Panalpina offre à Solvay Chemicals des solutions sur mesure
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Panalpina offre à Solvay Chemicals des solutions sur mesure
1 2007 Asie centrale: enjeux passionnants dans un marché émergent Monika Ribar, CEO, ses priorités, ses visions et sa philosophie de conduite Panalpina offre à Solvay Chemicals des solutions sur mesure 12 4 8 Asie centrale 12 Un service à la chaîne est inconcevable (page 12) Depuis plus de dix ans, l’organisation Panalpina en mer Caspienne montre comment harmoniser avec succès les atouts d’un réseau global avec les besoins individuels des clients locaux. En mer Caspienne (page 18) Partenaire logistique sérieux de BP: Panalpina a assuré avec brio le transport et la logistique du chantier de construction d’une plateforme géante de gaz près de Bakou. Unis vers le même objectif (page 20) Solutions parfaitement adaptées: avec son innovation et ses constructions spéciales, Panalpina assiste ses clients dans un grand projet au nord de la mer Caspienne. Monika Ribar, CEO, explique ses priorités et ses visions Interview Dans un entretien avec connect, Monika Ribar fait le bilan de l’année passée et explique le cap qu’elle entend donner à Panalpina. 4 Solvay fait confiance aux services de Panalpina Gestion des chaînes d’approvisionnement Une équipe bien rodée: le groupe industriel belge Solvay a confié à Panalpina la logistique de sa division Chimie. 8 Prestations complètes Dans le monde Panalpina est au service de ses clients, jour et nuit, dans le monde entier. Qu’il s’agisse de nouvelles solutions informatiques ou de nouveaux services de fret aérien, d’escaliers mécaniques ou de machines à yogourts par avion, d’un équipement de 1700 tonnes sur roues ou bien de powerboats devant être rapidement acheminés de A à B. 22 Impressum: droits, publication et édition: Panalpina Transports Mondiaux (Holding) AG, Viaduktstrasse 42, case postale, CH-4002 Bâle. Internet: www.panalpina.com. Téléphone ++41 61 226 11 11. Responsable du contenu: Martin Spohn, Corporate Communications. Rédaction: Martin Spohn, E-Mail: martin.spohn@panalpina.com, Sandra Steiner, E-Mail: sandra.steiner@panalpina.com. Expédition: Monika Dups, E-Mail: monika.dups@panalpina.com. Périodicité: connect paraît plusieurs fois par an dans plus de 100 pays en français, allemand, anglais, espagnol et chinois. Tirage: 60 000 exemplaires. Photos: Peter Maurer, Weisslingen: couverture, p. 4 (g.), p. 7 (dr. en haut), p. 8, p. 10 (milieu), p. 11 (dr.), pp. 12 – 20, p. 21 (g. en haut, milieu et à dr. en bas), p. 22, p. 26 (haut); Julian Salinas, Bâle: pp. 3-4 (à dr.); Derek Li Wan Po, Bâle: p. 5, p. 7 (milieu); Marcello Corciulo, Binningen: p. 9 (haut à dr.), pp.10-11 (milieu); Solvay: p. 9 (g.). Maquette et production: Burki & Scherer AG, Oftringen. Impression: bdv, Bâle. Imprimé sur du papier 100% blanchi sans chlore. Chères lectrices, chers lecteurs, 2006 aura été pour nous une année dynamique et extrêmement fructueuse. Panalpina a suivi avec ténacité la voie dans laquelle elle s’est engagée et elle devrait récolter les fruits de sa stratégie en dégageant d’excellents résultats. La confiance qu’ont témoignée nos investisseurs dans notre stratégie d’entreprise nous réjouit et nous stimule à la fois. Nous continuerons à pratiquer l’ouverture et la transparence dans les informations fournies aux investisseurs et aux analystes financiers et n’alimenterons aucun faux espoir. Nous proposons aux clients des solutions de gestion des chaînes d’approvisionnement intégrées et sur mesure et des services porte-à-porte en continu. Nous procédons «L’atout majeur de Panalpina, ce sont ses collaborateurs. Partout dans le monde, ils travaillent sans relâche pour offrir à leurs clients des solutions innovantes encore meilleures.» de façon à répondre systématiquement aux attentes et besoins individuels des clients. Nous délaissons les produits standard et l’acquisition d’entrepôts et de centres de transbordement ainsi que les parcs de véhicules au profit de l’indépendance, de la souplesse et de l’absence de risques majeurs grâce à un capital lié. Nous avons baptisé cette stratégie «Asset light». ples concrets dans deux articles de ce numéro. Les pages 8 à 11 présentent la collaboration réussie avec le groupe belge Solvay. Le responsable d’un grand projet BP en Azerbaïdjan explique pourquoi il a toujours pu compter sur son partenaire logistique Panalpina. Lorsque les moyens locaux adaptés font parfois défaut pour des exigences spécifiques, Panalpina met au point ses propres solutions, peu importe le mandat. Si nécessaire, Panalpina peut concevoir des barges comme vous pouvez le lire aux pp. 20 et 21. Cette méthode est aussi inhérente au modèle Asset light. L’atout majeur de Panalpina, ce sont ses collaborateurs. Partout dans le monde, ils travaillent sans relâche pour offrir à leurs clients des solutions innovantes encore meilleures. Notre personnel peut toujours compter sur des collègues des organisations et des divisions régionales. Les pages 12 à 17 montrent ce que peuvent générer l’engagement, l’innovation et l’esprit d’équipe. Le magazine pour la clientèle connect s’inscrit dans cette évolution. Il paraît aujourd’hui dans un nouvel habit. Sa présentation est améliorée, sa structure plus claire et son format redimensionné est plus pratique. Je vous souhaite une très agréable lecture. Nos clients décident de leur propre chef quels éléments de la vaste palette de services de transport et de logistique ils souhaitent utiliser. Vous en trouverez des exem- Monika Ribar CEO connect 1 2007 3 Interview Texte: Martin Spohn «Je suis une coéquipière dans l’âme!» Monika Ribar est présidente du groupe Panalpina depuis début octobre 2006. Elle explique dans un entretien ses priorités et ses visions et nous dit pourquoi elle entend poursuivre la stratégie déjà en place. Monika Ribar, CEO 4 connect 1 2007 Madame Ribar, comment s’est passé l’intervalle entre votre nomination fin juin et votre prise de fonction? C’était une période indubitablement trépidante et excitante, mais surtout intéressante et enrichissante. J’ai parlé à un très grand nombre de membres du groupe et beaucoup sont venus vers moi. J’ai pu constater une fois de plus combien la communication est ouverte au sein de Panalpina, et ce, à tous les échelons. L’étroite collaboration avec le président du conseil d’administration est également très importante à mes yeux, dans la mesure où nous discutons tous les dossiers ensemble. Nous partageons la même analyse et sommes parfaitement d’accord sur l’évolution de l’entreprise. Cela concerne aussi le pourvoi du poste de CFO, dans lequel je me suis beaucoup engagée. Y a-t-il eu des changements radicaux dans le déroulement de vos journées? Non, pas à proprement parler. J’ai pris plus de recul par rapport à la situation, ce qui est très important pour moi. Il est évident que certains sujets ont changé, mais cela n’influe pas beaucoup sur le déroulement de ma journée. L’intérêt des médias a été considérable. Comment l’avez-vous perçu? Je n’ai pas du tout cherché une telle publicité! Mais j’ai réalisé que le travail avec les médias était une opportunité intéressante de faire connaître à un plus large public la société Panalpina en particulier et l’industrie logistique en général. Après notre entrée réussie en Bourse, l’intérêt pour Panalpina et notre secteur s’est accru. De ce point de vue, il était important de garder l’attention des médias. Au cours des nombreux entretiens que j’ai accordés, j’ai toujours veillé à mettre l’accent sur l’entreprise. J’ai expliqué mon rôle au sein de la société et dans son développement. Vous ne lirez certainement pas des articles sur ma vie privée! Certains observateurs extérieurs à Panalpina avaient souhaité voir un spécialiste du transport à votre place. Votre formation financière est-elle pénalisante? Absolument pas, au contraire. Je pense que certaines analyses sont plus faciles à faire lorsqu’on a la distance nécessaire. Je peux écouter tous les avis et décider ensuite de manière globale. Mon mode de pensée est analytique et si j’étais uniquement une logisticienne, je risquerais de me noyer dans les détails et de ne voir que l’arbre qui cache la forêt. Cela peut arriver très vite dans un groupe qui compte 14’000 employés, car la micro«J’ai pris plus de recul par rapport à la situation, ce qui est très important pour moi.» gestion est impossible dans une structure de cette taille. En outre, notre organisation dispose de spécialistes logistiques hors pair dans le monde entier! A l’heure actuelle, le fait qu’une personne hors du sérail dirige le groupe n’est pas du tout pénalisant. Vous connaissez l’entreprise depuis plusieurs années déjà. Exactement. J’ai fait des études de finance et de comptabilité. J’ai appris à très bien connaître Panalpina connect 1 2007 5 Berner Zeitung, 29.06.2006 «Femmes dirigeantes: le plafond de verre se réduit La plupart des femmes sont des expertes en logistique. En effet, elles ont pour mission de veiller à ce que le frigo soit toujours plein. Or, peu d'entre elles ont l'expérience professionnelle de Monika Ribar en logistique. Cela fait 16 ans qu'elle travaille pour Panalpina. Cette économiste de 47 ans (université de St-Gall) a été nommée hier à la tête du groupe de transport bâlois Panalpina, au terme d'une procédure de sélection de six mois.» ces 16 dernières années en tant que contrôleuse financière, puis CIO et CFO. J’ai également dirigé de nombreux projets qui nécessitaient une approche extrêmement ciblée. Pour avancer dans un projet et atteindre le but fixé, il faut une mise à plat avec une foultitude de sujets. J’ai ainsi appris beaucoup de choses sur la logistique en travaillant sur des analyses de projet. Lorsque j’étais contrôleuse, je m’intéressais «Je ne serai certainement pas une présidente enfermée dans sa tour d’ivoire, qui s’imagine déjà tout savoir. Au contraire, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre et je ne peux le faire qu’en étant sur place.» énormément au transport. Même si je baigne dans les chiffres, ils me fascinent moins que l’activité qu’ils expriment. Les chiffres n’en sont que le reflet. Vous rendez visite régulièrement depuis des années aux organisations locales disséminées aux quatre coins du globe. Continuerez-vous à voyager? Bien sûr, et encore plus à l’avenir. La logistique est pratiquée dans chaque pays. Je compte me rendre souvent dans les succursales Panalpina et voir leurs clients. Il n’y a pas d’autre moyen pour avoir une idée précise de la situation. Je ne serai certainement pas une présidente enfermée dans sa tour d’ivoire, qui s’imagine déjà tout savoir. Au contraire, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre et je ne peux le faire qu’en étant sur place. J’aimerais écouter attentivement et comprendre ce que les gens ont à me dire. Cela me sera très utile dans mes analyses et la prise de décision par la suite. On sait que vous êtes liante et que vous pratiquez une communication ouverte. Les voyages serviront-ils à cela aussi? C’est une évidence. Une partie essentielle du secteur du transport consiste à communiquer. La motivation, de 6 connect 1 2007 même que les qualifications des collaborateurs, sont un label d’excellence dans une industrie de services telle que la nôtre. C’est pourquoi j’aimerais que les employés puissent établir avec moi un rapport de confiance, sans barrières. Le travail d’équipe est donc important pour vous? Absolument! Je suis une coéquipière dans l’âme! C’est une qualité extrêmement importante dans notre branche, qui repose sur le facteur humain. Un transport suppose l’intervention de plusieurs départements et personnes, qu’il s’agisse d’une exportation ou d’une importation. Tous doivent fournir un travail exemplaire de manière à exécuter l’intégralité du mandat et à servir le client à son entière satisfaction. Les individualistes n’ont rien à faire chez nous. Lorsqu’une erreur est commise, il importe peu au client de connaître l’origine exacte de la panne. Il doit pouvoir compter sur chaque personne qui travaille chez Panalpina! Mais le travail