la danse à biarritz # 59 - Malandain Ballet Biarritz

Transcription

la danse à biarritz # 59 - Malandain Ballet Biarritz
OCTOBRE > DÉCEMBRE 2014
ÉDITO
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ACTUALITÉ
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BILAN
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DANSE À BIARRITZ #59
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SENSIBILISATION
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JOURNAL D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL D’AQUITAINE EN PYRÉNÉES ATLANTIQUES MALANDAIN BALLET BIARRITZ
ACTIVITÉ
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EN BREF
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CALENDRIER
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Raphaël Canet, Arnaud Mahouy, Irma Hoffren & Mickaël Conte, Estro © Olivier Houeix
ÉDITO
Au moment d’entrer en scène
pour faire ce
64ème Numéro, soulignons que 64, le
chiffre administratif du département
des Pyrénées-Atlantiques correspond
au numéro atomique du gadolinium.
Sans trop se vanter, un métal faisant
partie des « terres rares » à l’exemple
offert par le Béarn et le Pays basque.
Entouré d’un cercle, le chiffre 64, c’est
aussi le sigle d’une marque partenaire
du Malandain Ballet Biarritz. Une ligne
de prêt-à-porter à succès célébrant
l’art de vivre d’un territoire actif et
profondément attaché à ses racines.
Ajoutons sans prendre plus que notre
part, un pays charnellement attaché à la
danse. Ce qu’oublient invariablement
- entre maigrir avant les vacances et la
problématique des poux de la rentrée
- les articles de circonstance, en argot
de journalisme les « marronniers », qui
chaque été renvoient du Pays basque
les mêmes cartes postales : rugby, surf,
golf, pelote, piments d’Espelette et
people basques de Paris.
Euscarien de Biarritz et danseur à tout
prix, Koldo Zabala, directeur des Ballets
Basques de Biarritz Oldarra s’est éteint
cet été. Ce 64ème Numéro s’ouvre à
celui qui battit l’entrechat haut et droit
ici-bas et dont les proches honorèrent
la mémoire en dansant. Après la messe,
sur la placette devant l’église, ce qui
était déjà un spectacle émouvant et
singulier, mais aussi pendant la liturgie
des funérailles comme aux premiers
temps du Christianisme. Avec SaintBasile, on croyait alors que la danse
était l’occupation par excellence des
anges dans le ciel. C’était avant qu’en
ce bas monde l’Eglise l’interdise pour
des raisons morales. Mais preuve
2 3
d’indépendance, un trait de caractère
commun à la généralité des basques,
en 1939, les Ballets Olaeta, ancêtre
des Ballets Basques de Biarritz Oldarra
seront cofondés par l’hétérodoxe
abbé Uricarriet, tandis que sous Louis
XIV, l’abbé Poussatin, qui excellait au
mutxiko sera appelé « le premier prêtre
du monde pour la danse basque ». Bref,
ici on danse, et «Satan et Monsieur le
curé sont parfois deux bons amis».
On danse et parmi nos partenaires,
la marque 64 nous permet entre la
rigueur et le maintien exigés par notre
art et l’époque, de manifester plus
d’aisance. Mais à l’heure d’entrer en
scène, afin de saluer le Président de
Repetto, approprions-nous un instant
la danse d’honneur que l’on nomme
ici l’aurresku. Car grâce à l’indéfectible
soutien de Jean-Marc Gaucher, la
troupe est en mesure de passer de 20
à 22 danseurs. Ce chiffre, qui dans
l’espèce est le symbole du mouvement
et des grandes ambitions, correspond
également au numéro atomique du
titane, un métal résistant à la corrosion.
Un pas supplémentaire pour faire de
vieux os dans les Pyrénées-Atlantiques,
au Pays basque où de pantagruélique
mémoire, après être tombé dans le
péché de gourmandise en arrosant
d’Irouléguy et de cidre, l’axoa, la
piperade, les chipirons, le jambon
de Bayonne, le fromage de brebis, le
gâteau basque et le chocolat, on danse
encore.
n Thierry Malandain, septembre 2014
Estro
chorégraphie Thierry Malandain
costumes conçus en collaboration avec
Karine Prins
conception lumière Jean-Claude Asquié
réalisation accessoires Frédéric Vadé,
Christian Grossard
interprètes Ione Miren Aguirre, Raphaël
Canet, Mickaël Conte, Ellyce Daniele,
Frederik Deberdt, Romain di Fazio,
Baptiste Fisson, Clara Forgues, Michaël
Garcia, Lucia You González, Jacob
Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki
Kanei, Mathilde Labé, Hugo Layer,
Claire Lonchampt, Nuria López Cortés,
Fábio Lopez, Arnaud Mahouy, Patricia
Velázquez, Laurine Viel, Daniel Vizcayo
A propos de
Nocturnes
En proie à ses états d’âme, Fréderic Chopin
(1810-1849) traduit dans Les Nocturnes
- 21 pièces pour piano composées entre
1827 et 1846 - les langueurs de l’amour
avec la profondeur de sa nature éprise de
mélancolie. Cette prépondérance d’un
sentiment empreint d’un voile obscur, ce
goût du morbide, ce romantisme noir et
« gothique » cultivé par Chopin et d’autres
romantiques a motivé un rapprochement
avec les Danses macabres en vogue à
la fin du Moyen Âge. Il s’agissait le plus
souvent de peintures murales représentant
une suite de personnages de tout sexe, de
tout âge, de tout état, entraînés chacun
vers le repos final par un squelette, qui
ne représentait pas la Mort, mais le mort,
c’est-à-dire une image posthume du
vivant.
En 1963, sur cette musique « survitaminée », le chorégraphe John Cranko (19271973) créa L’Estro armonico pour le Ballet
de Stuttgart. Diablement technique, cet
ouvrage entrera au répertoire du Ballet
Théâtre Français de Nancy en 1979 et
dès l’année suivante, j’aurai l’occasion
de l’interpréter. Les difficultés imposées
par la chorégraphie n’étaient pas simple
à maîtriser, se lancer était parfois une
épreuve, une sorte de chemin de croix.
Un soir, en pleine ascension, incapable de
dépassement, j’éclatais en sanglots. C’était
trop ?
Comme tout auteur met de lui-même en
plongeant dans sa propre existence, Estro
en reprenant les trois concerti choisis par
John Cranko, additionnés de fragments
du Stabat Mater (RV 621) écrit par Vivaldi
en 1712, fait souvenir de cette anecdote
pour ensuite inventer. A l’origine, afin de
marquer un désir d’élévation et traduire
les efforts à accomplir pour parvenir au
sommet d’une montagne, vue comme le
lieu de la rencontre entre le ciel et la terre,
il était question d’utiliser les tabourets
employés naguère dans certains ballets
pour composer le bouquet de poses finales.
