Mars-avril 2015 - Ordre des ingénieurs du Québec
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Mars-avril 2015 - Ordre des ingénieurs du Québec
Convocation à l’Assemblée générale annuelle, voir p. 14 Attention ! La revue de l’Ordre des ingénieurs du Québec Mars-avril 2015 Claudia Chevrefils, ing., Révolutionner le diagnostic et le traitement du cancer. www.oiq.qc.ca 1er avril 2015 au 31 mars 2017 – Nouvelle période de référence de formation continue 31 mai 2015 – Limite pour déclarer vos activités de formation de la période de référence se terminant le 31 mars 2015 Avis – Vous n’avez pas accumulé les heures requises au 31 mars 2015 ? Rattrapez-vous en effectuant des activités de formation en avril et en mai 2015. Consultez la section Règlement sur la formation continue à : www.oiq.qc.ca Innovations tous azimuts Petites, et audacieuses, nos entreprises voient grand. 80 000 Lorsque vos pairs sont si nombreux à choisir un produit, ne devriez-vous pas au moins chercher à savoir pourquoi? D’un océan à l’autre, plus de 80 000 ingénieurs et leur famille ont opté pour le régime d’assurance vie temporaire offert par Ingénieurs Canada. N’est-ce pas là une bonne raison pour voir de quoi il s’agit? Allez-y… vous serez en bonne compagnie! Pour en savoir plus et souscrire l’assurance, consultez notre site Web ou appelez-nous. Vie temporaire Remplacement du revenu en cas d’invalidité Maladies graves Protection accidents graves www.manuvie.com/PLAN 1 877 598-2273 Du lundi au vendredi, de 8 h à 20 h (heure de l’Est) Assurance établie par La Compagnie d’Assurance-Vie Manufacturers. Les noms Manuvie et Financière Manuvie, le logo qui les accompagne et le titre d’appel « Pour votre avenir » sont des marques de commerce de La Compagnie d’Assurance Vie Manufacturers qu’elle et ses sociétés affiliées utilisent sous licence. APPRENDRE. CROÎTRE. RÉUSSIR. Le CIPE est le leader dans la formation et perfectionnement professionnel pour les ingénieurs. Dispensés par des formateurs et formatrices chevronnés qui sont des grands professionnels de l’industrie, nos cours vous permettent d’approfondir vos compétences et donnent de précieuses heures de formation continue obligatoire que doivent acquérir les ingénieurs pour exercer leurs activités professionnelles. Formation en entreprise : Une option pratique et efficace. Nos cours sont également disponibles en tant que programmes privés offerts à votre lieu de travail. Inscrivez-vous aujourd’hui pour une formation au www.cipe.ca/plan , et propulsez votre carrière au niveau supérieur. Cours du CIPE à Montréal et Québec Voici quelques-uns des cours à venir : Civil Mécanique • Réhabilitation et entretien des chaussées flexibles urbaines et rurales par l’utilisation des techniques respectueuses de l’environnement • Les moisissures dans l’environnement intérieur : de la détection au contrôle • Seismic Analysis and Design of Steel and Reinforced Concrete Buildings (ENGLISH course) • Introduction à la surveillance de chantier • BOULONNAGE DE BRIDE ASME B16.5 ET ASME B16.47 SELON L’ASME PCC-1-2013 • Défauts de soudage (types et tolérances) pour les normes ASME B31.3, ASME Section VIII div. 1, ASME Section I, API 650, CSA W59, etc. • Calcule de durée de vie en fatigue des composantes mécaniques Électrique • Systèmes d’alarme incendie avec signalisation non-phonique • Introduction à l’étude des régulateurs FACTS • Distribution électrique en milieu industriel • Introduction aux installations électriques (intervenants et normes) : Intervenants HQ, CMEQ, OIQ, et normes CEQ, Z462 • Introduction aux incendies et bris d’équipements en électricité (cause et prévention) Pour une information complète sur tous les cours offerts, visitez notre site Web au www.cipe.ca/PLAN Rester informé En vous abonnant à notre bulletin électronique, vous pouvez rester à jour avec nos offres de cours ainsi que des articles techniques et des documents de recherche. Visitez www.cipe.ca/inscrivez-vous pour vous inscrire à notre bulletin électronique dès aujourd’hui ! Ces activités de formation sont admissibles aux fins du Règlement sur la formation continue obligatoire des ingénieurs, pourvu qu’elles soient liées à vos activités professionnelles et qu’elles correspondent à l’un des types d’activités de formation de l’art. 5 sommaire • mars-avril 2015 • Vol. LII no 2 • 3,50 $ Comité exécutif 2014-2015 Président : Robert Sauvé, ing. Première vice-présidente : Suzanne Bastien, ing. Vice-présidente : Kathy Baig, ing. Vice-président : Sid Zerbo, ing. Administrateur nommé : Roland Larochelle Conseil d’administration 2014-2015 (20 ingénieurs élus) Montréal : Kathy Baig, ing. Geneviève Brin, ing. Zaki Ghavitian, ing., FIC Sandra Gwozdz, ing., FIC Poste vacant Alexandre Marcoux, ing. Jean-François M Proulx, ing. Louise Quesnel, ing., FIC Robert Sauvé, ing. Isabelle Tremblay, ing. Sid Zerbo, ing. Québec : Anne Baril, ing. Donald Desrosiers, ing. Gaston Plante, ing. Estrie : Poste vacant Outaouais : Suzanne Bastien, ing. Abitibi–Témiscamingue : Eric Bordeleau, ing. Saguenay–Lac-Saint-Jean : Françoise Lange, ing. Mauricie–Bois-Francs– Centre-du-Québec : Vincent Ouellette, ing. Est-du-Québec : Robert Fournier, ing. (4 administrateurs nommés par l’Office des professions du Québec) Lise Casgrain Robert Blanchette Roland Larochelle Richard Talbot Directeur général : Chantal Michaud, ing. Envoi de Poste-publications no 40069191 Directeur du Développement de la profession et des communications Luc Vagneux, cria Rédaction Chef des communications Geneviève Terreault Suivre le vent et viser juste Elle a choisi le génie biomédical et elle contribue à élaborer une technologie de pointe pour diagnostiquer et traiter certains cancers. Portrait de Claudia Chevrefils, une ingénieure qui conjugue sans fautes éclectisme avec expertise. Coordonnatrice des éditions Sandra Etchenda Infographiste Michel Dubé Révision Rédaction Scriptoria Correction Dominique Vallerand Collaboration Clémence Cireau Jocelyne Hébert Valérie Levée Antoine Palangié 32 PUBLICITÉ Isabelle Bérard Jean Thibault CPS Média Inc. 450 227-8414, poste 300 parcours de femmes PLAN est p ublié par la Direction des communications et des affaires publiques de l’Ordre des ingénieurs du Québec. PLAN vise à informer les membres sur les conditions de pratique de la profession d’ingénieur et sur les services de l’Ordre. PLAN vise aussi à contribuer à l’avancement de la profession et à une protection accrue du public. Les opinions exprimées dans PLAN ne sont pas nécessairement celles de l’Ordre. La teneur des textes n’engage que les auteurs. Les produits, méthodes et services annoncés sous forme publicitaire dans PLAN ne sont en aucune façon approuvés, recommandés, ni garantis par l’Ordre. Pour souligner la journée internationale de la femme (8 mars) et le mois national du génie, PLAN vous propose de faire la connaissance de trois jeunes femmes à travers leur parcours professionnel. 30 30 Melissa Ayala Luis, ing. jr, originaire du Pérou, est arrivée au Québec en 2006 et elle travaille maintenant à la mine de fer d’Arcelor Mittal à Fermont. Elle raconte son parcours de PFÉ au Québec. Nathalie Dubois, ing. « Meneuse de jeu » chez Ubisoft Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 0032-0536 Gare Windsor, bureau 350 1100, avenue des Canadiens-de-Montréal Montréal (Québec) H3B 2S2 Téléphone : 514 845-6141 1 800 461-6141 Télécopieur : 514 845-1833 De lima à fermont 36 Le statut des personnes dont il est fait mention dans PLAN était exact au moment de l’entrevue. Droits de reproduction, totale ou partielle, réservés ® Licencié de la marque PLAN, propriété de l’Ordre des ingénieurs du Québec Couvert : Denis Bernier L’Ordre des ingénieurs du Québec (fondé en 1920) a comme mission d’assurer la protection du public en contrôlant l’exercice de la profession dans le cadre de ses lois constitutives et de mettre la profession au service de l’intérêt du public. C’est dans les locaux d’Ubisoft que Nathalie Dubois, ing., nous accueille. La chef d’équipe en informatique nous raconte son parcours professionnel dans les coulisses du jeu électronique, son domaine et sa passion depuis 15 ans. 36 www.oiq.qc.ca Dans le présent document, le masculin est utilisé sans aucune discrimination et uniquement pour alléger le texte. 40 femmes de génie 40 En avant toutes Le 12 février dernier, près de 130 ingénieures ont participé au quatrième déjeuner-causerie « Femmes de génie ! ». Elles ont fait la connaissance de l’ingénieure Nathalie Tufenkji, professeure et chercheuse à l’Université McGill. QUÉbec inc. 42 la moto qui électrise Il y a un an, le constructeur québécois LITO Green Motion démarrait la production d’un véhicule individuel canadien 100 % électrique. La SORA, une moto de grand luxe, confirme l’engouement toujours plus fort pour les véhicules branchés. s’informer innover 46 26 Les drones s’envolent au Québec Qu’il s’agisse d’avions civils sans pilote ou d’engins guerriers responsables de frappes meurtrières en Irak, les drones brassent beaucoup d’air, surtout dans les médias. Au Québec, les aéronefs pilotés à distance se font plus discrets, et on commence à les utiliser à des fins techniques et commerciales. 44 Lacer sans se lasser La chaussure de l’avenir s’attachera sans doute toute seule grâce à l’innovation de Powerlace, une toute jeune entreprise de la Rive-Sud, près de Montréal. Récit d’une saga québécoise, celle de la chaussure autolaçante. Innovations tous azimuts Elles sont petites, discrètes, innovantes et audacieuses... elles voient grand. Portraits d’entreprises innovantes de Montréal et de la Montérégie. 26 À fond sur le vélo 27 Robots miniatures pour enseigner la robotique 27 Tout le potentiel de la 3D 28 L’internet des objets à votre portée chroniques 7 Éditorial 10 Mosaïque 10 Candidatures au Conseil d’administration de l’Ordre 10 Examen professionnel 12 Liste des permis 13 Avis de décès 14 convocation à l’AGA 48 Des cours universitaires planétaires 16 encadrement professionnel Êtes-vous en pratique privée ou générale ? On les appelle les FLOT, pour formations en ligne ouvertes à tous, ou, en anglais, MOOC, pour massive online open courses. Parce qu’elles sont, pour la plupart, gratuites et accessibles de partout sur la planète, elles sont en train de chambouler le paysage de l’offre de cours universitaires. 18 Éthique et déontologie Le point sur les sanctions pour ingénieurs retraités 19 AVIS 20 CRÉIQ 25e Jeux de génie En route « vers le futur » 22 comités régionaux • mars-avril 2015 •5 Une mise à niveau réussie Ingéniosité et leadership DPMM a développé un produit d’assurance sur mesure pour les ingénieurs qui offre plus de garanties et moins d’exclusions. Il est sans conteste le plus avantageux du marché en répondant aux besoins mieux que tout autre assureur. Notre équipe dédiée de courtiers spécialisés en responsabilité professionnelle offre un soutien continu aux ingénieurs en veillant à ce qu’ils soient bien protégés. 400 employés, dont une équipe dédiée à votre service. 150 ans d’expérience 140,000 clients 22,000 entreprises Intermédiaire auprès de 75 compagnies d’assurance Exercez votre profession en toute quiétude, DPMM assure votre responsabilité professionnelle. Contactez directement un courtier dédié au 1 855 256-5317 ou 514 370-6735 ingenieur@dpmm.ca. Top 150 mondial en courtage 70 regroupements, associations et ordres É d i to r i al 95e Conseil d’administration de l’Ordre : faites entendre votre voix ! Comme vous pourrez le constater à la page 10 de ce numéro, 13 candidats briguent les suffrages des électeurs de Montréal, de Québec, de l’Estrie et de l’Est-du-Québec, à l’occasion des élections 2015 au Conseil Robert Sauvé, ing. Président d’administration de l’Ordre. Les résultats sont déjà connus dans deux régions électorales, puisque M. Robert Fournier, ing. (Est-du-Québec), et M. Michel Noël, ing. (Estrie), ont été élus par acclamation. Je les félicite chaleureusement. En ce qui concerne les régions de Montréal et de Québec, la période de vote se termine le 24 avril à 16 heures et les résultats seront connus après le dépouillement du 27 avril. De lourdes responsabilités Ces élections générales n’ont rien de banal. Elles viennent concrétiser le principe d’autogestion qui est à la base du système professionnel québécois. L’importance de ces élections est proportionnelle aux devoirs qui incombent aux membres du Conseil d’admi nistration en vertu de la loi. En effet, le Conseil d’adminis tration de l’Ordre a la lourde responsabilité d’assurer la mission de l’Ordre soit la protection du public, en veillant à l’administration générale des affaires de l’Ordre. Dans ce contexte, il est responsable de l’application du Code des professions, de la Loi sur les ingénieurs et des règlements adoptés conformément à ces lois dont, entre autres, le Code de déontologie des ingénieurs. des individus qui tiendront des échanges cons tructifs pour permettre à l’Ordre de remplir sa mission, mais aussi sur des professionnels qui ont à cœur la profession, qui nous repré sentent dignement et dont nous serons fiers. Faites entendre votre voix ! Les élections générales sont l’une des occasions offertes de participer à la vie démocratique de la profession. L’Ordre n’est plus le même organisme. Depuis juin 2014, le Conseil d’administration a apporté plusieurs changements qui vous ont été communiqués. L’Ordre est une organisation transformée, qui se veut efficiente, transparente et proche des ingénieurs. En tablant sur ces trois vecteurs, et avec votre participation, nous contribue rons ensemble et de manière complémentaire à ce que l’on reconnaisse au génie québécois tout le mérite qui lui est dû. Le 95e Conseil d’administration de l’Ordre entrera en fonction à la première réunion du Conseil d’administration qui suivra l’Assemblée générale annuelle du 11 juin prochain. La composition de ce Conseil est entre vos mains, faites entendre votre voix ! Pour faire part de vos commentaires : bulletin@oiq.qc.ca. Un reflet de la profession Les attentes envers l’Ordre sont élevées. Le Conseil d’administration doit pouvoir compter sur une équipe à la hauteur de ces attentes et capable d’assumer les importantes responsabilités qui sont les siennes. Nous avons besoin d’une équipe talentueuse, dévouée, déterminée et unie. Puisque le Conseil d’administration est le reflet de la profession, il doit être représentatif de la diversité grandissante d’une profession qui compte plus de 61 000 membres. Le Conseil prend des décisions qui influencent le quotidien des ingénieurs. Ainsi, les ingénieurs doivent pouvoir compter non seulement sur • mars-avril 2015 •7 Ed i to r i al The OIQ’s 95th Board of Directors: make your voice heard! As you will see on page 10 of this issue, thirteen candidates seek election by voters in the regions of Montreal, Quebec City, Estrie and Est-du-Quebec as part of the 2015 elections to the OIQ’s Board of Directors. The results are already known in two of these regions, where Robert Fournier, Eng. (Est-du-Québec) and Michel Noël, Eng. (Estrie) were elected by acclamation. I would like to take this opportunity to sincerely congratulate them. In the regions of Montreal and Quebec City, the voting period ends at 4 p.m. on April 24 and the results will be known after the votes are counted on April 27. Heavy responsibilities These general elections are anything but banal. They are a concrete expression of the principle of self-management, which is the basis of the Québec professional system. The importance of these elections is proportional to the duties required by law of members of the Board of Directors. In fact, the OIQ’s Board of Directors has the heavy responsibility of ensuring that the OIQ fulfills its mission of protecting the public, by overseeing the general administration of the OIQ’s business. In this context, it is responsible for applying the Professional Code, the Engineers Act and the regulations adopted pursuant to these laws, which include the Code of Ethics of Engineers and others. A reflection of the profession There are high expectations of the OIQ. The team that composes the Board of Directors needs to be able to meet these expectations and assume its huge responsibilities. This team needs to be talented, devoted, determined and united. Since the Board of Directors reflects the profession, it must be representative of the growing diversity within the profession and its over 61,000 members. The Board makes decisions that influence the daily lives of engineers. That is why engineers not only need individuals who will maintain constructive dialogue so that the OIQ can fulfill its mission, but professionals who care about the profession and represent us with dignity so that we can be proud of them. 8• mars-avril 2015 • Make your voice heard! General elections are opportunities to participate in the democratic life of the profession. The OIQ is no longer the same organization. Since June 2014, the Board of Directors has made several changes that have been communicated to you. The OIQ is a transformed organization that wants to be efficient, transparent and close to