la première fois de son histoire, une finale de la CAN s’était jouée aux tirs au but. C’était en 1982 à Tripoli. Cette édition se termina comme elle avait commencé, par un duel Libye-Ghana. Après un nul en match d’ouverture, Libyens et Ghanéens s’étaient retrouvés en finale. Aucune des deux équipes ne parvenant à faire la différence au terme du temps réglementaire et des prolongations (1-1), le sort de cette finale s’était décidé à l’épreuve des tirs au but. Ils ont dû patienter jusqu’en 1994 à Tunis pour voir s’épanouir une génération qui s’est forgée un style et qui a imposé le respect à tous ses adversaires, même les plus grands. Okocha, Amokachi, Kanu, Oliseh, entre autres, avaient étonné le monde par leur jeu complet avec mélange de puissance athlétique, de rigueur tactique et de magie brésilienne. Bénéficiant de l’encadrement perfectionné de ses joueurs au sein des plus prestigieux clubs du vieux continent, le Nigeria a signé un retour fulgurant au premier plan. Lors de leur passage par la CAN-1994, les «Super Eagles» n’ont à aucun moment douté en leurs moyens. Sans forcer leur talent, les camarades de Yekini avaient atteint la finale où ils étaient opposés à une généreuse équipe zambienne, toujours sous le choc de la disparition de la majorité de ses joueurs titulaires dans le crash d’un avion, quelques mois avant son déplacement au Maghreb. Au cours de la finale, le Nigeria avait étalé tout son savoir-faire malgré une grande résistance de Kalucha Bwalya et ses jeunes co-équipiers. C’est Amunike, le remplaçant de luxe, qui fut l’homme de la décision. Il inscrivit les deux buts de la victoire nigériane (2-1), donnant le coup d’envoi à la saga des «Greens Eagles». Aux jeux du Centenaire à Atlanta, le Nigeria a été champion olympique aux dépens de deux grandes nations de football, l’Argentine (demi-finale) et le Brésil (finale) et son duo Bebeto-Ronaldo. Les «Bafana Bafana», coup d’essai... coup de maître (1996) Pour se réconcilier avec le continent, après la chute du régime de l’apartheid, l’Afrique du sud accueille la 20è édition avec de nouveaux habits (quatre groupes de quatre équipes). Déjà vainqueurs de la CAN en 1957, 1959 et 1986, les «Enfants du Nil», entraînés par Mahmoud El Gohary, vainqueur en tant que joueur de la deuxième édition en 1959, terminent au deuxième rang du premier tour derrière le Maroc. 6 Ils passent difficilement le tour des quarts de finale après la fatidique épreuve des tirs au but face à la Côte d’Ivoire (5-4), avant de disposer sur le même score de 2-0, successivement, du Burkina Faso en demi-finales et de l’Afrique du sud, tenante du titre, en finale. Cette édition a été marquée par l’émergence de petites équipes ambitieuses cherchant à bousculer la hiérarchie comme le Togo, vainqueur du Ghana d’Abedi Pelé au premier tour (21), ou le Burkina Faso, demi-finaliste, et le retour au premier plan de la R.D Congo, troisième au décompte final. Le triplé pour le Cameroun (2000) La victoire de la sélection camerounaise face aux «Super Eagles» devant 60.000 spectateurs a entraîné une grosse déception chez les Nigérians qui ont vu filer l’occasion de fêter le sacre. Les millions d’inconditionnels de la sélection nigériane assistaient, alors, à la troisième défaite en finale de leur équipe devant le Cameroun, après celles de 1984 (Abidjan) et de 1988 à Casablanca. La finale remportée par les Camerounais sur le score de 4 tirs au but à 3, au terme du nul (2-2) du temps réglementaire et des prolongations, a été palpitante eu égard au potentiel des deux équipes qui ont fourni du bon football. Avec ce nouveau titre, le Cameroun inscrit son nom pour la troisième fois sur le registre africain, conservant, par là même, définitivement le trophée. La CAN-2000, organisée conjointement par le Ghana et le Nigeria, a été considérée comme étant celle de l’émergence des stars et de la maturité technique des joueurs africains. Quatrième titre pour le Cameroun (2002) L’édition de Bamako peut être considérée comme un tournant du football africain, avec l’excellente carte rendue par les joueurs camerounais et sénégalais, propulsés au rang de stars lors du Mondial Corée-Japon. Les Camerounais ont dominé cette édition en remportant les trois matches du premier tour face à la RD Congo (1-0), la Côte d’Ivoire(1-0) et le Togo (3-0). En quart de finale, les Camerounais ont sorti les Egyptiens (1-0), puis la sélection du pays hôte, le Mali, (3-0) en demi-finale. En finale face au Sénégal, le Cameroun a confirmé son statut de leader incontestable de la décennie. Face à une coriace équipe sénégalaise, les Lions indomptables n’ont eu leur salut qu’aux tirs au but 3-2 (0-0 au terme de 120 minutes de jeu). Au tableau des équipes ayant raté le coche, figure le onze marocain qui n’a pas réussi à franchir le cap du 1er tour, comme lors de l’édition précédente, après son nul face au Ghana (0-0), sa victoire sur le Burkina Faso (2-1) et sa défaite devant l’Afrique du sud (3-1). Les Aigles de Carthage au sommet, Les Lions de l’Atlas ressuscités (2004) La prestation de l’équipe marocaine lors de la CAN-2004 en Tunisie a redonné confiance à tous ses fans. Mais la Tunisie a raflé la mise grâce à un grand sens de réalisme. Les Lions de l’Atlas ont reconquis la place de choix qui leur revenait dans le continent. Sous la houlette de Baddou Zaki, ils ont présenté un football attrayant, en dépit des doutes exprimés au début de l’épreuve sur leur capacité à réaliser un bon résultat.Après un premier tour irréprochable, ils ont dominé l’Algérie en quarts de finale (3-1) et le Mali en demi-finale (4-0). En finale, ils ont buté sur une équipe tunisienne survoltée devant son public. Les Aigles de Carthage, qui avaient perdu deux finales face au Ghana (1965 à Tunis) et en Afrique du sud (Johannesburg 1996), ont réussi cette fois-ci à décrocher le trophée sur le score de 2-1. Fêtés en héros à leur retour, les hommes de Zaki ont certes perdu le trophée, mais ils ont gagné en estime au sein du gotha du football africain. Et de cinq pour les «Pharaons» (2006) S’imposant finalement par 7 tirs au but à 6, les «Black Stars» inscriront leur nom dans l’histoire de la CAN. Ce jour-là, une future grande star du football mondial, Abedi Pelé, a fait ses débuts internationaux au plus haut niveau de la compétition. La furia des Lions indomptables (1984) Forts de leur participation héroïque au mondial-1982 en Espagne, les Lions indomptables du Cameroun vont cette fois-ci conquérir le continent. Les équipes africaines, tendant à trop ‘’s’européaniser’’ dans leur système de jeu, le spectacle présenté lors de la CAN-1984 en Côte d’Ivoire n’a pas été de bonne facture, comme cela a été relevé dans les analyses des spécialistes du football africain. En effet, les deux finalistes, le Cameroun et le Nigeria, ne se sont qualifiés que grâce aux tirs au but, respectivement face à l’Algérie (5-4/0-0 au terme du temps réglementaire et des prolongations) et à l’Egypte (8-7/2-2). Au stade Houphouët-Boigny (18 mars 1984), les Camerounais n’ont pas fait de détails face aux «Green Eagles», les battant par trois buts à un. Les Lions indomptables ajoutent leur nom à la liste des vainqueurs. Les «Pharaons», 27 ans après (1986) Les Egyptiens ont attendu très longtemps pour reconquérir un trophée qu’ils étaient les premiers à remporter. Pour y parvenir, il a fallu qu’ils organisent de nouveau la Coupe d’Afrique des Nations (1986). Une défaite surprise (2-0) face au Sénégal en match d’ouverture a failli être fatale pour les «Enfants du Nil», qui ne doivent leur salut qu’à un succès (2-0) sur la modeste sélection mozambicaine, au dernier match de poules. En demi-finales, ils étaient opposés à leur bête noire, la sélection marocaine, euphorique après sa deuxième qualification au mondial (Mexico-1986). 7 Une erreur d’arbitrage a permis aux Egyptiens d’accéder à la finale: Sur un coup franc indirect, Tahar Abouzaid expédie la balle directement dans les bois de Zaki (79è). En finale, le penalty de Kana Biyik heurte le poteau, et l’Egypte bat le Cameroun, tenant du titre, aux tirs au but 54 (0-0 au terme de 120 minutes de jeu). Une fois encore, la finale a été marquée par des chocs brutaux et des tactiques privilégiant la prudence au détriment du jeu ouvert et offensif. Le football africain est en train de perdre beaucoup de ses particularités (jeu spectaculaire, fantaisie et fête sur le terrain). Le Cameroun persiste et signe (1988) Avec une équipe vieillissante, le Cameroun s’est déplacé au Maroc pour défendre ses chances lors de la 15è édition de la CAN. Vainqueurs à Abidjan-1984 et finalistes au Caire-1986, les Lions indomptables n’ont pas produit du beau football durant toute la compétition, qui a été avare en buts (23 buts en 16 matches). Leur longue expérience a été cependant déterminante dans la victoire (1-0) en finale sur un Nigeria en pleine restructuration. Plus que jamais, le football africain est devenu crispé, les équipes devenant de plus en plus calculatrices. Les amateurs du ballon rond au Maroc et à travers le continent ont été particulièrement déçus par la prestation des Lions de l’Atlas, qui avaient émerveillé le monde par leur touche de magie lors du mondial mexicain, deux ans auparavant. Zaki et les siens ont été éliminés en demi-finales par le futur vainqueur (1-0), à la suite d’une rencontre hachée et de faible qualité technique. Les «Fennecs» irrésistibles (1990) Accueillant la CAN-1990, l’Algérie allait réconcilier les amateurs du beau spectacle avec le football africain. Commençant en fanfare par une grande victoire sur le Nigeria 5-1, dont un doublé de Rabeh Madjer et un autre de Jamal Menad, les leur nant Côte Fennecs vont se déchaîner devant public du stade 5 juillet, prele meilleur respectivement sur la d’ivoire (3-0) et l’Egypte (2-0). Grâce au duo d’attaque irrésistible Madjer-Menad et le jeune Chérif Ouazzani, plaque tournante de l’équipe, l’Algérie a retrouvé toutes ses marques pour faire oublier son éviction en éliminatoires de la Coupe du monde par l’Egypte, quelques mois auparavant. Vainqueur en demi-finale du Sénégal (2-1), l’Algérie jouera le titre contre le Nigeria, qui a opposé cette fois une forte résistance aux locaux. Mais un but de Oudjani dans le dernier quart d’heure va libérer les Algériens, qui rêvaient tant d’un sacre continental. Les «Eléphants» grâce à Gouamene (1992) Dans l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations, jamais un gardien de but n’a contribué à la victoire finale des siens comme l’a fait l’Ivoirien Alain Gouamene, alors portier du Raja de Casablanca. Les Eléphants ivoiriens n’étaient aucunement donnés favoris de la CAN-1992 au Sénégal, malgré une éclatante victoire (3-0) au premier tour face à l’Algérie, tenante du titre. Qualifiés pour les demi-finales aux dépens de la Zambie de Kalucha Bwalya, les Ivoiriens seront bien inspirés par leur keeper Gouamene, qui a fermé toutes les portes devant les attaquants camerounais. A l’épreuve des tirs au but (0-0 au terme du temps réglementaire et des prolongations), Alain Gouamene, un véritable félin dans sa cage, va qualifier la Côte d’Ivoire en finale. Opposés aux «Black Stars» du Ghana, qui revenaient au devant de la scène après une longue éclipse, les Ivoiriens vont opter pour une tactique ultra-défensive, comptant sur l’excellente forme de leur portier. Comme ce fut le cas face au Cameroun, les Ivoiriens feront de nouveau la décision à l’épreuve des tirs au but (11-10). Encore une fois, ce n’est pas l’équipe ayant produit le meilleur football qui a gagné. La saga des «Greens Eagles» lancée (1994) Après leur victoire sur leur terre en 1980, les Nigérians n’ont pas réalisé un aussi bon résultat par la suite, à l’exception d’une place de finaliste à Casablanca-1988 et Alger-1990. Les Egyptiens, en remportant sur leur sol la CAN-2006, ont fait d’une pierre deux coups: signer un nouveau record de victoires en CAN avec cinq titres et organiser une des éditions les plus spectaculaires et les plus relevées. La finale, qui a opposé les équipes égyptienne et ivoirienne, ne s’est décidée que lors de la séance des tirs au but, les 120 minutes de la partie s’étant soldées sur le nul blanc (0-0). Drogba et les siens se sont finalement inclinés 4-2, à la grande joie des milliers de supporters du stade du Caire, totalement acquis à la cause des Pharaons. 