d’équipe signifie aussi qu’il y a un chef d’orchestre qui tient la baguette… Bien sûr, quelqu’un doit décider et assumer la responsabilité. Je n’ai aucun problème à faire ces deux choses. Panalpina va-t-elle changer sous votre direction? Je ne vais certainement pas bouleverser l’entreprise, il n’y a aucune raison de le faire. Panalpina est très prospère et évolue dans un marché de croissance. Il faut diriger et structurer l’entreprise de façon à assurer sa prospérité à long terme et à offrir aux cients les meilleures prestations. Nous entendons développer Panalpina et ses offres de manière constante dans l’intérêt des clients, des employés et des investisseurs, augmenter sa force d’impact et solidifier encore plus sa position de marché. Si nous y parvenons (et je n’en doute pas un seul instant), nous pourrons conserver notre indépendance. Monika Ribar, cadre dirigeant dynamique qui connaît à fond l’entreprise, préside la direction du groupe CASH, 29.06.2006 «Une place dans l’univers masculin du fret aérien et maritime Elle devra affronter la curiosité. Monika Ribar, 47 ans, nouvelle présidente de la direction du groupe logistique Panalpina, devra faire face à un tourbillon médiatique considérable. En effet, la présence des femmes à des postes aussi élevés est encore très rare en Suisse. Les chances de réussite de l'actuelle directrice des finances au poste de dirigeant ne sont pas mauvaises. Elle connaît l'entreprise par cœur. Elle a rejoint le groupe en 1991 et Important: le contact permanent avec les équipes et les clients du monde entier Vous comptez donc poursuivre la stratégie engagée? Absolument. J’adhère totalement à notre stratégie, c’est-à-dire des actifs réduits à l’essentiel, la souplesse, l’absence d’infrastructures ou de parcs automobiles onéreux et une palette complète de prestations. J’ai participé à l’élaboration ce cette stratégie en tant que membre de longue date de la direction du groupe et je suis convaincue de son bien-fondé et de son succès. «Personnellement, je ne crois pas au gigantisme et aux mégafusions. Ils sont souvent voués à l’échec.» Personnellement, je ne crois pas au gigantisme et aux mégafusions. Ils sont souvent voués à l’échec. Certes, nous misons sur la croissance, nous devons le faire, car nous travaillons dans des marchés évolutifs et sommes actifs en termes de volume. Notre essor doit être organique et alimenté par des acquisitions ciblées, qui s’inscrivent dans notre métier, le complètent et apportent une plus-value à notre groupe par leur savoir-faire. Cette stratégie dépourvue d’investissements importants fonctionne à merveille, comme nous l’avons montré à maintes reprises. En qualité de directrice financière, vous avez joué un rôle-clé dans l’entrée en Bourse de Panalpina. Comment analysez-vous l’évolution du titre et l’intérêt des investisseurs? L’ouverture de notre capital au public a suscité un intérêt considérable et l’évolution du titre est très positive. Il a même rejoint il y a quelques mois l’indice SWX SMIM, ce qui nous a beaucoup réjoui. Les investisseurs et les analystes nous témoignent leur confiance et ils croient en notre modèle économique. est membre de la direction depuis 2000.» connect 1 2007 7 Gestion des chaînes d’approvisionnement Texte: Martin Spohn Panalpina est la meilleure! Le groupe industriel belge Solvay a choisi Panalpina comme principal prestataire logistique pour sa division Chimie. Dotée d’un réseau de transport mondial et d’organisations locales solides, Panalpina est le partenaire idéal pour Solvay, un acteur également global. 8 connect 1 2007 L’organisation du groupe Solvay comporte trois secteurs: la chimie, les plastiques et la pharmacie. Panalpina fournit depuis plusieurs années des services mondiaux de fret maritime et de logistique pour les produits chimiques. Elle est désormais le partenaire exclusif du groupe belge dans ce domaine. Comment en est-elle arrivée là? Peter Claessens, responsable de Solvay chez Panalpina, l’explique ainsi: «L’industrie chimique européenne est soumise à une énorme pression des coûts et subit les assauts de concurrents étrangers qui cassent les prix. Parallèlement, les coûts logistiques augmentent en Europe en raison notamment de facteurs externes. L’engorgement du trafic, des règlements de sécurité et des prescriptions environnementales plus stricts ou la hausse des prix Le siège de Solvay en Belgique du carburant et des frais de personnel sont également responsables. Cela a incité Solvay à chercher un partenaire logistique doté à la fois d’un réseau de transport mondial et de représentations locales importantes, familières avec les usages locaux.» En outre, ce partenaire devait disposer d’un centre de contrôle en Europe capable de coordonner et de surveiller l’intégralité des flux de marchandises. Seule une telle infrastructure permet de choisir les itinéraires de transport les plus courts, les plus efficaces et les moins chers. «Dans le secteur de la chimie, le temps de mise sur le marché n’est pas un vain mot, mais la condition pour réussir», souligne Claessens. «Le client doit être sûr que ses produits se trouvent à l’heure dite à l’endroit souhaité! Je suis fier que «Nous avons donc opéré une sélection afin de réduire le nombre d'intervenants dont Panalpina est le principal.» Paulo Louro, Solvay Panalpina réponde parfaitement aux exigences qui lui ont été posées. De plus, les deux sociétés travaillent depuis longtemps ensemble et se connaissent très bien.» Paulo Louro et Jean-François Mertens Panalpina, partenaire exclusif Supply Chain Manager de Solvay Chemicals International, Paulo Louro confirme. Le choix de Panalpina résulte d’un processus lié à l’histoire même de Solvay, explique-t-il lors de l’entretien. «Au départ, il n’y avait pas de répartition sectorielle des produits et lorsqu’elle a été introduite, nous avons choisi une poignée de sociétés de transport comme partenaires. Leur mission se limitait au transport proprement dit pour tous les secteurs. Une différenciation était effectuée pour les destinations du fret maritime. Mais nous nous sommes vite rendus compte que ce n’était pas là une solution viable», souligne le responsable portugais. «Nous avons donc commencé à externaliser le secteur administratif. Nous avons gardé les réservations et des partenaires ont repris l’administration. Par la suite, nous avons délocalisé les réservations et avons alors constaté que nous coopérions avec trop de transporteurs. Nous avons donc opéré une sélection afin de réduire le nombre d’intervenants dont Panalpina est le principal.» Jean-François Mertens ajoute que Panalpina était le meilleur candidat pour plusieurs raisons. «Nous exploitons notre propre flotte de conteneurs citerne, dont la gestion incombe à notre prestataire logistique, une tâche complexe! De plus, il n’est pas rare que la marchandise soit dangereuse, ce qui suppose des connaissances pointues. La logistique mondiale d’une flotte de conteneurs citerne est primordiale. En cas d’erreurs, d’éléments indisponibles ou défectueux, la facture peut devenir très vite vertigineuse. Nous sommes convaincus que Panalpina maîtrise sa mission!» Le choix est également tombé sur Panalpina en raison de sa présence Un facteur déterminant: la présence globale connect 1 2007 9 géographique, ajoute-t-il. C’est un facteur déterminant, notamment pour la réservation des capacités et des envois, car il convient de respecter alors des processus standardisés sur toute la planète. «Il nous faut une «Il nous faut une société globale, car nous opérons globalement. Le logisticien doit être intégré dans un tel modèle commercial, d’où la pertinence du choix d’un seul partenaire.» Jean-François Mertens société globale, car nous opérons globalement. Le logisticien doit être intégré dans un tel modèle commercial, d’où la pertinence du choix d’un seul partenaire.» La logistique, facteur de succès Les deux responsables soulignent que la logistique joue un rôle essentiel dans le secteur chimique. «Ces produits sont relativement bon mar- Panalpina a donc mis au point des solutions efficaces et fiables pour le client. «Nous avons commencé par analyser avec précision tout le portefeuille et la liste des exigences émises», explique Peter Claessens au sujet du processus. «Ensuite, nous nous sommes intéressés aux régions et aux secteurs problématiques en identifiant leur potentiel d’amélioration. En procédant ainsi, nous avons pu réaliser des économies substantielles dans la chaîne d’approvisionnement.» Cela signifie notamment que Panalpina est en mesure de garantir à tout moment au client son réseau de transport et les capacités correspondantes. La philosophie ’asset light’ et le système éprouvé de meilleur de la classe permettent à l’entreprise logistique de coopérer avec les meilleurs partenaires sur tous les itinéraires de transport et dans tous les pays. Elle fournit ainsi au client une chaîne d’approvisionnement claire et transparente. Signature du contrat par Peter Claessens et Willi Deubet, Head of Corporate Sales respectifs sur le bout des doigts». Par ailleurs, les philosophies commerciales de Panalpina et de Solvay reposent sur des valeurs identiques, ajoute Jean-François Mertens. «Nous refusons l’immobilisme. Nous remettons en permanence notre travail en question et n’avons de cesse de nous améliorer. Certes, Solvay n’est pas un géant de la chimie, mais nous sommes leader dans nos groupes de produits!» Panalpina a réduit les coûts au sein de la chaîne d’approvisionnement Un véritable travail d’équipe ché et les transports concernent des tonnages importants», indique JeanFrançois Mertens. Sans un contrôle rigoureux des coûts, on risque, sur certains marchés, de voir les frais de transport excéder les recettes. On ne peut comparer les produits chimiques avec les produits pharmaceutiques. Ces derniers sont habituellement transportés par avion en quantités moins importantes, mais leurs marges sont nettement supérieures. «Ce n’est pas le cas pour nous. C’est la raison pour laquelle des frais de transport et de logistiques moindres sont essentiels pour notre succès sur le marché!» 10 connect 1 2007 Panalpina dit oui Selon Paulo Louro, l’attitude positive et proactive des employés de Panalpina est un autre facteur qui a incité son groupe à choisir l’entreprise au terme d’un examen approfondi. L’acceptation de Panalpina a joué en sa faveur. «Nous savons que les collaborateurs de Panalpina font tout ce qui est en leur pouvoir pour répondre de manière optimale à nos besoins. Je citerai comme exemple le fonctionnement irréprochable de la coordination et de la surveillance exercées par la centrale, renforcé par la présence locale d’organisations qui connaissent leur pays et marchés Jean-François Mertens se remémore avec plaisir les négociations contractuelles. Normalement, de tels pourparlers sont parfois compliqués et se terminent souvent par des dissensions entre les parties. Rien de tout cela avec Panalpina. «En travaillant main dans la main, nous avons trouvé un accord qui est une solution optimale pour les deux parties. Le contrat tient compte de tous les tenants et aboutissants et les deux sociétés savent exactement quelles tâches leur incombent et connaissent les attentes de leur partenaire. De plus, les futures activités (également dans d’autres secteurs) peu- Le groupe Solvay Le groupe belge Solvay est divisé en trois secteurs d’activités: la chimie, les plastiques et les produits pharmaceutiques. Il s’engage dans une croissance profitable et durable et a connu une expansion marquée ces dernières années. Solvay compte parmi les chefs de file mondiaux dans tous ses secteurs et doit notamment sa réussite commerciale à sa capacité d’innovation. Présent sur tous les continents, le groupe est riche d’une tradition longue de 140 ans. L’éventail des produits Solvay comporte des médicaments destinés à la thérapie hormonale, des enzymes et des spasmolytiques. Les secteurs de la chimie et des plastiques fabriquent une multitude de produits, notamment du fluor, des minéraux, du bicarbonate, du peroxyde d’hydrogène, des polymères, des systèmes d’échappement, du