Mais, la raison spirituelle du Stabat Mater
(La Mère se tenait debout), qui célèbre la
compassion de la Vierge aux douleurs de
son fils crucifié, ont conduit à lâcher cet
artifice pour des lanternes bricolées dans
des pots de peinture. Sans doute, mieux
aurait valu se débarrasser du superflu,
d’autant qu’en ouvrant à une joie intime
pour nous consoler de la terre et rappeler
le ciel, Vivaldi permet d’approcher les
cimes de l’être. Mais comme l’écrit André
Lendger (1929 - 2005), aumônier des
artistes, qui dans les années 70 exerça aussi
son ministère auprès du monde de la nuit :
« Il est plus facile aujourd’hui de gravir un
sommet de 8.000 mètres que de monter
de quelques centimètres à l’intérieur de
soi. » n TM
Au-delà de l’idée d’associer deux choses
aussi disparates que danser et mourir, les
Danses macabres symbolisaient le passage
du temps et montraient comment la
Mort réunit fraternellement les hommes
de tous rangs. Vestiges d’« un jour noir
plus triste que les nuits » eût dit Charles
Baudelaire, Nocturnes se présente comme
une fresque, comme un songe écrasé sous
le poids d’une éternelle mélancolie. n TM
Magifique © Olivier Houeix
Représentées au Teatro Victoria
Eugenia de Donostia - San Sebastián,
les 8 et 9 novembre dans le cadre
du projet Ballet T, puis à l’Opéra de
Reims les 15 et 16 novembre, deux
créations s’ajoutent au répertoire
du Malandain Ballet Biarritz. La
première, Estro s’appuie sur L’Estro
armonico Op.3 et le Stabat Mater
d’Antonio Vivaldi et aborde le désir
d’élévation. La seconde s’inspire des
représentations de la Danse macabre
sur quelques Nocturnes de Frédéric
Chopin. Le programme sera complété
du solo Silhouette sur une musique de
Ludwig van Beethoven.
L’Estro armonico Op.3 est après Les Quatre
saisons l’œuvre concertante la plus célèbre
d’Antonio Vivaldi (1678-1741). Alliant la
fantaisie (« estro » signifie imagination)
à l’harmonie en tant que système de
composition, le titre de ce recueil de
douze concerti pour un, deux, trois
violons édité en 1711 peut être interprété
comme le désir d’associer l’extravagance
aux principes conventionnels de l’écriture
musicale. L’Estro armonico est en effet une
partition audacieuse, presque soumise à la
tyrannie du toujours plus, d’où la tentation
d’appeler ce ballet : est-ce trop ?
A l’occasion des fêtes de fin d’année,
Malandain Ballet Biarritz présentera
Magifique à la Gare du Midi, le 27
décembre à 20h30 et le 28 décembre
à 16h et 19h30 au profit des victimes
des inondations de Cambo-les-Bains
et de ses alentours.
Billetterie Donostia - San Sebastián
Tarifs de 8 à 32 euros
Victoria Eugenia Antzokia / Teatro
Victoria Eugenia
c/ Republica Argentina 1
tél. +34 943481818
Antzoki Zaharra / Teatro Principal
c/ Mayor 3
tél. +34 943481970
Servikutxa, Telekutxa
tél. +34 943 00 12 00
www.kutxanet.net
Donostia Kultura
sarrerak.donostiakultura.com
Billetterie Biarritz
Baptiste Fisson, Mickaël Conte & Thierry Malandain © Olivier Houeix
coproduction Teatro Victoria Eugenia
Donostia - San Sebastián, Opéra de
Reims, CCN-Malandain Ballet Biarritz
Magifique
à Biarritz
A propos de
© Olivier Houeix
Estro
et
Nocturnes
à Donostia San Sebastián
et
Reims
ACTUALITÉ
Ione Miren Aguirre & Fabio Lopez © Olivier Houeix
ACTUALITÉ
Tarifs de 10 à 35 euros
Office de Tourisme de Biarritz
Javalquinto, Square d’Ixelles
64200 Biarritz
Réservations tous les jours
tél. 05 59 22 44 66
www.biarritz.fr
Ticketnet / Leclerc
Tél. 0 892 390 100 (0,34€/min)
www.ticketnet.fr
France Billet / Fnac-Carrefour-Géant
tél. 0 892 683 622 (0,34€/min)
www.fnac.com
Informations
Malandain Ballet Biarritz
tél. 05 59 24 67 19
4 5
BILAN 2013
545
1
1
14
90
nouvelles créations dont Cendrillon
danseurs permanents
spectacles dont 40 % à l’international
spectateurs dont 14.000 à Biarritz
3,4
• 63 % à l’artistique
• 20 % à la technique
• 12 % à l’administratif
• 5 % à la direction
millions d’euros de budget dont 50% via les recettes propres
interventions de sensibilisation
• DRAC Aquitaine / Ministère de la Culture et de la Communication
• Ville de Biarritz
• Région Aquitaine
• Département des Pyrénées Atlantiques
projet transfrontalier « Ballet T » mené avec Biarritz et Donostia - San Sebastián
• Total
projet transfrontalier « Regards Croisés » mené avec Biarritz et Bilbao
Création 2013
compagnies soutenues dans le cadre de l’accueil studio
Cendrillon
compagnies d’Aquitaine
musique : Serge Prokofiev
chorégraphie : Thierry Malandain
ballet pour 20 danseurs
94 minutes
• Cie Révolution - Antony Egéa (partenariat Arcachon)
• Cie Gilles Baron (partenariat Arcachon)
• Cie La Coma (partenariat CDC D’Artigues)
• Cie Maritzuli - Claude Iruretagoyena
• Cie Etorkizuna - chorégraphe invité
• Cie Résonance - Perrine Fifadgi
coproduction : Opéra Royal de
Versailles / Château de Versailles,
Orquesta Sinfónica de Euskadi,
Théâtre National de Chaillot,
Opéra de Reims, Teatro Victoria
Eugenia – San Sebastián, Estate
Teatrale Veronese, Lugano in Scena,
Teatro Mayor de Bogotá, Artevent
– Regione de Veneto, Teatros del
Canal – Madrid, Théâtre Olympia
d’Arcachon, Espace Jéliote – Scène
Conventionnée CCPO d’Oloron
Sainte-Marie, CCN Malandain Ballet
Biarritz
autres compagnies
• Cie Move - Meyer Chaffaud (partenariat Korzo La Haye)
• Cie Hervé Koubi
• Cie Gilschamber
• Cie Kristen Debrock
• Cie Annabelle Pulcini
• Cie Lionel Hoche
• Cie Kukai - Jon Maya
• Cie Association Ezkandrai
créé le 3 juin 2013 au Kursaal de San
Sebastián et le 7 juin 2013 à l’Opéra
Royal de Versailles avec l’Orchestre
Symphonique d’Euskadi de Donostia
- San Sebastián.
40.000 spectateurs
55 représentations
festivals soutenus
• Le Temps d’aimer / Biarritz
• Association Ezkandrai / Itxassou
• Dantza Hirian / Transfrontalier, Pays Basque Nord et Sud
en France
et à l’International
(au 1er septembre 2014)
Masterclasse à Donostia - San Sébastian
© Johan Morin
q
q
Malandain Ballet Biarrtitz, Le Temps
d’aimer, Port Vieux © Olivier Houeix
Cendrillon, Opéra Royal de Versailles
© Olivier Houeix
q
3
6 7
collaborateurs dont 40 équivalents temps plein
© Johan Morin
Miyuki Kanei & Daniel Vizcayo, Cendrillon © Olivier Houeix
3
20
92
77.000
BILAN 2013
765.500 €
357.000 €
323.500 €
158.000 €
1.761.726 €
Koldo Zabala
En France, sous la pression de Londres
et devant l’opposition de la droite
et des radicaux, Léon Blum, chef du
gouvernement s’était résigné à ne
pas intervenir dans le conflit. Prélude
funeste à la Seconde Guerre mondiale,
l’engagement militaire allemand et italien
ne changera pas la position française. Les
colonnes de réfugiés passèrent la frontière
en trois vagues : à partir de juillet 1936,
pendant la campagne du Nord qui s’étala
de juin à octobre 1937 et donna l’avantage
aux nationalistes après la chute de Bilbao,
enfin par centaines de milliers, civils et
soldats mêlés après la chute de Barcelone
et le défilé de la victoire des franquistes à
Madrid, le 28 mars 1939.
Dernier né d’une fratrie de six enfants,
alors que son père Emilio rejoint les forces
républicaines en Catalogne et que sa sœur
et ses frères trouvent asile en Belgique, au
Chili ou à Cuba, c’est en juin 1937, après
la prise de Bilbao par les franquistes que
Koldo Zabala et sa mère arrivent en France.
