AIF cinéma BROCHURE.indd - Organisation internationale de la

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AIF cinéma BROCHURE.indd - Organisation internationale de la
Sommaire
Pour la diversité des cinémas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le programme “Images” . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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■
La production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6
■
La promotion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
10
■
La diffusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
14
■
L’aide au développement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
16
Comment bénéficier du programme “Images” ? . . . . . . . . . . . . . .
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152 longs métrages de fiction depuis 1989 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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For Diversity in Cinema . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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The “Images” Program . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Le monde de la Francophonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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30 films africains édités en DVD
par l’Agence intergouvernementale de la Francophonie . . . . . . . . . . .
36
“
Pour la diversité
des cinémas
Résolument engagée dans la promotion de la diversité culturelle
et linguistique et ayant pour valeur fondamentale le dialogue des cultures,
la Francophonie agit, depuis sa création, pour préserver, développer,
faire connaître et faire circuler les expressions culturelles des pays
francophones du Sud.
L’engagement de la Francophonie dans le combat mondial en faveur
de la diversité culturelle trouve dans le cinéma la parfaite illustration
de sa nécessité. Le cinéma est, plus que tout autre, le vecteur le plus
puissant pour asseoir et consolider les identités culturelles, condition
essentielle de la dignité humaine, de la démocratie et du développement
durable.
Il représente aussi, plus que tout autre, le bien culturel qui cristallise
tous les enjeux économiques liés à la mondialisation.
C’est pourquoi la Francophonie milite activement pour la diversité
des cinémas des pays francophones du Sud, en aidant les cinéastes
à réunir les moyens financiers nécessaires à produire leurs œuvres
et en soutenant la distribution de leurs films, quelles que soient la langue
ou la culture qu’ils véhiculent. Elle veille cependant à ce que ces œuvres
soient sous-titrées en langue française, la langue commune de tous
les francophones qui garantit la compréhension mutuelle et ouvre
les portes de la diffusion internationale.
En soutenant les cinémas francophones du Sud, la Francophonie
contribue à la préservation et à la consolidation de la diversité du monde,
dans toutes ses dimensions.
Roger Dehaybe
Administrateur général
de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie
”
1
Le programme
“Images”
Expression artistique fédératrice d’innombrables talents, source privilégiée d’accès
à l’information, au savoir, à la culture et au divertissement, mais aussi média investi
d’un pouvoir d’influence considérable, le produit audiovisuel est, de plus, un produit à
forte valeur marchande. Qu’il soit cinématographique, télévisuel ou vidéographique,
il représente l’un des enjeux majeurs de la diversité culturelle. Autant de raisons qui
le placent au cœur des actions culturelles de l’Agence intergouvernementale de la
Francophonie.
Avec son programme “Images”, l’Agence agit notamment pour renforcer les
capacités des pays francophones du Sud à la production et à la diffusion de produits
cinématographiques et télévisuels d’initiative nationale, capables de constituer une
offre originale face à la concurrence des diffuseurs internationaux. Elle s’emploie aussi
à préserver et à développer la capacité des créateurs francophones, indépendamment
de la diversité de leurs cultures d’origine, à raconter des histoires qui traduisent leur
identité et leur vision du monde. Elle entend garantir la liberté d’accès de tous les
spectateurs francophones à des œuvres proposées par des créateurs issus ou non
de leur communauté.
2
3
Permettre aux films francophones du Sud, réalisés dans des conditions économiques
difficiles, d’exister, d’avoir une diffusion réelle hors de la reconnaissance
indispensable, mais honorifique, des festivals, est l’un des objectifs de l’Agence de
la Francophonie.
Chaque année, un ou deux films qui se sont affirmés par leur qualité sont aidés pour
mieux pénétrer les marchés. Les films qui ont bénéficié de la Bourse francophone
de promotion internationale d’un film du Sud ont tous multiplié leurs débouchés et
ont été vendus parfois dans des territoires lointains apparemment peu acquis aux
cinémas des pays francophones. Lumumba, de Raoul Peck – qui a enregistré un vrai
succès populaire en Afrique et aux Etats-Unis –, n’en est pas des moindres.
A travers Africa Cinémas, l’Agence contribue à organiser une vraie distribution
L’aide à la production, qui a révélé des dizaines de nouveaux talents en leur
permettant de réaliser leur premier film, a tout aussi bien permis à des œuvres
d’auteurs consacrés de voir le jour. Parmi eux figurent, pour n’en citer que quelquesuns, Idrissa Ouedraogo, Gaston Kaboré, Cheick Oumar Sissoko, Souleymane Cisse,
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régionale des cinémas africains notamment par une aide aux exploitants qui font
le pari d’une programmation différente. Pour les populations des zones rurales, des
projections de films africains sont régulièrement organisées dans une dizaine de
pays du continent.
Henri Duparc, Bassek Ba Kobhio, Youssef Chahine, Yousri Nasrallah, Flora Gomes,
Apportant son appui aux cinémas des pays francophones du Sud depuis sa création
Abderrahmane Sissako, Ousmane Sembene, Djibril Diop Mambety, Mahamat Saleh
en 1970, l’Agence de la Francophonie a élargi, à partir de 1978, son intervention au
Haroun, Moufida Tlatli, Borhane Alaouie, Rithy Panh ou Raoul Peck… qui font partie
champ télévisuel, en menant des actions concertées avec le Conseil international
du “gotha” du cinéma mondial...
des radios et télévisions d’expression française (Cirtef).
5
En quinze ans
d’activité, à raison
de 70 à 80 projets
La
production
agréés par année,
le Fonds
francophone
de production
audiovisuelle
du Sud a permis la
production d’environ
1 300 œuvres
de cinéma et
de télévision
représentant
1 600 heures
de programmation
L’Agence intergouvernementale de la Francophonie
s’est imposée comme l’une des sources principales
de financement des produits audiovisuels de
créateurs des pays francophones du Sud.
originale.
Le Fonds
francophone
de production
audiovisuelle
du Sud
Ce fonds, créé en 1998 et doté par l’Agence intergouvernementale de la Francophonie,
est destiné à promouvoir la création audiovisuelle dans les pays du Sud membres
de la Francophonie pour soutenir le développement et la structuration d’un secteur
privé indépendant de production audiovisuelle dans ces pays, améliorer la qualité,
augmenter le nombre des productions et favoriser l’accès des images ainsi produites
aux circuits de distribution nationaux et internationaux.
Il est placé sous la responsabilité conjointe de l’Agence et du Conseil international
des radios et télévisions d’expression française (Cirtef).
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7
Le fonds est ouvert à tous les types d’œuvres audiovisuelles de création destinées à
l’exploitation cinématographique ou à la diffusion télévisuelle : fictions, documentaires,
animations de toute durée (pellicule ou support vidéo, y compris vidéo numérique),
En ce qui concerne plus spécifiquement la télévision, le mécanisme de soumission
des projets est aménagé pour tenir compte des réalités de l’organisation télévisuelle,
secteur de production de “stock” et de “flux”. La priorité est ainsi donnée aux projets
œuvres unitaires ou programmes en série ou encore collections. Lorsque le film
s’inscrivant dans des démarches de moyen terme – trois ans en moyenne – permettant
soutenu est en langue locale, il est sous-titré en français.
d’augmenter significativement la production d’origine nationale (ou régionale) dans
Le fonds est doté d’un budget annuel de 2,5 millions d’euros affectés à l’aide à la
production (prioritaire), à l’aide au développement, à l’aide à la finition ainsi qu’à
l’aide à la distribution.
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Dispositions
spéciales pour
la télévision
des genres comme la fiction, le documentaire, l’animation et les programmes pour
enfants et jeunes.
