Henri Alleg est parti
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Henri Alleg est parti
l IL EST DÉCÉDÉ MERCREDI À PARIS La politique ? Un simple tremplin ! Sinon comment expliquer l'hémorragie du HMS au profit du TAJ ? En décidant d'intégrer l'opposition, le parti de Mokri n'a plus de sous à offrir à ces entrepreneurs douteux et carnassiers qui émigrent massivement là où il y a des projets à gogo, chez le samaritain Ghoul ! A Sonatrach et dans l'importation, sources de devises, sur les routes et les chantiers, sources de dinars à gogo, les nouveaux archimilliardaires ne lâchent rien ; leurs intérêts sont soudés par des pratiques occultes nourries par le favoritisme, le népotisme et le clientélisme. Ce système de la corruption aurait-il pu prospérer loin des centres de décision ? L'homme qui traîne aujourd'hui sur un fauteuil roulant a encore toute sa lucidité pour mesurer le mal qui a été fait en son nom, derrière son dos ! Continuera-t-il à la tête de ce pouvoir gâteux et incompétent qu'il continue d'incarner malgré lui ou aura-t-il la lucidité, comme le conseillent certains de ses proches — mais pas tous ! —, de préparer dignement sa retraite pour laisser une chance à ce pays de se débarrasser de la nouvelle maffia des hauteurs ! maamarfarah20@yahoo.fr «Trois mois n'ont pas suffi à soigner cette “maladie sans séquelles” que nous annonçaient hommes politiques et médecins ! Et vu l'état du malade, on ne peut que féliciter les praticiens français ! Ne vaut-il pas mieux passer aux herbes du cheikh Banania et aux talismans du Taleb Roqui 5 ?» (Tata Aldjia) S am e d i 2 0 J ui l l e t 2 0 1 3 - 11 R am ad han 1 4 3 4 Ville Imsak Alger 03 h 49 Constantine 03h 37 04h 09 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 PAGE 4 Le Bonjour du «Soir» La grande solitude de l'homme au fauteuil roulant Photo : DR Henri Alleg est parti Sam ed i 20 Ju il l et 2 01 3 - 1 1 Ramad han 1 43 4 Ville Iftar O ran 20 h 19 Alger 20 h 07 LES ALGÉRIENS ACHÈTENT MOINS DE VOITURES Oran Constanti ne VENTES EN BAISSE EN 2013 19 h 53 PAGE 3 Plus de 47 quintaux de kif traité ont été saisis jeudi dernier par les éléments de l’Armée nationale populaire. L’opération menée par l’unité du secteur opérationnel de Ouargla, 4e Région militaire, en coordination avec les services des Douanes algériennes, a également permis de récupérer deux véhicules 4x4 type Station, ainsi que l’arrestation de deux criminels après une course-poursuite vers 19 heures, sur l’axe Hassi Messaoud-Illizi, précise le communiqué du ministère de la Défense nationale. Synthèse R. N. LA RÉUNION EST PRÉVUE POUR AUJOURD’HUI À L’INITIATIVE DE LA FOREM ÉDUCATION Kassa Aïssi Baba Ahmed dit non Le «Mandela convoque à la réhabilitation Day» célébré le BP du FLN des tricheurs au bac PAGE 6 à Bentalha PAGE 4 Photos : DR PAGE 5 Photo : Samir Sid 47 quintaux de kif traité saisis à Ouargla VEND. 19 - SAM. 20 JUILLET 2013 - 10-11 RAMADHAN 1434 - N° 6926 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 En attendant l’émir Si au niveau de l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL), le syndicat d’entreprise a réussi à désamorcer la crise en engageant des négociations marathons avec l’employeur, les travailleurs de DP World, la filière gérée par les Emiratis, brandissent toujours la menace de la grève générale prévue la semaine prochaine. A l'origine de cette radicalisation, le refus de la direction de DP World d’engager des négociations tant que le premier responsable de l’entreprise appartenant à la famille royale n’est pas sur Alger. Précisions de la SNTF Suite à l’article paru dans la rubrique Periscoop de votre édition du 17 juillet 2013 sous le titre «La SNTF perd du terrain», la SNTF tient à apporter la mise au point suivante : L’opération de réhabilitation et modernisation de 202 voitures voyageurs lancée par la SNTF vise à une mise à niveau de l’ensemble de son parc existant (datant de plus de 25 ans) par l’introduction de nouvelles technologies, offrant de meilleures performances en termes de disponibilité, fiabilité et sécurité des personnes et des biens transportés, une meilleure qualité de service et des conditions de voyage confortables. Il est à rappeler que cette opération de réhabilitation et modernisation des voitures sera réalisée, à l’exception de certains équipements, par les propres moyens de la SNTF, par le personnel des ateliers de maintenance ferroviaire de Sidi-Bel-Abbès et Hussein-Dey. Une première action similaire a déjà été réalisée, avec succès, sur quarante (40) voitures (dont quatre voitures-restaurant) par les ateliers de Sidi-Bel-Abbès, lesquelles sont en exploitation commerciale sur les relations Alger-Oran et Alger-Constantine. P 39,5 milliards de dinars pour Tizi-Ouzou Sous-exploitation La vingtaine de laboratoires chargés du contrôle de la qualité répartis à travers les différentes wilayas ne reçoivent qu’entre 10 000 et 14 000 échantillons à analyser alors que leurs capacités réelles peuvent atteindre 40 000 échantillons par an. Une sous-exploitation due essentiellement au manque de ressources humaines. Le déficit en contrôleurs n’a, en effet, toujours pas été comblé. Sans opinion Pensez-vous que la période de convalescence de Bouteflika en Algérie va dépasser un mois ? RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE Oui : 87,04% Non : 8,94% Sans opinion : 4,03% Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - Page 2 A Pensez-vous que la vente de véhicules neufs continuera à baisser durant les prochains mois ? NON Soirperiscoop@yahoo.fr bdelmalek Sellal a octroyé une enveloppe de 39,5 milliards de dinars pour la wilaya de TiziOuzou, à l’issue de sa visite, le 16 juillet dernier. Ce montant, le plus important des budgets supplémentaires dégagés par l’Etat à chacune des visites du Premier ministre pour chaque wilaya, s’explique par les énormes retards qu’accuse Tizi-Ouzou, quasiment à l’arrêt depuis les événements de 2001. Un jour, un sondage OUI ERISCOOP Les Algériens achètent moins de voitures Actualité Le Soir d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE VENTES EN BAISSE EN 2013 S’il est vrai que l’on est loin des +42% de l’exercice dernier, l’évolution en cours reste toutefois limitée à quelques marques automobiles et pas d’autres avec des écarts parfois remarquables, jusqu’à +160% pour Seat et -49% pour Opel. Et pour la première fois depuis plusieurs années, le volume global mensuel de mai et juin a été en baisse nette, respectivement -8,6% et -13,5% par rapport à 2012. C’est dire d’emblée que ces résultats semblent dessiner les contours du marché de l’automobile algérien de demain. Les indices d’une maturation tant souhaitée et qui supplantera à terme les approximations et l’amateurisme. Revenir à des taux de progression sensés, c’est sans doute l’expression d’attentes nouvelles d’une clientèle à la recherche de la qualité de produits et de prestations en service après-vente aux standards internationaux. Espérons que l’heure de la professionnalisation que nous avons tant louée est arrivée. Les résultats de ce premier semestre font émerger Peugeot en tête du classement avec un volume global de l’ordre de 48 617 ventes et un taux qui atteint les +63%. Il est talonné de près par son compatriote, Renault qui, à travers ses performances au cours des deux derniers mois, réaffirme sa détermination à revenir au-devant de la scène. Il totalise un chiffre global de 43 392 unités pour un recul de -4% par rapport à l’année dernière. En Renault Clio4, la préférée des Algériens La voiture la plus vendue au terme de ce premier semestre a été de loin la nouvelle Renault Clio4 qui a cumulé plus de 16 910 exemplaires vendus avec une nette dominance de la motorisation essence au détriment du diesel. La Clio4, lancée au cours de l’automne 2012, arbore un design moderne et innovant qui marque une rupture radicale avec l’ancien style. Elle propose également un habitacle accueillant et confortable et une dotation en équipements de nouvelle génération à l’image de l’écran tactile qui trône au beau milieu de la console centrale et offrant une fonctionnalité variée, radio, Bluetooth, navigation, possibilité de connexion externes, USB… Dès son lancement en Algérie, elle a séduit la clientèle ainsi que le club des journalistes automobile qui lui a décerné le titre tant convoité de voiture de l’année 2013 en Algérie. Son prix de vente à partir de 1 390 000 DA TTC reste compétitif dans le segment. B. B. Photo : Samir Sid Comme attendu dès le début de l’année en cours, la tendance générale du marché de l’automobile en Algérie semble marquer un recul de la croissance contrairement aux années précédentes. Un ralentissement nuancé dès lors que les résultats globaux au terme du premier semestre sont toujours en courbe ascendante, soit 257 170 ventes et un taux de l’ordre de +13,6%. L’heure de la professionnalisation est arrivée. sance fulgurante et des nouveautés qui séduisent beaucoup. C’est le cas notamment de Seat avec +160% et 12 818 ventes, Skoda +102% et 4 727 unités, Audi +91% et 1 480 ventes, Citroën +82% et 9 802 ventes, Volkswagen +34% et 18 672 véhicules vendus. Une progression localisée qui résume la tendance générale du marché et les choix réorientés du client vers des véhicules modernes fiables et labellisés. Certes, le prix continue à déterminer le gros des nouvelles acquisitions mais nous constatons cependant une migration réfléchie vers des marques et des modèles de moyen et haut de troisième position, c’est l’autre marque du groupe, Dacia, qui confirme son avancée dans notre pays avec 23 972 ventes et une gamme renouvelée, modernisée et un design autrement plus raffiné. La marque japonaise Toyota se positionne à la 4e place en réalisant 19 867 ventes suivie du coréen Hyundai qui voit ses ventes, 19 078 unités, chuter de 19%. Comme on le soulignait plus haut et contrairement à un grand nombre de constructeurs, des marques ont affiché pour cette première moitié de l’année, un état de santé resplendissant avec des volumes de vente en crois- TOP 10 DU 1ER SEMESTRE 2013 1- PEUGEOT 2- RENAULT 3- DACIA 4- TOYOTA 5- HYUNDAI 6- VOLKSWAGEN 7- SEAT 8- CHEVROLET 9- CITROËN 10- KIA 48 617 43 392 23 972 19 867 19 124 18 672 13 564 9 231 9 802 8 633 + 81% + 27% + 32% +133% - 11% + 43% +175% - 46% +143% + 20% 3 gamme. C’est le cas notamment des marques françaises et allemandes qui s’accaparent plus de 63% de parts du marché national. Et la Clio 4 se démarque clairement comme la voiture la plus vendue au cours de ce semestre. Dans le détail, le véhicule particulier enregistre 216 290 ventes pour un taux de l’ordre de +17%, c’est presque 80% des ventes globales du marché. Au même moment, le véhicule utilitaire marque un recul de -8% comparativement à l’année dernière mais en l’absence hélas des chiffres de vente des marques chinoises bien présentes dans ce marché notamment les utilitaires légers. Pour sa part, le segment B, des petites berlines (Clio, 208, 301, Symbol, Polo, Ibiza, CElysée, Logan…) totalise 149 239 ventes, soit 70% des performances du véhicule particulier avec une domination continue de la marque Renault et ses infatigables Clio4, Symbol et Clio Campus. Du côté des utilitaires, c’est encore l’increvable Toyota Hilux qui joue le maître des lieux grâce à une image de fiabilité et de robustesse qui fait sa réputation depuis des années. Il représente à lui seul plus de la moitié des ventes globales de Toyota en Algérie. Ceci étant, les résultats de ce premier semestre sont les signes annonciateurs d’une mutation inévitable et nécessaire de la stratégie des concessionnaires en Algérie. L’agressivité commerciale doit être désormais de mise, le client doit être choyé et bien traité, les véhicules d’une qualité meilleure et le service aprèsvente, un enjeu majeur dans leur politique de développement dans le pays. B. Bellil Benbada plaide pour la politique des prix réels LUTTE CONTRE LA CONTREBANDE DES CARBURANTS Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - C’est ainsi qu’au moment où le gouvernement a pris un éventail de mesures à même de contrecarrer les contrebandiers dont la saisie de tous les moyens de contrebande du carburant, des biens des contrebandiers, ainsi que d'autres mesures au niveau des stations Naftal, un de ses éléments «nage» à contrecourant de cette doctrine. C’est ainsi que le ministre du Commerce, donc directement concerné par le dossier, estime que la parade efficace à même de venir à bout de ce phénomène est dans l’instauration des prix réels de ces produits sensibles. Dans un entretien accordé à notre confrère arabophone Echourrouk, jeudi dernier, Mustapha Benbada a plaidé pour l’alignement des prix des carburants aux seuils qui sont les leurs au Maroc où ils ont subi deux augmentations en une année. «Une fois le carburant au même prix au Maroc que chez nous, il n’y aura plus de contrebande», a-t-il argumenté, non sans évoquer le coût politique d’une telle mesure synonyme de suppression du soutien étatique à ce produit de première nécessité comme c’est le cas pour le lait, le pain et autres produits de base. «Il est politiquement difficile de Photo : Samir Sid Combattre le phénomène de contrebande de carburants qui «est désormais un problème tant sécuritaire qu'économique», comme l’a qualifié Daho Ould-Kablia dimanche dernier quand il évaluait à près de 25% la production nationale de carburants «gaspillée et exportée», ne semble pas prendre la même signification pour des membres de l’équipe à Abdelmalek Sellal. Benbada dénonce aussi le gaspillage. l’appliquer», reconnaîtra-t-il, faisant cas de tentative dans ce sens de sa part. «Nous avons à maintes fois tenté de revoir à la hausse les prix des carburants d’un dinar, nous avons eu affaire à une très forte résistance», a-t-il dit. Et pourtant, en opiniâtre qu’il est, Benbada a estimé que l’application des prix réels pour les produits sensibles est impérative. «Je pense que la rareté de ce produit localement ne réside pas que dans la contrebande mais du fait que le Maroc a procédé à l’augmentation des tarifs de ses carburants à deux reprises en une année. Ce qui fait que la marge bénéficiaire des contrebandiers a doublé avec l’augmentation du nombre de ces derniers», a soutenu le ministre pour qui la contrebande s’est «démocratisée» avec pratiquement tout le monde qui pratique ce «métier». Mais Benbada se veut prudent, lui qui plaide pour une démarche graduelle avec, a-t-il affirmé, «un discours de vérité que doit tenir le pouvoir à l’endroit du citoyen» quant à «la nécessité de faire face à la réali- té des prix de consommation». Car, pour lui, «il s’agit de défendre la protection de l’économie nationale». Et la contrebande n’est pas «l’apanage» des carburants puisque, a poursuivi le ministre du Commerce, touchant les produits alimentaires. Ainsi, selon Benbada, si la facture d’importation du pays s’élève à 28 milliards de dollars les six premiers mois de l’année en cours, c’est en grande partie en raison de la contrebande mais aussi du gaspillage. Et de citer les exemples du lait et du blé qui représentent à eux seuls 80% de cette facture d’importation. Deux produits qui font l’objet d’autres usages ; pour le lait, son utilisation dans les divers produits dérivés du lait, fromages et yaourts entre autres. Une facture qui constitue, selon lui, un «danger». M. K. Actualité Henri Alleg est parti IL EST DÉCÉDÉ À PARIS Par Hassane Zerrouky Ce samedi 23 avril 2011 au cimetière du Père Lachaise, Henri Alleg venait de prendre un sacré coup de vieux. Une foule nombreuse d’amis, pour la plupart d’anciens cadres et dirigeants du PAGS (Parti de l’avantgarde socialiste), d’anciens militants anti-colnialistes sont venus rendre un dernier hommage à Gilberte, son épouse et sa compagne de lutte : elle avait pris une part importante dans la préparation de son évasion de la prison de Rennes en 1961. Nombreux étaient ceux qui pressentaient ce jourlà qu’Henri Alleg n’allait pas tarder à suivre sa femme. Moins d’un an et demi après, le 9 juillet 2012, il est victime d’un AVC, trois mois après sa dernière apparition publique lors d’un débat organisé par les Amis de l’Humanité au cinéma Max Linder de Paris sur le 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Un an après, le 17 juillet, il décédait. «On s’y attendait. Il dormait depuis quatre jours. Hier (mardi) il ne s’est pas réveillé. Il est parti. Depuis son AVC, il y a eu des hauts et des bas. Depuis quelque temps, il ne lisait plus, ne regardait plus la télé. Il est resté impressionnant de courtoisie et de gentillesse quand des amis le visitaient», témoigne son fils André. Henri Alleg, de son vrai nom Harry Salem, est né à Londres dans une famille juive aux racines russes et polonaises ayant fui «les pogroms et la misère qui faisaient rage à la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle dans l’empire russe», écrit-il dans Mémoire Algérienne. Et ce, avant que sa famille ne décide de s’installer en France dans les années 20 où Henri Alleg a fait une bonne partie de sa scolarité. Hasard de l’histoire, après avoir passé le bac à Aix en 1939 – il avait 18 ans — il embarque à Marseille à destination d’Alger, «qui devait devenir ma ville» (in Mémoire Algérienne) et où il ne pensait pas s’y «installer définitivement». C’est ainsi qu’a basculé le destin de l’auteur de la Question dont une grande partie de son histoire va se confondre avec celui de l’Algérie. Et quand il débarque à Alger, Henri Alleg, qui avoue ne lire l’Humanité qu’occasionnellement – il n’était pas encore communiste – c’est dans une entreprise de peinture située dans le faubourg de Bab-el-Oued qu’il prend sa «première leçon de lutte de classes» quand un ouvrier algérien lui intime de ne transporter qu’un seul sac de peinture à charger sur le camion. «Je prends un sac, tu prends un sac, je pose un sac, tu poses un sac, pas plus» lui disait-il ! La suite ? Alleg milite dans les rangs du Parti communiste algérien (PCA). Avant le débarquement des forces américaines en 1942, Alger était alors sous le joug pétainiste, avant de devenir la capitale de la «France libre». C’est à cette époque qu’il fait ses premières armes de journaliste : il est alors le rédacteur en chef de la Jeune Algérie organe de «l’Union de la jeunesse démocratique algérienne» dont fera partie l’adjudant Henri Maillot tombé les armes à la main en 1956 dans la région de Chlef (ouest d’Alger), et ce, avant d’aller travailler au syndicat des dockers d’Alger dirigé par Mohamed Nefaa, dit «Hadj Moscou», l’homme qui a contraint sous la menace physique les gangsters marseillais venus dicter leur loi aux dockers à quitter précipitamment Alger par le premier bateau en partance vers Marseille. En 1943, il est employé par FranceAfrique qui devint après le déménagement de son siège à Paris, Francepresse, la future AFP ! C’est à travers son travail de journaliste et de militant communiste qu’Henri Alleg va décou- L’hommage de Zoheir Bessa Notre frère et camarade de combat Henri Alleg vient de nous quitter. Il est décédé suite aux conséquences d’un accident cérébral survenu l’an dernier. Henri Alleg, de son vrai nom Harry Salem, a été ancien directeur d'Alger Républicain avant son interdiction par les autorités coloniales en 1955 et après l'indépendance jusqu'à sa suspension après le coup d'Etat du 19 juin 1965. Il a été membre dirigeant du Parti communiste algérien puis du PAGS. Fuyant la répression anti-communiste déclenchée après le coup d'Etat, il a dû rejoindre la France. Authentique internationaliste, il a été pris d'un immense sentiment de révolte contre l'oppression coloniale dès son premier contact avec l'Algérie en 1939. Il a adhéré au Parti communiste algérien réduit à l'action clandestine et pris fait et cause pour la lutte pour l'indépendance de l'Algérie. Durant la guerre de Libération, il est activement recherché par toutes les polices. Il est arrêté en juin 1957 par les paras du sinistre Bigeard lors d'un traquenard qu'ils lui avaient tendu au domicile de son camarade Maurice Audin, dont le corps n'a jamais été retrouvé. Henri Alleg est soumis à la torture comme tous les patriotes et les combattants anti-colonialistes pris dans les griffes de l'armée française. Il réussira à faire sortir de prison son retentissant témoignage La Question dans lequel il fera connaître au monde entier les atrocités commises par la soldatesque coloniale sur les patriotes. Notre camarade Henri sera inhumé le 29 de ce mois, Alger Républicain présente ses condoléances les plus attristées à la famille, aux amis et aux camarades du défunt. Zoheir Bessa, Directeur d'Alger Républicain Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE vrir la réalité de l’Algérie coloniale «des groupes d’hommes décharnés, en haillons qui, fantômes blafards avançaient dans la nuit, vers les cités justement, dans l’espoir d’une improbable embauche (…) A chaque hiver de famine, lorsque