engineers. By focusing on these three vectors, and with your participation, we will work together in a complementary manner to give Québec engineering all the recognition it deserves. The OIQ’s 95th Board of Directors will begin its duties at the first Board of Directors meeting following the Annual General Meeting on June 11. The Board’s composition is in your hands, so make your voice heard! Robert Sauvé, Eng. President Share your comments with us : bulletin@oiq.qc.ca. L I S T E DE S AC T I V I T É S • Construire des relations durables dans un monde en changement. • Les jeux de pouvoir et d’influence : savoir les repérer et les désamorcer. L E S A P R È S -M I DI F OR M AT ION DE L’OR DR E Le programme inclut deux conférences qui vous sont présentées dans le confort d'une salle de cinéma avec une pause thématique. DERNIÈRE ChANCE : 17 mars 2015 : Gatineau, Cinéma Starcité 25 mars 2015 : Québec, Cineplex Ste-Foy 26 mars 2015 : Saguenay, Cinéma Odyssée 13 h 30 à 16 h 30 Prix membre : 129 $ apres-midi.oiq.qc.ca Marilou Bigras, ing. jr Membre depuis 2013 Ces après-midi sont rendus possibles grâce à la participation de : m o s a ï qu e Candidatures au Conseil d’administration de l’Ordre À l’occasion des élections géné rales au Conseil d’administra tion de l’Ordre des ingénieurs du Québec, treize (13) membres briguent les suffrages des électeurs des régions de Montréal, de Québec, de l’Estrie et de l’Est-du-Québec. Les membres de ces régions électorales ont jusqu’au 24 avril 2015, à 16 h, date de la clôture du scrutin, pour exercer leur droit de vote. Le dépouil lement du scrutin aura lieu le lundi 27 avril 2015. Pour les quatre postes à pourvoir dans la région de Montréal, huit (8) membres ont annoncé leur candidature ; il s’agit de : • Monsieur Paul Chamberland, ing., PMP, MBA • Monsieur Yves Chartier, ing. • Monsieur Mathieu Cléroux, Eng./ing., CAPM • Monsieur Roger Dufresne, ing. • Madame Pascale Lapointe, ing., MBA, PMP, Adm. A • Madame Sophie Larivière-Mantha, ing., MBA • Monsieur Joël Tessier, ing. • Monsieur Sid Zerbo, ing., FIC Se sont déclarés candidats pour l’unique poste à pourvoir, dans la région de Québec, les trois (3) membres suivants : • Monsieur Paul Émile Barbeau, ing. • Monsieur Martin Benoît Gagnon, Phys. Ing. • Madame Sylvie Girard, ing. Dans la région de l’Estrie, un seul candidat s’est présenté pour l’unique poste à pourvoir ; il s’agit de Monsieur Michel Noël, ing., M. Sc. A, qui est élu par acclamation. Et enfin, dans la région de l’Est-du-Québec, un seul candidat s’est présenté pour l’unique poste à pourvoir ; il s’agit de Monsieur Robert Fournier, ing., qui est élu par acclamation pour un second mandat consécutif. Vous pouvez consulter les plateformes électorales de ces candidats sur le site : http://www.oiq.qc.ca/FR/JESUIS/MEMBRE/ELECTIONS/Pages/default.aspx Examen professionnel Conformément au Règlement sur les autres conditions et modalités de délivrance des permis de l’Ordre des ingénieurs du Québec, les prochaines séances d’examen auront lieu comme suit : meilleurs chercheurs du Canada de 2015 L e 17 février dernier, le gouverneur général du Canada, David Johnston, a décerné les prix du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) à des scienti fiques et à des ingénieurs canadiens exceptionnels en reconnaissance de leurs travaux. Les ingénieurs Claire Deschênes, Luc Deslandes, Normand Désy et Michel Sabourin ainsi que les profes sionnels Anne-Marie Giroux et Robin Sinha, du Consortium en machines hydrauliques de l’Université Laval, ont reçu le Prix Synergie pour l’innovation, catégorie 3 (deux entreprises ou plus). Ce prix reconnait les collaborations qui sont un modèle de partenariat efficace entre l’industrie et les universités, ou les collèges. Le Consortium en machines hydrauliques de l’Université Laval regroupe des chercheurs et profes sionnels de l’Université Laval, Andritz Hydro ltée, Hydro-Québec, Alstom Énergies Renouvelables Canada inc., Ressources naturelles Canada, Voith Hydro inc. Dirigé par Claire Deschênes, ing., ce consortium est considéré comme un centre mondial d’excellence en turbines et pompes productrices d’énergie hydraulique et mécanique. Ses travaux aident les entreprises canadiennes d’hydroélectricité à demeurer concur rentielles à l’échelle mondiale et à répondre à la demande grandissante d’électricité tout en attirant au Canada les ingénieurs les plus talentueux. Avis à tous les ingénieurs stagiaires et juniors Région Datedate limite d’inscription Sept-Îles Samedi 23 mai 2015, 13 h 23 mars 2015 Montréal (Rive-Sud) Mercredi 3 juin 2015, 18 h 30 3 avril 2015 Saguenay (Chicoutimi) Samedi 13 juin 2015 13 avril 2015 Pour vous inscrire à l’une de ces séances, vous devez utiliser la fiche d’inscription que vous trouverez sur notre site Internet à la rubrique Je suis – membre de l’Ordre – Juniorat. Pour en savoir plus, vous pouvez communiquer avec la préposée à l’examen professionnel aux numéros suivants : 514 845-6141 ou 1 800 461-6141, poste 3158. En conformité avec la Politique linguistique de l’Ordre, les candidats à l’examen professionnel peuvent, à leur choix, passer les épreuves soit en français, soit en anglais. Le document Notes préparatoires à l’examen est disponible uniquement en français. 10 • mars-avril 2015 • publireportage Expertise et expérience au service des ingénieurs Leadership Dale Parizeau Morris Mackenzie est le premier cabinet de services financiers et d’assurance au Québec, et se situe aussi dans le top 150 mondial en courtage. Enraciné au Québec depuis 150 ans, DPMM offre une gamme complète de solutions d’assurances et de gestion des risques tant pour les particuliers que pour les entreprises. Vaste clientèle Partenaire spécialisé en responsabilité professionnelle DPMM est spécialisé en responsabilité professionnelle, et offre des programmes d’assurance personnalisés à 70 groupes, associations et ordres professionnels au bénéfice desquels il fournit l’accès à un portefeuille d’assurance global conçu pour répondre aux besoins spécifiques de chacun. Le produit le plus avantageux DPMM a grandi grâce à la confiance de ses clients et en pour les ingénieurs compte désormais 140 000, dont 22 000 entreprises. Son portefeuille est conçu sur mesure pour répondre Pour son assise déjà prouvée dans le marché de l’assurance responsabilité professionnelle et à la aux besoins spécifiques de sa vaste clientèle. suite d’un appel d’offres étendu et rigoureux, DPMM fut sélectionné en tant que courtier attitré de l’Ordre Ingéniosité des ingénieurs du Québec. Intermédiaire auprès de Grâce à son expertise approfondie dans chaque 75 compagnies d’assurance, DPMM a développé un secteur d’activité desservi, DPMM s’est spécialisé produit sur mesure pour les ingénieurs, qui offre plus dans la conception et la mise en œuvre de de garanties et moins d’exclusions. Il est sans conteste 120 programmes d’assurances sur mesure. DPMM le plus avantageux du marché en répondant aux ne se contente pas uniquement de livrer un produit besoins des ingénieurs mieux que tout autre assureur. de qualité à ses clients, il se démarque également par son ingéniosité à repousser les limites des services traditionnellement offerts dans l’industrie pour Équipe de coutiers dédiés répondre aux attentes des ingénieurs. DPMM est fière de son équipe chevronnée de 400 professionnels. Une équipe dédiée de 10 courtiers expérimentés et spécialisés en responsabilité professionnelle offre un soutien continu aux ingénieurs, veillant à que ce que tous soient bien protégés. Ils aident à analyser les besoins et guident vers les choix d’options les plus appropriées. Exercez votre profession en toute quiétude, DPMM assure votre responsabilité professionnelle. Contactez directement un courtier dédié au 1 855 256-5317 ou 514 370-6735 ingenieur@dpmm.ca. Permis d’ingénieurs délivrés par le Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec du 11 décembre 2014 au 16 février 2015 Abdul-Halem, Mounaf Abou Eid, Michel Absi, Patrick Adadja, Maxime Adnet, Simon Aignan, Christophe Albert, Marc Allaire-Tanguay, Dominique Allard, Charles-André Al-Mubarak, Mohammad Alosilla Cruz, Percy Antonio Ameur, Mourtada Amirthanathar, Alex Ligory Andronescu, Alexandra Armstrong, Simon Arsenault, Yanick Aubé-Pomerleau, Olivier Audet, Julie Audet, Luc Bafumba Bomelenga, Linda Barbeau, Francis Barriault, Vincent Basma, Sami Bastien, Karine Baudoin, François Beauchemin, Francis Beaudoin, Mathieu Beaudoin, Raphaël Beaulieu, Maxime Beauregard, Dave Beauregard, Stéphane Beauvais, Alexandre Bégin, William Bekaert, Clément Bélanger, Alexandre Bélanger, Marc-André Bélanger, Nicolas Bélanger, William Béliveau, François Belleinguer, Jean-Marie Beltran Diaz, Hernan Andrés Ben Haj Souissi, Hamadi Benali, Souad Benoit-Gougeon, Jules Bergeron, Kevin Bergeron, Nicolas Bergeron, Richard Bernard, Rudy Bernard-Paquin, Guillaume Bertrand, Danie Bertrand-Brochu, Kaven Bérubé, Jean-Philippe Bérubé, Mathieu Bessette, Maxime Bettez-Poirier, Francis Bherer, Michaël Bialikamien Perez, Greicy Bigaouette, Julien Binette, Francis Bissonnette, Jean Sébastien Blais, Mathieu Blanchard, Manuel Blondeau, Eric Boiteau, Pierre-Etienne Bolduc, Benoit Bolduc, François Boloten, Diane Bonarek, Mathew Nicholas Bonneau, Louis David Bonsi, Adime Kofi Bouakra, Abdellah Bouatia Eloumami, Souhail Bouchard, Eric Bouchard, Isabelle Bouchard, Simon Boucher, Anne-Marie Boucher, Frédéric Boucher, Lucie Boudreau, David Boudreault, Félix Bougataya, Mohammed Bouhouama, Anita Thiphaine Boulay, Samuel Boulet, Nicolas Boulet Thuotte, Yan Boulet-Rouleau, Charles Bourget, Alexandre Boursiquot, Olivier Boutin, Eric Bouvier, Julien Brabant, Julie Bradford, Robert Brassard, Félix-Antoine Breetvelt, Jack Breton, Jonathan Briand, Patrick Briand-Corbet, JeanFrançois Brideau, Benoit Brouillette, Christel Brunache, Djourha Perpétue Brunet, Simon Bucholc, Anna Buffard, Clément Buitrago Cortes, Ivan Mauricio Busson, Sylvain Cadieux, François Campagna, Jean Justin Campeau, Jean-François Carita, Anne-Marie Caron, Alexandre Carrier, Guy-Olivier Carrier-Leclerc, Philippe Cavailler, Damien Ceja Gómez, Frida Chabot, Simon Chaix, Jérémy Chakour, Vincent Champagne Parent, Olivier Châteauneuf, Claude Chaudhry, Adil Chen, Yichao Chennou, Mohamed Reda Cheung, Pui Lam Simon* Cielecki, Arthur Tadeusz Aleksy Condis Farinas, Emilio Côté, Frédéric Côté, Karine Côté, Sandra Côté-Gagnon, Simon Courchesne, Francis Couture, Gilles Couture, Hugo Couturier, Patrick Crevier, Alexandra Cusmariu, Marius Dallaire, Danny Daly, Joseph Daoudi, Youness Daudelin, François David-Paquin, JeanPhilippe De Foy, Nicolas De Stefano, Daniel DeBlois, Jean-Sébastien Delisle, Véronique Dell’Elce, Michael Demers-Raymond, Benoit Deroy, Yves Desbiens, Valérye Désilets, Bernard Desjardins, Louis-Philippe Deslauriers, Maxime Desrochers-Gaudet, Olivier Desrosiers, Jean-François Desrosiers Charron, Mathieu Di Liello, Daniel Francis Diaz Monasterios, William Diaz Tambini, Walter Dion, Alexandre Dionne, David Djamai, Safouene Doig Alberdi, Javier Enrique Doutetien, Deodat Drissi Kamili, Mohamed Dubois, Nathalie Dubreuil, François Duchaine, François Dufresne, Marc-André Dumont, Guillaume Dumouchel, Mathieu Duval, Cristiane Duval, Jérémy El Azzouzi, Radouane El Chehaly, Mohamed El Hamoumi, Abdessamad El Kaak, Radouan El Khomssi, Jalal Elkoun, Saïd Eveillard, François Exil, Johnsy D Fafard, Jean-Philippe Faltas, Michael Faubert, Jean-Philippe Flambert, Stéphane Fleury Larocque, Benjamin Fortier, Claudine Fortin, Olivier Fortin, Patrick Fortin, Pier-Alexandre Francis, Shawn Frapsauce, Guillaume Gagné, Samuel Gagnon, Bruno Gagnon, Bruno Gagnon, François Gagnon, Jonathan Gainaru, Gheorghe Ioan Galipeau, Sébastien Gallardo Romero, Jose Antonio Galy, Bertrand Garcia, Nicholas Gaucher Lamoureux, Alexandre Gaudreault, Marc Gauthier, Michel Gauthier, Patrick Gélinas, Alexandre Gélinas, Alexandre Gélinas, Bruno Genairon, Jérôme Gendron, Antoine Gendron, Vincent Georges, Simon Gérard, Njimfouapon Njoya Germain, Bruno Gervais-Gagnon, Kevin Gilbert Tremblay, Hugues Gingras, Catherine Gingras-St-Hilaire, Nicolas Girard, Michel Girard, Vanessa Girard , Alexandre Gombac, Zorica* Goral, Mateusz Gougeon, Mathieu Gouin, Henri Gournay, Philippe Gravel, Dominic Gravel, Frédérick Gravel Savard, Antoine Gravel-Guérin, Jonathan Grenier, Félix-Antoine Grisé, Frédéric Guénette, Vincent Guerfala, Nasreddine Guiguemdé, Wend-Kouni Bernard Guinard, Daniel Hadj-Ali, Kamal Hadjami, Ahcene Hadjaz, Nabil Mustapha Haineault, Mathieu Hammarrenger, Eric Hanouz, Noureddine Haro Alverde, Rodrigo Harvey, Norris* Hassan, Rashid Hawke, Jason Hebert, Frederic Henao Garcia, Miguel Alejandro Heriveaux, Patrick Hernandez Delgado, Julio-Cesar Herscovitch, Daniel Hood, Edward Hore, Alain Horth, Jean-François Hould, Robin Houriez, Bertrand Hristova, Iliana Huard, Ann-Christine Huynh, Justin Liêm Ionele, Alin Ivankovic, Masa Jabbour, Solena Jacques, Hamsdell Jacquet, Sébastien Jafari Amin Abadi, Reza Jamaleddine, Eyad Jarine, Zakaria Jean, André Jecker, Philippe Jobin-Landry, Alexandre Jolin, Yanick Joly, Jean-Michel Joly, Olivier Joyal, Evans Jung, Sarah Jutras, Carl Jutras, Martin Kamali, Abolfazl Kane, Aboubakry Katsman, Daniel Kedl, Vincent Kelemen, Danny Kennedy, Ryan Kezmane, Said Khattabi, Badr Khouchane, Sofiane Zacharie Khoury, Nassib Kocaefe, Yasar S Kohn, Joshua Koolen, Denis Kramer, Gary J.E.* La Roche-Carrier, David Labrie, Mathieu Labrie Gagné, Renaud Lafage, Florian Laflamme, Samuel Lafrenière, Devin Lagarde-Phaneuf, JeanLouis Lalonde, Jonathan Lamanna, Patrick Lamarche, Célia Lambert, Maxime Lampron, François Lampron, Tommy Landry-Tolszczuk, Ugo Langevin, Eric Lapierre, Louis Laplante, Benoit Lapointe, Mathieu Lapointe, Pierre-Luc Lapointe-Garant, PierrePhilippe Laporte, Danny Laprise, Alexandre Laprise, Jocelyn Laramée, Samuel * Détenteur d’un permis temporaire pour un projet particulier (pour de plus amples détails, communiquez avec l’Ordre). 12 • mars-avril 2015 • Larocque, Etienne Larouche, Christian Lau, Cheuk Yin Laverdière-Dionne, Frédéric Lavoie, François Le Corroller, Pierre Leblanc, Eric Leclerc, Jérôme Leclerc Messier, Gabriel Leduc, Alexandre Lefebvre, Andrew Lefebvre, Fannie Lefebvre, Gabriel Lefebvre, Lisabelle Lemay, Pierre-Emile Lemay, Vincent Lemay-Proulx, Thierry Lemieux, François Lemieux, Guillaume Lemieux, Marc-André Léonard , Steve Lepage, Joëlle Lepesqueux, Etienne Leprohon, Mathieu Lessard, David Leung, Chun Shek Samuel Levasseur, Jérôme Léveillé-Bussières, Vincent Levesque, Jonathan Lortie, Guillaume Luna Saavedra, Carlos Marcelo Maffolini, Vincent Magnan, Patrice Magnan, Philippe Mahdavi, Ali Mailhot, Francis Maillé, Jean-François Mailloux, Maxime Mansour-Geoffrion, Majdala Manzo, Ivano Marcotte, Julien Marcoux, Maxime Martel, Jean-Philippe Martel, Julien Martel, Philippe Martel, Simon Martin, Jesse-James Martino, Gabriele Matar, Rabih Mathieu, Daniel Matte, Pascal Mballa Eloumou, Landry Louis Meddaouri, Amer Medeiros, Matthew Méhu, Charles-Philippe Mellies, Gabriele Melot, Matthieu Yann Ménard, Benoit Meneeim, Mohamad Menjra, Abderrahmane Mercier, Vincent Michaud, Sylvain Michaud Pelletier, Marc-Antoine Michaud-Latour, Julien Michon, Claude Michon, François Mirfatah, Azin Moghaddaszadeh Ahrabi, Mohammad Ali Mollereau, Claire Moniz, Carl Montminy, Nicolas Moreau-Bélanger, Laurence Morellon, Émeric Morin, Frédéric Morin, Stéphane Morin-Boulianne, Alex Mortada, Mohamad Mostaghasi, Alireza Mouatsi, Chamseddine Mouflard, Loïc Munger, Charles Nadeem, Alvina Nadon, Eric Ndiaye, Omar Ben Khatab Neamatallah, Ramy Nejat, Sharifuddin Nepton, Marc Antoine Néron, David Niding-Payette, Simon Noël de Tilly, Maxime Nofal, Nizar Ntone Epee, Richard Olyaie, Sanaz Ouchenane, Amar Ouellet, Alain Ouellet, Rémi Ould Hamoni, Mohamed Abderrahmane Ovayolu, Halil Papas, Nicolas Papillon, David Paquet, Raphaël Paquin, France Paquin-Boulé, Tomas Paradis, Véronique Paré, François Parent, Guillaume Parent, Martin Paureau, Pierre-Jean Payant , Maxime Péan, Rykov Peillet, Amandine Pellerin, Dominic Pelletier, Gabriel Pelletier, Mariepier Pelletier, Maxime Pepin, Marc-André Pereira, Stephane Pereira Araya, Roberto Andres Perez Ramos, Cristina Marisol Perron, Christopher Perron, Philippe Pham, Anthony Pham, Armand-Nguyên Pham, Martin Phan, Eric Picard, Michaël Pinard, Maxime Pinto, Angel Pires, Jonathan Pirog, Adam Pitchen, Sébastien Plante, Simon Pointereau, Pierre Poirier, Pascal Pomerleau, Olivier Porter, Ryan Pouliot, Charles Precheur, Romain Prince, Alexandre Proulx, Alex Proulx, Simon Provencher Dionne, Benjamin Racine, Hélène Rafei, Walid Renous, Johanne Rentea, Marius-Andrei Richard, Mathieu Riche, Pauline Robert-Veillette, Xavier Robichaud, Patrice Robillard, Charles Rocher, Guy Joël Rodriguez Castano, Laura Alexandra Rodriguez Meza, Milton José Rondeau, Jimmy Rosa, Jonathan Rouleau, Jean-François Roumy, Jean-Gabriel Rousseau, Sandra Rousseau Dupuis, Alexis Roussel, Guillaume Roussel, Vincent Richard Roy, Renaud Samson, Marie-Josée Sanchez Mendez, Oscar Javier Sanchez Osio, Alberto Sarif, Mounsif Abdelaziz Sarkissian, Rory Savard, Danny Savard, Mario Savari, Mohsen Sbihi, Mehdi Seminaro, Fanny Seon, Camille Sévigny-Côté, Léonie Sharma, Anuradha Sigaut, Pierre-Luc Simard, François Simard, Guillaume Simard, Jonathan Sing Sengsouvanh, Olivier Siot, Catherine Sioui, Louiselle Sirois, André Sobrino Almunia, Juan Antonio Sow, Youssouf Spano, Carlo Srouji, Tamara St-Denis-Roy, Simon St-Jacques, Etienne St-Laurent, Jasmin Blais Stoica, Aurel-Florin St-Pierre, Martin Sylvain, Gabriel Szczota, Mickaël Szirti, Jonathan Tam, Yat Hang Taobane, Mehdi Tawfik, Martine Tchipandi-Koumba, Marlene-Odelia Tchouogoung, Valery Laure Tessier, Alexandre Thibault, Lucien Thibodeau, Jonathan Thiffault, Christian Thon-Adjalin, Carolle Thum, Marcel Tissaoui, Nasreddine Toupin, Jérémie Tremblay, Myriam Tremblay, Philippe Tremblay, PierreAlexandre Tremblay, Sevy Tremblay-Gravel, PierreAlexandre Trépanier, Lucie Trudel, Alexandre Tsyrenchtchikov, Pavel Tuliev, Oleksandr Turgeon, Pierre-Luc Udrescu, Radu Vachon, Sabryna Vachon, Valérie Vachon-Beaudoin, Gabriel Valiquette, Carl Simon Valiquette, Simon Valley, Carolann Vallières-Nollet, Antoine Varzescu, Silviu Veilleux, Olivier Veilleux, Sophie Versailles-Denommée, Philippe Villeneuve, Guillaume Villeneuve-Simard, Philippe Villiard, Serge Wyer, Ryan Yip Woon Sun, Melanie Yu, Keyan Zahoruyko, Alexander Zaman, Md Sazid Zampini, Jase Zhuravleva, Liubov Nikolaievna Avis de décès du 11 décembre 2014 au 13 février 2015 (période de réception des avis) L’Ordre des ingénieurs du Québec offre ses sincères condoléances aux familles et aux proches des ingénieurs décédés suivants : NomPrénomDomicile professionnel Lang Rondeau Mainville Bessim Du Sablon Bélanger Vaillancourt Aymong Langevin Ruel Johann Marcel Claude Bessim Gilbert Georges Michel D Jacques Pierre Réjean Jacques Vancouver Joliette Montréal Laval Laval Montréal Rimouski Boisbriand Montréal Québec Pour nous informer du décès d’un membre, veuillez écrire à l’adresse suivante : inscription@oiq.qc.ca Le prix Hubert-Reeves D epuis 2010, la littérature de vulgarisation scientifique a son prix : le prix Hubert-Reeves, créé par l’Asso ciation des communicateurs scientifiques (ACS) dans le but de stimuler la production de livres de vulgari sation scientifique en français et de promouvoir la culture scientifique. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour être curieux de science, le prix se décline en deux catégories : adultes et jeunesse. Chaque année, une trentaine d’auteurs soumettent leur livre ; les ouvrages traitent de sujets aussi variés que l’astronomie, les changements climatiques, l’énergie, la biodiversité, la santé… En quatre ans, le prix Hubert-Reeves est devenu un incontournable du paysage de l’édition scientifique au Québec. Les lauréats de l’édition 2015 seront annoncés le 6 juin au Congrès annuel de l’ACS. Informeznous ! Vous déménagez ou vous changez d’emploi ? Selon l’article 60 du Code des pro fessions, tout membre de l’Ordre doit aviser le Secrétaire de tout changement rela tif à son statut (incluant notamment chômage ou retour aux études), à son domicile et aux lieux où il exerce sa profession, dans les trente jours de ce changement. Décision judiciaire Tout professionnel doit, en vertu de l’article 59.3 du Code des professions, informer le Secrétaire de l’Ordre dont il est membre qu’il fait ou a fait l’objet d’une décision judiciaire ou disciplinaire visée à l’article 55.1 et 55.2, dans les dix jours à compter de celui où il en est lui-même informé. • mars-avril 2015 • 13 CONVOCATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE annuelle DES MEMBRES DE L’ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC Tous les membres de l’Ordre des ingénieurs du Québec sont priés de prendre avis que l’Assemblée générale annuelle 2015 aura lieu le jeudi 11 juin 2015 à 17 h 30, au Palais des congrès de Montréal 1001, place Jean-Paul-Riopelle, Montréal (Québec) h2z 2b3, salle 517D En gardant comme toile de fond les modifications apportées par le Conseil d’administration à la Politique de Régie interne d’une Assemblée générale annuelle soit : • Heure de l’Assemblée – Afin de faciliter la participation du plus grand nombre, l’Assemblée aura lieu en soirée, à compter de 17 h 30. • Durée de l’Assemblée – La limite de temps de 3 h a été abolie. L’Assemblée sera dirigée dans le respect des interventions. • Propositions des membres – L’ensemble des propositions reçues seront soumises à l’Assemblée. Cependant, dans un souci d’efficacité, l’obligation de soumettre au moins 15 jours avant la tenue de l’Assemblée les propositions concernant les sujets qui ne sont pas inscrits à l’ordre du jour est maintenue. Il ne sera donc pas possible de soumettre une proposition séance tenante. • Suivi des résolutions – L’ordre du jour comportera un point permettant la présentation d’un rapport sur le suivi des résolutions de l’Assemblée générale annuelle et de l’Assemblée générale extraordinaire précédentes. Vous trouverez donc, ci-dessous, l’ordre du jour de l’Assemblée générale annuelle prévue le 11 juin 2015 au Palais des congrès de Montréal, à la salle 517D à 17 h 30. ORDRE DU JOUR Affaires soumises pour décisions immédiates Nous vous invitons à y participer en grand nombre. 8. Approbation d’une résolution adoptée par le Conseil d’administration fixant le montant de la cotisation commençant le 1er avril 2016 (C.P., a. 85.1) 9. Élection des vérificateurs pour l’exercice financier en cours (C.P., a. 104) 1. Ouverture de l’Assemblée à 17 h 30 2. Constatation de la régularité de la convocation 3. Vérification du quorum Points statutaires 4. Adoption de l’ordre du jour 5. Adoption du procès-verbal de la séance de l’Assemblée générale extraordinaire tenue le 6 mai 2014 6. Adoption du procès-verbal de l’Assemblée générale annuelle tenue le 12 juin 2014 7. Rapport des activités du Conseil d’administration 7 a) Rapport du président 7 b) Rapport sur les résolutions de l’Assemblée générale annuelle tenue le 12 juin 2014 ainsi que l’Assemblée générale extraordinaire tenue le 6 mai 2014 Affaires soumises pour études 10.Propositions écrites des membres de l’Ordre en vertu de l’article 4.2.1. de la Politique de régie interne d’une Assemblée générale annuelle 11.Période de questions 12.Clôture de l’Assemblée générale annuelle La Secrétaire de l’Ordre et directrice des Affaires juridiques, NOTE : CRITÈRES DE RECEVABILITÉ DES PROPOSITIONS L’article 4.2.1 de la Politique se lit comme suit : 4.2.1 Pour être recevable à une assemblée générale annuelle, un sujet ou une proposition concernant un sujet qui n’est pas inscrit à l’ordre du jour doit satisfaire aux conditions suivantes : • La demande doit parvenir, par écrit, à l’attention du Secrétaire de l’Ordre, au moins 15 jours avant la date de la tenue de cette assemblée, ce délai étant de rigueur. • Les documents suivants doivent être joints à la demande d’inscription d’un sujet au projet d’ordre du jour : – un état de la question indiquant notamment les motifs pour lesquels l’assemblée générale devrait être saisie du sujet ; – une proposition, s’il en est, accompagnée de considérants en donnant les motifs ; Cette procédure permet aux représentants de l’Ordre de préparer les éléments de réponses complètes. English version u 14 • mars-avril 2015 • NOTICE OF THE ANNUAL GENERAL MEETING OF MEMBERS OF THE ORDRE DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC Notice is hereby given to all members of the Ordre des ingénieurs du Québec that the 2015 Annual General Meeting will take place thursday, june 11, 2015 at 5:30 p.m., at Palais des congrès de Montréal 1001, Place Jean-Paul-Riopelle, Montréal (Québec) H2Z 2B3, room 517D Against the backdrop of the amendments made by the Board of Directors to the Internal Governance Policy for Annual General Meetings (AGM), which include the following: • Meeting time – To make it easier for larger numbers to participate, the AGM will be held in the evening at 5:30 p.m. • Meeting duration –The limit of 3 hours for the AGM has been withdrawn. The rules for speeches will be applied at the AGM. • Member motions – All motions received will be brought before the AGM. However, in the interest of efficiency, members are still required to submit motions for topics not included on the agenda at least 15 days prior to the date of the AGM. Accordingly, members will not be allowed to submit motions during the AGM. • Resolution follow-up – The agenda will include an item allowing for the presentation of a report on the followup of previous AGM and Extraordinary General Meeting resolutions. Below is the agenda for the Annual General Meeting on June 11, 2015 at the Palais des congrès de Montréal, in room 517D at 5:30 p.m. AGENDA Business submitted for immediate decisions 1. Opening of the Meeting at 5:30 p.m 2. Determination of compliance of the notice 3. Ascertainment of quorum Statutory items 4. Adoption of the agenda 5. Adoption of the minutes of the Extraordinary General Meeting held on May 6, 2014 6. Adoption of the minutes of the Annual General Meeting held on June 12, 2014 7.Activity report of the Board of Directors 7 a) President’s report 7 b) Report on the resolutions of the Annual General Meeting held on June 12, 2014 and the Extraordinary General Meeting held on May 6, 2014 We invite you to participate in large numbers. 8. Approval of a resolution adopted by the Board of Directors fixing the amount of the annual dues beginning on April 1, 2016 (P.C., section 85.1) 9. Election of the auditors for the current fiscal year (P.C., section 104) New business 10.Written motions from OIQ members pursuant to section 4.2.1. of the Internal Governance Policy for an Annual General Meeting 11.Question period 12.Closure of the General Meeting Secretary and Director of Legal Affairs, OIQ NOTE: CRITERIA FOR THE ADMISSIBILITY OF MOTIONS Section 4.2.1 of the Policy reads as follows: 4.2.1 To be admissible for the Annual General Meeting, an item or a motion concerning an item that is not on the agenda must meet the following conditions: • The request must be made in writing to the attention of the Secretary of the OIQ and be received by the required deadline of at least 15 days before the date of said meeting. • The following documents must be enclosed with the request to place an item on the proposed agenda: – a statement of the reasons why the item should be discussed at the Annual General Meeting; – a motion, if any, accompanied by whereas clauses explaining the grounds for the motion; This procedure allows the OIQ’s representatives to prepare complete answers. • mars-avril 2015 • 15 Par Jocelyne Hébert, en collaboration avec Bernard Cyr, ing. encadrement professionnel The English version of this column is available at www.oiq.qc.ca/en/media/PLANmagazine/columns/Pages/default.aspx Êtes-vous en pratique privée ou générale ? Si vous ne connaissez pas la réponse à cette question, consolez-vous : vous n’êtes pas seul dans cette situation ! Et pourtant, il est important de savoir quel est votre type de pratique, ne serait-ce que pour remplir correctement votre inscription au tableau des membres. Alors, pratique privée ou générale ? U ne telle distinction peut laisser croire, par le choix des termes, que la « pratique privée » désigne l’ingé nieur travaillant pour une firme d’ingénieurs ou à son compte et que la « pratique générale » s’applique à l’ingénieur employé par une institution ou une organi sation. Mais cette perception peut entraîner des erreurs ! Le travail, et non l’employeur Retenez bien ceci : c’est le type de travail que vous effectuez qui déterminera en premier lieu votre type de pratique – et non votre type d’employeur (privé ou public). Voici deux exemples qui devraient vous aider à comprendre la différence : • un ingénieur qui est employé dans une entreprise de fabrication de moteurs et qui contribue directe ment à cette production est en pratique générale ; • un ingénieur qui n’est pas employé par l’entreprise de fabrication de moteurs, mais qui agit à titre de consultant* et qui contribue direc tement à cette production est en pratique privée. 16 • mars-avril 2015 • Autrement dit, le même travail peut être considéré comme de la pratique générale ou de la pratique privée selon que vous êtes un employé du fabricant ou consultant pour celui-ci. Habituellement, vous êtes considéré comme étant en pratique privée si vous faites partie de l’un des groupes suivants : • les ingénieurs au service d’une société de génieconseil ; • les ingénieurs qui rendent des services professionnels en génie destinés à une clientèle externe ; • les ingénieurs qui travaillent pour une agence de placement dont les services professionnels sont loués à des clients. Si vous êtes un consultant qui travaille à son compte et qui offre des services d’ingénierie au sens de la loi, vous êtes en pratique privée. Pour sa part, la pratique générale désigne tous les ingénieurs qui ne travaillent pas en pratique privée. Les exemples les plus courants de membres qui exercent en pratique générale sont les employés d’une usine de fabrication, les employés de l’État ou d’une municipalité ainsi que les employés des sociétés d’État. Vous doutez encore ? Vous pensez que vous ne pratiquez pas vraiment le génie ? Nous vous recommandons de consulter les articles 2 et 3 de la Loi sur les ingénieurs (en encadré) pour vous en assurer. Rappelons que la pratique du génie est beaucoup plus large que l’acte de signer et sceller des documents d’ingénierie. Un régime d’assurance et un futur règlement Nous le disions au début de cette chronique, les ingénieurs doivent connaître leur type de pratique, car la pratique privée possède depuis avril 2013 son propre régime collectif d’assurance complémentaire. En tant qu’ingénieur en pratique privée, vous souhaiterez aussi vous renseigner sur un projet de règlement de l’Ordre concernant l’exercice en société, actuellement en consultation. Ce règlement vise à permettre à tous les ingénieurs exerçant en pratique privée de pratiquer au sein d’une société par actions ou d’une société en nom collectif à responsabilité limitée (SENCRL) qui offre des services professionnels de génie. Pour plus d’information, voir le site de l’Ordre (www.oiq.qc.ca). EN CONFIANCE SUR TOUTE LA LIGNE 1 877 ÉTHIQUE (384-4783) * Consultant à son compte ou pour le compte d’un autre membre ou d’une société. Loi sur les ingénieurs, articles 2 et 3 (section II, « Exercice de la profession d’ingénieur ») 2. Les travaux de la nature de ceux ci-après décrits constituent le champ de la pratique de l’ingénieur : a) les chemins de fer, les voies publiques, les aéroports, les ponts, les viaducs, les tunnels et les installations reliés à un système de transport, dont le coût excède 3 000 $ ; b) les barrages, les canaux, les havres, les phares et tous les travaux relatifs à l’amélioration, à l’aménagement ou à l’utili sation des eaux ; c) les travaux électriques, mécaniques, hydrauliques, aéronau tiques, électroniques, thermiques, nucléaires, métallurgiques, géologiques ou miniers ainsi que ceux destinés à l’utilisation des procédés de chimie ou de physique appliquée ; d) les travaux d’aqueduc, d’égout, de filtration, d’épuration, de disposition de déchets ou autres travaux du domaine du génie municipal dont le coût excède 1 000 $ ; e) les fondations, la charpente et les systèmes électriques ou mécaniques des édifices dont le coût excède 100 000 $ et des édifices publics au sens de la Loi sur la sécurité dans les édifices publics (chapitre S-3) ; f) les constructions accessoires à des travaux de génie et dont la destination est de les abriter ; g)les fausses charpentes et autres ouvrages temporaires utilisés durant la réalisation de travaux de génie civil ; h) la mécanique des sols nécessaire à l’élaboration de travaux de génie ; i) les ouvrages ou équipements industriels impliquant la sécurité du public ou des employés. S. R. 1964, c. 262, a. 2; 1973, c. 60, a. 2. 