Par ailleurs, les compétences des télévisions nationales en matière de programmation
et de production sont renforcées : gestion de la production, écriture de projets de
Les demandes sont reçues à la suite d’appels à propositions lancés par l’Agence
documentaires et de fictions et maîtrise des nouveaux outils numériques (production
et sont examinées trois fois par an par une commission indépendante présidée par
et postproduction), y compris en ce qui concerne l’écriture de scénarios adaptés aux
le directeur du cinéma et des médias de l’Agence, composée de neuf membres
moyens de la télévision. Le renforcement de ces capacités s’appuie essentiellement
– professionnels de l’audiovisuel représentatifs des différentes régions de l’espace
sur les trois centres régionaux de formation mis en place par le Cirtef à Niamey
francophone –, et renouvelée par tiers chaque année.
(Niger), Cotonou (Bénin) et Yaoundé (Cameroun).
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La
promotion
Le programme “Images” vise aussi à favoriser
l’intégration des films dans les circuits de distribution
et à générer des retombées économiques.
Pour cela, les campagnes promotionnelles sont
incontournables.
La Bourse
francophone
de promotion
internationale
d’un film
du Sud
Créée en 2000, cette bourse d’un montant de 120 000 euros, décernée chaque année
à un film emblématique, est exclusivement affectée au financement d’une campagne
promotionnelle conséquente : tirage de plusieurs copies, sous-titrage dans d’autres
langues en plus du français, réalisation d’outils promotionnels, campagne d’affichage,
projections de presse, etc.
Cette bourse favorise ainsi une meilleure insertion des œuvres cinématographiques du
Sud dans les circuits professionnels de distribution et d’exploitation, l’élargissement
de la diffusion de ces œuvres et une meilleure connaissance, sur un plan national,
régional ou international, de la création cinématographique du Sud.
Les films candidats doivent avoir été terminés dans les douze derniers mois et ne
pas avoir été distribués ou être en cours de distribution au moment de la clôture de
l’appel à propositions. Le réalisateur doit être ressortissant d’un pays francophone
du Sud et le plan promotionnel doit comporter une part dans les pays du Sud égale
ou supérieure à l’intervention dans les pays du Nord.
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Le Séminaire de formation pour les professionnels
des radios et télévisions francophones publiques
(Sefor), organisé chaque année par le Cirtef en
collaboration avec l’Agence intergouvernementale
de la Francophonie, est un outil précieux de
réflexion collective et le plus important lieu
d’échange de programmes entre les télévisions
francophones : plus de 650 heures de programmes
échangées lors de chaque édition.
La bourse est attribuée chaque année par une commission indépendante présidée
par le directeur du cinéma et des médias de l’Agence intergouvernementale de la
Francophonie et composée de professionnels de l’audiovisuel : un producteur, un
responsable d’achat dans une chaîne de télévision, un critique de cinéma et un
représentant du Bureau de liaison du cinéma de l’espace francophone. La durée du
mandat des membres est de deux ans.
Lauréats
2000 : Adanggaman de Roger Gnoan M’Bala (Côte d’Ivoire)
2001 : Sia, le rêve du python de Dani Kouyaté (Burkina Faso)
2002 : Nha Fala de Flora Gomes (Guinée-Bissau)
2003 : Le Jardin de papa de Zéka Laplaine (République démocratique du Congo)
2004 : Tenja de Hassan Legzouli (Maroc)
Marchés
et festivals
L’Agence intergouvernementale de la Francophonie favorise la circulation des films
produits dans les pays francophones du Sud auprès des professionnels et du grand
public par le biais d’appui aux festivals et aux rencontres professionnelles.
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avec de nombreux festivals : Journées cinématographiques de Carthage (Tunisie),
Festival du film francophone de Namur (Communauté française de Belgique),
Vues d’Afrique (Montréal, Canada-Québec), Festival international du film d’Amiens
(France), Festival du Caire (Egypte).
Les marchés internationaux où les œuvres – cinématographiques et/ou télévisuelles
– sont susceptibles de trouver des débouchés et pénétrer de nouvelles zones
de diffusion sont autant d’occasions pour assurer la présence des réalisateurs,
des producteurs et de leurs œuvres : Marché international du cinéma africain de
Outre le Festival panafricain de cinéma de Ouagadougou (Fespaco), rendez-vous
Ouagadougou (Mica), Marché international du film de Cannes (Mif) ou encore Marché
incontournable des cinémas africains, l’Agence soutient ou établit des partenariats
international des produits de télévision de Cannes (Mip-TV).
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La
diffusion
En réaction à la disparition progressive des films
africains de la programmation des salles de cinéma
du continent et afin d’éviter le cantonnement des
films produits dans les pays du Sud dans les circuits
d’initiés, des actions spécifiques ont été lancées par
l’Agence intergouvernementale de la Francophonie.
Ses objectifs : offrir au public la possibilité de voir
les films qui parlent de lui, relatent son vécu et son
histoire, et permettre aux créateurs de toucher leur
public naturel.
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Projections
en numérique
dans les zones
rurales :
l’atout DVD
Des projections de films africains en version numérique dans les zones rurales sont
organisées, afin d’accroître l’audience potentielle de ce cinéma et de contribuer à
l’éducation du goût du public tout en œuvrant à la valorisation de son patrimoine
culturel. L’Agence s’appuie sur ses réseaux de plus de 200 Centres de lecture et
d’animation culturelle (Clac) installés dans 17 pays. A cet effet, 30 films soutenus
pour la plupart par le Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud ont été
édités par l’Agence en DVD, en version originale sous-titrée en français (liste p. 36).
Démarré en 2001 en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Niger, le programme a été
étendu à 6 autres pays : Bénin, Togo, Centrafrique, Cameroun, Burkina Faso,
République démocratique du Congo. L’opération “Cinéma dans les Clac” permet,
une ou deux fois par mois, une projection en plein air organisée pour les villageois.
Le coordonnateur du réseau des Clacs arrive avec son matériel : un vidéoprojecteur
data haut de gamme offrant une définition d’image comparable à celle du cinéma, un
lecteur DVD de qualité professionnelle, un système de sonorisation, un écran pliable
de 4 x 3 mètres et le film du jour. L’animateur, lui, a déjà annoncé la projection et le
public afflue. L’opération devrait toucher à terme à chaque saison près de 250 000
spectateurs africains, à raison de 10 séances par centre et pour une moyenne de
120 spectateurs par projection.
Africa
Cinémas :
pour la
distribution
et l’exploitation
des films
africains
en Afrique
Le nouveau dispositif Africa Cinémas, résultat d’un partenariat entre l’Agence
intergouvernementale de la Francophonie, l’Union européenne et le ministère
français des Affaires étrangères, a pour objectifs de restaurer la chaîne de
distribution et d’exploitation et d’assurer la sortie dans les salles africaines d’environ
10 films africains par an. Sa gestion est assurée par l’association Europa Cinémas.
Outre la fourniture de “kits de distribution” (tirage et transport de copie, matériel
promotionnel, organisation d’avant-premières), le dispositif propose des mesures
d’accompagnement sous forme de soutien direct (formation et logistique) aux
distributeurs ainsi qu’aux salles engagées dans l’effort de programmation africaine.
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L’aide au
développement
Contribuer à forger l’avenir des cinémas des pays
francophones du Sud passe aussi par la formation
aux métiers du cinéma, dont l’écriture de scénarios
est l’un des moins bien maîtrisés.
Scénarios
du Sud :
formation
et professionnalisation
des métiers
de l’image
Sous le nom de Scénarios du Sud sont regroupées toutes les actions communes
entreprises par l’Agence intergouvernementale de la Francophonie et le Centre
national français de la cinématographie (CNC) concernant l’appui à l’écriture de
scénarios de longs métrages (fictions ou documentaires) :
• L’atelier Sud Ecriture. Né en Tunisie en 1997, il est ouvert aux auteurs de scénarios
francophones dont les projets sont sélectionnés pour l’originalité de l’histoire, la
clarté dramatique et thématique, et la faisabilité. Sous la direction d’un scénariste
conseil, les stagiaires (6 à 8 par an) sont formés tout en retravaillant leur scénario.