je voyageais à travers l’Algérie, je retrouvais ces spectacles épouvantables (in Mémoire Algérienne). Et qu’avait déjà relaté en 1939 Albert Camus, alors journaliste à Alger républicain dans une série de reportages Misère de la Kabylie ! Journaliste à Liberté, «instructeur» du PCA, Alleg parcourt l’Algérie d’un bout à l’autre, avant d’entrer en 1950 à Alger Républicain pour en devenir un an plus tard le directeur jusqu’à son interdiction par les autorités coloniales en 1955 pour sa dénonciation de la torture et des atrocités commises par l’armée coloniale envers les populations civiles et, surtout, pour son engagement en faveur de l’indépendance algérienne. Après l’interdiction du journal et du PCA qui venait de créer ses propres groupes armés, les Combattants de la libération (CDL), Henri Alleg plonge dans la clandestinité et envoie des articles en France pour l’Humanité. En juin 1957, en pleine bataille d’Alger, il est arrêté par les paras du général Massu, séquestré dans un immeuble en construction d’El-Biar servant de siège au commandement de la 10e division des parachutistes et de centre de torture. Il y sera affreusement torturé durant un mois. C’est là qu’il croisera Maurice Audin qui lui dira ces seuls et derniers mots : «C’est dur Henri» ! Interné en France, Henri Alleg s’évade en 1961. Un an plus tard, en juin 1962, avec Abdelhamid Benzine et Boualem Khalfa, il relance Alger Républicain. Trois ans plus tard, suite au coup d’Etat du 19 juin 1965, le journal est interdit. Alleg quitte l’Algérie. De 1966 jusqu’en 1972, il est l’un des dirigeants du PAGS (Parti de l’avantgarde socialiste) et journaliste à l’Humanité à partir de 1966, et ce, 4 Photo : DR Le Soir d’Algérie Henri Alleg. avant de rejoindre le Parti communiste français (PCF). Outre La Question, Mémoire Algérienne (ed.Stock 2005), Henri Alleg est l’auteur de plusieurs livres dont un monumental Guerre d’Algérie (en quatre tomes aux Editions Messidor), Prisonniers de guerre (éditions de Minuit)… A quoi s’ajoute une activité inlassable pour faire connaître la vérité sur la guerre coloniale et ses atrocités dont l’«Appel des douze» dont il est l’un des signataires demandant au président Chirac et au Premier ministre Lionel Jospin de dénoncer la pratique de la torture durant la guerre d’Algérie. Henri Alleg aura été de tous les combats et les actes de solidarité envers les peuples opprimés et les luttes des travailleurs : en faveur des journalistes, intellectuels et démocrates algériens assassinés par les islamistes, pour la libération de la Palestine, pour exiger la cessation de la répression envers les journalistes algériens en n’hésitant pas à prendre la parole publiquement en avril 2006 devant l’ambassade d’Algérie à Paris. H. Z. DÉCÉDÉ JEUDI À PARIS Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - L’institution militaire a été représentée par le ministre délégué à la Défense nationale, Abdelmalek Guenaïzia, et le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah. Il y avait aussi la présence remarquée de l’ancien ministre de la Défense, le général à la retraite Khaled Nezzar, et l’ancien conseiller à la sécurité à la présidence de la République, le général à la retraite Mohamed Touati. Saïd Bouteflika, le frère cadet et néanmoins conseiller du chef de l’Etat, qui a pour habitude de représenter la présidence de la République en pareille circonstance, était également présent en compagnie du directeur du protocole de la présidence de la République, Mokhtar Reguieg. Si de nombreux ministres étaient arrivés tôt au cimetière, il n’en a pas été de même pour le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui est arrivé, lui, à la fin de l’enterrement. Parmi les anciens chefs de gou- vernement, il est à signaler la présence de Mouloud Hamrouche, Belaïd Abdeslam, Sid Ahmed Ghozali et Ahmed Benbitour. Sid Ahmed Ghozali a témoigné que le défunt était de ces cadres qui travaillaient dans l’ombre pour l’intérêt de la Nation. L’institution parlementaire a été représentée par les présidents des deux Chambres du Parlement, Abdelkader Bensalah et Larbi Ould Khelifa. La classe politique ne s’est pas fortement signalée. Hormis Bensalah, qui a aussi la charge de secrétaire général par intérim du RND, aucun autre leader de parti politique ne s’était rendu au cimetière de Sidi M’hamed où l’on aura noté la présence de l’ancien président du RCD, Saïd Sadi. Le défunt Ahmed Senhadji, homme discret et rigoureux, a fait Photo : Samir Sid Le général-major Ahmed Senhadji inhumé hier à Sidi M’hamed Décédé jeudi à Paris, des suites d’une maladie, l’ancien secrétaire général du ministère de la Défense nationale (MDN), le général major à la retraite Ahmed Senhadji a été inhumé hier au cimetière de Sidi M’hamed, à Alger. Plusieurs membres du gouvernement, des militaires de haut rang à la retraite et en fonction, des personnalités politiques se sont mêlés à la foule nombreuse pour rendre un dernier hommage au défunt. Général-major Ahmed Senhadji. carrière dans l’institution militaire d’où il sort retraité en 2011 avec le grade de général-major. L’ultime À L’INITIATIVE DE LA FOREM fonction qu’il a occupée était secrétaire général du ministère de la Défense national (MDN). Il y a été nommé en août 2000. Il est resté dans cette fonction jusqu’en 2011, année de son départ à la retraite. Avant de prendre en charge le secrétariat général du MDN, Ahmed Senhadji était attaché militaire à l’ambassade d’Algérie à Paris. Il y a été nommé par le président Liamine Zeroual en 1996. Auparavant, il avait notamment occupé le poste de directeur du génie militaire, puis celui de directeur du protocole sous la présidence de Liamine Zeroual. Ses rares implications politiques datent aussi du temps de Liamine Zeroual qui l’avait associé à la commission du dialogue nationale. S. A. I. Le «Mandela Day» célébré à Bentalha La Forem et l’ambassade d’Afrique du Sud à Alger ont rendu ce jeudi, un hommage à Nelson Mandela en organisant une journée spéciale au centre pédopsychiatrique de Bentalha à l’occasion de la Journée internationale consacrée au leader. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - La Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) a décidé de commémorer la Journée internationale consacrée à Nelson Mandela avec l’organisation d’une activité spéciale au centre de Bentalha. Ce jeudi, une activité spéciale régnait au niveau du centre où plus d’une centaine de personnes s’activaient à nettoyer les lieux et à effectuer des travaux d’entretien. L’ambassadeur d’Afrique du Sud à Alger ainsi que le personnel de l’ambassade se sont joints aux membres de la Forem pour donner un visage nouveau au centre. Au niveau du jardin, dans les locaux et les dépendances, chacun a fourni un maximum d’efforts pour la réussite de la journée. Ils étaient trente employés de l’ambassade et 150 bénévoles de la Forem à s’affairer dans une ambiance bon enfant en cette journée ramadanesque. Le professeur Khiati, président de la Forem, a rappelé à cette occasion que la Journée internationale Nelson Mandela a été recommandée par les Nations Unies depuis l’année 2010. «Tous les ans, le 18 juillet il y a des festivités pour rendre hommage au grand homme. Nous avons eu donc l’idée de faire un travail de bénévolat pendant 67 minutes en référence aux 67 années consacrées au militantisme par le leader», a déclaré le professeur Khiati, pour qui le programme arrêté a été consacré à une campagne de propreté du centre. S’agissant de l’hommage rendu à Nelson Mandela, le premier responsable de la Forem a précisé que les Algériens sont les plus habilités à organiser cette journée au vu du lien du leader avec la révolution : «Par ailleurs et après l’indépendance, l’Algérie et l’Afrique du Sud ont été partenaires, nous restons donc solidaires avec le leader», souligne le professeur Khiati. Le centre pédopsychiatrique de Bentalha, région qui a vécu dans sa chair les attaques des hordes terroristes dans les années 90, a été créé il y a plus d’une dizaine d’années par la Forem en vue notamment de prendre en charge les enfants et les adolescents en difficultés. Les recherches effectuées par les spécialistes ont révélé d’ailleurs que la plupart des adolescents de la région souffraient encore des séquelles psychologiques après le massacre perpétré dans la localité il y a de cela 16 années. Par ailleurs, la campagne Nelson Mandela a travers le monde est un appel aux communautés et aux entreprises en vue de consacrer 67 minutes lors de la journée du 18 juillet au service de la communauté. F.-Z. B. Actualité Le Soir d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 5 Kassa Aïssi convoque le Bureau politique du FLN LA RÉUNION EST PRÉVUE POUR AUJOURD’HUI Saïdani, Tahar Khawa et l’ensemble des députés hommes d’affaires du groupe parlementaire du FLN à l’Assemblée. «Leur plan est le suivant : ils installent Amar Saïdani à la tête du parti et ce dernier se charge de désigner Belkhadem candidat du Front de libération nationale en 2014.» Si Affif estime que ce clan peut s’avérer particulièrement dangereux du fait de la puissance de l’argent. «Jeudi, Mohamed Djemaï s’est déplacé à la wilaya d’Alger et au ministère de l’Intérieur avec un groupe de députés afin d’obtenir l’appui de l’administration pour convoquer une session du Comité central. Encore une fois, ils ont reçu une fin de non-recevoir», Kassa veut faire le constat sur les dossiers en cours. note-t-il. L’autre clan, auquel appartient Si Affif estime que le FLN ne dispose pas de «candidat maison» pour 2014 et qu’il sou- tiendra une personnalité «d’envergure nationale». «Le prochain président de la République sait qu’il devra compter avec le FLN. Nous La crise persiste RND La crise qui secoue le RND n’est pas prête de connaître son dénouement. Pour preuve, la montée au créneau il y a quelques jours des principaux animateurs du mouvement de redressement atteste plus que jamais du profond malaise qui règne dans ce parti. Les Guidoum, Zitouni et autres Belaib et Hafsi ont de nouveau interpellé Abdelkader Bensalah. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - «Depuis sa désignation à la tête du parti, Abdelkader Bensalah n’a respecté aucun de ses engagements. Il est à noter le recul de celui-ci sur une décision prise lors du dernier Conseil national, ayant trait à l’interdiction faite aux membres de la Commission nationale de préparation du congrès de siéger au sein des commissions de wilayas». Les animateurs du mouvement de redressement maintiennent que l’enjeu reste bien évidemment dans les conditions de préparation du prochain congrès du parti. Et pour accentuer la pression sur Bensalah, les membres du mouvement pour la sauvegarde du RND ont décidé de se retirer de toutes les structures du parti, y compris du bureau technique. Ce dernier, présidé par Bensalah, compte notamment parmi ses membres : Yahia Guidoum, Tayeb Zitouni et Bekhti Belaib. Il y a quelques jours, soit moins d’une semaine, les animateurs du mouvement de redressement ont adressé une lettre à Bensalah pour lui demander de respecter ses engagements. «On lui tend la main pour la dernière fois», précise notre source. Et pourtant, le successeur d’Ouyahia à la tête du RND avait implicitement indiqué lors de sa dernière sortie médiatique que la crise au sein du RND fait «désormais du passé». Et en guise d’arguments, il affirme «que l’élection des structures du parti au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN) est la preuve que le rassemblement a surmonté les difficultés qui se dressaient devant lui». Mieux, l’ancienne ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine et de surcroît la chargée de communication de cette formation politique, Nouara Djaâfar avait soutenu pour sa part préférer regarder les choses d’un œil positif, estimant que le 4e congrès prévu avant la fin de l’année se déroulera dans «de bonnes conditions et que le futur SG sera élu avec la bénédiction de tous les membres du conseil national». Pour rappel, de profondes divergences sont apparues entre le secrétaire général par intérim et le chef de l’ex-mouvement de redressement du RND au sujet de la participation des coordinateurs régionaux à la commission de préparation de ce congrès qui élira le successeur d’Ahmed Ouyahia, démissionnaire, à la tête du parti. M. Bensalah, selon des sources sûres, avait décidé d’impliquer les mouhafadhs régionaux, malgré l’opposition de Guidoum à la préparation du congrès. Cette situation avait d’ailleurs poussé à maintes reprises les deux hommes forts du RND à des altercations verbales «Yahia Guidoum considère les coordinateurs régionaux comme étant des partisans serons le premier à le soutenir, aucun parti ne nous devancera. Cette personnalité devra être proche du FLN, elle sera progressiste et républicaine. Mais au sein du parti, nous devons avant tout nous débarrasser de la tendance islamo-conservatrice. Et pour cela, le FLN a besoin de stabilité. Voilà pourquoi je soutiens l’idée de consacrer Abderrahmane Belayat en qualité de secrétaire général par intérim jusqu’à la tenue d’un congrès en mars 2015», affirme Si Affif. Ce dernier se montre particulièrement insistant à propos d’une candidature FLN. «Je m’opposerai à un éventuel soutien du parti à la candidature de Abdelaziz Belkhadem ou de Ali Benflis. D’ailleurs, je m’opposerai également à Abderrahmane Belayat s’il se range aux côtés de Benflis.» T. H. Photo : Samir Sid. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Le Front de libération nationale, première force politique d’Algérie, est géré par texto. C’est en effet via un simple sms que les membres du Bureau politique ont été convoqués par Kassa Aïssi. Une initiative personnelle dont l’objectif est de dresser une évaluation de la situation du parti. «J’ai demandé aux membres du BP de nous réunir samedi. C’est une rencontre informelle pour faire le constat sur les différents dossiers en cours. C’est une réunion d’évaluation», a expliqué, hier, Kassa Aïssi. Selon lui, la tenue du Bureau politique s’avère être compliquée du fait des emplois du temps de ses membres. Mais Kassa Aïssi avoue ne pas savoir si les 13 autres membres participeront ou pas à cette réunion. «Madani Bradaï s’est excusé car il a eu un problème personnel. Pour les autres, les confirmations sont en cours. Je ne peux rien dire pour ce qui est de Abderrahmane Belayat. Mais il est certain que tout le monde est concerné», souligne le chargé de la communication du parti. Il serait, en effet, malvenu que le coordinateur du parti ne se présente pas à une réunion du Bureau politique. Même si, théoriquement, il est seul habilité à convoquer les membres de cette instance. Pour Abdelhamid Si Affif, cette réunion est un «non-événement». «Il y a quelques jours, j’ai reçu un sms de la part de Kassa Aïssi disant en substance : je suis disponible samedi pour tenir une réunion du BP. Mais ce n’est pas sérieux. Je n’y participerai pas. D’ailleurs plusieurs membres ne devraient pas y participer non plus. C’est le cas du coordinateur qui est actuellement absent», indiquet-il. Si Affif estime que cette initiative n’est qu’un nouveau coup de force pour convoquer une session du Comité central et installer un nouveau secrétaire général. Selon lui, deux grandes tendances se livrent une véritable guerre en prévision des élections présidentielles. Le premier clan regroupe Abdelaziz Belkhadem, Amar Photo : DR Le chargé de la communication du Front de libération nationale a adressé une convocation aux membres du Bureau politique afin de tenir, aujourd’hui, une réunion «d’évaluation». Bensalah n’a respecté aucun de ses engagements. d’Ouyahia, mais sa demande de les écarter de la préparation du congrès a été rejetée par Bensalah qui a tranché pour la participation de ces coordinateurs», affirment nos sources. Et d’ajouter : «Depuis sa désignation à la tête du parti, Bensalah ne cesse de gagner du temps. La preuve est qu’aucun coordinateur n’a été arrêté, à l’exception de celui de Béjaïa qui a démissionné». En somme, au sein du RND, la crise est désormais entière. A. B. La relation d’ENI avec les autorités algériennes nullement affectée MALGRÉ LES PRÉSOMPTIONS DE CORRUPTION SUR LES RESPONSABLES DE SA FILIALE SAIPEM Les jalons de coopération posés par le fondateur d’ENI, Enrico Mattei, avant l’indépendance même de l’Algérie, résistent bien à l’usure des suspicions de corruption qui planent sur l’activité de sa filiale de génie civil Saipem. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) Paolo Scaroni, actuel patron du groupe italien, a été reçu jeudi, à Alger par Youcef Yousfi. Dans un communiqué publié par le géant énergétique européen sur son site Internet, les deux responsables ont discuté «des activités en cours, de leur évolution et, également, des projets futurs du groupe dans le pays». Yousfi et Scaroni qui «partagent l’importance stratégique de la présence d’ENI en Algérie» ont ainsi annoncé de prochaines activités de prospection qui seront lancées dans l’Atlas Tellien en partenariat avec Sonatrach. «Le PDG a souligné l’intérêt de la compagnie à développer de nouvelles activités d’exploration offshore (en mer profonde et ultra profonde) – pour lesquelles ENI a de l’expérience et est un leader en Méditerranée – ainsi que des recherches on shore, dans l’Atlas notamment à 100 km au sud d’Alger où elle a déjà mené des études durant les dernières années. A cet égard, des techniciens de Sonatrach ont bénéficié d’une formation», lit-on dans le même communiqué. Ce faisant, l’option d’exploiter le gaz de schiste algérien est évoquée. «Paolo Scaroni et Youcef Yousfi ont également abordé la coopération entre ENI et Sonatrach dans de futurs projets d’exploration et d’exploitation de gaz de schiste. Les deux compagnies ont finalisé un mémorandum d’entente dans ce domaine et vont associer leurs efforts pour la production d’hydrocarbures non conventionnels.», annonce-t-on. Il convient de souligner qu’ENI est le premier groupe étranger en Algérie avec une production quotidienne de 80 000 barils d’équivalent pétrole. Il a des intérêts dans 24 licences d’exploration et de développement qui sont actuellement en production ainsi que 8 autres permis d’exploration qui sont au stade de développement. Il faut néanmoins rappeler que sa filiale Saipem est au cœur d’un scandale de corruption impliquant ses plus hauts responsables. Il fait l’objet d’une enquête internationale menée par des juges italiens et algériens. La filiale qui réalise le gros de son chiffre d’affaires en Algérie est soupçonnée de décrocher des marchés importants par des moyens déloyaux. Elle aurait versé près d’un milliard de dollars pour obtenir des marchés de constructions d’infrastructures pétro-gazières au sud, le gazoduc Med-Gaz notamment. La visite de Scaroni à Alger aura en tout cas dissipé le doute des Italiens, après la tempête médiatique qui a terni son image des suites des agissements des responsables de Saipem. La relation d’ENI avec l’Etat algérien est si forte qu’un scandale de corruption ne saurait l’ébranler. L. H. Actualité Le Soir d’Algérie Baba Ahmed dit non à la réhabilitation des tricheurs au bac Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE ÉDUCATION Nawal Imès Alger (Le Soir) - Après le flou provoqué par les déclarations du Premier ministre au sujet des candidats au bac ayant triché, le ministre de l’Education recadre le débat : pas question que des candidats sur lesquels pèsent des soupçons de triche puissent être considérés comme bacheliers après enquête. Certains d’entre eux pourront néanmoins échapper à la sanction d’exclusion pouvant aller de 3 à 10 années. Le ministre de l’Education met ainsi un terme aux rumeurs les plus folles et aux supputations qui n’avaient pas tardé à faire réagir le corps enseignant. Une corporation qui, au terme de l’en- quête diligentée par le département de Baba Ahmed, se retrouve également pointée du doigt. La commission qui a finalisé et rendu son rapport au ministre de l’Education évoque la complicité de certains surveillants et directeurs de centres d’examen. Ces derniers ne sont pas à l’abri de sanctions. Lesquelles ? Le ministre de l’Education n’hésite pas à évoquer l’éventualité de les exclure. Des déclarations qui n’ont pas laissé indifférents les concernés. Le porte-parole du Cnapest est formel : les procès-verbaux émanant des centres d’examen où la triche était généralisée indiquent que c’est l’administration Photo : NewPress Aucune possibilité pour les candidats ayant triché lors des épreuves du baccalauréat d’être admis au terme de l’enquête initiée par le ministère de l’Education. La commission d’enquête a non seulement retenu le principe d’alléger les sanctions mais n’écarte pas l’éventualité de sanctionner surveillants et chefs de centre. Une décision qui a aussitôt fait réagir les concernés. Baba Ahmed évoque l’éventualité de l’exclusion. qui a poussé enseignants et chefs de centre à ne pas quitter les salles où les candidats tentaient de travailler en groupe. Lors de l’épreuve de philosophie plus particulièrement et au moment où les candidats ont commencé à rouspéter puis à tri- Les prix plus cléments MERCURIALE La mercuriale connaît une tendance à la baisse. Hier, au début de la deuxième semaine du mois de Ramadhan, les prix étaient plus au moins abordables. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) Les prévisions des spécialistes sont confirmées. La température des prix des légumes est beaucoup plus clémente en cette deuxième semaine du mois de Ramadhan. Le marché de Belouizdad affichait hier matin, des prix en baisse au grand bonheur de la ménagère qui peut s’approvisionner sans se ruiner. Ainsi la tomate, la courgette et la carotte, produits très prisés, qui se sont vendues à 100 dinars le kilo les premiers jours du mois de Ramadhan ont été cédées entre 60 et 80 dinars le kilo hier. La tomate a même atteint les 30 dinars le kilo dans certains endroits. La pomme de terre également, cédée à 50 dinars le kilo, elle s’est vendue à 35 dinars. «Les légumes ont connu une baisse d’une moyenne de 20 dinars le kilo chacun», a indiqué un commerçant. Le consommateur, pour sa part est content même si d’après une dame, «les prix pratiqués les premiers jours du mois de Ramadhan ont déjà vidé les portefeuilles». Zineb qui était en train de passer commande pour un kilo de tomate, de pomme de terre et du poivron rebondit dans le même sens. «Les prix sont, certes, abordables mais ils nous ont déjà coûté les yeux de la tête» a-t-elle souligné. Les viandes blanches ne sont pas en reste. Le poulet, vendu jusqu’à 420 dinars le kilo la semaine passée a été cédé à seulement 300 dinars. Les quantités de viandes blanches déstockées semblent enfin influer sur le prix. L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) qui a donné ses prévisions quelques jours avant le début du mois de Ramadhan a estimé la hausse des prix à 30%. L’UGCAA qui explique cette situation en raison d’une consommation irrationnelle a indiqué également qu’en raison du retour à la normale du mode de consommation des Algériens, la mercuriale a connu cette semaine une baisse de 50 % par rapport au premier jour du mois de Ramadhan. Une tendance qui va se poursuivre, selon l’UGCAA puisque dit-elle, la demande a baissé. La preuve, estime M. Boulenouar, porte-parole de cette organisation, que le mode de consommation influe beaucoup sur les prix. Selon ce dernier, depuis le début de ce mois, plus de trois millions de quintaux de légumes ont été mis sur les marchés de gros. Soit, les Algériens ont consommé plus de trois millions de quintaux de légumes en dix jours. M. Boulenouar a également souligné que l’approvisionnement des marchés de gros se fait quotidiennement. La mercuriale, prévoit l’UGCAA, va poursuivre sa tendance à la baisse en raison de la baisse de la demande qui va s’orienter vers d’autres produits à l’approche des fêtes de l’Aïd. S. A. cher, les enseignants qui ont refusé de cautionner cette situation ont reçu des instructions de la part de l’administration leur demandant de ne pas quitter leur poste. Il était alors question de tenter de contenir la colère des élèves et éviter tout débordement puisque dans certains centres d’examen, des candidats ont tout simplement saccagé du mobilier. Comment accuser aujourd’hui ces enseignants de complicité, s’interroge le porte-parole du Cnapest, pour qui évoquer des sanctions à l’encontre des enseignants est malvenu. En évoquant les sanctions qui pourraient toucher les enseignants, le ministre de l’Education ne dévoile pas le nombre de surveillants qui pourraient être concernés. Ce qui est certain, c’est que cette mesure ne laissera pas indifférents les concernés qui montent déjà au créneau. N. I. Produit Oignon Carotte Courgette Navet Laitue Concombre Tomate Poivron Piment Haricot vert Haricot rouge Aubergine Betterave Citron Pomme de terre Chou-fleur Frik Bouquet h’chiche Poulet Viande de bœuf Viande d’agneau Escalope de poulet Dioul Pruneaux Abricots séchés Raisin sec Pêches Pastèque Melon prix au kilo 25 à 35 DA 60 à 80 DA 60 à 80 DA 80 DA 100 DA 60 DA 50 - 80 DA 100 DA 100 DA 100 DA 220 DA 80 DA 80 DA 250 DA 35 DA 150 DA 350 à 450 DA 20 DA 300 DA 1450 DA 1300 DA 850 DA 50 DA 380 à 450 DA 700 DA 600 DA 100 DA 35 à 40 DA 100 DA AVIS DE DÉCÈS Zahia, son épouse, née Bensalem, Mounir et Ghizlène, Ghalib et Mounia, ses enfants Layna, Jalil Ahmed, Dalya, ses petits-enfants, les familles Senhadji, Bensalem, Ghrib, Boudabbous, parents et alliés ainsi que tous les amis ont la douleur de faire part du décès de leur cher et regretté Hadj Ahmed SENHADJI 6 des suites d’une longue maladie dans sa 73e année. L’enterrement a eu lieu le 19 juillet 2013 après Salat Edhour au cimetière de Sidi M’hamed. Actualité Le Soir d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE Louh annonce de nouvelles mesures En marge d’une tournée d’inspection ce jeudi à Alger, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a annoncé de nouvelles mesures de facilitations quant à l’investissement et la micro-activité. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Les procédures d’obtention d’agrément en faveur des initiateurs de projets d’investissement connaîtront un allègement, avec la suppression des dispositions spécifiques, à savoir les modalités d’octroi des avantages, selon le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Tayeb Louh, qui s’est rendu ce jeudi au niveau de quelques annexes de proximité des agences de l'emploi et des centres de paiement de la CNAS de la wilaya d'Alger, a aussi fait savoir, dans le cadre de l’encouragement de la micro-activité que la prorogation des périodes d'exonération au profit des microentreprises ANSEJ-CNAC en matière d'IRG, IBS et TAP, à 6 ans dans les wilayas des HautsPlateaux et à 10 ans dans les wilayas du Sud. Il en est de même pour la taxe foncière dont la période d’exonération a été prorogée à 6 ans pour les HautsPlateaux et à 10 ans pour le Sud, toujours au profit des microentreprises ANSEJ-CNAC. Par ailleurs, le ministre a rappelé que l'article 87 bis du code régissant les relations de travail sera soumis à la prochaine tripartite pour amendement. Tayeb Louh qui a expliqué que «le salai- re minimum national garanti doit comprendre le salaire de base, les primes et l’ensemble des indemnités, sauf celles versées pour payer les dépenses assumées par le travailleur», a fortement appuyé la nécessité de cet amendement pour que «l'article 87 bis soit conforme à la politique des salaires en vigueur et avec la réforme de la Fonction publique». Enfin, et s’agissant du remboursement des frais des médicaments en Algérie, le ministre a affirmé que son seuil a dépassé celui fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). «Je dirais même qu’il n’y a pas lieu de faire la comparaison avec les autres systèmes de sécurité sociale dans les pays développés», a-t-il soutenu. M. M. SELON LE MINISTRE DU TOURISME Photo : Samir Sid INVESTISSEMENT ET MICRO-ACTIVITÉ Louh veut encourager la micro-activité. Plus de 70 % des hôtels sont déjà classés ou en cours de classement LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE À BLIDA Vers une réduction de la taxe fiscale pour les grands producteurs de blé tendre Près de 2 millions de touristes étrangers attendus en 2013 Près de deux millions de touristes étrangers sont attendus en 2013 en Algérie. C’est ce que prévoit le ministre du Tourisme, Mohamed Benmeradi, se basant sur les entrées d’étrangers enregistrées aux frontières au cours du premier trimestre de l’année. Ainsi, 400 000 touristes étrangers sont entrés sur le territoire algérien durant les trois premiers mois de 2013 contre 280 000 entrées recensées au cours du premier trimestre 2012. Si la tendance se poursuit, l’Algérie devrait accueillir en 2013 quelque 1,5 million de touristes étrangers, voire plus, selon les prévisions ministérielles. C. B. Toutefois, 30 % des infrastructures d’accueil ne sont pas encore concernées par cette opération, notamment les petits hôtels. A ce propos, le ministre du Tourisme a indiqué que les hôtels et établissements d’accueil privés notamment fermés peuvent bénéficier d’une réhabilitation, à l’instar de ceux du secteur public. Ainsi, ces infrastructures privées sont éligibles au dispositif d’appui à la mise à niveau par le biais de l’Agence nationale de développement de la petite et moyenne entreprise (ANDPME). Selon M. Benmeradi, l’Etat est disposé à accompagner ces établissements privés notamment en termes de financement, un comité ayant été mis en place pour faciliter les opérations bancaires. Concernant le processus de réhabilitation des centres touristiques, Mohamed Benmeradi a indiqué que les études relatives sont finalisées au niveau des 17 entreprises de gestion touristique. Ainsi, les travaux de réhabilitation et de réaménagement devraient être entamés d’ici trois à quatre mois, sans impli- Photo : NewPress Plus de 70% des infrastructures hôtelières du pays sont déjà classées ou en cours de classement. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - C’est ce que le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, hôte dans la soirée ramadanesque de jeudi dernier du complexe touristique de Sidi-Fredj à Alger, a indiqué. Ainsi, plus de 35% des hôtels ont été classés et 35% autres infrastructures sont en cours de classement, à fin juin 2013, observe Mohamed Benmeradi qui précise que la plupart des hôtels de 2 à 4 étoiles sont concernés. quer cependant la fermeture des établissements qui «resteront ouverts», dira-t-il. A ce propos, le ministre de tutelle évoque le développement de la formule AppartHôtel, notamment au niveau de certains établissements de Sidi Fredj. Un complexe touristique bondé d’estivants et où Mohamed Benmeradi s’est enquis des mesures prises en vue d’assurer les meilleures conditions de détente et d’animation, en particulier durant la soirée. Outre les conditions «suffisantes et conséquentes» en matière de sécurité et de préservation de la quiétude, le ministre du Tourisme a ainsi relevé une amélioration assez sensible de la qualité de service. C. B. Le projet Emiral, opérationnel dès 2015 Le projet de complexe multifonctionnel, lancé à Moretti-Sidi Fredj par la société algéroémiratie de promotion immobilière (Emiral), devrait être opérationnel dès 2015. C’est ce qu’a laissé entendre jeudi dernier le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, estimant que ce projet avance bien. Certes, un projet qui a accusé un retard, concédera Mohamed Benmeradi tout en imputant ledit retard à une reconfiguration stratégique opérée par cette société. L’occasion pour le ministre du secteur de relever le dynamisme que connaît la wilaya d’Alger en termes d’exten- 7 sion des capacités d’hébergement et réalisation de projets hôteliers. D’autre part, les Plans d’aménagement touristique (PAT), certes, ne sont pas tous finalisés au niveau des Zones d’expansion touristique (ZET), rappelle Mohamed Benmeradi. Toutefois, les walis sont autorisés à attribuer les assiettes foncières pour l’investissement dès la présentation des «esquisses» des PAT, en collaboration avec l’Agence nationale du développement du tourisme (ANDT) qui se chargera de l’aménagement. C. B. Lors de sa visite, jeudi dernier à Blida, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a indiqué que son département envisage la possibilité de réduire à 20% la taxe fiscale pour les producteurs de blé tendre qui arrivent à fournir 70 000 quintaux par hectare. Cet allègement de l’impôt entre dans le cadre de l’exhortation des agriculteurs à la production de la farine, un produit de large consommation en Algérie, dont une grande quantité est importée. Si le ministre a reconnu que la production du blé tendre connaît une certaine amélioration, il a insisté toutefois sur l’opportunité d’en produire davantage afin de satisfaire les besoins du consommateur et, partant, réduire la facture d’importation. Aussi, il a mis l’accent sur le renforcement des capacités de stockage des produits de large consommation. Pour le ministre, cet élan vise à atteindre, dans l’immédiat, une capacité générale de stockage de 60 000 m3, laquelle pourra, dans l’avenir, faire l’objet d’accroissement et s’élever jusqu’à un million de m3. Par ailleurs, Rachid Benaïssa a émis le vœu de voir la plaine de la Mitidja redevenir le terroir de la production des agrumes comme elle l’était par le passé. Avant de quitter Blida, le ministre a eu à visiter une plantation de kiwi appartenant à un exploitant privé. Pour les besoins de développement de la production de ce fruit en Algérie, Rachid Benaïssa a enjoint cet agriculteur à dispenser son savoir à d’autres cultivateurs par le biais d’une formation dans le domaine. M. B. Le Soir du Centre Le Soir d’Algérie IL SÉVISSAIT ENTRE TIZI-OUZOU ET BÉJAÏA Un gang spécialisé dans le vol de véhicules arrêté Tout est parti d’une enquête sur une agression et un vol de véhicule dont a été victime un vieux transporteur de marchandises de Batna à la frontière entre les wilayas de Tizi-Ouzou et Béjaïa, le 7 juillet dernier. Sur les lieux du début des investigations, parmi les indices et autres effets, les enquêteurs de la gendarmerie ont retrouvé une vieille copie d’un acte de mariage d’un couple originaire de Mekla, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Deux jours après les faits et le début des recherches, les enquêteurs de la gendarmerie d’Azazga ont procédé à l’arrestation du couple, N. Ahmed, âgé de 42 ans, et A. Rachida, 41 ans. Selon leurs aveux, il s’agit d’un véritable réseau, avec des complices aguerris et des receleurs de divers horizons, de Sétif à Blida en passant par Boumerdès. Le couple, cerveau du gang, recourait aux services de transporteurs hors wilaya de Tizi-Ouzou où ils se rendaient à chaque fois, mais où n’arriveront jamais leurs victimes. En cours de route, en effet, N. Ahmed et son épouse s’arrangeaient pour glisser des somnifères et autres produits soporifiques avant de s’occuper de leur victime qui, si d’aventure osait résister, était brutalisée puis allègrement délestée de son véhicule, dans la plupart des cas pas loin du col de Chellata, sur la route reliant Béjaïa à TiziOuzou. L’identité des complices et des receleurs établie, l’arrestation des membres du gang devenait, dès lors, un jeu d’enfant pour les gendarmes qui, en plus de divers matériels et d’une somme de près de 60 millions de centimes, arriveront à récupérer quatre des douze véhicules volés et revendus dans d’autres wilayas du pays. Ils étaient six à passer devant le parquet d’Azazga mercredi dernier, tard dans la soirée, qui les a placés sous mandat de dépôt alors qu’une sixième personne sera citée à comparaître directement. Tous sont accusés d’association de malfaiteurs, tentative d’assassinat, vol qualifié, menace avec arme blanche, blanchiment d’argent et usurpation d’identité. M. Azedine CHERCHELL Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 8 SÛRETÉ DE WILAYA D’ALGER 100 armes blanches saisies et 40 personnes interpellées Les mesures de sécurité mises en place par la Sûreté de wilaya d’Alger, en ce début du mois de Ramadhan, n’ont pas tardé à donner les premiers résultats. Les éléments de la Sûreté de la wilaya d’Alger ont réussi, depuis le début du mois de Ramadhan, à interpeller une quarantaine de personnes, dont certaines font l’objet de recherches par les services de sécurité, et la saisie d’une centaine d’armes blanches. La stratégie sécuritaire mise en place par les responsables de la Sûreté de wilaya d’Alger, et ce, «conformément aux orientations du premier responsable de la Sûreté nationale» a permis aux services de police de «récupérer une quantité importante de psychotropes et des barrettes de résine de cannabis». Les services de police ont, par ailleurs, réussi à mettre «de l’ordre» dans les principaux quartiers populaires en procédant à l’élimination des points noirs où certains marchés informels ont vu le jour en ce début du mois de Ramadhan notamment dans les quartiers de Bachdjarah, Belouizdad, El Madania, Bourouba et Staouéli. A. B. Il utilisait des taxis clandestins pour le transport de la drogue La cellule de communication de la police de Tipasa a rendu public un communiqué annonçant le démantèlement d’un réseau de dealers qui transportaient de la drogue en se relayant à l’aide de taxis clandestins. Selon le communiqué, la semaine passée, une opération coup-de-poing a été engagée à l’extrémité Est de l’agglomération urbaine de Cherchell, aux environs de18 heures. En effet, lors d’un barrage dressé par les services de la police, le comportement douteux des occupants d’un véhicule de Type Kyu Kyu, avait attiré l’attention des policiers. Ce fut notamment la nervosité du propriétaire du véhicule qui a manifesté des signes qui ont trahi l’autre occupant du véhicule, le dénommé S. A., 32 ans, célibataire, résidant à Cherchell. Compte tenu du comportement et des réponses suspectes de S. A., les policiers ont procédé à un contrôle physique. Une plaquette de 50 grammes de kif traité a été découverte dans son veston. Le chauffeur de taxi clandestin, qui risquait d’être accusé de complicité, aurait avoué qu’il avait l’habitude de louer son véhicule au dénommé S. A., pour se rendre dans la ville de Nador, pour qu’il utilise un autre clandestin, vers une destination qu’il ignore. Quant à S. A., il a avoué que cette quantité de drogue découverte en sa possession a été acquise auprès d’un fournisseur anonyme de la ville de Nador près de Tipasa, pour un montant de 6 000 dinars, en vue d’une consommation personnelle. Cela semblait invraisemblable AÏN DEFLA aux policiers qui ont décidé d’affiner leurs investigations. Ainsi après vérification et un interrogatoire poussé, le dénommé S. A. finit par avouer qu’il découpait cette drogue en morceaux de 100 et 200 dinars et qu’elle était destinée à sa «clientèle». Présenté au procureur de la République de Cherchell, il fut écroué et placé sous mandat de dépôt à la prison de Sidi Ghilès, tandis que le chauffeur de taxi clandestin a bénéficié d’une citation à comparaître directe. Larbi Houari Ouverture d’un marché couvert à El Amra Désormais, la ville d’El Amra, située à 15 km au nord-est de Aïn Defla, vient de se doter d’un marché couvert à l’instar des autres villes comme Rouina, Bourached et Aïn Defla. Ces marchés sont tous du tion nombreuse de venir s’appromême type à savoir que chacun visionner en légumes et autres d’eux offre 22 locaux et 18 box. Il produits, à des prix très abora été inauguré, mercredi dernier dables. La région d’El Amra, en par une délégation officielle avec plus de sa vocation céréalière, à sa tête le chef de l’exécutif de connaît une intense activité la wilaya. maraîchère. Situé dans le quartier de Sidi Ce marché d’El Amra, le 4e du Merzoug, il permet à une popula- genre, fait partie d’un ensemble de 14 marchés couverts qui sont en train d’ouvrir les uns après les autres, les 3 premiers ont été inaugurés par les ministres, Daho Ould Kablia pour l’Intérieur et Mustapha Benbada pour le Commerce. Selon le premier responsable de la wilaya, les 14 marchés ouvriront au courant de ce mois de Ramadhan sauf celui de la ville d’El Attaf dont l’avancée des travaux est à 50%, l’ouverture étant prévue aux environs de la mi-août. On indique que l’ouverture de ces marchés couverts a pour but d’organiser l’activité commerciale anarchique qui a gangréné l’espace public de nos villes et villages. Eu égard à l’ampleur du phénomène du commerce informel, c’est un marché de ce type dans chaque rue qu’il faudrait… Communiqué et encore !! On a l’impression que celui qui ne sait rien faire de ses mains s’improvise commerçant, d’autant plus que c’est un marché lucratif sachant qus les charges sont minimes, les taxes inexistantes, et exempté de tout contrôle, de toute sanction en cas d’infraction, notamment celle concernant la qualité des produits. Karim O. Nedjma lance une promotion spéciale sur son offre ONE Jusqu’à la fin du Ramadhan : Achetez un abonnement «ONE» et repartez avec un Smartphone 3G offert Nedjma continue de célébrer l’arrivée du mois sacré avec ses clients et lance une nouvelle promotion exceptionnelle sur ses abonnements «ONE» valable jusqu’à la fin du Ramadhan. En achetant l’une des formules abonnement ONE au niveau des boutiques et City Shops Nedjma et avec un paiement à l’avance de deux mensualités sur l’offre ONE 4000 ou six mensualités sur l’offre ONE 1500, le client bénéficiera d’un Smartphone 3G offert. Pour rappel, les formules d’abonnement Nedjma sont les plus compétitives du marché avec les tarifs les plus adaptés aux différents besoins des clients particuliers, avec deux formules au choix : • La formule ONE 4000 qui propose pour un abonnement mensuel de 4 000 DA : des communications à 0 DA vers tous les