SAMUEL YAL MAC Paris
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SAMUEL YAL MAC Paris
SAMUEL YAL MAC Paris 22 – 25 NOVEMBRE 2012 E S PAC E C H A M P E R R ET www.samuelyal.com DÉMARCHE Espace Modeler, répéter, mouler, reproduire, rétrécir, fragmenter, rassembler, circonscrire, suspendre... Autant d’actions et de gestes qui envisagent la sculpture comme un processus de mutation de la forme. Autant d’outils qui permettent de s’approprier l’espace : celui de l’oeuvre mais aussi celui du corps du spectateur. Cet espace, tour à tour, est saturé de présence (Pneuma), exige que le corps du spectateur lui-même entre dans un mouvement narrant l’avènement de la sculpture (Syndrome, Métamorphose) ou impose le dessin et le volume d’une forme en jouant avec des éléments en suspension (Lux, Dissolution; Éléments). Avec les moyens les plus ancestraux associés à la sculpture et plus particulièrement à la céramique, pointer une dimension immatérielle, rendre palpable l’espace. Énergie La «dimension immatérielle» serait l’énergie qui meut la forme (Convulsion) ou qui modèle le corps (Condensation), c’est également l’énergie qui le maintient en forme ou qui s’échappe de la matière (Éclat, Intimité) comme pour en brouiller la limite. Dans certains cas, la vidéo sert à rassembler les fragments matériels et à leur donner une vie nouvelle et immatérielle, une palpitation permanente, somme de ces instantanéités figées qui demeurent (Figura). C’est enfin l’énergie qui détruit, éclate et dissout la matière en même temps qu’elle la démultiplie (Dissolution, Dispersion), désignant dans le même temps un espace constitué de vide. Suspension Visage « Le visage des visages apparaît de façon voilée à l’intérieur de tous les visages. Le visage des visages n’apparaît sans voile que lorsqu’on pénètre au-delà de tous les visages du monde dans un certain silence secret, dans un lieu caché où fait totalement défaut ce qu’on peut savoir d’un visage* ». La répétition du visage, de son modelage, de son moulage, de son tirage n’est là que pour désigner l’impossibilité de la représentation du visage lui-même. Le visage revient ainsi comme le viatique de la présence du corps tout entier, en même temps qu’il en pointe l’absence et la disparition. Cette tension entre présence et absence, passage du visible à l’invisible (Évanescence, Dissolution), est également soulignée par la récurrence de la suspension. *Nicolas de Cues, De vision Dei, I, 185, 1453. La suspension donne à percevoir la vision d’une autre dimension, d’un espace en apesanteur, tour à tour cosmique, utérin ou mystique. En même temps, elle pose la question du socle et du poids de la sculpture. Cette question ressurgit toujours. C’est peut-être elle qui sous-tend une de mes pièces, au poids restreint : vingt-et-un grammes de porcelaine modelés sous la forme d’une plume, signifiant l’invérifiable et supposé poids de l’âme en questionnant du même coup celui de la sculpture et de l’art. SCULPTURE MEMENTO MORI porcelaine, fil de laine 10 éléments de 7 x 7 x 5,5 cm 2014 Inspirée d’un grain de rosaire du XV e siècle, chaque tête de porcelaine présente deux faces: l’une un autoportrait, l’autre un crâne. Répétée comme un mantra, la tête janiforme est reproduite par un tirage dont elle porte les stigmates. Un fil de laine rouge, pointe le souffle, l’énergie mouvante qui lie visage et crâne en un ultime baiser. Ce premier autoportait, se heurte à la finitude... et s’en joue. SPUMOSITÉ pièce in situ porcelaine dimension variable 2014 Ecume, restes, fragments, cette pièce est constituée d’éléments de différents visages et de végétaux transfigurés en porcelaine. Spumosité évoque aussi bien la mousse, que certaines structures cellulaires ou un type d’état mental proche du flou et de la lassitude mélancolique. Physique, biologie et psychologie forment ainsi l’amas inextricable de l’art et de son interprétation. CORPUSCULE résine époxy, nylon 300 x 150 x 150 cm 2013 Corpuscule est une pièce se calquant sur les mesures du corps de l’artiste. Suspension