Près de 75 % des projets ayant bénéficié d’une formation de Sud Ecriture ont
débouché sur une production.
• Des résidences d’écriture. Au nombre de 4 par an, elles sont assurées par le Centre
des écritures cinématographiques Le Moulin d’Andé (France).
• Des bourses d’écriture. Au nombre de 6, elles sont accordées dans le cadre
d’ateliers, organisés par le Festival du film méditerranéen de Montpellier (2),
le Festival international du film d’Amiens (2) et les Journées cinématographiques
de Carthage (2).
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Comment bénéficier
du programme “Images” ?
Les requêtes présentées à l’Agence intergouvernementale de la Francophonie pour bénéficier d’une
aide financière au titre du Fonds francophone de
production audiovisuelle du Sud ou pour l’obtention
de la Bourse francophone de promotion internationale d’un film du Sud s’inscrivent dans la procédure
d’appels publics à propositions.
Les aides à l’écriture (Scénarios du Sud) et l’appui
à la distribution et à l’exploitation des films africains
en Afrique (Africa Cinémas) se font sur présentation
de dossiers.
Le Fonds
francophone
de production
audiovisuelle
du Sud
1. A quoi sert ce fonds ?
Il sert à :
• promouvoir la création artistique et audiovisuelle dans les pays du Sud membres de l’Agence,
• soutenir le développement et la structuration d’un secteur privé indépendant de production
audiovisuelle dans les pays francophones du Sud,
• améliorer la qualité, augmenter le nombre des productions audiovisuelles du Sud et favoriser
l’accès des créations audiovisuelles du Sud aux circuits de distribution,
• contribuer à la coopération audiovisuelle francophone par le biais de coproductions et ou de
partenariats techniques.
2. Quels sont les projets éligibles ?
• Œuvres unitaires : fictions, documentaires, animation (longs, moyens et courts métrages).
Programmes en série : téléfilms, séries télévisées, émissions pour enfants, dessins animés,
documentaires.
• Les œuvres doivent être réalisées ou coréalisées par un ressortissant d’un pays francophone du
Sud.
• Le projet doit déjà avoir recueilli 2 % au moins du budget prévisionnel et le financement du fonds
n’est versé qu’après bouclage de 4 % du budget.
• Les projets doivent être présentés par une société de production, privée ou publique, exerçant
dans un pays francophone.
3. Quels sont les concours du fonds ?
Aide à la production
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Montant maximal
Type de subvention
Fiction
Documentaire
110 000 euros
40 000 euros
Aide au développement
(réécriture, repérages, faisabilité)
15 000 euros
8 000 euros
Aide à la finition
(postproduction, doublage,
sous-titrage)
15 000 euros
8 000 euros
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4. Comment les demandes sont-elles examinées ?
Une commission indépendante, composée de professionnels, statue selon les critères suivants :
• l’originalité du sujet,
• la qualité du scénario,
• la mise en valeur du patrimoine culturel et de la diversité des identités culturelles,
• l’implication effective de personnels qualifiés du Sud,
• la cohérence et le réalisme du budget,
• la fiabilité du plan de financement,
• la réalité des accords de coproduction,
La Bourse
francophone
de promotion
internationale
d’un film du Sud
1. Qu’est-ce que la bourse ?
Elle a pour objectifs de :
– Mieux insérer les œuvres cinématographiques du Sud dans les circuits professionnels de
distribution et d’exploitation.
– Elargir la diffusion des films des pays francophones du Sud.
– Soutenir les initiatives pour faire connaître, sur un plan national, régional ou international, la
création cinématographique du Sud.
Elle est exclusivement affectée au financement d’opérations de promotion cinématographique :
tirage de plusieurs copies, sous-titrage dans d’autres langues que le français, réalisation d’outils
promotionnels (affiches, dossier de presse, bande-annonce, photos…), campagnes d’affichage,
projections de presse, présence dans certains festivals dotés de marchés professionnels, frais
d’assistance de professionnels de la prospection et de la vente internationales.
• le potentiel de diffusion ou de distribution,
• le partenariat Sud/Sud ou Sud/Nord,
• le calendrier de tournage.
5. Quand et comment soumettre les projets ?
• Tout film tourné en langue française ou en langue nationale et sous-titré en français, quels qu’en
soient le genre (fiction, documentaire, animation, etc.) et la durée (long, moyen ou court métrage).
Seuls les films terminés dans les douze derniers mois, non distribués ou en cours de distribution
au moment de la clôture de l’appel à propositions, sont admissibles.
Les demandes sont à présenter auprès de l’Agence intergouvernementale de la Francophonie ou du
Cirtef, accompagnées d’un dossier constitué du scénario et du dossier administratif et financier. Tous
les documents et les informations nécessaires à la constitution du dossier peuvent être demandés
auprès de l’Agence ou du Cirtef, ou consultés sur le site Internet de l’Agence.
• Les films doivent être réalisés par un ressortissant d’un pays francophone du Sud.
La commission de sélection se réunit trois fois par an :
• Les projets peuvent être présentés par toute société de production ou de distribution du Sud
détentrice des droits du film ou par tout consortium constitué d’une société de production et
de distribution du Sud, détentrice des droits du film, et d’une société du Nord, productrice ou
coproductrice du film candidat. Toute société requérante doit être juridiquement constituée.
– 1re commission (avril).
Date limite de dépôt des dossiers : le 31 janvier.
– 2e commission (juillet).
Date limite de dépôt des dossiers : le 30 avril.
– 3e commission (décembre).
Date limite de dépôt des dossiers : le 15 septembre.
Contacts :
Agence intergouvernementale de la Francophonie
Direction du cinéma et des médias
13 Quai André-Citroën 75015 Paris (France)
■
■
Cinéma Mme Souad Houssein
Téléphone (33) 1 44 37 33 20
Télévision M. Paul-Charlemagne Coffie
Téléphone (33) 1 44 37 32 56
Télécopie (33) 1 44 37 32 42
Courriel fondsaudiovisuel@francophonie.org
www.agence.francophonie.org/audiovisuel
Conseil international des radios
et des télévisions d’expression française (Cirtef)
52, A. bd Reyers, B-1044 Bruxelles (Belgique)
M. Etienne Derue
Téléphone (32) 2 737 22 53
Télécopie (32) 2 732 62 40
Courriel cirtef@rtbf.be
www.cirtef.org
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2. Quels sont les films éligibles ?
• Le plan promotionnel doit comporter une part dans les pays du Sud égale ou supérieure à
l’intervention dans les pays du Nord, présenter une faisabilité financière réelle matérialisée par un
budget détaillé et affecté par postes de dépenses, assurer une durée d’intervention promotionnelle
de douze à vingt-quatre mois en respectant une diversité régionale.
3. Quelle est la contribution financière ?
Le montant maximal de la contribution est fixé à 120 000 euros. Le candidat à la bourse doit
obligatoirement être à jour de ses engagements contractuels sur tout projet précédemment soutenu
par l’Agence.
4. Quand et comment les demandes sont-elles examinées ?
Une commission, composée de spécialistes reconnus mais non directement intéressés dans la
production des films présélectionnés, se réunit une fois par an, en septembre, pour statuer sur les
projets. Ceux-ci sont à déposer au plus tard le 15 juillet de chaque année. L’Agence notifie sa décision
dans un délai de quinze jours après la réunion de la commission.
5. Comment soumettre les projets ?
Un dossier complet comportant un formulaire dûment rempli en 7 exemplaires, ainsi que le plan détaillé
de la campagne de promotion (calendrier d’exécution, budget et documents justificatifs pertinents :
devis, accords de partenariat ou notes d’intérêt...) doivent être transmis à la direction du cinéma et des
médias de l’Agence. Le dépôt d’une copie 35 mm du film candidat est impératif.
Les informations pour constituer un dossier de candidature sont disponibles sur le site Internet de
l’Agence ou auprès de la direction du cinéma et des médias.
