PortInfo - Port de Montréal
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MONTRÉAL PORTINFO port-montreal.com H I V E R / W I N T E R INVESTIR DANS L’EFFICACITÉ Un nouveau portail pour les camions Augmentation de la capacité électrique du port Allongement d’un quai DOSSIER REMORQUEURS GROUPE OCÉAN INVESTING IN EFFICIENCY A new portal for trucks Increase in the Port’s electrical capacity Extension of a pier TUGS FILE OCEAN GROUP INC. 2010-2011 Édifice du port de Montréal | Port of Montreal Building 2100, avenue Pierre-Dupuy, Aile 1 | Wing 1 Montréal (Québec) H3C 3R5 Tél. | Tel.: 514 283-7011 Télécopieur | Fax: 514 283-0829 info@port-montreal.com CONSEIL D’ADMINISTRATION | BOARD OF DIRECTORS IMPORTANT Pour continuer de recevoir montréal portinfo Pour continuer de recevoir le magazine imprimé Montréal PortInfo, il est important de nous faire parvenir votre NOM / PRÉNOM / (TITRE) / (COMPAGNIE) / ADRESSE / CODE POSTAL / PAYS par courriel, à l’adresse suivante : Portinfo@port-montreal.com en mentionnant MAGAZINE PORTINFO. Veuillez noter que les nouvelles importantes concernant le port de Montréal sont diffusées dans notre bulletin électronique PortInfoExpress. Pour vous inscrire sur la liste de diffusion de PortInfoExpress, veuillez envoyer un courriel à l’adresse suivante : Portinfo@port-montreal.com en mentionnant BULLETIN ÉLECTRONIQUE PORTINFOEXPRESS. IMPORTANT to keep receiving montréal portinfo To keep receiving the print version of Montreal PortInfo magazine, it is impor tant to send us your LAST NAME / FIRST NAME / (TITLE) / (COMPANY) / ADDRESS / POSTAL CODE POSTAL / COUNTRY by email, to Portinfo@port-montreal.com and type the following in the subject line: PORTINFO MAGAZINE. Please note that important news regarding the Port of Montreal is sent out through our electronic newsletter PortInfoExpress. To get on the emailing list for PortInfoExpress, please email us at portinfo@port-montreal.com and type the following in the subject line: PORTINFOEXPRESS ELECTRONIC NEWSLETTER. Crédits photos / Photo credits: Yves Gilson (page 13) Jean-Paul Lejeune (page 15) Sylvain Giguère (page 26, photo de gauche) Pierre Jary (page 26, photo de droite) Sylvain Giguère (page 27) Jean-Paul Lejeune (page 30, photo du haut) Christian Carpentier (page 30, Sylvie Vachon + salle) Yves Gilson (page 31) Ont collaboré à ce numéro / Collaborators on this issue: Pierre Lacerte (Dossier remorqueurs / Tugs file) Jocelyne Tétreault (révision et correction – français / copyediting and proofreading – French) Martha Laing (traduction et correction – anglais / (translation and proofreading – English) Conception et réalisation / Graphic design: Dyade Impression: JB Deschamps Michel M. Lessard Président | Chairman Yves Filion Vice-président | Vice-Chairman Marc Y. Bruneau Me Diane Provost Normand Morin, ing. Ph.D. Me Anik Trudel Jean Depelteau HAUTE DIRECTION | SENIOR MANAGEMENT Sylvie Vachon Présidente-directrice générale President and Chief Executive Officer Jean-Luc Bédard Vice-président, opérations, et capitaine du port Vice-President, Operations, and Harbour Master Jean Mongeau Vice-président, affaires juridiques et secrétaire Vice-President, Legal Affairs, and Secretary Tony Boemi Vice-président, croissance et développement Vice-President, Growth and Development Réal Couture Vice-président, finances et administration Vice-President, Finance and Administration RENSEIGNEMENTS | INFORMATION COMMUNICATIONS Tél. | Tel.: 514 283-7050 Télécopieur | Fax: 514 283-0829 communications@port-montreal.com PortInfo (ISSN 0847-916X) est un périodique publié par l’Administration portuaire de Montréal. Aucune autorisation n’est requise pour reproduire en tout ou en partie les articles publiés dans cette revue. Pour obtenir des exemplaires ou tout renseignement, prière de s’adresser à la direction des communications de l’Administration portuaire de Montréal. Dépôt légal – Bibliothèque Nationale du Canada – Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Imprimé au Canada sur papier recyclé. PortInfo (ISSN 0847-916X) is published periodically by the Montreal Port Authority. Articles in this magazine may be reproduced in whole or in part without authorization. For additional copies or further information, please contact the Communications Department of the Montreal Port Authority. Copyright deposit— National Library of Canada—Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Printed in Canada on recycled paper. In this Issue ||||| ||||| Dans ce numéro summary SOMMAIRE 2 4 5 6 8 10 12 13 14 15 16 18 20 22 Direction de l’APM INVESTIR DANS L’EFFICACITÉ NOUVEAU VICE-PRÉSIDENT ET NOUVEL ADMINISTRATEUR À l’APM IMPLICATION DE L’APM DANS LA COMMUNAUTÉ DES AFFAIRES Projets des PROJETS en plein cœur des opérations efficacité accrue dans la gestion des déplacements de camions Le terminal Cast augmente sa capacité d’accueil Un port de plus en plus électrique Médias Radio-Canada met le port à l’honneur LE DYNAMISME DU PORT, élÉment majeur de la performance ÉCONOMIQUE DE MONTRÉAL 3 4 5 7 9 11 12 13 Les croisières à la Une Éco-environnement L’APM se distingue à l’Alliance verte L’APM roule vert Nouvelle politique de développement durable à l’APM Nos clients groupe océan : le spécialiste des missions impossibles groupe océan : LE grand TIMONIER DU Saint-Laurent groupe océan : Le Star Wars des mers Il était une fois... PETITE HISTOIRE DE grands remorqueurs 14 15 17 19 21 23 25 MPA Management Investing in efficiency NEW VP AT THE MPA AND NEW MEMBER ON THE MPA BOARD THE MPA’S INVOLVEMENT IN THE BUSINESS COMMUNITY Projects In the works in the midst of operations More efficient management of truck traffic Cast Terminal ups its accommodation capacity a more and more electric port Media Radio-Canada features the Port THE Port’s dynamism, a major driver of Montreal’s economic performance Cruises land on the front page On the eco front The MPA stands out at Green Marine New sustainable development policy at the MPA The MPA on a GREEN ROLl Our customers Ocean Group Inc.: the “mission impossible” specialist Ocean Group Inc.: The great HELMSMAN of the St. Lawrence Ocean Group Inc.: The Star Wars of the seas Once upon a time ... A little tale OF great tugs More refrigerated containers and a new entry portal for trucks at Maisonneuve Terminal Plus de conteneurs réfrigérés et un nouveau portail pour les camions au terminal Maisonneuve 27 Cruises AN exciting CRUISE season 26 Croisières Une saison des croisières exaltante 29 Heritage silo nO. 5 soon to be a vibrant new space for Montrealers 28 Patrimoine LE silo no 5 deviendra un nouvel espace de vie pour les Montréalais 31 33 24 30 32 Événements Le port de Montréal au fil de 2010 Events The Port of Montreal in 2010 ||||| Direction de l’APM INVESTIR DANS L’EFFICACITÉ Après une année de ralentissement majeur, 2010 a été marquée par une reprise encourageante des trafics au port de Montréal. Selon nos données préliminaires, le trafic de conteneurs qui compte pour près de la moitié des volumes manutentionnés au port devrait afficher, pour l’ensemble de l’année 2010, une hausse de 6,2 % en termes de volume et de 6,1 % en termes de nombre de conteneurs EVP, ce qui nous ramène très près du niveau des volumes atteints en 2007. Le trafic du vrac liquide s’établit au même niveau que 2008 et le trafic de vrac sec se rapproche du niveau de 2007. Tous trafics confondus, les résultats de l’année 2010 devraient être en hausse d’un peu plus de 4 %, ce qui nous permet de reprendre environ 30 % des baisses de trafic subies en 2009 par rapport à 2008 qui, rappelons-le, fut l’année où le port de Montréal a enregistré sa meilleure performance des 25 dernières années. « Le port de Montréal a reçu pour la seconde fois consécutive le prix Best Turnaround Port Operations et, pour la première fois, le prix Best Turnaround Port Destination décernés par le prestigieux magazine international Dream World Cruise Destinations. » Pour bénéficier pleinement de la reprise, le port de Montréal a investi au cours de l’année, avec l’aide du gouvernement fédéral, 38 millions de dollars dans des projets dont les avantages se feront sentir pleinement dès 2011 pour nos clients. Ainsi, la mise en service du nouveau portail commun d’entrée des camions et des 27 postes de contrôle équipés des dernières technologies de reconnaissance optique et vidéo va permettre une gestion optimale des flux des marchandises et de la sécurité. La construction d’une nouvelle sous-station électrique permettra l’ajout, sur les terminaux, des nouvelles grues-portiques qui seront requises pour accroître et optimiser les activités du port dans les années à venir. Le prolongement du seul quai de nos terminaux internationaux qui ne pouvait pas accueillir simultanément deux navires de plus de 270 mètres va permettre de mieux desservir les transporteurs maritimes et d’augmenter la compétitivité du port. Nous avons également ajouté des voies sur le réseau ferroviaire du port, étendu les voies de déplacement des grues le long des quais et complété la phase d’optimisation de nos installations actuelles pour porter la capacité totale de manutention des conteneurs à deux millions. En 2011, nous compléterons les études relatives à une éventuelle expansion sur notre site de Contrecoeur, ce qui porterait à plus de trois millions de conteneurs la capacité maximale du port de Montréal. L’Administration portuaire de Montréal a également signé un protocole d’entente avec la compagnie de chemin de fer CN visant à établir un cadre de travail favorisant une plus grande efficacité de la chaîne d’approvisionnement et de transport vers les marchés de l’Ontario et du Midwest américain. Une entente similaire est en préparation avec le CP (Canadien Pacifique), l’autre compagnie de chemin de fer qui dessert le port de Montréal, et nous espérons pouvoir en conclure d’autres avec l’Association du camionnage du Québec. Chaque jour, quelque 25 firmes de transport routier envoient plus de 1 200 camions sur nos terminaux. ||||| 2 Dans le secteur des croisières, l’année 2010 a été particulièrement exaltante. Le port de Montréal a reçu pour la seconde fois consécutive le prix Best Turnaround Port Operations et, pour la première fois, le prix Best Turnaround Port Destination décernés par le prestigieux magazine international Dream World Cruise Destinations. La jetée Alexandra, où viennent s’amarrer les navires de croisière internationale, a été au cœur de l’actualité médiatique avec le passage, à deux reprises, de l’Aida Luna, le plus gros navire de croisière jamais accueilli au port de Montréal. Au total, plus de 41 000 passagers et membres d’équipage ont débarqué ou embarqué cette année à Montréal. Comme vous le constaterez en parcourant les pages de ce numéro de Port Info, l’année 2010 a réservé encore bien d’autres belles surprises. Si le port de Montréal affiche une grande confiance en l’avenir, c’est grâce au soutien du gouvernement fédéral et au dynamisme des opérateurs de terminaux, des agents, des compagnies de transport ferroviaire et des nombreux autres acteurs impliqués dans la chaîne logistique de transport des marchandises. Sans oublier le travail remarquable des employés de l’APM qui, jour après jour, font preuve d’un grand professionnalisme, de créativité et de dévouement pour assurer des services de qualité à nos clients À vous tous qui contribuez à faire du port de Montréal un formidable instrument de développement économique et une porte maritime de choix du continent nord-américain au service des marchés mondiaux, du fond du cœur, merci ! ||||| Sylvie Vachon, présidente-directrice générale Administration portuaire de Montréal MPA Management ||||| Investing in efficiency In the wake of 2009’s major slowdown, 2010 was marked by an encouraging surge in traffics at the Port of Montreal. According to our forecasts for 2010 as a whole, container traffic, which accounts for more than half of the volumes handled at the Port, should post a 6.2% increase in terms of volume, and 6.1% in terms of the number of TEU containers handled. This brings us very close to the volumes achieved in 2007. Liquid bulk traffic drew alongside the 2008 level and dry bulk traffic is approaching the 2007 level. All traffic combined, the year-end results for 2010 should be up by just over 4%, which means we have recouped about 30% of the declines in traffic experienced in 2009 compared to 2008 which, let’s keep in mind, was the year the Port of Montreal posted its best performance of the last 25 years. “For the second consecutive year, the Port of Montreal received the Best Turnaround Port Operations award, and for the first time, the Best Turnaround Port Destination award from the prestigious international magazine Dream World Cruise Destinations.” To make the most of the recovery, over the course of the year the Port of Montreal invested, with federal government assistance, $38 million in projects whose benefits will be fully felt by our clients starting in 2011. For example, when the new common entry portal for trucks and the 27 checkpoints equipped with the latest OCR and video technologies go into service, this will enable optimal management of both cargo flow and security. The construction of a new electrical substation will make it possible to add new gantry cranes at the terminals. They will be needed to grow and optimize port operations in the years to come. The extension of the only pier of our international terminals that was not able to simultaneously accommodate two ships longer than 270 metres will make it possible to better serve the shipping carriers and boost the Port’s competitiveness. We also added tracks to the Port’s rail network, extended the traffic lanes of cranes along the piers and completed the optimization phase of our current facilities to bring total container handling capacity up to 2 million. In 2011, we will complete the studies on a possible expansion of our Contrecoeur site, bringing the Port of Montreal’s maximum container handling capacity up to 3 million containers. The Montreal Port Authority also signed a memorandum of understanding with Canadian National Railway to develop a best-practices framework promoting greater efficiency in the supply chain and transportation to markets in Ontario and the U.S. Midwest. A similar agreement is currently being drawn up with Canadian Pacific (CP), the other railway company serving the Port of Montreal, and we look forward to concluding other agreements with the provincial trucking association, the Association du Camionnage du Québec. Every day, about 25 trucking firms send more than 1,200 trucks to our terminals. In the cruise sector, 2010 was especially exciting. For the second consecutive year, the Port of Montreal received the Best Turnaround Port Operations award, and for the first time, the Best Turnaround Port Destination award from the prestigious international magazine Dream World Cruise Destinations. Alexandra Pier, where international cruise ships berth, was featured in the news media both times that the Aida Luna, the largest cruise ship ever welcomed at the Port of Montreal, called into port. In all, more than 41,000 passengers and crew members came ashore or boarded this year in Montreal. As you’ll see browsing through this issue of Port Info, the year 2010 still holds many more great surprises. The Port of Montreal credits its great confidence in the future to the support of the federal government and the dynamism of the terminal operators, agents, railway companies and many other stakeholders involved in the freight transport logistics chain. Not to mention the remarkable work of MPA employees who, day after day, demonstrate great professionalism, creativity and dedication to provide quality services to our clients. To all of you who contribute to making the Port of Montreal a tremendous tool of economic development and a marine port of choice in North America, at the service of markets around the world, from the bottom of my heart, thank you! ||||| Sylvie Vachon, President and Chief Executive Officer Montreal Port Authority 3 ||||| ||||| Direction de l’APM Nouveau Vice-président à l’APM Réal Couture, ASC, FCA, est entré au service de l’APM à titre de vice-président, finances et administration, le 21 juin dernier. M. Couture a la responsabilité d’assurer la qualité de l’information financière, de proposer des stratégies financières et d’exercer le contrôle des dépenses. Il a aussi sous sa responsabilité les directions suivantes : approvisionnements et risque, technologies de l’information, amélioration continue et service immobilier. M. Couture possède une expérience de plus de 29 ans dans des emplois de haut