L`incorruptible lycéen n°2
Transcription
L`incorruptible lycéen n°2
1 Sommaire Édito Romain Place page 3 Entretien avec M. Cazeneuve Romain Place & Manon Tournant pages 4 à 6 Nous avons testé pour vous (I) — culture Noémie Lesieux nde page 7 Ce 9 thermidor an II 3 élèves de 2 Daniel Früh se confie Julie Vanandrewelt, Roxane Gray 9 à l’Incorruptible lycéen pages 8 & 9 & Étienne Berthe pages 10 & 11 Téléthon 2010 Elise Lavogez pages 12 & 13 Quelles études après le bac ? Olivier Pompili & Élodie Colmart pages 14 & 15 Nous avons testé pour vous (II) — culture Julie Vanandrewelt & Roxane Gray Daniel Elizalde ¿ Quién eres ? pages 16 & 17 Anne Tellier, Marine Waguet Priscillia Roix & Aurélie Ramat pages 18 & 19 10 months overseas Lucie Lefebvre page 20 Quelques nouvelles de l’hémisphère sud Alice Duchêne Le C.A.V.L. & Mathilde Gheeraert page 21 Élise Lavogez page 22 Noémie Lesieux page 23 Le club santé solidarité vous invite au spectacle Nous avons testé pour vous (III) — culture Julie Vanandrewelt & Roxane Gray page 23 Comité de rédaction de la revue Thierry Wiart directeur de la publication Romain Place rédacteur en chef et concepteur de la couverture Noémie Lesieux rédactrice en chef adjointe Alice Duchêne, Margo Frère, Mathilde Gheeraert, Roxane Gray, Élise Lavogez, Aurélie Ramat, Priscillia Roix, Anne Tellier, Manon Tournant, Julie Vanandrewelt, Marine Waguet : journalistes et membres du comité de rédaction Nous remercions Élodie Colmart et Olivier Pompili, deux anciens élèves, pour leur participation ; ainsi que Mme Olive et les élèves de Littérature et société de 2nde 9 Siège : Lycée Robespierre, Avenue des Fusillés, BP 50911, 62 022 Arras cedex Téléphone : 03 21 16 14 20 Imprimerie : @llô Secrétariat Services, 63 rue André Mercier, 62 156 Vis en Artois Tirage : 200 exemplaires Dance united Un nouveau groupe de danse vient de naître : son nom, Dance united ; son but, danser lors de toutes les manifestations organisées au lycée (nous préparons déjà le Téléthon de l’année prochaine). Vous aimez le break dance, vous aimez monter des chorégraphies, alors rejoignez-nous les mercredis de 13 h 00 à 14 h 00 en R 1 ! Tous les niveaux sont acceptés, même les débutants. 2 dans notre première édition. Le travail effectué par celui-ci s'est rapidement organisé autour de deux points, depuis son élection. Ainsi, le « CVL », comme nous l'appelons communément, s'est concentré sur le projet de bal de fin d'année destiné aux terminales, chose qui est demandée par les élèves depuis plusieurs années et qui n'a jamais pu se concrétiser. Le deuxième point abordé par le CVL consiste en une adaptation du règlement intérieur à l'évolution des pratiques de la vie scolaire. Dernier point, le CVL est fier de l'élection d'Elise Lavogez au Conseil Académique de la Vie Lycéenne, accompagnée de ses deux suppléants, Paul Angevin et Clément Voisin. Un article leur est d'ailleurs consacré en page 23. EDITO Romain PLACE Ce sont déjà les deux tiers de cette année scolaire qui sont derrière nous, et, que vous soyez en seconde, première ou terminale, la fin de cette année qui approche s'avère déterminante. En effet, que vous ayez à choisir la filière dans laquelle vous vous épanouirez durant les deux ans qui vont suivre, que vous ayez à passer les épreuves (anticipées ou non) du baccalauréat, ou que vous ayez à établir vos vœux pour le post-bac, cette période s'annonce palpitante et très importante. Par ailleurs, l'intérêt suscité par L'incorruptible lycéen, à la fois parmi les élèves, mais aussi les enseignants et les personnels de l'établissement, a réussi à faire venir à nous de nouvelles recrues. Ainsi, de nouveaux journalistes ont apporté leur pierre à l'édifice, dans cette deuxième édition, que vous aurez plaisir à lire je l'espère. Le but de la totalité des participants à la confection de L'incorruptible lycéen est que la publication de cette revue devienne un rendez-vous trimestriel, que chacun a plaisir à retrouver. Mais avant d'aborder le troisième trimestre et l'arrivée de toutes les échéances (bien que la procédure de vœux post-bac ait commencé depuis janvier), concentrons-nous sur les événements qui ont rythmé la vie du lycée Robespierre depuis le mois de décembre, date de la première édition de L'incorruptible lycéen. Rappelez-vous : la mise en vente de cette revue a débuté le jour de l'événement que tous les élèves attendent, et auquel chaque personne de l'établissement tient à participer : le Téléthon. Ainsi, le Téléthon 2010 du lycée Robespierre a, bien entendu, été une pleine réussite, avec notamment l'incroyable progression du montant récolté pour l'AFM (2648,04 €) ; et ceci, grâce à vous, que vous soyez élève, enseignant ou personnel de l'établissement. Cette deuxième édition peut être qualifiée « d'internationale », tant la diversité à la fois linguistique et géographique des articles qui y sont présents est flagrante. Vous y retrouverez également, comme à l'habitude, des interviews, une partie orientation, des articles culturels ainsi que des articles événementiels. Accompagné de tout le comité de rédaction, je vous souhaite une agréable lecture, et vous donne rendez-vous au mois de mai pour le troisième et dernier numéro de l'année de L'incorruptible lycéen ! La vie du lycée est constituée d'événements mais elle est également animée par le Conseil de la Vie Lycéenne, dont les élus vous ont été présentés 3 ENTRETIEN AVEC… M. CAZENEUVE Tout comme dans la première édition de l’Incorruptible Lycéen, cette interview a pour but de comprendre quel est le rôle du proviseur-adjoint au sein du lycée, mais aussi de dresser un portrait plus personnel de M. Cazeneuve qui s’est confié à nous en toute franchise. La dernière partie de notre interview concernera le Téléthon 2010, M. Cazeneuve ayant supervisé son organisation. ◊ Tout d’abord, quel est le rôle du proviseurproviseuradjoint au sein du lycée Robespierre ? ◊ Ne regrettezregrettez-vous d’enseignant enseignant ? d’ pas votre métier Le proviseur-adjoint est le numéro 2 de l’établissement. En cas d’absence du proviseur, il le supplée, sachant que c’est toujours le proviseur qui est responsable. Le proviseur-adjoint a des missions précises : il a un rôle pédagogique (constitution des emplois du temps, mise en place de structures pour faire progresser les élèves, comme le centre ressources et la préparation des examens, bac blanc, certification en langues, baccalauréat). Il y a également un aspect éducatif (par exemple, avec l’organisation du Téléthon, ainsi que la liaison avec les clubs) et un volet administratif. Dans un lycée, le proviseur-adjoint côtoie davantage les enseignants que les élèves, à l’inverse des CPE. En bref, il s’occupe de la gestion intérieure alors que le chef d’établissement a en plus la charge des relations extérieures. J’ai adoré mon métier d’enseignant. C’est le plus beau métier du monde ! (rires). Plus qu’un métier, c’est une passion au service des élèves. Je rends hommage aux enseignants car c’est un métier de plus en plus difficile. L’enseignement d’EPS est humain, il va au-delà du simple enseignement. On travaille sur la personne, sur le relationnel. « Mon parcours est atypique, pas très courant. » Je n’ai pas de regrets dans le sens où une carrière évolue. On peut faire bouger les choses en étant enseignant, mais dans une certaine limite. J’ai eu envie de pouvoir faire plus, d’amener ma pierre à l’édifice, ce que j’ai pu faire en exerçant le métier de proviseur-adjoint. Je suis sans regret car mon métier actuel est varié, et je garde un contact avec les élèves grâce aux manifestations, comme le Téléthon. ◊ Pourquoi avezavezvous choisi le lycée Robespierre ? ◊ Quel a été votre parcours professionnel avant d’arriver ici ? Le lycée Robespierre est mon ancien lycée, de la 6ème à la Terminale. De plus, j’habite à côté, à Beaurains. Ce lycée a plusieurs avantages pour moi : la proximité, ainsi que la connaissance de l’établissement, étant donné que j’y ai passé plusieurs années. J’ai eu la chance d’être bien classé au concours de direction, et donc de pouvoir choisir. J’apprécie la personnalité de M. Coulon, sa vision des choses. Il a un « plaisir à travailler ». Ma mission est d’appliquer le projet d’établissement au lycée. Et pour cela, c’est un lycée