Le Service de Nettoyage des Oreilles Bouchées

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Le Service de Nettoyage des Oreilles Bouchées
Le Service de Nettoyage des Oreilles Bouchées
Association Le Snob et Compagnies Siège Social 36, rue du dixième 79000 NIORT Siège Administratif Le Moulin du Roc 9, boulevard Main – BP405 79004 NIORT cedex Tel/Fax : 05 49 17 11 63 Portable : 06 12 70 04 53 Administrateur : 06 21 53 03 88 Mail : contact@fanfaresnob.com Site : www.fanfarelesnob.com Licences entrepreneur n° 2-­‐1054328 et 3-­‐1054329 Siret : 45205181600018 NAF : 9001Z 1
GENESE ET PHILOSOPHIE STRUCTURATION DEVELOPPEMENT . Reconnaissance . Appréhender le futur LES PRODUCTIONS LE SNOB EN QUELQUES CHIFFRES LE SNOB ET LES INSTITUTIONS LES ACTIONS CULTURELLES . L’arrêt Création . Les réalisations LES EVENEMENTIELS PHARES DU SNOB . Semaine de la Culture à Niort du 14 au 18 avril 2008 . Pista de Baile le 31 mai 2008 à Niort . Festival de Hué au Vietnam du 3 au 11 juin 2008 . 15 ans du SNOB et arrivée du CNAR de Niort le 20 juin 2009 PRODUCTIONS ET DIFFUSION . Les spectacles de rue en autonomie . Les spectacles sur plateau . Les spectacles en collaboration page 3 page 4 page 5 page 6 page 7 page 8 page 9 pages 10-­‐11-­‐12 page 13 pages 14-­‐15 page 16 pages 17-­‐18 page 19 pages 20-­‐21 pages 22-­‐23-­‐24-­‐25-­‐26 TABLEAUX RECAPITULATIFS . Tableau du nombre de représentations par an . Evolution du chiffre d’affaire et subventions . Répartition des représentations par territoire . Répartition du nombre de spectateurs par territoire page 27 page 28 page 29 page 30 2
GENESE ET PHILOSOPHIE Depuis 1994 la Compagnie Le SNOB s’attache à se développer dans le domaine des arts de la rue et l’espace public dans sa plus grande diversité. Il s’agit aujourd’hui d’une compagnie professionnelle reconnue au niveau local, national et international, composée de musiciens et comédiens du Poitou-­‐Charentes habités du désir de défendre les valeurs de proximité, de gratuité et de mixité sociale des publics. La rencontre avec l’autre en tant que public ou artiste, le goût du « jamais fait », de l’échange, du partage et du mélange des cultures, l’envie de dé-­‐compartimenter les arts de la rue pour une « transversalité » des arts sont autant de moteurs pour la création sous toutes ses formes dans un but d’excellence. La ligne directrice de la compagnie se décline en plusieurs axes : La défense du spectacle vivant sous toutes ses formes en général et des arts de la rue en particulier, Le partage en favorisant la rencontre et l’échange, la collaboration avec les acteurs locaux mais aussi avec les compagnies extérieures, tout en ne négligeant pas la nécessité de la transmission et des pratiques amateurs, La musique est originale ou choisie dans un vaste répertoire de styles éclectiques elle doit inciter au rêve, à l’émotion, elle doit provoquer des rires ou des larmes, Le désir de marier sur un même plan diverses disciplines (musique, comédie, chorégraphie) dans le but d’aller plus loin dans la proposition. La compagnie fonctionne dans son ensemble comme directeur artistique. Ce sont bien les membres du « groupe artiste » qui insufflent, proposent, ressentent, créent, questionnent, se positionnent et décident. Ce collège ainsi constitué réfléchit et organise en concertation les moyens adéquats. Le choix du répertoire, du propos se fait donc en fonction de chaque projet. Les grandes lignes ainsi définies, une personne référent est désignée qui suivra plus particulièrement le projet jusqu’à son terme. La participation à de nombreux carnavals et autres déambulations spectaculaires a déterminé la volonté de créer un groupe musical théâtralisé de rue régulier. La fanfare fut mouillée, enfumée, asphyxiée, confettisée, brûlée, gelée, a survécu aux canicules estivales et aux froids sibériens... Au début, essentiellement déambulatoire, on a vu ses musiciens en peau de bête, en gardes républicains, en raquettes sur les pistes enneigées, en cheminots, en employés communaux, en complet-­‐veston, en noir, en blanc, en noir et blanc, puis, très « snob », en noir et orange... En seize années d’existence, outre les nombreuses commandes spécifiques et les collaborations Le SNOB a créé onze spectacles. 3
STRUCTURATION IMPLANTATION L’importance croissante de l’activité a amené le groupe à rejoindre en 1997 l’association «Les Douglas’s», implantée en pays Haut Val de Sèvre et ainsi donné une autre dimension aux projets. L’évolution contribue à la progression de la Fanfare aussi bien en termes de chiffre d’affaire qu’en nombre de contrats. Fin 2003, suite à l’importance de la structure, le SNOB décide de créer sa propre association afin de mieux répondre à ses exigences artistiques et de fonctionnement. L’association « Le SNOB et compagnies » se créée ainsi et attire et fédère des individus que les projets ont séduits. L’aspect création, action culturelle et diffusion de spectacles vivants, la capacité de toucher des publics variés, la gratuité et la facilité d’accès aux actions les ont amenés à se