3. L’exercice de la profession d’ingénieur consiste à faire, pour le compte d’autrui, l’un ou l’autre des actes suivants, lorsque ceux-ci se rapportent aux travaux de l’article 2 : a) donner des consultations et des avis ; b)faire des mesurages, des tracés, préparer des rapports, calculs, études, dessins, plans, devis, cahiers des charges ; c) inspecter ou surveiller les travaux. S. R. 1964, c. 262, a. 3. • mars-avril 2015 • 17 Par Gervais Par MMee Martine Sébastien Dyotte, avocat Éthique et déontologie The English version of this column is available at www.oiq.qc.ca/en/media/PLANmagazine/columns/Pages/default.aspx Le point sur les sanctions pour ingénieurs retraités Dans la foulée des révélations de la commission Charbonneau, plusieurs ingénieurs ayant travaillé pour la Ville de Montréal se sont retrouvés devant leur conseil de discipline. C’est le cas notamment des ingénieurs Claudio Balliana, Gilles Vézina et Luc Leclerc. Les infractions reprochées auxdits membres résultaient, pour la plupart, de procédés malhonnêtes et douteux, notamment le fait d’avoir accepté, entre autres, d’impor tantes sommes d’argent d’entrepreneurs ayant fait affaire avec la Ville. Des actes d’une telle gravité objective commandaient des sanctions sévères. Or, plusieurs de ces ingénieurs étant maintenant à la retraite, l’impact réel des sanctions a été dénoncé dans certains forums, d’où la nécessité de faire certains rappels quant à la mission d’un ordre professionnel. La mission première d’un ordre professionnel est définie à l’article 23 du Code des professions : elle consiste à pro téger le public. Par conséquent, en imposant des radiations pour des périodes de 18 mois , 3 ans et 10 ans, l’Ordre a écarté ces membres de la profession et, par le fait même, a pleinement rempli sa mission première. Par ailleurs, malgré la gravité objective des gestes posés, le Conseil de discipline est lié par la jurisprudence et les enseignements du Tribunal des professions. Ainsi, bien que 18 • mars-avril 2015 • une radiation de plusieurs années pour des gestes malhonnêtes amènera des membres à réfléchir avant de poser des gestes semblables à ceux de ces ex-membres. la sévérité des sanctions croisse avec la sévérité des gestes posés, force est de constater qu’avec ces causes, l’Ordre fait face à des cas sans réels précédents. En raison de la récente augmentation du nombre de dossiers de corrup tion, de collusion et de contributions politiques illégales, une nouvelle jurisprudence est à bâtir. Ce virage est donc amorcé non seulement par les dossiers Balliana, Vézina et Leclerc, mais également par les dossiers Fortin et Pilote. Enfin, rappelons-le, la jurisprudence nous enseigne constamment que le droit disciplinaire ne vise pas à punir les membres reconnus coupables. Une sanction doit cependant avoir un effet dissuasif sur ces membres ainsi que sur les autres membres. Là encore, une radiation de plusieurs années pour des gestes malhonnêtes amènera assurément des membres à réfléchir avant de poser des gestes semblables à ceux de ces ex-membres. AVIS ERRATUM AVIS DE RADIATION Conformément aux articles 51 et 182.9 du Code des professions (RLRQ c. C-26), avis est donné par la présente que, le 15 janvier 2015, M. Alain Painchaud, dont le domicile professionnel est situé à Québec (Québec), a fait l’objet d’une décision du Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec relativement à son droit d’exercice, à savoir : DE RADIER M. Alain Painchaud au motif qu’il refuse ou néglige de se soumettre à l’ordonnance émise en vertu de l’article 48 du Code des professions. Conséquemment, M. Alain Painchaud ne peut utiliser le titre et exercer la profession d’ingénieur au Québec sous peine des sanctions prévues par la Loi. La radiation de M. Alain Painchaud est en vigueur à partir du 26 janvier 2015. Montréal, ce 26 janvier 2015 Me Louise Jolicoeur, avocate, MBA, ASC Médiatrice accréditée Secrétaire de l’Ordre des ingénieurs du Québec Veuillez noter que dans l’édition de mars-avril 2015, une erreur s’est glissée dans le présent avis. La date d’entrée en vigueur de la limitation est le 17 avril 2015. AVIS DE LIMITATION DU DROIT D’EXERCICE Conformément à l’article 182.9 du Code des professions (RLRQ., c. C-26), avis est donné par la présente que, le 15 janvier 2015, M. Marc-André Legault, ing., dont le domicile professionnel est situé à Saint-Jean-sur-Richelieu, province de Québec, a fait l’objet d’une décision du Comité exécutif de l’Ordre des ingénieurs du Québec relativement à son droit d’exercice, à la suite des recommandations du Comité d’inspection professionnelle, à savoir : Géotechnique « DE LIMITER, jusqu’à ce que le stage de perfectionnement soit complété avec succès, le droit d’exercice de l’ingénieur Marc André Legault dans le domaine ou lié au domaine de la géotechnique, en lui interdisant de poser quelque acte professionnel que ce soit, notamment de donner des avis, consultations, préparer des rapports, calculs, études, dessins, plans, devis, cahiers des charges et d’inspecter des travaux dans ce domaine. » Cette limitation du droit d’exercice de l’ingénieur Marc-André Legault sera en vigueur à compter du 19 mars 2015. Cette limitation du droit d’exercice de l’ingénieur Marc-André Legault sera en vigueur à compter du 17 avril 2015. Montréal, ce 17 février 2015 Me Louise Jolicoeur, avocate, MBA, ASC Médiatrice accréditée Secrétaire de l’Ordre des ingénieurs du Québec JE SUIS UN INGÉNIEUR ASSURÉ PAR SOGEMEC Un partenaire de l’Ordre des ingénieurs du Québec, au service des ingénieurs depuis 1997. Voilà pourquoi nos protections suivront parfaitement votre rythme de vie ainsi que celui de chacun des membres de votre famille. CONTACTEZ-NOUS : 1 800 361-5303 information@sogemec.qc.ca UNE GAMME DE PROTECTIONS QUI RÉPOND À TOUS VOS BESOINS D’ASSURANCES ! Vie Invalidité Médicaments Maladie Maladies graves Soins de longue durée • MARS-AVRIL 2015 • 19 CRÉIQ Par Bryan Gingras 25e Jeux de génie En route « vers le futur » Photos : Antoine Ratelle et Pierre-Yves Laroche, du groupe Photo Voltaic L a 25e édition des Jeux de génie s’est déroulée du 3 au 7 janvier 2015 à Sherbrooke et Magog, et était organisée par un comité de l’Association générale des étudiants et étudiantes en génie de l’Université de Sherbrooke (AGEG). Avec plus de 400 participants venant de 12 délégations, les Jeux de génie sont le plus grand événement rassembleur d’étudiants en génie du Québec et la plus grande compétition de son genre du Canada. Comme la Compétition québécoise d’ingénierie, cet événement est chapeauté par la Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie au Québec (CREIQ). Les tout premiers Jeux se sont déroulés en 1990 à l’Université Laval, quand un groupe d’étudiants en génie ont décidé, en s’inspirant de leurs collègues en droit et en administration, d’organiser une série de jeux universitaires pour permettre aux étudiants des différentes écoles et facultés de génie du Québec de se côtoyer et de se surpasser dans une atmosphère amicale. Depuis cette première édition, les Jeux n’ont cessé de croître en popularité 20 • mars-avril 2015 • et occupent aujourd’hui une place incontournable au sein de la communauté étudiante en ingénierie. C’est sans aucun doute l’événement qui facilite le plus la camaraderie et la communication entre les étudiants en génie venant des diverses universités de partout au Québec. Pour souligner l’innovation et l’évolution constante des Jeux de génie depuis les 25 dernières années, les Jeux de 2015 ont été organisés sous le thème « Vers le futur ». Que ce soit à travers des compétitions comme les débats oratoires, le tournoi « génie en herbe », ou des compétitions académiques ou sportives, pour n’en nommer que quelques-unes, le thème de l’innovation plane au-dessus de toute activité faisant partie des Jeux. Parmi toutes les épreuves disputées aux Jeux de génie, nulle n’est plus prestigieuse (ni plus exigeante) que la compétition de la machine. Pendant toute la session d’automne, des participants ont travaillé jour et nuit pour concevoir une machine capable d’accomplir une tâche très précise. Cette année, le défi consistait à un des objectifs de la CRÉIQ est de fAciliter des événements scientifiques, pédagogiques, éducatifs, sportifs, sociaux et culturels. ramasser et à stocker des poches de sable, avant de les propulser à travers un trou, et finalement à effectuer le plus de tours possible sur une petite piste de course. Tout ça avec une machine n’ayant aucune autre source d’électricité que l’énergie emmagasinée par l’action d’une bicyclette stationnaire. Un des objectifs les plus importants de la CREIQ est de maintenir et de faciliter des événements à caractère scien tifique, pédagogique, éducatif, sportif, social et culturel. Il est donc d’une importance capitale pour la CREIQ d’offrir les Jeux de génie, autant pour l’expérience qu’elle fait vivre aux participants que pour la capacité des Jeux à faire rayonner le génie étudiant au Québec. Pour conclure, la CREIQ souhaite remercier les géné reux commanditaires, sans qui cet événement ne pourrait avoir lieu. Nous désirons féliciter les bénévoles et le comité organisateur pour avoir mis autant de temps et d’énergie pour faire des 25e Jeux de génie un franc succès. La prochaine édition des Jeux de génie aura lieu en janvier 2016 ; elle sera organisée par l’Association étudiante de l’École de technologie supérieure (AEETS) et aura pour thème « Souvenirs d’enfance ». TUYAU DE PEHD – NOUS FABRIQUONS DES PRODUITS DE BÉTON, PEHD ET ACIER AINSI QUE DES PRODUITS SUR MESURE EN BÉTON 1-877-527-6832 ARMTEC.COM ÉCRANS ANTI-BRUIT EN BÉTON ABSORBANT TUYAU DE BÉTON PONCEAU VOUTÉ BEBO TUYAU ACIER ONDULÉ ÉLÉMENTS ARCHITECTURAUX ET STRUCTURAUX • mars-avril 2015 • 21 comités régionaux LES COMITÉS RÉGIONAUX, ACTIFS DANS VOTRE RÉGION MANDAT DES COMITÉS RÉGIONAUX LES ACTIVITÉS DE VOS COMITÉS RÉGIONAUX Les comités régionaux, rappelons-le, ont pour but d’assurer une présence active de l’Ordre dans les régions du Québec. Ainsi, l’Ordre travaille en étroite collaboration avec des membres bénévoles qui s’impliquent dans leur région. Les comités régionaux ont comme mandat d’assurer la conception et la réalisation d’un plan d’affaires annuel de la région qui tient compte des trois grands champs d’intervention que sont la promotion de la profession, le développement professionnel et le réseautage. Plusieurs activités de formation, de réseautage et de promotion de la profession ont eu lieu dans les diverses régions du Québec depuis la mise en place des comités régionaux. Promotion de la profession LA CAMPAGNE DE RECRUTEMENT DE BÉNÉVOLES EN RÉGION, UN SUCCÈS En septembre dernier, l’Ordre a lancé sa deuxième campagne de recrutement dans les régions du Québec. Huit activités régionales ont eu lieu afin de recruter des bénévoles pour faire partie des comités. Plus de 130 participants ont assisté à ces rencontres. L’Ordre a reçu plus de 65 dossiers de candidatures pour 35 postes ouverts. Actuellement, plus de 60 bénévoles sont actifs dans les comités régionaux et 110 bénévoles sectoriels travaillent de concert avec les comités afin d’offrir aux membres des activités de qualité qui répondent à leurs besoins. Bien que la campagne soit terminée, il y a toujours de la place pour les ingénieurs ayant la vitalité de leur région à cœur. Pour participer en tant que bénévole, vous n’avez qu’à nous écrire à l’adresse : lpaquette@oiq.qc.ca. Journée génie carrière à Laval avec notre bénévole Mélissa Filiatrault, ing. « Plus de 60 bénévoles sont actifs dans les comités régionaux et 110 bénévoles sectoriels travaillent de concert avec les comités. » TABLE DES COMITÉS RÉGIONAUX En décembre dernier, les présidents et les responsables de chacun des champs d’intervention des comités régionaux se sont rencontrés à la Table des comités régionaux afin d’échanger sur les activités et les actions réalisées en région. Nos bénévoles à la Table des comités régionaux. 22 • mars-avril 2015 • La Quinzaine des sciences à Laval avec notre bénévole Geneviève Asselin-Demers, ing. Rencontre d’une classe de la Montérégie avec notre bénévole Alexandre Vigneault, ing. 6 924 répondants ! En décembre dernier, l’Ordre des ingénieurs du Québec vous a invité à participer à un sondage en ligne afin de connaître votre avis et recueillir vos propositions concernant la revue PLAN, dans le cadre de sa refonte. Vous êtes 6 924 à y avoir répondu, soit 12 % des membres. Nous vous remercions sincèrement de votre participation ! Nous analysons actuellement les résultats de ce sondage afin de poser des gestes concrets qui amélioreront votre revue PLAN, pour ainsi mieux répondre à vos exigences. Nous vous informerons prochainement des changements qui seront apportés à votre revue PLAN. Une fois encore… MERCI • mars-avril 2015 • 23 comités régionaux Promotion de la profession (suite) Journée carrière dans un cégep de la Montérégie. Activités de formation et de réseautage Billard avec des membres de la région de Laval– Laurentides-Lanaudière. Démonstration de drones, à Laval. Une bénévole du comité régional de Montréal, Cathy Imbriglio, ing., rencontre un groupe de jeunes femmes qui s’intéressent à l’ingénierie. Soirée d’aide à l’emploi pour les ingénieurs de la région de Laval–Laurentides-Lanaudière. Des participants du camp de jour Patro Roc-Amadour en visite à la Cité de l’énergie avec notre bénévole Reynald du Berger, ing., du comité régional de Québec-ChaudièreAppalaches. Des membres du Comité de la région de Mauricie–Centredu-Québec se préparant pour une journée de golf. Surveillez les activités des comités régionaux à venir sur le site de l’Ordre et soyez de la partie ! http://www.oiq.qc.ca/fr/comites_regionaux 24 • mars-avril 2015 • Vous avez déjà songé à embaucher un stagiaire EN GÉNIE de l’Université Laval... NOTRE ÉQUIPE VOUS AIDERA À TROUVER LE BON CANDIDAT ! NOS SERVICES SONT GRATUITS. • Génie agroenvironnemental VIVEZ L’EXPÉRIENCE DES STAGES AVEC L’UN DE NOS 2 700 ÉTUDIANTS ! • Génie alimentaire • Génie chimique Des stages d’une durée de 12 à 52 semaines. • Génie civil Pour la visite en entreprise d’un conseiller en emploi du SPLA et un accompagnement personnalisé. Pour un processus de recrutement où aucune date limite de sélection ou d’affichage n’est exigée. Pour avoir accès à une relève qualifiée à l’affût des nouvelles technologies. • Génie des eaux • Génie des matériaux/ métallurgie Mon candidat. Je l’ai trouvé. • Génie des mines • Génie du bois • Génie électrique • Génie géologique • Génie géomatique • Génie industriel • Génie informatique • Génie logiciel • Génie mécanique • Génie physique • Maîtrise en aérospatiale Pour bénéficier d’un crédit d’impôt. Service de placement de l’Université Laval AFFICHEZ VOS OFFRES DÈS MAINTENANT POUR L’ÉTÉ 2015 pour profiter d’un plus grand choix de candidats. Mars, mois national du génie Téléphone : 418 656-3575 stages.fsg@spla.ulaval.ca www.spla.ulaval.ca Ensemble, continuons à mettre la profession au service du public. L’Ordre profite de l’occasion pour rendre hommage à ses 61 306 membres, qui mettent leur expertise et leur professionnalisme au profit du bien-être de la société. L’Ordre salue également la relève de la profession, les quelque 17 000 étudiants des 12 écoles et facultés d’ingénierie du Québec. • mars-avril 2015 • 25 s INNOVER Innovations tous azimuts Elles sont petites et discrètes, mais elles sont innovantes, audacieuses et elles voient grand. Portraits d’entreprises innovantes de Montréal et de la Montérégie. Par Valérie Levée Alphamantis Technologies, à fond sur le vélo A ndy Froncioni est un passionné de vélo, d’aérodynamisme et d’excellence sportive. Ces trois ingrédients l’ont conduit à fonder son entreprise, Alphamantis, en 2011. Celle-ci offre aux cyclistes d’améliorer leur aérodynamisme et donc leur performance. Optimiser l’aérodynamisme des cyclistes n’est en soi pas une nouveauté, mais demande généralement de pédaler dans une soufflerie. Alphamantis se démarque en étant la seule entreprise à offrir le service sans soufflerie et à moindre coût. Comment ? En tirant profit des capteurs de vitesse et de puissance installés sur le vélo. Ces instruments fournissent en temps réel la vitesse du vélo et la puissance développée par le cycliste. De ces données, un logiciel de simulation développé par Alphamantis calcule le coefficient de trainée qui caractérise l’aérodynamisme du cycliste à l’effort sur son vélo. La position idéale du cycliste est celle qui offre le meilleur coefficient de trainée sans nuire à la liberté de mouvement et donc à la puissance que le cycliste peut fournir. 