carbonate de calcium, des produits de nettoyage et de lavage, du PVC et de la soude caustique. Panalpina coordonne tous les segments de transport vent être facilement intégrées dans le contrat en vigueur.» Présence globale et compétence locale La formule «Think global – Act local» a bien souvent été galvaudée par le passé. Mais elle qualifie cependant à la perfection la collaboration entre Solvay et Panalpina. Non seulement les deux sociétés ont une philosophie similaire mais leur structure est comparable. Les deux interlocuteurs expliquent la pertinence d’une gestion centralisée pour certaines activités. Il peut s’agir de l’organisation, de la coordination ou de la surveillance, mais aussi de tout le système de tarification, car on doit connaître la totalité des coûts induits par la chaîne d’approvisionnement. «Quoi qu’il en soit, toutes nos décisions passent par la prise en compte des intérêts des organisations locales!» Panalpina répond à ces attentes, car sa structure de direction régionale est garante d’une écoute optimale du client. De plus, Solvay entend poursuivre son expansion dans d’autres pays à l’avenir et est donc tributaire de prestataires déjà sur place. «Il nous faut un logisticien capable d’agir immédiatement sur place le cas échéant», indique Paulo Louro en citant un exemple. Certains envois au Brésil ont connu des problèmes au niveau des délais et des coûts. Panalpina Santos a pris les choses en main et les a réglées à la grande satisfaction du client. Elle a également résolu La panoplie de prestations de Panalpina Panalpina fournit à Solvay toutes les prestations inhérentes à la chaîne d’approvisionnement. Dès l’entrée du mandat jusqu’à la livraison, elle coordonne l’ensemble des interfaces et des segments «Certains envois au Brésil ont connu des problèmes au niveau des délais et des coûts. Panalpina Santos a pris les choses en main et les a réglées à la grande satisfaction du client.» Paulo Louro de transport. Lorsque Panalpina reçoit la demande, elle organise les conteneurs et l’enlèvement de la marchandise. En outre, elle réserve les capacités les mieux adaptées et se charge des formalités de transport et de dédouanement, des difficultés similaires en Inde et en Amérique du Nord. «Il faut comprendre que lorsqu’un groupe est bien structuré et que la communication entre les différents départements fonctionne, les succursales régionales peuvent se consacrer à leur travail et au service clientèle, pour la plus grande satisfaction de tous», souligne Mertens. «Nous ne voulons pas être obligés d’envoyer nos collaborateurs aux quatre coins du monde. Nous faisons confiance à notre partenaire logistique, qui dispose de représentations locales efficaces. C’est encore une autre raison pour laquelle nous avons choisi Panalpina!» de la notification du destinataire et du respect de toutes les prescriptions de sécurité et des règlements émis par les autorités. Enfin, elle organise le cas échéant des inspections de la marchandise. La gestion de la flotte de conteneurs citernes Solvay est une activité très importante, car chaque heure d’immobilisation entraîne des coûts élevés. Panalpina veille à ce que le nombre et le type de conteneurs nécessaires soient disponibles au moment voulu dans les différents points de départ. Ils sont ensuite retournés le plus rapidement possible après leur déchargement ou sont transférés vers une autre destination. connect 1 2007 11 Asie centrale Texte: Martin Spohn Panalpina a regroupé ses activités en Azerbaïdjan, au Kazakhstan, en Géorgie et au Turkménistan au sein de l’organisation Central Asia. L’organisation près de la mer Caspienne harmonise avec succès depuis plus de dix ans les atouts du réseau global de Panalpina avec les besoins des clients sur place. L’entreprise met quotidiennement au point des solutions de transport et de logistique destinées pour l’essentiel à l’industrie des hydrocarbures. Un service à la chaîne est inconcevable 12 connect 1 2007 Les premiers pas de Panalpina en Asie centrale en 1995 ont été suivis un an après par l’ouverture d’un bureau à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan. En 1998, Panalpina était déjà inscrite comme entreprise autonome et opérationnelle dans le pays. Cette implantation a été suivie par l’ouverture périodique de succursales au Kazakhstan (Aktau, Aktobe, Almaty, Atyrau et Kyzuyl Orda), en Géorgie (Poti, Tbilissi) et au Turkménistan (Ashgabat, Balkanabat, Turkmenbashi). Leur regroupement au sein de la structure Central Asia correspond à celle de la plupart des grands clients présents dans cette région du monde. Ainsi organisée, Panalpina dispose d’un réseau doté d’excellentes liaisons dans les zones qui bordent la mer Caspienne ainsi que vers tous les pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI). Elle bénéficie également d’excellents itinéraires de transit de et vers l’Europe, le golfe Persique, l’Asie et la côte Pacifique russe, un positionnement idéal pour répondre aux exigences des grands groupes pétroliers et gaziers mondiaux. Mais, pouvait-on s’attendre à une telle évolution il y a onze ans ou existe-t-il d’autres raisons qui ont motivé l’expansion en Asie centrale? Mario Kropf, Managing Director Central Asia, l’explique en ces termes: «Après l’éclatement de l’Union soviétique, les compagnies d’hydrocarbures pour lesquelles Panalpina avait déjà travaillé dans d’autres pays, ont pu s’installer dans la région. Elles ont commencé à exploiter des projets de centrale pour lesquels nous étions leur partenaire logistique.» Panalpina n’a jamais poursuivi une stratégie de croissance purement axée sur la surface, mais a toujours appliqué le principe d’une implantation orientée sur les besoins des clients. L’équipement de protection est obligatoire sur le site BP Mario Kropf, Managing Director, présente les itinéraires possibles La sécurité, priorité essentielle En phase avec le client près de 70. «Notre croissance s’est faite petit à petit, en harmonie avec nos clients.» Elle s’est accompagnée d’investissements considérables, consentis pour répondre aux exigences de la clientèle. Il cite en exemple les surfaces d’entreposage mises à disposition ou bien les programmes impressionnants mis en place en matière de santé, de sécurité et d’environnement (Health, Safety & Environment HSE). Les succursales n’ont pas été les seules à être rénovées et aménagées conformément aux prescriptions HSE sévères dictées par le groupe pétrolier britannique British Petroleum (BP). «Nous modernisons nos locaux et nos moyens de transport. Nous avons par exemple installé dans nos camions des systèmes de protection spéciaux pour les chauffeurs. Les bâtiments ont été équipés d’issues de secours, d’échelles à incendie et de dispositifs de ce type», explique-t-il. «Ces directives ne s’appliquent pas uniquement à Panalpina, mais à tous ses sous-traitants et partenaires qu’elle épaule afin qu’ils puissent satisfaire les normes exigées.» Dans un secteur tel que celui de la logistique, un savoirfaire spécifique et une disponibilité supérieure à la moyenne sont des facteurs déterminants, indépendamment du type d’industrie dans lequel évolue le client et du pays en question, affirme Mario Kropf. «Or, si l’on parle d’une région démunie, qui souffre de carences structurelles dans les transports, les moyens de communication et la formation du personnel, les facteurs cités plus haut sont une condition sine qua non.» Panalpina possède une grande expérience en matière d’implantation dans des régions reculées et a souvent montré qu’elle était un partenaire compétent et fiable pour ses clients, même si le contexte est complexe. C’est le cas en Asie centrale, où elle a été un précurseur. «Tout le monde n’en est pas capable. Lorsqu’on part quasiment de rien, il faut des «Tout le monde n’en est pas capable. Lorsqu’on part quasiment de rien, il faut des gens avec des qualités entrepreneuriales.» Mario Kropf gens avec des qualités entrepreneuriales. Le mot (inventé) d’ ’intrapreneur’ convient parfaitement!». Un professionnalisme absolu est indispensable dans des situations difficiles, car à jeu égal, le prestataire le plus professionnel parvient à se démarquer de ses concurrents, estime-t-il. «Les clients sont des professionnels et il est évident qu’ils en attendent de même de leurs prestataires!» Evolution progressive Directeur de la succursale Panalpina à Bakou, Murad Housseinov était là pratiquement dès le début. Il confirme l’analyse de Mario Kropf selon laquelle la réussite repose sur la contribution individuelle. Quatre collaborateurs étaient employés il y a dix ans, aujourd’hui, ils sont «Au fil des années, nous avons toujours démontré à nos clients qu’ils peuvent compter sur nous», signale Murad Housseinov. «Il faut savoir que notre panoplie de services ne comporte pas uniquement le transport, mais toute la palette de prestations en porte à porte. Par exemple, les formalités douanières, la gestion des entrepôts ou la coordination des délais de transport des marchandises. Ce dernier point est important, car la voie de navigation du canal Volga-Don est impraticable pendant cinq mois en raison du gel, interrompant le trafic fluvial d’Europe et de la mer Noire vers la mer Caspienne. Nous devons donc veiller à ce que les équipements nécessaires soient sur place au moment où ils vont être utilisés. De plus, nous construisons des voies d’accès ou mettons en place des entrepôts provisoires lorsque le projet le demande.» connect 1 2007 13 une grande compétence industrielle. Cette remarque s’applique aussi à la succursale Panprojects de Londres, qui est une des chevilles ouvrières de notre réussite.» Murad Housseinov, directeur de la succursale de Bakou Récemment, un client a utilisé Bakou comme base arrière pour un projet au Turkménistan et Panalpina a réalisé pour lui un concept réussi de distribution et de livraison de ses transports. Autres secteurs Même si la majeure partie des activités de Panalpina Central Asia concerne l’industrie des hydrocarbures, elle offre ses services à tous les secteurs, qui sont traités sur un pied d’égalité. Outre la construction et le matériel pétrolier, les documents de transport mentionnent du polypropylène, des noisettes, de l’acier, des ordinateurs, du «De plus, nous construisons des voies d’accès ou mettons en place des entrepôts provisoires lorsque le projet le demande.» Murad Housseinov coton, des produits pharmaceutiques et des systèmes de communication. Mais le marché de la consommation est relativement restreint dans la région, étant donné la faiblesse démographique et des revenus moyens modestes. Mario Krop insiste sur la force de Panalpina en tant que groupe. Il explique que les clients attendent le même standard de service partout dans le monde. Le modèle d’affaires de la société a donc été mis en place afin de répondre à cette attente. «L’entreprise est composée de modules homogènes qui autorisent une traduction concrète de la stratégie globale au niveau local et une adaptation aux besoins individuels des clients. Nous pouvons ainsi de façon optimale exploiter nos atouts locaux aux quatre coins du monde et nos compétences globales!» Point de départ axé sur le client Responsable du marketing et des ventes de Panalpina Central Asia, Stefan Karlen indique que cette structure a été déterminante dans le choix de BP, qui a confié à Panalpina l’intégralité de la logistique du projet Shah Deniz, en Azerbaïdjan. «Nous avons utilisé tous les moyens de transport possibles pour acheminer de plusieurs pays près de 41’000 tonnes de matériel et de composants à Bakou. Il s’agissait de transports lourds, de porteconteneurs, d’envois de fret aérien et de transports terrestres par rail et par camion ainsi que des transports par navire fluvial. Toutes les étapes de transport ont dû être coordonnées minutieusement afin de respecter les délais très stricts fixés. Un tel projet nécessite une immense organisation, combinée avec une expertise locale!» Shah Deniz est un immense gisement de gaz à condensats naturel sur la mer Caspienne, à une centaine de kilomètres au sud de Bakou. BP dirige au sein