mobiliser. Ils composent aujourd’hui le bureau de l’association. Ils sont issus du milieu socioculturel (professionnels et responsables de structures) et du monde de l’entreprise. Ce projet de développement des activités est porté par l’ensemble de ces membres représentés par le président Philippe HOFMANN. Ils se sont impliqués dans « le SNOB et compagnies » pour soutenir des valeurs humaines, d’économie solidaire et d’accès à la culture pour tous dans une démarche qualitative. Ils apportent à la compagnie des compétences professionnelles de gestion associative, de comptabilité... Les adhérents de l’association ainsi que les membres du bureau sont des partenaires essentiels à la création d’événements culturels à travers l’organisation, la communication et l’accueil du public… Aujourd’hui LE SNOB véhicule un certain nombre de valeurs qui doivent être mises au service d’une ville, d’un territoire, d’une région. L’Association « LE SNOB et Compagnies » se compose de : -­‐ 9 artistes professionnels, -­‐ un ADMINISTRATEUR à temps plein, -­‐ un conseil d’administration composé de 9 membres, -­‐ d’un bureau composé de 4 membres, -­‐ une trentaine d’adhérents. Méthode d’évaluation prévue : Outre les réunions de bureau tous les mois, de conseil d’Administration tous les 3 mois, chaque projet fera l’objet de compte rendu. Un rapport d’activité annuel, un suivi comptable mensuel, un carnet de bord pour chaque nouvelle activité, seront mis en place. Les partenaires institutionnels seront rencontrés régulièrement avec une fréquence à définir. L’évaluation comptable en terme analytique rendra lisible l’évolution et en permettra d’éventuels ajustements. 4
DEVELOPPEMENT Reconnaissance Depuis sa création Le SNOB a toujours évolué en conservant sa philosophie. La reconnaissance est aujourd'hui acquise au niveau des professionnels comme des institutions. L'évolution du nombre de représentations au niveau local comme international, l'augmentation constante du Chiffre d'Affaires depuis 2002, le nombre et la qualité des projets à venir, la qualité des membres composant l'administration de la structure, laissent à penser que le projet général de la compagnie est en adéquation avec l'environnement économique et artistique. L'association doit aujourd'hui mettre en œuvre les moyens de pérenniser son action, son poste d'administrateur. Pour y parvenir, les différentes sollicitations auprès du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Poitou-­‐Charentes, du Département des Deux-­‐Sèvres et de la Ville de Niort sont en cours de finalisation. Appréhender le futur La compagnie appréhende aujourd'hui les différentes actions et problématiques concernant son développement. Après avoir engagé le processus de structuration, elle est aujourd'hui capable de mener jusqu'à leur terme les envies, les options, les choix dans le respect de sa philosophie. Le développement d'actions spécifiques en direction de tous les publics, des créations, du développement de l'aspect associatif de la compagnie, l'augmentation du nombre d'adhérents et leur investissement dans le milieu culturel, sont autant de moteurs pour l'association. Depuis le 1er juillet 2006, la compagnie se renforce avec l'embauche d'un permanent. Ce poste aidé par le FSE sous-­‐mesure 10 B de la CRES Poitou-­‐Charentes et donc de L'EUROPE permet de développer une nouvelle activité consistant à valoriser le patrimoine par le spectacle vivant et les arts de la rue, nouvelle activité soutenue par le CNAR de COGNAC et s'est transformé en Administrateur en 2010. La réalité de la compagnie est aujourd'hui très différente et le nombre croissant des sollicitations poussent à constater qu'un tel emploi est primordial, vital. La compagnie a pérennisé ce poste et continue ainsi sa progression. S'appuyant sur une équipe artistique solide, sur une administration consolidée, elle peut maintenant appréhender l'avenir sereinement. C'est ainsi qu'un certain nombre de projets vont voir le jour à court et moyen terme selon des échéances définies. 5
LE SNOB EN QUELQUES CHIFFRES Depuis son origine le SNOB en quelques chiffres : 793350 SPECTATEURS 948 REPRESENTATIONS L'EMPLOI DE 11 ARTISTES, 2 TECHNICIENS, 1 METTEUR EN SCENE, 1 COSTUMIERE ET UNE DECORATRICE PUS DE 400 000 KM PARCOURUS soit 10 fois le tour de la terre SANS COMPTER L'AVION 242 REPRESENTATIONS EN EUROPE POUR 235 050 SPECTATEURS 413 REPRESENTATIONS EN FRANCE POUR 269 950 SPECTATEURS 191 REPRESENTATIONS EN REGION POITOU-­‐CHARENTES POUR 168 350 SPECTATEURS ENVIRON 300 JOURS DE TRAVAIL PAR AN EN CONTRATS ET EN REPETITIONS. On a pu voir, écouter le SNOB à : PORTO, BEYROUTH, CAYENNE (festival «Danser la ville» en 2005), LJUBJANA ET MARIBOR en SLOVENIE, EDIMBOURG HOGMANAY en ECOSSE 2004 et 2006, VARSOVIE, CRACOVIE, MERCE A BANDA de BARCELONE, FESTIVITES DU NOUVEL AN A ROME, GENEVE pour les fêtes de Genève, MONACO, FLORENCE, VENISE Carnaval 2009, SAN REMO, GENES, BERGAME, MELBOURNE en AUSTRALIE, NEWCASTLE, STOCKTON, NORWICH, LONDRES, MUNICH, COLOGNE, SAARBRUCK, RASTATT, EINDHOVEN, ALMELO, TILBURG, VIETNAM, festival