Résumé d`histoire d`Annam pour les écoles franco

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Résumé d`histoire d`Annam pour les écoles franco
Résumé d'histoire
d'Annam à l'usage des
écoles primaires francoannamites , par DangVan-Liêm, instituteur au
groupe [...]
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Dang-Van-Liêm. Résumé d'histoire d'Annam à l'usage des écoles primaires franco-annamites , par Dang-Van-Liêm, instituteur au groupe scolaire de Nam-Dinh. 1re édition. 1926.
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PLAN GENERAL
PREMIÈREPARTIE
1 — DYNASTIE
Nom
DE
du royaume:
Van-Lang
(Capitale : Phong-Châu
2°
Nom
du
(Son-tày
DE
DYNASTIE
royaume
HONG-BANG
actuel).
THUC
:. Au-Lac
Roi : An-Duong-Vuong
Capitale
: Loa-Thành
(Phûc-yên
actuel).
PARTIE
PREMIÈRE
de l'histoire
L'origine
de notre
Le pays d'Annam
portait
était Phong-Châu,
sa capitale
Cette
période
pays qui aurait
finit en 258. Le
Roi
de
est obscure.
de Vàn-Lang
actuel.
Son-tây
le nom
de
légendaire
commencé
pays
l'histoire
en l'an
Van-Lang,
2879
nommé
de
;
notre
av. J. Ch.
Hùngune fille,
avait
de Hony-Bàng,
dynastie
beauté que le Roi de Thuc demanda
d'une extrême
le refusa. Le Roi de Thuc
en mariage.
Hùng-Vuong
en fut fort mécontent.
Phan, son petit fils, vengea
Vuong,
son grand-père
en conquérant
le royaume
Vuong
qui se suicida après la défaite.
Phan
se proclama
sous le nom de Anempereur
et donna
à son royaume
le nom
La
était
Loa-Thành,
capitale
Duong-Vuong
de Au - Lac.
(Phûc-yèn
actuel).
Légendes
:
1° -
DE SON-TINH
ET DE THUY-TINH
Deux
hommes:
jeunes
Son-Tinh,
tagne), et Thuy Tinh, (Génie des eaux
tous ensemble
à Hùng-Vuong
pour
ner
de Hùng-
sa fille
en
mariage.
le premier
qui arriverait
noces. Ce fut Son-Tinh
(Génie de monse présentèrent
de prier
de don-
Le Roi la promit
à celui
avec tous ses cadeaux
de
qui
obtint
la main
de
la
sur la montagne Tan-Vièn.
en appelant
à son aide les
Il la conduisit
princesse.
se vengea
Thüy-Tinh
les cyclones
inondations,
ce fut en vain.
tuer Son-Tinh
pour
; mais
on croit que les
populaire,
de
sont dues à la colère
D'après la superstition
crues et les inondations
Thüy-Tinh.
2° — DE
An-Duong-Vuong
turelle de la Tortue
ongles
LA
TORTUE
était
favorisé
d'Or
qui lui
D'OR
par l'aide surnaa offert un de ses
merveilleux.
de
Cet ongle armé dans l'arbalète avait la propriété
tuer dix mille hommes en un seul coup. C'est par ce
secours divin que Trièu-Dà fut maintes fois vaincu par
A la fin Trieu-Dà employa la ruse;
An-Duong-Vuong,
Il ordonna
à son fils Trong-Thuy
de se marier
avec My-Chàu, fille de An-Duong.
Trong-Thuy,
par
son artifice
Trièu-Dà
Duong
Celui-ci
fille
sur
réussit
à voler
averti
envoya
du
dépourvu
qui
monta
la
sur
croupe
l'ongle merveilleux.
des troupes
contre
secours
le cheval
du cheval.
divin
et s'enfuit,
parce que My-Chàu
mes d'oie sur la route. Lorsque
bord
de la mer, la Tortue
mi se trouve
derrière
se jeta dans la mer.
fut vaincu.
Trong-Thûy
avait répandu
suivre
An-
mil
sa
put le
des plu-
arriva au
An-Duong
apparut et dit : « L'enne-
vous ! » Le Roi
tua sa fille et
DEUXIÈME
PARTIE
chinoise:
a) 1re Domination
av. J. C. à 39 ap. J. C).
b) Révolte
des soeurs Trung
c) 2e Domination
d) 3° Domination
chinoise:
149 ans (111
: 4 ans (39-43)
144 ans (43-187).
chinoise:
318
ans (226-
544)
fondateur
de Ly-Bôn,
e) Révolte
dynastie de Ly antérieurs:
f) 4e Domination
de la
58 ans (544-602).
chinoise:
336 ans
(602-
938).
9) Révolte de Ngô-Quyer
de la dynastie
des Ngô:
(937,). fondateur
27 ans (939-963).
—
5
DEUXIEME
PARTIE
DES TRIÊU
DYNASTIE
fut nommé Nam-Viêt;
Le royaume de Trièu-Dà
la capitale fut établie à Phiên-Ngu
(Canton
actuel),
et prit le litre
Il se proclama
empereur
Hoàng-Bë
de Triêu
Vû-Dë.
Triêu
Vîi-Bë reçut
de tributaire
qualité
l'investiture
et se conduisit
de la Chine.
CHINOISE
L'ADMINISTRATION
Caractères
généraux
des fonctionnaires
chinois
Les administrateurs
Chî
exploiter
de l'amener
gouvernant
des modèles
chinois
le Giao-
de bienpas toujours
et d'honnêteté.
Ils cherchèrent
plutôt à
les biens du peuple pour s'enrichir
que
ne furent
veillance
en
du progrès et de la civileurs opLeurs injustices;
leurs cruautés,
lisation.
dans le coeur d'homme.
pressions restent ineffaçables
Cependant
ques
il convient
gouverneurs
les noms
de citer
bienveillants
de quel-
:
d'eux, Nhâm-Diên,
apprit au peuple annaet de culles terres incultes
l'art de défricher
L'un
mite
vers le chemin
les rizières.
liver
Il s'efforça
de lui
faire
connaître
les rites de mariage.
Tich-Quang,
apprit au
et
de la morale de Confucius
peuple les principes
il le rendit meilleur.
grâce à celle bonne éducation,
Un autre
Il
administrateur,
encore
reste
à citer
du
Thich-Su
aussi le peuC'était le signe de
Sî-Nhiè'p,
et bienveillant,
Il était juste
le litre de Roi.
ple lui donna-t-il
et non point le titre de souveraineté.
vénération
Giao-Chï.
le peuple
bienveillante,
et de la paix. Le pays qu'ils
bonheur
était calme et prospère.
Sous leur administration
du
jouissait
gouvernaient
LES
PERIODES
D'INDEPENDANCE
1) TRU'NG-TRAC
(39-43)
Le Thâi-Thû
le Giao-Chï
administrait
Tô-Binh.
avec une tyrannie
et une oppression
excessives. Le
et prêt à se
peuple était tourmenté
par sa cruauté
soulever.
fut tué par
appelé Thi-Sâch
de la victime, Trung-Trac,
était
d'un chef du district
de Mè-Linh.
Vaillamment
fonctionnaire,
La femme
Tô-Binh.
Un
tille
secondée
troupe
par sa petite soeur Trung-Nhi
de soldats novices, elle se dirigea
et d'une
vers
la
le Thâi-Thû.
Celui-ci,
Bientôt 65 villes furent
pour combattre
capitale
cu, s'enfuit à Nam-Hâi.
par les deux héroïques
quises
se proclama
Trung-Trâc
capitale à Mè-Linh.
vaincon-
soeurs.
Impératrice
et installa
sa
des
envoya
en
armées
dirigées par le célèbre Général
Mâ-Viên
âgé de 70 ans. Mà-Vièn s'occupa sérieusement de la guerre.
Trois
ans
après
Annam
La rencontre
lieu
eut
sur
Les soldats des deux
(Hanoi):
peu exercés et peu disciplinés
les guerriers
contre
défendre
reculés.
dèrent.
ment
Finalement
Après la victoire
sous la domination
de
en Chine.
« Si cette
colonne
des pots
de
se
le pays
retomba
planta à la fron ière
en bronze portant
ces mots:.
Mà-Vièn
est tombée,
la race des Giao-Chï
».
Les Annamites
avaient
et incapables
Ils
chinois.
Mà-Vièn,
chinoise.
une colonne
abolie
de Làng-Bac
soeurs Trung
étaient
de ces deux soeurs héroïques.
d'Annam
sera
le bord
furent
les deux soeurs T ung se suicifut élevé en honneur
du dévoù-
Un temple
cl du patriotisme
Au retour
chinois
l'empereur
l'habitude
près de cette colonne
des débris de pierre et
la consolider.
en passant
d'y mettre
cassés pour
-
8 —
2) RÉVOLTE
DYNASTIE
DES
Tiên-Ly
DE LY-BÔN
LY
ANTÉRIEURS
(344-602)
:
Origine
Les ancêtres
étaient
de Ly-Bôn
mille était établie dans la préfecture
comme
Ly-Bôn doit être considéré
Guerre
La
fa-
de Thài-binh
;
un annamite.
:
forma
Ly-Bôn
du royaume
neurs chinois
Ly-Bôn
chinois.
une troupe
et les révoltés
et prirent
de tous les mécontents
chassèrent
toutes
les gouverles places fortes.
Empereur:
Ly-Bôn se proclama
empereur
Van-Xuân.
pays fut appelé
L'Annam
Nam-Vièt-Bë
; son
mandée
par une troupe chinoise comet Tran-Bà-Tièn.
Duong-Phièu
Ly-Bôn
proclama
à Triçu-Quang-Phuc
à sa place, après la
fut attaqué
par
vaincu s'enfuit.
Il confia
le pouvoir
empereur
qui
mort
se
de
tous les
réussit
à chasser
Quang-Phuc
Ly-Bôn.
Chinois.
La paix règne maintenant
dans le pays. QuangPhuc s'établit dans la ville capitale
LyLong-Bien.
lui aussi, se proclama
frère de Ly-Bôn,
Thién-Bâo,
il se retira dans l'Ailao
par Tràn-Bâ-Tièn
mort en 333. Quang-Phuc
où il tomba
régna seul,
mais fut battu par Ly-Phàt-Tu
général de la famille
Roi.
Battu
ils se partagèrent
des Ly. Finalement
le pays. Mais
au bout de quelque
leva brustemps, Ly-Phàt-Tïr
fut vaincu et tué,
Quang-Phuc
quement des troupes.
son adversaire
prit le titre de Roi.
chinois
L'empereur
Ly-Phàt-Tu.
mission.
Celui-ci
Le pays fut placé
chinoise.
des
envoya
fut battu
cl
de nouveau
DE
3) RÉVOLTE
Heureusement
Chine
tomba
vers
fita
de cette
occasion
de
son
en assassinant
sa sou-
sous la domination
NGÔ-QUYÈN
le début
en décadence.
contre
troupes
donna
du
IXe
siècle,
Rhûe-Thira-Bu-
la
protrône.
sur le
pour monter
Sous le règne de son fils Hao, Divong-Duyèn-Nghè
sur les chinois,
mais il fut
gagna de belles victoires
tué par Kicu-Công-Tièn.
vengea la mort
Ngô-Quyén
conde
détruisit
Quyen
chef
troupe
chinoise
l'usurpateur.
fut envoyée contre
Une
lui:
Ce fut le héroïque
complètement.
chinoise
qui mit tin à la domination
seil la
Ngô-
(938).
10
DYNASTIE
DES
NGÔ (939-963)
installa
sa capitale
à
Ngô-Quyen
du Roi An-Dirong-Virong.
Co-Loa, ancienne
capitale
Il s'occupa sérieusement
de l'organisation
du pays
Proclamé
Roi,
de l'hiérarchie
tation
des fonctionnaires
et de la réglemende la cour. Il mourut
en 911.
des cérémonies
Tam-Kha,
au détriment
un de ses généraux,
usurpa le pouvoir
du petit prince
que
Xuong-Ngâp
lui avait confié
Mais
avant de mourir.
Ngô-Quyen
bientôt Tam-Kha
Ngô-Quyen,
fut
détrôné
Vàn-Xuong.
fils de
par le second
sou
fit chercher
Celui-ci
Cependant
frère Xirong-Ngàp
pour régner ensemble.
et
à la fin, ces deux frères vivaient
en désaccord
moururent
D'où
après
l'anarchie
que de désordres,
quinze
ans de règne.
Sû-Quàn : c'était
de guerres
incessantes.
de douze
l'épo-
-
11 —
TROISIEME
Grandes
PARTIE
nationales
dynasties
jusqu'à
nos jours
Roi : Dînh-Tiên-Hoàng
I
Bô-Lînh).
