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LA VILLE AUX DEUX RIVIÈRES Vivre à Esbly N°26 bis* Joyeuses Fêtes! Magazine Municipal DÉCEMBRE 2012 www.esbly.org * Le numéro d’octobre de Vivre à Esbly portait le n° 26. Il s’agissait en fait de la 25e édition du magazine. SOMMAIRE VivreàEsbly Édito p.4-5 ACTUALITÉ musicale au repas des Anciens Rentrée réussie pour les associations Les photos de la libération d’Esbly le 27 août 1944 Ambiance p.6-7 DOSSIER Une place pour chacun Mes chers concitoyens, a période des fêtes approche et, avec elle, la perspective de réjouissances ou du moins de trêve dans nos activités, pour la plupart d’entre nous. C’est le moment du bilan et des bonnes résolutions. C’est l’occasion de se retrouver, en famille, entre amis et aussi de penser à ceux qui n’ont pas cette chance… En octobre dernier, la commune d’Esbly a convié l’ensemble des Esblygeois à l’inauguration de “l’Espace Solidarité” qui accueille, 2 rue Louis Braille, deux associations caritatives : les Restos du Cœur et le Secours Catholique. Dans les familles d’antan il y avait toujours une assiette, à table, pour l’hôte affamé de passage. C’est une tradition qu’il faut avoir à cœur de perpétuer et une belle mission citoyenne pour notre commune. La solidarité s’exprime aussi à travers la volonté de faire une place à toutes les générations. Il aura fallu bien des années de prospectives et de nombreux projets mis à l’étude pour aboutir enfin à l’ouverture d’une résidence d’hébergement pour L p.8 CADRE DE VIE À Esbly, en vélo, on ne craint plus les autos ! p.9 ENVIRONNEMENT Le tri dans les chiffres p.10 HOMMAGE René Desagneaux, une mémoire d’Esbly p.11 EXPRESSION DES GROUPES D’ÉLUS Photos de couverture réalisées par deux Esblygeois : Emilie Raud et Lionel Gerber Vivre à Esbly VIVRE A ESBLY est un magazine trimestriel réalisé par la Mairie d’Esbly 7 rue Victor Hugo BP 20 77450 ESBLY Tél : 01 64 63 44 00 Fax : 01 64 63 12 11 e-mail : ville.esbly@mairie-esbly.fr Dépôt légal : à parution Directrice de publication : Valérie Pottiez-Husson, Maire Rédactrice en chef : Valérie Pottiez-Husson Comité de rédaction : Nang Cagnat, Daniel Duplessy, Juliette Defoy, Marie Elineau Réalisation et régie publicitaire : Idéepole groupe Bygmalion - Tél : 01 83 92 26 20 personnes âgées dépendantes : “Les Tourterelles”. Inaugurée également à l’automne dernier, ce bel établissement moderne et chaleureux est à la pointe des dernières formules élaborées pour le bien-être de nos aînés. Les plus fragiles d’entre eux, atteints de la maladie d’Alzheimer y sont accueillis dans un cadre sécurisant et adapté à leur pathologie. Pour que chacun de nous, petits et grands, puissions retrouver l’espace d’un moment, l’émerveillement de nos yeux d’enfants, toutes les communes aiment à se parer de leurs habits de lumière pour les fêtes. Esbly, dans ce domaine, préserve à la fois la tradition et la dépense énergétique. Co m m e d a n s l e s c o n t e s d e notre enfance, aux 12 coups de minuit, les illuminations de la rue du Général Leclerc s’éteignent jusqu’au lendemain. Vous êtes nombreux à décorer vos maisons et beaucoup d’entre vous utilisent des guirlandes à économie d’énergie. Grâce à l’action de tous, on peut ainsi allier plaisir et éco-attitude. Votre commune, ses commerçants, ses associations vous ont également préparé des surprises : Décorations, Noël en ville, petit train pour les enfants… Notre plus grand plaisir sera de vous rencontrer nombreux à ces manifestations. A tous, joyeuses fêtes de fin d’année ! Valérie Pottiez-Husson Maire d’Esbly Conseillère Générale du canton de Crécy-la-Chapelle 3 ACTUAL ITÉ VivreàEsbly À savoir Ambiance musicale au repas des Anciens alle comble ce samedi 6 octobre pour le traditionnel repas des Anciens qui s’est tenu à l’Espace Litzler en présence de Valérie Pottiez-Husson et de nombreux adjoints et conseillers municipaux. Grâce aux équipes du traiteur Bernard Dieu et au groupe Roger Guérot, ce sont 180 personnes qui ont pu apprécier à la fois un repas soigné, une chaleureuse convivialité et les rythmes et musiques de leur jeunesse. L E S D OY E N S , Y VO N N E E S P I N A S S E E T JEAN LENABLE, ont été à l’honneur et remerciés de leur présence par une composition florale pour celle qui fêtera son centenaire en février et une bouteille de champagne pour le jeune, 84 ans seulement, doyen de ces messieurs. Les participants ont passé un fort agréable après-midi, grâce à l’organisation parfaite mise en place par Ghislaine