Volume 10, numéro 4 - Juin 2013 - Centre jeunesse de l`Abitibi
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Volume 10, numéro 4 - Juin 2013 - Centre jeunesse de l`Abitibi
Une Route sans fin PL 21 Relevé de présence SOCEN La marginalité Voyage au Guatemala Hommage à J.P. Conseils en bref Le bulletin La Jasette est publié par la direction générale pour le personnel et les partenaires du Centre jeunesse de l’Abitibi-Témiscamingue. Responsable de la publication : François Bélisle, 819 825-0002, poste 3306 franbeli@ssss.gouv.qc.ca 2 La Jasette Volume 10, numéro 4 En couverture, dans l’ordre habituel, Camil St-Hilaire, Marc Tremblay et Nadia Perreault. Comité de lecture : Sylvain Plouffe et Joëlle Lamoureux Graphisme : François Bélisle Réviseure : Line Faucher Collaborateurs : Guylaine Audet, Madeleine Bernier, Lana Boissonneault, Yvette Chouinard, Irène DesRoches, Christiane Doiron, Mélanie Gosselin, Anita Huser, Alain Jolette, Carole Landry, Isabelle Matte, Julie Mc Grath, Geneviève Plante, Denis Robert, Camil St-Hilaire, Chantale Vallières. Une Route sans fin 94 jeunes et leurs accompagnateurs 81 kilomètres de route Une bonne ondée Des médailles d’or pour tous Un vélo en tirage par unité Des animatrices déguisées et enjouées Une équipe de la cuisine motivée Des décoratrices créatrices Un énorme succès et beaucoup de fierté Le comité organisateur vous remercie! indispensables 3 Une Route sans fin Volume 10, numéro 4 Des partenaires régionaux Connaissez-vous la iRoute? P lusieurs nouveautés ont leur vélo stationnaire qui pouvaient marqué la 5e Route sans suivre les participants sur la route 111 fin du Centre jeunesse de en temps réel. Bienvenue à la iRoute! l’Abitibi-Témiscamingue. Dire que le Pilote opérationnel PIJ Pour souligner l’anniversaire, le co- du CJAT est un « malade » de techmité organisateur a déniché un vélo nologie est un euphémisme. Féru en à faire tirer pour chacune des unités, technologie Apple, Marc Tremblay puis a écouté les jeunes en mettant a appliqué un système bien simple de côté le classique certificat papier (mais il fallait y penser!) : pour des médailles d’or bien sonnantes. Une constante : celle de la 1- Brancher un appareil muni de l’apténacité, surtout entre Vassan et La plication FaceTime à un projecteur Corne à l’allée, alors qu’une averse dans l’unité. digne de ce nom n’a pas réussi à 2- Avoir un complice dans le peloton, noyer la persévérance du peloton de lui aussi muni d’un iPhone avec Faceprès de 175 cyclistes. time. 3- Résultat : un peloton de vélos staEt parmi eux, il fallait compter sur les tionnaires qui suit celui circulant sur jeunes du milieu de garde fermée, la route 111 à l’intérieur puis à l’extél’unité Le Refuge, bien en selle sur rieur. 4- Des agents et leur chef pour agrémenter l’atmosphère! Film Attitré comme « gueulard » de la Route sans fin, Marc Tremblay s’est aussi déguisé en réalisateur. Après quelques semaines de préparation et avec l’aide de plusieurs collaborateurs, Marc a emmagasiné plusieurs fichiers de photos et vidéos afin de monter un film d’une durée de près de quinze minutes soulignant la 5e Route sans fin. Un magnifique souvenir qui sera remis aux jeunes participants, une première au CJAT. François Bélisle 3 4 1 4 Une Route sans fin Volume 10, numéro 4 2 Une Route sans fin Volume 10, numéro 4 5 Témoignages Résidentes de l’unité La Traverse J’aimerais vous décrire en quelques mots, le 80 km que nous, les jeunes du centre jeunesse, avons parcouru en vélo. Nous avons pédalé pour la Route sans fin, en prenant un thème qui nous tenait à cœur, le cancer du sein. Je m’exprime en tant que le groupe La Traverse, qui a pédalé dans la chaleur, la pluie et les averses. Tout cela dans un but précis, prouver que l’on pouvait aussi relever ce défi. La fierté ressentie à l’arrivée nous a montré que même si c’est difficile et que l’on voudrait abandonner, il faut garder confiance quoi qu’il arrive. Car la confiance égale la réussite. Et même si parfois, avec ce qu’on vit, on en manque, les événements comme la route sans fin nous redonnent de la confiance. Par cette expérience, j’ai beaucoup appris. En fait, la Route, c’est comme la vie : parfois on monte et c’est difficile. Mais à chaque côte montée, il y en a une à redescendre et c’est là que ça devient plaisant et facile. 80 km de vélo, 6 heures de trajet, 7 résidentes, 3 éducateurs, mais qu’un seul mot pour décrire comment nous nous sommes senties « fières ». Je suis une jeune autochtone qui reste à l’Étape depuis bientôt quatre ans et c’est un énorme plaisir de partager mon expérience en cette 5e édition. Depuis 2009, les deux centres de réadaptation, l’Étape de Val-d’Or et la Maison de RouynNoranda, organisent ce projet qui nous donne à tous un énorme défi! Chaque unité des deux centres choisit un thème qui représente leur groupe. Ensuite, l’unité qui se démarque le plus et respecte les règles remporte une banderole à afficher dans leur unité. Ce n’est pas avec déception de vous partager que notre unité La Traverse n’a pas remporté le prix cette année. Non, au contraire, nous nous considérons gagnantes! Nous n’avons pas lâché, avec de la persévérance, nous