niveau de responsabilités au sein d’entreprises de différents secteurs d’activités et de différentes tailles. Avant d’œuvrer à l’Administration portuaire de Montréal, M. Couture était à l’emploi de la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ). Cette année, l’Ordre des comptables agréés du Québec lui a décerné le titre de fellow pour son dévouement professionnel exceptionnel. M. Couture siège au conseil d’administration de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal et préside le comité de vérification du Curateur public du Québec. ||||| A NEW VP AT THE MPA Réal Couture On June 21, 2010, Réal Couture, ASC, FCA, joined the ranks of the MPA as Vice-President, Finance and Administration. Mr. Couture is responsible for ensuring the quality of financial reporting, proposing financial strategies and exercising spending control. He will also be in charge of the following departments: Procurement and Risk; Information Technology; Continuous Improvement; and Property Service. Nouveau vice-président, finances et administration, de l’APM. The MPA’s new Vice-President, Finance and Administration. Mr. Couture brings more than 29 years of executive-level experience acquired in companies in a range of business sectors and sizes. Before joining the Montreal Port Authority, Mr. Couture was employed by the Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ), the provincial body that manages and develops public territories and tourism facilities. This year, the Quebec Order of Chartered Accountants awarded him the title of Fellow for his exceptional professional dedication. Mr. Couture sits on the Board of Directors of the East Montreal Chamber of Commerce and chairs the Audit Committee of the Public Curator of Quebec. ||||| NOUVEL ADMINISTRATEUR À L’APM Michel M. Lessard, président du conseil d’administration de l’Administration portuaire de Montréal (APM), a annoncé le 12 avril dernier la nomination, par le gouvernement du Québec, de Marc Y. Bruneau en qualité d’administrateur de l’APM. M. Bruneau remplace Me Michèle Gouin, qui a siégé au conseil du 1er mars 2004 au 14 avril 2010. M. Bruneau avait déjà fait partie du conseil d’administration de l’APM et avait exercé les fonctions de président du conseil du 15 avril 2005 au 12 avril 2009. Le conseil d’administration est composé de sept membres. Les trois paliers de gouvernement – fédéral, provincial et municipal – nomment chacun un administrateur. Les quatre autres administrateurs sont nommés par le ministre fédéral des Transports sur recommandation des utilisateurs du port. ||||| Marc Y. Bruneau Nouveau membre du conseil d’administration. New Corporate Director on the Board of Directors. A NEW MEMBER ON THE MPA BOARD On April 12, Michel M. Lessard, Chairman of the Board of the Montreal Port Authority (MPA), announced the appointment by the Government of Quebec of Marc Y. Bruneau to the Board of Directors of the Montreal Port Authority. Mr. Bruneau replaces Me Michèle Gouin, who served on the Board from March 1, 2004 to April 14, 2010. Mr. Bruneau had previously served on the MPA Board, and was Chairman of the Board from April 15, 2005 to April 12, 2009. The Board of Directors consists of seven members. The three levels of government – federal, provincial and municipal – each appoint a director. The other four directors are appointed by the federal Minister of Transport on the recommendation of Port users. ||||| ||||| 4 MPA Management ||||| IMPLICATION DE L’APM DANS LA COMMUNAUTÉ DES AFFAIRES En 2010, Sylvie Vachon, présidente-directrice générale de l’APM, a vu son mandat renouvelé au Forum de concertation sur le transport maritime / Transport Québec où elle représente les Administrations portuaires canadiennes. Elle est également devenue membre du conseil d’administration de l’Association américaine des administrations portuaires, membre du comité exécutif du Conseil de gouvernance de l’Alliance verte, membre du bureau des gouverneurs du Conseil patronal de l’environnement du Québec et membre du conseil d’Administration de la Fondation SEDNA. Mme Vachon siège également à divers titres dans d’autres organismes, notamment comme membre du conseil d’administration et membre du comité de régie de l’entreprise et des ressources humaines de Montréal International. En 2010, Tony Boemi, vice-président, croissance et développement, a été reconduit comme administrateur et secrétaire général de l’Association des administrations portuaires canadiennes (AAPC). » Plusieurs directeurs et directrices de l’APM se sont également impliquées dans la communauté en 2010. Daniel Dagenais, directeur, opérations, a été nommé au conseil des directeurs du Club de Trafic de Montréal. Lyne Martin, directrice de l’environnement, a vu son mandat renouvelé au conseil d’administration du Comité zone d’intervention prioritaire (ZIP) Jacques-Cartier et est entrée au comité exécutif à titre de trésorière. Marie-Claude Leroux, directrice, approvisionnements et risque, a été nommée au comité exécutif du Collège Marie-Victorin. Nicole Charbonneau, directrice de l’amélioration continue, a été nommée au conseil d’administration de la Corporation de développement de l’Est (CDEST) et au conseil d’administration du Collège de Maisonneuve. Benoit Rheault, directeur du service immobilier, a été nommé à l’assemblée des partenaires de la Fondation du Centre des sciences de Montréal. ||||| THE MPA’S INVOLVEMENT IN THE BUSINESS COMMUNITY In 2010, Sylvie Vachon, President and Chief Executive Officer of the MPA, was reappointed to represent Canadian port authorities on Transport Québec’s Marine Industry Forum. She also became a member of the Board of Directors of the American Association of Port Authorities, a Governing Member of both Green Marine and the Conseil Patronal de l’Environnement du Québec, a non-profit organization active in environmental protection, as well as a Board Member of the SEDNA Foundation. Ms. Vachon also serves other organizations in various capacities, notably as a Member on the Board of Directors and the Governance and Human Resources Committee of Montréal International. In 2010, Tony Boemi, Vice-President, Growth and Development, was reappointed as Director and General Secretary of the Association of Canadian Port Authorities (ACPA). » Several MPA Directors were also involved in the community in 2010. Daniel Dagenais, Director, Operations, was appointed to the Board of Directors of the Montreal Traffic Club. Lyne Martin, Director, Environment, was reappointed to the Board of Directors of the Comité ZIP Jacques-Cartier, one of 14 committees covering areas of prime concern on the St. Lawrence set up by the NGO Stratégies Saint-Laurent. She also joined the Executive Committee as Treasurer. Marie-Claude Leroux, Director, Procurement and Risk, was appointed to the Executive Committee of Collège Marie-Victorin. Nicole Charbonneau, Director, Continuous Improvement, was appointed to the Board of Directors of the Corporation de Développement de l’Est (CDEST) and the Board of Directors of Collège de Maisonneuve. Benoit Rheault, Director, Property Service, was appointed to the Partners’ Assembly of the Montréal Science Centre Foundation. ||||| 5 ||||| ||||| Projets des PROJETS en plein cœur des opérations En 2010, l’APM Le défi cependant était de taille, car ces travaux devaient se dérouler sur des espaces particulièrement occupés du port. Ainsi, la construction des installations du portail commun d’entrée pour les camions (voir l’article « Efficacité accrue dans la gestion des a entrepris déplacements de camions », page 8) a dû se faire par tranches pour ne pas nuire au ballet incessant quelque 1 200 camions qui passent chaque jour sur cette aire de stationnement avant d’entrer plusieurs chantiers des au port. Les services de la sûreté et de la sécurité ont été mis à contribution pour diriger les déplacements. Mais ce n’était pas le seul inconvénient à gérer. En effet, l’APM a entrepris des travaux importants sur le relatifs à l’augmentation de capacité du réseau électrique sur le port. Il a fallu notamment creuser une tranchée sur près de deux kilomètres le long de la route du port pour placer de nouvelles lignes territoire du port. reliant deux sous-stations électriques. La circulation des camions a dû se faire à sens unique, ce qui a entraîné une réorganisation du trafic sur les tronçons affectés par ces travaux. En soit, l’information Autre défi pour les services de l’ingénierie : la coordination, avec la compagnie Termont Montréal, opérateur du terminal Maisonneuve, de plusieurs projets communs, à savoir : le réaménagement est banale : tous les complet d’une section du terminal (chaussée, aqueduc et égouts), la construction d’une sous-station électrique et de cinq structures d’acier pouvant accueillir chacune 48 prises électriques pour les conteneurs réfrigérés ainsi que la construction d’un nouveau portail d’entrée et de sortie des camions. ports procèdent « Nous devions procéder à ces travaux sans perturber les opérations sur le terminal. La planification était digne d’une opération chirurgicale, avec en prime de l’audace et de la créativité », explique chaque année à des Pierre Robert, directeur, ingénierie. situation sur le terminal Cast, exploité par Société Terminaux Montréal Gateway. Il s’agissait travaux d’entretien, Même d’effectuer des travaux de réfection de chaussée sur une des aires de manutention des conteneurs. s’est déroulée en deux temps, ce qui est assez logique, mais avec néanmoins une d’aménagement ou L’opération contrainte supplémentaire : pendant que les équipes s’activaient sur cette portion du terminal, d’autres équipes entreprenaient les travaux de prolongement d’un quai adjacent. de construction. Enfin, du côté du terminal céréalier, il a fallu refaire une courbe de la voie ferrée à un endroit où passent les camions qui viennent livrer du grain. Pas question de fermer la circulation des trains et des camions pendant plusieurs jours. Il a donc fallu trouver des périodes pendant lesquelles aucun convoi ferroviaire n’était prévu afin d’effectuer les travaux, et diverses astuces pour permettre aux camions de traverser la voie malgré les travaux. « Dans tous ces projets, la clé du succès a résidé dans la planification, la coordination et l’engagement de tous les intervenants impliqués : ingénierie, environnement, planification immobilière, approvisionnements, technologie de l’information, géomatique, services financiers ainsi que les clients », souligne Jean-Luc Bédard, vice-président opérations et capitaine du port. ||||| ||||| 6 Projects ||||| In the works in the midst of In 2010, the MPA undertook several large projects on Port territory. Normally that wouldn’t be newsworthy; all ports carry out maintenance, development or construction projects every year. operations However, this was a huge challenge because the work had to be performed in areas specifically occupied by the Port. So the construction of installations for the common entry portal for trucks (See “More Efficient Management of Truck Traffic”, page 9) had to be done in phased sections to avoid interrupting the ebb and flow of the roughly 1,200 trucks that drive through this holding area every day before entering the Port. The Department of Safety and Security was enlisted to help direct traffic. But this wasn’t the only inconvenience that had to be managed. The MPA also launched projects to increase the capacity of the electrical network at the Port. What this notably involved was digging a two-kilometre trench along the Port road to place new lines connecting two electrical substations. Truck traffic was one-way, which meant traffic had to be reorganized on the stretches affected by these projects. Another challenge for the Engineering Department was coordinating several joint projects with Termont Montreal, the company that operates Maisonneuve Terminal. These projects included: the complete overhaul of a section of the terminal (roadway, water system and sewage); construction of a power substation and five steel structures that can each accommodate 48 electrical outlets for refrigerated containers; and construction of a new entry/exit truck portal. “We had to carry out these works without disrupting operations at the terminal. The planning was worthy of a surgical operation, with the added value of boldness and creativity,” explained Pierre Robert, Director, Engineering. Same thing at Cast Terminal, operated by Montreal Gateway Terminals, where the situation involved pavement repairs in one of the container handling areas. The operation took place in two stages, which makes sense, except for an additional constraint: while teams were busy on this section of the terminal, other teams were hard at work extending an adjacent pier. Lastly, at the grain terminal, a curve of railway track had to be redone at a section where trucks cross to deliver grain. It was out of the question to stop train and truck traffic for several days on end. Time windows had to be found when no train convoys were scheduled so that the work could be carried out. It took quite a few astute moves to allow trucks to cross the tracks despite the work underway. “The key to success in all these projects lay in the planning, coordination and commitment of all the parties involved: Engineering, Environment, Property Planning, Procurement, Information Technology, Geomatics and Financial Services, together with the clients,” said Jean-Luc Bédard, Vice-President, Operations and Harbour Master. ||||| 7 ||||| ||||| Projets La nouvelle entrée des camions comporte 27 postes de contrôle munis d’un système d’enregistrement automatisé. The new truck entrance includes 27 checkpoints equipped with an automated registration system. efficacité accrue dans la gestion des déplacements de camions Grâce au parachèvement de son nouveau portail commun d’entrée des camions, le port de Montréal pourra mieux gérer le flux des marchandises et la sécurité. Bon an, mal an, qu’il gèle ou que sévisse la canicule, les installations du port de Montréal ne s’arrêtent jamais. Véritable cœur du Saint-Laurent, le port manutentionne chaque année quelque 25 millions de tonnes de marchandises de toutes sortes qu’il redistribue aux quatre coins de la planète. S’il fallait mettre bout à bout les 1,3 million de conteneurs manutentionnés sur les quais de la métropole au cours d’une année, il faudrait un train dont la locomotive se trouverait à Montréal et le wagon de queue, à Buenos Aires, en Argentine. Pour disséminer cette quantité de conteneurs, pas moins de 25 firmes de transport routier envoient des hordes de camions-remorques à l’assaut des terminaux. Chaque jour, quelque 2 500 semi-remorques circulent sur le territoire portuaire. Jusqu’à aujourd’hui, la livraison ou la prise en charge du conteneur se faisait encore de main à main, entre quatre yeux et à grand renfort de connaissements et de copies papier en deux ou trois exemplaires. Mais les beaux jours de ce rituel sont désormais comptés. D’ici mars 2011, l’aire de stationnement située à l’entrée Est de la route du port sera transformée en une véritable zone de gestion de circulation et de transactions. Le but de cette opération de près de 11 millions de dollars financée à hauteur de 50 % par le gouvernement fédéral dans le cadre du Fonds de stimulation de l’infrastructure ? Densifier la manutention du trafic à l’intérieur des terminaux. Pour y parvenir, ingénieurs et constructeurs ont aménagé une infrastructure de quatre hectares. Tout ça, sans nuire aux activités portuaires qui doivent fonctionner sans discontinuer. Sous cette nouvelle structure bétonnée courent 10 kilomètres de conduits et 25 kilomètres de fils électriques et de fibre optique destinés à relier les systèmes qui équiperont ultimement le portail de reconnaissance optique et vidéo et les 27 plateformes par lesquelles devront passer les camions avant de se rendre à leur terminal de destination. Bienvenue dans l’univers de la super électronique. ||||| 8 Le terminal Maisonneuve, exploité par la compagnie Termont Montréal, sera le premier à profiter de l’informatisation complète de ses livraisons. Cela signifie qu’avant même de pénétrer sur ce terminal, l’identification du conteneur aura été complétée par des appareils de captage vidéo et celle du camionneur qui le transporte par reconnaissance optique, sans même que ce dernier n’ait à descendre de sa cabine. Le système sera ainsi en mesure de relier le conteneur à son chauffeur. Cette opération se déroulera dans un premier portail par lequel passera le camion. Dans un deuxième temps, le camionneur se dirigera vers un des 27 postes de contrôle munis d’un système