de HUE, ANTO FAGASTA ET SANTIAGO DU CHILI, SAN JOSE au COSTA-­‐RICA QUEBEC pour le festival d'été de QUEBEC, La compagnie a croisé, échangé, partagé avec : Uranus Bruyant, Oxyde de cuivre, La Clique sur mer, Les Ventres Bleus, Abbraz’Band, Vaguement la jungle, Accousteel Gang, Sergent pépère, Les Têtaclak, Les Costards, Zic-­‐ Zazou, Les Pépitas, Le SAMU, Choc trio, Jaïpur Kawa Brass Band (Radjastan), Génération 2000 (Burkina Faso), la Fanfare électrique, les Traines Savattes, Compagnie Albédo, Nobi Clark, Paul Ficher, Les Obsessionnels, Les Goulus, Les Acidus, Opposito, Transe Express, Compagnie Carabosse, Les 26000 Couverts, boubouche, Utopium Théâtre, Jean-­‐Pierre Bodin, Yannik Jaulin, Les 2 be 2 (Belgique), L’école de Cirque de Montréal, Los Galindos (Catalogne), Compagnie Chapertons (Catalogne, théâtre), Léo Bassi, Ruth et sa poule, Ulik et Joana, Antoine Le Menestrel, Compagnie Norma Claire, Charli encor, Yvan l'Impossible, Les Stromboli, Compagnie EGO, Jacques Higelin, Compagnie cacahuète, Graeme allwright, François Rollin, Calixte de Nigremon, Pelo, Gran renata, Générique vapeur, Les Accrostiches, Les Cousins, Les Scout, François Ribac et Eva Schwabe, Cie Caboch'arts, Outre Rue, Duke le Juke, DUT, Freddy Coud'boule, Cie Kioscoeur, Le Petit Monsieur, PACO, Rémy Polack, Théâtre du Caniveau, OPUS, Le SOUK, Compagnie THE A LA RUE, ... 6
LES PRODUCTIONS 2010 : GLISSSSSSSSSENDO OPUS II (Spectacle déambulatoire) 2008 : MELODIE DE L’OMBRE (Ciné concert. Spectacle en salle issue de la rencontre avec la compagnie Ribac/Schwabe) 2007 : GLISSSSSSSSSENDO avec ULIK (Spectacle fixe et déambulatoire) 2005 : MISS FANFARE (spectacle en salle, mise en scène Michel BOULLERNE) 2002 : COMBAT DE FANFARE (Spectacle fixe avec une fanfare invitée et la compagnie Les GOULUS) 2001 : PAUL K (Spectacle fixe de chansons fanfarisées) 2000 : FIREBIRDS avec TITANICK THEATER (Allemagne) (Spectacle déambulatoire avec musique vivante) 2000 : MUSICOMICALE PARADE (Spectacle fixe et déambulatoire tout terrain) 1998 : FOLIE D’UNE NUIT D’ÉTÉ (Spectacle fixe qui a fait le tour du monde) 1996 : Y’A DU BOULOT ! (Spectacle fixe en deux tableaux) 1995 : LES BALAYEURS (Spectacle fixe et déambulatoire) 7
LE SNOB ET LES INSTITUTIONS Depuis sa création en octobre 2003, le rapport aux partenaires institutionnels s’est engagé. C’est ainsi que la Compagnie a obtenu un certain nombre d’aides liées à : • La Création du Spectacle MISS FANFARE, soutenu par la Ville De Niort, Le Département des Deux-­‐
Sèvres, la Région Poitou-­‐Charentes, le Moulin du Roc Scène nationale de Niort, la Mjc de Lussac les Châteaux. • Les interventions dans le cadre des pratiques amateurs au collège de Lussac les Châteaux par la DRAC Poitou-­‐Charentes, • Le développement d’une nouvelle activité axée sur la valorisation du patrimoine par le spectacle vivant et notamment les arts de la rue soutenue par l’EUROPE via la CRES POITOU-­‐CHARENTES dans le cadre du FSE sous-­‐mesure 10 B, générant l’embauche d’un salarié par la compagnie depuis le 1er juillet 2006, transformé en CDI le 1er juillet 2007. • La mise à disposition d’un bureau et d’un lieu de stockage par la ville de NIORT • Le soutien pour la création 2007 « GLISSSENDO » en coproduction de L’AVANT-­‐SCENE, CNAR de COGNAC, des Ateliers FRAPPAZ de VILLEURBANNE, des ATELIERS 231 de SOTTEVILLE-­‐LES-­‐ ROUEN, LIEUX PUBLICS de MARSEILLE, et du GOUVERNEMENT DE MONACO. • L’obtention pour l’année 2007 de conventions annuelles auprès du Conseil Régional Poitou-­‐
Charentes, Du Conseil Général des Deux-­‐Sèvres, De la Ville de Niort. • L’entrée en 2008 dans le dispositif de conventionnement triennal de la Région Poitou-­‐Charentes, le soutien en convention du Conseil Général des Deux-­‐Sèvres et de la ville de NIORT. • Une collaboration avec l’écriture d’une convention de partenariat entre Le SNOB et la Scène Nationale Le MOULIN DU ROC de NIORT. 8
LES ACTIONS CULTURELLES « L’ARRET CREATION » : partage, sensibilisation… Tous les spectacles que nous jouons ou que nous créons ont besoin de temps de répétitions ; création ou bien mise en mémoire de nouveaux morceaux ou de nouvelles chorégraphies. Nous avons eu l’idée de partager ces moments avec les écoles maternelles, primaires, collèges et mêmes lycées. Dans un esprit de sensibilisation aux métiers artistiques, il est intéressant de faire profiter les enfants de ces temps privilégiés de travail pour ensuite leur offrir les sorties d’atelier. Après un premier essai dans le quartier de Souché à Niort avec les écoles maternelles et primaires et devant l’accueil enthousiaste des instituteurs, des enfants et des parents présents, renouveler l’expérience le plus souvent possible nous paraît comme nécessaire. Nous allons donc prendre contact avec les établissements scolaires afin d’organiser au mieux les sorties pour les rendre cohérentes avec les plannings de chacun. La compagnie développera simultanément le projet « Pista de Baile » concernant la pratique musicale en orchestre d’harmonie expérimenté le 31 