Mars-avril 2015 - Ordre des ingénieurs du Québec

Transcription

Mars-avril 2015 - Ordre des ingénieurs du Québec
Convocation à l’Assemblée générale annuelle, voir p. 14
Attention !
La revue de l’Ordre des ingénieurs du Québec
Mars-avril 2015
Claudia Chevrefils, ing.,
Révolutionner le
diagnostic et le
traitement du cancer.
www.oiq.qc.ca
1er avril 2015 au 31 mars 2017 – Nouvelle
période de référence de formation continue
31 mai 2015 – Limite pour déclarer vos activités de formation de la période de référence
se terminant le 31 mars 2015
Avis – Vous n’avez pas accumulé les heures
requises au 31 mars 2015 ?
Rattrapez-vous en effectuant des activités de
formation en avril et en mai 2015. Consultez la
section Règlement sur la formation
continue à : www.oiq.qc.ca
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à choisir un produit, ne devriez-vous pas
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détection au contrôle
• Seismic Analysis and Design of Steel and Reinforced
Concrete Buildings (ENGLISH course)
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SELON L’ASME PCC-1-2013
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normes ASME B31.3, ASME Section VIII div. 1, ASME
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Électrique
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normes) : Intervenants HQ, CMEQ, OIQ, et normes
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électricité (cause et prévention)
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Rester informé
En vous abonnant à notre bulletin électronique, vous
pouvez rester à jour avec nos offres de cours ainsi que
des articles techniques et des documents de recherche.
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notre bulletin électronique dès aujourd’hui !
Ces activités de formation sont admissibles aux fins du Règlement sur la formation continue obligatoire des
ingénieurs, pourvu qu’elles soient liées à vos activités professionnelles et qu’elles correspondent à l’un des types
d’activités de formation de l’art. 5
sommaire
• mars-avril 2015 • Vol. LII no 2 • 3,50 $
Comité exécutif
2014-2015
Président :
Robert Sauvé, ing.
Première vice-pré­si­den­te :
Suzanne Bastien, ing.
Vice-présidente :
Kathy Baig, ing.
Vice-pré­si­dent :
Sid Zerbo, ing.
Administrateur nommé :
Roland Larochelle
Conseil d’administration
2014-2015
(20 ingé­nieurs élus)
Montréal :
Kathy Baig, ing.
Geneviève Brin, ing.
Zaki Ghavitian, ing., FIC
Sandra Gwozdz, ing., FIC
Poste vacant
Alexandre Marcoux, ing.
Jean-François M Proulx, ing.
Louise Quesnel, ing., FIC
Robert Sauvé, ing.
Isabelle Tremblay, ing.
Sid Zerbo, ing.
Québec :
Anne Baril, ing.
Donald Desrosiers, ing.
Gaston Plante, ing.
Estrie :
Poste vacant
Outaouais :
Suzanne Bastien, ing.
Abitibi–Témiscamingue :
Eric Bordeleau, ing.
Saguenay–Lac-Saint-Jean :
Françoise Lange, ing.
Mauricie–Bois-Francs–
Centre-du-Québec :
Vincent Ouellette, ing.
Est-du-Québec :
Robert Fournier, ing.
(4 administrateurs nommés
par l’Office des pro­fes­sions
du Québec)
Lise Casgrain
Robert Blanchette
Roland Larochelle
Richard Talbot
Directeur général :
Chantal Michaud, ing.
Envoi de Poste-publications
no 40069191
Directeur du Développement
de la profession et
des communications
Luc Vagneux, cria
Rédaction
Chef des communications
Geneviève Terreault
Suivre le vent et viser juste
Elle a choisi le génie biomédical et elle
contribue à élaborer une technologie de
pointe pour diagnostiquer et traiter certains cancers. Portrait de Claudia Chevrefils,
une ingénieure qui conjugue sans fautes
éclectisme avec expertise.
Coordonnatrice des éditions
Sandra Etchenda
Infographiste
Michel Dubé
Révision
Rédaction Scriptoria
Cor­rec­tion
Dominique Vallerand
Collaboration
Clémence Cireau
Jocelyne Hébert
Valérie Levée
Antoine Palangié
32
PUBLI­CI­TÉ
Isabelle Bérard
Jean Thibault
CPS Média Inc.
450 227-8414, poste 300
parcours de femmes
PLAN est p­ ublié par la Direction
des communications et des
affaires publiques de l’Ordre
des ingénieurs du Québec.
PLAN vise à infor­mer les mem­bres
sur les condi­tions de pra­ti­que de
la profession d’ingé­nieur et sur les
services de l’Ordre. PLAN vise aussi
à contribuer à l’avan­ce­ment
de la profession et à une pro­tec­tion
­accrue du ­public. Les opinions
expri­mées dans PLAN ne sont
pas néces­sai­re­ment celles de
l’Ordre. La teneur des textes
n’engage que les auteurs.
Les pro­duits, métho­des et services
annoncés sous forme publicitaire
dans PLAN ne sont en aucune façon
approu­vés, recommandés,
ni garantis par l’Ordre.
Pour souligner la journée internationale de la
femme (8 mars) et le mois national du génie,
PLAN vous propose de faire la connaissance
de trois jeunes femmes à travers leur parcours
professionnel.
30
30
Melissa Ayala Luis, ing. jr, originaire du Pérou, est
arrivée au Québec en 2006 et elle travaille maintenant à la mine de fer d’Arcelor Mittal à Fermont.
Elle raconte son parcours de PFÉ au Québec.
Nathalie Dubois, ing.
« Meneuse de jeu »
chez Ubisoft
Dépôt légal
Bibliothèque natio­na­le
du Québec
Bibliothèque nationale
du Canada
ISSN 0032-0536
Gare Windsor, bureau 350
1100, avenue des Canadiens-de-Montréal
Montréal (Québec) H3B 2S2
Téléphone : 514 845-6141
1 800 461-6141
Télécopieur : 514 845-1833
De lima à fermont
36
Le statut des personnes dont il est
fait mention dans PLAN était exact
au moment de l’entrevue.
Droits de reproduction,
tota­le ou partielle, réser­vés
® Licencié de la mar­que PLAN,
pro­prié­té de l’Ordre des ingé­nieurs
du Québec
Couvert : Denis Bernier
L’Ordre des ingénieurs du
Québec (fondé en 1920) a
comme mission d’assurer
la protection du public en
contrôlant l’exercice de la
profession dans le cadre
de ses lois constitutives et
de mettre la profession au
service de l’intérêt du public.
C’est dans les locaux d’Ubisoft que Nathalie Dubois,
ing., nous accueille. La chef d’équipe en informatique
nous raconte son parcours professionnel dans les
coulisses du jeu électronique, son domaine et
sa passion depuis 15 ans.
36
www.oiq.qc.ca
Dans le présent document,
le masculin est utilisé sans aucune
discrimination et uniquement pour
alléger le texte.
40
femmes de génie
40
En avant toutes
Le 12 février dernier, près de 130 ingénieures
ont participé au quatrième déjeuner-causerie
« Femmes de génie ! ». Elles ont fait la connaissance
de l’ingénieure Nathalie Tufenkji, professeure et
chercheuse à l’Université McGill.
QUÉbec inc.
42
la moto qui électrise
Il y a un an, le constructeur québécois
LITO Green Motion démarrait la production
d’un véhicule individuel canadien
100 % électrique. La SORA, une moto de
grand luxe, confirme l’engouement toujours
plus fort pour les véhicules branchés.
s’informer
innover
46
26
Les drones
s’envolent au Québec
Qu’il s’agisse d’avions civils sans pilote ou d’engins guerriers
responsables de frappes meurtrières en Irak, les drones
brassent beaucoup d’air, surtout
dans les médias. Au Québec,
les aéronefs pilotés à distance se
font plus discrets, et on commence
à les utiliser à des fins techniques et
commerciales.
44
Lacer sans se lasser
La chaussure de l’avenir s’attachera sans
doute toute seule grâce à l’innovation de
Powerlace, une toute jeune entreprise de
la Rive-Sud, près de Montréal.
Récit d’une saga québécoise, celle de
la chaussure autolaçante.
Innovations tous azimuts
Elles sont petites, discrètes, innovantes et audacieuses...
elles voient grand. Portraits d’entreprises innovantes de
Montréal et de la Montérégie.
26 À fond sur le vélo
27 Robots miniatures pour enseigner
la robotique
27 Tout le potentiel de la 3D
28 L’internet des objets à votre portée
chroniques
7
Éditorial
10 Mosaïque
10 Candidatures au Conseil d’administration de l’Ordre
10
Examen professionnel
12 Liste des permis
13 Avis de décès
14
convocation à l’AGA
48 Des cours universitaires
planétaires
16
encadrement professionnel
Êtes-vous en pratique privée ou générale ?
On les appelle les FLOT, pour formations en ligne ouvertes
à tous, ou, en anglais, MOOC, pour massive online open
courses. Parce qu’elles sont, pour la plupart, gratuites et
accessibles de partout sur la planète, elles sont en train de
chambouler le paysage de l’offre de cours universitaires.
18
Éthique et déontologie
Le point sur les sanctions pour ingénieurs retraités
19
AVIS
20
CRÉIQ
25e Jeux de génie
En route « vers le futur »
22
comités régionaux
•
mars-avril 2015
•5
Une mise à niveau réussie
Ingéniosité et leadership
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et ordres
É d i to r i al
95e Conseil d’adminis­tra­tion
de l’Ordre : faites entendre
votre voix !
Comme vous pourrez le constater à la
page 10 de ce numéro, 13 candidats briguent
les suffrages des électeurs de Montréal, de
Québec, de l’Estrie et de l’Est-du-Québec, à
l’occasion des élections 2015 au Conseil Robert Sauvé, ing.
Président
d’administration de l’Ordre.
Les résultats sont déjà connus dans deux régions électorales, puisque M. Robert Fournier, ing. (Est-du-Québec),
et M. Michel Noël, ing. (Estrie), ont été élus par acclamation.
Je les félicite chaleureusement.
En ce qui concerne les régions de Montréal et de Québec,
la période de vote se termine le 24 avril à 16 heures et les
résultats seront connus après le dépouillement du 27 avril.
De lourdes responsabilités
Ces élections générales n’ont rien de banal. Elles viennent
concrétiser le principe d’autogestion qui est à la base du
système professionnel québécois.
L’importance de ces élections est proportionnelle aux
devoirs qui incombent aux membres du Conseil d’admi­
nistration en vertu de la loi. En effet, le Conseil d’adminis­
tration de l’Ordre a la lourde responsabilité d’assurer la
mission de l’Ordre soit la protection du public, en veillant
à l’administration générale des affaires de l’Ordre. Dans
ce contexte, il est responsable de l’application du Code
des professions, de la Loi sur les ingénieurs et des règlements adoptés conformément à ces lois dont, entre
autres, le Code de déontologie des ingénieurs.
des individus qui tiendront des échanges cons­
tructifs pour permettre à l’Ordre de remplir sa
mission, mais aussi sur des professionnels qui
ont à cœur la profession, qui nous repré­
sentent dignement et dont nous serons fiers.
Faites entendre votre voix !
Les élections générales sont l’une des occasions offertes
de participer à la vie démocratique de la profession.
L’Ordre n’est plus le même organisme. Depuis juin
2014, le Conseil d’administration a apporté plusieurs
changements qui vous ont été communiqués. L’Ordre
est une organisation transformée, qui se veut efficiente,
transparente et proche des ingénieurs. En tablant sur ces
trois vecteurs, et avec votre participation, nous contri­bue­
rons ensemble et de manière complémentaire à ce que
l’on reconnaisse au génie québécois tout le mérite qui lui
est dû.
Le 95e Conseil d’administration de l’Ordre entrera en
fonction à la première réunion du Conseil d’administration
qui suivra l’Assemblée générale annuelle du 11 juin prochain. La composition de ce Conseil est entre vos mains,
faites entendre votre voix !
Pour faire part de vos commentaires : bulletin@oiq.qc.ca.
Un reflet de la profession
Les attentes envers l’Ordre sont élevées. Le Conseil
d’administration doit pouvoir compter sur une équipe à
la hauteur de ces attentes et capable d’assumer les importantes responsabilités qui sont les siennes.
Nous avons besoin d’une équipe talentueuse, dévouée,
déterminée et unie. Puisque le Conseil d’administration
est le reflet de la profession, il doit être représentatif de
la diversité grandissante d’une profession qui compte
plus de 61 000 membres. Le Conseil prend des décisions
qui influencent le quotidien des ingénieurs. Ainsi, les
ingénieurs doivent pouvoir compter non seulement sur
•
mars-avril 2015
•7
Ed i to r i al
The OIQ’s 95th Board of Directors:
make your voice heard!
As you will see on page 10 of this issue, thirteen candidates seek election by voters in the regions of Montreal,
Quebec City, Estrie and Est-du-Quebec as part of the 2015
elections to the OIQ’s Board of Directors.
The results are already known in two of these regions,
where Robert Fournier, Eng. (Est-du-Québec) and Michel
Noël, Eng. (Estrie) were elected by acclamation. I would like
to take this opportunity to sincerely congratulate them.
In the regions of Montreal and Quebec City, the voting
period ends at 4 p.m. on April 24 and the results will be
known after the votes are counted on April 27.
Heavy responsibilities
These general elections are anything but banal. They are
a concrete expression of the principle of self-management,
which is the basis of the Québec professional system.
The importance of these elections is proportional to
the duties required by law of members of the Board of
Directors. In fact, the OIQ’s Board of Directors has the
heavy responsibility of ensuring that the OIQ fulfills its
mission of protecting the public, by overseeing the general administration of the OIQ’s business. In this context,
it is responsible for applying the Professional Code, the
Engineers Act and the regulations adopted pursuant to
these laws, which include the Code of Ethics of Engineers
and others.
A reflection of the profession
There are high expectations of the OIQ. The team that
composes the Board of Directors needs to be able to meet
these expectations and assume its huge responsibilities.
This team needs to be talented, devoted, determined and
united. Since the Board of Directors reflects the profession,
it must be representative of the growing diversity within
the profession and its over 61,000 members. The Board
makes decisions that influence the daily lives of engineers.
That is why engineers not only need individuals who will
maintain constructive dialogue so that the OIQ can fulfill
its mission, but professionals who care about the profession and represent us with dignity so that we can be
proud of them.
8•
mars-avril 2015
•
Make your voice heard!
General elections are opportunities to participate in the
democratic life of the profession.
The OIQ is no longer the same organization. Since June
2014, the Board of Directors has made several changes
that have been communicated to you. The OIQ is a transformed organization that wants to be efficient, transparent and close to engineers. By focusing on these three
vectors, and with your participation, we will work together
in a complementary manner to give Québec engineering
all the recognition it deserves.
The OIQ’s 95th Board of Directors will begin its duties
at the first Board of Directors meeting following the
Annual General Meeting on June 11. The Board’s composition is in your hands, so make your voice heard!
Robert Sauvé, Eng.
President
Share your comments with us : bulletin@oiq.qc.ca.
L I S T E DE S AC T I V I T É S
• Construire des relations
durables dans un monde
en changement.
• Les jeux de pouvoir et
d’influence : savoir les repérer
et les désamorcer.
L E S A P R È S -M I DI
F OR M AT ION DE L’OR DR E
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présentées dans le confort d'une salle de cinéma avec
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25 mars 2015 : Québec, Cineplex Ste-Foy
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Marilou Bigras, ing. jr
Membre depuis 2013
Ces après-midi sont rendus possibles grâce à la participation de :
m o s a ï qu e
Candidatures au Conseil d’administration de l’Ordre
À
l’occasion des élections géné­
rales au Conseil d’admi­nistra­
tion de l’Ordre des ingénieurs
du Québec, treize (13) membres
briguent les suffrages des électeurs
des régions de Montréal, de Québec,
de l’Estrie et de l’Est-du-Québec. Les
membres de ces régions électorales
ont jusqu’au 24 avril 2015, à 16 h,
date de la clôture du scrutin, pour
exercer leur droit de vote. Le dépouil­
lement du scrutin aura lieu le lundi 27 avril 2015.
Pour les quatre postes à pourvoir dans la région de Montréal, huit (8) membres
ont annoncé leur candidature ; il s’agit de :
• Monsieur Paul Chamberland, ing., PMP, MBA
• Monsieur Yves Chartier, ing.
• Monsieur Mathieu Cléroux, Eng./ing., CAPM
• Monsieur Roger Dufresne, ing.
• Madame Pascale Lapointe, ing., MBA, PMP, Adm. A
• Madame Sophie Larivière-Mantha, ing., MBA
• Monsieur Joël Tessier, ing.
• Monsieur Sid Zerbo, ing., FIC
Se sont déclarés candidats pour l’unique poste à pourvoir, dans la région de
Québec, les trois (3) membres suivants :
• Monsieur Paul Émile Barbeau, ing.
• Monsieur Martin Benoît Gagnon, Phys. Ing.
• Madame Sylvie Girard, ing.
Dans la région de l’Estrie, un seul candidat s’est présenté pour l’unique poste à
pourvoir ; il s’agit de Monsieur Michel Noël, ing., M. Sc. A, qui est élu par acclamation.
Et enfin, dans la région de l’Est-du-Québec, un seul candidat s’est présenté pour
l’unique poste à pourvoir ; il s’agit de Monsieur Robert Fournier, ing., qui est élu par
acclamation pour un second mandat consécutif.