Contact :
Agence intergouvernementale de la Francophonie
Direction du cinéma et des médias - 13 Quai André-Citroën, 75015 Paris (France)
Mme Souad Houssein Téléphone (33) 1 44 37 33 20 Télécopie (33) 1 44 37 32 42
Courriel promotionfilm@francophonie.org http://www.agence.francophonie.org/promofilm
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Scénarios du Sud
Les bénéficiaires de l’atelier Sud Ecriture et des résidences, pour être sélectionnés, doivent envoyer
un scénario à l’un des partenaires ou à l’un des opérateurs : CNC, l’Agence de la Francophonie,
Sud Ecriture et Le Moulin d’Andé. Annuellement, une commission composée de professionnels
(scénaristes et producteurs) et des opérateurs choisit les candidats.
La sélection aux ateliers de projets se fait en fonction de la réglementation spécifique édictée par
chaque festival.
Contacts :
Agence intergouvernementale
de la Francophonie
Direction du cinéma et des médias
13 Quai André-Citroën, 75015 Paris (France)
Mme Souad Houssein
Téléphone (33) 1 44 37 33 20
Télécopie (33) 1 44 37 32 42
Courriel fondsaudiovisuel@francophonie.org
www.agence.francophonie.org/audiovisuel
Centre national de la cinématographie (CNC)
12, rue de Lübeck - 75784 Paris cedex 16 (France)
Téléphone (33) 1 44 34 34 40
www.cnc.fr
Sud Ecriture
11, Rue Mami, 2070 La Marsa (Tunisie)
Téléphone (216) 71 74 90 80
Télécopie (216) 71 749 077
Courriel Sudecriture.nomadis@planet.tn
www.nomadis.net
Africa Cinémas
2004
Faro de Salif Traore, Mali
Nasrine de Sabine El Gemayel, Liban
Le Moulin d’Andé
Centre des écritures cinématographiques (CECI)
27430 Andé (France)
Téléphone (33) 2 32 59 90 89
Télécopie (33) 2 32 61 08 78
Festival international du cinéma méditerranéen
78, Avenue du Pirée, 34000 Montpellier (France)
Téléphone (33) 4 99 13 73 73
Télécopie (33) 4 99 13 73 74
Courriel info@cinemed.tm.fr
Le Signe de l’oiseau de Ahmed Aref, Egypte
Zao de David Pierre Filla, Congo
Bab El Cham/La Porte du soleil de Yousri Nasrallah,
Egypte
Le Malentendu colonial de Jean-Marie Teno, Cameroun
Zabou d’Abdoulaye Ascofare, Mali
Un matin bonne heure de Gahité Fofana, Guinée
Pantelleria ou Noura de Mahmoud Ben Mahmoud,
Tunisie
Le Silence de la forêt de Didier Ouenangaré,
Centrafrique Cannes 2003 – Quinzaine des réalisateurs /
Festival de Namur 2003 – Mention spéciale
Tasuma de Daniel Sanou Kollo, Burkina Faso
La Valse des gros derrières de Jean Odoutan, Bénin
Parmi les ombres de Ghassam Salhab, Liban
Les Vagues de la colère de Abdelhaï Laraki, Maroc
2002
Festival international du film d’Amiens (MCA)
Place Léon Gonthier, 80000 Amiens (France)
Téléphone (33) 3 22 71 35 70
Télécopie (33) 3 22 92 53 04
Courriel contact@filmfestamiens.org
www.filmfestamiens.org
Teen Bii de Oumar N’Diaye, Sénégal
Ministère de la Culture - La Kasbah Tunis 1006 (Tunisie)
Téléphone (216) 71 56 29 63
Télécopie (216) 71 56 49 54
Courriel culture.jcc@ati.tn
L’Autobus de Philippe Aractingi, Liban
Bon Voyage de Serge Issa Coelo, Tchad
La Ceinture de feu de Bahij Hojej, Liban
Caramel de Henri Duparc, Côte d’Ivoire
La Colère des dieux de Idrissa Ouedraogo,
Burkina Faso
La Chambre noire de Hassan Ben Jelloun, Maroc
Journées cinématographiques de Carthage 2004 – Mention
spéciale
Kato Kato de Idrissa Ouedraogo, Burkina Faso
Junun de Fadhel Jaibi, Tunisie
2003
La Danse du vent de Taïeb Louhichi, Tunisie
L’appui structurel aux entreprises de distribution établies en Afrique (investissement et formation) ;
Le soutien aux salles : matériel technique (fauteuils, cabine de projection, système son, billetterie
informatisée), formation (projection, maintenance, gestion) et soutien à la programmation en fonction du
nombre de séances et du nombre d’entrées enregistrées pour les films africains sur une durée de douze
mois.
La sélection des bénéficiaires (distributeurs et exploitants) et le montant de l’aide octroyée sont déterminés
par un Comité d’experts qui siège tous les trois mois.
Africa cinémas S/C Europa cinémas
54, Rue Beauourg, 75003 Paris (France)
Téléphone (33) 1 42 71 53 70
Télécopie (33) 1 42 71 47 55
Courriel info@africa-cinemas.org
www.africa-cinemas.org
Noce d’été de Mokhtar Ladjimi, Tunisie
Journées cinématographiques de Carthage 2004 – Mention
spéciale
Atlantic Express de Moussa Yoro Bathily, Sénégal
Africa Cinémas intervient sur :
Contacts:
N’Gouan Gnaman de Honoré N’Zue, Côte d’Ivoire
www.cinemed.tm.fr
La distribution coordonnée de films africains sur plusieurs territoires (minimum de 5) en fournissant
pour les films retenus un “kit de distribution” comprenant tirage et transport de copies 35 mm, matériel
promotionnel (affiches, bandes annonces sur différents supports), organisation d’avant-premières et
impression de billetterie ;
22
152 longs métrages de fiction ont bénéficié du Fonds
francophone de production audiovisuelle du Sud depuis 1989
Fatima, l’Algérienne de Dakar de Med Hondo,
Mauritanie
Le Fleuve de Mama Keïta, Guinée
Le Lac sacré de Zéka Laplaine, Congo
Madame Brouette de Moussa Sene Absa, Sénégal
Festival du film de Paris 2003 – Grand Prix / Journées
cinématographiques de Carthage 2004 – Prix d’interprétation
féminine / Festival de Namur 2003 – Meilleure comédienne
Le Mariage d’Alex de Jean-Marie Teno, Cameroun
Les Yeux secs de Narjiss Nejjar, Maroc Cannes 2003
Quinzaine des réalisateurs / Festival de Marrakech 2003
– Meilleur scénario / Festival de Namur 2003 – Meilleur
scénario/ Festival du Film de Paris 2004 – Prix de la
Francophonie
Mê Thao, il fut un temps de Viet Linh, Vietnam
Bourse francophone de promotion internationale d’un film du
Sud 2003 – Mention spéciale
Africa Paradis de Sylvestre Amoussou, Bénin
Avant le coucher du soleil de Rithy Panh, Cambodge
Les Aveux d’un père de Jillali Ferati, Maroc
Bab Aziz de Nacer Khemir, Tunisie
Bedwin Hacker de Nadia El Fani, Tunisie
Le Bel Immonde de Bakupa Kanyinda Balufu, Congo
Le Chant de la noria de Abdellatif Ben Ammar, Tunisie
L’Enfant endormi de Yasmina Kassari, Maroc
Festival de Namur 2004 – Prix du public
Hammam Lif de Férid Bougedir, Tunisie
Jawrha de Saad Chraibi, Maroc
Night in Tunisia de Nejia Ben Mabrouk, Tunisie
Nha Fala de Flora Gomes, Guinée-Bissau
Bourse francophone de promotion internationale d’un film du
Sud 2002
Paris selon Moussa de Cheik Doukouré, Guinée
Le Prix du pardon de Mansour Sora Wade, Sénégal
Cinema Africano Milano 2002 – Meilleur long métrage /
Festival d’Amiens 2001 – Prix spécial du jury / Journées
cinématographiques de Carthage 2002 – Tanit d’or
Le Regard des autres de Guy Désiré Yameogo,
Burkina Faso
Mille mois de Faouzi Bensaïdi, Maroc Cannes 2003 –
Un certain regard / Festival de Namur 2003 – Prix spécial du
jury
Tamango de Jean Roke Patoudem, Cameroun
Moi et mon Blanc de Simon Pierre Yameogo,
Burkina Faso Fespaco 2003 – Prix du public
Thoi Xa Vang (Le Temps révolu) de Ho Quang Minh,
Vietnam
Terra incognita de Ghassan Salhab, Liban
Cannes 2002 – Un certain regard
23
2001
El Harami Le bandit de Borhane Alaouie, Liban
Ali Zaoua de Nabil Ayouch, Maroc Fespaco 2001