Successeur
BINH
Roi.LE
Antérieurs
: Hoa-Lu
Lê-Dai-Hành
Successeur
Royaume:
Capitale;
Roi
III
:
Uan).
Successeur
(Ninh-Binh).
(Lè-Hoàn).
: Lê-Ngoa-Triëu.
Giao-Chi.
Hoa-Lu.
Ly-Thâi-Tô
LY
Postérieurs
: Dinh-Toàn.
: Dai-Cô-Viêt.
Royaume
Capitale
II
(Binh-
:
(Ly-Công-
Ly-Chiêu-Hoàng
(reine,).
Royaume
Capitale:
: Annam.
Dai-La
(Hanoi)
— 12
Roi : Tràn-Thâi-Tôn
Cành).
Successeur
:
Royaume:
TRÂN
Tràn-Nhân-Tôn
sur les Mongols).
Annam.
(victoire
IV
(Tran-
Dai-La
Capitale:
Usurpation
les Chams.
Sud.
(Hanoi).
de Ho. Victoire
Marche
Invasion
sur
envers
le
chinoise.
Fondateur
: Lê-Loî.
Successeur
: Lê - Thânh
V
de Hong-Duc).
des Mac.
Usurpation
- Ton
(code
LE
Postérieurs
tion
des Le et Nguyên-Kim.
des Trinh.
Usurpation
RIVALITÉ
DES
DES
1620.
Restaura-
Trinh
ET
TRINH
Victoire
Nguyên
1627 Offensive
Chinh
NGUYÊN
flotte
des Nguyên
méridional.
détruite
et prise du Bô-
13 —
1610 Offensive
et prise
1643 Défaite
reprit
Paix
cent
de
ans
de Công-Thirong-Vuong
du Bô-Chinh
septentrional.
des
Nguyên : Trinh-Trâng
le Bo-Chinh
septentrional.
a/ Trjnh au Tonkin:
les Mac.
victoire
sur
: vicb/ Nguyên en Cochinchine
toire sur les Chams et les Cambodgiens.
secours
de Nguyën-Ânh,
Siamois. - Secours de la France.
Fuite
Triomdes Tày-Son.
des Nguyên
; avènement
Désaccord
VI
NGUYÊN
phe
de Gia-Long.
Minh-Mang.
thiêu-Tri.
:
Tu-Dirc
chinchine
Conquête
Hiêp-Hôa.
de la Coconquête
par la France.
du Tonkin.
14
Kiên-Phûc
: guerre
ce et Chine.
Hàm-Nghi
VI
Dông-Khânh
Bert.
NGUYÊN
Thành-Thâi.
Duy-Tân.
Khâi-Dinh.
Bâo-Dai
entre
: guet-apens
: arrivée
Fran-
de Hue.
de Paul
-
— 15
DYNASTIE
DINH
DES
(966 — 980)
les Sir Quàn à son autorité fut
de Hoa-Lu
originaire
(Ninh-Binh).
Le chef soumettant
Dinh-Bô-Lînh,
Il avait des
soldats
dévoués,
Il
soumit
12 Su
les
Quàn.
il prit le titre
suprême,
et se proclama
Vuong
empereur
se nomma
Dai-Cô-Vièt
royaume
capitale à Hoa-Lu.
de Van-Thângson.
Hoàng-De,
Maître
Il
fit
quelles
sévérié.
des
réformes
réformes
judiciaires
avaient
pour
Quelques
fonctionnaire
années
au supplice.
Dinh-Tièn-Hoàng
et
il installa
et militaire,
base
sa
les-
l'extrême
un
après, malheureusement
de la cour, Do Thich
assassina pendant la nuit le roi et son fils. Le coupable fut envoyé
avait
régné
12 ans.
Son fils cadet Toàn, âgé de 6 ans, fut nommé roi
sous la tutelle de sa mère Hoàng-Thâi-Hàu,
amante
de Lè-Hoàn dignitaire
de la cour. Lè-Hoàn fut couronné à la place de Dinh-Toàn.
-
DYNASTIE
16 —
DES LE ANTÉRIEURS
— 1009)
(980
TIËN-LE
Son nom
prit le titre de Thièn-Phùc.
Par sa vaillance
fut Dai-Hành
Hoàng-Dè.
impérial
des Chinois.
et son habileté, il put être vainqueur
il comprit
d'entrequ'il était avantageux
Cependant
Lè-Hoàn
de bonnes
une ambassade
tenir
avec la Chine et il envoya
relations
chinois et lui rendit
à l'empereur
ses prisonniers.
fil la guerre
Lè-Dai-Hành
ra de la capitale.
Lè-Dai-Hành
régné
mourut
au Champa
à l'âge
et s'empa-
de 65 ans,
il
avait
24 ans.
Dai-Hành
Mais celui-ci
céda le trône
fut assassiné
trier Long-Dïnh
de Ngoa-Triëu
ances couchés.
antérieurs.
qui
régna
à son 3e fils
par
deux
son
Long-Viètfrère
meur-
ans sous le
nom
ses audiqui signifie : qui donne
Avec lui finit
la dynastie
des Le
17 —
—
LY
DES
DYNASTIE
HÂU-LY
POSTÉRIEURS
(1009-1223)
LY-CÔNG-UÂN
:
Origine
de Co-Phâp
( Bâcoriginaire
au moment
âgé de 23 ans environ
était
Ly-Công-Uàn
Ninh ). Il était
de la
mort
de Ngoa-Triéu.
Devenu
roi,
il
prit
le
nom
Il
Ly-Thâi-Tô.
l'investiture
et lui
de
à l'empeureur
chinois
des tributs.
lui fit sa
offrit
Le Cambodge
souvent
soumission
et lui envoya
des cadeaux.
Son règne
fut pacifique.
Il administra
le pays avec bienveillandemanda
des droits
des impôts
et frappa
s'occupa
les marchandises
d'entrée
qui venaient
des pays
voisins.
ce.
Il
Il
mourut
19 ans.
Ses
à l'âge
successeurs
de
33 ans
après
avoir
régné
:
était très impordynastie des Ly postéreurs
a promulgué
(du XIe au XIIIe S). Ly-Thai-Ton
Il fit l'exemption
un code de justice.
d'impôts
après
la guerre, la distribution
de riz pendant
les années
La
tante
de famine
remporta
et l'institution
des relais appelés tranr.
de belles victoires
surle Champa.
.
Il
— 18 —
lui
Après
se succédèrent
5 souverains.
Ly-Thài-
Tôn,
Ly-Nhàn-Tôn,
Ly-Ành-Tôn,
Ly-Thânh-Tôn.
Le dernier
fille
n'avait
roi,
Ly-Huè-Tôn.
qu'une
mariée
Ly-Chièu-Hoàng
mé empereur
à Tràn-Cânh
grâce à son oncle
de la cour.
dignitaire
puissant
— 1ère période
TRÀN
LES
qui fut proclaun
Tran-Thû-Dô,
(1225—1400)
à la peuappartenaient
dans la prosont venus s'établir
où ils exerçaient
de
la profession
des Tràn
Les ancêtres
ils
mân,
plade
vince
Nam-dinh
pêcheurs.
était
(Tràn-Cânh)
L'autorité
pouvoir.
Tràn-Thâi-Tôn
exercer
pour
entre
rement
Dô
et de
Tràn
Sous
le
envahirent
et
son
mains
père
contre
guerres
Ils
les
de
son
passa
oncle Tràn-Thu-
Tràn-Thua.
de l'histoire
de la
1re période
était presque
tout entièrement
La
les
le
les
Mongols
dynastie
patriotique
repoussés
général
et vaincus
des
par
remplie
et les Chams.
les
règne de Tràn-Thâi-Tôn,
le pays d'Annam.
furent
jeune
entiè-
trop
par
Tràn-Hung-Bao.
le
Mongols-
célèbre
19
LES
USURPATEURS
HÔ, DYNASTIE
2e PÉRIODE
TRÀN,
fut un usurpateur.
Il a rendu de grands
Hô-Quy-Ly
en remportant
sur les
de belles victoires
services
déaccroissant
Chams, mais ces mêmes victoires
sa puissance, il ne tarda pas à usurper
S'il était bon général il était pire polià son secours pour
les Chinois
et appelant
mesurément
le pouvoir.
tique
il
les Chams,
s'aperçut
réprimer
L'Annam
était attaqué par les Chinois,
chinoise.
la domination
Pendant
cette période
les Chinois
bientôt
tomba
se sont
qu'il
sous
montrés
les habitants
à chasinsupportables.
Ils obligeaient
ser les éléphants
sauvages et à pêcher des huitres
Ce répertières au fond des mers les plus profondes.
soulevait
le mécontentement
génégime tyrannique
ral et n'a duré que 4 ans : partout des insurrections.
LÊ-LOI
DYNASTIE
La
domination
AVÈNEMENT
DES
chinoise
LE
DE LA
POSTÉRIEURS
ne devait
pas
Lê-Loi
être
de
nommé
prit le
longue durée. Un Annamite
titre de Vuong,
se mit à la tête de ses compatriotes
Il en
et commença
des guerres contre les Chinois.
fut vainqueur.
20
de Thanh-Hôa.
Il s'empara
était originaire
s'accroissait
de
de la ville de Tày-Dô. Sa puissance
Ses armées bien disciplinées
en jour.
respecjour
et son énergie attirait
taient les biens des habitants
recrues.
de nouvelles
toujours
Lé-Loi
des
La
dynastie
établi la carte
Le fut
très importante.
du royaume.
Elle
générale
de bons fonctionnaires
Elle
a
a choisi
des conparmi les lauréats
cours. Des canaux furent creusés et des digues confut
Le code
solidées.
encouragée.
L'agriculture
sous
fut
promulgué
des Chams.
Hông-Dûc
vainqueur
Mais vers la fin du 15e siècle la puissance
fut violée par les familles
rivales des Macs.
Après plusieurs mois de désordres
un arrière petit fils de Lé-Thành-Tôn
Le mandarin
la cour
nommer
Mac-Bang-Dung
un grand pouvoir.
Il
à sa place son frère
Xuân.
Peu de temps
se tuer avec
mère.
des Le
Lè-Chièu-Tôn
est intronisé.
prit,
détrona
bientôt
cadet
Le
le
il ordonna
roi
dans
et fit
Hoàng-Bè
à Xuàn de
sa
après
le
Lè-Thanh-Tôn,
Un
dans
soutien
fils
de Lê-Chièu-Tôn
le Thanh-Hôa
avait
nommé
trouvé
Ninh,
réfugié
un
Nguyên-Kim,
efficace.
Nguyên-Kim
proclama
sous le nom de Lê-Trang-Tôn.
empereur
Kim travaillait
de tout
son
pouvoir
à la
Le
Ninh
Nguyênrestaura-
21
tion
beaucoup
remporta
dans le Nghè-An.
à s'établir
réussit
L'année
Kim
suivante
guerroyait
empoisonné
un ancien
par
officier
DES
ET
DES
avait
et une
Nguyên-Hoàng
riée à Trinh-Kiëm,
Général
de l'autorité
de son beau père
d'une
façon
mystérieuse.
fille
le
Les Trinh,
à s'emparer
chaient
tarda
rivales.
Chàu
pas
Les Nguyên
des usurpateurs
des Le. Ils avaient
aux
ma-
Ngoc-Bêo
habile.
Celui-ci
hérita
mourut
Nguyên-Uông
à
donna
Trinh-Kiêm
de
Thuàn-Hôa,
restés seuls auprès
de
plein
Trinh.
comme
les Trinh
considéraient
com-
et se déclaraient
pour but
Les Trinh,
prétendaient
chargés
l'autorité
des
pecter
Nguyên
Nguyên-Uông
des Lè, cherde tout le pouvoir.
La guerre
entre
à éclater
les deux familles
me
tituer
Mac.
TRINH
fils
et
des
NGUYÊN
deux
Nguyên-Kim
Hoàng
trouilles.
et
mourut. Nguyên
Mac-Dang-Dung
il fut
dans le Son Nam quand
RIVALITÉ
de
de succès
Il
des Lê.
d'obliger
Lê. Ils
ennemis
protecteurs
en réalité de subs-
de leurs
côtés, se
à resles Nguyên
gênants
considéraient
et
les
redoutables.,
22
GUERRES ENTRE LES NGUYEN
ET LES TRINH
ils
la lutte:
commencèrent
Trinh
contre
firent
sans succès un complot
Sy-Vuong,
de Nguyèn-Hoàng.
fils successeur
En
1620
En
1021 Trinh-Trang
les
des
envoya
à payer
l'obliger
tre Sy-Vuong
pour
elles furent
repoussées.