Vous pouvez consulter les plateformes électorales de ces candidats sur le site :
http://www.oiq.qc.ca/FR/JESUIS/MEMBRE/ELECTIONS/Pages/default.aspx
Examen professionnel
Conformément au
Règlement sur les
autres conditions
et modalités de
délivrance des permis
de l’Ordre des ingénieurs
du Québec, les
prochaines séances
d’examen auront lieu
comme suit :
meilleurs
chercheurs du
Canada de 2015
L
e 17 février dernier, le gouverneur
général du Canada, David Johnston,
a décerné les prix du Conseil de
recherches en sciences naturelles et en
génie du Canada (CRSNG) à des scienti­
fiques et à des ingénieurs canadiens
exceptionnels en recon­nais­sance de
leurs travaux.
Les ingénieurs Claire Deschênes,
Luc Deslandes, Normand Désy et
Michel Sabourin ainsi que les profes­
sionnels Anne-Marie Giroux et Robin
Sinha, du Consortium en machines
hydrauliques de l’Université Laval, ont
reçu le Prix Synergie pour l’innovation,
catégorie 3 (deux entreprises ou plus).
Ce prix reconnait les collaborations qui
sont un modèle de partenariat efficace
entre l’industrie et les universités, ou
les collèges. Le Consortium en machines
hydrauliques de l’Université Laval
regroupe des chercheurs et profes­
sionnels de l’Université Laval, Andritz
Hydro ltée, Hydro-Québec, Alstom
Énergies Renouvelables Canada inc.,
Ressources naturelles Canada, Voith
Hydro inc.
Dirigé par Claire Deschênes, ing., ce
consortium est considéré comme un
centre mondial d’excellence en turbines
et pompes productrices d’énergie
hydraulique et mécanique. Ses travaux
aident les entreprises canadiennes
d’hydroélectricité à demeurer concur­
ren­tielles à l’échelle mondiale et à
répondre à la demande grandissante
d’électricité tout en attirant au Canada
les ingénieurs les plus talentueux.
Avis à tous les ingénieurs stagiaires et juniors
Région
Datedate limite d’inscription
Sept-Îles
Samedi 23 mai 2015, 13 h
23 mars 2015
Montréal (Rive-Sud)
Mercredi 3 juin 2015, 18 h 30
3 avril 2015
Saguenay (Chicoutimi)
Samedi 13 juin 2015
13 avril 2015
Pour vous inscrire à l’une de ces séances, vous devez utiliser la fiche d’inscription que vous trouverez sur notre site Internet à
la rubrique Je suis – membre de l’Ordre – Juniorat. Pour en savoir plus, vous pouvez communiquer avec la préposée à l’examen
professionnel aux numéros suivants : 514 845-6141 ou 1 800 461-6141, poste 3158.­
En conformité avec la Politique linguistique de l’Ordre, les candidats à l’examen professionnel peuvent, à leur choix, passer les épreuves soit en
français, soit en anglais. Le document Notes préparatoires à l’examen est disponible uniquement en français.
10 •
mars-avril 2015
•
publireportage
Expertise et expérience
au service des ingénieurs
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Dale Parizeau Morris Mackenzie est le premier cabinet
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Permis d’ingénieurs délivrés par le Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec du 11 décembre 2014 au 16 février 2015
Abdul-Halem, Mounaf
Abou Eid, Michel
Absi, Patrick
Adadja, Maxime
Adnet, Simon
Aignan, Christophe
Albert, Marc
Allaire-Tanguay,
Dominique
Allard, Charles-André
Al-Mubarak, Mohammad
Alosilla Cruz, Percy
Antonio
Ameur, Mourtada
Amirthanathar, Alex
Ligory
Andronescu, Alexandra
Armstrong, Simon
Arsenault, Yanick
Aubé-Pomerleau, Olivier
Audet, Julie
Audet, Luc
Bafumba Bomelenga,
Linda
Barbeau, Francis
Barriault, Vincent
Basma, Sami
Bastien, Karine
Baudoin, François
Beauchemin, Francis
Beaudoin, Mathieu
Beaudoin, Raphaël
Beaulieu, Maxime
Beauregard, Dave
Beauregard, Stéphane
Beauvais, Alexandre
Bégin, William
Bekaert, Clément
Bélanger, Alexandre
Bélanger, Marc-André
Bélanger, Nicolas
Bélanger, William
Béliveau, François
Belleinguer, Jean-Marie
Beltran Diaz, Hernan
Andrés
Ben Haj Souissi, Hamadi
Benali, Souad
Benoit-Gougeon, Jules
Bergeron, Kevin
Bergeron, Nicolas
Bergeron, Richard
Bernard, Rudy
Bernard-Paquin,
Guillaume
Bertrand, Danie
Bertrand-Brochu, Kaven
Bérubé, Jean-Philippe
Bérubé, Mathieu
Bessette, Maxime
Bettez-Poirier, Francis
Bherer, Michaël
Bialikamien Perez, Greicy
Bigaouette, Julien
Binette, Francis
Bissonnette, Jean
Sébastien
Blais, Mathieu
Blanchard, Manuel
Blondeau, Eric
Boiteau, Pierre-Etienne
Bolduc, Benoit
Bolduc, François
Boloten, Diane
Bonarek, Mathew
Nicholas
Bonneau, Louis David
Bonsi, Adime Kofi
Bouakra, Abdellah
Bouatia Eloumami,
Souhail
Bouchard, Eric
Bouchard, Isabelle
Bouchard, Simon
Boucher, Anne-Marie
Boucher, Frédéric
Boucher, Lucie
Boudreau, David
Boudreault, Félix
Bougataya, Mohammed
Bouhouama, Anita
Thiphaine
Boulay, Samuel
Boulet, Nicolas
Boulet Thuotte, Yan
Boulet-Rouleau, Charles
Bourget, Alexandre
Boursiquot, Olivier
Boutin, Eric
Bouvier, Julien
Brabant, Julie
Bradford, Robert
Brassard, Félix-Antoine
Breetvelt, Jack
Breton, Jonathan
Briand, Patrick
Briand-Corbet, JeanFrançois
Brideau, Benoit
Brouillette, Christel
Brunache, Djourha
Perpétue
Brunet, Simon
Bucholc, Anna
Buffard, Clément
Buitrago Cortes, Ivan
Mauricio
Busson, Sylvain
Cadieux, François
Campagna, Jean Justin
Campeau, Jean-François
Carita, Anne-Marie
Caron, Alexandre
Carrier, Guy-Olivier
Carrier-Leclerc, Philippe
Cavailler, Damien
Ceja Gómez, Frida
Chabot, Simon
Chaix, Jérémy
Chakour, Vincent
Champagne Parent,
Olivier
Châteauneuf, Claude
Chaudhry, Adil
Chen, Yichao
Chennou, Mohamed
Reda
Cheung, Pui Lam Simon*
Cielecki, Arthur Tadeusz
Aleksy
Condis Farinas, Emilio
Côté, Frédéric
Côté, Karine
Côté, Sandra
Côté-Gagnon, Simon
Courchesne, Francis
Couture, Gilles
Couture, Hugo
Couturier, Patrick
Crevier, Alexandra
Cusmariu, Marius
Dallaire, Danny
Daly, Joseph
Daoudi, Youness
Daudelin, François
David-Paquin, JeanPhilippe
De Foy, Nicolas
De Stefano, Daniel
DeBlois, Jean-Sébastien
Delisle, Véronique
Dell’Elce, Michael
Demers-Raymond, Benoit
Deroy, Yves
Desbiens, Valérye
Désilets, Bernard
Desjardins, Louis-Philippe
Deslauriers, Maxime
Desrochers-Gaudet,
Olivier
Desrosiers, Jean-François
Desrosiers Charron,
Mathieu
Di Liello, Daniel Francis
Diaz Monasterios, William
Diaz Tambini, Walter
Dion, Alexandre
Dionne, David
Djamai, Safouene
Doig Alberdi, Javier
Enrique
Doutetien, Deodat
Drissi Kamili, Mohamed
Dubois, Nathalie
Dubreuil, François
Duchaine, François
Dufresne, Marc-André
Dumont, Guillaume
Dumouchel, Mathieu
Duval, Cristiane
Duval, Jérémy
El Azzouzi, Radouane
El Chehaly, Mohamed
El Hamoumi,
Abdessamad
El Kaak, Radouan
El Khomssi, Jalal
Elkoun, Saïd
Eveillard, François
Exil, Johnsy D
Fafard, Jean-Philippe
Faltas, Michael
Faubert, Jean-Philippe
Flambert, Stéphane
Fleury Larocque,
Benjamin
Fortier, Claudine
Fortin, Olivier
Fortin, Patrick
Fortin, Pier-Alexandre
Francis, Shawn
Frapsauce, Guillaume
Gagné, Samuel
Gagnon, Bruno
Gagnon, Bruno
Gagnon, François
Gagnon, Jonathan
Gainaru, Gheorghe Ioan
Galipeau, Sébastien
Gallardo Romero, Jose
Antonio
Galy, Bertrand
Garcia, Nicholas
Gaucher Lamoureux,
Alexandre
Gaudreault, Marc
Gauthier, Michel
Gauthier, Patrick
Gélinas, Alexandre
Gélinas, Alexandre
Gélinas, Bruno
Genairon, Jérôme
Gendron, Antoine
Gendron, Vincent
Georges, Simon
Gérard, Njimfouapon
Njoya
Germain, Bruno
Gervais-Gagnon, Kevin
Gilbert Tremblay, Hugues
Gingras, Catherine
Gingras-St-Hilaire, Nicolas
Girard, Michel
Girard, Vanessa
Girard , Alexandre
Gombac, Zorica*
Goral, Mateusz
Gougeon, Mathieu
Gouin, Henri
Gournay, Philippe
Gravel, Dominic
Gravel, Frédérick
Gravel Savard, Antoine
Gravel-Guérin, Jonathan
Grenier, Félix-Antoine
Grisé, Frédéric
Guénette, Vincent
Guerfala, Nasreddine
Guiguemdé, Wend-Kouni
Bernard
Guinard, Daniel
Hadj-Ali, Kamal
Hadjami, Ahcene
Hadjaz, Nabil Mustapha
Haineault, Mathieu
Hammarrenger, Eric
Hanouz, Noureddine
Haro Alverde, Rodrigo
Harvey, Norris*
Hassan, Rashid
Hawke, Jason
Hebert, Frederic
Henao Garcia, Miguel
Alejandro
Heriveaux, Patrick
Hernandez Delgado,
Julio-Cesar
Herscovitch, Daniel
Hood, Edward
Hore, Alain
Horth, Jean-François
Hould, Robin
Houriez, Bertrand
Hristova, Iliana
Huard, Ann-Christine
Huynh, Justin Liêm
Ionele, Alin
Ivankovic, Masa
Jabbour, Solena
Jacques, Hamsdell
Jacquet, Sébastien
Jafari Amin Abadi, Reza
Jamaleddine, Eyad
Jarine, Zakaria
Jean, André
Jecker, Philippe
Jobin-Landry, Alexandre
Jolin, Yanick
Joly, Jean-Michel
Joly, Olivier
Joyal, Evans
Jung, Sarah
Jutras, Carl
Jutras, Martin
Kamali, Abolfazl
Kane, Aboubakry
Katsman, Daniel
Kedl, Vincent
Kelemen, Danny
Kennedy, Ryan
Kezmane, Said
Khattabi, Badr
Khouchane, Sofiane
Zacharie
Khoury, Nassib
Kocaefe, Yasar S
Kohn, Joshua
Koolen, Denis
Kramer, Gary J.E.*
La Roche-Carrier, David
Labrie, Mathieu
Labrie Gagné, Renaud
Lafage, Florian
Laflamme, Samuel
Lafrenière, Devin
Lagarde-Phaneuf, JeanLouis
Lalonde, Jonathan
Lamanna, Patrick
Lamarche, Célia
Lambert, Maxime
Lampron, François
Lampron, Tommy
Landry-Tolszczuk, Ugo
Langevin, Eric
Lapierre, Louis
Laplante, Benoit
Lapointe, Mathieu
Lapointe, Pierre-Luc
Lapointe-Garant, PierrePhilippe
Laporte, Danny
Laprise, Alexandre
Laprise, Jocelyn
Laramée, Samuel
* Détenteur d’un permis temporaire pour un projet particulier (pour de plus amples détails, communiquez avec l’Ordre).
12 •
mars-avril 2015
•
Larocque, Etienne
Larouche, Christian
Lau, Cheuk Yin
Laverdière-Dionne,
Frédéric
Lavoie, François
Le Corroller, Pierre
Leblanc, Eric
Leclerc, Jérôme
Leclerc Messier, Gabriel
Leduc, Alexandre
Lefebvre, Andrew
Lefebvre, Fannie
Lefebvre, Gabriel
Lefebvre, Lisabelle
Lemay, Pierre-Emile
Lemay, Vincent
Lemay-Proulx, Thierry
Lemieux, François
Lemieux, Guillaume
Lemieux, Marc-André
Léonard , Steve
Lepage, Joëlle
Lepesqueux, Etienne
Leprohon, Mathieu
Lessard, David
Leung, Chun Shek Samuel
Levasseur, Jérôme
Léveillé-Bussières,
Vincent
Levesque, Jonathan
Lortie, Guillaume
Luna Saavedra, Carlos
Marcelo
Maffolini, Vincent
Magnan, Patrice
Magnan, Philippe
Mahdavi, Ali
Mailhot, Francis
Maillé, Jean-François
Mailloux, Maxime
Mansour-Geoffrion,
Majdala
Manzo, Ivano
Marcotte, Julien
Marcoux, Maxime
Martel, Jean-Philippe
Martel, Julien
Martel, Philippe
Martel, Simon
Martin, Jesse-James
Martino, Gabriele
Matar, Rabih
Mathieu, Daniel
Matte, Pascal
Mballa Eloumou, Landry
Louis
Meddaouri, Amer
Medeiros, Matthew
Méhu, Charles-Philippe
Mellies, Gabriele
Melot, Matthieu Yann
Ménard, Benoit
Meneeim, Mohamad
Menjra, Abderrahmane
Mercier, Vincent
Michaud, Sylvain
Michaud Pelletier,
Marc-Antoine
Michaud-Latour, Julien
Michon, Claude
Michon, François
Mirfatah, Azin
Moghaddaszadeh
Ahrabi, Mohammad
Ali
Mollereau, Claire
Moniz, Carl
Montminy, Nicolas
Moreau-Bélanger,
Laurence
Morellon, Émeric
Morin, Frédéric
Morin, Stéphane
Morin-Boulianne, Alex
Mortada, Mohamad
Mostaghasi, Alireza
Mouatsi, Chamseddine
Mouflard, Loïc
Munger, Charles
Nadeem, Alvina
Nadon, Eric
Ndiaye, Omar Ben
Khatab
Neamatallah, Ramy
Nejat, Sharifuddin
Nepton, Marc Antoine
Néron, David
Niding-Payette, Simon
Noël de Tilly, Maxime
Nofal, Nizar
Ntone Epee, Richard
Olyaie, Sanaz
Ouchenane, Amar
Ouellet, Alain
Ouellet, Rémi
Ould Hamoni,
Mohamed
Abderrahmane
Ovayolu, Halil
Papas, Nicolas
Papillon, David
Paquet, Raphaël
Paquin, France
Paquin-Boulé, Tomas
Paradis, Véronique
Paré, François
Parent, Guillaume
Parent, Martin
Paureau, Pierre-Jean
Payant , Maxime
Péan, Rykov
Peillet, Amandine
Pellerin, Dominic
Pelletier, Gabriel
Pelletier, Mariepier
Pelletier, Maxime
Pepin, Marc-André
Pereira, Stephane
Pereira Araya, Roberto
Andres
Perez Ramos, Cristina
Marisol
Perron, Christopher
Perron, Philippe
Pham, Anthony
Pham, Armand-Nguyên
Pham, Martin
Phan, Eric
Picard, Michaël
Pinard, Maxime
Pinto, Angel
Pires, Jonathan
Pirog, Adam
Pitchen, Sébastien
Plante, Simon
Pointereau, Pierre
Poirier, Pascal
Pomerleau, Olivier
Porter, Ryan
Pouliot, Charles
Precheur, Romain
Prince, Alexandre
Proulx, Alex
Proulx, Simon
Provencher Dionne,
Benjamin
Racine, Hélène
Rafei, Walid
Renous, Johanne
Rentea, Marius-Andrei
Richard, Mathieu
Riche, Pauline
Robert-Veillette, Xavier
Robichaud, Patrice
Robillard, Charles
Rocher, Guy Joël
Rodriguez Castano,
Laura Alexandra
Rodriguez Meza, Milton
José
Rondeau, Jimmy
Rosa, Jonathan
Rouleau, Jean-François
Roumy, Jean-Gabriel
Rousseau, Sandra
Rousseau Dupuis, Alexis
Roussel, Guillaume
Roussel, Vincent Richard
Roy, Renaud
Samson, Marie-Josée
Sanchez Mendez, Oscar
Javier
Sanchez Osio, Alberto
Sarif, Mounsif Abdelaziz
Sarkissian, Rory
Savard, Danny
Savard, Mario
Savari, Mohsen
Sbihi, Mehdi
Seminaro, Fanny
Seon, Camille
Sévigny-Côté, Léonie
Sharma, Anuradha
Sigaut, Pierre-Luc
Simard, François
Simard, Guillaume
Simard, Jonathan
Sing Sengsouvanh,
Olivier
Siot, Catherine
Sioui, Louiselle
Sirois, André
Sobrino Almunia, Juan
Antonio
Sow, Youssouf
Spano, Carlo
Srouji, Tamara
St-Denis-Roy, Simon
St-Jacques, Etienne
St-Laurent, Jasmin Blais
Stoica, Aurel-Florin
St-Pierre, Martin
Sylvain, Gabriel
Szczota, Mickaël
Szirti, Jonathan
Tam, Yat Hang
Taobane, Mehdi
Tawfik, Martine
Tchipandi-Koumba,
Marlene-Odelia
Tchouogoung, Valery
Laure
Tessier, Alexandre
Thibault, Lucien
Thibodeau, Jonathan
Thiffault, Christian
Thon-Adjalin, Carolle
Thum, Marcel
Tissaoui, Nasreddine
Toupin, Jérémie
Tremblay, Myriam
Tremblay, Philippe
Tremblay, PierreAlexandre
Tremblay, Sevy
Tremblay-Gravel, PierreAlexandre
Trépanier, Lucie
Trudel, Alexandre
Tsyrenchtchikov, Pavel
Tuliev, Oleksandr
Turgeon, Pierre-Luc
Udrescu, Radu
Vachon, Sabryna
Vachon, Valérie
Vachon-Beaudoin,
Gabriel
Valiquette, Carl Simon
Valiquette, Simon
Valley, Carolann
Vallières-Nollet, Antoine
Varzescu, Silviu
Veilleux, Olivier
Veilleux, Sophie
Versailles-Denommée,
Philippe
Villeneuve, Guillaume
Villeneuve-Simard,
Philippe
Villiard, Serge
Wyer, Ryan
Yip Woon Sun, Melanie
Yu, Keyan
Zahoruyko, Alexander
Zaman, Md Sazid
Zampini, Jase
Zhuravleva, Liubov
Nikolaievna
Avis de décès du 11 décembre 2014 au 13 février 2015
(période de réception des avis)
L’Ordre des ingénieurs du Québec offre ses sincères
condoléances aux familles et aux proches des ingénieurs
décédés suivants :
NomPrénomDomicile professionnel
Lang
Rondeau
Mainville
Bessim
Du Sablon
Bélanger
Vaillancourt
Aymong
Langevin
Ruel
Johann
Marcel
Claude
Bessim
Gilbert Georges
Michel D
Jacques
Pierre
Réjean
Jacques
Vancouver
Joliette
Montréal
Laval
Laval
Montréal
Rimouski
Boisbriand
Montréal
Québec
Pour nous informer du décès d’un membre, veuillez écrire à l’adresse suivante : inscription@oiq.qc.ca
Le prix Hubert-Reeves
D
epuis 2010, la littérature de vulgarisation scientifique
a son prix : le prix Hubert-Reeves, créé par l’Asso­
ciation des communicateurs scientifiques (ACS)
dans le but de stimuler la pro­duction de livres de vulgari­
sation scientifique en français et de promouvoir la culture
scientifique. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour être curieux
de science, le prix se décline en deux catégories : adultes
et jeunesse. Chaque année, une trentaine d’auteurs
soumettent leur livre ; les ouvrages traitent de sujets aussi
variés que l’astronomie, les changements climatiques,
l’énergie, la biodiver­sité, la santé… En quatre ans, le prix
Hubert-Reeves est devenu un incontournable du paysage
de l’édition scientifique au Québec. Les lauréats de
l’édition 2015 seront annoncés le 6 juin au Congrès
annuel de l’ACS.
