Novembre 1907 - Site en travaux, le week
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Novembre 1907 - Site en travaux, le week
Quatriòme Année — N" 162 Exar- Cwennete - Cinq Centimes Samedi 2 Novembre 1907 JOlKNALRÉÍÍlOlULlSTE Rédaction et Adminislralioo IIEBDOMADAIIIE do la BREGXAG-ISrK ot dos llreioiiM E m i g r é * ABONNEMENTS : FRANCE. . I un. . 3 ir. 5 0 ISTIA ANGER. — . S — Avoc " A r Vro'' IlovuoMousuollo FRANCE . . 1 ai . . . 5 (r. KTRANGfiR. — . . . 9 •Les Abonnements sont d'avance payables Tout changement d'adresse sera accompagno de II tr. 5 0 cent, en Timbres-Poste. Directeur: "fividar Vro dre ar (lobi " Bobl F. J A F F R E N N O U G0URLET. | Correspondant "Abalar" Central : Jean Contre les Monopoles « Bara, Laez, ha Líbrente. » Qirlou lavorai gant A N TOUR D'AUVKRON • • Desliadurez lia Dállente ED bon amzer, an holl dud, koulz lavaret, a oar lenn ha skriva. Mez ma c'houzomp lenn lia skriva, eul lodennik vihan hobken ae'hanomp a c'hell lavaret en gwirionez ez int dosket mad. Kalz a zo en bor Breiz ha ua gomprenont ket mad al levri'ou nag ar c'hazetennou skrivet e| iez Bro-C'hall, hag abalamour da ze D'O lennont morse. Beza zo avad en peb parrez, eun neubeudik ail hag o deuz, mar plich, resovet our <: certificat d'études > a-benn kuitaat ar skol. En devez m'o doa bet an tam paper-ze oa loiv'h ermo, ha sonjal a rea d'ezo oaut doktored. Paia an doktored-ze d'an foar, pe e kear daober eur geíridi bennag, o keineront éur gazeten. Peseurt kazeten '( Unan gallek na petra 'ta ! Unan brezonek na ve ket onorapl awalc'h ! Lenn a reont an traou prlnsipala a zo war ar Journal, ba ken avanset e vezont aliez arok kregi er journal evel pa lakeont anozan en ho godei... Alez an enor da ziskouez d'ar vignouned e leunont eurgazeten gallek, a dalv euu dra bennag, ac'banta ! An doktored-ze a lenn neuz forz peseurt kazetennou, gant ma vezint skrivet en gallek, ha kredi a reont ar Vretoned n'int ket gwost da skriva evel ma ra ar G'hallaoued. Mad eo, a dra zur, beza sklerijonnet war an traou a dremen en hou amzer en Bro-G'hall hag en Breiz. Eun dever eo evit peb Breizad a galon klask interest ar Vro, ha mad eo ivez deski pellaat dioutbi kement grizienn fall a zo oc'b e ampoezoni. Dre an Deskalurez ha drezhi hebken eo e teufomp a-benn da netaat douar hor Bro, ha da cbaseal dioutbi evit ato an holl am>revaned a zo ennbi, deut euz an istranjour, evit karga 6 c'horf hag o ialc'h di war goust c'houezen al labourer-douar, ar o'hon versant hag ar inicherour. Pa deu ar mare da daoler er voost ar billet-vot, ho ! neuze avad an bini zo war ar renk da vont da zeputo, a oar dro 'n envor an traou a ve mad da ober evit ar vro, lakat a raï an heol da bara, hag ar glao da goueza. Pa vezo digouezet en Pariz, en kampr an deputeed, n'anavez man ebed ken, nemed an hent da vont da gerc'hat e bomp mil skoed. Lezel a ra'í da zevel o mouoz er Gambr, eur vanden kannadod paëot gant an Fstranjour evit dismantri an traou a zo kaër hag enorabl en f Feuilleton du Journal " AR BOBL "47 LE Porlraj M i r e Rouge d e l a par Pierre DAR LA Y — Savez-vous la nouvelle ï On prétend que M . Lemarchais v a réserver la chasse dans ses bois, dit Guermour. — C'est pour no pas troubler les rêveries do sa jeune épouse, observa Deslour. — Comment il se marie ? — Oui, mon cher, propos do valets, si vous voulez ; cependant ce sont quelquefois les plus sûrs. Il parait que ses fiançailles ont eu lieu, hier au soir, avec Mlle de'Boisgonest. L e café de Trévenouc, dom le local, en été s'augmentait de tout le côté de la place longeant ses murs, n'était pas brlllammant éclairé. Heureusement pour lo percepteur, un pâle clair do luno faisait, ce soir là, tous les frais de luminaire. Il tressaillit si violemment que son porte-cigare roula de ses doigts sur le trottoir. La sourde exclamation qui lui échappa fut mise sur le compte de la contraKoproduetlon Interdite aux journaux n'ayant pas do traita avec M. Ilnnri Gautier, éditeur, Parla. procurer un autre plus gai, nous ne lior bro. Lezel a raï kas peli deuz rêvons que la monopolisation par l'Etat bro o c'havel an dud-zc pero na pour que « ç a change un p e u » . e'houlennent nemed ober vad en La femme en queslion s'aperçut au eur veva. Lezel a raï da c'haloupat sixième époux que c'était la même ar vanden beillevotled danjiruz a zo LE IUCHAT DE L'OUEST SERAIT FOLIE chose et elle en éprouva, nous dit-on, brema skignet e pevar c'horn ar une telle déception qu'elle en mourut. Franz o p'houez tan ar gounnar Nous ne mourrons pas du changeA cette époque de l'année où tous les enob an urz vad. ment de direction de la Compagnie de commerçants grainetiers et fournisPioti a vezo kaoz dafceï l'Ouest, mais nos intérêts pourraient seurs divers envahissent les halles-des Kement den a lenti gazetennou gares, de nombreuses réclamations peut-être en SOU fTri r sérieusement. hontrol d'an urz rad hag a gred sont adressées à la compagnie de• Restons sages et gardons nous du monopole. Je suis trop jeune peut-être ar c'homzou a, zo enno. l'Ouest, relatives à l'insuffisance du Ap re-ze, an dud-ze hepkeu, berr matériel et à la lenteur avec laquelle se pour arguer de mon expérience, mais j'ai celle de nombreuses personnes de a spered ha kam o c'houstianz, -ar l'ont les expéditions. mon avis. Rien ne vaut de changer si .Je ne voudrais pas me faire passer re-ze eo a zo a du gant potred an souvent, on court le risque de perdre pour le défenseur de cette compagnie, draill, ar re-ze eo laica ar poultr en voulant trop gagner. hag an tan e daou voan-diazez peb mais je crois vraiment que les plaintes Si les commerçants ont éprouvé de des commerçants, bien que fondées, bro sivilizet, ar relijion luig ar tombent à faux quand elles s'adressent sérieux dommages et que la Compagnie garante-bro. An ban 1er doktored- à la compagnie de l'Ouest directement. possède les feuilles de récépissé des marchandises avariées, nul doute qu'ils ze, pere gav d'ezo n'euz lient mad Je m'explique. Depuis une dizaine ebed evit sovetei ar vro nemed an d'années il est question «lu rachat de ne soient dédommagés intégralement bini a gemeront, a zo bourrevien l'Ouest par l'Etat, depuis dix ans, à de leur valeur. Je sais fort bien que ce n'est pas une ar Ropublik honost ha leal, hag ar Chaque ouverture des Chambres, des solution et que mieux vaudrait que les pez a zo gwasoe'h, deski a reont projets de loi sont déposés et discutés. dites marchandises arrivent intactes à d'ar re na lennont ket, an boli gre- Bien qu'ayant toujours été, jusqu'ici, destination et sans subir de longs redennou o deuz desket o-unau er da'is l'impossibilité de consentir aux tards, mais à tout perdre, mieux vaut nombreux et lourds sacrifices que susc'bazetennou-ze. leur encore courir la chance d'être remciterait le rachat, l'Etat n'en garde pas An dud a spered, an dud desket moins l'espoir de l'emporter un jour et boursé sans trop de mauvais vouloir. ("est ce qui pourra peut-être devenir mad, na gredont ket ar seurt teo- de convaincre la majorité hostile. riou-zo ivantet gant ar Juzevien Sans vouloir discuter si cela peut être difficile lorsque l'Etat aura le monopole. evit dismantri Franz pehini a une bonne affaire, il est permis de dire On ne gagne pas souvent 'quand on s'attaque à un si puissant ail versaire, et c'houarnont hirio. Lavarit d'in, et de constater que les débats para- comme l'Etat c'est nous, il arrive que, lysent un peu les efforts de la Compac'boui tud lia n'oe'h ket gwerzet, s'il perd le procès, c'est toujours finalelavarit d'in petra vije Franz heb gnie, qu'elle hésite ù s'agrandir et ¡1 ment la masse des contribuables qui soudardedi — Ilenvel e vele otiz s'améliorer par crainte de ce rachat. éeope. Ce n'est peut-être pas là la raison eun tiegez hag a deui.al laër ennan pour Le monopole, l'Etat-patron, pourra laquelle elle a négligé d'augmenp'en devezo c'iioant. i peut-être devenir une réalité le jour où son matériel, mais ça n'en est pas Petra eo an den heb eur gred en { moins une des raisons. File est sufti- le socialisme aura triomphé, mais il Eun den bob kreden n'en deuz santo pour appeler la réflexion des aura changé de procédés. 11 sera moins na kalon na kousüanz, laërez a raï grincheux, toujours prêts à s'emballer agressif qu'aujourd'hui et surtout m oins cher. La gratuité des chemins de fer, o nesa, bon laza zoken heb skru- a la première occasion. dont rêvait Proudhon, sera peut-être Je ne sais trop pourquoi l'IStat prenpuil, n'euz nemed ar jandarin a gealors réalisable. Mais d'ici là, mieux drait à sa charge l'exploitation du rément ra aoun d'ozan. vaut malgré tout se montrer vieux jeu seau de l'Ouest. Ceux qui connaissent Stank int hirio, an dud gonezet le et se contenter île ce que l'on a. fonctionnement du réseau de l'Etat gaet komzou llour ebestel an Es- savent, j'en suis, sûr, à quoi s'en tenir. Les réclamations sont toujours pertranjour. stank int er c'beariou, ba Je n'ai jamais voyagé sur ce réseau mises et souvent même elles sont néstankaat a reont ivez war ar mea- sans entendre des réflexions plutôt cessaires pour le bon fonctionnement ziou. Taoler a reont kuit an had amores, de la part des voyageurs. Tous d'une Compagnie. Mais tant qu'on agimad diwanet var douar o Bro, hag sont unanimes à dire que cela « marche tera le spectre du rachat à ses yeux, la Compagnie de l'Ouest se montrera hésihada reont en e blas dreok evit ani- mal » . tante. C'est cela, je crois, qui explique Nous sommes Français et c'est ce qui. poozoni an douar. son immobilité momentanée. (îortozomp eun neubeudik am- explique notre goût démesuré des monopoles. Nous aimons à être gouvernés, l'une A L L A S . zer c'hoaz hag e klevimp koulz war nous aimons que l'Etat mette son nez ar mea/ evel en kear "au fumier dans nos affaires. Nous avons le monole drapeau français ! " pole des tabacs et nous payons le tabac Ha neuze, pa vezogwelet o pour- fort cher, de plus il est de très médiocre men en ilizou hag er c'hazarniou ar qualité. Nous avons le monopole des razed bag al lapoused-noz, neuze ar allumettes et de même, les allumettes Brusianed a c'hoarzo hag a lavaro sonl horriblement chères relativement G r a v e a f f a i r e d'espionnage. — Le juif Benjamin Ullmo a r r ê t é en eur zellet ouz ar stad en pehini a au prix de celles que l'on achète à ï ' é - ' 11 y a un mois environ, un anonyme vezo rentet Franz : « Ilao mad eo ar tranger. Non seulement elles sont hors de prix, mais encore elles ne valent de Toulon faisait connaître au ministre beron. poënt eo hi (libri ! » absolument rien. Elles sont détestables, de la marine qu'il possédait la photoEun dever eo eta evidomp-ni Bre- elles ne flambent que rarement, elles graphie de documents secrets de la plus toned, sklerijenna hor spered, ba empoisonnent les ouvriers qui les fabri- hante importance et qu'avant de les bleina hor c'houstianz war hent ar quent et les malheureux qui en usent. vendre à l'étranger il en offrait la restipeoc'h er Vro. Ëun dever eo oviRien que cela devrait décider l'Etat à tution à la France moyennant une domp-ni, tud deuz ar memez ouenn, prendre aussi le monopole des Compa- somme de cent-cinquante mille francs. kregi an eil e dorn egile evit rei gnies d'assurance contre l'incendie. On Chargée d'ouvrir une enquête, laSûreté war e fri d'an hini a deul'e da esa y a songé, je le sais, on a même songé générale a acquis la preuve que cette hon distrei diwar hent ar peoc'h a monopoliser, paraît-il, le gaz et les tra- lettre anonyme correspondait à certaines réalités et le résultat de la surveilhag al líbrente en hor Bro. Eun de- vaux de vidange ! lance fut l'arrestation dans les Gorges Le rachat de la Compagnie de l'Ouest ver eo evidomp-ni, pere a zo gwasd'abord fort cher à l'Etat. 11 d'Ollioules, près Toulon, de l'enseigne ket gant ar G'hallaoued, skuba er- coûterait de vaisseau Ullmo (Benjamin), âgé de faudrait un remaniement du personnel, meaz euz hor bro an amprevaned ec qui serait encore la cause d'autres 25 ans, qui a avoué sa culpabilité et a Estranjour a deu boteg ennoinp dépenses importantes. déclaré n'avoir pas du complices. evit sima gant hor gwad ar mei Nous nous plaindrions plus amèreLa Sûreté lit appel à un professeur deuz hon eskern. ment peut-être de la lenteur apportée de l'école de Joinvillè, doué d'une force Stlejomp eta er-meaz al lornacha au fonctionnement des services de trans- herculéenne et d'une adresse irrésiset nous en viendrions à regretter tible et le chargea d'entrer en relations zo o karga o c'horf bag o ialc'h di- port a Compagnie d'aujourd'hui. avec Ullmo connue représentant du war goust c'houezen ar inicherour, Tout cela n'a qu'une riison : nous ministre de la marine Rendez-vous fut ar païzant hag ar c'bon versant. aimons le changement. Pareils à cette pris dans les gorges d'Ollioules pour riété causée par cet accident. — F s t - i l easgé, demanda Guerneur. — Oui ; cela me contrarie, j ' y tenais répondit Bertrand, bien aise de déguiser ses impressions sous ce motif futile. Quelques minutes plus tard il se leva prétextant un travail pressé. L a lièvre troublait son cerveau, tous les démons de l'enfer hantaient son âme en révolte. Comment le manoir de ses pères, le lieuoû tous ses ancêtres avaient régné aimé, souffert, tomberaient dans les m.ains de ce Lemarchais ! Jl supportait de voir Rosenn à Penhoël, il s'en était réjoui même, dans l'abandon sublime de l'amour, mais cet homme !... Bertrand avec sa rage jalouse, le devinait; et le docteur .lel'fik, dans l'intimité de leurs conversations, en avait assez dit pour ne lui laisser aucun doute sur la valeur morale du personnage. De terribles pensées do vengeance lui montaient à la tôto. Il irait, .oui, il irait, la relation de Kellec dans les mains, réclamer ce qui lui était dû, le coffre enseveli et il montrerait à tous la lettre de son grand-père, suspectant l'honneur du comte Olivier car il n'y avait point de doute, les phrases un peu vagues signifiaient bien des choses, pour peu que l'on voulût les interpréter. Lorsque tous ses nerfs furent tendus sous l'effort de son imagination en délire, la violence même de ses impressions ramena le calme, et l'empire de la raison eut son tour. La loi donne au propriétaire tout femme qui ne trouvait rien do mieux que de supprimer son mari pour s'en droit sur ce qui lui appartient, dessus comme dessous terre. Bertrand, avec ses"rèclaniations arrogantes, pour peu que M . de Boisgenest eût mauvais caractère, ne réussirait qu'à se faire écondulre plus ou moins poliment, et l'on chercherait, un jour, le coffre sans lui. Rentré dans son apppartement le malheureux passa une nuit effroyable. Quelquefois cependant, il s'abandonnait au douloureux espoir d'être aimé de Rosenn. Pourquoi cette indisposition grave et suinte au lendemain des fiançailles ( Obéissait-elle simplement à son père et son cœur avait-il manqué de se briser par cetle contrainte % A l o r s les instincts mauvais que tout homme porte en soi se redressaient. Bertrand voyait la borde des démons lui montrer une épuisée prête à prononcer un serment de parjure. Mais sa conscience loyale faisait soudain rougir son front, il se détournait, frappé de honte, ne voulant pas admettre que Rosenn, devenue la femme d'un autre, l'aimât ot qu'il en fût heureux. Ces combats l'accablèrent jusqu'au matin. Une lassitude invincible conquit toutes ses facultés physiques et morales. La tête appuyée sur son bras, il s'endormit, penché sur sa table de travail. A dix heures le docteur frappant à sa porte, ne reçut point de réponse. 11 entra et surprit Bertrand pâle, sous la lueur mourante d'une lampe, qui luttait avec le soleil brillant à travers les jalousies. Le jeune homme dormait encore, anéanti, presque sans souflle, de ce sommeil écrasant qui res- l'échange des documents somme de 150.000 francs. TARIF des INSERTIONS Ann.etRécl.,4 p. Of.201aligne — 3'— 0 25 Chronique Locale 0 50 — En Echos 0 75 — a ON T R A I T E A FORFAIT Nos annonces sont reçues par les Agences de Publicité, ou dinos Bureaux. « Encore 1 » dit M. Ciémenoeau Du SoleM : M . Clemenceau recevait, cette semaine, un journaliste israélite qui lui demandait des renseignements sur l'affaire Ullmo. « Tout ce que je puis vous dire, c'est que c'est encore un de v o s coreligionnaires. » L' « encore » de M . Clemenceau est une des plus accablantes charges qui aient pesé contre les Sémites — lesquel, il est vrai, n'avait pas besoin de cela. Evasion mouvementée e (Juatre sapeurs du 3 génie, Gueot, Rouillyel. Verlet et Dufour, s'étaient évadés de la prison de la citadelle de Cambrai. Des soldats du génie et desgendarmes les poursuivirent à travers champs, suivis de paysans armés de bâtons, v A W e l l y , a six kilomètres d'Arras, les évadés furent arrêtés par les gendarmes, et ne voulurent pas marcher. On les lit monter avec peine dans une voiture régimentaire. A ce moment, un des prisonniers, Dufour, porta un violent coup de poing au gendarme et le blessa à l'œil. A u cours du trajet, ils outragèrent les gendarmes et les soldats par les mots : « Mort auz v.... ! » Pendant qu'on les remettait en prison, Guéot reprit la fuite, malgré la sentinelle de la porte. Il fut arrêté, quatre heures après par un gendarme. Guéot est d'origine bretonne. M. C o m b e s r i g o r i s t e M. Combes continue à appliquer la séparation avec la dernière rigueur. Ces jours derniers, il prenait le train pour Paris. Comme tout bon démocrate, il s'était fait réserver un compartiment. A u moment d'entrer, qui aperçoit-il % Une religieure en chair et en os I Et celle-ci ne se retira qu.après avoir été sollicitée instamment par les employés et même par le chef et le sous-chef de gare. Les voyageurs s'esbaudirent de ce spectacle et les rieurs n'étaient pas du côté du sénateur. Le m o n u m e n t Villiers La ville de Saint-Brieuc se propose d'élever bientôt un monument au poète Villiers de l'Isle-Adam, originaire de notre pays. A cet elïet, la Municipalité a fait appel aux diverses sociétés qui s'intéressent aux gloires bretonnes. L'Union Régionallste Bretonne a souscrit pour 25 francs. contre la semble à la mort. Jeflik s'assit silencieux. Son œil de praticien découvrait tout un drame dans une nuit d'insomnie, aboutissant, après les angoisses de l'âme, les lutlcs désespérées de l'esprit et du cœur, à cet anéantissement de la matière. Il rapprochait l'état dans lequel il voyait le percepteur, de la crise dangereuse traversée la veille par Rosenn, et les larmes lui venaient aux yeux. Ces deux enfants s'aimaient. Quelle fatalité pouvait donc les séparer î Lemarchais ! Ce nom, prononcé par Yvonne, avec les demi-confidences de Rosenn, faisait bondir le docteur. L'heure d'agir était donc venue, pour les amis des jeunes gens ; Jeffik saurait dépenser, en leur faveur, son dévouement le plus actif. Bertrand, sous le regard de son visiteur, ressentit bientôt l'impression magnétique qui, par une cause difficile à définir, soumet parfois notre volonté aux désirs d'autrui. Il commença de s'éveiller, soupirant, gémissant des mots sans suite. Le docteur vint à lui et posa la main sur son bras. — Eh ! bien Penhoël, voilà le cas que vous faites de mes lits '{ Je ne saisis pas bien la préférence qui vous porte à dormir sur l'angle de cette table, d'où le tapis lui-môme est absent. Bertrand, encore ahuri, inconscient sous l'étreinte du sommeil, se leva au bout de deux ou trois minutes. — Pardon, Monsieur, dit-il, je ne vous avais pas entendu. — Je l'ai bien compris, parbleu ! vous dormiez comme un loir. — J'étais fatigué, reprit Bertrand, jetant un coup d'oeil embarrassé sur le lit intact, et... —("est bon, c'est bon, il ne s'agit plus de cela. J'arrive de Penhoël, où par parenthèse, mes malades vont aussi bien que possible. M . le comte de Boisgenest m'a chargé de vous priez d'être chez lui à deux heures cet après midi, alin de recevoir une communication importante. Un choc violent, une commotion inattendue n'eût pas produit plus d'effet sur le percepteur. Il regarda fixement M . Jeffik, essayant de lire sur son visage s'il connaissait d'avance le sujet de l'entretient demandé. La figure du docteur n'exprimait rien qu une curiosité pareille à celle du jeune homme. — Docteur que me veut M . de Boisgenest '. demanda Bertrand anxieux, palpitant. — Ma foi, je n'en sais rien ; il se passe quelque chose de grave là-bas pourtant, car j ' a i le flair du chercheur et je le devine. — Docteur vous m'accompagnerez. — A h ! non par exemple, je n'aime pas les indiscrétions et Boisgenest les déteste. Il ne m'a nullement invité à me mêler de ses affaires. — Docteur, je suis complètement à bout de forces..». (A v rectement A "Frankïz da beb Barn!" Ullmo arriva le premier tenant à la main un revolver d'ordonnance. Le pseudo-représentant du ministère d e l à marine exprima son étonnement de le voir ainsi armé et exigea, avant d'entrer en conversation, que l'enseigne de vaisseau se sépara de son revolver. Ulmo y consentit mais aussitôt -il fut projeté à terre par un formidable coup de poing en pleine ligure. Des agents de la Sûreté qui se tenaient dissimulés aux environs accoururent et Ulmo. ligotté et ficelé, fut ramené à Toulon en automobile. Ullmo a été ramené à Paris. Interrogé par M . Sebille, commissaire spéciale de la Sûreté générale. Ullmo a fait des aveux complets. Il affirme n'avoir pas de complices civils. Il aurait agi par besoin d'argent et pour satisfaire aux exigences de sa maîtresse. Cette dernière a-t-elle une part de complicité dans l'affaire ? C'est ce que l'enquête établira. Eclios et Nouvelles LOKIZ An FLOG'l SOLU suivre.) CARHAIX CORNOUAILLES « Taldir " S c e r e i u i r o «le R é d a c t i o n s L e o n L E I t E R R E A d m i n i s t r a t e u r : Louis Ave/tue de la Gare, Les .manuscrits ne sont pas rendus La prose de M. Joseph Chérel Je ne sais plus comment m'y prendre, pour que ce brave M . Joseph Chérel consente a m'oublier. M. Joseph Chérel se cramponne à Ar Bobl comme un noyé à une planche de salut. Lâché de tous, rejeté comme encombrant par {'Avenir Murlaisfen, par l'Echo dît Finistère, par la Bretagne Nouvelle, il en pince pour Ar Bobl: c'est Ar Bobl qu'il a choisi pour hospitaliser le dévolu de sa prose, le trop plein de son cu;ur. Je tiens à satisfaire le bon apothicaire brestois M. Joseph Chérel.Bien que la " loâ " comme il dit, ne m'y oblige nullement, M . Chérel ayant ouvert le débat lui-même dans l'Avenir Morlaisien, et moi n'ayant fait que répondre, je veux, pour une fois, lui être agréable en insérant sa prose, mais surtout je veux être agréable à mes lecteurs qui vont s'en payer une pinte de bon sang. TALDIR. LETTRE № I. Cher M. Taldir, Ci-joint un post-scriptum pour ma " mise au point " du 17 courant, quo j'espère, selon la loi, lire samedi dans Ar Bobl. Civilités confraternelles. J. C. Je mets au déli M. Bcrthou de relever dans aucun do mes écrits une seule phrase se rattachant, de près ou de loin, à la politique militante. 11 ne faut plus savoir à quel saint se vouer pour soulever un tel incident. Cela prouve que M. Berr tout est à court d'idées... Je n'appartiens à aucun groupe, ni à personne. Ma conscience ot mon jugement me dictent seuls ma conduite. Je ne suis ni acheté ni à vendre. J'ai censuré les écrits et les actes de M. Berthou sans m'attaquer à sa personse. Je ne lo connais même pas. Qu'il réponde donc à mes remarques en critique, et non par la médisance. Celtes pour Celtes, j'estime qu'un Broton doit être plus fier d'appartenir à la France, une patrie libre et ferte, qu'à une nation esclave d'outre-mer, fut-elle irlandaise ou galloise. Les premiers Francs étaient Germains, les Germains Celtes, que M . Berthou, l'érudit, m'établisse le contraire pièces en mains... Tant que j'aurai la force de tenir une plume, je n'admettrai jamais qu'un de mes compatriotes de Bretagne ne se considère pas comme Français. Quant aux autres réflexions de M. Berthou, autant en emporte le vont. Je me place bien au-dossus d'elles. N'otro ingénieur ne juge pas les questions littéraires en dernier ressort. L'avenir, bon on l'an l. le lui apprendra par la suite. Joseph CHÉKF.L. - LETTRE № I I . Bas les pattes» eu b r û l e ! M. Joseph Chérel nous adresse la mise au point suivante, en réponse à notre dernier article le concernant : Chose bizarre, inexplicable pour moi : je n'ai jamais pu lire deux lignes do M. Jalfrennou sans hilarité. Depuis « 10 ans qu'il aligne des lignes » — cela no vout pas dire remuer des idées à la pelle — il n'est pas encore parvenu à se faire comprendre. C'est navrant ! Jamais je n'ai eu l'avantage de le voir décocher une de ces llèchos do Parlhe qui font époque, mémo dans la vie d'un journaliste. Pour lui, polémiquer c'est donc avancer de vagues formules ne signifiant rien, ou se renfermer dans un cercle étroit, infranchissable. Ma petite jugeote me faisait entrevoir tout autre chose. Je me ligurais, en rompant ma première lance, que les luttes littéraires étaient do rudes combats, où le choc des plumes faisait ja.il- LES C H R Y S A N T H È M E S I i¡(iis la .solitude glacéo Dos vieux cimetières feuillus. Sous l'herbo folle <lo l'allée Los chrysanthèmes soid perdus. ijouvent, quand jo vois leurs pétales S'agiter en do longs frissons. Malgré moi jo pense aux fronts pAles, Aux fronts piles des moribonds. Helios llours, funèbres amantes D'un mort quelconque ot incertain, Uuo vous êtes donc, élégantes Dans vos calices de satin !... Pour les pauvres corps nus sous terre Où germent les vers, pour les gueux. Vous lissez un riche suaire... On dit que les morts sont frileux... Uui cachez vous, o chrysanthèmes i Ust-co péchés, vices, vertus. Innocence, amour ou hlasphèmos, h'ils de Satan ou do Jésus 1 Pout-ètrosous la folle avoino Repose le for du guerrier. Où l'humble eapueo du moine, Ou lo ciuur froid de l'usurier Ou los loques du grabataire Uui. pour vivro tendit la main, Béqudlant longtemps sa misère Sur la poussière du chemin... Ou la carcasse desséchée D'un savant narquois ot pervers Autrefois roi do la pensée lit maintenant pourri do vors ! Croissez, croissez, é chrysanthèmes Cachez péchés, vices, vertus Innocence, amour ou blasphèmes. Kils do Satan ou de Jésus. Ib-Mu CAILLAREC A-ir lirlosétlneollos provoquant lus idées. Point ! c'est inconcevable. Qu'y a-t-il dans ces 49 lignes de M. Taldir, commentant ma réponse à M. Beithou? J'y découvre que Je m'y suis « montré notablement Inférieur » . Pourquoi ?M. Jallrennoii no lo dit pas. 11 m'était si facile, je l'avoue, do fairo de l'esprit là où notre druide a péché. En regardant, comme j'y étais convié, son porsonnage seml-héro'ique dans un miroir, j'aurais pu m'écrier : Tiens 1 la ligure do mon antagoniste. J'ai passé sous silence une belle romarquo... • Il y a pourtant chez M. Jaflrennou une idée qui doinande réflexion. Qu'il se console Je m'en vais rimer pour tout le monde. Un éditour? De plus mauvais rimours on ont trouvé... Kt puis , n'ôtos-vouH pas là pour me taire do la réclame ? Je vous adresserai, à son linuro, lo résultat d'un concours auquel j'ai pris part, l'un do nos bardes s'y étant enrégimenté. Colui-ol, non le moindre, s'est retiré de la joute après la publication do mon travail. C'est me taire boaucoup d'honneur, surtout si l'on considère que la lottro expliquant pourquoi je prenais part à la lutte a été publiée in-oxtonso. Certes, je devrai plus d'une (ois apprendre à dos publicistos quo los Pélasgos étaient Coites. Jo mo verrai contraint aussi de fairo savoir quo jo n'Ignore pas co qu'étaient los précurseurs dos rhapsodes et leur pelito lyre à quatro cordes. Cos chanteurs, comme nos Taliésin ot nos Gwonc'hlan traitaient dos avontures ot des héros. Leurs thèmes préférés, c'étaient la tragique lôgondo dfOedlpo', l'histoire d'Héraclès ot d'AIhéné, lo siège do Troie, ele .. Qu'on so rappelle l'Iliade et l'Odyssée Cela nous ramono à Homère, quo 7 villes se disputaient l'honnour do l'avoir vu naîtra. Et savezvoua, chor M. Taldir, dans quelle langue étaient écrits los poèmes du plus grand des poètes? Dans collo dos Ionions de Chios, descendants, nous dit Hérodote des Pélasgos /Egialéons. Le mémo auteur nous rapporto quo los Pélasgos établis on Attique provornuont do l'îlo do Samolhrace, dôslgnéo par Pausanias, sous lo nom de Dardante; qu'a conservé Homère, on composant sos immortels poèmes, appelle Achôons ot Danaons los grecs qui assiégeaient llioii, •Soûls à cotto époque (IX* siècle av. J.-C.) quelques habitants du Phthlolis, venus avec Achille, portaient lo nom d'Hellènes. / D'où venaient cos peuples ot vers quelles époques s'acclimatèronl-ils on Gràco? La citadelle de Mlcènos, où régnait selon la mythologie, los pèro d'Iphigénle, ot celle do Zyrintho. la patrie d'Herculo, passeront longtomps pour étro bâties par des peuples inconnus. Los Grecs se disaient aborigènes soutenant quo leurs aïeux étaient sortis du sol « comme los cigales » . Les siècles ont porcô a jour cotto erreur commo ils en dissiperont tant d'autres. Larissa en Thessalio, Dodono on Epiée avalont été construites par dos Pélasgos venus d'AsIo, issus mémo de co vigoureux tronc d'Aryas d'où ont poussé los branches Persanes, Germaniques, Italiennes, Indo - Asgangétiques, chez losquols nous possédons do nos jours dos établissements, otc... A cotte époquo roculéo, les Lélèges différaient peu comme us et langage dos peuples primitifs Celles. Dodono rendait les oracles dans son tomple de Jupilor.bàti par des Thosprotes, dans une forêt de chênes. Mais déjà, précédant le Xll"' siècle avant notro ère, les Phéniciens fondaient lours comptoirs dans les Sporados, les Cyclades, et sur toutes les cotes si déchiquetées do l'Archipel et do la mer Ionienne. Nous los rencontrons sillonnant la Méditerranée en tous sens, à la recherche des coquillages pourprés et' des métaux qu'ils venaient acheter jusque sur nos côtes de l'ooôan. C'est Thasos, l'ile aux mines d'or. Argos, Théra, Cythères, la Crête, Cortnthe, etc qui reçoivent leur visite. Pas un golfe, un cap où ils ne surgissent inopinément. Cadmus avait déjà fait connaîtro son alphabet depuis 5 siècles lorsque Thessallens, Dorions et Béotiens envahiront la Thessalle, la Béotie et le Péloponèse, occupé dès l'origine par les Dryopos et los Cauconos, venus, comme les Ilénètos, do la Paphlagonie. Les Carions, se disant d'origine asiatlquo, désignés par Strabon ot Hérodote comme étant des Lélèges, foront bientôt leur apparition... Mais on voilà, j'ospère, assez pour fairo savoir à M. Taldir qu'il n'y a pas que lui qui ait étudié la Grèce. Aèdes ot bardes, troubadours et trouvères j les premiers étalent Celles., los autres Français. Los écrivains do l'avenir devront-ils conclure dans 30 ou W siècles, quo les poètes de do l'écolo de Uoumanllle n'avaient rien do commun avec la Franco du X I X " siècle ? Co sorait do leur part boaucoup s'avonturor. Mais ponso/ donc 1 Nos Rostand sont Intitulés poêles, los Mistral des féltlires. Vus sous l'angle ethnographique et ellinologlquo do M. Jalïronnou, il n'y a rien do commun ontro eux. Los uns, si vous le voulez sont aèdos, los autres bardes... Los Celles, on olïol, j'on reconnais partout dans lo passé, mémo ou Bretagne, mais jo no suis pas égaré au point d'oublier qu'il y a. au-dessus dos querelles de clocher, quelquo chose qui mo lient au cœur: Vivo la Bretagne ! mais par-dessus tout: Vive la France !! Joseph Cm;ni;i.. - M. Jaflrennou excusera M . Chérel de ne pas recopier son travail ot de lo lui adresser Feuilleton du Journal " Ar Bohl" G AN TOUR D'i Laheet en brezoneh gant Loéis GOURLET About: oun hantor-heur e kerzent evel-so. Trouzet o devoa oui loden vraz euz ar gear ; an tier a vije gwelet neubeutoc li anezo, bromaik o tigouozfent w a r ar meaz. A n hent e-lec'h oa eat ar plac'h a gampr a oa mogeriou uhel a bop tu d'ezan. A r siouldor ar brasa a oa eno. Kastignak a oa bot dao d'ezan chom pelloc'h adronv, rag a hend-all o vije bet klovot an drouz euz o gammejou. — Peleac'h an diaoul a gas ac'hanon ? e me/, an en nan e-unan. Souden a gollaz ar g we I diouthi. Nouze a gerzaz buanoc'h. Digouozot en korn ar ru, o chôma/, on e zao... lirru e oa ebarz eun hentdall serret a bep tu gant mogerioü uhel ha noaz... hag ar plac'h iaouank a oa dispariset... — IChantre-stolikenn 1 a grozaz-hen, n'eo ket ni jet anezht koulskoude l Seilet a reaz on dro d'ezan hag e w e laz eun nor vihan toullet er voger. — H a 1 dran' Doue 1 a lavaraz-hen, si lard : il a une malade à la maison. M"™ Cliérol n'est pas encore romiso do la naissance do notre quatrième alletto. Mes civilités confraternelles. J. C. LETTRE № III Brest, 13 Octobre 1907. Cher Monsieur Jaflrennou, Je suis très patlont. J'ajouterai qu'une do mes qualités maîtresses est d'avoir boaucoup d'ordre. Ne vous étonnez donc pas si je possède toujours le talon de mou pli recommandé du 24 septembre dernier. Peut-être avez-vous lu l'avant-dornier numéro do VE,cho du Finistère. Qui sait '! Si la tribune libre do la page a fixé un instant votre attention, vous pouvez, en toute connaissance de causo, juger lo bien fondé de la première phrase de la présente lettre. Oui, je suis très palient. Mais pour m'ôviter, quelque jour, de vous dire une 1res grosse vérité — je n'ai fait que vous eflleurer dans lo journal de M. Lajat — vous ferez blon de publior mes doux derniers envois. Oh I ne vous pressoz pas; il n'y a pas péril en la demeure. Je vous le répète : jo suis très patient. Amusez-vous, quand vous aurez uno minute, à compter le nombre de lignes qui mo sont personnellement consacrées par Ar Uohl — depuis ot y compris les commentaires do : « Il va charger ! » — Multipliez, selon la loi, ce nombre par doux. Jo suis sans doute bien au-dessous de l'espace qui me roviont. Mais il vous faut mo pardonner. J'ai tant do multiples occupations... Savez-vous, en vous voyant si pou pressé de mo fairo plaisir, l'idée bizarre qui m'ost venue ? « Tiens ! me suis-jo écrié, M. Taldir mo trouve trop érudit pour collaborateur. Il craint quo mos lauriers, on s'accuinulant, no l'empêchent do dormir. » Eh ! oh ! c'est consolant, quo diable! Sans avoir ou do mentor, je m'on vais en remontrer à celui qui voulut mo servir do professeur. S'il me faut lui rendre dos points, la partie s'annonce belle II ost vrai que ce quo l'on ne m'a pas appris, jo veux l'apprendra ; ce qu'on no m'a pas montré, je veux le voir. Jo suis commo los onfants terribles : un " louehe-à-lout ", Ma grand'mèro mo le disait quand j'étais gosse ! « L a moillouro façon do s'instruire, ost de tout fairo par soi-même ot mettre la main à la pâte. » Les vieux ont do l'expérience. Il nous faut los écouter religiousemont, suivre lours sagos conseils. M* du Rusquec plaide pour elle on uno affaire do fabrication et d'éooulomoni do fausse-monnaie qui a eu liou à l.andernoau le 5 juin 1907. .Une seconde affaire a trait à un vol qualifié. Le 25 juin 19U7, vers '.) h. \fi du soir, doux voyous de Brest, los sieurs Chaton, défendu par M* du Rusquec, et Kérinoc, défendu par M* Verohin, assaillirent, sur la route de Brest à LambéZelleo, M. Goasdoué, cultivateur dans cette dernière commune. AI. Goasdoué, no voulant pas s'attirer do plus amples désagréments, remit sa bourse à Chaton. Chalon est condamné à dix ans do travaux forcés ot à la rélégation. Kérinoc à cinq ans . de réclusion ot chacun à dix ans d'interdiction de séjour. Audience du 35 Octobre Yves-Marie Kornovoz, de Plouédern, a porté à sa mère àgéo de 74 ans, dans la fin d'avril Hii>7, de tels coups, quo la pauvre vieille a eu les côtes cassées. Kernévez et sa femme prétendent quo c'est en tombant du lit. quo lo malheur ost arrivé, Lo médecin-légiste Dr Mahoo et do nombreux témoins établissent la mauvaise intelligence qui régnait outre la mère ot lu jeune ménage. Malgré le talent de M Ali/.on,' disputant pied à pied l'accusation soutenue par M* le ' substitut Brohan, Kernévez ost condamné à sept ans do réclusion, sans interdiction do séjour. c A uilience du 26 Octobre II. ., 27 ans, do Lambôzollec, ost condamné à deux ans do prison pour attenta! aux mœurs.. * ** Le mémo jour, M* lo Chabro fils, réussit à tirer d'affaire la femme Gargam, do Plonévez-Porzay, qui a dérobé avec effraction, au préjudice du sieur Kerangitéven, mais en plein jour, une somme do 187 francs ainsi qu'une tabatière, F.llo n'écope que de doux ans d'emprisonnement otbônolloiodoplusdolaloi do sursis. Audiences des 28 el 29 Octobre La Cour d'Assises avait à juger Jules Lo Gall, 25 ans, ouvrier à l'arsenal 'do Brest, secrétaire de la Bourse du Travail. Le Gall est accusé do provocations au meurtre non suivies d'effet, provocations qui eurent lieu dans plusieurs réunions organisées par la Bourse du Travail à l'occasion du 1" niai. Si les poursuites ont été aussi tardives, c'est en raison d'une maladie do Lo Gall qui retarda l'instruction. Lo Gall est assisté do M" Lôvy-Oulman, du barreau do Paris. Aux questions du président sur los phrases relevées par l'ado d'accusation, Lo Gall nie les avoir prononcées. Il reconnaît seulement avoir dit quo les agents do police so servant, do chiens doivent être traités commo dos chiens. Sur l'accusation de pillage, Le Gall dit que lo jour où on sora on régime communiste ou collectiviste, dans mille ans ou peut-être dans dix millo ans, les ouvriers prendront ce dont ils auront besoin. Lo président répond : « J'ospère quo ce sera dans dix mille ans seulement ; mais actuellement la propriété individuelle oxislo. Si vous prenez dans les réserves des magasins, vous volez..»; Los témoins à'charge déposent ensuite. Los commissaires broslois rapportent los paroles incriminées, Les témoins à décharge sont presque tous des ouvriers du port. Le dernier témoin ost M. Vibert, adjoint au maire de Brest, qui prononce un long discours. . L'audience ost lovéo à 0 heures. • Lo lendemain, après réquisitoire modéré de M° Lo Marc'haclour, Le Gall est condamné à 3 mois de prison. 3 3 o Jo 1 meuble appartenant à M . de la Villermois. Peu de temps après, Biollay manifestait une haine violente contre Fonteneau, garde particulier du propriétaire. Il lui imputait loutes sortes de méfaits et le dénonçait au Parquet, à la gendarmerie et au régisseur de la propriété* provoquant îles enquêtes qui ne firent que démontrer la parfaite honorabilité du garde. Celui-ci pour mettre fin aux persécutions dont il était l'objet assigna * son ennemi devant le juge de paix et obtint une. condamnation a 60 francs de dommages-intérêts. Le 21 février 1907, l'huissier se présenta, escorté de gendarmes et do témoins, pour l'aire exécuter le jugement. 11 fut l'objet de telles injures, de telles menaces et de telles violences, qu'il dut se retirer chez Fonteneau, pour rédiger un procès-verbal. Biollay vint près «In la maison, injuriant tout le monde et proférant îles menaces. L a femme Fonteneau saisit un bâton pour se défendre. Biollay le lui arracha et menaça de l'en frapper. Le mari accourut au secours de la femme. L'inculpé tirant alors un revolver de sa poche, visa le garde à la tôle et lira un coup de son arme. L a hallo traversa le chapeau de Fonteneau sans le blesser. On parvint à désarmer le forcené qui rentra chez lui. Il revinl bientôt, suivi de sa femme, armée d'un fusildeehasse; lous deux s'approchèrent de la demeure des époux Fonteneau, renfermés chez eux avec leurs enfants, et réclamèrent le revolver. La femme Biollay brisarme vitre de la fenêtre ; le mari introduisit son fusil par l'ouverture, menaça de tuer même les enfants et tira un coup qui atteignit la femme Fonteneau et la tua, puis il essaya de tuer le mari. Tels sont les faits qui amènent devant la Cour d'Assises de Quimper le «Sanglier du Manoir du C o a d o u » et sa femme, qui ne s'est jamais appelée Lert de Cérignan, mais dont on n'a pu connaître le passé. On sait qu'il a vécu d'expédients toujours, qu'il n'avait pas, le 27 février, de quoi prendre le train pour s'enfuir et qu'il a toujours laissé partout de fâcheux souvenirs. On aperçoiteommepièceà conviction un fusil, une carabine, un revolver, le chapeau du garde, des vêtements maculés de sang, une valise, etc, etc. L'accusation a fait citer 28 témoins, dont trois seulement ont pu être entendus après l'interrogatoire des accusés qui se sont défendus avec la dernière énergie. Ces trois témoins sont M.'Marseiller, le gendarme Pierre et M. Pastor. L'audience, levée à 7 h. sera reprise jeudi à 8 h. Les accusés nient tous les faits qui leur sont reprochés ; ils prétendent avoir été los victimes de tout le monde et Biollay allirnie que la mort de la femme Fonteneau est le résultat d'un accident. Vous aviez la manie do la dénoncialioo, vous dénonciez toul le inonde, surtout ce malheureux garde, que vous accusiez de toutes les iniquités. R. — Jo nie suis borné à me défendre contre ceux qui m'attaquaient cl co n'est qu'à bout de patience quo je mo suis décide à écrire à mou propriétaire. Fonteneau ost venu alors so jolor à mos genoux, il n'aurait pas pris uno position si humiliante s'il n'avait pas eu quoique choso à so reprocher. I). — Vous avez dénoncé los gendarmes à leur capitaine, celui à son colonel el le juge l'instruction au parquet général ; vous avez dénoncé un facteur: vous avez même dénoncé îles prêtres à leur évoque '.' R. — Ce n'est pas exact. I). — Vous avez dénoncé lo garde, vous avez dénoncé le régisseur. R. — .lo me suis plaint du garde ; quant m régisseur, c'est lui qui m'a proposé de congédier lo garde. (Vprés avoir fait l'historique dos [difficultés survenues ontro Biollay ot le garde, qui dut s'adresser à la justice, M. le président en arrive à la saisie pratiquée on vertu du jugement obtenu. Biollay nie avoir violenté l'huissier Alarsoillor ; il n'a pas davantage, dit-il, sorti son revolver de sa poche ; il no se souvient pas d'avoir exercé dos violences sur un îles recors de l'huissier. J). — A un moment donné, n'avez-vous pas tenu ce propos grave on vous adressant à Louise Fonteneau : « Malheureuse orpheline ! R. — Je le nie, comme je l'ai d'ailleurs toujours nié. A co moment, Biollay, qui a tout son sang-froid et qui s'exprime avec la plus grande, aisance, Mil à sa façon lo récit de lu scène d'injures à la famille Fonteneau ot à l'huissier. 11 s'aide do temps on temps par dos noies écrites. I). — Vous injuriez tout le monde, vous Irai liez les gens du pays en véritables esclaves. Biollay. — Ils se sont comportés comme des apaches. L'avocat. — Les (ails qui ont suixi l'arrestation sont ignobles. Lo défenseur insistant avec vivacité, se fait rappeler à l'ordre par M . le président. L u s c è n e «lo l ' a s s a s s i n a t par non. car il no veut pas so laisser juguler. Pendant la suspension d'audience, Biollay, la redingote boulonnée, s'entretient tranquillement dans l'hémicycle avec son défenseur et avec plusieurs personnes. Les gendarmes l'apercevant, le font rémonter au banc des accusés. I i i t e i - r o g u t o i r c t l e ln f e m m e Biollay On passe à l'interrogatoire de la femme Biollay. Elle répète qu'elle n'a pas cassé le carreau. Le. président. — fini, c'est accidentellemont. 1). — Avez-vous tiré sur le canon du fusil ? K. — Oui, à la lin do la lutte 1). — Et vous avez soutenu voire mari pendant qu'il visait ? R. — C'est abominable; c'est absurde ! Déposition «lo P o u ( e n c a n La reprise do l'audience a eu lieu ce matin jeudi, à 8 heures. Lo garde Fonteneau a fait uno déposition sincère tragique toujours, a grandement impressionné l'assistance On entre en plein dans le roman feuilleton. Fonteneau à qui on passe lo fusil de Biollay, so livre dans l'hémicycle à la description de la scène du crime[ Il répète dixfois, s'adressant à Biollay « Jo l'aurais broyé ! » Aille Louise Fonteneau, la malheui;ause victime de Biollay. est ensuite appelée A son tour elle raconte la scène avec l'arme. Le président réquisionno énorgiquenient contre l'accusé. Un vif dialogue s'éûiblit on l'accusé et lui. Les débats reprennent à une heure. Al. le procureur Lo Alarc'hadour réclame à son tour une peine sévère La plaidoirie du défenseur a ou liou dans l'après-midi do jeudi. On s'attend à une séance de nuit. tt (En raison de la fête de la Toussaint, Ail BOBL obligé de paraître ce soir, jeudi, publient samedi matin àVoccasion de la grande foire de Carliaix une non celle édition locale . relatant le Verdict.) COTIÎS-IH -XOltl» Audience du 2-1 Octobre M. Savidan, président à la Cour d'Appel de Rennes, préside. Marie-Elisa-Clotilde-Françoise Benêche, âgôo de 119 ans, sans domicilo fixe, marchande de rouenneries, et soi-disant originaire do Nantes, est condamnée à cinq ans de réclusion, cent francs d'amende et dix ans d'Interdiction do séjour Audience du 2f> Octobre C'est mercredi qu'ont commencé les débats de cette triste affaire, qui a eau» sé une émotion énorme dans tout le pays de Carliaix. A la fin de 1905, les époux Biollay, qui ont laissé de fâcheux souvenirs dans leurs nombreuses résidences antérieures, vinrent s'installer dans la commune de St-Hernin, dans un im On passe, à la scène de, l'assassinat, brièAudience du 23 Octobre vement résumée par lo. président. Invité à fournir des explications, Biollay Pierre-Mario Frégat, domestique à Kéridit qu'il va les donner avec tout lo sangnor en Plouha, est condamné à cinq ans de froid qui convient. prison, pour avoir tué la veuve Ropers qui, Commo, le président lui signale la gravite travaillant avec lui, l'avait traité de fainéant. de la situation, Biollay s'écrie : Jo no crains Il était défendu, par M* Lo Marchand. pas la mort ; je, la subirai sans crainte ot sans lâcheté si elle est méritée. Ce que je Audience du 24 Octobre crains, c'est le déshonneur ! » Impossible do juger le parricide Louis Biollay, descendant dans l'hémicycle, le Fourchon dont le dossier est égaré ! fusil on main, dit que le coup fut accidentel, La session est close sa femme avant, dit-il, saisi le canon du fusil. Nous arrivons à la première scène, celle du coup do revolver. Ici, Biollay lit sa défense sur ce point. L'accusé présente des explications avec sang-froid. On voit qu'il cherche à mélor los scènes C h a m b r e des Députés ot à tirer partie de cotte confusion. Dans l'intervalle où les jurés contrôlent Séance du 20 Octobre son récit sur les plans, Biollay et sa femme causent sur lo banc commo des gens paiUn crédit de six millions osl accordé aux sibles. inondés du Midi. Biollay explique le coup de revolver par Celte sôanco a été extrêmement grave la pression do la gâchette dans la lutté. pour ceux qui préparent !a défense natioD. — Voyons, avez-vous visé ? nale. "Sommes-nous défendus t", Tel ost R. — Non, et jo le prouve, car dans la le titre d'un livre écrit par le capitaine de lutte, Fonteneau était derrière moi. Jo délio territoriale Charles Huinberl, député'do la un de ces messieurs les jurés do viser quel- Meuse. qu'un derrière lui. M. Gauthier de Clagny veut qu'on sache Le président explique quo le coup a été si les allégations du livre sont vraies ou tiré verticalement ot il appuie sa démonsfausses. li paraîtrait, d'après ses dires, que tration sur deux ouvertures constatées sur notre armement est des plus défectueux, lo chapeau. nos canons et nos munitions inférieurs à Biollay. — C'osl un vieux chapeau. ceux de l'étranger, nos forteresses insuffiLo défenseur. — Ce chapeau a-t-il été santes. Des forts Importants comme ceux entre les mains des experts'.' de A'erdun, do Blenod, de Toul, ne sont Le président. — Non, mais toul homme défendus que par des ouvrages et des gardo bons sens so rendra compte de la direcnisons qui n'existent que sur lo papier. tion du coup par un simple coup d'oeil. Ces maux sont dûs au découragement On passe lo chapeau aux jurés. Biollay des chefs, à l'incohérence des bureaux, au lui-même l'examine et, sans doule, embarsystème do délation et de recommandations rassé, dit : parlementaires. « Je ne crois pas quo ce soit co chapeau !» La marine n'échappe pas à la critique. Le Après do nouvelles explications, Biollay rapport de. Al. Monis sur Yléna l'atteste soutient que le coup est parti seul lorsque hautement. Partout c'est lo désordre. On Fonteneau voulut lui arracher son revolver. met un avocat à la guerre et un officier au La thèse do Biollay est do soutenir enministère de l'Intérieur. core que lo coup fut accidentel. M. Lasies se plaint quo l'avancement dos 1).—Avez-vous été soutenu par votre officiers soit lo summum du grotosquo. femme, pendant que vous visiez? L a femme M. Messiiny blâme M. Ilumbert do toutes Biollay. — Comment voulez-vous quo je ces révélations. Pour lui, tout ost pour le I i i t c r r o K u t o l r e «le B i o l l a y puisse soutenir un homme dans collo mieux dans lo meilleur dos mondes. Les 1). — Vous vous dites ingénieur; en réaposition ? bureaux do la (iue'rro ont fait si bonne lité, vous n'avez pas do profession ? D. —Pourtant, c'est vous qui ave/, brisé besogne, que le coût moyen do chaque R. — C'est la profession quo j'ai exercée le carreau. homme en France osl de 1117, ot ou Allepondant plusieurs années. 11.— Jo no l'ai pas fait exprès. magne do 1119. D. — Vous vivez dans l'oisiveté ? Lo président. — C'est singulier. Tout, ici, Borteaux, Etienne, Messimy, se congraR.—Jamais, monsieur lo président, je est accidentel. tulent sur leur œuvre successive, et assun'ai vécu dans l'oisiveté. 