26 • mars-avril 2015 • Mecademic, des robots miniatures pour enseigner la robotique L es écoles et les universités ont besoin de petits robots abordables mais de qualité industrielle pour l’enseignement en robotique. Jonathan Coulombe avec son associé Ilian Bonev, ing., diplômé en génie électrique de l’ÉTS, ont flairé l’affaire et fondé Mecademic en 2013 pour concevoir des robots à vocation pédagogique. Avec deux collègues, Jonathan Coulombe construit des robots sériels et parallèles. Patiemment, il explique que le robot sériel est un bras muni d’articulations en série, comme les robots utilisés dans l’industrie automobile. Leur défaut est que si une erreur survient dans une articulation, elle est amplifiée à l’extrémité du bras. Les robots parallèles, munis d’actionneurs en parallèle, sont plus rapides, plus précis et plus rigides, mais ils sont aussi plus ardus à concevoir. C’est vers cette branche en émergence de la robotique que Mecademic a orienté ses efforts pour produire son premier robot, DexTAR, déjà en commercialisation. Il permet d’aborder tous les aspects de la robotique et d’en illustrer diverses applications. De plus, il est possible de le programmer au moyen d’un contrôleur externe pour l’adapter à des projets de recherche en robotique. Mecademic ne délaisse cependant pas les robots sériels et la petite équipe déploie ses énergies pour produire le plus petit bras à six axes du monde. Pourquoi ? Parce que, parfois, les robots sont surdimensionnés par rapport à la tâche qu’ils accomplissent. D’une hauteur de 33 cm, ce robot se pose aisément sur un bureau. Il aura la même vocation que DexTAR, mais il pourra aussi servir à toute une gamme d’applications comme la chirurgie vétérinaire ou l’horlogerie. Solaxis, tout le potentiel de la 3D P our produire des pièces en plastique, le procédé de fabrication courant est l’injection dans un moule. Mais lorsque le moule coûte entre 5 000 et 20 000 $, le procédé est difficile à rentabiliser pour des pièces à fabriquer en petites quantités. Or il existe un marché pour ces pièces plastiques fabriquées en petites quantités et Solaxis en a fait son créneau. Cette entreprise, née en 2010 et installée à Bromont, a trouvé une solution de remplacement à l’injection : la fabrication additive. C’est le terme homologué pour désigner la fabrication par impression 3D. Solaxis conçoit et fabrique ainsi des embouts pour les mains des robots, de l’outillage spécialisé et des gabarits dans des secteurs aussi variés que l’aéronautique, la santé, le transport, la défense… La 3D chez Solaxis, c’est aussi le numérisateur. L’entreprise a déve loppé une expertise dans l’inspection dimensionnelle des pièces produites entre autres, par injection. Car le moulage n’est pas toujours parfait et les pièces sont susceptibles de présenter quelques défauts de conformité. Pour les détecter, Solaxis analyse la pièce par numérisation et compare le nuage de points obtenu avec le design initial de la pièce. Enfin, avec la rétro-ingénierie, Solaxis offre la possibilité, entre autres, de réparer des équipements défectueux pour lesquels il est difficile de trouver des pièces de rechange. Le principe consiste à numériser la pièce convoitée, puis à travailler sur le nuage de points obtenu pour recons truire un fichier « solide ». Il ne reste plus qu’à imprimer. • mars-avril 2015 • 27 INNOVER ReelyActive, l’Internet des objets à votre portée P our suivre des objets et des personnes en temps réel dans un espace, il suffit de puces sur lesdits objets et personnes, de capteurs pour recevoir les signaux de ces puces et d’un logiciel pour traiter l’information et l’afficher sur l’écran d’un ordinateur. Pour une entreprise, cela peut permettre de contrôler le flux des produits dans un entrepôt ou d’ajuster la présence d’employés aux différents postes selon les tâches à accomplir. D’un point de vue énergétique, la détection des personnes permet aussi d’ajuster l’éclairage ou la température. « Plus on sait où sont les objets et les personnes en temps réel, plus on peut optimiser les processus et réaliser des économies », explique Jeffrey Dungen, cofondateur et pdg de reelyActive. Fondée en 2012, cette entreprise montréalaise s’emploie à fabriquer ses propres puces et capteurs et à développer un logiciel en code source libre, le tout à prix concurrentiel. « Sur le marché, un capteur coûte plus de 1 000 $. On en a développé un pour 80 $ », illustre le pdg. Entre autres, les capteurs sont filaires, ce qui diminue les coûts d’installation, comparativement à une technologie wifi. Le logiciel en code source libre permet à l’acquéreur d’adapter l’interface à ses besoins. Mais dans les faits, les clients préfèrent une solution clé en main, de sorte que reelyActive vend un service plutôt qu’un logiciel. Cette solution économique attire les PME de partout dans le monde et l’intégration de la technologie Bluetooth à sa plateforme laisse envisager une croissance rapide de l’entreprise. Faites entendre votre voix sur l’avenir de notre profession : Assistez à l’Assemblée générale annuelle 2015 28 • mars-avril 2015 • Tous les ingénieurs ont rendez-vous le 11 juin prochain à partir de 17 h 30 au Palais des congrès de Montréal ! Le Colloque annuel de l’Ordre 17h Gary Mark Monaghan, ing., membre depuis 2007 Audrey Pratt, ing., membre depuis 2010 14h Colloque 2015 7 et 8 avril – Palais des congrès de Montréal LA solution facile et rentable pour accumuler 14 h de formation1 ! Aperçu du programme Cours H Gérer le conflit : mission possible ! Cours I Arrêtez d’essayer de convaincre et commencez à inspirer Animé par : Lyne Marie Germain Formatrice agréée et fondatrice de LMG Coach en communication Animé par : Louise Geoffrion, M.A.P. Consultante, coach et formatrice Formations Qualitemps Les conflits non résolus ont souvent un impact très néfaste sur la productivité et le bien-être de votre équipe, et votre habileté à les régler rapidement est une compétence clé. Ce cours vous apprendra à gérer les conflits et même à les transformer en opportunités d’amélioration et de collaboration ! Ce cours reconnu par le Barreau du Québec vous apprendra à interagir avec succès, c’est-à-dire à maîtriser les bases de vos communications, que ce soit avec un employeur, un client, un fournisseur, des collègues, d’autres professionnels, un supérieur hiérarchique, le public ou même les médias. Conférence 6 La créativité appliquée à l’innovation Cours A Le leader efficace : les 5 dimensions d’une équipe performante Animée par : Natalie Blouin, ing., M. Ing. Conseillère, Institut de développement de produits De nombreuses équipes d’innovation sont sous haute tension à vouloir, tout à la fois, innover et rester dans le connu. Il est temps de réfléchir à ce que veut dire « innover » dans une entreprise. Cette conférence propose des structures qui favorisent la posture créative et des méthodes de conception rigoureuses qui apprivoisent l’inconnu. Animé par : Patrick Doyon, ing., M. Sc., MBA, CEd, CEC/ACC Président et associé-fondateur Arevelk Quel rôle joue le gestionnaire quant à la mobilisation de ses employés, leur agilité et leur résilience face aux changements, la façon dont ils collaborent ensemble, leur productivité individuelle et collective, et le niveau de confiance qui règne au sein de l’équipe ? Ces thèmes seront abordés durant ce cours. Pour inscription et information, rendez-vous sur le site colloque.oiq.qc.ca 1. Le contenu des activités doit être lié à l’exercice de vos activités professionnelles. s parcours de femmes De Lima à Fermont Près de 30 % des demandes d’adhésion à l’Ordre des ingénieurs du Québec proviennent de profes sionnels formés à l’étranger. Melissa Ayala Luis, ing. jr, originaire du Pérou, est arrivée au Québec en 2006 et elle travaille maintenant à la mine de fer d’ArcelorMittal à Fermont. Devenue récemment citoyenne canadienne, elle porte un regard très favorable sur son parcours au Québec. Par Clémence Cireau «J ’ai enfin prêté serment à la reine d’Angleterre ! », déclare sur un ton humoristique la Péruvienne de 35 ans, devenue Canadienne le 4 décembre 2014. Melissa Ayala Luis a grandi à Lima, la capi tale du Pérou, une ville tentaculaire où vivent près de huit millions d’habitants. À la suite de son baccalauréat en génie électrique, elle travaille deux ans dans son pays natal comme ingénieure en automatisation pour le secteur minier. Poussée par le désir d’apprendre une nouvelle langue et de perfectionner sa formation à l’étranger, elle part à la recherche d’une terre d’accueil. « Les diplômes étrangers sont très recherchés au Pérou. J’ai d’abord regardé en Europe. Puis 30 • mars-avril 2015 • mon choix s’est porté sur le Québec. Au Canada, l’immigration est facile pour les étudiants. Tout est pensé pour qu’ils s’y installent définitivement. » Elle pose ses valises en octobre 2006 à Montréal et commence une maîtrise en génie de la production automatisée à l’École de techno logie supérieure. « La formation est plus technique au Québec. J’ai trouvé les étudiants très professionnels. Le cursus intègre plusieurs stages en milieu de travail. De nombreux étudiants sont des techniciens qui retournent à l’école pour compléter leur acquis. » À Montréal, elle rencontre l’homme qui deviendra son conjoint, William, lui aussi ingénieur. Diplômée en 2010, Melissa Ayala Luis cherche un emploi, mais la concurrence est forte dans la métropole. Après plusieurs mois de recherche, elle trouve du travail au bureau de génie-conseil CIMA+ à Sherbrooke. L’année suivante, son conjoint est contacté par ArcelorMittal pour un emploi à Fermont. Elle le suit et se joint elle aussi à l’entreprise en 2012. Habituée au climat subtropical désertique de Lima, Melissa Ayala Luis a découvert au Québec le froid et la neige. Les bâtiments grisâtres à Fermont ! Ici, même les Québécois sont des immigrés dans leur pays. Un microcosme très agréable s’est recréé. » Melissa Ayala Luis organise de temps en temps des soupers avec d’autres Latinos-Américains. « Un Péruvien travaille au laboratoire de la mine et un autre vit à PortCartier. Ça fait du bien de parler du pays autour d’un ceviche. » Sauf que le saumon remplace la sole, et que les patates douces sont difficiles à trouver à l’épicerie du coin. À la mine d’ArcelorMittal, Melissa travaille sur les processus d’amélioration continue : son emploi consiste à améliorer les procédés de production et d’entretien. Elle cherche à limiter « Je pense qu’il est même plus facile d’être une femme ingénieure ici que dans mon pays, bien que les mines soient majoritairement masculines. » d’Amérique du Nord contras tent avec l’architecture coloniale espagnole ocre de la Plaza Mayor. « Mais le vrai choc pour moi a été le passage de Montréal à Fermont. La vie dans une grande ville n’est pas si différente d’une ville à l’autre, partout dans le monde. Vivre dans une région éloignée a été une expérience totalement nouvelle pour moi. » Située à 17 heures de route de Montréal, Fermont accueille 3 000 personnes. La particularité de la ville est son « Mur ». Non, nous ne sommes pas dans la série Games of Thrones ! Long de plus d’un kilomètre et haut de cinquante mètres, construit pour contrer le vent glacial du nord, ce bâtiment accueille de nombreuses habitations et tous les commerces, excepté la station-service. Pour boire une bière, le choix est simple : une brasserie ou… un bar de danseuses ! Une mine de nationalités Malgré les écarts de température, il a été facile pour Melissa Ayala Luis de s’intégrer à la CôteNord. « La mine est l’employeur principal. La majorité des travailleurs viennent d’ailleurs. Je travaille avec des Africains, des Européens, des Latinos-Américains. Le monde entier vit les risques de danger pour les employés et à réduire les temps d’attente entre les différentes tâches. « On est en recherche constante de solutions. Dans la plupart des cas, la réponse vient des personnes sur le terrain. Le fait que je sois étrangère est un énorme avantage, pour moi et pour mon entreprise. Pour moi, un immigrant est plus à l’écoute des autres, plus ouvert aux nouveaux points de vue puisqu’il vit dans un contexte qui ne lui est pas encore familier. » Melissa Ayala Luis parle rarement espagnol au travail. « Un jour, le directeur de la mine ArcelorMittal du Mexique est venu en visite. Les responsables ont fait appel à moi. Ils parlaient anglais entre eux, mais beaucoup de nuances se perdaient dans la traduction. Je veillais à ce que toutes les informations soient bien échangées. » Elle ne regrette en rien son immigration au Québec. « Je pense qu’il est même plus facile d’être une femme ingénieure ici que dans mon pays, bien que les mines soient majoritairement masculines. » Le secteur minier péruvien est florissant. Le Canada est un des principaux investisseurs sur place. L’expérience binationale de Melissa Ayala Luis lui ouvrirait de nombreuses portes à son retour. « Pour l’instant, ce n’est pas dans mes projets. Peut-être quand j’aurai plus d’expé rience ? Mais j’aime ma vie ici. Mon garçon a juste un an et il est Québécois ! » t • mars-avril 2015 • 31 s parcours de femmes Suivre le vent et viser juste Commencer par étudier le design industriel, puis opter pour le génie mécanique avant de choisir le génie biomédical et contribuer à élaborer une technologie de pointe pour diagnostiquer et traiter certains cancers, c’est possible : le parcours de Claudia Chevrefils le prouve. Portrait d’une ingénieure qui conjugue sans fautes éclectisme avec expertise. Par Antoine Palangié 32 • mars-avril 2015 • «C ontrairement à bien des professionnels, je n’ai pas planifié mon cheminement au quart de tour, et je ne le fais toujours pas », déclare d’entrée de jeu Claudia Chevrefils, ing., M. Ing. et Ph. D. Atypique, voire « tortueux » selon ses propres mots, le parcours de cette ingénieure en imagerie médicale l’est assurément ; n’em pêche qu’il l’a menée à travailler à l’élabora tion d’une technologie sur le point de révolutionner le diagnostic et le traitement du cancer de la prostate. Polymer Robotics, l’entreprise en démarrage spécialisée dans le secteur biomédical basée à L’Islet, près de Québec, qu’elle a rejoint en novembre 2014, achève la mise au point d’un système qui couple l’imagerie par résonance magnétique (IRM) à un robot positionneur d’aiguille pour améliorer la précision des inter ventions sur cette glande d’à peine 3 cm de diamètre – la taille d’une pièce de deux dollars – située en plein cœur de l’appareil génital masculin. Piquer là où il faut Actuellement, le processus du diagnostic de ce cancer répandu – le deuxième plus fréquent chez l’homme – passe par un toucher rectal et une prise de sang qui, si elle révèle les marqueurs de la maladie, doit être suivie d’une biopsie de la prostate elle-même. Cette opération est pratiquée de façon systématique en effectuant une douzaine de prélèvements de tissus pour couvrir l’ensemble de la glande. Présentement, ce sont les ultrasons que l’on utilise pour visualiser la trajectoire de l’aiguille dans la prostate. « Mais cette technique d’imagerie n’est pas précise et ne permet pas de voir les zones cancéreuses », explique Claudia Chevrefils. Résultat, des faux négatifs sont possibles, et quand vient le temps de procéder à des traitements ciblés comme la curiethérapie (l’injection très loca lisée de produits de radiothérapie) ou le laser, il y a un risque substantiel de piquer à côté des zones malades. L’IRM donne une vision tridimensionnelle de la prostate et bien d’autres informations spatiales. « Cette méthode d’imagerie non invasive se fonde sur le comportement des noyaux des atomes d’hydrogène soumis à un champ magnétique, poursuit Claudia Chevrefils. Ces atomes sont présents partout dans nos tissus qui contiennent de l’eau à des teneurs différentes. Les contrastes que ces différences induisent montrent des changements de texture des tissus qui sont représentatifs d’anomalies structurelles comme les zones cancéreuses. » À l’étape du diagnostic par biopsie comme à celle du traitement, le bassin du patient est scanné et le même petit robot est installé entre ses jambes. La pointe de l’aiguille du robot étant précisément localisée par rapport aux éléments de l’image 3D obtenue, il ne reste plus qu’à la guider vers la zone problématique repérée. « Notre technologie permet au chirurgien de procéder de façon bien moins intrusive, puisqu’elle donne la possi Polymer Robotics achève la mise au point d’un système qui couple l’imagerie par résonance magnétique (IRM) à un robot positionneur d’aiguille. bilité de ne toucher que la zone cancéreuse elle-même. Notre dispositif s’adapte aussi aux aiguilles utilisées pour les différents types de thérapie », résume Claudia Chevrefils. D’un génie à l’autre Le design précis du dispositif relève encore du secret industriel. Ce que l’on peut dire, c’est que le prototype fonctionne et que Claudia Chevrefils et son équipe sont à l’aube des études cliniques. Un bel accom plissement, et un jalon de plus pour cette femme qui s’intéresse à tout ce qui se rapporte à l’ingénierie médicale. « Au cégep, je savais que j’irais à l’université, mais je n’avais pas choisi ma spécialité, nous ditelle. Ma façon de faire, c’est d’être à l’écoute de ce qui se passe autour de moi et d’explorer un domaine dans lequel il y a quelque chose que je peux et que j’ai envie de creuser. Je m’arrange ensuite pour faire mon chemin là-dedans. Je me fixe des buts globaux, mais la route pour m’y rendre est tortueuse. » NOS SERVICES • Plus de 60 formations en santé-sécurité du travail, dont : Cadenassage, Sécurité électrique et une série sur la sécurité des machines Des formations pratiques de haute qualité ! • Formateurs expérimentés et spécialisés en SST • À Montréal, à Québec, en entreprise et en ligne • Événements : colloques, matinées prévention et rencontres juridiques • Webinaires présentés régulièrement • Publications gratuites, dont : la revue Convergence et l’infolettre SST Bonjour ! www.centrepatronalsst.qc.ca 514 842-8401 • mars-avril 2015 • 33 parcours de femmes En 1990, Claudia Chevrefils commence sa première année en design industriel à l’Université de Montréal. Mais au-delà de la forme des objets, ce sont les aspects concernant l’ingénierie tels que la résistance des matériaux qui la captivent. Elle enchaîne donc en commençant un baccalauréat en génie mécanique à l’École Polytechnique Montréal et, grâce à une bourse, elle s’inscrit en 1994 au Worcester Polytechnic Institute, dans le Massachusetts. « Je devais suivre un cours hors faculté et j’ai choisi Exemple d’images IRM 34 • mars-avril 2015 • celui de biomécanique, car le sport fait partie intégrante de ma vie et j’ai toujours été intéressée par le fonctionnement du corps humain et par sa capacité à développer de la puissance dans des activités comme la course, la nage et le