Le gouvernement basque organisant les
évacuations, au départ de Santander ils
atteindront Saint-Nazaire par la mer. À
leur arrivée, tandis que les hommes valides
sont forcés au rapatriement, femmes,
enfants et vieillards sont acheminés vers
divers centres d’hébergement. Ce sera un
établissement religieux à Noyon avant de
rejoindre Bidart. Car afin d’évacuer les
soldats blessés, le gouvernement basque
avait loué aux portes de Biarritz un grand
hôtel-casino ruiné par la crise de 1929 :
La Roseraie. Mère et fils y trouveront asile
avant de retourner à Getxo. Humilié sur
les bancs de l’école franquiste, contraint
d’oublier son prénom euskarien pour
répondre à celui de Luis, avec toute
l’ardeur de sa fière nature, Koldo Zabala
prendra alors conscience de sa « réalité
basque » : « Face à ceux qui me disaient
de baisser la tête, j’ai appris, avec ceux
qui m’ont enseigné la danse, à la relever »
lance-t-il dans Sur les pas de Jakes (2012),
un documentaire essentiel de Ramutxo
Garbisu consacré à Jakes Abeberry,
danseur, puis président des Ballets Oldarra,
figure majeure du mouvement abertzale et
longtemps adjoint à la culture de Biarritz.
La tête haute et le corps droit, pour aller
comme l’aurresku vers là où conduit la
vie ? Parmi ceux qui initièrent Koldo Zabala
à scruter l’horizon ne figure pas le fameux
Segundo Olaeta (1896-1971). Mais, le
père spirituel des groupes de chant et de
Selon Edmond Rostand, « c’est la nuit qu’il
est beau de croire à la lumière » (2). De fait,
en 1946, retrouvant à Biarritz une partie
des siens dont son père libéré du camp
de Gurs, Koldo Zabala peut enfin danser
librement sous les rayons du soleil. Initié
à la danse dans le cadre familial (dans les
années 1920 son père figurait parmi les
fondateurs de Bizkaiko Dantzari Eguna
Oldarra 1947- 48, Groupe Juniors 22,
16 Juillet 1948
Comme nous l’avons vu, à cette époque
sombre et terrible Koldo Zabala et sa mère
sont hébergés à La Roseraie convertie en
hôpital. Toutefois le destin ordonne, car
dès le 28 juin 1940, les forces hitlériennes
prendront possession de cet ancien palace
art-déco. Mais avant que la croix gammée
ne flotte sur l’hôtel, avec aux manœuvres
le sinistre Jean Ybarnégaray, député de
Mauléon et ministre d’Etat qui ne cessait
de vilipender les républicains basques
réfugiés dans les Basses-Pyrénées. Entre le
18 et 25 mai 1940, sous le gouvernement
de Paul Reynaud, qui avait reconnu le
régime franquiste et nommé le maréchal
Pétain comme ambassadeur, on interna au
camp de Gurs près de 800 réfugiés basques
du département, dont les pensionnaires
de La Roseraie. C’est probablement à
l’occasion de cette « rafle » que le père de
Koldo Zabala, trésorier de l’établissement
fut envoyé à Gurs. Quatre mois plus
tard Hitler et Franco se serrent la main à
Hendaye.
En 1942, laissant son fils, la mère de Koldo
Zabala retourne à Getxo pour des raisons
familiales, tandis qu’accusé de soulever
le nationalisme par le chant et la danse,
Segundo Olaeta est prié de quitter Biarritz.
Avec l’aide de la Croix Rouge, Koldo
Zabala rejoindra sa mère un an après. Plus
tard, lasse des brimades et de devoir se
présenter chaque jour à la Guardia Civil,
elle décidera de passer clandestinement en
France à une date oubliée. Un réseau leur
permet de franchir la frontière aux Aldudes,
mais dénoncés, ils sont arrêtés et envoyés
à Bordeaux dans un camp d’internement.
Certainement celui de Pichey-Beaudésert à
Mérignac, où parmi les « indésirables » on
enferma des réfugiés républicains.
(journée de la danse en Biscaye) et son
frère aîné Karmel dansera à Oldarra), en
novembre 1947, il devient membre des
« juniors » d’Oldarra, fondés à l’initiative
de Félix Arosteguy, admistrateur d’Oldarra,
de Philippe Oyhamburu et de Robert
Housset, dit Santsin, excellent pédagogue
récemment décédé. Le choisissant parmi
les meilleurs danseurs, Robert Housset lui
confiera volontiers le rôle du zamalzain,
l’homme-cheval considéré comme le roi de
la mascarade souletine. Koldo Zabala suit
également des cours de danse classique
auprès de Gina Bartissol, une référence
à Biarritz, qui décèle en lui de véritables
q
Toujours en France, même si la solidarité
s’organise, dans un pays affecté par la crise
économique et traversé par les courants
xénophobes, l’opinion est divisée à l’égard
des « étrangers » et des « rouges » qui font
figure de menace, et tandis qu’un grand
nombre de réfugiés est dispersé sur le
territoire ou renvoyé vers d’autres pays, des
camps de concentration, terme employé
par les autorités françaises sont aménagés
dans le sud-ouest à Saint-Vincent-deTyrosse, Bayonne et Gurs où 6555 basques
seront internés dès avril 1939.
danse basque créés en France durant la
Seconde Guerre mondiale, promène sa
grande ombre sur son destin. Originaire de
Guernica où il fonde en 1927 un groupe
baptisé Elai-Alai (les joyeuses hirondelles),
Segundo Aloeta fuit en 1937 la ville
martyre, et se réfugie avec les siens à SaintJean-Pied-de-Port, puis à Bry-sur-Marne. A
l’instar d’Eresoinka, ensemble créé par la
volonté de José-Antonio Aguirre, maire de
la ville natale de Koldo Zabala et président
du gouvernement basque « pour qu’il porte,
de par le monde, grâce à nos mélodies,
le souvenir d’un peuple qui meurt pour
la liberté » (1), Elai-Alai fera découvrir au
public la richesse des traditions basques.
Au reste, Elai-Alai et Eresoinka réunis se
produiront au Palais de Chaillot à Paris,
le 26 mai 1939. La même année, face aux
menaces de guerre, Segundo Olaeta gagne
Biarritz et fonde avec l’abbé Uricarriet,
vicaire de l’église Saint-Martin, le grupo
Olaeta, ancêtre des Ballets Oldarra confiés
à Philippe Oyhamburu en 1945. Epaulé
de son fils Bittor, Segundo Olaeta donnera
un essor au répertoire local tombé en
désuétude tout en faisant connaître celui
de Guipuzcoa, Navarre et Biscaye.
q
S ymbolisant le début et la fin,
l’origine et l’éternité, la soka-dantza
(danse de la corde) est une danse
caractéristique du Pays basque. Peu de
pays possèdent un trésor aussi riche et aussi
varié de danses, néanmoins on y retrouve
l’éternel scénario de l’homme « paradant »
devant la femme ; autrement, héritière des
plus anciennes traditions, telle la farandole
en Provence ou la gavotte en Bretagne, la
soka-dantza se danse en chaine, main dans
la main. Aux deux extrémités se détachent
l’aurresku et l’atzesku, ce sont eux qui au
son du txistu et du tambour exécutent
les pas les plus savants. L’aurresku, celui
qui marche en tête donne parfois son
nom à la soka-dantza et au dernier tiers
du XXe siècle, sa danse noble, digne et
superbe a été sortie de son cadre originel
pour être interprétée lors de cérémonies
officielles. C’est ainsi que ce 17 juillet
2014, à l’occasion des obsèques de Koldo
Zabala célébrées à Biarritz en l’église SaintMartin, plusieurs de ses danseurs refoulant
leur tristesse interprétèrent cette danse
d’honneur devant son cercueil au milieu
d’une foule grave et silencieuse.