Informeznous !
Vous déménagez ou vous
changez d’emploi ?
Selon l’article 60 du Code des pro­
fessions, tout mem­­bre de l’Ordre
doit aviser le Secrétaire de tout changement rela­
tif à son statut (incluant notamment chômage ou
retour aux études), à son domicile et aux lieux où
il exerce sa profession, dans les trente jours de ce
changement.
Décision judiciaire
Tout professionnel doit, en vertu de l’article 59.3
du Code des professions, informer le Secrétaire de
l’Ordre dont il est membre qu’il fait ou a fait l’objet
d’une décision judiciaire ou disciplinaire visée à
l’article 55.1 et 55.2, dans les dix jours à compter de
celui où il en est lui-même informé.
•
mars-avril 2015
• 13
CONVOCATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE annuelle
DES MEMBRES DE L’ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC
Tous les membres de l’Ordre des ingénieurs du Québec sont priés de prendre avis que
l’Assemblée générale annuelle 2015 aura lieu
le jeudi 11 juin 2015 à 17 h 30, au Palais des congrès de Montréal
1001, place Jean-Paul-Riopelle, Montréal (Québec) h2z 2b3, salle 517D
En gardant comme toile de fond les modifications apportées
par le Conseil d’administration à la Politique de Régie interne
d’une Assemblée générale annuelle soit :
• Heure de l’Assemblée – Afin de faciliter la participation
du plus grand nombre, l’Assemblée aura lieu en soirée, à
compter de 17 h 30.
• Durée de l’Assemblée – La limite de temps de 3 h a été abolie. L’Assemblée sera dirigée dans le respect des interventions.
• Propositions des membres – L’ensemble des propositions reçues seront soumises à l’Assemblée. Cependant,
dans un souci d’efficacité, l’obligation de soumettre au
moins 15 jours avant la tenue de l’Assemblée les propositions
concernant les sujets qui ne sont pas inscrits à l’ordre du jour
est maintenue. Il ne sera donc pas possible de soumettre une
proposition séance tenante.
• Suivi des résolutions – L’ordre du jour comportera
un point permettant la présentation d’un rapport sur le
suivi des résolutions de l’Assemblée générale annuelle et de
l’Assemblée générale extraordinaire précédentes.
­
Vous trouverez donc, ci-dessous, l’ordre du jour de l’Assemblée
générale annuelle prévue le 11 juin 2015 au Palais des congrès
de Montréal, à la salle 517D à 17 h 30.
ORDRE DU JOUR
Affaires soumises pour décisions immédiates
Nous vous invitons à y participer en grand nombre.
8. Approbation d’une résolution adoptée par le Conseil
d’administration fixant le montant de la cotisation
commençant le 1er avril 2016 (C.P., a. 85.1)
9. Élection des vérificateurs pour l’exercice financier en
cours (C.P., a. 104)
1. Ouverture de l’Assemblée à 17 h 30
2. Constatation de la régularité de la convocation
3. Vérification du quorum
Points statutaires
4. Adoption de l’ordre du jour
5. Adoption du procès-verbal de la séance de l’Assemblée
générale extraordinaire tenue le 6 mai 2014
6. Adoption du procès-verbal de l’Assemblée générale annuelle
tenue le 12 juin 2014
7. Rapport des activités du Conseil d’administration
7 a) Rapport du président
7 b) Rapport sur les résolutions de l’Assemblée générale
annuelle tenue le 12 juin 2014 ainsi que l’Assemblée
générale extraordinaire tenue le 6 mai 2014
Affaires soumises pour études
10.Propositions écrites des membres de l’Ordre en vertu
de l’article 4.2.1. de la Politique de régie interne d’une
Assemblée générale annuelle
11.Période de questions
12.Clôture de l’Assemblée générale annuelle
­­
La Secrétaire de l’Ordre et
directrice des Affaires juridiques,
NOTE : CRITÈRES DE RECEVABILITÉ DES PROPOSITIONS
L’article 4.2.1 de la Politique se lit comme suit :
4.2.1 Pour être recevable à une assemblée générale annuelle, un sujet ou une proposition concernant un sujet qui n’est pas
inscrit à l’ordre du jour doit satisfaire aux conditions suivantes :
• La demande doit parvenir, par écrit, à l’attention du Secrétaire de l’Ordre, au moins 15 jours avant la date de la tenue de
cette assemblée, ce délai étant de rigueur.
• Les documents suivants doivent être joints à la demande d’inscription d’un sujet au projet d’ordre du jour :
– un état de la question indiquant notamment les motifs pour lesquels l’assemblée générale devrait être saisie du sujet ;
– une proposition, s’il en est, accompagnée de considérants en donnant les motifs ;
Cette procédure permet aux représentants de l’Ordre de préparer les éléments de réponses complètes.
English version u
14 •
mars-avril 2015
•
NOTICE OF THE ANNUAL GENERAL MEETING OF MEMBERS
OF THE ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC
Notice is hereby given to all members of the Ordre des ingénieurs du Québec that
the 2015 Annual General Meeting will take place
thursday, june 11, 2015 at 5:30 p.m., at Palais des congrès de Montréal
1001, Place Jean-Paul-Riopelle, Montréal (Québec) H2Z 2B3, room 517D
Against the backdrop of the amendments made by the Board
of Directors to the Internal Governance Policy for Annual
General Meetings (AGM), which include the following:
• Meeting time – To make it easier for larger numbers to
participate, the AGM will be held in the evening at 5:30 p.m.
• Meeting duration –The limit of 3 hours for the AGM
has been withdrawn. The rules for speeches will be applied
at the AGM.
• Member motions – All motions received will be brought
before the AGM. However, in the interest of efficiency,
members are still required to submit motions for topics not
included on the agenda at least 15 days prior to the date of
the AGM. Accordingly, members will not be allowed to
submit motions during the AGM.
• Resolution follow-up – The agenda will include an item
allowing for the presentation of a report on the followup of previous AGM and Extraordinary General Meeting
resolutions.
Below is the agenda for the Annual General Meeting on June
11, 2015 at the Palais des congrès de Montréal, in room
517D at 5:30 p.m.
AGENDA
Business submitted for immediate decisions
1. Opening of the Meeting at 5:30 p.m
2. Determination of compliance of the notice
3. Ascertainment of quorum
Statutory items
4. Adoption of the agenda
5. Adoption of the minutes of the Extraordinary General
Meeting held on May 6, 2014
6. Adoption of the minutes of the Annual General Meeting
held on June 12, 2014
7.Activity report of the Board of Directors
7 a) President’s report
7 b) Report on the resolutions of the Annual General
Meeting held on June 12, 2014 and the Extraordinary General Meeting held on May 6, 2014
We invite you to participate in large numbers.
8. Approval of a resolution adopted by the Board of
Directors fixing the amount of the annual dues
beginning on April 1, 2016 (P.C., section 85.1)
9. Election of the auditors for the current fiscal year
(P.C., section 104)
New business
10.Written motions from OIQ members pursuant to
section 4.2.1. of the Internal Governance Policy for
an Annual General Meeting
11.Question period
12.Closure of the General Meeting
Secretary and Director of Legal Affairs, OIQ
NOTE: CRITERIA FOR THE ADMISSIBILITY OF MOTIONS
Section 4.2.1 of the Policy reads as follows:
4.2.1 To be admissible for the Annual General Meeting, an item or a motion concerning an item that is not on the agenda
must meet the following conditions:
• The request must be made in writing to the attention of the Secretary of the OIQ and be received by the required deadline
of at least 15 days before the date of said meeting.
• The following documents must be enclosed with the request to place an item on the proposed agenda:
– a statement of the reasons why the item should be discussed at the Annual General Meeting;
– a motion, if any, accompanied by whereas clauses explaining the grounds for the motion;
This procedure allows the OIQ’s representatives to prepare complete answers.
•
mars-avril 2015
• 15
Par Jocelyne Hébert, en collaboration avec Bernard Cyr, ing.
encadrement professionnel
The English version of this column is available at
www.oiq.qc.ca/en/media/PLANmagazine/columns/Pages/default.aspx
Êtes-vous en pratique privée
ou générale ?
Si vous ne connaissez pas la réponse à cette question,
consolez-vous : vous n’êtes pas seul dans cette
situation ! Et pourtant, il est important de savoir quel
est votre type de pratique, ne serait-ce que pour
remplir correctement votre inscription au tableau
des membres. Alors, pratique privée ou générale ?
U
ne telle distinction peut laisser croire, par le choix
des termes, que la « pratique privée » désigne l’ingé­
nieur travaillant pour une firme d’ingénieurs ou à
son compte et que la « pratique générale » s’applique
à l’ingénieur employé par une institution ou une organi­
sation. Mais cette perception peut entraîner des erreurs !
Le travail, et non l’employeur
Retenez bien ceci : c’est le type de travail que vous effectuez
qui déterminera en premier lieu votre type de pratique – et
non votre type d’employeur (privé ou public).
Voici deux exemples qui devraient vous aider à
comprendre la différence :
• un ingénieur qui est employé dans
une entreprise de fabrication de
moteurs et qui contribue directe­
ment à cette production est en
pratique générale ;
• un ingénieur qui n’est pas employé
par l’entreprise de fabrication de
moteurs, mais qui agit à titre de
consul­tant* et qui contribue direc­
te­ment à cette production est en
pratique privée.
16 •
mars-avril 2015
•
Autrement dit, le même travail peut être considéré
comme de la pratique générale ou de la pratique privée
selon que vous êtes un employé du fabricant ou consultant
pour celui-ci.
Habituellement, vous êtes considéré comme étant en
pratique privée si vous faites partie de l’un des groupes
suivants :
• les ingénieurs au service d’une société de génieconseil ;
• les ingénieurs qui rendent des services professionnels
en génie destinés à une clientèle externe ;
• les ingénieurs qui travaillent pour une agence de
placement dont les services professionnels sont loués
à des clients.
Si vous êtes un consultant qui travaille à son compte
et qui offre des services d’ingénierie au sens de la loi, vous
êtes en pratique privée.
Pour sa part, la pratique générale désigne tous les
ingénieurs qui ne travaillent pas en pratique privée. Les
exemples les plus courants de membres qui
exercent en pratique générale sont les
employés d’une usine de fabrication, les
employés de l’État ou d’une municipalité ainsi
que les employés des sociétés d’État.
Vous doutez encore ? Vous pensez que vous
ne prati­quez pas vraiment le génie ? Nous vous
recommandons de consulter les articles 2 et 3
de la Loi sur les ingénieurs (en encadré) pour
vous en assurer. Rappelons que la pratique du
génie est beaucoup plus large que l’acte de
signer et sceller des documents d’ingénierie.
Un régime d’assurance et un futur règlement
Nous le disions au début de cette chronique, les ingénieurs
doivent connaître leur type de pratique, car la pratique
privée possède depuis avril 2013 son propre régime collectif
d’assurance complémentaire. En tant qu’ingénieur en
pratique privée, vous souhaiterez aussi vous renseigner sur
un projet de règlement de l’Ordre concernant l’exercice en
société, actuellement en consultation. Ce règlement vise à
permettre à tous les ingénieurs exerçant en pratique privée
de pratiquer au sein d’une société par actions ou d’une
société en nom collectif à responsabilité limitée (SENCRL)
qui offre des services professionnels de génie. Pour plus
d’information, voir le site de l’Ordre (www.oiq.qc.ca).
EN CONFIANCE
SUR TOUTE
LA LIGNE
1 877 ÉTHIQUE (384-4783)
* Consultant à son compte ou pour le compte d’un autre
membre ou d’une société.
Loi sur les ingénieurs, articles 2 et 3
(section II, « Exercice de la profession d’ingénieur »)
2. Les travaux de la nature de ceux ci-après décrits constituent
le champ de la pratique de l’ingénieur :
a) les chemins de fer, les voies publiques, les aéroports, les
ponts, les viaducs, les tunnels et les installations reliés à un
système de transport, dont le coût excède 3 000 $ ;
b) les barrages, les canaux, les havres, les phares et tous les
travaux relatifs à l’amélioration, à l’aménagement ou à l’utili­
sation des eaux ;
c) les travaux électriques, mécaniques, hydrauliques, aéro­nau­
tiques, électroniques, thermiques, nucléaires, métallurgiques,
géologiques ou miniers ainsi que ceux destinés à l’utilisation
des procédés de chimie ou de physique appliquée ;
d) les travaux d’aqueduc, d’égout, de filtration, d’épuration, de
disposition de déchets ou autres travaux du domaine du
génie municipal dont le coût excède 1 000 $ ;
e) les fondations, la charpente et les systèmes électriques ou
mécaniques des édifices dont le coût excède 100 000 $ et
des édifices publics au sens de la Loi sur la sécurité dans les
édifices publics (chapitre S-3) ;
f) les constructions accessoires à des travaux de génie et dont
la destination est de les abriter ;
g)les fausses charpentes et autres ouvrages temporaires
utilisés durant la réalisation de travaux de génie civil ;
h) la mécanique des sols nécessaire à l’élaboration de travaux
de génie ;
i) les ouvrages ou équipements industriels impliquant la
sécurité du public ou des employés.
S. R. 1964, c. 262, a. 2; 1973, c. 60, a. 2.
3. L’exercice de la profession d’ingénieur consiste à faire, pour
le compte d’autrui, l’un ou l’autre des actes suivants, lorsque
ceux-ci se rapportent aux travaux de l’article 2 :
a) donner des consultations et des avis ;
b)faire des mesurages, des tracés, préparer des rapports,
calculs, études, dessins, plans, devis, cahiers des charges ;
c) inspecter ou surveiller les travaux.