En
troupes
con-
l'impôt
mais
du Bô-Chinh
més'empara
En
(Hà-Tînh).
1610 Công
Thuongfils de Sy-Vuong
le Bô-Chinh
occupa
sep-
1027
ridional
Vuong
Sy-Virong
tentrional.
En
1613 le roi Lè-Thàn-Tôn
dans sa marche contre
accompagna
Trinh-
Trang
Công-Thuong-Vuong.
le Bô-Chinh
Les Nguyên
quittèrent
septentrional.
Mais les maladies
les Trinh
à battre
obligèrent
En 1018 Trinh-Trang
se remit en cammais il fut repoussé
devant
les murs
de
en retraite.
pagne,
Truông-Duc
Phûc-Phan
défendus
et
son
par Truonghéroïquement
fils. Puis vint la trêve de cent
ans.
Après
cette
trêve
de
de Hué d'où
parèrent
tour
les Tây-Son
par
100 ans,
les Trinh
s'emils
furent
chassés à leur
en
1770 .
23 —
—
TRIOMPHE
DU
RAISONS
DES NGUYÊN
des Nguyên
triomple
de raisons. Ils avaient moins
était
Le
troupes que
de faire la
Les
même,
les Trinh,
Trinh
contre
mais
chez
guerre
de
ils
dû
à beaucoup
et de
ressources
avaient
l'avantage
eux.
se garder;
dans le Tonkin
redes Mac toujours
révoltes
devaient
les
muants.
Les
Trinh
étaient
obligés
de
conduire
leurs
plus vite
possible ; si elles traînaient
de nourriture
et les maen longueur,
l'insuffisance
bientôt
à revenir
au Tonkin.
ladies les forçaient
armées
le
De plus les Nguyên, en général,
à leur
tre eux. Tous obéissaient
restaient
unis en-
chef
combat-
et
Au contraipour leur propre
indépendance.
luttaient
dans le but de satisfaire
leur
re, les Trinh
ils apportaient
ambition
et, par conséquent
peu
taient
d'acharnement
dans
la
guerre.
21 —
LES
ET
NGUYÊN
COCHINCHINE
rien
néles Nguyên n'avaient
la trêve de 100 ans pour augmenter
gligé pendant
à annexer
le ChamIls réussirent
leur puissance.
influence
sur le Cambodleur
pa et à étendre
cochinchinois
s'étendit
ge. En 1755 le territoire
leurs
De
côtés,
jusqu'à Chàu-Doc.
Les. plus illustres
Nguyèn-Hoàng,
étaient
Nguyên
Nguyèn-Uông,
TRINH
Nguyèn-Sy-Vuong,
Nguyèn-Anh.
Nguyèn-Công-Thuong-Vuong,
LES
Nguyèn-Kim.
AU
TONKIN
Au Tonkin
les Trinh
étaient maîtres
du pouvoir.
et dirigèrent
Ils préparèrent
toutes les expéditions
Ils chassèrent
contre les Nguyên.
les descendants
des Mac, rois de Cao-bâng.
Ils furent
dévoués.
Kiêm,
Can,
Les
des
la plupart
plus célèbres
Trinh
pour
Trinh-Trang,
Trinh-Dông.
Trinh-Tông,
administrateurs
étaient
: Trinh-
Trinh-Sàm,Trinh-
23
DES
RÉVOLTE
En
1705
le roi
TÂY-SON
mourut,
de Cochinchine
son
10e
Vuong lui succéda et fut placé sous la prode régence
dont le plus puisd'un conseil
tection
sant chef fut Truong-Phuc-Loan.
Celui-ci,
par son
fils
Hué
de tout le peufut mécontenté
et sa tyrannie,
de Tay-Son
qui
ple. Voilà la cause de la révolte
de trois frèéclata en 1771 sous le commandement
orgueil
et NguyenNguyen-van-Huc
Nguyen-van-Nhac,
de QuyEn 1773 les Tày-Son
s'emparèrent
van-Lu.
Nhàn.
res
Les
Trinh
commencer
LA
pour
re-
entrèrent
finalement
en Janvier
ils
1775 et y
furent
chassés
par les Tày-Son.
DEFAITE
la province
les Tày-Son
décidaient
enfuis de tous côtés.
Lorsque
occasion
avec les Nguyên.
Huè-Vuong
Ceux-ci
contre les soldais Trinh.
une armée
envoya
à Hue, y
arrivèrent
12 ans ;
restèrent
eux-mêmes
de cette
profitèrent
la guerre
DES
NGUYÊN
de Quy-Nhàn
avait été prise,
de poursuivre
les Nguyên
—
Hué Vuong
arrêtés
furent
20 —
et ses neveux
et Phùc-Dông
Duong
Seul Nguycn-Ânh
put
et capitulés.
et se cacha à Hà-Tièn
où il fut
échapper au danger
de
bien reçu par le Missionnaire
français,
Pigneau
d'Adran
Behaine,
qui invita Nguyèn-Ânh
Evèque
à demander l'aide à la France, Nguyèn-Ânh
hésita, il
secours
au Siam,
mais les
essaya de demander
Siamois, étant égoïstes, n'y consentirent
pas. Alors
fut content
des conseils
de l'Evêque.
Nguyèn-Ânh
de l'évêque, en
Il envoya le prince Cânh, accompagné
à Paris en 1787. Le 28 NovemFrance, ils vinrent
d'alliance
fut signé à Versailbre 1787, un traité
Un
mois
et la Cochinchine.
les entre la France
après, l'Evêque
en Cochinchine.
d'Adran
VICOIRE
s'embarqua
DES
pour
revenir
NGUYÊN
— Des navires
Français.
français
des fusils, des
des canons,
en Annam
apportèrent
Vandes ingénieurs:
De Puymanel
officiers,
Olivier,
Arrivée
des
nier,
Chaigneau
arriva.
lui-même
ennemis
soldats
Dayot.
Le 2 Juillet
alla
Nguyên-Anh
avec le secours de l'Evêque
français.
1789, l'Evêque
ses
combattre
d'Adran
et des
PERTE
DE
QUY
NHÂN
Quy-Nhàn
dut capituler
ment
pris
assiégé bravement
par les Tày-Son
le 2 Novembre
1780 et fut complèteen 1801.
par les Nguyên
alla
Hué où
Après,
Nguyèn-Ânh
conquérir
réussit d'entrer
le 12 Juin 1801 Nguyèn-quang-Toân
s'est enfui
il
à Hanoi.
DE
PERTE
HANOI
demanda
l'aide
à la Chine,
Nguyên-quang-Toàn
mais
en vain. Nguyên-Anh
franchit
à merveille
le
mur
de Dông-Hôi,
En 1802 il entra
et livré
dans
Sa victoire
de Nghè-An
dans Hanoi.
et
Toàn
de
fut bientôt
pris
une cage à Nguyèn-Anh.
fut complète.
NGUYÊN-ANH,
EMPEREUR
se proclama
empereur
Nguyèn-Ânh
de Gia-long.
prit le titre de période
à Pékin
Il envoya
une ambassade
Trinh-hoài-Duc.
Thanh-Hôa.
en
1802 et
dirigée
par
— 28 —
DU
ORGANISATION
GIA-LONG
eut
Gia-long
troublé
depuis
à mettre
de
PAYS
,
dans
l'ordre
le pays
25 ans.
administrative.
Organisation
— Le pays est
divisé en 3 parties:
7 provinI — partie médiane:
ces; II — Basse Cochinchine
thành) : 5
(Gia-dinh
11 provinprovinces;
(Bac thành):
III — Tonkin
ces.
La capital
était
Gouvernement
condé
Phu-xuàn
central.—
de grands
de 6 ministères
fonctionnaires
ou
(Hué).
est seL'empereur
et militaires)
(civils
Bô :
1/ Lai
bô,
ministère
des
2/
Hô
bô,
ministère
3/
Le
bô,
ministère
des finances;
des rites ;
4/
Binh
bô,
ministère
5/
Hinh
bô,
ministère
emplois
de la guerre;
dé la justice;
6/ Công bô, ministère
D'un grand
secrétariat
des travaux.
Administration
territoires.—
des
de
la Basse Cochinchine
un
Tong-trân
publics;
(noi
câc).
et du Tonkin,
assisté de fonctionnaires.
la province,
était placé un Tran-thû.
mandarins.
assisté de quelques
A la
tète
était
placé
A la tète de
ou
Liru-tran
—
20
—
— Giafinancière.—
Organisation
1/ Impôts.
foncier
long décida d'alléger
pour que tous
l'impôt
sans peina. Il y eut
les habitants
puissent l'acquitter
en cas de sécheresse et de famine.
remise d'impôts
II
Conservation
interdit
des biens communaux.
le commerce
en punit
sévèrement
des
rizières
les vendeurs
— Gia-long
et
communales
et les acheteurs.
des mines. — Gia-long put prendre
Exploitation
et de
les anciennes
de Thâi-nguyèn
exploitations
et prosIl inventa
le mode d'exploitation
Cao-bàng.
des métaux
péra le commerce
précieux.
- Les taxes étaient fixées à 2% sur
IV
Douanes.
III
la valeur
des
marchandises
Des taxes
importées;
sur les navires venant
établies
plus élevées étaient
de Macao, de Chine et de France.
V/
Monnaies.
briquer
Le ministère
des sapèques,
Organisation
n'étaient
plus
nouveau
des codes
code
des finances
des lingots
d'or
fit
fa-
et d'argent.
— Les lois des
législative.
observées.
promulgua
Gia-long
en s'inspirant
du code Hông-Duc
Le
un
et
des Minh.
militaire.—
Organisation
Gia-long récompensa
les soldais
ses guerres.
servi pendant
qui l'avaient
Il organisa
et prépara
militaire
deux
la hiérarchie
armées
et maritime.
terrestre
30 —
—
Organisation
et fit
à Hué
Quoc-Tu-Giàm
les provinces.
ciaux
Des greniers
les provinces.
des maisons
fit réparer
examens
provin-
et les pouls.
Le
fut entretenu.
Des digues
les roules
améliorés
furent
et des canaux
surtout
au Tonkin.
dans toutes
publies furent construits
Pour le service des postes, on établit
de relais sur les routes. Enfin Gia-long
les casernes,
les citadelles,
les hôpitaux.
SES RELATIONS
GIA-LONG,
la Chine.
— En 1801, l'empereur
donna à Gia-long
à noire pays
l'investiture,
de Vièt-Nam,
tous les ans
Gia-long
envoya
avec
Relations
Chinois
le nom
et des relations
des cadeaux
à Pékin
maintenues
dura ni tout
avec
Relations
Siam
bodge
créa le
Gia-long
ouvrir
des écoles dans
Il réorganisa
des
triennaux.
et des concours
lit réparer
Gia-long
réseau de communication
Le
—
scolaire.
voulut
établir
furent
règne.
et
Cambodge
sa domination
le
sur
Siam.
le Cam-
Le roi du
des Tày-Son.
à Gia-long
une
Nac-Ông-Chàn,
envoya
Le Siam
pour demander
l'investiture.
pendant
Cambodge
ambassade
le
son
amicales
la révolte
31
du territoire
jaloux s'empara
se relira
bientôt
à l'arrivée
mais
Cambodgien,
des Annamites
et le Cambodge
Lè-vàn-Duyêt
de l'Annam.
protectorat
dirigés
sous le
retomba
par
il
Français.—
Après la mort
fit
de l'Evêque
d'Adran
(9 Octobre
1799) Gia-long
Il ne restait plus que quelde splendides
funérailles
dans la cour de Huê. Ils étaient très
ques officiers
avec
Relations
bien
considérés.
les
L'empereur
leur
accorda
les titres
Chaigneau et Vannier étaient les seuls
après 1807.
présents à la cour de Gia-long
de mandarinat.
Français
Des relations
rent
commerciales
solidement
vinrent
Des
maintenues.
en Annam,
en abondance
fu-
franco-annamites
navires
chargés
français
de mar-
chandises.
REGNE
DE
MINH-MÊNH
(1820-1840)
Gia-Long
mourut
le
19
du
1820) Après sa mort le prince
monta sur le trône
et prit le
(14
Février
1820).
12e mois
(Février
son 4e fils,
Bëm,
titre de Minh-Mènh
32
Minh-Mènh
son
il
père,
était
très doux
était
un
roi
et travailleur
Au
il s'intéressait
instruit,
Il s'occupait
à l'élude.
beaucoup
de l'organisation
surtout
affaires
de
du
de
Révolte
les
pays.
Lè-Duv-Luong.