avons réussi! Nous avons traversé plusieurs collines qui, à maintes reprises, m’ont donné le goût d’abandonner. Moi, qui a une peur bleue des orages, j’ai affronté ma peur et j’ai continué à pédaler! Une Route sans fin Volume 10, numéro 4 6 C’est avec fierté que notre unité a choisi comme thème « Cancer du sein» en voulant rendre honneur à toutes les merveilleuses femmes qui se battent contre ce cancer, ou pour celles qui l’ont perdu. De plus, je voudrais dédier ceci à ma précieuse mère qui a combattu cette maladie pendant un an et demi et qui malheureusement a perdu la vie, il y aura bientôt un an cette année. Réorganisation du travail pour en contrer les effets Le CJAT mène actuellement un projet d’organisation du travail visant à contrer les impacts du projet de loi 21 (PL 21), par une réorganisation des tâches cliniques afin d’assurer un service continu à la clientèle. d’InnovAction, firme spécialisée dans l’amélioration de la productivité. Assurer le mandat Le CJAT a embauché du personnel clinicien non membre d’un ordre professionnel pour assurer notre mandat de la LPJ, mais en considérant que certains types de dossiers ne pourront leur être assignés. Cette solution exige un remaniement des charges de cas. Depuis le 21 septembre 2012, le centre jeunesse doit s’assurer qu’une partie de son personnel clinique soit membre d’un ordre professionnel pour pratiquer certains actes réservés. « Notre volonté n’est pas de contourner la loi, mais de travailler avec ses exigences tout en respectant la qualité de nos services auprès de la clientèle », mentionne Mme Perreault. En parallèle, l’établissement est dans l’obligation de répondre à son mandat de la Loi de la protection de la jeunesse d’assurer la sécurité et le développement des enfants dont la situation est compromise. Ce « mariage » a un impact à l’application des mesures alors que le contexte de recrutement de main-d’œuvre s’avère toujours un défi important. pour maintenir le service à l’application des mesures. Il s’agit d’un projet bien structuré qui vise à obtenir des solutions durables dans le temps. » Un processus qui sera entre autres François Bélisle analysé par Isabelle Boyer, présidente 7 La Jasette Volume 10, numéro 4 « Dans le cadre du projet, je veux aller chercher de l’expertise auprès d’intervenants, explique Nadia Perreault, chargée de projet. Notre objectif est de revoir les tâches cliniques et les grilles d’évaluation de charges de cas Les données recueillies ont permis de cibler le programme de l’application des mesures La mise en place du projet est née à la suite des recherches menées par Sandra Falardeau, chef DSC à Senneterre, et Nadia Perreault, intervenante AM à La Sarre, dans le cadre d’un travail universitaire de deuxième cycle sur l’implantation du PL 21. Les données recueillies ont permis de cibler le programme de l’application des mesures comme problématique à la suite de l’entrée en vigueur de la nouvelle législation. Ce projet est financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux et les résultats seront déposés au début de l’année 2014. Le relevé de présence: la facture de l’employé L e comité de direction du CJAT a adopté récemment une Politique d’approbation du relevé de présence qui établit les responsabilités de chacun afin de garantir un traitement efficace de la paie. Deux grands principes en ressortent : exactitude des données et approbation dans les délais prévus. De son côté, le supérieur immédiat aura ainsi jusqu’au lundi suivant en fin de journée pour vérifier et approuver ce relevé. Étant donné le volume important de relevés qui seront traités, la politique stipule : « À défaut d’approuver son relevé de présence dans les délais prescrits, le relevé de présence de la personne salariée pourrait ne pas Cette politique ne change rien à la être traité dans les délais habituels façon de faire actuelle. Elle s’inscrit par le service de la paie, le paiement plutôt dans la fusion des systèmes pourrait alors se faire lors de la péde traitement de la paie de cinq riode de paie suivante. » établissements de l’Abitibi-Témiscamingue. La gestion de ces quelque 1 100 paies a été confiée au CJAT et à son équipe de la Direction des ressources financières, matérielles et informationnelles. Cette initiative, qui sera implantée sur une période de 6 à 12 mois, intégrera le CRDI Clair Foyer, le Centre de réadaptation La Maison, le Centre Normand et l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue. François Bélisle Que la paie soit avec vous ! e v u o J’appr Pour la majorité des employés, il s’agira du vendredi suivant le dépôt de la paie du mercredi. 