REVUE DE PRESSE Février 2015
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REVUE DE PRESSE Février 2015 ANPR - Agence Nationale de la Promotion de la Recherche Scientifique 6 Rue Ibn El Jazzar, 3ème étage 1002 Lafayette Tunis Tél : +216 71 841 565 Fax : +216 71 842613 e mail : communicationt@pasri.tn site internet : www.pasri.tn 1 SOMMAIRE INNOVATION Adieu selfies, bonjour DOOB 3D Des produits bio Tunisiens dans le circuit du train la Rose des Sables Reprise des activités de la plateforme CIEP de la CONECT Une agriculture en mouvement: vers l'agrotech P3 P5 P6 P7 INDUSTRIE ET RECHERCHE Tunis abrite le siège de l'Organisation Africaine de la propriété intellectuelle Les opérateurs Tunisiens des TIC à l'assaut de la Côté d'Ivoire Zakaria Hamad: "les appréhensions des investisseurs étrangers dans le secteur de l'énergie sont légitimes." Agroalimentaire: 41 entreprises Tunisiennes au Salon Gulfood à Dubai. Agriculture Biologique: 25 entreprises Tunisienne au Salon Biofach 2015. Tunisie: Miser sur les capacités des PME dans le secteur des marchés publics. Le textile habillement tunisien au salon Apparel Sourcing à Paris Tunisie- JICA: Nouvel Accord pour l'amélioration de la qualité et de la productivité L'entreprise d'entrainement, nouvelle chance pour les entreprises et les jeunes diplômés Zakaria Hamad prend à bras le corps le dossier des phosphates et de l'énergie. CEED Generation... Les agricultures du sud Tunisien veulent des solutions hydrauliques pérennes. La production des agrumes impactée par la rareté des ressources en eau. Qui veut intégrer "Esprit Incubator" Le ministre de l'industrie s'entretient avec Michael Kholer. P11 P12 P13 P14 P16 P17 P18 P20 P21 P22 P23 P25 P26 P27 P29 FINANCEMENT Salon des entrepreneurs Start Up Expo: développer des projets rentables. Yassine Brahim reçoit les représentants de la BM et de la BERD en Tunisie. Financement des PME et Capital Risque: améliorer les relations entre les partenaires. P30 P32 P33 COOPERATION / INTERNATIONAL Le Japon au secours de la productivité tunisienne Un programme tuniso-allemand en matière de sureté biologique. Les créneaux de la coopération financière tuniso-britannique en débat à Tunis. Accord de recherche agricole entre la Tunisie et Hongrie. NTIC- Algérie: Un marché au fort potentiel. P35 P37 P38 P39 P40 EVENEMENTS Wikiarabia Monastir 2015 à partir du 03 Avril prochain. Start up rally Km 01 sous le thème: TIC, levier d'innovation et de croissance des start ups Le premier salon virtuel africain de l'enseignement supérieur Tunis abrite une conférence sur l'investissement USA- Maghreb, le 05 Mars 2015. Le Salon SIEL 2015, à la Charguia du 4 au 7 Mars. Revue de presse du mois de Février 2015 P41 P42 P44 P45 P46 2 INNOVATION ADIEU SELFIES, BONJOUR DOOB 3D ! Source: Up Magazine Date: 18 Février 2015 Tout le monde est d'accord : le phénomène selfie tend à conquérir tous les écrans et il possède même sa propre définition dans le dictionnaire ! L'autoportrait numérique (must de l'égo moderne) risque de perdre ce leadership : désormais, vous pourrez vous imprimer en figurine grâce au projet Uniqlo de Doob 3D. Départ pour New York, Los Angeles ou Tokyo ! Vous devrez vous faire photographier sous toutes les coutures dans un sas équipé d’une cinquantaine d'appareils photo Canon répartis sur neuf colonnes de six lignes chacune. Vous serez ensuite modélisé en trois dimensions. Puis votre figurine passera à l’impression 3D très haute définition couleur sur une des ProJet 660Pro du strudio Doob. Vous choisirez ensuite la taille de la figurine désirée : six modèles variant de 95 dollars pour le plus petit à 695 dollars pour le plus grand. Et voilà ! vous êtes désormais transformé en véritable petite figurine-soldat de la vanité... Coup de pub ou véritable avancée technologique ? Revue de presse du mois de Février 2015 3 Les tirages sont impressionnants à regarder. Michael Anderson, PDG de Doob Etats-Unis, déclare que "la vraie innovation de Doob n' est pas dans l'impression, mais dans la numérisation". Doob peut capturer une image 3D en une fraction de seconde. Si vite, en fait, que vous pouvez faire un balayage 3D de créatures qui ne comprennent pas qu'ils sont en cours de numérisation. Les personnes peuvent être numérisées individuellement, en couple ou à plusieurs, immobiles ou riant, parlant,...Voir l'animation de présentation. Quelles applications demain ? Doob travaille sur de nombreuses applications en partant de cette technologie de pointe comme répliquer en 3D des vêtements à partir d'analyse 3D réelle du corps d'une personne. Anderson peut également imaginer un jour où des joueurs pourraient réaliser des scannes 3D d'eux-mêmes dans les jeux, pour servir leur propre avatar. Il y a de nombreux domaines de développement. Tout a commencé il y a six ans avec la technologie médicale. En fait, les circonstances sont dignes d'un film ! "Un cadavre avait été trouvé dans les bois quelque part en dehors de Hambourg", se souvient le Président "Au début, les policiers ont cru en une victime d'un crime, mais il s'avère que ce cadavre était momifié depuis plus de 3000 ans. Nous avons utilisé notre technologie pour reconstruire le corps et créer un modèle 3D précis à partir des données d'IRM ". Le concept est basé sur la philosophie de "personnalisation de masse", explique le professeur Joe Pine du SmartCustomizationGroup au MIT Media Lab et l'Initiative Living Labs. D'autres recherches ont été effectuées avec l'aide du professeur Frank Piller du SmartCustomizationGroup du MIT. Franck Piller dirige également la chaire Gestion de la Technologie et Innovation Group de l'Université RWTH Aachen, en Allemagne, un des leaders des instituts technologiques d'Europe. Aujourd'hui, le Groupe Doob est capable de produire un produit médical sur mesure, y compris des prothèses et attelles de genou ou de cheville en aussi peu de temps que 96 heures, allant de données de balayage médical à 3D au produit imprimé final. Doob a déjà quelques vitrines ouvertes à travers le monde car, selon son PDG, les gens comprennent rapidement la technologie et commencent à l'utiliser pour capturer des événements divers de leurs vies. Doob travaille déjà avec différentes entreprises sur des applications médicales en Allemagne, où la société est originaire. Doob appartient en effet au Doob Group AG, société allemande dans le segment de la technologie 3D. Le siège est à Düsseldorf mais ils ont des bureaux à Berlin, New York, Los Angeles et Tokyo et proposent à leurs clients privés et entreprises diverses services 3D haut de gamme sur-mesure avec des solutions et des produits hautement innovants. Revue de presse du mois de Février 2015 4 DES PRODUITS BIO TUNISIENS DANS LE CIRCUIT DU TRAIN LA "ROSE DES SABLES" Source: Webmanagercenter Date: 20 Février 2015 La Direction générale de l'agriculture biologique (DGAB) va intégrer des produits biologiques dans le circuit du nouveau train touristique écologique "la Rose des sables" qui sera mis en service à partir du jeudi 20 février 2015, sur la ligne Tunis-Kasserine via Le Kef et Siliana. Un protocole d'entente a été signé, jeudi, à cette fin entre la DGAB et la société française "Discovery Trains", spécialisée dans les voyages ferroviaires. Ce train, qui accueille au total 40 personnes, est un train présidentiel, celui de l'ancien président de la République Habib Bourguib, qui vient d'être rénové. Simon Stone, PDG de Discovery Trains, a indiqué que cet accord va permettre à mieux informer les touristes de la richesse des produits biologiques tunisiens ainsi que de créer des emplois. Les voyageurs pourront déguster plus de 60 produits biologiques dont la Deglet Nour, l'huile d'olive, le Mesfouf, la confiture de dattes, les pains "Mlaouis", le blé bio, le couscous à la viande de mouton et les Nouacers et autres. Ils découvriront en outre les fermes produisant biologiquement. Le PDG de la SNCFT, Mokhtar Sadok, a précisé que l'entreprise française DISCOVERY TRAINS va louer le train "la Rose des sables" en vue de l'exploiter commercialement. Par ailleurs, il est à noter que la Tunisie a exporté des produits bio d'une valeur de 100 millions de dinars au cours des deux dernières années, dont l'huile d'olive et la Deglet Nour. Revue de presse du mois de Février 2015 5 REPRISE DES ACTIVITES DE LA PLATEFORME CIEP DE LA CONECT Source: Webmanagercenter Date: 21 Février 2015 La CONECT Innovation et entrepreneurship platform (CIEP), lancée en juillet 2014 par la CONECT (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie) en partenariat avec le Qatar Friendship Fund (QFF), poursuivra ses caravanes de sensibilisation à la culture entrepreneuriale à partir du mois de mars prochain, a indiqué la CONECT, dans un communiqué, publié récemment. "Ces caravanes visiteront 14 gouvernorats à savoir, Siliana, Le Kef, Kasserine, Gafsa, Tozeur, Tataouine, Kébili, Médenine, Gabès, Kairouan, Sidi Bouzid, Mahdia, Zaghouan et Bizerte", liton dans le communiqué. Elles se rendront dans les universités et à 4 délégations par gouvernorat afin de faciliter les inscriptions aux porteurs d'idées de projets qui souhaitent rejoindre le programme de formation, coaching et accompagnement pour l'accès au financement à travers le QFF, le mentoring, l'incubation et la facilitation d'accès au marché par la CONECT après la création de leurs entreprises, a souligné la CONECT. Lors de la phase pilote qui a concerné les gouvernorats de Tataouine, Sidi Bouzid et Bizerte, le projet CIEP a formé une centaine de porteurs d'idées de projets, coaché plus de 70 promoteurs et accompagne actuellement 55 entrepreneurs dans la création de leurs entreprises, a fait savoir la même source. Pour rappel, le CIEP vient de prendre part au salon "entrepreneurs StartUp Expo" qui s'est déroulé, à Tunis, du 18 au 20 février 2015. A cette occasion un stand a été dédié aux jeunes entrepreneurs désirant