remarquable : le projet est finalisé et actualisé. C’était un challenge très intéressant, très riche. C’est pourquoi j’ai choisi de venir au lycée Robespierre. Mon parcours est atypique, pas très courant. Au départ, je ne suis pas issu de l’Education Nationale. J’ai fait une grande école de commerce, en passant un Brevet d’Etat d’Educateur Sportif en même temps. Mon premier métier a été cadre technique professionnel pour le ministère de la Jeunesse et des Sports. Puis, je suis devenu directeur d’une association de tourisme sportif. J’ai exercé ensuite les fonctions de professeur d’EPS pendant 19 ans. Enfin, j’ai passé le concours de direction il y a 2 ans. Je suis donc un « jeune » personnel de direction (rires). C’est mon quatrième métier. Ce parcours est atypique car je n’ai pas été tout le temps dans l’Education Nationale, et cela me permet de voir autrement les choses au jour d’aujourd’hui. 4 ◊ Quel bilan tireztirez-vous de vos premières années passées ici ? Je suis en train d’apprendre ce métier. Le poste est prestigieux, j’en mesure la difficulté. L’obligation de résultats entraîne une pression importante, et le souci d’un travail de qualité est omniprésent. Il faut être exigeant avec soi-même pour obtenir la qualité. D’ailleurs, le défi du lycée Robespierre est de viser l’excellence pour tous (ce qui correspond à l’axe 1 du projet d’établissement : la réussite de tous les élèves). toujours simple mais m’apporte un enrichissement sur le plan humain. ◊ Quelle image souhaitezsouhaitez-vous véhiculer de votre rôle au lycée ? Je ne suis pas un homme d’image. J’essaie d’être sincère, et je voudrais modestement faire avancer les choses à travers les valeurs auxquelles je crois. J’essaie d’être disponible, bienveillant et authentique. « Il faut permettre à des jeunes de devenir des adultes responsables. » ◊ Que pensezpensez-vous des élèves du lycée, de leur implication dans celuicelui-ci ? Les élèves sont attachants, et remarquables car il s’agit souvent d’un public qui est en « réussite scolaire ». Mon travail est d’amener tout le monde à cette réussite scolaire, mais pas seulement. Mon métier ne s’arrête pas là, il va au-delà de l’élève. Il faut permettre à des jeunes de devenir des adultes responsables. L’ambition doit être de former des cadres, avec de réelles responsabilités. J’aimerais que cette attitude-là fasse « tache d’huile » : on s’y dirige, avec le Téléthon, le CVL et le journal du lycée. Je ne m’adresse pas qu’aux bons élèves. On peut également devenir cadre associatif. Je veux faire partager cette idée aux élèves qui ne se retrouvent pas dans les « bons élèves ». Les points positifs de mes premières années ici ont été mon intégration dans une équipe de professionnels avec une dynamique de travail, et de continuer l’ouverture dans des domaines autres que scolaires comme l’action SIDA, le voyage au Burkina Faso auquel j’ai participé, ou encore les échanges avec les Etats-Unis, l’Angleterre, la Nouvelle Zélande, l’Espagne, l’Allemagne et les Pays Bas. Le point négatif de mes premières années concerne le suivi des élèves en difficulté : c’est d’ailleurs pour cela qu’un suivi des conseils de classes serait envisageable. Il s’agirait de faire un lien entre le premier, le deuxième et le troisième trimestre, ainsi que de suivre les redoublants. Le centre ressources bénéficierait également d’un suivi. J’aimerais mettre ceci en place au lycée. ◊ Passons à des questions plus personnelles. Tout comme M. Coulon dans notre première édition, nous allons essayer de dresser un portrait de vous à travers quelques questions. Tout d’abord, quels sont vos loisirs ? Je reste attaché au sport. Je m’entraîne actuellement pour participer au semi-marathon de Paris avec mon plus grand fils. Quant à mon deuxième fils, je l’accompagne au rugby. ◊ AvezAvez-vous une anecdote à nous raconter ? Il s’agit du premier jour où je suis revenu au lycée. Je me suis rendu compte que les bâtiments et les locaux avaient énormément changé. Mais, en revisitant le lycée, j’ai remarqué qu’une seule chose n’avait pas changé : les dalles des escaliers, qui sont les mêmes depuis 1963. Cette image montre que l’on peut encore faire évoluer l’établissement. J’aime la langue et la culture espagnole et hispano-américaine sous toutes ses formes (musique, voyages, poésie…) et la partager avec les autres. ◊ Que vous apporte de plus le métier de proviseur--adjoint par rapport à celui d’enseignant ? proviseur Cela m’apporte davantage de diversité, grâce à la multiplicité des tâches. Passez moi l’expression, je passe souvent « du coq à l’âne ». Toutes les trois minutes, je reçois des coups de téléphone, des visites… J’aime aussi le rock, le Main Square Festival, les concerts… Mais surtout, le fil directeur de mes loisirs : la famille et les amis. ◊ Nous savons, d’après les questions précédentes, que vous êtes quelqu’un de sportif ; quel est votre sport favori ? Le tennis de table est le sport que j’ai le plus pratiqué. D’ailleurs, les championnats de France Senior se dérouleront à la Halle des Sports Tételin à Arras du 20 au 22 mai 2011. Egalement, la diversité des contacts professionnels au niveau du personnel est appréciable : je rencontre tous les acteurs du lycée. Il faut être ouvert et disponible aux préoccupations différentes des uns et des autres. Ceci n’est pas 5 J’aime aussi d’autres sports comme le basket-ball. D’ailleurs, je vais souvent regarder les matches de basket féminin de l’équipe d’Arras. J’aimerais pouvoir faire plus de sport, mais mon métier ne me le permet pas… pour cette idée, qui pourrait intéresser plus de monde. ◊ Quel bilan pourriezpourriez-vous tirer de ce Téléthon 2010 au lycée Robespierre ? « Grâce aux élèves, le succès financier a été au rendezvous : 2 648,04 € ont été récoltés. » Ce sont les élèves qui y ont travaillé qui doivent en tirer le bilan, pas moi ! Être responsable, c’est être capable de tirer le bilan de ce que l’on a fait. Il faudrait confronter le bilan des organisateurs avec d’autres regards, extérieurs au comité d’organisation, pour en tirer les leçons et les conséquences. ◊ AvezAvez-vous une citation, un dicton ou une phrase célèbre que vous aimez particulièrement ? J’en ai deux. Une qui est personnelle, et qui est de Antonio Machado, poète espagnol : « Caminante, no hay camino. Se hace el camino al andar. » (Toi qui marche, il n’y a pas de chemin. C’est toi qui le fais.) ◊ Le mot de la fin ? La deuxième est à titre professionnel : « Si tu veux souder un groupe, donne leur une pyramide à construire et non un trésor à se partager. » Réussissez à l’école, mais réussissez aussi votre vie ! ◊ AvezAvez-vous lu la première édition de L’avez’avez-vous appréciée ? L’incorruptible Lycéen ? L’avez Bien sûr. J’ai apprécié la diversité d’expression, de langues. C’est un journal culturel avec de la littérature, du cinéma, du sport. C’est le reflet de ce qui se fait dans l’établissement. J’ai également apprécié que des enseignants se soient impliqués ; c’est un journal qui fait participer tout le monde. Ce journal est d’autant plus appréciable que lorsque j’étais au lycée Robespierre, nous avions créé avec deux camarades de classe un petit journal. Je me retrouve à travers vous, en quelque sorte. Il faut qu’il continue à évoluer, pour trouver un style. Il faut qu’il évolue en fonction du public, des souhaits des lecteurs. Propos recueillis par Romain Place et Manon Tournant. ◊ Passons maintenant au Téléthon. Que pensezpensez-vous de l’implication importante des élèves au sein de l’organisation l’organisation ? C’est très positif. Les élèves ont pris cela à cœur et se sont sentis responsables. C’était un plaisir de voir quelque chose qui fonctionne presque sans moi. Grâce aux élèves, le succès financier a été au rendez-vous : 2 648,04 € ont été récoltés. Et le sourire des enfants malades devant le spectacle qui a été offert ne se remplace pas… Les points qui seraient à améliorer sont une participation plus importante du personnel : il faut que l’organisation du Téléthon n’appartienne pas seulement aux élèves et quelques enseignants. D’autres enseignants et personnels administratif et technique peuvent s’y impliquer. Une idée, issue de discussions avec des enseignants de l’établissement, me revient à l’esprit en répondant