Etalon de Yennenga Festival de Namur 2000 – Meilleur
comédien
La Boîte magique de Ridha Behi, Tunisie
Journées cinématographiques de Carthage 2002 – Prix spécial
du jury
Comboio da canhoca de Orlando Fortunato, Angola
Mobutu, roi du Zaïre de Thierry Michel, Communauté
française de Belgique / République démocratique du
Congo
Les Amants de Mogador de Souheil Ben Barka, Maroc
Nuit blanche de Mama Keïta, Guinée
Le Grand Blanc de Lambarène de Bassek Ba Kobhio,
Cameroun Cannes – Quinzaine des réalisateurs
Un amour d’enfant de Ben Diodaye Beye, Sénégal
La Petite vendeuse de soleil et le franc de Djibril
Diop Mambety, Sénégal Cannes 1999 – Quinzaine des
réalisateurs / Festival de Namur 1999 – Prix spécial du jury
1994
Battu de Cheick Oumar Sissoko, Mali
Bent Keltoum de Mehdi Charef, Tunisie
Le Côté obscur de l’amour de Nawfel Saheb Ettaba,
Tunisie
Les Couilles de l’éléphant de Henri-Joseph Bididi,
Gabon
Dar Es Salam de Serge Issa Coelo, Tchad
Les Gens du fleuve de Camille Mouyeke, Congo
Dôlé de Imunga Ivanga, Gabon Journées
cinématographiques de Carthage 2000 – Tanit d’or
Grain de café de Mohamed Malas, Syrie
Derrière les lignes de Jean Khalil Chamoun, Liban
Fatma de Khaled Gorbal, Tunisie
Cannes 2001 – Quinzaine des réalisateurs – Prix de la CICAE
Djib de Jean Odoutan, Bénin
Heremakono de Abderrahmane Sissako, Mauritanie
Cannes 2002 – Un certain regard / Fespaco 2003 – Etalon de
Yennenga / Festival de Namur 2002 – Prix Emile Cantillon
Lumumba de Raoul Peck, Haïti
Cannes 2000 – Quinzaine des réalisateurs / Cinema Africano
Milano 2001 – Prix du public /Bourse francophone de
promotion internationale d’un film du Sud 2000 – Mention
spéciale
Immatriculation temporaire de Gahité Fofana, Guinée
Festival de Namur 2001 – Prix spécial du jury
Hadhra la célébration de Fadhel Jaziri, Tunisie
Une odyssée de Brahim Babaï, Tunisie
1998
La Jumelle de Lanciné Diabi, Côte d’Ivoire
Pièces d’identités de Dieudonné N. Mweze, Congo
Fespaco 1999 – Etalon de Yennenga / Cinema Africano Milano
1998 – Prix du public
West Beyrouth de Ziad Doueri, Liban
1997
Couleur café de Henri Duparc, Côte d’Ivoire
Mua Oi, la saison des goyaves de Dang Nhat Minh,
Vietnam Festival de Namur 2000 – Mention spéciale du jury
Dakan de Mohamed Camara, Guinée
Cannes 1997 – Quinzaine des réalisateurs
Noria de Abdellatif Ben Amar, Tunisie
Kabala de Assane Kouyaté, Mali
Cannes 2002 – Semaine de la critique
La Nuit du silence de Nissy Joanny Traoré,
Burkina Faso
Taafe Fanga de Adama Drabo, Mali
Cannes 1997 – Quinzaine des réalisateurs
Karmen Géï de Joseph Gaye Ramakaye, Sénégal
Poupée d’argile de Nouri Bouzid, Tunisie
Journées cinématographiques de Carthage 2002
– Tanit d’argent
Nous pas bouger de Abdoulaye Dao, Burkina Faso
Paris XY de Zéka Laplaine, Congo Brazza
La Saison des hommes de Moufida Tlatli, Tunisie
Vues d’Afrique 2002 – Prix Images de femme / Festival de
Namur 2000 – Meilleure comédienne
Le Prince de Mohamed Zran, Tunisie
Satin rouge de Raja Amari, Tunisie
Le Retour des trois bracelets de Yéo Kozoloa,
Côte d’Ivoire
Sois mon amie de Naceur Ktari, Tunisie
L’Ombre de Liberty de Imumga Ivanga, Gabon
Sia, le rêve du python de Dani Kouyaté, Burkina Faso
Festival de Namur 2001 – Bayard d’or meilleur scénario /
Bourse francophone de promotion internationale d’un film du
Sud 2001 / Fespaco 2001 – Prix spécial du jury
Les Siestes grenadines de Mahmoud Ben Mahmoud,
Tunisie
Siraba, la grande voie de Issa Traoré de Brahima,
Burkina Faso
Les Suspects de Kamel Dehane, Tunisie
La télé arrive de Moncef Dhoub, Tunisie
Yennega de Mamadou Djim Kola, Burkina Faso
Faraw ou Mère des sables de Abdoulaye Ascofare, Mali
Cannes – Semaine de la critique
TGV de Moussa Touré, Sénégal
Cinema Africano Milano 1999 – Prix du public
Yelema de Mamo Cissé, Mali
Cannes – Semaine de la critique
La Danse du feu de Selma Babacar, Tunisie
Cannes – Semaine de la critique
Tourbillon silmandé de Simon Pierre Yameogo, Burkina
Faso
1996
Tribut de Bafula Bakupa Kanyinda, Congo
Buund Yam de Gaston Kaboré, Burkina Faso
Fespaco 1997 – Etalon de Yennenga / Cannes 1997 – Quinzaine
des réalisateurs
La Villa de Mouhamed Damak, Tunisie
La Violence et la dérision de Asma El Bakri, Egypte
Voyage à Ouaga de Camille Mouyeke, Congo
Festival de Namur 2001 – Prix du public
Les Voyageurs du croissant de lune de Nidhal Chatta,
Tunisie
1999
Maccadam Tribu de José Laplaine, République
démocratique du Congo
Miel et cendre de Nadia Farès, Egypte
Festival de Namur 1996 – Bayard d’or meilleure comédienne
Mossane de Safi Faye, Sénégal
Podi Sangui de Flora Gomes, Guinée-Bissau
Barbecue Pejo de Jean Odoutan, Bénin
Quand les étoiles rencontrent la mer de Raymond
Rajaonarivelo, Madagascar
2000
Bye bye Africa de Mahamat Saleh Haroun, Tchad
Le Retour à Van Ly de Le Hoang, Vietnam
Abhana, les amis du dimanche de Daniel Kamwa,
Cameroun
Faat Kine de Ousmane Sembene, Sénégal
Tableau Ferraille de Moussa Sene Absa, Sénégal
La Genèse de Cheick Oumar Sissoko, Mali
Cinema Africano Milano 2000 – Meilleur long métrage /
Festival de Namur 1999 – Bayard d’or meilleure contribution
artistique
1995
Abouna, le père de Mahamat Saleh Haroun, Tchad
Cannes – Quinzaine des réalisateurs / Bourse francophone
de promotion internationale d’un film du Sud 2002 – Mention
du jury
L’Immeuble de Viet Linh, Vietnam
Haramuya les proscrits de Drissa Touré, Burkina Faso
Cinema Africano Milano 1996 – Meilleur long métrage
Le Cri du cœur de Idrissa Ouedraogo, Burkina Faso
Cinema Africano Milano 1995 – Prix du public
Le Silence du palais de Moufida Tlatli, Tunisie
Cinema Africano Milano 1995 – Meilleur long métrage / Cannes
– Quinzaine des réalisateurs – Mention spéciale Caméra d’or
Les Noces de lune de Taïeb Louhichi, Tunisie
Le Jardin de papa de Zéka Laplaine, Congo
Bourse francophone de promotion internationale d’un film du
Sud 2003
Khorma, l’enfant du cimetière de Jilani Saadi, Tunisie
24
Adanggaman de Roger Gnoan M’Bala, Côte d’Ivoire
Bourse francophone de promotion internationale d’un film du
Sud 2000
Guimba, le tyran de Cheick Oumar Sissoko, Mali
Fespaco 1995 – Etalon de Yennenga
1993
Samba Traoré de Idrissa Ouedraogo, Burkina Faso
Berlinale (Ours d’argent) – Prix spécial du jury
Au nom du Christ de Roger Gnoan M’Bala, Côte
d’Ivoire Fespaco 1993 – Etalon de Yennenga
Le Sultan de la médina de Moncef Dhouib, Tunisie
Festival des 3 Continents de Nantes – Prix spécial du jury
Le Ballon d’or de Cheick Doukouré, Guinée
A la recherche du mari de ma femme de Mohamed
Tazi, Maroc Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier
– Prix du public
1992
Sango Malo de Bassek Ba Kobhio, Cameroun
Cinema Africano Milano – Prix du public
L’Homme sur les quais de Raoul Peck, Haïti
Cinema Africano Milano – Meilleur long métrage
Hyènes de Djibril Diop Mambety, Sénégal
Cannes – Sélection officielle
Rue Princesse de Henri Duparc, Côte d’Ivoire
Bezness de Nouri Bouzid, Tunisie
Cannes – Quinzaine des réalisateurs
1991
Ta dona de Adama Drabo, Mali
Cannes – Un certain regard
1990
Tilai de Idrissa Ouedraogo, Burkina Faso