présenter leurs idées de projets en s'inscrivant sur la plateforme. La CONECT fait partie de la plateforme entrepreneuriale de QFF aux côtés du Réseau Entreprendre, la banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), Taysir Microfinance, IntilaQ et l'association Tunisie Croissance. L'écosystème entrepreneurial de QQF, à l'instar de CIEP soutient les jeunes entrepreneurs à travers les différentes étapes de la création de leurs entreprises (depuis l'ébauche de l'idée jusqu'à sa concrétisation, passant par le financement, le coaching, le suivi), a indiqué le communiqué. Depuis son lancement en Tunisie, le 8 mai 2013, QQF et ses partenaires ont contribué à la mise en place de 758 petites et moyennes entreprises (PME) et prévoient la création de 4.361 emplois. Revue de presse du mois de Février 2015 6 UNE AGRICULTURE EN MOUVEMENT : VERS L'AGROTECH Source: Up Magazine Date: 23 Février 2015 Comme vous le savez c’est actuellement le Salon de l’agriculture et le SIMA (machines agricoles) – L’occasion de vérifier si selon la thématique du Salon 2015 l’agriculture est bien en mouvement. Une agriculture en mouvement pour mieux manger…pour préserver la planète…tout en innovant ! dixit le claim. Et en matière d’innovation, il me semble pertinent de faire une synthèse des innovation technologiques vachement sympas. Drones, applications, logiciels, robots’ culteurs – Data’farmer...l’agriculture se transforme de plus en plus à la pointe de la technologie. Partout dans le monde y compris en France, de plus en plus d’agriculteurs se tournent vers la technologie pour optimiser les ressources de leur exploitation, réaliser des économies et faire face aux défis environnementaux et technologiques. Parmi les technologies «drônement » bien, les agridrones au service d’une agriculture intensive raisonnée Revue de presse du mois de Février 2015 7 Le pionnier Airinov propose un système clé en main, drone et capteur, développé spécifiquement pour l’agriculture. Le drone agricole Airinov permet aux agriculteurs de réaliser des cartographies précises de leur exploitation et ainsi de mieux connaître ses besoins en azote ou la quantité de biomasse. Sur la seule saison 2013-2014, ce sont près de 2000 agriculteurs qui ont souscrit à la prestation Airinov “préconisations azote Grandes Cultures”. L’azote est une substance nutritive importante pour la croissance des plantes. Le drone embarque l’agroSensor, un capteur conçu par Airinov en partenariat avec l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA). Ce capteur permet de réaliser des cartographies d’indicateurs agronomiques utiles aux agriculteurs. L’agriculteur Jean-Baptiste Bruggeman a testé le drone et témoignait de son expérience dans un article d'Infohightechen juillet dernier : "Les préconisations très précises qui me sont fournies par Airinov sont d’une réactivité et d’une rapidité qui ne sont atteintes par aucun autre outil d’aide à la décision. Ceci me permet de connaître les apports nécessaires sur mes parcelles entre 24 et 72 heures après le passage du drone et m’aide à apporter l’azote au moment le plus opportun ….j’ai remarqué une nette augmentation de rendement et de qualité, ainsi qu’un plus faible reliquat azoté après moisson aux différents endroits des parcelles modulées". Actuellement au Salon du machinisme agricole, le SIMA du 22 au 26 février, quatre entités françaises, Airbus Defence & Space, Delta Drone, Arvalis l’institut du végétal et CETIOM (Centre technique des oléagineux), font la promotion d’une nouvelle option basée sur l’usage de drones. Le service sera à priori disponible pour la prochaine campagne des semis 2015/2016. Actuellement Farmstar s’appuie sur des images prises à partir de satellites et d’avion combinées à des modèles agronomiques, pour aider plus de 14000 agriculteurs à apporter la bonne quantité d’engrais en tout point de leurs champs de blé, d’orge, de colza, de triticale… Autre grande révolution-innovation : la Robotique agricole En février 2014, une étude de marché publiée par Wintergreen Research a estimé à 817 millions de dollars le marché mondial de la robotique agricole en 2013. Selon ce cabinet, ce chiffre pourrait être multiplié par vingt d’ici 10 ans, atteignant les 16,3 milliards de dollars d’ici 2023. En réalité, il est probable que ce marché se développe de manière encore plus importante, notamment à cause des immenses besoins que pourrait satisfaire la robotique agricole dans les pays émergents. Déjà à l’étranger les robots font leur entrée à la ferme – « le robot est dans le pré » Revue de presse du mois de Février 2015 8 Après des décennies d’expérimentation et de tâtonnements, les robots ont enfin fait leur entrée à la ferme. En Australie par exemple, l’Université de Sydney a développé un étonnant robot, baptiséLadyBird. Cette machine totalement autonome fonctionne grâce à l’énergie solaire et circule dans les rangées de plantations pour surveiller et analyser les plants. Ce robot a déjà passé avec succès de nombreux tests réalisés dans des champs de légumes mais se contente de surveiller la « bonne santé » des cultures et plantations. Grâce à ses nombreux capteurs, senseurs et caméras, il détecte rapidement d’éventuelles anomalies (présence de mauvaises herbes, animaux nuisibles, croissance trop faible) et avertit l’exploitant agricole qui peut ainsi prendre immédiatement les mesures appropriées. Mais les chercheurs australiens ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin et travaillent déjà au développement d’autres types de robots agricoles, capables non seulement de surveiller les cultures mais également de récolter ou de désherber sans intervention humaine. Ce type de machine est d’ailleurs déjà utilisé dans les vignes, avec le robot VitiRover, un étonnant petit véhicule à quatre roues chargé de tondre la végétation autour des ceps de vigne. Pour être encore plus efficaces, ces robots agricoles sont de plus en plus souvent assistés par des drones qui permettent d’obtenir des vues aériennes très précises des cultures et de détecter pratiquement en temps réel les nombreux types de problèmes susceptibles d’affecter ou de diminuer la productivité agricole. Robots fertilisateurs avec assistant drones Ces nouveaux robots agricoles commencent également à être utilisés dans la fertilisation et permettent de réduire de manière très sensible l’utilisation de produits chimiques. Aux États-Unis, les producteurs de maïs du Middle-West commencent ainsi à utiliser un nouveau type de robot spécialement conçu pour fertiliser les champs de maïs et mis au point dans le cadre d’un projet de recherche de l’Université Carnegie Mellon. Le Robot d’élevage Les robots sont également en train de totalement transformer le secteur de l’élevage. Christophe et François Seynaeve, éleveurs depuis 25 ans à Serques, dans le Pas-de-Calais, utilisent depuis le début de l’année un nouveau mode de traite très sophistiqué qui a littéralement transformé le métier et la vie de ces agriculteurs. Dans cette exploitation hightech qui compte une soixantaine de bêtes, chaque vache est munie d’un collier électronique communicant qui permet au robot de la reconnaître et de lui délivrer la quantité exacte de concentré et de nutriments dont elle a la besoin. Pendant que ses vaches s’alimentent, le robot nettoie le pis puis quatre trayons à guidage laser viennent se positionner sur les mamelles de la vache. Ce robot obéit à un logiciel spécifique qui autorise une traite au minimum deux fois par jour, tout en limitant à quatre le nombre de traites journalières. Selon ces éleveurs, l’utilisation de ce robot a totalement transformé leur métier et malgré son coût de 140 000 € (plus 20 000 € par an de coûts d’exportation) il va s’imposer rapidement dans le secteur de l’élevage en raison des gains de productivité qu’il permet mais également parce qu’il améliore considérablement l’intérêt de la profession et la qualité de vie des exploitants. Revue de presse du mois de Février 2015 9 Robotique, informatique et électronique permettent également des progrès décisifs en matière de sécurité et de confort de travail pour les agriculteurs A l’Irstea, Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture, on prépare déjà les robots agricoles autonomes et intelligents de demain avec le programme « Safe Platoon ». Il s’agit d’un convoi de cinq petits véhicules, commandé par le tracteur de tête qui est chargé de préparer et d’assurer la récolte. Autre projet prometteur : le « Baudet-Rob », qui permet le transport de sacs et de récoltes en terrain difficile et se pilote à partir d’une tablette ou d’un smartphone. Ce système robotique, qui devrait rapidement s’imposer en viniculture et en arboriculture, réduit les risques d’accident et remplacera dans quelques années l’homme pour l’exécution des tâches pénibles ou dangereuses. En outre, ces systèmes robotique autonomes et modulaires, en « convoi » permettent de démultiplier la force et l’intelligence humaines puisqu’une seule personne peut commander plusieurs machines. Aujourd’hui, on estime que les trois quarts des nouvelles installations agricoles intègrent des technologies numériques et de la robotique mais, avant la fin de la décennie, cette robotique autonome sera partout présente dans les exploitations agricoles. Au Japon les robots apprennent à cueillir les fruits et ramènent leurs fraises ! Pour exemple, Shibuya Seiki, une entreprise japonaise située à Matsuyama et spécialisée dans les systèmes automatisés de tri fruitier, a présenté un robot récolteur de fraises, capable de ne choisir que les fruits mûrs. Muni de trois caméras, ce robot sait repérer les fraises rouges et les saisir à l’aide d’un bras équipé d’un coupe-tige. Grâce à un logiciel spécifique, il peut évaluer la maturité d’une fraise à partir de sa couleur, après l’avoir analysée avec ses caméras. Il sait également évaluer