Né à une époque sombre de l’Histoire des
hommes, Koldo Zabala, danseur et basque
avant tout, vit le jour à Getxo en Biscaye,
le 21 décembre 1932. Toutefois, lors de
l’exil de 1937, afin de ne pas être séparée
de son plus jeune fils, sa mère Maria le
déclara à l’administration française né en
1935. Le 16 février 1936, une coalition de
gauche « El Frente popular » remporte en
Espagne la victoire aux élections, la droite
réplique par un coup d’état militaire,
dont l’échec mène à la guerre civile qui
éclate le 18 juillet 1936. D’un côté les
nationalistes soutenus par l’Eglise, Hitler
et Mussolini, alliés de Franco, promu
généralissime, puis « Caudillo de España
por la Gracia de Dios ». De l’autre, avec
l’appui des volontaires des Brigades
internationales, de la gauche française,
les républicains armés par le Mexique et
l’URSS de Staline. En contrepartie, les
réserves d’or de l’Espagne détenues par
la toute jeune République seront mises
à l’abri en Union soviétique où elles
resteront. Longue et meurtrière, la guerre
d’Espagne se termina le 28 mars 1939 par
la victoire des franquistes et l’instauration
de la dictature. Mais avant, au plus vif des
combats, après les menaces du général
Mola de raser la Biscaye, le 26 février
1937, les avions allemands et italiens
bombardèrent Guernica, la capitale
historique et spirituelle du Pays basque.
Cinquante ans plus tard, avec la même
indignation que Paul Eluard, Picasso et
d’autres, Koldo Zabala créera Gernika
pour les Ballets Basques de Biarritz
Oldarra (l’élan) sur une musique de Serge
Lancen, 2e Prix de Rome en 1949.
LA DANSE À BIARRITZ # 59
q
LA DANSE À BIARRITZ # 59
Koldo Zabala, répétition Je me souviens...
2011© Olivier Houeix
Koldo Zabala Arènes de Lutèce 1960
© collection Maïté Zabala
...
8 9
qualités. Puis, un jour de 1949, alors qu’il
se destinait aux métiers de l’électronique,
il voit au cinéma Les Chaussons rouges (3) :
« J’ai pleuré, pleuré. Je ne me l’explique
toujours pas. J’ai su alors que je serai
danseur » (4) dira-t-il à Marie-Christine
Vernay dans les colonnes de Libération.
Entré à Oldarra en 1952, guidé par une
irrésistible vocation entretenue par les
représentions à Biarritz des Ballets du
Marquis de Cuevas « je rêvais de la danse
classique à en mourir » (5) ; en 1953, Koldo
Zabala monte à Paris pour suivre les classes
d’Alexandre Volinine.
Premier danseur du Théâtre Impérial
de Moscou, passé par les Ballets russes
de Serge Diaghilev, Alexandre Volinine
(1882-1955) avait été durant onze ans le
partenaire d’Anna Pavlova. En 1925, il
se fixe à Paris et fonde l’Académie d’Art
Chorégraphique. D’abord, Avenue de
Montespan, puis Avenue de Villiers, au
premier étage de l’hôtel particulier de
Théodore et Tamara d’Erlanger. Depuis
1919, Biarritz était son rituel annuel. Début
juin 1940, il s’y réfugie et ouvre un cours
place Bellevue. Il sera fréquenté par ses
plus fidèles élèves, parmi lesquels des juifs
que l’on cache ou fait passer en Espagne.
De 1941 à 1944, les leçons sont données
rue Joseph Petit au domicile familial de
Gina Bartissol, laquelle ouvre une classe
à Salies-de-Béarn. Elle a pour cadre la
Maison de l’enfant russe au Château
de Mosqueros, où travaillera Eugenia
Lifar, la sœur aînée du chorégraphe. En
attendant, les leçons servent de couverture
à un réseau d’évasion. A la Libération,
souhaitant vivre au Pays basque, Alexandre
Volinine enseignera aussi à Bayonne
et Saint-Jean-de-Luz avant de devoir
retrouver son studio parisien. A la barre
avec les plus grands danseurs de l’époque,
tirant le diable par la queue pour subvenir
à ses besoins, Koldo Zabala étudiera avec
Alexandre Volinine jusqu’en 1955.
A la mort subite d’Alexandre Volinine, la
veille encore plein d’entrain, il donnait
cours, Yves Brieux-Ustaritz (1905-1991) le
prend alors sous son aile tutélaire. Formé
à l’Opéra de Paris par Gustave Ricaux
dont il perpétua l’enseignement, Yves
Brieux né à Libourne était basque par sa
mère, Marie Ustaritz. Au reste, fortement
attaché au Pays basque, des années
durant à l’instar d’Alexandre Volinine,
l’hôtel des Falaises sera à Biarritz son
adresse estivale. Jakes Abeberry révélant
la profonde estime d’Yves Brieux pour
les Ballets Oldarra, qui se manifesta par
des collaborations artistiques, mais aussi
par l’envoi de deux élèves dont la carrière
chorégraphique fut importante : Jacques
Garnier et Félix Blaska. A l’exemple offert
par Clotilde et Alexandre Sakharoff, Yves
Brieux se produira dès 1924 en récital
avec Geneviève Harand, son épouse,
connue sous le nom de Geneviève Ione :
« Ione et Brieux de l’Opéra, deux noms,
une seule âme, une perfection artistique,
une renommée mondiale » (6) écrit la
presse à cette époque. Touchant à tous
les modes d’expression de la danse, Yves
Brieux qui se destinait initialement à
l’orgue, signe des chorégraphies saluées
pour leur musicalité, tandis que sa femme
dessine les costumes, exécutés dans ses
ateliers disent les programmes. En 1939,
il mettra au point « la reconstitution d’une
danse de Vestris, le dieu de la danse » (7).
Il s’agissait sûrement de La Gavotte de
Vestris introduite au Pays basque au XIXe
siècle. A l’inverse, en avril 1944, Philippe
Oyhamburu, élève de Bittor Olaeta lui
enseignera l’aurresku qu’il interprétera
par la suite en récital. Professant depuis
1930, Yves Brieux dirigea une classe au
Conservatoire de Paris (1947 à 1974),
ainsi que celle des sujets à l’Opéra (1963 à
1970). Mais, hanté d’un souci de perfection
poussé jusqu’à la minutie, c’est au 58
rue de la Rochefoucauld qu’il acquiert le
surnom de « Maître des étoiles ».
A cette adresse légendaire fréquentée
durant vingt ans et au Conservatoire de
Paris dont il sort diplômé, Kolda Zabala
qu’Yves Brieux affectionne tel un fils,
entendra : « Hijo mio ! le dos droit, lève la
tête ! » ou « Imagine une auréole d’or ! ».
Engagé par Roger Fenonjois comme sujet
au Grand-Théâtre de Bordeaux pour la
saison 1956-57, en juin 1956, laissant une
carrière de danseur classique, à la demande
de Jakes Abeberry, président d’Oldarra, il
revient à Biarritz pour succéder à Narkis
Diez de Ibarrondo qui dirigeait Pinpiriñak
(les papillons), autrement dit, la pépinière
de jeunes danseurs créée à Oldarra en
février 1952. Quant aux Ballets Oldarra
artistiquement conduits depuis mars
1945 par Philippe Oyhamburu, ils étaient
devenus « une énorme machine » : « Il y
a au pied des Pyrénées, un conservatoire
d’art populaire qui peut rivaliser avec les
groupes européens les plus célèbres » (9)
note alors l’illustre Emile Vuillermoz. Cette
classe internationale qui se mesurait par
des tournées internationales et des succès
sans fin invitait à la professionnalisation,
mais motivés par le ressort essentiel
de la passion plusieurs éléments de
la troupe restaient attachés à l‘esprit
fondateur. Quoiqu’il en soit, en 1953,
Philippe Oyhamburu quitta Oldarra pour
créer l’année suivante à Paris Les Ballets
et Choeurs Basques Etorki (atavisme).