Cannes 1990 – Grand Prix du jury / Fespaco 1991 – Etalon
de Yennenga / Cinema Africano Milano 1991 – Meilleur long
métrage
1989
Leïla, ma raison de Taïeb Louhichi, Tunisie
25
For Diversity in Cinema
Strongly involved in fostering cultural and linguistic diversity, and holding dialogue between
That is why the Francophonie actively campaigns for the diversity of cinema in francophone
cultures as a fundamental value, the Francophonie, has helped since it creation preserve,
countries of the South by helping filmmakers to gather the funds to produce their works and by
develop, promote and publicize the cultural expressions of francophone countries of the
supporting the distribution of their films, whatever culture or language they convey. However, the
South.
Francophonie makes sure that these works are subtitled in French, the common language of all
The Francophonie’s involvement in the global struggle in favor of cultural diversity finds a
francophones that ensures mutual understanding and opens the gates of international circulation.
perfect illustration of its necessity in cinema. Indeed, film is more that any other medium
the most powerful vehicle to assert and strengthen cultural identity, a crucial element of
human dignity, democracy and sustainable development. Film as a cultural good also
By supporting francophone films of the South, the Francophonie contributes to the preservation
and the strengthening of world diversity, in all its dimensions.
Roger Dehaybe ,
encapsulates what is at stake economically in the process of globalization.
Administrator General of the Intergovernmental Agency of the Francophonie
The “Images” Program
As a privileged source of access to information, knowledge, culture and entertainment, and a media invested with a
considerable power of influence, the audiovisual product is an artistic form that gathers tremendous talents. It is also a
product with strong market value. Whether on film, television or video, it is a key factor of cultural diversity. For all those
reasons, it is at the core of the cultural initiatives carried out by the Intergovernmental Agency of the Francophonie.
With its “Images” program, the Agency aims at reinforcing the abilities of francophone countries of the South to produce
and diffuse film and television products of national initiative, capable of competing with international broadcasters and
distributors. The Agency also works at preserving and developing the capacity of francophone artists to tell stories that put
forward their own identities and worldviews, whatever their cultures of origin. It attempts to guarantee to all francophone
viewers free access to works by artists from their own or other communities.
Aid to film production has helped reveal dozens of new talents, allowing them to make their first feature; it has also supported
the works of accomplished filmmakers, including Idrissa Ouedraogo, Gaston Kaboré, Cheick Oumar Sissoko, Souleymane
Cisse, Henri Duparc, Bassek Ba Kobhio, Youssef Chahine, Yousri Nasrallah, Flora Gomes, Abderrahmane Sissako, Ousmane
Sembene, Djibril Diop Mambety, Mahamat Saleh Haroun, Moufida Tlatli, Borhane Alaouie, Rithy Panh or Raoul Peck…, who
are now prominent figures of world cinema.
Helping francophone movies of the South – often made in difficult economic conditions – to be produced and truly shown, not
only through the very important yet honorific circuit of festivals is one of the main goals of the Agency of the Francophonie.
and been sold in sometimes faraway places where Francophone cinema of the South remained little known. Raoul Peck’s
Lumumba, which gained a real popular success in Africa and in the United States, is an outstanding example.
Through Africa Cinemas, the Agency helps organize genuine regional distribution for African films, namely by means of a grant
to outstanding exhibitors who take the risk of alternative programming. For populations living in rural areas, African films
screenings are also regularly scheduled in ten African countries.
Participating in the funding of films from francophone countries of the South since its creation in 1970, the Agency of the
Francophonie has broadened its scope to the television sector in 1978, leading concerted actions with the International
Council of French-Speaking Radio and Television Broadcasters (Cirtef).
Faithful and steady partnerships
Open to the collaboration with professional organizations and specialized community
associations, the Intergovernmental Agency of the Francophonie has among its main partners
the Bureau du cinéma de l’espace francophone and the International Council of French-Speaking
Radio and Television Broadcasters, which have both taken part in some of the Agency’s “Images”
Program activities.
Each year, one or two films are selected for their quality and aided for a better integration into the world market. Films
supported by the Francophone Grant for the international promotion of a film from the South have multiplied their outlets
26
27
The Francophone Fund
for Audiovisual Production
in the South
Production
Promotion
With its Francophone Fund for Audiovisual Production in the South created in 1988,
the Intergovernmental Agency of the Francophonie has become one of the main
sources of funding for works made by nationals of French-speaking countries of the
South.
The “Images” program also aims at encouraging the integration of films into
distribution circuits and at generating profits. To reach this purpose, promotion
campaigns are a necessity.
This Fund, endowed by the Intergovernmental Agency of the Francophonie, is placed under the joint responsibility of the
Agency and of the International Council of French-Speaking Radio and Television Broadcasters (Cirtef).
It aims at promoting audiovisual creation in countries of the South that are members of the Francophonie in order to sustain
Francophone Grant
for the International
Promotion of a Film
from the South
the development and the structuring of a private, independent production sector, to improve quality, to increase the number
of productions and to foster access to these images to national and international distribution circuits.
The Fund is open to all kinds of creative audiovisual works designed for theatrical exhibition or television broadcasting,
collections.
Supported films in vernacular languages are subtitled in French.
The Fund is endowed with a yearly budget of 2.5 million euros for production funding (in priority), development grants,
The Grant is attributed each year by an independent commission chaired by the Director of Film and Media of the
Intergovernmental Agency of the Francophonie and composed of professionals from the audiovisual sector: a producer,
a buyer from a television broadcaster, a film critic and a representative of the Bureau de liaison du cinéma de l’espace
francophone. The duration of the member’s mandate is two years.
completion grants, as well as distribution aids.