à cette question : organiser une semaine de la solidarité ; il ne faudrait pas se limiter qu’au Téléthon, mais associer plusieurs actions durant cette semaine. Je serais prêt à aider 6 Nous avons testé pour vous... MUSIQUE So Brigitte Brigitte ou l'art de manier les mots avec une telle subtilité qu'on pourrait rire d'avoir le coeur brisé. Brigitte, c'est une grande blonde et une petite brune. C'est un soupçon de folie mélangé à des paroles bien pensées saupoudrées d'une mélodie décalée. Connu pour sa reprise de «Ma Benz» approuvé par NTM eux-mêmes, Brigitte est désormais un bijou montant de la scène française. A chacun de leurs concerts, leur arrivée sur scène est burlesque et déjantée présentée sous la forme d'une comédie improvisée. A la fois troublante et innovante, leur présence scénique est d'une impressionnante sincérité mêlée à une véritable volonté de partage avec le public. Brigitte en musique, c'est sexy, sensuel, aguicheur et envoûtant. Avec leurs paroles elles vous mettent à genoux, parce que comme elles le disent si bien, «à Brigitte personne ne résiste». Lili wood and the prick Lili wood and the prick est sans conteste le groupe phare du moment. Si vous ne le connaissez pas encore, il vous suffit simplement de tendre l'oreille, pour pouvoir entendre quelques uns de leurs airs, devenus génériques de telles ou telles émissions, ou supports musicaux de telles ou telles publicités (par exemple, Idylle de Guerlain). Connu via internet pour leur reprise de «L.E.S artistes» de Santogold, Lili wood and the prick est aujourd'hui nommé aux victoires de la musique, catégorie révélation du public. Juste récompense pour leur musique, savant mélange de Folk song enrobé d'influences électros, le tout donnant un Pop/folk punchy et décadent. Leur premier album, Invicible Friends, vient tout juste de sortir. Sans aucun doute, avec un début aussi prometteur, Lili wood inondera très prochainement les ondes et deviendra un pilier solide des artistes français à succès. Noémie Lesieux 7 Nouvelle historique écrite dans le cadre de l’option Littérature et société par 3 élèves de 2nde 9 (Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnes ayant existé n’est que fortuite) « Nous tenons entre nos mains, les rares pages d'un journal, écrit par Nicolas Gabriel de Ransart, Arrageois de 27 ans à l'époque, adulant Maximilien Robespierre. Ces quelques pages sont les seules que nous ayons retrouvées, le reste a disparu dans la tourmente révolutionnaire. Leurs destins sont comme liés. L'un suivant l'autre pour mieux le connaître, se faisant de nombreux ennemis. L'autre n'ayant aucune considération pour le premier, mais l'emmenant avec lui dans une fin tragique. Aucun mot n'a été remplacé ou même supprimé.» Voici donc quelques extraits du carnet de Nicolas Gabriel de Ransart, journaliste arrageois Le premier extrait date de la veille de l'exécution de Robespierre : "Aujourd'hui, le 9 thermidor de l'an II, j'ai appris et assisté à l'arrestation de Robespierre à l’hôtel de ville . Un coup de feu a été tiré lors de l'arrestation et j'ai vu ! Oh oui, j'accuse le gendarme Merda! Il a délibérément pointé son arme sur Robespierre, visant sa tête - j'en suis sûr ! - voulant l'anéantir, alors qu'il n'opposait aucune résistance ! A mort l'assassin ai-je hurlé ! Trop tard. Maximilien ne mourut pas de ce coup, il fut touché à la mâchoire et saignait abondamment. Son visage, beau et fier l'instant d'avant, était défiguré à présent. Comment avait-il osé ? Agresser un homme sans défense ? Je me suis forcé de garder un minimum de sang-froid pour ne pas lui sauter à la gorge ! Oh quelle rage me prenait ! Je voulais l'étrangler, serrer sa gorge dans mes mains, voir son visage rougir et assister à son dernier râle. Aucune pitié pour l’assassin. Mais je restai en arrière, regardant avec effroi la suite de l'arrestation. estampe de.1796 réalisée par le graveur Sloane On appela un médecin et Robespierre fut soigné sommairement. Je fus forcé de partir sous peine d’être arrêté après le coup de feu, de l'agression devrais-je dire. Je ne faisais que penser à cet attentat... La journée passa avec une lenteur démesurée. Et lorsque je posais de rares questions sur l'avancement de l'affaire, personne ne daignait me répondre... Et me voici donc, toujours dans la plus grande ignorance, relatant ces quelques informations qui, je pense seront primordiales à l'avenir. » 8 Celui-ci fut rédigé le jour même de la mort de Robespierre : « Oh mon Dieu non ! Je ne veux pas y croire ! Ils lui ont coupé la tête ! Non, non, non, non, non, non, non ! Que pourrait être ce monde sans lui ? Oh ! Quel drame ? Non, ce n'est pas vrai, tout ça n'est qu'un rêve, un cauchemar horrible ! Qu'ai-je fait pour subir ceci ? Ils l'ont traité comme un chien ! Ils ne l'ont pas soigné ! Quelle honte ! Ils lui ont seulement entouré la mâchoire d'un bandage, la laissant pantelante ! Et l'ont amené comme on amène n'importe quel criminel au bourreau. Alors que cet homme, ce grand dieu, ne peut être battu en fierté et courage ! Et oh ! Les malheureux ont voulu l'humilier ! Qu'ils soient tous damnés ! Ils ont affirmé que Maximilien avait tenté de se suicider lors de l'arrestation d' hier ! Ils ont osé ! C'est à ce moment que j'ai hurlé haut et, fort que c'était Merda, cet officier du diable qui avait voulu l'assassiner ! On a accueilli mon accusation par des menaces. Et je me suis rendu compte que personne ne voulait connaître la moindre vérité. Je fus hué par la foule, quelques uns assistant à la mise à mort me demandèrent de me justifier. La tête haute, je les regardai fièrement et leur relatai ce que j'avais vu. Certains parurent troublés, mais la foule criait « à mort ! » D'autres sifflets se firent entendre, et je détournai mon regard vers le visage tant déchiré de Maximilien. Il me regardait, droit dans les yeux, il me fixait. Je ressentis comme une décharge dans tout mon corps. Pour la première fois de ma misérable vie, il me voyait. Je bombai le torse, empli de fierté, et ne quittai son superbe regard que lorsqu'on l’ obligea à baisser la tête. Mes dires n'eurent donc aucun effet dans l'assemblée. Mes yeux me piquèrent à la pensée de ce qui allait se passer. La lame tomba, déchirant l'air, et je ne pus retenir un sanglot. Je courus loin et aussi vite que je le pouvais, il fallait que je m'éloigne de cet endroit maudit où mon idole mourut. Les joues pleines de larmes, j'arrivai chez moi et m'étalai de tout mon long sur le plancher, ne pouvant plus respirer. Pas lui, pas lui...» Et voici, le dernier extrait, relatant le lendemain de l'exécution. Nicolas adulait Robespierre, l'aimait d'une folie extrême, peut-être trop. La mort de ce dernier l'a rendu fou. Comment pouvait-il vivre après cet acte ? Son idole étant morte il n'avait plus aucune raison, lui, de vivre. « Je me suis réveillé l'esprit encore torturé de cette horrible scène. Je ne voyais que son visage ensanglanté, ses yeux ancrés aux miens. Mon Dieu ! Quel regard m'avait-il adressé ! J'en étais troublé. Moi, qui pendant des mois voulut lui parler, avoir un signe de sa part, le rencontrer, lui l’Incorruptible. C'est le jour de sa propre mort que je réalise ce rêve. Voici, les derniers écrits de Nicolas Gabriel de Ransart. Il fut arrêté cette nuit-là comme ami de Robespierre, dénoncé par ceux qui avaient entendu ses paroles sur la place. Il fut guillotiné le lendemain… 9 Daniel Früh, assistant de langue allemande se confie à l’Incorruptible lycéen Stellen Sie sich vor! Mein Name ist Daniel Früh und ich bin am 13. Januar 1986 geboren. Ich wohne seit drei Monaten in Arras und normalerweise studiere ich in Münster, das sich in Deutschland befindet, die Fächer Deutsch und Französisch um Gymnasiallehrer zu werden. Pouvez-vous vous présenter ! Je m’appelle Daniel Früh, je suis né le 13 janvier 1986. J’habite à Arras depuis trois mois, mais habituellement j’étudie l’allemand et le français à Münster, en Allemagne, pour devenir professeur de lycée. Welche Motive haben Sie zu einem längeren Auslandsaufenthalt bewegt? Was sind ihre Zielsetzungen? Ich bin hier, weil ich Französisch und Deutsch studiere. Ich möchte mein Französisch verbessern und natürlich Deutsch unterrichten. Hier habe ich die Möglichkeit beides zu tun. Ich kann Deutsch