8 La Jasette Volume 10, numéro 4 Responsabilités La nouvelle politique décrit les responsabilités du salarié, du supérieur immédiat et de l’équipe du service de la paie. Le relevé de présence doit-être complété et approuvé par la personne salariée au plus tard, à la fin de son dernier quart de travail suivant la fin de la période de paie. La Jasette a ainsi pensé vous offrir des pense-bêtes que vous pourrez insérer dans votre agenda ou simplement coller sur votre babillard si le coeur vous en dit! Pense-bêtes en temps de paie ve! J’approu Dormir en paie ve! J’approu pour l’agenda ou le babillard la conscience en paie ve! J’approu Dépose en paie ve! J’approu La Jasette Volume 10, numéro 4 9 Développement professionnel Stabilité des jeunes placés en famille d’accueil : un travail de collaboration nécessaire entre les intervenants des ressources et les intervenants de l’application des mesures Patricia Bouchard, agente de planification, programmation et recherche L’objectif de la présente étude est de démontrent que 322 fins de placemieux comprendre le phénomène de ment ont eu lieu au cours de l’année déplacement que peuvent vivre les 2010-2011. Sur ce nombre, le tiers jeunes placés dans une ressource de concerne uniquement des déplacements d’une ressource de type type familial (RTF). familial vers une autre. Ces derniers Plus précisément, une équipe RTF a touchent 55 filles et 52 garçons âgés voulu 1) connaître l’ampleur du phé- en moyenne de 12,8 ans. nomène, 2) identifier dans quelles situations les déplacements sont les Les déplacements s’effectuent le plus plus fréquents et 3) préciser quelles souvent à la demande de la famille sont les pratiques réalisées à ces oc- d’accueil ou du jeune ou pour trouver une ressource mieux adaptée aux casions. besoins de ce dernier. Les principales Afin de répondre à ces questions, raisons évoquées par les familles trois groupes ont été interrogés dans d’accueil pour justifier les déplacele cadre d’un projet d’évaluation des ments ont trait aux comportements pratiques (PEP), soit les intervenants du jeune et à son profil alors que du secteur des ressources, ceux de les intervenants semblent, pour leur l’application des mesures ainsi que part, accorder davantage d’imporles familles d’accueil. Les résultats tance aux motifs liés aux capacités des familles d’accueil à bien répondre aux besoins du jeune. Enfin, davantage de concertation ressort comme étant souhaitable afin d’optimiser l’efficacité des services offerts aux familles d’accueil, d’abord dans leur travail quotidien, mais surtout lors des situations de déplacements. Parler pour que les enfants écoutent... 10 La Jasette Volume 10, numéro 4 Chaque parent a reçu un certificat méritoire qui valorise leur engagement et leur participation. Voici quelques commentaires évoqués par certains parents : Une participante nommera que l’application de l’habileté donnez un choix à l’enfant lui a permis d’avoir plus de temps pour faire autre chose. Une seconde nommera qu’elle a réalisé l’importance d’être davantage à l’écoute de ses enfants. Une troisième dit avoir apprécié le programme et avoir maintenant plus d’outils . Si vous êtes intéressés par ce programme, vous pouvez consulter la pochette à la bibliothèque de la DDPO au Centre Jeunesse à Val-d’Or. Geneviève Plante et Christiane Doiron, intervenantes au bureau de Val-d’Or, ont animé, en février dernier, pour une deuxième année consécutive, des ateliers visant à améliorer la communication entre le parent et son enfant. Ces nouvelles habiletés apprises sont tirées du livre « Parler pour que les enfants écoutent et écouter pour que les enfants parlent » d’Adèle Faber et Élaine Mazlish. Les thèmes abordés sont : • Aider les enfants aux prises avec des sentiments pénibles; • Susciter la coopération; • Remplacer la punition; • Encourager l’autonomie; • Compliments et estime de soi; • Aider les enfants à cesser de jouer des rôles. SOCEN / S’occuper des enfants «Quand on arrête de rêver, on arrête de grandir» – Camil St-Hilaire L e CJAT est entré de plainpied dans l’approche S’occuper des enfants (SOCEN), fermant ainsi la boucle, avec la Côte-Nord, de la mise en place du programme dans tous les centres jeunesse du Québec. Le projet vise à mettre en lumière les compétences du jeune vivant en famille d’accueil et de le placer régulièrement devant ses propres succès. (conception graphique: Stéphanie Blais) S’occuper des enfants s’appuie sur un modèle développemental où le progrès de l’enfant est examiné globalement tous les ans sous 11 La Jasette Volume 10, numéro 4 Les enfants sont invités à découvrir le héros en eux « Le principe initial est né au Formation SOCEN au point de service d’Amos Royaume-Uni, au début des années 1990, avec le souci de mieux docu- menter le parcours des enfants sept dimensions à l’aide du Cahier de passage en famille d’accueil, d’évaluation et de suivi (CES), outil relate Camil St-Hilaire, conseiller- de base de SOCEN. cadre responsable du programme au CJAT. L’objectif était d’obtenir Les sept dimensions développedavantage d’informations pour mentales sont : le suivi des dossiers avec la ferme • La santé intention de s’investir dans la vie • L’éducation des jeunes et de promouvoir leur • L’identité • Les relations familiales et sociales bien-être. » • La présentation sociale Modèle développemental • Le développement affectif et Plus formellement, SOCEN a pour comportemental but d’améliorer les expériences et • Les capacités d’autonomie les conditions de vie actuelles de l’enfant de façon à promouvoir son développement optimal et développer ses habiletés à faire face aux différentes situations de la vie. Rêve de vie « Cet exercice nous permet