1). (A Biollay). — Avez-vous dit : «Je lire rent quo, le pavs est défendu. M. lo président rappelle brièvement lo. sur les enfants ! » M. Ilumbert reprocho au ministre le passé do l'accusé, qui, en dernier.lieu, fut H. — Il no faut pas mo oonnaîlre, il ne manque de mitraillousos, et à M. Chèron le faut pas connaître mon amour pour los couchage défectueux dos soldats. agoni, colonial à Paris avant d'arriver à Sainl-Ilemin. enfants pour m'accuser d'une pareille infaQuo lo gouvernement ait tort ou raison, 1). — Vous élioz tellement délesté dans mie 400 voix contre 90 l'assurent do leurcontiance. lo pays quo lorsqu'on a su votro départ, on Biollay s'anime do plus en plus. a allumé dos feux do joie, car vous avez la So, sentant sur lo point grave de l'accusaréputation d'un homme fourbe et brutal. tion, il dit qu'il no répondra pas par oui on douget gant eur gounnar vraz, na v o ket lavaret he deuz honnez great goap diouzin hep kasti. Hag o strinkaz w a r an nor, o klask digerri anezht hob gallout hen ober. Neuze, dallet gant i r vuanegez, e tennaz o gleze hag a skoaz w a r ar potad: beg al laonen a vrnvaz. Kemer a reaz eur bistolen hag a leuskaz eun tenu war ar prenn : ar bolod a ilaslraz war an houarn. . O klovet an dïouz-se, an dud n zeuaz er-meaz euz o zi da welet potra a oa digouezot. liun don, gwiskot evol eur polisor, a ieaz beteg-hen : — l'etra rit-hu aze, aolrou ? omezan. — He 1 ehantre-stolikon I na welit-hu ket... 0 klask digerri an nor-ina o mòun; — Taolit ovez, aotrou I an tira-ma'zo danjirus. — Kemorit soursi euz ho afferiou ! — A r poz a ran : me oo gwardian an nor-ma. — H a ! mtt gourc'heinennou I diwall a rit anezan en euri drol a foson. — Petra fell d'eoc'h lavaret, aotrou ? omo egile, disliv e fas ; c'houi v e ar rouo?... — Petra I ar rouo?... — N'ouzoc'h-hu ket 'ta penoz an norze a zo evid mont tro ebarz liorzou ar rouo, ha n'euz oemetan en deuz droet da dremen anezhi. — H a n i potrai penoz?... ar rouo... — la, aotrou 1... ha v a dover a vette hoc'h areti dustu ; mez ovel n'anavezit ket an dra... Kastignak na selaoue ket ken. Pen- zodet, o was ka e dal idre e zaouarn, hen a gl'ode e oa u'hoariailen eun bunvre bennag... Piusa a rea/, e vreab'h gant kenient aciorz ma kriaz : — Ai'aou ! jarnl-dìaoul ! nan, nahunvrean ket... dihunet mad o u n ; gw8.le._t a mouz se, ha d'in me. eo o kornz'an den kez-ze ! Hag evel an doh-ze, di rag ar o'homzoii souezus-ma, à zolle dioutan gant an disfianz a renker leaout d'irttg eun don sod, e ieaz davet-han, a roaz d'ezan eur pez aour hag a lavaraz d'ezan en eur vouse'hoarzin : — Kemorit, va mignon. Na glaskit Icol kompren muioc'h, hanLer-gousket oun... selbu boli ! Hag o lozpl anezan estone! braz gant kement-se, o tee'haz a gammojou braz. — Dran-Doue ! emczai-, an dra-ma a zo fontus hag a verit sonjal ervad. Mar deuz gallet ar plac'h iaouank-ze anlreal ovel-so en park ar roue... dre an nor-zo dlfennet d'au holt, red cod'he mestrez hoza galloudiis en palez ar roue... Piou e o i . . . A r rouanez ? Eur ribodez neve berinag?... A r rouanez a zo oajet a be var bloaz ha tri-ugent hag ar roue n'en deuz muí ribodez ebed... Mez pelec'h an diaoul a mouz va fenn ! sod oun. Pesorl henvolidigez a zo otre ar rouanez pe our ribodez hagar.Iuana-ze, merc'h d'eur c'hlasker-boued !... Ha ! piou oo honnez'l H o ! me hen gouio, rag n'ankounac'han ket penoz, matreze parodigez va faourkez mignon a zepant deuz va onklaskou. E moun v a r a r r o u dou : ar plao'h-ze he douz, heb douetanz, cur renk uhel er palez... Daonel a vin I En riskl da veza kaset er-meaz douz va e'Iiarg, me a ielo bëteger palez hag a gom/.o gant ar roue deuz ar pez a dremen... Na fell ket d'in a varvfc an Tour d'Auvorgn ! Sevel a reaz e bonn bag a zellaz en dro d'ezan. Erru e oa, bob gouzout d'ezan, dirag dor-dal ar e'hastell. Heb mare'hata hag heb sonjal muioo'h er c'iiasliz garo a houilfe an dro l'ail ze. e ieaz tre er porz. Er memez mare, eur vouez a hopaz dreg e ge in : — Kastignak l Kastignak ! Di s tre i a reaz, ha kerkent, astennot e zorn gantan, e ieaz tresek an bini a c'halve anezan. — Daridan ! eniezan on eur starda e zorn, c'houi ama, 'd'an hevelep heur ! Pel ra zo 'ta ? , — Kastignak kez I a respontaz egile, a zouge gwiskamant mousketaorien ar roue, digouezout mad a rit ! C'houi oar ne garan ketarredadegou hir ha c'houi zo o elioni du-ze, n'ouzan pelec'h er seiz leant diaoul ! — Duma oac'h o vond ¡ — Dre urz ar roue. — Ha ! bah ! ar roue a zo mad 1 a lavaraz Kastignak en eur ober eun neuz di vaio. — C'hoant en deuz d'ho kwelet. — E oan o vond. — Neuze me hoc'h ambrougo. — Evel mignon ? — Hum ! a respontaz Daridan, evcl mignon... hag eun tamik evel mousketaiir. — Da lavaret oo, brema an aotrone niousketaërien a zo karget d'en em Voyons ! c'est donc la mor à boire co quo je vous demande? Tenez! voyez commo jo suis conciliant. Jo vous autorise:M" à supprimer do mon article lo litre trouvé si gentil par un confrère, mais qui doit vous chatouiller l'épidermo ; 2° do lié commencer la publication do mes réponses qu'à cos mots: «Certes, je devrai plus d'une fois apprendre à des publicistos quo les Pélasges ôtaiont Celtes... » Vous iriez alors jusqu'à la fin, jusquos ot y compris le post-scriptum. Je tiens mémo essentiellement à ce qu'il paraisse. Je n'ai jamais fait do politiquo Vous — du moins votre journal — afllrmoz lo contraire. Fi 1 que c'est laid d'avancer un fait sans preuve et do no pas vouloir, mordicus, en démordre. Motte/, donc lo lecteur juge ontro nous. A présent, un petit avis : si vous no tenez pas à ma précieuse collaboration, ne prononcez jamais mon nom. Tout articlo qui me sora personnel oi dont j'aurai eu connaissance, aura sa réplique. I J'ai l'honneur, Monsieur, de vous saluer Joseph CIIKIIIÎL. Assises de Bretagne ( 4 * s e s s i o n de 1907) FIMSiTEHK Audience du 23 Octobre Pour banqueroute fraudulouse, Yves Le Houx, 111 ans, tailleur à Uioc-sur-Bolon, est condamné à doux ans de prison.. Les débats laissent supposer qu'il aurait mis en liou sûr, aux dépens do sos créai) ciors, une certaine somme. Cocl indispose lo jury, ot M* llamon a fort à fairo pour qu'il n'oncouro pas uno poine plus grave, »• Des coups mortels ont été portés à la suito d'un repas échauflant par le sieur Quintin au siour Marchand, Tous doux "sont journaliers chez M. Noë, cultivateur àKôrompage en St-Yvi. M* Verohin établit, los regrets de son client qui n'écope que do huit mois do prison. Yves Gelfroy, âgé do 41 ans, forgeron au bourg do Ploujuan, est poursuivi pour attentats à la pudeur. Les débats de cello affaire ont lieu à huis-clos. L'accusation ost soutenu par M. lo substitut Brohan. M" llamou défend Gell'roy, qui ost acquitté. Le crime de St-Hernin Au Parlement areli etrezo ha da gas o mignoned, o e'henvreudeur d'ar Bastili ? — Gwir eo ! — Hag ho peu/, digeineret. hep ruzia, ar gefredi-ze >. — la ! A r respontehou berr-ma a lake ar gounnar en kalon Kastignak. — Chantre-stolikenn ! eniezan, e zent stanici ganlan, pa vin lipr me ielo da c'houlen rezon diganooc'h deuz an drama !... — N'eo ket ! Dre an taol, Kastignak a chomaz sebezet. — Me a lavar n'eo ket, eme Daridan, hag hen proui a ran : aotrou, mond a ran da gousket abred, rag an dud a dorr va fenn d'in ! Sevel a ran di vezad, nan abalamour eo koant va mestrez, mez abalamour ma karan eur c'housk dous... Erfìn, aotrou, p'eo red d'in tenna va c'hleze, ne ran ze nemet en eur dislioua. — D'an diaoul ! a respontaz Kastignak en eur teraat. — Eiz heur deuz ar heure eo, g w i s ket ganen va gwiskamant soudard, ha prez warnoun o vont heteg ho li, pa v i jen bet ken eaz cm gwele ! Kastignak en doa komprenet, starda reaz e zorn d'ezan. — Pardonit d'in, Daridan, da veza tamallet ho lealded hag ho karan te vraz... A r goure'hemen a zigasit d'in a guz eun danjer braz evidoun, ne ket 'ta f — N'ouzan ket da just, mez ar e'hoinzou a mouz klovet a ra d'in kredi... Dec'h da noz, ar roue a gaozee gant ar c'hont a Sartenes, letanant jeneral ar polis ; hoc'h hano zo bet lavaret meur a wech... Evel m a o a ma zro gward, me a gouske ebarz eur c'horn... •" — Eur c'housk skanv neuze, omo Kastignak en eur c'hoarzin. — Me gousk gant va dioußkouarn digor... A r roue a aehuaz krak dre ar c'homzou'ma: « D i g a s i l anezan ama, ha mar d'eo g w i r an dra, me a gastizo anezan, aotrou Sartenes. » — Me a reaz va fosupl evid en em gaout ar e'henta war lient ar c'hont, pehini, o welet eur inousketaòr, a lavaraz d'in : « Anaout a rit an aotrou niarkiz a Gastignak ha gouzout a rit pelec'h e ma o elioni?... Ha mad ! me ho karg d'hen areti ha d'hen digas ama varc'hoaz vintili : urz ar roue, aotrou ! » Me a zaludaz, ha setu me ama. — Gwall dapet oun, neuze?... — la, hag ar Bastili a vezo m'oarvad, ho loden ebarz nemeur. Kastignak a davaz eun neuboud ha goude e lavaraz : — Mad l emezan, d'eomp. — Iskuz ! Kastignak ker, eme Daridan en eur gemer e vreac'b, ankounac'haat a rit eun dra. — Petra 'la ? — Karget oun d'areti ac'banoc'h ! — la. — En ho ti. " — Ha neuze. — Noc'h ket eno. — Dam' nan. — Pegwir a meuz ho kavet ama, n'aut hijo ket ho kavet du-ze... — Petra fell d'eoc'h lavaret ? {Da heuil.) Ai il pour la Cornai) La Société des Courses de Carhaix serat-eile dissoute ? — Les Coursas de Pénnalan seront-elles supprimées? O U I SI las Sociétaires s'en désintéressent Dimanche dernier, la Société des Courses de Carhaix s'est réunie en assemblée générale pour réélire lo bureau dont les fonctions expirent lo 31 décembre prochain. Lojnombro des sociétaires présents n'atteignant pas le quart des inscrits (art. 18 des statuts), il a été décidé d'un commun accord que la réunion serait reportée à quinzaine ot statuerait délinilivnment. Il a été décidé, en outre, que le bureau actuel ferait un appel suprême auprès des personnes désireuses de maintenir une Société qui existe depuis SI fins et qui a su monlrer à maintes rerises des preuves manifestes de vitailé. A eel effet, uti registre est ouvert chez M . (iuivnrc'h. trésorier, il est destiné à ivuo\o'r l'inscription do toutos JrfS-jjqrsonnes qui veulent souscrire à nouveau, il no s'agit nullement d'un engagement ferme et définitif, mais d'un appui purement moral. Ce registre sera clos le samedi soir 1) novembre. Personne, un effet, ne pourra ni n'osera accepter de fonction au bureau s'il n'est pas assuré d'un nombre suffisant d'adhérents ou d'une somme suffisante île cotisations. Il no faut pas perdre do vue que la société ne peut pas disparaître momen- I dond u-benn deuz ar Marokaned cr c'hiz m'en em geincrer, — Kren-douar a zo bel en Itali. hag an neuz distrujet lier Ferruzano. Pe-mp liant a dvd o deuz holtet o huez, ha daou citant ail na gérer rond a-bed anezo. Ar bobl a zo mantret. — Ar sultan Ab del Aziz, — unan euz an tri brins a bretant ren var ar Maroh — en doa kaset da Barlz tri bâcha evid gwersa eur c'hollier meln prisiuz a d'alvondegez hanter liant mil shoed. Ab del Aziz a vanh arc liant d'ezan. An tri hacha a reas anaoudeges gant eur filouter hag eur filouterez, en peve e. oa flsiet ar c'hollier da iver:.a. Mes Alluz, Allah I na zlstroehout het var o c'hiz. Au tri brins merlan a leaz nçuze da g le mm d'ar polis, anhét a oa great, hag ar c'hollier perlez ii oa havet dre dammou en ti pemp pc c'houec'h or/'eber. Adengalet co bel ha rente/, d'ar Mortaned, — Korf Kun/zer, ar Oàll bel mnnIret gant ar Marokaniz a zo het atlhavel tlreg eur voden spern. Dibcnnet e oa bel, hag e benn stribillet deuz dor anhininoa lac het anezan. — Daou chaut sets den a vor, oflserien, hartcrvistrl ha inarloloded, a zo partiel deuz Brest disul vtntin dre an train, evid mondda Varseillhag ac'hano da gaout skuu'dreu an amiral Philibert er Maroh. 4 Bolsi var an Noan pehini a oa friket net dindan an. Trivec'b gwuz a oa red da gaout abenn tenna au Noan deuz dindan eur pouez ken liras, inez na zaleaz ket da renti è huananeu diveza. A n Noan a oa demeet ha tud d'our bugel. E interamant a zo bol dimere'licr, interamant ken ta klast var goust ar Min. A n holl direktourien bag eur bern tud a oa deut da gas an Noan d'ar vered. La vente du Petit Séminaire. — Le mardi lu novembre, à une'heure de l'après-midi, il sera procédé par le Tribunal de Lannion, à la vente par adjudication, par suite do saisie - immobilière, des biens du Petit Séminaire do Tréguier, actuellement sous séquostro. L'adjudication aura lieu en quatre lots : trois petils lots do pièces de terre ot un i " lot comprenant lout l'établissement. La mise à prix de ce 4" lot ost de 34.000 francs. 1 Maro zoudenn. — Job ar C'hleo'h, 2(5 via, labourer douar en Karuoèt, a oa bet o vveled an doktor Kere deuz Kallak. Pa zeuaz meaz, e santaz e oa (liez bag ec'b antreaz on kafe ar Bourhis. A boan oa erru en ti e fatigaz eno hag e oa douget var eur gwele. Na zaleaz két ar paour kez den iaouank da vervel. E galon a oa stanket eur vvazien ennhi. GOURIN Noces d'or. — lieux vénérables ot vénérés octogénaires M et Mme Iluihan ont profité du mariago de leur fille, Milo Marie Buliniti avec M. Ambroiso Hénaff, pour célébrer eux-mêmes leurs noces d'or, après 50 ans d'union. M, lo euré do Gourbi a prononcé une delicato allocution et formulé, en faveur do M. et Mme Iluiban, dos vœux auxquels noirs joignons 1rs nôtres. PLEYBEN A propos de la détention d'un notaire. — // g a deux poids et deux mesures. — K e r n e - T_Tlx«3l Nous recevons la lettre suivante que nous n'insérons quo sous toulos réserves : KERAEZ J'ai lu avec intérêt l'article publié dans du an septembre au 20 octovotre journal du 20 octobre au sujot de la tanément ; il faut choisir entre la con- bre.lHat-Clvll — Naissances. — Louis Le Caro ; détention préventivo de M° Floc'hlay, notinuation de la Société actuelle ou sa François Yven ; Maurice Jalfronnou ; Elie taire à Ployben,. arrêté le 25 Avril dernier à disparition définitive. Il n'y a pas de Vélel ; Mario Lô/.énès ; Mario Lauronl. la suite d'une descente de justice on son milieu. Les subventions de l'extérieur étude, et détenu ou prison depuis cette — Mariages. — Louis-Marie Lézônès, époque. La justice inactivo perpétue l'ins(Etat, Département, Sociétés mères) bouchor, 29 ans et Emilio Riou, 32 ans, truction d'une affaire qui paraît assez simcommerçante ; Yves Le Xaour, 26 ans, culn'ont souvent été obtenues qu'au prix ple et dont la solution attendra encore plutivateur et Marie-Louise Lo Floo'li, 2(1 ans, de mille difficultés: elles se montent sieurs mois. cultivatrice; François Caillarec, 20 ans, tonactuellement à 2.100 francs. En cas de nelier et Mario-Anne Cougard, ¿1 ans, sans Vous déplore/, avec raison celle lenteur dissolution, si une nouvelle société profession ; Joseph Conan, .'!() ans, pharmaet vous ajoute/, que la faute do cette monsvoulait se reformer, il lui faudrait se licien et Jeanne Bescond, ¿0 ans, sans profostruosité judiciaire qui so nomme la détenvrer à de longues et pénibles démarsion. tion préventivo n'incombe ni aux parquets ches pour retrouver les sommes perni aux juges. — Promesses de mariage. — Louis Conan, 24 ans, agent de police à Paris et Madues, et il est certain (ceci est bien con« L'injustice, dites-vous, esl dans la loi rie Postollec, 24 ans, domestique; Yveselle-même, quo les Procureurs ne l'ont qu'apnu) que toutes ne reviendraient pas. Mario Guyomarc'h, 211 ans, directeur de pliquer. C'est donc la loi qu'il faut réforLe bureau actuel jette donc un derthéâtre ot Bertho Pothier, 33 ans, directrice mer... » nier appel en faveur du maintien de la do théâtre. Voulez-vous mepermottre do vous monSociété des Courses de Carhaix ; il estrer par un exemple pourquoi je ne suis — Décès. — Jean-Louis Lo Coq, 3 mois ; père qu'il sera entendu par les amis du pas aussi afftrmatif quo vous, à co sujet. Jean-Corentin Carric, 2 ans ; Joan-Louis Cheval et des saines distractions. Baron, (18 ans, journalier ; Elisa Loriquet, 4 Tant au point de vue judiciaire qu'au mois ; Marie-Anne Bannior, 43 ans, sans point do vue administratif, la loi est, peu Le Bureau. profession ; Jean Auffret, 08 ans, commerde chose. Ceux qui sont chargés de l'appliçant ; Marie Reine, 23 ans, ménagère ; José- quer la comprennent, l'interprètent et l'exéphino Flocon. 112 ans, couturière; Yves Ab- cutent dans le sens de leurs désirs ou de grall, (il ans, cultivateur, leurs passions. En voici la preuve. Les journaux ont raconté que dans uno — Secours Mutuels. — La société de Se1 audionco correctionnelle du 9 Juillet 1907 cours Mutuels s'est réunie dimanclio matin à la salle des fêtes. Beaucoup do membres un Procureur de la République, résidant dans los Côtes-du-Nord, a réclame ol obtesont absents sans excuse. Le Trésorier nu du tribunal correctionnel, confoiméarpelle quo l'amende de 1 fr. sera appli. Monsieur lu Rédacteur en chef ment à la Loi du 25 ventôse an X I , la desquée impitoyablement aux manquants sans titution d'un notaire pour (aux, usage de motif sérieux. Les réunions soront à l'avePermette/, mpi do revenir on quelques faux, abus do confiance ot désobéissance nir tri m os tri elles. mois sur la question qui Ut le sujot do ma aux ordres de la chancellorio. note du 17 courant. M. le Malro de Uarhaix M. do Lôseleuc, président, lit le compteLa destitution est une peine professionn'abuse pas de l'aimable hospitalité de rendu do la dornièro séance. Lo Trésorier nelle, qui est dislincto do la peine crimivotro journal ; moi, j'en abuse poul-ôtre est autorisé à vorsor à la Caisse d'Epargne nelle. M. lo Procureur do la République; trop. Excusez-moi. la somme do 10.000 fr. M. Trévennoc anpour obtenir la destitution, prouva l'exisJo domandals au maire de Carhaix pournonce quo M. Baron, pharmacien, a demantenoe des faux ot des abus de confiance. quoi il n'avait pas répondu à ma lettre, et dé à entrer dans la Société commo membre Mais contrairement à ce qui s'ost produit honoraire. Accepté. Emilie Riou depourquoi 11 avait volontairement foulé aux à Ploybon, il n'y a eu ici ni poursuite, ni mande à se retirer do la société. Voté, mais piods deux articles de la loi municipale. arrestation. ollo payoru ses cotisations mensuelles arriéC'ost probablement très habile, mais c'ost Croyoz-vous encore quo l'arrostation de rées. sûrement très court commo réponse. La M° Floc'hlay ost uniquement due aux orplumo do M. lo maire était évidemment Los personnes ayant' demandé à outrer dres impérieux do la loi ? roulllôo ce jour-là. dans la Société dos So jours Mutuels, n'aOu bien la loi serait-elle différente dans Un autre, plus avisé dépendant, n'eut rjon yant, encore fait viser par un médecin loue les Côles-du-Nord ot dans lo Finistère ? répondu du tout, ot en aurait dit tout aucertificat médical, leur élection ost reiniso Le cas quo je vous cite ost cependant à la prochaine sôaiico. tant. bien plus grave dans l'état actuel dos choNous eu recauserons donc au conseil, — Société de tir. — La commission de la ses que celui de Pleybon, puisque le cas do c'est entendu. Mais c'était ontoiulu d'asociété do Tir a visilé dimanche un lorrain Ploylion est toujours à l'instruction tandis vance! Pas n'était besoin do me faire cette au Pelit-Carhalx, qui paraîtrait propice n que coltji dos Côtos-du-Nord ost parfaitepromusse mélangée de menace. Uh ! si peu 1 l'installation d'une y.èno de tir. La société mont établi par le jugement correctionnel . (Juello drôle do situation lout de nièinu / compte dès à présent 71 membres dont endu 9 Juillet 1907. Voici un premier adjoint qui bien modesviron 30 militaires. Mais voici qui est plus fort. Au notaire tement interroge le maire sur une allairo M. Joau-Marie Piyitollco nous a annoncé destitué correctionneiloment le tribunal qui municipale qui l'intéresse comme tous ses quo l'âge requis pour entrer dans la société l'a frappé a maintenu ses droits civils ot collègues ot qui doit attendre la réponse deux sera.doseenuu do 18 à lli ans. Nous ne poupoliliquos ; il ost toujours maire et conseilmois, pout-ètre trois. On ne doit pas poser vons, pour nolro part, porsonnello approuver ler général ! 11 a siégé à la session d'Août plus longtemps dans l'antichambre des tsars. cotte inosuro ot voici pourquoi. Co n'est pas du conseil général. Et pour que cotte réponse soit valable, il le nombre des adhérents qu'il importo de Croyez-vous encore quo la loi seule soil faut qu'elle soit publique ! Elle aurait du rechercher d'abord, mais la qualité, Il est coupable et quo ses prescriptions sont si uo pas l'être tout d'abord mais maintenant inutile de créer une société de Tir rnlxto à impérieuses ? il faut qu'elle le soit mieux encore, j'exlgo l'arme do guerro pour des bambins do 10 Quoiqu'il en soit, il m'a semblé utile do qu'elle lo soit. ans plus occupés a s'amuser à détériorer le faire sentir, par la voie de votre journal si Et puis après ? Quand le maire ot son matériel et les armes qu'à développer leurs répandu dans le pays do Pleyben, quelle adjoint auront ferraillé pendant une heure aptitudos au (/port du tir. Une société de dilïéronce do traitement on faisait subir à à la grande joie de la galerie, quelle béné- T r no doit pas tourner à être uno Société doux notaires, différence que la loi n'exfice on aura retiré la ville, jo vous lo de- où los écoliers do 10 ans seraient en majorité. plique pas et dont los causes résident uniniando un peu ? Co qui intéresse la/>opulaLa loi ilo 1905 n porté do 10 à 18 ans l'âge quement dans la politique. tiou carliaisieime, ce n'est pas une quorello de la responsabilité on matière criminelle, Dans cos deux cas, il n'y a pas do justice niir des artiolos de loi ou des questions de c'ost donc quo lo législateur a jugé qu'un judiciaire, mais une justice politique, c'estconvenance, c'est l'affectation future du homme n'est responsable qu'à 18 ans. Qu'on à-dire qu'il n'y a pas do justice du tout. couvent dos Ursulines. maintienne donc la limite» do 18 ans d'àgo. Une comndsslon ost nommée par lo conUs vises L i T T i i i ' i i . — Eclairage électrique. — On nous prie seil pour étudier celte affaire qui en vaut d'annoncer quo les travaux d'Installation la peine. Ce vote n'a pas ou l'heur de plaire de l'Eclairage Eloctrique à Carhaix sont a M . lo maire qui refuse de s'y conformer commoncés placo du champ do foiro, sous (il lo dit implicitement dans sa courte, trop on la dlroction do M. Boutry, cl qu'au cours courte réponse). El) bien ! je dis, mol, tant do février prochain l'éclairage pourra èlro commo mombre du conseil, quo de la dite KASTELL-POL distribué en ville. commission, que tant que celle-ci no se sera [tas exécutée. 11 n'y aura, Il ne pourra y Nouvelle tentative de déraillement. — —- Conseil Municipal. — La 4* session avoir rien de fait. session de 1907 aura liou lo vendredi 8 no- Une seconde tentative de déraillement a ou De sorte qu'à la première séance qui aulieu sur la ligno do Saint-Pol do Léon à' vembre, à S h. l|i du soir. rait pu être fructueuse pour les intérêts Plouesoat, entre Sibiril et Ciédor. o. — Foire, — La grande foiro dito P'oar communaux si le malro avait suivi mon Uno pierre de 31 kilos, en forme de coin, Gala-Qoanv aura liou samedi 2 novembre. avis, lo conseil n'aura à s'occuper que dos Commo par lo passé ootto foiro considéra- a été posée sur un rail, bagatelles sans grand profit pour personne Heureusement, le môcanicion du train parble sera l'occasion do transactions nomAlors le mieux est, pour passer rapidelant do Saint-Pol à II h. 40 du soir s'aperçut breuses. La jeunesse s'on donnera aussi à ment aux choses sérlouses, do réunir lo de la présence delà piorre. ccour joio : lo vaste champ-do-bàtaille étanl cousoil au plus tôt. Tout le monde y trouIl stoppa et lit charger la pierre, qui fut rempli do distractions do toute espace: vera son compte, même ot surtout les cuposéo à Ploueleat. urquos, théâtres, jeux forains, otc. rieux. Uno onquéte ost ouverte. J'espère donc M. le Rédacteur ou chef, Nous souhailonsqu'elleaboutisse et qu'on cliàtio ensuite sévèrement ceux qui paraisvois figurer dans votro prochain numéro sent so moquer do la vio des employés des l'avis suivant : trains eldo colle des voyageurs. B A R O N Le Conseil municipal de Carhaix est convoqué pour te... PIIAIIMACIEN un l " CLASSE Ainsi soit-il ! Rua Gercerai - L a m b e r t Carhaix le 29 octobre 1907. C A R H A I X DOCTRUR MARCHAIS, Sert en confiance. — Parle breton » 1" adjoint. Convoquez le Conseil Municipal demande M. le D Marchais. GWENGAMP Tro ar bed en eur siziin — An dreïlourien a zo vel hrugullll. Ullmo en Toulon : en Bourges, Berton. Hema en doa esa'et gwerza paperou d'an Alamagn. Mes e aff'ern'eo het hen gwas hag hini ar Judée Ullmo. — An traou er March a chom var Chorlos. Soudarded Moule;/ Ila/td a zo tost da Gasabianha, vel ma prouv an emgann bet an deis all. Impombl a vo POULLAOUËN Ar o ' h o n t e r v e s t r a n Noan lao'het dindan e u r mail potin, en eul l a b o u r â t e r IVIîn Dilun, var dro h heur deuz an abardao, e oat okupet o tislcarga eur pez mell potin hag a boueze 8000 lur. Louis an Noan, kontervestr-mengleuier, oajet a 43 bloa, ganet en Plouye, a oa o komandl an ouvrierien impliet da ziskarga ar pez-zo. A greiz tout, ar pez a oa brallet eur mod bennag hag a gouezaz Succès. — 28 élo.vos de l'Institution NotreDame ont été présentés colto année au baccalauréat, soit en juillet, soit on octobre. Trois d'outre eux no so sont pas représentés à la dernière session. Les 25 autres ont été reçus. — Tan-gtcall. — Dilun divea, var dro 7 heur, an tan a zo 'n em diskleriet en magazin an A o t . Desse, merser, ru Itron Varia. A r bomperien a erruaz raktal, hag eur gompagnunez soudarded. Gras d'ô; e oa aretel ar walen, hag au lier tosta prezorvot. Sur domando formulée par lettre. Ar Hobt recommandera désormais ù ses lecteurs los Hôtels qu'il a l'honneur do compter parmi ses abonnés. Büffel de lu Gare, do Carhaix. ot Annexe. Chambres, Hopas, Garages. Hôtel du Luc, (Boxee prop""*) à Huolgoat. Hôtel de l'Europe, Morlaix. //<">ii7 Le Prado, à Carnac. Pays ilo mégalithes et d'antiquités uelliquos. 1 d'Auvergne (Adam prop" ") Carhaix. Voilures pour oxcùrsions. Conséquences de I Asthme Uuoiquo peu grave pour la vie, l'asthme produit à la longue, buand il est négligé, des complications rodoutablos du côté du cœur. On empêciie lout accident, et on guérit complètement en faisant un usage régulier de la Poudre L. Logeas, ce merveilleux remède qui a oncoro obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle do 1900. Une boîte est expédiée contre un mandat de 2,10 adressé à Louis Legras 139, Bd. Magenta, à Paris. Hôtel Simon, Callae-do-Brotagiio. Hôtel Pliilppot, Saint-1'ol-dc-Lóon. dépendances du « Vieux Marché » , près de la Ville de CHATEAUNEUF-DU-FAOU. Premier lot. — Trois Champs nommés Parkeier al logoden compris au cadastre sous lo n" 02 i- de la section L 2, contenant 2 hectares environ,et exploités par la Veuve Stagnol-Cosquèr. Mise à prix . . . 3.200 fr. Deuxième lot. — Un Courtil nommé Liors al logoden compris au cadastre sous le numéro 92 r de la section L 2 pour une contenance de 9 ares environ, loué à Riou, chef-cantonnier. Mise à prix; . . . 200 fr. Troisième lot. — Une Prairie dite Prat al logoden portée au cadastre sous le n 01 de la section L 2 pour uno contenance de 16 ares 91 cent., tenue par la|vei've SlagnolCosquer. • Mise à prix . . . 400 fr. Faculté de réunion.—Pour tous renseignements s'adresser à M ' GLTRRIEC, notaire à Châteauneuf-du-Faou. u de Bretagne, 10, rue Victor Massé, I.orioni (M~* Lo Cónitc-Bozollec. On demande des O u v r i e r s P e i n t r e s . S'adresser à M . V E T E L , peintre à CarhaLx. Bulletin des Tentes.]Locations et dise]lions Légales r-^**-9£— ANCIENNE P H A R M A C I E LEMOINE G A . Vendre A Hue du Pavé R M A I X A E. BOULAY L'AMIABLE re P h a r m a e c n i de l C a ls s e ( S u c c e s s e u r ) i\lobilier de Ménage 1 Harden acquitté L'écrivain allemand Harden avait dévoilé les miliars sodomistes qui existent dans l'entourage de V Empereur Cui lia urne li. Le compte de Moltke, visé, le fil déférer en Cour d'Assises. Celle-ci a acquitté Harden, montrant ainsi son indépendance, et flétrissant la corruption qui règne jusque sur les marches des troues. BULLETIN FINANCIER Le marché so montre résistant. La Rente fait 91.30, l'Extérieure 91.50. Fonds russes en progrès. Comme ou pouvait s'y attendre, l'émission des 50.OUI) obligations 5 0/0, constituant l'emprunt 1907 de l'Etat de Minas Géraès, s'est effectuée avec un plein succès quo justille le rendement do 5,10 0/0 net dont ces titres sont assurés pondant 15 ans. Fermeté dos valeurs de crédit. C'est le i novembre que se termine la souscription aux 90.000 actions do la Banque Centrale Mexicaine. Rappelons quo lo prix d'émission est tixé à 401.50 payables : 200 fr. 75 en souscrivant ot le solde le 2 janvier 1908 sous déduction de l'intérêt à 0 0/0 sur le premier versement, du 4 novembre au 31 décembre 1907. Reprise du Rio à 1.750. Demandes suivies, à 441 fr. en obligations hypothécaires Goyaz dont le rendement s'établit à plus do 5 1/2 0/0 sans tenir compte de la primo d'amortissement. . . AUX AMATEURS DE BON CIDRE r A CARHAIX Comprenant : Lit et accoutrement ; Armoire ; Commode ; Table de nuit ; Chaises, etc. On vendra ensemble ou séparément. Pour se renseigner, s'adresser au Journal. Médicaments DK l« CHOIX Prix les plus réduits de la région Toute commande de 3 fr. de Médicaments jouit du bénéfice du franco de port et d'emballage. [(Eaux Minérales et spécialités exceptées). 1 Prix Etude de M> II. BERGOT, notaire à lluelgoat. V E N T E Demandez le Prix l'ai- A d j u d i c a t i o n V o l o n t a i r e EN L'ETUDE LE D I M A N C H E I O N O V E M B R E à l heure après midi a v e c MAISON d e r r è i r e HANGAR, 3S, Siliif-s au chef-lieu d ' H U E L G O A T p r è s Place l ' E g l i s e T r è s bien situés p o u r les j o u r s de f o i r e Alise à p r i x t lO.OOO F r . S'adresser audit M" BERGOT, notaire. Représentant à Carhaix : A u g u s t e LE G O F F , clerc de notaire, agent général pour les cantons de Carhaix, Maël-Carhaix, Callac, Huelgoat et Gonrtn. r c LES ACHETEURS StRIEUX Jr ART BRETON Tout le Etude de M« LANCIEN, notaire à Carhaix. Vigili A I adjudication volontaire. Le V * o l I t C Dimanche iO Novembre 1907, à 2 heures de l'après-midi, en l'Etude, d'un p e t i t C o r p s «le F e r m e situé au village de Stang-Meur et dépendances, en la commune de Trébrivant, et comprenant : 1" Uno Maison sous ardoises ; 2" Une Crèche sous chaume ; 3" Un Courtil ; 4" Une Prairie ; 5" Quatre Parcelles de Torre labourable. — Ces biens sont affermés à Jean-Marie Pastor, moyennant 240 fr. l'an, jusqu'au 29 septembre 1913. Mise à prix 4.000 francs On pourra trailer de gré à gré Pour tous renseignements s'adresser à M" LANCIEN, notaire chargé de la vente. »f Assurances contre l'Incendie rue Lafoyette, PARIS POUR Paiement et jouissance : 29 Mars 1908 fcE GIDROGÈÎNE La récolte on pommes à cidre sera, cette année, plus que médiocre. Il sera possible cependant do remédier au mal, dans une certaine mesure, par l'emploi judicieux d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y a déjà*quelques années, par M. P. Lu GAC, pharmacien do l classe à Callac-de-Brcjagne (Côtes-du-Xord). L e C i r i r o g è n e (des mots grecs Sidron,- cidre ; Gennao, j'engendre) ; possède, en olîet, la curieuse propriété de donnor au petit cidre ou cidre deseconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui manque, élément sans lequel il ne saurait so consorver, et de le transformor, on même temps, en cidre do qualité oxtra pouvant rivaliser avec le cidre des crus classés. Si l'on prend par exemple, un mélange formé de : Cidre pur jus, sortant du pressoir 1/2 barrique et Eau île fontaine 1/2 barrique ot que l'on y ajoute un llacon de Cidrogène et quelques.kilos de sucre, on obtient uno barrique do cidre, en quelque sorte, parfait. L'occasion est donc offerte à toute personne do doubler sa provision de bon cidre a conserver. M. LIÏ GAI: a fait personnellement l'essai du Cidrogène, mais voulant être lixé sur la valeur réelle du produit, il a prié quelques personnes, absolument compétentes en. cidrologie, de vouloir bien l'expérimenter. Cellos-ci ont obtenu des résultats très satisfaisants et ont engagé vivement M. LE GAC à faire connaître lo Cidrogène au public. Prix du flacon, pour une barrique : 2fr. 25 Dépôt : toutos Pharmacies. Vente eu gros : Pharmacie I». L E G A I ' à Cal lac-de-Bretagne (Côtes-du-Xord)' N. B. Uno notice explicative accompagne chaque llacon. Courant du'PHÉNIX JARDIX servant au Commerce et donnant sur la Grande Hongreurs Compagnie Française dune MAISON DiUBITATION COUR, Spéciaux à MM. les Marcchaux-Ferrants et REMISE AUX COMMISSIONNAIRES Mobilier Créations - Exécutions i a r t r HOTELS RECOMMANDÉS Hôtel, de la Tour XARNOËT K e r n e - Izel KELEIER LANDREGER A. E L Y - M O N B E T Bret. U. R , B . Assoc. H Salon du Moblior, P a n s 1U05. il Congrès U . R . H. Carnac MOI) CHATEAU DE CAUREL (Côtes-du-Nord) Représ à Mexico : L. ELY. 1 SCULPTURE LIVRAISON DIRECTIÎ Ferronnerie PRIX FAIENCES DE V BRODERIE F A B R I Q U E Modelage, gravures Execution de tous t r a v a u x «le t o u s s t y l e s Documents sur demande. Etude de M" GUIRRIEC, Notaire à Châteauneuf-du-Faou Vi^llfP- f adjudication publique et ^"t'C volontaire, en l'Etude ot par le Ministère do M G U I R R I E C . Le Dimanche 17 Novembre 1907, à une heure. — Aux d r e A vantage aux membres de Soc. bretonnes. on Ech : Etagère bret. sculptée 0.5S X 0.5C franco domicile 15.90 remb 0 60. 1 Les V A L E U R S A LOTS, F r a n ç a i s e s e t É t r a n g è r e s , É P A R P I L L E N T C H A Q U E ANNÉE : S O 132.000 n v i i l l i o n s Lots 132.000 Heureux (gros ot petits) QUI A'E R I S Q U E (pie LOTS P A N A M A Sécurité absolue Les paiements e i e Pour d e s chacun RIEiV essaye donc 5 franos, F r a sa chance t s Lo^fSS s LOTS P A N A M A , ( s t o s des lot, indiqués sont faits en espèces et sont garantis lot) millions au Crédit Foncier, à Paris : ± 6 c e on reçoit I O O N u m é r o * L ° Panama dont on devient co-proprietaire et 1 on participe aux prochains tirages T i r a g e n 'imagination la plus vive reste nterdite devant de tels chiffres X ' A RI E X ! par D E C K M l ,. è s u lépôt de 1 9 0 7 500.000 Francs s p s lots it mm fr. et 5 p s lois de m o n o fr. l21ots de 10.000 fr.- 12 lots de 5.000 fr. - 30 lots de 2.000 fr. - 300 lots de 1.000 fr. S/A' Tirages par AN, 3.390.000 francs de. Lots Pour recevoir franco los 100 numéros, il suffit d'adresser un Bon de Poste ou Mandat-Poste de 5 fr. à M. le Directour du Comptoir Contrat des Valeurs à Lots, 39, rue de Chàtoaudun, Paris (9 Arr'). Les ordres contre remboursement sont acceptés e COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE l»Iî Société 1»ARIS Anonyme au Capital <lc 150 de francs entièrement versés Agence de I, Millions Saint-Brieue P l a c e d e la P r é f e c t u r e Escompte et Recouvrements. — Dépôts do fonds à vue et à échéance. — Délivrance de chèques. — Lettres do Crédit. — Mandats de voyage. —Ordres de Bourse. — Paiements do Coupons. — Garde de Titres. — Versomonts sur Titres, etc. — Garantios contre les risques de Remboursomont dos Titres au pair. — Location de Colïres-forts, etc. Tribune du Travail gratuite DEMOISELLE, 17 ans, excellente instruction, demande placo préceptrice d'enfants dans famillo, ou factrice. Bonnes réforoncos. — Ecrire au Journal. * • JEUNE HOMME, célibataire, ¿1) ans. ayant été employé do magasin ot voyageur do coramorco, demande placo dans magasin de la région. — Bonnes références. S'adresser C. L. au Journal. COMPAGNIE ELECTRIQUE D'ECLAIRAGE ET DE FORCE SoeiÈTÉ AXONYME AU CAPITAL I>K 6 0 0 . 0 0 0 f r a n c s Siège Social et Direction: 1, Rue Victor Hugo, RENNES Souscription publique de 3 0 0 0 actions de 1 0 0 f r . chacune Conseil d'Administration. — MM. BOUTRY, ingénieur honoraire do la C" do l'Ouest; GUFFTET, Ingénieur des Tramways d'IUo-ot-Vllaino ; LAUDRESSE, commerçant a Rennes ; nOUSSEL, Industriel ù Fougères. Services Techniques. — M. PRUGNAUD, ingénieur, ex-Directeur dos Tramways KlecIriquos de UonnOB. La Société éclaire actuellement P u i m b u t u f , S t - M é c n , Ita s s o - I m l r e . Qiiiheroii, Martigiic, C a n c u l c . Los installations sont commencées à J O M H O M I I . L o c m i n é . U a r h a i x , Louileae. Les premières actions souscrites donnent cette année un minimum de 4 "/„ ; d'après les résultats obtenus dans certaines stations les actionnaires doivent rapidement toucher 6 °l„. Les actions sont encore à 100 francs libérables par quart ou on uno fois. Les versements sont effectués dans les Caisses du Crédit Lyonnois, île la Société Générale ou directement à M. Desmastères de Séchelles. 20, Place des Lices, Rennes, chargé du service financier de la Société. A Carhaix, industriels, commerçants, propriétaires ont déjà tenu à affirmer par leurs souscriptions, l'intérêt qu'ils portent à l'embellissement de leur ville. COMPAGNIE » « KOMPAGNUNEZ DISHANO A TA WARANTOU K r o u e t en 1828. — Emgemer privet sujedet da gontroll ar Stad. — K r o u e t en 1828 KiibiUli breurioz, o H p e r n i o u ha prirnou : Fonchou a warantis ar gompagnune/. : ± 3 7 m i l l ó n 6 3 4 . 9 4 8 l u r . 1 7 0 . 0 0 0 . 0 0 0 a lurloii. Ar Gompagnunoz а asur deuz an TanKabitallou aeuret en heur a vrema : Owoll ha Tan an Nenv peb seurt porc'he2 S 7 . O 0 O . 0 O O nioz arrebouri ha madou difuekul. Savet 7 8 b l o a z zo, Id a warant ouepenn Leveou hod ar vuez paoet bep bloaz : S S m l l i a r d 6 7 6 m i l l ó n 6 S 8 m i l4 6 2 l n r 5 . 0 0 0 . 0 0 0 a dálvoudegez, hag en our reetaol S S 5 A s u r a n s o u e v i d lied a r V u e z . m i l l ó n a luriou eyid kollou tangwall he deuz prouet he lealded var batia — K t r e - d a o u . — T e n n e n d l f l n v . li) and юн an darvoudou. D l o u lindlnu. — A r g o u l o u b u ule. — Atsurunsou p o b l u s . — Kompagnunez an Union Inandre oo •leou a s t e n n e t о z e r i n e n . — hirio ar gompagnunoz gall eo an teoa he ialc'h. P r e n a o u perc'henleae l i a Joui• a n z . — L e v e o u lied n r v u e z , Ar Gompagnunoz ha deuz ajanted an h a b e b «ort p a r l d l g e z o u all. kement kear zo er vpo-ma. INCENDIE», de v u l g a r i s a t i o n jiclentiflque e t h u m a n i t a i r e ta Médecine Végétale, tort v o l u m e d e 36S p a g e s , e s t e n v o y é e9 franco contre 0,60 c e n t i m e » e n t i m b r e s - p o s t e , adressés a n D ' de ela Pharmacie Vtetenne, TE, Л а е Vivienne, PARIS. Evid kaout l o d e n . v r o K A 8 T H 1 T aliou, has User da tiASTELLIIV, Edouard ROUlhliARD H o m m e s Paletots e t R e s t a u r a n t С. de cuir et de toiles pour cultivateurs Rue du Sel - POUR M CARHAIX A s » P b c e S a i n t - C o r e n t i n 4 7 5 (r. 1,075 fr. démocratique M a n d o l i n e , depuis TOUTE Livraison fabriqué dans nos ateliers, par des ouvriers et avec des bois du pays. I s o l a t e u r s rocíame, lo jeu de 4. . 8 fr. LA MUSIQUE MODERNE C h a n t e r e l l e ajustée R e m i s e t\ n e u f M é c a n i q u e completo et r é g l a g e . . C o r d e s et c h e v i l l e s C l a v i e r s feutre ot b l a n c h i s s a g e . . 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ENVOI T Agréable à l'œil Pose facile /rancoB e r n e « , [depuis A Coiiverlure froide MI éié » Rouleau ondulé H Gonverlnre chande он hiver CHE-PAILLE I" Щ 'Щ^Ж^Х Щ The DE C O A T I F I T E L G Houes à cheval, Butteurs A v e ongalot enperfectionné mir gorzot ; Breveté s.a.n.a. Nouveau Bisoe le Château - P ímn[5 1906-l'MíwiucCnuiuuitiM. F a b r i c a t i o n H i é c i t u i q u c d e Tuiles Mpécialcw b r p r o c u r a n t u n e c o u v e r t u r e itidestructihle. A DENTS F L E X I B L E S à U S I N E D E MORLEY, par Damiuaric (Meuse) du Comptoir a Carhalx : FORCE ET CIJARRONNAGE. !S!Ba¡Euc1905-№>>Mtti>iYtaiu(IVP*ix). V a N h t b 1 8 8 3 - M t o a i t i E o ' O R . Î Poriii»» !905 - 6 ? D ¡ p i o m e и ' Н о и м о в . INSTRUMENTS ARATOIRES — BENVIOU ARAT m — Catalogue (JÜÍNGAMP (cores-dû-nord) HORS CONCOURS : Exposition Nationale de Ponlivy ( 2 Novembre 190S) v o C3S-XJII-ili-.OXJ <Sc JETIX-S V ETDEPONT-EZER, Toutes mes l i a r r u e s E M I E T T E U S E S ont le corps en acier trempé, et les ver soir s à écart ement variable ; la glissière en acier plat. Comme i travail elles sont absolument supérieures à toutes les charrues connues. \ (Demander les références.)—Représentant à Carhaix : Louis LE B E S C O N D . j Semoirs RID-SACK, les plus perfectionnés. En E , ET é c r e m e u B C B retint R USINES //YDIZO-ELECTR/QUEJ E X T I R P A T E S A DENTS FIXES Brabanls « L O T T E leH T D'AJONCS 9 5 fr ET. à H ô r i s s o i i Ecrémeuse LANZ les T P«nÍsl878-ffltDA¡L'CO fip.6[!.T. ] Herses à SAINT-BRIEUC t o u t c M A С À m O T E U r i . TANVEZ-LEVER*FILS I n g é n i e u r C o n s t r u c t e u r DR 0 Y KURS — IlA e B 'SE M . O U L Ì N S À P O M M E S 3 5 fr. 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RO isonl. on TIrnbros-Posto. « Bara, Laeï, ha Líbrente. » Giriou lavare/ pani AN TOUR D'AUVKHON Lizer eur ileur bugel all cviil licu alia da zil'cnn Brciz-Izel (•) Va mignon ker, Kn da lizer diveza e lavarez d'in ue gomprenez netra on holl c'hoariadegou, gouoliou ha labourou brozonek a vez groat kon stank breina evit adsevol ar V r o ; hag e podez ac'hanon da sklerijenna eun tarn ac'hanout. Doaniot oun bot o lonn ar poz a skrivez da genta ha frealzet pa bodez ac'hanon da rei d'id eun tarn sklerijenn var bor Uro, rak morse ne skuizan o rei da auaout hag o veuli va Breiz. No vozo ket hfr va labour, mez ne vozo ket didalvoz ma c'hellan da zotigen da garet Breiz ha. da ober ac'hanout eun difonnour kalonek evitlii. Skriva a ran al lizer-ma d'id e brozonok, rak p'hor beuz an enor da gaout eur iez eo d'ooinp ober iiuplij anezhi ha nan her lezel da loueda o kom armol hör spored ar poz a ve c'hoaz ober au disnieganz ar vrasa d'ezan. Brema potra oo Breiz I Breiz oo ar c'horn douar a zo etro au Naoned ha Raozon beleg ar mor bi'az. Breiz eo hep mar unan euz ar broiou kaera zo er bed. Beza zo ennhi koajou, monoziou, lanneier, brugoior, eun dudi o gwcleti traonionnou glaz rnarellot gant ar bleuniou; tachennou ed alaouret, eun Arvor hag eun Argoat euz ar re gaera. Ho ioz, unan euz ar re gosa, a zo chomet digatar en doug ar c'hantvojou. He broadolez a zo ivcz koz kenan. Boz' he douz ar pez a zo red da eur c'horn douar kaout evit gollout beza iianvot eur vro. A veri ue delà Gare, CA RHA G r Hob] ON T R A I T E A Directeur: "Evid ar Vro drear Ы\ " o deuz o holl neiv, hag o boli ijiri, n'o tlenz espernet netra evit lie c'boll. Ar poz a zo gwasoc'h, liez' ez euz Breloned traftourien d'o Bro, hag o deuz'Moet dorn d'ar G'hallaoued ovit al labour divalo-ze ha daoust d'ezo boli, Breiz a zo beo bepred ha beo o chorno, ha netra ne ¿'helio doni, a-bonn d'ho diskar, pa n'eo ket belgruata-benn vreina, rak ne c'holler ket ober en hoc'henvor goasoc'h eget a zo betgreat. Dalc'homp i vez bepred d'horgwiskamanchou breton ; eun devér eo evidomp; setti ama perág. Ar'gwiskamanchou a zo oui loden euz an traoii a deuz talvozet da honvel ar c'horn douar-ma eur vro. Ar gwiskainanohou a zo età eul loden euz an traou a ra euz Breiz eur vro ken koant ha ken seder, eur vro he-unan. Koment bini età a iiao'ii,e viskamant a nac'h ivcz e vro ; ouspenn zoken, laza a ra anozni. rak da heul e viskamant e nac'h ivoz an daou dra a ra brud Breiz, an daou dra a zalc'h anezhi beo : e iez, 'hag e l'eiz. Daoust ha ne ket ar gwiskamanehou breizad eo a ra dudi an holl e ketnent leac'h m'o gweler, er pardoniou. var dro aman ha zokon o Lourde* dudi an holl dianvezldi. Pa za e-touez an dud, ar breizad a zo re aounik, aoun cn deuz da veza goapeat, aoun rak eurllìpad; selli ar pez a zo pennkaoz d'eur c'halz bretoned da zilezel ar gwiskamanl a rea onoro zttd koz hag o Bro. Petra zo kaProc'h e g e i kleveteun den iaouank o kana sonioti brezonek, sonioti ar vro, llakoulskoudo, Ar soniou brezonek A vez dito/et, Bvit kana re c'hallek, Mez o c'hlevet. 1 (1) Unan euz ul liziri priziot on Kondale'h Roslronn co horna. le Portrait d e " '(8 la- par Pierre O'ARLAY — Je le crois bien après une nuit pareille. Si Tréveneuc était pourvu de l'établissement que je rfive, je vous ordonnerai une douche et un massage énergiques. Mais contentez-vous des moyens à votre portée. .Io vous attends après qnelques bonnes ablutions d'eau fraîche. Je suis seul avec Mine Jell'ik, nous déjeunerons tous Irois. Yvonne reste jusqu'à ce soir à Penhoël. Nous vous soignerons, ma femme s'y entend et, après notre causerie et le café de choix de ma ménagère, au trot paisible do Cocotte, je vous conduirai au château en me rendant à Couantic. Bertrand remercia l'excellent homme. Demeuré seul, 11 résolut do ne plus penser â l'avenir. Son cerveau surmené lui causait une impression de souffrance excessive. Il fit sa toilette avec soin, en vue de sa visite à Penhoël, hlissa dans sa poche l'enveloppe contenant les papiers d'Arthur Kellec, pour s'en servir au besoin et, prenant lloproduotiun interdlto aux Journaux n'ayant pan do traité avec M. Hunri Gautier, éditeur, Pari». CORNOUAILLES TARIF des INSERTIONS Ann.etRécl.,4*p. 0f.201al)gne — 3«— 0 25 Chronique Locale 0 50 — En Echos 0 75 — Arabat eo sonjal koulskoudo e ve an holl soniou gallek fall, peli diouz eno ; boz' ez euz kalz re vad, hag on o zouez, re Botrel. Mez an dud iaouank, ne anavezout ket ar soniou mad. Ne anavozont nomet arre diskiant: « VIENS POUPOULE,* hag ali. Gwir oo ahaoue tri po bevar bloaz-zo ar soniou brozonek a zo oat kalz war-raok. An dud iaouank n'o deuz ket kernent a skorn evito ken. Sai, e teufen t muioc'h-mui d'en ein skigii evit ma kavo ar Vretonod poadra da gana on o ioz, heb kaout ozom neuze ]DA, vond da glask ar soniou gallek, a boanier koment da zita en hon touez, ovit tenna diganeoinp hor spored, ober d'eomp kasaat Doue hay o rolijion, diframin euz hor L'eteg ar bloaz 1101, Breiz a ioa eur vro digabestr. a on ein e'houar- c'hroiz pep karantez evit Breiz hag ne he-unan; er bloaz-'ze hon dukez he iez. Anna a zimozaz da Charlez VII, ha En oui achui al lizer-ma ne Breiz a oo staget ouz Bro-G'liall c'houlennan nomet eun dra diganez : eun noubeud goudo. Ar G'hallaoued ober evit ar ro-all ar pez a ran evto dovoa avi ouz Breiz pell a ioa. dout brema, poania da rei da Dioustu maCholehontteuler o c'hra- anaout Breiz. Dre goment-se eo e ban varnezhi, dao d'ar Vretouned, volin ein m'ezo our gwir vignoun ; oskinot o vezent, gwall- gaset o pep dre gemont-se oo e veliti o d'ezo doare. Ia, abaouo ar bloaz-ze, ar an noubeud giriou-ma dougoti'rouez. C'liallaoued n'o deuz ket ehanet da vrosa Breiz. Groat o deuz d'ezhi Da vignoun, gwasa ma c'hellent ober. Implijet PAUL GIJILLOll. Feuilleton du Journal " ARROBL l\ son chapeau, il descendit chez ses hôtes, se demandant quels événements allaient marquer la lin de cette journée et quelle influence ils pourraient avoir sur sa vie. Une heure, après-midi, sonnait lorsque Jefïik et son locataire, montant en voiture, prirent la route du château. L e docteur parlait beaucoup, effleurant tous les sujets, fouillant sa mémoire inépuisable. Sous le prétexte do reposer Bertrand; en le traitant par un bain d'air, il prit le chemin le plus long, contournant la plaine et remontant, à quoique distance de la mer, pour suivre la ligne du rivage, jusqu'au pied de Penhoël. Lorsque la voiture fut en l'embranchement qui se dirigeait vers Kerneur, première station sur la ligne de Brest, elle croisa un élégant dog-eart conduit par un jeune domestique. — Bonjour Fantik, dit amicalement le docteur. D'où viens-tu '( — De Kerinour, conduire mou maître. — Il est parti ton maître — Oui Monsieur. — Pour longtemps I -— A h I dame, je ne sais pas. Il m'a donné aucun ordre et semblait très pressé, de peur do manquer le train. — Do Brest î. — Sans doute, Monsieur. — C'est bien. Comment va ta mère, Fantik f — Bien mieux, monsieur, merci. Elle retourne à la pêche. — Parfait. Bonjour Fantik. — Bonjour, Monsieur. Un petit claquement de langue prévint F. т J A F F II E X Л O U " Taldir " S e c r é t a i r e «le R é d a c t i o n t L é o n L B l t K I l K K A d m i n i s t r a t e u r : Louis Un sait qui! certains articles de la loi du 9 décembre 1905 vont être incossanieiit modifiés, des associations cultuelles n'ayant pas été formées. M . Grousseau s'est élevé à la Cjfanibre dans la séance du ¿5 octobre dernier avec beaucoup de force contre ce projet qui ne tend à rien inoins qu'à changer du tout au tout la destination des Eglises. On verra plus loin dans i o t r e chronique parlementaire de quoi il s'agit... Mais, le gouvernement redoute et à bon droit de ne pas porter par là au culte de la majorité des Français un coup suffisant. Il a conscience d'autre part, que les municipalités se prêteront avec répugnance à des actes qui froisseraient les populations même indilïérentes. Il s'offre donc par ailleurs une petite satisfaction. Nos lecteurs sont depuis longtemps au courant des cambriolages auxquels sont sujettes nombre de paroisses du centre français. Sous les auspices de Thomas et G' vases sacrés, châsses, croix processionnelles, ëvangéliaires etc. etc., se sauvent dus petites églises île campagne, pour se réfugier dans les vitrines d'antiquaires jusque-là'houorables. ou sur le marché de Londres... Aussi, nous disent nos confrères oflicieux de Paris, le gouvernement soucieux de conserver à la France son patrimoine d'art national, cornpte-t-il obtenir des Chambres, l'autorisation de rassembler au chef-lieu des départements en un musée archéologique, toutes les richesses sacrées qui présenteraient quelqu'intérêt artistique. C'est-à-dire en deux mots, que la châsse d'Ainba/.ac, que la colombe eucharistique de Laguenne, que les reliquaires enlevés en auto par Thomas, la dame blonde ou le comparse Faure, ne sont que des attrape-nigauds et des ballons d'essai. Ce qu'on veut établir, c'est que ces richesses léguées par les siècles, ne sont pas en sûreté dans les églises.et qu'U.est urgent si j£pnj(*ut - les cpnsèrver à l'admiration (Tes peuplè'â.de,les centraliser en un musée départemental. Cela, on l'établira pour beaucoup de gens simples. Pour ceux qui voient plus loin, tel n'apparaît pas le but véritable de ce second cambriolage. La seule et véritable lin qtte se proposent nos gouvernants est de s'offrir sous le couvert de l'archéologie une haineuse et sectaire satisfaction. A qui persuadera-t-on jamais s'il est de bonne foi, que des pièces d'orfèvrerie religieuse, que des retables finement sculptés, que des étoffes et tapisseries ouvrées avec amour, que tous ces objets enfin, aient éU; principalement destinés par leurs auteurs et donateurs à augmenter ce fameux i> ttrlmoitié d'art national dont depuis quelques jours on nous rabat les oreilles. L'orfèvre, le sculpteur, le tisseur du Moyeu-Age, tout aussi bien que le maçon de nos cathédrales,' songeaient avant tout à la gloire de Dieu et de ses Saints. C'était |pour le surnaturel qu'ils travaillaient, et non pour une entité que se créèrent les snobs de tous les temps ut qui n'est qu'un sentiment relatif à chacun : l'Art. La destination de ces richesses était la splendeur du culte : pas autre chose ! Dès lors, les ravir au culte catholique, c'est continuer la spoliation commencée, pour arriver par elle au résul0 Cocotte qu'elle pouvait repartir. L'équipage élégant avait aussi repris sa course, ut le docteur le suivait d'un regard où luisait un éclair de malice. Sa bouche souriait à demi et, selon son habitude,-quand il était, satisfait, sa voix fredonnait un air incompréhensible, ayant la prétention d'être celui d'une danse bretonne. — Savez-vous à qui appartient cette voiture, Bertrand ? demanda-t-il, s'iuterronipant tout à coup. — Je l'ignore, mais vous devez le savoir, docteur, puisque vous connaissez lo cocher. — Eh ! bien c'est l'équipage de M . Lemarcliais. Il va à Brest ou chez le diable, groinmêla .Iclîik, qui reprit sa chanson traduite par des « ton, « ton, « ton » , énigmatiques. Bertrand ne vit rien d'important dans cette circonstance d'un voyage de financier. On apercevait Penhoël et ses appréhensions le ressaisissaient plus violentes, lui mettant soudain la sueur au front, ou faisant courir un frisson glacé sur son épiderme. A r r i v é à la grille du château, le docteur s'arrêta ; Bertrand descendit, en proie a u n e é i n o . i o n q u i se peignait sur ses traits on lignes si profondes, que Jeflik se sentit tout remué. — A bientôt, mon cher ami, bon courage. Dans une heure, environ, je vous rejoindrai au bas de la côte, si vous voulez m'Attendra ; ou bien je resterai le quart d'heure de grâce, dans le cas où votre visite serait plus longue. Bertrand répondit à la pression de la GOURLET. | Correspondant " Abator " Central : tat désiré. C'est tuer dans l'esprit populaire en les faisant disparaître de devant ses yeux, la vénération des choses saintes! Lorsqu'il ne restera plus que les murs dépouillés des églises, lorsque sera parti ce qui les meublait si richement, lorsque des bustes vénérés n'attireront plus des foules ardents, tout sera prêt pour le culte du seul rnatérialismu. Nos basiliques deviendront des salles de bal et des clubs où l'andrinople., à quatre sous le mètre couvrira les plaies du mur jadis revêtu d'un riche retable, et où la voix des pédagogues tonnera du haut de la chaire, à la place de ces voix populaires qui jadis déclaraient le Saint.' Et vraiment on a bonne grâce a v e n i r parler ici de décentralisation de l'art, car on a osé nommer décentralisation une telle réunion d'objets pieux ! Persuadera-t-on jamais à personne que l'ancien évêché de Quimper, érigé en musée départemental et par conséquent appelé à réunir pour le Finistère, tout ce qui fait la convoitise des amateurs légaux de richesses ecclésiastiques attirera à lui seul autant de visiteurs que partiellement en attirait à elle chaque antiquité qu'il renfermera ? Des touristes y viendront, le temps qu'il faut au mécanicien pour acheter un bidon de ben/.o-moteur, excursiouistes plus ou moins avertis de la Beauté,ou jouautaux (insconnaisseurs. Mais tous ces braves gens dont les ancêtres avaient disposé en un endroit déterminé pour la satisfaction des yeux de leur âme et de leur corps, les chefs-d'œuvre sacrés, si; dérangerontils maintenant de loin pour venir contempler ce qui faisait l'objet de leur admiration et la propriété d'une collectivité paroissiale bien déterminée.'' On veut développer le sentiment de l'art parmi le Peuple? Or, pour arriver à °e but ou ne trouve rien de mieux que de le séparer de ce qui tout prêt de lui le représentait ! Avez-vous jamais vu plus triste chose qu'un musée, et peut-on mieux le comparer qu'à une vaste nécropole ' Reliques d'un Passé sans reloue, mélancoliques débris de ce qui ne sera jamais plus, restes épars et sans cohésion entre eux de ce qui fit le bonheur des aïeux, voila co qu'il rassemble. Cn;.m'usée, on y. passe très vite d'ordinaire^ fuf-fc% celui des religions créé à Paris par M. Guimet. ! Ft c'est un musée non pas des religions, mais de la Religion Nationale de la France, qui se créera en chaque chef-lieu, car, pour marquer un projet décentralisateur; on nous l'ait la grâce de ne le point ériger à Paris... lit maintenant, croicra-t-on que nous nous soyions trop avancés en disant que les vols de la bande Thomas et G'« ne sont que des ballons d'essai propres à émouvoir l'opinion ? Forts du mouvement déterminé chez les simplistes enclins à ajouter loi à toutes les balivernes gouvernementales, nos puissants amateurs d'art vont pouvoir en dépouillant les églises, ôter à la masse les symboles nécessaires de sa croyance, ensuite, di! bonnes sinécures vont être crées. Ce seront d'abord les inspecteurs dus Beaux-Arts... religieux, sorte de chiens de bergers destinés à faire rappliquer sous les vitrines les richesses convoitises. Il faudra des conservateurs grassement rétribués, des gardiens logés, chaulïés, etc, dont l'unique occupation sera d'étiqueter les cannes et parapluies, de vendre dus catalogues ut d'annoncer avec unu voix tonitruante lu on ferme de. trois heures, annonciateur de la partie de manille ! Jadis, il sull'isait à n'importe quel moment de demander laclefà la prochaine main du docteur par un hochement de tête, signifiant qu'il ne s'attarderait pas au château ; lentement, il s'achemina, à travers lus allées du parterre odorant et fleuri, avec ses branches de buis nuancé. Sur le Perron se tenait Allnin, qui semblait attendre quelqu'un. — Que Monsieur le marquis se donne la peine d'entrer. Monsieur le comte le recevra dans la chambre verte. Bertrand, son chapeau à la main, brûlant ou glacé tour à tour, suivit le domestique. Un silence profond régnait dans le château. A u premier étage, Alain se détourna, ouvrît une large porte, annonçant : — Monsieur le marquis de Penhoël. La porle refermée, Bertrand se trouva dans une pièce tendue de damas verdàlre, la pièce où nous avons vu mourir, au début do cette histoire, le comte Olivier de Boisgenest. Elle était demeurée intacte ; grâce au pieux respect du son fils, personne ne l'avait jamais habitée. Le comte Hugnon vint au-devant de Bertrand. Il semblait avoir maigri, s » taille paraissait plus haute, ses cheveux d'un blanc de neige tranchaient à peine sur son front sillonné de rides profondes. Mais sa bouche gardait l'expression de la fermeté, son regard brillait, sous la profondeur des orbites. A ses, côtés se tenait un prêtre, un autre vieillard d'une stature élevée, imposante, avec la même eouronne éclatante sur son front.pâli. — M . de Penhoël, dit le comte IIugupn. je vous présente M , le curé do Tréveneuc, que vous connaissez peut- Jean SOLU. "Frank.z da ha Barn!" chaumière. A part quelques sous enlevés des tconcs par les romaniehels, notre Bretagne ne connaît guère les vols d'Eglise. E n s e r a - t i l d e même sous le régime de ces Musées d'où disparaissent tant de choses I Car la vérité est qu'on y vole plus que partout ailleurs, depuis quelque temps surtout. Mais qu'importent ces disparitions, si l'objet principal dont les choses d'Art religieux étaient le symbole, est tué ? LÉON LE BKRRF, Abalor. Echos el Nouvelles E f f r o y a b l e explosion d'un obus La semaine dernière, un détachement composé de neuf artificiers et d'un maréchal das logis, de Bourges, conduisait un caisse de vingt obus chargés à la mélinite pour la commission d'expériences. La voiture était conduite par M. Gouin, voiturier, qui a l'habitude de ces charrois. Le départ s'effectua sans incident ; les artificiers suivaient à pied la charrette ; le temps était pluvieux, ils eurent la fâcheuse idée de monter dans la voiture, contrairement au règlement. Le convoi, arrivé au point 0.000, une explosion retentit et des flammes jaillirent, Le bruit fut entendu jusqu'à dix kilomètres. Les dix hommes étaient projetés -dans toutes les directions et mis en bouillie. Sept furent tués sur le coup et leurs corps déchiquetés. Le corps du maréchal des logis fut trouvé à vingt mètres de là, accroché aux branches d'un arbre. Le spectacle était horrible. Après l'explosion, les cultivateurs des environs accoururent en hâte apporter leurs soins, mais il était trop tard. Parmi les victimes identifiées se trouvent le maréchal des logis Monniotte, les artificiers Brousse et Tarot, le charretier Gouin. Parmi les autres morts se trouvent un trompette et un téléphoniste de la première compagnie. Il y a trois blessés, dont deux ne passeront pas la nuit. Seul l'artificier Fol tier, qui était blessé, n'est pas en danger de mort. 11 a élé interrogé aussitôt. L e cheval n'eut pas de mal. La charrette fui mise en miettes. Les obsèques des victimes ont eu lieu lundi matin. Un; FORFAIT -Vos annonces sont reçues par les Agences de Publicité, ou ilirectcmeni à nos Bureaux. r é u n i o n d e s Evêques de Bretagne Les évêquos de la province de Bretagne, N . N . S. S. de Quimper, de SaintBrieuc et de Vannes, auxquels avait bien voulu se joindre M g r l'évêque de Nantes, viennent de se réunir à Rennes, sous la présidence de Mgr Dubourg. Leurs Grandeurs ont tenu à l'Archevêché plusieurs séances au cours desquelles Elles ont traité des différentes questions mises à l'ordre du jour par les lois d'exception et de persécution dirigées contre l'Eglise de France, et dont la solution est l'objet des préoccupations constantes des membres de l'Episcopat. Nous croyons savoir, dit le Nouvelliste, que M g r l'Archevêque de Rennes fera, dans une prochaine lettre pastorale, connaître les décisions prises au cours de cette importante réunion. Dépôt de R e m o n t e d e G u i n g a m p Landivisiau, mercredi G novembre, à 9 heures 1|2. — Lesneven, jeudi 7, à 8 h. ir2. — St-Pol-de-Léon, vendredi 8, à 8 h. — Rosporden, mercredi 13, à 8 h. Ip2. — Quimper, jeudi 14, à 8 h. — Ploërmel, mardi 19, à 8 h. Ip2. — Redon, être. Il fut le témoin, dans cette chambre, il y a 37 ans, de la mort de mon père. 11 vous dira ses sentiments à la dernière heure, et vous lui pardonnerez comme Dieu lui a pardonné, j ' e n ai l'entière confiance. Si j'avais pu comprendre, à cette époque, le sens de ses ordres suprêmes, je les aurais exécutés. Hier matin, ma fille a trouvé un acte qui m'a expliqué les paroles, de mon père et le devoir qu'elles m'imposaient. Je suis prêt, Monsieur, à le remplir. Croyez, cependant, que mon honneur seul m'eût guidé, sans le secours de mon respect filial. Veuillez écouter la lecture que va vous faire M . le curé de Tréveneuc. Bertrand était debout, le comte lui montrait un siège. Il le prit machinalement, après s'être incliné. 