numéros Nedjma de 6h à 18h, des tarifs extrêmement compétitifs à 4 DA/Min vers les réseaux nationaux fixe et mobile 24h/24 et des SMS à seulement 2 DA vers tous les réseaux nationaux. • La formule ONE 1500 qui permet de bénéficier, pour un abonnement mensuel de 1500 DA : du double du forfait soit 3 000 DA disponible au début du chaque mois et utilisable vers toutes les communications, jusqu’à 500 minutes d’appels et des SMS gratuits 24h/24 vers un numéro favori Nedjma et de Facebook sur mobile gratuit et illimité. Afin de faire bénéficier l’ensemble de ses clients, cette promotion spéciale Ramadhan est valable également pour les clients déjà détenteurs de l’abonnement ONE. Saha Ramdankoum avec Nedjma ! Le Soir de l’Est Le Soir d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 8 La pénétrante autoroutière Jijel-El Eulma confiée à un groupement d'entreprises algéro-italien JIJEL Le wali de Jijel, Ali Bedrici, a déclaré à la radio locale que le gouvernement a donné son accord, mercredi dernier, pour confier la réalisation de cet important projet à un groupement d’entreprises algéro-italien parmi lesquelles figurent les algériens ENGOA et ETRHB et l’italien Rizzani de Eccher. Le suivi et le contrôle seront assurés par un bureau d’études français.Cette décision vient après l’annonce faite par le Premier ministre Abdelmalek Sellal à Béjaïa au sujet du lancement prochain des travaux de la pénétrante de Jijel-El Eulma. ll faut rappeler que Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, avait annoncé que cette pénétrante allait être lancée au courant du second semestre 2013. Soulignons que ce méga-projet, une fois réalisé, va relier le Photo : DR La réalisation du projet de la pénétrante autoroutière reliant la wilaya de Jijel à la ville d'El Eulma, le cheval de bataille de l'ancien wali de Jijel, est passée à la vitesse supérieure. SOUK AHRAS port de Djendjen aux HautsPlateaux. Lors de sa récente sortie pour le lancement des travaux de protection de la digue ouest de ce port, il y a quelques jours, le wali Ali Bedrici a énuméré les efforts consentis par l'Etat pour le développement de ce port futuriste : «l'Etat a injecté plus de 30 milliards de dinars dans différentes opérations dans ce port, dont le rétrécissement de la passe, la réalisation d'un terminal de containers, la protection de la digue ouest. Le port de Djendjen est le poumon économique de la wilaya de Jijel et de l'est du pays.» Bouhali Mohammed Cherif Étude pour un nouveau plan de circulation de la ville La ville de Souk Ahras, qui s’étend sur une superficie de 812 km2, étouffe depuis une décennie avec la circulation piétonne et automobile inadaptée. Réellement, le chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras souffre de plus en plus des désagréments occasionnés par les milliers d’automobilistes qui empruntent les routes de ce centre urbain. Les stationnements anarchiques, accentués par l’absence d’un véritable plan de circulation, rendent la situation de plus en plus intenable à longueur de journée et surtout aux heures de pointe. En effet, plus on s’approche du centre-ville, plus le tissu urbain et la contexture du réseau de voirie apparaissent inadéquats à supporter un trafic motorisé considérable, alors que la multiplicité des activités génère un grand nombre de déplacements et asphyxient pendant les heures de pointe. Conscients de cette problématique, la Direction des transports de la wilaya de Souk Ahras en collaboration avec les collectivités locales et les parties pre- GUELMA nantes de cette démarche viennent de revoir leur carte et ont confié à un bureau d’études spécialisé, la réalisation d’une étude d’un nouveau plan de circulation de la ville de Souk Ahras dont l’objectif essentiel est de préserver le centre-ville à court terme du goulot d’étranglement dû à la circulation automobile. Pour ce faire, la mise en œuvre technique 3 morts dans un tragique accident sur la RN 21 Jeudi, le voyage de trois personnes a tourné à la catastrophe quand leur voiture est entrée en collision avec un poids lourd, sur la RN 21, reliant Guelma à Annaba. Bilan du choc : trois morts sur le coup. Il était environ 6h 30 du matin, quand l’accident s’est produit à l'entrée de la commune de Nechmaya, au lieu-dit Souaïda, la descente de tous les dangers. Le conducteur d’un camion-citerne a perdu le contrôle du véhicule et est allé percuter violemment une Renault 19, dans laquelle se trouvaient trois passagers. Le choc a été si violent que tout l'avant du véhicule avait été écrasé par le poids lourd. Rapidement arrivés sur place, les éléments de la Protection civile n’ont pu que constater le décès des trois occupants de la voiture, trois hommes âgés de 22, 24 et 62 ans. Les corps ont été transportés à la morgue de l’hôpital Okbi de Guelma pour y être authentifiés. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les causes exactes de cet énième accident mortel sur la RN 21. Noureddine Guergour Saci Benhamla, une figure du nationalisme algérien, nous a quittés Saci Benhamla, nationaliste et moudjahid, fondateur de l’Association du 8 Mai1945 à Guelma, est décédé jeudi matin, à l’âge de 87 ans à Alger des suites d’une longue maladie, selon un membre de sa famille. Avec le décès de cette figure de proue du nationalisme, l’Algérie a perdu un grand militant connu pour son franc-parler, ses ana- lyses pertinentes sur les massacres du 8 Mai 1945 et ses prises de position politiques, qui lui ont valu une longue détention dans les cachots et les prisons érigés par les colonisateurs français, jusqu’à l’indépendance. Ammi Saci a été inhumé le même jour, après la prière d’El Assr, au cimetière de Sidi Yahia (Hydra), à Alger. N. G. Communiqué de gestion de la voirie et d’aménagements spécifiques a été préconisée afin de cerner les dysfonctionnements tant sur les plans de la sécurité que de l’exploitation permettant une meilleure régulation du trafic routier au niveau de la ville de Souk Ahras. Barour Yacine KHENCHELA Mort suspecte d'un bébé «SOS» Selon une source crédible, un bébé, âgé d'un mois, résidant au centre «SOS» d'El Hamma, 5 km du chef-lieu de la wilaya, est arrivé sans vie à l'hôpital Salhi-Belgacem de Khenchela. Cette mort a suscité des interrogations sur ses causes et les circonstances dans lesquelles le bébé a été transporté, sachant qu’il était vivant avant d'être transporté à l'hôpital. Les services de police ont ouvert une enquête, en attendant les résultats de l'autopsie. Benzaïm A. Nedjma lance une promotion spéciale sur son offre ONE Jusqu’à la fin du Ramadhan : Achetez un abonnement «ONE» et repartez avec un Smartphone 3G offert Nedjma continue de célébrer l’arrivée du mois sacré avec ses clients et lance une nouvelle promotion exceptionnelle sur ses abonnements «ONE» valable jusqu’à la fin du Ramadhan. En achetant l’une des formules abonnement ONE au niveau des boutiques et City Shops Nedjma et avec un paiement à l’avance de deux mensualités sur l’offre ONE 4000 ou six mensualités sur l’offre ONE 1500, le client bénéficiera d’un Smartphone 3G offert. Pour rappel, les formules d’abonnement Nedjma sont les plus compétitives du marché avec les tarifs les plus adaptés aux différents besoins des clients particuliers, avec deux formules au choix : • La formule ONE 4000 qui propose pour un abonnement mensuel de 4 000 DA : des communications à 0 DA vers tous les numéros Nedjma de 6h à 18h, des tarifs extrêmement compétitifs à 4 DA/Min vers les réseaux nationaux fixe et mobile 24h/24 et des SMS à seulement 2 DA vers tous les réseaux nationaux. • La formule ONE 1500 qui permet de bénéficier, pour un abonnement mensuel de 1500 DA : du double du forfait soit 3 000 DA disponible au début du chaque mois et utilisable vers toutes les communications, jusqu’à 500 minutes d’appels et des SMS gratuits 24h/24 vers un numéro favori Nedjma et de Facebook sur mobile gratuit et illimité. Afin de faire bénéficier l’ensemble de ses clients, cette promotion spéciale Ramadhan est valable également pour les clients déjà détenteurs de l’abonnement ONE. Saha Ramdankoum avec Nedjma ! Région Ouest Le Soir d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 8 Ouverture d’un marché des fruits et légumes AÏN SEFRA Un nouveau marché couvert pour fruits et légumes vient d’ouvrir ses portes en ce début du mois de Ramadhan, à la grande satisfaction des citoyens et de vendeurs. Fini donc, le calvaire des marchands des fruits et légumes qui étalaient de façon anarchique, et en l’absence de conditions d’hygiène adéquates leurs produits à la consommation sur les abords des voies, sur les trottoirs, voire même sur les espaces pollués. Fini aussi le casse-tête du consommateur qui, désormais, trouvera des produits de qualité, frais, propres et à l’abri dans un lieu sain et salubre. Un tirage au sort effectué par l’APC a désigné les propriétaires de ce nouveau marché, qui ont commencé leur activité dès mardi passé à la grande joie des Séfraouis. Le marché couvert sera élargi à d’autres activités supplémentaires. Notons que la région d’Aïn Sefra, est une région agricole où le marché des fruits et légumes se tient deux fois par semaine (vendredi et lundi) et où tous les fellahs de la région des ksour y prennent part pour la vente de leurs produits. Par ailleurs, durant cette première décade du Ramadhan, la mercuriale est restée stable, surtout pour les produits locaux. Ainsi, on peut même avoir une poignée de persil à 5,00 DA, la patate reste entre 30 et 35,00 DA/kg, la tomate varie entre 50,00 et 60,00 DA/kg, les poivrons à 100,00 DA/kg, les oignons entre 10 et 20,00 DA/kg. Néanmoins, la viande rouge et les fruits sont hors de portée, mis à part la pomme locale qui est cédée à partir de 100,00 DA/kg selon la qualité, pour la viande d’agneau, elle est à 1 200,00 DA/kg, le veau à 800,00 DA ; pour les dattes, elles sont affichées jusqu’à 600,00 DA/kg ; le melon entre 80,00 et 100,00 DA/kg, et le FORMATION PROFESSIONNELLE À AÏN-TÉMOUCHENT melon d’eau (ou la pastèque) entre 30,00 DA et 40,00 DA/kg. Concernant le lait, le maître de la meïda, il est disponible et une variante qualité est proposée au consommateur. En plus de la fabrique locale, plusieurs wilayas limitrophes, Saïda, Tlemcen et Sidi BelAbbès, approvisionnent la ville et la région. B. Henine Des campagnes de sensibilisation tous azimuts Dans le but d'attirer le maximum de jeunes pour suivre une formation professionnelle dans les établissements de la wilaya de Aïn-Témouchent, la direction du CFPA Ayad-Benouda du chef-lieu de wilaya a ouvert la période des inscriptions qui se tiendront du 7 juillet au 13 septembre au profit des jeunes. Les jeunes de la wilaya pourront suivre une formation professionnelle ou un apprentissage, selon le directeur du centre. «Nous avons lancé une campagne de sensibilisation et d’information sur les plages afin de toucher un grand nombre de jeunes», a déclaré jeudi dernier M. Belhadj, directeur dudit centre. Des émissions radiodiffusées ont été réalisées, des dépliants distribués, des affiches collées sur les murs des SIDI BEL-ABBÈS Les voleurs et «désosseurs» de véhicules loués arrêtés A la fin de la semaine dernière, la Sûreté de la localité de Benbadis a traité une affaire de vols de véhicules loués auprès d’agences en arrêtant cinq personnes accusées de vol de véhicules, d’abus de confiance, de recel et d’écoulement de pièces détachées. Suite à des informations parvenues à son niveau, la police a procédé à la perquisition d’un garage dans la localité de Benbadis où elle a découvert un véhicule du genre Hyundai Accent en pièces détachées. Exploitant la plaque d’immatriculation du véhicule, la police a mis en évidence que cette voiture avait été louée auprès d’une agence de location dans une autre wilaya, avant qu’elle n’atterrisse dans ce garage, pour être désossée et ses pièces revendues. La police a récupéré un lot très important de pièces détachées de véhicules volés en plus des documents d’un véhicule de type Renault Symbol qui s’est avéré, lui aussi, avoir été volé d’une autre wilaya. Les cinq accusés ont été déférés devant le procureur de la République de Benbadis, sous les chefs d’inculpation : association de malfaiteurs spécialisés dans le vol de véhicules et écoulement de leurs pièces détachées. Le principal accusé a été écroué et les quatre autres ont bénéficié d’une citation directe. A. M. établissements scolaires, les structures des jeunes, les mairies et autres lieux publics. Une caravane est programmée pour sillonner les milieux ruraux dans les 28 communes afin de sensibiliser également les femmes rurales qui sont dans le besoin pressant d’un outil de travail. En plus des 80 spécialités, deux autres nouvelles seront intronisées dans la liste des disciplines dispen- sées, à savoir agent de transit en douane et agent de réception en hôtellerie. Concernant les spécialités réservées à la formation de la femme au foyer, il y aura une reformulation des spécialités selon la nouvelle nomenclature du ministère de tutelle, notamment en fetla, broderie, couture et pâtisserie et le niveau d’instruction inférieur à la 4e année moyenne est accepté. D’autres spécialités en apprentissage seront ajoutées à la nomenclature : RELIZANE conducteur de grue, poseur de canalisation et installation du réseau de communication. Selon la même source, les services du centre Ayad-Benouda ont adressé des convocations à tous les élèves du secteur de l’éducation de la wilaya d’Aïn-Témouchent exclus lors de la dernière année scolaire en vue de les orienter vers une formation professionnelle ou l’apprentissage. S. B. Une antenne administrative à Mehafid La politique de rapprocher l'administration du citoyen, prônée au début des années 1980, est relancée par l'ensemble des municipalités. Ainsi, des annexes administratives sont programmées dans de nombreux villages. La population de BelacelDans la commune de BelacelBouzegza a bien accueilli cette Bouzegza, une antenne de ce genre est inscrite pour le village de nouvelle. Cette structure, en effet, lui renMehafid. Une commission, composée de plusieurs services, s'est dra un grand service et évitera aux déplacée sur les lieux où le choix villageois les déplacements jusdu terrain a été fait. «Nous avons qu'à la mairie du chef-lieu commuappris qu'un échantillon a été pris nal. Signalons qu’après la construcpour l'étude du sol», nous dira un tion de cette annexe, les structures membre du comité de village. du genre seront de l’ordre de deux dans cette commune. Si ce projet, inscrit pour ce village, est un atout, les jeunes, quant à eux, souhaitent la construction d’établissements culturels et sportifs. «Le projet de l'aire de jeu est à la traîne depuis des mois. Une entreprise a été choisie pour achever les travaux mais pour le moment, rien n'est encore fait», nous dira un jeune du village en ajoutant : «Même pour jouer au football, il faut aller jusqu'à TIARET Belacel-Bouzegza et parfois même jusqu'à Yellel». La masse juvénile de Mehafid lance un appel aux responsables locaux pour inscrire, pour cette localité, un foyer de jeunes. Ce dernier urge dans ce village. Bien que des efforts soient faits, ici et là, de nombreux villages de la commune enregistrent toujours un manque en matière d'infrastructures sportives et culturelles. A. Rahmane Quand la confusion entre deux dépouilles suscite des désagréments à Sougueur La confusion entre deux dépouilles qui a eu lieu jeudi matin au niveau de la morgue de l’hôpital Aït-Idir d’Alger a été mal digérée par la famille Lakkari de Sougueur, dans la wilaya de Tiaret. Celle-ci ne s’est aperçu de l’erreur que quelques moments avant l’enterrement suscitant ainsi de sérieux désagréments parmi l’entourage du défunt. En effet, après avoir récupéré le cercueil devant contenir Lakkari Mohamed, 53 ans, dudit hôpital pour l’achemi- ner au domicile mortuaire à Sougueur, la famille du défunt a eu la désagréable surprise de découvrir que les services de la morgue se sont trompés de corps. C’est l’un des amis les plus proches du regretté qui a donné l’alerte. Entretemps, la gendarmerie, informée de la bourde à partir d’Alger, est intervenue pour faire le constat et établir les procédures y afférentes. Il a fallu réacheminer de nouveau le Communiqué cadavre «étranger» dans la même journée vers Alger pour pouvoir récupérer le «bon». Ce dernier devait être inhumé le lendemain matin au cimetière de la ville. Reste à imaginer les tracasseries engendrées dans de telles circonstances d’autant que cela s’est passé en plein carême. A noter que l’acheminement du «cadavre inconnu» s’est effectué à bord d’une ambulance privée contre une somme de 30 000 DA…! Mourad B. Nedjma lance une promotion spéciale sur son offre ONE Jusqu’à la fin du Ramadhan : Achetez un abonnement «ONE» et repartez avec un Smartphone 3G offert Nedjma continue de célébrer l’arrivée du mois sacré avec ses clients et lance une nouvelle promotion exceptionnelle sur ses abonnements «ONE» valable jusqu’à la fin du Ramadhan. En achetant l’une des formules abonnement ONE au niveau des boutiques et City Shops Nedjma et avec un paiement à l’avance de deux mensualités sur l’offre ONE 4000 ou six mensualités sur l’offre ONE 1500, le client bénéficiera d’un Smartphone 3G offert. Pour rappel, les formules d’abonnement Nedjma sont les plus compétitives du marché avec les tarifs les plus adaptés aux différents besoins des clients particuliers, avec deux formules au choix : • La formule ONE 4000 qui propose pour un abonnement mensuel de 4 000 DA : des communications à 0 DA vers tous les numéros Nedjma de 6h à 18h, des tarifs extrêmement compétitifs à 4 DA/Min vers les réseaux nationaux fixe et mobile 24h/24 et des SMS à seulement 2 DA vers tous les réseaux nationaux. • La formule ONE 1500 qui permet de bénéficier, pour un abonnement mensuel de 1500 DA : du double du forfait soit 3 000 DA disponible au début du chaque mois et utilisable vers toutes les communications, jusqu’à 500 minutes d’appels et des SMS gratuits 24h/24 vers un numéro favori Nedjma et de Facebook sur mobile gratuit et illimité. Afin de faire bénéficier l’ensemble de ses clients, cette promotion spéciale Ramadhan est valable également pour les clients déjà détenteurs de l’abonnement ONE. Saha Ramdhankoum avec Nedjma ! Culture Le Soir d’Algérie Le coup de bill’art du Soir Complexes culturels Par Kader Bakou Dans les années 1960-70, beaucoup d’Algériens qui revenaient d’Europe, après un court séjour, racontaient de tas d’histoires sur leurs prétendues conquêtes féminines et sur le succès fou que rencontraient «les bruns» algériens auprès des femmes en France, en Suède et dans d’autres pays européens. Aujourd’hui personne, ou presque, ne raconte ce genre d’histoires et même s’il le fait personne ne va le croire. Les pénuries d’eau ont sévi en Algérie jusqu’au jour où Salah Aougrout a chanté Dja l’ma, une chanson écrite par Abdelmadjid Meskoud. Quand l’eau ne coulait qu’un jour sur trois dans nos robinets, les gens autour de nous ne parlaient que de douches et de bains qu’ils prenaient matin et soir à la maison. Maintenant que l’eau coule 24h/24, apparemment, personne (ou presque) ne prend de douche ou de bain quotidien. Au début des années 1990, les télévisions étrangères entrèrent en force dans nos foyers et deviennent le sujet de discussion préféré des Algériens divisés entre «pro» et «anti» antennes paraboliques. A cette époque, des gens, devenus de mœurs nocturnes, passaient toute la nuit à suivre les chaînes TV françaises et dormaient le jour. On ne les voyait presque jamais extra-muros occupés qu’ils étaient à se gaver d’émissions TV occidentales. Ces dernières années, la climatisation artificielle est devenue, à son tour, le sujet préféré de discussion en Algérie (ou du moins à Alger). Il y a même celui qui n’est pas content quand il ne fait pas chaud, car il ne peut pas parler de son appartement climatisé, de sa bagnole climatisée et de son bureau climatisé. Comme pour les débuts de la parabole en Algérie, il y a maintenant des Algériens qui se vantent de passer la journée entière dans leur appartement climatisé, car incapables de supporter la chaleur à l’air libre. Comment faisaient-ils avant la clim ? Comportements maladifs ? C’est souvent une question de personnalité et d’estime de soi. Certains ne voient leur propre valeur qu’à travers les autres.C’est ce qui pourrait expliquer les histoires sur l’Algérien séducteur des femmes européennes (sa valeur est proportionnelle au nombre de femmes qu’il drague). Souvent, c’est quand quelqu’un a été privé de quelque chose (ou la découvre sur le tard) qu’il en abuse (comme dans l’exemple des chaînes de télévision étrangères) à défaut de fantasmer. La clim, c’est un autre problème. Apparemment, aucun Algérien ne supporte la chaleur. Mais en réalité, la plupart de ceux qui se plaignent tout le temps de la chaleur veulent tout simplement nous faire comprendre qu’ils sont