et Carole du centre communal d’action sociale, et chacun gardera en souvenir de cette journée sa photo offerte par la municipalité. Merci à Jacques Llantia et à son épouse, du studio Photo Marteau à Meaux, pour cette prestation réalisée avec gentillesse et bonne humeur. Rendez-vous à tous à l’automne 2013. S LA RUE FRANÇOIS COUPERIN ILLUMINE LES CHAMPS FORTS Les riverains de la rue Couperin, vainqueurs pour la 3e année consécutive du prix de la “Plus belle rue illuminée d’Esbly” décerné par la municipalité pour la qualité des décorations lors des fêtes de fin d’année 2011, peuvent maintenant s’enorgueillir de la plaque commémorative qui orne l’entrée de leur rue, à titre définitif. Cette distinction collective, inaugurée par Valérie Pottiez-Husson, Maire d’Esbly, le 29 septembre dernier, récompense l’excellent état d’esprit des riverains et leur capacité à œuvrer ensemble dans un but commun. C’est cette solidarité, à l’image de celle qui unissait les habitants d’un même village autrefois, qui contribue plus que tout à améliorer notre cadre de vie. Afin de relancer l’intérêt du concours, la rue ainsi primée, sera cette année hors compétition quand, dans le courant de ce mois, les Esblygeois seront appelés à décorer et illuminer leurs maisons pour le titre 2012. Cependant, les résidants de la rue François Couperin pourront tout de même, comme tout un chacun, concourir pour un prix à titre individuel. 4 ASSOCIATIONS RENTRÉE RÉUSSIE POUR LES ASSOCIATIONS Le Forum des Associations 2012, qui s’est tenu à l’Espace Litzler le 8 septembre dernier, a rencontré un franc succès, prouvant une fois encore l’attachement des Esblygeois à la grande diversité et à la qualité du tissu associatif de notre commune. La municipalité a tenu à confirmer à cette occasion que, malgré les difficultés liées à la conjoncture actuelle, elle maintiendrait son assistance matérielle, logistique et financière aux 77 associations recensées à Esbly. Jean-Marc Boularand, maire-adjoint en charge de la vie associative et sa collaboratrice Sabine Bohain, omniprésents, ont grandement contribué au succès de cette journée qui a connu une affluence record de 2.000 visiteurs et généré des inscriptions en nombre important dans les différentes activités proposées par les 38 associations présentes. En effet, plus que le nombre de visiteurs du forum, c’est surtout la progression du nombre d’inscriptions pour la majorité des associations présentes qui est remarquable. Ainsi, la Compagnie d’Arc a-t-elle vu ses effectifs passer de 50 à plus de 80 archers et doit en conséquence réaliser de gros investissements en matériel. De manière similaire, le Club Gymnastique Volontaire s’est enrichi de 17% de pratiquants supplémentaires. On pourrait citer beaucoup d’autres exemples dans les domaines sportif, culturel ou de loisir et même, ce qui est moins courant, dans le domaine de l’action caritative puisque le Secours Catholique a également recruté de nouveaux bénévoles… Cette santé florissante de nos associations est un indicateur encourageant pour notre commune puisque les échanges, les rencontres ainsi occasionnés entre les membres, les bénévoles, les organisateurs créent des liens d’estime qui ne peuvent que contribuer à une meilleure entente au sein de la population et donc une meilleure qualité de vie à Esbly. L’année prochaine à la même période, les associations et les Esblygeois se rencontreront tout au long d’une “Journée des associations” qui proposera, outre les stands habituels, nombre d’activités et d’animations. ACTUAL ITÉ VivreàEsbly PETITE-ENFANCE LE R.AM.P.E UNE VISION GLOBALE DE L’ACCUEIL PETITE ENFANCE Esbly propose aux familles le choix entre deux formules pour la garde des tout petits : les services de la crèche La Marelle, ou le recours à une des 54 assistant(e)s maternel(le)s de la commune. Le centre communal d’action sociale (CCAS) a mis en place une structure, le Relais Assistant(e)s Maternel(le)s, Parents, Enfants (le R.AM.P.E) qui fonctionne selon trois axes complémentaires. Le R.AM.P.E supervisé par Denise Guérin, maire-adjoint en charge des affaires sociales, fournit ainsi une aide : • aux parents : il les informe sur les différents modes de garde possibles dans la commune et leur fournit les éléments pour choisir l’assistance maternelle la plus appropriée à leur situation ; • aux assistant(e)s : c’est un lieu de rencontres et d’échanges leur permettant de sortir de l’isolement d’une profession de travailleurs indépendants et obtenir des