la distance qui le sépare du fruit et couper la tige au bon endroit avant de le récupérer dans un récipient. Capable de travailler de nuit, ce robot pourrait récolter la majorité de la production de fraises pendant que les agriculteurs se reposent. Ce robot-cueilleur est commercialisé en 2014, au prix de 38.000 euros, un investissement qui pourrait s’avérer rentable, compte tenu de la main d’œuvre nécessaire à la cueillette des fraises (Source : cnet.com). Et pour conclure, voir cet article qui explicite trois modèles de fermes du futur : 3 Futuristic Farm Bots(and 3 We’d Like to See). A cela vous devrez également ajouter les biotechnologies pour l’alimentation de demain, les fermes marines (innovation du trefonds des mers) et l’agriculture urbaine (fermes verticales),... Vous pourrez ainsi vous dire que, oui, le « bonheur est dans le pré » ! Revue de presse du mois de Février 2015 10 INDUSTRIE ET RECHERCHE TUNIS ABRITE LE SIEGE DE L'ORGANISATION AFRICAINE DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE Source: Webmanagercenter Date: 02 Février 2015 L'Organisation africaine de la propriété intellectuelle, dont la Tunisie abritera le siège, vise à diffuser une culture de propriété intellectuelle dans les pays africains et à encourager la protection de ses composantes, selon un communiqué publié vendredi par le ministère de l'industrie, de l'énergie et des mines. Les composantes de la propriété intellectuelle consistent en les brevets d'invention, les marques commerciales, le transfert de la technologie et l'encouragement à l'innovation, outre des programmes de perfectionnement et de formation dans ce domaine. Lors du 24ème Sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine, tenu les 30 et 31 janvier 2015 à Addis-Abeba (Ethiopie), l'Union choisi la Tunisie pour abriter les sièges de l'Organisation de la propriété intellectuelle et de l'institut africain de la statistique en réponse à sa demande présentée depuis 2013 auprès de l'UA. Au cours de la session extraordinaire du 5ème congrès des ministres africains chargés des Sciences et de la Technologie, tenue en République démocratique du Congo RD-Congo, en avril 2014, le projet de la loi organique de l'organisation a été examiné et approuvé avec quelques propositions d'amendements. Les amendements apportés à ladite loi visent à considérer l'organisation en tant qu'agence spécialisée dans le domaine de la propriété intellectuelle au sein de l'UA. Cette agence devrait obtenir des revenus supplémentaires fournis à travers les contributions des pays membres. A l'occasion de la visite en Tunisie, en mars 2014, du délégué de l'UA aux ressources humaines, aux sciences et à la technologie, le ministre tunisien de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, Kamel Ben Naceur, avait souligné la volonté de la Tunisie d'abriter cette organisation et sa détermination à réunir toutes les conditions de réussite à sa mission (protection de la propriété intellectuelle). Revue de presse du mois de Février 2015 11 LES OPERATEURS TUNISIENS DES TIC A L’ASSAUT DE LA COTE D’IVOIRE Source: Kapitalis Date: 04 Février 2015 Une mission de partenariat se tient du 2 au 5 février 2015, en Côte d’Ivoire, avec la participation d’une quarantaine d’entreprises tunisiennes. Le tiers des entreprises participant à cette mission de prospection, organisée par la Chambre économique africaine (Africa Cooperation Network), présidée par Ridha Mahjoub, appartiennent au secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Parmi elles entreprises figurent One Tech Business Soutions (Groupe One Tech, Moncef Sellami), Advancia (SPG Group, Sahbi Gargouri), Braslam (Groupe Slama), Cynapsys (Khaled Jerbi), Picosoft, IT solutions, Med Infinity, Xtensus, etc. Ridha Mahjoub. Une dizaine de jours plus tard, l’agence AZ Com (Riyadh Azaiez) emmènera elle aussi Côte d’Ivoire une vingtaine d’entreprises dont un bon nombre de l’industrie des TIC en prospection dans ce pays. Ce qui confirme l’engouement des entreprises tunisiennes en général et celles des TIC en particulier pour ce pays d’Afrique de l’ouest. Revue de presse du mois de Février 2015 12 TUNISIE – Z. HAMAD : «LES APPREHENSIONS DES INVESTISSEURS ETRANGERS DANS LE SECTEUR DE L’ENERGIE SONT LEGITIMES» Source: L'économiste Maghrébin Date: 4 Février 2015 En marge de la signature de l’accord de prêt entre l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières ( ETAP ) et la Banque africaine de développement ( BAD ) pour le développement du champ de gaz naturel « Nawara », le ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Zakaria Hamad, a démenti les informations selon lesquelles des sociétés opérant dans le domaine du pétrole et des hydrocarbures auraient l’intention de quitter la Tunisie. Néanmoins, a-t-il révélé, « certaines sociétés sont en train d’évaluer la rentabilité de leurs activités en Tunisie, sans exprimer la volonté de quitter le pays ». Et d’argumenter : « Les appréhensions des investisseurs étrangers opérant dans le domaine du pétrole et du gaz sont légitimes, notamment après la baisse de la demande mondiale sur l’énergie, ce qui est de nature à réduire le rendement des petits projets ». « La Tunisie continue d’investir dans le secteur de l’énergie et de développer certains projets à l’instar du permis Nawara au sud du pays, pour augmenter la production de gaz naturel de 25% », conclut-il. Revue de presse du mois de Février 2015 13 AGROALIMENTAIRE : 41 ENTREPRISES TUNISIENNES AU SALON GULFOOD A DUBAÏ Source: Kapitalis Date: 09 Février 2015 Une quarantaine d’entreprises tunisiennes participent au Salon international de l'agroalimentaire Gulfood, qui se tient à Dubaï du 8 au 12 février 2015. C’est la 8e participation consécutive des entreprises tunisiennes à ce salon. Encadrée par le Centre de promotion des exportations (Cepex), le pavillon tunisien expose une variété de produits tels que l'huile d'olive, les conserves, les pâtes, les préparations alimentaires, les biscuits... Il offre aussi des séances de dégustation de mets tunisiens préparés à base d'huile d'olive et de produits de terroir, en collaboration avec le Centre technique de l'emballage et du conditionnement (Packtec). Le pavillon a reçu la visite de nombreux professionnels, représentant les centrales d'achat, importateurs et distributeurs de différentes nationalités. Revue de presse du mois de Février 2015 14 La 20e édition du salon Gulfood est marquée par la participation de près de 4.200 exposants et 110 pavillons nationaux sur une superficie totale d'exposition de 120.000 m2. Les organisateurs s'attendent à plus de 70.000 visiteurs professionnels. Revue de presse du mois de Février 2015 15 AGRICULTURE BIOLOGIQUE: 25 ENTREPRISES TUNISIENNES AU SALON BIOFACH 2015 Source: Kapitalis Date: 09 Février 2015 Vingt-cinq entreprises tunisiennes opérant dans le domaine de l'agriculture biologique participeront au salon BioFach 2015, à Nuremberg, en Allemagne. Ce salon international des produits biologiques et naturels se tiendra du 11 au 14 février 2015. Les 25 entreprises tunisiennes, encadrées par l'Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), vont exposer divers produits biologiques frais et transformés tels que les dattes, l'huile d'olive, le miel les plantes médicinales et aromatiques, les huiles essentielles et les légumes et fruits. Selon un communiqué de l'Apia, les opérateurs tunisiens auront, en marge de ce salon, des rencontres avec d'autres investisseurs de différents pays. A travers cette participation, ces derniers cherchent à connaître de près l'évolution du système de production biologique dans le monde et à en tirer profit. Et à s’informer aussi sur les pistes de marketing et d'exportation des produits tunisiens. Revue de presse du mois de Février 2015 16 TUNISIE : MISER SUR LES CAPACITES DES PME DANS LE SECTEUR DES MARCHES PUBLICS Source: L'économiste Maghrébin Date: 10 Février 2015 Dans le cadre des activités du réseau des experts en marchés publics pour la région Afrique du Nord et Moyen – Orient ( MENA ), et afin de développer les capacités des PME en la matière, la Commission supérieure des marchés publics organisera, du début février à la mimai 2015, en collaboration avec la Banque Mondiale, un cycle de formation dans le domaine des marchés publics au profit des PME localisées à Tunis, Ben Arous, Ariana, La Manouba, Bizerte, Zaghouan, Nabeul, Tozeur, Gafsa, Kébili, Tataouine, Sousse, Monastir, Mahdia, Médenine, Béja, Jendouba, Siliana, Kef, Gabès, Sfax, Kasserine, Sidi Bouzid et Kairouan. A cet égard, les PME qui souhaitent bénéficier de cette formation sont appelées à déposer leurs inscriptions dans les plus brefs délais. Revue de presse du mois de Février 2015 17 LE TEXTILE-HABILLEMENT TUNISIEN AU SALON APPAREL SOURCING A PARIS Source: Kapitalis Date: 12 Février 2015 Huit entreprises tunisiennes ont participé au salon Apparel Sourcing, qui s’est tenu du 9 au 12 février 2015, au Parc des Expositions Le Bourget, à Paris. Les huit entreprises, qui sont parmi les plus performantes du secteur, ont exposé leur offres de maille, prêt-à-porter, jeans et lingerie-balnéaire. Cette première participation tunisienne au salon Apparel Sourcing, encadrée par le Centre de promotion des exportations (Cepex), visait à promouvoir le secteur textile-habillement auprès des donneurs d’ordres internationaux, en mettant en avant son offre de circuit court, de sourcing de proximité, ainsi que son potentiel de design et de création. En plus de l’exposition, une conférence a été donnée sur le thème: «Le secteur textilehabillement en Tunisie: un pôle d’excellence», organisée le deuxième jour du salon, conjointement, par l’ambassade de Tunisie à Paris, le Cepex et la Fédération nationale du textile (Fenatex) pour valoriser le savoir-faire tunisien dans ce domaine et les capacités l’adaptation du secteur aux exigences internationales. Pour