d’identifier les besoins et de prioriser les attentes de chacun, explique M. St-Hilaire. Que ce soit du côté de la famille ou du jeune pris en charge, de l’intervenant ou de toute autre personne concernée, les questions du cahier nous permettent d’établir un plan d’intervention afin de faire évoluer le jeune vers le rêve de vie qu’il aura identifié. SOCEN devient ainsi un accompagnement vers un succès à atteindre. » SOCEN se base donc sur des attentes positives visant à cibler les compétences de l’enfant et les domaines où il éprouve des difficultés afin d’identifier le soutien additionnel nécessaire. « Il faut rester pragmatique, convient le conseiller-cadre. Nous référons souvent à cet exemple d’un jeune qui a identifié une carrière de joueur de hockey professionnel comme rêve de vie. On va d’abord explorer le sport avec lui. Sait-il patiner? A-t-il les patins qu’il lui faut? Cet enfant a pu bénéficier de l’accompagnement d’un Grand frère puis, chemin faisant, il a gradué jusqu’au niveau bantam élite. » SOCEN au CJAT Enfants ciblés : en famille d’accueil depuis six mois et pour un placement d’une durée minimale de deux ans. Déploiement actuel : Senneterre, Amos et La Sarre. Formation des intervenants : - trois jours, dont deux avec les familles d’accueil. Groupes de 20 personnes ciblant une dizaine d’enfants. - plan d’action jusqu’en 2015 pour joindre tous les intervenants de prise en charge; jusqu’en 2018 pour couvrir l’ensemble des familles d’accueil. - le CJAT montera son propre bassin de formateurs. Cahier d’évaluation : une fois complété, il est aussi utilisé à des fins de recherches concernant les expériences et les résultats des enfants et des jeunes pris en charge. « C’est souvent tout ce que l’enfant investit autour de son rêve qui rapportera le plus », conclut M. St-Hilaire. François Bélisle 12 La Jasette Volume 10, numéro 4 Camil St-Hilaire accompagné des formatrices Marie-Pierre Joly, (CJ Laurentides) et Ginette D’Auray (CJ Outaouais) Bonjour à tous, Je profite de ce numéro pour vous donner des p’tites nouvelles avant l’été…. Dernièrement, l’exécutif a accueilli Annie Ladouceur et avec le retour de Valérie Descoteaux Vallée, l’équipe est maintenant complète. Ainsi, les dossiers seront maintenant redistribués équitablement. Le conseil multidisciplinaire tient à vous remercier pour la réussite de son Assemblée générale annuelle. C’est toujours avec fierté et admiration que nous pouvons réaliser à quel point il y a des gens qui se démarquent, qui osent innover et qui donnent leur 100 % au travail. Cette journée clinique fut motivante avec des gens impliqués et dynamiques dans les interactions. Après la période estivale, le conseil vous invitera à une rencontre pour vous présenter et adopter les règlements généraux et offrira par la même occasion, une présentation clinique. On vous tiendra au courant Vous recevrez dans vos points de service des articles promotionnels à l ‘effigie du Conseil Multi avec son logo nouvellement dévoilé. Bon été à tous! Par ailleurs, dans les prochains mois, nos énergies seront utilisées à poursuivre les travaux concernant nos trois dossiers : Virage Vert, Défi Santé 5/30, procédurier des agentes administratives des points de service, et ce, parallèlement à l’organisation de l’AGA et des élections. Effectivement, deux postes de l’exécutif seront en élection. Donc, si vous avez le goût de vous investir et de relever de petits défis, c’est en plein le temps pour vous! C’est une expérience très enrichissante. Au plaisir! Madeleine Bernier Présidente du CCPAS 13 La Jasette Volume 10, numéro 4 Sur ce, bon été et on se revoit l’automne prochain à l’AGA où l’exécutif espère vous accueillir en grand nombre. Le comité des usagers vous interpelle pour répondre au besoin criant de bénévoles qui veulent s’impliquer au sein du comité. Nous sommes constamment en besoin de recrutement de nouveaux membres puisque plusieurs postes sont à combler en ce moment et nous recherchons des personnes qui pourraient dynamiser le comité des usagers. Ce comité a comme mandat d’être le gardien des droits des usagers. Le respect des droits des usagers, la qualité des services et la satisfaction de la clientèle constituent les assises qui guident nos actions. Nous devons avoir une préoccupation particulière envers les clientèles les plus vulnérables et nous sommes l’un des porte-paroles importants des usagers auprès des instances de l’établissement. Caractéristiques recherchées pour être membre du comité des usagers • • • • • • • • • • • Être parent, tuteur, adolescente ou adolescent qui reçoit ou a déjà reçu des services du CJAT. Ou Avoir la cause des jeunes à cœur et désirer s’impliquer activement; Sans connaître sa situation actuelle ou passée, il doit pouvoir utiliser son expérience en centre jeunesse dans le but d’améliorer la qualité des services et faire respecter les droits des usagers; Être constructif; Être à même de respecter la confidentialité; Être capable de travailler en équipe; Être disponible environ une fois par mois (8 rencontres/année); Pouvoir se déplacer (le kilométrage est remboursé à 0,43 $/km et le gardiennage à 5 $/h); Être joignable