Ninh-Binh
Rejeton des Lé, il souleva
révolte
fut rapidement
Hoa. Mais la
fut mis à mort
à Hué.
Lè-Duy-Luong
de
Nùng-Vân-Vân
et Hungréprimée.
:
le beau
frère de
Nung-Vàn-Vàn,
révolté
en Cochinchine,
se souleva.
révolté
toutes
:
Tonkin
Révolte
comme
Lé-Vàn-Khôi.
setre
Après
dans
la région de Tuyènquelque
temps
de Thaï-Nguyèn
et de Lang.
de Cao-Bàng,
Quang,
Son, il subit
le même
sort
que son
prédécesseur
Lè-Duy-Luong.
En Cochinchine.
Minh-Mènh
Vàn-Duyèt,
chinchine.
mit
alors
Révolte
de
lit
le
profaner
excellent
gouverneur
un de
Lè-Vân-Khôi,
à la tète des révoltes.
:
Lê-Vàn-Khôi
tombeau
de
Lé-
Basse
Co-
ses officiers,
se
de la
33
Il
dant
mois.
te expédition
Minh-Mènh
commandée
mourut
Khôi
Chaigneau
et
de
merce
AVEC
revint
de France
du
à Minh-Mènh
une
de
proposant
avec
Minh-Mènh
le roi
qui,
de
France,
exigeait
français
devaient
suivre
roi
du
roi
de
lettre
un
de consul
France.
du
roi
à
réponse
les
que
strictement
Il
Louis
de com-
traité
Il fut bien
d'Annam,
la
FRANCE
en qualité
conclure
dans
une puissan-
envoya
LA
commissionnaire
présenta
XVIIIe
y
pen-
par Truong-Minh-Giâng.
le siège de Saigon.
pendant
RAPPORTS
fut chef
et en
la Basse-Cochinchine
prit
un
la
reçu
par
lettre
du
commerçants
les
règlements
pays.
Chaigneau
grandissante
et partirent
et
Vannier
de
Minh-Mènh,
pour
France.
remarquant
la
demandèrent
froideur
congé
-
31
comme
consul
pas reconnu
Ce fut la fin des
d'Annam
et repartit.
officiels
entre la France et l'Annam.
ne fut
Chaigneau
dans la cour
rapports
COMMERCIALES
RELATIONS
Des
en décadence.
de jour
en jour
à Touranc
et
rarement
navires
arrivèrent
français
fois à Saigon où ils obtenaient
plusieurs
voyagèrent
Elles
vont
de Lê-vân-Duyèt
la protection
Persécution
des
—
chrétiens.
Minh-Mènh
se
chrétienne.
du christianisme
propagation
de la religion
Il interdit
la propagation
Les persécutions
furent reprises de plus
belle
missionnaires
ennemi
montra
en Annam.
sept
à la
et
catholiques
plusieurs
à mort.
Minh-Mènh
envoya
furent
mis
indigènes
en France
une ambassade
religieuse
mais le roi
Minh-Mênh
mourut
pour
de France
avant
reglér la question
ne la pas reçut.
le retour
de son
am-
1840 à l'âge de 50 ans, après
bassade, le 11 Janvier
un règne de 20 ans.
— 35
RÈGNE
Le
fils
de
Minh-Mènh
le titre
prit
père,
le
de période
nouveau
roi
Relations
Des
trèrent
avec
à
de Thièu-Tri.
était un roi
France
mise en
le commandant
de
faire
dès
Mais
aucun
instruit.
mon-
; sous
a manifesté
le'
Favin
Hué.
et Rigaul
de
Lapierre
le libre
exercice
du culte
rent 5 corvettes
père et
Comme
son
Evèque obtint
des 5 missionnaires
enfermés
liberté
prison
son
:
de Thièu-Tri.
la France
de haine et de vengeance.
A Tourane,
la
succéda
sous Minh-Mènh
produits
entre la France et l'Annam
le désaccord
règne
sentiment
dans
la
évènements
le
la
DE THIÊU-TRI
annamites
demandèrent
Genonilly
mais ils vicatholique,
mouillées
dans le port
de guerre.
Lapierre
envoya
préparatifs
aux mandarins
disant
une lettre
que si ces nale feu.
ils ouvriraient
vires ne s'arrêtaient
pas,
le
navire
annamite,
Thièu-Tri
ans, après
mandarin
n'écouta
français
commença
fut détruite.
mourut
un
le 4 Novembre
règne de 7 ans.
cette
le
lettre.
feu.
la
Alors
flotte
1847 à l'âge de 40
—
Peu
de temps
vassal
fidèle
Avec
la France
faire
Mort
sa
d'intelligence
vive
et
beaucoup
travailleur,
à l'étude
Grand
la Chine
il s'occu-
intérieure.
:
son règne, Tu-Duc
envoya régulièen
à la Chine
et se conduisit
tributs
des
grand
surtout
de fils envers
tout
rement
ports
de Tu-Duc.
de l'organisation
minutieusement
Pendant
doué
chinois.
avec
de Thièu-Tri,
son
trône
(20 Octobre
son devoir
et s'intéressait
cultivé
d'esprit
des caractères
Pendant
sur le
de période
Il remplit
pieusement
Il était
vieille
mère.
Relations
—
la mort
après
monta
fils Hông-Nhàm
1848). Il prit le titre
pait
36
de l'empereur
tout
chinois.
:
son
règne, Tu-Duc
de son royaume
au commerce
nombre
de navires
anglais,
ferma
étranger.
espagnols
demandèrent
arrivés à Tourane,
français,
le commerce
en Annam,
mais le roi
des chrétiens
Plusieurs
Duc contre
res français
les
Un
et
le refusa.
:
persécutions
les chrétiens
furent
tous
tués.
furent
lancées
. De nombreux
sous
Tumissionnai-
à
37
LES
-
EN
FRANÇAIS
BASSE
COCHINCHINE
des
Conquête
provinces
.
orientales
La cause immédiate
des guerres de l'Annam
avec.
des chrétiens,
fut la persécution
Rigaul de
la France
vers Saigon dont il fit la conse dirigea
Genouilly
quête en deux jours . Quelque temps après, l'amiral
à la
de France
pour amener
Tu-Duc
Page vint
lit attaquer
les troupes
franco-esTu-Duc
paix.
mais il n'y
réussit
Saigon,
avec la France un traité
signer
laissées
pagnoles
à
dut
pas. Tu-Duc
voici
de paix dont
les
principales
clauses.
des 3 provinces
orientales:
Bièn(1) Cession
et l'île de Poulo-condoré.
Gia-Dinh
Hoa, MyTho
d'une indemnité
de guerre
de vingt
(2) Paiement
de dollars.
millions
(3) Libre
du
exercice
des
(4) Ouverture
3
culte
ports
catholique.
: Tourane,
Dalat,
et
Quang-Yên.
Conquête
Tu-Duc
cédées.
rigée
des
essaya
Il
par
envoya
provinces
de racheter
en
France
Phan-Thanh-Giâng,
occidentales.
les
provinces
une ambassade
mais
ce
fut
—
déjà
disans
38
au paiemen
renonça
Tu-Duc
Indigné,
des révoltés
con
et excita partout
de l'indemnité
des
la France
Alors
tre la France.
s'empara
occidentales.
Chàu-Dôc
Vinh-Long,
provinces
résultai.
Ha-Tièn.
En
LES
Cause.
1868,
Un
était
en relations
Les
mandarins
de
s'en
AU
FRANÇAIS
—
sur
plaignit
au
qui envoya
marine
la
TONKIN
commerçant
français
commerciales
avec
Annamites
naviguer
mourut.
Phan-Thanh-Giàng
alors
voulurent
Jean Depui
le Yunnan
l'empêche
le
Jean-Dupui
Fleuve-Rouge.
de Saigon,
Duprè
gouverneur
au
TonKin
Francis-Garnier
un
officier
pour
régler
d
le
affrires.
Arrivé
à
Hanoi
avec
170 soldats
, Francis-Gar
était chargé de faire une enquête pour essaye
le commerce
dans le pays du Tonkin
d'ouvrir
cherchait
Mais le général
Nguyén-Chi-Phuong
nier
empêcher
Annamites
Garnier
de
remplir
sa
mission.
Le
sol
les
d'empoisonner
essayèrent
dats Français
et de brûler
leurs
habitations,
Garnier
fut obligé
à la force.
de recourir
— 39 —
Prise
de Hanoi.
Avec
-
le bombardement
attaqua
mourut.
Chi-Phuong
villes
des
s'empara
et Ninh-binh.
Mort
Francis
de
170
de la citadelle,
Garnier
du
avec
ses
delta : Phu-Ly,
Garnier.
Garnier
soldats,
Nguyènlieutenants
Nam-dinh
— Garnier
fut
tué
par des Pavillons
rates sur la route
ce sont de puissants
Noirs,
pide Phû-hoài-Duc.
Peu de temps
signa avec la France un traité de
l'Annam
après,
paix.
TRAITÉ
Le
traité
fut
DE
signé à Hanoi
la France rendit
Par ce traité,
Garnier avait prises.
1874
le
15 Mars
1874.
toutes les villes
que
de l'Annam
la souveraineté
(2) Elle reconnaissait
et son indépendance
vis à vis des puissances
étrangères.
(3)
Elle
s'engageait
à
la défendre
contre
toute
attaque.
(4) Elle lui
de 1000 fusils
5 navires,
100 canons et
avec des munitions
et des ingénieurs.
fit
don
de
—
son
(5) De
veraineté
10
-
Tu-Dûc
côté,
les (5 provinces
sur
française
la sou-
reconnaissait
de la Co-
chinchine.
(6)
Il
le libre
accordait
exercice
du
culte
ca-
tholique.
le commerce
(7) Il autorisait
Yunnan
par le Fleuve-Rouge.
entre
(8) Il consentit
à Hué.
France
du
fut
Ce traité
merce
la
bientôt
suivi
31 Août
le
signé
nomination
Traité
ET
mand
té au
Harmand.
traité
SUR
LE
voici
les
1883,
com-
-
(25
TONKIN
Août
1883),
à la capitale
et présenta
Annamite.
gouvernement
Août
de
de
L'AN-
se rendit
Le 25
dont
résident
et
DU PROTECTO-
FRANÇAIS
NAM
mer
1871.
ETABLISSEMENT
RAT
d'un
la
eut lieu
principales
la
signature
clauses.
—
Harun trai-
du traité
11
(1) L'Annam
France.
(2)
Il
reconnaissait
le
accepta
du Tonkin
Indigène
dans
établis
contrôle
de
à
patenôtre
(6
les traités
placés
1884).—
en
envoyé
Patenôtre
juin
sous le protectorat
LE
échapper
la France.
les
bases
le premier.
et le Tonkin
de la France.
DE LA FRANCE
CAMBODGE
ET LE
LAOS
—
Depuis le 19° siècle, le Cambodge
voisins:
des deux puissants
l'empire
de Siam.
Il a essayé d'y
et le royaume
en 1883 le protectorat
de
en demandant
Cambodge.
était la proie
d'Annam
fut
Chine,
discuter
1883 et 1881, l'Annam
PROTECTORAT
SUR
France
l'intégrité
plénipotentiaire
à Hué pour
chargé de s'arrêter
d'un nouveau
traité qui confirme
furent
l'administration
garantir
s'engageait
ministre
Par
de la
de
par les résidents
les villes cl les chefs lieux.
(3) La France
de l'Annam.
Traité
le protectorat
Le principe
du
protectorat
fut basé sur
—
42 —
signé entre le roi Nac-Ong-Chàn
d'Oudong,
de la Grandière.
Le roi Nac-Ong-Chàn
et l'amiral
administratives
judiciaccepta toutes les réformes
le traité
aires
cl
commerciales.
ses réformes
— La France étendit
jusqu'au
à menacer
le CamLaos. Le Siam continua
toujours
et le Laos.
Mais en 1883, le Siam
bodge
du
à toutes prétentions
sur le Laos qui fut
renoncer
Laos.
définitivement
reconnu
sous
le protectorat
de la
France.
PAUL-BERT
LE GOUVERNEMENT
l
du Tonkin.
s'occupa de l'organisation
la Résidence
et obtint
du ro
y établit
supérieure
l'installation
du Kinh-Luoc
au Tonkin
Dông-Khânh
Il créa des écoles et répandit
renseignement
du
Paul-Bert
et du Français.
Il avait pour but de metQuôc-ngù
tre rapidement
le pays en ordre. À cause des voyage
il succomba
le 11 Novembre
1886.
continuels,
13
Les gouverneurs
Principaux
gouverneurs.