renseignements d’ordre juridique ou administratif et confronter leurs expériences et problèmes entre professionnels ; • aux enfants : il permet, en réservant des locaux, d’organiser des ateliers (collages, peinture, jeux…) réunissant les enfants de plusieurs assistant(e)s pour élargir l’éventail des activités proposées et, surtout, aider à sociabiliser les petits, dans un contexte comparable à celui d’une crèche pour les préparer à l’entrée en maternelle. MÉMOIRE Les photos de la libération d’Esbly, le 27 août 1944 Les quelques 200 photos prises lors de la libération d’Esbly et des communes avoisinantes exposées dans la salle du conseil de la mairie ont attiré près de 300 visiteurs entre le 7 et le 11 novembre. L e Club Philatélique d’Esbly et sa Région et l’Entraide Informatique s’étaient associés pour organiser cette exposition remarquable qui a su toucher aussi bien ceux qui ont connu cette époque que les plus jeunes. Ainsi, parmi les plus anciens, il s’agissait de retrouver des souvenirs, une rue ou une maison dans sa configuration de l’époque, de reconnaître le visage d’un copain d’école, d’une amie ou même ses propres traits saisis par un photographe anonyme. Les plus jeunes découvraient les rues de leur ville sous une perspective nouvelle comme la rue du Général Leclerc qui s’appelait alors rue du Chemin de fer et aboutissait à un passage à niveau… Ils pouvaient mesurer l’intense émotion des habitants après une si longue période d’occupation, ce mélange d’excitation et de joie, ce rapprochement singulier entre une liesse populaire et la présence de blindés et de soldats en arme… En effet, malgré l’impressionnante quantité de documentaires et de films sur la guerre et l’occupation allemande que chacun a pu voir, une simple photo prise sur le vif dans sa ville et montrant les habitants de l’époque porte une charge émotionnelle incomparable. Pour conserver l’acquis des longues recherches effectuées par Jacky Vasseux , président du Club Philatélique, pour collecter toute cette documentation, la municipalité a décidé de financer l’édition d’un document souvenir. Cette brochure reprendra l’essentiel des photos exposées et le très beau poème qu’elles ont inspiré à Sylvère Bouffin, le poète esblygeois bien connu. Parution prévue pour le prochain anniversaire de l’armistice de 1945, le 8 mai 2013. EN BREF À LA DÉCOUVERTE DES CHAMPIGNONS DE NOS RÉGIONS L’association mycologique esblygeoise a tenu mi-octobre son salon annuel à l’Espace Litzler. Cette exposition de l’ensemble des espèces de champignons qu’on peut trouver dans notre région a remporté un grand succès auprès des nombreux amateurs qui sillonnent les forêts pour trouver ces produits très recherchés en gastronomie (cèpes, bolets, girolles, et autres pleurotes…). D’autant que les champignons présentent la particularité de compter dans leurs rangs à la fois les meilleurs des aliments et les plus violents des poisons (une seule bouchée d’une amanite phalloïde, 30 grammes, est une dose mortelle !). Ce sont plus de 300 espèces qui étaient ainsi exposées au public et les membres de l’association étaient présents pour répondre aux multiples questions des visiteurs. Outre cette exposition fort complète et documentée, l’association mycologique esblygeoise organise chaque année une dizaine de sorties sur le terrain pour apprendre à trouver et reconnaître les champignons. Comme l’explique le président, Francis Beller, reconnaître les différents champignons demande une bonne base théorique complétée par une indispensable pratique sur le terrain auprès d’experts. En effet, leurs caractéristiques sont variables, notamment en fonction des conditions climatiques, ce qui peut conduire à de regrettables méprises. N’hésitez pas à apporter vos cueillettes à Francis Beller ou Étienne Catel, et à les joindre par téléphone au 01 60 04 41 98 ou 01 60 04 43 02. 5 DOSSIER VivreàEsbly UNE PLACE POUR CHACUN “En plus de la nécessaire solidarité au sein d’une société, à une époque où chacun risque de se retrouver en situation de devoir être aidé d’une manière ou d’une autre au cours de son existence, faire en sorte que nous puissions tous vivre ensemble dans la dignité devient une évidence” déclarait Valérie Pottiez-Husson, lors de l’inauguration de l’Espace Solidarité, samedi 27 octobre, en présence du sous-préfet de Meaux, Jean-Noël Humbert. La ville d’Esbly lutte, en effet, contre toutes les formes d’exclusion, qu’il s’agisse d’aider les plus défavorisés ou de conserver au centre de la cité les plus âgés d’entre nous devenus dépendants. Ainsi cette année 2012 a vu se concrétiser deux projets d’envergure : l’ouverture d’un EHPAD et la création d’un Espace Solidarité. 