marquer cette première participation, deux passages du défilé de mode spécial Tunisie baptisé«Fashion by Tunisia» ont été organisés, les 10 et 11 février. Les huit entreprises participantes et deux créateurs tunisiens, Ali Karoui et Ahmed Talfit, ont eu ainsi l’occasion de mettre en exergue leurs capacités en matières de design et de création. Revue de presse du mois de Février 2015 18 Mettre en valeur le savoir-faire tunisien dans le secteur du textile-habillement. Pour animer le pavillon national, une tombola a, également, été organisée, en marge du cocktail spécial Tunisie, qui a permis à deux visiteurs de bénéficier de voyages avec séjours en Tunisie offerts par Tunisair et l’ONTT. Revue de presse du mois de Février 2015 19 TUNISIE – JICA : NOUVEL ACCORD POUR L’AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA PRODUCTIVITE Source: L'économiste Maghrébin Date: 12 Février 2015 Le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines signera, demain, un accord de coopération avec l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA). Contacté par leconomistemaghrebin.com, Anis Gaida Mahjoub, Directeur général de l’unité de gestion du Programme national de promotion de la qualité auprès du ministère de l’Industrie, nous a indiqué que cet accord vise l’amélioration de la qualité et de la productivité dans le secteur industriel, notamment le secteur électronique, celui du textile – habillement et de la chimie. Il s’agit, selon ses propos, de former des experts nationaux dans le domaine de la qualité et de la productivité, de vulgariser et intégrer les mécanismes de la promotion de ce domaine dans les établissements de l’enseignement supérieur, d’instaurer un plan de travail détaillé pour l’application de la vulgarisation desdits mécanismes au niveau national, ainsi que de mettre en place un programme régional pour renforcer la coopération tuniso-africaine, et ce, à travers l’organisation de cycles de formation conduits par des experts tunisiens, visant le développement des capacités africaines dans ce domaine. Revue de presse du mois de Février 2015 20 L’ENTREPRISE D’ENTRAINEMENT, NOUVELLE CHANCE POUR LES ENTREPRISES ET LES JEUNES DIPLOMES Source: L'économiste Maghrébin Date: 12 Février 2015 La Chambre de Commerce et d’Industrie tuniso-suisse a organisé hier mercredi 11 février une conférence à Tunis sur le thème « L’entreprise d’entraînement : une réponse innovante aux besoins des entreprises et des jeunes diplômés ». Objectif : mettre l’accent sur l’accord relatif à l’échange de jeunes professionnels, conclu entre la Tunisie et la Suisse, afin de permettre aux jeunes professionnels d’approfondir leurs connaissances professionnelles en Suisse. Entré en vigueur le 17 août 2014, l’accord permet aux jeunes Tunisiens âgés de 18 à 35 ans et détenant une licence ou ayant suivi une formation professionnelle de deux ans de décrocher une autorisation de travail en Suisse pour une durée de 12 mois pouvant être prolongée de six mois. Cet accord représente pour les jeunes diplômés une valeur ajoutée pour la recherche d’emploi en Tunisie, surtout que l’expérience professionnelle internationale les aidera à développer des compétences professionnelles et linguistiques. Récemment adapté à la Tunisie, le concept de « l’entreprise d’entraînement » consiste à l’accompagnement par une entreprise formative de ses collaborateurs dans leur phase de recherche d’emploi pour les faire embaucher dans d’autres entreprises et ce en leur permettant d’acquérir une expérience professionnelle significative et de mettre en pratique leurs connaissances. Revue de presse du mois de Février 2015 21 ZAKARIA HAMAD PREND A BRAS LE CORPS LE DOSSIER DES PHOSPHATES ET DE L'ENERGIE Source: Webmanagercenter Date: 13 Février 2015 L'amélioration du rendement des secteurs du phosphate et de l'énergie figure parmi les principaux axes de l'action du ministère de l'Industrie, de l'Energie et des Mines au cours des 100 premiers jours, a déclaré, vendredi 13 février à Tunis, le ministre dudit département, Zakaria Hamad. En marge de la cérémonie de signature d'une convention de coopération entre le ministère et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) dans le domaine de l'amélioration de la qualité et de la productivité, le ministre a indiqué l'existence de plusieurs mesures recommandant l'activation de la réalisation des projets bloqués dans le domaine du phosphate. Parmi ces projets, il a notamment cité ceux de "Sra Ouertane", "Om Lakhcheb", "El Mdhilla 2", "Nefta" et "Meknassy". Hamad a ajouté que le secteur de l'énergie se place en tête des priorités du programme d'action de son département, surtout à la lumière du déficit que la balance commerciale énergétique connaît. Et de préciser que cela nécessite la prise de mesures urgentes et la mise en place des législations nécessaires en la matière, dont celle relative au Fonds de transition énergique. Le responsable a affirmé qu'une commission sera créée au niveau de 10 gouvernorats intérieurs concernés par le développement régional. Son objectif est d'assurer le suivi des projets industriels bloqués et d'agir auprès de l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII) afin d'améliorer le rythme de création de projets dans ces régions. Hamad a affirmé que le dossier de consolidation de la compétitivité du secteur industriel est, également, l'un des principaux thèmes sur lequel le ministère se penchera au cours des 100 premiers jours. Plusieurs autres programmes concernant la méthodologie, les progrès technologiques, la mise à niveau environnementale, l'augmentation de la production et l'amélioration de l'infrastrucutre de base technologique sont, par ailleurs, à l'ordre du jour, selon Hamad. Revue de presse du mois de Février 2015 22 CEED GENERATION… Source: Webmanagercenter Date: 16 Février 2015 Un incubateur bénévole et qui délivre de l’expertise aux jeunes promoteurs. On est “pour“ et on aimerait que l’expérience diffuse dans les régions. CEED est une initiative citoyenne initiée par des fondateurs de bonne volonté qui ont su rallier des partenaires de bonne grâce et se faire accompagner par des mentors qui partagent les mêmes valeurs. Jugez-en par vous-mêmes. CEED, une expérience originale Center for Entreprenership and Executive Development pour la Tunisie est une ONG, volontariste. Elle s’est constituée en incubateur pour donner la main aux jeunes entrepreneurs à la recherche d’une prise en charge par des dirigeants chevronnés. La mise de base de cette ONG est l’apport d’expertise de ses fondateurs. Il s’agit d’une équipe de cinq dames qui sont toutes, à des postes de pouvoir, d’entreprises à fort potentiel. Elles ont à leur tête Aouatef Elloumi Elghoul*. Les autres membres de l’équipe sont tout aussi méritantes et battantes, qu’il s’agisse de Abir Matmati, Jihène Ben Fadhel, Wafa Makhlouf ou Sonia Ben Hajji. La culture du partage: une belle profession de foi Animées de la culture du partage, les membres de CEED Tunisie s’emploient à rompre l’isolement du jeune entrepreneur tenté par l’aventure de la création d’entreprise. La prise en mains dure sur toute la période où on considère que le projet est guetté par le risque d’échec. Les Anglais appellent cette période la “death Valley“, car elle engloutit le tiers des entreprises créées. Et cette période va de la création jusqu’aux deux premières années qui suivent la mise en exploitation. Au-delà on considère que le projet est suffisamment immunisé pour poursuivre sa route. Comment procède CEED dans ses interventions? Revue de presse du mois de Février 2015 23 CEED Grow, CEED Go to market Il faut rappeler que CEED a cultivé une pédagogie pour le suivi de cohortes. Une sélection à la base qui retient un groupe de projets. Trois étapes sont alors prévues. Il y a d’abord un cycle de formation qui est dispensé aux porteurs de ces projets. Ce module contient des études de cas sur les meilleures pratiques des entreprises tunisiennes performantes. Ensuite une étape de mentoring basées sur le “one to one“. Il y a des rencontres personnelles avec des chefs d’entreprise. Alors ces échanges sont arrangés de sorte à interfacer les promoteurs avec les dirigeants qui ont réalisé des projets similaires, en vue d’un partage d’expérience. Dernière étape et non des moindres, le networking pour insérer le promoteur dans le réseau des CEEDers pour un baptême du feu. Le pitching individuel Le concept CEED inclut une étape de supervision et de contrôle pour l’évaluation des candidats. Cela se fait par une séance de pitching public et c’est là où intervient le conseil des mentors. Une dizaine de managers de bords variés qui siègent comme un jury et qui mettent à l’épreuve les jeunes promoteurs à chacune des trois étapes décrites précédemment. Le candidat fait son pitch et ensuite le jury intervient. Samedi 14 janvier dernier, CEED a convié la presse à assister à une séance de pitching pour un groupe de dix entreprises. C’était un pur régal. La séance est réglée comme du papier à musique à la manière des meilleures écoles de commerce. Le candidat, selon un rituel précis, fait un exposé de motif, évoque les contraintes, déroule ses choix et annonce les résultats auxquels il a abouti. Ensuite les mentors interviennent. Des moments forts Nous rapportons de cette séance quelques échanges marquants. Soumaya Chouikha à la tête de Zahra Nature, laboratoire de produits cosmétiques, dans le but de faire décoller les ventes, a décidé d’ouvrir un magasin, soit un investissement lourd. Les mentors ont refusé l’idée d’une ouverture propre, lui conseillant de franchiser le produit. Au lieu de disposer d’un seul point de vente, elle pouvait se créer un réseau sans avoir à immobiliser ses ressources qui sont encore fragiles à ce stade de vie de son entreprise. Les frères Zied et Omar Guiga, promoteurs de Wallys cars, un projet de construction