11 lui semblait être le jouet d'un rêve. Sa vie restait suspendue, toute concentrée dans l'attente des choses qu'on allait lui révéler. L e curé déplia un papier jauni et d'une voix grave un peu sourde, afin qu'elle ne dépassât pas les limites de l'appartement, il lut l'acte trouvé par Rosenn derrière le portrait de la Chambre rouge. Aux premières phrases, un flot de sang monta au visage du percepteur ; avant la fin, il lui fallut toute son énergie d'homme pour se dominer et ne point défaillir. — Voilà, Monsieur, dit le comte Huguon, dont la voix un peu étranglée trahissait seule l'atroce souffrance ; ma prière la plus ardente est de vous répéter : « Ne jugez point mon père pardonnez-lui. )> En ce qui n e concerne, à Les manuscrits ne sont pas rendus mercredi 20, à 8 h. — Rennes, mercredi 20, à 2 h. 1|2. — A u Dépôt de Guingamp, les samedis 9 et 23 novembre, à 9 h.. Achats restant à effectuer : Chevaux de 3 ans 1[2 : Artillerie (Troupe Selle), 15 ; Chevaux d'attelage, 97. Comme les Dépôts de Fontenay et d'Angers, le Dépôt de Guingamp est autorisé à acheter des chevaux entiers, hongres et juments de pur-sang à partir du 15 novembre de l'année où ils ont atteint l'âge de 2 ans lp2. A v i s . — Il ne sera pas fait de tournées d'achats pendant le mois de décembre. L'histoire d'UHmo e s t u n e invention On télégraphie de Toulon : Il ressort de plus en plus que l'histoire inventée par le juif Ullmo, s'adressant au ministère de la Marine pour vendre ses documents, est une invention de la Sûreté générale. Presque tous les officiers qui ont connu Ulimo l'ont toujours tenu pour suspect, ainsi que je vous l'ai dit dès le premier jour, et l'on est persuadé qu'il s'est adressé à une agence d'espionnage. Ullmo qui est très habile, n'aurait jamais eu la ^naïveté d'aller se jeter dans un piège aussi grossier que celui imaginé par la police. C'est l'interception d'une lettre qui a mis la Sûreté en éveil. Dans quel but cache-t-on la vérité f Les T h o m a s cambriolés Des malfaiteurs ont pénétré dans les ateliers de Thomas, le cambrioleur des églises. Us brisèrent les tuyaux amenant l'eau à une machine à vapeur et emportèrent une assez grande quantité de plomb. , A propos de ces Thomas, il nous revient qu'un brave cultivateur de C..., vient d'écrire au parquet de G..., pour se plaindre qu'une vache lui avait été volée un jour de foire. Il demande de rechercher si Thomas ne serait pas l'auteur de ce méfait ! I n g é n i e u r s civils d e F r a n c e Nous apprenons que la Société des Ingénieurs Civils de France a prononcé dans sa séance du 1.8 octobre, à l'admission de M . Prugnaud, ingénieur à Rennes, en qualité de « membre titulaire » de la Société. M . Prugnaud a fourni à la Commission, en vue de l'obtention de son admission, de très intéressants mémoires sur l'Utilisation des Marées et sur la traction électrique des Chemins de fer. DERNIER ECHO Landerneau, 4 Novembre 1907. MOXSIBCR LE DlHF.CTF.UH, Je vous appris récemment, en un français peu correct, je l'avoue, que sept villes de la Grèce se disputaient l'honneur d'avoir donné le jour au grand Homère. J'étais seul à savoir cela jusqu'ici. Je vous ai parlé aussi des Lclèges, des Tlirosprotes. des Dryopes, des Caricus et dos Caucones, voire de l'alphabet de Cadmus dont je me sers très proprement. Ma science, n'en doutez point, remonte à plus de soixante siècles dans lo passé delà Grèce. J'aurais pu vous dire, à propos des Pélasges que le nom de Pélagos donné par les Grecs au père de la race dos Pélasges est plutôt le nom d'une peuplade que celui d'un homme. Mais comment voulez-vous que je puisse dire tout ce que je sais ! Je connais tous les détails de la guerre de Troie aussi bien qu'Homère. Il me semble que j'ai vécu sous la tente avec Philoctete, Ulysse, Diomôde, les Ajax. Patrocle. Achille, Agamemnon. Mônôlas, Nestor qui fut mon professeur do sagesse. partir de ce moment, je le déclare, vous seul êtes le propriétaire légitime de Penhoël, du château et des domaines. Vous voudrez bien me dire quel jour nous irons ensemble, chez maître Guerneur, afin de régulariser, d'une manière légale selon nos usages actuels, cette reprise de possession. Bertrand se leva, hors de lui-même. — Que deviendrez-vous, Monsieur, s'écria-t-il, et Mademoiselle de Boisgenest % — Soyez sans inquiétude ; Rosenn, je vous l'ai dit, a lu ce document la première. Son émotion a failli la tuer, il est vrai ; ce n'était point le regret du présent, mais ceux du passé qui déchiraient son âme ; d'un passé d'injustices qu'elle souhaite ardemment de réparer. Nous quitterons le pays sur aller vivre aux Gaudriettes, chez ma belle sœur Mme Pluchot. — Cela ne se peut pas ! exclama Bertrand, dont la force virile ne suffisait plus à retenir les sanglots, prêts à éclater dans sa gorge. — M . le marquis reprenez un peu de calme, dit l'abbé Lemoël, comprenant la détresse du jeune homme ; vous réfléchirez, vous reverrez M . de Boisgenest. Une affaire de cette importance ne se traite point en un jour. (A suivre.) A.1C l'our vous montrer une fuis do plus combien je Bui» ferrò H u r l'histoire }o vous citerai quelques ilûtes : Ì'M (avant J.-C. naturellement) régno do Doucalion; 1384, rógne d'Erochtnóe; l'Ali, ragno do Cadinus déjà nominò ; 1284, rógne do Pólops ; 1202, naissance d'Hercule ; 1220, Expédition dos Argonautes ; 1210, mort d'I lordilo, etc., etc. Cela suffira, jo penso, pour en imposer à tous vos confrères en bardisme. Qu'ils ne se risquent plus à mo frotter les oreilles. Ils se b r û l e r o n t à ma science. Quoique je sois tombé orpholin à l'Ago de douze ans six mois et trois jours, je n'ai pas perdu mon temps à courir sur les fortifs de ma villo natale. J'ai pioché dur et ferme mon syllabaiio. J'ai depuis longtemps pour traversili un gros dictionnaire et pour oreiller uno chronologie, tout cela Annoté de mes mains, oui, M. Taldir. Jo me suis donné beaucoup de mal, mais ie cueille aujourd'hui les lauriers de mes veilles. Je sais remonter aux sourcos. D'ailleurs vous entendrez encoro parler de moi. Je m'arrête. Je ne recopio pas cet important document, je n'en ai point, hélas 1 le temps. Au reste comme je vous roquiors de le publier, il ne sera point perdu pour la postérité. Vive la France I PURGON. BoiDl Une lune pale donnait aux arbres recrocpopulaire quo nous menons, l'inleriiationa- diou werennad gwinôgr, beleg ma virent au ban d'une société dont ils so lisuio COltiquo que nous prônons, no s'ocuovillés dos talus, ces attitudes fantômamoquent, et. qui prépare .malgré elle à cos volnt uzot banler. E v a al louzou-ze quos en lesquelles savait si bien les cam- parasites, là nourriture quotidienne dont ils cupe pas de savoir si « tel mot breton usité var iun, être diou wech. beb ugent on Vannos est inconnu à Morlâix » ou« si los per le crayon d'un Yan Dargent. Mais il ont besoin. muuut. i Gallois ont, ou n'oul pas, les moines céphalée n'était point besoin de ces spectres agitant Oncquos on no vit plus do sorcières quo Poan estomoh. — Rement hini a quo los Irlandais >i. sous la poussée du vent de mer leurs longs cette aiinéo. Sur los baraques s'étalent dos neuz poan estoniok a rei mad en em Tout cela no nous intéresse guère, ot il ne bras décharnés, pour que les pensées graves toiles pointus par do" naïfs artistes. On y K E R A E Z burcha alioz. nous importo " i>as plus do savoir si los se pressassent eu foule dans mon âme et prôna un occultisme populaire, dont les Sifern. —Hanloret our Sitron : g w a s dans celles des deux bardes, mes compaspiritos parisiens riraient bien haut peut- Gallois sont anglicisés" qu'il ne nous chaut Chacun le sien. — M. Jean-Louis Carric, do connaître si l'abbé du Bois de la Villek e t a n hanter en pal ho torn: c'houegnons. Nous n'échangions que de rares être; sans songer qu'au fond do leurs prachiffonnier, rue Neuve, s'est plaint à nous rabel ol ceux qui lé prétendent avec lui, paroles. Peut-être craignions-nous d'effarou- tiques commo au fond de colles do cos zet krenv ar jù ; goude beza streïet, 'une certaine personne qui l'aurait calomcher ce Peuple à qui Dieu rôtira les paroles bohémiens, il ne règno guère quo la supor- sont ni plus ni moins qïle francisés. 'houeset an lianler alt. Sur e vee'li da nié cl aurait fait état contre lui de peines Les Colles qui, pour leur malheur, se humaines", ce Peuple des Morts, aussi cliurie ol l'astueo d'uno âme forlo sur une harz deuz ar ? i fern. qu'il aurait subies. M. Carric nous prie do sont ou anglicisés là-bas, ou francisés ici, nombreux que le sable des grèves et parmi plus' faiiilo. Voyez si ce n'est pas do ProTerzien. — Laket eur werennad dour émeulir les nouvelles calomnieuses qui n'ont fait que suivre la loi commune du grès et do Science que so réclament cos lequel erraient sans doute ceux qui nous la vii-vi en eur gatìercn ; pa verv, loont clé répandues sur son coinpto. Voilà furent chers, ceux qui dans nos manières . prêtresses do Mépliislo ? Ces mots n'au- vaincu que le vainqueur absorbe ; mais à ll emitii pemp dell ieri eukalyptusdeuz qui est l'ait. côté do ces insexués, il reste une grande roolont-ils lias la tôle diabolique ? d'être, dans ce que nous sommes et ce majorité, là-bas et ici, de Bretons qui Li an apotiker. Pa ve great au distremp que nous serons, eurent tant de part déterSous l'égide do e s dieux nouveaux, une Loterie de ' bienfaisance. — Ont été n'eu tondent pas plus so franciser qu'ils ne rei al louzou d'ar c'hlanvour: e n d i v minante dame donne là des renseignements sur los nommées Dames palronesses do la loterie voudraient s'angliciser: ils sont Bretons heur e torro d'an derzien. deuils, procès et mariages. de bienfaisance : tout court. Eral kousket. — Araok mond er Si vous consentez à patauger plus loin Vous mettrez H u r ma tombe u n chôno l groupe. — M Lancien, mère, et M " " A bons entendeurs, salut 1 U I l C l l ù l i o HOIIllll'1! dans la boue noire vous on trouvez une gwele, èva dour di var delliou kelve. Pierre Rivoal. Ce groupe comprend : la route Un Fox, Et lo r o s s i g n o l noir H o u p i r e r a d a n s l ' o m b r e . autre plus à volro goût pout-êlre. Elle ne mesket gant our bannac'h dour fleur de la Gare, la rue Poullfank,la route de CalIBlUzvux. s'occupe quod'alîairos d'intérêts et d'amitié. lac, la rue Fontaine-Blanche. oranjez.. Sur les grandes landes de Curnac, sur les Sa voisine so spécialise dans los causes 2 groupe. — M Théophile Mélou et Evid gwellaat da ga-^ Kalcd.cn no a. sommets de nos montagnes de Cornouailles, civiles ot militaires. Sa place no serait-ollo M"" Lo Stang. Ce groupe comprend : le ledennou an treid, kemcr ognezen al lias aux côtés du ministre de noire marine: se dissimulent d'antiques sépultures, calms Ihamp de Foire, la rue Général Lambert. lilien-jerdin, frika anezhi, haplaka ar affaires Ullino ot Borton à élucider ? énigmatiques emplis des ossements d'an:i groupe — M " " Le Troadee et M" ioden var ar galeden. Kalz a dud o cêtres dont la mémoire s'est perdue. A nos Voici un salon do phrénologie, voici lo Coignat, mère. Ge groupe comprend : la rue C h a m b r e des D é p u t é s deuz kasel o c'haledennou kuit evelse. miroir magique dans lequel on voit celui regards s'ofïro le crâne chauve des grandes du Sel, lo Champ de Bataille, la pl ace de ta séance du 4 Novembre ou celle dont on ost aimé. Go spcctaclo doit Eur reined a l l : trempa en eur werenpierres scellant pour nous le secret de ces Mairie, la rue des Chapeaux. d'après l'enseigne tellement vous convainOn continue la discussion dos réformes Morts. Et quelles plantes parent ces vastes nad g w i a e g r epad eun devez, 'delliou 1" groupe. — M Monti et M"" Boulay. cre, quo vous no pouvez vous empêcher do nécropoles? Aucune, si ce n'est la bruyère à apporter a la loi do séparation. Ge groupe comprend : la rue du Fil, la rue ilio pe delliou p o u r : lakaat ane goude crier : « C'est liion elle ! C'est bien lui ! » rose, l'ajonc d'or, le chêne nain.... M. Guormier député do St-Malo pose on du Pavé (côté U t ; l'église). var ar galeden. A n do var lerc'h, ar Dans la demi-obscurité, un jeune homme Ce sont là nos plantes nationales ! principe qu'il y aura lieu do tenir compte groupe. — M de Jaegher et M " galeden a vo gwakeet hag eaz da denna. (urlif, une jetino lillo hésitante gravissent des droits do tous les créanciers dos anSaliaut. Ge groupe comprend : la rue du Frota ar griou, goudeze, ganl eun le marchepied de la baraque. « Les a-tou ciennes fabriques d'où qu'ils proviennent. Pavé (côté do la mairie), la rue de La Tour ognezen lilien. vus? » — Peut-être ! Uue s'ost-il passé ? d'Auvergne, la rue Gazugucl, lo boulevard M. Lamy voudrait voir insérer dans la ALorient, le cimetière du Carnel, descend Poan bean. — ISun tasad kafe <lu Quo s'ost-il passé aussi dans los chemins Saint-Joseph, le Château, la rue des Carmes, Loi un te> te garantissant aux fidèles la proen pente douce vers la rade. Do nombreux creux qui avoisinout la cité et où ooux qui deuz ar mintin, hag ebarz eur banla rue des Ursulines. priété dos meubles garnissant los églises. marins de tout grade y dorment leur deravaient peur d'être vus ont fait venir la nae'li ju sitron, a zo distinget deuz ar 0 groupe — M Lo Clec'h et M * CouM. Briand déclare que cela est inutile. nier sommeil, bercés de l'éternelle chanson sorcière ? leller. Ce groupe comprend : la placo dos M. Engerand désirerait quo los conseils boan benn. A n •• antipurin" deuz li des flots. Le Carnel malgré son nom tout Pourquoi doue cetto impatience maladive Droits de 1 Homme, la rue Ilollo, la placo municipaux fussent autorises à puisor dans celtique ost un peu cosmopolite par ses an apotiker a zo mad ive. Mez arabad do connaître sa destinée? Ne peut-on régler aux Chevaux, la rue de l'Eglise, la rue habitants, comme 11 convient d'ailleurs à la la masse provenant des liions de fabrique kemer re dioutan. Gvvelloc'h eo al lousa vie soi-même selon sa conscience d'après Haute, la rue Neuve, la rue de Plouguer, la nécropole d'une grande ville maritime los sommes nécessaires à l'entretien des zou all-man, a wella dustu: klask l'exemple légué par ceux qui no sont plus ! roule de Brest. ' Et cependant il est sacré pour un breton : édilices religieux et du mobilier artistique. greun pebr-gwen (a vout mes : an ed) Pourquoi no pas so demander tout simpletrois grands morts nous y appartiennent Dans la réunion du 17 octobre, la date du M. Briand s'étonne quo les catholiques do mala ane, ha priza duuz ar poulti-ze. ment co qu'eussent fait à notre place, ces bien en propro. A l'ombre du chêne qu'il tirage do la Loterie a été iixéoau30 janvier Franco no fassent pas un offert pour conMorts que nous avons fêtés, si on los avait Pihadennou. — livid esaat d'ar piréclamait et qui estdevonu aujourd'hui fort prochain. server leurs églises. M. Domy Gochin lui dans les conditions où nous sommes. mis et vigoureux, dort loin d'elle, très chastekadennou gwenan, gwesped, sordon, Le Comité adresse ses plus vifs remerrépond vicloriousemontque pondant 25 ans ment, lo chantre de Marie. Tout près de lui, Pour cola, il n'y a qu'à descendro on soiciements aux Dames qui ont bien voulu l'argent dos catholiques a contribué aux keilen glaou, keon'ul, gwaska var giic et commo dans l'intimité d'un dortoir comiccepter ces fonctions ot donner leur gramême. C'est plus sûr, ot l'on n'est pas volé ! écoles libres quo l'entretien des églises inha kroc'hen beteg ma teui ar Hem ermun, reposo le vénéré ot savant M. de cieux et dévoué concours à cetto œuvre de combaient d'abord aux fabriques, puis aux LÉON LE BERRE " Abalor ". m e a z : goude-ze, suta mad ar gouli, Kervilor, ancien président de l'U. R. B. charité. communes lorsque los ressources do cos hag erlin frota anean gant our penn enlevé cetto année aux lettres bretonnes. dernières faisaient défaut. Or quelles étaient - Concours de Tir à la carabine. — pour. Trenkadur ar pour a ev ar poSPlus loin, l'énergique auteur de " l'Homme" les ressources des fabriques ? sinon los Un concours de Tir a la carabine aura lieu zon, hag a harz ar c'hoonv. le philosophe disciple do Joseph deMatstre, fondations à charge de messe, dévolues au « Tir Lortentais » , sur la place du Champ Ernest Hollo, sommeille sous sa lourde coed. — Kvelhonn a r e r e n N o r m a n d i aujourd'hui aux œuvres de bienfaisance ? de Bataille, et s'ouvrira dimanche 10 nodalle. evid skarza argued. Bion plus M. Lerolle établit que cos renOn nous écrit : vembre a S heures du matin, pour se clore Tapout a rer ear go beo ; lakaat a rer tes do fabrique iront encore à dos œuvres le dimanche suivant 17 novembre à ó heures N'était cetto profusion de chrysanthèmes Nous n'avons pas, jusqu'à présent, voulu scolaires ! On méconnaît la volonté dos tesdu soir. a m i on eur gaoued pe gaouidel ; epad émergeant la tête de tout ces petits enclos, relovor les potitos malices que los savants tateurs, on ajoute l'oulrage à la spoliation. ou entrevus par la grille dos grands mauA dove/, e vager anei ganl. rac'hed, loCinq grands pri-x seront ollorts aux conrats du Fureteur Breton, baptisés liôramM. Lofas fait accoptor par la commission solées, on pourrait évoquer ici cette Bretacurrents, dont : bom ou Judoc. lancent à notro adresse ou à god ha buzug. A r bemped hag ar un amendement tondant à ce quo les dettes gne forte nourricièro do marins, de pootos 1"' Une carabine Floberl 0 mili. ; celle do nos amis depuisque, malheureuse' e'houec'bed devez a rer d'ei iun. A r afférentes à des travaux exécutés antérieuet de profonds penseurs, Je sens qu'ici jo 2* Un revolver; ment, cetto intéressante et ulilo revue est seized drfvoz ar go a goaez klanv hag vais me trouver on contradiction avec nomrement à la Loi du 9Décembre 1905 sur les li>' Un réveil-matin ; passée de la bibliothèque spacieuse où a zeu da veza arrojet. Leuska rer anei bre do mes lecteurs, amoureux de la llour édilices culluols, soient payées par les noui ' Deux vases do Bohême ; était sa placo commo tant d'autres, au gre neuze en nun toull goed, ha£ en eur japonaise chantôos par Edouard Boauills ot veaux possesseurs. nier des archives où elle s'empoussière ot .">" Deux verres gravés. célébrée ici-même la somaino dernière par obur liana zevez, In gaso knit ar good s'anliquaille. Règlement. — Les carions d'essai : 0,25 ; Séance du 5 Novembre lo jeune talent du carhalsien Henri Caillaroc. all. peiv a e'haloupo dirakhi. A r re a los carions do concours : 0,:i(). Lo nombre A propos du budget de l'instruction pu Le Fureteur, dans une page qu'il intitule Je l'avouo... je n'aime pas le chrysanthème des Tireurs n'est pas limité, il faudra deux grogo ar go klanv eaue a c'hreuo. blique, M. Gérard-Varet so plaint quo les Perles Armoricaines s'aniuso beaucoup à au cimetièro. Nul engouement no mo paraît carions de concours à chaque tireur, dont (;>a genderc'liel.) FANCH. instituteurs no soient pas assez considéré relever maladroitement ot à commenter plus contrairo au symbolisme do la Mort, on fera l'addition pour le classement. par la bourgeoisie républicaine. sans esprit les menus faits qui lui paraisque celui do cotte fleur, déclarée funèbre il sent plaisants parmi les régionalistos. Il lui Au mémo député on refuse 8000 fr. pour — Les Fêles. — Vendredi, jour de la y a une quinzaine d'années. Chêne, bruyère, arrive de s'attirer do vertes répliques los fouilles d'Alésia où « Vorcingôtorix lo Toussaint. l'Eglise était pleine à toutes les saule, noirs cyprès, buis aux teintes sévères somme colle do notre ami Corfec, mis en I grand électeur républicain » (c'est M cérémonies du Gullo. Les Vêpres des Morts et hiératiques ne nous suffisent-ils donc cause, ot dont los paroles au Congrès do Gérard Varet qui parle) résista à César . » ont élé très suivies. M. l'abbé Morvan a plus? Pourquoi dans co champ du repos Rbstronnn avaient été présentées inexacte La grave question des aumôniers de lyfait un sermon sur les devoirs des chréces flocons multicolores, si gracieux et si Eun dur coud sponlus a zo c'hoarri mont. N'eus pourrions ajouter aussi quo cée ost à l'ordre du jour. tiens envers les trépassés. A l'issue des bien à leur place en l'atmosphère lourde zel ar siziiu drenicncl. en liear Bourges « jamais ln question d'un costume spécial ! vêpres la procession des fidèles s'est renM. Briand ne veut pas leur suppression des sorres ou des salons à la mode 1 Qu'y(Cher). Nao soudard a gondue car aux membros de l'U. U. 1!. » n'a été mémo due au cimetière, rendre visite aux chers mais leur extinction. Au fureta mesure des a-t-il de plus sensuel, de plus païen, do plus ofîleurôo à Rostronen. Aolrou Judo: vou r'h'irr liarget a volejou leuniet gant disparus. Le cimetière était des mieux tedécès ou dos démissions, on las remplace matérialiste avec leurs reflets étranges, tiraiI nous tourner en ridicule, et pour arnus, los tombes, pauvres ot riches, dispara par un chargé de cours religieux. ponlt'r ncrez-so dizoloet haurcl « crépervers et suggestifs commun des dessous, river à l'effet visé, il imprime coslumepom raissaient sous los chrysanthèmes et les MM. Alexandre Blanc, Alleniane et Lenoir que ces étranges bouquets chers aux moussgli./c » . En lient au ugent bolctl a strainsigne. Lo tour est joue. (leurs. A l'issue de la fête religiouse, la so molliront enragés. Ils tondent d'obtenir mes chantées par Pierre Loti ? Sous notre kaz o lac ha mil; au nao soudard pere foule se rend sur le Champ-de-Bataillo, où do la Chambre sur co chapitre une rôduc Savourez-moi ces perles armoricaines du ciel gris et bas de Novembre, tout prêt à a zo bel. intérêt dttitn dioea. la fête foraine bat son plein jusqu'à 11 lion budgétaire. On renvoie lo budget à la Bleu Judoc qui doit être aussi, sans nul pleurer devant l'inanité de nos rêves, les — Eur breton, implicl er gar an heures du soir. commission. doute, décoré, ou qui lo sera. chrysanthèmes penchent tristement la tète. Nord, Maurice Soulic, dlmezet lia lad On les dirait honteux du rôlo qu'on leur « Abalor a proiité du mariago de Tolon— La Foire. — La foire dite Foar Galaa fumill, o chom, ru Mgrlia, en Paris, fait jouer, conscients qu'on s'est trompé Aour pour découvrir lo département du Goanv a OU lieu à Carhaix samedi 2 noa zo bel flastret dlsul aima gant gvoesur la mission qui leur était assignée dans Gors. » vembre et a attiré un nombre considéréle monde des fleurs. Les Japonais n'en lur cun train epad ar ma>uca,rr. « Il est tomps d'organiser uno ligue pro rable de marchands et de public. parèrent jamais les tombes. La joie de teclrioo do la Bretagne contre ses défen— Kunt ha hanter liant marlolud ru A 2 heures do l'après-midi la circulation vivre fut le rôle de leurs pétales charmantes, seurs qui la rendent ridicule » . siau pere a oa en cm recolle/ eu Vlaétait littéralement impossible, tant dans les et non lo deuil. Me traitera qui voudra de Si quelques-uns rendent la Brotàgno ridivostok a zo bel. aretet. liarnet vint rues quo'sur les places. Le nombre des Gwellaat d'âr boac'hadur. — Pa ver barbare ! j'estimo que les pépiniéristes bredicule, co seraient les rats, souris, mulots gant eur chonsall brezel. chevaux amenés place de l'Eglise est tons dovraient plutôt cultiver nos bruyères bel poae'het eu our o'hiz bennag. mad et autres rongeurs de l'espèce du Seigneur énorme : la foire a été bien fournie aussi — Invanlet 'zo bel aueee.z cun ijin en serre chaude s'ils voulaient réjouir nos Judoc. eo pleuucha buan an ezel devet cl leaz on liétes à cornes. Morts au Mois Noir ! vrezel hanoet en gallek: « mitrail « On so domande si Loïc Kornovel a l'hadous, pe eu ioul. A r pare aa zaleo ket Lo champ-de-bataille regorgeait d'attracleuse. » floutnan a c'hell lenna haut bitude do mettre le nez dans sa culotto Evid kas kuit merk ar poac'h, frota ar tions variées, qui ne furent jamais, croit-on, pour chauler los parfums de l'ajonc flouri » hanter liant tenn beb manu/. greïzennou gant alkol manth pebret si nombreuses. Le Cinématographe Royal, C'est pensé finement, et exprimé avec — Ar vatimant A r Gouet, deuz pors Parch. — Evid purcha ar vugale, rei dirigé par M. Audroin, a donné à la Salle uno suprême élégance, n'ost-oo-pas ? L'idéo de la Mort est tellement unie à Legner-Sant-Briek, o vond deuz Mondes têtes de la Mairie, durant plusieurs « M . de l'Eslourbeillon souhaiteéloquem- d'ô leaz lia niel ebarz. pe a va ce da celle de la Vie chez les Bretons, qu'à peine troulez da Vourdel, a zo goueledelen soirs consécutifs, des séances des plus inment qu'un historien naisse à la Brotàgno : vare eul louul ioul olive/.. Evid an dud sortis de la tristesse des commémorations, téressantes qui ont eu toujours salle comble. gaol ar Girond, kencer tour-tan Chas vraz ar g,wella purch eo hema: eun cot historien vient do naître. Il s'appollo l'activité ordinaire de l'existence les re slron, var roe'hel Chancre. Ar c'habt — Les méfaits des romanichels. — La dorniad delliou onn bervet en dour >rend. En plusieurs endroits de Bretagne, Charles Daniélou » . len Cadiou ha pemp martolod an akui Chambre «les députés s'occupe en ce moDauiélou n'a jamais eu la prétention do en tizan-zo, lakaat eul loaiad vihan a e jour des Morts volt la foire de Kalagoanv pack a zo bet beuzet. Ar voren a ment do préparer une loi répressive contre vouloir faire loi on matière d'histoire. Poète', ioul olivez. autrement dit des Calendes d'hiver. Carhaix les romanichels et les bohèmes, dont les il émut des thèses poétiques, ("est son bel kirick d'an darvoiul. connaît chaque année ce mouvement fébrile Ar icis/ioiU. —Pa zanter e krog ar wis exploits et les vols ne se comptent plus, droit, après tout, do croire à l'existence do koul en eur biz, kemereun ui iarfresk dont la pluie et la boue ne parviennent pas — An Aot. Gugol Dessaigne, minisl) (¡íetlo loi sera particulièrement bien venue à diminuer l'inlonsité. Chevaux ot vaches Couan Mérladoc, *sans se (airo lancer par terri e beau d'ean, lakaat bek ar biz ar justis, a neuz aozel eur menno los savants professeurs et universitaires parmi les populations bretonnes exploitées échangent lours maîtres, sinon pour leur nevez evid ober fonksionerlen ganl an qui pontifient au Fureteur. S'occupant d'o- ennan, ha paka tout gant eur mouet terrorisées par ces " noirs " qu'il ne propre satisfaction, du moins pour celle do notered, pere a co lakeet dindon ar Claircir notre passé ot d'expliquer de vioil- eliouer: an n i a boau'ho prestile ganl faut pas confondre avec les forains qui eux ces derniers, et des forains dont les baragonarnamant. Mar lie colet ar c/icn les inscriptions trouvées sur des bornes, grez ar biz k l a n v : ar boan a iei kuit forment une caste à part travailleuse et ques et los bourses s'emplissent. chamanl-ze, sekrejou hag afferou ar ils sont dans leur rôlo : quand ils veulent liag ar vviskoul a v o harzet. Mad eo honnête. L'une do ces noirs a volé une Peuple étrange que ces hèles de Novemredresser les torts de leurs contemporains ive trompa ar biz klanv ergwin-ardant famillou a gouezo holl. être daouam pile de bas chez Madame Jourdren, marbre I Toutes les races sont chez eux mêlées. et outrer on lico on polémistes ils prêtent chando do chaussures. La gendarmerie ar republik. On y trouve de braves gens d'origine plus kanifret. simplement % rire. Chacun son rôlo; si prévenue, a arrêté la coupable, qui avait ou moins française ; mais combien doivent Darn a gemer eur girlaouen, hag a MM. les universitaires so fâchent parce que eu le. temps de changer de costume pour leur naissance à ces éternels errants de lak anei da bega er biz. Pa deve sunet los Bnrdos de l'Ecole contemporaine ont séAN D E M E Z I O U dépister les recherches. Dimanche aprèsl'humanité, toujours en quête d'aventures I paré noltomoiit leur tactique de la leur, gvvad, gwaska var biz da ziskarga : midi, vers 4 heures, une rixe s'est élevée Ils ont dans le sang l'amour du mystère tant pis pour eux, nous refuserons toujours gwellaat a rei. H':\r mem-/. 19 u viz Du e vo oureujel en ills entre bohèmes devant le débit tenu par dont ils s'enveloppent. D'où viennent-ils ? do suivre cos mentors, dont, apiès tout, la Clorton-Pohei', Fransou Hoyou ganl an dimczel Madame Rivoire Les gendarmes ont eu Fluz. — Deuz ar lluz, lakaat da virOù vont-ils ces Bohémiens, Tziganes ou Louise Clochard. A l lein c u m u l a vo servijot en scionco n'est peut-être que façade : ' l'œuvre du mal à les séparer, mais finalement ils vi asamblez eur verennad dour ha Gypsles ? Hommes, ours, singes, sorcières, Ouarein an T i . R E L E I E R S Br m e e m c ¿lu Parlement r 10 m e Gamet d l Breton La fête dei Morts à Paris et en Bretagne. — Impressions. — Le chant des Morts dans les campagnes morblhannaises.— Pourquoi je n'aime pas les chrgsanthèmes sur tes Tombes. — La bruyère. — La foire de Kalagoanv. — Les sorciers et leurs clients. Quoi journal n'a déjà dit tout ce qu'il y avait à dire sur la fête des Morts? Nos confrères parisiens, nous ont montré les foules envahissant les cimetières de la oapitale. Ils ont enregistré de nombreuses visites. Promeneurs solitaires, familles recueillies, sociétés qui ont quelqu'un ou quelque chose à commémorer, ont défilé devant leur objocttf. Tout ce monde avait l'air grave, pondéré, oublieux des dlsputos quotidiennes, sympathisent dans un souvenir ému. En province et notamment dans nos campagnes bretonnes, les fêtes de Novembre ont quelque chose de plus mystique et de plup poignant encore. La race celtique fut toujours plus qu'aucune autre Initiée aux choses do l'au-delà, et le surnuturel lui ost comme une nécessité. Pour elle la vie actuelle nu fut jamais qu'un Passage " Eun dremenvan ", et la théorie chrétlonne do la Vlo Future n'est que le couronnement du vieux dogme druidique. Cet ospoir inné d'uno existence meilleure ne fait-elle pas souvont défaut on dépit do toutes les routinos, aux visiteurs des magnillques mausolées du Pôre-Lachaise ? Quelle intense poésie au contraire, dans ces petits cimetières encore nombreux autour dos vieilles églises de Bretagne? Après los chants de triomphe de la Toussaint, voici qu'au déclin du jour, au chant des psaumes funèbres circule par les allées étroitos le pieux cortège des croyants. L'ossuaire où pêle-mêle s'entassent les crânes dénudés et los planches pourries des cercueils, lo vioux calvaire où tout en haut des trois fûts de granit se tordent figés dans leur douleur séculaire les crucifiés du Golgotha, voient stationner la procession désolée.... Lo glas tinte là-haut lugubrement dans le vioux clocher à galerie. Les sanglots de-l'airain se mêlent aux voix du grand vent d'automne, jonchant de feuilles Jaunies, entraînées en une danse macabre, les tombes ralissées la veille avec tant de soin et qu'encadrent los bordures de buis.... Sur les têtes nues des hommes passe un souille humide et mystérieux. On no peut le saisir ce souffle, qu'en ces jours de deuil dont l'atmosphère n'est pas semblable à celle des autres jours L'Etre humain tressaille jusqu'au plus intimb de lui-môme, ot pour un moment du moins, ses Morts revivent en lui. Les supplications désolées de la liturgie sont des cris d'appel, d'espoir quand même qui n'émanent pss de ceux qui los chantent. Ceux-là ne sont que les interprètes de mille et mille désolations, impuissantes à soulever la pierre du tombeau 1 " Ar Bobl" 7 AN TOUR I Laheel. en brezonek gant Loeiz e ,e n w m 1 Furetages 1 Tro ar boil (Mi eur sizun e r Hedesinërez nevez { ** Dans quelques parties de la Bretagne et notamment dans le Vannetals, los Ames des Morts, vont encore de porte en porte sous la ligure de mendiants ou de garçons de forme, faire entendre la nuit, le chant d'Outre-Tombe. « An Tad, ar Mab, ur Sporod-Glan t'oc'hod dooe'h-holi tud an ti-mun, Ioc'hod mad dooo'h I Eu our dromon Omp dout d'ho lakaat on poden I » J'eus occasion d'ontondre cette année aux environ de Lorlent, cette angoissante mélo pée. Au loin, une chouette hululait, scan dant les terribles promesses : « Eul User wonn ha pemp planken, Eun dorohon blouz dtndan no ponn, Pemp troatad douar war ho korro, 'Chetu oll vadou ar bed-me I » Feuilleton du Journal m < ! GOURLET M'am bije ket gallet areti. ac'hanoc'h pegwir ne vijec'h ket bèt en bo ti, c'houi pefe kemeret ar fantazi da esa buancler ar inarc'h-ze, hag a c'hortoz ac'hanoc'h ' du-zc, harnezet noli en korn ar ru... Neuze 'ta c'houi z o lipr 1 — Trugare, bennoz d'eoc'h ! Daridan mail, a respontaz Kastignak en eur starda o zorn d'ezan gant karantez: kompren ran ho menno/ kalonek, mez n'ellan kot dlgemerout a n d r à . . . Eun dever am euz da ober, hag an dever-sè a ri n, petra bennag a gouato 1 Daridan a loskaz eun huanadea birri — C'houi peuz tor, kreditac'hanon... Na dleer ket kousket eaz er Bastill 1 Erfln, pegwir a feil d'eoc'h, setu 1 Grit ar poz a g a v e t mail ; mez n'an ket peltoc'h ; aohuet eo v a c'harg ha brama mont a ran da gousket adarre. — R e n a v o , Daridan I eme Kastignak. — R e n a v o , Rastignak I eme Daridan. En em zispartia a rejont. Rastignak, chomet e-unan, a bignaz goustadìk ar skalier ledan a gase d'ar palier dre belec'h ar roue goude sevel a dremene evit mond d'e gambr-labour. Sal-vraz ar milouerou a oa dija leun a zichentiled euz ar palez deuet d'aruesti ar rbue o seve't deuz e welo, pa ieaz Rastignak tre d'e dro. Euz a bep kostez, bokedou deuz ar brolou estren, plantennou rouez, evel eur stern en uro d'ar sal a oa evelse henvel ouz eul liorz bleuniet gant an Nevez-Amzer. A n lntronezed a oa azeet vvar kadorlou, o tiviza etrezo deuz traou didalvez pe oc'h en cm zibri dre zindan gant komzou ilour ha goloet. Dijontilod gwisket gant koanliz a droe en dro d ezo, o teurel en eur dremen eur gomz speredek, o hada komzou karantek, enpid ma oa lod-all, bode t a strolladou, o kaozeal deuz afferiou, dansou hag all, o lezel a goste an traou pouozusa a zell an h o l l : amzer da zond ar v r o . . Rastignak a oa eot tre heb beza gvvelet. Rontant e oa deuz-se)ennan e-unan rag ebarz ar stad. spered e-loc'h oa, an dud-se en dije heskinet anezan. Ezom en doa da veza e-unan evit gallout lakeat eun tammikurz ene vennoziou direizot dre an digouezlou nec'hus. Mond a r e a z tresek arprenestr hag en em harpaz diouthi. kuzet gant deliou ledan our wezen palmez. — A n a t eo, emezan, en deuz letanant jonefal ar polis eun tam kasoni diouzin abalamour d'an traou c'hoarvezet. pemzek deiz-so gant an Aotrou' LaíTemas hag e wardou 1 Dre zur, chantre ! cun detneuranz Inope berr er Bastill, na rafe ket ma allurou er mare-ma, mar gemore fantazi g a n t a r roue d'am c'has di evit an dra dister-ze... A n z a o a ran poiiaoz na gemerfen kit manegou gant g ward ou an Aotrou Sartenes. Pevod '. Gweleta rimp pa vimp eno. Setu'ta ar c'henta goulen skleraet... Dalo'homp gant eben, da lavarot eo gant ar plac'h dianaf-ze evit pehini em beuz-me en em daolet penn kil ha troad er jeu-zo. Hag oe'h astemia eun neubeud e benn, heu a zellaz an eil goude eben, intronezed ar palcz, pere, en esper da veza gwelet na vanke ket d'en cm bosta war bent ar roue Loeiz X V . — Sonjal mad a ren, eme Kastignak, anaout a ran anezo boll evit gouzout neuz riikun dioutho a zoug an hano drol-ze: Juana... Avvalc'h eo ze d'in da goll ma feria 1 Gvvas-a-ze I Dond a ran d'am c'henta mennoz... hag evel ma anav ar roue eul loden deuz ar wirione, neuz danjer ebed evit hi diskleria boli d'ezan. En eur gemer warnon ar pez a zo c'hoarvezet, me a zoveteio an Tour d'Auvergn ; er c'hontrol, an digouez-se a blijo d'e veurded, pehini a gar re an amourousted evit nompaz hen iskuzi ha meniez evit hen karout er re-all... Drezhan ine a zizolo sur avvalc'h an bini a glaskan. He I perag nan i... neuze, porag, mar zizoloan netra en tu-ze, perag na iefen da gaout... Dor vraz ar sal a zigoraz frank bag an oliser gward a lavaraz : — A r roue, Aotrone I Setu neuze eun drouz vraz etouez an dw.'hentiled pere a glas,k beza war araok da veza gwelet mad gantai' roue. Teval a reont goude-ze. Ho fennou zizolejont ha piega rejont o e'hein. Loeiz i X V a oa o toad tre en sal vraz ar millezourou. E fas disliv, e zaoulagadkablus, gant eur zeli g w a k , e gerzed difoun ha skuiz a o a eun dra diez da welet. E zigemer a oa bet ien aa de¡z-se hagan dieiientiled a oa souezet. Saludi a reaz gaut eur ear skuiz ha tremen a reaz klouar hag uhel u benn gantan, dirag an dichenlüed stouet. E oa war ar poent da dremen tr: uzou e gambr-labour pa zistroaz kerkent. — Aotrou Sartenes, a c'halvaz hen. Letaaaat jeneral ar polis, malí varnan a ziredaz. — Aotrou, emezan. — Prometei: ho poa d'in digas diragoun, ar mintin-ma, an Aotrou markiz a Gastignak, mar inauz sonj i — la, aotrou, a respontaz ar e'hoat; mez e esvezans a ra d'in lire.li penaoz, prevenet heb douétanz deuz ar goure'hemennou roet d'in a-berz lio Meurded, ar markiz a zo moarvad teo'het peli. — En em dromplel a ril, aotrou ! eme Kastignak gant eur vouez skiltr en eur voad araok, uhel e dal ; en em drompla a rit, rag ine zo deuz eur ouen tud n'anavez ket an tec'h nag al laoskentez. Neuze, o stoui dirag Loeiz X V : — Slr I a lavaraz-hen, va dorn war va e'houslianz lia gant nerz ar g w i r e teuan dirazoc'h heb aoun. — Aotrou ! eme ar roue, ne meuz ket d'ho tamall na d'ho tifenn, mez d'ho kastiza... N'eo ket dao d'in 'ta o klevout. Ze a zeli euz aotrou letanant jeneral ar polis, da biou a pozo da res- pont deuz an tamallou a bouez warnoc'li hag a e'hell ho tizenori. — Va enor, Sir! An tamall-ze a brouv d'in penaoz va enebourien o deuz tromplet ac'hanoc'h. — Aotrou I — Va enor na e'hell ket beza saotret dre eun ober na oa ket mad d'ober martreze, mez pehini a zo dister memez tra. — lívidoc'h, neuze Aotrou, eun torfed eaeb d'ar gouarnamant a zo eta eun ober dister? — Eun torfed nep ar gouarnamant ! eme Kastignak, souezet braz. Sir ! tromplet hoo'h bet. Loeiz-XV a reaz eur (invaden inouet. — Araog ober eun diskoulm euz ar ar pez a zeli ouzoe'h, emezan. m e a fell d'in ober eun tam kaozeaden gant an Aotrou Sartenes. Goude ar responteliou a pezo great d'ezan pere a v o digaset d'in, me a zougo eur barn varnoc'h, aotrou. Hag ar roue a reaz van mond kuit. Mez Kastignak, o aakoanae'liaat poh l'uraez, a lavara/. : — HoMeurded o deuz, dirag an holl prezant ama. lezel varnon eur rebeeh awale'li d'am dizenori, ra raio d'in aotre d'am didamalla, dazifen v a o b e r i o a dirag an holl. Sir, ho tever eo ! Loeiz X V a oa eur roue fall, mez, evel den, ne oa ket na welloc'h na falloe'li oget eun all. Dond a reaz war e gam inejou. — .lusLis! a livirit-hu, aotrou, emezan ; lie meuz ket biskoaz hen nac'hel ouz den. Mag o Irei tresek an dichentiled : — N'eo ket 'ta, aotrone t la, g w i r eo, a respontaz an holl. Er meniez mare, eur vouez dizanav d'ezan a lavaraz buan en skouarn Kastignak : — En hano an Tour d ' A u v e r g n hag evit e vad, me ho ped, na gomzit ket. Ne oa ket posubl d'ezan distrei da glask anaout an hini en devoa, evel eur beden, lavaret ar c'homzou-ze ; ar roue a oa dirazan. E galon hag e spered a oa mantret. Da zifenn en devoa brazder e hano, hag e enor a zichentil, goulenaet en devoa gant uhelder ar gwir-ze. Chom heb lavaret gir a oa e gondaonasion, hag ar vez evitan ! Mez kompren a ree ive, santout a ree penaoz ar u'homzou lavaret d'ezan en e skouarn a oa eun dra poelluz da viret... l a ! eur gomz a-dreuz a oa awalc'h evit koll an Tour d'Auvergn... Deuet e oa eno evit hen sovetei, hag eur gomz hebken a • c'helle e goll heb distro. En eur weladen vuan, hen a welaz anezan... duze... en e di, astennet kazi heb huez, e lagad heb goulou, e zremm disliv... Taol a refe ar paourkez klanvour être skilfou enebourien fallakr? Eurc'houezen ien a c'hlebie daou-ividik ar mousketaër iaouank. A r roue a oa distroet tresek-ennan. — Komzit, aotrou, emezan. — Sir! a respontaz Kastignak a vouez izel, me a zonj en gourc'hemennou ho Meurded, respont a rin d'an aotrou Sarténes hebken... {Da heuil.) г - i l <- •'s". tral, contenant environ 80 ares 10 cen- demeurant au bourg de Spézet, partie Tribunal Civil de première instance de Denac'h a dap 2 viz prizon evid galouROSTRENN nnt iiió conduits un violon, non sans avoir saisie, ayant pour avoué près ledit Tritiares ; Châteaulin, M" GASSIS, demeurant 3, pat bro heb peadra na micher. brine r|;i<-i>i•!••-» vili'.-!» ii lu ilovanliini du 20° Un champ, nommé An-Ervet-Hir, bunal, M* D E L A P O R T E , demeurant Nous relevons dans la liste des lauréats rue Graveran, en la ville de Châteaulin. — Notarial. — M . Paul Vaillant, est cai.'. Л pur! ce* q u e l q u e - , illaidente inévinuméro 1209, section D du plan cadas- aussi à Châteaulin. du concours national pour l'Education de la nommé notaire à Guingamp, on remplaceContre : tables, ICH (ÙIUH luvoriséo* pur le tempe, но L'adjudication aur-a lieu aux clauses tral, contenant environ 54 ares 10 cenDémocratie, organisé par le Malin, le nom ment de M. Martin. sont bien passées, et laisseront l e incili сиг 1" Mme Louise Le Bloas, veuve de et conditions du cahier des charges do M . Théophile Jonvrals, publicisto à tiares ; souvenir. Monsieur François Lévenez. cultivaBostronen. dressé par ledit M ' L E BOUAR, notaire21° Un champ, dit Parc-Roliellou ou Nous ne pouvons torminer celle trop Toutes nos félicitations. trice, demeurant au bourg de Spézet ; Parc-ar-Garront-d'Anec'h, commis et déposé en son étude, à Gounuméro b r è v e relation sans signaler l'un îles 0I0U8 GOURIN •2" Monsieur Jacques Lévénez, cultiva1210 du plan cadastral section D, con- rin, où toute personne peut en prendre d e s fêtas de s a m e d i et dimanche : lu préteur, demeurant à Coat-Fraval, en la co/i naissance. s e n c e nu i lliamp-dfl-bataille des Chanteurs tenant environ 53 ares 90 centiares ; Un incendiaire. — La Chambre des mises commune de Spézet, en sa qualité de populaires bretons Jaouan et Gourvil, tailen accusation de la Cour do Bonnes a, lo \ 22° Un champ, dit Parcou-Rohellou, Châteaulin, le 29 Octobre 1907. leurs à Loquéliolè, près Morlaix, m e m b r e s novembre, renvoyé devant la Cour d'Assubrogé-tuteur des mineurs Jacques et numéro 1211, section D du plan cadasde Iiioiiunhiz Breis, qu'aidait lo Bardo sises du Morbihan, Joseph Ilaoult, qui Louise Lévénez, et pour faire office de tral, contenant environ 45 ares 80 cenH. GASSIS. Loeiz ar Ploo'll, fabricant do plaques pour avait, dans la nuit du 22 au 23 soptombro, tuteur en raison de l'opposition d'intétiares ; La récolte en pommes à cidre sera, cetlo voilures, dos intrépides Bretons ont intermis lo feu dans un hangar appartenant à, rêts existant entre lesdits mineurs, et 23° Un champ, dit aussi Parcou-Roannée, plus que modiocto. Il sera possible Enregistré à Châteaulin, le 30 Octobre prété devant le public les plus jolies chanM. lo Oall. régisseur do la forêt de Conveau. Madame Louise Le Bloas, veuve L é v é hellou, numéros 1212 et 1213 du plan cependant de remédier au mal, dans une 1907, folio 91 case 20. Reçu un franc s o n s du répertoire breton, sérieuses o u Cet attentat commis, Raoull s'était enfui nez, leur mère et tutrice légale, ayant certaine mesure, -par l'emploi judicieux cadastral section D, contenant environ cinquante centimes, décimes trente L'aies : Bro goz ; Suo Hreiz-l/.el ; iJalc'h sniij ; dans lu forêt où, après plusieurs rechorchos, d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y pour avoué M" DELAPORTE, demeu1 hectare 77 ares 50 centiares ; Kousk ; Kuuaouen al Labourerion ; Kcr I/. ; huit centimes (1.88). il fut arrêté le I " octobre par la gondarmea déjà quelques années, par M. P. LE GAC, rant aussi à Châteaulin. К а п halo Iaouanku lîreiz ; llisput otre an rie. 24° Un champ, sous blé, dit LeugeurDESCOGNETS. pharinaciou do l classo à Callac-do-BreTnd hag ar Pendant, etc. L'adjudication aura lieu en présence Cloz, formé de partie du numéro 1187 lagno (Cotos-du-Nord). L e Û l r i r o g è n e Ils ont obtenu le plus vif succès et ont de Monsieur René-Jean Guyomarc'h, de la section D du plan cadastral, con(dos mots grecs Sidron, cidro ; Gennao, lait une recette friicliioiiHO. Nos sincères K e r n e - Izel Etudes de M " notaire tenant environ 1 hectare 44 ares ; j'engendre) ; possède, en effol, la curieuse cultivateur, demeurant au Moulin du félicitations qt encouragements Л c e s vullLenn, commune de Spézet, en sa quaà Taulé, et notaire à propriété do donner au petit cidre ou cidre A G o a H c m l i e n , e t d é p e n d a n c e s lants. KASTELLIN Morlaix. desecoude cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui lité de subrogé-tuteur ad hoc desdits — La société tics Courtes fait un dernier mineurs Lévénez. 25° Un courtil, dit l.iors-Chïpilic, conmanque, élément sans lequel il ne saurait appel. — Le Bureau do la Société rappelle à Lez carn korehsional. — Evid cha- so conserver, ot de le transformer, on même Et aux clauses et conditions du ca- tenant environ 6 ares 90 centiares, nuMessieurs les Sociétaires qu'une assemblée A . VENDB seal hep permet Gharlez Peron, (Hi via, temps, en cidro de qualité extra pouvant hier des charges dressé par ledit M" méro 1157, du plan cadastral section D; generalo extraordinaire aura lieu dimanche rivaliser avec le cidro des crus classés. Si LE BOUAR, notaire-commis, et déposé deuz Laz, a bak 16 lur amand. Michel Par adjudication volontaire 26° Un courtil, appelé Liors-Fornec, prochain Kl courant à'.I h. du malin a la l'on prend par oxemplo, un mélange formé Jâcq, deuz Laz, evid ar meniez rebech, en son étude, à Gourin, où toute pernuméro 227, section D du plan cadasMairie do Carhalx. do : k la salle d'Ecole au Bourg de TAULÉ a dap 10 devez prison. sonne peut en prendre connaissance. tral, contenant 7 ares 50 centiares ; Ordre du jour : Cidre pur jus, sortant du Ian JafTrennou, 28 via, kemener en (Finistère) 27° Une prairie, nommée Prat-Pont1° Rééleclion du bureau. pressoir 1/2 barrique Châteaulin, le 29 Octobre 1907. Huelgoat, a dap <i devez bidouf evid 2° En cas d'iinpossibllité dp coiiaUtuor ar-Valine, numéro 1136, section D du et Eau de fontaine 1/2 barrique d o lu S o H. GASSIS. l'iriez vont i. un nouveau bureau, dissolution plan cadastral, contenant environ 42 et que l'on y ajoute un flacon do Cidrogène ciété. Enregistré à Châteaulin. le 30 OctoMichel Julou. 71 via. deuz Pleyben, ares 80 centiares ; et quelques kilos do sucro, on obtient une Lo Bureau rappollo égalomont qu'un rebre 1907, folio 91 case 19. Reçu un franc 28° Un champ, nommé Parc-Fanbarrique do cidro, en quelque sorte, pargistre est ouvert chez M. Guivaro'li trésorier cinquante centimes, décimes trente skoed, evid bea labeet eur plao'hik 10 quen-Du, numéro 532, section F du fait. à l'offet do recevoir l'inscription d e s personhuit centimes (i.88). via. de différentes essences L'occasion est donc olferto à toute perplan cadastral, contenant environ 1 nes désirant lo maintien de la Société et DESCOGNETS. sa provision do bon cidre sonne do doubler Hervé Menez, deuz bourk Ponllaou'èn hectare 80 ares ; EX 40 LOTS disposées à souscrire dès l'oxorclce p r o a bak 16 lur amand evid bea 'n em ser- a conserver. 29° Une pièce de terre, sous pâture, chain. M. Lu GAC a fait personnellement l'ossai vijet deuz pouejou faoz. dite Goarem-Vras, numéro337, section Il est évident qu'il n'y a qu'un seul moyeu du Cidrogène, mais voulant être lixé sur la Etudes de M* Henry GASSIS, A v o u é Jean-Mari Clec'h, deuz Berrien, taF du plan cadastral, contenant environ d'éviter la dissolution, c'est de s'inscrire eu SITUÉS Licencié, 3, rue Graveran, àChâteauvalour réollo du produit, il a prié quolques mallet da vea laëret20() skoed d'e iontr, 92 ares 90 centiares ; nombre suffisant pour assurer l'oxislenco lin, et de M» LE BOUAR, Docteur en personnes, absolument compétentes on ciSur la Terre de Poroland de la Société. a dap tri miz toull. 30° Une pièce de terre labourable et Droit, Notaire à Gourin. drologie, do vouloir bien l'oxpérimontor. Il sorait profondément regrotlablo qu'elle — Au tribunal. — M. Larocque, nommé lande, appelée Goarem-Menez ou t?oaTAULÉ i:\ Collos-ci ont obtenu des résultats très sadisparut, tant dans l'intérêt de la ville que procureur do la République à Cliâteaulin, a rem-an-Duchéne, portée au plan cadastisfaisants et ont engagé vivement M. LE de la région, car si los chevaux du canton Pour visiter s'adresser au Manoir été installé dans sos nouvellos fonctions on tral sous le numéro 380 p, de la section GAI: à faire connaître le Cidrogène au pune participent actuellement que d'une façon audience solennelle le mardi ."