6 Inauguration de l’EHPAD Les Tourterelles uit mois après sa mise en service, l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, les Tourterelles, a été inauguré, le 12 octobre, en présence de Valérie Pottiez-Husson, maire d’Esbly, Conseillère générale du canton de Crécy-la-Chapelle, du député Franck Riester et du président du Conseil Général Vincent Eblé. À cette occasion, une opération portes ouvertes permettait à chacun de visiter la résidence et de constater la qualité et la diversité des équipements. Le flux de visiteurs, y compris élus et officiels, fut ininterrompu jusqu’à 18h30, heure à laquelle fut symboliquement coupé le ruban inaugural tenu par la doyenne, Simone Duval, 104 ans, et le doyen, Henri Tolila, 94 ans. Dans son discours, Valérie Pottiez-Husson a exprimé une double satisfaction. D’une part pour avoir réussi à faire implanter cette résidence sur le territoire de notre commune et, d’autre part, en constatant que plutôt que d’être excentrée, la résidence des Tourterelles accueille les anciens à la place qui leur revient, au cœur de la cité. H Une nouvelle approche du grand âge “Nous offrons à nos 89 résidents un lieu de vie totalement sécurisé, proche du centre-ville et accessible à tout moment aux familles qui doivent pouvoir considérer que c’est l’appartement de leurs parents et aller les voir aux heures et à la fréquence qui leur conviennent” conclut Annie Loubières, directrice de l’EHPAD. “Les maîtres mots du “bien vieillir”, que nous nous efforçons de procurer à nos résidents, sont personnalisation du projet de soins et de vie, accueil et information de la famille et recherche du mieuxêtre. Balnéothérapie, réflexologie, relaxation et stimulation en salle Snoezelen, yoga du rire et autres animations sont là pour apporter bien-être et santé aux résidents” précise-t-elle. Le yoga du rire L’atelier de “rigologie et chant” des Tourterelles est dirigé par Odile Jung, une Meldoise spécialisée dans ce domaine depuis quatre années, et qui intervient régulièrement dans des maisons de retraite, des hôpitaux et même auprès de groupes d’entrepreneurs. Durant une heure, les résidents, autour du rire décomplexé, effectuent un travail sur la respiration, les étirements, mais aussi sur le regard, le contact… Le chant, qui termine les séances d’Odile Jung, complète parfaitement la séance en mobilisant à la fois le corps, le souffle, la mémoire… Ainsi chaque semaine, séance après séance, les participants apprennent à porter un regard positif sur eux-mêmes et leurs voisins, à vaincre les à priori du jeunisme ambiant, contre le vieillissement du corps. Chacun retrouve ainsi l’estime de soi que la dépendance due aux handicaps de l’âge avait, peu à peu, dégradée. 75 ans séparent ses deux photos d’Odette Coutard Deux “personnages” des Tourterelles Odette Coutard, 102 ans en avril prochain serait-ce une raison de sa belle longévité ? - n’a été mariée que 7 mois avant de divorcer, ce qui était exceptionnel à l’époque, et ne s’est jamais remariée. Née à Meaux dans une famille de 11 enfants, elle a dû gagner sa vie dès 12 ans et a enchaîné les petits boulots à Paris d’abord comme bonne à tout faire, puis vendeuse, employée aux Halles, serveuse, etc. Avant de faire “l’acrobate” en moto dès l’âge de 25 ans dans un spectacle forain appelé “la boule de la mort” où trois motocyclistes roulent, se frôlent et se croisent à toute vitesse dans une grande sphère d’acier grillagée. Ces spectacles la conduiront en Allemagne, en Algérie, en Belgique durant une dizaine d’années avant de revenir à Meaux où elle installera un camion sur la place Henri IV pour y vendre gaufres et frites jusqu’à ses 60 ans. Par la suite, Odette vivra seule, autonome, jusqu’à son arrivée aux Tourterelles à cent ans passés. Elle a connu des passages très difficiles mais sa vie fut riche et son caractère de casse-cou, de battante lui a permis de se sortir de toutes les situations à l’époque, pas si lointaine, où les femmes n’avaient pas les mêmes droits que les hommes. Aujourd’hui encore, sa mémoire est intacte, ses idées claires, sa voix porte encore haut et fort et son caractère, resté entier, en fait une figure des Tourterelles... espérons-le pour encore longtemps ! Henri Tolila, âgé “seulement” de 94 ans, balade ses élégants costumes et sa bonne humeur