assez facilement (téléphone ou courriel); Avoir idéalement un membre par point de service. * Important, le comité ne traite pas les situations personnelles de ses membres. Si vous avez des suggestions, des références ou toutes questions sur le comité des usagers, vous pouvez contacter Carole Landry au 819-825-0002, poste 5245. Carole Landry, Représentante de l’établissement au comité des usagers 14 La Jasette Volume 10, numéro 4 Nous sollicitons votre précieuse collaboration pour nous aider à recruter des membres parmi les parents ou les adolescents(es) que vous côtoyez dans l’exercice dans vos fonctions. PQJ Le fait d’être « original ou un peu différent » pour un être humain peut créer des « étiquettes » parfois lourdes de conséquences. Pour s’épanouir, l’humain a besoin de repères. Lorsqu’il n’arrive pas à trouver sa place au soleil, celui-ci est déboussolé. Sa différence lui crée un inconfort. Pour compenser, il est prêt à tout. Tout peut parfois rimer avec rien. tuation, de cibler ses intérêts, ses projets et d’identifier les domaines qu’il souhaite améliorer. Puis, en toute originalité et créativité, on réfléchit ensemble aux moyens réalisables qui lui permettront d’être bien dans sa peau. 15 La Jasette Volume 10, numéro 4 Il est évident qu’il existe des liens directs avec le thème de la marginalité. La majorité de nos jeunes ont un pronostic sombre. La marginalité qui est « subie » peut être un ghetto qui les attend. Nous devons les outiller à croire en eux (empowerment). Visuellement, le jeune aura une photo couleur de lui, via son plan de cheminement: • Ses priorités d’action; • Axe socioprofessionnel (qualification), forces, ressources, besoin de soutien; • Axe résidentiel (autonomie), logement, budget, forces à développer, les ressources; • Axe relationnel (réseau de soutien), habiletés, ses forces, son entourage, les ressources. Notre approche permet l’ouverture d’une prise de conscience de leur Le défi de faire face au pouvoir des condition, tout en respectant leur benormes sociales est énorme. La soin d’appartenir à un ensemble. pensée d’un échec imminent brime toute tentative d’insertion. La facilité Plus facile à dire qu’à faire, car trop domine la motivation, puis le jeune souvent incapables de se soumettre démissionne et l’isolement peut aux exigences de la société, nos s’emparer de son quotidien. jeunes abandonnent, faute de pouvoir s’y intégrer. C’est à nous interveL’humain a besoin d’un sentiment nants PQJ à faire preuve d’originalité, d’appartenance. La tentation de s’accrocher à n’importe quel type pour transformer « la Marginalité » d’espoir devient une dangereuse (qui est en fait la peur de l’échec) en vulnérabilité. Nos ados, nos jeunes un équilibre acceptable entre lui et la adultes veulent leur propre identité. société. À ce moment, la différence Ils veulent être différents, unique et n’a plus d’importance. plus que tout « faire partie prenante Le Plan de cheminement vers l’autode leur devenir ». nomie place le jeune au cœur de son La vigilance est de mise, car la ligne devenir. La complétion de ses donest mince entre l’exclusion et l’exclu- nées nous permet d’obtenir plusieurs informations sur les différents aspects sivité. de sa vie, tel que son autonomie, sa Comment peut-on arriver à être ori- qualification et son réseau social de ginal sans être marginal ??? Par notre soutien. Programme Qualification des jeunes, nous sommes des « Médiateurs so- La lecture de son autoportrait nous permet de mieux comprendre sa siciaux » . La marginalité a servi de thème à la dernière rencontre interrégionale des équipes PQJ réunissant celles de Montréal, de Batshaw, de Laval et de l’Abitibi-Témiscamingue. Le texte qui suit constitue la réflexion du groupe du CJAT présentée par Yvette Chouinard, éducatrice, et intitulée: « La capacité d’adaptation : c’est mon équilibre entre l’identité de soi et l’identité collective ». En route vers le Guatemala Amos L es intervenants d’Amos Marie-Ève Nadon et Guillaume Dubé sont à quelques semaines de leur départ au Guatemala avec quatre jeunes suivis à l’application des mesures. L’excitation monte et les préparatifs ont déjà eu des effets bénéfiques. « Ces jeunes, trois filles et un garçon, ont été impliqués dès le départ dans la tenue de différentes activités de financement. Par exemple, ça semble facile de ramasser des canettes vides. Nous parlons ici de jeunes avec des manques d’habiletés sociales. Nous leur donnons des trucs pour entrer en contact avec les gens ou comment monter un plan de commandite pour récolter d’autres fonds », explique Guillaume Dubé. Guillaume Dubé et Mare-Ève Nadon plus réservée, s’ouvre un peu plus aux autres tandis qu’un des garçons, d’habitude sans censure, fait preuve d’un peu plus de réserve », précise Marie-Ève. « Ce ne sera pas le moment d’être difficile, en particulier pour la nourriture. Il y a toujours le truc de dire que tu es allergique, mais tu ne peux pas faire ça pendant trois semaines! Blague à part, nous pourrons compter sur des gens de confiance là-bas, tout comme nous avons eu l’appui de notre chef de service et de toute l’équipe de l’application des mesures. On ne peut