2008: Les Pharaons encore et toujours, Eto’o nouveau «goaleador» de la CAN La tournure qu’ont pris les événements était loin de satisfaire les amis d’Eto’o, peu convaincants malgré leur parcours réussi et cette finale tant attendue. Les mordus du ballon rond africains retiendront une seule image très significative: Rigobert Song, leader vieillissant de la défense camerounaise, hésite à se débarrasser de la balle pendant quelques secondes, un laps de temps fatal puisque le jeune Mohamed Zidane, entré en cours de jeu, la lui a chipée dans les pieds avant de mettre Abou Trika sur orbite pour crucifier Kameni (78è). Les «Pharaons» consolident ainsi leur place d’équipe la plus titrée en CAN en ajoutant un sixième titre à leur palmarès (1957, 1959, 1986, 1998, 2006, 2008) et privent, au passage, le Cameroun, qui détient quat re trophées (1984, 1988, 2000, 2002), d’égaler leur record. Cette édition entre, en outre, dans les annales de la CAN comme étant la plus prolifique, avec 99 buts, soit une moyenne de 3,09 buts par match. 2010/ L’Egypte remporte son 7e titre les surnoms des équipes CAN 2013: - Afrique du Sud: Bafana Bafana (Les Garçons) -Algérie: Les Fennecs du Hoggar - Angola: Palancas Negras (Les Antilopes noires) - Burkina Faso: Les Étalons - Cap-Vert: Os Tubarões Azuis (Les Requins bleus) - RD Congo: Les Léopards - Côte d’Ivoire: Les Éléphants - Éthiopie: Walya Antelopes (Les Antilopes Walya) - Ghana: Black Stars (Les Étoiles Noires) - Mali: Les Aigles - Maroc: Les Lions de l’Atlas © IconSport. - Niger: Les Menas - Nigeria: Super Eagles (Les Supers Aigles) - Togo: Les Éperviers 2012/La Zambie remporte la 28ème CAN face la Cote d’Ivoire 0-0 puis 8 tirs aux buts à 7. - Tunisie: Les Aigles de Carthage MAP - Zambie: Chipolopolo (Les Bou- http://www.afrique-sport.com lets de Cuivre) 8 Aquisuds le Mag CAN 2013 : les 16 équipes qualifiées et les têtes de séries connues A l’issue du dernier tour retour des éliminatoires pour la CAN 2013, on connaît désormais les 15 équipes qui disputeront la compétition avec le pays organisateur, l’Afrique du Sud, qualifiée d’office. Les chapeaux sont désormais connus. Ils sont au nombre de 4 avec, dans le premier, les 4 favoris. Chapeau 1 : Afrique du Sud, Zambie, Ghana et Côte d’Ivoire Chapeau 2 : Mali, Tunisie, Angola et Nigeria Chapeau 3 : Algérie, Maroc, Niger et Burkina Faso Chapeau 4 : Togo, RDC, Ethiopie et Cap-Vert Composition des quatre groupes de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2013, prévue en Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février prochains Groupe A (à Johannesburg, Durban et Port Elizabeth) Afrique du Sud - Angola - Maroc - CapVert Groupe B (à Port Elizabeth - Durban) : Ghana - Mali - Niger - RD Congo Groupe C (à Nelspruit et Rustenburg) : Zambie - Nigeria - BurkinaFaso - Ethiopie Groupe D (à Rustenburg et Nelspruit) : Côte d’Ivoire -Tunisie - Algérie - Togo. 9 Aquisuds le Mag Côté bordelai s, Fahid Ben Khalfallah . 30 dalles, béton, peinture dorée, L 180 x l 90 x h 10 cm (1 dalle) 10 10 © IconSport. Afrique du Sud Aquisuds le Mag Les B a f a n a B a f ana Sélectionneur Gordon Igesund La liste des joueurs Président de la République Jacob Zuma. Taille de la population : 49 991 300 Principales langues : IsiZulu, IsiXhosa, Afrikaans, Sepedi, Anglais, Setswana, Sesotho, Xitsonga Gardiens: Itumeleng Khune (Kaizer Chiefs), Senzo Meyiwa (Orlando Pirates), Wayne Sandilands (Mamelodi Sundowns) Défenseurs: Siboniso Gaxa, Tshepo Masilela (Chiefs), Thabo Matlaba, Siya bonga Sangweni (Pirates), Bongani Khumalo (PAOK/GRE, cap), Anele Ngcongca (Genk/BEL), Thabo Nthethe (Bloemfontein Celtic) Milieux: Reneilwe Letsholonyane, Siphiwe Tshabalala (Chiefs), Le rato Chabangu (Moroka Swallows), Kagisho Dikgacoi (Crystal Palace/ANG), Dean Furman (Oldham/ANG), Max Mahlangu (Helsingborg/SUE), Oupa Manyisa (Pirates), Thuso Phala (Platinum Stars), Thulani Serero (Ajax Amsterdam/PBS) Attaquants: Lehlohonolo Majoro, Ber nard Parker (Chiefs), Katlego Mphela (Sundowns), Tokelo Rantie (Malmo/SUE). Les Bafana Bafana ont commencé les préparatifs à Durban avec une victoire 3-1 contre le Malawi, le samedi 22 décembre et une défaite 0-1 contre la Norvège le 8 janvier. Ecartée de la premère Coupe d’Afrique des Nations de 1957, pour cause d’apartheid, l’Afrique du Sud a refait surface en 1992 et a brillamment remporté la CAN 1996 organisée chez elle. Après une bonne percée jusqu’en 2002, elle a connu un certain déclin, pour renaître à partir de 2009 sous la houlette de l’entraîneur brésilien Alberto Carlos Parreira. La sélection actuelle, menée par l’entraîneur sud-africain Gordon Ingesund, est basée sur un recrutement de joueurs évoluant au pays (16 sur 23. C’est une équipe dotée d’un nouveau souffle qui affronte pour son premier match les Requins Bleus du Cap-Vert, tombeurs des Lions Indomptables du Cameroun. 11 les Bafana Bafana Zambie Les Chipolopolos (Les boulets de cuivre) Sélectionneur Hervé Renard Président de la République : Michael Sata Langues officielles Capitale Le joueur zambien C h r i s t o p h e r K atongo a remporté le prix BBC du m e i l l e u r f o o t b a lleur africain de l’année 2012. © IconSport. Chris Katongo Gardiens de but : Kennedy Mweene (Free States Stars, Afrique du Sud), Joshua Titima (Power Dynamos) and Kalililo Kakonje (Napsa Stars). Défenseurs : Stoppila Sunzu, Hichani Himoonde, Francis Kasonde (TP Mazembe, RD Congo), Davies Nkausu (Supersport United, Afrique du Sud), Joseph Musonda (Golden Arrows, Afrique du Sud),Chintu Kampamba (sans club), Salulani Phiri (Zanaco), EmanuelMbola (FC Porto,Portugal). 