de petits agrégats de matière, Corpuscule fragmente l‘unité du volume. Elle l’organise en constellation de petits éléments comme le serait un atome ou des particules de lumière. La sculpture n’est plus objet mais advient à l’espace, celui de l’expérience de la corporéité, soit du lien entre corps et monde. La vision du corps touche ainsi à une forme d’immatérialité : de la matière ne demeure qu’une empreinte insaisissable, en suspens dans l’espace. Les fragments renvoyant à des atomes ou à des étoiles disséminées mettent en évidence le rapport entre micro et macrocosme. DISSOLUTION II porcelaine, acier, nylon 50 x 60 x 30 cm 2013 Dissolution II présente l’éclaté d’un corps qui se fragmente et s’élève.Le volume du corps s’inscrit dans une structure cubique en acier où s’attache un entrelacs de fils de nylon, formant une toile stellaire à laquelle s’attache les fragments. EMPREINTE porcelaine, acier, nylon 35 x 30 x 25 cm 2013 Empreinte, moulée sur le visage même de l’artiste, joue avec la notion de contact. À l’intérieur, l’empreinte du contact avec la peau se rapporte à l’intériorité de son propre corps, tandis que de l’autre côté, les épines s’ouvrent à l’extérieur, créant un espace de sensation paradoxale: entre attirance et menace. L’autre est définitivement Autre, inconnaissable et inaccessible. ÉLÉMENTS porcelaine 300 x 600 x 150 cm 2012 De petites têtes de porcelaine blanches sont suspendues en modules de 4 à 9 éléments, formant des figures géométriques variées. Répartis sur trois rideaux, à diverses hauteurs, ces modules construisent un ensemble faisant advenir l’espace. Le vide est à la fois désigné et habité par ces multiples visages identiques, agencés selon un désordre organisé. « Des dizaines de petits visages de porcelaine suspendus au plafond en grappes surgissent (…) comme autant de démons ou d’anges gardiens. Pixels blancs, ils composent des formes géométriques, des partitions injouables, des scénarios improbables. » (in Lunettes Rouges, blog du 10 février 2012). Les modules sont également présentés comme « une sculpture en kit » : un livret présentant toutes les combinaisons envisagées accompagne un coffret contenant neuf têtes de porcelaine. Cette œuvre se déploie donc en dehors de l’installation elle-même, en un espace potentiellement infini. HEAD AIR SPACE polystyrène stratifié de résine polysester 200 x 220 x 170 cm 2012 Voir la vidéo de l’installation Des plaques découpées selon les dessins de tranches anatomiques recréent le volume d’une tête. Head Air Space s’appuie sur l’imagerie médicale contemporaine, afin de retranscrire ce que pourrait être l’écorché aujourd’hui. Non pas un objet qu’on épluche, mais un champ qu’on traverse. La perception de cette tête n’est donc pas celle d’une enveloppe extérieure mais bien d’un labyrinthe organique, où l’air passe, se jouant du dehors et du dedans. La tête se donne ainsi à voir comme un espace : celui où circule la sensation d’être au monde. (crédits photo : Christian Delinotte) DISSOLUTION porcelaine 180 x 180 x 140 cm 2011 Cette pièce figure l’explosion d’un visage, sa dissolution dans l’espace. Passage de la présence à l’absence, du visible à l’invisible, les fragments de visages semblent muent par une perpétuelle force d’extension qui crée un espace semi-sphérique. Le volume ainsi créé rejoint la dimension du corps du spectateur. Tête, corps, espace: le volume se déploie et la sculpture parvient au vide. IMPRESSION / Homme assis porcelaine 45 x 35 x 25 cm 2012 IMPRESSION /Homme debout porcelaine 46 x 18 x 15 cm 2013 IMPRESSION / Visages porcelaine 30 x 25 x 10 cm 2012 La série Impression est le recouvrement de sculptures (corps et visages) par des épines de porcelaine. La longueur des épines augmente le volume de chaque pièce projettant ainsi la forme à l’exterieur d’elle-même. Le corps n’occupe plus simplement son propre espace, il est dilatté et se prolonge à l’exterieur. Le processus réalise ainsi une sculpture aux contours flous. Impossible de circonscrire parfaitement le volume de ces