d’enregistrement automatisé où un ordinateur reconnaîtra l’empreinte biométrique de son index ainsi que les informations sur la transaction. Muni du billet confirmant la transaction à effectuer, le camionneur se rendra au poste d’enregistrement automatisé du terminal où, si l’information contenue sur son billet est conforme, la guérite s’ouvrira afin de lui permettre de livrer son conteneur à l’endroit désigné. Il s’agit ni plus ni moins d’une révolution dans la façon de gérer le flux des marchandises et la sécurité sur le terminal portuaire. « Il n’y aura plus d’embouteillages et de pertes de temps », soutient Dany Cattiaux, ingénieur et chargé de projet qui veille au chantier du portail. La nouvelle formule a d’autres avantages. Sur le plan environnemental, la fluidité accrue permettra de réduire l’impact des gaz à effet de serre des activités portuaires puisque les moteurs des camions tourneront deux fois moins longtemps au ralenti. C’est sans compter qu’une meilleure répartition des allées et venues des camions permettra d’amoindrir la congestion sur le réseau de transport local. Les risques d’accident de travail seront aussi diminués puisque les camionneurs n’auront plus à descendre de leur véhicule et à y remonter pour s’identifier. Le nouveau portail comporte d’autres aspects intéressants, notamment en ce qui concerne les responsabilités civiles et les assurances. Par exemple, lorsque les camions cheminent à l’intérieur du portail d’entrée, des caméras filment les conteneurs sur trois faces. Les bandes vidéo sont conservées dans l’éventualité d’une réclamation. Ainsi, différents intervenants sont en mesure d’établir s’ils sont ou non responsables d’un dommage causé aux conteneurs ou à la marchandise qu’ils renferment. Par ailleurs, la loi sur la sûreté portuaire oblige les administrations portuaires à identifier tous les visiteurs, comme dans les aéroports. Avec les nouvelles installations, le contrôle de l’identité de toutes les personnes qui se présentent au port sera encore plus efficace. La mise en place du nouveau portail n’est pas le seul projet prévu pour permettre l’optimisation des infrastructures du port de Montréal. D’autres investissements devront être consentis au cours des prochaines années afin de permettre aux camions d’accéder plus rapidement au port à partir du réseau autoroutier, et également de le rejoindre plus facilement. Mais cela ne relève pas uniquement de l’Administration portuaire de Montréal. ||||| Projects ||||| Le portail d’entrée est muni d’un système de reconnaissance optique et vidéo qui permet l’identification du conteneur et celle du camionneur. The entry portal is equipped with an OCR and video system that enables identification of containers and drivers alike. More efficient management of truck traffic With the completion of its new common entry portal for trucks, the Port of Montreal will be able to better manage cargo flow and security. Year in, year out and regardless of cold snaps and heat waves, the Port of Montreal’s facilities never close. The heart of the St. Lawrence, the Port handles a good 25 million tonnes a year of all kinds of cargo, which it redistributes to the four corners of the world. If the 1.3 million containers handled on the city’s piers were placed end to end, hauling them would take a train whose locomotive is in Montreal and whose caboose is in Buenos Aires, Argentina. To distribute this quantity of containers, no fewer than 25 trucking firms send legions of trucks to the terminals. Every day, about 2,500 semi-trailers circulate on Port territory. Until now, container delivery or pick-up was still done hand to hand, face to face and with bills of lading in duplicate or triplicate. But the good old days of this process are numbered. By March 2011, the holding area located at the east entrance of the Port road will be transformed into a real circulation management and transaction zone. Green-lighted at close to $11 million, what is the purpose of this operation federally funded up to 50% under the infrastructure Stimulus Fund? Pump up traffic handling density inside the terminals. To achieve this, engineers and builders had to develop a four-hectare infrastructure. All without disrupting port activities that must be kept in continuous operation. Under this new concrete structure run10 kilometres of pipes and 25 kilometres of electrical and fibre optic wiring for connecting the systems that will ultimately equip the portal with optical character recognition and video along with 27 platforms that trucks will have to stop at before heading to their destination terminal. Welcome to the world of super electronics. Maisonneuve Terminal, operated by Termont Inc., will be the first to profit from fully automated deliveries. This means that even before entering the terminal, video streaming devices will have identified each container and optical character recognition (OCR) will have confirmed each truck driver’s ID without the drivers even having to get out of their cab. The system will be able to link containers to their truck drivers. This operation will take place at the first portal the truck goes through. In the second stage, drivers will head to one of 27 checkpoints equipped with an automated registration system where a computer will recognize the biometric print of the driver’s index finger as well as all the data on the pending transaction. With a ticket confirming the transaction to be carried out, the driver will then proceed to the terminal’s automated registration station where, if the information on the ticket is consistent, the gate will open to allow the driver to deliver the container to its designated spot. This is nothing short of a revolution in managing the flow of goods and security on Port territory. “There won’t be any more traffic jams and wasted time,” said Dany Cattiaux, Engineer and Project Manager who is overseeing the portal construction site. The new format has other advantages. On the environmental front, the improved traffic flow will make it possible to reduce the impact of greenhouse gas emissions from port activities, as the idling time of truck engines will be cut in half. That’s without factoring in how much the improved dispatching of trucks’ comings and goings will alleviate congestion on the local road network. The risk of work-related injury will also be reduced since drivers will no longer have to climb out of and back into their vehicles to identify themselves. There are other interesting aspects to the new portal, especially when it comes to civil liability and insurance. For example, when trucks drive through the entry portal, cameras capture three sides of the containers being hauled. The videotapes are kept in the event of a claim. So the various stakeholders can establish whether or not they are liable for damage to the containers or the cargo inside them. What’s more, the law governing port security obliges port authorities to identify all visitors, same as in airports. With the new facilities, ID control of everyone coming to the Port will be carried out even more efficiently. Installing the new portal is not the only project in the works to optimize the Port of Montreal’s infrastructures. Further investment will be needed in the coming years to help trucks get to the Port faster from the highway network, and afterwards get back on the highway more easily. However, this is not solely up to the Montreal Port Authority. ||||| 9 ||||| ||||| Projets Le terminal Cast augmente sa capacité d’accueil Des travaux entamés en juin 2010 au terminal Cast permettront, dès 2011, de recevoir simultanément deux porte-conteneurs de plus de 270 mètres. Dans l’univers maritime, l’horizon n’est pas une frontière. Montréal a beau abriter le plus important port en eaux intérieures en Amérique du Nord, dérouler plus de 17 kilomètres de quais et disposer de l’équivalent de 13 stades olympiques de terminaux à conteneurs, l’Administration portuaire de Montréal voit encore et toujours plus loin. À ce jour, deux des trois terminaux à conteneurs internationaux peuvent accueillir simultanément des navires de plus de 270 mètres. Bientôt, le troisième terminal pourra en faire autant. En effet, les quais du terminal Cast, exploité par la Société Terminaux Montréal Gateway, sont prolongés des 40 mètres qui leur manquaient pour avoir la même portée que les autres terminaux. Une des contraintes a été de procéder aux travaux sans entraver les activités du terminal qui a continué de recevoir des navires et leur cortège de portiques de parc, gerbeuses, charriots élévateurs et camions-remorques de toutes sortes. Pour le prolongement du quai, les équipes d’ingénierie ont opté pour une structure de 50 pieux d’acier tubulaire servant d’assise à la dalle de béton de 40 mètres. La profondeur a été portée au même niveau que le quai voisin, soit 11,6 mètres au lieu de 10,7 mètres. Un mur antiaffouillement a été érigé et une berge en enrochement créée pour protéger les fondations du quai. S’il avait suffi de balayer 90 petits centimètres de sédiments meubles accumulés sous l’effet des courants, l’affaire aurait été belle. Nora Menasria, l’ingénieure responsable de l’interprétation et de la coordination des travaux, nous ramène cependant vite sur terre. « Les travaux maritimes sont un bien plus grand défi que les travaux terrestres, souligne-t-elle. Les normes environnementales en milieu aquatique sont très strictes. D’autant plus qu’une partie du site avait servi jadis pour les opérations des pétroliers. » Heureusement, en la matière, les spécialistes de l’APM en connaissent un bout. « Nous savions exactement où pouvaient se trouver les contaminants, raconte Nora Menasria. Les estacades et les boudins ont donc été installés en tenant compte des courants du fleuve. Nous avons récupéré les contaminants à l’endroit précis où nous les attendions. Un seul pompage a suffi. » Quant aux sédiments extirpés du fond du fleuve, ils ont été chargés par des grues à benne preneuse sur des barges, puis remorqués jusqu’à un site de dépôt sur le territoire du port. Ces travaux de 10,2 millions de dollars, financés à hauteur de 50 % par le gouvernement fédéral dans le cadre du Fonds de stimulation de l’infrastructure, vont permettre à la fois de mieux desservir les transporteurs maritimes et d’augmenter la compétitivité du port. Alors que les armateurs réaliseront des économies d’échelle, Montréal et sa région verront leur prospérité s’accroître sensiblement. ||||| Un port de plus en plus électrique La capacité du réseau électrique a été augmentée afin de répondre aux exigences d’alimentation en électricité du port, et plus spécifiquement des terminaux à conteneurs. La dernière augmentation de la capacité du réseau électrique du port datait de 1997. Depuis, le marché du conteneur au port de Montréal a crû de plus de 69 %. Aussi, d’importants travaux ont été entrepris en 2010 pour répondre aux besoins présents et futurs des terminaux. Les travaux comprennent notamment l’installation par Hydro-Québec d’une ligne de 25 000 volts venue renforcer la capacité d’une sous-station électrique existante, la construction d’une nouvelle sous-station, l’installation de condensateurs et l’ajout d’un système d’acquisition de données en temps réel afin d’assurer une gestion optimale du réseau. « Ces améliorations nous permettent d’assurer une alimentation électrique encore plus fiable à nos clients des terminaux et offrent la capacité nécessaire pour l’ajout éventuel de nouvelles grues-portiques », souligne Pierre Robert, directeur, ingénierie. Ces investissements de près de 9,2 millions de dollars ont été financés à hauteur de 50 % par le gouvernement fédéral dans le cadre du Fonds de stimulation de l’infrastructure. ||||| Des conduites ont été installées sur près de quatre kilomètres pour passer les câbles servant à alimenter la nouvelle sous-station électrique. Close to 4 km of pipes were laid to house the cables used to power the new electrical substation. ||||| 10 Le prolongement du quai au terminal CAST permettra d’accueillir simultanément deux porte-conteneurs de plus de 270 mètres. Projects ||||| The pier extension at Cast Terminal will make it possible for two container ships, each longer than 270 metres, to dock at the same time. Cast Terminal ups its accommodation capacity Projects launched in June 2010 at Cast Terminal will make it possible to simultaneously accommodate two container ships, both longer than 270 metres, by 2011. In the marine world, the horizon is not a border. Even though Montreal is home to North America’s largest inland port, boasts more than 17 kilometres of piers and can offer the equivalent of 13 Olympic stadiums of container terminals, the Montreal Port Authority always looks further and further ahead. To date, two of the three international container terminals can accommodate two ships longer than 270 metres at the same time. Soon, the third terminal will be able to as well. In fact, the piers at Cast Terminal, operated by Montreal Gateway Terminals, have been extended by the 40 metres they lacked to provide the same reach as the other terminals. One of the constraints was how to carry out the work without disrupting operations at the terminal, which continued to receive ships and their attendant gantry grains, stackers, forklifts and all sorts of trucks, tractors and semi-trailers. For the pier extension, the engineering teams opted for a structure made of 50 tubular steel piles for the 40-metre concrete slab. Its depth was brought to the same level as the neighbouring pier, 11.6 metres instead of 10.7 metres. An anti-erosion wall was erected and a riprap bank was created to protect the pier’s foundations. If it would have been enough to clear away a mere 90 centimetres of the loose sediment that had accumulated due to water currents, everything would have been fine. Nora Menasria, the engineer in charge of interpreting and coordinating the projects was quick to bring us back to earth. “Marine projects are a much bigger challenge than projects on land,” she pointed out. “The environmental standards in an aquatic environment are very strict, especially since part of the site was previously used for oil operations.” Fortunately, this is familiar territory for the MPA’s experts. “We knew exactly where the contaminants would be found,” said Nora Menasria. “So booms and sponsons were installed, taking river currents into account. We recovered the contaminants at the exact spot we expected. It took only one pumping.” As for the sediment removed from the river bottom, it was loaded by grab cranes onto barges and then towed to a disposal site on Port territory. These $10.2 million projects, federally funded up to 50% under the Infrastructure Stimulus Fund, will make it possible to better serve marine shippers and, at the same time, boost the Port’s competitiveness. While the owners achieve economies of scale, Montreal and its surrounding regions will see a substantial increase in their prosperity. ||||| A more and more electric port The electrical network’s capacity was increased to meet the power needs of the Port, and more specifically the container terminals. The last increase in the Port’s electrical network capacity dates back to 1997. Since then, the container market at the Port of Montreal has grown by more than 69%. Also, major projects were undertaken in 2010 to meet the terminals’ present and future needs. These projects include: Hydro Quebec’s installation of a 25,000-volt line to strengthen the capacity of an existing substation; construction of a new substation; the installation of capacitors; and the addition of a real-time data acquisition system to ensure optimal network management. “These improvements let us provide even more reliable electrical power to our terminal clients while giving us the capacity we need to eventually add new gantry cranes,” stated Pierre Robert, Director, Engineering. Intérieur de la nouvelle sous-station construite pour renforcer la capacité électrique du port de Montréal. This investment of close to $9.2 million was 50% financed by the federal government through its Infrastructure Stimulus Fund. ||||| Inside the new substation built to strengthen the Port of Montreal’s electrical capacity 11 ||||| ||||| Médias Radio-Canada met le port à l’honneur Radio-Canada features the Port Pendant l’été, plusieurs équipes de journalistes de Radio-Canada sont venues préparer des reportages sur les activités du port de Montréal. Le résultat a été la diffusion, le 14 septembre, dans le cadre du Téléjournal de 18 heures, de deux reportages, l’un consacré à l’accès au port pour les camions, et le second à l’avenir du port. Un troisième reportage sur le secteur des croisières a été diffusé le lendemain, à la même heure. Over the summer, several teams of journalists from Radio-Canada, CBC’s French language counterpart, filed stories on the Port of Montreal’s operations. The result was the broadcast of two reports on September 14 during the 6 p.m. newscast Téléjournal, one on truck access to the Port and the other on the Port’s future. A third report on the cruise industry was broadcast the next day in the same time slot. These three reports are available on a Radio-Canada website page specifically devoted to the Port of Montreal, at http://www.