vélo, raconte-t-elle. Ç’a été une révélation : j’ai compris que mes cours en génie mécanique pouvaient s’ap pliquer au corps et je me suis découvert une passion pour le génie biomédical. » À son retour au pays, elle se renseigne sur les formations dans le domaine et commence à l’automne 1995 une maîtrise en génie biomédical, toujours à Polytechnique. Là encore, Claudia Chevrefils sort des sentiers battus en se spécialisant en imagerie médicale, chasse gardée traditionnelle des bacheliers en informatique et en génie électrique. « Il a fallu que je convainque mon directeur de recherche, qui m’a finalement acceptée comme sa première étudiante issue du génie mécanique. » Elle travaille sur l’élastographie, un mode de détection du cancer du sein utilisant les ultrasons, largement reconnu depuis et utilisé dans le reste du monde. Pour son premier emploi à la sortie de l’université, Claudia Chevrefils choisit Orthosoft, une jeune compagnie qui conçoit des logiciels pour l’assistance chirurgicale. Jusqu’en 2000, elle travaille sur le position nement des prothèses totales de genou, puis répond à l’appel d’un ami qui recherche des ingénieurs pour le département des tests chez Ericsson. « J’avais envie d’essayer le travail dans une grande entreprise, mais le souvenir du génie biomédical a été le plus fort, confiet-elle. Je ne suis pas le genre de personne qui peut rester dans un poste sans ressentir de l’excitation. » En 2002, retour aux sources : elle travaille un an comme assistante de recherches à l’Hôpital Sainte-Justine, « pour me remettre dans le bain, explique-t-elle, et confirmer ma passion pour le domaine biomédical ». En 2004, elle commence un doctorat – juste après la naissance de son deuxième enfant – sur le développement d’une technique de recalage entre des images endoscopiques 2D et des IRM 3D afin de faciliter l’opération de résection des disques intervertébraux dans les corrections de scolioses. De 2010 à 2011, elle fait un post-doctorat sur un projet connexe, un modèle prédictif de la rigidité de la colonne vertébrale fondé sur des mesures de texture dans les IRM. Après être passée par l’université, le milieu hospitalier, des établissements de recherche, la petite et la grande entreprise, Claudia Chevrefils essaye aussi le travail autonome en tant que consultante en génie biomédical, jusqu’à l’an dernier où un mandat pour Polymer Robotics lui ouvre la porte de son poste actuel. « Pour l’avenir, je voudrais parfaire mes connaissances en imagerie médicale. Vers quel autre domaine vais-je m’orienter après ça ? », conclut-elle en riant. t Les cinq commandements de Claudia Chevrefils Sa fierté : « Ma façon de trouver un équilibre entre les exigences de ma vie professionnelle et ma vie en famille. » Sa passion : « Le sport. » Son inspiration : « Les gens qui m’entourent, ma famille, mes collègues, mes directeurs de recherche. » Son aspiration : « Garder la flamme. » La clé de sa réussite : « Être ouverte et à l’écoute tout en restant structurée. » L I S T E DE S AC T I V I T É S • Transformez votre ordinateur en gestionnaire hors pair. • Éviter les 10 pièges en gestion de projets. • Se connaître, connaître l’autre pour mieux travailler en équipe. • Maximiser, protéger et sécuriser vos interactions en ligne. • Documents d’ingénierie : maîtrisez les règles. • La gestion du stress : sprinter c’est bien, durer c’est mieux. L E S M E I L L E U R S COU R S DU COL L O QU E DE L'OR DR E EN REPRISE Parmi les 24 cours offerts au Colloque 2014, les huit ayant obtenu les meilleures évaluations vous sont offerts en reprise à travers le Québec près de chez vous. DERNIèRE ChaNCE : du 17 au 31 mars 2015 Belœil, Laval, Montréal, Rimouski 9 h à 12 h et 13 h à 16 h Prix membre : 195 $ chacun meilleurs2014.oiq.qc.ca Josée Lessard, ing. Membre depuis 1998 s parcours de femmes C’est dans les locaux d’Ubisoft que Nathalie Dubois, ing., nous accueille. Une solide poignée de main, et la chef d’équipe en informatique est prête à nous raconter son parcours professionnel dans les coulisses du jeu électronique, son domaine et sa passion depuis 15 ans. Par Jocelyne Hébert 36 • mars-avril 2015 • Nathalie Dubois, ing. « Meneuse de jeu » chez Ubisoft Q. Vous avez travaillé à la production du jeu Far Cry 4, qui est sorti en novembre. Nous connaissons les trois premières versions de ce jeu de tir, où le héros est entraîné malgré lui dans diverses aventures. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce jeu ? Je peux vous dire que l’action se déroule dans un pays imaginaire inspiré du Tibet. Produire un jeu demande beaucoup de travail – environ 400 personnes auront contribué à celui-ci. Et les fins de production sont exigeantes, car il y a beaucoup de pression et des séries de tâches très précises à accomplir. Nous sommes en mode livraison, quoi ! fournit une panoplie d’objets et de personnages qui peuvent être utilisés au goût du joueur. Celui-ci aura des possibilités très imaginatives, même loufoques. S’ils le veulent, les joueurs pourront faire pleuvoir des chèvres ! (Rires.) R. Pourquoi avez-vous choisi le génie informatique ? J’ai fait ce choix de carrière parce que je pensais qu’il y avait de bons débouchés, et je ne me suis pas trompée. Q. R. En quoi consiste votre travail ? Je suis chef d’équipe depuis six ans. Pour ce jeu, je dirige deux équipes totalisant dix programmeurs et ingénieurs en informatique. Je coordonne également à distance le travail de quatre pro grammeurs, au studio de Toronto. Mes deux équipes exécutent un travail différent. Les programmeurs d’outils développent des logiciels utilisés par les artistes affectés au contenu. C’est par ces logiciels que le contenu du jeu est lisible par l’exécutable du jeu. Par exemple, pour intégrer une pomme 3D dans le jeu, une partie des données utilise un outil externe pour faire la pomme et l’outil que nous produisons transfère les données obtenues dans un format lisible par le jeu pour qu’elles prennent la forme d’une pomme. Mon autre équipe s’occupe de contenu. Elle produit une partie du jeu qui sert au joueur à créer sa propre carte. Cette section Q. R. Pourquoi avez-vous choisi le génie informatique ? Mes parents enseignaient tous les deux l’informatique. J’ai donc baigné dans cet univers durant toute ma jeunesse. J’ai toujours eu accès à des ordinateurs et mes parents m’ont appris les concepts de logique très jeune. Au cégep, j’avais d’abord choisi les sciences de la nature. Mais j’ai suivi un cours de programmation et j’ai attrapé le virus ! J’ai aussi fait ce choix de carrière parce que je pensais qu’il y avait de bons débouchés, et je ne me suis pas trompée. Q. Ce domaine est-il encore majoritairement masculin ? Est-ce que cela vous a posé des problèmes ? • mars-avril 2015 • 37 parcours de femmes R. Pendant mes études, je comptais dans mes cours une femme pour 10 étudiants. Dans mon milieu de travail, il y en a une sur 20 employés. Pour mon projet actuel, je suis la seule femme dans une équipe de 60. Cela dit, je ne vis aucune discrimination. En 15 ans, cela ne m’est arrivé qu’une seule fois, en début de carrière. Je crois que certaines personnes jugent facilement les femmes, mais une fois qu’elles ont fait leurs preuves, les femmes « Je désire respecter mon rythme. J’ai choisi d’évoluer en séniorité plutôt que de gravir des échelons. » ne sont pas vues autrement que les hommes. La différence ne se vit pas entre les sexes, elle existe plutôt entre les individus. Q. R. Vous êtes maintenant gestionnaire, mais vous avez longtemps préféré la programmation. Pourquoi ? J’ai un cœur très technique ! Plus de la moitié de ma carrière a été orientée vers la programmation générale et d’outils de production. J’étais motivée par le désir d’approfondir, d’acquérir des compétences. Pour l’employeur, l’expertise est importante, elle sert à prendre de bonnes décisions et à mieux planifier. Q. R. Comment définissez-vous votre ambition ? Je désire respecter mon rythme. Je suis actuellement très heureuse comme gestionnaire de premier niveau. Je suis parvenue à un point où je pourrais changer pour autre chose, mais j’ai choisi d’évoluer en séniorité plutôt que de gravir des échelons. Récemment, j’ai lu le livre Lean In, de Sheryl Sandberg, et cela m’a rassurée. Le livre explique que beaucoup de femmes bloquent leur ambition personnelle parce qu’elles veulent fonder une famille ou parce qu’elles n’osent pas postuler un emploi. 38 • mars-avril 2015 • L’auteure définit l’ambition non pas comme la volonté d’obtenir un poste important, mais comme le désir d’accomplir ce que nous avons le goût de faire. Jusqu’à présent, c’est ce que j’ai réalisé. Il ne faut pas s’empêcher d’accepter une fonction parce qu’on veut avoir un enfant. J’étais enceinte quand j’ai eu mon premier poste de gestionnaire. Ça a été difficile, mais passionnant ! Q. R. Vous vous dites féministe. Pourquoi ? Mes deux parents m’ont donné une éducation très neutre, non sexuée : je tondais le gazon, j’ai participé à la construction de la maison, nous avions des jeux non orientés sur le sexe. Mon éducation m’a rendue féministe, dans le sens positif du terme. Ça ne me gêne pas du tout de m’affirmer féministe, je crois aux compétences des femmes. Au Québec, les femmes doivent encore mener des combats pour obtenir l’équité salariale. Et certains employeurs traitent les femmes avec des idées préconçues, notamment au moment de l’embauche : ils considèrent l’âge de la candidate en se demandant si elle voudra avoir des enfants. Pour moi, c’est un devoir de ne pas penser à ces questions quand je recrute de nouveaux employés. Q. R. Vous gérez deux équipes, vous portez deux chapeaux. Comment se vit la gestion d’équipes ? Le désir de devenir gestionnaire m’est venu avec celui d’avoir un enfant. (Rires.) J’ai senti que je pouvais apporter plus à la compagnie avec l’expérience que j’avais acquise et que je pouvais orienter des employés. Je suis fière de voir mes employés évoluer, surtout quand il s’agit d’une personne que j’ai moi-même engagée ! Quand mes employés ont des objectifs personnels, on travaille autour de ça. Quand ils ont des petits problèmes, j’essaie de les aider. Oui, je suis une gestionnaire un peu maternelle. Comme gestionnaire de deux équipes, mon plus grand défi, c’est de changer de contexte des dizaines de fois par jour. Je dois partager mon temps de façon équitable, selon les besoins de chacune des deux équipes. Je dois aussi être capable de prévoir les besoins, les capacités de mes employés et de demander plus de ressources. Personnellement, je prends soin de gérer mon stress pour être capable de concilier travail et vie familiale. Je fais du kung-fu depuis 12 ans. J’assiste à mes cours moins fréquemment que d’autres, compte tenu de mes responsabilités, mais je respecte l’horaire que je me suis donné. Cela me permet d’évacuer la tension et de me recentrer sur autre chose. J’adore ça ! Q. Vous êtes ingénieure, et le génie informatique est souvent perçu comme un domaine « à part ». Quelle est votre relation avec la profession ? Ma formation m’a beaucoup aidée dans ma recherche d’emploi. Aujourd’hui, c’est moi qui recrute : en général, une formation en génie informatique est le gage que le candidat est capable de faire le travail, qu’il a le seuil minimum de compétences recherché. Je sais que les diplômés en génie informatique ont travaillé fort pour terminer leur bac, qu’ils ont fait preuve de débrouillardise et ont une bonne capacité d’acquisition de connaissances. Pour ma part, même si je ne fais pas un travail réservé aux ingénieurs, j’accorde beaucoup d’importance aux valeurs de l’Ordre, R. notamment la compétence et la responsabilité. Cela explique pourquoi je suis prête à donner de mon temps personnel : je tiens à m’assurer que mon produit répond aux exigences de mon employeur. Je veux que l’employeur soit satisfait et que le client en ait pour son argent. t Nathalie Dubois en six points -Fille de deux professeurs d’informatique - Diplômée de l’École Polytechnique en 1999 - Inscrite comme ingénieur stagiaire en 1999 - Embauchée par Ubisoft en 1999 comme programmeuse - Nommée chef d’équipe en informatique en 2008 - A participé à la production des jeux suivants : • Prince of Persia : The Sands of Time (2003) • Assassin’s Creed (2007) • Assassin’s Creed 2 (2009) • Assassin’s Creed Brotherhood (2010) • Assassin’s Creed 3 (2012) À l’occasion de la Journée de la femme, le 8 mars 2015, les administratrices de l’Ordre soulignent l’apport de quelque 8 300 femmes à la profession d’ingénieur. De g. à dr. : première rangée, Sandra Gwozdz, ing., FIC, Isabelle Tremblay, ing. , Kathy Baig, ing. , Louise Quesnel, ing., FIC Rangée arrière : Anne Baril, ing., Lise Casgrain, administratrice nommée, Françoise Lange, ing., Suzanne Bastien, ing. • mars-avril 2015 • 39 s femmes de génie En avant toutes Par Malika Daoud M. Chantal Michaud, ing., directeur général de l’Ordre, a souhaité la bienvenue aux participants Mme Fabienne Lacoste, CFA, présidente-directrice générale de Gestion FÉRIQUE, présentateur du déjeuner-causerie « Femmes de génie ! » L e 12 février dernier, près de 130 ingénieures ont participé au quatrième déjeuner-causerie « Femmes de génie ! », organisé par l’Ordre des ingé nieurs du Québec et présenté par Gestion FÉRIQUE. Cette année, les participants ont fait la connaissance de l’ingénieure Nathalie Tufenkji, professeure et chercheuse à l’Université McGill. Les défis et les réalisations de la conférencière ont été une source d’inspi ration pour tous. Comme d’habitude, la pertinence et l’humour de Patrick Masbourian, animateur à Ici Radio-Canada, ont rendu la rencontre d’autant plus mémorable. À l’issue de la conférence, PLAN a recueilli les commentaires de quelques participantes. 40 • mars-avril 2015 • Martine Côté, ing. Encadrements appareillages électriques Stratégies, encadrements du réseau, Hydro-Québec C’est ma 3e participation au déjeuner-causerie « Femmes de génie ! ». Une fois encore, la rencontre a été très inspirante. Nathalie Tufenkji, ing., nous a démontré comment la détermination et la persévérance permettaient d’atteindre les plus hauts niveaux, dans sa vie tant professionnelle que personnelle. Cette rencontre m’inspire la volonté de continuer à travailler fort afin d’être chaque jour une meilleure ingénieure pour avoir un impact positif sur mes collègues. Najat Kamal, ing. jr Coldfixe Technologies inc. J’ai adoré ce témoignage. Il était à la fois touchant et cha leureux. Je partage beaucoup de points communs avec Nathalie Tufenkji, dont sa passion pour le génie chimique et la recherche. Elle a mis en lumière deux mots clés pour construire une carrière d’ingénieure épanouissante : beaucoup de persévérance et surtout bien s’entourer. À la fin de la rencontre, j’étais d’autant plus déterminée à être un modèle pour les jeunes filles. L’animation de Patrick Masbourian a rendu la rencontre passionnante en la ponctuant d’humour ! Diplômée en génie chimique de l’Université McGill et détentrice d’une maîtrise et d’un doctorat de l’Université Yale, la conférencière Nathalie Tufenkji est maintenant professeure à l’Université McGill. Hélène Simard, ing. Technorm Nathalie Tufenkji, ing., doit être une excellente professeure, elle a une facilité certaine à partager son enthousiasme et ses passions. Une de ses remarques quant à la différence de perception du travail d’une femme et de celui d’un homme m’a laissée perplexe. Savoir qu’aussi bien étudiantes qu’étudiants étaient plus critiques vis-à-vis du travail d’une professeure m’a énormément étonnée. Malheureusement, les préjugés inconscients sont encore trop présents. Il va falloir beaucoup d’éducation pour en venir à bout. Cette rencontre annuelle de l’Ordre est aussi une excellence occasion de réseautage, j’ai croisé des connaissances de l’université aux parcours fascinants ! Ingénieure de mère en fille Ana Radics Ianicsko, ing., M. ing. Conception de postes et appareillage électrique, Hydro-Québec C’est ma première participation au déjeuner-causerie « Femmes de génie ! » ; en fait, c’est ma fille Fatima qui m’a proposé de l’accompagner. Pour moi, Nathalie Tufenkji est une femme d’exception qui, à grand renfort de détermination et de motivation, présente un beau cheminement de carrière, le tout bien soutenu par une famille conciliante. J’aurais aimé la rencontrer lors de mon arrivée au Canada, il y a 19 ans, au moment de ma vie où je voulais tellement trouver ma place, ma voie et mon identité dans cette société si accueillante ! Elle aurait pu être le modèle parfait à suivre, la source de Fatima Cristina Radics, ing. l’énergie dont j’avais tant besoin lors de mes moments Normalisation des automatismes de questionnement et d’incertitude. J’ai vu des jeunes Hydro-Québec ingénieures dans la salle, au début de leur carrière, de leur J’ai assisté aux deux dernières conférences « Femmes de génie ! » vie personnelle, y inclus ma fille. Je suis convaincue que la et j’ai trouvé Nathalie Tufenkji particulièrement inspirante. Je plupart d’entre elles ont eu la preuve que la conciliation suis sortie de la rencontre avec la ferme conviction qu’il ne