12 Milieux de terrain : Rainford Kalaba, Nathan Sinkala (TP Mazembe, RD Congo), Mukuka Mulenga (Power Dynamos), Christopher Katongo, Isaac Chansa (Henan Construction, Chine), Chisamba Lungu (Oural Oblast, Russie) , Felix Katongo(Petro Athletico, Angola), Noah Chivuta (Free State Stars, Afrique du Sud) and William, Njobvu (Hapoël Beer Sheva, Israël). A t t a q u a n t s : E m m a n u e l M a y u ka (Southampton, Angleterre) Collins Mbesuma (Orlando Pirates, Afrique du Sud), Jacob Mulenga (Utrecht, Pays-Bas), James Chamanga (Liaojing Whowin, Chine), Jonas Sakuwaha (TP Mazembe, RD Congo), Evans Kangwa (Nkana) . anglais Lusaka Population totale (2010) 13 046 508 hab. La Zambie est l’une des valeurs sûres du football africain. Depuis le terrible crash de 1993 qui avait causé la disparition de l’équipe nationale, ce pays a su revenir sur le devant de la scène footballistique africaine. Sous la direction du Français Hervé Renard, les Chipolopolos avaient triomphé de la Côte d’Ivoire en finale de la CAN 2012. Pourtant l’équipe zambienne, qui a perdu ses trois premiers matchs amicaux et fait match nul contre le Maroc, n’apparaît pas au mieux de sa forme. A signaler dans cette sélection la présence de Christopher Katongo, sacré meilleur joueur africain le 17 décembre 2012, par la BBC Awards. Ghana S outh Africa 2013 L’Equipe du Ghana existe depuis 1950 Le s B l a ck Stars S électionneu r J a m e s Kwesi Appiah Président John Dramani Mahama Langues officielles Anglais Population 24 965 816 hab Kwadwo Asamoah Les Black Stars (Etoiles Noires) du Ghana ont brillé pour la première fois en 1963 dans le ciel du football africain, qu’ils ont dominé dans les années 60. Malgré quelques éclipses, les Ghanéens, surnommés les Brésiliens de l’Afrique, restent la deuxième nation africaine après l’Egypte, au nombre de participations aux phases finales de la CAN. Premiers qualifiés de la CAN 2013, les Ghanéens, privés d’Essien et des frères Ayew, seront tout de même parmi les favoris de cette CAN, avec dans leurs rangs deux joueurs du championnat italien, Kwadwo Asamoah et Agyemang Badu qui figuraient dans le dernier carré des joueurs sélectionnés pour le prix du meilleur joueur africain de l’année 2012. Les brésiliens d’Afrique Gardiens: Adam Kwarasey (Stromsgodset/NOR), Fatau Dauda (AshantiGold), Daniel Adjei (Liberty Professionals Milieux: Christian Atsu (FC Porto/ POR), Anthony Annan (Osasuna/ ESP), Derek Boateng (Dnipro Dniepropetrovsk/UKR), Emmanuel Agyemang Badu (Udinese/ITA), Solomon Asante (Berekum Chelsea), Kwadwo Asamoah (Juventus Turin/ITA), Albert Adomah (Bristol City/ANG), Mohammed Rabiu (Evian TG/FRA), Mubarak Wakaso (Espanyol Barcelone/ESP) 13 © IconSport. Défenseurs: John Paintsil (Hapoël Tel-Aviv/ISR), Harrison Afful (Espérance Tunis/TUN), Richard Kissi Boateng (Berekum Chelsea), John Boye (Rennes/ FRA), Jonathan Mensah (Evian TG/FRA), Isaac Vorsah (Red Bull Salzburg/AUT), Jerry Akaminko (Eskisehirspor/TUR), Rashid Sumaila (Asante Kotoko), Mohammed Awal (Maritzburg United/AFS ) Attaquants: Asamoah Gyan (Al Ain/EAU), Emmanuel Clottey (Espérance Tunis/TUN), Richmond Boakye Yiadom (Sassuolo/ITA), Yahaya Mohamed (Amidaus Professionals). Aquisuds le Mag Côte d’Ivoire les Éléphants Sabri Lamouchi sélectionneur Capitale : Yamoussoukro Devise : Franc CFA Président : Alassane Ouattara Langue officielle : Français Population : 20 152 894 (2011) Depuis sa percée victorieuse à la CAN 1992, la Côte d’Ivoire, malgré une brillante génération de footballeurs éclos à partir de 2005, n’a pas eu de chance dans les phases finales des compétitions. Lors de la finale 2012 contre la Zambie, c’est Didier Drogba qui manque un penalty décisif aux tirs au but, laissant s’envoler la Coupe. La plupart des prestigieux joueurs ivoiriens des clubs européens ont été retenus par l’entraîneur franco-tunisien Sabri Lamouchi : Didier Drogba, désigné meilleur buteur dans l’histoire de Chelsea avec un total de 150 buts, Doumbia Seydou, meilleur buteur du championnat russe, Yaya Touré, ballon d’Or africain 2011. Les éléphants ont faim de victoire. La génération Drogba voudra sûrement partir en beauté lors de cette CAN organisée en Afrique du Sud. La liste des joueurs Didier Drogba © IconSport. Milieux : Défenseurs : Souleymane Bamba (TRabzonspor/TUR), Boka (VFB Arthur Stuttgart/ ALL), Emmanuel Eboué (Galatasaray/TUR), Igor Lolo (FC Kuban/RUS), Gardiens de but : Boubacar Siaka Barry Copa (Lokeren/BEL), Da- FRA), Kolo Touré (Man- niel Yeboah (Dijon/FRA), Badra chester City/ANG), Is- Ali Sangaré (Ivoire Académie) maël Traoré (Brest/FRA) 14 Tiéné (Paris-SG/ Abdul Razak (Manchester City/ANG), Romaric (Real Saragosse/ ESP), Max-Alain Gradel ( Sa i n t - Et i e n n e / F R A ) , Cheik Ismaël Tioté (Newcastle/ANG), Yaya Touré (Manchester City/ANG), Didier Ya Konan (Hanovre 96/ ALL), Didier Zokora (Trabzonspor/TUR ) Attaquants : Didier Drogba (Shanghai Shenhua/CHI), Salomon Kalou (Lille/FRA), Arouna Koné (Wigan/ANG), Lacina Traoré (Anzhi Makhachkala/RUS), Wilfried Bony (Vitesse Arnhem/PBS), Gervinho (Arsenal/ANG) . Mali Les Aigles S é l e c t i o n n e u r, P a t r i c e C a r t eron Gardiens: Soumbeyla Diakité Depuis 2002 le Mali est souvent présent en quart ou demi -finale de la CAN. A l’instar de joueurs ivoiriens en Angleterre, plusieurs grands joueurs maliens de classe internationale se sont illustrés en Espagne (Kanouté à Seville, Mamadou Diarrra en Espagne, Seydou Keita à Barcelone) sans compter C apitale : massa (Guingamp/FRA), Aly ceux qui se distinguent dans le championnat en France, com- Devise : Franc CFA Yirango (Djoliba AC), Ger- me Cheikh Diabaté aux Girondins de Bordeaux. La qualité du main Ber thé (Onze créateur) football des Aigles du Mali a été confirmée par une troisième (Stade Malien), Mamadou Sa- Défenseurs : Idrissa Coulibaly (Lekihwiya/QAT), Adama place à la CAN 2012. Le sélectionneur français Francis Car- Population : 15 839 538 (2011) Langue officielle : Français teron qui remplace le Bordelais Alain Giresse aura fort à faire (Randers/DAN), dans un groupe où l’on retrouve les antilopes Mena du Niger, Fousseiny Diawara (AJ Ajac- les Léopards du Congo Kinshasa et les Black Stars du Ghana. Tamboura cio/FRA), Ousmane Coulibaly (Brest/FRA), Adama