pièces : les pointes des épines concourent à dessiner un volume, mais ne délimitent aucun dessin précis. La forme n’existe plus. 2I gr porcelaine 09 x 04 x 06 cm 2011 Chacune de ces pièces pèse 21 grammes après la cuisson. Défi technique qui conduit le travail du modelage : chacune de ces pièces suppose d’utiliser toute la matière pesée au départ. La forme et le poids de chaque biscuit de porcelaine confrontent deux conceptions antagonistes de l’âme. Sa forme vient de la mythologie égyptienne : Maât, l’âme, est aussi légère qu’une plume lors de sa pesée face au cœur du défunt. Son poids est quant à lui tiré d’une expérience scientifique datant de 1907. Un médecin américain, Dr MacDougall, pèse ses patients avant et juste après la mort. Il trouve un déficit de 21 grammes, poids qu’il attribue à l’âme. Ces sculptures de porcelaines réalisent donc une synthèse de ces deux conceptions de l’âme et de l’existence : spirituelle et matérialiste. L’importance de ce poids final n’est ni fortuite ni anecdotique. Loin de chercher à représenter l’âme dans une démarche purement symboliste, c’est la question de la présence qui visée. Quel est le poids irréductible d’une présence, d’une sculpture ou bien de l’Art ? DISPERSION porcelaine, acier 50 x 55 x 35 cm 2011 Dispersion est le résultat d’un long processus s’appuyant sur les techniques de la sculpture. Moulages, tirages, réduction de la tête par séchage, puis remoulage... Ces opérations successives permettent d’obtenir une série de têtes identiques à différentes échelles. Des fragments de moulages sont ensuite réalisés pour reconstituer l’éclaté d’une tête, comme si la forme se projettait au-delà d’elle-même, en expansion dans l’espace. ÉVANESCENCE porcelaine, sel 600 x 2,5 cm 2011 Evaporation d’une série de visages, dont il ne reste qu’une étendue de sel, cette pièce utilise la suspension pour évoquer l’étirement d’une colonne dont la disparition des éléments révèle l’infini. Le sel au sol est l’élément qui reste quand l’eau de la mer s’évapore: les visages par analogie deviennent ainsi des particules gazeuses, passant de la matérialité au vide. MÉTAMORPHOSE résine polyester 8 éléments dimensions variables 2010 Métamorphose est un ensemble de sculptures suspendues qui dessinent l’avènement d’une forme humaine prise dans une gangue. La forme advient peu à peu au rythme du parcours du spectateur. L’oeuvre met ainsi en parallèle deux prises de conscience: celle de la forme du corps qui apparaît et celle de la place du corps du spectateur dans l’espace de l’oeuvre. ÉCLAT résine, aimant, limaille de fer 35 x16 cm 2010 La forme visible est le résulat d’une énergie en présence: celle de l’aimant qui attire la poudre de fer. Énergie mobile et continuelle qui maintient la matière, sans laquelle tout retomberait en particules. Cet effondrement potentiel reconsidère l’objectivité de la sculpture : elle relève davantage de la précarité que de la permanence. SYNDROME porcelaine, vidéo dimension variable 2009 Installation réalisée in situ, Syndrome est un parcours qui tend à questionner l’idée de Présence. Cette dernière apparaît comme le résultat de la confrontation de deux modalités qui, chacune, occupe l’espace à sa manière : éléments sculpturaux et vidéo. Le dispositif tout entier se joue de la fragmentation et de la reconstruction de la forme, questionnant ainsi la sculpture elle-même à la fois comme processus mais aussi comme outil pour s’emparer d’un lieu. Apparition, disparition et permanence sont autant de déclinaisons de la vie de la forme dont on suit le devenir. CONVULSION céramique, moteur, stroboscope diamètre : 250 cm 2009 voir la vidéo Inspiré par les dessins des hystériques réalisés par Paul Richer, médecin et artiste du XIXe, Convulsion est un zootrope qui permet de donner l’illusion d’une sculpture en mouvement. Les sculptures réalisées décomposent le mouvement d’une convulsion. Répétés à un rythme régulier les coups de bassin évoquent autant la tension de l’acte sexuel que celui de l’accouchement. L’ultime douleur