unterrichten und selbst Französisch lernen. Somit übe ich mich und indem ich assistiere bereite ich mich auf meinen zukünftigen Beruf vor. Quelles ont été vos motivations pour séjourner dans un pays étranger aussi longtemps ? Dans quel but ? Je suis ici parce que j’étudie le français et l’allemand. Je voudrais améliorer mon français et naturellement enseigner l’allemand. Ici j’ai la possibilité de faire les deux. Je peux enseigner l’allemand tout en apprenant le français. Pour cela je m’entraîne et je suis des cours pour me préparer à mon futur métier. Sind Sie mit ihrem Aufenthalt in Frankreich zufrieden? Ja, ich bin glücklich, ich bin froh in Arras zu sein. Es ist zwar eine kleine Stadt, aber die Menschen hier sind sehr freundlich. Zudem hat man viele Möglichkeiten zu verreisen: nach Paris, London… Ich habe bisher gute Erfahrungen gemacht. Meine Schüler sind stets sehr motiviert. Ähm, aber es gibt auch negative Aspekte. Ich bin meist sehr kaputt, da ich an drei Gymnasien arbeite (Guy Mollet, Carnot und hier). Am Montag und Donnerstag muss ich an allen Gymnasien arbeiten, was sehr anstrengend ist. Außerdem fehlt mir das deutsche Frühstück. In Frankreich gibt es lediglich Chocapics sowie Schokobrötchen und in Deutschland gibt es wesentlich mehr, wie zum Beispiel Würstchen. Êtes-vous satisfait de votre séjour en France ? Oui, je suis heureux, je suis content d’être à Arras. C’est une petite ville, mais les gens y sont très sympathiques ; c’est aussi une ville à partir de laquelle on peut voyager partout : Paris, Londres... Jusqu’à présent j’ai fait des expériences agréables. Mes élèves sont très motivés. Euh, les points négatifs ? Eh bien, je suis fatigué parce que je travaille dans trois lycées différents. Le lundi et le jeudi j’interviens dans les trois ce qui est vraiment épuisant. De plus, le petit déjeuner allemand me manque. En France, vous ne mangez que des céréales et des pains au chocolat, en Allemagne le petit déjeuner est plus complet avec par exemple des saucisses. Warum Frankreich? Frankreich ist nicht so exotisch wie Kanada, Québec oder Französisch-Polynesien. Nord Pas de Calais ist ein wenig wie Deutschland, es gibt viel Bier, Pommesbuden, weshalb es nicht so anders ist. Aber letztlich studiere ich Französisch und bin deshalb hier. Ich habe bereits vier Jahre in Straßburg gelebt und kenne einige Regionen Frankreichs. Pourquoi la France ? La France n’est pas aussi exotique que le Québec (Canada) ou la Polynésie française. Le Nord-Pas de Calais ressemble un peu à l’Allemagne : on y boit de la bière, on y trouve des baraques à frites, ce n’est pas si différent. Et comme j’étudie le français, la France était donc plus intéressante et plus tentante. J’ai déjà vécu quatre ans à Strasbourg, et je connais aussi un peu d’autres régions. Welche Organisation hat ihnen diesen Aufenthalt ermöglicht? PAD (Pädagogischer Austauschdienst) Das Kultusministerium des jeweiligen Bundeslandes (in Deutschland gibt es 16 Bundesländer) kümmert sich um den Austausch. Man wird interviewt und man muss ein Motivationsschreiben sowie eine Bewerbung verfassen. Ich wollte das machen, weil ich Lehrer werden möchte. Bei der Bewerbung durfte ich drei Wunschregionen angeben. Ich habe zum Beispiel Toulouse, Tours und Lille angegeben und bin letztlich in die Akademie Lille gekommen. Quelle(s) organisation(s) vous a permis d’entreprendre ce séjour ? PAD (Office des échanges pédagogiques) C’est, pour chaque Land, le Ministère de la culture, et en Allemagne, il y a 16 Länder, donc il y a 16 Ministères de la culture. On doit passer des entretiens, écrire des lettres de motivation et donner son curriculum vitae. Je voulais faire ça, parce que je veux devenir professeur. Nous devions faire trois vœux en indiquant nos régions préférées. J’ai mis Toulouse, Tours et Lille, j’ai finalement été nommé dans l’académie de Lille. Der Bewerbungsprozess? Man muss sich vorbereiten. Es müssen zudem viele Papiere ausgefüllt und abgeschickt werden. Man wird zu einem Interview eingeladen und gefragt, warum man das machen möchte. Das dauert alles sehr lange. Außerdem war die Reise im TGV sehr 10 anstrengend. Ich war sieben Stunden mit dem Zug unterwegs und hatte ganz viel Gepäck dabei. Ich war verloren und habe den Leuten erzählt, dass ich als Assistent in Frankreich arbeiten werde. Aber letztlich muss man sagen, dass eigentlich alle Bewerber genommen werden und das Auswahlverfahren nicht sehr streng ist. Les démarches ? On doit se préparer, il y a beaucoup de papiers à remplir et à envoyer. On est convoqué à des entretiens pour expliquer pourquoi on veut faire cela. C’est très long. De plus le voyage en TGV a été très épuisant, il a duré sept heures, j’avais beaucoup de bagages. J’étais un peu perdu, je racontais aux gens que j’allais travailler comme assistant en France. Mais il faut quand même dire que, finalement, tous les postulants sont pris et que le processus de sélection n’est pas si sévère. Sie sprechen mehrere Sprachen, welche Bedeutung haben internationale Austausche heutzutage ihrer Meinung nach? Das ist natürlich eine gute und wichtige Frage. Heutzutage muss man vor allem flexibel sein. Dies gilt besonders für die globalisierte Wirtschaft. Man handelt nicht nur im Inland sondern auch mit Ländern wie China etc. Daher muss man sich mitzuteilen wissen. Kommunikation ist sehr wichtig. Durch das Erlernen von Fremdsprachen kann man andere Kulturen entdecken und sich diesen mitteilen. Es reisen immer mehr Menschen und das Erlernen von Sprachen mit der einhergehenden Eröffnung neuer Kulturen hilft zudem Vorurteile abzubauen. Vous parlez plusieurs langues, pour vous quelle est l’importance des échanges internationaux ? C’est une question très pertinente. De nos jours, il faut être flexible, dans un monde à l’économie globalisée. Les échanges ne sont plus uniquement nationaux, mais surtout internationaux, avec des pays comme la Chine, etc.. Pour ça, on doit savoir s’exprimer, la communication est très importante. En apprenant des langues étrangères on peut découvrir d’autres cultures et partager avec d’autres. Il y a de plus en plus de personnes qui voyagent et en connaissant les cultures on part avec moins de préjugés. Abschließend, welche Vorstellung haben sie von Frankreich? Ich bin positiv überrascht. Die Menschen sind sehr gastfreundlich. Viele Leute haben Vorurteile, zum Beispiel: Oh, die Franzosen sind arrogant. In Paris mag das vielleicht für einige Personen zutreffen, aber hier in Nordfrankreich sind die Menschen sehr herzlich. Sie respektieren mich und ich habe Glück in Nord Pas de Calais zu sein. Generell denke ich, dass die Franzosen pessimistischer und weniger glücklich als die Deutschen sind. Es gibt viele Streiks, wohingegen man in Deutschland nicht sofort auf die Straße geht. Alles in allem ist Frankreich jedoch ein gutes Land. Pour finir, quelle est votre vision de la France ? Je suis très agréablement surpris, les gens sont très amicaux. Beaucoup d’Allemands ont des préjugés, par exemple : les Français sont arrogants. À Paris, les gens sont plus distants, pas si chaleureux, mais ici dans le nord de la France, les gens sont très cordiaux. Ils me respectent, j’ai de la chance d’être dans le Nord-Pas de Calais. Je pense que les Français sont pessimistes et qu’ils sont moins heureux que les Allemands. Il y a beaucoup de grèves, en Allemagne, les gens ne descendent pas si facilement dans la rue. Malgré tout, la France est un beau pays. Und vom Gymnasium Robespierre? Ich denke, dass ich hier in der besten aller Welten bin. Nein wirklich, ich habe keine Probleme mit den Schülern, sie sind sehr freundlich, in der Kantine gibt man mir stets ein Bier, aber ohne Alkohol! Meine Schüler mögen meinen Unterricht und ich mag das Robespierre. Et en ce qui concerne le lycée Robespierre ? Je pense que je suis ici dans le meilleur lycée du monde. Vraiment, je n’ai pas de problème avec les élèves, ils sont très agréables. Et à la cantine il y a toujours une bière pour moi, mais sans alcool ! Mes élèves apprécient mes cours et moi, j’apprécie Robespierre. Propos recueillis par Julie Vanandrewelt, Roxane Gray et Etienne Berthe. 