S. R. 1964, c. 262, a. 3.
•
mars-avril 2015
• 17
Par
Gervais
Par MMee Martine
Sébastien
Dyotte, avocat
Éthique et déontologie
The English version of this column is available at
www.oiq.qc.ca/en/media/PLANmagazine/columns/Pages/default.aspx
Le point sur
les sanctions
pour ingénieurs
retraités
Dans la foulée des révélations de la commission
Charbonneau, plu­sieurs ingénieurs ayant travaillé
pour la Ville de Montréal se sont retrouvés devant
leur conseil de discipline. C’est le cas notamment
des ingénieurs Claudio Balliana, Gilles Vézina et
Luc Leclerc.
Les infractions reprochées auxdits membres résultaient,
pour la plupart, de procédés malhonnêtes et douteux,
notamment le fait d’avoir accepté, entre autres, d’impor­
tantes sommes d’argent d’entrepreneurs ayant fait affaire
avec la Ville.
Des actes d’une telle gravité objective commandaient
des sanctions sévères. Or, plusieurs de ces ingénieurs étant
maintenant à la retraite, l’impact réel des sanctions a été
dénoncé dans certains forums, d’où la nécessité de faire
certains rappels quant à la mission d’un ordre professionnel.
La mission première d’un ordre professionnel est définie
à l’article 23 du Code des professions : elle consiste à pro­
téger le public. Par conséquent, en imposant des radia­tions
pour des périodes de 18 mois , 3 ans et 10 ans, l’Ordre a
écarté ces membres de la profession et, par le fait même,
a pleinement rempli sa mission première.
Par ailleurs, malgré la gravité objective des gestes posés,
le Conseil de discipline est lié par la jurisprudence et les
enseignements du Tribunal des professions. Ainsi, bien que
18 •
mars-avril 2015
•
une radiation de plusieurs
années pour des gestes
malhonnêtes amènera des
membres à réfléchir avant de
poser des gestes semblables
à ceux de ces ex-membres.
la sévérité des sanctions croisse avec la sévérité des gestes
posés, force est de constater qu’avec ces causes, l’Ordre
fait face à des cas sans réels précédents. En raison de la
récente augmentation du nombre de dossiers de corrup­
tion, de collusion et de contributions politiques illégales,
une nouvelle jurisprudence est à bâtir. Ce virage est donc
amorcé non seulement par les dossiers Balliana, Vézina et
Leclerc, mais également par les dossiers Fortin et Pilote.
Enfin, rappelons-le, la jurisprudence nous enseigne
constamment que le droit disciplinaire ne vise pas à punir
les membres reconnus coupables. Une sanction doit
cependant avoir un effet dissuasif sur ces membres ainsi
que sur les autres membres. Là encore, une radiation de
plusieurs années pour des gestes malhonnêtes amènera
assurément des membres à réfléchir avant de poser des
gestes semblables à ceux de ces ex-membres.
AVIS
ERRATUM
AVIS DE RADIATION
Conformément aux articles 51 et 182.9 du Code des professions
(RLRQ c. C-26), avis est donné par la présente que, le 15 janvier
2015, M. Alain Painchaud, dont le domicile professionnel est
situé à Québec (Québec), a fait l’objet d’une décision du Comité
exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec relativement à son
droit d’exercice, à savoir :
DE RADIER M. Alain Painchaud au motif qu’il refuse ou néglige
de se soumettre à l’ordonnance émise en vertu de l’article 48
du Code des professions.
Conséquemment, M. Alain Painchaud ne peut utiliser le titre et
exercer la profession d’ingénieur au Québec sous peine des sanctions prévues par la Loi.
La radiation de M. Alain Painchaud est en vigueur à partir du
26 janvier 2015.
Montréal, ce 26 janvier 2015
Me Louise Jolicoeur, avocate, MBA, ASC
Médiatrice accréditée
Secrétaire de l’Ordre des ingénieurs du Québec
Veuillez noter que dans l’édition de mars-avril 2015, une erreur
s’est glissée dans le présent avis.
La date d’entrée en vigueur de la limitation est le 17 avril 2015.
AVIS DE LIMITATION DU DROIT D’EXERCICE
Conformément à l’article 182.9 du Code des professions (RLRQ., c.
C-26), avis est donné par la présente que, le 15 janvier 2015, M.
Marc-André Legault, ing., dont le domicile professionnel est situé à
Saint-Jean-sur-Richelieu, province de Québec, a fait l’objet d’une
décision du Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec
relativement à son droit d’exercice, à la suite des recommandations
du Comité d’inspection professionnelle, à savoir :
Géotechnique
« DE LIMITER, jusqu’à ce que le stage de perfectionnement soit
complété avec succès, le droit d’exercice de l’ingénieur Marc
André Legault dans le domaine ou lié au domaine de la géotechnique, en lui interdisant de poser quelque acte professionnel que
ce soit, notamment de donner des avis, consultations, préparer
des rapports, calculs, études, dessins, plans, devis, cahiers des
charges et d’inspecter des travaux dans ce domaine. »
Cette limitation du droit d’exercice de l’ingénieur Marc-André
Legault sera en vigueur à compter du 19 mars 2015.
Cette limitation du droit d’exercice de l’ingénieur Marc-André
Legault sera en vigueur à compter du 17 avril 2015.
Montréal, ce 17 février 2015
Me Louise Jolicoeur, avocate, MBA, ASC
Médiatrice accréditée
Secrétaire de l’Ordre des ingénieurs du Québec
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•
MARS-AVRIL 2015
• 19
CRÉIQ
Par Bryan Gingras
25e Jeux de génie
En route
« vers le futur »
Photos : Antoine Ratelle et Pierre-Yves Laroche, du groupe Photo Voltaic
L
a 25e édition des Jeux de génie s’est déroulée du
3 au 7 janvier 2015 à Sherbrooke et Magog, et était
organisée par un comité de l’Association générale des étudiants et étudiantes en génie de l’Université de Sherbrooke
(AGEG). Avec plus de 400 participants venant de 12 délégations, les Jeux de génie sont le plus grand événement
rassembleur d’étudiants en génie du Québec et la plus
grande compétition de son genre du Canada. Comme la
Compétition québécoise d’ingénierie, cet événement est
chapeauté par la Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie au Québec (CREIQ).
Les tout premiers Jeux se sont déroulés en 1990 à
l’Université Laval, quand un groupe d’étudiants en génie
ont décidé, en s’inspirant de leurs collègues en droit et en
administration, d’organiser une série de jeux univer­sitaires
pour permettre aux étudiants des différentes écoles et
facultés de génie du Québec de se côtoyer et de se surpasser dans une atmosphère amicale. Depuis cette première édition, les Jeux n’ont cessé de croître en popularité
20 •
mars-avril 2015
•
et occupent aujourd’hui une place incontournable au sein
de la communauté étudiante en ingénierie. C’est sans
aucun doute l’événement qui facilite le plus la camaraderie
et la communication entre les étudiants en génie venant
des diverses universités de partout au Québec.
Pour souligner l’innovation et l’évolution constante des
Jeux de génie depuis les 25 dernières années, les Jeux
de 2015 ont été organisés sous le thème « Vers le futur ».
Que ce soit à travers des compétitions comme les débats
oratoires, le tournoi « génie en herbe », ou des compétitions académiques ou sportives, pour n’en nommer que
quelques-unes, le thème de l’innovation plane au-dessus
de toute activité faisant partie des Jeux.
Parmi toutes les épreuves disputées aux Jeux de
génie, nulle n’est plus prestigieuse (ni plus exigeante)
que la compétition de la machine. Pendant toute la session d’automne, des participants ont travaillé jour et
nuit pour concevoir une machine capable d’accomplir
une tâche très précise. Cette année, le défi consistait à
un des objectifs de la CRÉIQ est
de fAciliter des événements
scientifiques, pédagogiques,
éducatifs, sportifs, sociaux
et culturels.
ramasser et à stocker des poches de sable, avant de les
propulser à travers un trou, et finalement à effectuer le
plus de tours possible sur une petite piste de course.
Tout ça avec une machine n’ayant aucune autre source
d’électricité que l’énergie emmagasinée par l’action
d’une bicyclette stationnaire.
Un des objectifs les plus importants de la CREIQ est
de maintenir et de faciliter des événements à caractère
scien­
tifique, pédagogique, éducatif, sportif, social et
cultu­rel. Il est donc d’une importance capitale pour la
CREIQ d’offrir les Jeux de génie, autant pour l’expérience
qu’elle fait vivre aux participants que pour la capacité des
Jeux à faire rayonner le génie étudiant au Québec.
Pour conclure, la CREIQ souhaite remercier les géné­
reux commanditaires, sans qui cet événement ne pourrait avoir lieu. Nous désirons féliciter les bénévoles et le
comité organisateur pour avoir mis autant de temps et
d’énergie pour faire des 25e Jeux de génie un franc succès.
La prochaine édition des Jeux de génie aura lieu en
janvier 2016 ; elle sera organisée par l’Association étudiante
de l’École de technologie supérieure (AEETS) et aura pour
thème « Souvenirs d’enfance ».
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•
mars-avril 2015
• 21
comités régionaux
LES COMITÉS RÉGIONAUX, ACTIFS DANS VOTRE RÉGION
MANDAT DES COMITÉS RÉGIONAUX
LES ACTIVITÉS DE VOS COMITÉS RÉGIONAUX
Les comités régionaux, rappelons-le, ont pour but d’assurer
une présence active de l’Ordre dans les régions du Québec.
Ainsi, l’Ordre travaille en étroite collaboration avec des
membres bénévoles qui s’impliquent dans leur région. Les
comités régionaux ont comme mandat d’assurer la
conception et la réalisation d’un plan d’affaires annuel de la
région qui tient compte des trois grands champs d’intervention
que sont la promotion de la profession, le développement
professionnel et le réseautage.
Plusieurs activités de formation, de réseautage et de
promotion de la profession ont eu lieu dans les diverses
régions du Québec depuis la mise en place des comités
régionaux.
Promotion de la profession
LA CAMPAGNE DE RECRUTEMENT DE BÉNÉVOLES EN
RÉGION, UN SUCCÈS
En septembre dernier, l’Ordre a lancé sa deuxième campagne
de recrutement dans les régions du Québec. Huit activités
régionales ont eu lieu afin de recruter des bénévoles pour
faire partie des comités. Plus de 130 participants ont assisté
à ces rencontres. L’Ordre a reçu plus de 65 dossiers de
candidatures pour 35 postes ouverts.
Actuellement, plus de 60 bénévoles sont actifs dans les
comités régionaux et 110 bénévoles sectoriels travaillent
de concert avec les comités afin d’offrir aux membres des
activités de qualité qui répondent à leurs besoins.
Bien que la campagne soit terminée, il y a toujours de la
place pour les ingénieurs ayant la vitalité de leur région à
cœur. Pour participer en tant que bénévole, vous n’avez
qu’à nous écrire à l’adresse : lpaquette@oiq.qc.ca.
Journée génie carrière à Laval avec notre bénévole
Mélissa Filiatrault, ing.
« Plus de 60 bénévoles sont actifs dans les comités
régionaux et 110 bénévoles sectoriels travaillent de
concert avec les comités. »
TABLE DES COMITÉS RÉGIONAUX
En décembre dernier, les présidents et les responsables de
chacun des champs d’intervention des comités régionaux
se sont rencontrés à la Table des comités régionaux afin
d’échanger sur les activités et les actions réalisées en région.
Nos bénévoles à la Table des comités régionaux.
22 •
mars-avril 2015
•
La Quinzaine des sciences à Laval avec notre bénévole
Geneviève Asselin-Demers, ing.
Rencontre d’une classe de la Montérégie avec notre
bénévole Alexandre Vigneault, ing.
6 924 répondants !
En décembre dernier, l’Ordre des ingénieurs du Québec vous a invité à participer à un
sondage en ligne afin de connaître votre avis et recueillir vos propositions concernant la
revue PLAN, dans le cadre de sa refonte. Vous êtes 6 924 à y avoir répondu, soit 12 % des
membres.
Nous vous remercions sincèrement de votre participation !
Nous analysons actuellement les résultats de ce sondage afin de poser des gestes concrets
qui amélioreront votre revue PLAN, pour ainsi mieux répondre à vos exigences.
Nous vous informerons prochainement des changements qui seront apportés à votre
revue PLAN.
Une fois encore… MERCI
•
mars-avril 2015
• 23
comités régionaux
Promotion de la profession (suite)
Journée carrière dans un cégep de la Montérégie.
Activités de formation et de réseautage
Billard avec des membres de la région de Laval–
Laurentides-Lanaudière.
Démonstration de drones, à Laval.
Une bénévole du comité régional de Montréal, Cathy
Imbriglio, ing., rencontre un groupe de jeunes femmes
qui s’intéressent à l’ingénierie.
Soirée d’aide à l’emploi pour les ingénieurs de la région
de Laval–Laurentides-Lanaudière.
Des participants du camp de jour Patro Roc-Amadour en
visite à la Cité de l’énergie avec notre bénévole Reynald
du Berger, ing., du comité régional de Québec-ChaudièreAppalaches.
Des membres du Comité de la région de Mauricie–Centredu-Québec se préparant pour une journée de golf.
Surveillez les activités des comités régionaux à venir
sur le site de l’Ordre et soyez de la partie !
http://www.oiq.qc.ca/fr/comites_regionaux
24 •
mars-avril 2015
•
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Ensemble,
continuons
à mettre
la profession
au service
du public.
L’Ordre profite de l’occasion pour rendre hommage à ses 61 306 membres, qui mettent
leur expertise et leur professionnalisme au profit du bien-être de la société.
L’Ordre salue également la relève de la profession, les quelque 17 000 étudiants
des 12 écoles et facultés d’ingénierie du Québec.
•
mars-avril 2015
• 25
s INNOVER
Innovations tous
azimuts
Elles sont petites et discrètes,
mais elles sont innovantes,
audacieuses et elles voient grand. Portraits d’entreprises
innovantes de Montréal et de la Montérégie.
Par Valérie Levée
Alphamantis Technologies,
à fond sur le vélo
A
ndy Froncioni est un passionné de
vélo, d’aérodynamisme et d’excellence
sportive. Ces trois ingrédients l’ont conduit à
fonder son entreprise, Alphamantis, en 2011.
Celle-ci offre aux cyclistes d’améliorer leur
aérodynamisme et donc leur performance.
Optimiser l’aérodynamisme des cyclistes
n’est en soi pas une nouveauté, mais demande
généralement de pédaler dans une soufflerie.
Alphamantis se démarque en étant la seule
entreprise à offrir le service sans soufflerie
et à moindre coût. Comment ? En tirant profit
des capteurs de vitesse et de puissance installés sur le vélo. Ces instruments fournissent
en temps réel la vitesse du vélo et la puissance
développée par le cycliste. De ces données,
un logiciel de simulation développé par
Alphamantis calcule le coefficient de trainée
qui caractérise l’aérodynamisme du cycliste
à l’effort sur son vélo. La position idéale du
cycliste est celle qui offre le meilleur coefficient de trainée sans nuire à la liberté de
mouvement et donc à la puissance que le
cycliste peut fournir.
26 •
mars-avril 2015
•
Mecademic, des
robots miniatures
pour enseigner
la robotique
L
es écoles et les universités ont besoin de petits robots
abordables mais de qualité industrielle pour
l’enseignement en robotique. Jonathan Coulombe avec
son associé Ilian Bonev, ing., diplômé en génie électrique
de l’ÉTS, ont flairé l’affaire et fondé Mecademic en 2013
pour concevoir des robots à vocation pédagogique.
Avec deux collègues, Jonathan Coulombe construit des
robots sériels et parallèles. Patiemment, il explique que le
robot sériel est un bras muni d’articulations en série,
comme les robots utilisés dans l’industrie automobile. Leur
défaut est que si une erreur survient dans une articulation,
elle est amplifiée à l’extrémité du bras. Les robots parallèles,
munis d’actionneurs en parallèle, sont plus rapides, plus
précis et plus rigides, mais ils sont aussi plus ardus à concevoir. C’est vers cette branche en émergence de la robotique que Mecademic a orienté ses efforts pour produire
son premier robot, DexTAR, déjà en commercialisation.
Il permet d’aborder tous les aspects de la robotique et d’en
illustrer diverses applications. De plus, il est possible de
le programmer au moyen d’un contrôleur externe pour
l’adapter à des projets de recherche en robotique.
Mecademic ne délaisse cependant pas les robots sériels
et la petite équipe déploie ses énergies pour produire le
plus petit bras à six axes du monde. Pourquoi ? Parce
que, parfois, les robots sont surdimensionnés par rapport à la tâche qu’ils accomplissent. D’une hauteur de
33 cm, ce robot se pose aisé­ment sur un bureau. Il aura
la même vocation que DexTAR, mais il pourra aussi
servir à toute une gamme d’appli­cations comme la
chirurgie vétérinaire ou l’horlogerie.
Solaxis, tout le potentiel de la 3D
P
our produire des pièces en plastique, le procédé de fabrication
courant est l’injection dans un moule. Mais lorsque le moule coûte
entre 5 000 et 20 000 $, le procédé est difficile à rentabiliser pour des pièces
à fabriquer en petites quantités. Or il existe un marché pour ces pièces
plastiques fabriquées en petites quantités et Solaxis en a fait son créneau.