Coulibaly (Auxerre/FRA), Salif Coulibaly (Djoliba AC), Mahamadou ria la N’Diaye ( Vito- Guimarães/POR), Wagué (SM Cheick Diabaté , l ’ a t t a q u a n t du Mali Mol- Caen/FRA), Milieux : Samba Sow (Lens/ FRA), Kalilou Traoré (Sochaux/FRA), Mahamane Traoré (Nice/FRA), Abdou Traoré (B ordeaux/FRA), Seydou Keita (Dalian Aerbin/CHI), Mahamadou Diarra ( FC Fulham/ ANG), Mohamed Lamine Sissoko (Paris Saint-Germain/FRA), Sambou Yatabaré (Bastia/FRA), Samba Diakité (Queens Park R angers/ANG), Tongo Hamed Doumbia ( Wolverhampton/ ANG), Cheick Fantamady Diarra (Rennes/FRA ), Sigamar y Diarra (AC Attaquants massa Cheick Ajaccio/FRA) : Mamadou (Chievo Diabaté Sa- Vérone/ITA), (Bordeaux/ FRA), Modibo Maïga ( West Ham/ANG), t abaré 15 Mustapha Bamako Ya- (Guingamp/FRA). © IconSport. Tu n i s i e Le s A i g l e s d e C a r t h a g e S a m i T r a b e l s i sélectionneur Youssef Msakni, le milieu offensif tunisien. Président de la République Moncef Marzouki Langues officielles Capitale Arabe Tunis La liste des joueurs CAN Malgré plusieurs partici2013 : pations à des quarts de Gardiens de but : Aymen Mathlouthi (ES Sahel), Moez Ben Cherifia (ES Tunis), Farouk Ben Mustapha (CA Bizertin, Tunisie) Défenseurs : Aymen Abdennour (Toulouse, France), Anis Boussaidi (Tavria Simferopol, Ukraine), Khalil Chammam (ES Tunis), Chamseddine Dhaouadi (ES Sahel), Walid Hicheri (ES Tunis), Bilel Ifa (Club Africain), Fateh Gharbi (CS Sfaxien) Milieux de terrain : Haten Baratli (Club Africain), Wissem Ben Yahia (Mersin, Turquie), Wahbi Khazri (Bastia, France), Majdi Traoui (ES Tunis), Khaled Mouelhi (ES Tunis, Tunisie), Oussama Darragi (FC Sion, Suisse), Zouhaier Dhaouadi (Sans club ) Attaquants : Fakhreddine Ben Youssef (CS Sfaxien), Saber Khelifa (Evian TG, France), Youssef Msakni (Lekhwiya, Qatar), Hamdi Harbaoui (Lokeren, Belgique), Chadi Hammami (Al-Koweït, Koweït), Issam Jemaa (Al-Koweït, Koweït) 16 finale de la CAN, c’est en 2004 que les Aigles de Carthage s’emparent de la Coupe, sous la direction de l’entraîneur français Roger Lemerre. La Tunisie a changé trois fois d’entraîneur depuis 2010 (le Tunisien Faouzi Benzarti, le Français Bertrand Marchand et actuellement le Tunisien Sami Trabelsi). Sami Trabelsi a privilégié les joueurs évoluant dans le championnat national tunisien (les trois quarts des joueurs), tirant sans doute des leçons du Championnat d’Afrique des Nations 2011, remporté par la Tunisie avec une sélection majoritairement composée de joueurs locaux. L’armature locale des Aigles de Carthage comprend beaucoup de joueurs des deux grands clubs du football tunisien : le Club Africain de Tunis et l’Espérance de Tunis (quatorze fois championne de Tunisie). Parmi les expatriés, © IconSport. on retient la présence du « Bastiais » Wahbi Khazri, et du « Toulousain » Abdennour. Les Aigles tunisiens devront batailler dur pour s’extraire d’un groupe réunissant les Eperviers du Togo, les Fennecs d’Algérie et les Eléphants de la Côte d’Ivoire . AN GO L A A s Palancas Negras (« Le s a nt i l o p e s n o i re s » ) S élec tionne u r G u s t avo Fe r r í n Capitale : Luanda Devise : Kwanza Ma n u c h o G o n ç a l v e s Population : 19 618 432 (2011) Président : José Eduardo dos Santos Langue officielle : Portugais C’est vingt ans après son accession à l’indépendance (1975) que l’Angola a participé à sa première CAN, en 1996. Mais il faut attendre 2006 pour voir des progrès significatifs de la sélection angolaise connue sous le nom de Palancas Negras (hippotragues noirs ou antilopes noires). Les Palancas negras ont atteint les quarts de finale de la CAN en 2008 et 2010. La préparation de la sélection a été cependant sérieusement perturbée par des ratés financiers. L’entraîneur uruguayen Gustavo Ferrin avait menacé de claquer la porte, après quatre mois de salaires impayés. Pour éviter l’asphyxie, le gouvernement angolais a réagi en accordant à la fédération de football angolais un énorme ballon d’oxygène de 9 millions de dollars... La réanimation financière a visiblement porté ses fruits. Lors des matchs amicaux de préparation, la sélection angolaise a battu le Cameroun et la Zambie, équipe championne de la CAN 2012. La plupart des joueurs sont issus du championnat national. 17 © IconSport. Parmi les joueurs évoluant à l’étranger figurent deux talents exceptionnels. L’un d’eux est une star confirmée, l’attaquant Manucho, 29 ans du Real valladolid en Espagne, l’autre est Guilherme Afonso qui a déjà joué dans la sélection suisse. L’Angola qui ambitionne les quarts de finale comme objectif minimum est dans un groupe comprenant l’Afrique du Sud, le pays organisateur, les Lions du Maroc et les Requins Bleus du Cap-Vert qui ont éliminé le Cameroun . Milieux : Listes des joueurs : Gardiens : Luis Mamona João « Lama » (Petro de Luanda), Landu Mavanga « Landu » (Recreativo de Libolo), Adilson Cipriano da Cruz « Neblu » (Primeiro de Agosto) Défenseurs : Amandio Manuel Felipe da Costa « Amaro » (Primeiro de Agosto), Bartolomeu Jacinto Quissanga « Bastos » (Petro de Luanda), Régio Francisco Conco Zalata « Mingo Bille » (Primeiro de Agosto), Masunguna Alex Afonso « Dany » (Primeiro de Agosto), Ilidio Jose Panzo « Pirolito » (Interclube), Fabrício Mafuta « Fabrício » (Interclube), Antonio Luis dos Santos Serrado « Lunguinha » (Kabuscorp), Marco Ibrahim de Sousa Airosa « Marco Airosa » (AEL Limassol/CHY) Miguel Geraldo Quiame « Miguel » (Petro de Luanda), Osvaldo Paulo João « Diniz » (Primeiro de Agosto), Hermenegildo Bartolomeu « Geraldo » (Coritiba/BRE), Manuel David Afonso « Ary » (Primeiro de Agosto), Antonio Sapalo L. Justo « Paty » (Interclube), Jose Pedro Alberto « Mabina » (Petro de Luanda), Aderito Waldemar Alves de Carvalho « Dede » (AEL Limassol/CHY), Zuela Francisco Santos « Zuela » (Apoel Nicosie/Chy) Attaquants : Adriano Belmiro Duarte Nicolau « Yano » (Progresso do Sambizanga), Manuel da Costa Gaspar « Manuel » (ASA), Mario Manuel de Oliveira « Ito » (Progresso do Sambizanga), Mateus Galiano da Costa « Mateus » (Nacional Madère/ POR), Djalma Braune Manuel