pas préparer tout ça à seulement deux personnes », indique Guillaume. François Bélisle 16 La Jasette Volume 10, numéro 4 Des collègues de nos deux intervenants confirment d’ailleurs qu’ils n’ont pas compté les heures pour faire de ce voyage un succès. Un enthousiasme qu’il sera possible de partager sur leur page Facebook Projet Guatemala 2013. les autorisations de sortir du pays, Le projet est chapeauté par Hori- recevoir différents vaccins, etc. On zon Cosmopolite, un organisme qui apprend en même temps que les aide à monter des projets d’aide jeunes. » humanitaire à travers le monde. « Nous croyons que les programmes Toutes les informations nécessaires d’échanges interculturels à caractères à la préparation d’une telle aventure éducatifs apportent les outils néces- ont été compilées à titre de cahier de saires au développement d’individus charges pour ceux et celles qui vouplus aptes à intervenir de façon posi- draient renouveler l’expérience. tive et engagée dans un monde de plus en plus interdépendant. », peut- Là-bas on lire sur leur site Internet. « Nous allons rester dans deux familles d’accueil. Les avant-midis Les jeunes ont notamment participé seront consacrés au travail humaà une formation prédépart de deux nitaire, suivi de cours d’espagnol en jours au lac Joannès sur la culture du après-midi. Là-bas, nous ne sommes pays hôte, sur les habitudes de vie pas des touristes, mais bien membres et sur les projets auxquels ils allaient d’une communauté pendant trois collaborer : la construction d’une semaines. Nous avons hâte de voir école et s’occuper d’enfants dans un comment les jeunes vont se comorphelinat. porter. Eux comme nous, on sort de notre zone de confort. Les jeunes « En tout et partout, ce voyage aura sont beaux à voir et ils sont excités. nécessité une année de préparation, Ils ont des questions à l’infini. Ce sont note Marie-Ève Nadon. Remplir les des beaux résultats jusqu’à mainteformalités, comme les passeports, nant. Une jeune femme, d’habitude Hommage Ville-Marie Denis Robert, Application des mesures Yvette Chouinard, PQJ Alain Jolette, Adoption En ce 29 mars 2013, J.P. a atteint sa majorité et, qui mieux est, il porte un nouveau nom de famille qui le rend heureux : Jean-Philippe B. Sa 7e famille d’accueil qui l’a accueilli en novembre 2011 et dont les parents sont devenus ses parents adoptifs le 19 mars 2013. Et ils lui ont donné un frère âgé de 15 ans et une sœur âgée de 3 ans. Mais J.P. vous dirait que depuis longtemps ils étaient « sa famille » et qu’il les avait préférés de beaucoup à sa visite passée d’une heure dans un Centre de réadaptation. Dans notre travail en protection de la jeunesse auprès d’un jeune, nous accomplissons parfois mille et une actions afin qu’il obtienne la sécurité, la stabilité et l’affection dont il a tant besoin. Il nous arrive même de douter de la pertinence ou de l’efficacité de nos interventions, voire que ce jeune puisse un jour connaître un bon développement. Or, alors que J.P. a 7 ans et qu’il est hébergé dans sa 5e famille d’accueil qui nous demande un répit, nous lui présentons la famille d’accueil Lorraine et Pierre et leur fils adoptif André. Ce séjour sera ancré dans son cœur pour toujours même si personne ne s’était douté qu’il y retournerait 9 ans plus tard pour devenir un membre à part entière de la famille. Depuis près d’un an et demi, J.P. occupe un emploi à temps complet dans un dépanneur station-service. En plus d’être très apprécié de ses employeurs et de ses collègues de travail, il est très populaire auprès de la clientèle qui apprécie ses nombreuses qualités. Ce qu’il appréciait le plus de son T.S.? Probablement ces rendez-vous rituels au resto depuis des années où il pouvait dévorer poulet et poutine tout en lui partageant ses joies, ses inquiétudes, ses succès, son besoin d’être aimé et valorisé. Ce qu’il a apprécié de son intervenant à l’adoption? Certainement d’avoir cru en lui et en sa famille adoptive en les accompagnant dans ce merveilleux projet hors du commun. Qu’il fut agréable pour J-P., lors d’une récente rencontre avec notre D.P.J. (son ex-tuteur), de lui partager la réalisation de son rêve : « avoir enfin une famille pour la vie! » Ce qu’il apprécie de son intervenante PQJ.? C’est de recevoir d’elle du soutien et de l’écoute, tout cela à travers de petites attentions spéciales, qui le motive à cheminer. Merci J.P. pour ton sourire, ton humour, ta capacité de rebondir et pour nous avoir démontré qu’il faut toujours croire à un lendemain qui s’avérera heureux! Et dans trois ans, lorsque l’on te croisera sur la route au volant de ton camion, on klaxonnera ensemble! 