11 TELETHON 2010 Le Téléthon fut cette année un véritable succès. Plus encore que les années précédentes ! Le 02 décembre 2010, le lycée Robespierre a récolté 2648,04 €, pas moins de 202,70 € de plus que l'édition 2009 ! Tout ce travail préalable nous a amené amené à passer une formidable journée, tous ensemble, unis pour la recherche contre les maladies rares. Tout au long g de la journée se sont succédés succédé danses (orientale, moderne, gymnastique ymnastique rythmique, break dance...), ...), chansons, mais aussi un poème, un conte musical m Pierre et le loup et bien d'autres surprises que les élèves ont pu nous réserver ! On saluera aussi l'investissement des parents d'élèves pour la vente de gâteaux, gâteau plus particulièrement la FCPE pour son don à l'AFM. Les crêpes, gaufres et barbes à papa faites sur place par les trois élèves de terminale ont remporté le succès qu'elles méritaient : merci à elles ! Cette année, ce sont les élèves qui ont été mis en avant par M. Cazeneuve, sans qui le Téléthon n'aurait pas pu avoir lieu, et qui ont joué oué un rôle primordial dans l'organisation. Et comme d'habitude, ce sont eux aussi qui ont animé en grande partie et qui ont majoritairement occupé la scène. Nous soulignerons l'implication du corps enseignant et administratif durant cette journée ! L'animation L'anim durant l'heure du repas était en effet assurée par nos deux CPE, M. Wiart et Mme Fournier ! Merci à M. Cazeneuve bien entendu, pour nous avoir encadrés dans le travail qui a précédé cette journée, pour son passage sur scène avec la lecture du poème, ainsi que le rôle essentiel qu'il qu'i a joué de 9 h à 17 h ! Merci à Mme Delvallée pour avoir proposé la participation de ses élèves (notamment les secondes) et pour la direction du petit ensemble qui nous a interprété les principaux thèmes de Pierre et le Loup. Merci à M. Pons, trésorier de cette action, qui en plus d'avoir travaillé plusieurs semaines déjà au préalable et s'être occupé de tout l'aspect financier, a été présent sur toute la journée, entouré de ses collègues professeurs d'EPS. Nous avons demandé dé à certaines personnes qui s’y sont impliquéess de nous no rapporter l'expérience qu'elles ont vécue,, pour pouvoir vous témoigner au mieux le déroulement de cette journée, qui s'est merveilleusement passée. Arnaud Leboeuf, assistant d'éducation : « Pour ce Téléthon 2010, j'ai animé la scène pendant deux heures au côté de Kleev. J'ai surtout été présent sur les défis sportifs (rameurs, vélo écliptique), qui fonctionnaient fonctionnai t sous le principe de rotations r des élèves participant toutes les 8 minutes. Il y avait du monde, surtout le matin. J'ai apprécié que les élèves jouent vraiment le jeu. L'après midi, j'ai fait le défi du vélo écliptique (photo), et j'ai j' pédalé sur ce vélo pendant 2 h 04’ ! Je pense que le Téléthon est une chose importante, et qu'il faut continuer cont les actions comme celle-ci ci et poursuivre la mobilisation tous ensemble. C'est quelque chose qui me tient beaucoup à cœur car j'ai moi aussi un handicap. Je serai là l'année prochaine ! » Salia Said : « La danse, c'est une passion. Pouvoir la mettre mettre en œuvre le temps d'une journée pour le Téléthon, on ne pouvait pas espérer mieux. Les groupes de danse orientale et moderne ont été vraiment unis et motivés pour la représentation. Il faut que cela continue les années à venir ! » 12 Anaïs Bochet : « Après rès le temps passé à préparer le Téléthon avec les élus du CVL, du FSE et du CA, nous avons eu beaucoup de retours positifs sur l'organisation et nous en étions fort satisfaitss. De plus nous avons presque récolté le double de fonds par rapport à l'année précédente, écédente, de quoi se réjouir davantage. davantage. J'ai également présenté de la gymnastique rythmique ythmique car nous pensions qu'il y aurait peu de représentations représentation d'élèves, ce qui n'a pas été le cas tout compte fait ! J'ai fortement apprécié qu'il y ait eu quelques talents talen qui se soient soi montrés.. Espérons que cette manifestation continue encore et encore au sein du lycée Robespierre. » Margo Frère : « Le Téléthon était fantastique cette année. Une très bonne organisation, de la part de tout le monde et surtout les élèvess du lycée étaient étai t tous très engagés. J'ai eu grand plaisir de chanter devant un public aussi chaleureux qui avait de la considération pour ce que nous faisions. Et surtout grâce à ce téléthon nous avons pu amasser des fonds afin d'aider les enfants handicapés. handic Encore un grand merci à tous les élèves du lycée ! » Laureen Feliho : « Suite à la demande de Mme Delvallée, quelques élèves de seconde ont participé au Téléthon 2010. C'était une première pour la plupart d'entre nous, nous, et cela s'est superbement bien passé. Chacun a pu mettre son talent, dans mon cas la musique, au service des enfants handicapés. C'est une expérience enrichissante à renouveler l'année prochaine ! » Clive Aristide : « Tout au long de la journée, j'ai été présent à la sono. J'ai apprécié apprécié la mixité musicale, le bon enchaînement nement grâce à la très bonne organisation, les différentes ventes qui permettaient aussi la bonne ambiance. Ce Téléthon était vraiment complet, et s'est déroulé dans les meilleures conditions possibles. J'ai eu l'occasion casion de chanter plusieurs fois dans la journée, et d'animer la scène à plusieurs reprises. J'étais vraiment ment content du bon déroulement de cette journée » Le but a été atteint cette année encore ! Les élèves de Robespierre ont été généreux, et ont apporté appor leur contribution aux progrès des recherches des maladies. Ils peuvent être fiers fier d'eux ! Le Téléthon a également accueilli des enfants handicapés de l'IEM Cazin, et nous sommes ravis d'avoir pu leurs apporter un beau moment, avec des performances remarquables remarquables qu'ils ont (si on en croit les photos !) largement appréciées,, avec des parcours sportifs proposés par les élèves avec l'aide de l'Association Sportive. Merci à l'infirmière, l'infirmière Mme Dequidt, et aux élèves du club Santé solidarité de les avoir accueillis de la meilleure manière qu'il soit. Nous retiendrons de cette journée de beaux moments, du plaisir partagé avec les enfants, de l'implication des élèves et de la générosité des lycéens de Robespierre. A présent, nous attendons déjà décembre prochain pour pouvoir reconduire cette action dans les meilleures conditions qu'il soit ! Le Téléthon 2010 aura été le dernier de notre proviseur M. Coulon… Coulon Merci de nous avoir permis de mener à bien cette journée ! Vous pouvez retrouver en page 24 une sélection des plus belles photos du Téléthon 2010 au lycée ! Elise Lavogez. 13 Quelles études après le bac ? Il va sans dire que cet article n’aura de l’intérêt et de la pertinence que pour les élèves qui auront le baccalauréat ! Pour réussir le bac ? Pas de secret, il faut travailler. D’abord en cours, car ce sont les professeurs qui vous donneront encore les meilleures informations et vous assureront le meilleur encadrement. Ensuite, chez vous, en constituant des fiches de révisions, en multipliant les exercices tirés d’annales, en affinant votre méthodologie… Et surtout évitez les « impasses » et ne trichez pas ! Pour vous aider n’oubliez pas le site reussite-bac.com Depuis le 20 janvier et jusqu’au 20 mars les élèves de terminale doivent obligatoirement renseigner le site Admission Post-Bac pour y faire leurs vœux d’orientation. Vous pouvez formuler au maximum 36 demandes dont 12 au maximum par type de formation. Pensez surtout à bien classer vos demandes par ordre de préférence en fonction de vos souhaits et de votre projet professionnel, sans autocensure, ni calcul. N’oubliez pas que tous les vœux classés en dessous de la première proposition qui vous sera faite le 9 juin vont disparaître. Un vœu mis en priorité sur une formation non sélective (université) fera disparaître tout vœu sur une formation sélective (CPGE, BTS, IUT…) mis derrière. Que sont-ils devenus ? On se pose souvent la question concernant nos anciens élèves. Deux d’entre eux ont accepté de vous dévoiler leur après-Robes. "Je m'appelle Olivier Pompili. Après avoir obtenu un bac S, je suis cette année en 1ère année de cycle initial Management & Game Design à Supinfogame, 1ère école du jeu vidéo en France, à Valenciennes. Ces études, payantes et d'une durée de 5 ans à