> courant. du Poroland, et pour tous renseiF, pour une contenance de 1 hectare blic. exceptionnelle à nos courses, il n'en osi pas PLEYBEN gnements à M » GAVELLAT, dépo23 ares 25 centiares ; Prix du flacon pour une barrique : 2 fr. 25 moins vrai que tous les prix restent on Bresitaire du cahier des charges, 31° Une pièce de terre, sous lande, tagne, puisqu'ils sont exclusivement, réserSuccès, — M . Barlhélémô, du CloîtroDépôt : toutes Pharmacies. sur conversion de saisie dite Goarem-Trihorn, contenant envi- FLEURY, notaires, et M«« BARAvés aux choxaux nésot élovés dans les cirPleyben, élève du collège do Lesnevon, à Vonte en gros : P h a r m a c i e I». L E G A C conscriptions d'Honnobont et do Lamballo. ron 52 ares ; obtenu la mention BIBX nux examens du ZER DE LANNURIEN et BIENà G a l l a o - d e - B r e t a g n e (Cotos-du-Nord) Le Vendredi 6 Décembre f 907 Lit lil'Ill'.Al 32" Une parcelle de terre labourable, baccalauréat 2" parlio devant la Faculté des VENU, avoués à Morlaix. — Quelle heure est-Il î — C'est la q u e s N. R. Une notice explicative accompagne à 2 heures de l'après-midi lettres do Rennes. nommée Goarem-fferry, contenant ention que chacun à Carhalx se poso. On no viron 30 a 'es ; — Etat-Civil du mois d'octobre. — Nais-, chaque llacon. Devant M" LE BOUAR, Notaire-Commis sait plus, on eilot. l'heure qu'il ost. Adres33° Une petite parcelle de terre labouDépôt à Carhaix: P a r m a c l e BARON. en son Etude, à Gourin sez-vous aux horloges publiques : il y en a sances. — Le Cum Auguste — Guédas Maguorite-Marie — Korhoas Jean — Cariou rable contenant environ 8 ares. uno a la Mairie, une autre à la garo. Eh oui, Il sera p n cédé à l'adjudication sur ANCIENNE PHARNA1E L E H O I N E Les trois derniers numéros portés au c'est bion aussi ce que je pense, mais Pierre — Glévaroc François — Goasguon COMPTOIR U r i O Y U D'ESCOMPTE ( on version de saisie, et en un seul lot, Marie-Anne — Biaise Yvos — Le Dréau Rue du Pavé comme un fait exprès, ces deux horloges no plan cadastral sous le numéro 368, Jean — Boulouard Simonne-Marguerite d'immeubles DE l'AIMM A F t И A I X marquent jamais la môme heure. L'horloge section F, pour une contenance de 92 — Mariages. — Grall Plerre-Jban ot L e de la villo est toujours de 20 ù ¡10 minutes au Capital de liJO Million SOCtètt Anonyme ares 60 centiares ; situés aux lieu et dépende francs entièrement versés avant cello do la gare : 11 est midi place do Page Marie-Cathorino — Aulfrol Yves et 34" Les droits de la partie saisie dans Lo Roux Marie-Françoise, la Mairio, lorsqu'il est seulemont 11 h. 1/2 dances de PENARC'HOA T le placître et les franchises du village Décès, — Lo Bihan Yvos, 56 a. — Cariou aux chemins do 1er. Cotte situation anoret GOASCADIEN, de Penarc'hoat. Agence de Saint-Brieue male ot ridicule mérite d'ôlreslgnalôooniln, Jean-Louls-Marle, 2 a. — Floc'hlay Yvos Marc-Nicolas, 0 mois. La contenance des biens ci-dessus qqu'elle u'ol voilà assez longtemps dure. en la commune de Spézet, I , P l a o e d e la P r é f e c t u r e car MÉDICAMENTS DE l ' CHOIX K0NK-KERNE décrits est d'environ 14 hectares 02 ares Quelle ost l'horlogo juste ? En d'autres canton de Carhaix., Prix les plus réduits de la région 89 centiares. termes, quelle est la bonne heure ? Grosso Peshelourien о vont da veng'euzeEscompte et Recouvrements. — Dépôts arrondissement de Châquestion, on vérité, ot qui demanderait une Ils sont loués 650 francs l'an, outre rlen. — Eun neubeud atnzer zo peske- do fonds à vue et à échéance. — Délivrance Toute commande de 3 fr. de enquête approfondie. Comme je n'ai pas In les charges. teaulin. tourien Konk-Kerne, Tregunk bag an de chèquos. — LeltresdoCrédit. —Mandats temps do m'y livrer, je pose à priori lo Médicaments jouit du bénéfice du do voyage.—Ord ros de Bourse. — Pai emonts principe que la bonne heure se trouve à la dro, eo bet dao d'é kemer amboch gant franco de port et d'emballage. Ces immeubles forment une prodo Coupons. — Garde de Titres. — VerseGaro. Malheureusement, l'horlogo qui re- meungleuiou glaou-douar an Nord evid (Eaux Minérales et spécialités priété rurale connue sous le nom de mente sur Titres, etc. —Garanties contre hausso la façade de ce monument no sonne gonid о huez. A r sardln n'euz ketouthi exceptées). Métairie de Penarc lioat, et se compoles risques de Remboursement des Titres pas l'houro ; ollo se contento du lu marquer, ken, ha komans a rer sonjal e deuz sant-de : au pair. — Location do Colïrcs-forts, etc. alors 11 faut y aller voir. kuitaet da vad aochou Kerne-Izel. Spéciaux à MM. les A Pcnarc'hoat, et dépenCelle de la ville sonne, mais elle marque Cette vente est poursuivie en vertu Pemp kant bennag a besketourien a Marèchaux-Eerrants et Hongreurs d a n c e s mal. Quand je dis qu'elle sonno c'est une d'un jugement s ur requête rendu par HOTELS RECOMMANDÉS zo bot ambochet da vond d'an Hanterfaçon de parler, car elle aie timbre rouillé, le Tribunal Civil de première instance 1° Une maison d'habitation, consNoz, da vengleuiou Courrières, Lens, REMISE AUX COMMISSIONNAIRES et de cotte rue de la gare, nous no l'entenSur domande formulée pur lettre. Ar liobl de Châteaulin, à la date du 25 Septemtruite en pierres, couverte en ardoises, Nœuz, etc. Kondisionou mad a rer dons" pas du tout. recommandera désormais ii sos lecteurs los bre 1907, enregistré, prononçant la d'ô eno, о beaj paëet, 16 ha 17 real hem- Hotols qu'il a l'honneur do compter parmi sos ayant rez-de-chaussée et grenier ; Allons, horlogers, disputez-vous, mai-) conversion en vente aux enchères dez, 8 heur labour. P a v e o famillou l» A u bout nord de ladite maison, . abonnés. sans vous battre, pour nous dire enfin l'heure d'une saisie-immobilière faite suivant ganto e fearmer d'ê eun ti bihan hag un petit bâtiment servant de crèche, qu'il est. Buffet de la Gare, do Carhaix, ot Annexe. oui liorzik evid 16 real ar miz. construit en pierres, couvert en ar- procès-verbal du ministère de M ' L E P. J' Chambras, Repas, Garages. G R A E T , huissier à Châteauneuf-dudoises ; — Canal. — Par arrêté du 31 octobre, Poan zo о K r e d i t c'hallfe tud a v o r Hôtel du Lac, fBozec prop""') ù Huolgoat. Faou, en date du 16 et 17 Août 1907, 3° A u bout sud de la maison, autre la subdivision de Pleyben dans le servico en em ober da labourât 900 troatad Hôtel de l'Europe, Morlaix. enregistré, dénoncé et transcrit avec du canal de Nantes a Brest sora réparlio bâtiment, servant de maison de dédindan an douar ; koulskoude evid Hôtel Le Prado, à Curnac. Pays de mégalithes l'exploit de dénonciation au bureau entro les 2 subdivisions de Carhaix ot kaout boued n'euz micher, kaleta v e , charge, construit en pierres, couvert ot d'antiqui lés coltiquos. des hypothèques de Châteaulin. le 22 Châteaulin. en ardoises ; ha na ve mad. . Hôtel de la Tour d'Auvergne (Aduni prop'""') If Août 1907, volume 43, numéro 23. KEMPERLE 4° A u sud des articles ci-deosus, un Carhaix. Voitures pour excursions. A la requête de : Hôtel Simon. Callac-do-Brelugno. corps de bâtiment, servant d'écurie et flffPP DEMANDE un emAn avalou. — Bemdez e tigouez er Monsieur Eugène Milin, boulanger, Hôtel Phitippot, Saint-Pol-de-Léon, d'étable, construit en pierres et coumilitaire, retraité demeurant à Spézet, lequel a et conti Hôtel de. Bretagne, 10, ruo Victor Musse, de préférence, sachant le breton. S'a- gar kalz a girri karget a avalou. A r vert en ardoises ; Assurances contre l'Incendie Loriont (M™ Lo Comte-Bozollec. gultivatourien a glem euz an dienez a nue pour son avoué près le Tribunal dresser à l'Agence de la Société Géné5° Une grange, donnant sur la cour, 3 3 , r u e Lafayette, P A R I S wagoniou a ra d e ar brasa tor. Civil de première instance de Château Hôtel Voyageurs, IUio de Brosl, Qoimpor. rale Anglaise et Française, rue du couverte en chaume ; Représentant à Carhaix : A u g u s t e J. Quénéro, propriétaire. lin, M« Henry GASSIS, demeurant 3, Aboue an deveziou kenta deuz ar Pavé à C a r h a l x . 6° La cour se trouvant entre lesdits LE G O F F , clerc de notaire, agent gérue Graveran, en la ville de Châteaulin. werzidigez a zo bet kaset er-nieaz GOO articles, et dans cette cour, un puits ; néral pour les cantons de Carhaix, Contre : wagon. Tous les articles ci-dessus, sont Maël-Carhalx, Callac, Huelgoat et Madame Louise L e Bloas, veuve de portés au plan cadastral de la commune O 3 V Gourin. de Spézet, sous les numéros 1176 et Monsieur François Lévénez, ménagère, AUX AMATEURS DE BUM CIDRE LE CIDROGÈNE r e GAVELLAT, FLEURY, Lt m (2 DÉCEMBRE 1901, i midi a vo koufret o miz hag a baëo loo 6.209 ARBRES Sur la mise à prix totale 4e 5T.1Q8 Fr. VENTE îilEUBLES c: E. BOULAY Pharmacien к Г Classe (Successeur) r Ci à prix: Quatorze nie francs, 14.000 fr. Compagnie Française d u "PHÉNIX U11T0rt'pmnlni UOWpip/oyé 0 N Une PHARMACIEN DE 1" CLASSE Rue Général - Lambert C A R H A I X Sert en confiance. — Parle breton SANT-HERNIN Le verdict de l'affaire Biollag. — m Claude Biollay, reconnu coupable d'assassinat sur la personne de la femme Fonteneau, a bénéficié de circonslances atténuantes, et a été condamné à 1 5 ans vie nouvelle Asthmatiques dont la vie n'est qu'un long martyre, employez, sans hésitez, la Poudre L. Legras. En moins d'une minute cette merveilleuse poudro qui a oncore obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900, calme los plus violents accès d'ashme, catarrhe, oppression, toux de vieilles bronchites. Uno boite est expédiôo contre mandat de 2 fr. 10 adressé à L. Legras 139 Bd Magonta à Paris. da travaux foroéa at 1 0 ans d'interdlotlon da aéjour. et Insertions Légales 4 oàilaf V O I T U R E g e n r e B u g g y . Ca pote et tablier cuir va( vache, Я t/C/UCI note: vernis. Garnitures drap bon état pour 350 francs. S'adresser au bureau du Journal. Etudes de M" Henry .GASSIS, AvouéLicencié, 3, rue Graveran, à Cliâteaulin, et de M» L E BOUAR, Docteur en Droit, Notaire à Gourin Biollay écouta la condamnation sans BREST broncher, puis se tournant vers les A la Bourse du Travail. — La Bourse du jurés, il s'écria: Messieurs, vous venoz de commettre une erreur judiciaire 1 travail a organisé samedi soir un meeting Marie-Joséphine Lert, sa femme, est de protestation contre la condamnation par PAR LICITATION la Cour d'Assises do Quimper du liberacquittée. taire Le G ail. Le Vendredi 6Décembrel907 La thèse de Biollay, dont il ne s'est Six cents personnes y assistaient. pas départi un instant, a été de souteDe nombreux orateurs, dont plusieurs à une heure et demie de l'après-midi nir que le coup de fusil qui tua la dame ouvriors de l'arsonal, ont prononcé des disDevant M LE BOUAR, Notaire-Commis cours contre lo gouvornomont ot la magisFonteneau était «accidentel » . ' en son Etude, à Gourin trature. Vingt témoins le confondirent ; BiolNous nopormottons pas, a dit l'un d'oux 11 sera procédé à l'adjudication sur Imilay, avec une énergie farouche, les quo Le Gall soit ronvoyé do l'arsonal ou tation d'immeubles formant une traitait de faussaires et les invectivait. nous partirons tous. petite propriété rurale Voici comment l'Echo de Paris déUn transparent, apposé à la Bourso du crivait la physionomie de cet aventurier travail, porto : « Le Gall condamné aux asn u lieti d u S ' I ' A X G e t d é p e n mi-gentilhomme et mi-bandit : sises 1 Vive la grêvo générale I » dances, en la commune « Ce Biollay est bien le type que nous La sortie de la réunion s'ost offoctuô sans avons par avance décrit. Grand, mince, Incident. de S P É Z G T , c a n t o n de C a r h a i x Uno quôlo publique a été faito pour Lo solidement musclé, il fait penser, avec a r r o m l l N N c m e i i l «le Gall. ss tête carrée, ses cheveux courts collés Châteaulin sur le crâne, son nez fort et légèrement busqué, sa grande barbe grisonnante, Cette propriété comprend : une mai à quelque vigourtux compagnon son, une crèche, une grange, un append'Agrippa d'Aubigné, rompu aux lontis au bout de la maison, le tout sous GWEN0AMP gues chevauchées, habitué aux embuscouverture d'ardoises ; terres laboucades et aux ruses des vieilles guerres rables, prairies, landes; pâtures ; elle Lez-varn horehsional. — Teofil Aufde religion. » est louée 180 francs par an. fret, 18 via, deuz Kallah, a dap 2 viz PAULE L'adjudication se-fera en un seul lot, rizon evid laerez eur montr da Douet sur la mise à prix de Konferans labour-douar, — A n Aot. oulik. Rouzic,Kelenner labour-douar onSantJob ar C'hrenf, 27 via, deuz PeurilBriek, a reio disul 10 deuz ar miz-ma, Kmiln a dap 10 lur amand evid bea da 2 heur goude kreisde, eur gonferanz boajet heb billed deuz Gwengamp da La vente est poursuivie on vertu d'un divar-benn al labour-douar. Lannderne. jugement contradictoirement rendu par Kaozeal a reio deuz an Emzikou.i hag C. J. 18 via, diprer, hag Y . 20 via, le Tribunal Civil de première instance ar C'hrodit; deuz prient an Had, ha kalve, deuz Rostrenn, a dap 50 lur do Châteaulin, à la date du 12 Juin deuz impli an temzou nevez. amand evid beza chaseet heb pennet. 1907, enregistré. MOTREFF Briouc ar Guillou, 59 via, deuz LouarA la requête de : gat, a zestum 1 bla prizon evid bea Ecoles publiques. — Par arrêté du 2 3 Monsieur Eugène Milin, boulanger, dornet ha bleset Prigent deuz Puderoctobre le ministre de l'Instruction publique demeurant au bourg de Spézet, lequel nok. n accordé une subvention de 455 fr. k l'aa et continue pour son avoué près le Iouen Godest, 50 via, loneller, deuz chèvement des écoles de MotrelT. VENTE Unni E UH LES c v E Sept mille francs, ci 7.000 fr. 1177 de la section D, pour une contenance de 11 ares 70 centiares ; 7° Un courtil, non cultivé, dit issue â paille, numéro 1172, section D, du plan cadastral, d'environ 4 ares 9 centiares ; 8° Une pièce de terre, sous pâture, servant à partie d'air à battre et nommée Ar-leur, portée au cadastre sous le numéro 1178, section D, pour une contenance d'environ 22 ares ; 9° Un pré, nommé Praden-Cosquer, porté au cadastre sous le numéro 11(53, section D, pour une contenance de 14 ares 00 centiares ; 10° Un petit courtil, sous pré, nommé Liors-d'an traon ou Liors-ar-Frost, numéro 1109 de la section D, contenant environ 7 ares 40 centiares ; 11° Un courtil dit Liors-ar-Puz, donnant du sud sur la cour, et de l'est sur l'article ci-après ; 12° Un autre courtil, dit Liors-Bunz, donnant du sud sur l'article précédent et formant avec celui-ci le numéro 1174, section D du plan cadastral, pour une contenance d'environ 4 ares 70 centiares ; les deux sous jardin ; 13" Un courtil dit Liors-alLeur ou Liors-Prat, sous jardin, numéro 1173, section D du plan cadastral, contenant environ 3 ares 30 centiares ; 14° Un verger, terre labou"able, nommé, Parc-ar-Leur, numéro 1353 i>, section D du plan cadastral, contenant environ 50 ares 05 centiares ; 15° Une prairie, dite Prat-ar-LlseurGuer, formée des numéros 1351 et 1355, section D du plan cadastral, contenant environ 1 hectare 04 ares 70 centiares ; 16° Une pièce de terre labourable, sous pâture, appelée Parc-ar-Garont, porté au plan cadastral sous le numéro 1191, section D,pour unecontenance de 84 ares 10 centiares ; 17° Un champ, sous pâture, appelé Parc-Bris, numéro 1188, contenant environ 45 ares l o centiares ; 18" Un champ, appelé aussi ParcBris, numéro 1189, section D du plan cadastral, contenant environ 49 ares 60 centiares ; 19" Un champ, appelé Parc-DInez, numéro 1190, section D du plan cadas- COMPAGNIE ELECTRIQUE D'ÉCLAIRAGE ET DE FORCE SOCIÉTÉ ANONYME AU CAPITAL DE 6 0 0 . 0 0 0 f r a n c s Siège Social et Direction: 1, Rue Victor Hugo, RENNES Souscription publique de 3 0 0 0 actions de lOOfr. chacune Conseil d'Administration. — MM. BOUTRY, ingénieur honoraire de la C" do l'Ouest ; GUITTET, ingénieur dos Tramways d'Illo-et-Vilaine : LAUDRESSE, commerçant à Rennes : ROUSSEL, industriel à FoiiRÔros. Services Techniques. — M. PRUGNAUD, ingénieur, ex-Directeur dos Tramways Electriques de Ronnos. La Société éclaire actuellement P a l m b œ u f , S t - M c e n , B u s s e - I n d r e , (iuiboroii, M a r t i g n é , ('«meule. Les installations sont commencées à J o s s e l i n , L o c m l n é . C a r h a i x , Loudéae. Les premières actions souscrites donnent cette année un minimum de 4 % ; d'après les résultats obtenus dans certaines stations ¿es actlomiaires doivent rapidement toucher 6 % . Los actions sont encore à 100 francs libérables par quart ou en une fois. Les versements sont effectués dans les Caisses du Crédit Lyonnais, de la Société Générale ou directement à M. Desmaztères de Séchelles. 26', Place des Lices, Rennes, chargé du service financier de la Société. A Carhaix, industriels, commerçante, propriétaires ont déjà tenu à affirmer par leurs souscriptions, l'intérêt qu'ils portent à l'embellissement de leur ville. Les VALEURS A LOTS, F r a n ç a i s e s e t É t r a n g è r e s , É P A R P I L L E N T CHAQUE A N N É E : 50 132.000 J V t i l l i o r L s de lOZt.UUU flClUCUA Francs divisés on 1 QO n o n Uniippiiy I l'imagination la plus vive reste Lots (gros et petits) ! interdite devant de tels chiffres QUI - \ E R I S Q U E KlEX. N ' A R I E N ! LOTS P A N A M A Sc'cui'ltó absolue Pour Que chacun, essaye donc sa chance S f r a n o s , on reçoit 1 0 0 N u m é r o s LOTS P A N A M A des Panama dont aux on devient co-proprié, taireLots et l'on participe prochains tirages des lots indiqués sont faits en espèces et sont garantis par i s l o s Les paiements T i r a g e Lots M it gros 150 millions au Crédit : ± & D K C E M ] Foncier, à a p r i , 8 U r a K O S dépôt de Paris iE! 1 9 0 7 ¿5 0 0 . 0 0 0 F r a n c s rie mono fr. et .1 ns lots le (oo.ooo fr. 12 lots do 1 0 . 0 0 0 fr. - 12 lots de 5 . 0 0 0 fr. - 3 0 lots de 2 . 0 0 0 fr. - 3 0 0 lots de 1.000 fr. SIX Tirages par AN, 3.390.000 francs de Lots Pour recevoir franco les 100 numéros, il suffit d'adresser un Bon de Poste ou des Valeurs à Lots, Mandat-Poste de 5 fr. à M. le Directeur du Comptoir Central " 39, ruo do Châteaudun, Paris (9° Arr ). Les ordres contre remboursement sont acceptés 1 г ЛВоЭз! COMPAGNIE D'ASSURANCES G R A N D C H O I X D ' A R M E S » « K01.ÎPAGNUNEZ DISTIANO A W ARAN Т OU Médecine Végétale Eneb d'an Tan ha van Vuez an den К r o u e t en 1 8 2 8 . — Emgemer privet sujedet da gantroll ar Stati — K r o u e t on 1828 Fonchou a warantis ar gompagnunez : Kaliilal liri'iirii'/., O H p e r n i o u ha prirnou : 127 millón 6 3 4 . 9 4 8 lin-. ± 7 0 . 0 0 0 . 0 0 0 Gompagnunez а пниг doux an TenG w a l l lia T a n a n N a n v peh porc'heniez arrobeurl lia rundnu difuskul. Savol 7 0 b l o a z zo, hi a warant ouepenn Ai Hourt a dalvoudogn/., hag ou our reetuol S 8 S m i l l ó n а 1 и ri ou cvid kollou tanк wall ho clou/, p r o u e ! he loalded var batíaiiiaiicliou an darvoudoti. fflm Lovcou lied ar vupz paëet bop bloaz : 5 . 0 0 0 . 0 0 0 Anui'uiimuu e v i t i lieti i i r V u e / . — E t r e - t l u o u . — T e n n e n ti if l u v . D l o u l i a filou. — A r g o u l o u lui gi» l e . — Amunminou n o n i u s . — oo llleou astenne! о xcrnicn. — l ' r e n a o u pnrc'lieniexi lut JouiNiinx. — L c v e o t i lieti » • • v u e z , lu» b e l » s o r t p i i r l f l l f f e r . o u n i l . Kompagnunez an Union INANDRE h i r i ó ar gompngnuncz gall on an looa bo ialc'li. Ar Gompagnunez he deux ajanteda n kament kear zo a r vro-ma. La ». e v i d Eviti B C E À. Rue du Sel - | PRODUITS Marchand-Tailleur - CARHAIX Paletots e t D a m e s . TOUTE de cuir et de toile cirés, huilés pour cultivateurs rOIJIt MODERNE fon face la Cathédrale) Livraison fabriqué dans nos ateliers, par des OUvriers et avec des bois du pays. Isolateurs réclame, lo jeu de i. . I fr. 95 ET ANCIENNE, ABONNEMENT pour l'entretien des pianos ( QUIMPER, D'UN Mécanique coin piòlo cl réglage . . t'ordes et chevilles Claviers loutre et blanchissage. . 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Ar C'halalog gant pollrejou ha dískleríadurez ecit netra, var goulen GWerzer evitan: Chaules ROYER, KEHAEZ Voir les Modèles au Magasin) En Mairie d e C a r h a i x , l e 190 í Quatrième Année — № 164 JBD-ujc* 0 - A ? v e M x a 3 L o 1 f c 4 C i n q Oei3.~tixi3.oss Samedi 16 Novembre 1907 JOURNAL |{i:i.l(>.UI.IS!r Rédaction et Administration ИЕВООМЛПЛШК do la obi B R H T A. СЗ-ЗХГ JFC et dos I t r o t o i i N l£iiaig'i-CM ABONNEMENTS : FRANCE. . 1 an. . 3 ir. 50 IÄTRANGER. . 5 Avoo " A r VPO" UovuoMonsùolle FRANCE . . 1 ai. . . . S fi. UTRANdfiR. — ... 9 he» Abonnements sont ti''avance Tout ohaiigomen t d'ad rosso seni accompagno do (ti fr. 5 0 oont. en Timbres-Posto. or Bara, Laez, ha Líbrente. » Oirlou lavarel gant A N TOUR D'AUVKHUN Plas ar Gwenan a zo er c'honkouriou labour douar Abaoue eun neubeud sizuniou zo, rengennadou ar c'hazetennou a zo leuniet gant rentadou-kont ar c'hômisou labour-douar, en pere e weler priztet kement doare a zo da denna gonidegez deuz trovad an douar, némed unan, pehini a ve ankounac'heet datc'hmad : prôdu ar gwenan. Ac'hauta! Nà pa na bliehfo ket kemont-ma da renkerien ar e'honveradegou, ar wenaoan eo gwella sikourerez al labour douar. Sikour a ra, deuz ho mod, en eun doare anat, ar bleun da c'henel ; he frodûou a rent servich d'an tiegezou ; porag neuze 'ta ht ankouaat ? Perag na roer ket d'ezhi, evit rei katon d'ar re o deuz goloennou, eur plas bennag er c'honkouriou, o-touoz kemend atl a draou dishenvel? Me gav d'in e vel'e gwelloc'ti plaset ar gwenan en eur c'henveradek labour-douar evid, lakomp, ar grîou fourach, pere a zo dister aliez, b*ag ac'h ër ouspenn da zisplanta en park an amezek, da gas d'ar briziadegou ! Memez tra evid ar Jlstr, pehini a zeu er raeaz deuz kao eur mignon, gwechou 've. En departainanctiou zo. ar gwe^Mn^r^riTve sRoazéllet, evet; ebàrz arMorbihan : 'eno zo eûr skolgwenana en Baud. Awalc'h a vo bet d'eomp marvat diskuez ar mank-ze gant ar biz, var ar jburnal-ma, evid ma teuio renerien ar c'homisou da deuler evez varnan, ha da vond var well divezatoc'h. AR GWKNANER. v En gworz on ti J.-L. Honry, deuz Lennon, leor ar Gwenan en brezonek. A r c'hiz d'o zovel ha da denna ar mal. Trêve de Politique Dans un discours vibrant le grand pédagogisto M . Michel Bréal disait de l'étude des langues étrangères : « Nous obtenons des enfants mieux que de ponsor en deux langues, nous leur faisons lire ensemble deux écritures, comme les musiciens les elefs de sol. ot dé fa». Co que tout le monde fait aisément our une langue étrangère, serait-il ion malaisé de le réaliser pour deux idiomes, le Français et le Breton, le Français et le Provençal, le Français et le Flamand ? e t c . . Hélas 1 Je me vois tout seul de mon « parti » car il y a encore un « parti » là dedans 1 Nous sorions trop malheureux E Feuilleton du Journal " AR BOBL " 49 Le Portrait eie l a par Pierre D'ARLAY Je joins mon témoignage à celui de M . le comte ; son père a profondément regretté los erreurs qu'il a pu commettre et, Dieu m'en est témoin, il a reçu son pardon. — Je lui donne le mien avec toute l'effusion d'un cœur où nul sentiment de reproche ne trouve place, s'écria Bertrand, la main tendue vers le grand lit à colonnes, comme si le comte Olivier eût oncore reposé sur sa couche funèbre. — Merci 1 murmura avec ferveur Huguon, serrant, à la briser, l'autre main de Bertrand. Celui-ci, dans cette minute solennelle sans le renseignement de Guermeur eut crié : — Mais j ' a i m e votro fille, gardez Penhoël, je seralstrop heureux de posséder en elle le trésor le plus cher, le lus envié 1 Et, d'autre part, le comte [uguon entrevoyait en lui-même la possibilité d'un refus de Lemarchais, Ë Reproduotlon interdite aux journaux n'ayant pas do traité avoo M. Henri Gautior, oditour, Perla Ht: S J Directeur* payable» " EVITI ARVRO LIRE SU* BOBL si la politique ne venait pas montrer le bout de son nez dans les questions les plus banales que nous cherchons à résoudre. Des amis me disent par l'inlennédinire d'un lettré « Vous faites fausse route, je vous assure. Vous facilitez la tache de vos adversaires en vous prêtant à ce jeu stupide de vouloir rénover un idiome qui doit mourir sur des ruines croulantes...» Et moi, qui suis têtu comme un Breton, bien que j'ai vu le jour dans le quartierdosCatalansen plein Marseille, je réponds tranquillement : — Si vous vouliez bien laisser un moment la politique do côté et m'éoouter. Je ne parle pas espagnol, vous pourrez peut-être me comprendre ! C'est tache bien difficile, je vous l'assure. Enfin, j'ai essayé et un petit nombre a accepté ma thèse. Elle est bien claire et ne demande pas beaucoup d'efforts aux gens bien intentionnés. Il suffit de vouloir entendre. Quels que soient les abîmes infranchissables qui nous séparent politiquement nous pouvons très bien être en parfait accord d'idées, au sujet du problème régionalisle. Demandons à tous ceux qu'il préoccupe une même indépendance et une môme neutralité. Il s'agit ici d'un « p a r l e r » ayant toutes sortes de particularités distinctes de celles du « p a r l e r » voisin et plus encore, du « p a r l e r » national, d'une langue ayant ses poètes, sa littérature. Je vais plus l o i n : Il s'agit même d'une race essentiellement différente des autres races qui ont, contribué à former la France. Vous voulez faire taire ее « parler», vous voulez supprimer cette littérature et ignorer ces poetes, vous voulez rayer le passé d'un seul trait de plume I Mais, mes pauvres amis, ne voyezvous pas que vous perdez votre temps. Je vous assure que ce « parler » , ces poètes, cette littérature, cette race, portent en eux, malgré vos dires, des sources inépuisables de vie. Non? Gomment cela? Croyez-vous que depuis la légende du roi Arthur, depuis les poèmes,de Lancelot du Lac, depuis les merveilleuses aventures de Merlin, depuis cette florissante production littéraire du Moyen-Age, les Bretons u'aiant plus eu do poètes, de littérateurs, de peintres et de sculpteurs ! Vons ignorez aussi Luzel, les légendes de Simraë, de Joïdic (1), celles de M. de la Villemarqué Í Notre contemporain Anatole L e Braz a passé près de vous inaperçu avec ses souvenirs de l'antique Théâtre Breton, ses Légendes delà Mor Ci Vous ne savez pas qu'il s'imprime de nos-jours des revues brel'Hermine, tonnes qui ont pour noms le Clocher Breton, ele i Alors,vous êtes excusables. Vous dormiez et dans v o tre sommeil profond, que n'ont point troublé les frissons des Aines et les rires sardóniques dos Korrigans, rien ne vous a révélé le véritable rôle que jouaient quelques-uns des « illuminés » lidèles aux traditions ancestrales... Vous dormiez, mes a m i s et nous nous amusions à chanter l'amour, courant le long ruisseau qui serpente, à la poursuite d'une bergère, vous dormiez et nous évoquions,on des rimes mièvres, l'idylle au milieu de la lande et les parfums qui montent des foins coupés et les lueurs des feux follets le soir, sur les marais qu'entourent les bruyères. Dormez ! Mais ne nous dites pas que nous avons tort d'limer de tout notre cœur le petit coin de terre qui nous a vu naître, puis grandir, la langue de nos pères gazouillant à nos oreilles des mélodies que nous seuls pouvons (1) Pootos du Pays do Galles XVIII" siècle. quand il saurait Rosenn dépouillée d'un si brillant apanage. Le curé, debout entre les deux hommes, ne pouvait deviner le drame intime qui se jouait au fond de leur conscience, mais il pressentait la gravité de circonstances, dépassant de beaucoup la valeur des phrases que l'on venait d'échanger. — Monsieur dit enfin Bertrand, j'aurai l'honneur de vous revoir bien ôt ; croyez, en attendant, à l'admiration profonde, à la reconnaissance que m'inspire votre conduite. — Monsieur, reprit le comte Huguon la devise des Boisgenest était : « Tout droit quand mémo » I mais le son s'éteignit soudain sur ses lèvres... Comme son orgueil était flagellé ! Son père, lui-même, n'avait-il pas souillé cette flore devise ? \ Bertrand le comprit et voulut panser de son mieux une aussi cuisante blessure. — Monsieur, dit-il, certains actes sont assez grands, assez nobles pour laver toutes les taches du passé. Cette fois, une larme brilla dans les yeux du comte, ot son étreinte, en quittant son visiteur, fut la plus chaude et la plus sympathique. Gomme il apparaissait sur le perron du château, Bertrand croisa un potit homme très rouge, la boutonnière ornée d'une rosette multicolore, l'air important. Un omnibus de la gare de Tréveneuc venait de l'accompagner ; Alain et Jehan descendaient ses bagages. C'était Aristide Pluchot, inopinément à Penhoël. comprendre et qui sont intraduisibles en d'autres langues. Non, mes amis, et ne mêlez pas Dame Politique à nos chants et à nos ébats. Le ciel est assez noir, no'-js avons bien le droit de le peindre avec du bleu, pour nous donner l'illusion do l'azur... A ceux qui douteront de nos idées je répondrai : J'ai en moi deux cultes sacrés : celui de mes opinions et celui dé" mon origine. Je ne renierai rien de ce que je suis, de ce que je dis, de ce que je fais. Mais, comprenez vous tous, ce que je veux vous dire J Hélas ! que n'êtes-vous de Provence, nies amis, là où il est permis d'aimer et défendu de haïr, où les femmes, avant de vous accorder un baiser, ne vous demandent pas v o tre opinion politique, mais la promesse de le garder en votre cœur comme une (leur de souvenir !... suivre) CHRONIQUE ULRIC A L L A S . JUDICIAIRE Delaporte contra " Ar Bobl''. — Il out été facile à M. Féry, juge do paix de Carhaix, de s'honoror, samedi, on déclarant qu'en attaquant l'homme politique qui se cacho sous la robe de l'avocat antibardo nous n'avions fait qu'user de notre droit de Journaliste. Le Jugo do paix do Carhaix, Ildèlo à l'antique principe quo inioux vaut la protection du puissant que l'amitié du juste, nous a condamnés à payer 50 francs à M ' Delaporle.! Il nous a élé rarement donné d'entendre dos attendus aussi durs pour la Presse. Cependant, il n'y a pas un procès qui se présentât pour nous sous dos dehors aussi favorables. Tout militait on notre faveur ; la conduite do l'avocat Quimpérois à notre égard, ses attaques passionnées, sos plaidoiries olles-nièinos, inolivaiont do notre part lo droit strict do- réponse. Lo bon juge Féry a donné raison à son confrère lo bon avocat Delaporte. Ou s'entond bion, entre gons de robe. A-t-on jamais ouï dire qu'un jugo aurait eu lo culot do débouter un avocat demandeur ? Mais co serait décrétor la faillite do la Justice. M. Féry a préféré, une fois do plus, donner tort à Ar Bobl. simple journal broton auquol il contosto mémo le droit, de' so défondro, plutôt que do porter attointe an caractère saoré du.requérant. On parle Je Calotte! L>& Vol ta bien'.! Ce n'est pas contre le Matin, contre le Petit Journal quo la Justica rendrait de somblablos jugements qui .«ont autant de défis portés ii la loi do 1881 sur la Liberté do la Presse. Mais dans co petit prétoire carliaision, c'ost si facile d'étouiïer son homme sans bruit ot sans éclat.... D'aucuns prétendent aussi — mais co sont do mauvaises langues — quo M. lo Juge do paix do Carhaix et M* Delaporte sont une vieille paire d'amis. No les voit-on pas à chaque instant so promonor onsemblo sur lo quai do la garo do Carhaix, so conter moultos choses avec effusion, s'épancher dans lo sein l'un do l'autre? L'autorité de Lofranc ost-ollo aussi chose négligoablo ? Consoloz-vous cependant, M. Féry. Je vous dis coci sans aucune acrimonie. Jo compronds votre situation do Jugo dans co potit pays do Carhaix. Vous étiez obligé de nous tancer. Et vous l'ave/, fait. Quo cela vous porte bonheur et vous fasso bien voir de qui de droit, c'est mou vœu le plus cher. Et quo l'on puisse diro de vous ces paroles du roi David, au psaume l l l : Kl justifia ejus martel in steculum sieculi. Et votre justice demeurera dans los siècles dos sièclos. Amon. — Ar Bobl contre Lefrauc. — A la suite de eo jugement, est venue devant M. le Jugo do paix l'alTaire intentée à M. Lofranc par MM. Jalïrennou, Le Berre, Gourlot et Solu. M. Lefrano avait adrossé au Parquet une plainte que les demandeurs ont jugé téméraire et do mauvaise foi. Ils demandent, on réparation du préjudice à eux causé, chacun 5.000 francs. L'alïaire vient on conciliation. M. Lofranc fait défaut. Il s'est fait représenter par un agent d'affaires, par une seule Jl salua très cérémonieusement le jeune homme, à son passage, ne se doutant guère de la personnalité qu'il coudoyai!. Dans la chambre verte, le comte Huguon était demeuré avec le curé de Tréveneuc. Celui-ci jugea que sa présence était encore néceasaire, pour relever le courage du vieillard si profondément atteint, et dans ses sentiments, et dans ses intérêts. L'abbé Lemoël puisait, dans sa charité, la hardiesse de s'expliquer librement ; nous l'avons dit, quoiqu'il eût connu M . de Boisgenest dans sa jeunesse, celui-ci le voyait rarement ne faisant pas sa société habituelle du clergé. L'orgueil exagéré accompagne le septicisme, celui qui refuse de se courber devant Dieu est parfois le plus arrogant des hommes. A cette heure, l'orgueil du comte Huguon était profondément humilié ; il lui était doux de verser ses chagrins dans un cœur assez haut placé pour no point so réjouir de sa déchéance. Le prêtre, peu à peu, poussé par l'occasion et ses impressions personnelles, se préparait à parler de Rosenn. Ne connaissant pas les engagements pris avec Lemarchais, il allait désigner au comte le moyen d'arranger toutes choses,-en donnant sa fille à Bertrand, dont il pressentait le contentement empressé. Des pas rapides se firent entendre dans le vestibule, après un coup sec, frappé à la porte, Hervine entra toute essoufllée. GOURLET. | Correspondant M Abalor " Central : procuration. M. Jalïrennou fait remarquer au Jugo l'illégalité du procédé. M. Lofranc dovait donner à M . X . . . quatre procurations distinctes à l'bffot do lo représenter, los quatre demandeurs no s'étant pas solidarisés dans leur réclamation. M. Féry déclaro sèchement ôtro soul jugo de la validité de la procuration. M. Lo Berro insiste à son tour, ot demande que sa protostation soit insérée au procès-verbal de l'audience. M. Féry s'y refuse encore. La-rédaction d'Ar Bobl est quantité négligeable : point n'est besoin d'observer envers elle les plus simplos formalités légales. Aucune conciliation n'intervenant, M. Féry a renvoyé l'affaire devant lo tribunal compétent. F. J. Souscription publique d V A R BOBL » L'art. 40 de la loi sur la Presse specilie qu' «c il est interdit d'ouvrir ou d'annoncer des souscriptions ayant pour objet d'indemniser des amendes, frais et dommages-intérêts prononcés par des condamnations judiciaires en matière criminelle et correctionnelle. » A contrario : une souscription peut être ouverte pour indemniser d'une condamnation civile. Ne voulant pas nous laisser étrangler en douceur par nos adversaires, et décidés à rendre toujours, désormais, l'opinion publique j u g e entre eux et nous, nous ouvrons aujourd'hui une souscription de 100 francs parmi nos lecteurs pour nous aider à l'aire à M . Delaporte l'aumône de 50 francs que nous avons été condamnés à lui verser, plus les frais qui se montent aussi â 50 francs environ. Nous espérons que nos lecteurs feront encore oe sacrifice pour leur cause, et nous vengeront ainsi de la malice de nos ennemis, qui sonta'js.âi ceux de la Bretagne. J'AFFRENNOU. • •• i"-Lii*t©— - - M " Alis Mallt W i l l i a m s , secrétaire de l'Union du « Dragon Rouge, » Aberclydac'h, Pays de Galles 20LÔ0 La Troupe d'Acteurs Bretons de Motreff 2 00 Un groupe de Garhaisiens écœurés 1 00 Hippolyte Laterre, Carhaix. . 0 25 110 Jean SOLU. Les d e r n i e r s p r ê t r e s u n i v e r s i t a i r e s Lors de la discussion récente des crédits affectés sur le budget de l'instruction publique, à l'enseignement secondaire, M . Dejeante et M . Lenoir ont demandé la suppression des aumôniers dans les lycées. Quelques-uns de leurs collègues se sont joints à eux et beaucoup semblaient étonnés qu'ils y eût encore des aumôniers chargés de donner l'instruction religieuse dans les établissements de l'Etat. Cependant en dehors des aumôniers eux-mêmes, il existe encore dans les cadres universitaires un certain nombre de prêtres — quinze exactement — qui occupent encore actuellement une chaire de protesseur dans nos collèges. Les deux collèges de Lesneven et de Saint-Pol-de-Léon ont, comme principaux, des ecclésiastiques. Le premier de ces établissements est dirigé par l'abbé Gloanec, le seoond par l'abbé Kerboul. Voici les noms des prêtres universitaires tels qu'ils figurent à l'annuaire de l'instruction publique pour l'année 1907 : MM. les abbés Steun, professeur de lettres ; Herry, professeur de lettres ; Bossennec, professeur des classes élémentaires ; Francès, professeur de lettres ; Colin, professeur de lettres ; Ilohan, professeur de grammaire ; Berthou, professeur de grammaire ; Le Vasseur, professeur de grammaire ; Nœuner, professeur de classes élémentaires ; Pondaven, professeur de mathématiques ; Dujardin, professeur de classes élémentaires ; Clec'h, professeur de grammaire. Le plus âgé de ces prêtres est l'abbé Lemoine, qui vient d'avoir soixantecinq ans, et le plus jeune est l'abbé Dujardin, qui ne compte que vingt-huit printemps. Ces nominations sont antérieures au vole de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Le o o n g r è s d e l'Action l i b é r a l e populaire à Bordeaux La peine d e m o r t Les jurys continuent à se couvrir de ridicule en émettant des vœux en faveur du maintien de la peine de mort par décapitation. Après ceux de Quimper, ne condamnant Biollay qu'à 15 ans de travaux Dans la séance du 9 novembre, M . Souriat, dans un discours sur la décentralisation, a dit : « N'était-elle pas en effet d'un grand poète méridional, profondément régionaliste, cette pensée à laquelle je vous demande de vous associer en terminant, car elle résume la pensée qui a dicté v o s travaux préparatoires : J'aime mon clocher plus que ton clocher, j'aime ma province plus que ta province, j'aime la France plus que tout! » On entend ensuite M M . Saint-Yves, de l'Estourbeillon et Villeneuve, puis le congrès renouvelle le vœu émis l'an dernier par le congrès de L y o n , tendant à la constitution de larges "autonomies régionales, reliées entre elles par les liens d'une unité et d'une solidarité nationale irréductible, et proclame la nécessité de garantir les libertés locales contre les atteintes du pouvoir central. Le congrès émet à cet effet le vote : 1° Qu'en attendant la réforme de notre organisation administrative et pour y proparer le pays, les conseils généraux des départements limitrophes soient autorises à solutionner, en assemblée — On demande Monsieur le comte, de suite, chez Madame Pluchot, — Qu'y a-t-il ? — Madame est malade... Mousieur est arrivé... Il a raconté quelque chose qui doit avoir troubler Madame... — Aristide?... ici? Pardon, Monsieur le curé dit Huguon, prévoyant d'autres épreuves, je vous quitte je vous remercie. Faites-moi le très grand plaisir de venir me voir. — Je n'y manquerai point, Monsieur... Quand il eut accompagné l'abbé L e moël au bas de l'escalier, le comte se hâta de gagner la chambre de Mme A l maïde. Celle-ci étendue sur un canapé, entourée des soins diligents de Bertilde, était en proie à la plus violente des attaques de nerfs. Aristide, plus rouge que jamais, en eostume de voyage, sa sacoche de cuir encore en bandoulière, ayant à peine posé son chapeau et son pardessus sur le dossier d'un meuble, répétait : — Je ne croyais pas qu'elle prendrait la chose comme çà, non, jamais ! Pour un misérable de cette espèce !... Chaque fois que son mari recommençait ses diatribes, la crise reprenait Mme Pluchot, avec une nouvelle intensité. — Il faudrait qu'on me laissât seule avec Madame, dit enfin Bertilde, parlant, en général, pour ne pas congédier personnellement son maître. Celui-ci ne demandait pas mieux. — Oui, le repos lui fera du bien, affirma-t-il. Venez-vous, Huguon ? Les deux hommes quittèrent la chambre, le comte intrigué, Aristide,nerveux impatient. Ils se dirigèrent vers l'appartement qu'avait récemment occupé M . Pluchot. Rosenn, elle, n'avait rien su de toutes les scènes qui précèdent. T r è s affaiblie encore par la grave secousse de la veille, elle était restée dans sa chambre sous la garde d'Yvonne et de Mme de Germandré. Ces deux amies dévouées n'étaient point initiées aux graves événements qui, depuis vingt-quatre heures, s'étaient déroulés à Penhoël. Elles n'avaient pas besoin de stimulant d'ailleurs, pour prodiguer leurs soins affectueux a Rosenn. — Enfin, que se passa-t-il ? demanda le comte Huguon à Aristide, lorsque tous deux furent entrés dans sa chambre. — Ce qui se passe ! s'écria M . Pluchot furieux, vous n'allez pas tomber' en pâmoison comme Almaïde ! Il y a qu'on va arrêter ce brigand de Lemarchais pour le mettre en cour d'Assises comme il l'a bien mérité. — Arrêter Lemarchais ! bégaya le comte, qui eût vu peut-être, avec moins de surprise, crouler le donjon de Penhoël. — Cela vous étonne ! riposta Pluchot pour moi je m'y attendais. — De quoi l'accuse-t-on ? — Voici : vous savez, par expérience ce qui en est de la faillite Maughan ? Le comte jugea à propos de se taire. Il ne croyait pas Aristide si bien informé. — Eh I bien, reprit le petit homme, TOTAL. . . . 23 f. TARIF des INSERTIONS Ann.etRocl.,4'p. Of. 2 0 la ligne — 3 « ^ 0 25 Chronique Locale 0 5 0 — En Echos 0 75 — ON T R A I T E A FORFAIT Nos annonces sont reçues par les Agences de Publicité, ou directement d nos Bureaux. "Frankiz da bri) Barn!" forcés, pour assassinat, et se déclarant quand même favorables à la guillotine, ceux de Rennes viennent de condamner à mort une femme, Marie-Perrine Mesré, accusée d'avoir empoisonné Labbé, son mari. Un doute angoissant planait cependant sur cette affaire. On se demande vraiment quel besoin de voir couler le sang d'un condamné agite ces propriétaires et patentés qui ont seuls droit d'être jurés. 25 QUELQUES LETTRES Monsieur Jalïrennou, Jo suis bien fâchée d'apprendre que vous avez perdu votro procès, ot jo veux montrer ma sympalhio onvors vous, comme Galloise, on donnant mon nom à la promièro liste do souscription d'Ar Bobl pour 20 francs. Courage ! Vous avez fait une bello œuvre : jo suis sûre quo vous réussirez dans votro mission. Alis W I L L I A M S . Echos et Nouvelles CARHAIX CORNOUAILLES « T a l d l r *» Secrétaire de Rédaction t Léon LK KKRRE A d m i n i s t r a t e u r : Louis (A F. J A F F R E i \ . \ O U Avenue de la Gare, Les manuscrits ne sont pas rendus plénière, les questions d'intérêts communs à ces départements et disposent, à cet effet, de centimes additionnels extraordinaires, dont le chiffre sera fixé chaque année, par la loi de finances ; 2° Qu'une plus large in'.Liative soit laissée aux conseils municipaux, sous réserve du respect nécessaire des droits et des libertés des citoyens, pour la gestion des deniers communaux et l'organisation des services publics ; 3- Que, notamment le droit d'organiser librement l'enseignement primaire et de subventionner les écoles soit reconnu sous la garantie de l'exercice du référendum par les citoyens ; 4° Que les comités de l'A. L . P. étudient, dans chaque région, les moyens propres à vulgariser l'histoire de la littérature, à rétablir les fêtes et les coutumes locales, dignes d'intérêt, à relever les industries et métiers locaux et, en général, à réveiller ou à maintenir le patriotisme national. » Un autre vœu est présenté : « L e congrès national émet le vœu que l'organisation décentralisée de la France soit étudiée par les congrès régionaux, pour leur région respective, et que leurs vœux soient transmis aux prochains congrès nationaux. » Les vœux qui sont déposés par M M . le baron X a v i e r Reille, le marquis de l'Estourbeillon et Saint-Yves ont été adoptés à l'unanimité. Un petit royaume celtique Peu de personnes savent que le roi Edouard V I I a un bon frère dans la personne du roi de l'île Bardsey, située a environ trois kilomètres de PorthVelen, à la pointe de la péninsule de Llein, comté de Carnarvon. Ce petit royaume est absolument indépendant et "ne reconnaît pas l'autorité du roi de la Grande-Bretagne. Il n'a que soixantedix-sept habitants, y compris le roi et la reine, dont les ancêtres ont régné dans cette petite île depuis un temps immémorial. L e langage officiel est naturellement le gallois qui, comme on sait, ressemble à notre breton. L e roi, en dehors de ses attributs, est docteur, maître d'école et officier de l'état-civil ; il ne doit aucune obéissance aux lois anglaises. Les habitants vivent somptueusement de pain d'orge, de lait et de beurre. L e s rochers qui entourent l'île leur fournissent une ample provision de homards qu'ils vendent aux étrangers, à des prix dérisoires de bon marché. Ils ne prennent aucun intérêt à ce qui se passe au dehors et aucun journal ne pénètre dans cette île sans pareille. Enfin, ils n'ont jamais entendu parler d'impôts. e Heureuses gens ! Doux pays ! Les aooapareurs La proposition Benoist, demandant la réduction de l'indemdité de 15.000 à 9.000 francs dont on a entretenu la Chambre, a été repoussée par 319 voix contre 189. Finistère. — Ont voté pour la réduction : M M . Biétry, Gayraud, Hémon, de Kerjégu, de Mun, Villiers. N'a pas pris part au vote ; M . Halléguen. MM. Cloarec, Dubuisson et L e Bail ont voté contre. Cotes-du-Nord. — Pour la réduction : de Rosambo, Ollivier, de Largentaye, Limon, Mando. Contre : A r m e z , L e Troadec, Baudet, de Kerguézec. Morbihan. Guyeisse — Pour : tous, moins enchanté de donner un libre cours à sa parole féconde, Maughan s'était sauvé, mais pas assez vite pour qu'on ne l a i t poursuivi, pas assez habilement pour qu'on ne l'ait pincé sur la frontière suisse, qu'il avait préférée à la classique frontière belge. A l o r s Maughan-n'a pas voulu payer pour deux. Il a débité sa litanie et mons Lemarchais s'est trouvé compromis outre mesure, d'autant que des actionnaires de l'Union des Capitaux, vous connaissez cela aussi, certains actionnaires,dis-je. ont déposé-des plaintes. On a fouille là-dedans et, il s'y est découvert tant de vilenies qu'un mandat d'amener est lancé contre l'honnête Lemarchais pour escroquerie et détournement de fonds sociaux. Le comte, sans atteindre le paroxysme d'agitation de M m e Pluchot se sentait bouleversé. Et c'était à ce misérable que, deux jours auparavant, il avait promis sa fille 1 Cette même pensée, probablement, mettait sa bellesœur dans l'état où il l'avait vue. Il engagea Aristide à se rendre de nouveau auprès de sa femme, pour lui dire quelques bonnes paroles. Si elle avait été d'une imprévoyante légèreté, lui, Huguon, se sentait coupable de la conliance la plus répréhensible. (A suivre.) -A»r Résurrection le la Société les Courses ûe Carhaix M. da Ktrgariou «tt élu président " "• ••' Dimanche 10 novembre à 9 heures, nous avons constaté avec plaisir que l'appel de la Société des Courses avait été entendu des amis de l'élevage breton et des saines distractions populaires. Une vingtaine de membres assistaient à la réunion. C'est très beau, si l'on considère que 8 seulement étaient présents à la première réunion, ce qui avait mis la Société dans l'impossibilité de délibérer ni de prendre de décisions. M . Gourdin, vice-président, annonce que M . le commandant Lancien donne sa démission de président. On procède à l'él.iction du nouveau Bureau. M . Charbonnier met en avant pour la présidence le nom de M . le Marquis de K i r g a r l o u , de Lannion, qui habite souvent le Ty-Meur, en Poullaouën. M . de Kergariou, bien que jeune, est un a nateur de sports et d'élevage ; favorisé de la fortune, il prendra a cœur les Intérêts de la Société des Courses, et pourra rendre k la région les plus grands services. M. de Léseteuu fait observer que M . de Kergariou, pressenti par lui, a déclaré qu'il accepterait, au cas où il serait élu. Il n'a objecté que l'inexpérience de son jeune âge : 24 ans. M . Rouillard est d'avis qu'on s'occupe surtout dans cette élection de choisir un président jeune, riche, et influent. T o u s les membres de la Société le soutiendront, sans distinction. M . Marchais demande si quelqu'un propose un autre candidat. Un membre p a r l e de M . de Pontavice, de Keranguével, un autre propose M . Gourdin, ut décline absolument cet honneur, n procède au vote. A l'unamité, M . de Kergariou est élu Président de la Société des Coprses de Carhaix. A mains levées, M . Gourdin, de Kergoat, est élu vice-président ; M . Guivaru'h, notaire, trésorier; M . L e feuvre, notaire, secrétaire. M M . de Lésrleuc, Marchais et de Miniac sont nommés commissaires pour l'année 1908. La société est donc constituée de nouveau sur de solides bases. Il est décidé que le Bureau aura pleins pouv o i r s pour fixer lui-même la date des Courses de Pennalan et arrêter le programme. Chaque sociétaire est invité à faire de la propagande personnelle auprès de ses amis et connaissances pour recruter des membres à 20, 10 et 5 francs. Plus il y aura d'adhérents, plus les prix seront élevés et les concurrents nombreux. Comme membre de la Société des Courses, ce journal se faisant l'interprète de tous ses lecteurs du canton, irésente à M . le M " de Kergariou ses élicitations pour sa nomination et ses souhaits de bienvenue. F. J 8 J Au Parlement Chambre de* Députés Séance du 8 Novembre Une discussion s'engage à propos des détenus. Les paniers à salade ou wagons du service pénitentiaiA sont dans un état des plue défectueux. Lee gardiens, piraîtil, sont exposés à recevoir sur la ligure les crachats des détenus, alors qu'ils sont étendus dans le corridor. Malgré les protestations do MM. Alternane, de Villobois Mareuil, Arago et Bertrand, le statu quo est maintenu par l'adoption des divers chapitres des services pénitentiaires. Séance du il Novembre Une commission interministérielle, char gée d'étudier les moyens de piévenir le chômage est instituée. Les Inspecteurs et inspectrices du travail verront leurs pouvoirs renforcés. Séance du i2 Novembre La discussion roule sur le Maroo. MM Boni de Castellane, Delafosse, Deschanel, Rlbot et Trouin, sont d'avis d'être énergiques quoi qu'en penae l'Espagne. Le révolutionnaire Vaillant demande au conti-; ire la reculade de l'Espagne et de la France. M. Plchon, ministre des affaires étran gères, est d'avis qu'il faut maintenir envers et contre tout la police franco-espagnole. « Les tribus, dit-il, reviendront à la paix ; elles en ont besoin. Les populations marocaines apprécieront l'œuvre civilisatrice et économique que nous entreprenons là-bas, fidèles à nos accords et à nos engagements.» Nous autres, nous dirons : « De quoi nous môlons-nous, quand nos anciennes colonies, telles l'Algérie, entrent dans un mouvement émancipateur? » Sénat Séance du i2 Novembre M. Méllne établit,toujours protectioniste, que la représentation des intérêts commerciaux est contraire a ceux de l'industrie et de l'agriculture. Sa manière do voir est heureusement admise contre un certain Touron qui développe un amendement ayant pour objet de donner une place plus large dans l'élection des Chambres do Commerce aux représentants des grands intérêts industriels et commerciaux. Cet amendement est repoussé. R A O Z E A D E N Var al Labour-Douar hag ar pez a zeli otilan Er momant me man al labourer o poania gant prez da deuler ebarz an douar an haden var behini eo fontet e esperanz da gavet an eost a zeu, na vote ket fall marteze komz eun lammik euz an temzou. Komzet a zo bet aman en eun artikl kentoe'h euz an nitrat de soud, hag eun tammik euz ar superfosfat. Mez ar re a lenno an artiklou-man, a vezo tantôt da gredi martreze, penoz an hini a skriv anezo a zo eur marc'hadour temzou. Ra ouezint eta penoz ez oun kontoe'h eun adversour d'ezo. Nan abalamour ma meuz gwarizi o welet anezo o c'honit eur gwennek bennag, peli ac'hano, mez abalamour ma interest evit al labourerien-douar a zo brasoe'h evit an hini a meuz evito, ha setu perag e alian al labourerien-douar d'en D i n adressi kontoe'h d'ar syndikajou, suroe'h e vezint da gavet temzou ha ne vezint ket bet fraudet. Mez greomp mar kerit eun tammik komparezon. Petra eo an douar? A n douar a zo henvel euz eur vioe'h leaz. Tout an dud a oar ez eo ar toen hag ar c'hoto ar penn kenta deuz magadurez al loened, evel ma 'z eo an teil ar penn kenta deuz magadurez an douar. Mez eur vioe'h ma na vez roet d'ezhi nemed foen ha kolo a ra'io neubeud a leaz, neubeud a goaven hag ive neubeud a amann. Evit lakaat eur vioe'h da rei ar muia posubl a leazhaga|amann, eo red rei d'ezhi eur vagádurez pinvidikoe'h, brenn, legumach, tourto. A n douar ive ma na vez roet d'ezan atao nemed teil, na broduo ket ar muia posubl. A r chimisted a lavar d'eomp penoz ar plant a zo great gant pevarzek tra ; beza ez euz enno, azot, fosfor, potas, raz, houarn, magnezi, glaougan, oksijen, |dourgan, soufr, klor, suis, manganez, holen. Mez deuz a belec'h a gemer ar plant tout an traou-ze? Deuz an douar gant o griziou pe deuz an ear gant o deliou. lia mar gavont tout ar pez a z o neseser d'ezo deuz an traou-ze, e teuintdaveza florisant ha nerzuz, mez ma vank d'ezo seurt pe seurt e chomfint dister ha dinerz. Mez evel ma kavont atao ebarz ah douar hag en ear, tost da vad toutar bourvizion a vank d'ezo, a c'hlaougan, a oksijen, a zourgan, a soufr, a glor, a sili,s a vanganez hag a holen, na neuz ken da roi d'ezo nemed raz, fosfor, azot, potas, houarn, ha magnezi, tout an traou-man a zo ebarz an teil, mez na neuz ket traou awalc'h deuz peb hini anezo evit magadurez ar plant, setu perag ez eo red kavet rekours d'an temzou ohimik evit restaol d'an douar ar pez a zo bet tennet digantan. A n teil o gwirionez a zo roet en dro d'an douar mez an teil n'eo nemed oui loden deuz ar pez a zo bet tennet deuzoutan, tout ar pez a zo bet gwerzet di var an douar, evel ar greun, al leaz, al loened treut pe lard, a zo bet fourniset gant an douar, hag en eur verza anezo a verzer eul loden deuz an dems, hag an hinina reio d'e zouar beb bloaz nemed an teil a zo great ebarz an tiegez, a zeuio beb eun tammik da baouraat anezan. Red eo età rei d'an douar evit kendalc'her anezan da rei beb bloaz eost mad ha talvoudeg ar pez a zo bet kaset divarnan. A n azot a vezo kavet ebarz an nitrat soud, er sulfat troaz, er sulfalt de potas hag en eur foui a draou ail. A r fosfor a gaver ebarz ar fosfast, ebarz ar suporfosfat, ebarz al ludu du (noir animal) hag ebarz ar skori. A r potas a zo fourniset gant an tem penaoz en eur ober evelse, hen a ree eun ober a zen a galón, hag uhel e dal a dremenaz tresek foul an dichontiled, frank e gerzed, sloulezell. A n treiz ne oa ket padet pell. Ti an oranjez hag ar bokedou a oa ebarz park ar palez. Pa oa bet serret an ñor houarn var Gastignak hen a zellaz en dro d'ezan Laheel en brezoneh gant evld anaout al lec'h. A r sal a oa braz ha ledan, goulou an Loeiz QOURLET delz a zeue ennhi dre brenestrou uhel. A r mogeriou noaz, gwennet gant rá, a A r sakriviz a oa great, ar respont-ze ree d'ezhi eun diavez trist... A r sal-ze ne oa zet eur prison a dra zur, mez al a oa kazi eun ansaô. lec'h a oa dibabet mad evid diwall eur L o e i z X V a zellaz dioutan gant eun ear disprizuz... dond a reaz var e ieu- prizonier hag imposubl oa mond ermeaz dioutan., zou our pleg leun a heug. Daoust d'e wall stad Kastignak na A n dichentiled a decbaz gant dispriz deuz klchen Kastignak... hag e- zaleaz ket da adkaout at laouenedigez unan, en krelz au dud-ze e c'horto- na guitae' ket anezan, memez er mareou diesa. ze. —- A o t r o u kabiten ar gwardou I a ,— lou I emezan, ar roue a ra stad vraz ouzin, soagnal 'ra ac'hanon evel c'hal vaz ar roue. eur vleuon, miret a ra ac'hanon en eul A n oflser a zlredaz. — A m b r o u g e t an aotrou-ma, eme lec'h kaeer... Sell 1 eur gomz dról 1 . . . Loeiz X V ebarz eur g a m b r en ti an O- Ha I erfln, n'eo ket re abred. Aboue ar mtntin-ma, he ran nemed lavaret traou ranjez hag ar bokedou... C'houi hen s ó d . . . ü w i r e o n e oan ket o c'hortoz diwallo beteg an noz. ober politik I N'oun ket fachet, koulsKabiten ar gwardou a dosteaz deuz koude ; santout a ran ennon galloud Kastignak. da veza kenta ministr, ha tor a m befe — Ho kleze, aotrou. da glem deuz v a deraou, setu me keKastignak a dennaz anezi goustadik hag en eur rai anezi d'an oflser, daii- meret evid eun torfetour eneb ar gouarnamant, eur penn-braz oun brema... lou a ziveraz deuz e zaoulagad, eun Gant ma kavo an Aotrou Sartenes teshuanad a waskaz e c'houzouk. teniou awalc'h evid ma leuskel em ílas, — Heuliet ac'hanon, aotrou, orne ar rag hen anzao a ran, na gomprenen c'habiten. Ho gen Kastignak en devoa bet mez netra en traou-ze, en em gontanti ran da rai v a bennoz d'an híni en dnuz e daskren. E goustians a lavare d'ezan Feuilleton du Journal M TOUR D' Ar Bobl" 8 Botol M. — Pardon, je maintiens que le vote ui figurent à l'ordre du jour d'aujourd'hui. est absurde, que son principe est absurde. M . Marchais s'asseoit : il crayonne des Vous le saviez si bien vous même, M. lo notes. Maire, quo vous êtes allé de porte en porte M. Royer ost nommé secrétaire de la 11 y a quoique vingt ans, l'invention du chez les conseillers — sauf chez moi bien ' bec Auer, utilisant la lumière par l'incan- séauco. On nomme les répartiteurs. mteildu — mendier leur vote en faveur do M. Kerbotot est autorisé à retirer son descence, avait réalisé une économie do vos projets. autionnoment au sujet des travaux do l'agaz do 50...0/0 ot le pouvoir éclairant du battoir. L. — Je vous rappelle à l'ordre, avec insnouveau bec était environ 10 fois supérieur cription au procès-verbal. à celui du bec papillon. Aussi eut-il un Numérotage des maisons : noms des succès considérable. On no lui reprochait M. — Tout doux, je n'ai pas fini. Nous ues. — M . Lancien dit qu'il a pris ses disque son extrême fragilité. ne sommes pas ici au Parlement. positions on vue de faire posor des plaques lux coins do rues, et fairo numéroter les L. — Vous n'avez pas le droit de dire Grâce à l'initiative do doux chimistes que j'ai mendié des voles. Vous injuriez français, aidés du concours éclairé do M. maisons. Les frais sont à la charge de la llle la première fois. Les plaques coûtevos collègues. Je no lo tolérerai pas. Loeachoux, ingénieur, chevalier do la Léront environ 250 francs. L e numérotage gion d'honneur, directeur do la Société M. — Je reste convonablo envers mes los maisons ost évalué à environ 600 (r. française des Manchons Itella, nous avons, collègues en leur rappelant qu'ils ont émis dans l'industrie do l'éclairage par l'irtcanDE LKSBLBUC. — l'eut-on fairo lace à ces un vote irraisonné et illégal Je dépose desconce, uno amélioration telle qu'on pont dépenses? "onc 1'ordro du jour que voici, demandant la considérer on l'ail comme la révolutionL a n c i k n . — Oui. Parmi nos rues, il y a quo lo Conseil, « averti de l'illégalité du nant du tout au tout. aussi différents noms qui n'ont plus do sivote émis par lui lo 20 septembre au sujet EUH C'HOUEH BIHAN. gni 11 cation ni do raison d'être, comme les lo l'affectation du couvent des Ursulinos, La Société Française des Mandions nos du Sol, du Fil, des Sabots, etc. Si abroge ce vote purement ot simplement. » (Eur pennad-all eur wech-alli. llolla dispose d'un buisson constitué par ous lo voulez bien, nous pourrons cOnsoronsornble do filaments provenant de la fuM. Marchais jette la fouille de papier du ver los noms les plus intéressants, et qui sion do terres rares à la température do coté du Maire, qui la repousse. 