Abel Campos « Djalma » (Kasimpaça/TUR), Felisberto Sebastiao Da Graça Amaral « Gilberto » (AEL Limassol/CHY), Mateus Contreiras Alberto « Manucho » (Real Valladolid/ESP), Guilherme Afonso « Guilherme » (FC Vaduz/Liechtenstein). M i n g o Bi l l e Fotografia: M.Machangomgo Copyright : Starafrica.com ANGOLA-MEXIQUE 18 Le gardien Angolais Jose Ricardo 0-0 Nigeria les Sup er Eagle S élec tionneur : Stephen Keshi . République fédérale Président Goodluck Jonathan Langues officielles Anglais Langues nationales Haoussa Igbo ����� Yoruba ������ Capitale Abuja Population totale (2012) 162 470 737 hab. Considéré comme le géant de l’Afrique de l’Ouest par sa population de 162 millions d’habitants, le Nigéria s’est affirmé comme un géant du football africain à partir de 1994. Cependant ses performances sont irrégulières, malgré de nombreux joueurs de grand talent connus en dehors du pays. L’entraîneur Stephen Keshi a choisi un équilibre entre joueurs locaux issus de Kano et d’Enugu et joueurs expatriés qui seront majoritaire chez les attaquants. Le Nigéria est dans le groupe C, avec la Zambie, l’Ethiopie et le Burkina Faso. Gardiens: Vincent Enyeama (Maccabi Tel Aviv/ISR), Austin Ejide (Hapoel Be’er Sheba/ISR), Chigozie Agbim (Enugu Rangers/NGR), Daniel Akpeyi (Heartland/NGR) Défenseurs: Elderson Echiejile (FC Braga/POR), Juwon Oshaniwa (Ashdod FC/ISR), Benjamin Francis (Heartland/NGR), Joseph Yobo (Fenerbahce/TUR), Efe Ambrose (Celtic Glasgow/ECO), Solomon Kwambe (Sunshine Stars/ NGR), Azubuike Egwuekwe (Warri Wolves/NGR), Kenneth Omeruo (ADO Den Haag/PBS), Godfrey Oboabona (Sunshine Stars/NGR)) . Milieux: John Obi Mikel (Chelsea/ANG), Nosa Igiebor (Real Betis/ESP), Ogenyi Onazi (SS Lazio/ITA), Raheem Lawal (Adana Demirspor/TUR), Obiora Nwankwo (Calcio Padova/ITA), Fegor Ogude (Valerenga/NOR), Gabriel Reuben (Kano Pillars/NGR) Attaquants: Ahmed Musa (CSKA Moscow/RUS), Emmanuel Emenike (Spartak Moscou/RUS), Brown Ideye (Dynamo Kiev/UKR), Victor Moses (Chelsea/ANG), Bright Dike (Portland Timbers/ EUA), Ikechukwu Uche (Villarreal/ESP), Ejike Uzoenyi, Sunday Mba (Enugu Rangers/NGR). Victor Moses ©CHELSEA FOOTBALL CLUB 2012 19 EUGUER ELIQUAT Vahid Halilhodzic Sélectionneur Rafik Halliche Capitale : Alger Président :Abdelaziz Bouteflika Population : 35 980 193 (2011) L e s Fennecs C’est une équipe en pleine ascension que cette sélection algérienne qui est passée de la 52° place au classement FIFA en 2011 à la 19° place en novembre 2012, sous la direction de Vahil Halilhodzic. Avec le jeune Sofiane Beghouli (FC Valence en Espagne) et les joueurs locaux Saïd Belkacem et Islam Slimani, l’entraîneur a bâti une équipe très tournée vers l’offensive. L’Algérie devra émerger du groupe constittué par la Côte d’Ivoire, le Togo et la Tunisie. Gardiens: Rais Mbolhi (Krylia Sovetov/RUS), Cédric Si Mohammed ( JEM Béjaia), Azzeddine Doukha (USM Harrach) Défenseurs: Essaïd Belkalem ( JS Kabylie), Carl Medjani (AC Ajaccio/ FRA), Rafik Halliche (Academica/ POR), Ali Rial ( JS Kabylie), Mehdi Mostefa (AC Ajaccio/FRA), Liassine Cadamuro (Real Sociedad/ESP), Djamel Mesbah (AC Milan/ITA), Faouzi Ghoulam (Saint Etienne/FRA) © IconSport. Milieux: Adlène Guedioura (Nottingham Forest/ANG), Mehdi Lacen (Getafe/ESP), Khaled Lemmouchia (Club Africain/TUN), Saad Tedjar (USM Alger), Hameur Bouazza (Racing Santander/ESP), Ryad Boudebouz (Sochaux/FRA), Foued Kadir (Valenciennes/FRA), Sofiane Feghouli (Valence/ESP) Attaquants: Hilal Soudani (Guimares/POR), Islam Slimani (CR Belouizdad), Mohamed Amine Aoudia (ES Sétif ), Yacine Bezzaz (CS Constantine). LOREM IPSUM 20 Maroc Les Lions de l’Atlas You n e s B e l h a n d a - Monarchie constitutionnelle Roi Mohammed VI Capitale : Rabat Population : 32 272 974 (2011) Sélectionneur Rachid Taoussi remplace le Belge Eric Gerets La listes des joueurs Gardiens : Nadir Lamyaghri (WAC Casablanca), Anas Zniti (MAS Fès), Khalid Askri (Raja Casablanca) Défenseurs : Abderrahim Chakir (AS FAR), Abdelatif Nousseir (Moghreb Fès), Zakarya Bergdich (Lens/France), Mehdi Benatia (Udinese/Italie), Issam El Adoua (Vitoria Guimaraes/Portugal), Ahmed Kantari (Brest/France), Abdelhamid El Kaoutari (Montpellier/France) Milieux : Karim El Ahmadi (Aston Villa/Angleterre), Adil Hermach (AlHilal/Arabie Saoudite), Kamel Chafni (Brest/France), Nordin Amrabat (Galatasaray/Turquie), Younes Belhanda (Montpellier/France), Abdelaziz Barrada (Getafe/Espagne), Oussama Assaïdi (Liverpool/Angleterre), Chahir Belghazouani (AC Ajaccio/France), Abdelilah Hafidi (Raja Casablanca) Attaquants : Abderazak Hamdallah (OCS), Mounir El Hamdaoui (Fiorentina/Italie), Youssef El Arabi (Grenade/Espagne), Mehdi Namli (Moghreb Tétouan), Youssef Kadioui (AS FAR). 21 EUGUER ELIQUAT © IconSport. Malgré les bonnes performances de ses clubs (le Raja de Casablanca, le FAR de Rabat) et 4 participations au Mondial, le Maroc n’a pas brillé dans les phases finales de la CAN, depuis 1976. Le sélectionneur marocain Rachid Taoussi a écarté plusieurs stars du football marocain (Marouane Chamakh, Adel Taarabt, Adrien Regattin, Mbark Boussoufa et le capitaine Houssine Kharja). . © IconSport. La nouvelle équipe, qui comprend 9 joueurs locaux, présente une bonne solidité défensive. Le milieu de terrain et l’attaque comprennent beaucoup de joueurs des championnats européens : Kantari et Kamel Chafni (Brest), El Ahmadi (Aston Villa), Younes Belhanda (Montpellier). Rachid Taoussi a mis au point deux 11 performants, ce qui fera des Lions de l’Atlas, une des équipes les mieux préparées à la compétition. Niger Capitale Président Population Langue : : Niamey Mahamadou : 16 officielle 068 994 : Issoufou (2011 Français Le Ména Sans grand palmarès dans le football africain et souvent considéré comme une sélection faible, le Niger fait pourtant partie des pays émergents du football. Les Menas nigériens ont commencé à s’imposer à partir de 2009. En 2010 le Niger a gagné la Coupe de l’UEMOA (Union Monétaire Oust-Africaine) qui inclut 8 pays d’Afrique de l’Ouest. La plupart des joueurs jouent dans les championnats