partir de la rentrée 2011, forment à plusieurs métiers du jeu vidéo comme Game designer (celui qui crée les règles du jeu, qui détermine ce que le joueur pourra faire, les conditions de victoire/défaite, etc...) ou chef de projet (Planning, budget...). L'entrée à Supinfogame se fait dans un premier temps sur dossier (Avoir des supers notes n'est pas nécessaire) puis sur concours. Ce dernier se déroule sur une journée complète et est constitué de plusieurs épreuves écrites (portant notamment sur votre culture générale, votre culture du jeu, votre créativité et votre capacité d'analyse) et d'un entretien oral individuel. A savoir que l'école propose 2 cursus : Management & Game Design mais aussi Management & Game Art. Une épreuve de dessin fera alors partie intégrante du concours si vous choisissez de postuler pour cette section. Un book est aussi indispensable pour postuler dans cette section. Un dossier personnel est, quant à lui, conseillé pour se présenter au concours de la section Management & Game design, afin de vous valoriser lors de l'entretien. Les principaux cours que nous avons en 1ère année sont bien entendu le game design et la gestion de production, mais aussi la théorie de l'image, l'histoire du jeu vidéo, l'écriture interactive et la culture générale. L'école ne nous surcharge pas de travail et nous permet ainsi d'avoir du temps libre. L'ambiance qui y règne est quant à elle très bonne, que ce soit entre les élèves d'une même classe ou entre les promos. Et pour ceux que Valenciennes rebuteraient, ce n'est pas si terrible : Même si ce n'est pas une ville très animée, la ville en elle-même n'est pas grande et permet de se rendre chez n'importe qui à pied en maxi 10 minutes pour se faire des soirées (ou du travail en groupe). Si vous êtes intéressés et que vous avez des questions ou que vous voulez avoir des renseignements sur un point bien précis, contactez moi par message privé sur Facebook (si vous n'avez pas Facebook, tant pis vous irez poser vos questions au salon de l'étudiant comme tout le monde), je vous répondrai, je suis gentil." Olivier Pompili (ancien élève de TS1 en 2009/2010) 14 Créée sur le modèle américain du célèbre – Massachusetts Institute of Technology (MIT), l’UTC réunit par son statut les avantages d’une université et ceux d’une grande école. Le cursus ingénieur est accessible après le bac, une classe prépa, ou en admission parallèle (Licence ou master), l’UTC offre un tronc commun les deux premières années, puis un cycle d’ingénieur sur trois ans. Six branches sont proposées aux étudiants : génie biologie, génie des procédés, génie informatique, génie mécanique, génie des systèmes mécaniques, génie des systèmes urbains. Au cours de leurs années de formation, les futurs ingénieurs devront faire preuve d’autonomie, acquérir une bonne méthode de travail, et approfondir des connaissances fondamentales de l’ingénieur dans les disciplines scientifiques et technologiques. L’UTC offre une grande diversité de matières scientifiques enseignées, tout en faisant la part belle aux disciplines relevant des sciences humaines et sociales (langues étrangères, communication interculturelle, économie politique, marketing, épistémologie, …). Autre atout de l’UTC, c’est sa politique internationale qui fait depuis toujours partie intégrante de son développement. Doubles diplômes, semestres d’étude, stages ou projets en milieu universitaire et industriel, doctorats européens ... Grâce à des partenariats solides et une ouverture reconnue, l’UTC est pour ses étudiants le meilleur carrefour pour un passage réussi à l’international ! ère Il faut savoir que ….. L'UTC est la 1 2010 de l'Usine Nouvelle école post-bac du classement En plus des traditionnels palmarès par critères, l'Usine Nouvelle publie cette année un classement unique et exclusif des meilleures écoles ème ère d'ingénieurs françaises. L'UTC y figure 6 , en étant la 1 école post-bac de ce palmarès Inscription Tronc commun Branches Ouverture du site du 20/01 au 20/03 du 20/01 au 20/04 Entretiens Résultats de mars à mai de mars à mai 3 phases d'admissions mi-juin L’inscription s’effectue sur : www.admission-postbac.fr pour les candidats en tronc commun (post bac) et http://3ut-admissions.fr pour les candidats en branches (Bac+2), suivi de l’envoi des pièces demandées. Rang Ecole d’ingénieur 1 Polytechnique 2 Télécom ParisTech 3 Centrale Paris 4 ISAE 5 Arts et Métiers ParisTech 6 UTC 7 Supélec 8 Mines ParisTech 9 Ecole des ponts ParisTech 10 INSA de Lyon UTC - Centre Pierre Guillaumat Rue du Dr Schweitzer 60200 Compiègne Elodie Colmart (ancienne étudiante de PC* en 2009/2010) 15 Nous avons avons testé pour vous ! Cinéma : vie actuelle. Les Indiens d’il y a 600 ans se rebellant finalement contre leurs oppresseurs et leurs descendants en Bolivie, se battant contre la privatisation de l’eau. C’est à travers cette bataille que nous suivons et voyons évoluer Sebastian et Costa, révélant leur vraie personnalité. Si une critique devait être faite à ce film qui ouvre la deuxième édition du Festival du Cinéma Européen des Arcs, on regrettera sûrement que les émotions ressenties pour l’histoire tragique de ces Indiens ne soient pas assez mises en valeurs et que l’on puisse regarder ce film sans trop d’émotions alors qu’il devrait réveiller en nous colère et compassion. Même la pluie Un film de Iciar Bollain, avec Gael García Bernal, Luis Tosar, Carlos Aduvir. Synopsis : Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d’un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l’un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l’accès à l’eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d’un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence. Harry Potter 7, partie 1 Dans son ensemble, ce septième volet du plus célèbre magicien contemporain est assez bon par rapport aux volets précédents. D’un point de vue cinématographique, les acteurs sont moins « cul-cul » et ont un jeu plus mûr, plus réfléchi. (On attend tout de même cette amélioration depuis le 5e film !) David Yates aura enfin réussi à allier maturité, adolescence et magie sans que ça ne devienne trop lourd. La mort de ce pauvre Dobby aura réussi j’en suis sûre à tirer une petite larme même au plus dur d’entre nous. Ce trimestre, nous avons testé pour vous ce film franco-mexico-espagnol qui peut au premier abord sembler ennuyeux mais qui en réalité cache une vraie critique à la fois du cinéma, et des actions intéressées des gouvernements qui affectent les peuples les plus démunis. D’un point de vue de fan inconditionnel, ce septième film marque enfin un retour à la normale car il suit fidèlement le livre et n’oublie que peu de choses (on n’avait pas vu ça depuis Harry Potter et la Chambre des Secrets). C’est à travers un autre film que nous nous rendons compte que nos modes de fonctionnement n’ont pas vraiment changé en 600 ans de temps malgré tout ce que l’on peut dire. Sebastian, le réalisateur passionné tourne en effet un film historique sur le débarquement de Christophe Colomb en Amérique et ses relations avec les Indiens. La trame de l’histoire nous permet de faire le parallèle, et parfois nous fait nous perdre, entre histoire et Aller voir ce film est donc en somme un plaisir pour les grands fans aussi bien que pour les non-initiés Potter mania ! On attendra la deuxième partie avec impatience ! 