automobile à l’export avec une cadence actuelle de 500 véhicules par an! Cette fois c’est le jury de mentors qui a mis à côté en suggérant de se rabattre sur les voitures low cost pour avoir un segment de marché significatif. La réponse des frères Guiga a été pertinente. Leur choix a été de rester sur la customization car en offrant des voitures personnalisées, ils s’assuraient des marges confortables. Le low cost n’est payant que dans la perspective de la grande série, ce qui est au-dessus de leurs moyens à l’heure actuelle. Ces séances de pitching sont un véritable laboratoire d’expérimentation. La suggestion que nous voulons adresser à CEED est de développer un CEED Network dans les régions de l’intérieur. Wafa Makhlouf, past president du CJD Tunisie et international, a bien aidé à l’essaimage du CJD avec le succès qu’on connaît. Revue de presse du mois de Février 2015 24 LES AGRICULTEURS DU SUD TUNISIEN VEULENT DES SOLUTIONS HYDRAULIQUES PERENNES Source: Webmanagercenter Date: 16 Février 2015 L'insuffisance de pluie et les défis du développement agricole dans le sud tunisien ont été au centre de la réunion de travail inter-régionale, organisée samedi dernier par l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (UTAP), au siège du Commissariat régional de développement agricole de Gabès. La rencontre s'est déroulée en présence des représentants des Unions régionales de l'agriculture et de la pêche (URAP) des gouvernorats de Gabès, Tataouine, Kébili, Tozeur et Gafsa. Les participants ont indiqué que le secteur agricole, dans ces gouvernorats, passe par une situation difficile, à la suite de la sécheresse, ce qui a provoqué l'épuisement des pâturages et des dégâts dans les oliveraies, ainsi que le recours inconsidéré aux ressources hydrauliques souterraines et de surface. Ils ont présenté un ensemble de recommandations urgentes, en particulier, la nécessité d'intervenir et d'accorder aux gouvernorats du sud la totalité de leur part dans les fourrages, la préparation d'un programme pour l'irrigation et la préservation des oliviers. D'autre part, les participants ont proposé de préparer une stratégie d'avenir pouvant aider à consolider les ressources hydrauliques dans le sud du pays, à approvisionner ces zones en eau des régions du nord et à augmenter la plantation des fourrages. Revue de presse du mois de Février 2015 25 LA PRODUCTION DES AGRUMES IMPACTEE PAR LA RARETE DES RESSOURCES EN EAU Source: Webmanagercenter Date: 20 Février 2015 La rareté des ressources en eau, la vétusté des réseaux de distribution et l'élévation du taux de salinité constituent les principaux problèmes auxquels doivent faire face les opérateurs de l'agrumiculture à Nabeul, selon Bechir Ounallah, président de l'Union locale de l'agriculture et de la pêche à Beni Khaled. Il a ajouté, lors d'un séminaire organisé jeudi 19 février sur la situation du secteur des agrumes dans la région, que le vieillissement des arbres, la hausse des coûts de production par rapport à la baisse des prix de vente constituent des problématiques pour le secteur. Il a appelé à faire participer tous les intervenants du secteur à l'élaboration et à l'identification de solutions à ces problèmes. Le ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Saad Seddik, a évoqué les menaces qui guettent les agrumeraies en raison de l'extension urbaine. Des tentatives sont menées en vue de diversifier les marchés d'exportation des agrumes à travers la prospection de nouveaux marchés tels que la Russie et les marchés des pays du Golfe, a-t-il dit. La production nationale d'agrumes atteindrait, selon le Groupement interprofessionnel des fruits, environ 440.000 tonnes durant la saison 2014/2015 contre 355.000 tonnes lors de la dernière saison, soit une augmentation de 12%. D'après le directeur au GIF, Samir Ben Slimene, la Tunisie a exporté, au cours des 10 dernières années, une moyenne annuelle de 25.000 tonnes d'agrumes. Revue de presse du mois de Février 2015 26 QUI VEUT INTEGRER “ESPRIT INCUBATOR" Source: Webmanagercenter Date: 23 Février 2015 Avec une vision commune de développer durablement le secteur des TIC à travers l’entreprenariat innovant, ESPRIT (établissement d’enseignement supérieur privé), Orange Tunisie (opérateur engagé, responsable et solidaire) et Mercy Corps Tunisie (ONG internationale de développement), avaient signé un protocole d’accord en avril 2014 afin de monter ensemble Esprit Incubator, un incubateur-accélérateur d’entreprises technologiques innovantes. Aujourd’hui, les 3 partenaires fondateurs lancent un appel, sous forme de formation BootCamp, pour sélectionner les premiers candidats, qui intégreront Esprit Incubator, pour suivre tout le cycle de pré-incubation, incubation et accélération d’entreprises. Cette formation BootCamp accélérée de haut niveau s’étalera sur 5 jours, du 16 au 20 mars. Pendant ces 5 jours, et avec l’appui des formateurs experts d’Oasis 500, les trois partenaires fondateurs comptent sélectionner 6 projets technologiques innovants qui bénéficieront d’un appui financier et managérial pendant une période de 6 mois au sein d’Esprit Incubator, qui ouvrira effectivement ses portes pour cette première phase pilote courant avril. Durant le BootCamp, les projets les plus avancés pourront être sélectionnés pour une période d’accélération de deux mois au sein d’Oasis 500 à Amman, en Jordanie. Oasis 500 est une organisation de premier plan, spécialisée en investissement et accompagnement pour les startups en démarrage, la première de son genre en Jordanie et dans la région MENA. Le programme d’Oasis 500 comprend la formation à l'esprit d'entreprise, l'orientation au mentorat, l'incubation d'entreprises et les investissements de suivi et si nécessaire, des fonds supplémentaires. Faut-il rappeler qu’Esprit Incubator vient se démarquer des autres expériences tunisiennes en matière d’incubation, puisqu’il met au cœur de son modèle l’innovation technologique sociétale comme moteur de création de richesse partagée. Aussi, tous les porteurs d’idées, de prototypes ou encore de projets en phase de développement IT ou autres, innovants et qui répondent à des besoins réels spécifiques aux Revue de presse du mois de Février 2015 27 Tunisiens, du nord au sud et d’est en ouest, sont invités à candidater et à saisir cette opportunité de faire partie des 1ers entrepreneurs d’Esprit Incubator ! Pour cela, une seule adresse: connectez-vous vite sur http://www.oasis500.com/application-form/ …et soyez nombreux; l’appel à candidatures prendra fin le 10 mars Revue de presse du mois de Février 2015 28 LE MINISTRE DE L'INDUSTRIE S'ENTRETIENT AVEC MICHAEL KHOLER Source: Webmanagercenter Date: 27 Février 2015 Michael Khôler, directeur chargé du voisinage sud à la direction générale pour le voisinage et les négociations d'élargissement à l'UE, a indiqué que l'UE et la Tunisie partagent les mêmes inquiétudes quant aux défis politiques, énergétiques voire sécuritaires". Selon un communiqué du département de l'Industrie, le responsable européen, qui s'est entretenu jeudi 26 février avec le ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, Zakaria Hamad, a exprimé la disposition de l'UE à poursuivre son soutien à la Tunisie dans sa transition politique et économique. Lors de cet entretien, auquel a assisté Laura Baeza, ambassadrice, chef de la délégation de l'UE à Tunis, le ministre de l'Industrie a présenté au responsable européen un aperçu sur le programme du gouvernement et les priorités pour les 100 premiers jours. Il a fait état de la volonté de la Tunisie de renforcer sa coopération économique avec l'UE, notamment dans les secteurs industriel et énergétique.. Revue de presse du mois de Février 2015 29 FINANCEMENT SALON DES ENTREPRENEURS START-UP EXPO DEVELOPPER DES PROJETS RENTABLES Source: La Presse Date: 17 Février 2015 Du 18 au 20 février, au siège de l’Utica, à Tunis, plusieurs thèmes intéressant les start-up sont programmés Le Salon des entrepreneurs start-up expo aura lieu du 18 au 20 février, au siège de l’Utica, à Tunis. La Banque de financement des petites et moyennes entreprises participe en tant que partenaire officiel à cette manifestation, dont le programme comporte une séance plénière, ainsi que des ateliers et des rencontres B2B. Les ateliers aborderont, demain, 18 février, respectivement un ensemble de thèmes, à savoir l’accompagnement, un accélérateur de réussite de votre projet : innovation et soutien aux start-up (Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation), présentation de la plateforme business (Chambre de commerce et d’industrie de Tunis), comment démarrer et réussir une relation de mentorat en Tunisie ? (MercyCorps et MicroMentor). Les autres ateliers traiteront de l’afkar chabab, le microcrédit intégré au service des jeunes qui souhaitent entreprendre, le microcrédit de Tayssir, une expérience innovante pour le financement des filières (Tayssir pour la microfinance) et comment réussir son projet (Enda interarabe). Microfinancement Le jeudi 19 février, les organisateurs ont programmé des thèmes très intéressants à discuter dans les workshops, à savoir «Savoir présenter son projet : premiers pas vers la réussite» (Microred), «Comment démarrer et réussir une relation de mentorat en Tunisie» (MercyCorps), «Présentation des financements offerts par QFF», «L’entrepreneuriat féminin» (Enda interarabe), «L’appel à la candidature et l’accélérateur : Ibda» (Yunus socialbusiness)… Le vendredi 20 février, les ateliers évoqueront «La monétique au service des entrepreneurs» (monétique Tunisie), «Le rôle de la Bfpme en matière d’assistance et d’accompagnement des PME», «Le mentorat pour aller plus loin et plus vite»…Plusieurs autres thèmes intéressants seront abordés lors de cette importante manifestation qui verra la présence de jeunes promoteurs ou de ceux qui ont des idées de projets à