travail-famille est possible, que tout est faisable ! fallait pas hésiter à faire face aux nouveaux défis, et cela, peu VOULOIR, c’est notre force et « The sky is the limit » ! importe leur ampleur. En s’investissant entièrement, il est possible de les relever avec brio. Lorsque Mme Tufenkji nous racontait comment s’était passée une des premières conférences à laquelle elle avait participé en tant que jeune mère, et qu’elle avait dû alterner allaitement et allocution devant ses pairs, j’ai trouvé l’anecdote assez cocasse, et la femme, impressionnante. Pour moi, c’est l’image d’une battante en pleine action. • mars-avril 2015 • 41 s québec inc. Jean-Pierre Legris, ing., animera un dîner-conférence « L’ingénierie simultanée dans le développement de la SORA » lors du Colloque de l’Ordre, le 8 avril 2015. La moto qui électrise Il y a un an, le constructeur québécois LITO Green Motion démarrait la production d’un véhicule individuel canadien 100 % électrique. Le succès de la SORA (« ciel » en japonais), une moto de grand luxe sans pétarade ni fumée, confirme l’engouement toujours plus fort pour les véhicules branchés. Par Antoine Palangié «N LITO Green Motion otre produit est très sexy, explique JeanPierre Legris, ing., d’abord parce que son design et ses performances sont hors normes, et parce que c’est un moyen de transport électrique. » Le fondateur et président de LITO Green Motion affirme avoir bien senti, dans les trois dernières années, le changement de perception vis-à-vis de cette technologie. Avec le succès de la Tesla, l’équivalent automobile de la SORA dans le segment des véhicules branchés de grand luxe, les gens ont compris que la locomotion électrique pouvait être autant un choix de passion qu’un choix de raison. Résultat, carburer au courant est de plus en plus à la mode, aussi bien auprès de la main-d’œuvre que des clients. « Nous recevons beaucoup de candidatures de gens très qualifiés qui ont compris que le transport électrique est un champ d’expertise très intéressant et surtout très porteur », poursuit Jean-Pierre Legris. Quant aux propriétaires de SORA, « ils sont tous amoureux de leur moto », selon son concepteur. « Nous sommes très près de nos clients, et ceuxci nous font beaucoup de commentaires positifs, raconte-t-il. En premier lieu, ils apprécient l’image de technologie et d’écologie que leur choix d’un véhicule électrique projette. » La fin du compromis ? Il est vrai que dans cette gamme de prix (autour de 50 000 $ pour un modèle 2014, 60 000 $ pour un 2015 et 42 • mars-avril 2015 • 100 000 $ pour la version Signature), l’économie à la pompe – autour de 1 000 $ par an – a peu de chances d’être le premier argument pour convaincre les acheteurs potentiels. « C’est plutôt une autre façon de consommer que l’on propose, plus dans l’air du temps : tu rentres à la maison, tu branches ton téléphone cellulaire et tu branches ta moto, indique Jean-Pierre Legris. Avec 200 km d’autonomie et une charge complète en 9 heures sur une prise de 110 V – 3 heures 30 minutes sur une borne publique –, c’est le véhicule quotidien par excellence. » C’est aussi de toutes nouvelles sensations de conduite : un deux-roues électrique, c’est un peu les avantages de la moto sans en avoir les inconvénients : bruit et chaleur du moteur, odeurs d’essence, vibrations. Exit le ralenti aussi, le moteur ne tourne plus quand la moto est à l’arrêt. « En plus de l’accélération et de la vitesse – 200 km/h en pointe –, il y a la finesse du contrôle : le couple du moteur est disponible à tous les régimes, l’accélération est constante et directement proportionnelle à la rotation de la poignée des ’’gaz’’ », précise Jean-Pierre Legris. Au Québec, où l’électricité est massivement produite à partir de sources d’énergie renouvelables et sans émission de gaz à effet de serre, le développement des véhicules électriques peut être un élément clé Démarrage sur les chapeaux de roues Avec un objectif de 50 ventes en 2015 (dont plus de la moitié en Europe et aux États-Unis), le carnet de commande de LITO Green Motion a lui aussi des allures de bête de course. La jeune PME de Longueuil se trouve déjà à l’aube de devoir gérer son développement, d’autant qu’un partenariat avec une compagnie califor nienne pour les ventes et le marketing devrait la faire entrer dans une nouvelle ère cette année. « Le défi n’est pas tant de rassembler les ressources matérielles que de trouver le personnel adéquat, souligne Jean-Pierre Legris, ing., fondateur et président de LITO Green Motion. Nos locaux, nos machines et nos fournisseurs actuels permettent une capacité de 250 unités par an. Ce que nous cherchons, ce sont des gens pour passer d’une micro-équipe de généralistes à une entreprise industrielle de spécia listes. » De 5 personnes à l’interne aujourd’hui, l’écurie SORA devrait passer à 15 à la fin de 2015, puis à 40 l’année suivante. Dans un premier temps, ce sont des postes en assemblage et en conception qui sont à pourvoir. L’entreprise est aussi en quête de partenaires pour la fabrication et l’ingénierie afin de grossir tout en partageant les risques. Fière de produire 100 % québécois, elle se tourne cependant vers l’international… faute d’alter ego au Québec comme au Canada. « Avec 200 km d’autonomie et une charge complète en 9 heures sur une prise de 110 V – 3 heures 30 minutes sur une borne publique –, c’est le véhicule quotidien par excellence. » de la mobilité durable. L’administration reste pourtant à la traîne du peloton. Si la voiture électrique a bien été inscrite parmi les priorités du gouvernement Marois, l’alternance politique retarde la mise en place des programmes de subvention, explique Jean-Pierre Legris. « Nous faisons pression pour que nos motos deviennent admissibles au crédit à l’achat d’un véhicule électrique, mais cela prend du temps. L’avenir nous dira comment nous positionner par rapport aux pouvoirs publics », conclut-il. t • mars-avril 2015 • 43 s québec inc. Lacer sans se lasser La chaussure de l’avenir s’attachera sans doute toute seule grâce à l’innovation de Powerlace, une toute jeune entreprise de la Rive-Sud, près de Montréal. Récit d’une saga québécoise, celle de la chaussure autolaçante. Par Antoine Palangié C ’est l’histoire d’un adolescent qui n’aimait vraiment pas se pencher pour attacher ses chaussures. Frédérick Labbé, ing., le président de Powerlace, a passé sa jeunesse avec des lacets suffisamment lâches pour enfiler ses souliers directement, tout en constatant les ravages d’une telle pratique sur leur durée de vie et l’inconfort qui en résulte. Durant son baccalauréat en génie mécanique à l’École de technologie supérieure, il garde dans un coin de sa tête l’idée d’un soulier autolaçant pour finalement, au terme de son cursus en 2003, fabriquer un premier prototype. « C’était vraiment un modèle embryonnaire, se souvient-il. Mais je l’ai présenté au Centech, qui a bien aimé et qui a investi dans le concept. » Intégrer un mécanisme rigide dans une chaussure flexible se révélant tout un défi, sur le plan du confort notamment, Frédérick Labbé met le projet en attente pour créer, en 2004, MC2 Design, une compagnie de 44 • mars-avril 2015 • conception mécanique. Le succès de cette entreprise lui permet de mettre de côté l’argent nécessaire à la poursuite de son rêve. En 2006, il a l’idée de placer les mécanismes sur les côtés de la chaussure plutôt que sous la semelle, et fabrique un deuxième prototype qu’il montre à un client de MC2 Design. « C’était un homme d’affaires dans la soixantaine, très actif mais ayant des problèmes de dos, mentionne Frédérick Labbé. Ne plus avoir à se pencher pour lacer ses souliers lui a, bien sûr, beaucoup plu. » Toutefois, les problèmes d’inconfort et de manque de fiabilité à long terme s’opposent encore à l’émergence d’un produit commercialisable. En 2007, Frédérick Labbé rencontre Stéphane Baladi, un technicien de talent, et il l’embauche pour réfléchir aux nombreuses opérations d’usinage et de couture nécessaires. Ensemble, ils multiplient sans relâche les prototypes, jusqu’à un certain jour de janvier 2012. À la croisée des chemins « Il aura fallu emplir des boîtes entières avec nos modèles d’essai pour parvenir à l’idée d’un mécanisme qui débraye après le serrage du pied, précise Frédérick Labbé. Avant, chaque pas tendait, puis détendait les câbles, qui s’usaient prématurément, et le presseur responsable de la tension continuait à faire une saillie désagréable sous le talon, deux choses que le débrayage permet de limiter à l’étape d’enfilage de la chaussure. En juin 2012, je suis monté au sommet du mont Saint-Hilaire avec le plus récent prototype, et là, j’ai su que nous y étions arrivés ! » Il se plonge dans le carnet de ses contacts de l’époque de MC2 Design et appelle LouisPierre Thibeau, Pierre Gagnon et Nicolas Cloutier, qui viennent former l’équipe actuelle. Powerlace inc. est né, et le groupe se donne un nouveau défi : créer un modèle original adapté à la production en série. « Toutes les pièces des prototypes étaient usinées, il a fallu concevoir et fabriquer plus de 20 moules prototypes nécessaires à l’ensemble des composants », indique Frédérick Labbé. L’année 2013 est consacrée à la recherche d’une façon d’intégrer le mécanisme au procédé de fabrication, à l’achat des équipements pour le développement préindustriel et à leur adaptation. En 2014, l’équipe fabrique un banc d’essai qui ne viendra pas à bout du mécanisme après 500 000 cycles de tensionrelâchement. La même année, Powerlace lance une collecte de fonds sur Internet, mais elle se termine sans donner les résultats escomptés. Faux pas ? Non, selon Frédérick « En juin 2012, je suis monté au sommet du mont Saint-Hilaire avec le plus récent prototype, et là, j’ai su que nous y étions arrivés ! » Les deux pieds dans l’innovation Powerlace, c’est un peu la chaussure de l’homme moderne qui a mieux à faire de son temps et de son énergie que de se baisser pour lacer ses chaussures. Quand le pied se glisse dans un soulier équipé du mécanisme d’autolaçage, le talon pèse sur le presseur – une coupole insérée dans la semelle intermédiaire –, qui s’enfonce pour transmettre le poids de la personne à deux tendeurs latéraux. Tirés vers le bas, ils serrent la chaussure sur le devant du pied. Rendus à leur position inférieure, ils se désembrayent du presseur. Libéré de toute liaison physique avec le reste du mécanisme, le presseur redescend sous la semelle intérieure, et le soulier redevient une chaussure normale. Pour retirer son pied, il suffit de peser sur la pédale située à l’arrière de la semelle extérieure pour relâcher les tendeurs, que l’on remet dans leur position haute initiale par une flexion de la voûte plantaire. La marche à suivre et le fonctionnement sont simples et efficaces. Les innovations majeures de tout le dispositif, ce sont ce système de débrayage et l’ajusteur de tension : constitué de seulement deux pièces pour plus de fiabilité, il permet de choisir et de fixer facilement le niveau de serrage qui sera appliqué à chaque enfilage. Les astuces issues de la technologie Powerlace sont protégées par deux brevets, et d’autres sont en instance d’obtention. Labbé. « Cette opération nous a fait connaître auprès d’autres fabricants de chaussures qui veulent intégrer notre technologie à leurs gammes. Il y a aussi plusieurs investisseurs qui sont intéressés. Nous sommes à présent en pleine réflexion sur les suites à donner à ces propositions. » t • Janvier-février 2015 • 45 s s’informer Les drones s’envolent au Québec Les drones brassent beaucoup d’air... surtout dans les médias. Qu’il s’agisse d’avions civils sans pilote ou d’engins guerriers responsables de frappes meurtrières en Irak, les claviers s’échauffent. Les aéronefs pilotés à distance se font plus discrets au Québec, et on commence à les utiliser à des fins techniques et commerciales. Par Clémence Cireau ne libellule robotisée. C’est la première image qui vient à l’esprit lorsqu’on assiste au décollage d’un véhicule aérien sans pilote ou « drone », un nom emprunté à l’anglais qui signifie d’ailleurs « faux bourdon ». Ces engins volants sont des jouets pour grands enfants nostalgiques des voitures télécommandées. En témoigne le buzz qu’a créé Amazon avec son idée de drones-livreurs ; pareille agitation symbo lise bien les fantasmes entourant les drones. Un drone léger peut atteindre plus de 90 m d’altitude, à des vitesses de 25 à 55 km/h. Le système de vol est entièrement automatisé et la précision des images qu’il peut capter atteint 1,25 cm au sol pour 46 • mars-avril 2015 • DroneX-perts U 1 pixel, avec un maximum de 6 mm de précision GPS. Cette précision des images aériennes attire un large éventail de professions, des urbanistes aux arpenteurs en passant par les agriculteurs et les ingénieurs. La reproduction 3D permet de réaliser des cartes topographiques précises. Ainsi, un promoteur immobilier peut repérer des zones de pente de plus de 30 %, non constructibles. Encore peu d’entreprises proposent des services d’imagerie grâce aux drones au Québec. Ce sont avant tout des microentre prises, comme DroneXperts, qui est située à Sainte-Marie dans la MRC de la NouvelleBeauce, ou Elipto, à Montréal. Ces deux compagnies ont un certificat annuel d’opérations aériennes spécialisées délivré par Transports Canada, qui confirme qu’elles ont fait leurs preuves en matière de sécurité. Jonathan Dupont Champagne, vice-président de DroneXperts, indique que « depuis la création de l’entreprise, toutes nos opérations sont effectuées comme le fait une comp ag nie aérienne ». Plusieurs compagnies d’arpentage et de géomatique offrent aussi des services avec l’assistance d’un drone. C’est le cas de Geomog ou de DLT Arpenteur-géomètre. Le principal atout d’un drone est qu’il donne accès à des zones inaccessibles. Les ingénieurs et inspecteurs en bâtiments ont été les premiers à déceler le potentiel de ces machines. Quand un inspecteur examine une façade ou un toit, il observe en direct les images, sur un moniteur à côté du pilote. C’est un gain de temps considérable. Des municipalités utilisent aussi les drones pour inspecter leur territoire, notamment pour suivre l’état des berges des lacs sous leur autorité. Grâce à la transmission par Internet, les drones pourraient être utilisés pour des missions de surveillance. Mais il subsiste une barrière technique, puisque la durée d’autonomie ne dépasse pas plus d’une vingtaine de minutes pour les drones légers. Une réglementation plus précise Compte tenu de l’expansion du marché des drones civils et commerciaux, Transports Canada réglemente l’utilisation des aéronefs sans pilote. Pour avoir le droit d’utiliser un drone, une entreprise doit obtenir un certificat d’exploitant conforme. Les exigences dépendent du poids de l’appareil et de son utilisation. Pour une utilisation commerciale, la procédure est exigeante : un permis de vol est composé de plusieurs centaines de pages. Dans tous les cas, les drones ne peuvent pas voler à moins de 150 m d’une personne, d’un animal, d’un bâtiment ou d’un véhicule. drones sont utilisés pour faire des inspections sécuritaires des pipelines. Au Québec, la culture de micro entreprise a favorisé l’apparition et le succès des drones. La plupart des entrepreneurs ont transformé eux-mêmes leurs drones pour y ajouter de nouvelles fonctionnalités. t Drone léger 55 km/h Pour plus d’informations sur les drones, vous pouvez consulter le site du Centre d’excellence sur les drones, situé à Alma : www.cedalma.com/ Altitude 90 m Amazon Prime Air Le géant du commerce électronique envisage de tester son service de livraison en Inde par drones en raison de l’absence de régulation sur les véhicules aériens pilotés à distance. L’entreprise voudrait créer ce service afin de livrer les petits articles comme les livres ou les téléphones en un maximum de trois heures. Un écosystème idéal Les États-Unis et Israël sont les leaders dans le secteur du drone militaire. Le Québec et le reste du Canada se sont spécialisés dans le drone commercial. Étant donné l’immen sité du territoire canadien, les drones sont très utiles dans les zones enclavées et dangereuses. Au Manitoba par exemple, des • mars-avril 2015 • 47 s s’informer Des cours universitaires planétaires On les appelle les FLOT, pour formations en ligne ouvertes à tous, ou, en anglais, MOOC, pour massive online open courses. Parce qu’elles sont gratuites et accessibles de par tout sur la planète où se rend Internet, elles sont en train de chambouler le paysage de l’offre de cours universitaires. Par Valérie Levée 48 • mars-avril 2015 • L es FLOT sont des cours en ligne offerts gratuitement par certaines universités. Mais il ne s’agit pas de formations à distance comme celles qui reprennent les cours présentiels enseignés sur les bancs de l’uni versité. Ces cours ne donnent droit à aucun crédit en vue d’un diplôme universitaire. C’est une autre catégorie de cours ouverts à quiconque souhaite enrichir ses connais sances personnelles ou professionnelles. Ces formations sont données par des professeurs d’université par l’intermédiaire de vidéos. Chaque