rejoignant ainsi l’ultime plaisir dans un débordement des sens. PRÉSENCE série / pain 35 x 15 x15 cm 2009 Les sculptures de la série des Présences mettent en exergue la confrontation de deux forces opposées dans la création de la forme : la force de maintien du moule et la force expansive de la pâte à pain. De ce processus résulte une surface accidentée, craquelée, brûlée qui confine à l’informe et dit quelque chose de cette fragile alchmimie qui préside à l’avènement de la forme. La précarité de la matière ainsi que sa vocation alimentaire atteignent le visage et le désigne comme l’endroit de la fragilité même : soumis à la fois au déperissement et à la dévoration. LUX céramique diamètre : 250 cm 2009 Installation réalisée dans l’abbatiale de l’Abbaye de Fontevraud, Centre Culturel de l’Ouest, Lux est un disque constitué d’une centaine de visages en céramique brune. Ils sont issus d’un unique moule. C’est le processus d’estampage et la ductilité variable de l’argile qui les rend uniques. Cette pièce est donc circularité dans son processus même. De l’unité de la matrice naît la multiplicité des visages qui, disposés en cercle, tendent à restituer l’unité originelle. PNEUMA éléments de céramique dimension variable 2008 Pneuma est constituée de plusieurs centaines de toutes petites têtes. Réalisées de manière répétitive avec des gestes approximatifs elles ont un caractère minimaliste et très brut à la fois. Ces têtes sont ensuite rigoureusement placées en ligne. Envahissant l’espace d’exposition elles jouent du paradoxe entre la géométrie rigoureuse des lignes qu’elles créent et l’aspect primitif qu’elles dégagent quand on s’en approche. INSTALLATION VIDÉOS LE CABINET DU Dr GACHET commande du Conseil Général du Val d’Oise vidéo, porcelaine, objets divers 90 x 70 x 60 cm 2014 Conçue pour la Maison du Docteur Gachet à Auvers-sur-Oise, cette installation se veut un portrait poétique du Docteur. Sculpture, objets et images animées évoquent les nombreux aspects de la personnalité de Gachet: tant sa curiosité pour les médecines alternatives que les liens avec les artistes de son temps. L’installation a été réalisée en collaboration avec Claude Delafosse. Les sculptures de porcelaine et les animations y étant projetées ont été conçue et réalisées par Samuel Yal. voir la vidéo LE CABINET DU Dr GACHET (détails) vidéo, porcelaine, objets divers 90 x 70 x 60 cm 2014 voir la vidéo Erection Werismaymaynd vidéo (en boucle) de 1 mn couleur. 2014 vidéo (en boucle) de 2 mn couleur, stéréo. 2014 Il s’agit d’un acte sculptural minimal et fondamental : celui d’ériger un œuf. Soit de faire se tenir debout la coquille originelle dans le contexte de l’atelier. Un œuf qui tient debout. Un œuf dont le centre de gravité se coordonne parfaitement avec l’axe de la terre. Le crâne posé sur les genoux de l’artiste est animé et rechante d’une manière parodique du célèbre tube de rock des Pixies: Where is my mind. Entre danse macabre et blague potache la vidéo pose la question de ce qu’il reste de l’information emmagasiné durant notre existence et de la vanité des choses. Voir la vidéo Voir la vidéo Corps- circuit Figura vidéo de 30 s. couleur, stéréo. 2013 vidéo de 35 s. couleur, stéréo. 2008 Zootrope vivant réalisé image par image, la vidéo présente la mise en circulation du corps d’individus invités à se mouvoir autour d’un cercle à la lumière d’une bougie. Leurs corps peu à peu disparaissent pour laisser place à une traînée lumineuse : trace de l’énergie générée par leur propre mouvement. L’anneau final que la lumière dessine est celui de l’énergie collective. Un énergie qui dépasse la somme des énergies individuelles et qui rejoint en cela le paradoxe de la théorie de la nature de la lumière elle-même: à la fois ondulatoire et corpusculaire. Entre destruction et apparition cette vidéo image par image met en mouvement des fragments de visages en céramique qui, s’accélérant, provoque l’advenue de la face. Voir la vidéo Voir la vidéo PARCOURS Samuel Yal 18 rue de la Porte Jaune 92210 Saint-Cloud 06 60 65 36 37 samuelyal@gmail.com www.samuelyal.com Formation: 2004/ 2008 : Master II d’Arts Plastiques et de Sciences de l’Art, Université Paris 1. Mention Très bien. 2003 : Diplômé de l’ENAAI (Ecole Nationale des Arts Appliqués et de l’Image), Chambéry, 73. Option Cinéma d’animation et création graphique. Mention spéciale du jury pour les qualités plastiques et techniques. 