2.400°; ces filaments sont incassables ot rappollont l'histoire do la villo. Nous chanL. — Jo fais constater la grâce ot l'élégerons les autres, dont, lo maintien ne me indestructibles. Groupés par 6, 12 ou 24, gance avoc lesquelles cet ordre du jour ost parait pas bien utile, on tes baptisant du ils donnent au consommateur un pouvoir téposé sur la table du Conseil. lumineux aussi intensif qu'il poulie dési- nom d'hommes célèbres do notre région, M. — Oui ou non, M. le Maire, voulez— Setu ama penoz a benzeaz al lestr comme lo peintre Jobbé-Duval, qui. lisaisrer, et qui ost constant. Des oxpérionees vous recevoir ou repousser mon ordre du ar Gouet hichen enezen Oleron. ont permis de constater qu'au bout de 1500 0 dans Ar Bobl, ost né ici même a Carhaix. jour ? J'exigo qu'il soit mis aux voix. J'en Al lestr a oa parliet deuz Montron- heures le buisson avait lo même pouvoir La proposition ost adopiéo à mains loai lo droit. Que deviennent donc à Carhaix lumineux. lez d'ar sut 3 a -riz Du da vond da véos. les libertés communales pour lesquelles M. Branelloc ost nommé membre Ae la Les Ulamonls supportent parfaitement Vourdel, gant elz marlolod, ear mounos ancêtres ont lutté ? Un seul liommo fait ommlssion îles travaux on remplacement sik hag ar c'habtten Cadlou. D'al lun les trépidations, les chocs. 1 loi ici, c'est l'autocratie complète do de M. Collet. M. le professeur Berget a pu procéder à M. lo Conseiller général qu'on entend nous da nos var dro 2 heur minlln, ar vruEmprunt communal. — M . le Mairo dil des expériences sur l'intensité lumineuse imposer (Applaudissements). men a oa teo meurbed. Caroff. pehini que l'emprunt de 3.000 tr. que la commune du nouveau buisson aident Relia, qui lui L. — Du calme, honorable et distingué oa geilour, a zlhnnaz ar c'habite n hag so propose de faire pour rectifier un cheont permis do constater qu'ontro autres collègue. a lavaraz d'ezan e ivele an douar. Ar min, ne peut bénéficier du taux de 3.03, ce qualités, la lumière du nouveau manchon M. — J'en aurai. J'ai encore autre chose taux n'étant applicable qu'aux chemins vic'habtten a gredaz e oa erru tost da était absolument équivalente à la lumière à dire. cinaux subventionnés par l'Etat. Le taux solaire. G'ost un fait digne do remarque, c'haol ar Qlrond, goude oa 15 leo A celle famouso séance extraordinaire, puisque c'est la soulo lumière qui ne fa- sera de :i.7.">, ol lo capital remboursable en dloulhi e'/waz. lin eun taol, al lestr a vous avez l'ait nommer uno commission do ans. Avant do contracter l'emprunt au tigue [>as la vue. stokaz deuz eur roc Ml. Ar c'hablten Thulit Foncier, la commission attendra 15 quatre membres dont je taisais partie, pour On poul apprécier la qualité du nouveau heb mnioc'h sonjal, a ordrenaz dilezel étudier le pour ot le contre de l'établissejours pour voir si quelque particulier veut buisson llella au magasin d'exposition de ment d'un collège secondaire. Vous étiez ar vatimant ha pignat var ar vag)ien avancer los 3.000 fr. à la commune à la Société, 211. boulevard Poissonnière, à pressé alors. Tout d'un coup silence comsovetach. Eur ivagen a eilpennaz ar un taux inoindre, auquel cas il aurait la Paris. ' plot. Avezvous reçu contre-ordre do hautpréférence. vag, hag ar mousik a oa beuzet. Adlalieu ? Avez-vous reconnu l'inanité do votre keet en he zoo, elz a bignaz c'hoaz er Postes d'inslllu'rices. — Le Conseil émot tontativo ? Toujours ost-il que nous voici avis favorable à la création de deux postes vag. Eur ivagen ail kl disharas, hag au 8 novembre, ot la commission n'a pas institutrices adjointes, à riïcole laïque, eur martolod a veuzaz. Ar selz ail a encore été réunie. Vous avez commis une pour suppléer au départ des Ursulines. illégalité do plus, M . lo Maire! En effet, hadpignaz er vag. Neuze ar c'hablten Consultation de nourrissons. — Sur del'art. 5'J de la Loi Municipale dit quo les a zeuaz keuns d'ezan beza dilezel e mande du Préfet, le Conseil décide do créer commissions doivent être convoquées par lestr. Dliolska reaz e zillad, Caroff a 1 Carhaix une consultation de nourrissons, Mairo 8 jours au plus après leur nomireaz eveltan, hag o daou en dour da ü e r n e - TJTlxol et d'aménager uno salle chauffée à cette in- lenation. adtapout al lestr. Ar c'hablten na tention. M. Lancien se propose d'y affecter Je dépose donc un 2 ordre du jour, dec'hellaz ket mond peu. Demi a reaz. KERAE7. la salle do la Mairie. La visite des bébés mandant « que la commission nomméo de inoins de 2 ans aura lieu chaque mois Caroff a zistroaz neuze d'ar vag. Var pour étudier lo projet do location du couvont AU CONSEIL MUNICIPAL, par les soins de l'un des 3 médecins de la dro 5 heur, eul lano bras a ziskaraz soit convoquée dans le plus bref délai. » ville, qui donneront aux parents des conseils ar vaglli, ha daou ail a tisparlsaz. Na S é a n c e m é m o r a b l e — L i t vajçe «In Enliii. voici mon :!" ordre du jour, que jo d'hygiè ie. Les bébés élevés dans un rayon linge H u l e e u famille.-- L o s « l e u x cliomaz ken stag deuz ar vag nemed déposo également: « Le Conseil, convaincu de :î kil. pourront venir consulter. Docteur* aux. p r i H e n . — T r i o m Caroff, Brouster ha Pierres. que le t ' Adjoint a toujours fait son dovoir M a r c h a i s . — Dans ce cas, je demanderais p h e «lu M a i r e . — I S H ' o i M l r c de conseiller déclare, approuver sa conduite Var dro 0 heur, al lano a voûtas que la COin m il ne de Ploilguer, qui nous en- en celte circonstance, et rappelle lo Maire m c i i t «lu p r e m i e r A d j o i n t anezo var aod enezen Oleron, lec'h ma toure, so:i appolée à participer aux frais. qui «lémitsMionne. au respect dos prescriptions de la Loi zeuaz tud d'o c'hotiforti. Dépôt d'Etalons. — M . Lancien annonce Municipale. » (Compte-rendu stènographique) que le dépcU sera augmenté d'un i" étalon. — Eur c'hren-douar en deuz dlstruL. — Vous avez, monsieur et très honoré Q u i l u o i . — Jo demande que le fumier du La séance du Conseil Municipal de Carjet keariou war dro Barcelone, Brocollègue, le génie de la controverse et aussi dépôt appartienne au palefrenier ot non à haix qui a ou lieu vendredi soir 8 novemde la contradiction. Spagn. la propriétaire de l'immeuble M " " Rivoal. bre, a été l'une des plus intéressantes M. — Je vous demande pardon. Lancikn C'est aux lfaras à payer leurs —Eur gioall dlc'hlann en deuz great qu'il nous ait été donné de vor- depuis L. — Laissez-moi causor à mon tour, jo palefreniers. reuz er C'hreiz-teiz. Kerlou ha kerialongtemps. 300 personnes environ y assisvous en prie. Je m'explique. Votre ordre Améliorât ions à l'hospice. —H ost décidé taient. Nous en rendrons donc compte par dennou a zo beuzet. E meur a lec'h an du jour marqué n" t demande quo le Conque des walor-closcls neufs seront faits à le menu, certains d'intéresser tous nos lectrainlou na chellont muimondaraok. seil, averti cle l'illégalité de son vote, le l'hospice. teurs non seulement de Carhaix mais de Eun dlenez vraz a ren e-touez ar bobl. déclare nul. Mais voici que dans votre L b s k l k c c . — Les gens qui no sont pas partout. Il va sans dire que nous le feron ordre du jour numéroté 2, vous insistez do la localité devraienl avoir uno salle spT — Enezen Elb a zo kazi distrujet avec impartialité, suivant notre habitude. pour eue je réunisse la commission à l'effet ciale. gant an arne kag an dour. An lientLecture du procès-verbal. — M . Delpouoh de prendre uno détermination. Si lo vote est M a r c h a i s . — Ou devrait d'abord penser à chou a zo goloet gant an dlc'hlann. donne locture du procès-verbal do la séance nul, pourquoi réunir alors la commission ? créer une chambre d'isolement pour les Kalz a dud a zo beuzet en keriadenextraordinaire du 20 septembre. M . Mar- maladies contagieuses. N'étant pas un aiglo, je déclare n'y rion chais, l ' adjoint, dont on a lu dans .-1/ comprendre.... non Marina ha Marciana. M. Boulay, pharmacien, a demandé que Bobl les deux attaques directes contre le M. — Mais... la fourniture des médicaments de l'hospice — Dlzoloet zo en Marselll hag en Mairo, M . Lancien, qui lui promit de réL. — Vous avez dit que jo n'écrivais pas soit mise on adjudication entre los 3 pharToulon eur vreurtez spierien. l'emp pondre au prochain conseil, s'ost armé assez, maintenant vous trouvez que je marciens de Carhaix. Adopté. pe chouech euz ar vanden a zo bet pour une lutlo acharnée, fl a devant lui cause trop (Applaudissements). Mais J'ai Assurances contre les accidents. — M. le dos piles de papiers, ainsi qu'un gros livre arelet. Ullmo, an offlser Irubard, bet promis à la population carhaisienno de Mairo a reçu une proposition de la compa commentant la Loi Municipale. 1 1 ne s'ost arêtet da genta, a oa a du ganta evit parler, je parlerai. Vous mo taxez d'autognie La Foncière, offrant d'assurer les sa pas, suivant son habitude, placé à la droito crate, monsieur le premier adjoint. J'estime gicerza Franz. peurs-pompiers contre lo recours dos per du Maire, mais en face de lui. Les deux que l'autocrate, c'est vous. Ah, co petit sonnes qui pourraient ètro blesséos par lot — Ar brezel être ar Franz hag ar Docteurs vont so regarder, pour uno fois Lancien, dites-vous, il se permet de rempompes an cours do manœuvres ou d'incenMarok a zeblant beza achuet. Mez ar sans rire. plir son mandat de Mairo sans recourir à dies. La Foncière garantit jusqu'à25 000 fr M a r c h a i s — Je demande la parolo au su Marokancd a zo bepred trous etrezo. mes sacro-saintes lumières, il ose contrecontre prime annuelle do 1 fr. par pompier, jot du procès-verbal de la dernière séance venir à mes injonctions, jo m'en vais le Dlou vroad a zo atao oc'h en cm ganna. soit pour Carhaix, 20 fr. l'an. Adopté. Lancien. — Vous avez la parole. secouer ! Mais moi, je ne suis pas d'humeur Kertadennou a zo bel entanet hag eun Les Eaux. — M. Lancien a reçu une lot M a r c h a i s . — Il y a des faits qui nécessi à m'assnjetlir à vos caprices. neubeud mad a dud lac'/iet pe gouliet tro do M. Billet, ingénieur, disant que los tont des éclaircissements devant le Consei M. — Si j'avais voulu être maire do Caren daou du. Pevar lestr-brezel o deuz travaux de conduites d'eaux marchent ; et le public nombreux qui se presse ici. J< haix, je l'eus été ! souhait, mais il faudra blinder les puits do hultaet doureier ar Marok evid dund ne suis pas orateur : je dirai donc ma ponUno partie du publie éclato alors en prosondage. Lo Conseil vote un crédit de 500 war o c'hlz. Mez mad e ce d'ar Franz séo sans détours. Depuis un certain temps testations véhémentes. Dans la salle le francs pour les travaux. chom toar ecez, rag ar Marokancd a nous vivons ici sous l'arbitraire le plus Champ-de-Foire. — M. Lancien propose' Maire a beaucoup de partisans ; il a la complot : ce que nous votons ici, no reçoit zo eur ouen draitour. répartie facile. On crie à Marchais « Jamais ! de fairo dépaver le champ-do-loire ou maroxécution que si cela fait plaisir à M . lo — Gwillerm II, Impalaer an Alac'hallac'h, et do lo macadamiser ensuite Jamais ! » Lo bruit devient assourdissant. Mairo... MM. Lé venez,, boucher, et Sabaut,commerpour diminuer la ponte. Adopté. magn. a zo eat war bonrz al lestr L a n c i k n . — Vous n'avez la parole que L'ordre du jour étant épuisé, M. Marchais çant, so font remarquer par leur excitaHohenzollern da renia bizlt d'à gen- sur le procès-verbal. Si vous y découvrez a la parole pour vider son différend. La tion, ot sont rappelés au calme. Enfin le derv Edward Vif, roue Bro-Saoz. En quoique illégalité, vsus pouvez continuer tumulto s'apaise un peu. M. Marchais sont sallo devient houleuse. mais vous n'avez pas à outru'dans.d'autroi em welel a vint en porz-brezel Portslo lorrain glisser sous lui. 11 a fait un faux L a n c i k n . — S'il y a du bruit, jo ferai évaconsidérations étrangères au sujet. moulh, elec'h vo greal goueliou bras pas qu'il veut rattraper. cuer. M a r c h a i s . — Y a-t-il, oui ou non, liberté en enor d'an daou roue, l'emp rouaM. — J'ai dit que j'ous pu être maire, si Je reprends ma démonstraM a r c h a i s . do discussion ? nez a zo brema en Londres. Da re tion à propos de la séance du 20 septem- j'avais accepté la proposition do M. Lancien. L ' i i o s t i z . — Parlez-nous do Clemenceau merki zo penoz routine an Ettrop a zo C'est lui-même qui m'a olïert do prendre la bre. M a r c h a i s . — M . L'iiostiz, vous nie réponlièrent kazi holl. L'art. 47 do la loi du 5 avril lSSt dit que Mai rie. drez tout à l'heure si vous voulez !... Jo L. — Je n'en ai, croyoz-lo, quo plus de proteste centre les votes émis à la séance lo Conseil no peut s'occuper quo dos objets In'on définis sur los convocations. Or, nous mérite ... du 20 septembre au sujet do la dévolution Vous m'avez provoqué dans le journal de dos biens do fabrique d'abord; do la loca- avons entendu discuter ici des questions AN DEIY1EZIOU tion du couvont dos sœurs ensuite Ces vo- do la plus haute importance pour la ville, Carhaix, tâchant ainsi de me faire passer tes sont irréguliers, l'ordre du jour de la sans que ces questions aient ligure à l'or- pour co quo je suis pas, non seulement b'ar mourz 2G n vlz Du n vo uuroujoiijct ou 111 z séance ne mentionnant pas cos questions. dre du jour. Jo maintiens donc l'illégalité aux yeux dos carhaisiens, mais do tous les Simt-lloi-nln, Jonu llouldiigor, doiiz Kerouer St-Iloi' n in glint nu (limozol Nidrio Lopónc deuz Pontrat, Moi, premier adjoint, je n'en étais même pas absolue, bien plus, l'absurdité du volo lecteurs do ce journal, qui ost répandu dans St-Hoi-uiii ha (iiiilloi'in l.ouónc clouz l'eiilicit gnnl ari beaucoup do régions. Vous avez voulu avisé en vouant ici... émis par lo Conseil au sujet de la création dhiiozol Mario Ollivet douz Spozot. A r pred 11 vo vous poser en champion désintéressé des d'un collège dans L'ancien couvent. servijut en l'enfrat. Hou goiiiT'Iioinoniiou d'o lioll Lancikn. — Vous avez un grand talent. L. — Je vous rappelle aurespectquelibertés communales. Mais nous savons à Mais si vous voulez bien nous discuterons tout cola tout à l'houro. Vous avez là parolo vous devez à cotto assemblée. Vous n'avez quoi nous en tenir sur toutes ces polémiD'nr 27 n vlz Du о vo ouroiljcl on lllz Klodonpas le droit d'injurior la majorité du Con- ques auxqu olles votre ambition n'est pas sur lo procès-verbal, pas sur autro chose l'ohor Juiiii-.Miii-i A r tìuurii glint ali iliinozel Louise étrangère. Messieurs, passons d'abord aux questions seil on qualifiant ses votes d'absurdes. 'Monarci. Ai- proci n vo sorvljet on utat-Nu. zou a hanver en regach (chlorure de potasium, nitrade de potasse, sulfate de olasse, kainite, carbonate de potasse), lez dre aman en Breiz kalz euz an douarou a zo ennan awaio'h a botas. A r raz a voz roet d'an douar e meur a feson naturel goude ma 'z eo bet poazet pe evel plastr. A n houarn hag ar magnezi na deint ket neseser ebarz an holl douarou, rag ma 'z euz enno peadra deuz an daou seurt-ma evit ezomou ar plant. Kavet a vezo an houarn ebarz ar sulfat houarn (vitriol gvver)ar magnezi ebarz ar sulfat magnezi. Ebarz ar c'haïnit hag er skori a zp ive kalz houarn ha magnezi. UNE GRANDE DÉCOUVERTE S Tro ar bed en eur sizun KELEIER e l r 1 01 root d'in eun ali-mad evid nom paz lavaret eur gvvall-deodad pa oan o vond da vesica hano an Tour d'Auvergn er jeu-ma I... la, mez, chantre ! an hanokaër na ziwall ketan den deuz an naon ha deuz ma wellan dre uhelder an heol ne ma ket peli deuz kreiz-te. » Mond a roaz tresek an ñor dre behini a oa deuet ebarz, hag a c'halvaz. Klevet a reaz digerri ; an alc'houe a skrignaz er portail, hag eur pikol den braz a zeuaz war an treuzou. — Petra a fell d'an aotrou markiz i emezan. — C'hoant am euz, aotrou gwardian ar prizon, rag gwardian hoc'h, n'e ket 'ta? — Nan, aotrou markiz ; me zo eur c'henvreur d'ar re ho peuz graet o jeu d'ezo n'euz ket peli, ha gant pere ne oan ket dre valeur... Me zo gwardian polis ! — Mad tro 1 être daouarn mad oun a sonjaz Kastignak. Ha gant eur vouez uhel : — Koutant oun d'hoc'h anaout, aotrou... —- Bigorno, aotrou markiz. —I Ha mad l aotrou Bigorno ker, c'hoant am euz da c'houzout mar tebrin eun tam boued bennag hirió. — Keuz am euz l aotrou markiz a respontaz Bigorno en eur c'hoarzin, mez na meuz ket resevet urz ebed evitse. Hag a zerraz an ñor. — T e , va mignon Bigorno, eme Kastignak, pod Doue, a gasfe da vestr, an aotrou Sartenes, ac'hanon d'ar Bastili... Pe m'en em garg, me, d'az kas daved da genvreudeur a garez kement ! Üiaoul 1 a lavaraz-hen c'hoaz en eur distrei hag en eur vale a gammejou braz, an dra-ma zo oun dra diez hag a rafe da sonjal d'an aotrou duk Choiseul e-unan. Mez souden e chomaz en e zao evel boemet gant eun dra bennag a wetlaz en eur c'horn e-touez boueslou goullo. Mond a reaz da w e l e t : eur baner o oa. Tenna 'reaz ar goulc'her ; en diabarz e kavaz eun tam fourmach alaouret, eun tam kik iar, frouez, ha diou voutaill poultrenuek. Tenna reaz unan hag unan an traouze er meaz euz ar baner, hag azeaz war an douar da zibri en eul lavaret : — N'ouzoun ket pelra ziniñ an drama I mez ar pez a zo sur, mad eo I ar pez a zo ar gwella, ha ne glaskan ket pelloc'h. Palez Versailles a zo ennan eur c'hornandonez koant pehini a gar ac'hanon en abekd'am gwalleuriou politik. Hag o tostaat ouz o ieuzou gargaden ar voutaill : — D'ho iee'hed I Korriganez vad dizanaf, emezan. Hag o lakaat anezhi en e gichen gant respet : — Sell ! emezan, mar ginigfén eur bannac'h d'an aotrou Bigorno kez-se... Nan I hennez n'en deuz sec'het nemet euz ar venjans ha naouiefe ket,anaout argvvin inad ze deuz ar gwin fa.ll... Gvveloinp an tam fourmach-ma 1 Mez en eur zizolo anezan, e kavaz eun tam paper pleget. — Eul lizer 1 emezan. l i o ! lio I Gou- do kontantamant ar stoinok, geriou karantezuz marteze !... Gwelomp ! Setu ama ar pez a zo skrivet varnan : « Aotrou Kastignak, c'houi a zo eun « den kalonek 1 Evit sovetei marc'hek» ce an Tour d'auvergn, na peuz ket bet ce aoun da goll ar pez 'zo ar gwella er ce bed-ma : an enor !... Heuliet a peuz ce va ali ; selaouit c'hoaz an dra-ma : c< dirag ar c'hont a Sartènes, na gomzit ce ket euz ho mignon, ha dirag-hen ce neubeutoe'h c'hoaz eged dirag den ail « n a l i v i r i t ket hano Juana !... Bezit ce heb aoun... Beilla 'rer w a r n o e ' h . . . » En traon ar c'homzou-ze, sinatur ebed. Kastignak a zavaz, n'en doa mui naon. — A r miutin-ma, emezan, va menoziou na oant ket skier... Me meuz, a leverer, an enor da gaout aotrou letanant jeneral ar polis e-touez va enebourien ! Ha nie moa ar nienoz d'en em adressi d'ezan evit adkaout ar vreg-se e oan o klask ! A l l o ! mad i Pegvvir salud an Tour d'Auvergn ha va librente zepant deuz so, ec'h in, ma daoulagad sarret tresek ar mignon dizane-se hag a guz e draou l i a g e a l i o u ebarz eur fourmach ken mad... Sell ! mar ginnigfen ar pez a chom d'an aotrou Bigorno, pehini, heb douetans, n'eo ket leinet d'ezan... Na welan ket harz ebet da ze. Hag a ioaz gant ar baner leuniet gant restajou e lein tresek an nor, pa zigoraz houina evid rei antre da gabiteu ar gwardou. — Aotrou Kastignak, a lavaraz berna, bouillit ac'hanon. — Gant plijadur ! Mez araok, aotreit d'in kinnig an dra-mà d'ar paour kez paotr karget d'am diwall ha pehini mechanz a z o chomet heb dibri ?... — Grit, Aolrou ! — Aotrou Bigorno ! a lavaraz Kastignak, trugarekaat a ran ac'hanoc'h euz al lein ken mad ho peuz miret d'in; mez a dra-zur, re am boa ! kalz re ! Hag hen a dremenaz en eur c'hoarzin dindan fri ar pikol den pehini, souezet. penzodet, en devoa ketneret dizoursi ar baner a oa kinniget d'ezan gant ar mousketaër. Kastignak a ieaz Ire en kambr-labour ar c'hont a Sartènes. Dremmhema, ien da gustum, a gemeraz liou an drouk. Sellet a reaz deuz ar mousketaër iaouank gan zellou fall. П е т а n'en devoa aon e-bed dioutan, hag heb sempla, eur mousc'hoarz war e ieuzou, a zellaz, d'e dro, gant hardiziegez. — Kemerit eur gador, aotrou 1 a la varaz erfinal letanant braz. — A galon vad, aotrou kont ! a res pontaz Kastignak, rag en sal an oran jez ne oa ket unan... Gwir eo ne v e ket mad gwelet kalz a vousketaërien el leac'h ma vleunia ar bleun oaranjez. — Selaouit ac'hanon ha respontit d'am goulennou, aotrou ! lavaraz ar c'hont. Beza zo pemzek deiz z o , dek deuz ma zud o doa tapet krog en eun torfetour danjirus... (Da heull.) C1 Etude de MM GASSI avoué à Château A. "V I S troc'haz o benn d'an don maro. Baro Deuxième ordre du jour Marchaix : 10 v. druillou un ein gavaz en Maner lVmM. — Jo ne travaille pas pour moi. mai» lin. et LE BOUAR, notaire à Gourin. ha bleo a slngnz deuz e zaouarn. A r contro ; Il pour ; 2 abstentions. — Repoussé vier jiag a c'Iimilla/. loja digant ar mcpour la ville do Carhaix. Trolslôrno ordre du jour Marchais. — e'horf a oa lezid un arohed. A r norson L . — Allons donc I A vous* entendre Le bruit agant. été répandu par cerrour Ranch m- Pull, en eul lavaret Le Conseil consorvo-t-il sa oonflanco au parler toujours au nom do la ville de Cara welc'haz ar |>n' n en eur c'holój'iiiad d'ean e oaginiilik euzPloyber-Krist, en V E N T E S plus, tains, qu'Ar Bobl ne paraîtrait 1" adjoint? liaix, au nom des intérêts carhaisions, on dour, hag a bakaz anezan en cul liaLeón. A " Pô II .'i ruaz eun dorelien blouz L. — J'aurai poussé la générosité jusqu'à par licitation judiciaire croiruit quo vous êtes loi le seul véritahlo d'ean da g o u s k d er c'hrancTi. Div h-ur non, hag a lakoaz nnozan an eur c'ha- nous tenons à rassurer uns lecteurs. émettre un avis favorable àoo vœu. Mais du élu, le seul, l'unique qui alt.lo droit do LE VENDREDI 6 DÉCEMBRE 190? gouile, ar inurmir madeleziiz a glevnz ched zink, lec'h a oa dija pennou mani Jaffivnnou m o m e n t qu'il se termine par une demande parler pour nos concitoyens ! Nous avons idem mou er u'Ivanch liag ;i 'n uni gnha iontr al livaiir. on l'Etude de M" LE BOUAR do b'.àmo à mon adrosso, jo le repousse on la prétention de travailler autant quo vous, vaz ono ; •• r paour a oa var n«z na verEurplak koucor a zo bot pegol var bloc. sinon plus, и la prospérité do oe pays. I. — A 1 h. i\2, adjudication d'immoubles, COMPTOIR M 1 0 . W L U'USCOMIMÈ ar voest hag a oa inerket varnan : Ama Scrutin public : Pour la coullano> au 1'" vel. Buan ar Poil, sikoun-l ^rant eun M. — Vous n'en prenez pas le chemin. au STANO et dépendances, en Spèzet, neubeud tud, a zizougaz tir reuzeudik adjoint, 5 : MM. de L'ésoloue ; Hiniol ; e ma penn Yan. Dargent, limer, marL. — Nos actes prouvent le contraire. Je DUC 1 > A H I S loués 480 fr. l'an, sur mise à piix de 7.000 fr. var eur gwele en ti, lec'h ma varvaz citeli ar stridi a cuor, marvet m Pa- Société Anonyme au Capitai de 150 Million reviens à vos ufflrmatlone du début. Si le Rover ; Louis Gotirlaouôn ; Couan. II. — A 2 h., adjudication d'immeubles M. Conan, indécis, hésita quelques sebel) dalo. A n doktor Tregoat, deuzKal- riz an 19 a viz Du 1899. pedit evivote émis le 20 septembre avait été illégal, de francs entièrement versés aux villages de PEXARC'IIOAT et GOAScondes avant do diro oui, ce qui mit la l'Administration nous l'eut fait savoir dans lak, galvot dustu, a lavarais e oa maro tati. CADIEK, en Spézet, formant une belle salle ou gaieté, ot provoqua, do la part do les délais voulus. Du moment qu'elle no l'a ar c'hlasker-bouod lire re-lioll a skuizmétairie de 14 hectares, loués 050 francs A r voest a zo bet douget en iliz gant M. Marchais, un accès do mauvaise hupas déclaré illégal, c'est qu'il est légal ot Agence de Saint-Brieuc der. outre los charges. pevar parrosian: Kerdilès, maiir ; Casmeur caractérisé. Contro lo voto de con acquis. Mise à prix : 14.000 fr. I, Place d e l a P r é f e c t u r e A n den koz dizanvo-man a noa eur tel, skolaër ; KordoncufT, perc'hen ; ha ilance, 10: MM. (iuéguon, Cloc'h, L'Hostis, M. — Vous avez uno drôle de manière.... Trévounoc, Le Vincent, Lo Bescond, QuilTonzorer ar labrik koz. mûtr lia tri-ugent ; bleo loued, fas treut; L. — Votre manière, monsieur et cher lion. J.-L. Thomas, Penn et Lancion. Goude an absolvon, ar pennou a zo f ri ordinal ; ginou tre daou. Eur saro colléguo, est bien (dus drôle encore. Qui no Escompte ot Recouvrements. — Dépôts Dos applaudissements ot des vociféraglaz a oa gantan, eur porpant mezer bot kaset d'ar garnel. do fonds à vuo et à échéance. — Délivrance connaît ici le but secret quo vous avez tions éclatent dans la salle, qui semble une do chèques. — LotlrosdeCrédit. — Mandais toujours poursuivi depuis que jo suis briz, eur cheleten voulouz brun, eur A r famill euz Lanndorne, breur, mer démontée. M. Lancion rayonne. M. ЛЯ11И1 PHARMAIE LEMOING Maire? Votro but a toujours été l'obstrucbragou raïadur gwen pejet, eun tok c'hoarezed ha c'hoar-gaër, o douz dou- de voyage.—Ordres de Bourse.—Paiements Marchais est effondré. Pondant quelque do Coupons. — Garde de Titres. — Versetion. Goûte que coûte obstruons. Obligeons Rue du Pavé rouz lia boutou koat toull. Piou a oa ¡ get klcm da brokuror Montroulez. » Inmps, c'est un brouhaha indescriptible. monts sur Titres, etc. — Garanties contre со jouno Maire à venir sonner à ma porto, С -A. DFfc I r l J \ . I 3£L Enfin, M. Marchais voit qu'il est vaincu. PONT-iVIELVEZ los risques de Remboursement dos Titres à me demander conseil et protection. Lo M. — Vous pouvez chercher un proau pair. — Location do Coffros-forts, etc. proniior Adjoint doit être lo Nionlor du COMMENT C H O I S I R ? mier adjoint. Ar Vreurie.ù Assuranz a <lap50 skoed. Maire, n'est-ce pas ? M. L. —- A votre aiso. Mais il no faut — Dre urz ouz ar (i a viz Du, niinistr al M. — Jo n'ai pas dit cola : j'ai dit que les pas que de lo diro, il faudra me l'écriro. adjoints ne doivent pas être quantité négliLabour-Douar en deuz akordet eur sdm Fairo un choix utile entre tous los reM. — Ce sera fait, ,1s donne ma dégeable. Si non, a quoi bon en avoir? Je suis a 50 skood d'ar Vrevriez Asuransou mèdos vailles,' dans les affections dos toujours le dernier informé de ce qui se mission d'adjoint, mais jo rosto conseiller bronches ot dos poumons, n'est pas facile. dru 'u EU d'ISg'le eneb marvento ar MÉDICAMENTS DE 1 ClIOIX municipal. passe. No vous ai-jopas érril, loti octobre Quo nos lecteurs nous permettent donc de c'tifizek, evid sikour anozi da greski lui Prix les plus réduits de la région Ou rossent jo ne sais ipiollo impression uno loltre lin doirifiiido de ronsoignomonts, leur indiquer la Poudre Louis Legras, qui l'onoliou in i rol, graiit da zic'haouï douz qui oat r i - i i - o sans réponse ? C'est inqua- pénible h la vue do cos doux hommes qui a oncoro obtonu la plus hauto récompense Toute commande de 3 fn. de o'Iiollou braz. viouuenl une heure durant do se livrer un lillnMe. à l'Exposition Univorsollo de 1900. C'est lo Médicaments jouit du bénéfice du combat sans merci au vu d'une galerie do GOURIN A ùM»V genre B u g g y . Ca soul romèdè connu qui calme instantanéL. — C'était une sommation. Jo no réfranco de port et d'emballage. ment lus accès d'asthme, de catarrhe, d'op- IX M/IIM p t . t tablier cuir vache, ponds pas aux s o m m a i i o n s . Si vous étiez curloux, d'indifférents, d'amis ot d'enneLaëronsi. — intanvuz Jaouen, kram- pression, de toux, do vieilles bronchites ot i(Eaux Minérales et spécialités A mis. Do l'avis do beaucoup de gons, l'afvenu me trouver, je vous ous renseigné sur vernis. Garnitures drap bon état pour faire qui a tourné au désavantage do M.le D" poezorez ru Nove, a zo bel laorot d'oi exceptées). guérisse progressivement Une boîte ost ce quo jo savais. Et puisqu'il faut tout dire, :i50 francs. Marchais, était uno quorolle personnelle 400 lur douz lie l'ros. A l laër n'oo kot expédier, contre mandat do 2 fr. 10, adressé jo dirai tout. Vous nvo/. voulu rondro lo S'adresser au bureau du Journal. qui no semblait pas devoir nécessiter un bot paket ovel just. h Louis Logras, 139, Bd. Magenta, à Paris. Prix. Spéciaux à MM. les publie juge. 11 vous jugera. débat public on plein Conseil Municipal. Marcchaux-Ferranls et Hongrewrs Par lutlre du 11 Janvier 1907. vous m'a— Un déraillement. — Un déraillement, viez envoyé votre démission à la suite d'une P. J. qji eût pu avoir dos conséquences très moi*, c o u r a n t e conférence socialiste qui eut lieu à la Salle graves et causer peut-être la mort do pluREMISE AUX COMMISSIONNAIRES — Foire (lu !) novembre. — Farine V do la Mairie. Cette lettre était une véritahlo A CÉDER avantageusement qjalltô, les 100 klos, 3S.50; farine 2' qua- sieurs personnes s'est produit sur la ligne provocation, un tissu d'injures (M. lo Maire lité, 30.50 — Froment. ¿1 — Méteil, 10 — du chemin do fer d'intérêt loen', enlre MosS'adresser à M. François VOLOTER, Demandez le Prix Courant GWENGAMP lit la lettro) Vous avez retiré ensuite voire lan et Uourin. Seigle, 14 — Srrrasin. l i — Avoine, 15 — taniisier, rue Général-Lambert, Carhaix. démission, sur mos instances. Une piorre d'une quarantaine le kilos Orge. 10.50 — Son, 15.50 — Pommes do Kavel hanter varo. — A r polis he M. — F.n spécifiant que jo ne sorai pas terre, 7 — Foin, los 500 kil. 35 — Paille. 20 avait été placée sur un rail près du poteau douz dizouget diwar a r Valy beteg an voire eselavo. n" 5 et fut la cause du déraillomont. — Bœuf, le kilo sur pied, 0.95— Vnche, 0.85 Hospital our paour hag a oa kouezot Etudes de M c s CaVELLAT, notaire L. — Ni mol lo vôtro. On rechercho activement los autours do — Voau, I — Mouton, 1 — Porc. 1.20 —• eno heb anoudegez. E nano zo Renan Vous protestez parce que jo n'ai pas en- Bourre, le kilo, on gros, 2.20 el on détail, cette tentative criminelle. à Taulé, et FLEURY, notaire à coro convoqué la commission chargée d'étuBourc'hiz deuz St-Divy, Kerne-Izel, oa2.40 — Œufs, la douzaine, 1.20 — Poulets, Morlaix. dier lo moilleur parti à tirer de l'immeuble jet a 20 via. lo roupie, 3.50 — Lièvres, la piéco, 3.50 — d o s Ursulines. Mais pourquoi vouloz-vous GWERLISKIN Pordrix, 1.50 — Cidre, la barrique. 50 — n p c i Tilrcs, coupons, matiercs que je dérange oetto commission n'ayant à Pommes à cidro, les 1.000 kilos. 80 fr. A . V E N D R E (J'orctd'argc'it.bijoiix.elc. Laëronsi dre vrëc. — Kul laëronsi lui faire auouno communication urgente ? Par adjudication volontaire in— A vis. — M. Joi>n Solu, publicisto, Je n'ai pas encore reçu do réponse décisive vrêv a zo bot great disul da noz en forme le public, quo désormais il aura en ) h r 1 \ sur litres el aiilrcs valeurs. dro du liquidateur, dés que j'aurais une certiti Erwan an Touzer, mostr-meugleuier A la salle d'Ecole au Bourg de TAULÉ Assurances contre l'Incendie dépôt les publications suivantes : Surprise tude, je convoquerai la commission. Toute | k j Argent inimediat.Discretion. en Gwérliskin. A l laër zo et obarz en Journal, VFoui démocra'irue, le Jeudi de (Finistère) celte ohslrution est voulue do volro part, 3 3 , r u e Lafayette, PARIS eur vrêvi dorejer ar buro. 0 Jeunesse, le Hon Vivant, lo Pêle-Méle, car au fond, vous vous en f... dos commisKaset neuz gantan 200 lur billejou Représentant à Carhaix : A u g u s t e sions .Vous faites partie de plusieurs : et Lectures pour tous, Journaux de Mode, et hag aour. A r supoz a gouez var cur LE G O F F , clerc de notaire, agent géquel est celui qui y vient le moins souvent ?, dlfféro.itos autres publications toiles c,uo lo Monde Illustré, Armée et Marine, VIllusmeugleuier. néral pour les cantons de Carhaix, Vous-môme. tration etc. PLOULECH Maël-Carhaix, Callac, Huelgoat et M. — Un médecin est souvent obligé do s'absenter. — A propos de l'exercice de la pharmaGourin. K e r n e - Izel de différentes essences Gouel brezonek. — Disul diveza, eur L. — Moi aussi je suis médecin, mais je cie. — On nous prio d'insérer: E.Y ',(', L O T S gouel kaër a zo bet en parroz Ploulec'h me dérango quand l'intérêt do la ville Une petite brochure paruo récoin mont et POUR L E S A C H E T E U R S S t R I E U X PLOMOOIERN Goude ar gousperou, 300 a dud a zo l'oxigo. abondamment distribuéo au public déclare M. — C'est facile à diro quand on est deut da glevet ar pez brezonek Alanik que la pharmacie est un commerce comme Question. —Serait-il vrai, d'après ce qui riche comme vous l'êtes. Mais moi je dois un autre al. Louarn. Tud iaouank o deuz kanet nous ost rapporté comme exact, quo lo ClorSITUES vivre do mon métier. Avec votre théorie, il Cotto affirmation ost audacieuse. soniou neve. A r Yeodetaneuzdispaket gé do Ploinodiern interdise la lecture d'Ar n'y a que les gens fortunés qui pourront Si dans tout autre commerce il ost permis Hobt ot do tous autres journaux sauf*lo Sur la Terre de Poroland eur brezegen war garante ar fo, a r v r o , occuper les fonctions électives. d'avoir recours à la camelote pour atteindre Courier du Finistère ? • Tout le Mobilier hag ar iez koz. E!V TAULÉ L. — Quand on ne peut satisjaire à son les prix les plus avilis, il n'on ost plus de POULLDERGAT . métier et à sa mission, on abandonne l'un même dans notre profession, où le but priPour visiter s'adresser au Manoir Créations - Exécutions dos deux ou l'on n'accepte pas uno charge mordial ost do fournir aux malades dos Hanter liant jandarm cneb d'eur VIENT DE P A R A I T R E : du Poroland, et pour tous renseiqu'on ne peut remplir jusqu'au bout. C'est médicaments sûrs et contrôlés dont l'effica- seurez. —- Eun neubeud deiou z o , ar votre cas, monsiour, ot je le prouve. Lorscité soit certaine. Les commissions cliar- gouarnamant bepred var evez evid silgnements à M 0 9 CAVELLAT, dépoLa Bonne Chanson que les questions do l'Eau et do l'Eclairage géos d'étudier los tarifs d'assistanco môdi- vidigoz ar vro en danjer, a glovaz e oa sitaire du cahier des charges, sont venues sur lo tapis n'avez-vous pas calo en vue de la fom.iiture dos mêdicaRevue mensuelle du foyer, publiéo sous FLEURY, notaires, et M» BARASalon du Mobiler, Paris 1905. Аяяос. Bret. dit : Ces questions-la, ça me connaît ! Je monts aux indigents n'ont pas pordu de ohoiiii t cur seurez koz d d k vloa ha lo patronage de Th. BOTOEL. Abonnements : Congrès U , R . В . Сагпас 1906 U, R , В , triugeiit ebarz leandi Poulldergat. ZER DE LANNUR1EN et BIENvais m'en occuper. Comment vous on ôtosvuo coite obligation pour nous, pharma12 francs. Administration : 32, faubourg Haletai e oa divizetec'li aeliet da ata- Saint-lionoré, Paris. VENU, avoués à Morlaix. CHATEAU DE CAUREL (Côtes-du-Nord) vous occupé? En ne vous présentant jamais ciens,, do no délivrer quo des produits irréki ar vaouez koz. Gant soudardet a rer aux réunions importantes. Lorsque les in- prochables. — Dopuis de longues années, • n a ^ M M a w n M M H i a a M M i K M H M M n M W M ' i Nous tâcherons, dit la préface du numéro Représ à Mexico : L. ELY. génieurs venaient à Carhaix, vous aviez 'ai suivi d'aussi près que possible, pour beb sort traou, prim a buan, lakata ! de novembre, guidés par le couragoux Etude de M" LEFEUVRE, notaire toujours des prétextes pour ne pas les ï'ôlnblisBomont do mes prix au public cos bardo breton et avec le concours des meilüirgwenor, da beder heur deuz ar à Carhaix SCULPTURE Livraison D i r e c t e accompagner. tarifs quo mes confrères actuels m'ont ouxleurs de ses camarades, à trouvor lo cheinintin ho pel sonj, hanter-kant janFerronnerie Un autre exemple. Vous faites partie de mèmos déclaré trop réduits dans dos con- darm a errue deuz koste Kemper, dinmin du cœur de la foule avec des chansons PRIX la Caisse des Ecoles. Vous n'êtes pas vonu versations particulières qu'ils ne songeront vraiment gauloises, dans lo bon sons du FAIENCES danordnen ar c'hapilen Blandin. A r v r e DB aux deux dernière réunions. Et vous prépas à contosler, je lo crois. mot, vraiment françaises, c'est-à-dire : zellerien kalonek-ma a ziskuezaz keBRODERIE tendez que vous avez à cœur les intérêts Il plait à l'un d'onlro eux d'entrer dans sainos, alertes ot moralisatrices. E n l a V i l l e d e C a r h a i x F A B R I Q U E rnend a gourach, ma oa goneet ar V i k Modelage, gravures carbonisions ! . uno voix nouvo'le et d'offrir quelques spétor gante heb dale. A r seurez koz a M. — Mes absences s'expliquent. Un Un T E R R A I N propre à bâtir cialités au prix coûtant et mémo à pei te: Je médecin n'a pas toujours son temps à soi. Bxecution de tous t r a v a u x ronkaz tec'hel k u i t . le suivrai dans cotto voie qui n'ost quo le Bien situé Avenuo de la Gare, joignant A l'avant dernière réunion de la Caisse des de tous styles chemin détourné qui mono à votre bourse. l'Annexe du Buffet, d'uno contenance de Kcolos, j'avais un accouchement qui me Tous les produits portés dans son prix Documents sur demande. 300 mètres-carrés, avec 15 mètres de façade retenait. courant, je les délivrerai aux mêmes prix et sur l'Avenue de la Gare. Leon L . * - T r è s bien. Vous aviez un accouAvantage aux membres de Soc. bretonnes. môme certains d'onlro à un prix inférieur Pour tous renseignements et traiter, s'acqement 1 Mais ne venez pas dire que vous tels que : Emulsion d'huile de foie do modressor à M LEFEUVRE, notairo, chargé Ech : Etagère bret. sculptée 0.58 X 0.50 remplissez votre mandat. Moi je remplis le rue, le litre, 3 fr. — Teinture de quinefuina, LANDIVICHO franco domicile 15.90 remb' 0 60. do la vente. rnion ; je me sacrifie aux intérêts de la ville, 125 gr. 1 fr., le litro, 5 fr. 50. — Poudre de La récolte on pommes à cidro sera, cotto et croyez quo j'y suis de ma poche. • Ar Foar. — Dimerc'her eo bet foar santé de Cock, 2 fr. 25 olc etc. année, plus quo médiocre. Il sera possible M. — C'est du bluff Vous bluffez ! ar miz. A m z e r vad. Kezek, tirvi, saoud E. Lu J a n s k cependant do romédier au mal, dans uno Voix dans lo public : Démission ! Aux Les V A L E U R S A LOTS, F r a n ç a i s e s e t É t r a n g è r e s , É P A R P I L L E N T CHAQUE A N N É E = lard, ounered, a oa klask varnezo. A r certaine mesuro, par l'emploi judicieux pharmacien de 1" Classe à Carhaix. accouchements ! saout oa en kresk : ar moe'h a oa uhel d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y SO Millions de francs M. — Lorsque j'ai accepté d'ôtro votre — Deux manlf'aislantes. — M'Ios Mario o friz. a déjà quelques années, par M. P. L e G a c , adjoint, il avait été convenu que los services Dévédec, 25ans, et Mario Morcior 19 ans, l'imagination la plus vive reste divisés en AR ROC H pharmacien do l classe à Callac-de-Bredo là Mairie seraient partagés entre les sont apportantes d'nu jugornont du tribuinterdite devant de tels chiffres 132.000 Lots (gros ot petits lagno (Côtes-du-Nord). L e C l < l r o g è n e doux adjoints et vous. Or, vous m'avez nal do Châtoaulln, du 4 Octobre dernier, lts An iliz '.aerei. — Skouer banden QUI \ K Kl M Q U E KIEX. N ' A KIEX ! (dos mots grecs Sidron, cidro ; Gennao, toujours considéré comme inexistant. condamnant : la première à 50 fr. d'amende Thomas ha kompagnunez a zo heuliet. j'ongendre) ; possède, en olïot, la curiouso Que chacun essaye donc sa chance L. — Cortos, je dois, lorsque je suis om- la socondo, à 25 fr. pour avoir, parait-il, Laëron a zo antreet diziou da noz en propriété do donner au pe'lt cidre ou cidre pfiché, déléguer à ma place l'un des ad- frappé les gendarmes lors de l'oxpulsion LOTS P A N A M A f r a n c s , on reçoit IOO N u m é r o s LOTS P A N A M A iliz ar Roc'h, dre ar Sekitiri ha kaset desecon.de cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui joints. Mais ce que je puis faire soul, je lo dos sœurs do Carhaix, lo 12 soptombro préSécurité absolue ° . Lots Panama dont on devient co-propriéganto eur gesten a oa ennhi 200 skoed manque, élément sans lequel il.no saurait fais. Lorsqu'on nomme un maire, c'est lui taire ot l'on participe aux prochains tirages cèdent. La Cour Inflige 4 jours do prison à so conserver, ot do lo transformer, on môme Al laoror.-ze a red o'hoaz dizoursi ha qui a la responsabilité. Jo ne me redise pas Mllo Mario Dévédec, sans sursis, 48 heures .s- paiements îles lois indiqués sont faits en espèces et sont garantis par un dépôt de temps, en cidre do qualité oxtra pouvant à l'assumer toute ontière.... do prison, ot 25 fr. d'amondo, à M''o Marie prest da hadkomans. 150 millions au Crédit Foncier, à Paris rivaliser avec lo cidro dos crus classés. Si M. — Nous n'avons qu'à nous incliner Merclor avec sursis pour la prison. ENEZ-USA T i r a g e : ± 6 D K C E M B R B 1 9 0 7 l'on prend par oxoniplo, un mélange formé devant César. de : Suspension du maire. — Par arrêté L. — S'il me fallait, à chaque lettro quo Cidro pur jus, sortant du du Préfet du Finistère en date du 4 Noje reçois, convoquer lo Conseil el les comprossoir 1/2 barrique missions, demander l'avis dos 20 conseilB A R O N vembre, notre excellent ami Malgorn, ot Eau do fontaine A\i barriquo lers lour à tour,la situation ûomatrè serait maire de Ouossint, a été suspendu de PHARMACIEN DE 1" CLASSE intenable pour tout aulro comme pour mol. ses fonctions pour, dit cet ukaze, « s'ê- ot quo l'on y ajouto un flacon do Cidrogène Rue Général - Lambert Il n'y aurait qu'à laisser la place. J'ai consot quelques kilos do suero, on obtiont uno tre départi dans l'exercice do ses fonccience do romplir mon devoir: je le remC A R H A I X tions de la réserve qui s'impose à un barriquo do cidro, on quolquo sorte, par10.000 fr. • 12 lots de 5.000 fr. - 30 lots do 2.000 fr. - 300 lots de I .OOO fr. plirai jusqu'au bout. fait. Sert en con/lance. — Parle breton officier de l'Etat civil » . 12 lots do SIX Tirages par AN, 3.390.000 francs de Lots Nous Allons passer au vote sur les vœux L'occasion ost donc offorto à toute porprésentés par M. lo doctour Marchais, SANT-SERVEZ sonno do doublor sa provision do bon cidre Pour recevoir franco les 100 numéros, il suffit d'adresser un Bon de Poste ou M. le Maire relit le premier vœu, puis : à conserver. Mandat-Poste do 5 fr. à M. lo Directeur du Comptoir Central des Valeurs à Lots, SA I T - H E R N I N L. — Ce vœu, je le repousse quant a moi, Al liva'èr Yan Arc'hant dizinterel 39, rue do Châteaudun, Paris (9° Arr"). M. Lu G a c a fait porsonnollomont l'ossai et je prio mos amis de le repousser. ha dibennel. Ar /'amili a zoug Idem. du Cidrogène, mais voulant ôlro fixé sur la Arrestation. — Uno lille Joséphine Syzun Les ordres contre remboursement sont acceptés M. — La voilà bien, la pression ! — En o dostamant, al livaiir brudet valeur réelle du produit, il a prié quelques deSt-Hernin, soupçonnée d'un vol do Ungo L. — Jo ne fais pas de pression, monsiour. porsonnos, absolument competentes on ciYan Dargent en doa reketet dizinteri ot d'effets d'habillement, commis au préjuNous sommes libres, Ici. En pourriez-vous dice du nommé Ollivier, cultivateur à St- anezan 8 vloaz goude e varo, evid la- drologio, do vouloir bion l'oxpérimontor. diro autant? D'où vint la pression lorsqu'il Daval, en St-IIernin, lo 10 Octobre dernier, Collos-ci ont obtonu dos résultats très sakat e relegou asamblez gant re e vani s'est agi de voter l'attribution des biens de tisfaisants ot ont engagé vivemont M. L e et recherchée par la gendarmerie depuis AVIS en iliz St-Servez, kichen Landivizio. E fabrique? De votre part. Vous avez fait G a c à fairo connaître lo Cidrogène au pucotte époque, a été arrêtée, sur lo territoire vab a neuz sentet euz c'hoant e dad. circuler chez les conseillers dos « individus blic. do la commune do Spézot ot écrouée à la lloet en doa urz da berson Sant-S6rvez à soutanes noires » , qui les suppliaient prison de Châtoaulln. Prix du flacon pour une barrique : 2fr. 25 d'empêcher le vote. da zizinteri e dad ouz ar vered, da geHUELGOAT Dépôt : toutes Pharmacios. M. — Jo proteste ônergiquement contre mer e benn, ha da lakat anezan on eur cotte insinuation. Je n'ai jamais tenté de Vonte en gros : P h a r m a c i e I*. LIS G A C voest plom ebarz karnel ar vered, kiDistro ar veleien. — A r Sizun Relifaire marohor les soutanes. Je suis républi- jlus a lavar penoz katolikod Huelgoat, L ' U n i o n P r é v o y a n t e . Société d'épargne île construction de maisons à chen hini e vani hag e iontr. à G a l l a c - d e - B r e t a g n e (Côtos-du-Nord) cain : vous, vous ne l'avez pas toujours été. bon marché et à crédit, fondéo à Paris lo 1" Mai 1897, et dont lo Siègo Social est à o vessa lakeet eul lojeiz rleread en disDivarbenn-ze, a zo savet eur chikan N. B. Uno notico oxplicativo accompagne L. — Pau à votre manière. Paris, 85, Boulevard Voltaire, informe lo Public qu'ello construit dans toute la poz ar veleien eux, ar barrez-ma, pere a être tud ar famill. Mab Yan Arc'hant a cliaquo flacon. Six oonsoillers, sur l'initiative de M. QuilFrance dos maisons d'habitation do tous modèles et de tous prix, payables depuis oa et da.Verrien da ohom aboue o chaoa bet lavaret d'ezan gant eun avokat liou, demandent le vote au scrutin public. Dépôt à Carhaix: P h a r m a c i e BARON. 16 fr. par mois, avec un crédit do 10 ou 20 ans, au gré des adhérents. L'Union M. — Ça s'appelle procéder par surveil- se, ar re-man a zo dislroot v e r o c'hiz deuz Keniper o c'halle dizinteri e dad Prévoyante, par ses dispositions libérales, met la propriété à la portée de tous. d'o farrez. lance, par intimidation. lieb asantamant. evit lakat e relegou Elle pbrmot à chacun de réaliser ce rêve si longtemps entrevu, de construiro sa L. — Encore une fois, de pareilles calomSPEYET kichen re e vam-goz. maison, sans avoir à débourser autre chose qu'une annuité égale au montant de Tribune du Travail gratuite nies sont Intolérables. Au nom ее cette son loyer, ot cotto annuité n'est due quo lorsque la maison est achevéo et que l'on Mez ha droet a nevoa da zi benna an Etre priejou. — Klein zo bet douget assemblée dont j'ai la présidence, je vous ost entré en sa possession ; on, paie sa maison avec l'argent de son loger et on OFFRE hini maro t Setu ama penoz eo kontet rappelle à l'ordre, au respect de nos coldouz G... 51 via pehini zo tamallet. da devient propriétaire sans s'en apercevoir. Depuis ces deux dernières années, la an traou gant ar gazeten a Vrest Le peJouno homme, sérieux, demande omploi lègues, ot si vous continuez à employer oes veza kannet e vreg, sklapet diou wech Société a construit plus de deux cents maisons, dans les différentes parties delà tit Télégramme : aux écritures, courses, commerce où bureau expressions outrageantes jo vous ferai exhe zouben d'oi e-meaz, laket e vugale Franco, notamment à liront et à L o r i c n t où chacun peut les visiter. No consdans lo Finistère. « A n i) a v i z Hore eo bet dibennet pulser de la salle. truisez donc pas avant de vous être adressé à 1' « Union Prévoyante. » hag e vatoz fneaz an ti ha galoupet v a r S'adressor au Journal. A ce moment précis, MM. Le Troadec et Yan Arc'hant. A n touller-beziou a naPour tous renseignements, notices, modèles, plans, etc., s'adresser soit au о lerc'h. Monfort conseillers se lèvent, et prudemc'haz ober. A n Thomas, plomer en DEMANDE Siège Social, soit à M . «lo M I X I A t ' à C a r h a i x (Finistère), Représentant pour PLUSKELLEK ment s'éclipsent sans bruit. Lanndi, a reyuzaz ober ivo. A r person la Région bas-bretonne. Un jeune homme, de 15 ans, ost demandé Il reste 10 conseillers présents. Nota. — Prière de prendro dès maintenant ses dispositions vis-à-vis de la Société Maro eur c'hlasher-boued disanve. an A o t . Guivarc'h aziskennaz e-hunan pour apprendre lo commerce Payé dès le Premier ordre du jour Marchais : 10 voix pour que celle-ci puisse commencer les travaux au printemps prochain. er boz. Ooulen a reaz eur gontel digant début. — A r merc'her 5 a viz Du, da 5 heur contre; 3 pour; 2abstentions —Repoussé S'adresser au Journal. eul labourer-douar a oa o sellet, hag e deuz an noz, eur potr-koz goloet a M. — Le tour est joué 1 E. BOULAY tiarmaciei de R Classe (Successeur) et V 0 I 0 T t U R er E R Chienne, « Compagnie Française i riii i l l m H I ¡5 DU'PHÉNIX" XXwi I I J.Yl.aiTCBan([iie«AROlf\M)rid Lt JEUDI 12 DÉCEMBRE 1901, i midi L U u M I L ^ 4 Featherstone Bdfjs, W. C. 6.209 ARBRES Sur la mise à prix totale de 57.108 Fr. f ART BRETON A. 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PALTEHN, népar les SUCS et PRINCIPES OLTAUX des PLANTES. gociant en, vins et. spirilueiur., à TITMLa M é t h o d e v é u r c t a l o qui depuis do n o m b r e u s e s annéos o b t i e n t rin et Agent Général pour les cantons «-» tant de succès dans les g u é r i s o n s des maladies ohroniques, se t r o u v e île Carhaix, Maël-Carhai.r, Rostrenen, décrite dans le c é l è b r e o u v r a g e intitulé : <r La Médecine Végétale » . T o u s les malades désespérés ot d é c o u r a g é s t r o u v e r o n t dans ce Cal.la.e.. Iluelgoat et Cliâtea-a.neaf. l i v r e un m o y e n certain et radical pour se g u é r i r sans d r o g u e s Des Agents sérieux sont demandés. funestes, sans p o i s o n s qui fatiguent le c o r p s , épuisent les nerfs e t fa délabrent l'estomac, sans opération, ni m u t i l a t i o n m a i s à l'aide do 127 millón 634.948 lui». ±70.000.000 n lurlou. Ar Gompngnunoz a asur douz an TenKabitallou GRAND C H O I X "LE SOLEIL" XMA. 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SO UTR ANGER. _ . s Avoc " A r Vro'' ItuvuoMeiisuolle FRANCE . . 1 ai . . . 5 (i. iCTHANGfiR — ... 