Parrainé par le Marquis de Cuevas et
d’autres personnalités, Etorki poursuivra sa
trajectoire jusqu’en 1984.
10 11
Rosella Hightower et Serge Golovine en
tête, dans d’impétueux fandangos. Comme
chorégraphe, la formation classique
de Koldo Zabala l’invitera à travers ses
nombreuses créations : Amaia, Gernika,
Azken Oihua, Amalur, Xubero, Lekeitio et
plusieurs autres à styliser la danse basque
tout en lui gardant sa nature ardente.
Claude Iruretagoyena, directeur de la
compagnie Maritzuli, passé maître d’un
art aujourd’hui précarisé, n’hésitant pas à
parler de raffinement. De 1982 à 2000, ce
goût de l’élégance, au fond cette manière
personnelle de concevoir la modernité,
conduira Koldo Zabala à enseigner la danse
classique au Conservatoire de Bayonne tout
en ayant l’opportunité d’initier les élèves
aux danses des sept provinces de l’Euskal
Herria. Selon ses propres mots, c’était « la
première fois que la danse traditionnelle
était prise en considération » (10). Au reste,
en cette même année 1982, suivant les
orientations définies par le gouvernement
de François Mitterrand, afin de valoriser
ce savoir populaire, « on parla d’un projet
de troupe professionnelle basque, projet
soutenu par Igor Eisner qui avait vu et
apprécié Oldarra et Etorki » (11) rappelle
Philippe Oyhamburu. Mais, en présence de
points de vue divergents sur l’héritage, la
transmission, la création artistique, l’heure
d’avancer main dans la main, à l’image de
la soka-dantza n’était pas encore venue.
Humainement attaché à ces considérations et visant à effacer les antagonismes
« dans ce Pays basque qui est très
désuni » (12) comme il le confiera à regret ;
c’est à Mizel Théret, chorégraphe artiste,
engagé et sensible que l’Histoire devra
d’avoir réuni sur scène avec bonheur
Koldo Zabala, Philippe Oyhamburu,
mais aussi Jean Nesprias, fondateur
pour sa part des groupes Orak-Bat,
Orai-Bat, Erro-Bat dont l’activité fut
gouvernée par une conviction aussi
« inamovible » que le béret : « la danse
doit faire partie de la vie des gens » (13).
Epousant avec une grâce infinie le thème
temps du temps qui passe, marquant
pour toujours la création euskarienne,
à près de 250 ans à eux trois, ces trois
astres qui projetèrent leurs rayons sur la
culture basque créeront Oroitzen naiz…
je me souviens, le 29 septembre 2011
au Colisée de Biarritz. « J’y ai raconté
l’essentiel de ma vie et cela m’a apporté
une grande sérénité » (14) avouera
Koldo Zabala. Ce sommet d’émotion
et de poésie salué par l’ensemble de
la critique sera notamment présenté
à la Biennale de la Danse de Lyon en
2012. Mais avant, les trois « chefs de
file » confieront en chœur au journal
Libération qu’ils n’avaient plus dansé
ensemble depuis « la mort de Staline en
1953 » (15). Au-delà des convictions de
chacun, des zones d’influence exclusive,
on se souvient que l’aurresku, rendu à
l’indépendance, cherche à s’émanciper,
à briller, à montrer ses talents.
Du talent, de la générosité, des ressources
pour servir la danse, Koldo Zabala n’en
manquait pas. Le 29 mai dernier, il avait
organisé sur la scène du Casino municipal
de Biarritz les retrouvailles des Ballets
Olaeta de Bilbao et des Ballets Oldarra de
Biarritz. Cœur à cœur, main dans la main,
une rencontre laissant passer le souffle
de l’Histoire. Le 13 juillet à l’âge de 82
ans, il s’est éteint. Mais, la soka-dantza
s’achevant par un fandango endiablé, les
doigts claquant dans l’air joyeusement,
contre la tristesse de tous, de son épouse
Maïté, élue dans son cœur aux belles
heures d’une tournée américaine, de leurs
enfants, Iker, Maider, Aintzane et Gaizka,
soyons certains que Koldo Zabala qui dansa
haut et droit sur la terre qu’il aima, salua
alors le ciel par une série d’entrechats, le
front ceint d’une auréole lumineuse. n TM
Pour leurs confidences, remerciements
à Maïté Zabala, Philippe Oyhamburu,
Jakes Abeberry, Daniel Housset, Claude
Iruretagoyena et Mizel Théret.
(1)
Eresoinka, de Sara à Paris, Philippe
Régnier, Éd. Iru Errege, 2013
(2)
Chantecler, p.118, Éd. Fasquelle, 1927
film réalisé par Michael Powell et Emeric
Pressburger, 1948
(3)
(4)
Libération, 1er novembre 2011
Dans Je me souviens… film de Caroline
de Otero & Catherine Guillaud - BoiSakré
productions, 2011
(5)
(6)
Les Spectacles d’Alger, 24 novembre
1937
(7)
Le Matin, 1er janvier 1939
Réglée en 1785 à l’intention d’Auguste
Vestris par Maximilien Gardel (1741-1787)
au second acte de la comédie-lyrique
d’André Grétry : Panurge dans l’isle des
lanternes, cette gavotte fit ensuite fureur
dans les bals et les salons. Exigée à l’armée
pour les aspirants au brevet de prévôt de
danse, diplôme sans lequel nul ne pouvait
enseigner, elle sera introduite au Pays
basque XIXe siècle.
(8)
(9)
Paris-Presse, 11 mars 1953
Dans Je me souviens… film de Caroline
de Otero & Catherine Guillaud
(10)
De Biarritz a Tbilissi en passant par
Bogota, Éd. Hitzak, 1994
(11)
q q
Transmettant dès lors son savoir aux
jeunes générations et créant avec un zèle
infatigable, Koldo Zabala assisté de son
épouse Maïté, danseuse formée à Oldarra
et femme de cœur prodigieusement
énergique,
n’épuisera
jamais
son
dévouement au 17 rue Duler, siège
historique des chanteurs et des danseurs
d’Oldarra, mais aussi lieu de fête, qui
transporta par exemple dans les années
1950, les artistes du Marquis de Cuevas,
LA DANSE À BIARRITZ # 59
q
...
LA DANSE À BIARRITZ # 59
Koldo Zabala, Jean Nesprias et Philippe
Oyhamburu repetition Je me souviens...
2011© Olivier Houeix
en haut, Alexandre Volinine et Rosella
Hightower © Max Erlanger de Rosen
en bas, Alain Davesne, Yves Brieux, Claire
Sombert et Koldo Zabala © H.O Brillouin, St
Germain en Laye © collection Maïté Zabala
Le Journal du Pays basque, 22
septembre 2011
(12)
Dans Je me souviens… film de Caroline
de Otero & Catherine Guillaud
(13)
La Semaine du Pays basque, 18 juillet
2014
(14)
(15)
Libération, 1er novembre 2011
SENSIBILISATION
A l’occasion des représentations de
novembre et décembre
à Donostia
San Sebastián et Biarritz,
Dominique
Cordemans proposera des master-classes,
des ateliers de répertoire pour jeunes
danseurs ainsi que des ateliers « Voulezvous danser avec nous ? » pour adultes.