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/port-de-montreal/. A fourth report, on a typical container’s journey, can also be found there, along with many other items.||||| Ces trois reportages sont accessibles sur une page du site Internet de Radio-Canada dédiée au port de Montréal (http://www.radio-canada.ca/ nouvelles/dossiers/port-de-montreal/). On y trouve également un quatrième reportage concernant le parcours d’un conteneur, et bien d’autres articles. ||||| » Montréal arrive au 27 LE DYNAMISME DU PORT rang de l’étude menée par la Brookings Institution. e élÉment majeur de la performance ÉCONOMIQUE DE MONTRÉAL Une étude menée conjointement par la Brookings Institution, la London School of Economics and Political Science et la Deutsche Bank Research souligne le rôle prépondérant du port de Montréal dans l’excellente performance économique de Montréal au sortir de la récession. Montréal se classe au 27e rang sur 150 régions métropolitaines recensées à l’échelle mondiale, et est la seule ville canadienne à figurer parmi les 30 premières. Les auteurs de l’étude intitulée The Path to Economic Recovery attribuent ce résultat enviable au solide système bancaire canadien, au dynamisme du plus important port intérieur au monde et des secteurs de l’aérospatiale et de l’électronique. « Ce résultat reflète l’efficacité de notre plateforme intermodale reconnue par les plus grandes compagnies maritimes au ||||| 12 monde et notre positionnement comme porte d’entrée nord-américaine pour le commerce mondial », a souligné Sylvie Vachon, présidente-directrice générale de l’Administration portuaire de Montréal. Aujourd’hui, si l’Europe continentale et le Royaume-Uni restent les principaux marchés du port de Montréal avec 51 % du trafic des conteneurs, la Méditerranée, l’Asie et le Moyen-Orient ainsi que l’Amérique latine contribuent de plus en plus à sa croissance, avec respectivement 19 %, 16 % et 8 % du trafic des conteneurs manutentionnés au port. L’étude complète est disponible sur le site Internet de la Brookings Institution à l’adresse suivante : http://www.brookings.edu/reports/2010/1130_ global_metro_monitor.aspx ||||| Media ||||| Cruises land on the front page Les croisières à la Une L’arrivée, le 23 septembre, de l’Aida Luna, le plus gros navire de croisière jamais accueilli au port de Montréal, a suscité un vif intérêt des médias. Télévisions, radios et journaux se sont succédé pour monter à bord et obtenir une entrevue avec le capitaine, tandis que des centaines de Montréalais sont venus admirer le navire depuis les quais du Vieux-Montréal. ||||| On September 23, the arrival of the Aida Luna, the largest cruise ship ever welcomed at the Port of Montreal, attracted a great deal of media interest. TV, radio and print journalists lined up to board and get an interview with the captain, while hundreds of Montrealers came to admire the ship from the quays of Old Montreal. ||||| À bord de son bateau, le capitaine de l’Aida Luna, Sven Gärtner, a accordé de nombreuses entrevues aux médias montréalais. » Montreal ranks 27th in The Brookings Institution’s Global Metro Monitor. Captain Sven Gärtner, Master of the Aida Luna, gave the Montreal media numerous interviews about his ship. THE Port’s dynamism a major driver of Montreal’s economic performance A report jointly written by The Brookings Institution, London School of Economics and Political Science and Deutsche Bank Research highlights the Port of Montreal’s dominant role in Montreal’s excellent economic performance at the end of the recession. Montreal ranks 27th among the 150 metropolitan areas, or “metros”, profiled in its Global Metro Monitor, and is the only Canadian city that made it into the top 30. The authors of the report entitled The Path to Economic Recovery attribute Montreal’s performance to the sound Canadian banking system, the dynamism of the world’s largest inland port and the aerospace and electronics sectors. “This result reflects the efficiency of our intermodal platform, recognized by the largest shipping companies in the world, and our position as the North American gateway for global trade,” stated Sylvie Vachon, President and Chief Executive Officer of the Montreal Port Authority. While continental Europe and the United Kingdom currently remain the Port of Montreal’s principal markets with 51% of container traffic, the Mediterranean, Asia and the Middle East and Latin America are contributing more and more to its growth, with 19%, 16% and 8% respectively of the container traffic handled at the Port. The full report is available on The Brookings Institution’s website, at: http://www.brookings.edu/reports/2010/1130_global_metro_ monitor.aspx ||||| 13 ||||| ||||| Éco-environnement L’APM se distingue à l’Alliance verte En mai dernier, l’Alliance verte* a rendu publics les résultats individuels de ses 44 membres vis-à-vis de sa politique environnementale. Le port de Montréal s’est particulièrement distingué en obtenant les meilleurs résultats parmi les 15 ports et administrations portuaires du Saint-Laurent et des Grands Lacs membres de l’organisation. Le port a atteint le niveau 5, synonyme d’excellence, en ce qui concerne sa politique environnementale sur les conflits d’usage, le niveau 4 en ce qui concerne la réduction des gaz à effet de serre et le leadership environnemental, et le niveau 2 pour la gestion des résidus de cargaison. Il est à souligner que tous les niveaux obtenus au-delà du niveau 1 indiquent une performance supérieure à ce qui est exigé par les réglementations environnementales en vigueur. Le rapport complet sur les progrès des participants est téléchargeable sur le site de l’Alliance verte à l’adresse www.allianceverte.org. ||||| * F ondée en janvier 2008, l’Alliance verte est un partenariat pour un avenir durable au sein de l’industrie maritime du Saint-Laurent et des Grands Lacs regroupant 44 membres au Canada et aux États-Unis qui s’unissent dans le but d’implanter, de façon volontaire, une politique environnementale sur l’ensemble d’un corridor maritime majeur, pour ensuite renforcer leur performance environnementale par un processus d’amélioration continue. L’APM roule The MPA stands out at Green Marine Last May, Green Marine* published the individual results attained by its 44 member companies, all participants in its environmental program. The Port of Montreal distinguished itself by achieving the best results of the 15 member ports and port authorities on the St. Lawrence and Great Lakes. On a five level scale, the Port reached level 5 (excellence) for its environmental policy on conflicts of use, level 4 for its reduction of greenhouse gases and environmental leadership, and level 2 for its management of cargo residues. It should be noted that every level reached above level 1 indicates better performance than required under current environmental regulations. The full report on participants’ progress can be downloaded from the Green Marine website, at www.green-marine.org. ||||| * Founded in January 2008, Green Marine is the St. Lawrence – Great Lakes maritime industry’s partnership for a sustainable future undertaken by 44 members in Canada and the United States that joined forces to implement a voluntary environmental program the full length of this major maritime corridor. They keep strengthening their environmental performance through a continuous improvement process. vert L’APM a fait l’acquisition cette année de six véhicules hybrides supplémentaires : cinq pour les services de sûreté et un pour les services de l’entretien. Ces nouveaux équipements permettront de réduire les émissions de gaz à effets de serre, tout en faisant réaliser des économies remarquables. La technologie hybride consiste en l’association d’un moteur thermique avec un moteur électrique. Ces deux systèmes fonctionnent en alternance selon le régime de conduite. Grâce à ce système, les véhicules ont une consommation en carburant comparable à celle d’une petite voiture compacte. Par exemple, la Ford Escape hybride achetée pour les services de sûreté a une consommation en ville de 5,8 L / 100 km au lieu de 10,4 L / 100 km pour le même modèle qui n’est pas hybride. L’APM a également pris possession en octobre dernier de sa première locomotive à génératrices multiples développant une puissance totale de 2 000 chevaux chacune. Cette locomotive permet de réduire la consommation de diesel grâce à un dispositif de régulation qui peut mettre en marche une, deux ou ses trois génératrices, selon l’ampleur de la tâche à effectuer. De plus, lorsque la locomotive reste à l’arrêt plus de cinq minutes, l’ordinateur de bord arrête toutes les génératrices. Ce système contribue à réduire de 30 % la consommation de carburant et de plus de 50 % les émissions de gaz à effet de serre. L’achat, d’un montant de 1,6 million de dollars, a été réalisé avec une aide du gouvernement fédéral dans le cadre du programme Éco-marchandises de Transports Canada. Ce type de locomotive sera appelé à remplacer progressivement la flotte des six locomotives du port de Montréal. ||||| ||||| 14 Un des véhicules hybrides des services de sûreté de l’APM. One of the hybrid vehicles in the MPA’s Security fleet. On the eco front ||||| New sustainable Nouvelle politique de développement development policy durable à l’APM at the MPA Le 10 juin dernier, le conseil d’administration a approuvé officiellement la nouvelle politique de développement durable de l’Administration portuaire de Montréal. Cette nouvelle politique représente un pas important vers l’intégration et l’équilibre des volets économique, environnemental et social de l’entreprise. Huit principes directeurs guident dorénavant l’ensemble des décisions et des actions de l’APM. Il y est question de gestion et de communication responsable, d’engagement des parties prenantes, de milieu de travail, de sûreté et de sécurité, de mission économique et de contribution pour la société, d’empreinte environnementale et d’exemplarité en matière de développement durable. La mise en œuvre de la nouvelle politique de développement durable est confiée à un comité développement durable composé des différentes directions de l’APM et qui identifie les stratégies, les objectifs, les cibles et les priorités à l’intérieur d’un plan quinquennal. Le comité crée des groupes de travail réunissant des employés provenant de tous les secteurs de l’organisation pour en assurer la mise en œuvre. Ainsi, un groupe de travail a été mis sur pied pour réaliser un plan de communication de la politique de développement durable et de sensibilisation pour les employés. Un autre groupe de travail s’attèle à rendre les événements de l’APM plus éco-responsable. Un troisième groupe de travail se concentre sur le transport durable avec pour objectif de proposer aux employés des solutions de rechange à l’auto-solo pour leurs déplacements travail-domicile. ||||| On June 10, the Board of Directors officially approved the Montreal Port Authority’s new sustainable development policy. This new policy is an important step towards integrating and balancing the organization’s economic, environmental and social components. Eight principles now guide all of the MPA’s decisions and actions in matters of: management and responsible communication; stakeholder commitment; the workplace; safety and security; economic mission and contribution to society; and environmental footprint and setting an example for sustainable development. The new sustainable development policy is being implemented by a sustainable development committee composed of various MPA departments. Mandated to determine the strategies, objectives, targets and priorities within a five-year plan, the committee has created working groups of employees from all sectors of the organization to advance the cause. As a result, one working group was set up to produce a communication plan to inform and sensitize employees on the sustainable development policy. Another working group is tackling the challenge of making MPA events more ecologically responsible. A third working group is focussing on sustainable transportation with the aim to offer employees alternatives to driving to work/home alone. ||||| The MPA on a GREEN ROLl This year, the MPA acquired six more hybrid vehicles: five for Security and one for Maintenance. This new equipment will make it possible to lower our greenhouse gas emissions while achieving considerable savings. Hybrid technology consists of combining an internal combustion engine with an electric motor. These two systems alternate according to the driving speed. Thanks to this system, our vehicles are close to reaching the fuel consumption level of a small compact. The Ford Escape Hybrid has a city fuel consumption of 5.8 L / 100 km instead of 10.4 L / 100 km for the same non-hybrid model. L’APM a pris possession en octobre de sa première locomotive à génératrices multiples. In October, the MPA took possession of its first GenSet locomotive. In October, the MPA also took possession of its first GenSet locomotive, featuring multiple generators that provide a total of 2,000 horsepower each. This locomotive makes it possible to reduce diesel consumption through a power-regulating device that can start up one, two or all three generators, depending on the size of the task at hand. On top of that, when the locomotive remains stationary for more than five minutes, the on-board computer puts the locomotive into standby mode. This system helps reduce fuel consumption by 30% and cuts greenhouse gas emissions by more than 50%. The $1.6 million purchase was made with federal assistance under Transport Canada’s ecoFREIGHT program. This type of locomotive will gradually replace the Port of Montreal’s fleet of six locomotives. ||||| 15 ||||| ||||| Nos clients DOSSIER GROUPE OCÉAN profil d’entreprise le spécialiste groupe océan : des missions impossibles Le 25 septembre dernier, des vents violents ont tellement fait valser le MV Avataq que les moteurs du navire de 113 mètres sont tombés en panne. Perdu entre l’Atlantique et l’océan Arctique, le bateau a dérivé pendant trois jours dans le détroit d’Hudson. Pour le sortir de cette mauvaise passe, Océan a lâché l’Ocean Delta aux trousses du navire en perdition. En une semaine à peine, le husky des glaces de 46 mètres pouvant déployer une force de 70 tonnes au bollard avait tiré l’Avataq comme un chien de traîneau jusqu’à Igloolik. Trente jours plus tôt, c’est encore Océan qui participait au remorquage du Clipper Adventurer, un bateau de croisière qui avait heurté un rocher dans l’Arctique avec, à son bord, 100 passagers et 69 membres d’équipage. Toutes les missions d’Océan ne sont évidemment pas une partie de plaisir. Gordon Bain rappelle l’écrasement de l’avion de Swissair à huit kilomètres des côtes de la Nouvelle-Écosse, le 2 septembre 1998. « C’est nous qui avons remonté l’épave du McDonnell Douglas MD-11. Ce n’était pas drôle pour l’équipe de repêcher des corps, parlez-en à mon associé Jacques Tanguay, premier vice-président et directeur général d’Océan, c’est lui qui était sur place pour mener l’opération. » Impossible ? Connais pas ! Heureusement, toutes les interventions de l’entreprise ne sont pas aussi dramatiques. Même que certaines représentent de bonnes nouvelles sur le plan environnemental. Et pas seulement parce que la filiale Océan Remorquage est certifiée ISO 9001:2000 et ISM (International Safety Management). Par exemple, à l’été 2008, Océan Construction et sa compagnie sœur Océan Remorquage ont participé à un projet très particulier sur l’île de Baffin au Nunavut : charger des barges de minerai de fer depuis la petite localité de Milne Inlet qui ne bénéficiait d’aucune installation permettant à des chalands d’accoster. Écologie oblige, il n’était pas question de draguer, de dynamiter, ni de couler du béton dans une baie reconnue pour abriter plusieurs narvals. De plus, il fallait pouvoir installer le tout en août et replier bagage avant la prise des