Cette entreprise, née en 2010 et installée à Bromont, a trouvé une solution
de remplacement à l’injection : la fabri­cation additive. C’est le terme
homologué pour désigner la fabrication par impression 3D.
Solaxis conçoit et fabrique ainsi des embouts pour les mains des
robots, de l’outillage spécialisé et des gabarits dans des secteurs aussi
variés que l’aéronautique, la santé, le transport, la défense…
La 3D chez Solaxis, c’est aussi le numérisateur. L’entreprise a déve­
loppé une expertise dans l’inspection dimensionnelle des pièces produites
entre autres, par injection. Car le moulage n’est pas toujours parfait et
les pièces sont susceptibles de présenter quelques défauts de conformité.
Pour les détecter, Solaxis analyse la pièce par numérisation et compare
le nuage de points obtenu avec le design initial de la pièce.
Enfin, avec la rétro-ingénierie, Solaxis offre la possibilité, entre autres,
de réparer des équipements défectueux pour lesquels il est difficile de
trouver des pièces de rechange. Le principe consiste à numériser la pièce
convoitée, puis à travailler sur le nuage de points obtenu pour recons­
truire un fichier « solide ». Il ne reste plus qu’à imprimer.
•
mars-avril 2015
• 27
INNOVER
ReelyActive, l’Internet des objets à votre portée
P
our suivre des objets et des personnes en temps réel dans
un espace, il suffit de puces sur lesdits objets et personnes,
de capteurs pour recevoir les signaux de ces puces et d’un logiciel
pour traiter l’information et l’afficher sur l’écran d’un ordinateur.
Pour une entreprise, cela peut permettre de contrôler le flux des
produits dans un entrepôt ou d’ajuster la présence d’employés
aux différents postes selon les tâches à accomplir. D’un point de
vue énergétique, la détection des personnes permet aussi d’ajuster
l’éclairage ou la température. « Plus on sait où sont les objets et
les personnes en temps réel, plus on peut optimiser les processus
et réaliser des économies », explique Jeffrey Dungen, cofondateur
et pdg de reelyActive. Fondée en 2012, cette entreprise montréalaise s’emploie à fabriquer ses propres puces et capteurs et à
développer un logiciel en code source libre, le tout à prix concurrentiel. « Sur le marché, un capteur coûte plus de 1 000 $. On en
a développé un pour 80 $ », illustre le pdg. Entre autres, les
capteurs sont filaires, ce qui diminue les coûts d’installation,
comparativement à une technologie wifi. Le logiciel en code
source libre permet à l’acquéreur d’adapter l’interface à ses
besoins. Mais dans les faits, les clients préfèrent une solution clé
en main, de sorte que reelyActive vend un service plutôt qu’un
logiciel. Cette solution économique attire les PME de partout
dans le monde et l’intégration de la technologie Bluetooth à sa
plateforme laisse envisager une croissance rapide de l’entreprise.
Faites entendre
votre voix sur l’avenir
de notre profession :
Assistez à l’Assemblée
générale annuelle 2015
28 •
mars-avril 2015
•
Tous les ingénieurs ont
rendez-vous le 11 juin
prochain à partir
de 17 h 30 au Palais
des congrès de Montréal !
Le Colloque
annuel de l’Ordre
17h
Gary Mark Monaghan, ing., membre depuis 2007
Audrey Pratt, ing., membre depuis 2010
14h
Colloque 2015
7 et 8 avril – Palais des congrès de Montréal
LA solution facile et rentable pour accumuler 14 h de formation1 !
Aperçu du programme
Cours H
Gérer le conflit : mission possible !
Cours I
Arrêtez d’essayer de convaincre et commencez à inspirer
Animé par : Lyne Marie Germain
Formatrice agréée et fondatrice de
LMG Coach en communication
Animé par : Louise Geoffrion,
M.A.P.
Consultante, coach et formatrice
Formations Qualitemps
Les conflits non résolus ont souvent un impact très néfaste
sur la productivité et le bien-être de votre équipe, et votre
habileté à les régler rapidement est une compétence clé. Ce
cours vous apprendra à gérer les conflits et même à les transformer en opportunités d’amélioration et de collaboration !
Ce cours reconnu par le Barreau du Québec vous apprendra
à interagir avec succès, c’est-à-dire à maîtriser les bases de vos
communications, que ce soit avec un employeur, un client,
un fournisseur, des collègues, d’autres professionnels, un
supérieur hiérarchique, le public ou même les médias.
Conférence 6
La créativité appliquée à l’innovation
Cours A
Le leader efficace : les 5 dimensions d’une équipe
performante
Animée par : Natalie Blouin, ing.,
M. Ing.
Conseillère, Institut de développement de produits
De nombreuses équipes d’innovation sont sous haute tension
à vouloir, tout à la fois, innover et rester dans le connu.
Il est temps de réfléchir à ce que veut dire « innover » dans
une entreprise. Cette conférence propose des structures qui
favorisent la posture créative et des méthodes de conception
rigoureuses qui apprivoisent l’inconnu.
Animé par : Patrick Doyon, ing.,
M. Sc., MBA, CEd, CEC/ACC
Président et associé-fondateur
Arevelk
Quel rôle joue le gestionnaire quant à la mobilisation de ses
employés, leur agilité et leur résilience face aux changements,
la façon dont ils collaborent ensemble, leur productivité individuelle et collective, et le niveau de confiance qui règne au sein
de l’équipe ? Ces thèmes seront abordés durant ce cours.
Pour inscription et information, rendez-vous sur le site colloque.oiq.qc.ca
1. Le contenu des activités doit être lié à l’exercice de vos activités professionnelles.
s parcours de femmes
De Lima à Fermont
Près de 30 % des demandes
d’adhésion à l’Ordre des
ingénieurs du Québec
proviennent de profes­
sionnels formés à l’étranger.
Melissa Ayala Luis, ing. jr,
originaire du Pérou, est
arrivée au Québec en 2006
et elle travaille maintenant
à la mine de fer
d’ArcelorMittal à Fermont.
Devenue récemment
citoyenne canadienne, elle
porte un regard très
favorable sur son parcours
au Québec.
Par Clémence Cireau
«J
’ai enfin prêté serment à la reine
d’Angleterre ! », déclare sur un ton
humoristique la Péruvienne de 35 ans,
de­venue Canadienne le 4 décembre 2014.
Melissa Ayala Luis a grandi à Lima, la capi­
tale du Pérou, une ville tentaculaire où
vivent près de huit millions d’habitants. À la
suite de son baccalauréat en génie électrique, elle travaille deux ans dans son pays
natal comme ingénieure en automatisation
pour le secteur minier. Poussée par le désir
d’apprendre une nouvelle langue et de perfectionner sa formation à l’étranger, elle part
à la recherche d’une terre d’accueil. « Les
diplômes étrangers sont très recherchés au
Pérou. J’ai d’abord regardé en Europe. Puis
30 •
mars-avril 2015
•
mon choix s’est porté sur le Québec. Au
Canada, l’immi­gration est facile pour les
étudiants. Tout est pensé pour qu’ils s’y
installent définitivement. »
Elle pose ses valises en octobre 2006 à
Mont­réal et commence une maîtrise en génie de
la production automatisée à l’École de techno­
logie supérieure. « La formation est plus technique au Québec. J’ai trouvé les étudiants très
professionnels. Le cursus intègre plusieurs stages
en milieu de travail. De nombreux étu­diants sont
des techniciens qui retournent à l’école pour
compléter leur acquis. » À Montréal, elle rencontre l’homme qui deviendra son conjoint,
William, lui aussi ingénieur. Diplômée en 2010,
Melissa Ayala Luis cherche un emploi, mais la
concurrence est forte dans la métropole. Après
plusieurs mois de recherche, elle trouve du travail au bureau de génie-conseil CIMA+
à Sherbrooke. L’année suivante, son conjoint est contacté par ArcelorMittal pour
un emploi à Fermont. Elle
le suit et se joint elle aussi à
l’entreprise en 2012.
Habituée au climat subtropical désertique de Lima,
Melissa Ayala Luis a découvert au Québec le froid et la
neige. Les bâtiments grisâtres
à Fermont ! Ici, même les Québécois sont des
immigrés dans leur pays. Un microcosme très
agréable s’est recréé. » Melissa Ayala Luis organise de temps en temps des soupers avec d’autres
Latinos-Américains. « Un Péruvien travaille au
laboratoire de la mine et un autre vit à PortCartier. Ça fait du bien de parler du pays autour
d’un ceviche. » Sauf que le saumon remplace la
sole, et que les patates douces sont difficiles à
trouver à l’épicerie du coin.
À la mine d’ArcelorMittal, Melissa travaille
sur les processus d’amélioration continue : son
emploi consiste à améliorer les procédés de
production et d’entretien. Elle cherche à limiter
« Je pense qu’il est même plus facile
d’être une femme ingénieure ici que dans
mon pays, bien que les mines soient
majoritairement masculines. »
d’Amérique du Nord contras­
tent avec l’architecture coloniale espagnole ocre de la
Plaza Mayor. « Mais le vrai
choc pour moi a été le passage
de Montréal à Fermont. La vie
dans une grande ville n’est
pas si différente d’une ville à
l’autre, partout dans le monde.
Vivre dans une région éloignée
a été une expérience totalement
nouvelle pour moi. » Située à 17
heures de route de Montréal,
Fermont accueille 3 000 personnes. La particularité de la ville est son « Mur ». Non, nous ne
sommes pas dans la série Games of Thrones !
Long de plus d’un kilomètre et haut de cinquante
mètres, construit pour contrer le vent glacial du
nord, ce bâtiment accueille de nombreuses
habitations et tous les commerces, excepté la
station-service. Pour boire une bière, le choix est
simple : une brasserie ou… un bar de danseuses !
Une mine de nationalités
Malgré les écarts de température, il a été facile
pour Melissa Ayala Luis de s’intégrer à la CôteNord. « La mine est l’employeur principal. La
majorité des travailleurs viennent d’ailleurs.
Je travaille avec des Africains, des Européens,
des Latinos-Américains. Le monde entier vit
les risques de danger pour les employés et à
réduire les temps d’attente entre les différentes
tâches. « On est en recherche constante de solutions. Dans la plupart des cas, la réponse vient
des personnes sur le terrain. Le fait que je sois
étrangère est un énorme avantage, pour moi et
pour mon entreprise. Pour moi, un immigrant
est plus à l’écoute des autres, plus ouvert aux
nouveaux points de vue puisqu’il vit dans un
contexte qui ne lui est pas encore familier. »
Melissa Ayala Luis parle rarement espagnol
au travail. « Un jour, le directeur de la mine
ArcelorMittal du Mexique est venu en visite. Les
responsables ont fait appel à moi. Ils parlaient
anglais entre eux, mais beaucoup de nuances
se perdaient dans la traduction. Je veillais à ce
que toutes les informations soient bien échangées. » Elle ne regrette en rien son immigration
au Québec. « Je pense qu’il est même plus facile
d’être une femme ingénieure ici que dans mon
pays, bien que les mines soient majoritairement
masculines. »
Le secteur minier péruvien est florissant. Le
Canada est un des principaux investisseurs sur
place. L’expérience binationale de Melissa Ayala
Luis lui ouvrirait de nombreuses portes à son
retour. « Pour l’instant, ce n’est pas dans mes
projets. Peut-être quand j’aurai plus d’expé­
rience ? Mais j’aime ma vie ici. Mon garçon a
juste un an et il est Québécois ! » t
•
mars-avril 2015
• 31
s parcours de femmes
Suivre le vent et
viser juste
Commencer par étudier le design industriel,
puis opter pour le génie mécanique avant
de choisir le génie biomédical et contribuer
à élaborer une technologie de pointe pour
diagnostiquer et traiter certains cancers,
c’est possible : le parcours de
Claudia Chevrefils le prouve.
Portrait d’une ingénieure
qui conjugue sans fautes
éclectisme avec expertise.
Par Antoine Palangié
32 •
mars-avril 2015
•
«C
ontrairement à bien des professionnels, je n’ai pas planifié mon
cheminement au quart de tour, et je ne le
fais toujours pas », déclare d’entrée de jeu
Claudia Chevrefils, ing., M. Ing. et Ph. D.
Aty­pique, voire « tortueux » selon ses propres
mots, le parcours de cette ingénieure en
ima­gerie médicale l’est assurément ; n’em­
pêche qu’il l’a menée à travailler à l’élabora­
tion d’une technologie sur le point de
révo­lutionner le diagnostic et le traitement du cancer de la prostate. Polymer
Robotics, l’entreprise en démarrage
spécialisée dans le secteur biomédical basée à L’Islet, près de Québec,
qu’elle a rejoint en novembre 2014,
achève la mise au point d’un système qui couple l’imagerie par
résonance magnétique (IRM) à un
robot positionneur d’aiguille pour
améliorer la précision des inter­
ven­tions sur cette glande d’à peine
3 cm de diamètre – la taille d’une pièce de
deux dollars – située en plein cœur de
l’appareil génital masculin.
Piquer là où il faut
Actuellement, le processus du diagnostic de
ce cancer répandu – le deuxième plus fréquent
chez l’homme – passe par un toucher rectal
et une prise de sang qui, si elle révèle les
marqueurs de la maladie, doit être suivie
d’une biopsie de la prostate elle-même. Cette
opération est pratiquée de façon systématique en effectuant une douzaine de prélèvements de tissus pour couvrir l’ensemble de la
glande. Présentement, ce sont les ultrasons
que l’on utilise pour visualiser la trajectoire
de l’aiguille dans la prostate. « Mais cette technique d’imagerie n’est pas précise et ne permet pas de voir les zones cancéreuses »,
explique Claudia Chevrefils. Résultat, des
faux négatifs sont possibles, et quand vient
le temps de procéder à des traitements ciblés
comme la curiethérapie (l’injection très loca­
lisée de produits de radiothérapie) ou le laser,
il y a un risque substantiel de piquer à côté
des zones malades.
L’IRM donne une vision tridimensionnelle de la prostate et bien d’autres informations spatiales. « Cette méthode d’imagerie
non invasive se fonde sur le comportement
des noyaux des atomes d’hydrogène soumis
à un champ magnétique, poursuit Claudia
Chevrefils. Ces atomes sont présents partout
dans nos tissus qui contiennent de l’eau à
des teneurs différentes. Les contrastes que
ces différences induisent montrent des
changements de texture des tissus qui sont
représentatifs d’anomalies structurelles
comme les zones cancéreuses. » À l’étape
du diagnostic par biopsie comme à celle du
traitement, le bassin du patient est scanné
et le même petit robot est installé entre ses
jambes. La pointe de l’aiguille du robot
étant précisément localisée par rapport aux
éléments de l’image 3D obtenue, il ne reste
plus qu’à la guider vers la zone problématique repérée. « Notre technologie permet
au chirurgien de procéder de façon bien
moins intrusive, puisqu’elle donne la possi­
Polymer Robotics achève la mise au point
d’un système qui couple l’imagerie par
résonance magnétique (IRM) à un robot
positionneur d’aiguille.
bilité de ne toucher que la zone cancé­reuse
elle-même. Notre dispositif s’adapte aussi aux
aiguilles utilisées pour les différents types
de thérapie », résume Claudia Chevrefils.
D’un génie à l’autre
Le design précis du dispositif relève encore
du secret industriel. Ce que l’on peut dire,
c’est que le prototype fonctionne et que
Claudia Chevrefils et son équipe sont à
l’aube des études cliniques. Un bel accom­
plis­sement, et un jalon de plus pour cette
femme qui s’intéresse à tout ce qui se rapporte à l’ingénierie médicale. « Au cégep, je
savais que j’irais à l’université, mais je
n’avais pas choisi ma spécialité, nous ditelle. Ma façon de faire, c’est d’être à l’écoute
de ce qui se passe autour de moi et d’explorer
un domaine dans lequel il y a quelque chose
que je peux et que j’ai envie de creuser. Je
m’arrange ensuite pour faire mon chemin
là-dedans. Je me fixe des buts globaux, mais
la route pour m’y rendre est tortueuse. »
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•
mars-avril 2015
• 33
parcours de femmes
En 1990, Claudia Chevrefils commence
sa première année en design industriel à
l’Université de Montréal. Mais au-delà de
la forme des objets, ce sont les aspects
concer­nant l’ingénierie tels que la résistance des matériaux qui la captivent. Elle
enchaîne donc en commençant un baccalauréat en génie mécanique à l’École Polytechnique Montréal et, grâce à une bourse,
elle s’inscrit en 1994 au Worcester Polytechnic
Institute, dans le Massachusetts. « Je devais
suivre un cours hors faculté et j’ai choisi
Exemple d’images IRM
34 •
mars-avril 2015
•
celui de biomécanique, car le sport fait partie intégrante de ma vie et j’ai toujours été
intéressée par le fonctionnement du corps
humain et par sa capacité à développer de
la puissance dans des activités comme la
course, la nage et le vélo, raconte-t-elle. Ç’a
été une révélation : j’ai compris que mes
cours en génie mécanique pouvaient s’ap­
pli­quer au corps et je me suis découvert une
passion pour le génie biomédical. » À son
retour au pays, elle se renseigne sur les
formations dans le domaine et commence
à l’automne 1995 une maîtrise en génie
biomédical, toujours à Polytechnique. Là
encore, Claudia Chevrefils sort des sentiers
battus en se spécialisant en imagerie médicale, chasse gardée traditionnelle des
bache­liers en informatique et en génie
électrique. « Il a fallu que je convainque
mon directeur de recherche, qui m’a finalement acceptée comme sa première étudiante issue du génie mécanique. » Elle
travaille sur l’élastographie, un mode de
détection du cancer du sein utilisant les
ultrasons, largement reconnu depuis et
utilisé dans le reste du monde.