Donostia San Sebastián / Teatro Victoria
Eugenia
Vendredi 7 novembre à 19h
Biarritz / Gare du Midi
Mardi 28 octobre à 19h
Jeudi 4 décembre à 19h
Classe ouverte
Donostia San Sebastián / Teatro Victoria
Eugenia
Dimanche 9 novembre de 14h30 à 16h
Dantzaklub
Répétition publique de
Dantzaz Konpainia
Gare du Midi / Grand studio
14 octobre 2014 à 19h
© Johan Morin
Teatro Victoria Eugenia / Sala Club
15 et 16 octobre 2014 à 21h
Renseignements / inscriptions
Biarritz
tél. 05 59 24 67 19
Donostia San Sebastián
tél. +34 943481818
Master-classes
Donostia San Sebastián / Teatro Victoria
Eugenia
Niveau intermédiaire
Samedi 8 et dimanche 9 novembre de 12h
à 14h
Niveau supérieur
Samedi 8 et dimanche 9 novembre de 16h
à 18h30
Biarritz / Gare du Midi
Rhône-Alpes
Dans le cadre de la représentation donnée
le 12 décembre au Théâtre du Parc
d’Andrézieux-Bouthéon, à l’initiative du
Conservatoire à Rayonnement Régional
Jules Massenet de Saint Etienne et en
collaboration avec la Ville de Saint-Etienne
et le Conseil Général de la Loire, les 7 et 8
octobre, Dominique Cordemans proposera
des master-classes, ateliers de répertoire et
vidéo-conférences aux élèves du troisième
cycle.
aux Rencontres Chorégraphiques d’avril,
tous les deux ans, sous l’égide du « Ballet
de l’Etudiant » trois représentations sont
données dans les villes universitaires
d’Aquitaine.
Cette année, près de cinquante étudiants,
issus des facultés de Bayonne, Pau,
Bordeaux, Toulouse, Paris, Cergy-Pontoise,
Lyon, Tours, Nantes, Rennes, Rouen, Brest
et Caen, lauréats des Rencontres interuniversitaires UPPAdanse 2013 et 2014
présenteront en tournée :
Dialogues mêlés, chorégraphie de Sandra
Marty et Thierry Martinez
Remember, chorégraphie Célia Thomas
Biarritz / Gare du Midi
Mercredi 17 et jeudi 18 décembre, de 19h
à 21h
« Au commencement de MatcH (!) il y a
deux auteurs, Éric des Garets et Donatien
Garnier, dont la passion précoce pour le
rugby a été l’un des chemins menant à la
poésie, champ littéraire qui les a, en retour,
confortés dans leur pratique sportive.
La publication du recueil MatcH (!) aux
éditions Atelier B A I E a été la première
conséquence de cette double gémellité.
Mais le projet était aussi de revenir au corps
et c’est de la rencontre avec le danseur et
chorégraphe Gaël Domenger, responsable
du Labo de recherche chorégraphique
du Malandain Ballet Biarritz, et de
l’accordéoniste Jesus Aured que naîtra la
version scénique du texte. Deux semaines
au Molière-Scène d’Aquitaine permettront
aux deux auteurs de retrouver la mobilité
perdue dans l’écriture, et de lire leur texte
dans un espace tour à tour, plié / déplié,
mathématique/organique, pacifié / en état
de guerre… » Donatien Garnier
Champs libres, chorégraphies primées aux
Rencontres Inter universitaires 2014
Le Bal de Roméo et Juliette, chorégraphie
de Thierry Malandain
Le 24 octobre à 20h30 au Centre Culturel
Le Galet à Pessac, le 25 octobre à 20h30
au Centre Culturel La Centrifugeuse – La
Maison de l’Etudiant à Pau, le 26 octobre
à 18h00 au Théâtre de Bayonne – Scène
Nationale Sud Aquitain
Entrée gratuite sur réservation
Renseignements
Malandain Ballet Biarritz
tél. 05 59 24 67 19
Réservations
Université de Pau et des Pays
de l’Adour Uppadanse
tél. 05 59 40 70 61
Saison Danse
Eurorégion
Aquitaine-Euskadi
2014-2015
Scène Nationale Sud
Aquitain
Teatro Victoria Eugenia Donostia San Sebastián
7 octobre Théâtre de Bayonne - Cie
Paul les oiseaux : Toutes les filles
devraient avoir un poème
18 octobre Ballet Nacional Sodre de
Uruguay : El Mesías
9 décembre Théâtre d’Anglet - Cie
Régis Obadia : Tristan + Iseult
22 mars Théâtre de Bayonne - Cie
Aracaladanza : Nubes
7 et 8 avril Théâtre d’Anglet - Grupo
Corpo : Triz& Parabelo
23 mai Jai Alai de Saint Jean-de-Luz :
Concha Vargas, Tomasa Guerrero, &
Juana la del Pipa / Festival andalou
24 mai Jai Alai de Saint Jean-de-Luz :
Ballet Flamenco de Andalucia / Festival
andalou
Renseignements
tél. 05 59 59 07 27
www.scenenationale.fr
Gare du Midi /
Entractes Organisations
4 novembre Irish Celtic
27 novembre St Petersbourg Ballet
Theatre : La Belle au bois dormant
9 janvier Cie Victor Ullate : Boléro,
Jaleos, le Chant du compagnon errant
15 mars Tap Factory
27 mars St Petersbourg Ballet Theatre :
Giselle
15 avril New Celtic Legend
Niveau supérieur
Samedi 20 décembre de 16h15 à 18h45 et
dimanche 21 de 13h30 à 16h
Samedi 27 décembre de 16h15 à 18h45 et
dimanche 28 de 13h30 à 16h
Donostia San Sebastián / Teatro Victoria
Eugenia
Jeudi 30 et vendredi 31 octobre, de 19h
à 21h
Mercredi 5 et jeudi 6 novembre, de 19h
à 21h
Du 27 octobre au 6 novembre, à
l’invitation de l’OARA (Office Artistique
de la Région Aquitaine), Gaël Domenger
retrouvera l’équipe de MatcH, pour une
résidence à Bordeaux au Molière-Scène
d’Aquitaine. Cette résidence se clôturera
par une présentation le 6 novembre dans
le cadre du festival Ritournelles initié par
l’association Permanences de la littérature.
Une Dernière chanson (extraits), chorégraphie de Thierry Malandain
Niveau intermédiaire
Samedi 20 décembre de 14h à 16h et
dimanche 21 de 10h30 à 12h30
Samedi 27 décembre de 14h à 16h et
dimanche 28 de 10h30 à 12h30
Atelier Voulez-vous danser
avec nous ?
MatcH à Bordeaux
© Johan Morin
Dans le cadre du projet euro régional
Ballet T, une plaquette sur les activités
2014-2015 du Malandain Ballet Biarritz
et du Teatro Victoria Eugenia de Donostia
San Sebastián est diffusée en Pays basque
nord et sud ou disponible sur demande
auprès du Malandain Ballet Biarritz : tél.
05 59 24 67 19
Répétitions publiques de
Malandain Ballet Biarritz
© Johan Morin
Aquitaine - Euskadi
LE LABO
Champagne-Ardenne
© Johan Morin
Aquitaine
Partenaire
des
Rencontres
interuniversitaires UPPADanse initiées par
l’Université de Pau et des Pays de l’Adour,
depuis dix ans le Malandain Ballet Biarritz
a accueilli près de 150 étudiants en
résidence chorégraphique d’une semaine
pour aborder à la fois un ballet de Thierry
Malandain sous la direction de Dominique
Cordemans et travailler avec d’autres
chorégraphes. Outre les représentations
en septembre aux Scènes Ouvertes du
Festival Le Temps d’Aimer la Danse et
Dans le cadre des représentations données
les 14, 15 et 16 novembre à l’Opéra de
Reims, Dominique Cordemans proposera
des ateliers « Voulez-vous danser avec
nous ? » aux étudiants et adultes noninitiés à la danse.