glaces, en octobre, et surtout... sans laisser de traces. Que faire ? Océan Construction a tout bonnement conçu un quai à l’aide de 18 sections flottantes de 40 pieds et 8 barges de 18 pieds et a fait construire, au chantier naval d’Océan à l’Isle-aux-Coudres, deux remorqueurs à faible tirant d’eau en plus de modifier trois chalands de type Mississippi. Un remorqueur d’Océan a toué tous ces équipements sur 2 250 milles nautiques en se faufilant à travers les icebergs à la dérive. En 14 jours ! En dépit d’une amplitude de marée de six pieds, le quai temporaire sur lequel étaient montés les convoyeurs de la compagnie Logistec a permis de charger trois navires de 50 000 tonnes métriques de minerai, 24 heures sur 24. Un exploit dont la direction n’est pas peu fière. ||||| 16 Une croissance menée au pas de charge Mais si Océan offre aujourd’hui des services de remorquage portuaire, de transbordement de pilotes, d’escorte de navires, de renflouage et récupération d’épaves, de réparation navale à flot et en chantier, d’interventions sous-marines, de dragage et de location d’équipement maritime entre Hamilton sur le lac Ontario, Sept-Îles sur la rive nord du golfe du Saint-Laurent et dans l’est de l’Arctique canadien, c’est d’abord et avant tout parce que les associés Gordon Bain et Jacques Tanguay n’ont jamais eu peur de se mouiller ! À partir du moment où il plonge, en 1987, dans l’aventure du remorquage après celle de la plongée sous-marine (voir l’article « Le grand timonier du Saint-Laurent », page 18), le scaphandrier se transforme en redoutable homme d’affaires. En moins de 10 ans, Gordon Bain prend possession des compagnies Les Remorqueurs de Québec ltée, Remorquage & Sauvetage McAllister inc, Les Remorquages Sorel inc., Trois-Rivières Remorqueurs ltée et Dragage St-Maurice (1989) inc. Océan devient propriétaire d’équipement. « Quand on a commencé dans la location de barges, rappelle Gordon Bain, on était centième au palmarès. Aujourd’hui, on est devenu le numéro un. » En 1995, Océan s’associe avec Les Chantiers AML de l’Isle-aux-Coudres avant de racheter la totalité du chantier en 1997 et d’y inaugurer ses nouvelles installations en 2006. « Nous avons aujourd’hui un nouveau quai et une rampe de halage qui peut recevoir des navires allant jusqu’à 5 000 tonnes. » Pas moins de 50 hommes travaillent à temps plein pour réparer des bateaux de toutes sortes. Une autre cinquantaine d’employés œuvrent plutôt à construire des remorqueurs. Et pas n’importe lesquels. Gordon Bain raconte avoir fait le tour du monde pour voir ce qui se faisait de mieux sur le marché. « C’est à Vancouver qu’on l’a trouvé. On ne s’est pas contenté de racheter les plans. On a demandé à l’architecte de les modifier pour répondre à nos exigences très particulières. Ça a donné les bijoux que nous avons aujourd’hui et que nous ne cessons jamais d’améliorer chaque fois que nous lançons une nouvelle construction. » Pas étonnant qu’en raison de ses acquisitions, son développement stratégique, la diversification de ses activités, ses équipes de gestion et de terrain, Océan soit devenu l’un des principaux fournisseurs de services maritimes intégrés au Canada et un leader des services pour l’industrie maritime canadienne. ||||| Our customers ||||| Ocean Group FILE company profile Ocean Group Inc.: the “mission impossible” On September 25, high winds made the MV Avataq hurtle about so much that the engines of this 113-metre vessel broke down. Lost between the Atlantic and Arctic oceans, the ship drifted for three days in Hudson Strait. To get it out of this bad stretch, Ocean sent the Ocean Delta after the ship in distress. Within barely a week, the 46-metre husky of ice waters capable of deploying a 60-tonne bollard pull had towed the MV Avataq like a sled dog all the way to Igloolik. Thirty days earlier, Ocean also took part in towing the Clipper Adventurer, a cruise ship that had struck a rock in the Arctic with 100 passengers and 69 crew members on board. Obviously, not all of Ocean’s missions are a cakewalk. Gordon Bain recalls the Swissair plane crash eight kilometres off the coast of Nova Scotia on September 2, 1998. “We were the ones who pulled up the wreckage of the McDonnell Douglas MD-11. It was no fun for the team to recover the bodies. Ask Jacques Tanguay (Editor’s note: his partner). He was the one on site leading the operation.” Impossible? Unheard of! Fortunately, not all of the company’s interventions are so dramatic. Some of them are even good news on the environmental front, and not simply because all Ocean’s harbour towing subsidiaries have obtained ISO 9001:2000 and ISM (International Safety Management) certification. For example, in the summer of 2008, Ocean Construction and its sister division Harbour Towing and Transportation Operations, participated in a very special project on Baffin Island: load barges of iron ore from the small locality of Milne Inlet, which had no berthing facilities for barges in a bay known for sheltering several narwhals. Given the ecology, dredging, blasting or pouring concrete was out of the question. On top of that, everything had to be installed in August and cleaned up before October, when the ice would set in, and above all, everything had to be done without leaving a trace. What to do? specialist Ocean Construction simply went ahead and designed a wharf featuring 18 sections, each 40 ft. long, and 8 barges, each 18 feet long, and then at Ocean’s l’Île-aux-Coudres shipyard, built two shallow-draft tugs and repurposed three Mississippi-type barges. An Ocean tug towed all this equipment over 2, 250 nautical miles, weaving through drifting icebergs. In 14 days! Despite a six-foot tide range, the temporary wharf, along with conveyors on it mounted by Logistec Corporation, made it possible to load 50,000 metric tonnes of ore per day, 24/7. A feat that is quite a source of pride for management. Growth at record speed If Ocean can now offer harbour towing services, pilot transfer, ship escort services, marine salvage and wreck removal, afloat and dry dock ship repairs, underwater interventions, dredging and shipping equipment rental between Hamilton, on Lake Ontario, Sept-Îles on the North Shore of the Gulf of St. Lawrence and the eastern Canadian Arctic, it is first and foremost because partners Gordon Bain and Jacques Tanguay have never been afraid of getting their feet wet! From the moment in 1987 when he dove into the adventures of towing after mastering scuba diving (see “The Great Helmsman of the St. Lawrence”, page 19), diver Gordon Bain emerged as a formidable businessman. In less than ten years, he acquired Québec Tugs Ltd., McAllister Towing and Salvage Inc., Sorel Tug Boats Inc., Trois-Rivières Remorqueurs Ltée and Dragage St-Maurice (1989) Inc. Ocean became an equipment owner. “When we got into barge rentals,” Gordon Bain recalls, “we ranked down in the hundredths. Now we’re number one.” In 1995, Ocean formed a partnership with Les Chantiers AML on l’Île-auxCoudres, then bought out the shipyard in 1997 and inaugurated its new facilities there in 2006. “We now have a new wharf and hauling slip that can accommodate ships up to 5,000 tonnes.” No fewer than 50 men work full-time to repair all kinds of ships, while another 50 employees spend their time building tugs. And not just any tugs. Gordon Bain says he scoured the world to find the best made tug on the market. “We found it in Vancouver. It wasn’t enough to buy the plans. We asked the architect to modify them to meet our very specific needs. That’s what gave us the treasures we have today, and we keep improving with every launch of a new build.” With its acquisitions and strategic development, the diversification of its operations and management and on-site teams, it’s no surprise that Ocean has become one of Canada’s leading suppliers of integrated marine services and a leader in providing services for the Canadian marine industry. ||||| 17 ||||| ||||| Nos clients Gordon Bain DOSSIER GROUPE président et chef de la direction d’Océan. OCÉAN President and Chief Executive Officer at Ocean. portrait Il ne faut pas longtemps pour casser la glace avec Gordon Bain, ce solide baroudeur au menton à fossette qui, depuis 38 ans, arpente et sillonne son territoire fait de courants, marées, remous, brumes et tempêtes. Il suffit de l’accoster et de lui tendre l’amarre pour saisir illico que l’arrimage est fiable et que le courant passe. Dans ses bureaux de la gare Windsor, au centre-ville de Montréal, le président fondateur du Groupe Océan raconte qu’il n’a jamais été à la remorque du destin. À la barre d’une flottille de 21 remorqueurs trapus (2 autres seront livrés en 2011), de 292 chalands et d’une armée de 500 employés stratégiquement déployés de Hamilton sur le lac Ontario jusqu’à Sept-Îles, Gordon Bain a fait cent fois la preuve, au propre comme au figuré, qu’il a ce qu’il faut dans les tripes et sur le fleuve pour déplacer des montagnes. Il va jusqu’à faire dévier la trajectoire de menaçants icebergs qu’il toue à grand renfort de chevaux-vapeur pour préserver les installations de forage en mer au large de Terre-Neuve. Le scaphandrier de Trois-Rivières À l’instar des montagnes de glace qu’Océan harnache, la tête sculptée de Gordon Bain n’est que la pointe visible de la vaste expérience maritime qui l’habite. Né au confluent non pas de deux, mais bien de Trois-Rivières, l’adolescent décide, dès la fin de son collégial, de s’immerger dans le monde de la plongée sous-marine. « J’étais très bon en natation et très à l’aise dans l’eau, raconte-t-il. Je suis allé faire un cours de plongée à Vancouver. » Gordon a refait surface au Québec à 20 ans, avec l’intention ferme de fonder une entreprise spécialisée en travaux sous-marins. Il la baptisera « Aqua-marine ». « À 21 ans, j’ai soumissionné pour un projet d’HydroQuébec pour l’entretien des barrages submergés. J’ai décroché le contrat pendant 10 ans. Je me suis retrouvé à Betsiamites, à la Baie James, à Outardes, Gouin, Carillon, Beauharnois. » Pour le jeune entrepreneur, c’était un peu comme devenir commandant d’un sous-marin avec jusqu’à 30 membres d’équipage à son bord. « Aqua-marine était la plus grosse entreprise de travaux sous-marins au Québec », claironne-t-il d’une voix cuivrée. Mais un jour, en sortant son périscope, il s’est aperçu que, tant à bâbord qu’à tribord, la concurrence s’était mise à faire du dumping. C’est à ce moment qu’il a compris que ça lui prenait un bateau sous les pieds. « Si n’importe qui peut s’improviser plongeur, tout le monde ne peut se proclamer capitaine », raconte le président du Groupe Océan qui rappelle que s’il est possible de lancer une petite entreprise de plongée avec 35 000 $, il faut compter 12 millions de dollars pour un seul remorqueur comme l’Ocean Bertrand Jeansonne. Dans ces eaux-là, il sait que la concurrence et le savoir-faire ne s’improvisent pas. ||||| 18 Un patron rigoureux et visionnaire Qu’il remorque une barge de sédiments ou l’Aida Luna, le plus prestigieux navire de croisière à être jamais venu à Montréal, comme il l’a fait en septembre dernier, Gordon Bain tient aux bateaux d’Océan comme à la prunelle de ses yeux. « Tu pourrais t’en servir comme d’un yacht », jure-t-il. Gordon Bain n’est pas seulement minutieux. Il s’avère rigoureux et visionnaire. Crise économique ou non, Gordon Bain et son associé, Jacques Tanguay, investissent massivement sans baisser les voiles. Ils sont même à dessiner la nouvelle génération de remorqueurs. Ces nouveaux remorqueurs seront plus puissants, prêts à escorter les navires toujours plus gros et conformes aux normes environnementales qui n’existent même pas encore. Alors que la houle économique force plusieurs entreprises à écoper, Gordon Bain affirme qu’Océan continue d’embaucher. Même qu’en 2008, Océan annonçait plusieurs nominations à sa direction ; ces nominations apportent une large expertise à l’équipe de gestion. À la même période, Gordon Bain décide de prendre un peu de recul et passe la barre du navire à son associé de longue date et ami, Jacques Tanguay, qui assure le leadership quotidien de toutes les opérations d’Océan. Pour Gordon Bain, il est important de partager sa vision avec les gestionnaires, parce que c’est maintenant à eux de trouver les façons de réaliser ses ambitions. Par gros temps, il y a peut-être du roulis sur le pont, mais peu de roulement de personnel au sein de l’entreprise. De toute évidence, Gordon Bain n’est pas un écumeur de mer. « Je suis conscient que mon succès est dû à une multitude de facteurs dont les principaux sont le soutien de mes employés et l’appui indéfectible de ma clientèle. Je leur en suis reconnaissant. » Le grand timonier protège l’équilibre travail/vie de famille des employés et reste toujours à l’écoute des besoins de son équipe, mais ne vous méprenez pas. Si la compétition veut s’aventurer à moins d’une encablure des ports d’attache d’Océan, elle devra investir sans compter et être prête à affronter une équipe soudée. « Nous regardons le monde de façon stratégique, avec environ 50 000 navires de commerce en service dans le monde, ce ne sont pas les opportunités qui manqueront. » Sans conteste, Gordon Bain n’a pas froid aux yeux. D’ailleurs, il est confiant qu’avec son équipe de gestion, ses équipements et ses équipages, il est prêt à relever tous les défis pour assurer la croissance de l’organisation dans l’avenir. ||||| Photo Le Groupe Océan LE grand TIMONIER DU Saint-Laurent Our customers ||||| Ocean Group FILE portrait The great HELMSMAN of the St. Lawrence It doesn’t take long to break the ice with Gordon Bain, a rugged adventurer with a cleft chin who, for 38 years, has been surveying and marking his territory consisting of currents, tides, eddies, mists and tempests. All it takes is hailing him and tossing him the mooring line to quickly grasp that all is well anchored and the current is passing. In his offices at Windsor Station in downtown Montreal, the founding president of Ocean Group says that he has never been towed by fate. At the helm of a flotilla of 21 sturdy tugs (with two more on their way in 2011), 292 barges and an army of 500 employees strategically deployed from Hamilton to Sept-îles, Gordon Bain has proved a hundred times over, both literally and figuratively, that he has the right stuff both within and on water to move mountains. Using his tugs’ considerable horsepower, he can actually divert the trajectory of hazardous icebergs to keep the sea rigs off the coast of Newfoundland safe. The diver from Trois-Rivières Like the icebergs that Ocean wards off, Gordon Bain’s chiselled head is only the visible tip of the extensive marine experience he has acquired. Born at the confluence of not two, but three rivers, as a teenager he decided that as soon as he finished college he’d take the plunge into the scuba diving business. “I was a really good swimmer and very comfortable in the water,” he says. “I took a diving course in Vancouver.” Gordon resurfaced in Quebec at age 20, with the firm intention to found a company that specialized in underwater work. He named it Aqua-Marine. “At age 21, I bid on a Hydro-Québec project for the maintenance of underwater dams. I got the contract for ten years. I found myself in Betsiamites, James Bay, Outardes, Gouin, Carillon and Beauharnois.” For the young entrepreneur, it was a little like becoming captain of a submarine with up to 30 crew members on board. As he put it, in his clarion voice, “Aqua-Marine was one of the largest underwater construction companies in Quebec.” Then one day as he turned away from his periscope, he realized that port side and starboard alike, the competition had started dumping. That was the moment he understood that he needed a boat under his feet. “While just about anyone can become a diver, not everyone can call themselves a captain,” said the Ocean Group president, even though he knew at the time that while it was possible to start a small diving company on $35,000, it would take $12 million for a single tugboat such as the Ocean Bertrand Jeansonne. In those waters, he knew that the competition doesn’t improvise and know-how can’t be faked. A thorough and visionary boss Whether he is towing a barge full of sediment or the Aida Luna, the most prestigious cruise ship to ever grace Montreal, as it did in September, Gordon Bain’s Ocean vessels are his pride and joy. “You could use them like a yacht,” he swears. Gordon Bain is not only meticulous, he is thorough and visionary. Economic crisis or not, he and his partner, Jacques Tanguay, invest massively without lowering any sails. They are even designing the next generation of tugboats. These