dans la résidence en vantant les mérites du sport, pratiqué ici, qui lui a permis de reprendre goût à la marche. Anecdote remarquable : il a appartenu durant la seconde guerre mondiale au 141e Régiment d’Infanterie Alpine qui a fait sauter le pont sur la Marne à Esbly en juin 1940, pour retarder l’avancée allemande. Depuis, beaucoup d’eau est passée sous le pont qui a été reconstruit et Henri le traverse régulièrement quand sa fille l’emmène dans sa famille sur la rive droite de la Marne… De gauche à droite : Pascal Courson, Valérie Pottiez-Husson, Monique Maréchal et Jean-Noël Humbert sous-préfet de Meaux L’Espace Solidarité Le nouvel Espace Solidarité, dont le financement a été pris en charge à 80 % par la municipalité, permet maintenant d’offrir des conditions de fonctionnement dignes de ceux qui y trouvent l’aide dont ils ont besoin comme des bénévoles qui y travaillent. es deux associations concernées, Restos du Cœur et Secours Catholique, se partagent les lieux et du fait de leur complémentarité rendent un service amélioré aux plus démunis. L Le Secours Catholique Comme le rappelle Pascal Courson, responsable de la quinzaine de bénévoles de l’équipe locale qui s’occupent d’un ensemble de 6 communes, l’antenne d’Esbly apporte principalement une aide pour le parcours d’insertion, l’alphabétisation et le soutien scolaire aux plus démunis et distribue également des vêtements aux enfants. “L’idée force de notre action c’est de considérer que la précarité, la pauvreté ne sont pas liées à une personne mais à une situation. Et que si tout le monde peut tomber dans la précarité, tout le monde peut aussi s’en sortir à condition d’être aidé” conclut-il Les Restos du Cœur Qui ne connaît les Restos qui sont devenus au fil des ans de plus en plus incontournables dans notre paysage national ? Monique Maréchal et ses deux adjoints, Jean-Pierre Godey et Yves Faverge, accompagnés de 30 bénévoles s’occupent d’Esbly et d’une vingtaine de communes environnantes pour le compte d’environ 170 familles (soit près de 600 personnes) et pour un total de 60 000 repas servis à l’année, et ce depuis 20 ans. Le lancement de la campagne d’hiver 2012-2013 fin novembre ne laisse malheureusement pas encore présager un ralentissement de l’activité des Restos… au contraire. Un investissement durable… malheureusement Les dirigeants des deux associations apprécient ce regroupement qui leur a permis de dialoguer et de mieux se connaître pour aider plus efficacement ceux qui en ont besoin. Ils sont totalement en phase sur le but ultime de leur action : devenir inutiles, faute de personnes à aider et rendre ces locaux à d’autres usages. D’ici là, on peut compter, comme le confirme Valérie Pottiez-Husson, sur la volonté de la municipalité de continuer d’appuyer ces actions d’aide aux plus démunis, surtout en période de difficultés économiques et malgré les critiques de ceux qui s’imaginent “à l’abri” d’avoir besoin d’une aide… un jour ou l’autre ! 7 CADRE DE VIE VivreàEsbly À Esbly, en vélo, on ne craint plus les autos ! Si le piéton n’est en général qu’un automobiliste qui a trouvé une place pour se garer, le cycliste, lui, utilise un moyen de locomotion à part entière. Et la bicyclette est le moyen de transport idéal pour circuler dans Esbly et les quelques communes avoisinantes : économie de carburant, absence de pollution, facilité de parking, silence de fonctionnement ! Sécuriser les cyclistes pour développer l’usage du vélo Alors pourquoi le vélo a-t-il si peu de succès face aux automobiles bruyantes, polluantes, chères à utiliser et, même, à ne pas utiliser (horodateurs…) ? La raison essentielle est le danger qu’il y a à circuler en bicyclette au milieu des voitures et poids-lourds. Pour permettre aux Esblygeois de se déplacer à moindre coût, sans enfumer les autres ni les assourdir, et en toute sécurité la municipalité a déjà entrepris plusieurs chantiers : • Réfection de la RD5, maintenant terminée entre le pont du chemin de fer et le pont de la Marne, pour ralentir la circulation et créer une piste cyclable ; • Création d’une “zone 30” en centreville. 