Par ailleurs, en partenariat avec le
Conservatoire à Rayonnement Régional
de Reims et en prélude des masterclasses et ateliers de répertoire donnés
du 23 au 27 février 2015, la classe et la
répétition des danseurs seront ouvertes
aux conservatoires et écoles de danse de
Champagne-Ardenne.
Ateliers
Les ateliers de pratique chorégraphique
pour adultes amateurs, dirigés par Gaël
Domenger (Responsable Labo de recherche
chorégraphique / médiation / Accueil
studio), ont repris le 6 octobre à la Gare
du Midi. Ils sont gratuits et ont lieu tous
les lundis de 20h à 22h, hors vacances
scolaires. Les « laborantins » reprendront
leur travail autour de MIKADO pour
imaginer sa présentation en milieu urbain,
hors les murs.
Renseignements
Malandain Ballet Biarritz
tél. 05 59 24 67 19
18 mai Carmen
Renseignements
tél. 05 59 59 23 79
www.entractes-organisations.com
entractes-organisations@wanadoo.fr
Gare du Midi /
Biarritz Culture
7 novembre Malandain Ballet Biarritz :
Estro (scolaire)
8 et 9 novembre Malandain Ballet
Biarritz : Estro, Nocturnes
14 décembre Usmanov Classical Russian
Ballet : Casse-noisette
Renseignements
tél. +34 943 48 18 18
www.victoriaeugenia.com
Malandain Ballet Biarritz
27 et 28 décembre Gare du Midi :
Magifique
26 et 27 mars Théâtre du Colisée et
Studio de la Gare du Midi : « Regards
croisés » (répétitions publiques, ateliers,
spectacles de compagnies du Pays
basque sud) en partenariat avec la
Fundición de Bilbao, l’Institut Culturel
Basque et l’Institut Français de Bilbao
27 avril Gare du Midi Estro, Nocturnes
avec orchestre dans le cadre du Festival
de musique organisé par les Affaires
culturelles de Biarritz
31 mai au 2 juin Gare du Midi :
« Rendez-vous sur le quai de la gare »,
manifestation dédiée au jeune-public et
aux familles.
Représentations scolaires organisées
par Biarritz Culture, visites, expositions,
répétitions publiques, spectacles… en
partenariat avec la Banque Populaire
Aquitaine Centre Atlantique.
Les Estivales du
Malandain Ballet Biarritz
5 et 6 août Gare du Midi : Magifique
25 novembre Ballet Antonio Gades
9 et 11 août Gare du Midi : Estro,
Nocturnes
Renseignements
Biarritz Culture
tél. 05 59 22 20 21
www.biarritz-culture.com
Renseignements
Malandain Ballet Biarritz
tél. 05 59 24 67 19
www.malandainballet.com
12 13
EN BREF
ACTIVITÉ
Le samedi 5 juillet un débat avec les trois
directeurs : Charles Jude, Kader Belarbi
et Thierry Malandain, animé par Solange
Dondi fut suivi d’un spectacle au cours
duquel le Ballet du Capitole de Toulouse
dansa Don Quichotte (Acte III, scène 2)
dans la version de Rudolf Noureev, le Ballet
de l’Opéra national de Bordeaux Carmina
Burana de Mauricio Wainrot, tandis que le
Malandain Ballet Biarritz présentait Estro
en avant-première.
© Olivier Houeix
Clara Forgues, née à Biarritz. Elle
débute à l’Ecole de Ballet Gillet-Lipszyc
de Biarritz, puis entre à l’Ecole Nationale
Supérieure de Danse de Marseille en
2010. Elle poursuit ensuite sa formation à
Lausanne au sein de l’Ecole-Atelier RudraBéjart. Elle entre au Malandain Ballet
Biarritz en septembre 2014.
Le dimanche 6 juillet, après une classe
publique offerte par le Ballet de l’Opéra
national de Bordeaux, le Ballet du Capitole
de Toulouse donna Don Quichotte (Acte
III, scène 2) ainsi que des pas de deux
chorégraphiés par Rudolf Noureev tirés
de La Belle au Bois dormant, Le Lac des
cygnes et Roméo et Juliette ; le Malandain
Ballet Biarritz clôturant avec Estro.
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Carmina Burana, Ballet de l’Opéra National
de Bordeaux © Olivier Houeix
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ci-dessus, Charles Jude, Thierry Malandain
et Kader Belarbi © Olivier Houeix
Don Quichotte, Ballet du Capitole de
Toulouse © Olivier Houeix
q
Ce Week-end de Ballets fut donc l’occasion de
poursuivre la réflexion grâce à des échanges
auxquels participèrent, entre autres, le
Ministère de la Culture et de la Communication,
l’Association des Centres Chorégraphiques
Nationaux, le Ballet national de Marseille, le
Ballet Preljocaj, le Ballet de Lorraine et le Ballet
de l’Opéra national du Rhin.
q
en haut, Estro, Malandain Ballet Biarritz
© Olivier Houeix
Cet événement s’inscrivait dans le cadre
du Pôle de coopération chorégraphique
du Grand Sud-Ouest, projet soutenu
par le Ministère de la Culture et de la
Communication.
Cette
coopération
poursuit plusieurs objectifs : engager
une réflexion commune sur les Ballets
d’aujourd’hui, déterminer des moyens
pour favoriser l’émergence de jeunes
chorégraphes, la formation et la carrière des
danseurs, les pratiques professionnelles…
Romain Di Fazio, né à Toulouse.
Formé à l’Ecole de danse de l’Opéra
national de Paris, il poursuit ses études à
l’Institut International de Danse Janine
Stanlowa avant d’intégrer la Royal
Academy de Londres en 2009. Membre
de la compagnie La Coma pour la création
de « Cartel » de Michel Schweizer, il entre
au Malandain Ballet Biarritz en septembre
2014.
q
Week-end
de Ballets
à Biarritz
Nouveaux venus
q
Les 5 et 6 juillet, les Ballets du Sud-Ouest
(le Ballet du Capitole de Toulouse, le Ballet
de l’Opéra national de Bordeaux et le
Malandain Ballet Biarritz), quatre-vingt-dix
danseurs à eux trois, se sont retrouvés pour
la première fois sur la scène de la Gare du
Midi. A cette occasion, ils ont offert, le
temps d’un week-end, un panorama de la
danse classique, de ses racines jusqu’à ses
formes les plus actuelles.
Invitation à la Danse
à Artigues-Près-Bordeaux
Dans le cadre de l’Été Métropolitain,
en partenariat avec la CUB, la ville
d’Artigues-Près-Bordeaux et Le Cuvier
CDC d’Aquitaine ont proposé le 27 juin
un spectacle du Malandain Ballet Biarritz,
suivi d’un bal conduit par Arnaud Mahouy
et les danseurs de la compagnie. À ce
programme, le 26 juin s’est ajoutée au
miroir d’eau de Bordeaux, une Mégabarre
animée par Richard Coudray, maître de
ballet au Malandain Ballet Biarritz.
Mezzo
Magifique, Une Dernière chanson et Le
Spectre de la rose filmés par Sonia Paramo,
Les Films Figures Libres, sont diffusés en
septembre et octobre sur la chaine Mezzo.
Plus d’informations sur www.mezzo.tv
Festival Internacional de Cine de
Donostia San Sebastián
Notas en moviento, documentaire réalisé
par Oskar Tejedor à partir de la création
de Cendrillon et de la collaboration entre
l’Orchestre Symphonique d’Euskadi et le
Malandain Ballet Biarritz a été diffusé les
21 et 22 septembre dans le cadre de la 62e
édition du Festival Internacional de Cine
de San Sebastián.