new tugs will be more powerful, able to escort ever larger ships in compliance with environmental standards that don’t even exist yet. While the economic tide is forcing several companies to bail out, Gordon Bain reports that Ocean keeps hiring. Even in 2008, Ocean announced several appointments to its senior management, bringing broad expertise to the management team. At the same time, Gordon Bain decided to step back a bit. He turned the helm over to his long-time partner and friend, Jacques Tanguay, who provides the day-to-day leadership for all Ocean operations. It is important for Gordon Bain to share his vision with managers, because it’s now up to them to find ways to carry out his ambitions. In heavy weather, there may be rolling motion on the bridge, but there is never much staff turnover in the company. Gordon Bain is clearly not a sea skimmer. “I’m aware that I owe my success to a multitude of factors, and the main ones are the backing of my employees and the unwavering support of my clients. I’m grateful to them.” The great helmsman protects his employees’ work / family life balance and is always attentive to his team’s needs, but make no mistake. If the competition wants to venture a stone’s throw into Ocean’s home ports, the company will invest freely and square off with a solid team. “We look at the world strategically, and with about 50,000 ships in service worldwide, there’s no lack of opportunity.” No doubt about it, Gordon Bain is fearless. He is also confident that with his management team, equipment and crews, everything is in place to meet all challenges and ensure his company’s growth well into the future. ||||| 19 ||||| ||||| Nos clients DOSSIER GROUPE OCÉAN Star Wars Le des mers Le remorqueur Ocean Serge Genois, dernier fleuron de la flotte d’Océan, est né. C’est la jetée Alexandra du port de Montréal qui, le 17 novembre dernier, a fait office de fonds baptismaux au remorqueur hi-tech tout droit sorti du chantier naval de l’Isle-aux-Coudres. C’est tout un colosse de métal aux viscères bourrés d’électronique : 25 mètres de longueur, plus de 9 mètres de largeur, deux énormes hélices propulsées par 4 000 chevaux-vapeur qui lui permettent de développer un tir au bollard de 50 tonnes. La bête est tout, sauf un tire-au-flanc. En contractant ses entrailles, l’Ocean Serge Genois peut faire jaillir non pas un, mais deux jets puissants. Il crache 1 200 mètres cubes d’eau par heure. C’est l’équivalent du contenu d’une piscine olympique... à l’heure ! Les flammes n’ont qu’à bien se tenir ! L’Ocean Serge Genois est un savant croisement des meilleurs gènes de l’Ocean Intrépide et de l’Ocean Jupiter, deux remorqueurs de dernière génération également mis au point par nul autre que Serge Genois qui assume aujourd’hui la paternité du nouveau venu de 10 millions de dollars dans la flotte d’Océan. Gordon Bain, président et chef de la direction d‘Océan, n’est pas peu fier d’avoir pu repêcher M. Genois qui est aujourd’hui vice-président exécutif au développement des affaires. « J’ai rencontré Serge à la marina de Sillery, il y a 12 ans. Il a vu l’avenir. C’est lui qui a amené toute cette nouvelle technologie. » « C’est un vrai bijou d’ergonomie. Tout a été amélioré sur ce bateau. Les déflecteurs de glace, les stabilisateurs, les moteurs sont à la fine pointe de la technologie. Installé dans sa timonerie, le capitaine voit tout, sait tout, contrôle tout. C’est Star Wars ! » L’Ocean Serge Genois est affecté aux opérations portuaires de Montréal et sera aussi mis à contribution pour l’escorte de navires, le touage sur courte et longue distance ainsi que pour les opérations de sauvetage et de récupération d’épaves. « Je me réjouis de l’arrivée de ce nouveau remorqueur ultramoderne qui démontre l’engagement d’Océan à offrir constamment au port de Montréal des services de haut niveau grâce à la compétence de ses équipages et à la qualité de ses équipements », a déclaré Sylvie Vachon, présidente-directrice générale de l’Administration portuaire de Montréal. ||||| ||||| 20 Our customers ||||| Ocean Group FILE Star Wars The of the seas The tugboat Ocean Serge Genois, the latest pearl in the Ocean Group fleet, has been christened. On November 17, the Port of Montreal’s Alexandra Pier served as baptismal font for the hi-tech tug fresh from the l’Île-aux-Coudres shipyard. A metal titaness brimming with electronics, she is 25 metres long, more than 9 metres wide, and has two huge propellers powered by 4000 horsepower, allowing her to develop a 50-tonne bollard pull – and never shrink from any task. By contracting her insides, the Ocean Serge Genois can spout not one, but two powerful jets, spurting 1200 m3 of water per hour. That’s the equivalent of all the water in an Olympic-sized pool… per hour! Flames simply can’t withstand her. The Ocean Serge Genois is a skilful crossing of the best genes of the Ocean Intrepid and the Ocean Jupiter, two latest generation tugboats that were also developed by none other than Mr. Serge Genois, who enjoys paternity of the $10 million newcomer in the Ocean fleet. Gordon Bain, President and CEO of Ocean Group, is more than a little proud to have recruited Mr. Genois, who is now Executive Vice-President — Business Development. “I met Serge in the Sillery marina 12 years ago. He saw the future. He’s the one who brought in all this new technology.” “She’s a real gem of ergonomics. Everything was improved on this ship. The ice deflectors, the stabilizers and the engines are all on the cutting edge of technology. From his wheelhouse, the captain sees everything, knows everything and controls everything. It’s Star Wars!” The Ocean Serge Genois is assigned to port operations in Montreal and will also be used for ship escort services and shortand long-distance towing as well as marine salvage and wreck removal services. “I am delighted by the arrival of this ultramodern new tug that shows Ocean’s commitment to consistently provide high level services to the Port of Montreal through the skills of its crews and the quality of its equipment,” stated Sylvie Vachon, President and Chief Executive Officer of the Montreal Port Authority. ||||| (De gauche à droite) : Jacques Tanguay, premier vice-président et directeur général d’Océan, Christianne Duperré, marraine du remorqueur, Serge Genois, vice-président exécutif, Développement des affaires d’Océan et Gordon Bain, président et chef de la direction d’Océan. (From left to right): Jacques Tanguay, First Vice-President and General Manager of Ocean, Christianne Duperré, godmother of the ship, Serge Genois, Executive Vice-President – Business Development at Ocean, and Gordon Bain, President and Chief Executive Officer at Ocean. 21 ||||| ||||| Nos clients Il était une fois... PETITE HISTOIRE DE grands remorqueurs Grâce à ses remorqueurs dernier cri équipés de systèmes de combat d’incendie de classe FI-FI 1 et les 2 000 chevaux-vapeur de ses pompes, Océan est en mesure d’éteindre un feu qui ferait rage à 140 mètres au-dessus du niveau du fleuve. Mais sur le fleuve, les ancêtres de ces camions de pompiers marins étaient à des années-lumière de tels exploits. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, ces rares « scouts » maritimes servaient principalement au ravitaillement des phares. Cependant, avec l’approfondissement du chenal, le nombre de navires a crû et le besoin de bouées de signalisation a augmenté en conséquence. Pour remédier au plus pressé, la Trinity House, l’institution mise en place en 1805 pour veiller sur le trafic maritime du fleuve Saint-Laurent, fit l’acquisition, en 1854, du Richelieu, un vapeur à roues à aubes conçu spécialement pour l’entretien et le ravitaillement des phares. Il veillait également à installer les bouées au printemps et à les enlever avant la prise des glaces à l’automne. Mais en raison de l’augmentation du trafic sur le fleuve, il est vite apparu qu’un vrai service de remorquage était nécessaire. C’est à l’armateur François Baby que fut confiée la gestion du matériel flottant du département des Travaux publics et c’est sous sa gouverne qu’apparurent le Doris, l’Admiral et l’Advance, trois vapeurs en bois équipés de roues à aubes latérales à balanciers et utilisés pour le remorquage dans le Bas-Saint-Laurent. Le contrat passé avec Travaux publics stipulait qu’il fallait aussi établir un service de remorqueurs à vapeur entre Québec et le Bic à compter du 27 février 1854. Malheureusement, l’Advance et l’Admiral n’étaient manifestement pas à la hauteur de la tâche. Aussi Travaux publics exigea le nolisement de « deux bons vapeurs à hélice de fer » conçus spécifiquement pour le ravitaillement des phares ou l’entretien des bouées. Apparaissent alors le Queen Victoria et le Napoléon III. On peut alors envisager de s’en servir pour remorquer des voiliers dans les estuaires jusqu’au port. Ce dernier navire, épaulé par l’Admiral et le Lady Head, forma l’embryon de ce qui deviendra, un siècle plus tard, la Garde côtière canadienne. Certains remorqueurs de l’époque connaissent une vie plus tumultueuse que d’autres. Ce fut, par exemple, le cas du Cornwall, un vaisseau qui servit de cheval de trait fluvial entre 1911 et 1930. Lancé à Montréal en 1855, le Kingston, un navire de 53 mètres, était entré en service sur la ligne Hamilton-Montréal. Victime d’un incendie en 1872 dans l’archipel des MilleÎles, sa coque en acier et sa machine à vapeur sont réutilisées pour refaire surface sous une nouvelle identité : le Bavaria. Un an plus tard, en faisant route vers Toronto avec une cargaison de 25 fûts de spiritueux à fort degré ||||| 22 Le Daniel McAllister, le plus gros remorqueur conservé au Canada et deuxième plus ancien remorqueur de mer existant dans le monde, se repose aujourd’hui dans le Vieux-Port de Montréal. d’alcool, un de ses énormes balanciers se brise et pulvérise les futailles, provoquant un autre incendie qui fit 14 morts. L’épave fumante est remorquée et renaîtra une deuxième fois de ses cendres, en 1874, sous le nom d’Algerian jusqu’à ce qu’il soit rebaptisé Cornwall, en 1904. C’est finalement en 1911 qu’il sera transformé en véritable remorqueur. Le Muscallonge est un autre remorqueur qui a connu une fin tragique. D’abord baptisé Vigilant le 23 avril 1896 à Port Huron, au Michigan, c’est le 15 août 1936, alors qu’il remorquait une barge chargée de 34 000 litres de pétrole brut, que le feu s’est déclaré dans la salle des chaudières. Le remorqueur en bois de 39 mètres explose et coule par 30 mètres de fond, faisant depuis le bonheur des poissons qui s’y réfugient, à cinq kilomètres à l’est de Brookville. Certains remorqueurs l’échappent belle, mais en ont lourd sur le cœur. Comme l’Eureka. Le 29 mai 1914, à peine 35 minutes après qu’Adélard Bernier, le pilote du remorqueur qui guidait le RMS Empress of Ireland, eut laissé l’immense paquebot continuer sa route, ce dernier est éperonné en face de Sainte-Luce. Il coule corps et biens en 14 minutes. C’est un des plus grands désastres maritimes en temps de paix : 1 012 personnes y laissent leur vie, alors que le naufrage du Titanic, deux ans plus tôt, avait causé la perte de 1 517 vies humaines. Il y a aussi les remorqueurs patriotiques. À ce titre, le Sainte-Anne est exemplaire. Au mois d’août 1942, apercevant un sous-marin U210 en surface, le vaillant remorqueur l’éperonne et le coule tout bonnement sans se soucier des dommages que cet acte de bravoure allait inévitablement provoquer à sa propre coque. Il s’en est tiré, mais a tout de même fini par sombrer dans l’oubli. D’autres, s’ils ne sont pas envoyés à la casse, connaissent une fin plus heureuse. Ainsi, le Felicia, né à Sorel en 1923, a pris une retraite bien méritée au début des années 1990. Aujourd’hui, il se la coule douce sur la plage de Saint-Joseph-de-la-Rive en se rappelant l’époque où son capitaine, dépourvu de radio, s’époumonait dans son porte-voix, exposé aux intempéries. Mais aucun n’a connu meilleur sort que le Daniel McAllister, le plus gros remorqueur conservé au Canada et deuxième plus ancien remorqueur de mer existant dans le monde. Reconnu comme étant « d’intérêt exceptionnel » par la Commission canadienne d’examen des exportations de biens culturels, il se trouve aujourd’hui aux petits soins dans le Vieux-Port de Montréal. Né en 1907 sous le nom de Helena, le doyen des remorqueurs a eu pour dernier maître nul autre que Gordon Bain qui lui a donné son congé dans les années 1980 après d’innombrables années de bons et loyaux services. ||||| Our customers ||||| The Daniel McAllister, the largest preserved tug in Canada and the second oldest ocean-going tug in the world, now rests in the Old Port of Montreal. Once upon a time ... A little tale OF great tugs With its latest tugboats fitted with a FI-FI 1 firefighting system and the 2000 shaft horsepower of its pumps, Ocean can now put out a fire raging 140 meters above the river level. But on the St. Lawrence River, the forerunners of these marine fire trucks were light years away from such feats. Until the mid 19th century, these rare marine “scouts” served mainly to refuel lighthouses. However, with the deepening of the canal, the number of ships grew and there was a corresponding need for signal buoys. with 14 dead. The smouldering wreck was towed away, and in 1874, rose again from its ashes under the name Algerian until it was rechristened Cornwall in 1904. It was finally transformed into a real tugboat in 1911. To remedy this as quickly as possible, in 1854, Trinity House, the institution established in 1805 to regulate marine traffic on the St. Lawrence, acquired the Richelieu, a paddle-wheel steamer specially designed to maintain and refuel lighthouses. It was also responsible for installing buoys in the spring and removing them in the fall before the ice set in. The Muscallonge is another tug that met with a tragic end. It was initially christened the Vigilant on April 23, 1896 in Port Huron, Michigan. On August 15, 1936, while towing a barge loaded with 34,000 litres of crude oil, fire broke out in the boiler room. The 39-metre wooden tug exploded and sank 30 metres deep. Since then, it has been home to the fish that take refuge there, five miles east of Brockville. However, due to the increase in traffic on the river, it soon became apparent that a real towing service was needed. Shipowner François Baby was put in charge of managing floating material by the Department of Public Works, and it was on his watch that the Doris, the Admiral and the Advance came into service. These three wooden steamboats were equipped with split paddles and outriggers that were used for towing in the Lower St. Lawrence. The contract with Public Works stipulated that he would also establish a steamboat tug service between Quebec City and Le Bic commencing February 27, 1854. Unfortunately, the Advance and the Admiral clearly weren’t up to the task. Public Works also required the hiring of “two good steamships with an iron propeller” specifically designed to refuel lighthouses or maintain buoys. That was when the Queen Victoria and the Napoléon III made their appearance. Their use could then be planned ahead to tow sailing ships in the estuaries into port. The latter, backed by the Admiral and the Lady Head, formed the nucleus of what would become, a century later, the Canadian Coast Guard. Some of the tugboats of that time had a more turbulent life than others. Such was the case for the Cornwall, a vessel that served as a fluvial draft horse between 1911 and 1930. Launched in Montreal in 1855 as the Kingston, a 53-metre passenger liner, it went into service on the Hamilton-Montreal line. In 1872, it fell victim to a fire in the Thousand Islands archipelago, but her steel hull and steam engine were reused and she resurfaced under a new identity: the Bavaria. A year later, en route to Toronto with a cargo of 25 barrels of spirits with a high alcohol content, one of her enormous beams broke and smashed the barrels, causing another fire. This one ended Some tugs avoid tragedy but weigh heavy on the heart. Take the Eureka. On May 29, 1914, barely 35 minutes after its pilot, Adélard Bernier, had finished guiding the RMS Empress of Ireland to start on its own way, the huge ship was rammed in front of Sainte-Luce. It sank with all crew and cargo in 14 minutes. This is one of the worst marine disasters in peace time: 1,012 people lost their live, comparable to the sinking of the Titanic two years earlier which resulted in the loss of 1,517 lives. There are patriotic tugs as well. The Sainte-Anne is a great example. In August 1942, after spotting a U210 submarine that had surfaced, the valiant tug rammed it and sank it without heed to the damage this act of bravery would inevitably wreak on its own hull. It escaped, but fell into oblivion all the same. Those that avoided the scrap heap came to a happier end. For example, the Felicia, brought into the world in Sorel in 1923, took a well deserved retirement in the early 1990s. These days she relaxes on the beach at Saint-Joseph-de-la-Rive, a reminder of a time when her captain, for lack of a radio and exposed to the elements, had to shout into his megaphone. But none had a better fate than the Daniel McAllister, the largest preserved tug in Canada and the second oldest ocean-going tug in the world. Recognized as being “of exceptional importance” by the Canadian Cultural Property Export Review, it is now beautifully cared for in the Old Port of Montreal. Launched in 1907 as Helena, the last master of this doyenne of tugs was none other than Gordon Bain, who granted her leave in the 1980s after many years of good and loyal service. ||||| Au premier plan, le remorqueur Felicia quand il était encore en service. In the foreground, the tug Felicia when she was still in service. 