Pour son premier emploi à la sortie de
l’université, Claudia Chevrefils choisit
Orthosoft, une jeune compagnie qui conçoit
des logiciels pour l’assistance chirurgicale.
Jusqu’en 2000, elle travaille sur le position­
nement des prothèses totales de genou, puis
répond à l’appel d’un ami qui recherche des
ingénieurs pour le département des tests chez
Ericsson. « J’avais envie d’essayer le travail
dans une grande entreprise, mais le souvenir
du génie biomédical a été le plus fort, confiet-elle. Je ne suis pas le genre de personne qui
peut rester dans un poste sans ressentir de
l’excitation. » En 2002, retour aux sources :
elle travaille un an comme assistante de
recherches à l’Hôpital Sainte-Justine, « pour
me remettre dans le bain, explique-t-elle, et
confirmer ma passion pour le domaine biomédical ». En 2004, elle commence un doctorat – juste après la naissance de son
deuxième enfant – sur le dévelop­pement d’une
technique de recalage entre des images
endoscopiques 2D et des IRM 3D afin de faciliter l’opération de résec­tion des disques intervertébraux dans les corrections de scolioses.
De 2010 à 2011, elle fait un post-doctorat sur
un projet connexe, un modèle prédictif de la
rigidité de la colonne vertébrale fondé sur des
mesures de texture dans les IRM.
Après être passée par l’université, le milieu
hospitalier, des établissements de recherche,
la petite et la grande entreprise, Claudia
Chevrefils essaye aussi le travail autonome
en tant que consultante en génie biomédical,
jusqu’à l’an dernier où un mandat pour Polymer Robotics lui ouvre la porte de son poste
actuel. « Pour l’avenir, je voudrais parfaire
mes connaissances en imagerie médicale.
Vers quel autre domaine vais-je m’orienter
après ça ? », conclut-elle en riant. t
Les cinq commandements
de Claudia Chevrefils
Sa fierté : « Ma façon de trouver un
équilibre entre les exigences de ma vie
professionnelle et ma vie en famille. »
Sa passion : « Le sport. »
Son inspiration : « Les gens qui
m’entourent, ma famille, mes collègues,
mes directeurs de recherche. »
Son aspiration : « Garder la flamme. »
La clé de sa réussite : « Être ouverte
et à l’écoute tout en restant structurée. »
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Josée Lessard, ing.
Membre depuis 1998
s parcours de femmes
C’est dans les locaux d’Ubisoft
que Nathalie Dubois, ing., nous
accueille. Une solide poignée
de main, et la chef d’équipe
en informatique est prête à
nous raconter son parcours
professionnel dans les
coulisses du jeu
électronique, son domaine
et sa passion depuis 15 ans.
Par Jocelyne Hébert
36 •
mars-avril 2015
•
Nathalie Dubois, ing.
« Meneuse de jeu »
chez Ubisoft
Q.
Vous avez travaillé à la production
du jeu Far Cry 4, qui est sorti en
novembre. Nous connaissons les trois premières versions de ce jeu de tir, où le héros
est entraîné malgré lui dans diverses aventures. Pouvez-vous nous en dire plus sur
ce jeu ?
Je peux vous dire que l’action se
déroule dans un pays imaginaire inspiré du Tibet. Produire un
jeu demande beaucoup de travail
– environ 400 personnes auront
contribué à celui-ci. Et les fins de
production sont exigeantes, car
il y a beaucoup de pression et des
séries de tâches très précises à
accomplir. Nous sommes en
mode livraison, quoi !
fournit une panoplie d’objets et de personnages qui peuvent être utilisés au goût du
joueur. Celui-ci aura des possibilités très
imaginatives, même loufoques. S’ils le
veulent, les joueurs pourront faire pleuvoir
des chèvres ! (Rires.)
R.
Pourquoi avez-vous choisi le
génie informatique ?
J’ai fait ce choix de carrière
parce que je pensais qu’il y avait
de bons débouchés, et je ne
me suis pas trompée.
Q.
R.
En quoi consiste votre
travail ?
Je suis chef d’équipe depuis six
ans. Pour ce jeu, je dirige deux
équipes totalisant dix programmeurs et
ingénieurs en informatique. Je coordonne
également à distance le travail de quatre pro­
grammeurs, au studio de Toronto.
Mes deux équipes exécutent un travail
différent. Les programmeurs d’outils développent des logiciels utilisés par les artistes
affectés au contenu. C’est par ces logiciels
que le contenu du jeu est lisible par l’exécutable du jeu. Par exemple, pour intégrer une
pomme 3D dans le jeu, une partie des données utilise un outil externe pour faire la
pomme et l’outil que nous produisons transfère les données obtenues dans un format
lisible par le jeu pour qu’elles prennent la
forme d’une pomme.
Mon autre équipe s’occupe de contenu.
Elle produit une partie du jeu qui sert au
joueur à créer sa propre carte. Cette section
Q.
R.
Pourquoi avez-vous choisi le génie
informatique ?
Mes parents enseignaient tous les deux
l’informatique. J’ai donc baigné dans
cet univers durant toute ma jeunesse. J’ai
toujours eu accès à des ordinateurs et mes
parents m’ont appris les concepts de logique
très jeune. Au cégep, j’avais d’abord choisi
les sciences de la nature. Mais j’ai suivi un
cours de programmation et j’ai attrapé le
virus ! J’ai aussi fait ce choix de carrière
parce que je pensais qu’il y avait de bons
débouchés, et je ne me suis pas trompée.
Q.
Ce domaine est-il encore majoritairement masculin ? Est-ce que cela
vous a posé des problèmes ?
•
mars-avril 2015
• 37
parcours de femmes
R.
Pendant mes études, je comptais dans
mes cours une femme pour 10 étudiants.
Dans mon milieu de travail, il y en a une sur
20 em­ployés. Pour mon projet actuel, je suis
la seule femme dans une équipe de 60. Cela
dit, je ne vis aucune discrimination. En 15 ans,
cela ne m’est arrivé qu’une seule fois, en début
de carrière. Je crois que certaines personnes
jugent facilement les femmes, mais une fois
qu’elles ont fait leurs preuves, les femmes
« Je désire respecter
mon rythme. J’ai choisi
d’évoluer en séniorité
plutôt que de gravir
des échelons. »
ne sont pas vues autrement que les hommes.
La différence ne se vit pas entre les sexes,
elle existe plutôt entre les individus.
Q.
R.
Vous êtes maintenant gestionnaire,
mais vous avez longtemps préféré
la programmation. Pourquoi ?
J’ai un cœur très technique ! Plus de
la moitié de ma carrière a été orientée
vers la programmation générale et d’outils
de production. J’étais motivée par le désir
d’approfondir, d’acquérir des compétences.
Pour l’employeur, l’expertise est importante,
elle sert à prendre de bonnes décisions et à
mieux planifier.
Q.
R.
Comment définissez-vous votre
ambition ?
Je désire respecter mon rythme. Je
suis actuellement très heureuse
comme gestionnaire de premier niveau. Je
suis parvenue à un point où je pourrais
changer pour autre chose, mais j’ai choisi
d’évoluer en séniorité plutôt que de gravir
des échelons. Récem­ment, j’ai lu le livre
Lean In, de Sheryl Sandberg, et cela m’a
rassurée. Le livre explique que beaucoup de
femmes bloquent leur ambition personnelle
parce qu’elles veulent fonder une famille ou
parce qu’elles n’osent pas postuler un emploi.
38 •
mars-avril 2015
•
L’auteure définit l’ambition non pas comme
la volonté d’obtenir un poste important,
mais comme le désir d’accomplir ce que
nous avons le goût de faire. Jusqu’à présent,
c’est ce que j’ai réalisé. Il ne faut pas s’empêcher d’accepter une fonction parce qu’on
veut avoir un enfant. J’étais enceinte quand
j’ai eu mon premier poste de gestionnaire.
Ça a été difficile, mais passionnant !
Q.
R.
Vous vous dites féministe.
Pourquoi ?
Mes deux parents m’ont donné une
éducation très neutre, non sexuée : je
tondais le gazon, j’ai participé à la construction de la maison, nous avions des jeux non
orientés sur le sexe. Mon éducation m’a rendue
féministe, dans le sens positif du terme. Ça
ne me gêne pas du tout de m’affirmer féministe, je crois aux compétences des femmes.
Au Québec, les femmes doivent encore
mener des combats pour obtenir l’équité
salariale. Et certains employeurs traitent les
femmes avec des idées préconçues, notamment au moment de l’embauche : ils considèrent l’âge de la candidate en se demandant
si elle voudra avoir des enfants. Pour moi,
c’est un devoir de ne pas penser à ces questions quand je recrute de nouveaux employés.
Q.
R.
Vous gérez deux équipes, vous portez deux chapeaux. Comment se vit
la gestion d’équipes ?
Le désir de devenir gestionnaire m’est
venu avec celui d’avoir un enfant.
(Rires.) J’ai senti que je pouvais apporter
plus à la compagnie avec l’expérience que
j’avais acquise et que je pouvais orienter des
employés. Je suis fière de voir mes employés
évoluer, surtout quand il s’agit d’une personne que j’ai moi-même engagée ! Quand
mes em­­ployés ont des objectifs personnels,
on travaille autour de ça. Quand ils ont des
petits problèmes, j’essaie de les aider. Oui,
je suis une gestionnaire un peu maternelle.
Comme gestionnaire de deux équipes,
mon plus grand défi, c’est de changer de
contexte des dizaines de fois par jour. Je
dois partager mon temps de façon équitable,
selon les besoins de chacune des deux
équipes. Je dois aussi être capable de prévoir
les besoins, les capacités de mes employés
et de demander plus de ressources.
Personnellement, je prends soin de gérer
mon stress pour être capable de concilier
travail et vie familiale. Je fais du kung-fu
depuis 12 ans. J’assiste à mes cours moins
fréquemment que d’autres, compte tenu de
mes responsabilités, mais je respecte l’horaire que je me suis donné. Cela me permet
d’évacuer la tension et de me recentrer sur
autre chose. J’adore ça !
Q.
Vous êtes ingénieure, et le génie
informatique est souvent perçu
comme un domaine « à part ». Quelle est
votre relation avec la profession ?
Ma formation m’a beaucoup aidée dans
ma recherche d’emploi. Aujourd’hui, c’est
moi qui recrute : en général, une formation en
génie informatique est le gage que le candidat
est capable de faire le travail, qu’il a le seuil
mini­mum de compétences recherché. Je sais
que les diplômés en génie informatique ont
travaillé fort pour terminer leur bac, qu’ils ont
fait preuve de débrouillardise et ont une bonne
capacité d’acquisition de connaissances.
Pour ma part, même si je ne fais pas un
travail réservé aux ingénieurs, j’accorde
beaucoup d’importance aux valeurs de l’Ordre,
R.
notamment la compétence et la responsabilité. Cela explique pourquoi je suis prête
à donner de mon temps personnel : je tiens
à m’assurer que mon produit répond aux
exigences de mon employeur. Je veux que
l’employeur soit satisfait et que le client en
ait pour son argent. t
Nathalie Dubois en six points
-Fille de deux professeurs d’informatique
- Diplômée de l’École Polytechnique en 1999
- Inscrite comme ingénieur stagiaire en 1999
- Embauchée par Ubisoft en 1999 comme programmeuse
- Nommée chef d’équipe en informatique en 2008
- A participé à la production des jeux suivants :
• Prince of Persia : The Sands of Time (2003)
• Assassin’s Creed (2007)
• Assassin’s Creed 2 (2009)
• Assassin’s Creed Brotherhood (2010)
• Assassin’s Creed 3 (2012)
À l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars 2015,
les administratrices de l’Ordre soulignent l’apport de
quelque 8 300 femmes à la profession d’ingénieur.
De g. à dr. : première rangée, Sandra Gwozdz, ing., FIC, Isabelle Tremblay, ing. , Kathy Baig, ing. , Louise Quesnel, ing., FIC
Rangée arrière : Anne Baril, ing., Lise Casgrain, administratrice nommée, Françoise Lange, ing., Suzanne Bastien, ing.
•
mars-avril 2015
• 39
s femmes de génie
En avant toutes
Par Malika Daoud
M. Chantal
Michaud, ing.,
directeur général
de l’Ordre, a
souhaité la bienvenue
aux participants
Mme Fabienne Lacoste, CFA,
présidente-directrice générale de
Gestion FÉRIQUE, présentateur du
déjeuner-causerie « Femmes de génie ! »
L
e 12 février dernier, près de 130 ingénieures ont participé au quatrième
déjeuner-causerie « Femmes de génie ! »,
organisé par l’Ordre des ingé­
nieurs du
Québec et présenté par Gestion FÉRIQUE.
Cette année, les participants ont fait la
connaissance de l’ingé­nieure Nathalie Tufenkji,
professeure et chercheuse à l’Univer­sité
McGill. Les défis et les réalisations de la
conférencière ont été une source d’inspi­
ration pour tous. Comme d’habitude, la pertinence et l’humour de Patrick Masbourian,
animateur à Ici Radio-Canada, ont rendu la
rencontre d’autant plus mémorable. À
l’issue de la conférence, PLAN a recueilli les
commentaires de quelques participantes.
40 •
mars-avril 2015
•
Martine Côté, ing.
Encadrements appareillages électriques
Stratégies, encadrements du réseau, Hydro-Québec
C’est ma 3e participation au déjeuner-causerie « Femmes de
génie ! ». Une fois encore, la rencontre a été très inspirante.
Nathalie Tufenkji, ing., nous a démontré comment la
détermination et la persévérance permettaient d’atteindre
les plus hauts niveaux, dans sa vie tant professionnelle que
personnelle. Cette rencontre m’inspire la volonté de continuer
à travailler fort afin d’être chaque jour une meilleure ingénieure pour avoir un impact positif sur mes collègues.
Najat Kamal, ing. jr
Coldfixe Technologies inc.
J’ai adoré ce témoignage. Il était à la fois touchant et cha­
leureux. Je partage beaucoup de points communs avec
Nathalie Tufenkji, dont sa passion pour le génie chimique
et la recherche. Elle a mis en lumière deux mots clés pour
construire une carrière d’ingénieure épanouissante :
beaucoup de persévérance et surtout bien s’entourer.
À la fin de la rencontre, j’étais d’autant plus déterminée
à être un modèle pour les jeunes filles. L’animation de
Patrick Masbourian a rendu la rencontre passionnante en
la ponctuant d’humour !
Diplômée en génie chimique de l’Université
McGill et détentrice d’une maîtrise et d’un
doctorat de l’Université Yale, la conférencière
Nathalie Tufenkji est maintenant professeure à
l’Université McGill.
Hélène Simard, ing.
Technorm
Nathalie Tufenkji, ing., doit être une excellente professeure, elle a une facilité certaine à
partager son enthousiasme et ses passions. Une de ses remarques quant à la différence de
perception du travail d’une femme et de celui d’un homme m’a laissée perplexe. Savoir
qu’aussi bien étudiantes qu’étudiants étaient plus critiques vis-à-vis du travail d’une
professeure m’a énormément étonnée. Malheureusement, les préjugés inconscients sont
encore trop présents. Il va falloir beaucoup d’éducation pour en venir à bout. Cette rencontre
annuelle de l’Ordre est aussi une excellence occasion de réseautage, j’ai croisé des connaissances de l’université aux parcours fascinants !
Ingénieure de mère en fille
Ana Radics Ianicsko, ing., M. ing.
Conception de postes et appareillage électrique, Hydro-Québec
C’est ma première participation au déjeuner-causerie « Femmes de génie ! » ;
en fait, c’est ma fille Fatima qui m’a proposé de l’accompagner. Pour moi,
Nathalie Tufenkji est une femme d’exception qui, à grand renfort de détermination et de motivation, présente un beau cheminement de carrière, le tout bien
soutenu par une famille conciliante. J’aurais aimé la rencontrer lors de mon
arrivée au Canada, il y a 19 ans, au moment de ma vie où je voulais tellement
trouver ma place, ma voie et mon identité dans cette société si accueillante !
Elle aurait pu être le modèle parfait à suivre, la source de
Fatima Cristina Radics, ing.
l’énergie dont j’avais tant besoin lors de mes moments
Normalisation des automatismes
de questionnement et d’incertitude. J’ai vu des jeunes
Hydro-Québec
ingénieures dans la salle, au début de leur carrière, de leur
J’ai assisté aux deux dernières conférences « Femmes de génie ! »
vie personnelle, y inclus ma fille. Je suis convaincue que la
et j’ai trouvé Nathalie Tufenkji particulièrement inspirante. Je
plupart d’entre elles ont eu la preuve que la conciliation
suis sortie de la rencontre avec la ferme conviction qu’il ne
travail-famille est possible, que tout est faisable !
fallait pas hésiter à faire face aux nouveaux défis, et cela, peu
VOULOIR, c’est notre force et « The sky is the limit » !
importe leur ampleur. En s’investissant entièrement, il est
possible de les relever avec brio. Lorsque Mme Tufenkji nous
racontait comment s’était passée une des premières conférences
à laquelle elle avait participé en tant que jeune mère, et qu’elle
avait dû alterner allaitement et allocution devant ses pairs, j’ai
trouvé l’anecdote assez cocasse, et la femme, impressionnante.