d’un L’union fait la force Murad Housseinov reconnaît qu’il ne peut pas tout prévoir dans un pays qui se développe rapidement comme l’Azerbaïdjan. «C’est pourquoi nous devons être très souples afin de nous adapter aux nouvelles situations et être disponibles nuit et jour.» Il ajoute le soutien indéfectible du groupe Panalpina. «Notre bilan ne serait pas aussi réjouissant sans l’appartenance à une organisation mondiale», ajoute Mario Kropf. «Grâce à nos attaches et au savoir-faire global de Panalpina, nous sommes en mesure de servir les clients internationaux en qualité de partenaire à part entière», affirme-t-il avec conviction. «Nous nous efforçons chaque jour de produire le maximum, en sachant que tous nos collègues en font autant de par le monde. Nous sommes un des maillons d’un immense réseau global, qui garantit le succès et comble les lacunes qui peuvent surgir.» Les principaux partenaires de Panalpina Central Asia sont la division de projet Panprojects et les plates-formes Oil & Gas de Houston, Moerdijk et Aberdeen, de même que Panalpina Air & Ocean. «Le rachat et l’intégration de la société écossaise Grampian International Freight a renforcé notre position, car Grampian jouit d’une excellente réputation et possède 14 connect 1 2007 Les hydrocarbures ne sont qu’une partie des activités consortium le projet de production du gaz. Le groupe britannique a construit sur une vaste zone la plate-forme offshore TPG 500, entièrement équipée des éléments nécessaires à son installation et à son ancrage, notamment trois flotteurs de 1500 tonnes chacun. Dès le départ, Panalpina a accompagné ce projet en tant que partenaire complètement intégré au processus. Une équipe de quatre employés Panalpina était présente sur le chantier à titre d’«Implants» chez BP. «De telles constellations ne sont pas comparables avec le métier traditionnel du transport», explique Stefan Karlen. «Les collaborateurs sont présents chez le client et sont responsables du transport, de l’achat, de la coordination et de la logistique, voire même du contrôle du poste budgétaire des coûts. Ils forment évidemment une interface avec Panalpina et sont parfaitement au fait du métier du client et des processus de travail afférents», soulignet-il. Près de 20% du personnel travaille en qualité d’implant chez différents clients. «Nos collaborateurs remplissent des tâches complexes et assument une grande responsabilité. Nous mettons donc un point d’honneur à recruter une main d’œuvre locale et à assurer son perfectionnement professionnel en permanence!» Recrutement d’une main d’œuvre locale Pour réussir, une société étrangère doit s’intéresser à la culture et à l’histoire du pays hôte. Mario Kropf l’explique en ajoutant que ces aspects doivent être pris en compte dans le recrutement et la conduite du personnel. C’est la raison pour laquelle il tient à embaucher autant d’autochtones que possible. «Bien sûr, nous avons aussi des spécialistes expatriés, moi-même, par exemple, ou Luis de Freitas, directeur Finances Central Asia Stefan Karlen, directeur Marketing et ventes Central Asia bien le directeur du marketing et des ventes, celui des opérations et celui des finances. Une de leurs missions principales consiste à transmettre leurs connaissances et à promouvoir les jeunes cadres locaux. Nous voulons en effet former et perfectionner des personnes originaires des pays où nous travaillons. Nous sommes prêts à faire des investissements substantiels pour cela.» Cette politique n’est pas motivée par un quelconque altruisme. «Les objectifs ainsi atteints sont pluriels, et parmi eux, une faible fluctuation des effectifs, qui entraîne à son tour «Nous avons utilisé tous les moyens de transport possibles pour acheminer de plusieurs pays près de 41’000 tonnes de matériel et de composants à Bakou.» Stefan Karlen Les conditions climatiques extrêmes sont un défi important une diminution à long terme des frais de personnel. En outre, nous positionnons Panalpina comme un employeur attrayant pour la main d’œuvre qualifiée et assurons ainsi la continuité. Enfin, n’oublions pas que les employés locaux connaissent bien mieux leur pays et ses usages que les étrangers.» Une telle politique du personnel et de la formation débouche à la fois sur une meilleure qualité de service et une efficacité accrue, deux piliers de la réussite commerciale. «Avec des effectifs constants, nous avons plus que doublé notre chiffre d’affaires en trois ans. Notre croissance est par conséquent plus rapide que celle du marché! Entre-temps, nous plaçons même des employés formés par nos soins dans d’autres divisions de l’organisation,» conclut le directeur non sans fierté. connect 1 2007 15 Succursale de Bakou: l’équipe est passée rapidement à env. 70 personnes Ula Ismailova (à g.), responsable des offres, pratique un suivi rapide des clients avec son équipe Le faible niveau de l’eau nécessite des grues spéciales Réactivité rapide Diversification de l’offre Dans une société de services, la qualité de ces derniers est la clé du succès et dépend pour l’essentiel de la contribution fournie par les collaborateurs à tous les échelons. Mario Kropf et Stefan Karlen s’accordent pour dire que la liste des priorités est dominée par la réactivité aux demandes des clients. Le visiteur de la succursale à Bakou n’est donc pas étonné de voir un département des offres bien pourvu. «En moyenne 30 minutes après avoir exprimé sa requête, le client reçoit la date définitive à laquelle il recevra une offre concrète et ferme.» Celle-ci peut comporter diverses variantes d’itinéraires et de moyens de transport et servira par la suite de modèle pour les documents de transport et de facturation. L’amplitude des prestations à calculer est large: elle va des transports lourds complexes aux chargements de conteneurs jusqu’aux envois extrêmement urgents. «Les demandes ordinaires n’existent pas!», indique Kropf. «Des employés compétents et formés écoutent le client avec attention et identifient ses besoins», ajoute Stefan Karlen. Panalpina Central Asia propose à sa clientèle une foison de solutions. La mer Caspienne est une mer fermée, d’où la nécessité d’acheminer les envois de fret maritime pour l’Asie centrale à travers le canal Volga-Don. De novembre à mars, il faut disposer d’itinéraires de remplacement, car le canal est gelé et rend toute navigation impossible. En principe, plusieurs possibilités de transport sont étudiées et des études de faisabilité sont réalisées. Même lorsque le canal est navigable, il convient de trouver pour un mandat spécifique l’option la plus rapide, la moins coûteuse et la plus pertinente écologiquement. Pour paraphraser le célèbre adage, tous les chemins mènent à … Bakou! On peut se rendre de la Baltique à St-Petersbourg et emprunter ensuite le canal de la Volga jusqu’à la Caspienne ou bien choisir le transport maritime jusqu’à St-Petersbourg et utiliser ensuite une péniche, le train et le camion. Le camion est un moyen de transport prédestiné pour les marchandises en provenance d’Europe occidentale. «Les demandes ordinaires n’existent pas! Des employés compétents et formés écoutent le client avec attention et identifient ses besoins.» Mario Kropf «Nous ne présentons pas au client un catalogue de solutions parmi lesquelles il doit choisir. Au contraire, le client reçoit une offre parfaitement adaptée à ses attentes individuelles.» A l’instar de toutes les étapes de la chaîne de transport, cette phase nécessite «une réaction rapide et professionnelle des succursales Panalpina concernées. En effet, une grande partie des informations nécessaires est localisée ailleurs au sein du réseau global et doit être fournie à partir de là.» 16 connect 1 2007 Une variante consiste à aller à Istanbul via la Méditerranée, puis traverser la mer Noire jusqu’à Mariupol (Ukraine) et ensuite, opter pour le train ou le canal Volga-Don, en fonction du volume et de l’urgence des marchandises. De la Méditerranée, on peut choisir l’itinéraire menant au port géorgien de Poti, sur la mer Noire, et ensuite changer pour le train ou la route. Depuis les pays du Golfe, le point de départ est le port iranien de Bandar Abbas, puis le train ou la route vers l’Azerbaïdjan ou le Turkménistan. Enfin, depuis l’Extrême-Orient, la route transsibérienne, en transitant par le port oriental russe de Nakhodka. Le réseau ferroviaire chinois est relié depuis peu au Kazakhstan. Mais, les possibilités de transport maritime et terrestre sont loin d’être épuisées, sans compter les variantes Le chargement des barges requiert beaucoup d’adresse et de savoir-faire aériennes. Cette énumération permet de constater la diversité des options disponibles. Souplesse et innovation Panalpina démontre combien elle est capable d’élaborer des solutions innovantes et malléables dans le cadre d’un grand contrat en mer Caspienne. Il s’agit du champ de pétrole de Kashagan, un gigantesque gisement situé à environ 80 kilomètres au sud d’Atyrau (Kazhakstan). Il est exploité par un consortium de compagnies dirigé par Agip. Le gisement est situé dans des eaux peu profondes, soumises à des conditions climatiques extrêmes. Les travaux doivent être sûrs, productifs et exécutés dans les délais d’où l’importance fondamentale d’un fonctionnement irréprochable de la chaîne d’approvisionnement. Tous les types de marchandises sont transportés au Kazakhstan pour la construction de la plateforme: éléments et engins de chantier, équipements, accessoires, etc. Ils proviennent de Grande-Bretagne, d’Italie, Dave Bennet, spécialiste Transport Engineering de Singapour, de Malaisie, des USA, d’Azerbaïdjan, des Pays-Bas ou du Moyen-Orient. Panalpina est chargée d’assurer la livraison correcte de ces pièces, leur coordination, le soutien technique et le transbordement des marchandises dangereuses ou lourdes. En l’absence de En l’absence de routes, les éléments lourds sont acheminés par la voie fluviale, mais pas dans des navires traditionnels en raison de la faible profondeur des eaux. routes, les éléments lourds sont acheminés par la voie fluviale, mais pas dans des navires traditionnels en raison de la faible profondeur des eaux. Panalpina, Panprojects et une équipe de spécialistes d’ingénierie du transport ont étroitement collaboré pour concevoir des barges spéciales qui transportent les éléments lourds d’Astrakhan, en Russie, vers la mer Caspienne. Dans le cadre de ce projet important (sur lequel nous revenons aux pages 18 à 19), Panalpina prouve au quotidien que le mot ’impossible’ ne fait pas partie de son vocabulaire. Un mandat peut comporter diverses variantes de trajets et de moyens de transport connect 1 2007 17 Asie centrale Texte: Martin Spohn Réalisation de la plateforme gazière TPG 500 en mer Caspienne En mer Caspienne BP a commencé il y a peu à exploiter en mer Caspienne une plateforme gazière géante qui avait été assemblée à Bakou. Responsable du projet BP sur place, Mike McCormack a toujours pu compter sur la fiabilité de son partenaire logistique Panalpina. «La région de la mer Caspienne a une grande importance stratégique pour BP», insiste Mike McCormack. Nous nous trouvons à Bakou, sur le grand chantier situé juste devant la plateforme géante TPG 500. Quelques semaines seulement après notre visite, son exploitation a commencé sur le «L’industrie des hydrocarbures est très particulière et une plateforme est un élément très complexe.C’est la raison pour laquelle nous exigeons que nos partenaires logistiques aient certaines connaissances industrielles.» Mike McCormack champ de gaz de Shah Deniz, à une centaine de kilomètres au sud de la capitale de l’Azerbaïdjan, en mer Caspienne. «Notre société investit des sommes considérables dans la région pour prospecter et exploiter des 18 connect 1 2007 gisements de gaz et Shah Deniz est un des projets de très grande envergure». De nationalité anglaise, Mike McCormack dégage un calme olympien et le légendaire flegme britannique durant l’entretien avec connect comme avec ses collaborateurs. Cette qualité lui a été certainement très utile au cours de ces dernières années, car il était responsable du suivi impeccable de