mai 2008 à Niort. Il s’agira d’ouvrir ce concept à d’autres harmonies départementales, mais aussi régionales et nationales. La création d’un événement est envisagée, sous la forme d’un festival de fanfares professionnelles. Il est important aujourd’hui de partager le fruit de l’expérience, la restitution des rencontres en valorisant cette forme de pratique musicale si riche. L’envie de créer un événement fort comme point d’encrage de la philosophie de la compagnie est indispensable. Prenant le pendant du spectacle « LE COMBAT DE FANFARES » il s’agira de créer une vraie dynamique relationnelle forte entre les fanfares professionnelles existantes. La création d’une fédération nationale de Combat de fanfare devrait voir le jour dans la logique du projet. L’aspect création reste fort, indissociable de la pensée constituante de la compagnie. C’est en ce sens que le spectacle Glisssssssssendo a vu le jour en 2007 suivi en 2010 de l’OPUS II (déambulatoire) ainsi que la création du ciné-­‐concert «LA MELODIE DE L’OMBRE» issu de la rencontre avec la Compagnie Ribac-­‐
Schwabe. 9
LES ACTIONS CULTURELLES LES REALISATIONS Depuis quelques années, que ce soit sur son territoire d'implantation locale ou plus largement, Le SNOB s’est attaché à multiplier les rencontres avec des formations amateurs et d'autres disciplines artistiques (harmonies, groupes chorégraphiques), ainsi qu’avec des professionnels renommés (compagnies françaises et étrangères). Des partenariats à plus ou moins long terme ont ainsi été suscités avec des structures ou des compagnies. Depuis sa création la compagnie se veut en continuelle effervescence et s'inscrit par la résidence de ses membres sur le territoire régional dans son ensemble. Depuis 2001 la MJC et le collège de Lussac-­‐Les-­‐
châteaux ont engagé un travail consistant à créer une dynamique autour de la danse contemporaine et de la musique orchestrale entièrement produite, réalisée et interprétée par les habitants et principalement les élèves du collège de Lussac. Pour ce faire Emmanuel Brouillaud (animateur MJC) et Pascale Briand (professeur d'EPS) font appel d'une part à Odile Azagury et sa compagnie « les Clandestins » et d'autre part à deux artistes de la Compagnie le SNOB, le clarinettiste Ludovic Rivière et le comédien Alain Péré. Leur mission étant de créer un orchestre amateur se composant de pianiste, guitariste, flutiste, trompettiste, percussionniste, clarinettiste, saxophoniste, accordéoniste et violoniste. Le travail mené sur une année scolaire se clôture par une représentation au collège devant 300 élèves. A partir de 2002 le projet devient annuel et prend plusieurs formes : • Travail d'improvisation musicale articulée autour du ballet contemporain ayant donné lieu à trois représentations devant 1200 spectateurs et élèves ; • Le spectacle créé se produit en région lors du festival de danse universitaire de Poitiers et hors région au salon de l'éducation de Paris ; • Arrivée de renforts : Deux musiciens du SNOB le tromboniste Olivier Rivière et le Tubiste Gilles Monfort, d'un violoncelliste et d'un chanteur lyrique amateur. Depuis, les ateliers se sont orienté vers le retour à la partition (l'ange bleu de Kurt Weill) et après s'être produit 14 fois devant un total de 2300 spectateurs, l'ensemble décide de travailler un répertoire de musiques de l'est tout en continuant un travail d'improvisation avec l'atelier de danse ados. Depuis est né l'ensemble « Gypsy band de Lussac les Gadgos » et se retrouve régulièrement pour pratiquer ensemble la musique amateur. Devant le succès de l'opération, la commande se renouvelle pour 2007. Cette action et son développement pouvant s'expatrier, se diversifier, se transcrire à d'autres territoires est pour la compagnie un des moyens de faire accéder au plus grand nombre la pratique artistique, le partage et la mixité des cultures, l'échange et la rencontre. 10
LES ACTIONS CULTURELLES En parallèle d'autres actions se sont menées sur d'autres territoires : •
Organisation d'une scène ouverte aux pratiques amateurs (chant choral, orchestre d'harmonie, théâtre de cabaret, ateliers jeunes) lors de Printemps Chapiteau sur la commune de Pamproux en 2003. A cette occasion les membres de la compagnie Le SNOB ont rencontré et accompagné les amateurs, de la commande à la réalisation du projet. •