d’origine européenne. Complexe du colonisé quand tu nous tiens encore ! K. B. bakoukader@yahoo.fr SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH-ELFETH (EL-MADANIA, ALGER) Du 19 au 26 juillet à 22h : 8e édition du Festival culturel national de la chanson chaâbie. . SALLE LE MAGHREB, EX-RÉGENT (ORAN) Samedi 20 juillet à 23H : Concerts de l’Association Ennahda d'Oran et de Hamidou. Entrée libre. PORT DE PLAISANCE DE SIDIFREDJ (ALGER) Jusqu'à la fin du mois de Ramadan : Ahmed-Karim Labèche signera ses livres sur les villes du Sahel algérois : Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 9 lesoirculture@lesoirdalgerie.com Lutte des classes OCCUPY DE NOAM CHOMSKY La concentration des richesses entraîne forcément une concentration du pouvoir politique qui se répercute dans la législation. Ce cercle vicieux génère de la colère, du ressentiment, des frustrations ; il creuse la fracture sociale. D’où l’importance de tisser des liens de solidarité. Dans cet ouvrage, traduit de l’anglais par Myriam Dennehy, Noam Chomsky parle d’Occupy, un mouvement américain populaire né à l’automne 2011 à New York et auxquels des milliers de personnes ont adhéré pour dénoncer les inégalités sociales qui divisent les Etats Unis. héoricien du langage et militant politique engagé, Noam Chomsky est mondialement connu pour ses travaux dans le champ de la linguistique et son inlassable plaidoyer pour la démocratie. Dans cet ouvrage, traduit de l’anglais par Myriam Dennehy, il nous présente Occupy, un mouvement américain populaire né à l’automne 2011 à New York et auxquels des milliers de personnes ont adhéré pour dénoncer les inégalités sociales qui divisent l’Amérique depuis ces trois dernières décennies. T Grand coup de gueule contre le système capitaliste par un mouvement qui milite pour la justice, l’entraide, la démocratie et la liberté : Occupy. «… La concentration des richesses entraîne forcément une concentration du pouvoir politique qui se répercute dans la législation. Ce cercle vicieux génère de la colère, du ressentiment, des frustrations ; il creuse la fracture sociale. D’où l’importance de tisser des liens de solidarités. Face à cette crise, Occupy est la première grande réaction populaire», écrit l’auteur qui sou- Occupy de Noam Chomsky, Media-Plus Editions, 2013, 600 DA, 114 P. Les jours d'avant de Karim Moussaoui au Festival de Locarno e film Les jours d'avant du réalisateur algérien Karim Moussaoui sera en compétition au 66e Festival international du film de Locarno, prévu du 7 au 17 août dans cette ville du sud de la Suisse, a-t-on appris mercredi auprès des producteurs du film. Réalisé en 2013, cette troisième réalisation de Karim Moussaoui concourt dans la catégorie internationale de la sélection «Pardi di domani», réservée au courts et moyens métrages de jeunes auteurs qui n'ont pas jamais réalisé de longs métrages, aux côtés de 23 œuvres en provenance de vingt pays L tient ce mouvement (p 57). Noam Chomsky a reçu, en 1988, le Prix de Kyoto en sciences fondamentales. Il vit actuellement à Lexington dans le Massachussetts. Il a notamment publié : L’An 501, la conquête continue (2007) ; De la nature humaine : justice contre pouvoir (2007) ; Raison contre pouvoir, le pari de Pascal (2009) et Pour une éducation humaniste (2010). Sabrinal CINÉMA (Argentine, Singapour, Iran, Etats-Unis, Brésil, etc.) Cette coproduction algéro-française de 47 minutes met en scène l'histoire de deux adolescents, Yamina et Djaber (Souhila Mallem et Mehdi Ramdani) dans une cité algéroise au début des années 1990. Dans ce lieu «où les règles sociales restrictives sont érigées depuis longtemps, les deux héros tentent de «concilier leurs aspirations avec les lois implicites que leur impose la société», lit-on dans la présentation du film. Né en 1976, Karim Moussaoui est l'auteur de deux autres courts métrages, Petit déjeuner en 2003 PLUSIEURS CONCERTS EN SOLO DURANT LE RAMADAN Djaâfar Aït Menguellet en tournée e chanteur compositeur d’expression amazighe, Djaâfar Aït Menguellet, fils du grand poète et chanteur Lounis Aït Menguellet, animera en soirée, aux mois de juillet et août, une série de concerts à Alger et Tizi-Ouzou, gratifiant ainsi son fidèle public, en ce mois de Ramadan, d’un répertoire sans cesse renouvelé. Le premier concert était prévu hier à la salle Ibn Khaldoun à Alger. Un autre concert est par ailleurs programmé pour le 27 juillet à l’hôtel Hilton à Alger, a indiqué à l’APS son coordinateur artistique Farid Ouahmed qui se trouve à Paris. Après sa tournée dans la capitale, le chanteur se produira le 29 juillet à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, et reviendra le 2 août à Alger pour animer un spectacle au Centre commercial et des loisirs Ardis. Chansons d’amour, problèmes du pays, ceux de la jeunesse, difficultés de la vie, autant de thèmes sur lesquels le chanteur reviendra, aidé en cela par son père, le poète et interprète Lou- L et Ce qu'on doit faire en 2006. Membre fondateur de l'association culturelle de promotion du cinéma Chrysalide, il a également travaillé comme premier assistant sur le film Inland du réalisateur algérien Tariq Téguia. Créé en 1946, le Festival international du film de Locarno fait partie des plus prestigieux rendez-vous du cinéma mondial, à l'instar des festivals de Cannes, de Berlin et de Venise. Le jury de l'édition 2010 du festival avait distingué le réalisateur algérien Yanis Koussim pour son film Khoya (mon frère) qui avait obtenu le Prix du jury jeunesse. Chéraga, une banlieue d’Alger, haouchs et villages du Sahel algérois ; Dély Ibrahim, Douéra, Maâlma, Souidania et nouvelle ville de Sidi Abdellah et Monographies III ; BabaHassen, Draria, El-Achour, OuledFayet, Khraicia. nis Aït Menguellet, auteur des textes qu’il interprète. Mêlant à la fois folklore, style moderne et classique, ce chanteur compositeur, né dans milieu artistique, a découvert très tôt la magie de la musique. Né en 1974 à Tizi-Ouzou, Djaâfar Aït Menguellet a découvert la musique à 4 ans, avant de composer ses premières partitions à l’âge de 13 ans. Maîtrisant parfaitement le synthé et la flûte, il montera sur scène en 1988 à Aïn-ElHammam en compagnie de son père Lounis. En 2000, il sortira son premier album intitulé Anargu (nous allons rêver). En 2004, il éditera un second album, Essalhine (les bienfaiteurs) et en juillet 2010, Tirga Laâqel. Durant 25 ans de carrière, Djaâfar n’a raté aucun spectacle de son père, que ce soit à Tizi Ouzou, à Alger ou encore à Paris. Fin compositeur et arrangeur, Djaâfar maîtrise, aujourd’hui, plus de dix instruments de musique, sans compter les percussions. 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, le Musée public national d’art moderne et contemporain d’Alger et l’Institut culturel italien d’Alger présentent l’exposition «Les photographes de guerre», avec les photographies Algérie 59 de Vittorugo Contino. COMITÉ DES FÊTES DE LA VILLE DE BÉJAÏA PALAIS DE LA CULTURE MOUFDISamedi 20 juillet à Béjaïa : 11e édition ZAKARIA (KOUBA, ALGER) : du festival de la chanson amazighe. Du 11 juillet au 4 août : Expositionvente d’objets d’artisanat d’art et de MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE décoration. Horaires : 22h-01h du matin. ET CONTEMPORAIN D’ALGER (25, RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) ESPACE PLASTI (28, RUE DES Jusqu’au 30 août : Dans le cadre du FRÈRES KHELFI (EX-RUE BURDEAU, ALGER-CENTRE) Samedi 20 à 22h30 : Soirée hommage à Réda Doumaz, animée par Karim Amiti. Concert des frères Bouchakour. THÉÂTRE DE PLEIN AIR CASIF DE SIDI-FREDJ (EST D’ALGER) Samedi 20 juillet à 22h : Concerts de Naïma Fethi, Toufik Nadroumi, Fayçal Staïfi, Boubaker Kheraz et Mohamed Lamine. THÉATRE DE VERDURE HASNICHEKROUNE (ORAN) Dimanche 21 juillet : Soirée variée avec Aïssaoua (Mostaganem), Goupe Kasmia (Mostaganem), orchestre VENTE-DÉDICACE LA LIBRAIRIE INTERNATIONALE AURASSI OMEGA, SISE À L'HÔTEL EL AURASSI (ALGER), ORGANISE UNE VENTE-DÉDICACE AVEC L'ÉCRIVAIN ET HOMME DES MÉDIAS HAMID GRINE, AUTOUR DE SON LIVRE PARU AUX ÉDITIONS CASBAH : SUR LES ALLÉES DE MA MÉMOIRE, LE SAMEDI 20 JUILLET 2013 DE 22H À 00H55, et ce, en présence d'un grand nombre des hommes et des femmes qui ont fait l'objet de portrait. Le public et la presse sont cordialement invités. Liberté, cheb Réda, cheb Bilal Seghir, cheba Dalila, cheb Abbès, Anouar. Animation : Kader et Haroudi. LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE Samedi 20 juillet à partir de 22h : Le docteur Abdelhamid Zaïdi et le docteur Boussad Mahiout signeront leur ouvrage Voyage au cœur des Aliments, édité chez le Palais du Livre. GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jusqu’au 6 août : Exposition collective de l’artisanat (céramique décoration sur bois, sur verre, florale). Le Soir d’Algérie Actualité Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE Mobilisation des islamistes, mises en garde du pouvoir ÉGYPTE Des cortèges partis de dix-huit mosquées du Caire à l'appel des Frères musulmans ont convergé dans l'après-midi vers deux sites que les islamistes occupent depuis près de trois semaines : la mosquée Rabaa al-Adawiya dans un faubourg de la capitale, et les abords de l'Université du Caire, plus proche du centre-ville. A Rabaa al-Adawiya, la foule brandissait de pancartes sur lesquelles on pouvait lire «où est passé mon vote ?», en référence au scrutin qui avait porté M. Morsi au pouvoir en juin 2012, première élection présidentielle démocratique en Égypte. «Je suis sûr que Morsi va revenir comme président, si Dieu le veut. Le peuple aura le dernier mot», affirmait Mohammed, un manifestant de 45 ans. Cette journée intitulée «briser le coup d'Etat», allusion à la destitution de M. Morsi par l'armée le 3 juillet, «restera une date importante dans l'histoire du pays», prédisait Farid Ismaïl, un responsable des Frères musulmans. Une partie des manifestants s'est dirigée vers le ministère de la Défense et le quartier général de la Garde républicaine, situés dans les environs de la mosquée, mais ont été empêchés d'y accéder par des barrages de l'armée. Le 8 juillet une cinquantaine de personnes avaient été tuées devant le siège de la Garde. Des avions de chasse et des hélicoptères militaires ont survolé la ville dans l'après-midi. Des manifestations islamistes ont également eu lieu en province, à al-Arich (nord Sinaï), Marsa Matrouh (nord-ouest) Beni Sueif et Minya (Moyenne Égypte), selon la télévision publique. Des rassemblements des adversaires de M. Morsi sont également annoncés sur la place Tahrir et près du palais présidentiel dans la soirée, faisant craindre de possibles heurts entre les deux camps. La mobilisation des antiMorsi, dont l'objectif de chasser le président a été atteint, a toutefois été moins forte que celle des islamistes ces derniers jours. «Quiconque a recours à la violence dans les manifestations de vendredi mettra sa vie en danger», a averti de son côté l'armée dans Photo : DR. Des dizaines de milliers de partisans de Mohamed Morsi se sont rassemblés hier en Égypte pour réclamer le retour du président islamiste déchu, après une mise en garde de l'armée affirmant qu'elle était prête à intervenir en cas de violences. Malgré la mise en garde de l’armée, les partisans de Morsi ne baissent pas les bras. un communiqué diffusé dès jeudi, qui précise que l'appel s'adresse aux «divers groupes politiques». Le président par intérim Adly Mansour a prévenu quant à lui jeudi à la télévision qu'il mènerait «la bataille pour la sécurité jusqu'au bout» face à la volonté des islamistes de continuer à mobiliser dans la rue. Les violences depuis le renversement de M. Morsi ont fait plus d'une centaine de morts. «Nous sommes à un moment décisif de l'histoire de l'Égypte», a ajouté M. Mansour, en accusant «certains» de vouloir «entraîner dans l'inconnu» le pays le plus peuplé du monde arabe (84 millions d'habitants). Le président par intérim, magistrat de profession, a été désigné par l'armée après la destitution par les militaires de M. Morsi, cible de manifestations de grande ampleur réclamant son départ. Alors que M. Morsi est toujours détenu par l'armée et qu'une vague d'arrestations a eu lieu 10 parmi les membres des Frères musulmans, la confrérie a refusé toute négociation avec M. Mansour et affirmé qu'elle poursuivrait ses rassemblements, pour réclamer le retour de l'ancien président. Outre ces manifestations à risques, le pouvoir est confronté à une nette détérioration de la sécurité dans la péninsule du Sinaï, dans l'est du pays, où sont implantés des groupes islamistes radicaux. Les attaques contre la police et l'armée mais aussi des civils se sont multipliées depuis le 3 juillet dans cette région, où l'armée a renforcé sa présence. Quatre policiers y ont été tués en moins de 48 heures, selon des sources médicales. L'agence officielle Mena a indiqué jeudi que dix jihadistes avaient été tués en deux jours lors d'une opération de l'armée contre des combattants islamistes du Sinaï. La Haut-Commissaire de l'ONU chargée des droits de l'homme, Mme Navi Pillay, a pour sa part demandé aux nouvelles autorités égyptiennes des explications concernant les arrestations après le renversement de M. Morsi. Mme Pillay a notamment demandé la liste des personnes arrêtées et la base légale des arrestations, notamment celle de M. Morsi. Égypte : la consécration de la contradiction antagonique entre l’État moderne et l’islamisme politique ! CONTRIBUTION Le retournement spectaculaire de la situation en Égypte et la chute de l’islamisme politique marquent un tournant majeur dans l’évolution et la marche des peuples qui appartiennent à cette sphère. Les événements en cours, uniques dans l’histoire de l’humanité, consacrent définitivement le caractère démocratique moderne du soulèvement populaire contre le despotisme et la soumission. Ce qui se passe actuellement en Égypte rappelle le souvenir récent de l’affrontement imposé par l’islamisme à notre peuple et la défaite cinglante de l’islamisme. Une défaite que nous avions qualifiée d’historique parce qu’elle a permis une rupture radicale en faveur du projet de société et d’Etat moderne contre le projet de société médiéval. Ces événements, ainsi que ceux qui ont eu lieu en Turquie et la situation que connaissent des pays encore plus proches de nous tels que la Libye et la Tunisie confirment l’exigence absolue de rupture avec l’islamisme politique qui a émergé à la faveur de la crise de valeurs qui a secoué le monde depuis la chute du mur de Berlin et la dérive néolibérale du capitalisme. L’islamisme qui s’est alors présenté comme la troisième colonne entre le capitalisme décadent et l’échec du «socialisme réel». Cette troisième voie qui prône «la régression féconde», le retour au passé et à la soumission des peuples aux maîtres du moment ne peut pas faire long feu pour deux raisons importantes : d’une part, les peuples de la région ne sont pas en marge de la dynamique contradictoire de la mondialisation marquée par la crise financière et économique, l’inquiétude légitime des peuples du monde soulevée par les problèmes d’environnement, mais aussi par les formidables conquêtes de la Révolution scientifique et technologique, et la montée fulgurante des pays émergents. Cette dynamique accélérée ne manque pas d’aiguiser la conscience universelle. Désormais, les peuples de la région revendiquent la modernité et le progrès. La tendance de fond est d’aller de l’avant, de conquérir leur place dans un monde où les faibles n’ont pas de place, Le message est clair : pour sortir de l’instabilité et trouver des solutions aux problèmes de notre temps, il faut se placer dans la perspective du changement démocratique moderne et opérer, même dans la douleur, et forcément dans la douleur, les mutations profondes dans le socle économique, politique culturel et institutionnel. Les tergiversations et les politiques de compromission obscures entre des projets de société et d’Etat antagoniques inconciliables mènent inéluctablement à l’impasse. Il est impossible de rassembler et de «réconcilier» (pour rester dans le jargon du pouvoir) tout un peuple autour de deux visions irréconciliables du monde. Il est nécessaire d’inscrire les mouvements formidables de contestation qui secouent la région et le monde dans le contexte historique de la crise universelle, générée par les injustices et la cupidité des nantis, et de prendre acte du caractère fondamentalement démocratique de leurs revendications sociales, économiques, culturelles et identitaires. Tous les efforts pour étouffer l’expression de cette volonté et imposer des solutions négociées dans les coulisses entre des politiciens déconnectés du réel, avec en toile de fond, nécessairement des intérêts particuliers malsains, sont voués à l’échec et ne feront qu’approfondir la crise. Il s’agit d’une réponse cinglante aux thèses occidentales qui frisent le racisme et qui considèrent que les peuples de la région seraient imperméables à la modernité, et que l’islamisme politique serait un mal nécessaire. Par ailleurs, l’attitude mitigée, pour ne pas dire froide de l’Occident vis-àvis du mouvement populaire est significative de son soutien intéressé à l’islamisme politique. Le retournement en Egypte est considéré comme un coup d’Etat militaire ! Fini le temps où les Etats Unis plaçaient des Pinochet à la tête des Etats qu’ils voulaient soumettre avec la complicité de l’ensemble de l’Occident ? Gageons que désormais le tourisme en Egypte sera relancé, et que les touristes du monde entier viendront pour admirer non pas les pyramides mais cette curiosité que constituent le courage et la fougue du peuple égyptien contre la régression ! Les médias occidentaux ne tarissent pas de commentaires : «La destitution de Morsi a soulevé une vague de joie en Égypte et une vague d’indignation dans la communauté internationale !» Cette communauté internationale bienpensante feint d’ignorer qu’on ne peut pas réduire l’Etat moderne démocratique au processus électoral. Surtout lorsque ce processus peut aboutir à la remise en cause de la nature moderne et démocratique de l’Etat. Cette crise est en réalité la confirmation magistrale du caractère antagonique de la contradiction entre deux catégories radicalement différente : la modernité et l’islamisme. L’Occident qui n’est pas embarrassé par le despotisme des Etats du Golf, s’offusque du retournement en Égypte en évitant de reconnaître le contenu de cette contestation populaire de l’islamisme ! La tournure que prennent les événements contrarie fortement les pays occidentaux parce qu’elle est en porte-à-faux avec la stratégie dans laquelle ils voulaient enfermer toute la région. C’est sous leur pression que la classe politique dans les pays arabes a été formatée depuis sa naissance avec une malformation congénitale, en dehors de certains partis historiques, pour aboutir à une seule conclusion : la coexistence pacifique est impossible entre des formations structurées autour de préoccupations religieuses, ethniques, confessionnelles, identitaires. Il s’agit d’une différenciation qui reproduit les archaïsmes sur une base communautaire, qui voile les intérêts matériels, et mènera inéluctablement vers l’éclatement des Etats. Seule une refondation démocratique de la classe politique sur la base des intérêts socioéconomiques des couches et classes sociales peut prémunir les Etats de la région du démantèlement programmé. La séparation entre le politique et le religieux est bel et bien au cœur des enjeux d’avenir pour ces pays. Le pourrissement en Syrie est une autre démonstration des luttes acharnées qui sont menées pour asseoir l’hégémonie des grandes puissances sur une région et défendre leurs intérêts. Le rapport de force au sein de l’opposition syrienne est-il favorable à l’établissement d’un Etat démocratique moderne ? Rien n’est moins sûr. Pourtant, les pays occidentaux et les potentats du Golfe la soutiennent sans réserve… Pour notre pays, qui a vécu des événements plus terribles encore, il est temps de tirer les enseignements aussi bien de notre propre expérience que de celles des autres pays du Maghreb et du monde arabe. La seule alternative salutaire est dans la séparation du politique et du religieux, et la consécration de la citoyenneté. Un tel socle constitutionnel posera l’exigence d’une refondation démocratique des institutions de l’Etat dont la classe politique. Dr Ali Hocine S oirmagazine Ramadan. Congé or not congé ? Enquête-Témoignages A n i m e´ p a r N a i¨ m a Y a c h i r N u m e´ r o 78 soirmagazine@yahoo.fr SAUTES D’HUMEUR L a c o l e`e`rr e du cordonnier Durant le mois du Ramadan, le tempérament de l’Algérien est souvent à l’ire, et l’on pointe un doigt accusateur le jeûne. Ali en est l’exemple vivant. ............ Lire en page 12 C’EST MA VIE Mohand Tahar, la formidable e´p e´ p o p e´e e´ e d Õ u n moniteur Les moniteurs des écoles isolées souffraient le plus de ces aléas parce que livrés à l’inconnu des programmes et de la gestion administrative des écoles. La plupart avaient aussi en charge la direction de leurs écoles respectives et la gestion de la cantine. .............. Lire en page 13 VOYAGE CULINAIRE Sfirya, pour ne pas oublier la saveur dÕantan Nous allons savourer une recette simple et très facile à préparer. Il s’agit de la sfirya, un tadjine de poulet ou de viande accompagné de croquettes de pain au fromage en forme de jolies petites pêches que l’on déguste avec plaisir. Lire en page 13 Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 11 «Aimez-vous travailler durant le Ramadan ?» C’est la question que nous avons posée autour de nous. Les avis sont partagés. Bon nombre de jeûneurs préfèrent se mettre au vert durant ce mois sacré parce qu’ils ont tendance à se transformer en zombies sous l’effet du manque de nicotine et de caféine. D’autres, au contraire, ne jurent que par le travail. Principal argument : «Mieux vaut s’occuper le ciboulot que de passer sa journée, les yeux rivés sur sa montre en attendant l’heure de la rupture du jeûne.» Par Soraya Naïli dans son entreprise tous les matins. «Rester à la maison à tourner en rond, à bayer aux corneilles et à surveiller les minutes qui ne veulent pas passer, trop pour moi. Le fait d’aller au bureau jusqu’à 15h30 rythme mes journées et me permet ainsi d’éviter l’ennui mortel qui nous guette avant la rupture du jeûne.» Mansour, 51 ans, cadre Que le Ramadan coïncide avec l’hiver, le printemps, l’été ou l’automne, certains s’arrangent toujours pour rédiger leur demande de congé avant l’arrivée de ce mois sacré. Le prétexte est quasiment le même pour tout le monde : nervosité, susceptibilité, voire dangerosité. «Je n’ai pas envie de me retrouver en tôle pour avoir étranglé quelqu’un», admet Mansour. «J’ai 51 ans et mes trois enfants ont encore besoin de moi. Je suis un grand fumeur, et par manque de nicotine, je suis vraiment à prendre avec des pincettes. Un mot de travers, et voilà que je tape sur tout ce qui bouge. Ainsi, pour éviter la casse, j’ai pris l’habitude de faire relâche au boulot durant ce mois.» Kamel, 45 ans, employé de banque Dans la famille «soupe au lait» au tempérament volcanique, qui s’embrase à la moindre contrariété, j’appelle Kamel. Il a 45 ans, il est employé dans une banque. Pour lui, Ramadan rime avec congé, autrement, il faudrait lui accrocher une pancarte autour du cou : «Attention, chien méchant !» Grrr ! «Sans ma clope et mon café du matin, je suis un véritable zombie», reconnaît-il. «Comme je travaille directement avec le public, je préfère éviter le clash. Je me souviens de l’année où j’ai bossé durant le mois sacré, ça a failli tourner au drame. Je n’ai pas pu éviter l’empoignade avec des clients cassepieds. Donc, par mesure de sécurité, je préfère m’enfermer à la maison toute la journée. C’est ma pauvre épouse qui trinque ! C’est plus fort que moi, sous l’ef- Hassan, 28 ans, fonctionnaire Les inconditionnels des congés payés pendant le Ramadan n’en démordent pas. «Pour moi, hors de question de me coltiner la mauvaise humeur des collègues et les ordres de mes chefs. Je suis d’une humeur exécrable, coléreux, et mieux vaut ne pas trop me chercher. Voilà pourquoi je préfère mettre une croix sur le bureau pendant tout le mois !» Kenza, 43 ans, journaliste fet du manque de nicotine et de caféine, je suis ‘‘inchoufable’’ en diurne !» Lamia, 29 ans, cadre supérieur dans une entreprise Lamia préfère elle aussi se mettre en mode off durant ce mois sacré. «Le grignotage me manque, les embouteillages m’exaspèrent, la chaleur m’énerve et, franchement, je n’ai pas du tout les idées claires pour bosser ! Sincèrement, pendant le Ramadan, je préfère encore rester chez moi. Ainsi, je peux profiter de mes soirées et dormir jusqu’à midi.» Louisa, 32 ans Autre point de vue, autre son de cloche. Durant le Ramadan, il Le végétalien ATTITUDES Du haut de ses 1,70 m, Rachid observe la ruée vers les boucheries. Comme des affamés, nos quidams scrutent, pèsent et soupèsent les moutons dépecés, sanguinolents accrochés à l’entrée. Les yeux plus gros que le ventre et la peur de mourir de faim, ce sont des quartiers de viande, voire des carcasses entières qui sont acheminées vers les malles de leurs voitures, qu’on entasse, mêlées à d’autres produits alimentaires en tous genres. Photos : DR Le Soir d’Algérie Par Naïma Yachir naiyach@yahoo.fr Lyes, j’ai omis de le préciser, est végétalien. Cela fait près de deux ans qu’il ne mange plus de viande ni ses dérivées. Une décision prise suite à ses lectures philosophiques, ses convictions naturalistes, ses rapports avec les animaux et tous les êtres vivants. Un choix que ne partagent pas son épouse et ses amis du reste. - Je me demande comment tu peux tenir pendant le mois de jeûne ? Manger une chorba frik sans de bons petits morceaux de viande, Une batata «Pour moi, hors de question de me coltiner la mauvaise humeur des collègues et les ordres de mes chefs. Je suis d’une humeur exécrable, coléreux, et mieux vaut ne pas trop me chercher. Voilà pourquoi je préfère mettre une croix sur le bureau pendant tout le mois !» y a ceux qui ne jurent que par le travail. Louisa, 32 ans, ne supporte pas rester inactive toute une journée. Alors, pour tuer le temps, elle continue à pointer k’bab sans des côtelettes bien charnues, un bon poulet rôti avec des pommes de terre au four, des boureks farcis de crevettes et un bon flan au dessert. Rien qu’à en parler j’en bave, lui lance son ami. - Tu sais, on s’habitue à tout. Manger simplement et se contenter de peu : avoir la qanaâ de nos ancêtres. Je ne supporte plus la vue de ces cadavres et toutes ces atteintes au monde animal. Cette cruauté envers ces bêtes, nos semblables. Pour moi c’est inhumain, immoral. Il faut voir se débattre, souffrir et pleurer comme un bébé un lapin qu’on égorge, pour ne plus avoir envie d’avaler de la viande. Dieu merci, je me porte bien, je déguste ma D’autres, beaucoup moins nombreux, coupent la poire en deux. C’est le cas de Kenza : «Je trouve que le temps est moins pesant lorsqu’on travaille», ditelle. «Et puis, il faut bien garder quelques journées pour s’offrir des vacances, non ? J’ai donc décidé de prendre 15 jours de repos à partir de la dernière semaine. Ça me permet de préparer mes gâteaux de l’Aïd tranquillement, puis partir une semaine en bord de mer.» Pour conclure, découvrons ce témoignage d’un atypique. Aziz, 55 ans «Discuter de la question du travail pendant le Ramadan est un faux débat ! De nos jours, notamment en ces temps de canicule, de cherté et d’agression en tous genres, jeûner toute une journée, c’est déjà un travail à plein temps… N’est-ce-pas ?» n chorba aux légumes et aux herbes, mon ragoût de pommes de terre et pois chiches, ma salade de tomates et de laitue, ma pomme au dessert, et pour finir, mon thé fumant accompagné d’un bon morceau de zlabia. C’est mon deuxième Ramadan, et j’avoue que je ne me plains pas, sauf que ça fait du travail supplémentaire à ma femme mais je me rattrape en lavant la vaisselle.En fait, pour tout vous dire, je ne peux plus cautionner ce massacre réservé aux animaux. Et puis je ne veux pas polémiquer, chacun est libre de vivre, de manger de penser selon sa conscience et ses convictions. Je n’ai pas de leçons à donner aux autres, même pas à ma fille, qui, elle, est carnivore. n S AUTES D ’ HUMEUR La colère du cordonnier soirmagazine@yahoo.fr e tempérament nerveux de l’Algérien est connu pour être assez excessif mais également pour oublier rapidement et pardonner. Seulement, durant le mois de Ramadan, la colère disproportionnée, et tous pointent d’un doigt accusateur le jeûne pour justifier leur réaction qui vire souvent au ridicule. Depuis le début de ce mois sacré, Ali, dit «el cordonnier», qui tient une petite boutique dans un quartier populaire à Oran, ouvre son commerce à partir de 11h, et a un rituel que les habitants connaissent par cœur, celui de faire briller sa vitrine. Une fois sa tâche accomplie, il entame son travail. Ali n’est pas le seul à avoir son rituel durant le mois de Ramadan, son voisin, Saïd, propriétaire d’un magasin mitoyen aime rafraîchir son entrée jusqu’au trottoir en procédant à un arrosage devant son magasin. Souvent, Ali lui reproche cette habitude la jugeant salissante pour sa façade éclaboussée, ce qui l’oblige souvent à nettoyer plus d’une fois dans la journée. Samedi, quatrième jour de Ramadan, vers 14h, la même scénario a eu lieu entre les deux hommes, une dispute publique, sauf que cette fois-ci, le ton est monté d’un cran, et Ali, le cordonnier, fou furieux, en est arrivé aux mains. L’empoignade dura quelques minutes, et l’on eu du mal à séparer les belligérants. Mais Ali ne s’est pas pour autant calmé. Il s’est mis en face du magasin, pris des pierres et, avec une hargne indescriptible, il jettera les projectiles sur la devanture en verre qui vola en éclats. Il était entré dans une colère noire et personne n’a pu le calmer ou l’arrêter, jusqu’à ce qu’il entende une voix émanant de la foule sidérée, qui s’était amassée autour de lui, répétant : «Espèce de fou, tu es en train de caillasser ta façade pas la sienne !» La marée humaine, agglutinée, assistait impuissante à ce spectacle tragi-comique, prise d’un fou rire. L’hilarité n’était pas du goût d’Ali qui, en se rendant compte de sa bêtise, hurlait et proférait des insultes. Son voisin, lui, après avoir évité les jets de pierre et constatant que sa vitre n’avait été qu’effleurée et fissurée quelque peu s’est mis à son tour La chorba brûle alima est une inconditionnelle des feuilletons arabes. Elle n’en rate pas un surtout celui de 17h. Pour ne pas être en retard, elle prend ses devants et veille à ce que tout soit prêt avant le rendez-vous. Ses boureks S sont confectionnés, ses salades fignolées, son deuxième plat cuit à point, sa table dressée, il ne reste plus que le frik à ajouter à sa soupe. Elle jette un dernier coup d’œil sur ses marmites et laisse mijoter sa chorba sur feu doux. Photos : DR L Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - Page 12 à rire. Une fois les esprits calmés, les deux hommes se sont retrouvés après le f’tour et ont convenu de partager les frais des réparations. Quant à la raison ayant déclenché cette dispute, Elle s’allonge confortablement sur le divan du salon en face de la télévision et, les yeux rivés sur l’écran, suit, dans un silence sidéral, les rebondissements de sa série préférée. Comme hypnotisée, rien ne la fera bouger de son siège avant la fin du film. Mais ce jour-là, Salima n’ayant pu rattraper ses heures de sommeil après son insomnie s’est assoupie. L’odeur du cramé lui chatouillera ses narines et la sortira brusquement de son somme. Elle se lève en sursaut, se dirige vers la cuisine, la pièce est en fumée et l’air irrespirable. Elle éteint le feu, sort sa cocotte au balcon et ouvre toutes les fenêtres. Elle regarde la pendule, il est 19h, son mari va rentrer d’une minute à l’autre, elle panique et ne sait plus quoi faire. «Mon Dieu, je n’aurai jamais le temps de refaire une autre.» Elle entend la clé tourner dans la serrure, c’est lui, Si-Ali. Il a les mains chargées et, content, lui annonce la Saïd a promis de s’y prendre autrement pour rafraîchir l’entrée de son magasin. Ali, quant à lui, a confié à son voisin avec une note d’humour : «Je te promets que si tu recommences je viserai mieux !» bonne nouvelle : «Je suis allé à Boufarik, je t’ai apportée ta zlabia.» Elle a le visage livide. Il rentre dans la cuisine et, avant même de se débarrasser des provisions, il renifle l’air. «Ça sent le brûlé. Ne me dis pas que c’est chez nous ?» Salima n’a plus de voix. Il a tout compris. «Ne me dis pas que c’est la chorba.» Elle acquiesce. Il entre dans une colère noire, jette tout parterre, la sermonne et sort en claquant la porte. Salima est effondrée. Elle découvre son mari. Elle ne l’a jamais vu dans cet état. C’est le premier Ramadan qu’elle passe seule avec son époux après deux ans de mariage, et voilà que sa Amel Bentolba chorba part en fumée. Elle éclate en sanglots et se sent nulle. Sid-Ali revient. Il est muet comme une carpe. Il s’installe à table. Le muezzin annonce la rupture du jeûne. Il prend son verre de lait et une datte. Puis quitte la salle à manger pour griller sa première cigarette. Il retourne à sa place et regarde Salima avec compassion : «Je suis regrette, je n’aurai jamais dû me comporter de la sorte. C’est stupide. Je crois que c’est le manque de nicotine qui me rend nerveux.» Soulagée, elle lui lancera avec un large sourire : «Ça doit te donner à réfléchir : il est peut-être temps d’arrêter de fumer.» Naïma Yachir Cette page est la vôtre. Elle vous accompagne tout le mois de Ramadan. Si vous avez été témoin de scènes loufoques, merci de les partager avec nos lecteurs. Soirmagazine Ca’evsite m Les moniteurs des écoles isolées souffraient le plus de ces aléas car livrés à l’inconnu des programmes et de la gestion administrative des écoles. La plupart avaient également en charge la direction de leurs écoles et la gestion de la cantine. Mohand Tahar, la formidable épopée d’un moniteur Par Salem Hammoum 2e partie et fin Il se rappelle, les larmes aux yeux, comment ceux de sa génération, qui avaient alors pour la plupart le niveau de cours moyen et avaient en charge les classes d’examen, c'est-à-dire d’élèves ayant le même niveau, étaient contraints de refaire tout le cheminement de la leçon et de la résolution d’exercices et problèmes complexes pour les présenter le lendemain devant eux. La solidarité entre enseignants était alors de rigueur, se rappelle Mohand Tahar. Les baraquements de fortune qui servaient de salles de classes, glaciales en hiver et de hauts fourneaux en été, étaient injoignables en hiver à cause de la neige et des crues des rivières. Beaucoup, comme lui, se rendaient à leurs établissements respectifs à pied, d’autres à dos de mulet ou, pour les plus chanceux, en mobylette avec des crevaisons à répétition sur les routes caillouteuses et ces bougies qui n’arrêtaient pas de noyer. Un enseignant motocycliste se rappelle combien il redoutait ces attaques de meutes de chiens qui le mordaient aux jarrets durant ses allers-retours par piste. A l’époque, raconte Mohand Tahar, ceux de sa génération balayaient eux-mêmes leurs classes, allumaient les poêles avec du bois rapporté par les élèves. Ils étaient directeurs d’école, gestionnaires de la cantine, agents d’entretien, écrivains publics et même aide-soignants. Ce qu’il ne dira pas, par modestie, c’est comment il a réussi à gravir les échelons, lui qui a été chargé de lancer le premier collège de la région dont il assura la direction et le poste de professeur de français à son ouverture. C’était en 1968, soit cinq ans après son recrutement ! Ce qu’il ne dira pas aussi, ce sont les sacrifices qu’il consentait pour acheter livres et magazines comme Jeune Afrique dont les piles d’exemplaires servaient de papier emballage à son épicier de père. Cette promotion vertigineuse étonna même ses supérieurs hiérarchiques et l’académie de TiziOuzou qui le nommeront par la suite surveillant général du lycée Chihani-Bachir d’Azazga. En 1972, il est admis à l’Ecole normale de Bouzaréah pour être affecté une année après au CEM Ibn Khaldoun de Bouira en qualité de professeur d’enseignement moyen (PEM). Ce qui était considéré comme une ascension. Il y passera cinq belles années sanctionnées par les éloges de ses supérieurs, comme l’atteste cette fulgurante appréciation du 3 avril 1977 signée par son inspecteur et dont se souvient encore ce dévoué de l’éducation : «Le travail de M. Aliane inspire confiance. L’examen des différents documents le prouve amplement. De l’aisance, du savoir-faire et des résultats. Félicitations.» Mohand Tahar qui ne manquait pas d’ambitions sera nommé une année plus tard DEEM stagiaire, c'est-à-dire Directeur stagiaire du collège de Aïn Bessem à 20 km de Bouira. Non sans appréhensions, le collège en question étant précédé d’une réputation d’établissement difficile à gérer d’autant que son prédécesseur venait d’être sanctionné pour incompétence et reversé dans son corps d’origine. Moult anecdotes sur la façon dont gérait M. Aliane son établissement lui vaudront la confiance et la sympathie de ses responsables hiérarchiques, comme cette histoire de fourgon qu’on voulait affecter vers un autre établissement plus huppé. De son passage dans cette belle ville, il retiendra l’hospitalité des gens, et surtout cette belle amitié avec son collègue Abdelhamid Bouzid, son conseiller et confident. Comme il n’oubliera pas son autre collègue Mohand Arezki Dahmani, le responsable du 3e collège de Aïn Bessem promu plus tard inspecteur général d’administration. Modeste, M. Aliane met en avant la rigueur et la compétence de ses deux collègues qu’il dit mériter la reconnaissance de la nation, omettant au passage de dire que cette distinction honorifique mériterait d’être décernée à Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE elles étaient décernées à titre sélectif et au préjudice de ceux qui les méritaient vraiment. Son départ de Aïn Bessem à destination de Fréha se fera de manière loufoque. Le mouhafedh de l’époque, chargé protocolairement d’assister à la passation de consignes, demandera à l’assistance ébahie qui est le partant et qui est le directeur rentrant, car, de par sa discrétion, M. Aliane faisait plus parler son travail que sa personne. Anecdotique fut aussi cette phrase de l’inspecteur général venu le titulariser à Fréha en 1980, au bout de 30 mn seulement d’inspection de son travail : «Cet établissement est trop petit pour vous.» Quelque temps après, le directeur de l’éducation le reçoit avec quatre de ses collègues pour leur demander les motivations derrière leur La solidarité entre enseignants était alors de rigueur, se rappelle Mohand. Les baraquements de fortune qui ser vaient de salles de classes, glaciales en hiver et hauts fourneaux en été, étaient injoignables en hiver à cause de la neige et des crues de rivières en furie qui coupent la route. bon nombre d’enseignants de sa génération au vu des services rendus à l’éducation nationale. Mohand Tahar trouvera aberrant aussi que notre pays ne dispensait pas de palmes académiques. Ce qui est faux, puisque ces distinctions existaient bel et bien mais préférence pour la wilaya de TiziOuzou. Tous se sont versés en éloges sur la wilaya présentée comme le paradis de l’éducation, sauf lui. Le DE l’apostropha et lui dit : «Et vous, qu’avez-vous à dire ?» Et à Mohand Tahar de répondre : «Je ne suis pas en mesure de don- 13 Photos : DR Le Soir d’Algérie ner mes impressions sur cette wilaya que je connais depuis une journée seulement !» Cette réaction n’était pas du goût du DE qui gronda son fonctionnaire avant d’en reconnaître la franchise et le francparler.En mai 2001, il part à la retraite non sans regret estimant qu’il pouvait encore être utile à l’éducation nationale. Quelques jours après, il fait une rencontre providentielle avec un inspecteur à la retraite, M. Gasmi, qui administre une école privée à Tizi-Ouzou. Il lui demande alors s’il voudrait bien intégrer l’équipe pédagogique de l’établissement. Ce qui fut fait un mois plus tard, et voilà de nouveau notre sympathique enseignant engagé dans une nouvelle aventure éducative et humaine qui ne s’arrêtera que lorsqu’il n’en pouvait plus. Aujourd’hui, il compte cinquante et un ans de bons et loyaux services. Avant de clôturer son fabuleux récit et sa formidable épopée pédagogique, il ne manquera pas de parler de ses anciens élèves. Reconnaissants, ils l’accostent pour lui dire toute leur gratitude, parfois en des termes émouvants, comme ce témoignage d’un élève démuni qui faisait l’école buissonnière parce qu’il n’avait pas de cahiers ni stylos : «Vous m’avez amené au bureau et remis toutes les affaires nécessaires pour l’année scolaire. Et depuis, je ne me suis plus absenté et j’ai réussi grâce à vous ma scolarité.» Essuyant discrètement une larme, l’inusable enseignant esquisse alors un sourire ineffable. Le sourire des gens ayant la conscience tranquille. n Voyage Sfirya, pour ne pas oublier la saveur d’antan culinaire Cette semaine, nous allons nous arrêter, lors de notre voyage culinaire Amir est un jeune styliste algérien qui vit à Dubaï depuis peu. Comme chaque année à cette période, il rend visite à sa famille. Mais cette fois, il ne pourra pas passer tout le mois de Ramadan avec les siens, car il doit commencer un nouveau travail. Il a décidé donc de venir assister aux préparatifs de ce mois sacré et passer au moins le premier jour au bled parmi ses proches autour de plats traditionnels. C’est dans la grande maison, chez sa grand-mère, que le premier f’tour est préparé en son honneur. Toute la famille est conviée, car c’est l’occasion pour tous de se retrouver et de se souhaiter