à la grandeur
et à la prospérité
qui ont contribué
de l'Indochine
sont:
Paul-Doumer
qui s'occupait
surtout
des Travaux
M. Albert-Sarraut
Publics;
et complérenseignement
primaire
qui réorganisa
créa l'enseignement
mentaire,
supérieur,
développa
l'assistance
médicale.
Ce travail
est poursuivi
par
Maurice
Long (1019 — 1023).
L'Indochine
Alexandre
développer
puissance.
est aujourd'hui
administrée
par M.
Varenne qui sait, grâce à sa haute sagesse
la prospérité
du pays et augmenter
la
ET SES SUCCESSEURS
TU-DUC
A
la
Duc-Duc
mort
fut
de
un de ses fils adoptifs
Tu-Duc,
mis sur le trône
sous le conseil
de
et de Tôn-That-Thuyêt.
Mais il
Nguyên-van-Tuong
fut détrôné
au bout de trois jours et remplacé
par
frère de Tu-Duc
Celui-ci
fut déposé le
Hièp-Hôa,
50 Novembre
et remplacé
par Kiên-Phùc
qui mouut le 31 Juillet
fut Hàm-Nghi,
1884; son successeur
encore très jeune.
—
était réellement
L'autorité
qui
laissée
à Hué,
Le frère
sur
de
de
ainé
ce fut
mais
s'échappa
aux mains
la
de Tôn-Thàt-
la garnison
d'attaquer
essaya
Thuyêt
Il
11 -
sans
citadelle
Kiên-Phùc,
française
succès.
le
avec
jeune
Dông-Khành
fut
roi.
mis
le trône.
A sa mort
régnèrent
fils de Duc-Dùc
âgé de huit
successivement
(10 ans de règne,)
ans, fut détrôné
Thành-Thai,
Duy-Tàn,
en 1010 et fut remplacé
le prince
par un fils de Dong-Khanh,
de Khai-Dinh
prit le titre de période
10 Mai
1910 et mort
Son successeur
son fils
le 8 Novembre
est le prince
Biru-Dao
(intronisé
1025).
Bào-Dai.
qui
le
— 45 —
LECTURES
HISTORIQUES
TRÀN-HU'NG-DAO
étaient des hommes de petite taille
Les Mongols
mais leurs corps
comme nous autres les Annamites,
C'étaient
étaient doués d'une souplesse vertigineuse.
de bons
Chine
du Nord
de la
qui venaient
reconnus tels même en Europe.
arbalétriers
et qui étaient
Après
prouesses en Chine et au Japon,
route du Sud pour
envahir
notre
de belles
la
prirent
et cupides,
ils pillaient
la campagne
pays. Cruels
Mais ils se heurtèrent
tuaient les habitants.
bienils
tôt à une résistance
mites.
Nos soldats
héroïque
commandés
un grand
Hirng-Dao,
triote ardent, chassaient
leur tête Thoât-Hoan.
Les
chefs
de la part
des Anna-
par le général Trândoublé
d'un pastratégiste
les Chinois
qui
avaient
ennemis
à
à la
qui pouvaient
échapper
mort et s'enfuir en Chine, furent maltraités
par le
roi des Mongols
la revanche.
Mais
qui organisa
cette fois comme la première,
les armées chinoises
subirent
le même, sort lors de la campagne
BachDâng-Giang
(bras du Thâi-Binh,
passant par Quàngcoulait
à flots, rougissant
Yèn) où le sang Chinois
le fleuve.
10
Gloire
à Tran-Hung-Dao
le vainqueur
des
Mon-
gols.
NGUYÉN-TRÂI
Ngnyèn-Trài
A cette
les Minh
époque,
pays. Ils soupçonnaient
Trài,
de conspirer
Nguyèn-Trai,
et bientôt
Il
qui
lui
montra
révélaient
les Tran
administraient
eux
et nuit,
d'admirables
une grande
a contribué
Nguyên-Trài
ment de Lé-Loi.
et le firent
exiler.
à la vengeance
pensait
contre
Lê-Loi
notre
père de Nguyèn-
Phi-Khanh,
contre
jour
il suivit
sous
vivait
les Chinois.
plans
compétence
puissamment
de
batailles
militaire.
à l'avène-
— 47
—
LÊ-VÂN-DUYÊT
Lè-vàn-Duyêt
il suivit
Siam.
était
originaire
Nguyèn-Ânh
Dans
compétence
Ce fut
(Gia-Long)
les discussions militaires,
qui
contre
fut
chargé
Annamite
Nap-Sàn
reconnut
il montra
une
empereur.
de
diriger
une
les Tày-Son.
de belles victoires.
Il remporta
en 1813, il fut autorisé
Gia-Binh
Cambodgien
Quang-Xgai,
dans sa fuite au
le futur
surprenait
en 1785 qu'il
expédition
bodge
du
en
et le Siam
contre
de
à protéger
le roi
les Siamois. Le Cam-
conséquence
rendit
Gouverneur
le
hommage
protectorat
à Gia-Long.
Par ses exploits,
a donc fait rayonLê-vân-Duyèt
ner notre puissance
au Cambodge
et au Siam.
18
LA
de
imagina
Vô-Tinh
aller
de
s'emparer
enlevée,
les
principales
Huè
pour
assiéger
ce
Pendant
Il
flottille.
cette
soldats,
rent
la
temps,
attaqua
pleura
de
pas être
un
sur
poudre
compagnons
d'admiration.
mais,
forte-
de
toutes
à
»
Qui-Nhàn
avec
Nguyén-Anh
Huè et l'enleva
Vô-Tinh
et
joie
bûcher
où
canon,
il
d'armes
il
fut
pleurèrent
maîtres
la
quittèrent
une
organisa
d'assaut.
de
qui n'avait
plus
livra
sa citadelle.
Mais,
les mains
entre
acharnément
Tày-Son
forte.
place
devinrent
Tây-Son
à la nouvelle
de
terrifiés.
de
bataille:
plan
de tenir Qui-Nhàn
pour
la capitale
années
nouvelle,
ne
pour
il monta
Les
la
ce
reprendre
car
la
capi-
Hué.
défendit
Vô-Tinh
de
citala
d'attaquer
entreprit
Nguyên-Anh
le héro
«charger
parts.
A
formidable
bientôt
attaquèrent
et l'assiégèrent
prise
les Tày-Son
nouvellement
Huè
HUE
Hué.
Mais,
resse
la
conquis
Nguvèn-Anh
ayant
de Qui-Nhàn,
delle
tale
DE
CAMPAGNE
prise
des assiégeants
du feu suijeta
brûlé
de
de
de
vif
et
ses
douleur
et
la citadelle,
Hué,
iis
fu-
— 49 —
Nguyên-Anh
attaqua
Quy-Nhân
La campagne de Hué fut célèbre
Elle
et la reprit.
dans l'histoire.
est semblable
de Napoléon
à la campagne d'Austerlitz
1er, (voir Histoire de France)
L'OEUVRE
SCOLAIRE
DES
LE
Le premier acte de Lê-Loi, après avoir donné
la paix à son pays fut de réorganiser le Collège
national Quôc-Tu-Giâm
et de restaurer les écoles
de préfecture et de sous-préfecture.
Il nomma des
professeurs pour enseigner dans ces établissements
et diriger l'instruction
populaire. Une ordonnance
datée de la 2° année de son règne invita les fils des
mandarins à venir s'instruire
soit à l'Ecole du
Prince royal, soit au Collège national.
Les enfants
du peuple n'étaient admis dans ce Collège que s'ils
avaient satisfait à un examen de sortie des écoles
de préfecture et de sous préfecture.
Une imprimerie royale fut créée et chargée de graver des livres
pour être distribués aux écoles.
D'autres mesures furent prises par les successeurs
—
de Lê-Loi, notamment par Lê-Thânh-Tôn
(1460
— 50 —
restaura
On
1497).
les concours
du
doctorat
(hôi
les guerres
d'indépendance,
pendant
suspendu
thi)
et ceux des concours
leurs programmes
on remania
ou
fixa
les conditions
thi),
régionaux
(huong
devaient
des
de recrutement
fonctionaires
qui
les candidats
chinois
être désormais
parmi
pourOn créa
universitaires.
grades
et on institua
pour
othèques
ques un corps de spécialistes
de
vus
ser
dans
de
rieur
établissements
les
la
capitale.
On
trois
timents
chacune
Le
siers.
littérature
collège
dédié
pour
était
loger
exciter
Pour
Tôn
fit
stèles
lauréats
stèle
la
de
élever
classi-
de profes-
chargés
salles
de
cours
et
vingt
cinq
comparles étudiants
bour-
du temple
de la
précédé
et à ses disciples,
à Confucius
sous la
conduite
étudiants,
de
qui les
faire
venaient
leurs maîtres,
mois.
de chaque
premier
devant
des
bibli-
d'enseignement
supéle Collège
naagrandit
d'autres
en y ajoutant
de
séries de bâtiments
tional
l'étude
des
l'émulation
chaque
où furent
du
côté
le
génuflexions
des étudiants,
de
pierre
des concours
des
du
gravés
doctorat.
la date du 4 Septembre
porte
de toutes
celles
plus ancienne
Lè-Thanh-
collège
les noms
des
des
La
première
1484.
C'est
que
l'on
voit
au Temple
de la Littérature,
aujourd'hui
pagode des Corbeaux,
On lit sur cette stèle le passage
51 —
—
:
suivant
« A
un
offrent
les concours
et d'une
unique
cette
Bien
que
elle
une
époque,
très
grande
importance.
toute
éblouisse
cence
spectacle
magnifine sulfi-
siècle
jusqu'au
cependant
pas à perpétuer
des lauréats.
et les talents
siècles
le renom
rait
leurs
noms
foule
les
pour
contempler,
et sentent
d'admiration
et
nobles
sentiments
service
de la dynastie.
Le
Thuoc
les
que
(Revue
des
où sont
élevées
sont-elles
les stèles
Aussi
et
examens
les
actuelle,
l'heure
gravés
en
viennent
étudiants
pour
remplis
qu'ils
soient
de
naître
eu leurs
coeurs
le
désir
de
se
dévouer
au
(1)
indochinoise
XXI.
p. (102-103).
NGUYÊN-KIM
LE
Le
thume
village
huong,
DES
RESTAURATEUR
restaurateur
des
Trièu-Tô-Tinh
de Gia-mièu
village
(1) Traduction
3 et suivantes)
précieux)
Lé,
titre
Nguyên-Kim
Hoàng-Dê'
était
extérieur
(aujourd'hui
dépendant
de M. Aurousseau
(Rev.
LE
originaire
du
ind.
posdu
Quy-
Huyèn
de
1913 pages
— 52 —
Phû de Hà-trung,
province
Tông-son,
Il était le fils de Nguyên-Hoàng-Du
lors des troubles
un rôle important
le
deThanh-hôa.
avait
qui
joué
qui marquaient
de Lê-Chiôu-Tôn.
règne
notamment
son
beaucoup
et son arrière grandgrand-père
Nguyên-Vân-Lang
avaient
occupé des foncpère Nguyën-Duc-Trung
Parmi
ses ancêtres,
à la
tions
cour
des
Le.
A
un
moment
donné,
où
de Thanh-hôa
aux confins
se retira
Hoàng-Du
une sorte de fief.
il vivait avec son fils, s'y taillant
sa mort
surIl ne quitta
jusqu'à
plus sa retraite
en
venue
Quelque
1518.
ans plus tard, à la fin du règne
décida
son fils Nguyên-Kim
dix
Mac-Dang-Dung,
quitter sa vie retirée
la lutte
et de commencer
de
de
con-
temps à
quelque
de partisans;
la tête d'un nombre assez considérable
luttaient
tous ceux qui
ce nombre
s'accrut
de
assez
les Mac, au nom
des Lê et
contre
qui,
ils
la frontière;
battus,
passaient
régulièrement
de se réunir
bientôt
l'habitude
auprès de
prirent
sur le territoire
C'est là que celaotien.
Nguyên-kim
tre
lui-ci
les
Mac. Il
fit venir
un
fut
fils
au
bout
de
, le prince
de Thanh-Hoa,
de Lê-Chièu-Tôn
dans la province
Ninh,
qui vivait
et le proclama
c'est Lê-tràng-Tôn
empereur,
1548) La même année, il reçut lui-même
(1533le titre
— 53 —
duc. Lê-Trang-Tôn
lui
confia
le comde grand
de toutes
ses troupes.
Dès
mandement
suprême
fut assez fort pour quitter
sa terre d'asile,
qu'il
il fit sur le territoire
annamite
maintes
pointes
heureuses
et en 1540,
dans
tallé
mort
la
1545, Mac-Phùc-Hai,
fit empoisonner
Dung,
78 ans.