sollicité en 2004 par la scène nationale Le Moulin du Roc de NIORT, Le SNOB a engagé un travail avec la compagnie Norma CLAIRE à Cayenne dans le cadre du festival Danser la ville. La compagnie propose alors d'aborder différemment les problématiques. Le projet consiste donc très rapidement à initier un travail en amont du festival. C'est ainsi que les artistes ont proposé de rencontrer les musiciens amateurs Guyanais. Les contacts sur place ont été pris avec l'ENMD de Cayenne, les fanfares composées de scolaires et d'un appel aux bonnes volontés effectué par voie de presse. Tous les soirs le SNOB ouvrait sa répétition à tout le monde en s'installant pendant deux heures sous le kiosque de la place des Amandiers à Cayenne. Pendant le festival on aura ainsi vu le SNOB déambuler avec une fanfare amateur issue d'un quartier défavorisé, de musiciens venus simplement partager un moment avec des professionnels. Ce projet pourrait entrer dans une nouvelle phase reprenant les grands principes initiaux et les développant. (Travail approfondi sur le répertoire, échanges entre élèves de la région et Cayennais, etc...) En 2003 et 2004 le service du patrimoine de la ville de Rochefort commande à la compagnie une participation de deux artistes pour illustrer les Noctambulations, rendez-­‐vous institué depuis plusieurs années dans la ville, offrant la découverte d'un quartier à travers son histoire, son architecture, sa position géographique et politique. Un travail de recherche historique et patrimoniale, d'anecdotes, de transmission orale, de reprise de lettres des bagnards trouvées aux archives, autour de vieux textes, en coordination et interaction avec la conférencière à donc été mené pour la première fois. La proposition était d'allier le travail artistique avec le propos de la visite. L'habitude de l'organisation était de changer de quartier et d'artiste chaque année, or dans ce cas le concept a été plébiscité, donc reconduit deux années de suites. Cette collaboration avec la ville de Rochefort débouche en 2005 sur une commande particulière concernant la réouverture du musée de l'hôtel Hèbre de Saint-­‐Clément. La mairie, par le biais du service du patrimoine confie à la Compagnie le soin d'être responsable artistique d'un véritable événement, point de départ d'une nouvelle activité. Il s’agit de marquer la réouverture au public du musée d’art et d’histoire de la ville de Rochefort. L’hôtel Hèbre de St. Clément, fermé depuis 4 ans pour rénovation, présente désormais un mariage réussi entre façades néo-­‐classiques et corps High teck d’un musée moderne. 11
LES ACTIONS CULTURELLES Fruit d’une collaboration entre Florence Dubois, Laurent Niollet (du service du patrimoine de Rochefort) et le Snob, l’Ouverture est une action culturelle qui se développe sur plusieurs axes : • Sensibiliser les habitants de Rochefort au thème de l’imaginaire, • Créer une ambiance inaugurale en amont du 16 décembre par des interventions plastiques, • Créer un événement festif pour cette inauguration : grande parade mélangeant théâtre de rue, théâtre improvisé, véhicules improbables, musiques de rue, • Développer une action artistique le matin du 16 dans le marché de Rochefort au pied de l’hôtel St Clément et dans les quartiers excentrés de Rochefort en utilisant les bus de ville. A cela nous répondons par la réalisation de : • « IMAGINE UN MONDE », questionnaire pour les habitants de Rochefort, visant à développer l’idée du pays imaginaire et à nourrir le scénario de « L’OUVERTURE ». • « LE MUSÉE HORS LES MURS », intervention plastique en amont et le matin 16 décembre. • « LA MUSEUM PARADE », grande parade inaugurale accueillant des représentants de l’Archipel des Clémentines venant offrir au musée « L’ŒUVRE SYMBOLE » de ce pays imaginaire. • « LES RUMEURS DU MARCHE » et « PERDUS DANS LES BUS » : interventions en théâtre improvisé le matin du 16 septembre, au marché et dans les quartiers de Rochefort. L'axe premier étant de rendre accessible le patrimoine aux habitants, souvent en difficulté par rapport à l'appropriation des lieux, par le biais du spectacle vivant, des arts de la rue. 12
LES EVENEMENTIELS PHARES DU SNOB SEMAINE DE LA CULTURE à NIORT DU 14 au 18 AVRIL 2008. Depuis quelques années, que ce soit sur son territoire d'implantation locale ou plus largement, Le SNOB s’est attaché à multiplier les rencontres avec des formations amateurs et d'autres disciplines artistiques (harmonies, groupes chorégraphiques, artificiers etc...). Ces actions pouvant s'expatrier, se diversifier, se transcrire à d'autres territoires sont pour la compagnie un des moyens de faire accéder au plus grand nombre la pratique artistique, le partage et la mixité des cultures, l'échange et la rencontre. La semaine de la culture à Niort est donc un temps fort du travail d'implantation, d'échange, de transmission des acquis en direction du jeune public, de la sensibilisation à nos métiers, en relation directe avec le projet général de la compagnie Le SNOB. L'appréhension de notre spécificité (les arts de la rue), l'approche du processus de création en résidence d'artistes, la diffusion « grandeur nature », l'envie de transmettre au plus grand nombre et dès le plus jeune âge notre passion, sont autant de motivations pour mener une action de sensibilisation à notre démarche artistique. Il s'agit pour les artistes intervenants de la compagnie de sensibiliser les enfants au processus de création d'une compagnie de théâtre de rue. La proposition va donc dans le sens du travail de création. Nous retrouvant dans la même configuration qu'une compagnie professionnelle ayant une semaine de travail en commun, il s'agit de vulgariser la création d'un spectacle de rue en résidence. Se retrouver tous ensemble dans un environnement