mutuellement un bon Ramadan plein de santé et de foi. Amir est très respectueux des traditions de son pays et de sa famille, et tient beaucoup aux réunions familiales qui lui font oublier son éloignement. Il est présent à chaque occasion et suit dans le moindre détail les événe- te La recet ments heureux qui se passent dans sa famille. Il n’en rate aucun et c’est d’ailleurs de cette manière qu’il arrive à supporter la distance qui le sépare des siens.Ce repas du f’tour, c’est lui qui en a eu l’idée. Il a préféré que toute la famille se regroupe dans Pour la sauce 500 g de poulet ou de viande d'agneau 1 bâton de cannelle, poivre et sel 1 bonne poignée de pois chiches trempée la veille 1 c. à soupe de smen ou beurre clarifié 1 oignon 1l d’eau Pour les croquettes - 250 g de pain rassis - 150 g de fromage râpé - 1 œuf - la grande maison plutôt que d’être invité chez chacun de ses oncles ou tantes. Sa grand-mère étant le pilier de la famille, il est donc très sage de se retrouver tous chez elle autour d’un menu copieux et généreux, tiré du terroir. n 1 paquet de levure chimique Sel et poivre 1 pincée de cannelle De l’eau de fleurs d’oranger Persil haché (facultatif) Huile de friture Préparation Dans une marmite, faire revenir le poulet coupé en morceaux dans le smen avec l'oignon râpé. Saler et poivrer. Ajouter le bâton de cannelle et les pois chiches. Mouiller avec de l'eau jusqu'à recouvrir la viande et laisser cuire pendant 45 min environ. Photos : DR Par H. Belkadi dans la ville des Roses, Blida, pour y découvrir un plat traditionnel de la région très apprécié à Alger, particulièrement pendant le mois du Ramadan. Pendant ce temps, tremper le pain rassis dans l'eau de fleurs d’oranger pendant 10 min. Presser le pain entre les mains pour lui ôter toute l'eau. Dans un saladier mettre le pain mouillé, le fromage râpé, l'œuf, le persil (facultatif), la cannelle et la levure chimique, saler et poivrer. Former de petites boules puis les passer à la farine avant de les faire frire dans un bain d’huile chaud. Dès leur sortie de l’huile de friture, les déposer sur du papier absorbant et réserver. Lorsque la viande est cuite, la retirer dans un plat de service et laisser réduire la sauce de moitié. Dresser les croquettes autour de la viande et arroser généreusement de sauce. Décorer de branches de persil et de quartiers de citron. Servir aussitôt. magfemme03@yahoo.fr d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 14 Le magazine de la femme Tajine bounarine Blanc de poulet, 1 poignée de pois chiches trempés la veille, 4 œufs, 150 g de fromage rouge, 1 feuille de laurier, 1 bouquet de persil, poivre noir, sel Coupez le blanc de poulet en dés.. Faites-les frire et égouttez. Faites bouillir les pois chiches dans de l’eau salée, avec une feuille de laurier. Dans un saladier, mélangez les morceaux de poulet, les pois chiches cuits, le poivre noir, le sel et le persil haché finement. Versez le mélange dans un plat allant au four, préalablement beurré. Versez dessus les œufs battus avec la moitié du fromage râpé. Ensuite, saupoudrez de fromage râpé restant et laissez gratiner au four. R O U LÉ S D E P O I V R O N R O U G E AU THON ET AU FROMAGE 4 poivrons rouges, 200 g de fromage à l’ail, 150 g de thon au naturel, 1 petit oignon, 1/2 bouquet de persil plat, poivre du moulin Préchauffez le four à 180°C (th. 6). Enfermez chaque poivron dans une feuille de papier d'aluminium, puis déposez-les sur une plaque et enfournez-les pour 20 min. Pendant ce temps, égouttez le thon sans l’émietter. Pelez l’oignon rouge et coupez-le en fines lamelles. Séparez les anneaux avec les doigts. Ciselez grossièrement le persil plat. Sortez les poivrons du four, puis mettez-les dans un sac de type «congélation». Laissez refroidir 15 min. Sortez les poivrons rouges du sac plastique, puis de leur feuille d’aluminium. Pelez-les, puis supprimez le pédoncule, les graines et l’eau de végétation. Coupez la chair de chaque poivron en deux. Tartinez chaque portion de poivron de fromage puis garnissez de thon et de rondelles d’oignon. Parsemez de persil. Refermez la languette de préparation sur les autres ingrédients, maintenez en place avec une pique en bois. Réservez au frais jusqu’au moment de servir. Bourak l'aâdjina (chaussons frits) 300 g de farine, 1c. à c. de levure boulangère instantanée, 4 ou 5 c. à s. d'huile d'olive, une pincée de poivre noir, sel POUR LA FARCE : un œuf dur ou brouillé, du fromage en portions, du thon, des olives (vertes ou noires), de l'huile pour frire Ojja aux boulettes Page animée par Hayet Ben Préparer la pâte en mélangeant la farine, la levure, le poivre noir, puis ajouter le sel et l'huile d'olive. Ramasser la pâte avec de l'eau tiède et laisser doubler de volume. Préparer la farce en mélangeant tous les ingrédients découpés en petits. Ouvrir la pâte sur un plan fariné, découper des rondelles, les aplatir encore pour les affiner encore. Mettre un peu de farce, plier et bien souder. Frire les bouraks/les chaussons dans de l'huile chaude non fumante. 100 g de piments doux verts, 150 g de tomates, 4 œufs, 2 gousses d’ail, 1 cuillère à café de carvi, 25 g de concentré de tomates, 5 cl d’huile d’olive, sel, poivre POUR LA FARCE DES BOULETTES : 150 g de viande de bœuf hachée, 1 oignon, 1 cuillère à café de carvi, 25 g de persil, 5 g de menthe séchée, 1 cuillère à café de harissa, sel, poivre Dans un récipient, préparez la farce des boulettes en mettant, la viande de bœuf hachée, l’oignon ciselé, le persil haché, le carvi, la menthe séchée, la harissa, le sel et le poivre puis mélangez afin d’obtenir une farce. Prenez un peu de farce dans les mains et roulez-la afin de confectionner de petites boulettes. Dans un faitout, faites revenir 5 cl El maadnousia Photos : DR Le Soir d’huile d’olive puis mettre le concentré de tomates. Délayez et ajoutez les gousses d’ail écrasées et les tomates coupées en petits dés, le sel et le poivre, puis le carvi et mélangez. Faites revenir environ 5 minutes. Ajoutez de l’eau chaude à la préparation et continuer la cuisson environ 20 minutes. Ajoutez les piments verts, épépinés et coupés en petits dés et laissez cuire environ 10 minutes. Puis incorporez délicatement les boulettes et poursuivez la cuisson environ 7 minutes. Dans un saladier, cassez les 4 œufs et disposez-les délicatement dans la préparation. Dès que les blancs coagulent, dressez l’ojja aux boulettes dans un plat de service avec du persil haché si désiré. Oudinet el-kadi 250 g de viande hachée, 5 ou 6 œufs, 1 gros bouquet de persil, 1 oignon, sel, poivre, cannelle, 1/2 cuillère de beurre, fromage rapé Dans une poêle, faire revenir la viande et l'oignon haché avec le beurre, le sel, le poivre et la cannelle sur feu moyen, ensuite laisser mijoter 10 minutes. Verser dessus les œufs battus salés en omelette avec le persil haché. Mélanger le tout et verser dans un plat beurré allant au four. Faire gratiner pendant 15 mn à 150°C. Ensuite retirer le plat et saupoudrer toute la surface ou de fromage rapée ou de chapelure et de quelques noisettes de beurre puis laisser cuire pendant 10 à 15 mn. 3 mesures de farine, 3/4 mesure de beurre ou margarine, 1/2 c. à c. de sel, de l'eau pour ramasser la pâte, de l'huile pour frire, du miel aromatisé avec 1 c. à s. d'eau de fleur d'oranger, grains de sésame Vous pouvez utiliser le pétrin ou bien pétrir à la main, c'est la même procédure Mettre la farine et le sel en premier, ajouter la moitié du beurre fondu pour avoir une pâte sablée. Arroser d'un peu d'eau pour ramasser la pâte qui doit être ferme. Arroser alors petit à petit du reste de beurre fondu et tiède. Filmer la pâte et laisser reposer 30 minutes. Ouvrir la pâte sur 2 mm d'épaisseur et découper des rondelles avec un emportepièce cannelé de préférence. Bien pincer au milieu pour avoir un genre de papillon. Terminer tout le travail avant de les frire dans de l'huile chaude non fumante. Tremper directement dans du miel doux pas chaud et parsemer au fur et à mesure de grains de sésame. Le Soir d’Algérie FOOTBALL Sports RENCONTRE WALI-APW ET INVESTISSEURS POUR AIDER LES DEUX CLUBS D’ÉLITE DE BÉJAÏA Cevital et le groupe Ifri à l’index Tenter de collecter des fonds et trouver des sponsors pour aider les deux formations phares de la vallée de la Soummam évoluant en Ligue 1, la JSMB et le MOB ainsi que le nouveau promu en deuxième division, l’USO Amizour, a été l’objet d’une rencontre initiée, dans la soirée de mercredi dernier au niveau de la salle de délibération de l’APW, par le wali de Béjaïa, Ahmed-Hamou Touhami qui a regroupé des opérateurs économiques de la région en présence du président de l’APW, Bettache Mohamed, et des élus de wilaya de différentes tendances politiques. Cette initiative louable en soi n’aura finalement pas eu visiblement les résultats attendus par les organisateurs. Moins de 12 millions de dinars ont été collectés durant la rencontre qui n’aura, faut-il le souligner enregistré la présence de seulement une vingtaine d’opérateurs sur la centaine d’investisseurs invitée par la wali. Un rencontre au cours de laquelle, faut-il le souligner, le groupe Cevital et Ifri ont essuyé les tirs croisés des élus, du président de l’APW et du wali de Béjaïa qui estiment que ces grandes sociétés n’aident pas les clubs de Béjaïa contrairement aux autres wilayas. L’exemple d’Ifri qui sponsorise les clubs des autres wilayas a été ouvertement dénoncé par le P/APW, Mohamed Bettache. Le wali affirme de prime abord, « Béjaïa est la deuxième wilaya avec Sétif après Alger à avoir deux clubs d’élite. La puissance publique n’a pas suffisamment les moyens financiers pour venir en aide MO BÉJAÏA Défaite face à l’USC Le MO Béjaïa, nouveau promu en Ligue 1, s'est incliné face à l'US Chaouia (Ligue 2) par 3-2 lors du match amical qui a opposé les deux équipes dans la soirée de jeudi dernier à Aïn Draham (Tunisie). Les deux équipes se trouvent sur les lieux depuis le début de cette semaine dans le cadre de leurs préparatifs pour le prochain exercice 20122013. Trois autres rencontres amicales sont au menu des Béjaouis au cours de ce regroupement, face à la formation de Metloui (qui vient d'accéder en première division tunisienne) demain soir, le MC El-Eulma (Ligue 1) le 26 juillet, et le WA Tlemcen (Ligue 2), trois jours après, soit la veille de la clôture de leur stage tunisien. Par ailleurs, le gardien de but de la sélection algérienne militaire, Mourad Berrefane, devait rejoindre le MOB à Aïn Draham hier, après avoir signé jeudi un contrat de deux ans au profit des «Crabes» en provenance du MC El-Eulma, a-t-on appris auprès de la direction de la formation des «Hammadites». aux clubs de notre wilaya même s’ils constituent notre fierté. Nous avons octroyé une enveloppe de 1 ,5 milliard de centimes à la JSMB et nous nous sommes engagés à l’achat d’un bus à hauteur de 2,1 milliards de centimes au profit du MOB après son historique accession en Ligue 1», a déclaré d’emblée le wali. Dans une très longue plaidoirie, la première autorité de la wilaya a tenté de convaincre les investisseurs présents à mettre les mains à la poche pour aider les trois clubs de Béjaïa. Citant au passage certaines grandes entreprises de la région à l’image de La Belle, Cevital, l’EPB, Ifri et Soummam, le wali a estimé dans son intervention que ces «grands groupes implantés dans la wilaya se doivent aussi d’aider ces équipes de football qui contribuent aussi à la stabilité de la région», indique-t-il en substance . Le président de l’APW, Bettache Mohamed, abonde dans le même sens en plaidant pour un «cadre citoyen de solidarité». Le premier responsable de l’institution élue de la wilaya n’a pas manqué dans son intervention de décocher des flèches à l’endroit de Cevital et le groupe Ifri.En parlant de Cevital, le P/APW a ouvertement mis à l’index le géant algérien de l’agroalimentaire qui, selon lui, «n’aide pas les clubs de Béjaïa». «Rebrab s’est toujours tenu loin de Béjaïa, Il y a un fossé entre lui et les clubs de Béjaïa», regrette le P/APW dans son intervention. Un constat partagé aussi par le wali de Béjaïa qui, en reprenant la parole après le P/APW dira : « Cevital se doit d’être un peu plus proche de Béjaïa, tel est le sentiment des élus, de l’administration et de la population.» La P/APW a descendu en flammes le groupe Ifri implanté à Ouzellaguen. «Ifri pompe toute la nappe phréatique d’Ighzer Amokrane mais ne fait rien pour la région mais en sponsorisant uniquement les clubs des autres wilayas», déplore Mohamed Bettache en parlant de ce groupe. Des élus présents à la réunion ont exprimé clairement de leur côté un sentiment d’injustice dans la prise en charge financière des clubs professionnels. L’exemple de Sonatrach avec l’argent du peuple qui ne bénéficie exclusivement pour des raisons politiques qu’à certaines formations d’élite, a été dénoncé par les élus à la rencontre. La décision du Premier ministre, Sellal, prise lors de sa visite à Tizi-Ouzou, d’ordonner à Cosider de financer la JSK n’a pas manqué d’accentuer ce sentiment d’injustice chez les élus APW de cette région de Basse Kabylie. Pour certains intervenants, «le geste de Sellal est «révélateur de la politique de marginalisation depuis très longtemps de la wilaya de Béjaïa». «Le Premier ministre aurait pu aussi faire un geste pour aider la région qui possède deux clubs en Ligue 1 et un autre en division 2», fait constater amèrement un élu APW. Dans leurs interventions, des élus de l’APW du groupe FFS n’y sont pas également allés avec le dos de la cuillère pour fustiger notamment Cevital qui, selon eux aussi, «n’aide pas les clubs de Béjaïa». Un élu du FFS a parlé d’une marche des supporters du MOB qui envisageraient purement et simplement, selon lui, de fermer Cevital pour absence d’aide à leur équipe fétiche. Dans ses réponses, le wali de Béjaïa a essayé de se défendre en affichant la volonté de son administration «à faire de son mieux pour aider la JSMB, le MOB et l’USOA». «On aurait aimé bien-sûr voir aussi Sonatrach ou une autre société prendre en charge nos clubs. Le Premier ministre a instruit l’entreprise Cosider pour la prise en charge de la JSK. Mais ce pouvoir de décision n’est pas entre mes mains. Moi je fais de mon mieux pour aider les clubs de ma wilaya à travers ce genre d’initiative avec les hommes d’affaires et autres investisseurs dans la région. Aux députés de frapper sur la table à Alger pour faire en sorte d’arracher de gros sponsors à l’instar des autres régions», s’est défendu le wali avant de lancer dans un ton ironique à un élu qui s’interroge sur les raisons de la noninvitation des députés à la réunion ; «les députés aussi peuvent mettre la main à la poche pour aider ces clubs en sacrifiant juste un mois de salaire de 40 millions». Prenant la parole Farid Zizi, patron d’une grande société à Béjaïa, la Nutagra, qui a été chaleureusement remercié au passage par le wali pour son geste ayant permis au MOB d’effectuer son stage d’intersaison du 14 au 30 de ce mois en cours ne semblait pas trop apprécier certaines interventions des élus. «Je n’attends rien ni du MOB ni de la JSMB, j’ai estimé que la meilleure façon de rendre service en ce moment au MOB et de faire en sorte qu’ils se préparent dans la sérénité. Maintenant, il ne faut surtout pas croire que les gens vont donner de l’argent sous la contrainte. En parlant de Cevital, je veux juste témoigner qu’il s’est toujours montré solidaire ; je sais de quoi je parle pour avoir travaillé avec lui», a déclaré Farid Zizi qui s’est engagé à aider à hauteur de 200 millions de centimes la JSMB et le MOB et 50 millions de centimes pour l’équipe d’Amizour. Le représentant de Cevital, le directeur de Kojek d’ElKseur, pour défendre son groupe rappelle toutes les actions de solidarité menées par Cevital. «Cevital est une entreprise citoyenne qui s’est toujours rangée du côté des citoyens. Nous avons à chaque fois répondu présents lors des événements sportifs à l’image des festivités du 5Juillet dernier à El Kseur. Rebrab fait de son mieux pour apporter son aide à chaque sollicitation», a-t-il déclaré en substance pour défendre son groupe. A. Kersani Le nouvel entraîneur du CR Belouizdad, l'Argentin Miguel Angel Gamondi, a affirmé que l'objectif du club pour la saison prochaine est d'«assurer le maintien», estimant que le manque de moyens n'est pas fait pour aider le club à jouer les premiers rôles. «En raison du manque de moyens, nous sommes obligés de viser le maintien comme objectif majeur en vue de la saison prochaine. Nous allons tout de même essayer de bâtir une équipe qui pratique un beau jeu pour faire plaisir à nos fans», a affirmé le coach du Chabab lors d'un point de presse animé jeudi soir. Côté préparatifs, le premier responsable de la barre technique des Rouge et Blanc a affirmé que la préparation d'avant-saison aura lieu en Algérie, refusant l'idée d'effectuer un stage à l'étranger. «Notre préparation se déroulera ici en Algérie, et je vise à disputer huit matchs amicaux», avant le coup d'envoi du championnat prévu le 24 août prochain. En ce qui concerne le volet de recrutement, Gamondi a souhaité l'engagement de l'attaquant du MC El-Eulma, Ramzi Bourekba, qui avait déjà porté le maillot du CRB par le passé. «Bourekba est un joueur qui m'intéresse, j'espère qu'il sera avec nous. Il y aura également deux joueurs africains qui vont subir des tests bientôt», a-t-il souligné. CR BELOUIZDAD Pour Gamondi «le maintien, faute de moyens» Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 15 SON CONTRAT AVEC LE CLUB QATARI DEVAIT EXPIRER EN JUIN 2014 Karim Ziani officiellement libéré par El-Jeich L'ex-international algérien, Karim Ziani, ne fera pas partie de l'effectif de l'équipe d'Al-Jeich (D 1, Qatar) lors de la saison prochaine, après la résiliation de son contrat à l'amiable par la direction du club. Ziani avait rejoint la formation qatarie lors de l'été 2011 en provenance de Kayserispor (Turquie) où il a été prêté pour six mois par le club allemand Wolfsburg. Il est resté, ainsi, deux saisons à Al-Jeich pendant lesquelles il a réalisé de belles prestations, selon les observateurs. D'ailleurs, le vice-président de la formation qatarie, Nacer Al Ali, n'a pas tari d'éloges sur le joueur de 31 ans lors d'une conférence de presse qu'il a tenue jeudi. La presse locale avait évoqué dernièrement une possible libération du milieu de terrain algérien par le club d'AlJeich, mais les responsables de ce dernier se sont empressés pour démentir l'information. La direction d'Al-Jeich a organisé hier une cérémonie en l'honneur de l'ancien joueur de l'Olympique Marseille (Ligue 1, France). Un club français et Ittihad Djeddah le veulent Aussitôt la cérémonie d’adieu terminée, des sources ont évoqué les possibles destinations de l’ex-meneur de jeu des Verts. En effet, outre El-Arabi (Qatar), l’ex-troyen a reçu des offres d’un club français de Ligue 1 et d’une équipe saoudienne, Ittihad Djeddah. Selon les mêmes sources, Ziani qui n’abandonne pas l’idée de rebondir et de retrouver surtout la sélection est plutôt intéressé par un retour en Europe et le championnat de France pourrait être à sa convenance. Dans cette perspective, il se murmure que Ziani prenne la place de… Boudebouz à Sochaux. Une piste très sérieuse sachant que le coach sochalien Eric Hély est toujours à la recherche d’un vrai leader pour sa jeune équipe. Ziani qui avait déjà évolué à Sochaux (20062007) où il a disputé 44 matches (9 buts) avec lequel il a remporté la coupe de France contre l’O Marseille qu’il rejoindra la saison d’après. Il est aussi possible de revoir Ziani du côté des Merlus (Lorient FC) au sein desquels il a réussi ses meilleures saisons (entre 2004 et 2006) avec 71 matches et 12 buts inscrits. Pour réaliser cet objectif, Karim Ziani doit revoir ses conditions salariales. A El-Jeich, l’Algérien touchait 2 millions d’euros par an, lui qui avait un salaire de 300 000 euros quand il portait les maillots de Marseille et de Wolfsburg. Des salaires que les deux clubs précités (Sochaux et Lorient, ndlr) ne peuvent pas satisfaire. MC ALGER Zeghdane (Sedan) réussit ses essais et accompagne l’équipe au Maroc Le défenseur de l'équipe réserve de Sedan (Ligue 2/France) Toufik Zeghdane a réussi ses tests avec le MC Alger et accompagne son équipe de football au Maroc où elle a entamé hier, son premier stage d'intersaison. A la recherche d'un latéral gauche pour remplacer le capitaine, Réda Babouche, suspendu pour deux années, les dirigeants mouloudéens ont jeté leur dévolu sur Zeghdane, après plusieurs tentatives non fructueuses pour engager un nouvel arrière gauche. Le joueur de 22 ans a entamé ses essais depuis dix jours, il a vite réussi à convaincre l'entraîneur suisse des Vert et Rouge, Alain Geiger, qui n'a pas hésité à l'encenser après sa prestation jugée «très bonne» lors du match amical face au RC Kouba (victoire 4-1) disputé dimanche passé au stade Benhaddad