développer. Ils auront à leur disposition les représentants du secteur financier, ainsi que des organisations d’appui qui vont fournir des conseils pertinents en vue de développer des projets rentables, innovants et durables. Le mentorat qui commence à prendre place en Tunisie constitue un palier de plus pour concrétiser le projet et le rendre rentable et performant. Les start-up n’exigent pas un investissement lourd, dans la mesure où l’effectif à recruter est de deux à trois personnes. Plusieurs secteurs peuvent être exploités par ces petites entreprises, comme ceux des technologies de la communication et de l’information, de l’environnement et du développement durable, des énergies renouvelables… Les jeunes promoteurs peuvent recourir au microfinancement pour réaliser leurs projets. Enda interarabe est l’une des associations les plus actives qui a réussi à assister et à accompagner des jeunes des deux Revue de presse du mois de Février 2015 30 sexes en vue de réaliser leurs projets et d’améliorer leurs revenus, même s’ils résident en milieu rural. Revue de presse du mois de Février 2015 31 YASSINE BRAHIM REÇOIT LES REPRESENTANTS DE LA BM ET LA BERD EN TUNISIE Source: Webmanagercenter Date: 18 Février 2015 Le ministère du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale se penche, actuellement, sur l'élaboration d'une note d'orientation pour l'adoption d'un nouveau modèle de développement permettant de relever les défis futurs. C'est le ministre du Développement, Yassine Brahim, qui l'a déclaré, lors d'une rencontre avec la représentante du bureau de la Banque mondiale à Tunis, Eileen Murray. Brahim souligne que la Tunisie va compter sur ses propres capacités pour réaliser ses objectifs, ainsi que sur ses partenaires aux niveaux bilatéral et multilatéral, y compris la BM. Brahim et Murray ont par ailleurs évoqué l'avancement des réformes engagées par la Tunisie, notamment en ce qui concerne la bonne gouvernance, la restructuration des banques publiques et celle des dettes hôtelières, dans le cadre d'une société de gestion des actifs. L'entretien a également porté sur les programmes de coopération durant la période à venir, essentiellement la coopération dans le cadre de l'appui au budget de la Tunisie. A cette occasion, Brahim a souligné l'impératif de renforcer les concertations entre la Tunisie et la BM en vue d'assurer un accompagnement efficace au processus du développement du pays. Il a aussi eu deux rencontres, avec Marie Alexandra Veilleux-Laborie (directrice du bureau de la BERD à Tunis) et Ulrich Brunherer (directeur de la Banque européenne d'investissement (BEI) à Tunis. Il a pris, ainsi, connaissance des interventions des deux institutions financières européennes aussi bien dans le secteur public que privé en Tunisie dans des domaines vitaux, à savoir le transport, l'infrastructure, la santé, l'éducation, l'énergie, l'appui des PME. Mme Laborie et M. Brunherer ont exprimé la volonté de leurs institutions de continuer à appuyer la Tunisie et de contribuer efficacement à la réalisation des programmes et projets de développement tunisiens. Revue de presse du mois de Février 2015 32 FINANCEMENT DES PME ET CAPITAL RISQUE AMELIORER LES RELATIONS ENTRE LES PARTENAIRES Source: La Presse Date: 20 Février 2015 Auteur : Insaf BOUGHDIRI Quoique le capital risque constitue une opportunité de financement des PME, les entreprises continuent à recourir au secteur bancaire. Pourtant, opter pour le capital investissement est de nature à booster l’investissement en apportant des fonds propres et en réduisant l’endettement des entreprises. L’activité de l’ensemble de l’économie tunisienne demeure essentiellement concentrée sur le secteur bancaire. Les PME ont plus recours à un financement par endettement qu’à un financement par capital risque. Et pourtant, d’autres canaux de financement, moins chers, moins exigeants et moins compliqués existent mais demeurent très peu exploités par les PME. En effet, Khaled Zribi, président du Conseil de la Bourse de Tunis, a précisé, à l’occasion d’une table ronde, organisée par la Chambre tuniso-française de Commerce et d’industrie (Ctrfi) et l’Association tunisienne de l’investissement en capital (Atic), que le capital risque ne représente qu’à peine 1% du financement des PME, contre 7%, pour la Bourse. Quant à la majorité du financement, il est assuré par l’endettement, soit par le recours aux crédits bancaires. Pourtant, ajoute Khaled Zribi, outre le capital risque, le marché alternatif de la Bourse présente des opportunités et un potentiel intéressant mais qui demeurent non exploités. D’ailleurs, l’objectif de la table ronde est justement de booster l’investissement en alimentant les fonds propres, sans alourdir l’endettement de l’entreprise, d’assurer un meilleur accès au financement pour les PME et d’identifier les difficultés inhérentes au recours au capital risque. Un moyen qui a assuré en 2013 le financement de 230 PME pour une enveloppe de l’ordre de 260 MD, soit un taux de pénétration de 0,3%. Ce qui est très faible comparé à d’autres pays. Une faiblesse confirmée par le président de l’Association tunisienne des investisseurs en capital qui a indiqué que la contribution des sociétés d’investissement à capital-risque (Sicar) et des Fonds communs de placement à risque (Fcpr) au financement des entreprises a, au cours des dernières années, baissé, en moyenne, entre 25 à 30%. Une régression qu’il explique notamment par le tarissement des viviers de «bons projets» à financer certes, mais aussi en raison d’une perception négative des uns et des autres. L’enquête réalisée par l’Institut d’économie quantitative (IEQ) confirme cette tendance. En effet, l’enquête qui a concerné 1.100 PME et une trentaine de sociétés à capital risque laisse apparaître que 8% uniquement des chefs d’entreprise ont eu recours à l’activité du capital risque. Par ailleurs, 43% des chefs d’entreprise interrogés évoquent la difficulté et le manque de clarté du cadre réglementaire. Quant aux Sicar, 35% des responsables concernés par l’enquête évoquent la difficulté des mécanismes de sortie. D’un autre côté, 55% des 36 entreprises à capital risque ont évoqué le manque de qualité d’entrepreneurs qui maîtrisent leur projet. Sans compter que 50% trouvent qu’il y a un manque de compréhension de part Revue de presse du mois de Février 2015 33 et d’autre et 46% estiment que les conditions de sortie sont contraignantes. Un cadre légal contraignant Depuis 1996, date de création des Sicar, l’accent a été mis sur la création d’entreprises, marginalisant ainsi la fin du cycle de vie de l’entreprise. «Il ne faut marginaliser aucune phase du cycle de vie de l’entreprise, il faut faire de telle sorte que l’entreprise puisse accéder au financement à chaque étape de son cycle de vie», a indiqué le président de l’Atic. Et d’ajouter que le capital investissement doit couvrir toute la chaîne de financement de l’entreprise allant du capital risque qui finance la création de l’entreprise au capital développement (entreprise en croissance), au capital transmission jusqu’au capital retournement (financer le redressement des entreprises en difficulté). D’un autre côté, les responsables des sociétés à capital risque ont précisé que les PME perçoivent mal le capital risque et pour cause. Car, contrairement à la banque qui est juste un bailleur de fonds cherchant le ratio de service de la dette et le principal, en exigeant des garanties réelles, l’approche du capital risque est différente. En effet, il n’exige pas de garanties mais il est plus regardant de l’équipe, des règles de bonne gouvernance et de transparence. Car, en définitive, le capital risque est un partenaire financier qui court les mêmes risques que l’entrepreneur. En tant que capital investissement ou private equity, ils sont plus regardants de l’équipe qui travaille sur le projet, des opportunités qu’il offre et des mécanismes de sortie. Car le private equity est une activité financière consistant pour un investisseur financier à entrer dans le capital d’entreprises innovantes en forte croissance, généralement non cotées, en vue de réaliser des plus-values à terme à sa sortie. Le cycle de vie d’un fonds de private equity est de 10 ans en moyenne, dont 5 ans d’investissement et 5 ans de désinvestissement. Il estime également que la baisse des libérations en capital des Sicar est due à la lenteur des procédures administratives avec pour corollaire une augmentation du délai entre l’approbation du financement du projet et la libération effective du capital par l’investisseur financier. Sans compter que le capital investissement est sans garantie; sans intérêt, et avec un délai de grâce pour le rachat d’actions largement suffisant pour que l’entreprise puisse atteindre l’objectif escompté. Et par ces temps qui courent où le crédit est moins facile, d’autant plus que les banques se recapitalisent et où le marché se professionnalise de plus en plus, le recours au capital risque serait plus fréquent. Il suffit juste d’améliorer la perception des deux partenaires, de modifier le cadre légal pour les souscripteurs aux capitaux à risque n’ayant pas uniquement d’objectif le dégrèvement fiscal, car cela brouille l’image du private equity. Revue de presse du mois de Février 2015 34 COOPERATION / INTERNATIONAL LE JAPON AU SECOURS DE LA PRODUCTIVITE TUNISIENNE Source: Webmanagercenter Date: 14 Février 2015 Le ministère de l'Industrie, de l'Energie et des Mines et l'Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA) ont signé, vendredi 13 février à Tunis, un accord, le 3ème du genre, visant l'amélioration de la qualité et de la productivité dans le secteur industriel. Près de 100 entreprises opérant dans les secteurs des industries alimentaires, électriques et mécaniques, l'emballage et le conditionnement, outre le textile, bénéficieront de cet accord dont