Applications are received following calls for proposals issued by the Agency and examined three times a year (April, July,
and December) by an independent commission chaired by the Director of Film and Media of the Agency and composed of
renewed by third every year.
Grantees
With fifteen years of activity at the rate of 70 to 80 projects granted per year, the Francophone
Fund for Audiovisual Production in the South has made possible the production of nearly 1300
film and television works, totaling about 1600 hours of original programming.
Markets and Festivals
Specific Provisions
on Television
With regard to television in particular, the mechanism of application for projects is adjusted to fit the way the television
sector is organized, as both a “stock” and “flux” sector. Thus priority is given to projects that come within middle-term
approaches – three years on average – allowing to increase significantly national (or regional) production in areas like fiction,
documentary, animation film and programs for children or young audiences.
Moreover, the competencies of national TV broadcasters in terms of programming and production are reinforced:
production management, writing of projects for documentaries or fiction, and mastering of new digital tools (production and
postproduction), including regarding screenplays specifically fitted to the means of television. The strengthening of these
capacities relies on three regional training centers implemented by the Cirtef in Niamey (Niger), Cotonou (Benin) and Yaounde
(Cameroon).
28
This Grant thus encourages a better integration of movies of the South into professional distribution and exhibition networks,
a wider diffusion of these works and a better knowledge at national, regional or international levels of cinematic creativity in
the South.
The films submitted must have been finished in the past twelve months and not have been distributed or engaged in a
distribution process at the time of the closing of the call for proposals. The filmmaker must be a national from a Frenchspeaking country of the South and the marketing plan must include a part in the countries of the South that is at least equal
to the campaign led in other geographical zones.
such as fictions, documentaries, animation films of all length (film or video, including digital video), single works, series or
nine members – professionals from the audiovisual sector and representatives of various areas of the Francophonie – and
Created in 2000, this 120 000 euro grant is attributed every year to an emblematic film and is exclusively allotted to the
funding of a significant promotional campaign: issuing several prints, subtitling in other languages on top of French, making
promotional tools, marketing campaign, press screenings, etc.
2000: Adanggaman by Roger Gnoan M’Bala (Ivory Coast)
2001: Sia, le rêve du python by Dani Kouyaté (Burkina Faso)
2002: Nha Fala by Flora Gomes (Guinea-Bissau)
2003: Le Jardin de papa by Zéka Laplaine (Democratic Republic of the Congo)
2004: Tenja by Hassan Legzouli (Morocco)
The Intergovernmental Agency of the Francophonie promotes the circulation of films produced in French-speaking countries
of the South among professionals and the general public through the funding of festivals and professional meetings.
Beside the Pan-African Film Festival (Fespaco) in Ouagadougou (Burkina Faso), a must-go venue for African cinema, the
Agency supports or initiates partnerships with numerous other festivals: Carthage Film Days (Tunisia), Francophone Film
Festival in Namur (French-speaking Belgian community), Vues d’Afrique (Montreal, Canada-Quebec), Amiens International
Film Festival (France), Cairo Festival (Egypt).
The Training
Seminar for Radio
and Television
Professionals
from FrenchLanguage Public
Broadcasters
(Sefor), organized
every year by
the Cirtef in
collaboration
with the
Intergovernmental
Agency of the
Francophonie,
is a precious
tool of collective
reflection and the
most important
exchange place
for programs from
French-language
TV broadcasters.
Over 650 hours
of programs are
exchanged there
every year.
International markets, where the works – film or TV productions – are likely to find buyers and penetrate new zones of
distribution, are opportunities to ensure the presence of filmmakers, producers and of their works: International Market of
African Film and Television (Mica) in Ouagadougou, Cannes International Film Market (Mif), Cannes International TV Program
Market (Mip TV).
29
Digital Screenings in Rural
Areas: the DVD Asset
Distribution
Development Aid
In reaction to the increasing disappearance of African films in African movie theaters,
and in order to avoid the confinement of such films in designated specialized networks,
specific actions were taken by the Intergovernmental Agency of the Francophonie,
thus providing viewers with films that tackle their own preoccupations, telling their own
stories and histories while enabling their makers to reach their natural audience.
Contributing to shape the future of film in francophone countries of the South also
implies the training of film professionals, including screenwriting and actors training,
which are often not very well mastered.
Digital screenings of African films in rural areas are organized in order to increase the potential audience for this kind of
cinema and to contribute to audience education and taste while fostering the promotion of its cultural heritage. The Agency
relies on a network of over 200 Reading and Cultural Centers (Clac) established in 17 countries. To this effect, 30 films funded
by the Francophone Fund for Audiovisual Production in the South have been released on DVD by the Agency, all in the original
language with French subtitles.
Started in 2001 in the Ivory Coast, in Senegal and in Niger, the program has been extended to 6 other countries: Benin,
Togo, Central Africa, Cameroon, Burkina Faso, and the Democratic Republic of Congo. The Cinéma dans les Clac operation
enables once or twice a month an open-air screening organized for villagers. The coordinator of the Clacs network brings his
own equipment: a high-quality video projector with a definition comparable to 35mm film definition, a professional-quality
DVD player, a sound system, a foldable 4x3 meter screen and the film of the day. When the technician arrives, the presenter
has already announced the screening and the viewers are flowing in. The operation should eventually gather nearly 250.000
African viewers every season, with 10 screenings per center for an average of 120 viewers by screening.
Africa Cinemas: Supporting
African Film Distribution
and Screening in Africa
The new Africa Cinémas program stems from a partnership between the Intergovernmental Agency of the Francophonie,
the European Union and the Ministry of Foreign Affairs. Its aims are to restructure the distribution and exhibition sector and
to ensure the release of about 10 African films every year in African movie theaters. It is managed by the Europa Cinemas
association. Apart from « distribution kits » (funding for printing and transportation costs, promotional material, organization
of premieres) Africa Cinémas offers direct support (training and logistics) to distributors as well as exhibitors committed to
show African films.
“Scénarios du Sud”
Training Professionals
of Movies Industries
“Scénarios du Sud” gathers all common actions carried out by the Intergovernmental Agency of the Francophonie and the
French National Center for Cinematography (CNC) regarding support to feature film screenwriting (fiction and documentary).
The aim of this mechanism created in 2004 is to foster information, strengthen the transparency of the selection process,
develop synergy among operators, and better master the global impact of the whole project.
It translates into :
•
The Sud Ecriture workshop. Created in Tunisia 1997, it is open to francophone screenwriters whose projects are selected
on the basis of originality of the storyline, dramatic and thematic clarity, and feasibility. Under the supervision of a
screenwriter-advisor, the participants (6 to 8 every year) are trained while rewriting their own screenplay. Over 75% of the
projects involved in the Sud Ecriture training program have opened up on actual film production.
•
Writing residency programs at the Moulin d’Andé.
•
Writing grants. Six writing grants are attributed in the framework of workshops organized by the Montpellier Mediterranean
Film Festival (2), the Amiens International Film Festival (2) and the Carthage Film Days (2).
In order to be selected, applicants to the Sud Ecriture workshop and the residency program must send a copy of their script
to the CNC, the Agency of the Francophonie, Sud Ecriture and the Moulin d’Andé. A yearly commission of professionals
(screenwriters and producers) and operators is in charge of the selection.
Writing grants are attributed according to the festivals’ own regulations.
Aids to screenwriting (“ Scénarios du Sud” ) and support to distribution
and commercialisation of african films in Africa (Africa Cinemas)
are obtained by application.