Lê-trang-Tôn
les Nguyên-Kim
les
fonctions
du Grand
le titre
litaire.
Il
date
de
ses suc-
de la capitale
de l'ouest
(ou Tàydans la province
de Thanh-Hoa.
En
fils,
ins-
solidement
le voit
le Nghè-an.
L'année
suivante,
de Mac-Dang-Dung,
poursuivant
cès, il s'empara
Dô actuellement
né des
on
ordonna
avait
eut
Uông,
d'assistant
petit
fils
Nguyèn-Kim
des
deux
de Mac-dangalors âgé de
funérailles
fils
le- titre
solennel-
et une fille ; l'aîde duc et remplit
de gauche
du
Président
Conseil
; le second, Nguyên-Hoàng,
de marquis,
reçut un commandement
avec
mi-
sur les Mac,
plusieurs victoires
en récompense
de ses services, fut fait duc,
et,
de la
Quant à la fille Ngoc-Bâu,
qui était l'aînée
l'avait
mariée
à l'un de ses
famille,
Nguyên-Kim
remporta
Trinh-Kiêm.
lieutenants,
Histoire
(Ch B Maybon,
nam,
p. 89).
moderne
du pays
d'An-
— 51 —
KIÊM
TRINH
originaire
Nguyen-Kim)
de
de Thanh-Hôa,
de la province
phu
Quàng-Hôa
de Vinh-Lôc
Thiêu-Thièn)
huyèn
(anciennement
de Sao-Son (anVinh-Phuc)
village
(anciennement
son père de très
Il perdit
ciennement
Soc-Son).
Trinh-Kiem
bonne
souvent,
était (comme
Très
pieux
en menant
paître
heure.
il devait
pauvre,
aux
des buffles, dérober
et très
sa
pour avoir de quoi nourrir
mère. Devenu grand et doué d'une force physique
au service
il entra comme palefrenier
remarquable,
il caracodes Mac. Toute la journée,
d'un mandarin
autres
des volailles
lait
sur
ainsi
la valeur
apprécier
un beau jour à s'enfuir
mit
les chevaux
de son
et,
maître,
de chaque
dans le trai
ayant
pu
il se
animal,
de Cô-Lùng
avec les
huyèn de Càm-Thuy
(même
province),
meilleurs
de ses coursiers.
Malgré toutes ses recherches, son maître ne put mettre la main sur lui.
En ce moment,
à la restauration
qualités
auprès
guerrières
de lui et
Trièu-Tô
des Lè.
(Nguven-Kim)
S'étant rendu
de Trinh-Kiem,
lui donna
en
il
travaillait
compte des
le fit venir
la fille
mariage
à la défense de la cause
Ngoe-Bâo pour, l'associer
de Lê-Trung Tôn-Kiem
eut le commandement
d'une
armée et battit
les troupes
des Mac au huyen de
33
à Thanh-Hoà).
Il fut
(Phu-Tho-Xuàn
Lôi-Duong
au grade
dans la suite promis
de grand
précepteur
avec le titre de Duc de Lang
(Thâi-Su-Lang-Quocla mort
de Nguyen-Kim
Công).
Après
(1515). il eut
le
commandement
tout
des
généra!
Sous
puissant.
le
et
troupes
règne
devînt
Lê-Trung-Tôn
de
Mac-Kinh-Diêm
des Mac),
(général
(1518-1550),
contre
Thanh-Hoà
; Trinh-Kiem.
gea une année
le battit
tète de ses troupes,
et fit prisonniers
sieurs
Le
roi
D'accord
souvent
remporta
des Mac. Il fut promis
des
avec
raconte
Tôn,
le trône
entre
les mains
mit
et
il
(Thuong-Tuong-Thâi
le titre
reçut
posthume
étant
le
titre
qu'à
de
Roi
mort
la
la
victoires
de
duc
grand!
sa
il
mort,
(Dai-Vuong).
de
Le Trung-
les pouvoirs
anrait
celui-ci
se proclamer
roi ; mais hésitant
à prendre,
un messager
il envoya
encore
Binh-Khièm
demander
pour
Lé-
tronc
et tous
de Trinh-Kièm,
rcur,
au grade
A
Quôc-Cong).
de Grand
vacant
à Haiduong
plu-
d'enfant.
de
le
supérieur
tradition
laisser
mandarins
grands
chercher
lors,
Depuis
sur les troupes
La
sans
sur
fît
Trinh-Kiem,
Anh-Tôn.
général
mourut
Trung-Tôn
les
avec
à la
des Mac.
d'officiers
dizaines
diri-
auprès
par
étant
voulu
le
parti
de Nguyenavis
à ce
— 56 reçu Trang-nguyên
sujet. Ce dernier,
1re classe, surnommé
commumément
était
très
célèbre
dans
l'art
de
ou docteur
de
Trang-Trinh,
l'avenir.
prédire
avoir
écouté l'envoyé
de Trinh-Kièm,
au
Après
il se tourna vers ses domestilieu de répondre,
est mauvaise
cette
ques et leur dit: « la récolte
Il faut
année et les graines ne sont pas bonnes.
les anciennes
aller chercher
graines pour les ensemencer. » Puis il se rendit à une pagode voisine
et dit
: « Qui garde
mangera du riz gluant
aux bonzes
Bouddha
la pagode
».
et adore
ces paroles à Trinh-Kièm.
Le messager rapporta
Celui-ci comprit ce que voulait lui dire Trang-Trinh:
il fallait, puisque le roi défunt n'avait pas d'héritier,
mettre
sur
le trône
un autre
descendant
des Le ;
il
légitime,
en respectant ainsi la dynastie
et jouir
pouvait exercer tous les pouvoirs
Il fit alors
un
les privilèges.
chercher
nombre
de la famille
descen-
et tout
royale
et
put trouver
de Lê-Trû,
à la 5e génération
Lê-Thâi-To
nommé Duy-Bang.
dant
mé
roi:
ce fut
nn
frère
Celui-ci
Lê-Anh-Tôn.
Durong-Quâng-Hàm
fut
de tous
aîné de
procla-
37
LES
MURS
ET
Les
murs
DE
DE
TRUONG-DUC
DÔNG-HÔI
de Truông-Duc
et de Dong-Hôï
furent
l'oeuvre de Dào-duy-Tu
qui en a tracé le pian et
dirigé les travaux de construction.
Le mur
vestiges
Il court
de Truông-Duc,
dont on voit encore les
assez bien conservés, fut construit
en 163).
d'abord
de la
le long de la rive droite
branche
de Nhut-Lè
du
Quang-Binh
Dà «le fleuve
sur
la
rive
le de dix
tres
base.
(dinh)
sur
Il
comprenait
ou résidaient
des
partie
visionnement
L'autre,
une
avait
six
totalongueur
mesure
trois mè-
et
environ
de
mètres
un
qui
plus important,
aurait
était
Luy-Thay,
Thièu-Tri
largeur
a la
dit
proprement
et la pins grande
camp
les autorités
ennemi
vulgairement
et auquel
Dào-Duy-Tu
appelé
Il
et un grenier
troupes,
des soldais.
Il formait
d'un
passage
le Nhut-Lé.
chet lieu
Ràoactuel) appelé
vulgairement
des pierres» puis remonte
ce fleuve
gauche.
kilomètres
d'élévation
de Dông-Hôi,
(Rivière
le
pour l'approobstacle au
voulu
remonter
mur
Dông-Hoi,
du maître
mur
donna
en 1812
le
—
nom
le
du
de
58
—
« Dinh-bâc-truong-thành
» longue
Il fut construit
nord paficié.
en
s'étendait
de l'embouchure
du
fleuve
au N. E. de Dông-Hôi)
1km environ
une hauteur
Dàu-Màu, Il atteignait
6 mètres)
et 5 xich
du
(environ
murail1031. Il
Nhàt-Lè
(à
mont
jusqu'au
de un truong
côté extérieur
des madriers
en bois de fer; du côté
planta
on apporta
de la terre, de façon à faire
intérieur
et les chevaux
cinq degrés où les éléphants
pouLa longueur
vaient
circuler.
totale du mur était
de plus de 3000 truong
les trois ou
(12km). Tous
on
des
(12 ou 28 mètres,), on construisit
truong
contenant
des canons
de gros calibre ;
pavillons
tous les truong (4m) on plaça un pierrier.
Il y avait
des monceaux
de poudres
et de balles.
C'était
un endroit
inexpugnable
placé entre le Sud et le
cinq
Nord.
Ce système de défense de Dào-Duy-Tu
bien combiné. Les forces tonkinoises,
malgré
était
quelvinrent
ques succès partiels,
toujours
s'y heurter
inutilement.
Voici, comme exemple, une bataille qui
fut livrée au mur de Truong-Duc
en 1648.
Les
tonkinoises
s'étaient
avancées justroupes
qu'au pied du mur qui n'était
plus alors
qu'un
amoncellement
de sable
sans consistance.
Les
—59 —
ennemis
ne lardèrent
projectiles
pas à y faire une
brèche.
Les
cochinchinoises,
saisies de
troupes
avaient
frayeur,
pour la plupart
pris la fuite : sur
dix
il
parties,
n'en
restait
que
deux
ou
trois
était chargé de la défense du
Trinmg-Phuc-Phàn
atmur. Seul, à la tète des soldats
spécialements
faisant
du tambour
tachés à sa personne,
frapper
et agitant
il soutint
un drapeau,
avec les ennemis
qui, tout en
dissaient
le
la
lui
mur,
excitaient
et son
leurs
bambou,
côtés
acharnée
combattant,
assis
Courageusement
fils,
les
gens qui,
de sable,
parasols
avec des
réparaient
autour
pleuvaient
pleines
de l'ennemi
Les traits
leurs
brèche.
une lutte
des centaines
de soldats
sés
ou
mourants;
mais
Phan
ter
assis,
nullement
ému.
Les
agrandevant
ils
ouverts,
en
barques
la brèche.
d'eux
tombaient
continuait
ennemis
; à
bles-
à rescroyaient
et n'o-
d'une
vertu
surnaturelle
doué
qu'il était
de lui. Le mur fut réparé
et ne
saient
approcher
tomba pas aux mains des Tonkinois.
Les gens donnèrent
à
Phan
le
surnom
de
Cô-Tri
défenseur»
D'après
Cadière
« l'obstiné
—
LA RÉVOLTE
60
—
DE LÊ-DUY-MÂT
des seiet de despotisme
actes d'arbitraire
insupporgneurs du Nord avaient fini par paraître
des Lê qui
de la famille
tables à certains membres
de se voir écartés
qu'à contre-coeur
n'acceptaient
Les
des affaires.
Ils
fomentèrent
des
révoltes
et soule-
les
Les troubles
le peuple contre les Trinh.
delieu en 1737, trois membres
plus sérieux eurent
fils de Lè-Hi-Tôn,
la famille
royale, Lè-Duy-Trûc,
tous deux fils de Lè-duyet Lè-Duy-Màt,
Lè-Duy-Quy
vèrent
à la tête
Tôn
étaient
furent
dénoncés,
et exécutés.
d'un
les deux
vaste
complot.
Mais
ils
furent
princes
a la venéchappa
premiers
Lè-Duy-Màt
de
Avec un assez nombre
geance de Trinh-Giang.
il prit la campagne,
il se fixa dans le
partisans,
pris
ses compagnons
lui faisaient
une
sorte de cour. Plus tard, vers 1710, serré de près
de Trinh-Giang,
il passa dans les
par les soldats
du Tran-Ninh
où il devrait
trouver
montagnes
plus
il parut y avoir
de sécurité,
vécu
anplusieurs
nées. Mais il ne cessait pas cependant
d'inquiéter
les Trinh,
en 1753 Trinh-Dinh
put capturer
plusieurs des chefs qui avaient embrassé le parti
du
et qui venaient
faire
des incursions
prince
sur
Thanh-Hôa
le
territoire
où
mais il ne parvint
tonkinois,
pas à
de la personne
de Lê-duy-Màt.
s'emparer
En 1707,
se crut assez fort
àla mort de Trinh-Dinh,
Lê-duy-Màt
—
61
—
l'offensive
et marcha sur la capitale
prendre
fils de Trinh-Dinh
et son successeur
Trinh-Sum
(1707
1782), envoya contre les rebelles le général
cl une
Bùi-thè'-Dat
avec une armée considérable
pour
dont les forces
artillerie.
nombreurse
Lè-duy-Màt
et
étaient grandement
battit en retraite
inférieures,
à Tranfut obligé de s'enfermer
dans la capitale
toute attente
contre
Ninh, Bùi-thé-Dat
l'y poursuivit
et mil le siège devant la ville.