de Kouba. RC ARBAÂ Amani à Sétif pour la libération d’El-Ogbi Djamel Amani, le président du RC Arbaâ, nouveau promu en Ligue 1 algérienne de football a officiellement sollicité les services du meneur de jeu de l'ES Sétif, El-Ogbi Benhaddouche auprès de la direction de son club, a indiqué le président de la section football de la formation sétifienne, Hassen Hamar. «Amani s'est déplacé à Sétif pour demander la lettre de libération d'El-Ogbi. Pour le moment, on n'a rien décidé, car la balle est dans le camp de l'entraîneur Velud, lui seul est habilité à trancher sur le sort du joueur», a déclaré à l'APS, le responsable sétifien. Le coach français de l'Aigle noir avait décidé en fin de saison précédente de mettre l'international militaire algérien sur la liste des libérés, mais les dirigeants sont intervenus ces derniers jours pour lui demander de revoir sa décision. «On a, certes, demandé à Velud de réfléchir encore sur le cas d'ElOgbi, mais le dernier mot lui revient. Pour le moment, on attend toujours sa décision finale, et c'est ce que j'ai fait savoir d'ailleurs à Amani», a ajouté Hamar, qui ne voit pas d'inconvénient à libérer l'ancien joueur du NA Hussein-Dey au profit du RCA ou un autre club si l'ancien sélectionneur du Togo décide de se passer de ses services. Intronisé à la tête du RCA il y a trois semaines après la démission collective de l'ancienne équipe dirigeante, Amani a réussi à recruter plusieurs éléments en un laps de temps très court, à l'image des ex-joueurs du MC Alger, Hamza Zeddam et Mouaouia Meklouche. Il est également sur le point d'engager Farouk Belkaïd de l'ESS, en attendant de conclure avec un international comorien au nom de Youssouf M'chagama, qui a rallié jeudi Alger. Détente Le Soir d’Algérie MOTS FLÉCHÉS Son nom ---------------Son prénom Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE Par Tayeb Bouamar Son univers Elle y travailla Zélé ---------------Reposer ---------------Sans le sou Brûla Rome ---------------Liaison Ile ---------------ExAssemblée ---------------Perdu Infinitif ---------------Pholosophie ---------------Francium ExSonelgaz ---------------Berné ---------------Titane Saison ---------------Pronom ---------------Apporta 18 Pronom ---------------Grecque ---------------Fin de série Intelligence ---------------Pronom ---------------Fruit Son vrai nom Société ---------------Assassinat ---------------Demeure Heurte ---------------Nerveux Mesures ---------------Fer (inv) ---------------Aliment Loto ---------------Germanium ---------------Flotte Boxeur algérien ---------------Révélé Débute ---------------Pari Un à Londres ---------------Tournoi Elle y est née Bâti ---------------Domptai Attacha ---------------Chrome Tribus ---------------Caresse Plante ---------------Carton Arbre ---------------Hutte ---------------Saine Erbium ---------------Dent Baryum ---------------Sommet Foot à Béjaïa ---------------Feuille ---------------Fleuve Néon ---------------Elite ---------------Mois Auxiliaire ---------------Iridium Mélodie ---------------Article ---------------Drame Têtue ---------------Cil ---------------Pronom Baudet ---------------Palladium Livide ---------------Siège Fleuve ---------------Mise ENUMÉRATION Escalada ---------------Pareil Son métier L ET T R E S D E : Capitole Ces colonnes abritent les noms de six œuvres de Karel Kapek. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Roman de Taher Ouettar» E R R E D E S S A L U G A L E H C N A A L A P E S T E B L M A S U L O S B R I Q U E D A B A F A L S E N N E I R E S I T A L T T E L E R I A N D R E S L 1- LA PESTE BLANCHE 2- LA GUERRE DES SALA- 3- LE METEORE V I E O R D I N A E E N U E R O E T E M 4- UNE VIE ORDINAIRE 5- LETTRES ITALIENNES 6- LA FABRIQUE D’ABSOLU MOT RESTANT = AS MANDRES Enlevées ---------------Sodium C A P I T O L E 1 2 3 4 5 6 7 8 1- MONTAGNE 2- PRISON 3- DIVINITÉ 4- EMPEREUR 5- EMPEREUR 6- VILLE 9 10 7- PAYS 11 8- DIVINITÉ 12 S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS DARDIAF-ROUPIE-C ECOUTA-GIVREE-BA RODES-PM-ANT-LAS ERES-FECULE-LAIC GER-PAR-SE-VO-LA LS-SICILE-NEUF-D E-EU-ILE-HELVETE -OVIDES-BAVURE-S AMENES-SARA-E-NVA-TS-CANADA-LOI INDE-FR-ARA-LE-R O-U-DIA-NE-HIVER NE-HEGIRE-FUTILE S-CIMENT-MARREES -RU-ENT-PERLER-P RELENT-PO-CES-BO OP-UA-CARTES-MON DEUX-DATTES-VOUS ETE-TERRER-VOILA -E-ESSAIS-BAS-OB V-EG-ITE-MU--ENI IMPAIRS-PARENT-L DAIRAS-MARINE-CI ER-AR-MARINA-BIT ERES-POSEES-COTE SEL-POISSE-SUIE-N-PRISES-NOIREE STABILISER-CREES MOTS FLÉCHÉS -BLANKERSKOEN-AN FOIRE-VA-IR-AUNE A-ET-FILET-PV-TE NUE-CITES-RIMERNE-SAGES-NOIRE-L Y-EE-E----USE-NA -ATRES----CE-DON AVARE-----E-DU-D TOLE-LAINE-MONTA HUE-GUIDE-PIPE-I LE-PRIME-GELE-TS E-CIA-E-CIRE-IRE TOI-IN-TANT-ASOE-LONDRES-EUROPE LETTRES DE BIZERTE BIZERTE ----DEBIZERTE----TUNISIE------CABIZERTE----SICILE-----------KAROUBA------PORT--------OLIVIER------- MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Abrutissement ---------------Exagère Plane ---------------Comiques ---------------Lancées Wilaya ---------------Sélénium Voyelle double ---------------Habitant ---------------Mesures Dans le train ---------------Personnel ---------------Amas Exprime ---------------Appris ---------------Titre Terre ---------------Caches ---------------Néon Cité antique ---------------Dans la livre Limpide ---------------Libérai ---------------Riposte Capitale ---------------Arsenic ---------------Voyelle double Capitale ---------------Clair Stock (inv) ---------------Filet d’eau ---------------Réviser Guette ---------------Fin de séries Aseptisés ---------------Nerveuses ---------------Démonstratif Nickel ---------------Va à Londres ---------------Possessif Assaisonnai Désir ---------------- ---------------Déclama Espèce Lac ---------------Pied de vigne ---------------Mortelle Alphabet (inv) ---------------Argent Préposition ---------------Sodium Forme d’avoir ---------------Cérium Obus ---------------Trésors ---------------A payer Calcium ---------------Institut ---------------Oiseau Cycles ---------------Possessif Pronom ---------------Filet d’eau Détresse ---------------Conjonction Favorisées ---------------Tries Article ---------------Note (inv) Batracien ---------------Repos Démonstratif ---------------Placer Mesure ---------------Sudiste Fruit ---------------Ote la peau Sorcier ---------------Plat Arrêt de travail Note ---------------Avares Indéfini ---------------Office Star Amputée ---------------Honorer Exténué ---------------Avant la matière Négation ---------------Arbres ---------------Syndicat Fluctue ---------------Cube Allée en justice ---------------Equité Deviendrons ---------------Chanta hawzidu ---------------Possessif (inv) Corps de sécurité ---------------Fut apte Compagnies ---------------Arrivais Flatteur ---------------Pronom Motif ---------------Gros titre ---------------Presse Sied ---------------Lac Iridium ---------------Disc-jockey Terrains ---------------Trafics Tiroir ---------------Richesse Radium ---------------Conviendra ExAssemblée ---------------Molle Edition ---------------Prénom Mis à jour ---------------Paria Cravate anglaise ---------------Espèce animale Négation ---------------Pareil Colère ---------------Monsieur Forme d’avoir ---------------Expédition Cérium ---------------Dans la gelée Fruit ---------------Dépôt Déchiré Editeur ---------------Ceinture Rigoles ---------------Gaz Roues ---------------Dinar Peintre espagnol Possessif ---------------Comparatif Monsieur ---------------Nord marocain Lithium ---------------Argent Bravée ---------------Possessif Pronom ---------------Divinité ---------------Fut apte Rassembler ---------------Indéfini Règle ---------------Champ Queue ---------------Grotte Empestai ---------------Pays Radium Privatif ---------------Viril Condition ---------------Praséodyme Baguette ---------------Canaris Débit ---------------Pronom Titre ---------------Personnel Poisson ---------------Foot à Constantine Asséché Enterre ---------------Fin de verbe Groggy Publicité Le Soir d’Algérie Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE SOIR DE LA FORMATION IMA forme en maint. 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Iscrivez vos enfants : prescolaire, primaire, CPCE1, CE2, CM1, CM2. - Collège : 1re AM, 2e AM, 3e AM. - Villa n° 41, extension A. - Soyez les bienvenus. - Tél.: 0658 09 17 12 - 0658 09 17 13/14/15 LES STAGES DE BEAUTÉ ACADÉMIE : 14 juillet, maquillage professionnel. - Inscriptions pour session de rentrée coiffure et esthétique jusqu’au 20 juillet. - 021 68 17 70 - 0556 82 46 36 F651/B1 F1342 DEMANDES Homme, 43 ans, sérieux, possède permis de conduire catégories A, B, D, C, expérience de trois années, cherche emploi à l’échelle nationale. Contacter : 0558 01 59 13 NS –––––––––––––––––– JF véhiculée, cadre administratif comptable, diplôme TS en comptabilité de gestion et finance + CMTC, exp. + de 15 ans, maîtrise l’outil informatique, cherche travail environs d’Alger. 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Tél.: 0778 59 88 94 –––––––––––––––––– Ingénieur en construction métallique, maîtrise logiciel de calculs Robot Millenium et Autocad, expérience de 3 mois, apte aux déplacements et au travail sur chantier, cherche emploi. Tél.: 0558 78 71 64 –––––––––––––––––– JF, d’Alger-Centre, cherche emploi comme vendeuse (mercerie, cosmétiques, vêtements femmes), aux environs d’AlgerCentre, 3 ans d’expérience, sérieuse. Tél.: 0553 78 44 14 –––––––––––––––––– JH, 30 ans, DEUA en électronique, 6 ans d’expérience en courant faible, cherche emploi. Tél.: 0559 27 70 20 –––––––––––––––––– JH, master en réseaux et télécommunications, ayant expérience dans le domaine, cherche emploi. Tél.: 0663 15 65 69 –––––––––––––––––– Ingénieur en aménagement du territoire, expérience d’un an, cherche emploi. Tél.: 0795 31 64 39 –––––––––––––––––– Homme de 54 ans, CAP, CMTC, CED, cherche emploi. 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Tél.: 0551 45 21 86 –––––––––––––––––– JH, 27 ans, architecte, maîtrise parf. la 2D et la 3D (3DS Max), cherche emploi dans le domaine. Tél.: 0792 35 13 81 –––––––––––––––––– Jeune homme, 35 ans, cherche travail comme chauffeur avec sa propre voiture (Atos, 2011), Alger. Tél.: 0770 25 52 23 - 0550 45 82 26 F133630 –––––––––––––––––– JH, père de famille, possède véhicule neuf, cherche emploi comme chauffeur. Tél.: 0667 25 27 81 F133459 –––––––––––––––––– JH, 23 ans, soudeur homologué, tous métaux, 4 ans d’expérience, cherche emploi. Tél.: 0558 76 72 20 –––––––––––––––––– Dame expérimentée cherche travail en qualité de cuisinière et femme de ménage, Alger et environs. Contact : 0559 182 296 –––––––––––––––––– Publicité Le Soir d’Algérie LE SOIR DE L’IMMOBILIER APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– Pro. imm. vd, à Boumerdès centreville, logts. - 0560 250 210 0550 58 07 63 HB. 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ELISSA LA MIRACULÉE. –––––––––––––––––––– Agence Eureka M’douha Tél.: 026 22 22 41 - 0555 12 31 60 Vends F3 à M’douha, Tizi-ouzou, 4e étgage, bien fini, pour 750 unités, avec acte, acepte crédit bancaire. F119212/B13 –––––––––––––––––––– Vends un ensemble immeuble dans une coopérative avec une entrée principale, F3 avec une terrasse + jardin + F5 et 3 garages avec une chambre, sanitaire à l’intérieur, à Tizi-Ouzou. - 0550 60 20 80 F119206//B13 –––––––––––––––––––– V. F6, 1er étage, centre BBA, 1 M 3 + F4 Cherchell PV 450 u. + 500 m2 Staouéli 1 M 600 + F3 Réghaïa PV. T.: 0771 71 93 15 F134286 –––––––––––––––––––– LOCATIONS –––––––––––––––––––– Part. à part., loue F4 cité diplômatique Dergana, pour fonction libérale, 1er étage. DÉCORATION + JARDINS ➦ Tous travaux d’espaces verts ➦ Gazon en plaques pour pelouses ➦ Réalisation des parcs et jardins ➦ Décoration intérieure et extérieure ➦ Conception de cascades. NECROLOGIE Allpub/B1 Devis et plans gratuits PENSÉES –––––––––––––––––––– Une pensée à notre mère chérie Chibane Sadia qui nous a quittés le 20 juillet 2011, à l’âge de 77 ans. Ses enfants qui pensent à elle tendrement. Son aîné, Dr Aomar Chibane de Chorfa. Tél. : 0770 884 901 - 021 603 659 Nous contacter par : e-mail : decojardins@yahoo.fr F123868 –––––––––––––––––––– Réparation, installation, maintenance réfrigérateur, climatisation, chambre froide, présentoir. 0552 28 87 34 0770 48 21 62 NS –––––––––––––––– Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vous voulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ? Faites appel à une professionnelle au : 0554 92 23 08 NS –––––––––––––––– RÉPARATION machine à laver ttes marques + clim. + frigo à dom. Tél.: 0770 40 53 16 - Vend. 19 - Sam. 20 juillet 2013 - PAGE Tél.: 0560 90 14 32 –––––––––––––––––––– Loue local de 12 m2, R+1, à AADL Zéralda, toutes commodités, convient à tout commerce. 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De fait, donc, son retour au pays accrédite moins la thèse de sa guérison qu’une manœuvre dilatoire de plus, destinée à entretenir le flou sur les véritables solutions qu’exige la défaillance de l’institution présidentielle et dont les auteurs sont d’ailleurs identifiés par l’opinion. En effet, dès l’instant où la communication officielle avait évoqué la poursuite à «domicile» de sa convalescence et sa rééducation, il n’échappa à personne que son rapatriement était avant tout politique. Nous avons là l’illustration d’un formalisme dévoyé de la raison d’Etat et au nom de laquelle se déploient tous les vices politiques lesquels sont précisément à l’origine de l’enlisement de l’Algérie dans le marasme. En mal d’ingéniosité pour sauver ce qui reste d’un régime autocratique crépusculaire, ils mettent en scène des réunions de concertation surréalistes entre les représentants des principales institutions de l’Etat (ANPParlement-Conseil constitutionnel et exécutif) sauf qu’ils oublient d’imaginer un communiqué relatif à ce qui I Comment «désenvoûter» les institutions et les courants politiques ? était supposé être l’ordre du jour. Et c’est ainsi d’ailleurs que les Algériens ont apprécié le conclave muet autour du Président à son retour ! Un lamentable amateurisme qui renseigne à la fois sur la qualité du personnel du premier cercle et également sur la férocité en bande dont il est capable d’user pour empêcher l’effondrement du régime. Le constat a justement été fait au cœur de cette crise institutionnelle provoquée par la maladie du chef de l’Etat. Durant 80 jours, pas une seule institution n’a pris sur elle le devoir d’examiner le cas d’une vacance majeure puis d’exiger l’ouverture d’une réflexion qui aboutirait, au moins, à un mémorandum. Parmi ceux qui seraient mis en accusation, il faudra citer d’abord le Conseil constitutionnel lequel, au prétexte d’une contrainte juridique (l’auto-saisine), s’était interdit la moindre exégèse sur la question. Ensuite, il n’est pas injuste de pointer l’index vers les deux Chambres du Parlement qui ont verrouillé le débat sur le sujet. Enfin, l’ANP, qui préfère observer en surplomb le champ politique en se prévalant d’une excessive neutralité alors que la nation se délite. LE SOIR D’ALGÉRIE RECRUTE CORRECTEUR Se présenter au siège du journal tous les jours à partir de 13h sauf les jeudis. Étonnamment, c’est au moment où le Président est épuisé par la maladie et sûrement ravagé par la lassitude du pouvoir qu’il s’aperçoit qu’il est indéboulonnable dans l’immédiat. Et c’est de cette certitude d’avoir investi toute sa subtilité de manœuvrier pour parvenir à édifier des institutions croupions qu’il tire encore des dividendes de longévité. En effet le «bouteflikisme» en tant que système de prédation politique est tout à fait bien illustré dans la stratégie qui lui a permis de violer la Constitution le 12 novembre 2008 et à se faire réélire une deuxième fois l’année suivante. Ni l’armée, ni le Conseil constitutionnel et a fortiori le Parlement n’ont fait objection à son messianisme sans limites. Globalement, ils l’ont accompagné dans tous ses choix et même occulté les turpitudes de son entourage. De la même manière, les partis politiques furent dans leur majorité minés de l’intérieur et finirent, dans l’ensemble, par ne rien représenter en termes d’ancrage social. Pour Bouteflika, la boucle fut bouclée en 2009. Maître incontesté du jeu politique, grâce à un formatage par le biais de l’épuration aussi bien au sein de l’armée que dans les courants politiques dominants, qui d’autre que la rue pouvait perturber son sommeil ? Et même celle-là fut circonvenue financièrement pour éteindre les feux. Effectivement, il avait acquis la réputation de client généreux lorsqu’il s’agit de corrompre. C’est ainsi qu’il est perçu dans les milieux politiques où les ambitieux sont évidemment majoritaires et les opportunistes bien plus entreprenants que moraux. Et c’est à partir du terreau de la faune la moins regardante, en termes d’éthique, qu’il puisa le personnel destiné à peupler les appareils d’Etats. Celui qui de nos jours justement lui sert en tous lieux de contre-feux face à ceux qui désirent en finir avec cette situation de non-Etat puisque le chef de l’Etat est invalide. Une curieuse milice de «baltaguia» en costume est en effet sur la brèche chargée de terroriser les courants politiques qui s’attaquent à ce tabou qu’est l’immunité de Bouteflika. Même lorsque les «outrages» biologiques en sont la cause. Or, même s’il est admis que pour Bouteflika le temps est désormais compté, en mois seulement, et que, par ailleurs, l’on affirme que les officines, dont on parle tant sans rien connaître de leur obédiences, privilégient la temporisation afin de négocier sans soubresauts le solde d’un pouvoir, il reste tout de même à résoudre l’inconnue temporelle qui nous sépare de sa succession. En clair, que doit-il advenir de l’Etat et de ses affaires entre août 2013 et avril 2014 ? Qui présidera le Conseil des ministres lorsque, notamment, viendront à l’examen Par Boubakeur Hamidechi hamidechiboubakeur@yahoo.fr des avant-projets de loi ? Qui sera l’interlocuteur des chefs d’Etat étrangers sur les questions sensibles ? Qui aura par exemple l’autorité de trancher lorsque les candidats à la présidentielle récuseraient les ministres de souveraineté en place, comme ce fut le cas en 1999 alors que Zeroual était un président démissionnaire ? Loin d’être des questions d’intendance, ces cas de figure posent évidemment la nécessité d’une sorte de délégation dont seul le Conseil constitutionnel a les pistes. Quel que soit donc le sens à donner à ce retour, voire les arrière-pensées qui le sous-tendent, Bouteflika est bel et bien appelé à quitter le palais à court terme, dit-on. Mais comment et par qui cela se fera et se décidera ? Nul ne peut répondre avec certitude du scénario futur. B. H. La ville de Detroit déclarée «en faillite» ÉTATS-UNIS Le gouverneur du Michigan (nord), Rick Snyder, a déclaré hier que la décision prise la veille de déclarer Detroit en faillite était «l'occasion de mettre fin à 60 ans de déclin» et de revenir avec une nouvelle ville, «plus forte et meilleure». Etendard de l'automobile triomphante au début du XXe siècle, Detroit est devenue jeudi la plus grande ville américaine à se déclarer en faillite, dernier acte en date de la lente agonie de «Motor City». Intervenant hier lors d'une conférence de presse, le gouverneur Snyder a défendu cette décision et tenté d'apaiser les inquiétudes des habitants de la ville. «Nous voulons rassurer les citoyens de Detroit : tout va continuer à fonctionner normalement», a-t-il lancé. «Le moment est venu de remettre Detroit sur les rails», a-t-il ajouté. «Réglons le problème de la dette. Réglons le problème des services publics. Aujourd'hui, nous avons l'occasion de mettre fin à 60 ans de déclin. Nous allons revenir avec une ville plus forte et meilleure», a-t-il insisté. Façade de l'Amérique triomphante des années 1950, cette grande ville industriel- le du nord des Etats-Unis offre à présent un paysage de désolation, avec ses gratte-ciels désertés dans le centre, ses usines en ruine et ses maisons délaissées. Sa dette accumulée est vertigineuse : 18,5 milliards de dollars. Acculée, la municipalité avait déjà prévenu le mois dernier qu'elle serait obligée de faire défaut sur une partie de cette somme. En sautant le pas, Detroit devient ainsi la plus grande ville du pays à se mettre en faillite. «Nous sommes arrivés à un point où l'on ne peut plus continuer à repousser éternellement le problème», a déclaré, aux côtés du gouverneur, Kevyn Orr, expert responsable de la gestion des crises. Ce dernier avait été mandaté par Rick Snyder pour sortir de l'ornière. «Remettons Detroit sur le bon chemin pour qu'elle redevienne une belle et grande ville, c'est capital pour l'ensemble de l'Etat du Michigan», a encore déclaré M. Snyder. Prochaine étape : un juge devra désormais dire si Detroit peut se placer sous la protection de la loi sur les faillites qui lui permet de renégocier sa dette.
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