16 Livres : Cousine K, Yasmina Khadra « L’enfance n’est pas toujours un paradis perdu. Elle peut être, bien au contraire, un monde fait d’injustices et de frustrations. Et qu’y a-t-il de plus terrible, pour un enfant, sinon de se voir négligé par une mère qui sait si bien adorer le frère aîné, et d’être le souffre-douleur d’une cousine tellement admirée. Par bribes, et sans pathos, le passé ressurgit. Un roman poignant et dérangeant où le lecteur assiste de l’intérieur au mécanisme qui pousse un être simple à la folie meurtrière. » La Voleuse de livres, Markus Zusak Nous avons lu pour vous ce livre poignant, retraçant le parcours tragique de Liesel Meminger, jeune fille du quartier Himmel (ciel en allemand), adoptée par une famille allemande de Munich, à travers la Mort qui la suit comme son ombre et qui cherche à l’avoir par tous les moyens. L’histoire dérangeante et sombre de cet homme, ignoré dans une famille où son frère est vénéré, ayant passé son enfance à réclamer discrètement l’attention d’une mère qui le délaisse pour sa cousine (un démon déguisé en ange), nous livre sans détours le parcours mental d’un enfant innocent qui devint un meurtrier. Ce récit à la fois historique et poignant nous replonge dans l’atmosphère pesante et inquiète du début de la deuxième guerre mondiale, en 1939, alors que l’horreur de la guerre, bien qu’à peine commencée, est déjà présente. Nous avons aimé ce livre pour sa poésie et sa force bien qu’il soit court. La poésie coule toute seule, glissant sans encombre à côté du sage, du grave et du sombre. Nous avons aimé ce livre pour de nombreuses raisons : la manière dont la Mort, qui est en fait un personnage à part entière de l’histoire, observe et raconte comment elle et Liesel ont été amenées à se croiser tant de fois, son ton sarcastique et indifférent face aux situations. Si vous n’avez jamais pleuré en lisant un livre, celui-ci pourrait bien être le premier. Dommage qu’il soit si court, quelques pages de plus auraient contribué à une meilleure immersion dans la psychologie de ce personnage qui en viendra à presque haïr les femmes. Julie VANANDREWELT & Roxane GRAY 17 Daniel Elizalde Mireles ¿ Quién eres ? Daniel est originaire de Hermosillo (capitale de l’état de Sonora) au nord-ouest du Mexique. C’est en 1ère L au lycée Robespierre qu’il réalise son rêve : découvrir la France. ¿ Por qué has venido a Francia ? Para conocer de la cultura, aprender la lengua y a tomarme un año para descanzar y viajar. Pourquoi es-tu venu en France ? Pour connaître la culture, apprendre la langue et me prendre un an pour me reposer et voyager. ¿ Has tenido dificultades para entender el francés ? Salón de clases Sí, de hecho casi no sabía hablar francés cuando llegue As-tu eu des difficultés à apprendre le français ? Oui, je ne savais quasiment pas parler le français quand je suis parti ¿ Has sido bien acogido en tu familia francesa ? Sí, de hecho tengo tres familias y son las mejores que me pudieron haber tocado. As-tu été bien accueilli chez ta famille française ? Oui, en fait j’ai trois familles et elles sont les meilleures que j’aurais pu avoir. ¿ Por qué tres familias ? Pourquoi trois familles ? « Parce que sinon je vais croire que tous les Français sont comme la famille qui m’héberge. Il faut diversifier donc je change tous les trois mois. » ¿ Cómo encuentras la Francia y Arras ? ¡ Muy bien ! Mucho más frío que de donde vengo. Muy diferente, pero me está encantando. Comment trouves-tu la France et Arras ? Très bien ! Beaucoup plus froid que de là où je viens et très différent. Mais je suis enchanté. ¿ Qué has visitado desde tu llegada ? Qu’est ce que tu as visité depuis ton arrivée ? Le Mont Saint Michel, Paris, la région du champagne et le Sud ouest en février. ¿ Qué es lo que más te ha gustado ? Qu’est ce que tu aimes le plus ? « Les filles, le champagne et les villes » (rires) ¿ A ti te gusta la cocina francesa ? ¡ Sí ! Sobretodo la repostería. La cuisine française te plaît-elle ? Oui ! Surtout la pâtisserie. ¿ Cómo son percibidos Francia y los Franceses en tu país ? Guadalajara Para la Francia : « la tour Eiffel » y para los Franceses : « les parfums, l’amour… les bisous français. » Comment sont perçus la France et les Français dans ton pays ? Pour la France : « la tour Eiffel » et pour les Français : « les parfums, l’amour… les bisous français. » ¿ Cómo encuentras nuestro instituto ? ¿ Y a los alumnos ? 18 Muy diferente a lo que estaba acostumbrado en México, un poco más estricto, pero en cuanto a las personas me han caido muy bien. Tanto los alumnos como el personal. Comment trouves-tu notre lycée ? Et les élèves ? Très différent de ce que je connais au Mexique, un peu plus strict, mais les personnes sur qui je suis tombé, sont très bien. Les élèves comme le personnel. ¿ Cúales son las diferencias entre tu instituto y el nuestro ? Quelles sont les différences entre ton lycée et le nôtre ? « Le plus tard qu’on sort au Mexique c’est 14 h. On a des uniformes et on parle beaucoup dans la classe. » Y conocemos a toda la gente. Et on connaît tout le monde au lycée. ¿ Muchas alumnas aquí se preguntan… eres soltero ? ¡ Sí ! diganme quienes … (rires) Beaucoup d’élèves se demandent… es-tu célibataire ? Oui ! Dites-moi qui … (rires) ¿ Qué es lo que más te gusta de México ? El calor de la gente Qu’est ce qui te plaît le plus au Mexique ? La chaleur des gens. Daniel con amigos En tu opinión ¿ Cuál es el lugar de México más bonito ? México es el país con mayor biodiversidad en el mundo. Si quieren ir a la playa, existen hermosas playas en la Riviera maya, hay selvas increíbles en Chiapas, montañas en Chihuahua, etc. Pero para mí uno de los mejores lugares es Puerto Vallarta. Quel est l’endroit le plus beau du Mexique ? Le Mexique est le pays le plus riche en biodiversité dans le monde, alors si on veut aller à la plage, il y a de belles plages partout. Il y a aussi la rivière maya, la jungle au Chiapas, les montagnes au Chihuahua, etc. mais pour moi, le meilleur endroit est Puerto Vallarta ¿ Escuchan los jóvenes mucha música tradicional mexicana ? Cuando hablamos de música mexicana, no nos referimos solamente al mariachi. Existen también canciones típicas de México en géneros como ¨boleros¨, baladas, rock, pop, etc. Est-ce que les jeunes écoutent beaucoup de chansons typiquement mexicaines ? Oui, mais quand on dit chanson mexicaine ça ne veut pas dire nécessairement « mariachi », il existe aussi beaucoup de chansons mexicaines comme des ballades, du rock, pop, etc ¿ Qué bailan en México ? La danza tradicional en México es ¨el zapateado¨. Pero en la actualidad lo que más bailamos es la banda, salsa, y cumbia. Qu’est ce qu’on danse au Mexique ? La danse traditionnelle est « el zapateado ». Mais maintenant on aime la banda, la salsa y cumbia. Guadalajara ¿ Cuál es el platillo que más te gusta ? ¿ Nos podrías dar la receta ? Depende de la ocasión, pero a mí me encantan los tacos, el ceviche, los chiles rellenos ¡ todo ! Quel est le meilleur plat mexicain ? Peux-tu nous donner la recette ? Cela dépend de l’occasion, mais j’adore les tacos (galettes de maïs farcies), le ceviche (plat à base de poisson cru mariné dans du citron, des oignons et des épices), les piments farcis, tout ! Bien sûr, il faut me le demander ! ¿Qué piensas del narcotráfico en México? Creo que es un problema que se ha introducido en la cultura de nuestra sociedad, y que es causa de vergüenza, pero que en estos momentos se está haciendo todo lo posible para acabar con él. Que penses tu du narcotrafic au Mexique ? Je crois que c'est un problème qui s'est introduit dans la culture de notre société, et que c'est une cause de honte, mais qu’actuellement les autorités font tout leur possible pour en finir avec elle. ¿ Están los Mexicanos vestidos como los Franceses nos imaginamos con sombrero y bigote ? No, no, no!!!! Est-ce que les Mexicains sont habillés comme les Français se l’imaginent avec le sombrero et la moustache, etc ? Non, non, non !!!! ¿ Y para terminar ? ¡ Viva México ! y « vive la France » y mi facebook : Daniel Elizaldes Mireles Pour terminer ? Vive le Mexique et vive la France ! Et mon facebook : Daniel Elizaldes Mireles Propos recueillis par Anne Tellier, Marine Waguet, Priscillia Roix et Aurélie Ramat 19 10 months overseas My name is Lucie LEFEBVRE. I started school at Lycée Robespierre in 2007. After two years, at the end of my year 12, the rugby section, M.Pons and Mrs. Ducroiset offered me an exchange: living in New Zealand for ten months. After few months of thinking and talking about with my family and friends, I chose to try it. I told myself that it was the only opportunity I would have to do it. I researched and prepared a file about New Zealand, the relationship between France and NZ, between Arras and Wellington and finally explaining why I wanted to do this exchange. I gave back my folder to the teachers and I had a meeting with them (in French and English). Only a few weeks before my early tests of the BAC, I had a positive answer and the 30th August of 2009, I left home, family and friends for New Zealand where a new kind of life was waiting for me. There, I had two