17 La Jasette Volume 10, numéro 4 J.P. : un nouvel adulte heureux J.P. nous enseigne que dans notre mandat auprès des enfants en protection de la jeunesse, il ne faut JAMAIS DÉMISSIONNER. Autochtones de l’Ouest TFN Health Day nous fait bouger! La communauté de Timiskaming First Nation a organisé une journée de la Santé, le 16 mai dernier. À cette occasion, tous les services communautaires se sont retrouvés sous le même toit pour partager et promouvoir leurs services. Les organismes présents à cette journée étaient : CJAT, First Line Services, Health Commission, NNADAP, Daycare, CAVAC, Cultural worker et plus. Lisa King, Stephanie Moore, Francine Chevrier et Anita Huser 18 La Jasette Volume 10, numéro 4 MAKWA et Francine Chevrier, intervenante Ressource Ceci était l’opportunité idéale pour le CJAT de faire la promotion et le recrutement dans le cadre du programme de familles d’accueil, ainsi que d’expliquer les services offerts par le Centre jeunesse. Cette journée permettait également le partage d’expertises avec tous nos collaborateurs de la communauté TFN. Bravo pour cette belle journée! Depuis toujours, l’équipe de Pikogan souhaite faire sa part dans la communauté. Comme toutes les années, elle y parvient ... assez bien. Pikogan Ne serait-ce que le bazar qui se fait depuis déjà trois ans dans les locaux. Cette activité permet aux membres de la communauté de se prévaloir de certains biens gratuitement tout en permettant de faire plus ample connaissance avec les membres de l’équipe autour d’un bon chocolat chaud et d’un biscuit! À l’été 2012, deux membres de l’équipe ont été invités à une séance de photos sur les eaux de la rivière Harricanna avec le renommé photographe Mathieu Dupuis et un guide de la communauté, Salomon Mowatt. Les photos ont été sélectionnées afin de paraître dans la revue Origine 2013-2014 qui fait la promotion du tourisme autochtone. Sophie Lord et Kate Dessureault seront alors vues dans cette revue tirée à 40 000 exemplaires et disponible sur le web !!! Une rencontre commune Centre jeunesse et Service Première ligne a été faite afin de présenté à la communauté les besoins en matière de ressources pour les répits et les placements. Un travail conjoint est débuté à ce sujet. Désormais, nous avons la chance d’être de plus en plus impliqués dans les activités de la communauté afin d’avoir une visibilité. Nous remercions grandement les organisateurs des différentes activités de nous permettre de vivre des moments privilégiés avec eux. Le carnaval en hiver en est un bel exemple. Je souhaite un bel été à cette équipe qui a eu des moments mémorables lors d’un passage à Aiguebelle et un bon repos à cette belle gang qui me tient à coeur! Mik8etc, Chantal Vallières, chef de service DSC 19 La Jasette Volume 10, numéro 4 La soirée reconnaissance des familles d’accueil est aussi un bon moment afin que tous les membres de l’équipe y participent incluant les stagiaires ayant passé par chez nous! Ce fut une belle fête car tous les membres de l’équipe y ont contribué à leur façon. Les famille d’accueil ont reçu de beaux paquets de douceur! Et puis, je me permets de remercier l’équipe de Pikogan pour leur engagement dans leur travail et leur implication dans cette communauté. L’équipe de Pikogan compte des personnes engagées qui croient au potentiel de changement et de prise en charge. Merci à vous, Suzanne, Carol-Ann, Kate, Sophie, Pascale, Leslie, Christine et tous ceux et celles qui sont passés par notre bureau au courant de l’année. Soirée reconnaissance pour les familles d’accueil Val-d’Or Nous avons accueilli nos familles d’accueil, le 24 mai dernier, dans un décor Hollywoodien où étaient inclus paillettes, tapis rouge, oscars et même quelques vedettes américaines. Un magnifique buffet nous a été préparé par des jeunes participants aux programmes Excalibur et Jeunes en action offert par Carrefour jeunesse emploi. Merci d’avoir rendu ce 5 à 7 agréable en bouche. Nous avons rendu hommage à 5 familles d’accueil dont 3 de 5 ans, une de 10 ans et une de 15 ans. Les émotions étaient au rendez-vous grâce aux intervenantes qui ont bien accepté de sortir leurs plumes et de faire la lecture à nos vedettes locales. Un merci spécial aux personnes qui se sont jointes aux intervenantes ressources, qui ont su se démarquer par leurs idées originales et qui nous ont permis de faire de cette soirée un succès. Nous sommes particulièrement fières de la participation de l’équipe du bureau de Val-d’Or par sa présence à ce moment mémorable. Merci aux familles d’accueil qui ont répondu à notre invitation et qui ont déroulé le tapis rouge en compagnie de notre escorte venue spécialement de Los Angeles pour cet événement. 20 La Jasette Volume 10, numéro 4 Guylaine Audet et Mélanie Gosselin Intervenantes ressources Rouyn-Noranda Des étudiants de l’école La Source à Rouyn-Noranda ont fait des doudous pour les enfants confiés en famille d’accueil. Avec l’aide du cercle des fermières, ils se sont réunis à tous les mercredis midi pour confectionner ces doudous. Le 17 avril dernier, c’est avec une grande fierté qu’ils ont donné le fruit de leur travail composé de 11 pièces, à Julie Mc Grath, intervenante ressource à Rouyn-Noranda. La Jasette Volume 10, numéro 4 21 JEUNESSE À COEUR DE L’ABITIBI-TÉMISCAMINGUE 11 000 $ ! La 6e Classique de golf Dany Sabourin a permis d’amasser 11 000 $ qui seront versés à la Fondation Jeunesse à coeur de l’Abitibi-Témiscamingue. Selon le coordonnateur du tournoi, Jean Lincourt, il s’agit d’un montant préliminaire qui pourrait être revu à la hausse, une fois tous les dons compilés. La Classique a eu lieu le 27 juin dernier, au Club Sports Belvédère de Val-d’Or. Sur la photo, Sylvain Plouffe, représentant de la Fondation et directeur général du CJAT, Dany Sabourin et Jean Lincourt, coordonnnateur de la Classique. Un chandail, trois frères et 2 000 $ Le gardien de but Dany Sabourin évoluait dans la Ligue américaine et poursuivra sa carrière en Autriche. 