différent est souvent moteur pour la création, nous partons donc d'une mise en situation équivalente. Emmener les enfants au plus près de nos réalités lors d'une création de spectacle de rue est le but. Nous partons d'une trame, d'un objectif déterminé à l'avance puis organisons la semaine en relation directe avec les objectifs. Comme pour une compagnie professionnelle qui est en résidence et qui doit montrer le résultat de son travail de la semaine à un public trié, (des adhérents ou des amis) pour se confronter au regard des autres, « prendre la température » des émotions diverses. Pour cela, nous devons préparer une ou plusieurs directions possibles, de déterminer les objectifs à atteindre, d'organiser la création de façon ludique, de laisser libre cours à l'imagination, la place à toutes les nouvelles idées, sans obligation de résultat immédiat. Nous sensibilisons lors de cette semaine les enfants aux différents thèmes autour desquels nous évoluons en tant que professionnels : • La musique acoustique, • La comédie, le burlesque, • La mise en espace, • La proximité avec le public, • La mixité des publics, Nous sommes allés vers une production d'un quart d'heure à 20 minutes maximum avec une captation vidéo et la réalisation d'un DVD. Lors de cette semaine d'échange, nous sommes allés à la rencontre d'autres compagnies évoluant elles-­‐
aussi dans le milieu des arts de la rue. C'est ainsi qu'une sortie fut organisée dans les locaux de la compagnie Carabosse, à Saint Christophe sur Roc, compagnie qui était en période de construction. Les enfants ont ainsi lors de cette visite, rencontré un autre univers, une autre façon de créer, un autre aspect du travail de création. Un autre temps fut la visite d'une compagnie en répétition, « les Traîne-­‐savates » qui permis de découvrir le travail musical d'une « fanfare de rue ». 13
LES EVENEMENTIELS PHARES DU SNOB PISTA DE BAILE le 31 MAI 2008 à NIORT, au PRE-­‐LEROY sous CHAPITEAU. Concept Le but de cette soirée est de faire évoluer le classique concert d’harmonie vers plus de convivialité, d’interaction avec le public, et ce en lui faisant véritablement prendre part au spectacle par cette invitation à danser sur les musiques Sud Américaines et à se rencontrer autour de cette culture. Deux harmonies interprètent un répertoire d’Amérique latine arrangé spécialement pour l’occasion. Elles jouent en alternance ou simultanément pour plonger le public dans la musique, l'une à coté de l'autre, encadrant la piste de danse, Pista de Baïle. Le Snob et America Canta sont là pour renforcer ces interactions en allant jouer des morceaux avec l’une ou l’autre des harmonies, mais aussi au milieu du public. C’est un projet d’échange en deux parties. Le 31 mai 2008, la soirée dansante à Niort pour la clôture de la saison au Moulin du Roc et peut aussi se développer au niveau local avec d'autres orchestres. Ensembles présents •
O.V.N.I. : dirigée par Jean-­‐Xavier MARY •
Le vent se lève : Harmonie de Cergy dirigée par Mico NISSIM •
America Canta : (Niort) •
Mico Nissim: piano •
Le SNOB : (Niort) Pour favoriser et multiplier les échanges entre les musiciens des deux harmonies, l’hébergement est organisé chez l’habitant. En effet, à chacune des représentations, l’une des harmonies accueille les musiciens de l’autre. Déroulement de la soirée Le public est accueilli par Le SNOB et quelques musiciens des harmonies. Il est tout de suite pris en charge et mis dans l’ambiance. Puis tout le monde est invité à suivre Le SNOB pour une visite des lieux. La visite prend fin en présentant les harmonies qui prennent le relais et jouent leur programme pendant 1 h 30 à 2 h. Le public entre en scène pour danser et devient l’acteur principal ! La soirée est enrichie de chansons d’America Canta et d’interventions décalées du SNOB. Il y a trois lieux différents autour de la scène : -­‐ Un comptoir pour la boisson décoré à l’image d’un bar a tapas sud américain. Son nom : La Barra (« comptoir » en espagnol). Il est équipé de tables et de chaises et pourquoi pas d'un coin salon. -­‐ Un petit marché La feria, -­‐ La piste de danse La Pista de Baïle, qui est un lieu éclairé et mis en valeur. Organisation du travail et calendrier Le SNOB est coordinateur de tout le projet, référent et médiateur entre les différents participants. Une réunion d’organisation a lieu au minimum tous les trois mois entre tous les partenaires. Arrangeurs : Mico NISSIM, Mikko FONTAINE, Gilles MONFORT, Olivier RIVIÈRE, Ludovic RIVIERE. Diffusion du projet en Poitou-­‐Charentes Nous envisageons de développer ce projet en relation avec d’autres ensembles amateurs en Deux-­‐Sèvres puis en région. Le principe est de proposer à la diffusion cette soirée avec l’O.V.N.I. et un autre ensemble qui aura pour tâche de travailler ce nouveau répertoire. La formule proposée peut évoluer, tout en gardant les intervenants principaux de la création. D’ores et déjà, nous sommes en relation avec l’école de musique de La Rochelle qui est très motivée par le projet. 14
LES EVENEMENTIELS PHARES DU SNOB 15