africains (Afrique du Sud, Algérie, Cameroun, Gabon, Sénégal, Tunisie). C’est aussi l’unique sélection à présenter 3 joueurs sans club. Le sélectionneur franco-allemand Gernot Rohr (qui entraîna Bordeaux entre 1990 et 1992) a choisi de privilégier le jeu collectif, un peu à l’exemple du football zambien. Moussa Maazou GG Gernot Rohr sélectionneur Les 23 du Mena national : Gardiens : Daouda Kassaly (Chippa United/AFS), Saminou Rabo (Sahel SC), Moussa Alzouma (AS Garde Nationale) Défenseurs : Mohammed Chicoto (AS Marsa/TUN), Koffi Dankowa (Espérance Zarzis/TUN), Mohamed Soumaila (Olympic Niamey), Mohamed Bachar (AS Douanes), Kourouma Fatogoma (Chabab/MAR), Luky James (AS Douanes), Ismaël Alassane, Kader Amadou (Olympic Niamey) Milieux : Karim Konaté (sans club), Idrissa Laouali (Mangasport/GAB), Issiakou Koudizé (AS Garde Nationale), Boubacar Talatou (AmaZulu/AFS), Williams N’Gonou (LB 07/SUE), Souleymane Sakou (Olympic Niamey), Amadou Mountari (Le Mans/FRA), Ibrahim Benjamin (AS Garde Nationale), Idi © I c o n Sport. Sabiou (Akokana FC), Mohamed Wonkoye (ASEC Mimosas/CIV), Issoufou Boubacar (sans club) Attaquants : Moussa Maazou (Etoile du Sahel/TUN), Kamilou Daouda ( JS Saoura/ALG), Modibo Sidibé (sans club), Issoufou Danté (Wydad Fès/MAR) LOREM IPSUM 22 Le b e l g e P a u l P u t Les Étalons Sé l e c t i o n n e u r Capitale :Ouagadougou Devise : Franc CFA Président : Blaise Compaoré Population : 16 967 845 Langue Français Gardiens de but: Abdoulaye Soulama (Asante Kotoko/GHA), Daouda Diakité (Lierse SK/BEL), Moussa Germain Sanou (AS Saint-Etienne/FRA), Abdoul Ouattara ( JC Abidjan/CIV) Connu depuis longtemps pour son cyclisme et son célèbre festival de cinéma africain (le FESPACO), le Burkina a émergé tardivement dans la CAN. C’est surtout à partir de 2010 sous la direction de l’entraîneur portugais Paulo Duarte que les Étalons du Burkina se sont illustrés en Afrique. L’entraîneur belge Paul Put a su conserver le niveau laissé par Paulo Duarte. L’équipe est majoritairement composée de joueurs inscrits dans les clubs européens (Europe de l’Est et de l’Ouest). Comme dans le cas du Mali, l’aridité d’une grande partie du pays contraste avec sa grande richesse de talents footballistiques. Le groupe C auquel appartient le Burkina est l’un des plus « dramatiques » car il comprend le géant Nigérian longtemps privé de victoires, la Zambie qui est le champion sortant et l’Ethiopie en pleine renaissance . Défenseurs: Bakary Koné (Olympique Lyonnais/FRA), Paul Kéba Koulibaly (Dinamo Bucarest/ROU), Soumaïla Bélem (Africa Sports/ CIV), Mady Panandétiguiri (Royal Antwerp/BEL), Mohamed Koffi (Petrojet/EGY), Henri Traoré (AshantiGold/GHA), Bakary Soro (Arles-Avignon/FRA), Aboubacar Zerbo (Etoile filante Ouagadougou) Milieux: Charles Kaboré (Olympique Marseille/FRA), Djakaridja Koné (Evian Thonon Gaillard/FRA), Florent Rouamba (Sheriff Tiraspol/MOL), Jonathan Pitroipa (Rennes/FRA), Abdou Razack Traoré (Lechia Gdansk/POL), Wilfried Sanou (Kyoto Sanga/JAP), Préjuce Nacoulma (Gornik Zabrze/POL), Ali Rabo (El Shorta/EGY), Alain Traoré (FC Lorient/FRA), Issouf Ouattara (Chernomorets Bougas/BUL), Salif Dianda (Ternana Calcio/ITA) Attaquants : Moumouni Dagano (Al Siliya/ QAT), Aristide Bancé (Augsbourg/ ALL), Wilfried Dah (Al Dhaid Sharjah/EAU), Pierre Koulibaly (Al Dhaid Sharjah/EAU), Wilfried Balima (FC Sheriff Tiraspol/MOL) 23 EUGUER ELIQUAT © IconSport. L e s Éperviers Sélectionneur D i d i e r S i x Capitale : Lomé Président : Faure G n a s s i n g b é Population : 6 154 8 1 3 ( 2 0 1 1 ) Langue officielle : F r a n ç a i s Gardiens de but : Baba Tchagouni (Dijon/FRA), Mawugbe Atsu (Maranatha) Défenseurs : Daré Nibombe (Royal Boussu-Dour Borinage/BEL), Sadate Ouro Akoriko (Free State Stars/AFS), Mamah Gaffar (Dacia F C/MOL), Serge Akakpo (Zilana FC/Slovénie), Sénah Mango (Marseille/FRA), Vincent Bossou (FC Saigon/VIE), Kokou Donou (Maranatha), Dakonam Djene (Coton Sport Garoua/CMR) Milieux : Komlan Amewou (Nîmes/FRA), Moustapha Salifou (sans club), Dove Wome (Free State Stars/AFS), Kossi Prince Segbefia (Auxerre/Fra), Kodjo Ametepe (Maranatha), Sapol Mani (CA Batna/ALG) Attaquants : Thomas Dossevi (Chonburi FC/THA), Serge Gakpe (Nantes/FRA), Kalen Damessi (Lille/FRA), Mèmè Placca Fessou (Agaza) En Attente : Kossi Agassa (Reims/FRA), Emmanuel M è m è P lacca Fessou (Agaza) En At t e n t e : K o s s i A g a s s a ( R e i m s / F R A ) , E m m a n u e l S h e y i Sheyi Adebayor (Tottenham/ANG) , Mèmè P l a c c a F e s s o u ( A g a z a ) E n A t t e n t e : K o s s i A g a s s a A Le s É p e r v i ers du Togo ont une histoire assez tour m e n t é e d a n s l e f o o t b a l l a f r i c a i n . O n r e t i e n d r a l e m i t r a i l l a g e d e l e u r b u s e n 2010 en Angola, de nombreux conflits pour primes de match non payées, la valse incessante des entraîneurs jusqu’à l’arrivée de D idier S ix et, pour finir, les relations compliquées de la s tar nationale Emmanuel A debayor avec s on équipe. N éanmoins le To g o s ’ e s t déjà qualifié pour le Mondial et bat so u v e n t d e g r a n d e s é q u i p e s . L e s E p e r v i e r s p o u r r o n t c o m p t e r s u r u n e b o n n e at t a q u e e mmenée par Adebayor pour sortir d’un g r o u p e t r è s r e l e v é c o m p r e n a n t l a C ô t e d ’ I v o i r e , l ’ A l g é r i e e t l a Tu n i s i e . E m m a n u el Adebayor. © panoramic 24 République démocratique du Congo Sélectionneur Claude Le Roy Les Léopards Présid e n t d e l a Ré p u b lique Joseph Kabila L angu e s o f f i c i e l l e s Français L e lin g a l a , l e k i k o n g o, le swahili et le t c h i l ub a o n t l e s t atut de langues nationales Capit a l e K i n s h a s a Liste des joueurs Gardiens de but: Robert Kidiaba (TP Mazembe), Landu Bakala (FC MK), Parfait Mandanda (Charleroi/BEL) Défenseurs : Issama Mpeko (Vita Club), Chancel Mbemba (Anderlecht/ BEL), Cédric Mongongu (Evian TG/ FRA), Jean Kasusula (TP Mazembe), Larrys Mabiala (Karabükspor/TUR), Landry Mulemo (Courtrai/BEL), Thierry Kasereka (Vita Club), Gabriel