9 les Abonnements sont d'avance i payables Tout changement d'adresse serti accompagné de 0 fr. 5 0 cent, en Timbros-Posto. " Evid ar Vro drear llobl " nemed beza en holl gargou euz ar vro evid beva mad diwar hör c'hotist. Douet int a-benn ouz o zaol, abalamour ma krudo re vuan ar re vihan o c'homzou Ilotir ha goloet. Evelse goude Gambetta e teuaz Ferry, ha war gresk ato gant ar c'hlerihalisoi, o teuaz da c'lioude Waldeck-Rousseau, Combes ha brema Clomonceau, en eur c'hedal * Bara, Laez, ha Librente. » Jaures ! ' Giiiou lavaret gant AN TOUR D'AUVKIUJN IIa pore a lakaar re-ma en araok evid ober o labouriou iallakr >. An ostren kazi holl hag eun neubeud trubarded euz arvio, evelto. Setu aze, e berr komzou, petra eo ar Republik a lac'h ac'hanomp Petra ra d'eomp-ni, Brotounel, holl, Fransizien ha Bretoned. Ne alian don da veza kentoe'h ma choui hör bro stag ouz ar Franz, e ve ar c'houarnamant eur Roue, evid eur c'liouarnamant eged eun all; arpez a zo skloar avad. n'hon eun Impalaöp pe eur Republik ? Rospontit« dostu, heb tro'fdollat, devezo bikon tiranted gwasoc'h nag ho kalon a lavaro d'eoc'h ker- nag heuzusoe'h eged ar republikakont ne zibabit etrezo nemed an ned a zo e penn ar c'houarnamant hini a rof&da Vreiz-Izel ar muia a en amzer a hirió. frankiz hag a binvidigez. Petra hon euz da ober eta, ni Dindan ar Roue hag an Impalaör Bretoned % • Mont ato a du gant ar re a zo e omp bot aliez ken gwasket, m'eo deuet marteze e sonjezon ineur a gwirionez mignoned hör feiz, hör Vretouned e vefe ar Republik eur giziou hag bor iez dreist holl, n'euz c'houarnamant hag a zeufo, da vi- forz diouz pe du e vel'ont, e giz Politik, rag eur c'hannad banvet gahuna, da wollaat hon stad. Hogen, petra eo bet ar Republik neomp, ha goude ma ve Bretoun, cn hpr c'henvor, abaoue brezel ar ma ne harp ket gant ioul vraz hag a wir galon an tri dra a lavaran Pruss, hob pignet larkoc'h t Ezom ebet, michanz, ouz va ferz, uhelloc'h, a voto ato er Gampr leda roi da zen eur gontol war ge- zennou nevez evid hon lakaat sklamentse, rag kemont hini ac'ha- vod muioc'h mui c'boaz. nomp aoar, koulz ha nie, n'e deuz PER PRONÜST. ar Republik c'houozet e Breiz Izel nemed an draill, ha douget an diet ' ; . . ' AD i l r ä l arlMik IOZ. Perag? Abalamour ar Republik a vije bet dleet d'oomp kaout, n'eo ket great gant ar Fransizien na gant ar Vretouned, panefe zo vije bot mad pell zo, ar Republik-ma a zo great dre zourn an estren hebkon goude m'o doa ar re-ma prenet eur guchen trubarded en non touez ovit lakaat o stal da vont on araok. Ar re a zo kiriek euz an holl gwalleuriou a gouez bemdez warnomp a zo da genta ar Framasoned, hakarantez hör bro azeuwarlerc'h hini o breuriez; hogen ar Framasoned a zo enebourien touet d'ar Gatoliked, hag o veza m'eo kazi holl ar Fransizien hag ar Vretoned, Katoliked, dre ze ne oa da c'hedal euz o ferz, kerkent e penn ar c'houarnamant, nemed ar brezel a bep giz da gement tra a garemp a greiz hör c'halon. An hini en deuz da genta digoret an nor d'ar falloniou, eo Gambetta, pa griaz an diotach-ma er (lampr : ar c'Merihalism setu aze an enebour; abaoue ar Framasoned, poulzet dre zindan gant ar Juzevien hag an estren, o deuz kemeret kement-se e giz reolen, hag euz a vloaz da vloaz, evid trofdella ar c'hinaoueien, e kouezont atao war ar c'hlerihalism; war o meno, hervez deuet a-benn euz ar relijion gatolik, ar re vihan o divije o baradoz war an douar. Ar re vihan avad a wel brema e ia falioc'h falla ar stal evito. E gwirionez ar Framasoned ne glaskent Feuilleton du Journal " ARBOBLJ'50 Le Portray ïaiîre Rouge u par Pierre D'ARLAY Gomme ils rentraient, tous deux, dans la chambre de la pauvre femme, si violemment atteinte dans son amourpropre et dans sa fierté, Bertilde venait au-devant du comte pour le prier de faire prévenir le docteur Jeffik. A l a i n l'avait vu passer accompagnant M . de Penhoël. Il n'était pas de retour disaiton. Il n'y avait donc qu'à guetter son passage. En effet, quelques minutes plus tard la tête grise do Cocotte parut a l'angle du chemin des Roches. Son maître, prévenu, descendit au château, et quelques soins intelligents eurent raison de l'état de M m e Pluchot. Nulle raison n'empêchait d'instruire le docteur de la cause de tant d'émotion. L e comte n'alla point, cependant jusqu'à avouer ses engagements ceux de Rosenn ; d'ailleurs, tout était rompu dans sa pensée. M. Jeffik raconta, qu étant descendu une demi-heure auparavant, chez un malade, tout près de la Hoproduotlon Interdite aux Journaux n'ayant pas de truite avec M. Hnnri Gautier, éditeur, Paria. La Décentralisation Les députés qui travaillent, ceux qui étudient, reconnaissent que notre régime administratif a uneorganisation très fâcheuse. M. Louis Martin, représentant radical du Var, vient de le démontrer dans un intéressant article de la Grande Recute (10 octohro). Nos députés sont chargés de tout et ont le droit de tout faire. Gomment s'acquitteraient - ils convenablement d'une fonction si déraisonnable % Gomment un grand nombre d'entre eux éviteraient-ils la griserie da l'absolutisme'} Droit de tout faire, droit de ne rien faire : droit de tout régler et droit de tout négliger, ils vont ainsi, presque fatalement, d'une extrême à l'autre. L'absurdité du régime favorise beaucoup l'entraînement des passions. Si les sectaires se trouvaient placés dans les conditions à peu près normales, ils seraient moins exaltes. Une réforme du système législatif produirait une amélioration de l'hygiène morale. L'article de M . Louis Martin est un vigoureux et judicieux réquisitoire contre la centralisation. Le député du Var met en relief l'incohérence qui dirige la marche de nos affaires pub) iques, les communales comme les départementales. Il les montre accumulées dans les ministères, qui en sont encombrés et engorgés. Assurément le député radical ne songe nullement à supprimer le Parlement ni le suffrage universel ; mais il propose d'y introduire une bonne dose d'équilibre et de logique. villa des Frênes, il en avait vu sortir deux individus, ayant une tournure très particulièrcde policiers. Importaient la tête basse, comme des gens qui ont fait buisson creux. — Je pouvais les envoyer sur la bonne piste, dit mystérieusement Jeffik, mais j'ai compris que Fantik avait dû se taire et je ne serai pas moins discret. Le docteur allait partir. M , de Boisgenest le prit à part : — Priez M. de Penhoël de venir do nouveau demain, dit-il, j'ai hâte de terminer l'affaire dont je lui ai parlé. — Mon cher ami, me permettez-vous d'être un peu bavard répondit Jeffik, je ne veux rien savoir de vos arrangements avec Bertrand, mais si Rosenn y est mêlée, je vous en félicite et lui doit être bien heureux. — Que voulez-vous dire docteur ? — Tout simplement que Bertrand de Penhoël est amoureux fou de votre fille amoureux à en mourir s'il lui faut la perdre, et, qui plus est, votre fille lui rend la pareille. — A h I ici vous me permettez de douter... reprit le comte avec une certaine hauteur. — Ne doutez point, Boisgenest, croyez-en un vieux malin qui sait deviner la cause des battements du cœur, comme ceux du pouls, quand vient la fièvre. La police vous a débarrassé de l'autre. Dieu soit loué I A v e u g l é par je ne sais quelle aberration déplorable, v o u s alliez faire deux malheureux. — SI vous dites vrai, Jeffik, ot c'est possible, dit le comte qui réfléchissait D i r e c t e u r i F . J A F F 11 V. S \" O U A d m i n i s t r a t e u r : Louis G0URLET. " Tnldir " Correspondant Central : Que veut-il, en somme? Réorganiser la vie provinciale et la vie communale; par conséquent, rétablir les grands centres régionaux et restituer aux communes la liberté de s'administrer ellesmêmes. Souscription publique il' - A R BOHL » il fait une spirituelle et juste critique de la manière insensée dont les affaires municipales, soumises par monceaux au Parlement, sont traitées dans ce milieu. C'est à la fois le comble de l'autoritarisme et le comble de l'incurie. C'estaussi une contradiction incroyable. 3 Liste A. de Penguern-Ti'ésiguidy à Kérizel, près Quimperlé . Le barde Pagan, Guissény . Le barde Herrieu. Lorient . Lé barde Mellac, L o r i e n t . . Julien Godest, cultivateur à Callac YeunKarlo,komis, Huelgoat Le barde Per Pronost, Brest Charles l'Hostiz, Ploubian . Evid diîenn Breiz hor g w i r bro, A r Roc'h Une Bretonne, Carhaix . . Les membres du Parlement s'attribuent une compétence universelle ; mais ils n'en reconnaissent presque pas lux membres des conseils municipaux. Et cependant, les uns et les autres sont les élus du même suffrage. A propos des élections législatives, le député radical écrit : « Quand on parcourt les diverses professions de foi, on est étonné de tous les problèmes abordés et qu'un seul vote résout d'ensemble : on a le vertige. » Puis il constate que cette merveilleuse confiance dans l'aptitude politique des électeurs disparaît soudain à l'égard des affaires locales et départementales. « Une ville veut-elle, par exemple, proroger une surtaxe d'octroi ? C'est toute une affaire. Non seulement les pouvoirs locaux doivent statuer; mais le Parlement est appelé lui-même à en dire son mot. » Ce mot décisif est prononcé... « quand personne n'est là ou n'écoute » . ., Liste précédente . . . . Le député radical n'emploie pas le mot « provinces » , mais au fond, il admet et il réclame quelque chose de l'idée que représente ce mot. Il est d'ailleurs d'accord avec d'autres radicaux, notamment M . Beauquier. Rappelons que la décentralisation administrative lait aussi partie du programme depuis longtemps élaboré par l'école sociale catholique. UN RÉGION A L I S T E . profondément, amenez-moi plus vite encore ce jeune homme et Dieu soit loué, comme vous le dites, de m'accorder une protectoin que je n'ai point méritée. Le docteur s'éloigna en toute hâte, heureux de porter de telles nouvelles à Bertrand. XII A mi-chemin de Tréveneuc, sont des chênes ombrageant un talus au bord de la route, Bertrand s'étant assis pour attendre le docteur Jeffik. Il était venu jusque là, en quittant Penhoël, presque en état de somnanbulisme, ansoraé par une idée fixe comme un automate se dirige vers le but sans raisonner la direction qu'il a suivie. L'aspect des lieux rappela sa mémoire. Il se souvint, qu'à ce carrefour, le docteur devait l'attendre et le rejoindre. Ne voyant personne il se laissa tomber sur l'herbe, hanté toujours de la même pensée, tellement extraordinaire, tellement inadmissible, qu'il pouvait la croire le fruit d'une divagation de son cerveau. Mais non, l'abbé Leinoclavait lu bien véritablement un acte vieux de près d'un siècle, lui rendant la fortune, la demeure de ses ancêtres et M . de Boisgenest, seul témoin, seul juge da cet acte, entendait l'exécu er au pied de la lettre, quoique la prescription, le manque de preuves légales, toutes les forces que la chicane met au service de la malhonnêteté des hommes, l'en eussent dégagé. SOLU. "Frankiz da beb Barn!' ardreal. Pevar gioennek espernet I Ha d'id a gasomp anozo evid chikour stanka ginou braz an aotrou Deuzanor. Nerz, kourach ha iec'hed mad d'id evid delc'hor alao sounn ha stard banniel ar Vretoned, potrod kaled ! Yeun KAHLO, komis. e Souscription faite à Cherbourg par le Breton Grivellé, 27, rue de la Paix Perron, matelot, " V a l m y " Gourlaouën. " Bouvines"" . Pierre Laize t, "Défense mob." Hérisson, q.-m., " V a l m y " . Porlanniste, id. Guirriec, " B o u v i n e s " . . Jeannette Louise . . La Frite Tu me chatouilles, Pierre . Petit Louis Gros Jules Un groupe do Carhaisiens . On dit que le préfet ou te sous-préfet Souscriptions recueillies par étend sur chaque commune la bienveilJ. Solu, à Carhaix lance du gouvernement. Enregistrons Le Comité de l ' A . L. P. de la réplique du député radical: « L e Carhaix citoyen donteette commune fut le berpotard admirateur des ceau, qui s'y est élevé, établi, qui y a Un œuvres bretonnes .. . . vu naître et grandir ses enfants, qui se Bevel " A r Bobl ", hou les sent éclairé en quelque sorte du rayonCasseroles ! nement de la cité natale, qui prospère Un boulanger de l'Avenue de avec elle et dépérit si elle dépérit, qui la Gare puise en elle sa joie, sa force et son Pour acheter un canasson à orgueil, peut-il être comparé, dans ses Bibi-la-Purée? . . . ' . . sentiments pour celte ville, au préfet Un chauffeur breton . . . éphémère qui la connaît à peine de vue Un Morlaisien, hardi les gars! ou au chef de bureau qui n'en a appris Pour que l'on nous fiche la l'existence qu'en feuilletant le dossier paix qui la concerne % D'autre part, n'est-ce Un cultivateurdeGoastaillen, pas une vérité d'évidence que l'hatitant Plouguer sait infiniment mieux les intérêts et les besoins de sa localité que le fonction- Pour le repos hebdomadaire Pour l'augmentation du pernaire qui y est étranger ou qui ne sonnel des chemins de fer l'habite qu'en passant î » Quand on Pour la suppression des 15 réfléchit à des observations de ce genre, mille francs on est surpris qu'elles ne soient pas Pour qu'il ait l'autorité néconsidérées comme le principe fondacessaire mais pas davanmental de notre système administratif. tage Elles sont si nécessaires! Aujourd'hui, nous les voyons ordinairement mécon- Il saura que je m'adresse à lui nues : voilà au moins une explication Bevet ar Vretoncd ! . . . . _ de l'incohérence et du gâchis où s'épuisent les forces nationales. Ce que M . Martin dit à propos des communes et des villes, il le dit encore à propos des régions qui composent le pays. Ces régions il les conçoit comme formées par plusieurs départements, d'après le système adopté déjà pour les corps d'armée, pour les cours d'appel, pour les universités. 231.25 Jean Eallak, 17/11/07 100 00 1 00 1 00 1 00 0 50 0 20 1 00 0 25 0 20 1 00 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 20 20 20 20 20 10 10 20 10 10 10 10 20 Salud d'ac'li, Aotrou Jaffronnou, Glac'harot oo ma c'halon O wolot hoe'h onebourien O tond gant ken braz eston Da ober d'ac'h beb sort droug Balamour d'ar Bobl bemdo Dre ma talc'het d'ar brozonok, Ha da c'hiziou Broiz ivo. Ar mor braz, aboue pell amzer, A sko war rec'hol hon Breiz Dre ho gounnar hag he valiz, A nouz kollet poan e-loiz. Hag ar roc'hel a stourm bopred Demeuz an holl doliou mor ! En despet d'hoc'h enebourien, Ho ponn zavo gant enor. Neubeud arc'hant barz em godei A zo zur en gwirione, Mez vid diskuez ma c'harante Mo ro d'ac'h darn anezê. Me zouhôt d'ac'h peb eürusted Hag ar gwir beue'h de ha noz Ha gras d'emp holl da 'n em welod Barz on gloar ar Baradoz. Juluen GODKST. A venue de la Gare, CAHUAIX C0RN0UA1LLES INSERTION'S., TARIF des ABU.etRécl.,4 p. 0(.201aliL;nf — 3'— 0 2 5 Chronique Locale 0 5 0 — 0 75 — En Echos e ON T R A I T E A FORFAIT Nos annonces sont reçues par les Agences de Publicité, ou directement à nos Bureaux. Les manuscrits ne sont pas rendus fut-elle bretonne, ce sentiment dut-il à son tour céder la place à la lutte pour le Pain et l'Idée. Mais cette lutte-là aussi, je la conçois courtoise, loyale, bardique en un mot. La plupart de mes ennemis, aveuglés par l'intensité de leur colère, et par leur passion immodérée des espèces sonnantes, ne l'ont pas encore saisi. Je ne puis, hélas! désarmer leur ire. Grâce à mes amis, je puis, tout au moins, assouvir leur soif de monnaie. JAFFRENNOU. P. S. — Je me hâte d'ajouter que tous les individus assez peu scrupuleux pour avoir répandu les bruits que je démentis la semaine dernière, — à savoir que j e me préparais à q u i t t e r ^ la place — sont dénués de fondement, et ne sont dictés que par un sentiment de mesquine jalousie. Jamais Ar Bobl et son Imprimerie n'ont été plus prospères qu'à ce jour. F. J. Echos et Nouvelles B r e s t e t Le H a v r e Ar Bobl, commentant d'autres organes de l'Ouest, a fait campagne en faveur de Brest « port transatlantique » . Notre distingué confrère, M. Coudurier, écrit dans la Dépêche du 16 courant, à propos de deux accidents survenus à deux grands vapeurs en pleine passe Je remercie tous ceux qui ont bien du Havre. 1 00 voulu participer à cette souscription. Il ressort de ces deux documents : 1° Mais je dois une gratitude spéciale à que le nouvel avant-port du Havre 0 25 l'honorable M . de Penguern, pour son creusé à tant de frais, n'offre pas plus offrande généreuse et spontanée. Elle de sécurité que l'ancien où nous vîmes 0 25 suffit à indemniser mes adversaires. couler le Corsica ; 2" que l'écluse donMa petite satisfaction intime sera de nant accès aux bassins de l'Eure (bas0 50 penser qu'ils n'empocheront pas la sins des transatlantiques) et Bellot, est somme sans faire une vilaine grima- fermée, bouchée pour un temps indé0 50 ce... terminé. 0 10 Tous les dons offerts par mes lecIl serait de mauvais goût de se ré0 20 teurs, en cette circonstance, me sont jouir, même dans un intérêt brestois, une précieuse compensation à tant de du malheur qui frappe le bon renom 0 15 haines et d'envies amassées autour du grand port marchand qu'est L e Hade mon œuvre. vre. Mais il nous sera bien permis de 0 10 Je me dis, il est vra , que tout ce qui profiter de l'occasion pour rappeler la est foncièrement juste, bon, désintécampagne de presse entreprise naguère 0 05 ressé, a, de ce fait, le privilège d'exciter par nos distingués confrères du Havre. la fureur des méchants. Il fallait donc Cette campagne, motivée par l'appari0 05 qu'A?" Bobl paye son tribut. tion de la brochure Brest-TransatlanJe n'en garde pas moins confiance en tique, publiée ici même, sous la direc0 05 l'avenir de la Bretagne. Je suis sûr que, tion d'un comité d'ingénieurs, d'offidébarrassée par nous autres, les pion- ciers de vaisseau, d'armateurs et de 0 05 niers-du début, des ronces et des brouscommerçants, avait pour seul but de sailles, la voie régionaliste s'ouvrira démontrer la supériorité indiscutée de 0 05 bientôt plus large et plus facile. Tous l'accès du port du Havre sur celui du 0 05 les vrais Bretons pourront y passer. port de Brest! En attendant, je ne veux pas quitter Nous n'avions pas cru utile de réTOTAI " I34f.75 la défensive, et je déclare laisser ma pondre à ces dénigrements systématisouscription ouverte. L e s oboles qui ques et intéressés, — persuadé qu'un me parviendront, je les recevrai avec jour ou l'autre, un steamer viendrait se QUELQUES LETTRES reconnaissance, lîlles serviront à con- coucher en plein dans le travers des solider la Presse bretonne contre toute passes havraises et que le cri d'alarme, Brost, lß/11/07 attaque venant à l'improviste. Elles le cri de vérité sortirait de ses sirènes serviront à permettre a Ar Vro, cette affolées, appelant au secours ! Mignon ker, charmante revue mensuelle qui fait les En despet d'ar boan a mouz gant va Voilà qui est fait. c'hlenvod, o c'hounld liara d'am bugalo, e délices de tous les lettrés bretonnants, Encore une fois, nous ne nous réde couvrir ses frais et de prospérer un kasan d'id ovelato povar roal ovit rei an jouissons pas du malheur des autres. dourn da herzol ouz hor gwaskerien. peu. Elle ne le fait pas jusqu'à présent, Nous constatons simplement un fait malgré tous nos efforts, car nos com- public. La cause de Brest-transatlantiPHONOST. patriotes ne lisent pas leur propre lan- que est gagnée depuis mercredi matin. gue. Ar Vro se consacre à cette œuHuelgoat, 10/11/07 vre méritoire : il ne faut pas donc pas Q u e l l e est e e t t e s û r e t é ? qu'elle voit diminuer son tirage sous Paour koz Taldir, Nous apprenons que ce n'est pas le prétexte « qu'elle ne fait pas de poliservice de contre-espionnage qui a fait Ivondaonot ont adarre. N'euz (orz, kea tique et qu'elle n'engueule personne » . découvrir Ullmo. L a trahison a été déaraog atao. lvavet o vo gwenneien awalc'h Ce sont les deux reproches que lui couverte par la sûreté de la poste. ovid kontanti an aotrono-ze, forz pegon faisaitun plumitif d e T r . . . qui, lui, n'enQuelle est cette sûreté de la Poste ( gourmand int. Evit an dra-ze, n'euz an Ivoh lonkerion nemed ober evel ma mestr ha ka- trevoyait la vie que sous la forme d'une Nous ne contestons pas son utilité chicane perpétuelle. Non, il nous faut dans certains cas, comme les affaires niarad François-Mario ha rae. Eneb hor c'hustum hor bouz pdseet ar mintin-ma di- aussi, parfois, un parfum de poésie, et d'espionnage, mais de là à surveiller rag hostalori Marijanik an Ti Faout, heb une heure de sentiment, cette poésie toute correspondance sans distinction, Encore si Rosenn avait été libre ! Il lui aurait olfert, à genoux, de partager ces biens qu'il n'enviait plus sans elle et dont il n'entendait pas la frustrer. Non, il n'accepterait rien de la générosité du comte et alors, appartenant même à un autre, Rosenn saurait combien il l'avait aimée. Un écho de ses dernières luttes lui redisait pourtant qu'il aurait eu entre les mains la plus sûre des vengeances puisqu'on lui avait préféré Lemarchais Prendre Penhoël le manoir et le domaine, voir partir les Boisgenest, le père et la fille, ruinés, déshonorés, car la curiosité publique ne se fut point lassée avant de s'être rendue compte de. ce singulier changement de propriétaire. Mais Bertrand ne voulait point de cette ignominie. Rosenn avait failli mourir de honte, il l'avait su, il la lui épargnerait toute cette honte, et fuirait bien loin. Il devrait même y être préparé. Qu'attendait-il sur cette route 'i... ne valait-il pas mieux courir à Tréveneuc, faire ses apprêts, partir à la hâte pour Paris?... On avait été bon pour lui au ministère des finances ; on lui accorderait son changement ou, mieux encore, il offrirait sa démission pour retourner en Irlande. Paddy Sympson, qui tenait en fermage le petit domaine de sa mère lui donnerait l'hospitalité ; il vivrait au milieu des pauvres tenanciers tâchantde s'intéresser à leur sort et, peutêtre leur obtiendrait-il, de concert avec les défenseurs de leur patrie, le Home Rule tant rêvé. Bertrand se leva aussitôt, pris du dé- ! Donnons leur de l'argent, mais garions notre idéal ! sir immodéré d'aller vite, d'arriver à temps pour accomplir ses résolutions avant le retour du docteur. Il marchait à grands pas vers la ville. — Hop ! hop I Hobé I criait une grosse voix halletante, tandis que le trot lourd d'un cheval se précipitait. — Gare I . . . A v e z - v o u s décidé de me faire crever Cocotte aujourd'hui ? Pourquoi ne pas m'attendre, puisque c'était convenu ! bougonnait le docteur arrêtant sa jument pantelante, mouchetée d'écume blanche, sur son corps grisâtre. — Allons montez l... Diable ! vous avez de bonnes jambes... Bertrand, un peu confus, prenait place à côté du docteur qui, pour reposer Cocotte de sa course exagérée, la mettait prudemment au pas. — Vous filiez comme un enragé continua le bon Jeffik rempli de son sujet je vous voyais du haut de la côte et j'ai failli vous lâcher. Si encore j'avais eu l'Ecureuil, mais cette pauvre bête. Le docteur professait une tendresse particulière pour Cocotte. Promenant doucement le manche de son fouet sur ses flancs et sur ses reins, afin d'en éloigner les mouches, il se tourna de nouveau vers Bertrand. — Qu'ost-cc-qui vous appris ? Une nouvelle toquade de poète I Vous abusez de la situation, et cependant je suis forcé de vous plaindre. Vous êtes livide mon cher,... avec la fièvre, bien sûr. La grosse main du docteur cherchait sous la manchette le poignet de Bertrand. Après l'avoir effleuré, il haussa les épaules : — Je ne vous enverrai pas au lit en rentrant, pareeque j'ai un meilleur remède, et pour l'appliquer plus tôt, je vais encore faire courir ce pauvre animal qui se souviendra de cette journée. Bertrand ne répliquait pas ; son excitation momentanée l'abandonnait pour le laisser absolument exténué, au moral comme au phisique. Il en venait à craindre que ses forces ne le trahissent tout à fait, après un tel surmenage de corps et d'esprit. Quand, au bout d'un quart d'heure, il arrivèrent à la porte de la maison du docteur celui-ci dit au jeune homme : — Montez, je vais vous rejoindre. Bertrand obéit, comme un enfant sans volonté. Ses projets étant toujours contrariés, il n'y avait qu'à laisser aller les événements. M. Jeffik ne se fit guère attendre. Quelques minutes plus tard, il retrouvait son locataire et l'enveloppait d'un regard tout empreint de sympathique intérêt. — Je ne vous demande pas v o s confidences, mon cher ami, mais après avoir constaté le retour de ce que j ' a p pellerai l'heure noire, j e vous apporte une nouvelle heureuse, capable de dissiper le nuage sombre pour parler leur langage poétique, et vous ouvrir l'hori zon d'azur. (A suivre.) ( n pas. On a nié l'existence noir : aujourd'hui on NE d'y méprendre. raltre avou* • • • forfaits oup de théâtre vient de se produire. Interrogé par M . Leydet, l'enseine do vaisseau Ullmo a (ait cette fois es aveux complets. Il a reconnu être entré en pourparlers avec l'agent D'une puissance étrangère, à Bruxelles, pour lui vendre des documents intéressant la DI'fnnse nationale. L'agent aurait refusé ses offres, trouvant le prix demanDÉ par le traite trop élevé. Ces aveux ont été amenés par la découverte faite dans un bureau télégraphique de Toulon de l'origine d'une dépêche e n v o y é e par Ullmo a l'agent en question. S Mutualité Schulze-Delisch, qui a fondé vers 1860, en A l l e m a g n e , les sociétés de crédit ouvrières, avait débuté avec 80 membres — en 1902, on en comptait plus de 600.000. L e principe de Schulze était que « le problème économique de la masse ouvrière ne peut être résolu que par des moyens économiques » formule très simple et plus à ta portée de l'ouvrier que l'internationalisme ou l'unification du socialisme. Des mots que tout cela. M . Schulze-Delisch a trouvé en opposition avec ses idées de mutualité bien comprise, Lasalle, collectiviste acharné, également allemand. Un autro exemple de bonne mutualité nous vient d'Angleterre. — L e s bravos pionniers de Roc'hdale ont commencé leur entreprise en 1842 — Ils étaient 29 — L e premier capital était do 700 fr. pour une coopérative de consommation. En 1903, ils étaient non légion, mais millions. Comment opéraient-ils au début î Chacun des mineurs, à son tour ou au choix de soscamaraclos, tenait le magasin et vendait. Que ces exemples pris a l'étranger fassent à nos mutualistes de Fran ce fai re un grand pas dans la voie qui leur est offerte par les lois de 1884 et suivantes. En France nous avons peut-être trop d'impulsifs, desOaulois et pas suffisamment de Celtes et de Celto-Oaulois, qui mèneraient mieux les affaires, â l'exemple de W i l f r l d Laurier au CANADA — qui est de nos bons français par ses ancêtres et comme dit le proverbe: Bon sang ne trompe pas. La bon hôtelier Du Soleil: Dans le fatras des récompense», billets d'honneur ou billets de mille que les différents corps constitués accordent chaque année, avec générosité quelquefois, au talent ou au courage, souvent aussi à la vanité, il est une catégorie, modesto celle-là, et sans tapage, mais qui me réjouit profondément. De braves gens imaginèrent d'accorder, chaque année, un beau brevet parcheminé, flanqué d'un chiffre honnête de louis d'or, aux hôteliers, aubergistes, restaurateurs et autres industriels de ce genre qui se seront fait remarquer pendant les derniers 365 jours par la propreté de leur locaux, l'hygiène de leur organisation et l'urbanité de leur personnel. Bravo I Plus de punaises dans les lits t Plus d'odeur d ail dans les corri-_ dors I Plus de regards méprisants de la caissière 1 Plus de mains fnsilencieusement tendues vers les pourboires I A y o n s confianco I L e concours du Bon Hôtelier est là, qui veille et fait ton œuvre salutaire. Et j'eus la curiosité de mettre le nez dans le palmarès de 1907, TOUT frais d'hier. Où donc se trouvaient les « meilleurs » hôtels du pays de France, que nous y courions dare-dare déposer notre valise ? E t , j e lus avec quelque mélancolie que le prix de 1.000 fr. allait à St-Nectaire-le-Bas, ceux de 500 à Montauban et à Huelgoat, les médailles d'or à Pont-Aven, Saintes, Saumùr ot A n e t . . . La Chartreuse Le milliard des Congrégations n'étaitil qu'un mirage î L e milliard s'est évanoui t A u lieu de combler le trou, il le creuse encore. Nos braves jacobins avaient l'œil sur les Chartreux à cause de la Chartreuse. Cette liqueur les enivrait de convoitise. Les liquidateurs se disputaient le fructueux plaisir de liquider ce liquide dont Feuilleton du Journal " Ar ВоЫ" 9 AN TODR D'AüVERi Laheel en brezoneh gant Loeiz QOURLET — Ia, aotrou l Eur c'hozlad hag a c'helle chom a-boan en e z a o , a respontaz ar mousketaör. — G'hout peuz savet ar bobt enep ar gwardour, n'eo ket g w i r ? — Ha 1 aotrou 1 nag a garfen g w e chik an amzer kaout an eurvad-se... Mez ar wech-ma, dre o fallagriez, ho kwardou o deuz kemeret soursi o-hunan euz al labour-ze. — C'houl peuz lammet w a r ar gwardou ha dlsmantret anezo. — A r goustadika meuz galtet, aotrou kont. — Mad 1 d'eomp I C'houl a peuz da respont deuz eun drapouezuz, hag eun anzao gwirion a c'hell hepken miret ouzoo'h da echui ho tevezlou er Bastill. Perag hag abalamour da betra a peuz c'houi lac'het ar prizonier 1 — Iskuz, aotrou kont a respontaz Kastignak, iskuz 1 Me z o tammallet... — Da veza dre eur muntr hag evid eun dra eaz da gompren, tenhet digant justis ar roue eun neu gant pehlnl o oae'h en em glevet da guzat sekrejou enep d'ar gouarnamant 1 — Ha 1 bah I T a d . . . les reflets d'or les grisaient. A p r è s avoir chatouillé lus gosiers, il allait arrondir les bourses. Adieu, veau, vache, cochon, poulets, Saint Bruno fait la nique aux dévots ui n'adoraient en lui que le patron des istillations lucratives. On a pris à ses fils, leur matériel, leurs cellules, mais ils ont emporte leur secret! Ni la Chambre, ni le Sénat, ni le Journal Officiel n'y peuvent rien. Quand on a la force, on exproprie tant qu'on v e u t ; our distiller c'est autre' chose ; un out de texte ne suffit pas, les formes judiciaires no remplacent pas des formules ignorées du Bloc. Voilà comment le précieux liquide se moque des liquidateurs. Il ne s'appelle plus Chartreuse ; il s'appelle, je crois, Liqueur des Pères Chartreux. 11 ne vient plus du désert dauphinois, il vient de Tarragone, en Espagne. Et la concurrence laïque, empêtrée dans les procès, traîne une v i e misérable. Elle n'enrichit que des avocats, des avoués, des huissiers, qui flattent la contrefaçon à la barre, mais une fois à table, lui préfèrent la vraie... 3 E Au Parlement Chambre des Députés Séance du 18 Novembre On ropreud la discussion du Budgot do l'Agriculture., La punition de la traudo dos ongrais est adoptée. Des analyses seront faites gratis par des chimistes compôtonts, qui so déplaceront' d'un pays à un autre. M. do la Trômpille demande qu'on protôgo les marques des crus régionaux. M. Roville romorcio lo ministre d'avoir augmenté do 20Ô.000 francs, conformément à la promosso faite, l'an dernier, le crédit concernant les proposés forestiers. La situation do ces modestes agents va so trouver un pou améliorée. A l'avenir, Ils toucheront environ 800 francs. M. Ruau, ministro' promot d'étudier la question d'assimilation dos gardes-pôclie aux gardos-forestiers de l'Etat. M. Emperour demande le relèvement dos salaires des gardos-forestiers communaux. Lo ministro promet tout ce qu'on veut. Lo projet Bouverl, demandant d'autoriser les indigents à ramasser los feuilles rnortos dans les forêts, est repoussé. Séance DU .19 Novembre La séance a été consacrés à la discussion générale du budgot dos colonies. M. Chailley fait l'éloge do l'administration do M. Doumer en Indo-Chine. M. Siegfried estime que si les colonies sont bien administrées, on ne sait pas los mottro en valeur. Il faut oncourager les industries particulières. Il demande quo les populations indigènes no soient pas inquiétées pour leurs opinions religieuses. M. Milliôs-Lacroix, ministre, répond qu'aux colonies les conseils régionaux out des pouvoirs plus étendus qu'en France. Pourquoi ? Il trouve, comme tout bon ministre, quo son œuvre est excellente : tout prospère aux colonies, dit-il. M. Puech interpelle sur les scandales de la Guinée. Il demande quo la métropole contrôle sévèrement les exactions do •certains fonctionnairos envers les indigènes. Il se passe dos choses ignobles. Le ministre réprouve les exécutions sommaires. M. Puech signale des irrégularités partout : la séance devient orageuse Lo ministro refuse do s'expliquer, sous prétexte « quo, l'onquêto est ouverte » . Ce sera pour l'année prochaine. La majorité l'approuve par 480 voix. Séance du 20 Novembre L'ordre du jour appello la discussion sur la dévolution des biens ecclésiastiques. M . Chaigne prétend que la perpétuité des fondations est contraire au droit. Les fondations précises ne peuvent pas durer éternellement. Mais il importo quo les catholiques conservent la faculté do siirvoiller l'exécution dos charges. M. Briand répond que puisqu'il n'y a pas d'associations cultuelles, > les charges disparaissent. Los biens sont tombés dans le patrimoine do l'Etat. Les collatéraux et héritiers pourront revendiquer ces fondations. M . Briand affirme qu'il défend lo droit dos pauvres, L'Eglise suscite des procès pour ompêcher ces biens de rovonir aux établissements do bionfaisanco. M . Lasios proteste. La discussion est renvoyéo au lendemain. Medesinftrez nevez an tan ennan, ha pournien ar bochon tro var dro d'ar gar ha d'ar brankou. ' A r c'houez a vougo ar prenved. Eur fror deuz Plocrmel a neuz kavet eur c'hiz da harz ar gvviskouled da vond var ar c'haol. A r balan ac'h uo. Bodou balan glaz lakeet tro var dro d'ar plant kaol a neuz an effet da bellaat ar g w i s koulcd. C'houennclias.—Evid lac'hao'houcnn ho chas, gwalc'het o c'hroc'hen d'ê gant dour hag o pezo saotret ebarz eur o nautëcl dour feniket (deuz ti ar farniasian) hag -«un deged alkool. N'ouz nutra welloc'h da brezervi ar chas douz klenvejou ar c'hroc'hen. ' Rac'hed. — A r moïen-ma na vaiik morse. Kemeret daou asiot. Var unan, lakot plastr ha bleud mesk ha niesk. Varegile,laketdour. A r rao'hod a zebro plastr ha bleud ; goude-ze ec'h evont .dour. A r plastr a c'houezo en o c'horf, hag a lako anô da c'hreuvi. Merrlen. — Evid harz ar merrien da vond er gwoz frouez, n'euz nemed trota ar gar gant ioul kanab, pec'hoaz skuill ûel eu dro d'ar vvezen. Mar zeu merrien en ho li sklabeet tost d'an oaled mark kafe: ar merrien a blich ar mark kafe d'ê, mez poëzon marvel eo évité. Loijod. — Matreze n'ouzoe'h ket penoz ar Bent pe Bent-ki a ohase'al logod. Ober a ra. *v Lenz pur. — C'hoaut ho pouz da c'houzout hag eo pur al leaz a brenet, da lavarci eo dizour? Kemeret cun nado dir ha net, pleunchet anazid var he fenn el leaz, ha tennet anezhi ermnaz, mar deo pur al leaz, e chorno en bek an nado cur c'hloc'horénnik leaz. (Hein trefoet. — En eur we'rennad win laket nun tarn alün on deûn. Mar ileo pur ar gwin, R weifet prestili en fonz ar weren eur gwiskad brun-gwer. Kellien. — Evid harz, ar c'hellien da zond en dro d'ar c'hezek ; laket delliou loro da virvi asambtez gant oui üur blonnck. Frotet kort ar marc'h g a n t a i louzou-ze: kellien a-bed na uosteo. Dour bervet var delliou kelve a zo distinget ive. Metoed. — Mar peuz melved ha mammou-goz en dro d'ho fleur, sklabeet var an douar tammigou brennhesken. Melveden a-bed na dreuzo. Prenved. — A r gvvella louzou prenved evid ar vugale, eo ar c'higncn. Qwenan. — Evid kas kuit a r g w e n a n divar an daouarn, ar remed-ma a zo deread dreist : Laket peill eur sitron da drempa daou zevez en eur werennad gwin-êgr. Gvcasket neuze ar peill-ze, ha gant ar saouren a vero diouto, frotet ar g w e nan, diou ha teir gwech bemdez. A benn eur sûnvez, e c'hollfet disc'hrienna anezo eaz. Ficha dillad tonti heb o pria. — Mar peuz frêget ho pragou, n'ho peuz ezom nag neud na nado. Prenet ti an apotiker eun tarn « gultaperka • » pe goiiim gworo'h, ledet eun tarn var an tu-gin deuz ar fregaden, tremenet varnan our fer tom : ar g o m m a deuzo,, hag a lako oa bega tarn deuz tarn pro-, poe'h evid dre gráviou. 1 (Da henil.) FANCH. ' Tro ar bed en cur si/im — Beaj impala'èr an Alamagn Dro Suoz a star leo ar perni h être dion vroad. en an — En kear Vienn (Aotrich) al letanant Kahnpehini a oa bet barnetin diga da zotigen e wíshamant. ofiser, en deuz tennet e gleze eoit sko'i war ar jeneral. Oemmlngen. An oflserien prezanl eno o deuz difennet ar jetterai hag hanter lac'het al letanant pehini zo bet koset d'an hospital. — Ullmo, an ofiser-mor jiizeo ha trditoúr, en deuz skrivet eur paper edf. en eoi zifenn. War ar paper-ze e lavar penaoz an opium a zo bet kaoz d'e draitourach. Mez n'eo kel gwir, rag prouvet zo bet ar c'hontrol ; Ulluto na vutune ket allez. (KENDALC'H) — Er Russi, eunek pai.zant a zo bet harnet d'ar groug abalamour m'o devoa lac'het eur serjant polis. Cwiskouled. —- Evid distruja ar gwiskouled douz a r g w e z frouez, skuill soufïr teuzet var our bochon stoup, lakaat — En porz Brest zo diaauezel an deiz all tri lestr-orczel tleuz ar Russi. Kalz a dud deuz /war u ou bei a renta Kastignàk a grogaz ;en beg e deod, MEZ ar geriou-ze hebken a oa bet avvalc'h evit digas WAR fas ar c'hont eun disliv marvel ; sevel a reaz en eun taol ha gant eur vouez kounaret : — Petra livirit-hu ?Aotrou I emozan, ho komzou o deuz gwerzet ac'banoc'h HA gouzout a RIT muioc'h evid na zonJEN 1 A r c'hont a chenchaz liou souden ; Kastignak a remerkaz se. — Bosen I a zonjaz-hen, pebez daskren t HAG cürusanlant evid-oun nano tad Juana A zo chomet en deun va ginou. Neuze, gant eun ear klouar aMavaraz : — Me a lavare : « Ha bah I an tad Beloiseau a oa eun den ken terrupl ? » — N'eo KET an nano... c'houi hen goar MAD 1 — Lavarot en douz e hano d'in, g w i r EO, moz EN em dromplac'hellan...Gwelomp 1 penaoz 1... Bel... Bai... An Aotrou Sartenes a stage dioutan eur zeli lem awalc'b da vond beteg fonz E ene. Kastignak a zeblante klask an hanoze a dec'he dioutan, mez ennan-e unan A lavare : — En piou kaoul flans, Doue braz l A r Basalmo koz-so, tad Juana I eun dispac'her !... Ha 1 kompren a ran bro man an evez a lak e verc'h da guz ha gant pebez furnez a zo bot lavarci d'In FEVEL nano AN Tour d'Auvergn l < Kouískoude red oo d'in roi cun askorn da grignat d'AR bleup-MA ; ovol letanant nraz AR polis, n e m a ket heb anaout hano gwirion HA chomlec'b an den-ze ; on cui lavarot età ar wirione d'ezan, ne ran drouk ila zen hag e ran goap dioutan, plijadur c'houek. D'e omp ! Ha souden en em lakoaz da hopal. — Setu 1 e m'oun !... la, ze oo !... E hano oa Balsamo l aotrou kont. — Me oar. — Ila chom a re, hervez en de^oa lavaret d'in en ru ar Paiin-Gwen.'.T. la ! ze eo I en ru ar Paün-Gwen. ' Daoust d'ar c'hren a heje c'hoaz anezan, ar c'hont eri devoa gallet dont a-hen da drec'hi arspont en devoa hijet anezan kemend. A z e a a reaz ha gant our vouez pouellok a lavaraz : — Gouzout a reu ze, aotrou ! oniezan. — Dran-doue 1 a vouuouaz Kastignak e t r e e z e n t ; ben divunet madera boa ha mar ne vijon ket bet asur, n'az pije kot gouiet. — C'houi a lavar 'ta, eme an aotrou Sartenes, penaoz an den-ze n'en douz ket lavaret d'ooc'h e hano... — Nomet pa oa o vond da vorvel. — C'houi lavar n'anavezet ket al lec'h oo kuzet ar paperiou an devoa an den-ze gantan \ — N'anavezan nemet ru ar PaiinGwcn. — Evelse 'ta ho peuz lac'het an donze heb rozón 1 — Mez no meuz ket lac'het anezan, skoet oo bet gant Unan deuz ho kwar dou, en amzer ma n'om daole war... — Aduliti — A r rul a lavaraz an intourdi, polli ni, ennan e-unan, a ieaz d'ar soiz kant ; \ bizit d'ar Russianed. Al. Icslr Cesarebel er brezel divezaelre ar Russi hag ar Japon a zo ar gwella. kennerzet deuz Ostri brezel. tir bed holl. Di mere Iw da noz zo bet great er c'Itasino eur givcl en o enor. VITOH — Interumancliou kaër и za bet great en Bezanron d'ar с habiten Uder, hag en Soissons, d'ai letanant PiUot, an daou ofiser bet lac'liet dira g KAST\blanca, er Marok. , — En. Verdun eun ôfiser en devoa dizerlet. Dlgaset eo bet en dro d'ar с hazem gant e dad. — Eun den gwiziek war bez a zeli ar slered, an doktor Rambaud, rener obserca/or Radcliff Oxford, (Bro-Saaz) en deu* gi.eetet. tlirgwener eun dra kurtuzen oabr. Tro 11 h. 15 deuz ar miniin cur Iluminen dan a welaz a-tiz d'an lieol hag a ree 1000 leo en eur iniinut. Da greiz-teiz ha (lek e oa digouezef. war tiro 125.000 leo nz d'an heol. D'ar mare-se, ar flammen en ein zístagaz dre daminoti, ha gande na welaz muí nelra. AN DEÎY1EZIOU D'ar mourz. ¿G a viz Du o yo onroujel on Ili/. Korion, un Aotrou Cosairo i r C'hoent, табг ar barrez gant an ilimozol Mario Courtois. Al lein eurod a v o on Korloti'flt. D'iir morc'lior IL a viz Du o vo oiireujot en ili/. Plonove ar Kaouan Aotrou Joseph Nodeloc don/. Plouguor gant an dimo/.ol Joanne Croîs. Ar proti a vo sorvijot on Kastel l-Novo/.-ar-Kaou. EIER KERAEZ A défaut de collège, faites une Ecole professionnelle. Ce serait plus utile et moins coûteux. — Il apparaît aujourd'hui clairement quo l'organisation d'un collège secondaire à Carhaix n'a aucune chance de rapporter à la Ville qu'un déficit annuel considérable Il resterait à savoir s'il aurait un nombre à peu près raisonnable d'élèves, alors quo le collège do Morlaix ne fait pas ses frais, et quo dos collèges ot lycées oxistont déjà en assez grand nombre dans la région, à Brest, Lesnevcn, Morlaix, StPol-de-Loon. Lannion, Guingomp, Pontivy, Quimper, etc. Il n'y aurait à envoyer leurs enfants à Carhaix quo des parents dos cinq ou six cantons environnants. Kt sur ce nombre, combien payeraient? Il va sans dire que los boursiers seraient en quantité respectable. Où serait donc lo bénéfice ? Il serait sage de la part do la municipalité d'abandonner lo projet qu'elle a, un peu témérairement peut-être, carossé, et do tàtor d'anlres combinaisons, si tant est qu'il l'aille absolument louer ou achotor lo vaste immeuble des Ursulines, pour le présorver do la ruine, ot le rendre à tout lo moins utile à quelque chose. Il n'oxislo pas, par exemple, d'Ecole Professionnelle dans un rayon très étendu. Uno Ecolo professionnelle d'arts et métiers rendrait les plus grands services à tous points do vuo ; à défaut de latin, de grec ot de littérature, les enfants du peuple y apprendraient des métiers. S'il y a quelque chose à faire de ce côté-là, nous soumettons sous toutes réserves l'idée à qui de droit. F. J. — Procès de Presse. — Nous lisons dans le Nouvelliste de Bretagne du 18 courant : Lo Juge de paix de Carhaix a rendu son jugement dans l'affaire intentée à notre confrère Ar llobl par M ' Delaporto, avocat à Quimper. Contrairement à l'attente générale, lo Juge de paix s'est déclaré compétent et a. condamné notre confrère à cinquante francs de dommages-intérêts. .Vous protestons contre ce jugement dont les considérants sont uno grave atteinte à la liberté de la Presse. producteurs a eu liou lundi à Carhaix. Sur '.Ci chevaux présentés 90 ont été jugés aptes à la reproduction par la commission de Remonte de Guingamp. — Etat-civil du, 29 Octobre au 21 Novernb. 1907. — NAISSANCES. — François Litibralo ; Jean Le Balem ; Yvonne Calaroc ; llené Le Gentil ; Pierre Autre! ; Pierre Lo Manac'h ; Henri Laurent. PitoMKssu DE MAHIAGU. — l''rançois Jaffrennou, 2S ans, barde breton, et Jeanne Lo Touz, 17 ans. MAHIAOB.— Armand-Louis-Jacques Conan, 23 ans, agent do police, et Jeanne-Mario Postolloc, 2<> ans, couturière. -DÉCÈS. — Louise Corvez, X) ans, ménagère ; Marceline Violette, 'A mois ; Jules Chovance, 12 ans ; François Kérôvur. 2(5 ans, lieutenant d'infanterie coloniale. — Brandan Lo Coq, 62 ans, négociant; Jeanne Brevault, 70 ans. ménagère ; Modeste Corvellec, 29 ans, ménagère. — Musique Indépendante. — Sur los instances de nombreux amis, la musique indépendante célébrera la Sainte-Cécile, dimanche prochain. 24 novembre, en se conformant au programme traditionnel. A 10 heures, messe, en musique ; défilé en ville; concert de 3 à 4 heures, place de la Mairie. Programme du concert : Spearmint, allegro V. Triuxi-: A ce soir, mazurka . . . . F. MIXBT Plus loin que l'Azur, v. ch. A . MKCIIIX Le Jouvenceau, allegro . . E. GODBFBOY Los Sociétaires se sont cotisés pour se réunir le soir à 7 heures, en une gaie el fraternollo agape. — A propos île Camelote. — On nous prie (l'insérer : Un brave confrère, disciple do Sainl-lliiljert plutôt que de Galion, trocblé par mon !'boudante distribution de prix-courants non dans la préparation de ses médicaments conlrôlés par son garçon do laboratoire, mais dans sa chasse aux lapins, voudrait faire croire. <|uo vendre bon marché signifie vendre do la camelote Pourquoi, peu d'accord avec lui mémo, s'emprosse-t-il do crier sur les toits qu'il baisse les prix do la sienne I Carhttisions, mes amis, vous n'avez pas Uni do rire avec les querelles de vos apothicaires ! Un attendant, si le cœur vous on dit, jo vous offre de vérifier mes livres, vous pourrez vous rendre compto de cette façon que tous mes produits sortent des meilleures maisons do droguerie et quo si la cnmololo se vend dans notre ville, pour en trouver il faut alier en chercher dans une autre rue quo la rue du Pavé. K. BOULAY, Pharmacien ES A . — Etalons. — Lo concours d'étalons rodiaoul. — Neuze, e nao'hit tout I — Dre ar rezon rie ouian netr.a. N'anavezit-hu ket piou en deuz dastumet e gorf % — M e g r e d , a respontaz Kastignak, en eur zivuni ar pooli stignet d'ezan, me gred oo an tri gward pore, goudo zëza tec'het, a zo deuet en dro w a r o c'hammejou hag o douz dástumet anezan. ' — An tri gward-'se, kaset araok gant ar bobl, a zo bot taolet er Seine. — Doue da gaoul o oneou ! a lavaraz Kastignak gant eun ear gouela ; mez, mar n'eo ket hint, n'eo ket me, feiz a zijentil ! — Mad I aotrou. Eun neubèud amzer e chomaz da son jal ; ar c'hont a zavaz ha goapeiiz a lavaraz d'ezan : — Aotrou, emozan, ho respnntchou na bouezo ket kalzwarsperod Ile Meur ded. Pegwir n'euz níoien o-lied da denna diganeoo'h ar wirione. ar roue ben e zistro deuz ar ohaso a ouio pelra d'ober heb douetans. Hag a zonaz ar c'hloc'hik a oa war e vuro hag an ofiser a ziredaz. — Ambrouget an aotrou-ma en sal an oranjez, a c'houro'homennaz an atrou Sartenes ; c'houi a vozo karget m'oarvad, d'hen kas fenoz d'ar Bastili. — Aotrou kont a lavaraz Kastignak en eur stoui, netra na c'hello tenna deuz va sonj an heuriou dudiuz ez oun dleouxd'eoc'h dioutô. A r c'hont a Sartenes, chpmet e-unan a groazaz e ziouvreao'h war houli e 1 m ROSTRENN Fête mutualiste. — Lo Soutien Fraternel des sons-agents et ouvriers des postes, télégraphes ot téléphonés, donnera le samedi 23 novembre, une grande fête mutualiste au prolit do sa caisse spéciale pour les veuves, orphelins, vieillards el incurables de l'Œuvre. Un banquet aura lieu à 7 heures à la salle Pierre, rue Toulboudou; il sera suivi d'un bal. r PONT-№ELVEZ lirûlée vive. — Mme Julou, née Marie Lo Gall, 92 ans, se chauffait devant lo foyer de sa chambre. Un tison enflamma le jupon de la pauvre femme qui, en voulant éteindre le commencement d'incendie, l'activa encore par sa sortie dans la cour de l'habitation. Aux cris de la victime, plusieurs voisins accoururent, dont Mme Aufïret. Celle-ci, au risque de so brûler, étouffa les (lamines enveloppant Mme Jùlou. Malgré les soins intelligents qin lui ont été prodigués, l'état do Mme Juidu inspire beaucoup d'inquiétude. LANGONNET Chien enragé. — Les fermiers de SaintIsidore, prés de l'abbaye de Langonnet, ont abattu, dimanche soir, un chien do berger do forte taille, poilant au collier l'inscription Jégouic. Emmanuel,, au bourg do Glomel (Côtes-du-Nord), quo le vétérinaire do Carhaix, M, Le Goll, a déclaré êtro enragé. Ce chien qui a traversé Langonnet vendredi et samedi derniers, a mordu do nombreux chiens, un cochon et un bœuf, du côté du Clouziou. Il a mordu un enfant do 12 ans, le (ils de M. Joachim Cospérec, de Korlobihan, qui a été conduit lundi matin à l'Institut Pasteur de Paris. de 1" classe. 3FL O 3 V PHARMACIEN DE 1" CLASSE Général - Lambert C A util A I X Sert eu confiance. — Parle breton { TU 4 / 1 l i lll» I I J S № tTQ " ™ r e s ' c o l l l l o n s matières > d'orctd'argciil.bijoux.BtC. RL I L N ' S EL AII,L( ' S VA ' ENRS> î"! u o I U\\ I k ) Argent immédiat.Discrétion. 0 KERGLOFF Perte. — Uno jeune pouliche de 1 an 1/2 environ, valant 400 francs, couleur alezan, ave: uno petite tache au milieu du front, crinière, et queue tirant sur le blanc, a été perdue le jour de la foire do Toussaint, à Carhaix. Cette pouliche appartient à M . Briand, instituteur à Kcrgloll, qui sciait reconnaissant pour tous renseignements à lui adressés au sujet de la bête. SANT-HERNIN Vol d'un porc. — Ces jours derniers, un marchand de porcs, de passage à SaintHornin, s'arrêtait au débit Henry, au milieu du bourg, laissant sa voiture sur la roule, tandis qu'il entrait prendre une consommation. Dans la voiture se trouvaient trois porcs. Lorsque le propriétaire revint, le plus beau avait été détaché et enlevé ; il valait 40 francs. Malgré toutes le* recherches, le voleur est resté inconnu. 1 — Retards de trains. — Les voyayours so plaisent, avec raison que tous les trains qui arrivent à Carhaix ou qui en partent, ont des retards considérables, par suite des manœuvres fréquentes dans les stations. Il faudrait autant que possible remédier à cet inconvénient, et le seul moyen serait de créer des trains de marchandises. Nous y reviendrons. — Accident. — Mardi matin au train do I0h.25 vers Morlaix. le mécanicien J.-M. Le (iuillou est tombé do sa machine entre les gares de Plougorrven ot Morlaix, et s'est blessé grièvement. PLONEVEZ-AR-FAOU Vol. — Dans la nuit du 13 au 14 courant, des malfaiteurs -se sonts introduits chez M "" Aullret. commerçante au bourg, et ont emporté une grande quantité de marchandises, consistant en drap, velours, coton, étoile, coutil, molleton, etc.. le tout estimé 492 fr. 7ô. Après avoir essayé de fracturer le tiroir du comptoir, contenant 75 fr., les voleurs ont pris la fuite, laissant après eux un couteau, un mouchoir et un passe-partout. C'est a son réveil quo M * Aufïret trouva la fenêtre du magasin ouverte, par où avaient pénétré los noctambules, deux jeunes gens, fortement soupçonnés. LOKEFFRS.T On rend l'argent. — Le 17 juin dernier, M. Jean Stum, commerçant, était victimo d'un vol d'argent, évalué 000 fr. environ. Ces jours derniers, M. Jean Slum recevait une lettre contenant 650 francs en billets de banque, lesquols, sans nul doute, avaient dù séjourner dehors, attendu quo les trous d'épingle étaient mangés par la rouille. Naturellement, il est impossible do connaître l'expéditeur do la lettre, qui a été déposéo à la boîte mobile de Loqueffret. BRASPARTZ Reconnaissance d'un cadavre. — Dans un de nos précédents numéros, nous avons annoncé la découvorto, dans le canal de Nantes à Brest, d'un cadavre dont on n'avait pu établir l'identité. On vient de savoir qu'on se trouvait on présence do Jean-Alain Dervé, dit JeanLouis, né le 11 avril 185'.), à Brasparls, où il était domicilié avec sa femme, MarieEmilie Mazé, et son enfant. Boulanger do profession, Dervé avait quitté son domicile lo 4 août dernier, sans prévenir. galon, hag e zaoulagad troet war-zu an nor tire belcac'h oa eat Kastignak ermeaz, e lavaraz ennan e unan. — Red eo d'in kousto pe gousto, anaout ar wirione, ha mar anav an don-ma po eun ali Juana, mervel a raio ! Ar mousketaër iaouank, dizoursi kaer douz an danj'er a oa uz d'e benn, a oa lakeet er sal a zervi'je d'ezan da brizon. — Chantre! einozan, aoun am euz bet eun tarn, mez mad eo an traou kouískoude. Gouiet. am euz traou kaër war gont arc'hoziad kalonok-se, ha pa ouio an T o u r d'Auvergn... A bropoz, na zo kot bot kistion douz hema, hag ar c'hont na zeblant ket gouzout. hon pollini a oar koulskoude kernen t a draou, penaoz an Tour d'Auvergn a anav sokrojou an tad hag ar vero'h ! Chantre ! pebez daoulagad a mille pa oan bel var ar poent da lavaret hano houmt. Hag o tond war sonj an Tour d'Auvergn : — Paour-kez mignon, etnezan, gant oun huanadon hir, petra leu da veza d'an hour-ma í Great am euz ar j)ez am euz gallet evid hon sovetoi, D o u o a r a i o ar pez a elioni da ober ; gwelet a rin anezan î D'eomp I d'eomp nagollomp ket kourach dran-doue ! Hag en em lakeaz da gerzed a zoou hag a gloiz ; mez, erfin ar skuisder a gemeraz krog ennan. — Chantre ! emezan, savet oan ar mintin-ma da o'houlou-deiz ha c'hoant kousket am euz; mar gouskefon ! En em astemi 'roaz war an douar, o valiteli dindannàn, a droaz, ha zis- Banque MARQIAND&X Жегие -ERSïzel 4 FEALH TONE BÛGS, W. C. KEMPER Tentative de meurtre contre un avoué. — Le 16 novembre, M. Le Seour, avoué, sortait de chez lui quand tout à coup un individu se jota sur lui et lui déchargea deux coups de revolver à bout portant. M. Le. Scour n'est pas mortellement atteint mais il est gravement blessé. Son agresseur est M. Le Oall, industriel à Audierne. 