Les Larmes d’Eros à Ekaterinbourg
A l’invitation d’Oleg Petrov, historien,
critique de danse et directeur de la
compagnie Danse-Théâtre d’Ekaterinbourg,
Fábio Lopez, danseur au Malandain Ballet
Biarritz a créé le 20 septembre en Russie
Les Larmes d’Eros sur une musique de
Piotr Ilitch Tchaïkovski.
Gigabarre à Biarritz et
Mégabarre à Arcachon
Lors du Festival Le Temps d’Aimer la Danse
à Biarritz, Richard Coudray a animé une
gigabarre le 21 septembre.
Dans le cadre du Festival Cadences
d’Arcachon, Gaël Domenger a animé un
cours de danse contemporaine sur la plage
le 27 septembre et Richard Coudray une
mégabarre le 28 septembre.
Don Juan et
Mozart à 2 à Vienne
A l’invitation de Manuel Legris, directeur
de la danse du Wiener Staatsoper et du
Wiener Volksoper, Françoise Dubuc,
maîtresse de ballet au Malandain Ballet
Biarritz a remonté Mozart à 2 (1997)
pour les danseurs du Wiener Staatsoper
et Don Juan (2006) pour ceux du Wiener
Volksoper. Première au Wiener Volksoper
le 16 novembre 2014.
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L’Après-midi d’un faune à Paris
Les 12, 13 et 14 septembre, sous la
bannière d’Incidence Chorégraphique de
Bruno Bouché, chorégraphe et danseur
à l’Opéra national de Paris, Aurélien
Houette, sujet à l’Opéra a interprété
L’ Après-midi d’un faune de Thierry
Malandain au Théâtre des Champs-Elysées
lors du Gala des Etoiles du XXIe siècle.
q
14 15
Thierry Malandain et Aurélien Houette,
transmission de l’Après-midi d’un faune
© Olivier Houeix
CALENDRIER
OCTOBRE > DÉCEMBRE 2014
centre chorégraphique national
d’aquitaine en pyrénées atlantiques
Représentations en France
Gare du Midi
23, avenue Foch • F-64200 Biarritz
tél. +33 5 59 24 67 19 • fax +33 5 59 24 75 40
ccn@malandainballet.com
04/10
Neuilly
Cendrillon
07/10
Neuilly
Magifique
09/10
Avignon
Roméo et Juliette
11/10
Colomiers
Roméo et Juliette
14/10
Cergy-Pontoise
Cendrillon
15/10
Cergy-Pontoise
Cendrillon
14/10
Reims
Estro (scolaire)
15/10
Reims
Silhouette, Nocturnes, Estro
16/10
Reims
Silhouette, Nocturnes, Estro
25/11
Villefontaine
Cendrillon
26/11
Villefontaine
Cendrillon
27/11
Villefontaine
Cendrillon
29/11
Annemasse
Cendrillon
Transmission du répertoire
maîtresse de ballet Françoise Dubuc
09/12
Echirolles
Cendrillon
10/12
Echirolles
Cendrillon
12/12
Andrézieux-Bouthéon
La Mort du cygne, Une Dernière chanson, Estro
15/12
Tarbes
Cendrillon (scolaire)
16/12
Tarbes
Cendrillon (scolaire et tout public)
17/12
Tarbes
Cendrillon
Production / Technique
directeur technique Oswald Roose
directeur de production, conception lumière
Jean-Claude Asquié
régie plateau Chloé Bréneur, Jean Gardera
régie lumière Frédéric Eujol, Christian Grossard
régie son Jacques Vicassiau, Nicolas Rochais
réalisation costumes Véronique Murat
régie costumes Karine Prins
construction décors & accessoires Frédéric Vadé
technicien chauffeurs Thierry Crusel, Guy Martial
agent d’entretien Ghita Balouck
20/12
Sainte-Maxime
Cendrillon
21/12
Sainte-Maxime
Cendrillon
Représentations Eurogégion
07/11
San Sebastián
Estro (scolaire)
08/11
San Sebastián
Silhouette, Nocturnes, Estro
09/11
San Sebastián
Silhouette, Nocturnes, Estro
27/12
Biarritz
Magifique
28/12
Biarritz
Magifique ( 2 représentations )
président Michel Laborde
vice-président Pierre Moutarde
trésorière Solange Dondi
secrétaire Richard Flahaut
président d’honneur Pierre Durand
Direction
directeur / chorégraphe Thierry Malandain
directeur délégué Yves Kordian
Artistique / Création
maîtres de ballet Richard Coudray, Françoise
Dubuc
artistes chorégraphiques Ione Miren Aguirre,
Raphaël Canet, Mickaël Conte, Ellyce Daniele,
Frederik Deberdt, Romain Di Fazio, Baptiste
Fisson, Clara Forgues, Michaël Garcia, Jacob
Hernandez Martin, Irma Hoffren, Miyuki Kanei,
Mathilde Labé, Hugo Layer, Claire Lonchampt,
Fábio Lopez, Nuria López Cortés, Arnaud
Mahouy, Patricia Velazquez, Laurine Viel, Daniel
Vizcayo, Lucia You González
professeurs invités Angélito Lozano, Bruno
Cauhapé, Giuseppe Chiavaro
pianistes Alberto Ribera-Sagardia, Miyuki Brickle,
Jean-François Pailler
Sensibilisation / Relations avec les publics
responsable sensibilisation / transmission du
répertoire aux pré-professionnels
Dominique Cordemans
responsable Labo de recherche
chorégraphique / médiation / accueil studio
Gaël Domenger
Diffusion
chargée de diffusion Lise Philippon
attachée de production Laura Delprat
agents Le Trait d’union / Thierry Duclos,
Creatio 300 / Enrique Muknik, Norddeutsche
Konzertdirektion / Wolfgang et Franziska
Grevesmühl, Internationale Music / Roberta Righi
Communication
responsable image Frédéric Néry / Yocom
responsable communication Sabine Lamburu
attaché de presse Yves Mousset / MY
Communications
photographes Olivier Houeix, Johan Morin
11/11
Allemagne/Neuss
Magifique
19/11
Suisse/Winterthur
Cendrillon ( avec orchestre )
20/11
Suisse/Winterthur
Cendrillon ( avec orchestre )
21/11
Suisse/Winterthur
Cendrillon ( avec orchestre )
Secrétariat général / Mécénat
secrétaire général Georges Tran du Phuoc
Développement & partenariat
chargé de mission Jacques Jaricot
Ressources humaines, finances et juridique
directeur administratif et financier Jean-Paul
Lelandais
comptable Arantxa Lagnet
secrétaire administrative Nora Menin
Suivi et prévention médicale des danseurs
Romuald Bouschbacher, Jean-Baptiste Colombié,
Aurélie Juret
San Sebastián
Centre Chorégraphique Transfrontalier
Malandain Ballet Biarritz
Yves Kordian directeur délégué
Carine Aguirregomezcorta suivi du projet
Arantxa Lagnet Relations partenaire, traduction
basque
Teatro Victoria Eugenia
Amaia Almirall directrice
Norka Chiapuso direction de programmation
Maria Jose Irisarri suivi administratif
Koldo Domán suivi des actions
Numéro
direction de la publication
Thierry Malandain
conception & design graphique Frédéric Néry
impression IBL (Hendaye)
ISSN 1293-6693 - juillet 2002
www.malandainballet.com
Représentations à l’étranger
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Mission Euro région / Projets transversaux
administratrice de projet Carine
Aguirregomezcorta

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