Zakuani (Peterborough United/ANG) Milieux: Kazadi Mutombo (Vita Club), Hervé Ndonga (TP Mazembe), Youssouf Mulumbu (West Bromwich Albion/ANG), Cédric Makiadi (Fribourg/ALL), Kisombe Makuntima (DC Motema Pembe), Toko Nzuzi (Grasshopper/SUI) Attaquants : Alain Kaluyitukadioko (Al Kharitiyat/QAT), Déo Kanda (TP Mazembe), Patou Kabangu (TP Mazembe), Matumona Zola (RAEC Mons/ BEL), Luvumbu Nzinga (Rojolu), Yves Diba (Al Raed/ARS), Trésor Mputu (TP Mazembe), Dieumerci Mbokani (Anderlecht/BEL), Trésor Lomana Lualua (Karabükspor/TUR), Manzia Budje (Shark XI), Dominick Kumbela (Eintracht Braunschweig/ALL). Après une période de gloire entre 1968 et 1974, les Léopards (Simba) ont connu une période d’accalmie dans la CAN, alors qu’ils ont de brillants résultats dans les championnats de clubs, avec le Tout Puissant Mazembe. Absent depuis 7 ans de la CAN, Le pays dispose d’un vrai vivier de talents que l’on retrouve dans de nombreux clubs européens. L’entraîneur français Claude Leroy essaiera de relever le défi de passer un premier tour, avec des Léopards figurant dans un groupe composé du Ghana, du Mali et du Niger. Claude Leroy fait confiance a beaucoup de Congolais jouant en Belgique, surnommés les « Belgicains » (Mbokani, Mbemba, Mandanda, Mulemo et Matumona). E Ethiopie C a p i tale : Addis-Abeba P o p u lation : 84 734 262 P r é s ident : Girma Wolde-Giorgi s les Antilopes Walya Sewnet Bishaw Sélectionneur Running Bordeaux 52 Rue du Maréchal Joffre, 33000 Bordeaux 05 56 44 91 15 LOREM IPSUM Sec2:26 Aux premiers temps de la CAN, de 1957 à 1962, les pays organisateurs sont les pays du Nil : le Soudan, 1957, l’Egypte, 1959, et l’Ethiopie,1962. 1962 Principaux joueurs fut précisément la seule année où l’Ethiopie gagna le trophée car dès 1963 ce fut l’irruption du Ghana. Après une longue période d’absence de la CAN, Gardien de but :Sisay Bancha dès 1968, l’Ethiopie a excellé dans les courses mais le pays en pleine confi(Dedebit), Zerihun Tadele (St ance économique est entré dans une véritable renaissance dans le domaine du George), Jemal Tassew (Cof- football vers 2011. Deux grands clubs d’Addis Abeba fournissent l’essentiel de l’effectif des Walyas (antilope éthiopienne). Il s’agit du Saint-Georges et fee) du Dedebit. L’entraîneur éthiopien Seunet Bishaw a composé une sélection basée sur les joueurs locaux : 20 joueurs sur 23. Parmi les 3 joueurs venus de Défenseurs : Abebaw Butako, l’étranger, citons le redoutable buteur Saladin Saïd (Egypte), Yussuf Saleh, Degu Debebe, Biadgelegn Elias joueur qui a grandi en Suède et qui y fait sa carrière, et Fuad Ibrahim (Etatsand Alula Girma (St George), Unis). Il faudra aussi compter avec Getane Kebede. Néanmoins l’Ethiopie Berhanu Bogale, Aynalem Hailu tombe dans un groupe de la mort, avec la Zambie, le Nigéria et le Burkina Faso. and Seyoum Tesfaye (Dedebit) Saladin S a ï d Milieux: Behailu Assefa, Addis Hintsa and Minyahil Teshome (Dedebit), Shimeles Bekele and Yared Zinabu (St George), Dawit Estifanos (Coffee), Asrat Megersa (EEPCO), Yusuf © 2013 MTNFootball.com. Saleh (Syrianska/SUE) Attaquants: Adane Girma et Oumed Ukuri (St George), Fuad Ibrahim (Minnesota Stars/EUA), Getaneh Kebede (Dedebit), Saladin Said (Wadi Degla/EGY ) LOREM IPSUM Sec2:27 Aquisuds le Mag Cap -Ver t Président de la République Jorge Carlos Fonseca Lan g u e s o f f i c i e l l es Por tugais Cap i t a l e Pra ia Tubarões Azuis (Les Requins Bleus) Crioulos (les Créoles) Sélec tionneur : Lúcio Antunes Jusq u e l à q u a s i m e n t inconnu et invisible dans l’espace de la CAN, le Cap-Vert a fait s e n s a t i o n e n é l i m inant L e s L i o n s I n d omptables du Cameroun. C’est la seule équipe à avoir choisi un a n i m a l m a r i n c o m m e emb l è m e : O s Tu b a rões azuis, les Requins Bleus. Ce pays d’émigration, qui compte pl u s d e r e s s o r t i s s a n t s à l’e x t é r i e u r q u e s ur le territoire national, dispose aussi d’un réservoir de joueurs g r a n d i s e t f o r m é s à l’étr a n g e r, d a n s d e s championnats plus élargis que l’espace cap-verdien (4033 km2, 6 0 0 0 0 0 h a b i t a n t s ) . Cett e r é u s s i t e d u C a p-Vert qui accède pour la première fois à la CAN est aussi celle d e s o n e n t r a î n e u r L úcio A n t u n e s , a m i e t adepte d’un certain José Mourinho… Retenons déjà les noms de N h u c k H e l d o n , Ry a n Men d e s , J ú l i o Ta v a res et Nando Neves. Pour leur premier match, les Requins Bleu s , q u i o n t l e s d e n t s long u e s , s e r o n t o p p osés aux Bafana Bafana, qui joueront chez eux le match d’ouvertur e . E m o t i o n g a r a n t i e. La Liste des Joueurs Gardiens de but : Vozinha (Progresso de Sambizanga/AGO), Rilly (Mindelense), Fock (Batugue FC) Défenseurs : Pécks (Gil Vicente/POR), Gégé (Maritimo/POR), Carlitos (AEL Limassol/CHY), Nando (Châteauroux/ FRA), Fernando Varela (FC Vaslui/ROU), Jozimar (Dordrecht/PBS), Guy Ramos (RKC Waalwjik/PBS), Niyado Santos « Tax » (Academica de Coimbra/POR) 28 © Milieux : Babanco (Olhanense/POR), Marco Soares (Omonia Nicosie/CHY), Sténio (Feirense/POR), Rony (Fola Esch/LUX), Odair Fortes (Reims/ FRA), Toni Varela (Sparta Rotterdam/ PBS), David Silva (Olhanense/POR) Attaquants : Djaniny (Olhanense/ POR), Ryan Mendes (Lille/FRA), Zé Luis (Sporting Braga/POR), Heldon Ramos « Nhuk » (Maritimo/ POR), Julio Tavares (Dijon/FRA). s d u s i g u a q A eM l © http: / / a n c i e n s d e d a k a r . e - m o nsite.com / M i ssion accomplie av e c s u c c è s b r a v o l e s R e q u i n s B l e u s 29 A domicile, en 199 6 , N e l s o n M a n d e l a a v a i t r e m i s l e t r o p h é e à ses joueurs. Aquisuds le Mag Sport contact : aquisuds@hotmail.fr c © I c o n S port. 30 Les 16 pays sélectionnés 1-Afrique du Sud 2- Mali 3- Ghana 4- Zambié 5- Nigéria 6- Tunisie 7- Maroc 8-Côte d’Ivoire 9- Ethiopie 10- Angola 11- Niger 12- Cap-Vert 13- Togo 14- RDC 15-Burkina Fasso 16- Algérie © 2009-2013 starAfrica Aquisuds Magazine ra f a e l _ l u c a s @ h o tma i l . c o m CAN Marwan c h a m a k h © IconSport. © IconSport.