FLOT présente un plan de cours structuré, des vidéos et des exercices à faire chaque semaine. La formule ne permet évidemment pas les échanges avec les professeurs, mais les étudiants disposent d’un forum pour interagir entre Pierre Lafleur, ing. eux. « C’est une communauté de Au-delà des FLOT, la classe inversée partage, explique Pierre Lafleur, directeur des affaires acaLes formations en ligne ouvertes à tous (FLOT) ne révolu démiques et internationales à tionneront peut-être pas l’université, mais la classe inversée l’École Polytechnique de Mont propose bel et bien un changement de paradigme de réal. Si un étudiant pose une l’enseignement. question, un autre y répond. Fini le cours magistral du professeur devant 200 étudiants. C’est ce qui fait vivre le cours. » À En classe inversée, les étudiants vont chercher le savoir à la l’issue du cours, qui dure plu maison sur le Web et quand ils reviennent en classe, c’est pour sieurs semaines, un examen final faire des travaux favorisant les échanges entre eux et avec le sous forme de questionnaire à professeur. Les FLOT, qui font partie des ressources pédago choix multiples sanctionne la giques offertes sur le Web, s’inscrivent dans cette dynamique. réussite et l’étudiant peut obtenir Marcel Lebrun est professeur en éducation à l’Institut de un certificat, parfois payant. pédagogie universitaire et des multimédias de l’Université Il existe des FLOT dans tous catholique de Louvain et il a longuement enseigné selon la les domaines, allant de l’appren méthode de la classe inversée. « Si je rencontre les étudiants, tissage des langues à l’économie, c’est pour dialoguer avec eux », indique-t-il. Le Web et les en passant par la programmanouvelles technologies libèrent l’enseignant du cours magistral tion et le développement durable. et permettent de donner un sens à la présence, d’humaniser le Il suffit de jeter un œil sur les plate cours, de faire participer les élèves en petits groupes, formes comme edX, Coursera d’interroger le professeur non plus seulement sur son savoir ou FUN (France université numé mais sur son expérience… rique) pour constater l’étendue La classe inversée s’applique aussi à la formation continue. des disciplines abordées et trouOn peut imaginer des ingénieurs analysant une problématique, ver chaussure à son pied. Le acquérant des connaissances sur le Web et se retrouvant pour Réseau d’excellence des sciences proposer des solutions et en discuter avec un expert qu’ils auront de l’ingé n ieur de la Franfait venir pour l’occasion. D’ailleurs, cette pratique de « cours en cophonie (RESCIF), dont fait ligne offerts à de petits groupes » se développe sous l’appellation partie l’École Polytechnique de anglaise de SPOC , pour small private online course. Montréal, propose aussi toute une série de FLOT. Cependant, toutes les FLOT n’offrent pas la Nord et le Sud. « On ne vise pas une clientèle, même qualité de cours. C’est Les FLOT en bref on vise la planète », nuance Pierre Lafleur, pourquoi Campus Montréal (HEC, Poly• des cours sous forme de technique Montréal, Université de Mont qui fait remarquer que dans les pays émervidéo en ligne gents, il devient parfois plus facile de trouver réal) participe, avec d’autres établissements • une clientèle planétaire une connexion Internet que de se déplacer d’enseignement européens, à l’initiative • forum d’échanges entre à l’université. Certaines FLOT du RESCIF OCÉAN, qui a mis en œuvre un portail étudiants sont d’ailleurs spécialement orientées vers éditorial pour évaluer la qualité des FLOT les problèmes des pays émergents pour que de langue française. • des FLOT dans tous les étudiants puissent appliquer chez eux Dans un contexte où les universités sont les domaines leurs connaissances. en manque de ressources et où la tendance • des cours répartis sur Les étudiants s’inscrivent en masse à ces est plutôt à l’augmentation des droits de plusieurs semaines cours gratuits et sont parfois 10 000 à suivre scolarité, la gratuité des FLOT peut surpren• ni crédit dre. « La raison, reconnaît Pierre Lafleur, une FLOT. Mais les abandons aussi sont ni diplôme est qu’en premier lieu l’utilité des FLOT est massifs. Les statistiques indiquent qu’un de faire connaître notre institution. On y faible pourcentage des participants vont • examen sous forme de QCM présente les cours qui nous apparaissent les jusqu’au bout. « Il ne faut pas penser que ça • échanges entre le Nord plus intéressants et qui sont liés à nos axes va révolutionner le monde universitaire, et le Sud facilités de recherche. » C’est ce que font l’Université estime Pierre Lafleur. On est très prudents • plan de cours structuré Harvard, le Massachusetts Institute of Techdans cette aventure. » Et si les cours de avec des exercices à faire nology et bien d’autres maintenant. Dans le mathématique ou de programmation se cas du RESCIF, les FLOT accompagnent aussi la mission du réseau, qui est de faciliter les échanges de connaissances entre le prêtent bien aux FLOT, les travaux pratiques qui se font en laboratoire ne sont pas prêts de se faire en ligne. t • mars-avril 2015 • 49 s’informer La formation continue par les FLOT En vertu du Règlement sur la formation continue obliga- sont pas toutes les heures qui sont admissibles, mais seuletoire des ingénieurs, les membres de l’Ordre des ingénieurs ment celles que requiert le visionnement des vidéos et du Québec doivent suivre 30 heures d’activités de forma- des contenus nécessaires à la validation du cours. Il arrive tion par période de référence de deux ans. Les formations que cette information soit mal énoncée, mais l’ingénieur en ligne ouvertes à tous (FLOT) répondent aux critères pourra l’obtenir en communiquant par un courriel avec le d’admissibilité des activités de formation continue ; si un responsable du cours. ingénieur trouve sur le Web une FLOT qui correspond à ses Deuxièmement, les pièces justificatives doivent conbesoins, il pourra la suivre et la déclarer dans son dossier firmer que l’ingénieur a suivi la FLOT jusqu’au bout et, le cas pour le cumul des heures exigées en vertu échéant, qu’il l’a réussie. Cette confirmation doit du Règlement. « Par sa nature, une FLOT également préciser les dates de début et de fin est admissible dans le calcul des heures de de l’activité. Dans la plupart des cas, un certificat formation, confirme Daniel Jolin, CRHA, le ou une attestation de participation ou de réussite coordonnateur au développement professont délivrés à la fin de la FLOT, mais pas toujours. sionnel à l’Ordre. Mais les formations sont Parfois, si la FLOT est gratuite, le certificat est payadmissibles dans la mesure où l’ingénieur a ant. À l’ingénieur de veiller à obtenir les pièces les pièces justificatives requises. » justificatives appropriées s’il veut inclure une FLOT Ces pièces doivent présenter deux dans ses heures de formation continue. types d’information, rappelle Daniel Jolin. Cependant, comme le souligne Daniel Jolin, Premièrement, il faut y trouver une descripl’ingénieur ne doit pas suivre une formation dans Daniel jolin, crha tion de l’activité à proprement parler : le titre le but de déclarer des heures pour se conformer et l’objectif de la formation, un aperçu du au Règlement, mais d’abord parce que cette forma contenu, le nom du fournisseur et le nombre d’heures tion lui apporte des connaissances ou des compétences que dure l’activité. Ici, l’ingénieur doit faire attention : ce ne nécessaires à sa pratique. ressources de l’ingénieur Pour une présence publicitaire continue... à peu de frais ! La section ressources de l’ingénieur Renseignements : Isabelle Bérard CPS Média 450 227-8414, poste 300 • iberard@cpsmedia.ca 50 • mars-avril 2015 • UNE DÉMARCHE QUI A UN SENS ÉVITEZ LES FRAIS DE RETARD S’inscrire comme membre de l’Ordre, c’est non seulement renouveler son droit d’exercer, mais c’est aussi faire en sorte de reconduire son droit de porter le titre d’ingénieur et afficher son engagement à respecter les valeurs de la profession : compétence, sens de l’éthique, responsabilité et engagement social. Il est important de vous inscrire et de faire le paiement de votre cotisation au plus tard le 31 mars 2015; vous éviterez ainsi de payer des frais de réinscription équivalant à 50 % du montant de votre cotisation annuelle. UN PROCESSUS FACILE ET SÉCURITAIRE CONNECTEZ-VOUS AU Évitez la cohue de dernière minute et procédez à votre renouvellement le plus tôt possible. www.oiq.qc.ca « MON PORTAIL » FACILE, RAPIDE ET SÉCURITAIRE ! CAPSULE CONSEIL OÙ EN ÊTES-VOUS AVEC VOS FINANCES ? Voici quelques pistes que vous voudrez peut-être explorer cette année. 25-30 ANS Vous êtes dans la phase de démarrage, en termes d’épargne et de placements. 1. Renseignez-vous. Devenez familier avec tout ce qui touche les finances personnelles. Par exemple, abonnez-vous à notre infolettre, inscrivez-vous à nos webinaires, assistez à nos conférences en région, consultez nos articles éducatifs. 2. Commencez à épargner. Que diriez-vous de débuter avec 50 $ par mois dans un plan automatique de cotisation (PAC) ? Plus tôt vous commencez à cotiser, plus vite vous pouvez arrêter et laisser votre actif profiter. 3. Ouvrez un REER (régime enregistré d’épargne-retraite) et/ou un CELI (compte d’épargne libre d’impôt). Cela mettra votre épargne à l’abri de l’impôt. Pensez CELI si vos revenus sont modestes, puis REER lorsqu’ils augmenteront : comme les cotisations REER sont déductibles, elles vous procureront une économie d’impôt plus grande si votre taux d’imposition est plus élevé. 4. Remboursez vos dettes d’études… ou non. Si votre taux d’intérêt est plus bas que le rendement de vos placements, vous avez intérêt à prendre votre temps. 30 ANS Vous êtes probablement dans votre phase initiale d’accumulation. 1. Continuez de vous renseigner. Si ce n’est déjà fait, visitez le ferique.com et abonnez-vous à notre infolettre, inscrivez-vous à nos webinaires, assistez à nos conférences en région, consultez nos articles éducatifs. 2. Continuez d’épargner. Dans un REER, un CELI, un REEE, dans votre maison en remboursant votre hypothèque... Consultez un expert pour avoir un plan optimal. 4. Planifiez la suite. Si ce n’est pas fait, rédigez votre testament et votre mandat d’inaptitude. Mieux : intégrez-les dans une planification successorale complète. 3. Financez les études de vos enfants. Le REEE (régime enregistré d’épargneétudes) vous permet d’accumuler des fonds et d’obtenir de généreuses subventions. 5. Faites le tour de vos options. Notre système de retraite est composé de plusieurs régimes, et plus d’un s’appliquent peut-être à votre situation. Évaluez les revenus que chacun vous offrira. 4. Mariez-vous ! Ou plutôt, si vous êtes en couple, officialisez cette union par un contrat de mariage ou de vie commune qui vous protégera en cas de séparation. 5. Protégez vos acquis. Comment maintiendrez-vous votre niveau de vie si un accident ou une maladie vous empêche de travailler ? Comment vos proches vivront-ils si vous décédez ? Bref, le temps de l’assurance est arrivé. Et, aussi, celui de rédiger votre testament. 6. Planifiez sérieusement. Vous en êtes à l’étape où on devient propriétaire, fonde une famille, installe sa carrière... Rencontrez un planificateur financier. 40-50 ANS Vous êtes probablement dans la seconde phase d’accumulation. 1. Plus que jamais, renseignez-vous. Procurezvous notre brochure sur les défis financiers des personnes de 50-65 ans. Redécouvrez aussi nos nombreux outils d’information : notre infolettre mensuelle, nos webinaires, nos conférences en région, nos articles éducatifs. 60 ANS ET PLUS Vous êtes, ou serez bientôt, dans votre phase de décaissement. 1. Faites le point. Si votre emploi vous procure des assurances ou avantages sociaux, pourrez-vous les conserver à la retraite ? Sinon, pouvez-vous envisager un plan de remplacement ? 2. Rééquilibrez votre portefeuille. Assurezvous qu’il protège votre capital et vous procure des liquidités, mais puisse aussi produire une croissance de votre capital (car une retraite dure longtemps !). 3. Précisez votre plan de décaissement. D’où viendront vos revenus aux différents moments de votre retraite ? Agencez CELI, REER, FERR, RRQ, Sécurité de la vieillesse et toute autre source de revenus dans une stratégie qui minimisera votre impôt. 4. Revoyez votre planification successorale. Tenez compte notamment de l’impôt que votre succession devra payer sur certains de vos actifs (REER/FERR, maison secondaire, placements non enregistrés). 2. Accélérez votre épargne. Mettez à jour vos projections et, au besoin, donnez-vous un plan de rattrapage. 3. Tenez compte de vos enfants. S’ils accèdent à la majorité, des choix s’imposent peut-être pour vous. Consultez notre Petit guide de survie à l’intention du jeune adulte et de ses parents, au ferique.com. Vous désirez passer à l’action ? Obtenir du conseil ou un accompagnement personnalisé ? Toute notre équipe est à votre disposition. CENTRE DE CONTACT CLIENTS 514-788-6485 1 800 291-0337 (sans frais) client@ferique.com Heures d’ouverture du lundi au vendredi de 8 h à 20 h Les renseignements contenus dans ce publireportage sont fournis à titre indicatif seulement. Certaines conditions s’appliquent relativement aux produits et services mentionnés dans cet article. Gestion FÉRIQUE et Services d’investissement FÉRIQUE ne garantissent pas l’exactitude ou la fiabilité des informations publiées ou divulguées et ne pourront pas être tenues responsables de toute perte ou de tout dommage éventuel résultant de l’utilisation de ces renseignements. La présente communication ne constitue ni une offre, ni une sollicitation de quiconque dans aucune juridiction dans laquelle une telle offre ou sollicitation ne serait pas autorisée ou à toute personne envers qui il serait illégal de faire une telle offre ou sollicitation. 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Les Fonds FÉRIQUE sont distribués par Services d’investissement FÉRIQUE, à titre de Placeur principal. Être membre de l’OIQ a ses avantages. Profitez-en. Obtenez des tarifs d’assurance préférentiels dès aujourd’hui. Après tout, vous l’avez bien mérité! En moyenne, en assurant habitation et auto chez nous, les professionnels économisent 400 $*. À TD Assurance, nous savons que vos efforts méritent une récompense. C’est pour cela que, en tant que membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec, vous avez accès au programme TD Assurance Meloche Monnex et à ses tarifs d’assurance préférentiels, à un service hautement personnalisé et à des rabais supplémentaires. Demandez une soumission et voyez combien vous pourriez économiser. Avec nos heures d’ouverture étendues, c’est facile. 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En raison des lois provinciales, notre programme d’assurance auto et véhicules récréatifs n’est pas offert en Colombie-Britannique, au Manitoba et en Saskatchewan. *Moyenne basée sur la différence entre les primes des polices d’assurance auto et habitation actives au 31 juillet 2014 de tous nos clients qui font partie d’un groupe de professionnels ou de diplômés avec qui nous avons une entente et les primes que ces clients auraient payées au même assureur s’ils n’avaient pas obtenu un tarif de groupe préférentiel et un rabais multiproduit. Ces économies ne sont pas garanties et peuvent varier selon le profil du client. MD Le logo TD et les autres marques de commerce TD sont la propriété de La Banque Toronto-Dominion. • mars-avril 2015 • 53 97,4874371859 DE RABAIS POUR LES GÉNIES % Banque Nationale est fière partenaire de vos idées de génie depuis 25 ans. Pour cette occasion, 25 transactions de courtage vous sont offertes à l’équivalent de 0,25 $ chacune, au lieu de 9,95 $ la transaction1. Pour profiter de l’offre : › Détenez le programme financier pour les ingénieurs et diplômés en génie2; › Ouvrez un compte Banque Nationale Courtage direct et transférez-y 20 000 $ ou plus3. bncd.ca/ingenieur 1. Pour profiter de l’offre, découvrez le code promotionnel ainsi que toutes les conditions de l’offre sur bncd.ca/ingenieur. Offre en vigueur jusqu’au 31 mai 2015 et valide pendant 3 mois à la suite de l’ouverture du compte BNCD. Le montant transféré doit être maintenu dans le compte de courtage jusqu’au 30 novembre 2015. 2. Le programme financier de la Banque Nationale constitue un avantage offert aux ingénieurs et aux diplômés en génie au Canada qui détiennent une carte Platine MasterCardMD de la Banque Nationale et qui sont citoyens du Canada ou résidents permanents canadiens. Une preuve de votre statut professionnel vous sera demandée. MDMasterCard est une marque déposée de MasterCard International inc. 3. Banque Nationale Courtage direct inc. est une filiale à part entière de la Banque Nationale du Canada. Elle ne donne aucun conseil et ne formule aucune recommandation en matière de placement. Le client est seul responsable des conséquences financières et fiscales de ses décisions de placement. Banque Nationale Courtage direct est membre du Fonds canadien de protection des épargnants.
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