LES EVENEMENTIELS PHARES DU SNOB FESTIVAL de Hué -­‐ VIETNAM La 5ème édition du festival de Hué s’est déroulé du 03 au 11 juin 2008 sous le thème « Patrimoine culturel, intégration et développement ». Aux côtés d’artistes également invités par la région Poitou-­‐Charentes, nous nous sommes produits en terre inconnue mais dans notre discipline favorite qu’est le théâtre musical de rue. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, sur la grande scène de l’esplanade de la Porte du Midi, au pied de la Cité Impériale, nous sommes apparus en tenue traditionnelle vietnamienne « l’Ao Daï ». Des centaines d’autres musiciens et danseurs, venus d’Asie, d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Australie sont intervenus pour présenter tour à tour une performance musicale et/ou dansante, en remerciement de l’invitation pour leur participation au festival. Dans les tribunes officielles siégeaient de nombreuses personnalités du monde politique et culturel représentant chaque pays et région invitée. Les jours suivants, nous partions jouer sur nos terrains de jeux préférés que sont les rues, les places et les parcs de la ville, à la rencontre d’un public toujours plus nombreux et fasciné par nos instruments, maquillages et costumes. Aussi, nous avions pour rôle d’accueillir quotidiennement le public devant les portes des sites officiels du festival, la Porte du Midi et l’entrée du Palais An Dinh. Puis autour de ces rendez-­‐vous réguliers, nous avons augmenté tout au long de ces dix jours, le nombre de nos interventions comme des participations à de grandes parades urbaines avec des musiciens et danseurs de la province de Hué, une rencontre avec les élèves apprentis de l’école hôtelière de la Villa Hué, une présentation de notre profession dans le cadre d’un festival pour les enfants démunis des ethnies San Dui et San Chay du village de Chang (province du Nord de Thai Nguyên) ainsi qu’une autre présentation aux enfants de l’orphelinat Thuy Xuan. Autant dire que chaque jour fut illuminé d’intenses émotions, grâce à ces beaux moments de partages et d’échanges. En quelques chiffres, une estimation de la fréquentation du public aux différentes apparitions de la fanfare Le Snob : • Cérémonie d’ouverture -­‐ env. 20.000 spectateurs, 50.000.000 téléspectateurs • Sorties journalières Porte du Midi et Palais An Dinh -­‐ env. 8000 spectateurs • Parades urbaines – env. 40.000 spectateurs • Actions culturelles -­‐ env. 500 personnes 16
LES EVENEMENTIELS PHARES DU SNOB 15 ANS DU SNOB et ARRIVEE DU CNAR de NIORT LE 20 JUIN 2009 Voilà 15 ans tout rond que la Fanfare LE SNOB exerce ses talents dans le monde des arts de la rue. Ces années ont enrichie les membres du groupe de toutes les valeurs du spectacle vivant bien sûr, mais surtout des particularités qui caractérisent le monde si vaste de cette discipline. En effet, « la rue » sous toutes ses formes différentes de créations est en bouillonnement permanent, une perpétuelle source de recherche, de liberté, de partage. Comme tout parcours, la compagnie est passée par plusieurs étapes, toutes valorisantes, enrichissantes, surprenantes, parfois déplaisantes, mais toujours formatrices. Parallèlement à l'arrivée à Niort d'un Centre National des Arts de la Rue, le projet de montrer au plus grand nombre ce qui peut se créer dans une telle structure nous est tout naturellement apparu. Nous avons donc sollicité nos partenaires historiques afin de réaliser un projet à la hauteur de cet événement avec l'envie forte de souligner par une telle action notre soutien à ce projet. Il ne s'agissait pas de faire un constat de ce que sont les arts de la rue, mais de proposer un retour sur ces 15 ans passés sur les routes, au plus large public possible, sous la forme d'un florilège des rencontres faites au détour de fêtes de villages, des festivals grands ou petits, nationaux ou internationaux. Les compagnies proposées sont pour la plupart des précurseurs dans leurs domaines, des personnalités dans le milieu des arts de la rue, des compagnies ayant modifié ou contribué à modifier le paysage international des arts de la rue. Pour célébrer ce double événement, nous avons imaginé un parcours en centre ville, le long de la coulée verte, jonché de spectacles de rue, plus surprenant les uns que les autres. Avec environ 8000 personnes entre 14 heures et 20 heures dans les rues de Niort, nous pouvons aujourd'hui mesurer l'impact qu'à pu avoir l'événement sur la population locale. Le spectacle final « Firebirds » fut un vrai succès avec environ 10 000 personnes qui ont vibrées lors de la déambulation proposée de l'hôtel de ville à la place de la Brêche. Toutes les propositions artistiques ont eu un vrai succès, que ce soit en fixe où en déambulatoire. L'objectif consistant à rendre lisible auprès du plus grand nombre le bien fondé d'un centre national des arts de la rue à également été atteint, tant auprès de la population que des partenaires habituels d'une telle structure. 17
LES EVENEMENTIELS PHARES DU SNOB 18