2000 : Baccalauréat littéraire option Arts Plastiques, mention AB. Expositions 2014: - Le Cabinet du Docteur Gachet, Maison du Docteur Gachet, Conseil Général du Val d’Oise, Auvers-sur-Oise, 95. - Grandeur, Museum Beelden aan Zee, La Haye , Pays-Bas. - 12M2/26M3, Galerie Ariane CY, Paris, 75. - Bibliologie, Frac Haute-Normandie,Sotteville-lès-Rouen, 76. - Cabinet IV (collective), Galerie Da-End, Paris, 75. - Performance vidéo collective, «Stop Motion», Atelier 13/16, Centre Pompidou, Paris, 75. 2013 : - Offrprint Paris, École des Beaux-Arts, Paris, 75. - Samuel Yal / Valentin Van Der Meulen, SEL, Sèvres, 92. - Spinnerei Galerien, foire d’Art contemporain, Galerie Felli, Leipzig, Allemagne. - My Gallery is the World Now / Books and Ideas after Seth Siegelaub Center for Book Arts, NY 10001, USA. - La Cité Idéale, parcours d’Art contemporain, Abbaye de Fontevraud, 49. - Archéologie de l’intime, exposition colective, galerie Felli, Paris, 75. - Prix Icart, Espace Cardin, Paris, 75. 2012 : - MACparis, Espace Champerret, Paris, 75. - Head Air Space, Nuit Blanche 2012, Paris, 75. - Series of Lines, Galerie Daniez et de Charette, Laptop, Paris, 75. - Vente Céramiques contemporaines, étude Audap-Mirabeau, 75. - Rémanence, exposition collective, Association Rémanence à la Galerie Laurent Mueller, Paris, 75. - La poétique de l’espace, exposition collective carte blanche à la galerie Daniez et de Charette, Galerie Laurent Mueller, Paris, 75. 2011 : - Salon MACparis, Espace Champerret, Paris, 75. - Vente Céramiques contemporaines, étude Audap-Mirabeau, Paris, 75. 2010 : - Le Prochain Visible, exposition personnelle, Artothèque de Saint-Cloud, 92. - Small Publishers fair 2010 Conway Hall, London. 2009 : - La Bibliothèque fantastique, Espace Immanence, Paris, 75. - Walk of Muybridge, Chartreuse de Mélan, Pôle Départemental d’Art Contemporain, Taninges, 74. - Lux, Abbatiale de l’Abbaye de Fontevraud, Centre culturel de l’Ouest, 49. - Syndrome, Arteppes, espace d’art contemporain, Annecy, 74. - Genesis, centre culturel du ministère des finances, Paris, 75. 2008 : - Triple face, Artothèque de Saint-Cloud, 92. - Pneuma, Le module, Université Paris I Panthéon Sorbonne, Paris, 75. 2007 : - Festival Croisée d’artistes, Salle de la Légion d’Honneur, Saint-Denis, 95. Acquisitions: - New York Public Library, New York, USA. - Bibliothèque Kandinsky, Centre Pompidou, Paris,75. - Artothèque, Saint-Cloud, 92. - Sanctuaire ND du Laus, St-Etienne Le Laus, 05. - Maison du Dr Gachet, Conseil Général du Val d’Oise, Auvers-sur-Oise, 95. À venir: Octobre: Otium Foris, exposition collective, Galerie Ariane CY, Paris. 2015: Noevus, film d’animation expérimental, production Double Mètre Animation, en cours de production. Ateliers / interventions 2014: -Atelier et conférence: Sculpture/mouvement , Ecole des Beaux-Arts de Versailles, 78. -Workshops pour le Festival Stop Motion du Studio 13/16, Centre Pompidou, Paris. 2013 : -Conférence sur l’histoire et les techniques du cinéma d’animation, Forum des Images, Paris. -Atelier vidéo d’animation, Centre Madeleine Daniélou, 92 Prix du jury au Festival de film de collégiens, Anim’o Collège, Val d’Oise. -Atelier de création plastique et vidéo avec les étudiants de l’Ecole Boulle en partenariat avec la Cinémathèque Française, en lien avec l’exposition Jacques Demy, Paris. Film sélectionné au Festival national du film d’animation à Bruz. -Atelier de création vidéo d’animation avec les détenus de la maison d’arrêt d’Osny, production Ecrans VO, Val d’Oise, 95. -Réalisation d’un film pour un spectacle avec des élèves du Lycée Ampère à Morsang-sur-Orge, production Théâtre des Mains Nues, Paris.