8 De nouvelles règles en centre-ville La “zone 30” concerne la rue du Général Leclerc, la rue Jules Lopard, la rue Jules Tonnet, la rue Mademoiselle Poulet, la rue du commandant Berthault et l’allée des commerces. Outre la limitation de vitesse, les modifications de la circulation des usagers sont multiples : • Les passages protégés n’ont plus de raison d’être puisqu’en zone 30, un piéton peut traverser là où il le désire en étant bien entendu prioritaire sur tout autre véhicule ; • Les cyclistes quant à eux ont le droit de circuler dans les deux sens même dans les rues à sens unique en respectant cependant l’espace qui leur est réservé par le marquage au sol le cas échéant, et en laissant la priorité aux piétons ; • Les usagers de véhicules à moteur (deux à quatre roues ou poids-lourds) sont tenus de respecter la vitesse maximale de 30 km/h et la priorité, en toutes circonstances, des piétons et des vélos. Les services techniques de la ville ont installé une signalisation adaptée afin de rappeler aux automobilistes les particularités de la circulation dans ce secteur. La circulation en zone 30 doit induire une attitude plus calme, plus courtoise, plus respectueuse des autres de la part des automobilistes, mais aussi des autres usagers, piétons compris. Attention pour ces derniers de bien penser à regarder des deux côtés en traversant une rue pour ne pas être surpris par un cycliste circulant en sens autrefois “interdit”. Les aménagements de la RD5 Les travaux de la RD5 se sont terminés en septembre dernier par la pose d’une passerelle qui enjambe le Morin assurant ainsi la continuité de la piste cyclable malgré l’étroitesse du pont. Cette séparation entre les voies de circulation des véhicules à moteur et des vélos améliore ainsi la sécurité des cyclistes sans qu’ils ne soient, en outre, gênés par les ralentisseurs et autres chicanes installées pour ralentir le trafic. ENVIRONNEMENT VivreàEsbly Le tri dans les chiffres Un peu d’histoire… De tous temps, l’élimination des déchets a été un problème pour l’homme. Depuis la préhistoire, jusqu’au Moyen âge, les déchets essentiellement composés de restes alimentaires étaient “abandonnés” dans la nature ou s’entassaient sur la voie publique. es caniveaux au milieu des rues sans trottoir servaient de rigoles d’écoulement pour évacuer les eaux de pluie et les eaux usées déversées par les habitants. C’est seulement à partir du XIXe siècle que le sujet devient véritablement préoccupant. L’arrêté du préfet de la Seine Eugène Poubelle en 1883, oblige les Parisiens à mettre, dans un récipient avec couvercle, les ordures ménagères. L’hygiène et la salubrité publique s’améliorent. Les rues sont pavées, les égouts sont construits et généralisés. Mais il faut attendre les années 1970 pour que les problèmes liés entre le développement économique, les déchets générés et l’environnement soient réellement pris en compte. Depuis une législation conséquente a vu le jour pour renforcer et préciser les règles à appliquer en matière de déchets. Ainsi la Loi de 1992 a donné, pour objectif principal, la suppression de la mise en décharge des ordures ménagères au plus tard en 2002. Désormais, seuls les déchets ultimes sortant d’une usine de traitement doivent être enfouis. Les autres orientations de cette Loi prévoyaient la valorisation des déchets par réemploi, recyclage, compostage et production d’énergie et aussi l’information du public sur la gestion des déchets. De ce fait, la collecte et le traitement des ordures ménagères constituent des services publics essentiels. Ils sont organisés par les collectivités et dans la quasi-totalité des cas, sous-traités à des entreprises privées dans le cadre de marchés publics. L À Esbly... La collecte des déchets ménagers et assimilés a été confiée à Véolia propreté Aubine. Leur traitement et leur valorisation sont assurés par le S.MI.T.O.M (syndicat mixte de traitement des ordures ménagères) du nord Seine-et-Marne auquel la commune a adhéré. Ce syndicat regroupe 185 communes dont 10 intercommunalités et 22 communes dites isolées dont Esbly, pour une population totale de 377 503 habitants. En 2011, le traitement et la valorisation des déchets s’est élevé à 121 456 tonnes, la part d’Esbly était de 1 894 tonnes (1 952 en 2010). Le coût de ce service aux Esblygeois, indexé pour partie à un prix à la tonne et pour l’autre partie au nombre d’habitants de la commune, s’élevait à 728 840 € en 2011 ; il devrait être du même ordre pour 2012. C’est la 1re dépense de fonctionnement en valeur absolue. Elle est financée par la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) payée par les propriétaires avec la taxe foncière. Ce coût est atténué par la vente aux industriels des déchets récupérés par la collecte sélective mise en place il y a plusieurs années. De plus, la règlementation précise que les maires (ou les présidents des