ce gigantesque projet en tant que Project Procurement Logistics Manager. Panalpina a acheminé à Bakou des équipements et du matériel totalisant près de 41’000 tonnes provenant de nombreux pays (cf. article aux pages 12 à 17). Mike McCormack, Project Procurement Logistics Manager Chaque minute coûte A 100 mètres de profondeur, l’infrastructure comporte la plateforme offshore TPG 500 équipée pour le forage, la production et abritant les logements des employés. Les installations flottantes destinées à l’analyse des forages et des gaz sont complétées par des terminaux situés sur le littoral. La livraison des énormes quantités de matériel devait être en tous points conforme aux plans de montage et de construction et nécessitait par conséquent une organisation parfaite des flux de marchandises. En effet, le fret provenait de sites de production éparpillés sur la planète, les moyens de transport les plus L’équipe Implant garantit une communication constante avec BP divers ont été utilisés et les conditions climatiques n’ont pas toujours permis d’emprunter tous les itinéraires de transport disponibles. La somme de tous ces facteurs et le calendrier serré ont donné une importance considérable à la logistique. «Nous avons réalisé ce projet à une vitesse extraordinaire», résume Mike McCormack en regardant la plateforme de forage et le gigantesque chantier. «Des solutions logistiques intelligentes ont été déterminantes pour notre succès et le rôle de Panalpina a été décisif.» La compétence individuelle Dans des projets d’une telle envergure, il n’y a aucune place pour l’erreur, explique le responsable. «Les enlèvements et les livraisons de marchandises sont essentiels, tout comme des informations permanentes sur le statut et une réactivité rapide. En outre, le respect des normes de sécurité est fondamental pour BP.» Il indique ce faisant le grand panneau sur lequel les ’BP Golden Rules of Safety’ s’inscrivent en lettres géantes. «Nous investissons beaucoup dans la sécurité et ne tolérons aucune infraction à nos prescriptions», insiste-t-il. La compétence des tous les collaborateurs concernés joue un rôle considérable dans ce concept. «Nous savions que ces conditions étaient remplies par Panalpina. Toutes les personnes impliquées, que ce soit au bureau à Bakou ou sur le chantier, ont montré que l’importance de la sécurité est la même que pour nous.» Les attentes concernant la souplesse, l’entrain à la tâche et la capacité d’organisation ont également été entièrement satisfaites «Nous avons travaillé avec des personnes expérimentées et bien formées, ce qui n’a pas nécessité une formation complémentaire de notre part.» Nous passons devant le bureau de l’équipe ’Implant’, où l’Australien Mark Walhane veille, avec ses trois collègues azerbaïdjanaises, à ce que BP ait un interlocuteur à tout moment. «J’étais impressionné», souligne Mike McCormack, «par la rapidité avec laquelle vos collaborateurs se sont intégrés à l’équipe de projet BP. La collaboration était toujours excellente, malgré le fait que de tels projets sont parfois très mouvementés!» indique-til en souriant. Il adresse un compliment spécial à l’équipe Panprojects de Panalpina Londres, qui a fait un travail formidable. «L’industrie des hydrocarbures Forage, production et logement des personnels jusqu’à 100 mètres de profondeur «Toutes les personnes impliquées, que ce soit au bureau à Bakou ou sur le chantier, ont montré que l’importance de la sécurité est la même que pour nous.» Mike McCormack est très particulière et une plateforme est un élément très complexe», poursuit-il après une courte réflexion. «C’est la raison pour laquelle nous exigeons que nos partenaires logistiques aient certaines connaissances industrielles. Ils doivent connaître les mécanismes inhérents à l’activité et à la société qui l’exerce. Parallèlement, il nous faut des interlocuteurs sur tous les continents, car nous misons sur une stratégie d’approvisionnement globale. Il est évident que dans ce projet, nous étions tributaires d’un partenaire logistique chevronné, doublé d’une présence internationale!» connect 1 2007 19 Asie centrale Il arrive que Panalpina construise des barges et même des débarcadères pour un client dans le cadre d’un projet pétrolier, au nord de la mer Caspienne. Panalpina Central Asia et Panprojects sont à pied d’œuvre jour et nuit pour assister activement leur client en lui offrant des solutions et des idées innovantes. Unis vers Texte: Martin Spohn «Que signifie exactement la stratégie ’asset light’? Que recouvre cette notion?» Cette question et d’autres encore sont fréquemment posées aux cadres dirigeants de Panalpina, notamment lors des conférences de presse. En fait, ce terme signifie que les investissements de Panalpina dans les moyens de transport, les entrepôts ou d’autres objets immobiliers sont minimes, dans la mesure où elle les loue à des partenaires le cas échéant. Elle évite ainsi d’engager du capital et peut répondre de manière souple et dynamique aux attentes de ses clients, car elle n’est pas tributaire de contraintes géographiques. L’investissement minime est la clé de voûte de cette stratégie. En effet, Panalpina investit dans des «actifs» lorsque ces derniers ne sont pas disponibles sur place. Un exemple est illustré par Panalpina Central Asia et Panprojects dans le cadre d’un gigantesque projet relatif au gisement pétrolier de Kashagan, à 80 kilomètres environ au sud de la ville kazakh d’Atyrau, en mer Caspienne. La spécificité de ce projet a nécessité la construction de deux barges de dimensions précises, d’un débarcadère et l’acquisition de véhicules hydrauliques de transport lourd ainsi que d’équipements de transbordement et d’acheminement adaptés au fret lourd et surdimensionné. Conditions difficiles Les conditions n’auraient pas pu être plus complexes sur le gisement de Kashagan et ses voies d’accès. Etant donné que la distance entre la surface de l'eau et le pont 20 connect 1 2007 le même objectif était inférieure à la hauteur de la cargaison, des barges spéciales ont été utilisées. La surface de chargement de ces barges dites «Drive-in» a été abaissée au-dessous du niveau de l'eau au moyen de lests. En outre, les conditions climatiques sont extrêmement hostiles. Les tempêtes sont monnaie courante et l’eau gèle en hiver. Par conséquent, le consortium de compagnies mené par l’opérateur Agip est confronté à une situation hors du commun. Totalisant quatre phases, le projet en est à la première seulement. Une barge de forage maritime ex«Nous avons conçu ce débarcadère uniquement pour transborder les marchandises transportées sur les Belugas. De plus, nous avons réaménagé un hangar en centre de transbordement et d’entreposage pour les équipements lourds et construit une voie d’accès vers le débarcadère. » Willi Tobler trait le pétrole et le gaz qui sont ensuite pompés vers une centrale terrestre pour y être traités. Les matériaux, engins de chantier et éléments lourds nécessaires proviennent d’une foule de pays, notamment la GrandeBretagne, l’Italie, Singapour, la Malaisie, les USA, l’Azerbaïdjan, les Pays-Bas ou le Moyen-Orient. Au regard des volumes considérables de transport et des conditions locales difficiles, il est évident qu’un fonctionnement irréprochable des chaînes d’approvisionnement est la condition essentielle pour la réussite du projet. Les exigences et les attentes envers Panalpina sont bien sûr très élevées, d’où la forte mobilisation du prestataire logistique dès le début et l’affectation de son propre personnel chez le client. Le vent et la glace n’empêchent pas d’approvisionner le chantier Des grues spéciales soulèvent l’élément géant sur le Beluga 2 Les barges ont été construites spécialement pour ce projet Barges et débarcadères construits par Panalpina Parallèlement à une organisation très minutieuse de l’intégralité de la chaîne d’approvisionnement et du respect des délais impartis, la livraison des nombreux éléments surdimensionnés et le suivi des transports lourds ont constitué les enjeux les plus importants. Mais ces difficultés ont été surmontées avec succès, dans la mesure où l’organisation Panalpina dispose de spécialistes dont le travail quotidien consiste justement à résoudre de tels problèmes. Les experts de la succursale Panprojects à Londres et leurs collègues du département Panprojects Transport Engineering à Bâle ainsi que les collaborateurs de Panalpina Central Asia ont mis au point des plans permettant de garantir un approvisionnement sans encombre du chantier. «Nous avons transporté près de 88 équipements appelés ’Super Out of Gauge’, pesant jusqu’à 657 tonnes, pour environ 43 mètres de long et presque 7 mètres de hauteur», explique Chris Kent, de Panprojects Londres. En raison de la faible profondeur de l’eau, le transport par cargo traditionnel de ces éléments lourds était impossible. «Il fallait résister au vent et à la glace, pouvoir passer sous des ponts bas et manœuvrer entre les bancs de sable», ajoute Chris Kent. On a donc décidé de construire des barges spécialement prévues pour ces transports. Elles ont été baptisées Beluga et Beluga 2. Leur résistance à la glace est de 1D, elles mesurent 80 mètres et leur largeur totalise 16 mètres. Panalpina a réceptionné les marchandises sur les bateaux de navigation intérieure à Astrakhan, sur la rive russe du canal Don-Volga. Elle les a transportées ensuite sur les Belugas vers l’Oural, à destination de la rive kazakh de la mer Caspienne. Mais Panalpina n’était pas au bout de ses peines. Aucun débarcadère pour barges n’existe à Atyrau. C’est la raison pour laquelle l’équipe du Transport Engineering, dirigée par Willi Tobler, a construit, à l’aide d’un logiciel spécialement conçu pour l’occasion, un point d’amarrage appelé «RO/RO Jetty». «Nous avons conçu ce Le débarcadère terminé avec voie d’accès aménagée débarcadère avec des partenaires locaux uniquement pour transborder les marchandises transportées sur les Belugas», explique Willi Tobler. «De plus, nous avons réaménagé un hangar en centre de transbordement et d’entreposage pour les équipements lourds et construit une voie d’accès vers le débarcadère», ajoute-t-il. Certes, la construction de débarcadères n’est pas une activité courante pour l’équipe du Transport Engineering, mais pour des spécialistes qui savent concevoir des itinéraires de déviation et des méthodes de transbordement spéciales, ils n’ont pas été réellement dépassés par la difficulté de la tâche. 