l'objectif est de former des experts tunisiens dans le domaine da la qualité et de la productivité. L'accord vise à diffuser les principes d'amélioration de la qualité et de la productivité au sein des entreprises d'enseignement supérieur. Il s'agit en outre de mettre en place un plan d'action détaillé de diffusion de ces principes au niveau national, a déclaré le ministre de l'Industrie, Zakaria Hamad qui a présidé la cérémonie de signature. L'accord, dont la réalisation s'étend sur 4 ans, a pour objectif de mettre en place un programme régional pour le renforcement de la coopération tuniso-africaine à travers l'organisation de sessions de formation des compétences africaines dans le domaine de l'amélioration de la qualité et de la productivité, assurées par des experts tunisiens. Ce programme s'inscrit dans le cadre de la concrétisation des recommandations de la 5ème conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique «TICAD III» (tenue en 2013 dans la ville japonaise de Yokohoma), au cours de laquelle la Tunisie a été choisie parmi les pays qui abriteront des centres de développement des ressources humaines dans le secteur industriel au niveau africain. Ce choix est expliqué par la longue expérience dans le domaine de l'exportation des compétences à l'étranger outre le nombre important des diplômés du supérieur en Tunisie. Revue de presse du mois de Février 2015 35 A rappeler que le ministère de l'industrie, de l'énergie et des mines a déjà réalisé, à travers l'unité de gestion du programme national de promotion de la qualité, deux programmes dans le cadre de la coopération technique tuniso-japonaise. Le premier programme a accordé l'appui technique à environ 27 entreprises opérant dans le secteur des industries alimentaire et électriques alors que le 2ème a ciblé 64 entreprises opérant dans les secteurs des industries électriques et mécaniques, l'emballage et le conditionnement. Revue de presse du mois de Février 2015 36 UN PROGRAMME TUNISO-ALLEMAND EN MATIERE DE SURETE BIOLOGIQUE Source: Webmanagercenter Date: 17 Février 2015 Le «Programme tuniso-allemand de partenariat d'excellence en matière de sûreté biologique et sécurité sanitaire» a été inauguré à Tunis au cours d'une cérémonie officielle. Andreas Reinicke, ambassadeur d'Allemagne en Tunisie, et Reinhard Burger, président de l'Institut Robert Koch, ont conjointement souligné le caractère innovant du programme tuniso-allemand en matière de biosécurité, l'intensité des relations de confiance ainsi que le rôle important de la Tunisie en matière de stabilité et de sécurité dans la région. Ce programme tuniso-allemand vient s'intégrer, dans le domaine de la sécurité, au partenariat pour la transition déjà conclu entre les deux pays en septembre 2012 et poursuivi depuis avec succès. Cette coopération a pour objet de renforcer les capacités du secteur tunisien de la santé ainsi que de prévenir et de combattre les risques biologiques tels que l'apparition de maladies contagieuses susceptibles de présenter un danger de santé public. Elle entend par ailleurs favoriser la manipulation sans risque des agents pathogènes. Cela permettra, d'une part, de renforcer les sciences du vivant en Tunisie et en Allemagne, et, d'autre part, d’aider durablement la Tunisie à détecter rapidement l’apparition de maladies dangereuses, à les endiguer ainsi qu'à en identifier les causes pour les éliminer. C’est conjointement avec les principales institutions spécialisées de la Tunisie comme l’Institut Pasteur de Tunis (IPT), l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes (ONMNE) et la Direction des soins de santé de base (DSSB) que l'Institut Robert Koch (RKI) et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH mettront en œuvre les activités prévues dans le domaine de la sûreté biologique. Des scientifiques tunisiens doivent être formés à la gestion des risques biologiques et des agents pathogènes dangereux dans le cadre de programmes spécifiques. En outre, des ateliers seront organisés afin d’encourager la coopération et la mise en réseau de différents acteurs du système de santé tunisien et d'établir un cadre juridique visant à assurer la sûreté biologique dans le pays. Enfin, le projet doit aider la Tunisie à mettre en place un système de surveillance efficace contre le déclenchement de maladies extrêmement dangereuses. Cette initiative tuniso-allemande contribue à l'engagement du gouvernement fédéral allemand en matière de sûreté biologique et de sécurité sanitaire dans le contexte du partenariat mondial des pays du G7. Revue de presse du mois de Février 2015 37 LES CRENEAUX DE LA COOPERATION FINANCIERE TUNISO-BRITANNIQUE EN DEBAT A TUNIS Source: Webmanagercenter Date: 18 Février 2015 "La finance islamique, le partenariat public-privé (PPP) et l'assurance-vie occupent une place de choix dans la coopération entre la Tunisie et le Royaume-Uni en matière de finance", estime Philippe Gautier, analyste financier pour les services gouvernementaux britanniques de développement du commerce extérieur (UKTI). Lors d'un atelier intitulé "Tunisie-Royaume Uni: partage d'expériences pour soutenir le secteur financier tunisien", Gautier a mis en exergue l'importance de la City de Londres en tant que place financière internationale et l'assistance qu'elle pourrait offrir au secteur financier tunisien. Selon, il ne faut pas être effrayé par la City de Londres car elle est ouverte aux autres pays et nous essayons de la démystifier". Dans ce contexte, elle "oeuvre à trouver aux entreprises installées au Royaume-Uni des partenaires en Tunisie, tout en les incitant à y investir". Il a, par ailleurs, préconisé la création d'un fonds tunisien qui serait spécialisé dans les sociétés basées en Afrique. Ce fonds s'associerait avec les gestionnaires de fonds britanniques intéressés par les sociétés tunisiennes et celles du marché nord-africain en général, "celui-ci étant appelé à se développer". L'ambassadeur de la Grande-Bretagne à Tunis, Hamish Cowell, a, pour sa part, rappelé que la City de Londres est un partenaire actif de la coopération tuniso-britannique, et que la Tunisie a une opportunité de développer son secteur financier. Dans cet ordre d'idées, il a affirmé qu'il présentera à différents investisseurs et responsables économiques, la semaine prochaine, à Londres, les différentes réussites de la Tunisie et le potentiel dont elle dispose. Organisé conjointement par les services gouvernementaux britanniques de développement du commerce extérieur et de l'investissement (UKTI) et la Cchambre de commerce tunisobritannique (TBCC), cet atelier a réuni des représentants de la BCT, du ministère des Finances, de la FIPA et d'autres organismes publics et privés. Revue de presse du mois de Février 2015 38 ACCORD DE RECHERCHE AGRICOLE ENTRE LA TUNISIE ET HONGRIE Source: Webmanagercenter Date: 19 Février 2015 L'Institution tunisienne de la recherche et de l'enseignement supérieur agricoles (IRESA) et l'Institut hongrois des recherches et de l'innovation ont signé un accord-cadre favorisant l'échange de compétences (étudiants, enseignants, administrateurs) dans le domaine de la recherche scientifique (RS). Cet accord, qui va durer 5 ans, dans un premier temps, permettra, d'après le président de l'IRESA, Mohamed Aziz Darghouth, de développer la coopération entre la Tunisie et la Hongrie en matière de recherche scientifique agricole. Selon un communiqué du ministère de l'Agriculture, l'accord a été signé mercredi à Tunis en présence de l'ambassadeur de la Hongrie à Tunis. "Cette nouvelle initiative va consolider les liens de partenariat entre les deux pays dans le domaine agricole", a déclaré Saâd Seddik, ministre de l'Agriculture, d'après la même source. L'ambassadeur de la Hongrie a, pour sa part, fait état de la prédisposition de son pays à encourager davantage l'échange et le partenariat avec la Tunisie dans le domaine de la recherche scientifique. Revue de presse du mois de Février 2015 39 NTIC – ALGERIE : UN MARCHE AU FORT POTENTIEL Source : L'économiste Maghrébin Date : 28 Février 2015 Sous l’égide du Cepex et de son bureau de représentation à Alger, une vingtaine d’entreprises tunisiennes actives dans les domaines des SSII, télécoms, internet, multimédias, événementiel, marketing et communication ont participé, du 23 au 26 février 2015 à Alger, à une mission de contacts professionnels ciblés avec des opérateurs algériens d’intérêt, et ce, à l’occasion de la tenue du Salon international des futurs technologiques (SIFTECH). Plus de 130 entreprises algériennes, entre notamment SSII, agences de communication, entreprises et opérateurs de télécoms ont établi des contacts avec les 20 entreprises tunisiennes participantes. Les invités algériens ont été identifiés et approchés selon leur potentiel et selon les profils demandés par les opérateurs tunisiens. A la suite de cette action, les opérateurs tunisiens ont confirmé le potentiel du marché algérien pour les NTIC et ont identifié des partenaires pour exporter et développer leurs services dans le pays voisin. Plusieurs des entreprises présentes ont affirmé qu’elles retourneront en Algérie dans les prochaines semaines afin de consolider les relations établies. La Tunisie a été à l’honneur non seulement pour son organisation des rencontres B2B au sein du salon mais aussi pour la forte médiatisation de ces rencontres tuniso-algériennes et les conférences qui ont été animées par deux experts tunisiens sur le thème de la sécurité des données. Revue de presse du mois de Février 2015 40 EVENEMENTS WIKIARABIA MONASTIR 2015 A PARTIR DU 3 AVRIL PROCHAIN Source: Tunisie Haut Débit Date: 11 Février 2015 Le WikiArabia Monastir 2015, est la première conférence dans son genre dans le monde arabe et qui se déroulera en Tunisie, dans la ville de Monastir, en avril prochain. Cet évènement a été planifié suite à la réunion de la