intercommunalités) doivent présenter devant leur conseil un rapport annuel du service public de l’élimination des ordures ménagères. Cela a été fait le 6 décembre à Esbly. Il est à noter qu’à partir du 1er janvier 2013, la compétence du traitement des ordures ménagères – dépenses et recettes – sera transférée à la communauté de communes du pays créçois à laquelle Esbly adhèrera à cette date. QUELQUES CHIFFRES • 624 kg de déc hets par habitant du SMITOM chaque année. • 50 kg d'emballages et de papiers cartons triés chaque année par habitant. • 75% des déchets sont valorisés par le SMITOM sous forme d'énergie. • 23% des déchets du tri sélectif sont refusés. • 22 889 tonnes de déchets verts collectés pour le compostage. • 80 148 tonnes de verre collectés. • 46 083 tonnes de déc hets ultimes ont été enfouis. À savoir Site du SMITOM : www.smitom-nord77.fr Site d’Esbly : www.esbly.org rubrique actualités 9 HOMMAGE VivreàEsbly René Desagneaux, une mémoire d’Esbly Il entretenait aussi bien ses racines que ses ailes. René Desagneaux était amoureux d’Esbly jusqu’à l’entêtement, jusqu’à l’obsession. René et Jean-Christophe, son fils aîné N otre ville a été sa porte d’entrée dans notre monde, par une froide nuit de 1920. Il y a grandi, s’y est épanoui. Avec ses quatre frères, il jouait sur les bords de la Marne et du Morin. Mais son regard s’est très vite porté vers l’horizon. À 15 ans, il découvre l’Angleterre. Sa mobilisation en 1939 freine ses aspirations, mais pour peu de temps. Après la guerre, il enfourche un Solex pour atteindre le Grand Nord. Un voyage qui lui procure nombre d’amitiés durables et une soif intarissable de l’Ailleurs. Après son mariage avec une Esblygeoise, Denyse Michaud, et l’ouverture d’une librairie à Paris, René Desagneaux se lance dans la création d’une agence de voyage. Dès lors, il parcourt le monde pour offrir les meilleurs services possibles à ses clients. Il fera ainsi près de 170 voyages ! Cet ancien étudiant en droit et sciences politiques fait partie des fondateurs en 1970 du groupement Selectour qui, maintenant, constitue un réseau de plus de 550 agences de voyage. Cette passion du lointain sera transmise à ses deux fils dont l’un est médecin à La Réunion et l’autre, consul général à Jérusalem. Mais les rues de son village, leurs artisans et commerçants, n’ont jamais quitté son esprit. Le nostalgique décide d’y passer sa retraite, prise en 1981. Ce passionné de photographie René et Frédéric, son fils cadet 10 sait comment remplir cette troisième vie. Les activités bénévoles, notamment dans le secteur du tourisme, l’occupent grandement. Les visites à ses fils aussi. Il fonde en 1993 l’atelier d’histoire locale avec son compagnon de recherches, José Oster, qui se souvient avec admiration “de sa connaissance du passé et de toute la documentation qu’il a pu assembler”. Sa grande mémoire était un trésor pour cette association “Il écrivait beaucoup, il voulait être un témoin de son environnement”, raconte son fils Jean-Christophe. “Dans les familles, on racontait les histoires du passé, il a toujours voulu perpétuer cette tradition.” Si la nostalgie a eu parfois tendance à prendre le pas sur le présent, le nonagénaire a toujours cultivé le goût pour le partage intellectuel et la transmission. La famille Desagneaux a laissé son empreinte à Esbly. Le père de René, Paul, a été maire à deux reprises, juste après la Première Guerre mondiale et juste avant la Seconde. Le nouveau restaurant du groupe scolaire des Champs Forts porte son nom. René, lui, a fait don à la paroisse d’une toile d’un peintre espagnol du XVII e siècle, représentant le Saint patron d’Esbly, Jean-Baptiste, enfant. Juste avant d’entrer à l’hôpital à l’âge de 92 ans, il se souciait de sa mise en place… Comme pour s’assurer qu’il rendait bien à la ville d’Esbly une partie du bonheur qu’il y avait trouvé. Il s’est éteint le jour même de l’installation du tableau dans l’église, le 20 octobre dernier. EXPRESSION DES GROUPES D’ÉLUS MUNICIPAUX VivreàEsbly ÉLUS MUNICIPAUX DE LA MAJORITÉ “La vérité si je mens” A propos d’intercommunalité, nos collègues de l’opposition donnent à croire aux Esblygeois que le choix du conseil municipal de rejoindre la communauté de communes du Pays Créçois est uniquement dicté par l’intérêt politique personnel de Madame le Maire, conseillère générale du Canton de Crécy-la-Chapelle. Il est également mensongèrement affirmé que la décision a été prise en plein été 2012 pour que la délibération passe la plus