11 a été arrêté. M. Le Scour est avoué dans un procès d'intérêt d'une famille qui est en procès avec M. Gustave Le Gall. Le Parquet a commis M . lo D Meilhan, directour de l'asile d'aliénés, pour examiner l'état mental de l'agresseur. r ^ KASTELLIN Les époux Bidor ne payant pas les impôts, on arrête la femme, mais on la relaxe, parce qu'enceinte. — (De notre correspondant) : Les époux Bidor, de Kergren, en Ploncvez-du-Faou, n'avaient pu payer leurs impôts s'élevant à la somme de 32 francs. Les gendarmes de Châteauneuf se rendirent au dit villago, et en vertu d'un mandat d'arrêt pour contrainte par corps, arrêtèrent la femme Bidor, qui était à la maison, avec ses 9 enfants en bas-âge. On la conduisit, malgré ses pleurs, à la prison de Chàteaulin. Là, on reconnut enfin qu'elle était enceinte. Elle déclara en outre que son mari ne gagnant que 30 sous par jour, le ménage ne pouvait, malgré sa bonne volonté, économiser les 32 francs requis par le Fisc. L e Juge d'Instruction arriva, suivi d'un médecin, homme plein d'humanité, qui déclara qu'il fallait relaxer la femme Bidor, v u son état de grossesse avancé. Ce que fit le gardien. Mais la pauvre femme n'avait ni sou ni maille : les magistrats firent alors appel à leur bon cœur. L e Juge troaz en eur c'hrognal : — Daridan en devoa rezon : kousket fall a rer er prizon ! Kousket a reaz koulskoude. Pa zihunaz an noz-duaoadigouezet ; sal an oranjez a oa en eun dewalijen vraz. Kastignak a zavaz hag a hejaz he 'vemprou zounet dre freskder a n noz, dre galeder e wele. — Sell ! emezan, noz eo ! Tostaat ra an heur ma vin tennet deuz al leac'h kaër-ma evid am c'has d'ar baradoz ken dous hanvet ar Bastill... Eun tira oston ! me hunvree o oa Bigorno eun el pehini am douge war e askilli ! Eur zaill a roaz... Kredct en devoa beza klevet o hano lavaret gant eur vouez izel... Chom a reaz da zelaou... Ne oa ket en em dromplet... — Aotrou Kastignak ! emoeur vouez dister ha dous evol eun liuanad, aotrou Kastignak ! — M e ' z o ama, a respontaz-hen gant our vouez izel. — Deuit d'an tu-ma. Mond a roaz tresek al loc'h a zeblante dond ar vouez... Troi a roe e gein d'an nor dreon behini oa ar gwardian Bigomo..; (DA \ HRUIL.) -A.3C* \ d'Instruction, lu Président du Tribunal, lo Procureur et lo gardinn do prison se cotisèrent pour payer le train de la malheureuse qui put ainsi réintégrer son villago, DQUARNENEZ 1 Konferansou bresoneh. — A r Yeodot-Bocher a neuz great <ur gonferanz disadorn da noz en sal ar Mogn, Douarnnnez. dirag 500 abesketerien. A n A o t . Belbeoc'h a icne. Dlsul a neuz komzet on Troboul, goude an oferen. A r prezeger a neuz kozeet deuz galloud ar framaaoned ha deuz ar relijion. LE3K0NIL Quatre petits enfants sauvés par un aveuglé. — Mardi dernier, 19 novembre, vers onze heures du matin, quatre petits enfants, âgés respectivement de 9, 8. (1 et 4 ans, Jouaient sur un petit monticule de sable situé dans l'avant-port de Lesconil (Ster). La mer montait -et tout a coup les pauvres petits se trouvèrent cernés par la mer et seraient infailliblement noyés si, à ce' moment, un avougle, M . Labrousse, rentier, n'était passé là, guidé par son mousse. Aussitôt que le mousse l'eut mis au courant dos risques courus par les enfants, M. Labrousse se Ht conduire dans une plalo ot se dirigoa à lu godille vers les enfants. Il lut assez houroux pour résister au courant, accoster et sauver les enfants. Mr--L*l>rousae est âgé. de 27 ans ; il est 'aveugle depuis l'âge de 12 ans ; il reçut un coup de fusil dans les yeux. M: Labrousse s'est récemment marié a uno'avouglo et il habile Lesconil. Sanl-Iann, amaret demdost d'ar Sabine a glevaz trouz eur c'horf o"kouea en dour. Dont a rejont prim ; zevel rejont ar paourkoz armator hag hen dougjont d'e vord, lec'h eo marvet neubeud amzer goude. Ë inleramant neuz bet lec'h en iliz Pleuvian, dirgwener 15 a viz Du. Eur bobl vraz a heuille koi'f an den a vor-ma, karet hag istiinet barz ar vro. D'e gèrent glac'haret, lion gwella gourc'hemonnou a genkanvou. — Eun demezi vraz. — A r meurz 19 il v i z Du eo bet eureujet an Aotrou Oouesnin AlexisJuluan, noter en Piessala, gant an dimezel Louise Rosalie Paranthon, mero'h d'ar c'habiten Paranthon ha da Nathalie Michel. Eur bobl vraz a oa en eureud. A n Aotrou Person neuz ho eureujet ha great eur brezegen gaër. üourc'hemenivou a evurusted d'ar priejou neve. KERBORZ Bobl C'est donc ici un vaste champ do bataille pour faire prévaloir vos idées ot c'est un but qui devrait tenter les nombreux ot très riches philanthropes do Nantes. Votre journal est tout indiqué pour porter à chaque foyer les nouvelles du pays ot l'y faire aimor. Vos jeunes Bardes à la parole onllainrnéo seront aussi utilos à tous ces illettrés. Missionnaires du vorbe broton viondrez-vous où la moisson vous appollo ? C'est à Chantenay surtout quo sont cantonnées les familles bas-brotonnos, et ollos vivent dans une misère déplorable. Les, enfants s'étiolent el se corrompent forcément. Rien n'ost fait jusqu'ici pour remédier à cet état do choses. La mairie est aux mains d'un jacobin aussi laid d'aspect quo de sentiments. Il ne fait rien pour le bien de sos administrés ; il gaspille les fonds de la commune en édifices de luxo comme sa mairio, et on des percements do chomins destinés a donner de 1A valeur aux terrains de ses riches électeurs. I l faudrait retourner Chantenay, y fonder un parti broton pour enlevor aux élections les fonctions municipales. Voilà quolquos indications d'un plan de travaux urgents. Votre bien dévoué, D... Feurm ar presbitor. — A r presbitor zo d'ar Fabrik. Hervé lezen an Iliz, an aotrou Person n'ali ket hen feurmi. Abalamour da ze, ar memprou deuz bureo ar bevien, renet gant an aotrou maër, z o n'em dastumet disadorn 9 a viz Du da 3 heur goude kreide evit kozeal divarbenn an traou-ze. A r c'honsaill-parrouz zo n'em vodet d'o zro an de warlec'h, ar zul, da 9 heur deuz ar 51. mintin, vit er memez labour. Hon ferson, den dous meurbed, z o 52. karet hag istimet gant an holl, memez gant ar re na houillont ket ar relijion, 53. a vije kontant awalc'h da feurmi ar presbitor, mez red eo d'ean zenti ouz 54. an Eskob. A n dud, loden vraz dioutho republikaned, zo gvvall fachet ha droug enne о welet heskinerez dibouell an dud fallakr. Laret a reont, ar Republi kaned en em daolo he-unan d'an traon gant diavisted he renerien. Ch. H. 50. urnez ar Bobl (Kendalc'h) dartres, eczémas, démangeaisons, boutons, de bronchites chroniques, maladies de la poitrine, de l'estomac el de la vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible de guérir promptement, ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en vain tous 'les remèdes préconisés. Cette ofïre, dont on appréciera le but humanitaire/est la conséquence d'un vœu. Ecrire par lettre ou carte postale à M. Vincent, s, Place Victor-Hugo, à Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier, et enverra les indications demandées. II. — A 2 h., adjudication d'immeubles aux villages de PEN A RC'HOA T et 60ASCA DIES', en Spézet, formant une belle métairie de 14 hectares, loués 650 francs outre les charges. Mise à prix : 14.000 fr. CS C l î i ô l l l l G j (j mois, courante A CÉDER avantageusement Etudes de M CaVELLAT, notaire à Taulé, et FLEURY, notaire à Morlaix. S'adresser à M. François VOLOTER, tamisier, rue Général-Lambert, Carhaix. A . V E N D R E Par Etude de M« LE DILASSER, notaire à Scrignac (Finistère) adjudication volontaire A l a salle d'Ecole a u B o u r g d e T A U L É (Finistère) V ES N 1 7 B 3 par adjudication volontaire En l'Etude et par le Ministère de M" LE DILASSER, notaire à Scrignac II est aujourd'hui confirmé que LE D I M A N C H E I " D É C E M B R E 1 9 0 7 que Mgr Dubillard, éveque de Quimper à midi et Léon, est nommé archevêque de Chambéry. Mgr Dubillard était évêque de Quimper depuis le 7 décembre 1900. au GOLLOT Nous souhaitons que S. S. Pie X en la Commune s'inspirant des principes qui ont fait nommer Mgr Dubourg à la métropole, SCRIGNAC de arrête son choix à un membre du haut louée 340 francs Tan clergé bretonnant, pour l'élever au siège de Saint-Corentin. d'une Petite Propriété Rurale Le J E U D I 12 D É C E M B R E 1 9 0 1 , à m d ii 6.209 ARBRES de différentes essences EX 40 LOTS Sur là mise à prix totale de 57.108 Fr. SITUÉS Sur la Terre de EX Poroland TAULÉ Pour visiter s'adresser au Manoir du Poroland, et pour tous renseignements à M CAVELLAT, dépositaire du cahier des charges, FLEURY, notaires, et M « BARAZER d e LANNURIEN et BIENVENU, avoués à Morlaix. es Eun amezek mad a zo gwell Evit na n'e kerent a-bell. Mignon oe'h taol kalz a bromet Mez et ermez, n'oe'h ane ket. C'hoarz d'an nini a zo ken dall Pour tous renseignements, s'aD'en em fiziout e traou ar re-all. dresser audit M> LE DILASSER. Leon Na c'houll sikour ebed en tout Da ober ar pez zo ez galloud Mar geliez ober da labour Etudes de M ' L E F E U V R E . notaire à MONTROULEZ Ne dout ket fur goulen sikour. Carhaix, et de M B A L E Y , avoué à Mar ec'h euz ezom a zervich Taol ffivad. — Dimeurz Ian-Mari A r Ghâteaulin. La récolte on pommés à cidre sera, cette ANCIENNE PHtRMACIE LENONE Laka da zaouarn en implich, Scour 3(3 v l o a z , mevel o ti an aotrou sera possiblo année, plus que médiocre. Il Rak ne deuz par da peb unan Garree, deuz Santlîutrop, goude boza Rue du Pavé cependant de remédior au mal, dans uno D'en em zervicha e-unan. diskarget eur garg kerc'h el lestr-dreC A R H A I X certaine mesure, par l'emploi judicioux Na lez da lod e-touez lod den, dan Hirondelle, a oa o tond en dro d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y Pe hen zo mignon, pe estren. par licitation war e giz gant eur garg sabl pa gouea déjà quelques années, par M. P. LK GAC, Beteg ar ialc'h ez a mignonach pharmacien de 1" classe à Callac-de-Bro57. zaz souden war an lient. Kaset eo bet Le Lundi 2 5 N o v e m b r e 1 9 0 7 lagne (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è n e Ne ra ket UEZ paz davantach. da di ec'hoar-gaër, kaë Léon. A r rrfeà une heure de l'après-midi h a r m a e c n i de 1" C a ls s e ( S u c c e s s e u r ) (dos mots grecs Sidron, cidre ; Gennao, 58. Sekret da dri neb a lavar disin n'en deuz ket c'hoaz barnet war Lorsque la toux no cède pas aux soins j'ongendre) ; possède, en effet, la curiouso A-benn eur miz an oll er goar. En l'Elude et par le Ministère de habituels, doviont opiniâtre, spasmodiqno e stad. MÉDICAMENTS DE 1" CHOIX propriété do donner au petit cidre ou cidre ot s'accompagne d'expectoration abondante Neb ne nac'ho ket e sekret, M'LEFEUVRE, notaire à Carhaix KASTELL-PAOL 59. Prix les plus réduits de la région deseconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui (suites de bronchites ou d'inlluon/.a, catarSekret re-all ne guzo ket. E n l a C o m m u n e d e manque, ôlômont sans lequel il no saurait rhe, ashme), il faut omployor la Poudre Darvoud. — Herri Bothorel, oajet a Abarz mervel rei e zanvez, 60. Toute commande de 3 fr. de so conserver, et de lo transformer, en mémo CLÉDEN-POHER G7 vloaz, glnidik deuz ar Fouille, a zo Louis Legras, ce morvoilloux roinède qui a A dosta an den oe'h paourentez. Médicaments jouit du bénéfice du temps, en cidre de qualité extra pouvant encore obtenu la plus hauto récompense à bet stoket dilun diveza gand an train a 61. Neb a bromet a zestum die, îivaliser avec lo cidre des crus classés. Si franco de port et d'emballage. A L A 1IAIE-IÎREXT l'Exposition Universelle de 1900. Le soulaia da Rosko da eiz heur. Herri BothoNeb a ro kred а га ive. l'on prond par oxomple, un mélange formé (Eaux Minérales et spécialités gement est Instantané, ot la guérison surUn premier étage de maison, petite rel a oa eun tamik evet d'ezan. Dre v o do : A n amzer gaër hag ar cher vad 62. exceptées). vient progressivement, Une boîte est oxpémaison en ruines, portion d'aire, deux Cidre pur jus, sortant, du neur an train a ie goustadik, paneverlA ra disprijout mam ha tad. diéo contre mandat de 2 fr, 10 ad rossé à L. pressoir 1/2 barrique petits courtils de 8 ares, un champ de ze e vije bet lac'het mlk. Pa lavarer euz a eun den Logras, 139, Bd Magenta, à Paris. 63. £ Prlr Spéciaux à MM. les ! 1/2 barriquo 36 ares, une garenne de 48 ares, un et Eau de fontaine A r inekaniker en devoa gwelet an En deuz madelez ha moien Marécluiux-Ferrants et Hongreurs ot quo l'on y ajouto un flacon do Cidrogène taillis de 16 ares. darvoud, hag a gasaz unan bennag Eo red a-barz kridi netra Mise à prix : 5 0 0 f r a n c s . et quelques kilos do sucre, on obtient uno daved mestr ar gar pehini a roaz urz Leinmet an hanter da genta ; REMISE AUX COMMISSIONNAIRES barriquo de cidre, en quelque sorte, parda gas an, den koz d'an hospital. Ë Rak ne deuz den var ned banter fait. vuez ne m a ket en danjer. A dal kement ha ma zonjer. Etude de M« LEFEUVRE, notaire L'occasion est donc offerte à toute perAN P R I A N T Diez ve da zen dievez à Carhaix (De notro correspondant) -: 64. sonne de doubler sa provision do bon cidre Na v e surprenet aliez. a conserver. Kendalc'h " Dlhunamb ". — Eur — La foire froide. — La foire froide n'a Pe vez den fur, pe vez koz den, M. LIÎ GAC a fait personnellement l'essai 65. jamais mieux mérité son nom que cette c'hendalc'h a v o great en Aire, Hôtel Na zispris jamez avis den. du Cidrogène, mais voulant ôlre fixé sur la année où e l l e fut favorisée par un très beau ar Post, d'al lun, 2 a viz Kerzu. Kalz a c'houlenn da ampresta, valeur réello du produit, il a prié quelques lomps sec ot froid. Aussi dimanche dernior 66. En l a Ville de C a r h a i x A r vern a v o da 11 eur ha goude e v o personnes,,absolument compétentes en ciHa ne c'houlcnnont ket renta. déjà, remarquait-t-on une grandn affluence ar c'hendalc'h. drologio, do vouloir bien l'expérimenter. Red eo kaout art, urz ha muzur, de personnes sur les places et dans les Un T E R R A I N propre à bâtir 67. Komzet e v o deuz ar pez a zo d'ober Cellos-ci ont obtenu des résultats très saEXPERTISES Halles. Mais o'est mardi surtout que les Anez beva d'an avantur. Bien situé Avenue de la Gare, joignant evit skign muioc'h-mui Dlhunamb, ketisfaisants ot ont engagé vivement M. LK forains purent faire de bonnes affaires. N'en em zervich, ha te entent, p o u r P a r t j , . < e t R e n foies 68. GAC: à fairo connaître le Cidrogène au pu- l'Annexe du Buffet, d'une contenance de Le nouveau train inauguró récemment laouen vrezonek gret gant, Mellac ha Euz a vugale ha kerent 300 mètres-carrés, avec 15 mètres de façade blic. de Plouescat à Saint-Pol avait organisé un Herrleu. ASSURANCES Nag euz a zen rekomandet, sur l'Avenue de la Gare. service spécial. Il avait amené de nombreux Prix du flacon pour une barrique : 2 fr. 25 Pe otramant e vi tromplet. Pour tous renseignements et traiter, s'aCONTRE L'INCENDIE, LES ACCIDENTS paysans des bourgs voisins, Cléder, SibiDépôt : toutes Pharmacies. dresser à M LEFEUVRE, notaire, chargé Ne ket difennet kaout moïen ET SUR LA V I E ril, Plougoulm. Aussi Saint-Pol n'avait-il 69. HAUTE-BRETAGNE de la vente. Vonte en gros : Pharmacie 1*. L E G A C Mez red eo gout isign an den. vu tant de monde pour sa principale foire Représentation des meilleurs Matez nevez pa antreo, à Gallao-de-Bretagne (Côtes-du-Nord) depuis plusieurs années I 70. Maisons de Vins et Spiritueux RENNES Kernend a teir a labouro, PLOUE8KAT N. B. Une notice explicative accompagne Etude do M M " GASSIS avoué à Châte-au " F I N E REDEHIPTOR " lin, et LE BOUAR, notaire à Gourin. Ëpad diou pe deir sizun chaque flacon. Réunion régtonaliste. — Lo dimanche 24 Interamant. — Dimeurz diveza e o Kerkoulz hag hi ne neuz nikun M a c h i n es A g r i c o l e s M a r é c h a l novembre prochain, à 5 heures précises du Dépôt à Carhaix: Pharmaole BARON. bet intérêt Pol an Dufï, perc'hen ha Mez ic'hano da benn ar bloaz soir, se tiendra au Café'de Châteaugiron, Grains et Engrais V E N T E S kuzulier ar barrez, marvet ebarz noz Ez aï d'ar paz ha parti c'hoaz. 4, avenue de la Gare à Rennes, une réunion par licitation judiciaire disadorn da disul. Eun niver braz' a I. Gvvelloc'h rezon a glev mevel privée des Régionalistos du pays de Rennes. HOTELS RECOMMANDÉS dud o deuz heuliet e gorf d'ar vered. LE VENDREDI G DÉCEMBRE 1907 Les adhérents à l'Union Régioualiste E pa vez kanet da zevel. Bretonne sont priés d'y assister en grand en l'Etude de M LE BOUAR Sur demande formulée par leltro. Ar Robl BREST Ì . Den zo ha n'en deuz en e di nombre, porteurs de leur insigne. recommandora désormais à sas loctours los CALLAC-DE-BRETAGNE Nemed sardined da zi bri I. — A 1 h. Ir2, adjudication d'immeubles, OHDRK DU Joun : Hôtels qu'il a 1 honnour do compter parmi sos Une iniquité maçonnique. — On signale Hag a facho en eun Ii all abonnés. au STANG et dépendances, en Spézet, (Côtes-du-Nord) 1" Le mouvement breton, par Loeiz de Quimper à la Libre Parole un nouveau Ma na gav rost elec'h kig sail. loués 480 fr. l'an, sur mise à prix de 7.000 fr. Hiuiriuru, secrétaire général de l'U. II. B. ; Irait d'iniquité biocarde. Buffet de la Gare, do Carhaix, ot Annoxo. Au concours d'admission au surnuméra2° Le Régionalisme économique, par Chamorcs, Ropas, Garagos. (Eur pennad-all eur ivech-all). rlat des postes et télégraphes, qui a eu Heu Iann K . Hôtel du Lac, (Bozec prop'"") ù Huolgoat. joudi et vendredi derniers, un certain Ì" Questions diverses : Formation de IS Hôtel de l'Europe, Morlaix. nombre de jeunes gens qui avaient transmis groupes par pays ; adhésions, etc. Hôtel Le Prado, a Carnac. Pays do mégalilhos leur demande avec toutes les formalités BULLETIN FINANCIER Prosenco assurée des bardes et régionaot d'unliquilés coltiquos. voulues, n'ont pas été admis à concourir. listes Loeiz Horrieu. Mellac, Jacob, Pierre Hôtel de la Tour a"Auvergne (Adam prop'"") La seule explication qu'on leur ait donnée do Porlgamp, Iann Kerper, etc. Carhaix. Voitures pour excursions. de cette exclusion a été celle-ci : « Nous Lo marché se montre ferme, On tormino à LE Secrétaire DE laSectitm Economique DE l'v.n.H. Hôtel Simon, Callac-do-Brotagno. avons reçu du ministre l'ordre de ne pas 95 fr. sur la Honte, à 91.30 sur l'Extérieure. Joan CHOLBAU. Fonds russes on ropriso. vous laisser prendre part au concours. » Hôtel Philippot, Saint-l'ol-do-Léon. L ' U n i o n P r é v o y a n t e , Société d'épargne de construction de m à Valours de créait bion tonues. Comptoir Hôtel de liretagm, 10, ruo Victor Massé, Il parait acquis que c'est sur des rapports bon marché et à crédit, fondée à Paris le 1" Mai 1897, et dont le Siège Social est à d'Escompte'670. Société gônérulo 660. L'omisLoriont (M" Lo Comle-Bozollec. des délégués que l'ostracisme ministériel Paris, 85, Boulevard Voltaire, informe lo Public qu'elle construit dans toute la sion de l'emprunt 5 0|0 1907 do Suo-Paolo s'ost s'est ainsi exercé. L'un des candidats avait Hôtel desVoyageurs, Huo do Brost, Quimpor. effectuée avoc un plein succès par les soins Franco dos maisons d'habitation do tous modèles et de tous prix, payables depuis été dénoncé comme ayant un frère prêtre, de la Banque do Paris et do la Société GénéJ. Quémérô, prop.'otairo. 16 fr. par mois, avoc un crédit de 10 ou 20 ans, au gré des adhérents. L'Union un autre avait fait ses études dans un étarale. Hôtel de France (Charlos Roudaut), Carhaix. Prévoyante, par ses dispositions libérales, met la propriété à la portée de tous. Rio mieux tenu a 1.1505. blissement libre, la famille d'un troisième Elle permet à chacun de réaliser ce rêve si longtemps entrevu, de construire sa Pour guérir rapidement les granulations, Valeurs de traction lourdes. Omnibus 860. avait une attitude politique jugée réactionmaison, sans avoir à débourser autre chose qu'une annuité égale au montant de l'enrouement, la fatigue de la voix, les anMétro MU. Thomson 374. OMPTOÏR naire par h casserole locale, etc. son loyer, et cette annuité n'est due que lorsque la maison est achevée et que l'on gines herpétiques et autres, les picotements L'Action de la Maison Agnès ost inchangéo , Et o'est pour des prétextes aussi miséest ontré on sa possession ; on paie sa maison avec l'argent de son loger et on DE PARIS à 16.") fr., c'osl-Miro on recul sur son cours de la gorge, la toux sèche d'irritation, faites rables que des jeunes gens auxquels on ne devient propriétaire sans s'en apercevoir. Depuis ces deux dernières années, la d'introduction. Société Anonyme au Capital de 150 Millions usage des tablettes du docteur Vatel. peut reprocher personnellement aucune Société a construit plus de deux cents maisons, dans les différentes parties de la Nous avons signalé, d'après le Globe, lu féde francs entièrement versés Une boite do tablettes du docteur Vatel faute, sont exclus, sans autre forme do condité extraordinaire do lu Société générale France, notamment à B r e s t et à L o r l c n t où chacun peut les visiter. No consest expédiée franco contre mandat-poste de procès, de la carrière en vue de laquelle ils françaiso industriollo. On u boau parcourir los truisez donc pas avant de vous être adressé à 1' « Union Prévoyante. » Agence de Saint-Brieuc 1 f. 35 adressé à M. H. Borthiot, rue des cotes, on no trouvo nulle trace dos innombras'étaient préparés 1 . Pour tous renseignements, notices, modèles, plans, etc., s'adresser soit au Lions, à Paris. bles ontroprisos qu'elle a misos uu monde. I , Place de la Préfecture Siège Social, soit à M . d e M I X I A C à C a r h a i x (Finistère), Représentant pour AR ROC'H la Région bas-bretonne. Escompte et Recouvrements. — Dépôts Maouez lioz kavet maro. — DirgweNota. — Prière de prendro dès maintenant ses dispositions vis-à-vis de la Société M a r c h é da P a r i s ( l a V i l l e t t e ) d u 2 1 N o v . de fonds à vue et à échéance. — Délivrance LES B R E T O N S ÉMIGRÉS ner vintin a zoibet kavet maro, ebarz pour que celle-ci puisse commencer les travaux au printemps prochain. t'e chèques. — Lettres do Crédit. — Mandats QUANTITÉS Prix du kilogramme he g w e l e Perrine Madec, intanvez Omde voyage.—Ordres do Bou"se.—Paiements Poids vil nès, oajet a 75 vloaz. do Coupons. — Garde de Titres. — VerseNAONED veliamo- . veli 3* i" DOOM li U о A r paourkez maouez a oa peli amzer ments sur Tilros, etc.—Garanties contro Les Bretons ne se sentent pas les Bœufs... 1 5911 1 503 Les V A L E U R S A LOTS, F r a n ç a i s e s e t É t r a n g è r e s , É P A R P I L L E N T C H A Q U E A N N É E 96 05 les risques do Remboursement des Titres zo klanv. Deuz a r mintin e o a kavet 80 coudes. Il faut qu'ils se soutiennent, 94 710, 702 63 78 au pa'r. — Location do Coffros-forts, otc. Vaches.. en he dourn eur voûtai llad odevi, ha Millions 80 209 209 66 '55 s'ils veulent améliorer leur sort. — Tauroaux ••' >'\ ' i u ii dindan he fenn a zo bet i v e kavet eur l'imagination la plus vive reste 1 38 1 15 Veaux... 1 518 1 370 95 divisés en Un ami de Nantes nous écrit les lignes ialc'had «ws'hant : Seitek kant tri-ugent Tribune du Travail gratuite interdite devant de tels chiffres 88 Moutons 14 868¡13 263 1 15 72 1 3 2 . 0 0 0 L o t s (gros et petits) suggestives qui suivent : lur pehini a zo kaset d'an ti-kejr gant Porcs.... 3 927| 3 927 1 24 1 20 1 15 Q U I X E R I S Q U E R I E X , X 'A RIEX OFFRE daou dest. A Nantes se trouvo une population breBœufs, vaches, taureaux : vonte bonne. Que chacun essaye donc sa chance tonne très dense, qui ost spécialisée dans Jeune hommo, sérieux, demande emploi dos métiers très terre à terro, c'est lo cas Veaux : vente moyonno. P o u r 5 f r a n o s , on reçoit 1 0 0 N u m é r o s aux écritures, courses, commerce où bureau LOTS P A N A M A LOTS P A N A M A Moutons : vente facilo. do lo dire, toutes les balayeuses do rues des Lots Panama dont on devient co-propriôdans le Finistère. Listes après tirages Sécurité absolun Porcs : vente assez bonne. par exemple, portent la coiffe do Carhaix taire ot l'on participe aux prochains tirages DEMANDE ot environs. Les paiements des lots indiqués sont faits en espèces et sont garantis par un dépôt de Un jeune homme, do 15 ans, ost demandé OWERLISKIN Ces bretons peuplent los usines d'engrais 150 millions au Crédit Foncier, à Paris CÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r c e ) pour apprendre lo commorco. Payé dès lo chimiques, otc, ot sont payés fort mal dans Owas vit paoues. — Loeiz Querou a toutes ces professions insalubres où ils T i r a g e : ± &D É C E M B R E 1 9 0 7 début. oa bet kondaonet da zaou v i z prizon S'adrossor au Journal. perdont assez vite leur santé que sape l'inAVOINES HKIOIKS l'HOMUNTS PAHINE8 LUS 100 KILOS evit boa outrajet maër Gwerliskin. curable ivrognerie. Co sont de braves gens En dlzro deuz Haozon goude appel qu'exploitent malhoureusoniont les moneurs socialistes. an daou viz bidouf zo et da dri. 18 20 18 75 22 55 30 05 » I IMPRIMERIE D l PEUPLE Il serait donc d'une incontestable néces17 85 18 75 22 85 30 80 PLEUVIAN CARHAIX sité de remuer cette pâto par des confé17 90 19 23 30 30 85 Darvoud. — A r zun tremenet, an rences bretonnes, dos constitutions de so12 lots de 1 0 . 0 0 0 fr. - 12 lots de 5.ООО fr. - 3 0 lots do 2 . 0 0 0 fr. - 3 0 0 lots de I .ООО fr. Aotrou Y v o n ar Forestier (pe Foricher) ciétés de secours mutuels entre pays — Tendance... calme calme calmo calme d'habitations saines à bon mà*rché — dos SIX Tirages par AN, 3.390.000 francs de Lots armator an dindee Sabine, amaret ouz coopératives brotonnes, etc., de façon à • Pour rocovoir franco les 100 numéros, il suffit d'adresser un Bon de Poste ou kaë Lannhuon, o retorn deuz kear d'ar faire remonter à leurs sources les sentiMandat-Poste de 5 fr. à M. le Directeur du Comptoir Central des Valeurs à Lots, bord a goueaz barz ar rivier, neubeud ments do cos émigrés, les rendre (lors de 39, ruo de Chàteaudun, Paris 19* Arr ). a dour ennhl neuze. Fraillet e oa bet e leurs origines, et maintenir dans leurs faN T r a v a i l soigné — L i v r a i s o n rapide Les ordres contre remboursement sont acceptés milles le culte de leur religion, de lours benn ha marvet prestik goude, d'an de faire connaître à tous ceux qui sont oad a 26 bla. Martoloded ar sloup costumos ot de leur langue atteints d'une maladie de la peau, Aux Ise à prix : 6.000 tacs AUX AMATEURS DE BON CURE LE CIDROGENE e VENTE D'IMMEUBLES E. BOULAY Enrhumés A VENDRE e François HERVÉ 0 4 ceux qui veulent construire économiquement I Ì S O Ì I S Du M remMe pour la Gorge NÂTLMTIÎWI№ ESPECES 1 Я IR 132.000 Heureux! 11 E O ^ S S 5 0 0 . 0 0 0 FRANCS ъ P S LOTS IE ÎSE.EIIE fr. ET 5 P S LOTS DE IOO.OOO fr. Spécialité de Cartes ie Visite U n Monsieur S A E 1 Ж? I 4 1VTÌVT1? Pharmacien de Première Classe F A D U 1 I Vprimés, et certains a des prix encore inférieu rs. Il n'a qu'une seule qua. L I £ J J / V L L L L J J I , R U E G E N E R A L - L A M B E R T LLADLLAIA lité de chaque produit et cette qualité est et sera toujours la meilleure. 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Tous les malades désespérés et découragés trouveront dans ce livre un moyen certain et radical pour se guérir sans drogues funestes, sans poisons qui fatiguent le corps, épuisent les nerfs et délabrent l'estomac, sans opération, ni mutilation mais à l'aide de I sucs oègétauœ et sèoos régénératrices, qui réparent les forces, fortifient l'organisme et purifient le sang. Parmi les chapitres les plus importants, il convient d e citer : M a l a d i e s d e l a P e a u , Dartres, Ecséma, Vices da sang, etc. T u m e u r , , Glandes, M a l a d i e s s p é o l a l e s d e l a F e m m e , etc. Goutte, Rhumatisme, Epilepsie, M a l a d i e s o o n t a r l e m e i , Voies urinalres, Cystites, Prostatites, Gracelle, Diabète, Anémie, Bronchite, Asthme, Dyspepsie, Gastralgies, Constipation, Hèmorrhoides, Hydropisie, Albuminurie, etc, eto. Aveo oe livre, ohaoun peut devenir son p r o p r e m é d e c i n , se soigner et se guérir seul d e toutes les maladies ohroniquea, sans môdioaments qui empoisonnent, mais par oette médication bienfaisante qui répand son action naturelle dans toutes nos cellules et dans tous nos organes, par ces précieux sucs des plantes qui infiltrent dans nos veines : V I G U E U R ET S A N T É . F r u e de Châteaudun, 44, par les Sucs et Principes vitaux des Plantes. S GRAND C H O I X "LE SOLEIL" TLMA yVARANTOU D'ASSURANCES M™ C O R B E L 6, Rue Longue de Bourrcttc, 6 M O R L A . I X. Voir tes Modèles an Ar Chatalog gant poltrejou ha diskleriadurez evit netra, var goulen Gwerzer evilan : Chaules ROYER, KERAEZ Magasin) En Mairie de Carhaix, le 190 J E 3 U . Ï " Quatrième Année — № ( 6 6 J O U R N A L G R W É Ï I Ï I E F C ~ ~ O L I A C I O E I A . T L X O . E S Samedi 3 0 Novembre 1 9 0 7 A Rédaction et Administration R F R I L F T I U L I S T K Avenu* de la Gare, lIEItllOAIAUAIKI! U O et 1,1 GORNOUAILLES TARIF des INSERTIONS Ann.etRécl.,4*p. 01. 2 0 la lin m— 3'— 0 2 5 Chronique Locale 0 5 0 En Echo». . . . . 0 7 5 - D Ò N ABONNEMENTS: PRANGE. . 1 au. . 3 ir. 50 liTRANGER. — . S Avoc "Ar Vro" UoviioMoiisuollo l'RANCE . . 1 .H . . . 5 lr. l i T U A N G E R . _ _ - - . . . 9 -• fan Abonnements aont ON T R A I T E A FORFAIT Nos annonces sont reçues par les Agences de Publicité, ou directehtent à nos Bureaux, payable* rFavarice Tout changement d'adresse sera accompagno do (I Ir. SO cent, on Timbres-Poste. ivi.il ar Vro lire ar Bob! " n S r c c t o u r : P. J A P F R E N NT O U A d m i n i s t r a t e u r : Louis hm% e vo greal ar wmm Feuilleton du Journal " ARRORL La Faillite des Radicaux 9 "51 Le PortraU lamire Rouge CLG L A par Pierre D'ARLAY Allons, pardonnez à ma malice, ajouta Jeffik frappant sur l.épaule de Bertrand, je vais remplir ma mission simplement, sans phrases. Il me faut vous conduire, encore une fois, à Penhoël, où toutes les requêtes que vous présenterez seront bien accueillies. —• Je ne v o i s rien d'agréable, à mon oint de vue, dans cette perspective, lonsieur, répondit froidement le percepteur. Le docteur tressauta sur sa chaise et se mit debout. -r Je radote alors... C'est possible d'ailleurs, il faut un commencement à tout. Cependant, vous m'avez dit vousmême... — Quoi donc, docteur ? Je ne vous comprends plus... Quelle requête puisje présenter à Penhoël qui me rende heureux 1 — Et Rosenn, sacrebleu 1 ne l'aimezvous pas ? Ce garçon est plus difficile à déchiffrer qu'une vieille charte ? Reproduction interdite au* Journaux n'ayant pas do traité avoo M. Henri Gautlor, éditeur, P»rie, S GOURLET. | Correspondant « Taldlr " Central : Jean Frankiz da beb Barn!' SOLU. Les manuscrits ne sont pas* rendus oblijet oe'b da rei eur c.'hemontad bour ar c'heariou, hag al labourdouar a vo revinet. Kemend hini a divar ho paë ! s Ouspenn, ar c'hef-ze e ma ar gar an dud divar ar maez a die se-, c'houarnamant o sonjal ober evid vel e vouoz'eueb d'euu disloalded ar retrejou, a vo dastumct etre ken kri : abalamour da zo ni zavo daouarn fonksionerien, tiadon n'allo c'hoaz meur a weeb bon hini ama mond da gontrolli o jou. A-bQiiu evid goulen ma vo tretet labouredek po ugeut vloaz labour, pa vo rien ar maezou varar meniez troad kistion da doitch ar retret, piou oar ha niicliorourion an atellierou. , petra choino en ket ar gouarnaJ A F F R F A % ) Ü . mant, ha pod paper a vo rod da « Bara, Laez, ha Líbrente. » founds a-benn touch I Ze zo kaoz mo a lavar penoz Girhñt intuirei gart A N T O U R » ' A U V R H O N U M — W J H I M « W I " W ' » " " 'I' ••IRR-. mennoz ar retrejou na c'hell beza kasot da tin vad, nomed ha krouot a ve on pob loden-vro kellou regional digabestr an eil deuz eben, II est un fait indéniable, c'est que les bloinet gant tud hag a vo cboa/.et élections législatives de 1906, ont asgant ar victiorourien, dindan c'hour- sure au parti de gaucho, au parti radic'homennou ar Stad. Ober eur c'hef cal, une majorité solide qui pouvait braz hepken, bletnet gant ar repu- permettre à ce parti d'exécuter co proDlslealded e-kenver ar vevelien blik, a ve kerzet tresek partacb gramme que depuis de longues années il faisait miroiter,, à chaque consultaEvid ar pez a zoll douz ar retre- an boll draou, ha rei ro vraz gal- tion électorale, devant les yeux dos jou D'an ouvriorien ha d'al labou- loud d'ar c'houarnamant var al la- électeurs, particulièrement les retraites ouvrières et l'impôt sur le revenu. rerion goz dibourve, hag échu ganto bourerien. ** Le Radicalisme ost. donc aujourd'hui rouz o labour, ar goraision savet Mez mar deo disloal lakaat inte- tout puissant aux Chambres françaises ovid an dra-ze er Gambr ho doa divizet ober ¿un enklask da c'hou- rest an lioll en eul lec'b hepken, et cependant il semblerait bien quo dezout po o ren.kcho ar vicherourien dislealoc'h eo c'hoaz ar poz a zo puis que cette puissance lui ost acquise le programme radical existe de moins sikour dro o skoden kei ar Rotret, bet great e-kenver al labourerieu- en moins, il semblerait, dis-je, qu'il douar. Rag en Franz a zo daou sort pe no ronkelient ket; en eur mod s'est éclipsé, qu'il a disparu devant sa all, pe o vije obligasion po e vijo labourei ien : en eun tu e ve lakeet propre victoire ! holt labourerien an ijinou, hag ar liberte. Lu Radicalisme prit surtout do l'esDa zond a-benn deuz al labour-zo, c'bonvors, ouvrierien hag artizaned; sor au moment et depuis l'affaire Dreyàr gomisjon a gasaz goulonnoud'ar en eun tu all o lakeer tabourerieu fus, mais ce qui étaya le plus sa fortune naissante, co fut la volte-face de c'hambchou a gonvers, d'ar breu- an douar, ar vevelien. l'ancien chef des modérés, j'ai nommé Ac'banta, mar bo votet lezen ar riezou emzikour, d'ar syn'likajou Waldook-Ro'usscau. — Le jour où lahour-douar : o respontehou adlee retrejou, n'euz torts on po vod o vo l'ex-chef «lu parti progressiste se lova dougon var ar poentchoir euz ar divizot renka anezhi, bezit, sur ne pour mettre son éloquence au service steuen-lüzon gwiet var stern ar vo great homed divar gousl ar ve- des partis avances, pour foire la guerre velien, pero a vo rovuzel diouto aux religieux, le jour où il aiguisa les Palez-liourbon. dond da brolita deuz avanlajou al appétits de la masse populaire, on lui An Aot. Guvinot, fenef komision ar retrejou dirag ar Senat, a neuz lezen-zo. An Aot. Guvhiot, reuer ar promettant l'appât du « f a m e u x milneve renket e baperou. Na anave- gomision euz ar Senat, oo on deuz liard des c o n g r é g a t i o n s » ; ce jour-là, zomp e'hoaz nemed ar respont d'ar hot lavaret: « Rod a vo d'eomp; au prix d'un mensonge, l'auteur de la dos associations assura le triomphe poent kenta, pe e vo red, pe na vo emozan, hrenna divar ar e'hargou loi momentané du parti dit radical. Mais a gouozo var ar Stad pa vo votot ket, d'ar vicherourien, digas eur hélas ! voyons ce qui s'est passé. — som tennet divar b goprou d'ar al iezon-ze. » Pour trouver ce fameux milliard nécesPolec'h e vo krennet I Lavaret a saire pour les retraites ouvrières, on c'hellou euz o retrejou o-hunan. An darn vuia euz an deputeod a ra froaz : « Lezet a vo er-meaz deuz s'est lancé à l'assaut des congrégations zo bet, evel m'ho peuz sonj, à du l)enefls al lezen, ar ruin tud a rer tour à tour et les congrégations non gantar rédigez pe obligasion. Kouls- diouto: mevelien ha merourien. » autorisées et celles autorisées, aux; Kementrma zo skier da gomr quelles cependant on promettait de né koudejvar.göutön Gaillärd-Bancel. eun ènklask all a zo bet kunduot, pronn. A ratoz-kaer, an dud'diskru- pas toucher, ont été chassées et dépouillées, et le milliard, le fameux milgant ar Senat, hag houma a zis- puill a c'houarn ar vro, ha na blich îirtrd, loin de rentrer dans les caisses, kuez d'eomp skler penoz nag ar ket d'ezo an dud fur ha komportot pour un pou plus en serait sorti. Et a gevor an aliosa var ar maez, a perc'hennou nag ar vicherourien ne cola n'a pas suffi, après les congrégamaint a du gant ar rédigez. Ar lezo ar re-ma er-meaz douz al Lezen! tions <;a a été le tour de l'Eglise. Un asGambr a zo boazet da voti lezen- Tra skrijus, hag eo rod diskloria saut terrible a été livn', et de même nou heb goulen ali na konje an dud ubel. Dija evid darvoudou al la- quo pour les congrégations, on a spolié, interested enno, ha da ober anezo bour, a zo bet c'lioariot ar momoz on a dépouillé. just ar c'hontro.1 deuz o'hoant ar tro d'ar vichorourion divar ar L'ouvrier réclame sans trêve la part vro : an dra-ze zo anat. Petra reio maez: ar ro-ma n'o douz droet a- do bonheur promise, il réclame les rebed da douch arc'hant pa vent, ble- traites ouvrières, non pas à TO ans, peu ar Senat biema '( travailleurs, hélas ! parviennent à cet Petra bonnag, eu ein gavet zo set dre o labour! Kemend all a zis- de âge, mais à55 ans au plus tard, c'est-à lealded a gleclie digerri o daoula10.000 respont gant an Aot. Guvigad d'ar ba'lzanted, ha miret outo, dire qu'il réclame quoique chose de not. palpable, quelque chose de raisonnaVar an 10.000, n'euz nemed :*XX) hiviziken, da grodi balbouzerez ar ble on un mot, il réclame la proie et gouarnamanterion a zeu, i'aeus, da a gemend a ve a du gant forsi ar non l'ombre. Cola figurait au programme alléchant vicherourien da baöa o lod euz ar 1'rota mare da vare tallier o c'hezek pe o %aout er c'honkouriou, ha na des candidats gouvernementaux. L e retrejou savet evito. reont netra evito eur wech eat or Al labourer gall na blich ket d'e- galloud. Ha koulskoude an dud di- peuple, ce bon peuple a mordu à l'hameçon I En at-il été plus heureux? zan beza nasket evel al labourer var ar maez a baS an taillou koulz Certes non 1 prusian. Delc'hen a ra tost d'e fran- hag ar re all, ha zoken e sikourLos impôts n'ont cesse de l'écraser ktz. Na fell ket d'ezan beza seilet, font paea loden ar c'houarnamant de plus en plus et il n'a rien reçu en gant ar Stad, evel eur galeour, a ebarz ar c'heilou retrojou-zo hag compensation, bien au contraire. — L a ve R E D ren ha kas on dro. Mar plich a vo savet evid bep sort tud, ne- victoire du parti radical n'est et ne sera d'ezan digas e c'hopr bep sûn pe med evito. qu'apparente, qu'illusoire, parce quo • bep miz d'eur c'heí emzikour po (lue a des méprises, elle ne saurait être Petra 'n em gavo£ Labour ar durable. L'histoire, d'ailleurs est un asuranz, en eur esperout kaout an arc'hant-zo, divozatoc'h, eur weeh parkou, pegwir na vo gwarantis éternel recommencement et colle du e vo toe'hor, evelkent na blich ket a-bed onnan ken, a vo dilezet inui- parti actuellement au pouvoir sera la D'ozan o teuf o tud da lavaret d'ezan : ouz-mui gant ar vovelion evid la- même que celle vies autres partis qui se 11 CAUBAlX — Mlle de Boisgehest épouse M . L e - , même qui me ramène Y v o n n e . Voulozvous lui parlez i marcliais ; elle ost fiancée depuis trois — Non, pas maintenant, j'ai besoin jours. — Qui vous a raconté cette ineptie '', de me ressaisir. — Distrayez-vous, c'est le mieux. TeDans tous les cas, si le comte Huguon nez, suivez-moi, je vous garde à dîner avait eu de pareils projets, ils sont à co soir. Yvonne nous rapportera quelvau-l'eau et tout le inonde en est fort ques échos de Penhool. Je ne serais pas aise. On a mis la polico aux trousses étonné que ma lille ne V o u s rassurât de Lemarchais, chose qui devait arripleinement et vous rendit même votre ver tôt ou tard, quoique la chance ou initiative. l'impunité se prodigue do notre temps Bertrand suivit le docteur. 11 sentait aux voleurs de son espèce. une détente se faire peu à peu dans — M . Lemarchais arrêté ! répétait tout son être. Yvonne réussit à dire Bertrand presque aussi surpris que M . quelques mots à son père, tandis que de Boisgenest lui-môme. le percepteur causait avec Mme Jeffik — Non, poursuivi seulement, car il et, une heure plus tard, après avoir s'est sauve le gredin ! Vous avez enemmené Bertrand au fond du jardin, tendu Fantik ce matin, au retour de la pour lui aider à cueillir les fruits du gare de Kerneur. Mais, plus un mot làdessert, elle trouva le moyen, sans être dessus. Qu'il aille se faire prendre où indiscrète, et sans compromettre son il voudra... Donc, la place ost libre ; vous serez bien accueilli et vous rem- amie, d'ouvrir à l'espérance le éœur timide du pauvre amoureux. placerez avantageusement le fugitif, Le dîner commença sous les plus surtout auprès de Rosenn. heureux auspices. Comme il Unissait, — Docteur, pensez-vous qu'elle m'aiayant excité la verso.intarisablo du docme un peu '{ tour, Bertrand, un gai sourire sur ses — Allez le lui demander ce sera plus lèvres, lui dit : sur. — Quo diriez-vous, Monsieur, si je — Je l'ai fait à la Lando-aux-Picrvous faisais retrouver le coffre de la res... chambre rouge, à Penhool '\ — A l o r s vous étiez indiscret peut-être — Boisgenest s'en ost souvenu ! dit et, cependant, si vous aviez été plus avec vioacité M . Jeffik, il l'avait changé perspicace... de place... — J'irai ce soir chez Mme de German— Non, M . de Boisgenest ignore son dré, elle me guidera, car je me sons existence ; et vraiment, il ne serait pas tout à fait dépourvu d'initiative... 'facile à trouver. Nous aurons môme Une voiture roula sous la fenêtre. Le besoin do vos conseils. Lisez ceci, docdocteur jeta un coup d'œil dans -la teur. rue. Bertrand sortit do son portefeuille la — C'est Mme de Germandré elle- i sont succédés à la tête des affaires depuis l'avènement de la troisième. République. Qui ne se rappelle encore le promoteur de la loi dos associations, au Sénat, lançant à Combes, qui se vantait de poursuivre son œuvre, le démenti lo plus énergique et le plus méprisant, et co jour-là le Sénat, complaisant comme d'ordinaire, approuvait cependant Combes. Son prédécesseur put constater que sa victoire avait été trop complote, il en adviendra de même de collo du parti radical. A h I l'œuvre entreprise de guerre religieuse se poursuit, oui, mais qui sème le vent récolte la tempête. Le peuple, à qui on essaie chaque jour d'arracher la toi, no so déclare pas satisfait. Lorsque la foi ost arrachée des cœurs, il s'il trouve une place plus largo pour la haine; oui, la haine, parce qu'on lui aura ouvert des horizons trop largos et que l'on aura supprimé lo frein eapable d'arrêter les passions trop violentes que l'on aura déchaînées. Lo radicalisme avait beaucoup p r o m i s ; il n'a rien tenu, or les appétits matériels largement ouverts et no trouvant plus le contrepoids plus quo nécessaire, dans les espérances que l'on a la folie de vouloir éteindre dans les cœurs, il est naturel que les prétentions se feront entendre de plus en plus. Et ce ne sera plus à l'assaut des couvents et des presbytères, mais bien ù celui des capitalistes que montera lo flot irrésistible d'une démocratie quo l'on aura faite révolutionnaire ! Il ne faut pas on effet se faire d'illusion, le radicalisme n'a pas à espérer de pouvoir tromper longtemps encore le peuple qui, une fois, a été borné ! — Les retraites ouvrières { On lui les avait promises avoo l'argent dos religieux et les biens de l'Eglise ! L'impôt sur le revenu? Les radicaux promettaient de le faire progressif et de le faire peser sur les classes aisées. Hélas ! durant qu'ils étaient la minorité, Messieurs les blocards pouvaient faire croire à la sincérité de leurs programmes, il n'en est plus de même aujourd'hui. — Les retraites ouvrières si longtemps et si souvent promises, le peuple les veut et pour les avoir, il ne se gênera pas pour imiter les cambrioleurs légaux qu'il a vus à l'œuvre, il enf,onoera lesjt portes des capitalistes, commelurent,,jadis,' ehfoncôes|les portes de nos églises et do nos écoles ! Et ne semble-t.il pas que ces Messieurs, entrevoient dès maintenant l'issue fatale, lorsqu'ils reculent sans cesse l'échéance redoutée, de toutes ces réformes toujours promises, mais jamais réalisées? Ils sentent, dirait-on, que le jour pro chain où ils n'auront plus comme tremplin la question cléricale, le jour pro che aussi où le peuple s'apercevra que le péril clérical, quo la nécessité de sauver la République, ne sont que des épouvantails stupides, le Radicalisme sera à son déclin. Ils sentent, dirait-on, quo le terrain se déblaie, que des paro les ne suffisent plus, que dos actes s'imposent, qu'il va être néoessaire de faire face non plus à la question cléri raie, mais à la question sociale et cette pensée effraie nos radicaux, parce qu'ils sont avant tout des partisans de l'assiette au beurre. Ils sentent qu'il v a falloir faire face à la question sociale, et ils savent que ce jour-là le radicalisme aura vécu, et que dans l'état actuel des esprits, qu'ils auront puissamment contribué à provoquer, le socialisme et l'anarchie prendront leur place. C'est la faillite du Radicalisme, parce qu'il a eu le triomphe trop facile, et la relation d'Arthur Kellec, apportée par son fils. M . .lefïik la parcourut, poussant do temps en temps de sourdes exclamations. Quand il eu fini : — Penhool, dit-il, je n'ai jamais été aussi heureux, même au moment de mes plus belles trouvailles. Ce coffre contient la fortune de votre grand'pèro ses papiers de familles, ses bijoux... — Vous vous emballez, docteur, j e n'attends pas de tels trésors, répondit Bertrand, qui sourit à cet enthousiasme. Quelques souvenirs curieux me suffisent ot la recherche en elle-même aura son attrait. Rosenn, depuis l'émotion heureusement provoquée par l'arrivée à son chevet de la chanoinesse et d'Yvonne, avait [retrouvé, dans le sentiment des affections qui l'entouraient, la force de résister à l'épreuve et, pendant la triste veille, où son père prit connaissance de l'acte par lequel le comte Olivier déclarait solennellement n'avoir reçu Penhool qu'en dépôt, pour le sauver de la destruction et de la ruine, sa propre tendresse consola M . de Boisgenest, en lui donnant l'énergie nécessaire à l'accomplissement d'un aussi pénible devoir. A u m a tin, lorsqu'elle v i t Rollande inquiète ot compatissante auprès de son lit, elle ne pul s'empêcher de lui faire toutes ses confidences. Le comte d'ailleurs ne s'y serait point opppsé. Il devinait, maintenant, le dévouement si désintéress/3 de sa cousine ; et, dans le cas où M m e A l m a ï d e n'eût point approuvé ses intentions de se dépouiller 'de la plus grande partie de ses bions victoire trop prompte. C'est aussi la preuve de la véracité des maximes : « q u i sème lo vent récolte la tempête » ot « qui aimé le danger y p é r i t » ! JEAN SOLU. Souscription publique d'" Ail BOBL Liste précédente :t . . . 134 f. Liste Jean do Kercadio, Guingamp Lo barde Ab-Hervé,St-Brieuc L'Ovate John Ke.lt Edwards, Egerton Studios, Brompton Road, Londres . . . L e " C l u b G a l l o i s " d e Londres, 2, Whitehall Court . . . Une Bretonne, fière de l'être, Cholet J. -M. Malgorn, île d'Ouessant André Garrec, Carhaix . . Jean Choleau, secrétaire de la Section Economique do PU. R. B Joseph Josse, Nantes . . . Bargain et Mahé, L e Faouët. De Châteauneuf-du-Faou A l'ancien moutardier de Monseigneur Pour photographier le vitrail Pour redorer le blason . . Pour réparer la robe . . . Pour collectionner les vestes Et lui payer des pommes cuites Souscriptions recueillies par J. Solu, à Carhaix Un vétéran Un vieux chisseur de lapins impénitent Son garçon de laboratoire . A bas la clique V i v e la liberté de croire, penser et agir Ar Dobl vivra ! Nous l'aiderons ! . . . TOTAL. . . . 10 00 3 00 12 50 12 50 1 00 1 00 0 50 12 2 0 10 00 20 0 05 0 05 0 _05 0 05 0 05 0 05 2 00 0 0 0 10 05 10 0 0 0 10 05 05 1 9 2 f. 2 5 QUELQUES LETTRES Ouossant, le 23 Octobre 1907. Monsieur le Directeur du Journal " Ar Bobl ", J'ai l'honneur do vous adresser ci-joint ma modeste souscription pour aider à couvrir les frais qui vous sont occasionnés dans l'intention do tuor ce Journal, que quelques personnes bien pensantes (!) accusent do vouloir propager lo Paganisme, et qui, à mon avis, se propose seulement, tout en détendant notre vieille langue, d'aider le mouvement régionaliste à se former. Courage donc, malgré les ennemis des deux camps opposés I Veuillez agréer, etc. J.