657 tonnes vers l’Oural Récemment, Panprojects et Panalpina Central Asia ont transporté un équipement de 657 tonnes et de près de 43 mètres de long, destiné à absorber les éthanolamines, vers le chantier au Kazakhstan. L’équipement géant a été hissé à bord du Beluga 2 à l’aide de grues spéciales, puis acheminé sur la barge à travers la Mer Caspienne, jusqu’au débarcadère RO/RO. «Le déchargement a été effectué sur un semi-remorque équipé de 48 axes hydrauliques. La précieuse cargaison a ensuite été transportée à l’aide de trois tracteurs sur la route spécialement construite vers le chantier de Karabatan», indique Dave Bennett. Il ajoute que «le poids total de la marchandise, du semi-remorque et des tracteurs atteignait pas moins de 938 tonnes!» Willi Tobler, Transport Engineering Transport vers le débarcadère RoRo à travers la mer Caspienne et l’Oural connect 1 2007 21 Dans le monde Texte: Martin Spohn L’écoute du client prime sur la paperasserie Être à l’écoute du client, c’est adapter son horaire de travail à ses attentes et non se concentrer exclusivement sur les tâches administratives et la paperasserie. En lançant une application informatique innovante dans le cadre de son programme de sous-traitance, Panalpina Noram montre que gestion peut rimer avec satisfaction. Panalpina Noram garantit à ses clients en Amérique du Nord une couverture de service complète et une intégration de bout en bout dans les itinéraires de transport interna- Panalpina offre une couverture complète de service 22 connect 1 2007 tionaux. Elle coopère pour cela avec de nombreuses entreprises de transport routier, qui comptent parmi les meilleures dans leur région. Il est évident qu’avec près d’un million de transactions par an, le choix des sociétés, mais aussi le suivi administratif (de l’ordre de transport à la facturation en passant par la justification de livraison ou Proof of Delivery, POD) sont synonymes de charges considérables. De même, le traitement impeccable des documents est d’une importance fondamentale car des papiers erronés ou incomplets compromettent la qualité du service. Or, si on doit se concentrer davantage sur les tâches administratives, on manque souvent de temps pour traiter comme il se doit le client et ses exigences. Panalpina Noram a reconnu cet antagonisme des objectifs et s’est mis en quête d’une solution. Fallait-il réduire drastiquement le nombre des sous-traitants? Ou bien une structure centralisée de sous-traitance suffirait-elle? «Pour nous, ces deux alternatives étaient impraticables et peu axées sur le service à la clientèle», explique Lucas Kuehner, COO de Panalpina Noram. «Les employés des unités d’affaires connaissent à fond les atouts et les lacunes des sociétés locales, rendant impossible un pilotage centralisé des sous-traitants ainsi qu’une réduction drastique des partenaires», ajoute-t-il. «La société Ex Works Inc. nous a soumis une solution électronique qui nous a paru très pertinente et qui a déjà fait ses preuves lors d’expériences pilotes», indique-t-il. Tom Outwin, Managing Director de Panalpina Morristown, ajoute: «Nous avons ainsi fait d’une pierre trois coups: nous avons d’abord diminué les piles énormes de papier et de tâches administratives, ensuite, on a réussi à maintenir le réseau de camions et enfin, les employés ont pu se concentrer sur le service à la clientèle!» Le nouveau système est simple à utiliser et ne génère pas un surcroît de travail chez les partenaires, un facteur non négligeable. Après les premiers essais à New York, l’application a été progressivement installée dans d’autres succursales. Depuis septembre 2006, elle est utilisée dans tout le pays, même si la phase initiale n’est pas tout à fait terminée. En effet, le système offrira en fin de compte bien davantage qu’une rationalisation de l’administration. Selon l’American Trucking Association (ATA), près de 2,7 millions de véhicules lourds parcourent actuellement les routes américaines, un chiffre qui passera à 3,7 millions dans 10 ans. Parallèlement, les prescriptions légales en matière de sécurité, de lutte contre le terrorisme et de protection des travailleurs ne cessent de croître. A l’avenir, Panalpina entend répondre à toutes les exigences requises en appliquant le principe du meilleur de la classe pour travailler avec des sociétés de tout le pays. Il lui faut pour cela un système centralisé, capable de stocker toutes les données et auquel toutes les succursales ont accès. Depuis l’été 2006, un avion cargo de type Boeing 747F, affrété en exclusivité par Panalpina Air, décolle chaque samedi de Luxembourg en direction de Moscou-Domodedovo, l’aéroport dont la croissance est la plus rapide de la région. Domodedovo a été modernisé de fond en comble ces dernières années et offre désormais des prestations de haut niveau. Panalpina Air utilise ce nœud de trafic depuis plusieurs années (notamment pour des correspondances vers la Sibérie) et peut ainsi compter sur le réseau unique de l’organisation Panalpina dans la CEI. «La demande de services de fret aérien pour la Russie et les correspondances afférentes ne cesse de croître», explique Wolfgang Meier, responsable des capacités à contrôle propre (own controlled capacity) chez Panalpina Air. «En proposant ce service exclusif, nous répondons aux besoins croissants de liaisons rapides entre l’Europe occidentale et la Russie. Nous offrons ainsi de meilleures correspondances pour les régions reculées de Russie ou d’Asie grâce à notre propre plateforme à Moscou-Domodedovo.» En étroite collaboration avec son partenaire Atran et sa filiale AGT, Panalpina exploite un centre de distribution à Domodedovo qui sert de larges zones du pays. Citons notamment un service de transport routier baptisé Volga Express, qui relie chaque mois la région de la Volga. Ou encore des services réguliers vers l’Oural et des ponts aériens ponctuels vers la Sibérie. Les spécialistes de Panalpina Air à Luxembourg et à Moscou coordonnent toutes les activités et veillent à ce que le potentiel de marché considérable soit exploité et la demande de la clientèle satisfaite. Services exclusifs de Panalpina Air en Russie La demande de services de fret aérien entre l’Europe occidentale et la Russie progresse à une vitesse vertigineuse. C’est ce qui a incité Panalpina Air à créer un nouveau service exclusif entre Luxembourg et Moscou-Domodedovo. Il complète ainsi le vaste réseau exploité par Panalpina au sein de la Communauté des Etats indépendants. Les apprentis de Panalpina Munich lors du premier vol De Luxembourg à Moscou en Boeing 747F Panalpina ouvre la première liaison de fret aérien entre «Cette liaison aérienne est le résultat d’un engagement de longue date à l’aéroport de Leipzig/Halle, que nous entendons approfondir de manière ciblée», a expliqué Wolfgang Meier, Executive Vice President de Panalpina Air, à l’occasion du premier vol effectué fin octobre. Panalpina avait affrété toute la soute du Boeing 747-200F pour le trajet entre Nanking et l’Allemagne, dont elle a assuré l’exploitation. Panalpina a également confirmé 25 tonnes de capacité à son partenaire EasternAirCargo (une entreprise de la Mitteldeutsche Flughafen AG) sur le vol de retour via Moscou. La Mitteldeutsche Flughafen AG se mobilise fortement pour le site logistique de Leipzig/Halle. «Nous sommes heureux que la collaboration réussie avec Panalpina porte ses fruits avec le lancement de ce vol», a commenté Markus Kopp, président de la Mitteldeutsche Flughafen AG. Avec cette nouvelle offre, Panalpina Air contribue d’une part de façon majeure à l’essor de l’aéroport allemand et de l’autre, offre aux clients de Panalpina un service rapide et simple. la Chine et Leipzig/Halle Grâce à Panalpina Air, le centre de l’Allemagne dispose depuis peu de sa première liaison intercontinentale de fret aérien. La compagnie aérienne de fret russe Tesis relie chaque semaine Nanking, Leipzig/Halle et Moscou-Sheremetjevo en Boeing 747-200F. connect 1 2007 23 8000 mètres cubes de l’Espagne vers l’Australie Panalpina Iberia a transporté 8000 mètres cubes de matériel en 38 jours de l’Espagne vers une mine d’Australie. Arrivés en Australie en 38 jours: 8000 mètres cubes de fret Le client de Panalpina Iberia avait décidé d’intensifier la production de sa mine en Australie. Il avait besoin pour cela d’appareils et d’équipements utilisé jusque là à Aznalcollar (Espagne) mais dont l’exploitation avait cessé. Peu de temps restait pour le transport, car chaque heure improductive était synonyme de coûts élevés. Panalpina Iberia a été chargée d’assurer l’intégralité du transport depuis le chantier en Espagne jusqu’à la destination finale, le port de Townsville. La mission comportait des tâches aussi diverses que la préparation des grues, l’organisation et le positionne- ment des conteneurs nécessaires, la notification de l’inspecteur maritime, la préparation des surfaces d’entreposage, les appareils de transbordement et les machines de nettoyage haute pression. Il fallait aussi organiser les remorques surbaissées et régler les détails relatifs à la livraison, l’entreposage et le chargement avec l’agent maritime et les entreprises de transbordement dans le port de Huelva. En outre, Panalpina a dû s’assurer qu’une grue mobile était en place au port le jour prévu et que les documents de fret et de douane étaient correctement établis dans les délais. Une fois tous ces travaux terminés, le navire chargé de 6000 mètres cubes de marchandises en conteneur et de 2000 mètres cubes de marchandises en emballage conventionnel a pris la mer. Les vents de la mousson ont quelque peu ralenti le voyage sur une partie du trajet, mais le fret est quand même arrivé en Australie 38 jours après avoir été démonté sur le chantier espagnol. Escaliers mécaniques en voyage Afin de ne pas retarder les travaux du métro à Caracas, seul le fret aérien permettait de Karl Tschui, responsable de projet Chargement des escaliers mécaniques dans l’avion-cargo les délais. vaient être transportés en pièces détachées, l’envoi comportait 23 unités, pour un poids total de plus de 27 tonnes. Panalpina Air a affrété pour cela un Boeing 747F d’Atlas Air, qui a relié Amsterdam à Caracas, avec une escale à New York. Karl Tschui, Key Account Manager pour Schindler chez Panalpina, a coordonné l’intégralité du transport avec le concours de ses collègues de Panalpina Air et des succursales Panalpina en Autriche, aux Pays-Bas et au Venezuela. Les escaliers mécaniques ont été fabriqués par Schindler Autriche. Etant donné que les éléments de- Les pièces détachées et leurs accessoires ont été chargés sur quatre camions en Autriche, d’où ils sont partis pour Amsterdam. Les éléments ont ensuite été embarqués dans l’avion-cargo, qui a décollé avec son précieux chargement vers l’Atlantique. Il a atterri à l’aéroport de Caracas peu avant 3 heures du matin. Quelques minutes plus tard, une équipe a commencé à transborder le fret sur les véhicules. Ces derniers ont quitté l’aéroport peu avant 8 heures du matin, en présence d’un délégué de la société ferroviaire Metro et de Roland Schmid, directeur de Schindler Venezuela. Monsieur Schmid a été impressionné par le travail de Panalpina et l’a félicitée pour l’excellente qualité de sa prestation. transporter des escaliers mécaniques urgents. Panalpina a parfaitement exécuté ce mandat en collaborant étroitement avec plusieurs succursales et livré les équipements dans 24 connect 1 2007 Arriver en toute fiabilité Avec son copilote Fred Bornholtd, le collaborateur Panalpina Mauricio Mei dispute le championnat de rallye brésilien en course Voilà quatre ans que Mauricio Mei troque périodiquement sa tenue de bureau contre une combinaison de coureur automobile. En effet, il participe aux épreuves de course d’orientation et de fiabilité dans le cadre du championnat des rallyes brésilien. La vitesse n’est pas l’élément déterminant dans ces courses, c’est plutôt la fiabilité. Il s’agit de parcourir des distances à une vitesse donnée. Les pilotes trop rapides qui pointent trop en avance aux postes de contrôle reçoivent des secondes de pénalité. Le copilote ou navigateur doit non seulement dicter la route au pilote, mais aussi veiller à l’aide d’instruments à ce qu’ils respectent les temps impartis. Les itinéraires totalisent près de 200 kilomètres et les courses durent environ 6 heures. La saison dernière, l’équipe Mauricio Mei/Fred Bornholdt s’est placée parmi les premières dans toutes les épreuves et a emporté le titre après 6 courses, avec un point d’avance. Toutes nos félicitations! d’orientation et de fiabilité. Les gagnants: Mauricio Mei et Fred Bornholdt Arrivée après six heures et 200 kilomètres 1679 tonnes sur 93 essieux Panalpina a transporté fin septembre et début octobre les éléments les plus lourds jamais acheminés par route au Nigeria. Travail de précision avec marge de manoevre réduite Panalpina Nigeria a récemment accompli un nouvel exploit dans le cadre d’un projet spécial. La société a en effet transporté un équipement de 1679 tonnes entre le hangar de Daewoo Nigeria à Warri et la plateforme de transport pour la Corée, stationnée dans un port. Il s’agit là de l’élément individuel le plus lourd jamais transporté au Nigeria. Un autre module, pesant 1352 tonnes, était certes moins pondéreux, mais quand même imposant. L’enjeu principal consistait à trouver un moyen de transport capable de maîtriser le chargement sur une surface de manoeuvre réduite. Equipé de 80 essieux, le semi-remorque pour marchandises pondéreuses n’a pas suffi pour l’élément le plus lourd de 1679 tonnes. Il a fallu lui rajouter 13 essieux supplémentaires. Une précision chirurgicale était nécessaire pour le trajet vers le poste de mouillage dans la mesure où le semi-remorque ne pouvait pas manoeuvrer librement en