inaperçue possible. Retour sur la vraie histoire : L’adhésion d’Esbly au Pays Créçois et un choix mesuré, pensé, largement mûri. Parce que nous voulons maintenir le plus longtemps possible le caractère “à taille humaine” de notre petite ville et que cette identité correspond au projet de territoire du Pays Créçois. Madame le Maire d’Esbly - commune dite isolée – a été élue Conseillère générale en 2005 - réélue en 2008, sans que cette victoire soit due à son appartenance à la communauté de communes du canton qu’elle représente. On se demande bien pourquoi ce qui n’a pas été nécessaire hier le deviendrait maintenant ? Enfin le choix de rejoindre l’intercommunalité du Pays Créçois a été voté lors du conseil municipal du 29 septembre 2011, précédé d’une réunion publique où tous les habitants ont été conviés. Seule la date d’entrée effective en 2013 a été précisée en juillet 2012. Tout ceci est aisément vérifiable dans le registre des délibérations, consultable par tous. Tricher n’est pas jouer ! Le Groupe majoritaire ÉLUS MUNICIPAUX DE L’OPPOSITION L'intercommunalité, c'est parti ! Lors du conseil municipal du 10 octobre 2012, nous avons eu à voter le premier volet de l'intégration de notre commune à la communauté de communes du Pays Créçois. La mutualisation des moyens commence, dès le 1er janvier 2013, avec les services de la petite enfance : Les personnels et le bâtiment de la crèche dépendront alors du Pays Créçois, ainsi que le RAMPE (Relais Assistantes Maternelles Parents Enfants) et ce n'est pas sans conséquences. Les contrats d’accueil actuels ne seront évidemment pas remis en cause, que les parents d'enfants bénéficiaires de la structure se rassurent. Néanmoins pour les futurs parents de notre commune, l'avenir s'assombrit : les places en crèche ne seront plus attribuées en priorité aux esblygeois puisque la décision appartiendra à une commission composée de plusieurs membres de l'intercommunalité. Esbly sera-t-elle majoritaire ? La construction que les impôts des esblygeois ont quasiment payée ne leur sera donc plus exclusivement réservée et les modalités de prise en charge par l’intercommunalité des échéances restantes du prêt ne sont pas encore définies. Quelles sont les incidences ? Par exemple, la crèche d’Esbly risque d’être fortement sollicitée par de nombreux habitants de la communauté de commune utilisant les services de la gare SNCF d’Esbly. A contrario, combien demanderont une place dans celle de Crécy la Chapelle ? De plus quel devenir pour la convention avec la crèche d’Isles-les-Villenoy rattachée à une autre communauté ? Madame le Maire précise qu'une troisième structure verra le jour sur le territoire créçois. Sachant que notre commune sera le plus gros contributeur financier de l'intercommunalité mais aussi démographiquement le plus grand client en matière de petite enfance, il serait sensé qu'elle soit mise en place sur notre territoire pour satisfaire la demande où elle existe. A l'heure actuelle nous n'en avons aucune certitude ! Les élus minoritaires se battront dans ce sens ! Groupe des élus d’opposition Rassemblé(e)s A Gauche (RAG) CARNET NAISSANCES Capucine GUIMET Charly GIRAUD Loane RODRIGUES SOARES Roméo SEGHIER LAM Maénna FIGUEIRA Tiago MARCELLIN Enzo SCALISE Manon SCALISE Ethan HENO-COUSIN Amalia JORION Klara KUNDID Manon SACILOTTO Kenny-Rayan MASILA Liloo BEGOT Nathan DROUET Enora SARI Louna BESSON MACHU Chesly LAMON - ROLY Manon HELLIO Arthur DILDÉE DÉCÈS 29/08/12 04/09/12 20/09/12 24/09/12 26/09/12 30/09/12 01/10/12 01/10/12 08/10/12 14/10/12 17/10/12 18/10/12 21/10/12 23/10/12 23/10/12 24/10/12 30/10/12 02/11/12 05/11/12 08/11/12 Oscar LAURENCE Jessica TIROUGNANAME Flavien VERMEULEN Grégoire TOURNOUX Illyan AMIDOU Arthur TAILLEPIED Alexandros MORAITIS Liam CAFFAREL-BERNARD Elyn BOULET 10/11/12 12/11/12 18/11/12 17/11/12 19/11/12 23/11/12 26/11/12 30/11/12 03/12/12 MARIAGES Hervé BESSETTE et Amandine PILARSKY Julien BERSET DE VAUFLEURY et Christelle FERRER 08/09/12 29/09/12 Luigi DUVAL et Alexandra ISNARD 13/10/12 Eustache PIERRE-JEAN et Kattia CHAMPAGNE 20/10/12 Yves GAUSSENS 08/09/12 Amandio SOUSA RODRIGUES 18/09/12 Alice BRANDON ep. FLAMENT 01/10/12 Ginette OUGIER ep. STYLIANIDÈS 02/10/12 Micheline DECOUDUN ep.CHEVERRY 07/10/12 Eric SAISON 15/10/12 René DESAGNEAUX 20/10/12 Antoine ABBAGNATO 09/11/12 Guy HORNEZ 10/11/12 Jacques POURRAIN 12/11/12 Bernard MAURY 23/11/12 Robert VINCART 30/11/12 André SÉBART 01/12/12 11
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