-M. MALGORN, Maire suspendu par Ramonet. Rennes, lo 27 novembre 1907. Mon cher Jalïrennou, Dimanche dernier, au cours do notre pre miore réunion des tégionalistes du pays de lionnes, nous avons pensé à coux qui dans cotte môme ville furent, voilà bientôt dix ans, nos précursours ot sont demeurés nos compagnons de lutto. A l'ancienne Fédération bretonne des Etudiants, nous avons substitué une section do l'U. R. B. ouverte à tous les étudiants rennais. Son premior mouvement a été un acte de solidarité et de gratitude envers Ar Bobl et son directeur. Ci-joint tu trouveras en un mandat-poste la somme do 12 fr. 10 en tômoignago de sympathio et d'union avec nos frèros do Broiz-Izel. Jean CHOLEAU ; Looiz HBRRIRD ; Jean et Maurice LKTTRYJ JACOB(E.'Koot-Skau); R. LE GAI: ; M A U AH Mou ; Joseph 1 FRISON ; J. ANUKIEUX. en faveur de Bertrand, par lo fait d'un acte que la loi elle-même pourrait méconnaître, il sentait qu'il eût trouvé chez la chanoinesse une approbation pleine et entière de sa conduite, et ' de plus un asile spontanément et affectueusement offert. Mme de Germandré blâmatt cependant la décision prise par Rosenn d'accepter l'alliance de Lemarchais. — Je saisis à merveille le sentiment qui t'a guidée, lui disait-elle. Ne pouvais-tu rappeler à ton père vos, conventions et les trois mois de délai qu'il t'avait accordés. En homme d'honneur, M . Lemarchais aurait dû s'en souvenir et ne pas recevoir ta main, comme le prix d'une transaction plus ou moins avantageuse. — Que ferait-il, maintenant, ma cousine ? — Je n'en sais rien, car je m'efforce d'être à son égard aussi charitable que possible. — Il dit qu'il m'aime, soupira R o senn, avec un triste sourire ; ce serait une occasion de le prouver en me prenant sans dot. — Rosenn ! M . de Penhoël n'acceptera point de rentrer en posession de ces biens... — Ils lui appartiennent, ma cousine, et nous ne pouvons en jouir, sans manquer à toutes les lois de l'honneur... — Je le sais, je vous approuve, ton père et toi ; mais je connais Bertrand. La chanoinesse demeura quelques minutes silencieuse, puis elle releva la tête et, regardant la jeune fille : Echos et Nouvelles Inauguration de la ligne de Châteaulin è Carhaix A la suite de démarches faites par MM. Halléguen et Dubuisson, députés de l'arrondissement, auprès de M M . Clemenceau, président du Conseil, ot Chéron, sous-secrétaire d'Etat au ministère de la Guerre, ce dernier a accepté la présidence de l'inauguration de la ligne de chemin de fer de Carhaix à Châteaulin-Orléans, récemment livrée à l'exploitation. Cette cérémonie aura lieu le dimanche 15 décembre. Les religieuses an exil A. une exposition artistique et industrielle qui se tient actuellement à Plymouth, les religieuses Ursulines de Quimperlé, réfugiées en Angleterre après leur expulsion en A v r i l dernier, ont remporté la plus haute récompense pour leurs magnifiques travaux en dentelles et broderies. Le jury les a classées « h o r s concours » , et le président de la Commission s'est exprimé à leur égard dans les termes suivants : « Il y a dans notre exposition une petite mais ravissante collection de travaux exécutés par les religieuses Ursulines qui sont venues s'établir récemment à Beaconsfield, près de Plymouth. Cette collection est tellement supérieure à toutes les autres que nous avons dû en faire une section a part et lui attribuer un diplôme spécial de super-excellence, avec la première médaille. » La suppression des débits de boissons La commission sénatoriale des débits de boissons a approuvédéfinitivement, samedi, le rapport supplémentaire rédigé par M . Eugène Guérin, sur les modifications apportées, après accord avec le gouvernement, au texte voté par le Sénat en première lecture. La proposition nouvelle fixe le nombre des cafés, cabarets et autres débits de boissons à consommer sur place, vendant de l'alcool, des liqueurs alcooliqueáou des apéritifs autres que ceux à base de vin, 'a trois par 600 habitants, pour les agglomérations de cette importance et au-dessous, et à un par 200 habitants au-dessus de ce chiffre. Aux termes de l'article 2 et sauf quelques exceptions en faveur des villes d'eaux et stations balnéaires, aucune nouvelle déclaration d'ouverture de débit ne pourra être faite tant que ta réduction prévue à l'article précédent ne sera pas réalisée. Deux sous-marins qui s'abordent Un abordage s'est produit le 22 novembre à 3 h. 30, pendant les ex'ercices do sous-marins, entre le Bonite et le Souffleur. Toute la flottille de sous-marins étant sortie, le Bonite et le Souffleur se trouvèrent par une coïncidence bizarre, au même endroit et presqu'à la même profondeur, soit à six mètres environ. Le Bonite, passant au-dessus du Souffleur, heurta par bâbord ce dernier à la partie supérieure, et lui enleva presqu'entièrement toute la superstructure et le gouvernail avant. A bord des deux navires l'émoi fut grand, mais personne ne perdit son sang-froid. L e Bonite remonta facilement à la surface. A bord du Souffleur. le commandant Robillot ordonna une prompte manœuvre, grâce à laquelle il — Puisse la Providence arranger toutes choses, dit-elle, ses voies sont imprévues et merveilleuses souvent. Dans la journée, tandis que Bertrand avait avec M . de Boisgenest l'entrevue dont nous avons paçlé, Rosenn s'échappa et courut s'enTérmer dans son petit boudoir, laissant M m e Pluchot causer avec Y v o n n e et la chanoinesse. Seule, celle-ci avait quelle question v i tale s'agitait entre les ,trois hommes réunis dans cette chambre, où semblait flotter depuis si longtemps, dans la solicitude et le silence, l'ombre du comte Olivter. Rosenn éprouvait une tentation singulière à peu près pareille à celle ressentie par Bertrand à son sujet. Certes, la pensée de quitter Penhoël lui était pénible mais, cet abandon, ce deuil lui convenaient en ce moment où sa"'vie heureuse allait finir. Elle commençait l'ère des sacrifices. S'unir à Lemarchais san amour, elle y consentait pareeque son père le lui avait demandé, pour reconnaître le service rendu. Lemarchais accepterait-il l'énorme dimiHiition de leur fortune?Oui, peut-être, car l'héritage de M m e Pluchot en rendait les restes encore bien enviables. Mais, comme Rosenn eût désiré le savoir assez intéressé pour ne vouloir rien abandonner de ses espérances ! (A suivre.) arvlnt lui aussi à remonter à la urface. Il y a quelque temps, le Bonite avait déjà abordé le Souffleur et son avant tut renforcé à ce moment. C'est à cette circonstance qu'il a dû de ne ' pas être endommagé. La oorraspondanoe International» C'est à la date du 1" courant qu'ont été mises en vigueur les importantes dispositions arrêtées, 11 y a quatre mois, par le Congrès postal international. En voici les dispositions essentielles : les lettres pour l'étranger, qui paient 0 fr. 25 centimes par 15 grammes ou fractions de 15 grammes, paieront désormais 0 fr. 25 centimes pour les premiers 15 grammes, et 0 fr. 15 cent, par fractions de 15 grammes supplémentaires. Les oartes postales illustrées seront admises dans tous les pays étrangers au tarif de 0 fr. 05 si elles ne portent que la signature de l'expéditeur, la date et le lieu de l'envol. A l'époque du Jour de l'An, oinq mots seront autorisés, Il sera possible d'ajouter une dédicaça aux livres, aux morceaux de musique, aux journaux, aux photographies, aux gravures, et de joindre la facture à l'envoi. Circuleront en franchise, toutes les lettres, valeurs déclarées, mandats-poste ou colis-postaux destinés aux prisonniers de guerre où expédiés par eux. L a taxe des mandats-poste sera dorénavant ramenée à 0 fr. 25 par 50 francs ou fraotions do 50 franos. Le petit colls-postal.de 1 kilo pourra être expédié sur les territoires d'Outre-Mer, moyennant une taxe ma ritime de un franc maximum, et le remboursement des frais d'expédition, sans préjudice de l'indemnité ordinaire en cas de destruction du colis. L a principale des innovations prévues par ce trogramme de réformes est, comme on e sait, la création du timbre-réponse tnternational, lequel est mis en vente dans tous les bureaux de poste. Ce timbre est à fond blanc ; au milieu de la vignette figure une femme entourée de deux hémisphères. Ce timbre devra toujours porter l'indication de l'endroit où II aura été délivré. contre la cavalerie ennemie, dans la gorge appelée Foum-Safrou. Los Deni-Snassen, en fuyant, attirèrent les nôtres au lieu dit Fidat, où se trouve une dépression de terrain. Des Marocains, au nombre de 7, cachés dans les broussailles de jujubiers sauvages, firent feu sur le lieutenant Rozo, chargeant a la tête de son peloton avec un entrain admirable. Le lieutenaiit fut tué sur le coup. Uno moitié du peloton des spahis ramena lo corps, pendant que l'autre moitié continua à charger les sept indigènes qui avaient tué le lieutenant, et qui furent sabrés. Le docteur Pinson, aide-major, soignant un cavalier blessé, (ut atteint d'une bailo au bras gauche. Uno nouvelle balle s'aplatit sur son étui à revolver ; uno troisième balle traversa la gorge du blessé, qui expira. Parmi les morts, on signale le brigadier français Dalvain, un spahi indigène, un légionnaire et un goumier du cerolo do Marnia. Il y a neuf blessés, mais on ignore la gravité de leurs blessures. Les Benl-Snassen, obligés de battre on retraite dans les montagnes, ont été poursuivis par la fusillade et les décharges d'artillerie. Ils. ont encore perdu, dans leur retraite, nombre des leurs. On évalue leurs pertes à 1.000 morts environ. L'artillerie a dû donner à fond et couvrir de shrapnells les Beni-Snassen, pour les forcer à la retraite. Le oombatne cessa.qu'à deux heures de l'après-midi. La tenue de nos troupes a été admirable. Au Parlement Chambra des Députés Séance du 25 Novembre M. Barthou, ministre des Travaux Pu blics, dit que les agents révoqués pour faits de grève, ne seront pas repris, lui mi nistre. On discute et vote le budget des postes et télégraphes. M. Carpot demande au sous-secrétaire d'Etat des renseignements au sujet de la rupture des câbles Brest-Dakar et Tamatavo à la Réunion, qui ne fonctionnent plus, l'un depuis juillet, l'autre depuis août. M. le sous-secrétaire d'Etat répond que les câbles ont été réparés par un navirs anglais. Plusieurs députés protestont qu'on Guerre au modernisme soit réduit au concours de l'étranger M. le répond que des câbles anUn motu proprio dn pape, du 18 no- Sous-Secrétairo glais traversaient le nôtre au même point. vembre, ordonne à tous les catholiques Bref on n'y attache pas plus ample imporde se soumettre aux décisions prises tance. ou à prendre par la commission des Dans l'intervalle, Légitimas, le nègre dé études bibliques instituée par Léon XIII, uté de la Guadeloupe, qui n'est pas venu 'et de les considérer comme décrets des la Chambre depuis 18 mois, apparaît et suscite l'hilarité. saintes congrégations romaines. On passe dans l'après-midi au budget gé Le motu proprio déclare que tous néral de 1908. Différentes questions sont ceux qui, par discours ou par écrits, traitées : la situation des ports et des comcritiquent ou s'opposent aux décisions pagnies maritimes,.la décentralisation des susdites, enoourent une faute grave. ports de commerce, qui doivent s'achemi Le motu proprio, s'oocupant ensuite ner vers l'autonomie, ce pour quoi il faut simpliller les formalités, qui font durer de ceux qui sont opposés aux décisions du pape contre les erreurs du moder- l'instruction des moindres allaires. L'Officiel contient un décret du 21 no nisme, confirme l'excommunication, latœ sententiœ prononcée contre ces vembre concédant à la chambre de commerce de Morlaix le droit d'exploiter deux opposants et déclare que ceux-ci enpetites grues. courront aussi toutes les peines établies Le repos hebdomapaire des employés de i contre les propagateurs d'hérésies, si chemins de fer fait l'objet d'une interpella leurs propositions sont hérétiques. tion de M. Durre, député du Nord, qui de Le motu proprio enfin invite tous les mande que le personnel des compagnies bénéficie de 52 jours de repos par an. Pluévoques et tous les directeurs de consieurs députés s'associent a cette demande. grégations religieuses à surveiller les professeurs, notamment dans les sémi- Le ministre dit qu'il a invité les companiesftpratiquer le repos hebdomadaire ! naires, et d'éloigner ceux qui sont 'est l'Ouest, dit-il, qui a regimbé le plus. imbus de dootrines modernistes. Il n'y a donc qu'un remède : le rachat. ChaLe pape exhorte les évoques à ne pas cun parle pour son saint, M . Barthou comconsacrer prêtres les jeunes étudiants me les autres I qui montreraient des tendances vers le Séance du 20 Novembre modernisme et il invite à défendre dans tous les diocèses, la vente et la lecture On continue la discussion du budget des des livres et journaux modernistes. Travaux publics. M. Engerand demande que les employés de chemins de fer d'intérêt local bénéficient de la réglementation du travail et du repos hebdomadaire. Sur telle ligne du Calvados, des employés travaillent 15 heures par jour, et n'ont que 12 jours de repos franc par an. Combat de Foum-Safrou Le ministre accepte le projet de M . Engerand. Dimanche, un combat a eu lieu sur la MM. Lamy et Guilloteaux, du Morbihan, frontière, entre nos troupes et les Beni- sollicitent un relèvement des salaires des Snassen, sur la frontière d'Algérie. cantonniers. Les Beni-Snassen, au nombre de 10,000 MM. Mahieu et de Kerguezec demandent environ, se précipitèrent sur notre camp, ue les petits ports de pèche soient, amômais le colonel Felineau se méfiait de cette orés, et que leurs dépenses soient cataattaque. Il avait pris position. L e combat loguées. On passe au budget des chemins de for fut très vif. de l'Etat. Le combat commença à 5 heures du M. Guillemet fait ressortir que le désordre du matin. et lîincurie régnent partout sur ces chemins Notre artillerie bombarda d'abord différents villages appartenant aux Beni-Seg- de fer. L é personnel n'est pas stylé. mimane. M. de Beauregard établit qu'à l'Etat tout Les Beni-Kaled, de nombreux contin- va de mal en pis, et se plaint do la pénurie de matériel. gents des Benl-Snassen, s'abritant deirière lés plis de terrain, les uns à pied, les autres M . Barthou, ministre des Travaux puà oheval, avancèrent sur nos troupes. blics, répond que la catastrophe des Ponts La cavalerie, oomposéo des spahis et des de Ce, ligne de l'Etat, n'est pas un argugoumiers du cercle de Marnia, sous les ment oontre le rachat par l'Etat : des catastrophes arrivent sur tous les réseaux. La ordres du oommandant Costet, chargea f S g LA « R E AU MAROC n Feuilleton du Journal " Ar Bobl "10 M TOUR D'ÀUVERGN Lakeet en brezoneh gant Loeiz QOURLET Digouezet oa er c'horn, el lec'h en devoa kavet kichen ar bouestou goullo ar baner leun a voued. Eun dorn a dapaz krog en e vreac'h. Gwelet a reaz neuze, en denvalijen, stum eur plac'h. — Aotrou Kastignak, emezhi, losket ac'hanon da vouena d'eoc'h o taoulagad. — Me asant, intron, a respontaz ar mousketaër, rag eun enor vraz eo ze d'in...'henvel 'vin evelse deuz Cupidon doue ar garantez I Eur o'hoarzgoapeuz a oa bet ar respont. —• Chut l eme ar vouez, stouit eun neubeud... Ober a reaz hag er memez amzer e santaz unan bennag o skoulmaj d'ezan eur mouchouer eh dro d'e benn. Ne sonjaz ket muloo'h e vlje bet imposubl d'ezan en em zlfen mar vijé bet e vuez en danjer. — Korriganes vad l a lavaraz-hen, me ho c'heuil. Hag e sonjaz : — Mar d'eo ze an drouk a felle d'an aotrou Sartènes ober d'in, en deuz dibabet mad, kountant oun ! Renet gant an hini a hanve e gorriganez vad,, a reaz eun neubend kammejou... Eur barrad ear fresk a zantaz var e zremm... kuitaet о devoa sal an oranjez... ebarz ar park e oant heb douetans... mond a r e e n t goustadik heb ober trouz. — Me zo zur, eme Kastignak da skouarn an hini a rene anezan, me zo zur intron, oe'h koant rag о torn a zo flour. —Chut I — На I emezan, an urz a zo dadevel I Mez kaozeal e rin er mare mad 1 — Eur c'hart-heur. goude ë chomjout a-zav. — Mad I digouezet omp, emezan. Klevet a reaz eun alc'houe о trei er potail, eun nor о tigerri, hag an dorn flour о heurta anezan goustadik, hen lakeaz er meaz ar park nag an nor a zefraz. — Ha ma I ha ma I pelec'h e moc'h eta, korriganez vad ì a o'houlennazhen. — Piou oo'h 1 ha deuz peleac'h e touit 'i a respontaz d'ezan eur vouez pouner. Kastignak a dennaz ar mouchouer a o'holoe e zaoulagad. Eun den, gantan en eun dorn eur meli penn-baz hag eul letern en egli e a oa dira-zan. — Piou oun ì a lavaraz Kastignak souozet. Mez an don, pehinl en devoa kaset al letern dirag e fas, a anavezaz anezan. — N'eo ket posubl I a lavaraz-hen ; an aotrou a gousk en e zao t — Han ? eme Kastignak souezet d'e situation des employés, dit-il, est excellente. La oampagne menée contre les lignes de l'Etat, afflrme-t-il, a été payée 1 Leur budget ordinaire leur est voté. Dans les couloirs, après la séance, deux députés de l'Isère, MM Buyat et Plisson, ont échangé quelques horions. On parvint à les séparer. Séance du 27 Novembre Discussion sur la dévolution des biens ecclésiastiques. § 3. «Toute action on repriso, qu'elle soit qualifiée en revendication, en révocation ou en résolution, doit être introduite dans lu délai ci-après déterminé. Elle no peut être exercée qu'en raison do donations, de legs ou de donations pieuses, et seulement par les auteurs ou leurs héritiers en ligno directe. » M. Lofas critique co paragraphe Les fondations de messes, ne sont pas dos lib é r a l i t é s , mais des donations avec charges, dos contrats à titro onéreux. M. Briand repousso cotte interprétation. M. lludelle dit qu'on veut enlever aux tribunaux la liberté do juger contre la thèse d'un ministre. M. Briand répond quo si les catholiques avaient voulu fonder des Cultuelles, cellesci eussent rocuoilli les biens sans discussion. L'iu.'uro du vote sonne. La droite et le contre sont on nombre. La gauche, au contraire, est absente. Ces Messieurs se reposent pour 15.000 francs. Le scrutin va donner la majorité à l'opposition. Alors lo ministre, à rencontre do toute légalité — y en a-t-il pour eux ? — demande le renvoi du scrutin à l'après-midi. Bon prince, M. Lofas accepte. Dans l'après-midi, le vote a lieu au scrutin public. Cette fois, lo bloc est au complet. La motion Lefas est repoussée par 350 contre 224 A co moment, M. Delahaye interpelle M. Briand avec violence. Le ministre répond sur le même ton. M. Beauregard crio, dans le bruit, quo le vote est un mensonge juridique. M. Lomire demande que les célibataires puissent, en nommant des légataires unlversols, choisir los personnes chargées d'exécuter leurs volontés dernières. Cette disposition est repoussée. Le S 3 est adopté tel quel. M. Ribot dit que cette loi instituera un droit nouveau, avec effet rétroactif: Le mintstèro a eu peur de l'impartialité des Juges. eo mad espern arc'hant ar vro, a zo da genta o telc'hen tost d'ar c'hresk paë e touchont koulz nag ar re ail. E-touez kernend a vleizi naonedik, mare da vare unan bennag a zeu hag a zao e vouez da zifenn ar justis. Neuze, an deputeed n'o deuz ket awalc'h a iusultou da skei gantan. A n deveziou tremenet, euti députe, Che riez B e n o i \ a oa savet er gador da lavp-et e oa eur vez beza volet dre •¿¿6 our som kresk ken braz, pa oa kernend a dud o vervel gant an uaon liag o labourât noz-de heb gounid eul liard. Pa glevaz kernend all ar chas arajet a zo lakeet ganeomp-ni tud diot da c'houarn hon nioni, hi ahopaz a bouez o fenn var Charlez Benoit : « Poézou ! Kanailll Heillon! L o u s k o n ! » ha beb sort cherissou ail evelse, ma oa red d'an den honest-ma diskenn deuz ar. gador heb gallout komz hirroe'h. Benoit a zo deuz an tu g w e n . Deuz an tu ru. eun koz, an Aotrou Sairieh a zo deuet d'eau evel eur remors d a v e z a laéret ken braz som ; bot eo hardi awalc'h d'hen lavaret, lia dustu re e gosteenn o deuz forset anezan da rei e zilez deuz a renadur ar barti radikal. Henvel int, paotred o femp mil skoed levé, heb kouta pez o deuz en tu ail, deuz chas-dog o harz den da douch deuz plad o iod. Diaviz eo red d'ê beza a-benn klemm c'hoaz e kasfe gwech ha g wecli ail une i bennag eun taol botez gant o tlad. A h l Paotred o femp mil skoed ! A benn tri bloaz bennag amac'houi zeuio a d e r o gant o m'n flour, niez bet sur e vo lakeet re ail en ho plas. N'eo ket d'ar meniez re da brouta atao. An Eisteddfod Yraz a vo en Londrez en 11)09 Saozon habestret gant Breiziz Ma c'henvreur mad al livafir brudet Ian Kelt Eddwards a skriv d'in al 11zer-ma: Londrez, 21/11107. V A ZALDIR KEII, Droug eo ganin kleved e kevez kemend a drubuill gant Ar Bobl, ha kas a ran d'id ar som a 25 lur; 4 skoed 10 gwennek deuz va ferz, ha 4 skoed 10 gwennek deuz perz ar Welsh Club. Ne meuz ket gallet kaout muioo'h eged an ara-ze, dre ma neuz ezom Celtia skoazel ive. Hanter varo eo ar gelaouen-ma. A n Aotrou Lord Castletown a neuz gouestlet rei d'ezhi ¿500 lur d'hi c'has araog beteg ma vo krenv awalc'h da gerzet dre ho nerz he-unan, mez dija zo et 1500 lur gant 5 ruinmen, hag ar goumananchou a zo ken dister ha biskoaz. He rener, S. R. John, eur c'heumro gwirion o chom ama, a noa lavaret ebarz Celtia kas sikour tl'Ar Bobl Dec'h, an 20 a v i z Du, a zo bet eur votadeg evid hennvel izili komito Eisteddfod Vraz Londrez evid 1909. Da v o ganid kleved e meuz bet eul lec'h uhel tre gant an elektourien : 97 mouez. Beza oa 75 da hennvel er c'homite. A n Aotrou Visant Evans a neuz bet ar muia moueziou. A n A o trou Lord Aberdar, euu nobl, a oa an diveza tout. Velse e welez penoz bro Merioned (ma bro ha hini VisantEvans) a zo bet enoret dreist. A n uhella, zo eur c'heumroad a oar komz e iez brezonek ; an izella, zo eun noblanz pinvidik. Vclso e weli skier e v o great ama our gouel keumraeg da genta., Gwella gourc'hemonnou. J. K . E. Folíente paotred o femp mil skoed ! Paotred o femp mil skoed, ru pe wen, na c'houllont ket diskregi deuz an arc'hant о deuz on cm roet d'o ohunaii, hob asantamaiit ór ro a baë anezo. Memez ar ro dioiitê hug a lavar dro. Mez en eur zellet mad, a anavezaz anezan i v e . — C'houi ! emezan. A s a ! pelec'h ouh 'ta. — Dam ! eme egile, el lec'h oae'h deuet d i j a . . . N e m e t e teuiter meaz deuz park ar roue dre an nor oae'h ar mintin-ma o klask difonsa. Gwir a oa. Kastignak e oa 'barz ar ru lec'h e oa et ar mintin-ze warlec'h arvatez en devoa heuliet, hag evid tec'hel en doa kemeret an nor dre belec'h a dremene ar roue hebken. Mez ar mister-ze ne oa ket skier evid ar gwardian. — Aotrou, emezan, o kemer eur vouez uhel, neuz ket feilet d'in ar nrntin-ma areti ac'hanoc'h ; mez pegwir e meuz tapet ac'hanoc'h adarre fenoz en hano er roue me o talc'ho. — Ha rezón ho pezo ma faotr, a respontaz Kastignak. Mez er memez m; 'e, eur skeuden 'n em zistagaz deuz a r v o g e r hag euu den pehini na oa ket bet remerket gant nikun deuz outê, a ieaz buan en araok hag a stouvaz an hent. — Petra zinifi ? eme ar gwardian oe'h en em lakat w a r an difen ; doujans d'al lezen... Tremenitlcrkoc'h I — Likit ho paz en e feur ha lennit an dra- man, a lavaraz an dizanaf en eur ginnig d'ezan eul lizer, war behini oa kachet ar roue. — Aotrou I eme ar g w s - d , aoun ennan en eu" welet ar c'hachet roeal. — Hastit buan ! koueza ran deuz v a zao gant ar c'hoant kousket. FANCH. Medesiiiërez nera (HENDALC'H) Kaleder. — A r galeder a zo eun diezamant stank e-touez an dud eo red d'ezo chom pell on o c'hoaze. A r galeder a zigas l'atikadennou, gwad erpenn. poan-benn, c'hoant kousked, etc. A n dud kaledet a zeu da veza trist, tuet da fâcha; red eo eta parea an diezamantze. Eur remed mad a zo mond var-vaez d'ar meniez mareou ato. Mad eo dibri leaz ha legumach : Mar n'eo ket awalc'h kement-se, eva beb mintin epad 10 devez eur volennad tizan divar delliou onn. Evid er vugale, àr gwella louzou zo eul loîad ioul olivez deuz ar heure. Eur c'huzul mad c'hoaz d'an dud kaledet ; kemer bep mintin, eiz deiz dustu, eur werennad dour fresk ha greun lin ebarz, pere vo bet lakeet da drempa ebarz, d'an dérobent. Lonka ar greun lin heb o chaka. Remed asur da barea. Peg. — Evid ober eur peg mad da bega n'euz forz petra, na pa v e gwer, derbot, mein, lakaat da virvi dour var « silikat potass » deuz ti an apotiker. Evid ren buez iac'h. — Beza moderet en evach hag,en dibri. Chom heb eva liag heb dibri buan. Beza net a gorf. Nompaz labourât da 'n em feaza. Nompaz kousket en eur gambr lec'h zo trouez pe Heur, pe lianach o see'hi, Nompaz labourât en eur sal hag a v o tommet gant glaou douar mar ne v e ket lakeet eur benseliad dour var ar poel. Repozi eun tam goude pep pred. Kousket abred, sevel mintin. Diwall deuz an anaoued. Kas ar ¡1er huit. — Evid kas kuit ar fier deuz ar prinvezou, leurel ennô eur bannac'hik esanz terebantin. Boued goet fait. — Mar n i c'ho ket mad ar boued en ho stomok, ha mar pe c'hoant recheta. an te hag ar mant a zo mad evel remed. Mar talo'h an diozamant, kemer eur purch. Sira bouteier. — Evid lakaat ar boutou-ler da lugerni, trempet ho proust er gwinêgi", ha nan er o'hrench, evel ma rer aliez. Poan diougroazel. — Araok mond er gwele, gi'et eur palastr gant delliou kaol friket ha delc'het ar palastr var o tiougroazel gant eur servieden epad an noz. ' Ober gwlnegr gant gwln ru. — En eur voutaillad g w i n ru, laket goéll bier pe gooll toaz, laket ar voûtai 11 en eur gastelodrennad dour klouar. Goude-zo, tremenet ar g w i n var skolped fô. Netaat manegou gwen. — Evid no— Anaout a ran, a gav d'in, ton ar vouez-se, a voubouaz Kastignak, pehini ouz goulou al letern a oa gant ar gwardian, a zellaz iostoc'h. — Daridan ! emezan gant eur souez vraz. — la ! Kastignak ! la ! me eo ! — A m a , d'an heu>*-ma t — Allaz ! e m e Daridan en eur huanadi I — A s a ! lavaret d'in petra dremen ! — Pasianted, mignon ker. Komprenet ho peuz ? a c'houlenna? hen diga-it ar g w a r d . — Fin z o d'in, a respontaz hema, pehini a lentie a vouez uhel ar gourc'hemen zo àrna war Inö'h : « D r e u.^z P " roue hag evid gwella « mad e zervij, ar marc'hek Daridan, a « ielo pa v o au noz o tisketi davod an « nor vihan kuz deuz park lie Morded ; « beilla reïo piz, beteg ma tettio er« meP'i eun den anavezot mad ganten « Heuilla a raio an den-zo hag a viro « a n e z a n deuz peb d-oug. — : Sinet Loeïz » Kastignak en devoa tapet krog en breac'h Da idan, hag hen stP"de. — A u urz-ze a zo faoz i n'e ket 'ta 1 a c'houlennaz-hen, bec'h warnen. — Faoz I a respontaz eg'de ; sod oe'h mignon ker, roet eo bet d'in gant an Duk a Choiseul e-unan I — A n duk a Choiseul ! eme Kastignak skuizet ; ia, red eo anzao, koll a r ran va fenn 1 — Mad e o a r jeu ! n ' e ket 'ta '{ a lavaraz Daridan d'ar gward ; a- marc'hek Daridan, m e e o ! an nor vian... setu hi I an den gortozel... setu hen ama 1... taat ho manegou, gvvalc'hetanezo gant leaz hag eur binsad holen griz. Spinac'h. — Evid g w e l l a a t d ' a n diou ieuz spinac'het pe skarret, sed ama eul louzou: 10 gramm kouar gworc'hhaüO gramm ioul olivez. Teuzi ar c'hoar var an tan, meska an ioul, frota ar muzellou araok mond da gousket. Da vouga eur slfern. — Molen eaz kuzuliet gant an doktor R o u x : dialaui dre ar fri eiz pe dek gwech bemde dreuz d'eur mouchouer gwen var behini e v o bet skuillet dour kologn. Harz ar prenoed divar al legumach. — Sed ama eur o'hiz l'enlus, mez Sorten da ober efed sur: pa blantet ho legumachou, plantet ivo a blas-da-blas etreze bizier moan a bevar droatad, var benn pere e lakfet plusk viou ier. Ho legumach na zoufrint ket. Gwad pur. — Nerz an den a zo eu e wad. A r gwad fall a zo penn-kaoz da vil glenved, evid ar gwaz hag ar plac'h: ar gwad fall a ve roet d ' a - v u g a l e a rum da rum. Eun dra red eo 'ta kaout gwad pur. Evid-ze red eo da genta tout kaout soagn da skarza er-meaz ar c'horf kement louztoni ha trenkadur a c'hö ennari bemdez. Na vanket ket ela d'en em burcha aliez, da neubeuta peder gwech ar bloaz, da beb sezon : nevez-amzer, hanv, here ha goanv. En eur ober kement-se, e tiwallfet deuz oun niver braz a ziezamanohou. FANCH. Tro ar bed en eur siziiii — An Amerih ne do netra hen da c'hoantaat diganeomp. Piou a g red fe e ve tud hardi atóale'h da sorid d'atahí eun train gant revolceríou, da antreal er fourgon-post, ha da laerez ac'hano ketd ha ma mill an train, al liziri hag an lalvoudegesou Í G wir eo houlshoude. En noz dirgteener 22 da zisadorn 23, tri aotrou cltomet disane, pere oa pignet en eur wagon henta hlast en gar Etampes, a zortlaz e-meaz e hreiz herz an train, hag eu eur heult ar marchepied ec'h erruchont gant ar fourgon-penn, lec'h oa ar post. Antreal a rechonl, beb a bistolen ga»to. Ar fahteurlen Jean Taldlr hag Alale Feline, surprenet gant eun atak hen soueleu a eseaz has e-meaz al laëron : ar re-ma it leushaz daou denn varnezo hag a viesas anezo. Daonst d'e c'houti, Fetine a c'hciluz starda ar mehanik da lah tat an. train da areli. Mez araok, ar bandion o doa bet amzer da shlapa var al Unen elz sack lUpechou, enne arc liant ka paperiou. Pa aretaz an Iru'm, an tri bandi a satllaz car al li neu, a dapaz eun neubeud ster var o dioaskoaz hag a redis kuit kreis an noz, araok ma on dico'emet ar re a oa deut da tceled petra on. — Eul laden vraz deuz magazinou dlllad soudard Alger a zo bet entanet Ouspen pemp kant mil lur koll. — Ar rudel a ra reuz en kazern soudarded Nancg. Seiz kompagnune war daouzek a zo gwall dapet. — EnKasablanka,daousoudird euz glnnidlg euz ar strollad estranjaur, an Alamagn, a oa o klash dizerti. Eur santinell en deuz tennet daou denn varnê. Aretet eo bet an daou dlsertour. — Al lac ron ÌUJOU a saloli bep"eil gand o draill. Abone meur a viz, Hi zon war dro Nancg a oa bici tei gand eur vaniteli hailloned. Ka'èr o don ai polised beza war evez, na ckellent ket o faka. Mes an devez all o deuz kavet hustodou en eur toas dour, haltríou, hag aournamanchou all, brevet lia saotret. — An ere h a zo houezet e meur a lec'h er vro, dreist-holl er c'hontreou menezîeh euz ar c'hreiz hag arc'hroiz deiz. — Eur eliciutateli euz Iaonanhiz Katolik Bretz a neuz bet lec'h en Rao zòn dlsul. An Arc'liesliop' Dubourg hag eskiblen Sl-Briek, Gwened ha Kern per a oa eno. E touez ar pelinoti braz e weled an Aotrone Lerolle, Bragei de la Villerabel, Trevedg, Paturel, an Estourbeillon. An Arc'heshop, epad an ofern bred en l'As veur, a neu: great eur brezegen dispar. Eur ban ves braz a zo bet servijet da greiz dei. da 500 a dud. Ar Pab a zo bet great iouadek d'ezan. An Eskop Morel a neuz liozeet ha laoaret peaoz eun Es hop a dlee beza, en deiz hlrlo, nan eu> s'krioanler mez eur brezeller. Var di Nosvez vad d'eoc'h. Hag hep muioo'h, hon i stlejaz gantan Kastignak o lezol ar gwardian penzodet gant ma tremouo kernend a dud gant an nor iniret evid ar roue eunan. Pad eur maread an daou vousketaér a gerzaz kichen ha kichen, sioul braz, unan oe'h esa lakaat urz en e vennoziou, egile o vond, e gJeze noaz dindan e vreac'h, e zaoulagad, d a m z i g o r , evel p'en defe c'hoant kousket. — Daridan eme souden kastignak. — Kastignak ! eme D?"idan war ar memez ton hag ovel o tihuni war an taol. — Livirit d'in ar wirione, v a mignon ker ! — Follout a ra d'eoc'h ? ^ — la. — C'hoant kousket am euz ! — Kaozeo.np gantpouoz. A n urz-se a zelle 'ta ac'hanon en gwirione S — A r roue n'en deuz ket imrket hoe'h hano, mez an duk a C!ioi.-»oul en deuz lavaret a zolle ouzoe'h. — Perag a c'heuillit-hu ac'hanon ar c'hleze en ho torn f — Abalamour n'eo ket re sûr ar ruiou evid eun enebour da aotrou letanant jeneral ar polis. — Ha ! c'houi oar penaoz an aotrou Sartènes... — Dam I me gred d'in. — Ha c'houi am c'has beteg... — Beteg dor ho ti... urz ar roue ! — DP "¡dan ! fellout 'ra d'eoc'h gouzout va monoz ? — Livirit I — Me a zupoz a welit skier en holl gare ar c'heudalc'h ze, eun neubeuu Rejionallsle.d a zo 'n em zaslumet da gozeal cu Ivate Kastelgiron, en o zouez an Estourbeillon, Herrleu, Cholewi, Koet-Skaà, Porlgamp, Thoreu.r eie. v — An Aot. Archimi) tud, hanvet depute Die da 2tS vloaz. a oa bet sod nivaleh da bromeli de etektourien en dije votet eneb d'ar 5000 shoed, eur toech erra er Gami»'.' Mez paotred o femp mix skoed, drang enno, a dottaz Dtzolo a rechimi diskar ar jaler-ze. pemiz Archtmbaud iaonank a chome gantan daou vUiaz servirli da ober c'hoaz, rag gaou a noa laoaret. eoli tremenn gmt '»?*/• bloaz, en eur rei eur sertl/ikat faoz a bastar pratcstant. Komision ar Gambr he deuz bar net eta ne oa ket Arcklmbaud hanoabl da zepute. Distrel a renko d'ar c'hazern. — Kuzuil ar Vinistred, var ali ar jeneral Picquart, a zo en em zlshleiet eneb da verraat an 28 devez hag an 13 devez. KELEIER K e r n e - TJHel KERAEZ Fêle île la Sainte-Cécile. — Notre vaillante société musicale 1' " Indépendante Carhaisienne " a dignement fêlé dimanche la Sainte-Cécile. A 10 heures, bannière en tête, les musiciens se rendent à l'Eglise paroissiale, durant la grand'messe ils font entendre les meilleurs morceaux de leur répertoire. A l'issue de la messe, défilé en ville au son d'un entrainant pas-redoublé. Une foule considérable suit et applaudit les musiciens lorsque la dislocation a lieu place de la Mairie. Les cris de : Vive Le Troadac ! vivo 1' " Indépendante " ! se font entendre. De trois à quatre heures, concert sur la place. Des applaudissements nourris ont salués les musiciens, surtout après l'exécution de la valse chantée : Plus loin que l'Azur. Le soir, un banquet admirablement servi par M. Adam, a réuni à l'Hôtel do La Tour d'Auvergne les sociétaires. La plus franche gaieté n'a cessé de régner et les musiciens se sont séparés à minuit, se promettant bien de fêter encore souvent, ensemble la Sainte-Cécile. Avec eux nous disons longue vie et prospérité à 1''• Indépendante Carhaisienne ". — .le/s. — M. Jean Solu inlor.no le public, qu'à dater de co jour, il met en vente de superbes cartes-postales pour Noël et premier de l'an (bristol o.t gélatine), ainsi qu'un grand choix de papier à lettres, à des prix défiant toute conçurronce. — Retards de trains. — L'opinion publique nous harcelant sans cesse, nous croyons de notre devoir de signaler à l'Administration des chemins do fer les rotards considérables, préjudiciables aux voyageurs et au commerce, qui se produisent depuis lo 1" août sur le réseau breton. No citons quo deux faits sur cont. Le train de mardi 20 novombre qui part de Guingamp à 7 heures 35 est bien parti à son hoere, mais n'est arrivé à Carhaix qu'à 10 h. 42 au lieu de 9 h. il). Une heure de retaH ! (Joëlle cause ? Manœuvre et double manœuvre dans chaque gare. C'est le cas de dire quo si l'on sait quand on part on no peut jamais savoir quand on arrive. Il serait facile de roiiédier à ces retards continuels : co serait de créer un train de marchandises dans chaque direction. Sans cela, ce sera toujours la mémo chose, ot l'on a beau être Breton et patient, los voyageurs Uniraient peut-être, en lin do compte, par réclamer. Autre exomple. La locomotive 105, qui devait traîner lo train do 7 h. 35 du mercredi 27 novembre, déraillo on gare de Guingamp, sur une .voie de garage. Il ne restait à Guingamp que la machine 200, qui n'était même pas sous pression. D'où, puisqu'il n'y avait aucune machine de réserve, obligation pour tout lo personnel de la gare de s'immobiliser autour de la malheureuse locomotive 405 pour l'enrailler à l'aide do crics, vérins, leviers, madriers, etc., opération qui dura 1 heure 40 minutes. Le train do 7 heuros 35 partit à 9 heures 20, et arriva à Carhaix, heureusement sans encombre, à 11 h. 35 au lieu de 9 h. 40 ! En loute vérité, il y a là une situation anormale : la Compagnie, dont nous connaissons l'aimable disposition à donner satisfaction aux doléances des voyageurs, fera son possible, nous n'en doutons pas, pour diminuer autant que faire se peut ces retards quotidiens quo nous supportons. O 3V PHARMACIEN DE 1« CLASSE Rue Général - Lambert C A R H A I X Sert en confiance. — Parle breton draou-ze, en pere na welan nemed tewalijen! — Mignon ker ! setu ama dor ho ti braz... souheti a ran d'eoc'h eun nosvez vad ! — üaridan l — Kastignak. — Me a grede e oan evid-oc'h muoic'h eged eur c'hamarad..., eur mignon I — Hé ! jarni-diaoul ! n'ho peuz gwelloc'h mignon evid-oun, ha marc'hek an Tour d'Auvergn 1 — C'houi lavar I — E ouian ar pez na oar ket an holl, penaoz ar marc'hek a zo aze... en ho ti ! — Ha 1 va santidigez na dromple ket ac'hanon ha deuet oc'h d'hen anzao ohunan... — Penaoz va brasa eurvad a vezo da starda e zorn d'ezan pa vezo p a r e e t ! — Allaz ! na chome nemet eur moien evid hen sovetei, ha... — N o z v e í vad, Kastignak I eme Daridan, en eur v a r a i l l a t ; nosvez vad, mignon ker l... Na chomit ket re bell er-meaz... an ear zo fresk, henoz... Starda reaz dorn Kastignak hag, araok n'en devoa bet hema, souezet braz gant ar c'himiad ken rok-se, an amzer da zelc'her anezan, e oa kollet dija en dewalijen an noz. (Da heuil.) A i r — Soirée volontaire. — Uno soirée instruoilve ot amusante se donnera Salle de lTIôtol-do-Ville, sous la présidence de M . le i.ialre. le samedi 30 Novembre à 8 li, du soir. Voici le programme : Chœur chanté par los entants ; chants au gramophono ; contéronco sur l'éducation ; project Ions lumlnouses ; chants : Romanóos. Monologues. r Avis aux < itltioateurs. — M . Pierro Postollec, de Kerlédan, en Plouguer, provient les Cultivateurs qu'il tient à leur disposition pour saillies un Taureau Durham pur, nommé Datura, i" lauréat du Concours. Ce taureau est le père d'un bouvillon, né lo¿4 novembre, et pesant à sa naissance 117 livres. 8AHT-HEBNIN Non-lieu. — Une ordonnance do non-lieu a été rendue par M. lo Jugo d'Instruction en faveur do Joséphine Sizuu, 31 ans, sans profession, ni domicile, accusée do vol do divers «flots au préjudice d'Olivier, de StHernln. SPEYET Sous su charrette. — Mercredi dernier, le nommé Cloarec, demeurant à Kerladion. revenait do la gare de Spézot-Landolcau, conduisant une charroi b; lourdement chargée, quand, par SUITE d'un (aux pas, Il tomba sous les roues qui lui passèrent sur les deux jambes. ROSTRENN Grande fête de la Mutualité. — Dimanche soir a été célébrée a Rostrenen, la fête do la mutualité organisée par les facteurs des cantons de Rostrenen, Salnt-Nicolas-duPélem, Maël-Carnaix et Gouarec, au profit de la caisse de socoursdu Soutien fraternel >our les veuves, les orphelins et les vigilants des sous-agents et ouvriers des postes, télégraphes et téléphones. Cetto fête a eu. le succès prévu. Kilo a débuté par une conférence à la Mairie, donné par M. Lo Meur, facteur des postes 'ot télégraphes, qui a fait l'historique de lu société. < le M. Danez, brigadier facteur, a donné de compte-rendu de la situation financière la section des Côtes-du-Nord.. MM. Barbier, conseiller général, ot Henry, maire, qui présidaient cette réunion avec M. Lair, adjoint, et Mme Pelicot, receveuse des postes, ont pris également la parole. Ils ont formé des vœux pour le succès de l'œuvre. Un banquet, auquel assistaient presque tous les facteurs des cantons voisins et un grand nombre de personnes qui avaient tenu à témoigner l'intérêt qu'elles portent à oes dévoués fonctionnaires, a été parfaitement servi chez M. Allai n, restaurateur. Un grand bal a clôturé la fôte. — Circonscription médicale. — Sur la demande de M . le docteur L e Hénaff, de Saint-Nicolas-du-Pélem, et par arrêté do M . le Préfet des Côtes-du-Nord, en date du 12 courant, la communo de Kergrist-Moolou est di»iraite de la circonscription médicale (service de la protection du premier âge) et confiée à M. le dooteur Symoneaux, médecin-inspecteur & Rostrenen et titulaire de la 54* circonscription. Î BOURVRIAK Ar persan kanton çievez. — A n A o trou Chaloni Ollivier, bet pennrener skolach Plouguernevel, a zo bet hanvet person-dean kanton Bourvriak. A r seremoni euz e zigemeradur e deuz bet lec'ti disul diveza en lliz Bourvriak. OOURIN Un noyé. — François Madec, âgé de 70 ans, domostique à lu ferme de Tronjoly, était res'ô au marché de Gourin jusqu'à 6 heures du soir. Il avait bu quelques chopes de cidre et 'rentrait en chantant, lorsqu'à cent mètres de la fermo, trompé par l'obscurité, Il prit la rivière pour la route et tomba dans l'eau, où on lo trouva, quelques heures après, noyé. — La Sainte-Cécile. — La musique municipale a célébré la Sainte-Cécile dimanche par une messe en musique et un concert donné à deux heures sur la place Thlers. Le soir, à sept heures, les musiciens se sont rendus à l'hôtel Bozollec, où u ou lieu leur banquet annuel. M . Chauvin, chef de lu musique municipale, présidait. Il avait à ses côtés M M . Charles Le Fobvro, adjoint au maire et président do la musique municipale ; Laot, profossour de musique ; Guézec, Bordior, Lo Gall, Coller, Serrurier, Broudin, Haas. LE BROUILLARD Plus que lo froid, lo brouil'ard est pour les asthmatiques et catarrhoux une cause d'accès doulouroux et prolongés, On prévient ses crises on faisant usago do la Poudre L . Legras. Ce remède- morveil'eux, qui a encore obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universo"o de 1900, calmo Instantanément ot guérit progressivement l'asthme, l'opresslon, l'essoufflement, le catarrhe et la toux des bronchites cluoniques Une boite est expédiée contre mandai do 2,10 adressé à L. Ljgrus, 139, Bd. Magonta à Parais. Treger OWENOAMP 8(3. girne. Elle assista irnpassiblo à la chute du fédéralisme} son grand ennemi de l'aurore révolutionnaire, vaincu par les hommes de la Convention. Bile fut témoin des victoires du premier Napoléon et de l'écrasement de races qui, comme la race bretonne, ne' demandaient qu'à vivre sous le soleil de la liberté. Elle vit los restaurations, les monarchies constitutionnelles, los républiques éphémères, les empires. Elle frémit au souffle brûlant de lu Commune, essai, sanglant de fédéralisme, et aujourd'hui, tel un vieillard maniaque ot de mauvaise humeur, ello n'en ost que plus tyrannique et que plus redoutable.... » Envisageant le système actuol de la représentation nationale, ot lo système quo l'on vient lui substituer, la représentation proportionnelle, ello estime que le second plus logique ot plus républcain que le premier n'est toutefois qu'un acheminement nécessaire vers un troisième système qui est la roprôsontalion proportionnelle avec parlements régionaux. . Il relève en passant contre l'indifférence voulue des journaux régionaux qui semblent ignorer l'existence d'une Section économique et do décentralisation à l'U. R. B. Quand nous serons des milliors, dit-il, les journaux nous demanderont nos articles et nos opinions, los députés et sénateurs qui nous jettent dédaigneusement uno pièce de cent sous, (quand ils ne vont pas, coinmo certains, jusqu'à retusor la traite quo notre sympathique trésorier leur fait présenter), quand nous serons dos milliers, les députés et les aspirants députés parleront du régionalisme dans leur programmo, ils s'apercevront môme qu'ils ont toujours été.réglonalistes. Nous ne serons plus pour eux, nous les semeurs et les défricheurs, de ces pseudo-régionalistes dont parlait la semaine passée un marchand de miel dans Y OuestEclair. * 87. 88. 89. 90. 91. BULLETIN Au Tribunal. — Altercation de KercadioDelaporte. — M" Salaiin a plaidé mercredi, avec son talent habituel, dans l'opposition faite par'nous à l'astreinte du sieur Paul, considérant comme non-valables nos 2 insertions du jugement rendu on sa faveur. M" Salaiin a confondu notre ôtornol adversaire M Delaporte, qui en fut réduit Il passo ensuite rapidement sur la plaie — encore — à causor d'élections, tant l'o-. du fonctionnarisme, sur lo programmo écorellle du politicien réapparaît chez lui à nomique de l'U. R. B. et termine en une pétout moment. Il s'oublia jusqu'à mettre en roraison que nous voulons citer textuellecause sous l'épi thète de «candidat malment : heureux » qu'/i/ Bobl a soutenu, noire « Nous sommes, Mossiours, non pas sortis ami Jean de Kereadio, qui se 'trouvait prédu peuple, mais demeurés peuple noussent dans la salle. A la sortio, une altercamêmes. Ses besoins sont nos besoins, son tion assaz vive a ou liou ontro MM, de Korpassé notre passé, son idéal, notro idéal. cadlo et Delaporte. L'honorable uvocut n'y Nous n'irons point mendier au-dehors co fut pus tout à fait aussi fier que derrière lu quo nous trouvons chez. nous. De la vieille maison bretonne, nous extraierons les maburre. Il a'répondu par la tangente ot s'est tériaux dont le temps démontrera la supééclipsé rapidement. Lo jugement ost remis riorité et sur le roc do la terre d'Armor, à huitaine. nous bâtirons lu muison nouvelle. Nous lu LANNHUON I peuplerons des enseignements du pusse et Arrestation. — M . Emile Le Gac, ancien des uspirations de l'avenir. Sur la pierre du notaire de Perros-Gulroc, maire ot conseilseuil, en lettres ineffaçables nous graveler général, u été arrêté morcrodi matin et rons cos paroles do Renan : « L'erreur la plus communo ost de croire qu'on sert sa écroué à la prison de Lannion. BEAR Patrie en calomniant ceux qui l'ont fondée; ous les siècles d'une nation sont los feuilIncendie au Bureau*de Poste. — Un lets du môme livre » . Les vrais hommes du incendie a éclaté au Bureau do Poste de progrès sont coux qui ont pour point de Bégard. Mlle Omnès, jeune aide, so voyunt départ un respect profond du passé... menacée des flammes, se jeta du premier « Oui, Messieurs, nous prendrons par la étage dans la rue. Elle ne s'est pas fait do main et nous conduirons à la Maison noublessures graves. M . Mourou, ulde des vollo nos frères, fils de la Bretagne comme Postes, a fait preuvo do sang-froid ot d'ininous. — Non pas ces fils émancipés, entiative au cours du sinislro. fants prodigues, qui à les croire n'eurent point de mère, mais les autros, les bons citoyens, les truvuilleurs obscurs et vaillants qui pensent quo la Bretagne n'est pas un musée à l'usage des faiseurs do livres, mais PONTIVY qu'elle est uno terre toujours vivante, gardienne fidèle et farouche des traditions et Au Cercle Breton. — La belle soirée dos libertés, reserve inépuisable de caracdonnée par les artistes du Cercle Breton à tères, de volontés ot d'énergie». l'occasion de la Sainte-Cécile, a eu le plus La conférence de notro ami Choloau fut grand succès dimanche. saluée par les applaudissements enthouA 8 h. 1(2, pendant que la salle archi- siastes de l'assemblée. comble est plongée dans l'obscurité, M . Il fut décidé quo los réglonalistes du Paul Rabot, étudiant on droit fait passer pays de Rennes provoqueraient tous les 2 sur un écran les 8 tableaux « des Gars ou 3 mois une réunion avec conférence sur. d'Islande » chantés par M M . Bossard et un sujet économique. De plus furent jetées Pronost. Avant d'arriver au drame, Proles bases d'une grande réunion qui se tiennost chante d'une voix ample et sonore la drait à Ronnes vers février. A cette réunion Berceuse du Violoneux, de Th. Botrel, et qui aura lieu de préférence le dimanche la Retour au Pays d'Armor, du bardo de après-midi et à laquelle seront conviés tous Treflez, son pèro. les Bretons brotonnant de Rennes, les barUn drame on 4 uctos : Les tarifants Nandes bretons donneront conférences et chants tais a été lntorprétô ensuite. on langue bretonne. Nous remercions et félicitons en particuUne dizaine d'adhésions nouvolles ont lier le dévoué directeur du Cercle Breton, été recueillies, après que le barde Herrieu M . l'abbé Gosmat, qui depuis un mois préeut fait une collecte en faveur d'Br Bobl. parait les acteurs à si bien rendre leurs La réunion se termina au chant du Bro rôles. Qu'il nous soit aussi permis de regoz ma zadou. Lo soir, les rôgionalistos se mercier M M . de Korvnnoaol et Lo Gall qui retrouvaient on uno soirée intime où l'on no marchandent jamais leur peine et leur entendit tour à tour les œuvres de Cuillandévouement quand il s'agit du succès d'une dre, de Jacob, de Mllo Forsinal et Jean œuvre. Luncelot. 1 ( NAONED A /111A rw\a Titres, coupons, matières i l l i 11 i l I • d'or et (i'argent.bijoiix.etc. HAUTE-BRETAGNE ONÏTC valeurs. 1 1 № I I J Argent immédiat. Discrétion. s u r , i l r e s e l a u l r e s RENNES Fumez FRANCS. I Ä 1 S W I « Ä T I F I L T A TVTIVI? L . Liti J A I ILL I V I, venH d ue s ame11 6 O 1" 2- LE CÉRÉALES ( B o u r s e d e C o m m e r c e ) SKICILJÌ9 AVOINES Tendance... K A R I N I S 75 22 55 18 75 22 85 23 30 19 30 65 30 80 30 85 calmo calme calme calme 18 20 17 85 17 90 IS Etudes de M » C A V E L L A T , notaire à Taulé, et F L E U R Y , notaire à Morlaix. ar Bobl V E N T 3 B A. 65 80 90 1 591 i 503 Bœufs. 94 78 63 702 710 Vaches 06 55 80 209 Taureaux 209 95 Veaux 1 518 1 370 1 38 i 15 88 72 Moutons 14 808 13 203 1 15 Porcs 3 927 3 927 1 24 1 20 1 15 Bœufs, vaches, taureaux vonte bonne. Veaux : vente moyenne. Moutons : vente facile. Porcs : vente assoz bonne LBS 100 KILOS CIDROGÈNE I. — A 1 h. Ir2, adjudication d'immeubles, au STANG et dépendances, en Spèset, loués 480 fr. l'an, sur mise à prix de 7.000 fr. I I . — A 2h., adjudication d'immeubles aux villages de PENARC'HOAT et GOASCADIEN, en Spézet, formant uno belle métairie de 14 hectares, loués 650 francs outre lbs charges. Mise à prix : 14.000 fr. La récolte on pommes à cidre sera, cette année, plus que médiocre. Il sera possible cependant de remédier au mal, dans une cortaino mesure, par l'emploi judicieux d'un produit, dit Cidrogène, découvert, il y a déjà quelques années, par M . P. LB GAC, pharmacien de 1" classe à Callac-de-Bre;agne (Côtes-du-Nord). L e C i d r o g è n e (des mots grecs Sidron, cidre ; Gennao, 'engendre) ; possède, en effet, la curieuse propriété do donner au petit cidre ou cidre deseconde cuvée (dour-jistr), l'alcool qui lui manque, élément sans lequol il no saurait so conserver, ot de le transformer, en même temps, en cidre de qualité extra pouvant rivaliser avec le cidre des crus classés. Si l'on prend par exemple, un'mélango formé do : Cidre pur jus, sortant du pressoir 1/2 barrique et Euu de fontaine 1/2 barrique et que l'on y ajoute un flacon de Cidrogène et quelques kilos de sucre, on obtient une barrique de cidre, en quelque sorte, parfait. L'occasion est donc'offerte à toute personne de doubler sa provision de bon cidre à conserver. M . LB GAC a fait personnellement l'essai du Cidrogène, mais voulant être fixé sur la valeur réelle du produit, il a prié quelques personnes, absolument compétentes en cidrologie, de vouloir bien {'expérimenter. Cellos-ci ont obtenu des résultats très satisfaisants et ont engagé vivement M . LB GAC à faire connaître le Cidrogène au public. Prix du flacon pour une barrique : 2 fr. 25 Dépôt : toutes Pharmacies. Vente en gros : P h a r m a c i e I*. L B G A C " VHOUXHTS la P r é f e c t u r e AUX AMATEURS DE BON CIDRE Prix du kilogramme Poids vit QUANTITÉS U P l a c e de par licitation judiciaire VENDREDI 6 DÉCEMBRE i907 en l'Etude de M « LE BOUAR LE Escompte et Recouvrements. — Dépôts de fonds à vue et à échéance. — Délivrance de chèques. — Lettres de Crédit. — Mandats de voyage. — Ord res de Bourse.—Paiements de Coupons. — Garde de Titres. — Versements sur Titres, etc. — Garanties contre les risques de Remboursement des Titres au pair. — Location de Coffres-forts, etc. FINANCIER Par adjudication volontaire A ia salle d'Ecole au Bourg de TAULÉ (Finistère) LJ E l i 12 DÉCEMBRE 1901, à mili 6.209 EN M. G.. Salnt-Pol. — Feuilleton en cours, impossible interrompre publication. — Merci do votro aimable proposition. SITUÉS OFFRE Jeune homme, sérieux, demande emploi aux écritures, courses, commerce où bureau dans le Finistère. DEMANDE r LOTS Sur la Terre de Poroland EX T A U L É Pour visiter s'adresser au Manoir du Poroland, et pour tous renseignements à M«» CAVELLAT, dépositaire du cahier des charges, FLEURY, notaires, et M " BARAZER DE LANNURIEN et BIENVENU, avoués à Morlaix. Tribune du Travail gratuite Lire dans notre numéro du samedi 7 Décembre, un article de notre correspondant Jean Solu : JUSTICE ET ÉGALITÉ Le discours prononcé à< Rennes, à la séance d'ouverture du Congrès Catholique, par le barde Koct-Sh.au, sur la Rénovation de la Bretagne. Une chanson bretonne sur M. le Maire de Bannaleo 46 Sur la mise à prix totale de 57.108 Fr. N. B. Une notice explicative accompagne chaque flacon. Dépôt à Carhaix: P h a r m a c i e BARON. Petite Correspondance ARBRES de différentes essences à G a l l a c - d e - B r e t a g n e (Côtes-du-Nord) Etude do M « VONTA POSTOLLEC, Notaire à Gourin. P adjudication volontàaire le Dimanche 15 Décembre 1007, une heure après-midi — En l'Etude et par le Ministère de M* POSTOLLEC. Premier lot. — Aux dépendances de Guern-Cudel, commune de SPEZET, un champ dit Parc-arRoz, labour d'environ 1 hectare 90 ares. Mise à prix . . . 1.200 fr. Deuxième lot. — Aux mêmes dépendances. Un Courtil dit Liors Càbourel, d'environ 12 ares. Mise à prix . . 300 fr. Faculté de réunion. — Pour tous renseignements, s'adresser à M'JPOSTOLLEC, Notaire à Gourin. I Un jeune homme, de loans, est demandé pour apnrendro le commerce. Payé dès le début. S'adresser au Journal. C H I a r C POUR LES ACHETEURS StRIEUX % ART BRETON Tout le Mobilier Créations - Exécutions A. E L Y - M O N B E T Plants de Pommiers Assoc. Bret. U, R , B , Désirez-vous de bonnes variétés de P o m m i e r s produisant tous les ans? Adressez-vous à Monsieur Salon du Mobiler, Paris 110J. Congres U , R . B. Carnac 1P06 CHATEAU DE CAUREL {Côtes-du-Nord) Représ à Mexico : L. 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C. bre, moteurs étaient en droit d'espérer. A 5 heures, se trouvent réuni3 au café de IMPRIMERIE D U PEUPLE Ghùteaugiron une quarantaine au moins de de réglonalistes du Pays Gallo et de BasseCARHAIX Cretagne parmi lesquels nous reconnaissons Mlle Forsinal,MM. Lelièvro,Gralland, KEMPER Choleau, de Vitré ; Lettry, de Bruz ; Mocudé, Tentative d'assassinat. — M. Gustave LePierre de Portgamp, R. Le Gac, J. Frison, Gall, auteur de la tentative criminelle com- J. Andrleux, Mal) ar Mor, Cuillandro, de Rennes ; Simon, juge au Tribunal de Corn mise sur M. L e Scour, avoué, a été pourvu merce do Rennes ; Kerungul, de Saintd'un avocat, M* Alizon, qui lui a été désiTravail soigné — Livraison rapide Servan ; puis MM. de l'Estourbeillon, prégné. Celui-ci s'est, dit-on, récusé, ne se sident de l'U. R. B. ; Loeiz Herrieu, Jacob, sentant pas l'Indépendance nécessaire pour etc.. etc. accepter la tâche délicate de la défense de Après avoir remercié la Presse, M. Chol'inculpé. • leau a donné communication des l e t t r e s Le Gali aurait également trouvé cette d'excuse de MM. A Lofas, député do Foutâche difficile ; néanmoins, il accepterait de gères ¡ Fr. Vallée, directeur de Kroas ar s'entretenir avec M. Alizon, si cot avocat Vretoned ; Boscher, etc. le veut bien. Le barde Jacob, rempfucunt Looiz Herrieu, (Kendalc'lî) L'état de M . L e Scour va chaquo p u r nous donne eu une courte et spirituelle improvisation la raison d'être do l'U. R. B. s'araéliorant. 73. Prona keuneud zo divezad M. de l'Estourbeillon nous dit co que furont La balle qu'il avait reçue dans le bas des Pa eo red c'houeza er biziad. ses débuts plutôt pénibles, débuts qui reins a été extraite vendredi. Na verz netra da vignon d'id, furent surtout uno période de tâtonnements. 74. RQ8POROEN Ha na bren digant pinvidik. Notaire. — Par déoret du 15 novembre, A l'heure présente l'U. R; B. compte près de 0U0 adhéronts ot nous devons ponsor ù 75. Pren er foar ha gwerz en da di M* L e Gallio est nommé notaire a Rospor- nous organiser d'une façon pratique. Au Ha madou prest a zestumi. den, on remplacement de M* Autret. rochain Congrès d'hiver qui uuru lieu pro- 76. Jamez kont vad ne gaver gret, BENODET ablement en Février', il nous fuudru étuEtre kar na karez er bed, dier la division de lu Bretagne on pays, on Darn zo kontant euz al loden, Une récompense méritée. — J*№> 20 régions d'intérêt, et former dans chacun de novembre, l'Académie francose .tenv sa « Ha darn ail a fell d'ezo ouspen. ces pays dos groupes. séance publique annuelle, à laquelle assis 77. En heol gouanv, nag e mab kaor Ensuite le secrétaire do la Section éconoN tait Uune foule énorme. Na fiz jamez muget al laër. mique, M . Joan Cholean montre ce qu'est *!i VI„°..,.A.«. nous trouvons la centralisation ot pourquoi nous devons 78. Nep oe'h g l a o n a v i r e di fondateur de l'Œu la combattre. Los réglonalistes, dit-il, en A denn miziou d'he repari. substance, se placent au-dessus dos que- 79. Ne rer jamez gant dilijanz Honoré de Sussy » , 8.000 relles de partis. Sa devise qui est celle dos A r pez a baôor dre avans. bardes les autorise à parler franchement et 80. Micherourien ma n'o gweler ouvertement. L e régionalisme étant compaA rei d'ar mestr o faoa ker. coinpatible avec toutes les formes du gou81. Dispign a rer o vont en hent, vernement, nous ne pouvons dire quo soul Mez o terc'hel ti, daou c'hement. tel ou tel système de gouvernernont sera MONTROULEZ seul capable do nous donner la décentrali- 82. Red eo soufr poan dagaout skiant sation a?le nous réclamons. Ha labourât da gaout arc'hant. Botrel à Moríalas. - Nous sommes en « Une seule religion s'ost fondée on 83. Mar servichez tud puissant mesure d'annoncer que,la_ représentation E ouezi prest petra e tourmant. OUÏSERA organisée à Morlaix au profit de France, elle porte le doux nom d'Etatismo dit M . Chauvoau, en affir84. Var stad re-all neb a gomzo J E ME T R O M P E mant qu'une nouvelle p'oligion vient de ' êt musicale) avec le" concours du chanson En em sellet hate davo. M , naître, car, heureusement pour nous, elle ne™ populaire Botrel, aura lieu à notre 85. Pec'hi zo kaëroc'h d'an dud fall est déjà bien vieille. théâtre municipal le 11 décembre prochain Evid mad ober d'ar re-all. « Elle vit les monarchies de l'ancien rê(mercredi) S DB P A I O S Société Anonyme au Capital 150 Millions de francs entièrement verses Marché meilleur. On termine à 95.12 sur la Rente à 92.50 sur l'Extérieure. Les fonds russes gagnent égalomont du terrain. Ferme tenue de la Société Générale à 000 et du Comptoir d'Escompte à 072. Le Rio reprend une petilo avance à 1.084. Los actions du chemin de fer du Midi do l'Italie sont délaissées à 269. Il y u uno garantie de 321.000 francs du gouvernement italien, mais il faut prélever sur cetto garuntie 273.000 francs pour le service des obligations. D'autre part, il semble bien que l'évaluation à 369.000 francs du benéfico do l'exploitation soit exagérée. Après s'êtro effondrée à 90 francs, l'action maison Agnès s'inscrit à 130. Nous voici loin du cours d'introduction de 108 francs. 8 Etude de M M " GASSIS avoué à Châteuulin. et LE BOUAR, notuire à Gourin. COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTE Jamez bout.°j71ad mad a win Ne ra Imbuiti da Gabusin. Reglen eur Manac'h eo tenna Digant an holl hep rei netra. Mignoniach braz oe'h Leanez Mar goulen re na ra jamez. . Rei d'ar boorien an aluzen Ne ziminu kot ar voïen. Morid d'an oferen ha rei kerc'h Ne ra io ila zen chom varlec'h. Ne de ket fur nep a ro'i Kuzul da zen da zemezi Nag i ve da vont d'an arme : Chansuz an eil hag egile. (Eurpennad all eur week-all.) »» » BUREAU Bulletin des Ventes, Locations et 5 « BOU pourun aBOWlErflEHT d'ESSm de 3 Kols *> Nom Adres»» (FERIR. V * - » . - UILBL.MANI) Etude de M« LE DILASSER, notaire à Scrignac (Finistère) Dittchtr et coupon, li nmpllr 9t l'tnvoytr tecom. p&ini a'un bon onmtndatDott«dt V.(£tn/tiltrV50) i M. rAdmlnittnttur au" p e t » Jardin XlUutre", 846/f, m e d e Grenelle, P a r i » . ¿0 •M r T o u t n o u v e l a b o o n t ) | > l'année e n t l e r n 1908 r e c e v r a jratnltementleiin"denovembr«etiji!cemt)rnl907. V B 3 HOTELS RECOMMANDÉS Sur d e m a n d e formulée par lottro. Ar Bobl recommandera désormais & ses locteurs los Hôtels qu'il u l'honneur do compter parmi abonnés. Buffet de la Gare, do Carhaix, ot Annoxo. Chambros, Ropas, Garages. Hôtel du Lac, (Bozec prop""*) à Huolgoat. Hôtel de l'Europe, Morlaix. Hôtel Le Prado, à Carnac. Pays do mégalitlios ot d'antiquités coltiquos. Hôtel de. la Tour d'Auvergne (Adam prop "") Carhaix. Voitures pour excursions. Hôtel Simon, Callac-do-Brotagne. Hôtel Philippot, Saint-Pol-de-Lôon. Hôtel de Bretagne, 10, rue Victor Massé, Loriont (M" Lo Comto-Bozolleo. 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