communauté arabe Wikimedia durant le Wikimania Londre 2014. Elle sera organisée par la communauté «Wikimedia TN User Groupe» et l'association CLibre pour la culture numérique libre. WikiArabia Monastir 2015 est répartie sur 3 jours : 3,4 et 5 avril 2015. Le public pourra découvrir toutes sortes des projets communautaires, des ateliers d'apprentissage à la contribution, meetups et interventions pertinentes et variées. Ceci permettra d’entamer des échanges entre les acteurs de la communauté les plus actifs dans les projets de "Wikimedia foundation" en langue Arabe issus de divers pays arabes telque le Maroc, l’Algérie, l’Egypte, la Syrie, la Jordanie, l’UAE, etc. Malgré la grande évolution que le wikipedia arabe a connue pendant les années précédentes, ceci ne reflète guère la réalité ou le vrai potentiel de la communauté arabe. Ce rendez-vous est annoncé comme une étape essentielle pour établir un objectif commun et offrir un support de structure local pour les rédacteurs et les développeurs qui travaillent individuellement dans le monde arabe.c WikiArabia 2015 est une bonne initiative concrète et le début d’un processus visant à encourager le partage de l’information, la promotion et le développement des projets contenants du savoir libre afin de renforcer la compétitivité à l'échelle arabe et d'avoir une meilleure visibilité nationale et internationale. Revue de presse du mois de Février 2015 41 STARTUP RALLY KM 01 SOUS LE THEME : TIC, LEVIER D’INNOVATION ET DE CROISSANCE DES STARTUPS Source: Tunisie Haut Débit Date: 12 Février 2015 Le pôle Elgazala des Technologies de la Communication organise en partenariat avec les Startups du pôle , Webdays, Esprit Incubator, Sesame et SUPCOM la première édition de Startup Rally et ce le 5 et 6 Mars 2015 à l'espace de conférences du pôle. Cette première édition de StartUp RALLY est planifiée dans le cadre des efforts et ambitions des différents partenaires du pôle pour de développement de l'écosystème entrepreneurial en Tunisie. · Startup Rally est un concept d’événement organisé par des startups pour les startups avec le soutien du Technopark Elgazala, c’est un événement voyageur qui fera escale dans différentes localités et villes Tunisiennes dans le futur pour explorer la sphère technologique locale, cumuler les kilomètres et perpétuer l’expérience. · Startup Rally est un ensemble d’activités autour du thème des TIC entre autre des expositions de startup des conférences, des workshops, des rencontres B2B qui visent à promouvoir la culture startup sur toute la Tunisie: Promouvoir la Technologie, L’Innovation et apporter des solutions de Croissance pour ces entreprises et profiter aux startups en terme de réseaux, information, apprentissage, conseils, solutions et surtout opportunités d’affaires. · Startup Rally 2015 sera tenu dans l’espace des conférences du Technopark Elgazala le 05 et 06 Mars 2015 et sera couplé avec l’événement Webdays 2015 dans le même espace le 07 et 08 Mars 2015. · 30 exposants, 8 conférences, 20 workshops, 3 compétitions et 3000 visiteurs attendus pour cette édition 2015 qui s’annonce prometteuse et diversifiée. L’exposition : L’exposition représente une occasion majeure pour les Startups TIC de mettre en avant leurs solutions et applications innovantes pour les visiteurs et participants nationaux et internationaux pendant deux journées complètes, les 05 & 06 Mars 2015. L’espace mis à la disposition des Exposants cette année est constitué des deux halls du centre des expositions du pôle pour une surface totale d’environ 500m2, modulée par trois types de stands de 6m2, 10m2 et 15m2 chacun. L’équipe organisatrice du START UP RALLY & WEB DAYS 2015, mettra à la disposition des exposants des stands équipés. L’espace B2B réservé aux rencontres d’affaires pour les exposants sera aménagé en marge de l’exposition. Ces rencontres seront gérées par une application de gestion dédiée afin d’optimiser le couplage des rencontres en amont et en aval. Revue de presse du mois de Février 2015 42 Chaque exposant désirant s’inscrire aux rencontres B2B se aura la possibilité d’intégrer son catalogue de produits et services sur l’interface web dédiée à cet événement. Profil des Exposants : - L’exposition est ouverte à toutes les startups Tunisiennes des differents cyberparcs Tunisiens. - Toute PME opérante dans le domaine des TIC - Toute PME ayant un volet d ‘innovation dans leur produits et services - Tout organisme en relation avec le domaine des TIC. Pourquoi exposer? - Un évènement majeur, unique et incontournable dans le secteur des TIC ; - Une large exposition de produits et services, démonstrations, conférences, échanges et témoignages ; - plus que 3000 visiteurs attendus ; - Plus de 30 exposants professionnels; - Une parfaite dynamique d’échanges entre professionnels du secteur des TIC ; - 500 m2 de surface d’exposition ; - Un programme d’animation professionnelle (conférences, ateliers, Living Lab, B2B) ; - Organisation de rendez-vous B to B pour les exposants avec les acteurs du secteur désirant nouer ou consolider des relations d’affaires ; - Grande visibilité pour les exposants dans le cadre de la campagne de communication du START UP RALLY & WEB DAYS 2015 à travers les différents supports médias et hors médias. Profils des Visiteurs - Décideurs de PME/PMI et grandes entreprises - Responsables et cadres de PME/PMI et grandes entreprises - Responsables Métiers (RH, Achats, Finance,…) - Responsables fonctionnels - Cadres Gouvernements et Responsables institutionnels - Docteurs, Professeurs et académiciens - Etudiants et clubs d’étudiants Revue de presse du mois de Février 2015 43 LE PREMIER SALON VIRTUEL AFRICAIN DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Source: Espacemanager Date: 12 Février 2015 A partir de ce dimanche 15 février et se prolongera jusqu'à 15 mars 2015, Perspectives relance pour le premier salon virtuel africain dédié à l’enseignement supérieur. Forte de son expérience dans l’organisation de salons dédiés à l’enseignement supérieur, et soucieuse d’offrir les solutions les plus innovantes à ses partenaires, Perspectives lance pour la première fois son salon virtuel africain dédié à l’enseignement supérieur. Cet espace virtuel d’échange constitue, en effet, un réel axe nouveau. Tous les ingrédients y sont réunis : un canal incontournable, une idée novatrice et la possibilité d’échanger en direct avec des étudiants et futurs étudiants de tous horizons. Il est possible de converser en public ou en privé sans contrainte de temps ni de déplacements, de mettre en avant les formations et de développer la notoriété des institutions à l’échelle de l’Afrique francophone. Une première en Tunisie donc. Les prochaines dates d’ouverture de ce salon auront lieu par la suite 1er au 31 juillet et du 1er au 30 septembre 2015. Revue de presse du mois de Février 2015 44 TUNIS ABRITE UNE CONFERENCE SUR L'INVESTISSEMENT USA-MAGHREB, LE 5 MARS 2015 Source: Webmanagercenter Date: 21 Février 2015 La conférence sur l'investissement USA-Maghreb qui se tiendra le 5 mars 2015 à Tunis, a été au centre d'un entretien tenu vendredi à Tunis, entre le ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, et la présidente de la Chambre de commerce tuniso-américaine, Amel Bouchamaoui. La participation de 300 hommes d'affaires des pays du Maghreb et des USA dont des représentants de 80 entreprises américaines est prévue à cette manifestation, selon un communiqué du département du développement. Y prendront également, part des personnalités américaines de haut niveau et des représentants des organismes de coopération et des fonds d'investissements. Les deux parties ont souligné l'importance de cette manifestation qui constituera une occasion de faire connaitre les grandes opportunités d'investissement et de partenariat que présente la Tunisie et de promouvoir le dialogue stratégique tuniso-américain lancé en 2014. Revue de presse du mois de Février 2015 45 Le Salon SIEL 2015, à La Charguia du 4 au 7 mars Source: Webmanagercenter Date: 27 Février 2015 La SOGEFOIRES a organisé vendredi 27 février une conférence de presse en collaboration avec la FEDELEC (Fédération des industries électriques et électroniques/UTICA) et le CETIME (Centre technique des industries mécaniques et électriques) pour présenter la 15ème édition du Salon international des industries électriques et électroniques “SIEL EXPO“ qui se déroulera du 4 au 7 mars 2015 au Centre des expositions de La Charguia à Tunis. SIEL, qui se tient tous les deux ans depuis bientôt 30 ans, est une occasion pour les industriels pour découvrir les nouveautés des équipements, du matériel, et autres logiciels d’économie d’énergie… D’après les organisateurs, plus de 75 exposants participent à cette 15ème édition représentant les principaux fabricants, distributeurs et fournisseurs de services dans le domaine de l’électricité et de l’électronique, mais également dans le domaine de la maîtrise d’énergie et des sources d’énergie plus écologiques comme le solaire, l’éolien ou la biomasse. Des exposants étrangers participent à cette manifestation, notamment des Français, Autrichiens, Italiens et autres Algériens et Allemands. La FEDELEC et le CETIME, qui collaborent avec la SOGEFOIRES à la tenue de ce Salon, organisent le vendredi 6 mars, en marge de SIEL EXPO, le Forum de SIEL 2015 qui sera consacré cette année à l’éclairage LED et ce qu’il représente comme opportunité industrielle et énergétique pour les entreprises et le grand public. D’après Abdelaziz Hallab, président de la FEDELEC, environ 5 entreprises tunisiennes se positionnent déjà sur le créneau du LED, soit pour les aspects technologiques ou même pour la fabrication des lampes LED qui remplaceront bientôt la génération LBC (lampes économes en énergie). Revue de presse du mois de Février 2015 46
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