raison de sa cargaison lourde. connect 1 2007 25 Nouveaux centres logistiques pour Panalpina Totalisant 62’500 m2, le Panalpina Cargo Center (PCC) est terminé à Hambourg. Les pelleteuses devraient entrer en action cette année encore à Dubai Logistics City, où sera édifié un terminal logistique ultramoderne. Enfin, Panalpina a ouvert un nouveau centre à Djakarta, avec un port franc. Nouveau Cargo Center à Hambourg Un Cargo Center Panalpina ultramoderne de 62’500 m2 a été construit dans le port de Hambourg. Avec ce centre, la société établit de nouvelles références en matière de conception. L’entrepôt de 26’000 m2 est construit par Garbe Logistic AG, Hambourg. Le Cargo Center a été conçu et réalisé par la société Garbe Logistic AG, un des premiers promoteurs immobiliers en Allemagne. Panalpina a signé un bail de longue durée avec Garbe. Panalpina Allemagne a misé sur l’innovation et une technologie de pointe dans la réalisation de ce nouveau centre logistique. La palette des offres est vaste. Le centre propose la logistique d’entreposage et de contrats, l’enlèvement et le dépôt de conteneurs et un hub régional de fret aérien. Services de fret aérien et maritime étendus à Dubai Les travaux de construction d'un nouveau terminal logistique Panalpina vont bientôt commencer à Dubai Logistics City, un projet dérivé du futur Dubai World Central à Jebel Ali. Le bail a été signé le 17 septembre dernier, en présence de son Excellence le cheik Ahmed bin Saeed Al-Maktoum. Le Dubai World Central dont fait partie Dubai Logistics City (DLC), est un projet immobilier urbain en plusieurs étapes, édifié à Jebel Ali. Il comportera plusieurs zones dédiées ainsi que le nouveau grand aéroport Dubai World 26 connect 1 2007 La sécurité n’est pas en reste dans la conception du site. En effet, le centre répond aux exigences les plus élevées dans ce domaine et est certifié A/B selon les normes TAPA (Technology Asset Protection Association), une certification qui inclut déjà les futures prescriptions sécuritaires. Le centre logistique se prête parfaitement à la mise en œuvre de concepts complexes, notamment destinés à des sociétés des secteurs Automotive, Hi-Tech, Retail & Fashion, biens de consommation, Healthcare et des projets industriels. Central International. Une fois terminé, cet aéroport sera le plus grand du monde et sa capacité correspondra à celles de Chicago O’Hare et Londres Heathrow réunies. A l’avenir, près de 750 000 personnes travailleront et résideront à Dubai World Central. Dubai Logistics City représente la première phase du projet, où sera situé le nouveau terminal de Panalpina. DLC est une plaque tournante logistique multimodale, érigée dans une zone franche. Celle-ci est adjacente à la zone franche de Jebel Ali et au port. A l’occasion d’une cérémonie tenue en présence de son Excellence le cheik Ahmed bin Saeed Al-Maktoum, président de la Dubai Aviation Corporation et de Dubai World Central, René Wernli, Area Manager pour le MoyenOrient, a signé le 17 septembre 2006 une promesse de contrat portant sur la location d’une surface de 45’000 m2. Panalpina compte installer un terminal logistique moderne de 10’000 m2 et des locaux administratifs de 2600 m2. Pour l’instant, seuls 30’000 m2 environ sont utilisés et le reste de la surface reste disponible pour une expansion ultérieure. «Cela est important pour nous car le terminal est un entrepôt de transit pour toute la région», explique René Wernli. Le nouveau centre comportera notamment une zone climatisée permettant de stocker des marchandises à certaines températures. En outre, des surfaces spécifiques seront exclusivement réservées au fret aérien et maritime. Nouveau siège central et extension des capacités d’entreposage en Indonésie Comme à Hambourg et à Dubai, Panalpina a loué des nouveaux locaux, conformément à sa stratégie asset light. Le nouveau siège central de Panalpina Indonésie est situé dans un bâtiment ultramoderne, adapté aux besoins de Panalpina, sis au Soewarna Business Park, en face de l’aéroport international Soekarno-Hatta. Le nouveau centre offre environ 2400 m2 et comporte des bureaux et des surfaces d’entreposage pour les marchandises dédouanées et franco de douane. En outre, le terrain adjacent permet une expansion ultérieure le cas échéant. Panalpina dispose désormais de conditions idéales en Indonésie pour étoffer ses prestations logistiques et réagir en souplesse aux nouvelles exigences du marché. Lors de l’inauguration des nouveaux locaux, Volker Sachse, Managing Director Panalpina South East Asia, a parlé d’un jalon important pour le futur développement de Panalpina en Indonésie. «Nous soulignons une fois encore l’importance de notre engagement en Indonésie et notre confiance dans le milieu des affaires du pays. Nous remercions nos clients de leur soutien, aujourd’hui et à l’avenir!» 35 tonnes s’envolent pour le Japon Panalpina Zurich et Panalpina Francfort ont montré ce qu’une étroite collaboration permet de faire lors d’un transport inhabituel. A la demande du groupe suisse de commerce, de service et de distribution Diethelm Keller (DKSH), les deux succursales Panalpina ont organisé le transport aérien d’une machine à yogourts de 35 tonnes au Japon. Le fret était composé des onze éléments d’une machine de remplissage de yogourts. Compte tenu d’un poids total de 35 tonnes pour un volume de près de 200 m3, des clarifications exhaustives étaient nécessaires avant le transport proprement dit. Outre les deux succursales Panalpina et la compagnie aérienne, le fournisseur, l’expéditeur et le destinataire ont été impliqués dans le projet. Le chargement d’un avion cargo B 747 de la compagnie japonaise Japan Airlines Cargo a été effectué à l’aéroport de Francfort. Les discussions entre les parties concernées ont commencé cinq mois avant la date du transport afin de parer à tout impondérable le jour J. Sur la base de plannings détaillés, des délégués de Panalpina, du fournisseur et de la compagnie aérienne ont préparé l’emballage et l’arrimage de la machine. En outre, le chef de manutention de Japan Airlines s’est rendu chez le fournisseur pour visualiser la cargaison, qui a été finalement transportée par avion en trois étapes. La société de levage a également participé à ces préparatifs afin que ses grues puissent soulever l’équipement le plus lourd de l’appareil, pesant 20 tonnes. Deux grues ont déplacé l’élément directement du camion vers la soute de l’avion, une opération qui a duré environ 2 heures. Grâce à une préparation minutieuse et à l’étroite collaboration de toutes les parties concernées, la machine a pu être livrée au client japonais dans le délai prévu et sans la moindre éraflure. connect 1 2007 27 Pas de transport sans données Aujourd’hui, les solutions informatiques de pointe et les transferts sécurisés de données forment la base des méthodes de transport et de logistique mondiales. Il en est ainsi chez Panalpina, qui travaille uniquement avec les meilleurs prestataires dans ce domaine et utilise les systèmes les plus modernes, notamment le IBM System p5. La collaboration a fait récemment l’objet d’un article dans le magazine pour les clients d’IBM Suisse. En voici la version intégrale. Consolidation de l’infrastructure informatique Des ressources virtuelles Le secteur de la logistique est un marché hautement concurrentiel. Afin de conserver sa position dominante dans ce domaine, la société Panalpina a opté pour une infrastructure novatrice, basée sur des IBM System p5. Permettant une répartition virtuelle des ressources, ces serveurs offrent une puissance inégalée qui rend possible la centralisation de l’ensemble de l’informatique. D’où une réduction des coûts, une simplification de la gestion et une augmentation de la disponibilité des applications. Offrant ses services logistiques à l’industrie de l’automobile, de la haute technologie et du pétrole, Panalpina se doit de fournir des prestations d’un niveau très élevé. Avec un chiffre d’affaires de 7,4 milliards de francs et près de 13000 collaborateurs à travers le monde, le groupe est l’un des plus importants dans son domaine. Les chaînes d’approvisionnement de ses clients étant calculées avec des délais très justes, un retard dans la livraison peut rapidement entraîner un arrêt de la production et des pertes financières importantes. Afin d’éviter tout problème, il a donc adopté, il y a des années déjà, des systèmes informatiques novateurs et fiables qui lui garantissent une gestion efficace des flux de marchandises. Cependant, le succès florissant de l’entreprise s’est accompagné d’une évolution de Panalpina Panalpina est l'un des premiers groupes mondiaux de transport et de logistique. La société est spécialisée dans le transport intercontinental de fret aérien et maritime et les solutions pour chaînes d'approvisionnement afférentes. Grâce à sa profonde connaissance industrielle et à ses systèmes informatiques de pointe, Panalpina peut offrir à ses clients des solutions de transport porte-à-porte globales, intégrées et adaptées à leurs besoins individuels. Le groupe Panalpina exploite un réseau de près de 500 succursales dans 80 pays; il collabore étroitement avec des partenaires dans 60 autres pays. www.panalpina.ch GATE Informatic AG Premier Business Partner d'IBM, la société GATE Informatic AG a été fondée en 1986 et emploie 55 personnes au siège central de Berne et dans les succursales à Dübendorf (ZH) et Ecublens (VD). Sa palette englobe toutes les familles de serveurs IBM (xSeries à zSeries), l'intégration de systèmes, le support et l'entretien. En tant que leader de services Lotus Notes, GATE Informatic réalise aussi des projets relevant du CRM ou Customer Relationship Management, du CMS ou Content Management System, Messaging et Groupware. GATE Informatic est membre de Bechtle Schweiz. www.gate.ch 28 connect 1 2007 l’informatique. Depuis 2000, la masse critique de données a été multipliée par six, atteignant les 30 téraoctets, et la puissance globale des processeurs a augmenté de 600 pour cent. Afin de simplifier la gestion de son infrastructure, Panalpina a choisi d’effectuer une consolidation. «Notre concept est bien simple: un plus cinq», explique Marc Dumoulin, Head of Systems & Communication Infrastructure chez Panalpina. En d’autres termes : un centre de données mondial situé à Bâle, qui gère de manière centralisée les principales applications telles que SAP, IBM WebSphere et les applications spécifiques de logistique, et cinq centres de calcul répartis dans diverses régions. Les IBM System p5 au coeur de l’infrastructure Les serveurs de Panalpina tournent sur le système d’exploitation Unix AIX 5L. Après de nombreux tests, il est apparu que les System p5 étaient de loin les plus aptes à répondre aux attentes spécifiques. L’un des points forts de ces machines réside dans la possibilité d’intégrer jusqu’à 64 processeurs dans un même système et de placer plusieurs serveurs dans un cluster. Hautement flexibles et évolutifs, les p5 présentent en outre l’avantage d’être désormais disponibles avec les processeurs ultra-puissants POWER5+. Caractéristique unique, les IBM System p5 permettent par ailleurs la répartition virtuelle à chaud de la puissance de traitement de diverses applications. L’administrateur système attribue aux applications des valeurs seuil définies qui déterminent la puissance informatique reçue par chacune, les plus exigeantes obtenant automatiquement le maximum de capacité. Ce sont toutes ces qualités qui ont convaincu Panalpina. Fin 2004, la migration depuis les RS6000 vers les System p5 a donc commencé. Entre-temps, huit machines sont en exploitation, qui «tournent à notre plus grande satisfaction», déclare Marc Dumoulin. Pour Panalpina, les IBM System p5 présentent de nombreux avantages : • «Pour nos applications stratégiques, nous ne saurions nous passer de la puissance de ces machines», déclare EricMoltes, ITHead of System and Database Infrastructure. Prenons par exemple le serveur de base de données Informix, utilisé pour les applications de suivi et traçabilité. «Dans ce domaine, les exigences des clients sont tellement élevées que