Bientôt
se rendit compte que toute résistance
sible,
les canons
brèches
dans
se rendre
il
fit sauter.
de l'ennemi
faisaient
de larges
plutôt
que de
ses
Alors
remparts.
entassa des caisses de poudre
et se
(1770)
OEUVRE
ADMINISTRATIVE
DES SEIGNEURS
Au furet
Lè-duy-Màt
était impos-
à mesure
que leur
.
NGUYÊN
autorité
s'affermissait
domaine
les Nguyên
s'étendait,
et que leur
s'applià organiser
le pays. Vers le milieu du dix
quèrent
huitième
siècle, les Nguyên, ayant étendu leur domination
vers le sud, divisèrent
le pays en 12 pro-
—62
ou dinh. A la tète de chaque dinh étaient un
un trésorier,
cai-bô, et un juge
gouverneur,
trân thû,
Ki-Luc. Le personnel,
ainsi que le perprovincial,
de la capitale cl des prosonnel des divers bureaux
vinces
était
vinces,
Pour
recruté
l'établissement
par voie d'examens.
des rôles et la fixation
de l'im-
les méthodes
fixées par
pôt les Nguyên adoptèrent
un grand recensement
avait lieu de
Lè-thành-Tôn:
tous les 3
6 ans en 6 ans et un petit recensement
était répartie
en huit catégories.
ans; la population
était
La quotité de l'impôt
déterminée
personnel
suivant les catégories, elle variait de deux ligatures
de ligature ; les indigènes
dixièmes
étaient
—
foncier
fut fixé en tenant
L'impôt
exempts.
de la superficie
autant que possible,
des
compte,
mesurée, de la natuchamps qui fut officiellement
à cinq
de la valeur
des terrains;
re des cultures,
soit en argent.
perçu, soit en nature,
il
était
militaire
L'organisation
parait avoir été l'objet de
Comtous les soins des seigneurs de Cochinchine.
les inscrits des deux premières
me au Tonkin,
cale service militaire : les robustes
tégories devaient
(châng-hang)
les militaires
drapeaux
étaient versés directement
dans l'armée,
étaient appelés
(quân-hang)
au fur et à mesure des besoins.
sous
les
03 —
Enfin
les seigneurs des Nguyên
occupaient
de la colonisation
culièrement
et de la mise
leur
des terres
nouvellement
partien va-
conquises.
fut établi;
le défricheUn bureau de l'agriculture
ment des terres incultes
fut encouragé;
les colonies
militaires
créées au XVe siècle par les
(dôn-dièn)
souverains
du Tonkin
dans les territoires
pris aux
Chams
et qui se trouvaient
dans leur
maintenant
fut distribuées
à des
en fiefs temporaires
domaine,
mandarins
méritants.
CH.
D'après
moderne,
(Histoire
du pays
d'Annam
DE
ALEXANDRE
Parmi
les
ne,
le
plus
des,
Français
Né
Jésuites
Maybon
page 109- 112)
RHODES
ont
remarquable
en Indochiséjourné
fut Alexandre
de Rho-
d'origine.
à Avignon
en
de Jésus
compagnie
l'Européen
qui
B.
1591,
il
était
entré
dans'
la
à l'âge de 19 ans. Parti
de
1619, il fit des séjours à Goa, à Malacca,
—
64 —
à Macao, et vers la fin de l'Année
voyé à la mission de Cochinchine.
1024, il fut enAussitôt
arrivé,
et, au bout de six
il se mit à l'étude de l'annamite
de prêcher
au indimois d'efforts il était capable
Il fut, pour cette raison,
gènes dans leur langue.
mission au Tonkin.
choisi pour ouvrir une nouvelle
Il y demeura
plus de trois ans (1027 à 1030) et fit
de chrétiens.
Chassé du
considérable
un nombre
il rentra à Macao où il demeupays par Trinh-Trang,
ra six années durant. En 1040 il fut envoyé de nouMais la situation
veau en Cochinchine.
n'y était guèet il dut partir bientôt. Il revint cepenoccasion
et
dant dès la première
qui se présenta
durant l'espace de quatre ans et demi, il fit plusieurs
re favorable
fois le voyage aller et retour, sans se lasser, restant
dans le pays le plus longtemps
ne le quitpossible,
tant que lorsqu'il
en était chassé. Enfin en 1015 à
la suite d'une persécution,
après avoir été banni
avec défense
qué sur navire
Cochinchine.
Rentré
mission
de revenir
portugais
dans le pays, il fut embaret quitta définitivement
la
en Europe,
il fut désigné
en Perse. Il mourut
dans
pour fonder
sa nouvelle
une
mis-
sion en 1060. Le P. de Rhodes pendant
plus de sept
années qu'il demeura au Tonkin et en Cochinchine
— 65 —
prit
de la
des moeurs,
du caractère
des
langue,
ainsi que des ressources
et de l'histoire
Annamites,
du pays, une
connaissance
Il écrivit
approfondie.
forment
l'ensemble
des no-
plusieurs
ouvrages
qui
tions les plus complètes
et les plus sûres que l'on ait
eues longtemps
sur le pays d'Annam.
Entre autres il
faut citer une histoire
du Tonkin
en latin et en français et un dictionnaire
annamite-latin-portugais.
Ces ouvrages
sont
les premiers
livres
imprimés
où les caractères
ont été employés
romains
pour
rendre
les sons annamites.
D'après
(Histoire
moderne
LES
CH.
du pays
B. Maybon
d'Annam
DIFFICULTES
page
31 — 36)
DE
NGUYÈN-ÂNH
de son
Après la capture
et de son frère, Nguyên-Anh
de fidèles et chercha
nombre
à la poursuite
des Tây-son.
oncle,
s'enfuit
de son
cousin
avec un petit
un asile pour échapper
C'est alors (Septembre-
—
66 —
Octobre
1777) que Pigneau-de-Béhaine,
Evêqueà sa subsistance.
le cacha et pourvut
Mais
d'Adran,
averti que les frères Tày-son
bientôt
Nguyên-Anh,
avaient
troupes, rejoignit
Dông son au mois
Long-Hô
victorieux
réjoindre.
y laissant
en hâte Dô-Thanh-Nhàn,
Gia-dinh
quitté
en
quelques
chef des
de
1777, s'empara
avec son aide et peu de jours après, rentra
dans Saigon. l'Evêque
vint l'y
d'Adran
Dans
de Novembre
le courant
de l'année
1778 le terri-
fut pacifié ; des fortipurgé des
Tày-son,
furent
des barques
de guerre
fications
élevées,
trois grandes circonscriptions
Tràn-bièn
construites;
et
et Dinh-tuong)
(Gia-dinh
(Bièn-hôa)
Phiên-trân
toire,
et An-giang)
Long-hô (Vïnh-long
on fit appel à des colons.
furent
établies;
- 2 de l'année suivante
Le premier
(5
1780), les
mandarins
de prendre
le
prièrent
Nguyên-Anh
titre
de Vuong;
il distribua
des récompenses,
conféra
des grades et des titres, désigna des ministres. L'un des plus honorés
fut Bo-Thành-Nhon
qui avait rendu de si grands services et qui venait
encore
d'intervenir
heureusement
du Cambodge.
Mais
la gratitude
durée ; le général
au prince
ne fut pas de longue
fut mis à mort
peu de temps
ou
après (4e mois 24 Avril 22 Mai 1781) sur l'ordre
tout au moins avec l'assentiment
de Nguyên-Ânh.
—
Les
causes
l'acte
s'en réjouit,
eux-mêmes.
Nguyên
son
de ce meurtre
restent
mais
obscures,
et Nguyên
impolitique,
fut incontestablement
Vàn-Nhac
Au
67 —
mois
de Mars
disent
fit
tentative
contre
— au cours de
Malgé une lutte acharnée,
se distingua
le commandant
des
biographes
1782 Nhac
de l'année
Hue une nouvelle
frère
les
d'un
avec
Saigon-
laquelle
des navires
d'ennemis
se lit
Manuel,
français,
qui entouré
sauter plutôt de se rendre
l'entrée de la rivière
de
et les Tày-son
devinrent,
Saigon fut forcée
fois de plus,
maîtres
de la ville.
put
réussit
Nguyèn-Ânh
il
d'Adran,
quitter
la Cochinchine.
refugié,
de sortir
fâcheuses,
Le pauvre
lié, vient
se retirer
il
écrivit
tout
à l'Evêque
quant
non
sans peine,
à
Du Cambodge
où il s'était
s'enfuir;
aussi, et
à sa famille.
nouvellement
sans savoir
une
quelles
« Je viens
de
en
encore
très
circonstances
seront
les
suites
de Cochinchine,
avec qui j'étais
et obligé
d'être battu par les révoltés
île
».
dans
une
roi
si
de
l'île de
en effet s'embarqua
pour
Nguyèn-Ânh
ses partisans
ce temps,
; mais pendant
Phû-Quôc
et après avoir
battu les
ne restaient
pas inactifs
détachements
laissés dans le pays,
parTây-son
de les y
à Saigon ; le prince
venaient
s'empressa
— 68 —
L'Evêque
rejoindre.
vers la fin du mois
d'Adran
d'Octobre
y vint aussi
1782. Mais ni l'Evê-
à son tour
dans
grande confiance
que, ni Nguyên Ânh n'avaient
En effet Hué et Lu avec
la solidité de la conquête.
au
se présentèrent
des forces importantes,
mois
toute résistance.
Alors
de Mars 1783 et brisèrent
commença
pour
le
prince
une
vie
de
fugitif
il erre
impitoyablement
traqué
par ses ennemis,
dans le Golfe de Siam, il passe de Phu-quôc
à Kokà Kok-kut,
à Phu-quôc,
revient
touche
à
kong,
fois à deux doigts
de
; plusieurs
Poulo-pangang
sa perte, il ne dut son salut qu'à un extraordinaire
bonheur.
Il rencontra
lui,
Pigneau
fugitif comme
au mois de Février
1784 dans une île de la baie
de Kongpong-som
et à la fin de cette même année
à Poulo-panjang.
C'est là vraisemblablement
fut prise
la décision
de demander
secours
France.
Maybon
(Histoire
que
à la
et Russier
d'Annam
page
53 - 54)
— 69 —
PHAN-THANH-GIÀNG
Les
occidentales
avaient
provinces
vice roi le mandarin
Phan-Thanh-Giàng,
hommes
alors
pour
des
l'un
Lorsd'Annam,
remarquables
et l'Annam,
il
la guerre entre la France
qu'éclata
avait
seul osé, mais en vain conseiller
la paix.
les
plus
la cour
Quand
ce fut
lui
que
de Hué fut réduite
le
roi
chargea
la
conclut
Phan-Thanh-Giàng
son habileté
diplomatique,
aux
extrémités,
des
négociations.
paix et obtint,
par
de la
la rétrocession
en
Il fut alors
de Vïnh-long.
envoyé
province
ambassade à Paris (1803) puis à son retour, nomme
Il avait
de l'Ouest.
des trois
vice-roi
provinces
était impossible
compris
qu'il
longtemps
depuis
une lutte
de résister à la France, et jugeait inutile
Il espéoù ne coulait que le sang des Annamites.
exécuté.
rait que le traité de paix serait fidèlement
le Gouverneur
Lorsque
qui malgré
des trois
partaient
perpétuelles
Giàng
décidé
Français,
les efforts
las des attaques
de Phan-Thanh-
provinces
occidentales
eut
d'annexer
ces provinces,
Phan-Thanh-Giàng
ne tenta pas une résistance
qu'il savait d'ailleurs
inutile.
absolument
de la Grandière dont
auprès de l'amiral
en face de Vïnh-long,
venait de mouiller
Se rendant
la flottille
— 70 —
lui
il
apporta
les termes
même
les plus
lui
se préoccupant
ses administrés.
sa soumission,
au
les quais,
il leur
engager au calme.
sa famille
réuni
quelques
Quelques jours
autour
de lui.
recommandations,
et se donna
la mort
Juillet
1867. Il mourut
en
chaume
de
gouvernement,
exemple
l'intégrité
avait
qu'il
ponr
fait à
serait
à
terre,
assemblés
se
sur
paroles pour les
plus tard, ayant
il fit à tous ces
son cerpréparer
le 15
pour le poison,
dans une pauvre
maison
dernières
cueil
demander
qui
descendit
indigènes
adressa
dans
du sort
il
Quand
des
milieu
trouvant
sans rien
dignes,
surtout
formulée
fil
habitée
voulant
pendant
ainsi
donner
le
temps
à chacun
de
de la pauvreté
et de
l'abnégation,
dans l'exercice
des plus hauts
scrupuleuse
emplois.