23 ||||| ||||| Nos clients Plus de conteneurs réfrigérés et un nouveau portail pour les camions au terminal Maisonneuve Le nouveau portail d’entrée des camions au terminal Maisonneuve. The new entry portal for trucks at Maisonneuve Terminal. La compagnie Termont Montréal a augmenté la capacité d’accueil de conteneurs réfrigérés sur le terminal Maisonneuve qu’elle exploite. Cinq nouvelles structures d’acier pouvant accueillir chacune 48 prises ont été installées, soit 240 nouvelles prises de courant pour conteneurs réfrigérés de 40 pieds. Une sixième structure sera construite en 2011, portant la capacité totale à 288 prises. Le parc de conteneurs réfrigérés est divisé en deux blocs distincts, soit un bloc pour l’expédition et un pour l’importation. La compagnie Termont Montréal a reçu une subvention dans le cadre du Programme d’aide visant la réduction ou l’évitement des émissions de gaz à effet de serre (PAREGES) du ministère des Transports du Québec. Ces nouvelles installations permettront une diminution d’en moyenne 2 000 tonnes de gaz à effet de serre par année. Par ailleurs, la compagnie a également procédé à la construction d’un nouveau portail pour les camions. Ce nouveau portail est complémentaire au portail commun d’entrée des camions construit par l’APM sur l’aire de stationnement située à l’entrée Est de la route du port (voir l’article « Efficacité accrue dans la gestion des déplacements de camions », page 8). ||||| ||||| 24 Le terminal Maisonneuve a augmenté sa capacité d’accueil de conteneurs réfrigérés. Maisonneuve Terminal increased its accommodation capacity for refrigerated containers. Our customers ||||| More refrigerated containers and a new entry portal for trucks at Maisonneuve Terminal Termont Montréal Inc. has increased its accommodation capacity for refrigerated containers at Maisonneuve Terminal, which it operates. Five new steel structures that can accommodate 48 sockets each have been installed. That’s 240 new electrical outlets for the 40-foot long refrigerated containers. A sixth structure will be built in 2011, bringing the total capacity to 288 outlets. The refrigerated container park is divided into two separate areas, one for shipping and one for import. Termont Montreal Inc. received a grant under Transport Quebec’s Programme d’Aide visant la Réduction ou l’Évitement des émissions de Gaz à Effet de Serre (PAREGES), a program to help reduce or avoid greenhouse gas emissions. On average, these new installations will result in 2,000 fewer tonnes of greenhouse gases per year. In other news, the company also moved forward on construction of a new truck portal. This new portal is complementary to the common entry portal for trucks constructed by the MPA for the holding area located at the east entrance of the Port road (See the article “More Efficient Management of Truck Traffic”, page 9). ||||| 25 ||||| ||||| Croisières Une saison des croisières exaltante Entamée le 29 mai par l’arrivée du Maasdam de la compagnie Holland America, la saison des croisières a offert cette année aux Montréalais une grande première, à savoir le passage à deux reprises de l’Aida Luna, le plus gros navire de croisière jamais accueilli au port de Montréal. Long de 252 mètres et pouvant accueillir 2 500 passagers et membres d’équipage, l’Aida Luna s’est amarré à la jetée Alexandra du 23 au 25 septembre et du 13 au 15 octobre. Cet immense navire de la compagnie allemande Aida Cruise faisait partie d’une des 27 croisières internationales de la saison 2010 qui s’est clôturée par le départ du Crystal Symphony de la compagnie Crystal Cruise le 23 octobre, et auxquelles il convient d’ajouter les 13 croisières intérieures Montréal – Îles-de-la-Madeleine de la compagnie CTMA. Au total, ce sont plus de 41 000 passagers et membres d’équipage qui ont débarqué ou embarqué cette année à Montréal. À noter qu’un autre navire de croisière, l’Amadea de la compagnie Phenix Reisen, d’une capacité de 880 passagers, a aussi accosté au port de Montréal pour la première fois de son histoire, le 3 octobre pour être précis. Le 25 septembre, quatre navires de croisière étaient amarrés au port de Montréal. On September 25, four cruise ships were docked at the Port of Montreal. ||||| 26 Autre point fort de la saison, la présence simultanée, le samedi 25 septembre, de quatre navires de croisière : l’Aida Luna, le Silver Whisper, un navire d’une capacité de 388 passagers, le World, d’une capacité de 657 passagers et le Maasdam, d’une capacité de 1 266 passagers. RÉCOMPENSES Au rayon des récompenses, le port de Montréal s’est vu décerner pour la seconde fois consécutive le prix Best Turnaround Port Operations et, pour la première fois, le prix Best Turnaround Port Destination décernés par le prestigieux magazine international Dream World Cruise Destinations. ||||| L’Aida Luna, long de 252 mètres, est le plus gros navire de croisière jamais accueilli à Montréal. The 252-metre long Aida Luna is the largest cruise ship ever welcomed at Montreal. Cruises ||||| L’Amadea a accosté au port de Montréal pour la première fois de son histoire. The Amadea docked at the Port of Montreal for the first time in her history. AN exciting CRUISE season Off to a great start on May 29 with the arrival of Holland America’s cruise ship the Maasdam, this year’s cruise season offered Montrealer’s a great first: the Aida Luna, the largest cruise ship ever welcomed at the Port of Montreal, called into port twice. An impressive 252 metres long and able to accommodate 2,500 passengers and crew members, the Aida Luna docked at Alexandra Pier from September 23 to 25 and October 13 to 15. This huge ship from the German cruise line Aida Cruise was one of 27 international cruises during the 2010 season, which ended on October 23 with the departure of the Crystal Symphony from the cruise line Crystal Cruises. The season also included 13 inland cruises between Montreal and the Magdalen Islands run by CTMA Group. That adds up to more than 41,000 passengers and crew members who debarked or embarked in Montreal this year. It is worth noting that another cruise ship, the Amadea from Phoenix Reisen Cruises with a capacity of 880 passengers, also called into the Port of Montreal for the first time in its history, on October 3 to be precise. Another high point of the season occurred on Saturday, September 25, when four cruise ships were docked at the same time: the Aida Luna, the 388-passenger capacity ship Silver Whisper, the 657-passenger capacity ship The World, and the 1,266-passenger capacity Maasdam. awards On the awards front, the Port of Montreal received the Best Turnaround Port Operations award for the second consecutive year and its first Best Turnaround Port Destination award, both from the prestigious international magazine Dream World Cruise Destinations. ||||| 27 ||||| ||||| Patrimoine silo n 5 o LE deviendra un nouvel espace de vie pour les Montréalais Le silo no 5 en 1927. Elevator No. 5 in 1927. Le 1er novembre 2010, l’élévateur à grain no 5 du port de Montréal ainsi que plusieurs terrains adjacents ont été transférés à la Société immobilière du Canada (SIC). En tout, cela représente une superficie de 24,6 hectares qu’exploitait l’Administration portuaire de Montréal et qui sera réaménagée dans le cadre de l’Initiative du Nouveau Havre de Montréal du gouvernement du Canada. Des consultations publiques auront lieu au cours de 2011 pour déterminer la vocation du bâtiment. La SIC se donne pour objectif de terminer son réaménagement en 2017 pour les célébrations du 375e anniversaire de Montréal. Construit entre 1903 et 1906, à une époque où le port de Montréal était considéré comme le plus important port céréalier au monde, et agrandi en 1914, 1924 et 1959, le bâtiment que tous les Montréalais connaissent sous le nom de silo no 5 comporte 206 silos répartis en trois structures, mesure presque un demi-kilomètre de long et atteint une hauteur de 66,4 mètres. À son apogée, il pouvait contenir plus de cinq millions de boisseaux de grains, soit l’équivalent du contenu de 30 piscines olympiques. Le silo no 5 a cessé ses activités en 1995. Tous ses éléments internes et externes essentiels sont toujours en place et témoignent d’une architecture industrielle typique du début du 20e siècle. Des informations historiques et une visite guidée virtuelle du silo no 5 sont accessibles sur le site internet que la SIC a créé à l’adresse suivante : http://www.pointedumoulin.ca/fr/accueil C’était le temps où Montréal comptait cinq élévateurs à grain… Dans les années 1920, on disait du port de Montréal qu’il était le principal port céréalier au monde. Sur les cinq élévateurs à grain qui y ont été construits au 20e siècle, trois ont été démolis, un est toujours en activité et un autre attend une nouvelle vie. ||||| Photo prise le 8 mai 1915 Photo taken May 8, 1915 1 Élévateur n° 1 L’élévateur n° 1 fut construit entre 1902 et 1904. D’une capacité initiale de un million de boisseaux, il a été agrandi en 1912 pour porter la capacité à 2,5 millions de boisseaux, et à nouveau en 1915 pour atteindre une capacité totale de quatre millions de boisseaux. L’élévateur n° 1 a été démoli en 1983. Elevator No. 1 Built between 1902 and 1904, Elevator No. 1 had an initial capacity of 1 million bushels. It was expanded in 1912 to raise capacity to 2.5 million bushels and again in 1915 to reach a total capacity of 4 million bushels. Elevator No. 1 was demolished in 1983. ||||| 28 Photo prise en 1912 Photo taken in 1912 2 Élévateur n° 2 L’élévateur n° 2, construit entre 1910 et 1912, avait une capacité de 2,6 millions de boisseaux. Il a été démoli en 1978. Elevator No. 2 Built between 1910 and 1912, Elevator No. 2 had a capacity of 2.6 million bushels. Il was demolished in 1978. Heritage ||||| Le silo no 5 en 1951. Elevator No. 5 in 1951. silo ano. 5 soon to be vibrant new space for Montrealers On November 1, 2010, the Port of Montreal’s Grain Elevator No. 5 and several adjacent properties were sold to Canada Lands Company (CLC). In all, 24.6 hectares formerly operated by the Montreal Port Authority are now set to be redeveloped under the Montreal’s New Harbourfront initiative. To determine the grain elevator’s new vocation, public consultations will take place throughout 2011. The CLC plans to complete its redevelopment in 2017, in time for Montreal’s 375th anniversary celebrations. Built between 1903 and 1906, in an era when the Port of Montreal was considered the world’s largest grain port, and expanded in 1914, 1924 and 1959, the building, more familiarly known to all Montrealers as Silo No. 5, housed 206 silos divided into three structures measuring close to a half a kilometre long and up to 66.4 metres high. At its peak, Silo No. 5 could hold 5 million bushels of grain. That’s the equivalent content of 30 Olympic-sized swimming pools. Silo No. 5 ceased operations in 1995. All its basic internal and external components are still in place, bearing witness to an industrial style of architecture typical of the early 20th century. Historical information and a virtual tour of Silo No. 5 are available on the website created by the CLC, at: http://www.pointedumoulin.ca/home Back when Montreal boasted five grain elevators… In the 1920s, the Port of Montreal was called the largest grain port in the world. Of the five grain elevators constructed there in the 20th century, three have been demolished, one is still in operation and another is awaiting a new life. ||||| Photo prise le 18 juin 1924 Photo taken June 18, 1924 3 4 Élévateur n° 3 L’élévateur n° 3, construit en 1924, avait une capacité initiale de deux millions de boisseaux. Il a été agrandi en 1928 pour atteindre une capacité totale de cinq millions de boisseaux. Il a été converti en entrepôt pour de la poudre de ciment de 1987 à 1993, et a été démoli en 2002. Élévateur n° 4 L’élévateur n° 4 – qu’on appelle plus familièrement le terminal céréalier – est toujours en activité. Il a été construit entre 1960 et 1963. D’une capacité initiale de 5,5 millions de boisseaux, il a été agrandi entre 1980 et 1982 pour atteindre sa capacité actuelle de 262 000 tonnes métriques. Elevator No. 3 Built in 1924, Elevator No. 3 had an initial capacity of 2 million bushels. It was expanded in 1928 to reach a total capacity of 5 million bushels. It was converted into a warehouse for cement powder from 1987 to 1993 and was demolished in 2002. Elevator No. 4 Elevator No. 4 – usually referred to as the grain terminal – is still in use. It was constructed between 1960 and 1963. From an initial capacity of 5.5 million bushels, it was expanded between 1980 and 1982 to reach a total capacity of 262,000 metric tonnes. 5 Élévateur n° 5 Construit entre 1903 et 1906 pour la compagnie du Grand Tronc et agrandi en 1914, 1924 et 1959, l’élévateur n° 5 se cherche une nouvelle vocation. Elevator No. 5 Built between 1903 and 1906 for the Grand Trunk Railway Company and expanded in 1914, 1924 and 1959, Elevator No. 5 is currently seeking a new vocation. 29 ||||| ||||| Événements L’Administration portuaire de Montréal était présente sur les quais du Vieux-Port dans le cadre du second Festival du bateau classique qui s’est déroulé les 20, 21 et 22 août derniers. Près de 400 personnes se sont arrêtées au kiosque de l’APM pour parcourir les panneaux explicatifs sur l’histoire et les activités du port de Montréal, et regarder la présentation PowerPoint projetée sur grand écran. The Montreal Port Authority took part in the second Classic Boat Festival, held August 20, 21 and 22 on the quays of the Old Port. Close to 400 people stopped by the MPA booth to check out the display panels on the Port of Montreal’s history and operations, and to watch a PowerPoint presentation projected on a giant screen. Les visiteurs se sont arrêtés en grand nombre au kiosque d’information que l’APM tenait dans le cadre du second Festival du bateau classique sur les quais du Vieux-Port. A large number of visitors stopped by the information booth mounted by the MPA as part of the second Classic Boat Festival on the quays of the Old Port. Les 14 et 15 septembre derniers, l’Administration portuaire de Montréal a été l’hôte d’honneur de la conférence annuelle Canada Maritime qui réunit chaque année depuis cinq ans tous les acteurs importants de l’industrie maritime canadienne. Cette conférence, organisée par le prestigieux magazine américain Journal of Commerce, se tenait pour la première fois dans l’est du Canada, à l’hôtel Reine Élizabeth. Sylvie Vachon, présidente-directrice générale de l’APM, a prononcé le discours inaugural de la conférence et Tony Boemi, vice-président, croissance et développement, était l’un des conférenciers invités sur le panel « Les ports canadiens, portes d’entrée du commerce mondial ». La veille, l’APM avait reçu tous les participants de la conférence à l’occasion d’un cocktail dînatoire organisé dans la salle Dominic J. Taddeo. Sylvie Vachon, pdg de l’Administration portuaire de Montréal, prononce le discours inaugural de la 5e conférence Canada Maritime. Sylvie Vachon, President and CEO of the Montreal Port Authority, delivers the welcoming remarks at the 5th Annual Canada Maritime Conference. Plus de 400 personnes ont participé à la 5e conférence Canada Maritime qui se tenait pour la première fois dans l’est du Canada, à Montréal. More than 400 people participated in the 5th Annual Canada Maritime Conference, held for the first time in Eastern Canada, in Montreal. On September 14 and 15, the Montreal Port Authority was the honorary host of the Annual Canada Maritime Conference, which has brought together all the major players in the Canadian shipping industry every year for five years. Organized by the prestigious American publication The Journal of Commerce, this conference was held for the first time in Eastern Canada, at the Queen Elizabeth Hotel. Sylvie Vachon, President and Chief Executive Officer of the MPA, delivered the conference’s welcoming remarks and Tony Boemi, Vice-President, Growth and Development, was one of the guest speakers on the roundtable discussion “Canadian Ports – Gateways to the World”. On the eve of the event, the MPA entertained all the conference participants at a cocktail party organized in the Dominic J. Taddeo Room. ||||| 30 Events ||||| Le 20 septembre, Sylvie Vachon a accueilli, au terminal Cast, le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, et le ministre d’État Denis Lebel venus présenter le bilan du Plan d’action économique du Canada. La presse était présente en grand nombre pour couvrir la conférence de presse. On September 20, at Cast Terminal, Sylvie Vachon was host to federal Finance Minister Jim Flaherty and Minister of State Denis Lebel, who came to present the Canada Economic Action Plan report. Media representatives were there in great number to cover the press conference. Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, et le ministre d’État Denis Lebel ont choisi le port de Montréal pour présenter le bilan du Plan d’action économique du Canada. Federal Minister of Finance Jim Flaherty and Minister of State Denis Lebel chose the Port of Montreal to present the Canada Economic Action Plan report. Le 22 septembre, l’APM a accueilli les membres de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM). Daniel Dagenais, directeur, opérations, a présenté les activités portuaires et Felixpier Bergeron, directeur, sûreté & prévention des incendies, a montré au groupe le centre de contrôle. Le groupe est ensuite monté à bord d’un bus pour une visite du terminal Termont. Ce programme était piloté par le Service d’aide à l’exportation de la CCEM et orchestré par la direction des communications de l’APM. L’APM a accueilli la Chambre de commerce de l’Est de Montréal (CCEM). The MPA welcomes the East Montreal Chamber of Commerce (EMCC). On September 22, the MPA welcomed the members of the East Montreal Chamber of Commerce (EMCC). Daniel Dagenais, Director, Operations, gave a presentation on Port operations, and Felixpier Bergeron, Director, Security and Fire Prevention, gave the group a tour of the Control Centre. The group then boarded a bus to visit Termont Terminal. This program was piloted by the EMCC’s Export Assistance Department and coordinated by the MPA’s Department of Communications. Le 2 novembre, la Chambre de Commerce du Montréal métropolitain (CCMM) a tenu son « apéro montréalais » à l’Administration portuaire de Montréal. À cette occasion, Jean-Luc Bédard, vice-président, opérations, et capitaine du port, a présenté les activités du port grâce à la maquette de 27 mètres qui trône dans la salle Dominic J. Taddeo. On November 2, the Board of Trade of Metropolitan Montreal (BTMM) held its “Montréal Apéro” at the Montreal Port Authority. On this occasion, Jean-Luc Bédard, VicePresident, Operations and Harbour Master, presented the Port’s activities using the 27-metre long scale model that graces the Dominic J. Taddeo Room. Jean-Luc Bédard, vice-président, opérations, et capitaine du port (au premier plan, à gauche), présente la maquette du port aux membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Jean-Luc Bédard, Vice-President, Operations and Harbour Master (in the foreground, to the left), shows the scale model of the Port to members of the Board of Trade of Metropolitan Montreal (BTMM). 31 ||||| ||||| Le port de Montréal au fil de 2010 Janvier 04 Remise de la Canne à pommeau d’or au capitaine Steven Lloyd, du Royaume-Uni, commandant du OOCL Belgium, premier navire océanique entré au port de Montréal sans escale en 2010. Février 18 Le ministre d’État de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Denis Lebel, annonce des investissements du gouvernement du Canada d’un montant maximum de 4 648 500 $ du Fonds de stimulation de l’infrastructure dans un projet d’augmentation de la capacité électrique au port de Montréal. Sylvie Vachon, pdg de l’Administration portuaire de Montréal, préside la soirée bénéfice Célébration de la science. L’événement annuel, organisé à l’initiative de la Fondation du Centre des sciences de Montréal, vise à recueillir des fonds pour financer des programmes éducatifs et des expositions qui permettent aux jeunes et aux moins jeunes de mieux comprendre l’évolution du monde des sciences et des technologies. Mars 03 Sylvie Vachon, pdg de l’Administration portuaire de Montréal, rencontre un groupe d’élus de l’est de Montréal. 05 W. David Angus, sénateur, dévoile une plaque commémorant le rôle essentiel joué par Sir John Kennedy dans le développement du port de Montréal. Ingénieur en chef de la Commission du havre de 1875 à 1907, Sir John Kennedy a créé un port de classe internationale qui a favorisé l’essor de la région de Montréal. 09 L’APM signe une entente avec la compagnie R. J. Corman Railpower pour l’achat d’une locomotive multi-génératrices de nouvelle génération plus respectueuse de l’environnement, pour un montant de 1,6 million de dollars. 15 - 18 L’APM participe au salon annuel Cruise Shipping Miami. 17 Le port de Montréal reçoit les prix Best Turnaround Port Destination 2009 et, pour une seconde année consécutive, Best Turnaround Port Operations décernés par le prestigieux magazine Dream World Cruise Destinations. Avril l’Administration portuaire de Montréal. M. Bruneau avait exercé les fonctions de président du conseil du 15 avril 2005 au 12 avril 2009. 28 L’Administration portuaire de Montréal dépose un mémoire auprès du Comité d’examen des services de transport ferroviaire de marchandises de Transports Canada dans lequel elle met de l’avant le modèle adopté au port de Montréal qui permet aux lignes maritimes l’accès à deux fournisseurs de services ferroviaires compétitifs, le CN et le CP. Mai 18 Le caucus libéral visite l’Administration portuaire et le port de Montréal. Juin 04 Le ministre d’État de l’Agence de Développement économique du Canada pour les régions du Québec, l’honorable Denis Lebel, annonce des investissements du gouvernement du Canada d’un montant maximum de 5,1 millions de dollars du Fonds de stimulation de l’infrastructure dans un projet de prolongement d’un poste à quai au terminal Cast. 21 Réal Couture, ASC, FCA, est nommé au poste de vice-président, finances et administration de l’APM. Juillet 14 L’APM tient son assemblée annuelle. Août Maritime dont elle est hôte d’honneur. 14 - 15 5e Conférence annuelle Canada Maritime. Sylvie Vachon, pdg de l’Administration portuaire de Montréal, prononce le discours d’ouverture de la conférence. 15 Réal Couture, vice-président, finances et administration, est nommé au Conseil d’administration de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal. 19 - 23 L’APM participe à la convention annuelle de l’Association américaine des administrations portuaires qui se déroule à Halifax. 22 La Chambre de commerce de l’Est de Montréal visite l’Administration portuaire et le port de Montréal. 23 La gare maritime Iberville accueille pour la première fois l’Aida Luna, le plus important navire de croisière jamais accueilli à Montréal. 24 La compagnie de chemin de fer CN (Canadien National) et l’Administration portuaire de Montréal annoncent la signature d’un protocole d’entente visant à établir un cadre de travail favorisant une plus grande efficacité de la chaîne d’approvisionnement et de transport vers les marchés de l’Ontario et du Midwest américain. Une entente similaire est en préparation avec le CP (Canadien Pacifique), l’autre compagnie de chemin de fer qui dessert le port de Montréal. 25 Quatre navires de croisière sont amarrés simultanément au port de Montréal : l’Aida Luna, le Silver Whisper, le World et le Maasdam. 27 Le ministre des Finances du gouvernement du Canada, James Flaherty, tient une conférence de presse sur le territoire du port de Montréal pour annoncer le 6e rapport sur le bilan du Plan d’action économique du Canada. Octobre 03 Le port de Montréal accueille pour la première fois le navire de croisière Amadea. 01 L’élévateur à grain no 5 du port de Montréal et un ensemble de terrains adjacents sont transférés à la Société immobilière du Canada (SIC) qui est chargée de trouver une nouvelle vocation au silo dans le cadre de l’initiative du Nouveau Havre de Montréal du gouvernement du Canada. 02 L’APM reçoit les membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. 16 Sylvie Vachon, pdg de l’Administration portuaire de Montréal, prononce une allocution devant l’Association des diplômés de Polytechnique de Montréal sur le thème « Les grandes mutations du commerce maritime mondial et leur impact sur l’avenir des installations portuaires de Montréal ». 17 Groupe Océan procède au baptême de son tout nouveau remorqueur, le Serge Genois, à la gare maritime Iberville. Ce remorqueur sera basé au port de Montréal. 30 Sylvie Vachon, pdg de l’Administration portuaire de Montréal, prononce une allocution devant l’Association québécoise du transport et des routes (AQTR) sur le thème « Défis et occasions d’affaires au port de Montréal ». Le Syndicat canadien de la fonction publique, section locale 4688, ratifie en assemblée syndicale la nouvelle convention collective venant à échéance le 31 décembre 2017. Décembre 9 Le Syndicat national des employés du port de Montréal (CSN) – Cols 20 - 22 L’APM tient un kiosque d’information lors du second Festival du bateau classique qui se déroule sur les quais du Vieux-Port de Montréal. Plus de 400 personnes visitent le kiosque. 32 13 L’APM reçoit les participants de la 5e Conférence annuelle Canada Novembre 12 Marc Y. Bruneau est nommé en qualité d’administrateur de ||||| Septembre bleus, ratifie en assemblée syndicale la nouvelle convention collective qui viendra à échéance le 31 décembre 2020. 14 Le Syndicat national des employés du port de Montréal (CSN) – Employés de bureau, ratifie en assemblée syndicale la nouvelle convention collective qui viendra à échéance le 31 décembre 2016. The Port of Montreal in 2010 ||||| January 04 Presentation of the Gold-Headed Cane to Captain Steven Lloyd of the United Kingdom, Master of the OOCL Belgium, the first ocean-going vessel to enter the Port of Montreal without a stopover in 2010. February 18 The Minister of State (Economic Development Agency of Canada for the Regions of Quebec), the Honourable Denis Lebel, announces investments from the Government of Canada of up to $4,648,500 from the Infrastructure Stimulus Fund in a project to increase the Port of Montreal’s electrical network capacity. Sylvie Vachon, President and CEO of the Montreal Port Authority, presides over the Celebration of Science benefit evening. This annual event, organized at the initiative of the Montréal Science Centre Foundation, aims to raise funds to finance educational programs and exhibits that get young and old alike to better understand the evolving world of science and technology. March 03 Sylvie Vachon, President and CEO of the Montreal Port Authority, meets a group of elected officials in Montreal East. 05 The Honourable W. David Angus, Senator, unveils a plaque commemorating the key role played by Sir John Kennedy in the Port of Montreal’s development. Chief Engineer of the Harbour Commission (forerunner of the Montreal Port Authority) from 1875 to 1907, Sir John Kennedy created a world-class port that contributed to the development of the Montreal region. 09 The MPA signs an agreement with R.J. Corman Railpower to purchase a next generation GenSet locomotive that is more respectful of the environment, for $1.6 million. 15 - 18 The MPA participates in the annual Cruise Shipping Miami Conference and Exhibition. 17 The Port of Montreal is named Best Turnaround Destination 2009 and, for a second consecutive year, Best Turnaround Port Operations by the prestigious magazine Dream World Cruise Destinations. April September 13 The MPA welcomes the participants of the 5th Annual Canada Maritime Conference as Host Sponsor of the event. 14 - 15 5th Annual Canada Maritime Conference. Sylvie Vachon, President and CEO of the Montreal Port Authority, delivers the conference’s welcoming remarks. 15 Réal Couture, Vice-President, Finance and Administration, is appointed to the Board of Directors of the East Montreal Chamber of Commerce. 19 - 23 The MPA participates in the annual American Association of Port Authorities which takes place in Halifax. 22 The East Montreal Chamber of Commerce visits the Montreal Port Authority and the Port of Montreal. 23 For the first time, the Iberville Passenger Terminal welcomes the Aida Luna, the largest cruise ship ever accommodated in Montreal. 24 Canadian National Railway (CN) and the Montreal Port Authority announce the signing of a memorandum of understanding to develop a best-practices framework promoting greater efficiency in the supply chain and transportation to Ontario and U.S. Midwest markets. A similar agreement is being prepared with Canadian Pacific (CP), the other railway company serving the Port of Montreal. 25 Four cruise ships are simultaneously docked at the Port of Montreal: the Aida Luna, the Silver Whisper, the World and the Maasdam. 27 The Government of Canada’s Minister of Finance, James Flaherty, holds a press conference on Port of Montreal territory to announce the 6th report on Canada Economic Action Plan. October 03 For the first time, the Port of Montreal welcomes the cruise ship Amadea. November 01 The Port of Montreal’s Grain Elevator No. 5 and several adjacent 12 Marc Y. Bruneau is appointed Director of the Montreal Port Authority. Mr. Bruneau had served as Chairman of the Board from April 15, 2005 to April 12, 2009. 28 The Montreal Port Authority files a submission with the Rail Freight Service Review Panel of Transport Canada in which it puts forward the model adopted at the Port of Montreal that provides the shipping lines access to competitive rail service providers, CN and CP. May 18 The Liberal Caucus visits the Port Authority and the Port of Montreal. June 04 The Minister of State (Economic Development Agency of Canada for the Regions of Quebec), the Honourable Denis Lebel, announces investments from the Government of Canada of up to $5.1 million from the Infrastructure Stimulus Fund in a project to extend a pier at Cast Terminal. 21 Réal Couture, ASC, FCA, is appointed Vice-President, Finance and Administration at the MPA. July properties are sold to the Canada Lands Company (CLC), which is responsible for finding a new vocation for the silo as part of the Government of Canada’s Montreal’s New Harbourfront initiative. 02 The MPA welcomes members of the Board of Trade of Metropolitan Montreal. 16 Sylvie Vachon, President and CEO of the Montreal Port Authority, delivers a speech to the Alumni Association of Montreal’s École Polytechnique on the theme “Major shifts in global marine shipping and their impact on the future of Montreal’s port facilities.” 17 Ocean Group christens its brand new tugboat, the Serge Genois, at Iberville Passenger Terminal. This tug will be based at the Port of Montreal. 30 Sylvie Vachon, President and CEO of the Montreal Port Authority, gives a speech to the Association québécoise du transport et des routes (AQTR) on the theme “Challenges and business opportunities at the Port of Montreal”. At a union meeting, Local 4688 of the Canadian Union of Public Employees ratifies the new collective agreement, which expires December 31, 2017. December 14 The MPA holds its annual general meeting. August 20 - 22 The MPA mounts an information booth as part of the second Classic Boat Festival held on the piers of the Old Port of Montreal. More than 400 people visited the booth. 9 At a meeting of the employees’ union for blue collar workers, the Syndicat national des employés du port de Montréal (CSN) – Cols bleu, the new collective agreement is ratified. It will remain in effect until December 31, 2020. 14 At a meeting of the employees’ union for office workers, the Syndicat national des employés du port de Montréal (CSN) – Employés de bureau, the new collective agreement is ratified. It will remain in effect until December 31, 2016. 33 ||||| Adresse de retour Return Address Administration portuaire de Montréal Édifice du port de Montréal 2100, avenue Pierre-Dupuy, Aile 1 Montréal (Québec) H3C 3R5 40005948 port-montreal.com