Pour moi, c’est l’image d’une battante en pleine action.
•
mars-avril 2015
• 41
s québec inc.
Jean-Pierre Legris, ing., animera un dîner-conférence « L’ingénierie simultanée
dans le développement de la SORA » lors du Colloque de l’Ordre, le 8 avril 2015.
La moto
qui électrise
Il y a un an, le constructeur québécois LITO Green Motion
démarrait la production d’un véhicule individuel canadien
100 % électrique. Le succès de la SORA (« ciel » en japonais),
une moto de grand luxe sans pétarade ni fumée, confirme
l’engouement toujours plus fort pour les véhicules branchés. Par Antoine Palangié
«N
LITO Green Motion
otre produit est très sexy, explique JeanPierre Legris, ing., d’abord parce que son
design et ses performances sont hors normes, et parce
que c’est un moyen de transport électrique. » Le fondateur et président de LITO Green Motion affirme
avoir bien senti, dans les trois dernières années, le
changement de perception vis-à-vis de cette technologie. Avec le succès de la Tesla, l’équivalent automobile de la SORA dans le segment des véhicules
branchés de grand luxe, les gens ont compris que la
locomotion électrique pouvait être autant un choix
de passion qu’un choix de raison.
Résultat, carburer au courant est de plus en plus
à la mode, aussi bien auprès de la main-d’œuvre que
des clients. « Nous recevons beaucoup de candidatures de gens très qualifiés qui ont compris que le
transport électrique est un champ d’exper­tise très
intéressant et surtout très porteur », poursuit
Jean-Pierre Legris. Quant aux propriétaires
de SORA, « ils sont tous amoureux de leur
moto », selon son concepteur. « Nous
sommes très près de nos clients, et ceuxci nous font beaucoup de commentaires positifs, raconte-t-il. En premier
lieu, ils apprécient l’image de technologie et d’écologie que leur choix
d’un véhicule électrique projette. »
La fin du compromis ?
Il est vrai que dans cette gamme de
prix (autour de 50 000 $ pour un
modèle 2014, 60 000 $ pour un 2015 et
42 •
mars-avril 2015
•
100 000 $ pour la version Signature),
l’économie à la pompe – autour de 1 000
$ par an – a peu de chances d’être le premier argument pour convaincre les acheteurs potentiels. « C’est plutôt une autre
façon de consommer que l’on propose, plus
dans l’air du temps : tu rentres à la maison,
tu branches ton téléphone cellulaire et tu
branches ta moto, indique Jean-Pierre
Legris. Avec 200 km d’autonomie et une
charge complète en 9 heures sur une prise
de 110 V – 3 heures 30 minutes sur une
borne publique –, c’est le véhicule quotidien par excellence. »
C’est aussi de toutes nouvelles sensations
de conduite : un deux-roues électrique, c’est
un peu les avantages de la moto sans en avoir
les inconvénients : bruit et chaleur du moteur,
odeurs d’essence, vibrations. Exit le ralenti
aussi, le moteur ne tourne plus quand la moto
est à l’arrêt. « En plus de l’accélération et de
la vitesse – 200 km/h en pointe –, il y a la
finesse du contrôle : le couple du moteur est
disponible à tous les régimes, l’accélération
est constante et directement proportionnelle
à la rotation de la poignée des ’’gaz’’ », précise
Jean-Pierre Legris.
Au Québec, où l’électricité est massivement produite à partir de sources d’énergie
renouvelables et sans émission de gaz à
effet de serre, le développement des véhicules électriques peut être un élément clé
Démarrage sur les chapeaux de roues
Avec un objectif de 50 ventes en 2015 (dont plus de la moitié en
Europe et aux États-Unis), le carnet de commande de LITO Green
Motion a lui aussi des allures de bête de course. La jeune PME de
Longueuil se trouve déjà à l’aube de devoir gérer son développement, d’autant qu’un partenariat avec une compagnie califor­
nienne pour les ventes et le marketing devrait la faire entrer dans
une nouvelle ère cette année. « Le défi n’est pas tant de rassembler les ressources matérielles que de trouver le personnel adéquat, souligne Jean-Pierre Legris,
ing., fondateur et président de
LITO Green Motion. Nos locaux, nos
machines et nos fournisseurs actuels
permettent une capacité de 250 unités par an. Ce que nous cherchons,
ce sont des gens pour passer d’une
micro-équipe de généralistes à une
entreprise industrielle de spécia­
listes. » De 5 personnes à l’interne
aujourd’hui, l’écurie SORA devrait
passer à 15 à la fin de 2015, puis à 40
l’année suivante. Dans un premier
temps, ce sont des postes en assemblage et en conception qui sont à
pourvoir. L’entreprise est aussi en
quête de partenaires pour la fabrication et l’ingénierie afin de grossir tout en partageant les risques.
Fière de produire 100 % québécois, elle se tourne cependant vers
l’international… faute d’alter ego au Québec comme au Canada.
« Avec 200 km d’autonomie et une charge complète en 9 heures sur une prise de 110 V – 3 heures
30 minutes sur une borne publique –, c’est le véhicule quotidien par excellence. »
de la mobilité durable. L’administration
reste pourtant à la traîne du peloton. Si la
voiture électrique a bien été inscrite parmi
les priorités du gouvernement Marois,
l’alter­nance politique retarde la mise en
place des programmes de subvention,
explique Jean-Pierre Legris. « Nous faisons
pression pour que nos motos deviennent
admissibles au crédit à l’achat d’un véhicule électrique, mais cela prend du temps.
L’avenir nous dira comment nous positionner par rapport aux pouvoirs publics »,
conclut-il. t
•
mars-avril 2015
• 43
s québec inc.
Lacer sans se lasser
La chaussure de l’avenir s’attachera sans doute toute seule grâce
à l’innovation de Powerlace, une toute jeune entreprise de la
Rive-Sud, près de Montréal. Récit d’une saga québécoise, celle
de la chaussure autolaçante.
Par Antoine Palangié
C
’est l’histoire d’un adolescent qui
n’aimait vraiment pas se pencher
pour attacher ses chaussures. Frédérick
Labbé, ing., le président de Powerlace, a
passé sa jeunesse avec des lacets suffisamment lâches pour enfiler ses souliers
directement, tout en constatant les ravages
d’une telle pratique sur leur durée de vie et
l’inconfort qui en résulte. Durant son baccalauréat en génie mécanique à l’École de
technologie supérieure, il garde dans un
coin de sa tête l’idée d’un soulier autolaçant
pour finalement, au terme de son cursus
en 2003, fabriquer un premier prototype.
« C’était vraiment un modèle embryonnaire, se souvient-il. Mais je l’ai présenté
au Centech, qui a bien aimé et qui a investi
dans le concept. »
Intégrer un mécanisme rigide dans une
chaussure flexible se révélant tout un défi,
sur le plan du confort notamment, Frédérick
Labbé met le projet en attente pour créer,
en 2004, MC2 Design, une compagnie de
44 •
mars-avril 2015
•
conception mécanique. Le succès de cette
entreprise lui permet de mettre de côté
l’argent nécessaire à la poursuite de son
rêve. En 2006, il a l’idée de placer les
mécanismes sur les côtés de la chaussure
plutôt que sous la semelle, et fabrique un
deuxième prototype qu’il montre à un client
de MC2 Design. « C’était un homme
d’affaires dans la soixantaine, très actif
mais ayant des problèmes de dos, mentionne Frédérick Labbé. Ne plus avoir à se
pencher pour lacer ses souliers lui a, bien
sûr, beaucoup plu. »
Toutefois, les problèmes d’inconfort et de
manque de fiabilité à long terme s’opposent
encore à l’émergence d’un produit commercialisable. En 2007, Frédérick Labbé rencontre Stéphane Baladi, un technicien de
talent, et il l’embauche pour réfléchir aux
nombreuses opérations d’usinage et de couture nécessaires. Ensemble, ils multiplient
sans relâche les prototypes, jusqu’à un certain jour de janvier 2012.
À la croisée des chemins
« Il aura fallu emplir des boîtes entières avec
nos modèles d’essai pour parvenir à l’idée
d’un mécanisme qui débraye après le serrage du pied, précise Frédérick Labbé.
Avant, chaque pas tendait, puis détendait
les câbles, qui s’usaient prématurément, et
le presseur responsable de la tension continuait à faire une saillie désagréable sous
le talon, deux choses que le débrayage permet de limiter à l’étape d’enfilage de la
chaussure. En juin 2012, je suis monté au
sommet du mont Saint-Hilaire avec le plus
récent prototype, et là, j’ai su que nous y
étions arrivés ! »
Il se plonge dans le carnet de ses contacts
de l’époque de MC2 Design et appelle LouisPierre Thibeau, Pierre Gagnon et Nicolas
Cloutier, qui viennent former l’équipe actuelle.
Powerlace inc. est né, et le groupe se donne
un nouveau défi : créer un modèle original
adapté à la production en série. « Toutes les
pièces des prototypes étaient usinées, il a
fallu concevoir et fabriquer plus de 20 moules
prototypes néces­saires à l’ensemble des
composants », indique Frédérick Labbé.
L’année 2013 est consacrée à la recherche
d’une façon d’intégrer le mécanisme au
procédé de fabrication, à l’achat des équipements pour le développement préindustriel
et à leur adaptation.
En 2014, l’équipe fabrique un banc
d’essai qui ne viendra pas à bout du
mécanisme après 500 000 cycles de tensionrelâchement. La même année, Powerlace
lance une collecte de fonds sur Internet,
mais elle se termine sans donner les résultats
escomptés. Faux pas ? Non, selon Frédérick
« En juin 2012, je suis monté au sommet du
mont Saint-Hilaire avec le plus récent prototype, et là, j’ai su que nous y étions arrivés ! »
Les deux pieds dans l’innovation
Powerlace, c’est un peu la chaussure de l’homme moderne qui a
mieux à faire de son temps et de son énergie que de se baisser pour
lacer ses chaussures. Quand le pied se glisse dans un soulier équipé
du mécanisme d’autolaçage, le talon pèse sur le presseur – une
coupole insérée dans la semelle intermédiaire –, qui s’enfonce pour
transmettre le poids de la personne à deux tendeurs latéraux. Tirés
vers le bas, ils serrent la chaussure sur le devant du pied. Rendus à
leur position inférieure, ils se désembrayent du presseur. Libéré de
toute liaison physique avec le reste du mécanisme, le presseur
redescend sous la semelle intérieure, et le soulier redevient une
chaussure normale.
Pour retirer son pied, il suffit de peser sur la pédale située à l’arrière
de la semelle extérieure pour relâcher les tendeurs, que l’on remet
dans leur position haute initiale par une flexion de la voûte plantaire. La marche à suivre et le fonctionnement sont simples et
efficaces. Les innovations majeures de tout le dispositif, ce sont ce
système de débrayage et l’ajusteur de tension : constitué de seulement deux pièces pour plus de fiabilité, il permet de choisir et de
fixer facilement le niveau de serrage qui sera appliqué à chaque
enfilage. Les astuces issues de la technologie Powerlace sont protégées par deux brevets, et d’autres sont en instance d’obtention.
Labbé. « Cette opération nous a fait connaître
auprès d’autres fabricants de chaussures
qui veulent intégrer notre technologie à
leurs gammes. Il y a aussi plusieurs investisseurs qui sont intéressés. Nous sommes à
présent en pleine réflexion sur les suites à
donner à ces propositions. » t
•
Janvier-février 2015
• 45
s s’informer
Les drones
s’envolent au Québec
Les drones brassent
beaucoup d’air...
surtout dans les médias.
Qu’il s’agisse d’avions civils
sans pilote ou d’engins
guerriers responsables de
frappes meurtrières en Irak,
les claviers s’échauffent. Les
aéronefs pilotés à distance
se font plus discrets au
Québec, et on commence
à les utiliser à des fins
techniques et commerciales. Par Clémence Cireau
ne libellule robotisée. C’est la première image qui vient à l’esprit
lorsqu’on assiste au décollage d’un véhicule
aérien sans pilote ou « drone », un nom
em­prunté à l’anglais qui signifie d’ailleurs
« faux bourdon ». Ces engins volants sont
des jouets pour grands enfants nostalgiques
des voitures télécommandées. En témoigne
le buzz qu’a créé Amazon avec son idée de
drones-livreurs ; pareille agitation symbo­
lise bien les fantasmes entourant les drones.
Un drone léger peut atteindre plus de
90 m d’altitude, à des vitesses de 25 à
55 km/h. Le système de vol est entièrement
automatisé et la précision des images qu’il
peut capter atteint 1,25 cm au sol pour
46 •
mars-avril 2015
•
DroneX-perts
U
1 pixel, avec un maximum de 6 mm de
précision GPS. Cette précision des images
aériennes attire un large éventail de professions, des urbanistes aux arpenteurs en
passant par les agriculteurs et les ingénieurs. La reproduction 3D permet de
réaliser des cartes topographiques précises. Ainsi, un promoteur immobilier peut
repérer des zones de pente de plus de 30 %,
non constructibles.
Encore peu d’entreprises proposent des
services d’imagerie grâce aux drones au
Québec. Ce sont avant tout des microentre­
prises, comme DroneXperts, qui est située
à Sainte-Marie dans la MRC de la NouvelleBeauce, ou Elipto, à Montréal. Ces deux
compagnies ont un certificat annuel
d’opérations aériennes spécialisées délivré
par Transports Canada, qui confirme
qu’elles ont fait leurs preuves en matière de
sécurité. Jonathan Dupont Champagne,
vice-président de DroneXperts, indique que
« depuis la création de l’entre­prise, toutes
nos opérations sont effectuées comme le fait
une com­p a­g nie aérienne ». Plusieurs
compa­gnies d’arpen­tage et de géomatique
offrent aussi des services avec l’assistance
d’un drone. C’est le cas de Geomog ou de DLT
Arpenteur-géomètre.
Le principal atout d’un drone est qu’il
donne accès à des zones inaccessibles. Les
ingénieurs et inspecteurs en bâtiments ont
été les premiers à déceler le potentiel de ces
machines. Quand un inspecteur examine
une façade ou un toit, il observe en direct
les images, sur un moniteur à côté du pilote.
C’est un gain de temps considérable. Des
municipalités utilisent aussi les drones
pour inspecter leur territoire, notamment
pour suivre l’état des berges des lacs sous
leur autorité. Grâce à la transmission par
Internet, les drones pourraient être utilisés
pour des missions de surveillance. Mais il
subsiste une barrière technique, puisque la
durée d’autonomie ne dépasse pas plus d’une
vingtaine de minutes pour les drones légers.
Une réglementation plus précise
Compte tenu de l’expansion du marché des drones
civils et commerciaux, Transports Canada réglemente l’utilisation des aéronefs sans pilote. Pour
avoir le droit d’utiliser un drone, une entreprise
doit obtenir un certificat d’exploitant conforme.
Les exigences dépendent du poids de l’appareil et
de son utilisation. Pour une utilisation commerciale, la procédure est exigeante : un permis de vol
est composé de plusieurs centaines de pages. Dans
tous les cas, les drones ne peuvent pas voler à
moins de 150 m d’une personne, d’un animal, d’un
bâtiment ou d’un véhicule.
drones sont utilisés pour faire des inspections sécuritaires des pipelines.
Au Québec, la culture de micro­
entreprise a favorisé l’apparition
et le succès des drones. La plupart des entrepreneurs ont transformé eux-mêmes leurs drones
pour y ajouter de nouvelles
fonctionnalités. t
Drone léger
55 km/h
Pour plus d’informations sur les
drones, vous pouvez consulter le
site du Centre d’excellence sur les
drones, situé à Alma : www.cedalma.com/
Altitude
90 m
Amazon Prime Air
Le géant du commerce électronique envisage de tester son service de livraison en
Inde par drones en raison de l’absence de régulation sur les véhicules aériens pilotés
à distance. L’entreprise voudrait créer ce service afin de livrer les petits articles
comme les livres ou les téléphones en un maximum de trois heures.
Un écosystème idéal
Les États-Unis et Israël sont les leaders dans
le secteur du drone militaire. Le Québec et
le reste du Canada se sont spécialisés dans
le drone commercial. Étant donné l’immen­
sité du territoire canadien, les drones sont
très utiles dans les zones en­clavées et dangereuses. Au Manitoba par exemple, des
•
mars-avril 2015
• 47
s s’informer
Des cours universitaires
planétaires
On les appelle les FLOT, pour
formations en ligne ouvertes
à tous, ou, en anglais, MOOC,
pour massive online open
courses. Parce qu’elles sont
gratuites et accessibles de par­
tout sur la planète où se rend
Internet, elles sont en train
de chambouler le paysage de
l’offre de cours universitaires.
Par Valérie Levée
48 •
mars-avril 2015
•
L
es FLOT sont des cours en ligne offerts gratuitement par certaines universités. Mais il ne s’agit pas
de formations à distance comme celles qui reprennent
les cours présentiels enseignés sur les bancs de l’uni­
versité. Ces cours ne donnent droit à aucun crédit en
vue d’un diplôme universitaire. C’est une autre catégorie
de cours ou­verts à quiconque souhaite enrichir ses connais­
sances personnelles ou professionnelles.