la charge des E/S ainsi que la puissance des processeurs sont totalement exploitées.» • La répartition dynamique des ressources virtuelles permet de réunir sur un seul système plusieurs applications de taille réduite. «Il est maintenant possible d’exploiter 12 applications différentes sur un même serveur, alors que jusque-là, il fallait 12 serveurs», poursuit-il. • Dans les environnements de développement, les System p5 «permettent de disposer des ressources et de la flexibilité nécessaires», ajoute-t-il. La procédure de consolidation a déjà commencé dans les différentes régions. En Amérique du Nord, les huit centres de calcul régionaux ont été réunis en un seul dans le courant de l’année dernière. Les résultats ont répondu aux attentes : les investissements dans l’infrastructure et le développement du centre de données ont permis des économies à six chiffres. De plus, la gestion des systèmes est simplifiée et le département informatique interne est à même de réagir beaucoup plus rapidement. Encouragé par ces résultats positifs, Panalpina force l’allure et la consolidation devrait maintenant être achevée au premier trimestre 2007. Au siège de Panalpina à Bâle, on tient en haute estime les technologies novatrices et la fiabilité d’IBM: «IBM est leader au niveau technologique, et ses feuilles de route constituent pour nous d’importantes bases de décision», déclare le responsable informatique Marc Dumoulin. La collaboration entre Panalpina, le partenaire IBM GATE Informatic SA et IBM a, on le voit, fait ses preuves. D’autres projets sont d’ailleurs planifiés. Notamment un nouveau centre de secours, dans lequel les applications critiques du centre de Bâle seront dupliquées. «Notre objectif est de réduire les interruptions éventuelles à moins d’une heure», explique Marc Dumoulin. Récompenses et honneurs pour Panalpina Panalpina a reçu plusieurs récompenses ces derniers mois. Dans le cadre d’une cérémonie tenue à Johannesburg, la division Procurement de Siemens Afrique du Sud a décerné son prix annuel dans le secteur Partnership Excellence. Ce prix est remis aux fournisseurs et partenaires qui remplissent le mieux des critères tels que prestations financières, philosophie de la qualité, comportement général en affaires, partenariat, innovation et prestations générales exceptionnelles. Safcor-Panalpina a damé le pion à de nombreux concurrents dans la catégorie Purchasing, et a été le seul des cinq partenaires du client à recevoir ce prix convoité. Panalpina Singapour a reçu l’Excellence Award 2005 de Bosch Security Systems Asia. Ce prix récompense la Panalpina étoffe son bouquet de prestations pour Schlumberger Client de longue date de Panalpina, Schlumberger Oilfield Services lui a confié de nouvelles tâches. La nouvelle palette de prestations comporte des services de logistique et de distribution en Europe, en mer Caspienne et en Afrique. Schlumberger est le numéro un mondial des services parapétroliers. Panalpina gère depuis quatre ans ses installations et des locaux loués à Moerdijk, aux PaysBas. Cette fructueuse collaboration est désormais étendue, dans la mesure où Schlumberger a confié la totalité de l’exploitation de son centre névralgique à Panalpina, qui fournit désormais des services de logistique et de distribution. Panalpina a été nommée «Project Forwarder of the Year» qualité de ses services et honore de manière impressionnante son expertise logistique. A l’occasion des Asia Logistics Award 2006, Panalpina a été nommée Project Forwarder of the Year. Elle a supplanté ainsi quatre concurrents lors d’un vote des lecteurs des magazines spécialisés Freight Transport Buyer, Containerisation International et International Freighting Weekly. En raison de l’augmentation de ses activités et afin d’adapter sa stratégie logistique régionale aux standards internationaux, Schlumberger a décidé de fermer son centre de Moerdijk et de confier cette activité à un partenaire. Panalpina a emporté l’appel d’offres concernant la mise sur pied et la gestion d’un centre pétrolier sur un site qu’elle a loué, conformément à sa politique Asset light. Le choix est tombé sur Panalpina car elle remplit une foule de conditions essentielles de manière optimale. Il s’agit notamment de la situation géographique, de la surface du site, de sa longue expérience et du savoirfaire industriel de l’équipe Panalpina, sans oublier ses programmes exhaustifs Quality, Health, Safety and Environment. «Nous sommes ravis d’avoir obtenu la gestion de cette nouvelle chaîne d’approvisionnement», se réjouit Frank Bichowski, Global Key Account Manager pour Schlumberger chez Panalpina. «Cela d’autant plus que le client a procédé à une sélection rigoureuse, basée sur un étalonnage concurrentiel réaliste. Nous sommes fiers de satisfaire en tous points les exigences de Schlumberger», explique Bichowski. Panalpina fournit des services de transport et de logistique mondiaux au groupe Schlumberger depuis une trentaine d’années et utilise tous les moyens de transport. connect 1 2007 29 Panalpina soutient Siemens en Afrique Siemens et Panalpina travaillent ensemble depuis plusieurs années dans divers projets disséminés aux quatre coins de la planète. Ce fut notamment le cas cet été, lorsque Siemens a conçu un four solaire pour un projet d’aide au Kenya, que Panalpina a transporté gratuitement en Afrique de l’Ouest. L’article ci-dessous a été publié dans un magazine Siemens et décrit les particularités du projet. Le courant vient de la prise. Mais ce principe ne s’applique malheureusement pas à toutes les régions du monde. Dans de nombreuses régions d’Afrique, le soleil est souvent la seule source d’énergie fiable. Il faut donc des solutions simples et pratiques pour l’exploiter en fonction des conditions locales. C’est dans cette optique que les employés du site Siemens à Babenhausen ont commencé à travailler début 2006 pour fabriquer un four solaire destiné à l’Afrique. Le four est activé à l’aide d’un miroir de forme concave qui concentre les rayons solaires sur un point de combustion et permet ainsi de cuisiner comme avec un four traditionnel. Le projet de fours solaires, mis sur pied avec le concours du Rotary Club Darmstadt et de l’organisation humanitaire «Die Brücke nach Afrika e.V. Mannheim», permet de simplifier et de rendre plus sûre l’existence de plusieurs familles qui cohabitent dans une ferme à Ukunda (Kenya). Mais un tel projet a nécessité un travail d’équipe interdépartemental fructueux. Le four a d’abord été fabriqué par les apprentis dans leur atelier de l’usine de Babenhausen. Ensuite, le département logistique s’est chargé du suivi et du transport du four, comme s’il s’agissait d’un produit en série. Corporate Logistics a pu convaincre deux partenaires logistiques de participer au projet: MES, à Aschaffenburg, a emballé le four et Panalpina l’a transporté par avion avec Interfreight, son partenaire en Afrique de l’Ouest, de l’Allemagne au Kenya. Elle a aussi effectué son dédouanement et la livraison aux destinataires. Babenhausen tient à remercier très sincèrement ces deux prestataires qui ont offert leurs services, malgré leur coût substantiel. Le four solaire est arrivé au Kenya en août 2006. Espérons qu’il sera utile aux familles pendant longtemps. Fret lourd dans les airs Panalpina Glasgow et Panalpina Air ont transporté une ancre de huit tonnes par avion aux USA. En principe, un équipement de huit tonnes devrait être acheminé par bateau, mais dans ce cas, le délai était trop court. Une ancre spécialement destinée à une plateforme pétrolière au large du golfe du Mexique devait être montée d’urgence. A la demande d’une société sise à Glasgow, l’élément en question a été usiné à Sheffield, en Angleterre, puis transporté par Panalpina Glasgow. Celle-ci a étroitement collaboré avec l’aéroport de Glasgow Prestwick, régulièrement desservi par Panalpina Air, afin d’exécuter ce mandat inhabituel. «Cette ancre est sans nul doute l’un des plus gros envois individuels jamais traités dans notre aéroport», a expliqué Nico Leroux, Freight Manager à l’aéroport de Glasgow 30 connect 1 2007 Transport inhabituel d’une ancre de 8 tonnes par avion Prestwick. «Notre personnel a montré de façon impressionnante qu’il est en mesure d’exécuter des mandats spécifiques sans anicroches ni erreurs», s’est-il réjoui. Un sentiment confirmé par Edel Mohan, Panalpina Glasgow, qui ajoute que «l’équipe Panalpina locale a pu offrir au client une solution adaptée, rapidement et sans formalités inutiles.“ L’ancre a été expédiée de Glasgow Prestwick vers la plaque tournante de fret aérien de Panalpina à Luxembourg, où elle a été transbordée sur un avion cargo à destination de la Nouvelle-Orléans. Championnat du monde de powerboat réussi Partenaire logistique officiel, Panalpina Air a effectué tous les transports dans le cadre du championnant du monde de powerboat. Cela fait 5 ans que Panalpina Air est le partenaire logistique des organisateurs du F.1 U.I.M.World Championship, le championnat du monde de powerboat. Au départ, ses services se limitaient au fret aérien. Depuis une année, le département Event Logistics de Panalpina Air est responsable de l’ensemble des prestations logistiques pour cet événement sportif. Il s’agit d’effectuer tous les transports de fret maritime et routier. Les organisateurs possèdent leurs propres conteneurs High Cube de 40’. Au nombre de 18, ils doivent être expédiés dans le monde entier, chargés de matériel et d’accessoires pour chaque épreuve. Il est évident qu’en tant que partenaire logistique officiel, Panalpina Air peut compter sur les succursales Panalpina locales. Celles-ci garantissent un suivi irréprochable de l’organisation et des questions administratives sur place. La saison s’est ouverte en avril 2006 à Doha, au Qatar. Les conteneurs devaient arriver à temps à Doha et quitter pour cela les villes de Lisbonne, Anvers, Marseille et Milan. Divers envois de fret aérien se sont ajoutés à ce transport. Ensuite, toute la caravane s’est déplacée au Portugal, en Italie, en Chine et aux Emirats arabes unis, où se termine la saison. Panalpina Air, partenaire logistique éprouvé du championnat du monde de powerboat En 2005, Benteler a décerné à son partenaire logistique le prix Supplier of the Year 2005 pour l’excellence de son service. Valerie Maniquant, Vice President Purchasing & Logistics chez Benteler Automotive, avait justifié l’attribution de cette récompense importante par ces mots: «Panalpina comprend parfaitement l’industrie automobile et les besoins de Benteler Automotive.» Elle a souligné la capacité de Panalpina à travailler main dans la main avec le client, à améliorer en permanence les processus et les canaux de communication, à s’engager activement dans la réduction des coûts et à mettre au point des solutions efficaces. Dans la mesure où plusieurs succursales Panalpina travaillent pour Benteler, la société compose des équipes globales au bénéfice d’une expertise locale. Après avoir assuré en 2005 la totalité des importations et des exportations de et vers le Japon (trafic Europe – Japon et Australie – Japon), Panalpina voit sa collaboration avec Benteler étendue 2006. Les nouvelles activités concernent les relations entre l’Europe et la Chine et l’Europe et le Mexique. Benteler Automotive est une division du groupe allemand Benteler, un des chefs de file mondiaux de la production de pièces tubulaires en acier, la technique automobile, les machines et le commerce. Fondée il y a 130 ans, cette société dirigée par une famille emploie dans le monde 19’100 employés dans 150 usines, Etroite collaboration entre Benteler et Panalpina Benteler Automotive, un équipementier mondial de pointe de l’industrie automobile, a étendu sa collaboration avec Panalpina. Panalpina se réjouit du prix «Supplier of the Year» succursales et entreprises commerciales dans 34 pays. Benteler Automotive compte parmi ses clients la quasitotalité des fabricants automobiles. La division Automotive est divisée en cinq secteurs: châssis, structures, applications moteur, systèmes d’échappement et PDE Automotive. connect 1 2007 31 www.panalpina.com