Le Gouvernement
lui fit de belles funéfrançais
railles. Le cercueil fut conduit
par une canonnière
au canton de Bâo-thành
de Bèn-trè)
où
(province
était né Phan-Thanh-Giàng
et où il avait voulu
et les troupes françaises
que fût son tombeau,
lui
rendirent
les
derniers
honneurs.
Maybon
(Histoire
d'Annam
et Russier
page
106 - 107)
—
71 —
DE HUÊ
GUET-APENS
DU ROI
ET FUITE
Le
soir
1885.
Le
dans
les jardins
elles
fonctionnaires
lorsque
Annamites
vers
française
du
la
du
1 après
en
même
incendiaient
tintent
tête;
et
Annamites
maîtres
Le matin
princes
il
du
le
Quâng-tri
jeune
princesses
d'abord
gagna
Thuyêt
se
dirigea
vers
soir
sentant
kilomètres
du
garnison
Nord
bandes
de
d'incen-
et les
casernes
ils avaient
repoussé
du
ils
malin,
citadelle.
le
du
et la
canons
français,
11 heures
des
palais
royal,
situé
à quelques
la route
prenant
calme
soldats
les
au jour,
de Tôn-Thàt-Thuyet,
et
les officiers
à la pointe
des
temps
les bâtiments
5, dès l'attaque
françaises,
recevait
paraissait
des
matin,
surprise,
la
1er Juin
tout
(situé
vers
de
du
française
la légation
cà
Mang
réveillés,
pagné
officiel,
bombardèrent
la
troupes
un dîner
heure
Malgré
étaient
le
français;
français.
les
à Hué
la légation
de
une
citadelle):
diaires
arriva
de Courcy
général
HÀM-NGHI
Nord,
de la citadelle
roi Hàm-Nghi
des reines-mères,
du
des
camp
de la capitale,
le
à la
accomdes
s'enfuit
sang,
arriva
parles
du
lettrés
citadelle
puis
de
6. Quelques
jours
après (le
menacé
dans
cette
ville,
la forteresse
de Tàn-sô-
(situé
à l'Ouest
9)
se
72
entraînant
avec lui le roi, quelquesde Quâng-tri)
et l'armée déjà bien réduite.
mandarins
Quant aux
à Huê
à rentrer
elles se décidèrent
reines-mères,
et
y
le
arrivèrent
17.
la route du
le roi et Thuyèt
De Tàn-sô,
prirent
annamiNord en passant par l'Ouest de la Chaîne
de Quâng-binh.
dans la province
tique et arrivèrent
de près par les colonnes
au poste
de Vé
abandonna
Là, étant
cerné
Thuyêt
françaises,
de
(huyèn
avec
à Quâng-binh),
le roi
quelques
Tuyên-hôa
fils Tôn-Thàtentre autres ses propres
mandarins,
Dam et Tôn-Thât-Thièp.
De son côté, sous le prétexte
d'aller
du Tonkin
il prit la route
du secours,
et de là s'enfuit en Chine où il mourut.
chercher
LE GOUVERNEMENT
GENERAL
français a été
Depuis 1887, un haut fonctionnaire
mis à la tête de toute l'Union
avec le
Indochinoise,
titre Gouverneur
de l'Indochine
frangénéral
çaise.
l'Annam
Son
autorité
s'étend
non
seulement
sur
dit et le Tonkin,
mais encore
proprement
à des titres divers sur la Cochinchine,
le Cambodge
le Laos et le territoire
de Kouang-tchéou-wan.
Il
exerce
tous
les pouvoirs
du
ministre
des colonies
:
— 73 —
il
prend
des
arrêtés
et fait
des
règlements
qui
à toute l'Indochine
; il est le chef de
s'appliquent
tous
les fonctionnaires
et aussi de l'armée ; il
des divers
et
budgets ; budget
prépare
général
budgets locaux
chine française
des différents
et les
l'Indopays formant
soumet
au gouvernement
français.
général est assisté dans sa tâche
collaborateurs
dont les principaux
Le gouverneur
par de nombreux
sont:
a) Le secrétaire
son collaborateur
de la direction
général
général du gouvernement
direct, chargé plus spécialement
des finances, auquel il peut déléguer
tout
de ses pouvoirs
ou partie
par intérim.
et qui
le remplace
Goulocales:
b) Les chefs des administrations
verneur
de la Cochinchine;
Résidents
supérieurs
du Tonkin,
et au Laos.
en Annam, au Cambodge
de KouangAdministrateurs
en chef du territoire
les différents pays de
tchéou-Wan,
qui administrent
l'Union
et dans le pays de protectorat
indochinoise,
comme l'Annam
et contrôlent
et le Tonkin,
dirigent
l'administration
c) Les
en
indigène.
directeurs
quelque
sorte
généraux qui sont
et dirigent
les
ses conseillers
des services
— 74 —
grands services publics:
Postes
Travaux
publics,
etc.
publique,
Douanes,
finances,
justice,
et Télégraphes,
Instruction
De plus, le gouverneur
au moins par an, tous
ainsi
l'Indochine
que
une fois
général convoque
les hauts fonctionnaires
de
semblées
élues (conseil
merce
et d'agriculture)
ministration
indigène
questions
budget
semblée
intéressant
général
et
des
les
représentants
chambres
colonial,
as-
de com-
et les représentants
de l'adsur diverses
pour les consulter
le pays et notamment
sur le
les budgets
locaux.
Cette
as-
le conseil de gouvernement.
Elle
s'appelle
siège dans la ville que désigne à cet effet le gouverneur
Hanoi,
général,
Hué, ou PhnomSaigon,
de ses sessions, le gouverneur
penh. Dans l'intervalle
général est assisté par une commission
du conseil de
gouvernement.
Maybon
(Histoire
d'Annam
permanente
et Russier.
page
149
—
150.)
— 75 —
Dates
à retenir.
importantes
1802.
Avènement
de Gia-Long
1820.
Avènement
de
1841.
Avènement
de Thièu-Tri
1862.
Perte
des
Minh-Mènh
3 provinces
de
orientales
la
Cochinchine
1863.
Perte
du protectorat
1874.
Traité
Philastre.
France
1884.
Traité
sur
le
Combodge-
Souveraineté
de
la
en Cochinchine
Harmand.
tectorat
français
Etablissement
du
Pro-
au Tonkin
et en
An-
nam.
1835.
Traité
Tièn-Tsin
(fin
de la guerre
fran-
co-chinoise)
1895.
Etablissement
au Laos
du
protectorat
et au Combodge.
Français
DES MATIÈRES
TABLE
PARTIE
PREMIÈRE
Pages
1) Légence
2)
Légence
de
Son-Tinh
et de Thuy-Tinh
d'or .......
de la Tortue
DEUXIÈME
des
Dynastie
4) L'administration
5) Les périodes
8) Dynastie
de
de
3
PARTIE
Trièu
3)
6) Révolte
1) Révolte
2
5
chinoise
5
d'indépendance
6
Ly-Bôn
8
Ngô-Quyèn
9
des Ngô (939-965)
TROIXIÈME
PARTIE
des
10
Dinh
15
9)
Dynastie
10)
Dynastie
11)
des Ly Postérieurs
Dynastie
(1000-1225)
.
Les Tràn—
1ère période (1225-1100)
Les
Ho
usurpateurs
12)
13)
des
(966-980
Le Antérieurs
-Avènement
de
14) Lè-Loi
Le Postérieurs
..........
15). Rivalité
16) Guerres
des Nguyên
des Nguyên
la
et des Trinh
et des Trinh
22)
Nguyen-Anh
Empereur
. 18
19.
des
...
.
21
22
.
....
les Trinh
23
24
.....
.
.25
.
.
des Nguyên
Victoire
.
17
19
des Tày-Son.
19) Révolte
20) La défaite de Nguyên.
21)
16
,
Dynastie
des Nguyên
17) Raison du triomphe
en Cochinchine,
Nguyên
19) Les
au Tonkin.
.
(980-1009
.
....
.
25
26
27
— 11
Pages
du pays sous
ses relations
23) Organisation
24) Gia-Long..
de
52) Règne
26) Rapports
27) Relations
.
Gia-Long
30
.
Minh-Mènh
(1820-1840)
avec la France
.
.
34
35
28) Règne de Thièu-Tri
en Basse-Cochinchine
29) Les Français
.
.
au Tonkin
30) Les Français
de 1847
31) Traité
l'Annam
24)
35)
39
du Protectorat
de
31
38
français
sur
-10
et le Tonkin
33) Protectorat
et le Laos
31
33
commerciales
32) Etablissement
28
sur
la France
le Combodge
41
Bert. — Le gouvernement
Tu-Dûc
et ses successeurs
Paul
LECTURES
42
...
43
HISTORIQUES
35)
Tràn-Hung-Dao
45
37)
Nguyên-Trai
46
35)
47
39)
Lê-Vân-Duyêt
La campagne
40)
L'oeuvre
de Hue
scolaire
.
.
48
.....
des Le
49
. .
des Lê
le restaurateur
Nguyên-Kim,
, .
42) Trinh-Kièm
43) Les murs de Truong-Duc
et de Dong-Hôi,
de Le-Duy-Mât
44) La révolte
41)
45)
OEuvre administrative
46)
Alexandre
47)
Les difficultés
48)
49)
50)
des seigneurs
Nguyên.
de Huê et fuite du roi
Guet-Apens
Le gouvernement
général
54
57
60
61
63
de Rhodes
de Nguyên-Ânth
.
. .
Phan-Thanh-Giâng
51
65
...
Ham-Nghi.
69
72
71
ERRATA
fautes
la 1re édition
une correction
minutieuse.
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Les élèves voudront
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22
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24
28
16
9
38
14
26
40
41
des hommes
13
8
9
8
3
offert
Du
d'une
Du
coupable
audiences
conpable
audiances
couché
Le
couchés
100
L
100
en
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victoire
vicoire
capitale
affaires
capital
affrires
consentait
consentit
accepta
acharnément
48
11
acceptait
acharnement
34
24
eut
eut
64
4
au
69
69
70
12
aux
nommé
15
lutte
nomme
lntte
71
13
pour
tinrent
ponr
tintent.
2
mort
La 2e édition
aura
plus
de perfections
PREMIERE PARTIE
1) Légence de Son-Tinh et de Thuy-Tinh
2) Légence de la Tortue d'or
DEUXIEME PARTIE
3) Dynastie des Trieu
4) L'administration chinoise
5) Les périodes d'indépendance
6) Révolte de Ly-Bon
7) Révolte de Ngo-Quyên
8) Dynastie des Ngô (939-965)
TROIXIEME PARTIE
9) Dynastie des Dinh (966-980
10) Dynastie des Lê Antérieurs (980-1009
11) Dynastie des Ly Postérieurs (1000-1225)
12) Les Tran - 1ère période (1225-1400)
13) Les usurpateurs Ho
14) Lè-Loi - Avènement de la Dynastie des Lè Postérieurs
15) Rivalité des Nguyên et des Trinh
16) Guerres des Nguyên et des Trinh
17) Raison du triomphe des Nguyên
19) Les Nguyên en Cochinchine, les Trinh au Tonkin
19) Révolte des Tày-Son
20) La défaite de Nguyen
21) Victoire des Nguyen
22) Nguyen-Anh Empereur
23) Organisation du pays sous Gia-Long
24) Gia-Long. ses relations
52) Règne de Minh-Menh (1820-1840)
26) Rapports avec la France
27) Relations commerciales
28) Règne de Thieu-Tri
29) Les Français en Basse-Cochinchine
30) Les Français au Tonkin
31) Traité de 1847
32) Etablissement du Protectorat français sur l'Annam et le Tonkin
33) Protectorat de la France sur le Combodge et le Laos
24) Paul Bert. - Le gouvernement
35) Tu-Duc et ses successeurs
LECTURES HISTORIQUES
36) Tran-Hung-Dao
37) Nguyen-Trai
38) Le-Van-Duyet
39) La campagne de Hue
40) L'oeuvre scolaire des Lê
41) Nguyen-Kim, le restaurateur des Lê
42) Trinh-Kiem
43) Les murs de Truong-Duc et de Dong-Hoi,
44) La révolte de Le-Duy-Mât
45) Oeuvre administrative des seigneurs Nguyen
46) Alexandre de Rhodes
47) Les difficultés de Nguyen-Anh
48) Phan-Thanh-Giang
49) Guet-Apens de Hue et fuite du roi Ham-Nghi
50) Le gouvernement général