Ces formations sont données
par des professeurs d’université par
l’intermédiaire de vidéos. Chaque
FLOT présente un plan de cours
structuré, des vidéos et des exercices à faire chaque semaine. La
formule ne permet évidemment
pas les échanges avec les professeurs, mais les étudiants disposent
d’un forum pour interagir entre
Pierre Lafleur, ing.
eux. « C’est une communauté de
Au-delà des FLOT, la classe inversée
partage, explique Pierre Lafleur,
directeur des affaires acaLes formations en ligne ouvertes à tous (FLOT) ne révolu­
démiques et internationales à
tionneront peut-être pas l’université, mais la classe inversée
l’École Polytechnique de Mont­
propose bel et bien un changement de paradigme de
réal. Si un étudiant pose une
l’enseignement.
question, un autre y répond.
Fini le cours magistral du professeur devant 200 étudiants.
C’est ce qui fait vivre le cours. » À
En classe inversée, les étudiants vont chercher le savoir à la
l’issue du cours, qui dure plu­
maison sur le Web et quand ils reviennent en classe, c’est pour
sieurs semaines, un examen final
faire des travaux favorisant les échanges entre eux et avec le
sous forme de questionnaire à
professeur. Les FLOT, qui font partie des ressources pédago­
choix multiples sanctionne la
giques offertes sur le Web, s’inscrivent dans cette dynamique.
réussite et l’étu­diant peut obtenir
Marcel Lebrun est professeur en éducation à l’Institut de
un certificat, parfois payant.
péda­gogie universitaire et des multimédias de l’Université
Il existe des FLOT dans tous
catho­lique de Louvain et il a longuement enseigné selon la
les domaines, allant de l’appren­
méthode de la classe inversée. « Si je rencontre les étudiants,
tissage des langues à l’éco­no­mie,
c’est pour dialoguer avec eux », indique-t-il. Le Web et les
en passant par la programmanouvelles technologies libèrent l’enseignant du cours magistral
tion et le développement durable.
et permettent de donner un sens à la présence, d’humaniser le
Il suffit de jeter un œil sur les plate­
cours, de faire participer les élèves en petits groupes,
formes comme edX, Cour­sera
d’interroger le professeur non plus seulement sur son savoir
ou FUN (France univer­sité numé­
mais sur son expérience…
rique) pour cons­tater l’éten­due
La classe inversée s’applique aussi à la formation continue.
des disciplines abordées et trouOn peut imaginer des ingénieurs analysant une problématique,
ver chaus­sure à son pied. Le
acquérant des connaissances sur le Web et se retrouvant pour
Réseau d’excel­lence des sciences
proposer des solutions et en discuter avec un expert qu’ils auront
de l’ingé­
n ieur de la Franfait venir pour l’occasion. D’ailleurs, cette pratique de « cours en
cophonie (RESCIF), dont fait
ligne offerts à de petits groupes » se développe sous l’appellation
partie l’École Polytechnique de
anglaise de SPOC , pour small private online course.
Montréal, propose aussi toute
une série de FLOT. Cependant,
toutes les FLOT n’offrent pas la
Nord et le Sud. « On ne vise pas une clientèle,
même qua­lité de cours. C’est
Les FLOT en bref
on vise la planète », nuance Pierre Lafleur,
pourquoi Campus Montréal (HEC, Poly• des cours sous forme de
technique Montréal, Université de Mont­
qui fait remarquer que dans les pays émervidéo en ligne
gents, il devient parfois plus facile de trouver
réal) participe, avec d’autres établissements
• une clientèle planétaire
une connexion Internet que de se déplacer
d’enseignement européens, à l’ini­tiative
• forum d’échanges entre
à l’université. Certaines FLOT du RESCIF
OCÉAN, qui a mis en œuvre un portail
étudiants
sont d’ailleurs spécialement orientées vers
éditorial pour évaluer la qualité des FLOT
les problèmes des pays émergents pour que
de langue française.
• des FLOT dans tous
les étudiants puissent appliquer chez eux
Dans un contexte où les universités sont
les domaines
leurs connaissances.
en manque de ressources et où la tendance
• des cours répartis sur
Les étudiants s’inscrivent en masse à ces
est plutôt à l’augmentation des droits de
plusieurs semaines
cours gratuits et sont parfois 10 000 à suivre
scolarité, la gratuité des FLOT peut surpren• ni crédit
dre. « La raison, reconnaît Pierre Lafleur,
une FLOT. Mais les abandons aussi sont
ni
diplôme
est qu’en premier lieu l’utilité des FLOT est
massifs. Les statistiques indiquent qu’un
de faire connaître notre institution. On y
faible pourcentage des participants vont
• examen sous forme de QCM
présente les cours qui nous apparaissent les
jusqu’au bout. « Il ne faut pas penser que ça
• échanges entre le Nord
plus intéressants et qui sont liés à nos axes
va révolutionner le monde universitaire,
et le Sud facilités
de recherche. » C’est ce que font l’Université
estime Pierre Lafleur. On est très prudents
• plan de cours structuré
Harvard, le Massachusetts Institute of Techdans cette aventure. » Et si les cours de
avec des exercices à faire
nology et bien d’autres maintenant. Dans le
mathématique ou de programmation se
cas du RESCIF, les FLOT accompagnent
aussi la mission du réseau, qui est de faciliter les échanges de connaissances entre le
prêtent bien aux FLOT, les travaux pratiques qui se font en laboratoire ne sont pas
prêts de se faire en ligne. t
•
mars-avril 2015
• 49
s’informer
La formation continue par les FLOT
En vertu du Règlement sur la formation continue obliga- sont pas toutes les heures qui sont admissibles, mais seuletoire des ingénieurs, les membres de l’Ordre des ingénieurs ment celles que requiert le visionnement des vidéos et
du Québec doivent suivre 30 heures d’activités de forma- des contenus nécessaires à la validation du cours. Il arrive
tion par période de référence de deux ans. Les formations que cette information soit mal énoncée, mais l’ingénieur
en ligne ouvertes à tous (FLOT) répondent aux critères pourra l’obtenir en communiquant par un courriel avec le
d’admissibilité des activités de formation continue ; si un responsable du cours.
ingénieur trouve sur le Web une FLOT qui correspond à ses
Deuxièmement, les pièces justificatives doivent conbesoins, il pourra la suivre et la déclarer dans son dossier firmer que l’ingénieur a suivi la FLOT jusqu’au bout et, le cas
pour le cumul des heures exigées en vertu
échéant, qu’il l’a réussie. Cette confir­mation doit
du Règlement. « Par sa nature, une FLOT
également préciser les dates de début et de fin
est admissible dans le calcul des heures de
de l’activité. Dans la plupart des cas, un certificat
formation, confirme Daniel Jolin, CRHA, le
ou une attestation de participation ou de réussite
coordonnateur au développement professont délivrés à la fin de la FLOT, mais pas toujours.
sionnel à l’Ordre. Mais les formations sont
Parfois, si la FLOT est gratuite, le certificat est payadmissibles dans la mesure où l’ingénieur a
ant. À l’ingénieur de veiller à obtenir les pièces
les pièces justificatives requises. »
justificatives appropriées s’il veut inclure une FLOT
Ces pièces doivent présenter deux
dans ses heures de formation continue.
types d’information, rappelle Daniel Jolin.
Cependant, comme le souligne Daniel Jolin,
Premièrement, il faut y trouver une descripl’ingénieur ne doit pas suivre une formation dans
Daniel jolin, crha
tion de l’activité à proprement parler : le titre
le but de déclarer des heures pour se conformer
et l’objectif de la formation, un aperçu du
au Règlement, mais d’abord parce que cette for­ma­
contenu, le nom du fournisseur et le nombre d’heures tion lui apporte des connaissances ou des compétences
que dure l’activité. Ici, l’ingénieur doit faire attention : ce ne nécessaires à sa pratique.
ressources de l’ingénieur
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La section ressources de l’ingénieur
Renseignements : Isabelle Bérard
CPS Média
450 227-8414, poste 300 • iberard@cpsmedia.ca
50 •
mars-avril 2015
•
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renouveler son droit d’exercer, mais c’est aussi faire en
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CAPSULE CONSEIL
OÙ EN ÊTES-VOUS AVEC VOS FINANCES ?
Voici quelques pistes que vous voudrez peut-être explorer cette année.
25-30
ANS
Vous êtes dans la phase de démarrage, en
termes d’épargne et de placements.
1. Renseignez-vous. Devenez familier avec
tout ce qui touche les finances personnelles. Par exemple, abonnez-vous à notre
infolettre, inscrivez-vous à nos webinaires,
assistez à nos conférences en région,
consultez nos articles éducatifs.
2. Commencez à épargner. Que diriez-vous
de débuter avec 50 $ par mois dans un
plan automatique de cotisation (PAC) ?
Plus tôt vous commencez à cotiser, plus
vite vous pouvez arrêter et laisser votre
actif profiter.
3. Ouvrez un REER (régime enregistré
d’épargne-retraite) et/ou un CELI (compte
d’épargne libre d’impôt). Cela mettra
votre épargne à l’abri de l’impôt. Pensez
CELI si vos revenus sont modestes, puis
REER lorsqu’ils augmenteront : comme les
cotisations REER sont déductibles, elles
vous procureront une économie d’impôt
plus grande si votre taux d’imposition est
plus élevé.
4. Remboursez vos dettes d’études… ou non.
Si votre taux d’intérêt est plus bas que le
rendement de vos placements, vous avez
intérêt à prendre votre temps.
30
ANS
Vous êtes probablement dans votre phase
initiale d’accumulation.
1. Continuez de vous renseigner. Si ce
n’est déjà fait, visitez le ferique.com et
abonnez-vous à notre infolettre, inscrivez-vous à nos webinaires, assistez à nos
conférences en région, consultez nos
articles éducatifs.
2. Continuez d’épargner. Dans un REER,
un CELI, un REEE, dans votre maison en
remboursant votre hypothèque... Consultez
un expert pour avoir un plan optimal.
4. Planifiez la suite. Si ce n’est pas fait,
rédigez votre testament et votre mandat
d’inaptitude. Mieux : intégrez-les dans
une planification successorale complète.
3. Financez les études de vos enfants.
Le REEE (régime enregistré d’épargneétudes) vous permet d’accumuler des fonds
et d’obtenir de généreuses subventions.
5. Faites le tour de vos options. Notre système de retraite est composé de plusieurs régimes, et plus d’un s’appliquent
peut-être à votre situation. Évaluez les
revenus que chacun vous offrira.
4. Mariez-vous ! Ou plutôt, si vous êtes en
couple, officialisez cette union par un
contrat de mariage ou de vie commune
qui vous protégera en cas de séparation.
5. Protégez vos acquis. Comment
maintiendrez-vous votre niveau de vie si
un accident ou une maladie vous empêche
de travailler ? Comment vos proches
vivront-ils si vous décédez ? Bref, le temps
de l’assurance est arrivé. Et, aussi, celui
de rédiger votre testament.
6. Planifiez sérieusement. Vous en êtes à
l’étape où on devient propriétaire, fonde
une famille, installe sa carrière... Rencontrez un planificateur financier.
40-50
ANS
Vous êtes probablement dans la seconde
phase d’accumulation.
1. Plus que jamais, renseignez-vous.
Procurezvous notre brochure sur les défis
financiers des personnes de 50-65 ans.
Redécouvrez aussi nos nombreux outils
d’information : notre infolettre mensuelle,
nos webinaires, nos conférences en
région, nos articles éducatifs.
60
ANS ET PLUS
Vous êtes, ou serez bientôt, dans votre phase
de décaissement.
1. Faites le point. Si votre emploi vous procure des assurances ou avantages sociaux,
pourrez-vous les conserver à la retraite ?
Sinon, pouvez-vous envisager un plan
de remplacement ?
2. Rééquilibrez votre portefeuille. Assurezvous qu’il protège votre capital et vous
procure des liquidités, mais puisse aussi
produire une croissance de votre capital
(car une retraite dure longtemps !).
3. Précisez votre plan de décaissement.
D’où viendront vos revenus aux différents
moments de votre retraite ? Agencez CELI,
REER, FERR, RRQ, Sécurité de la vieillesse
et toute autre source de revenus dans une
stratégie qui minimisera votre impôt.
4. Revoyez votre planification successorale.
Tenez compte notamment de l’impôt que
votre succession devra payer sur certains
de vos actifs (REER/FERR, maison secondaire, placements non enregistrés).
2. Accélérez votre épargne. Mettez à jour
vos projections et, au besoin, donnez-vous
un plan de rattrapage.
3. Tenez compte de vos enfants. S’ils
accèdent à la majorité, des choix s’imposent peut-être pour vous. Consultez
notre Petit guide de survie à l’intention
du jeune adulte et de ses parents,
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Heures d’ouverture
du lundi au vendredi de 8 h à 20 h
Les renseignements contenus dans ce publireportage sont fournis à titre indicatif seulement. Certaines conditions s’appliquent relativement aux produits et services mentionnés dans
cet article. Gestion FÉRIQUE et Services d’investissement FÉRIQUE ne garantissent pas l’exactitude ou la fiabilité des informations publiées ou divulguées et ne pourront pas être tenues
responsables de toute perte ou de tout dommage éventuel résultant de l’utilisation de ces renseignements. La présente communication ne constitue ni une offre, ni une sollicitation de
quiconque dans aucune juridiction dans laquelle une telle offre ou sollicitation ne serait pas autorisée ou à toute personne envers qui il serait illégal de faire une telle offre ou sollicitation.
Les renseignements fournis ne constituent pas des conseils particuliers de nature financière, juridique, comptable ou fiscale concernant des placements. FÉRIQUE est une marque déposée
de Gestion FÉRIQUE et est utilisée sous licence par sa filiale, Services d’investissement FÉRIQUE. Gestion FÉRIQUE est un gestionnaire de fonds d’investissement et est le gestionnaire des
Fonds FÉRIQUE. Services d’investissement FÉRIQUE est un courtier en épargne collective et cabinet de planification financière et est le placeur principal des Fonds FÉRIQUE. Un placement
dans un organisme de placement collectif peut donner lieu à des courtages, des commissions de suivi, des frais de gestion et d’autres frais. Les ratios de frais de gestion varient d’une
année à l’autre. Veuillez lire le prospectus avant d’effectuer un placement. Les organismes de placement collectif ne sont pas garantis, leur valeur fluctue souvent et leur rendement passé
n’est pas indicatif de leur rendement futur. Les Fonds FÉRIQUE sont distribués par Services d’investissement FÉRIQUE, à titre de Placeur principal.
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membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec,
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Avec nos heures d’ouverture étendues, c’est facile.
Du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h
Le samedi, de 9 h à 16 h
Programme d’assurance habitation et auto
Parrainé par:
HABITATION | AUTO
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au 1-877-818-6220
ou rendez-vous à melochemonnex.com/oiq
Le programme TD Assurance Meloche Monnex est offert par SÉCURITÉ NATIONALE COMPAGNIE D’ASSURANCE. Il est distribué par Meloche Monnex assurance et services financiers inc. au Québec, par Meloche Monnex services
financiers inc. en Ontario et par Agence Directe TD Assurance inc. ailleurs au Canada. Notre adresse est le 50, place Crémazie, Montréal (Québec) H2P 1B6.
En raison des lois provinciales, notre programme d’assurance auto et véhicules récréatifs n’est pas offert en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan.
*Moyenne basée sur la différence entre les primes des polices d’assurance auto et habitation actives au 31 juillet 2014 de tous nos clients qui font partie d’un groupe de professionnels ou de diplômés avec qui nous avons une entente
et les primes que ces clients auraient payées au même assureur s’ils n’avaient pas obtenu un tarif de groupe préférentiel et un rabais multiproduit. Ces économies ne sont pas garanties et peuvent varier selon le profil du client.
MD
Le logo TD et les autres marques de commerce TD sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion.
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mars-avril 2015
• 53
97,4874371859
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POUR LES GÉNIES
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Banque Nationale est fière partenaire de vos idées de génie depuis 25 ans.
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1. Pour profiter de l’offre, découvrez le code promotionnel ainsi que toutes les conditions de l’offre sur bncd.ca/ingenieur. Offre en vigueur jusqu’au 31 mai 2015 et
valide pendant 3 mois à la suite de l’ouverture du compte BNCD. Le montant transféré doit être maintenu dans le compte de courtage jusqu’au 30 novembre 2015.
2. Le programme financier de la Banque Nationale constitue un avantage offert aux ingénieurs et aux diplômés en génie au Canada qui détiennent une carte Platine
MasterCardMD de la Banque Nationale et qui sont citoyens du Canada ou résidents permanents canadiens. Une preuve de votre statut professionnel vous sera
demandée. MDMasterCard est une marque déposée de MasterCard International inc. 3. Banque Nationale Courtage direct inc. est une filiale à part entière de la
Banque Nationale du Canada. Elle ne donne aucun conseil et ne formule aucune recommandation en matière de placement. Le client est seul responsable des
conséquences financières et fiscales de ses décisions de placement. Banque Nationale Courtage direct est membre du Fonds canadien de protection des épargnants.