22 La Jasette Volume 10, numéro 4 Outre les inscriptions des golfeurs et les dons en commandites, la Classique amasse des fonds de différents encans. La pièce maîtresse fut sans nul doute un chandail des Foreurs de Val-d’Or, avec une garantie de signatures de la part des trois frères Henley, Cédrick, Samuel et David, réunis pour l’occasion. La vice-présidente finances et affaires corporatives du club de hockey, Guylaine Daigle, a remporté la mise avec une offre de 2 000 $ ! 5 ans Annees de service 37 ans Andréa Chartrand 21 ans 33 ans Marie-Josée Laliberté André Nastasiak 32 ans Suzanne Lavoie Gino Mercier Dany Rodgers Darquise Arpin Sylvie Larouche Christiane Doiron 31 ans Camil St-Hilaire 30 ans Mario Cliche Sylvain Plouffe 29 ans Manon Hébert Pierre Noël 28 ans France Nickner Guylaine Pinard 26 ans Debbie Beaulieu Liette Bélanger Guylaine Dallaire Linda Pomerleau Serge Thibault 25 ans Yvette Chouinard Jean Grégoire Jean-Yves Loiselle 24 ans 22 ans Gilles Bélanger Denis Gagné Josée Sirois Marc Tremblay André Vaillancourt 18 ans Lana Boissonneault 17 ans Carole Charrette Chantal Lavallée 16 ans Lily Bélanger 15 ans Caroline Ayotte Jenny Godbout Patricia Quesnel Marie-Josée Massicotte 14 ans Daniel Coulombe Nadia Perreault 13 ans Sonia Alcaidino Hugues Bordeleau Karine Julien Jody-Anne Marseille Valérie Paré Nathalie Quenneville 12 ans Karine Dessureault Hugo Julien Caroline Rheault 11 ans Anik Auger Stéphanie Beaucage Diane Benguigui Manon Bergeron Bertrand Blanchette Céline Boucher Nathalie Brisson 10 ans Sany Beaulieu Cindy Lee Julie McGrath Véronique Mercier Geneviève Plante Marie-Ève Pouliot 9 ans Marie Claude Bélisle Sandra Falardeau Geneviève Perron Abbie Brassard-Rivard Julie Turgeon 8 ans Marie-Ève Belley Francine Chevrier Martine Dubois Line Faucher Amélie Lafrance Valérie Martel Véronique Massicotte Linda Robitaille 7 ans Julie Cotnoir Chantal Déry Mélanie Lacasse Caroline Pelletier Maryse Robert 6 ans Lucie Descoteaux Tommy Guillemette Lyne Imbeault Josiane Landry François Lemieux Annick Séguin 3 ans Stéphane Bessette Josée Dupuis Dominic Filteau Isabelle Fontaine Luc Gauthier Manon Godbout Sophie Lord Pascal Michaud Sabrina Matte-Bolduc Audrey Pinard Kevyn St-Jacques Linda Tremblay Danny Zaguay 2 ans Mélanie Bouchard Catherine Clermont Isabelle Falardeau Milaine Guay Chani Landry-Audet Marie-Ève Nadon Patsy Roy Véronique St-Laurent-Brisson Pascale Sylvain Joannie Tremblay 1 an Jessica Beaulé Carolyn Brousseau Stéphanie Caron Catherine Frigon Adeline Laquerre Emmanuelle Pomerleau-Gosselin Stacy Plourde Mathieu Rancourt Mélanie Savard Yannick Sévigny 23 La Jasette Volume 10, numéro 4 23 ans Serge Boudreau Jean Lortie Ghislain Petit Joanne St-Laurent 19 ans Suzy Guimond 4 ans France Caron Éric Desrivières Julie Devost Josiane Gagnon Yannick Gaudreault Karine Gauvreau Fanny Gervais Mélanie Gosselin Mylène Joseph Simon Joseph Karine Landry Carol-Ann Macameau Marie-Pier Paquin Véronique Tremblay Josée Blais Marie-Josée Gallant Huguette McCann 20 ans 11 ans Lise Buteau Vicky Chalifoux Isabelle Côté Christine Dessureault Julie Dumas Carl Gagnon Annie Gaouette Sonia Laverdière Sylvie Leblond Gilles Leclaire Huguette Marcoux Sylvie Richard Roch Riendeau Véronique Brassard Josiane Breton Nancy Duquette Pascal Gaudet Lisa Jean Julie Langlois La Jasette Volume 10, numéro 4 24 La Jasette Volume 10, numéro 4 25 Bienvenue parmi nous Avril Mai ©Allonzo Inc. Designs Carol-Ann Gauthier, conseillère en gestion des ressources humaines Valérie Gauvin, agente de relations humaines Jo-Annie Labbé, candidate à l’exercice Joanie Lagueux, agente de relations humaines Émilie Bénard, agente de relations humaines Andrée-Ann Perron, candidate à l’exercice Carolyne Roussy, agente de relations humaines Cindy Coté, éducatrice Charles Beaudoin, surveillant en établissement Zackia Couture-Élément, candidate à l’exercice David Lizotte, agent d’intervention Virginie Allain, candidate à l’exercice Jessica Perreault, agente de relations humaines Jacques Duval, agent d’intervention Émilie Larose, agente administrative classe 02 Vicky Désaulniers, candidate à l’exercice Benjamin Chabot-Chartier, agent d’intervention Jérémie Bélisle, agent d’intervention Mélanie Roy, candidate à l’exercice Claudie Audet, technicienne en assistance sociale Alexandra Mayrand, candidate à l’exercice Sabrina Hébert-Bédard, candidate à l’exercice Amélie Abel-Thibault, éducatrice Raphaël Bordeleau, agent d’intervention Joey Marin, agent d’intervention Scott Vézeau-Robitaille, agent d’intervention Josiane Tremblay-Ducharme, candidate à l’exercice Angelica Labbé, candidate à l’exercice Marie-Pier Camirand-Sabourin, candidate à l’exercice Carole-Anne Thibault-Picard, candidate à l’exercice Vickie Lafrenière, éducatrice Janick Gagnon, éducatrice Émilie Mercier-Lebel, candidate à l’exercice Catherine Mayrand-Camirand, candidate à l’exercice