families, both nice and lovely: the Mitchell/Lauders and the Holloways. I spent my three first months with Carol Mitchell and Madi Lauder, her daughter who is still a close friend. They live in Tawa a suburb of Wellington. The link I had with them is very strong and remains so. Carol is coming to Arras to see me in April and May. I was with the Holloways the seven other months. Jane is the principal of my college from over there, John, Jane's husband and their two children: Lauren and John, both younger than me. I really appreciate them. They took me everywhere as if I was their daughter. I watched the Hurricanes, the Blackcaps and the Wellington Phoenix with both Johns. They took me travelling in both the South and North Islands. I even used to support Lauren at water polo and John at soccer and cricket. When I was sad, sick, happy, homesick or just normal, my families were always there to listen to me, for taking me away and to encourage me. Jane, Carol, John, Madi, Lauren and John were the main part of my exchange. When you live with someone for ten months, you really know them, the way they think and work, what they like or dislike, they are your family. The third part of my exchange was St Catherine's College, a school of 300 girls between 13 and 18 years old. It's small and homely. You know everybody and everybody knows you. When you walk around during the breaks you can hear a lot of different languages, it's like a melting pot of culture, it is as if St Cath's were a second home for all those students. New Zealand school is much different from French school. Every student has six subjects: English, Religious Education and four subjects to choose. For myself, I chose to do PE (physical education), Media Studies (about cinema), maths, IT (informatique) and I wasn't good enough at English so instead I helped some French classes. The other difference between college and lycée is the time table: from 8.30am to 3.20pm with morning tea, lunch, afternoon tea and twenty minutes of silent reading per day. St Catherine's College has many clubs and sporting activities to offer, like rugby for example. I used to play for the St Cath's rugby team and I played badminton as well. One of my best but also hardest memories was my departure. The rugby team and my families were at the airport. The SCC girls did the school haka … everyone was smiling and crying. It was hard to turn my back on ten months of my life and my three families: Carol, the Holloways and St Catherine's but I left New Zealand with a big smile on my face and filled with happiness. Now, I'm back at Lycée Robespierre for my last year. I can't say that it was easy to come back and catch up, having homework again, long days, more subjects and having to meet new people in my new class. But, I have no regrets, not one! Those ten months changed my life and who I am. I wish the same great experience for Clara Delcourt who left Robes for St Cath's in beginning of February. Lucie LEFEBVRE 20 QUELQUES NOUVELLES DE L’HÉMISPHÈRE SUD ! Clara Rothmann, élève en 2nde 3 pendant l'année scolaire 2009/2010, est partie depuis le 5 août pour un an en Afrique du Sud. ~ Pourquoi l'Afrique du Sud ? Avant son départ, beaucoup de ses proches se sont posés la question. « Eh bien c'est un peu inexplicable en fait. Je cherchais un pays anglophone mais qui puisse m'apporter aussi une toute autre culture. Je voulais découvrir un pays qui m'était inconnu et être plongée pendant un an dans un pays complètement décalé de la France et du mode de vie européen ! J'ai eu un coup de cœur pour l'Afrique du Sud, je m'y voyais bien y vivre, et j'y pouvais enfin réaliser mon Rêve : ALLER EN AFRIQUE !! ». Clara est donc partie depuis bientôt 6 mois, et son enthousiasme est d'autant plus présent. En effet, en vacances scolaires d'été pendant l'hiver européen, elle est partie avec YFU (l'organisme qui lui a permis de partir, voir fin de l'article) faire le Cape Tour, accompagnée d'autres étudiants de l'échange. Nous, sous la neige ; elle, sous 35° au bord de l'océan Indien : on l'envierait presque ! ~ Et la vie au quotidien ? Avoir Clara au téléphone depuis la France, c'est un mélange d'émotions, mais aussi une quantité d'informations qui s'enchaînent. Très difficile de tout retenir ! En effet, les différences sont tellement nombreuses, qu'il serait dur de tout passer en revue. La nourriture (eh oui, pas de foie gras pour les fêtes en Afrique !), l'école (là-bas l'uniforme est obligatoire), le langage (hormis l'anglais, de nombreuses langues officielles, tel que l'afrikaans), tout diffère du mode de vie occidental ! Si vous êtes intéressés pour partir à votre tour : L'UNSE rassemble 10 organisateurs français de séjours de longue durée (minimum 3 mois) pour les jeunes en France et à l’étranger. (www.unse.org). YFU, un des organismes agréés, a convaincu Clara (www.yfu-france.org). Si vous voulez suivre les aventures de Clara en Afrique du Sud: http://clara-in-southafrica.skyrock.com . Alice Duchêne & Mathilde Gheeraert 21 Le CAVL Dans un premier temps, à tous ceux qui se demandent ce que signifie CAVL, voici votre réponse. Le CAVL est le Conseil Académique de Vie Lycéenne. Chacun d'entre vous a voté en début d'année pour élire les dix représentants au CVL (Conseil de Vie Lycéenne) de notre lycée, qui eux même ont voté avec les autres CVL de la circonscription pour élire leurs deux représentants titulaires accompagnés de leurs suppléants au CAVL. J'ai donc eu la chance d'être élue avec mes suppléants Clément Voisin (1S1) et Paul Angevin (1S3). Nous sommes 18 titulaires avec chacun 1 ou 2 suppléants. Le but de nos réunions est d'apporter des propositions pour améliorer la vie dans nos lycées et d'émettre un « avis élève » sur les projets en cours. Cette institution a été créée dans le but de répondre au mieux aux besoins des lycéens et pour cela, leur demander directement leur opinion. Nous avons passé deux jours (mardi 25 et mercredi 26 janvier) en séminaire organisé par l'Académie afin de commencer le travail qui s'étalera sur les deux années à venir. Nous avons pu alors réfléchir sur différentes idées, notamment permettre aux différents CVL de l'Académie de transmettre aux autres les projets (surtout les originaux !) mis en place pour les étendre à d'autres lycées, etc. Nous avons essayé d'échanger sur l'utilité de la création d'un site pour le CAVL de notre académie, sur les améliorations qu'on pourrait envisager dans le cadre de l'information aux élèves concernant l'orientation, sur les projets à établir pour que les lycéens évoluent dans un meilleur cadre de vie, etc. Le contenu de notre travail a été présenté devant Madame le Recteur dès le lendemain des concertations. L'ensemble des délégués CAVL a eu le plaisir d'être reçu dans la salle de réunion du rectorat de Lille. La présence d'un CAVL peut paraître secondaire, mais est primordial dans l'amélioration du quotidien des élèves au sein des lycées. Pour la petite info, notre délégué au CNVL (Conseil National de Vie Lycéenne) est Valentin Peirin du Lycée Kernanec de Marcq en Baroeul. Élise Lavogez 22 Le club santé-solidarité vous invite au spectacle Après de nombreuses actions réalisées au lycée (vente de brioches, de chocolats, de cartes) ainsi que votre précieuse aide, le club santé-solidarité a pu s'autofinancer à hauteur de 3300 €. Ajouté aux diverses promesses d'aides et de subventions, la somme acquise à ce jour en faveur du voyage au Burkina est de 17000 €. Autant dire que c'est très encourageant pour la poursuite du projet. Le club entame désormais une importante étape, puisque qu'il est en pleine préparation d'un spectacle qui se déroulera au mois de mars. Au programme : danses orientale, espagnole, moderne, musique (élèves musiciens et groupe de musique du lycée) ainsi que beaucoup d'autres surprises. La totalité des recettes (entrées : 5 € et ventes sur place) sera au profit du voyage au Burkina. Nous comptons à nouveau sur votre soutien ! Nous vous attendons tous le 19 mars vers 15h30 à la salle Mitterrand d'Achicourt, pour allier l'utile à l'agréable en passant un bon moment tout en réalisant une bonne action ! Noémie Lesieux Action du mois : Vente de bracelets (simples : 2,50€ ; avec breloques : 4€ ; avec attaches : 5€) 23 24