30
31
Le monde de la Francophonie
53 Etats et gouvernements membres
de l’Organisation internationale
de la Francophonie
10 Etats observateurs *
*
*
32
*
*
*
*
*
*
*
*
*
33
L’Organisation internationale
de la Francophonie
L’Agence intergouvernementale
de la Francophonie
www.francophonie.org
www.agence.francophonie.org
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le partage
L’Agence intergouvernementale de la Francophonie est l’opérateur principal de l’Organisation
internationale de la Francophonie. Elle regroupe 50 Etats et gouvernements. Fondée en 1970,
avec pour devise : égalité, complémentarité, solidarité, elle mène des actions de coopération
multilatérale, selon une programmation biennale, et apporte aux Etats membres un appui
dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques. Elle intervient dans cinq champs
prioritaires : mise en valeur de la diversité culturelle et linguistique ; paix, démocratie
et justice ; éducation, formation, jeunesse ; développement et solidarité ; insertion de la
Francophonie dans la société de l’information.
d’une langue, le français, et de valeurs communes. Elle compte à ce jour cinquante-trois
Etats et gouvernements membres et dix observateurs. Présente sur les cinq continents, elle
rassemble une population de plus de 500 millions de femmes et d’hommes, et représente plus
du quart des Etats membres de l’Organisation des Nations unies.
Elle conduit des actions dans les domaines de la prévention et du règlement des conflits,
des droits de l’Homme, de la démocratie, de l’éducation, de la culture et du développement.
Elle s’appuie pour cela sur un opérateur principal, l’Agence intergouvernementale de la
Francophonie, et quatre opérateurs directs : l’Agence universitaire de la Francophonie,
l’Université Senghor d’Alexandrie, l’Association internationale des maires francophones
et TV5. L’Assemblée parlementaire de la Francophonie en est l’assemblée consultative.
Le Secrétaire général, clé de voûte du système institutionnel, est chargé de la mise en œuvre
de la politique internationale, ainsi que de l’animation et de la coordination de la politique de
coopération. La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français
en partage, appelée “Sommet de la Francophonie”, se tient tous les deux ans, depuis 1986.
L’Agence est chargée de l’organisation et du suivi des conférences ministérielles sectorielles
(18 organisées à ce jour, dans divers secteurs d’activités).
Elle dispose de deux instituts spécialisés : l’Institut francophone des nouvelles technologies
de l’information et de la formation (INTIF), basé à Bordeaux, et l’Institut de l’énergie et de
l’environnement de la Francophonie (IEPF), basé à Québec. Elle s’appuie sur trois bureaux
régionaux – à Lomé (Togo) pour l’Afrique de l’Ouest ; à Libreville (Gabon) pour l’Afrique
Centrale et l’océan Indien ; à Hanoi (Vietnam) pour l’Asie-Pacifique – et deux antennes
régionales – à Bucarest (Roumanie) pour l’Europe centrale et orientale ; à Port-au-Prince
(Haïti) pour la Caraïbe.
Secrétariat général
28, rue de Bourgogne, 75007 Paris (France)
Téléphone (33) 1 44 11 12 50
Télécopie (33) 1 44 11 12 80
Courriel oif@francophonie.org
Internet www.francophonie.org
* 50 Etats et gouvernements membres :
Albanie, Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Canada-Nouveau-Brunswick, Canada-Québec,
Cap-Vert, République centrafricaine, Communauté française de Belgique, Comores, Congo, République démocratique du
Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Dominique, Egypte, France, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Haïti, Laos, Liban,
Luxembourg, Macédoine (ARY), Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Moldavie, Monaco, Niger, Roumanie, Rwanda,
Sainte-Lucie, São Tomé e Príncipe, Sénégal, Seychelles, Suisse, Tchad, Togo, Tunisie, Vanuatu, Vietnam.
Par ailleurs, Andorre, la Belgique et la Grèce sont membres du Sommet de la Francophonie. L’Arménie, l’Autriche, la Croatie, la
Hongrie, la Géorgie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Slovénie et la Slovaquie y sont observateurs.
Agence intergouvernementale de la Francophonie
Siège 13, quai André-Citroën, 75015 Paris
Téléphone (33) 1 44 37 33 00
Télécopie (33) 1 45 79 14 98
Courriel agence@francophonie.org
Internet www.agence.francophonie.org
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30 films africains édités en DVD
par l’Agence intergouvernementale de la Francophonie
A la recherche du mari de ma femme,
de Mohammed Abderrahman Tazi (Maroc)
Macadam Tribu, de Zeka Laplaine
(République démocratique du Congo)
Au nom du Christ, de Roger Gnoan M’Bala (Côte d’Ivoire)
Mossane, de Safi Faye (Sénégal)
Bal poussière, de Henri Duparc (Côte d’Ivoire)
Pièces d’identités, de Mweze Dieudonné Ngangura
(République démocratique du Congo)
Le Ballon d’or, de Cheik Doukouré (Guinée)
Bye Bye Africa, de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad)
Camp de Thiaroye, de Sembène Ousmane
Quand les étoiles rencontrent la mer,
de Raymond Rajoanarivelo (Madagascar)
Le Damier, de Balufu Baluka-Kanyinda
(République démocratique du Congo)
Sango Malo, de Bassek Ba Kobhio (Cameroun)
Finyé le vent, de Souleymane Cissé (Mali)
Gimba, de Cheick Oumar Sissoco (Mali)
Gito l’ingrat, de Léonce Ngabo (Burundi)
Le grand blanc de Lambaréné de Bassek Ba Kobhio (Cameroun)
Halfaouine de Férid Boughedir (Tunisie)
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Po Di Sangui, de Flora Gomes (Guinée-Bissau)
Les Silences du palais, de Moufida Tlati (Tunisie)
Tableau ferraille de Moussa Sène Absa (Sénégal)
Tilaï, d’Idrissa Ouédraogo (Burkina Faso)
TGV, de Moussa Touré (Sénégal)
Totor, de Daniel Kamwa (Cameroun)
La Jumelle, de Lanciné Diaby (Côte d’Ivoire)
La vie est belle, de Benoît Lamy et Mweze Dieudonné Ngangura
(République démocratique du Congo)
Laafi tout va bien, de Pierre Yaméogo (Burkina Faso)
West Indies Story de Med Hondo (Mauritanie)
Laylâ, ma raison, de Taïeb Louhichi (Tunisie)
Wênd Kûuni, de Gaston J.M. Kaboré (Burkina Faso)
Contacts :
Agence intergouvernementale de la Francophonie
13 Quai André-Citroën, 75015 Paris (France)
www.agence.francophonie.org
Direction du cinéma et des médias
Téléphone (33) 1 44 37 33 47
Télécopie (33) 1 44 37 32 42
Courriel dcm@francophonie.org
Service de communication
Téléphone (33) 1 44 37 33 93
Télécopie (33) 1 44 37 32 73
Courriel com@francophonie.org
Pour la diversité des cinémas
Avec son programme “Images”, l’Agence intergouvernementale de la Francophonie
agit pour renforcer la production et la diffusion de produits cinématographiques
L’Agence s’emploie aussi à préserver et à développer la capacité des créateurs
francophones, dans la diversité de leurs cultures d’origine, à raconter des histoires
qui traduisent leur identité et leur vision du monde. Elle entend garantir la liberté
d’accès de tous les spectateurs francophones à des œuvres proposées par
des créateurs issus ou non de leur communauté.
L’aide à la production, qui a révélé des dizaines de nouveaux talents en leur permettant
de réaliser leur premier film, a permis à des œuvres d’auteurs consacrés de voir
le jour. Parmi eux figurent, pour n’en citer que quelques-uns, Idrissa Ouedraogo,
Gaston Kaboré, Cheikh Oumar Sissoko, Souleymane Cissé, Henri Duparc, Bassek
Ba Kobhio, Youssef Chahine, Yousri Nasrallah, Flora Gomes, Abdherramane Sissako,
Ousmane Sembène, Djibril Diop-Mambety, Mahamat Saleh Haroun, Moufida Tlatli,
Borhane Alaouie, Rithy Panh ou Raoul Peck... qui font partie du “gotha” du cinéma
mondial...
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13 Quai André-Citroën, 75015 Paris (France)
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et télévisuels dans les pays francophones en développement ou en transition.