PRODUCTIONS ET DIFFUSION LES SPECTACLES DE RUE EN AUTONOMIE 1995 LES BALAYEURS (spectacle fixe et déambulatoire, 11 artistes) Spectacle pour huit musiciens nettoyeurs et trois comédiens balayeurs. Mission : lavage de cerveau, désinfection de la déprime, désencrassement de la tristesse, lessivage du stress. A l'aide d'accessoires empruntés à la DDE, la fanfare investit les avenues, rues et voies sans issues pour un grand nettoyage ponctué de tableaux épiques. Les poubelles deviennent platines ; les balayeurs, DJ Scratcher; les couvercles, des boucliers ; les seaux, des heaumes de chevaliers; les balais tours à TOURS, raquettes de tennis, masses d'armes... Première complémentarité entre la musique et la comédie, ce spectacle a interpelé le public et les professionnels et a conforté la compagnie dans sa démarche. Lancée dans les arts de la rue de façon officielle et face au succès rencontré au festival d’Aurillac, la compagnie fait appel à Titus pour élaborer des personnages burlesques et participer à la nouvelle création en 1996, « Et y’a du boulot ». 1996 Y'A DU BOULOT ! (spectacle fixe en deux tableaux, 10 artistes) Premier tableau : «LA GROUPIE». Spectacle pour un technicien, une fanfare de sept musiciens et une groupie. Mademoiselle Laurène BANCALE qui cherche Le S.N.O.B. à travers la ville, devient à ses dépends, le centre d'une comédie burlesque. Deuxième tableau : «CHEZ BÉBERT». Restaurant musical de plein air pour un cuisinier répugnant, un orchestre blasé, une serveuse pulpeuse et deux spectateurs-­‐clients. Monsieur Bébert installe en place publique un restaurant à ciel ouvert pour deux couverts le temps d'un repas spectaculaire : "...restaurant communautaire où le client épluche lui-­‐même ses pommes de terre... ". Y'a du boulot, spectacle interactif avec le public, a fait connaître la Compagnie Le Snob en France et a ouvert une véritable porte sur l'international. Diffusion des Spectacles en nombre de date : Les Balayeurs, et y’a du boulot 55
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PRODUCTIONS ET DIFFUSION 1998 : FOLIE D'UNE NUIT D'ETE. (Spectacle en fixe, 9 artistes) Spectacle pour une fanfare, un techno et un triporteur. Durée 1 heure Imaginez une fanfare prise de folie sous l’œil médusé d'un technicien faisant tout son possible pour que ce fragile édifice musicalo-­‐spectaculaire ne sombre dans le comique ridicule. Une fanfare capable de se transformer en Harley Davidson, de jouer du Jimmy Hendrix, de faire un défilé de mode, de snober les boys-­‐band et de s'attaquer à Jean-­‐Sébastien Bach et Maurice Ravel. La folie douce, la folie furieuse, la folie burlesque et absurde, drôle et magnifique d'une fanfare spectaculaire. « Création clef » : Reconnaissance par le milieu professionnel, la diffusion très large ainsi que les nombreuses rencontres ont permis de développer l'esprit d'ouverture et l'appétit à collaborer avec d'autres artistes, quel que soit leur domaine. Peu a peu, avec la formation d'une véritable identité et cohésion artistique du groupe, et la découverte de ses nombreuses potentialités, Le SNOB a commencé à affiner son propos et ses mises en scène pour aller vers la ligne artistique de l'actuelle compagnie. DIFFUSION DE FOLIE D'UNE NUIT D'ETE
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2000 MUSICOMICALE PARADE (Spectacle déambulatoire avec scénettes, 9 artistes) La MUSICOMICALE PARADE est absolument tout-­‐terrain : dans les airs, sur le bord de mer, sur le gazon, sur le bitume qui fond, sur l'eau, la glace, la neige, au milieu des manèges ! ? ! Interactive, la drôlerie communicative, la fanfare va là où on ne l'attend jamais et utilise toutes les opportunités de la rue pour créer des saynètes comiques de musiques déjantées. Tout devient prétexte à jeu : aubades aux balcons des belles, comptines pour les nourrissons, poses invraisemblables pour les photographes et la télévision... Le S.N.O.B. est une fanfare pas comme les autres qui n'a pas son pareil pour vous en "déboucher un coin" et... les oreilles. Adaptable et modelable au lieu et à l'événement, en utilisant au maximum l'espace proposé, en improvisation directe avec le public, ce spectacle est le fer de lance de la compagnie. 20
PRODUCTIONS ET DIFFUSION LES SPECTACLES SUR PLATEAU 2001 PAUL K (Chansons d'auteur, 11 artistes, 2 régisseurs). Spectacle créé à partir des chansons humoristiques de Paulo LUCAZEAU que le SNOB a fanfarisées. «Paul K» a été pensé pour se jouer indifféremment dans la rue ou sur scène. «Paul K» est un K, un K d’espèce, un musikomédien, un chanteur détristeur qui a mis K.O. les zygomatiques de bien des spectateurs. Derrière le K se cache Paulo LUCAZZO, maître chanteur du Paulo Gang de 1989 à 1995, membre historique et un des fondateurs du SNOB. Ce K particulier est un Kaïd de la rime, un KamiKaze du Katrain, un homme-­‐bête de scène doué du sens du speKtacle et du publiK. Il se démène, gesticule, le verbe acerbe et le geste magistral. Ce concert explosif et spectaculaire a pour vocation d’investir les plateaux sonorisés avec la même énergie, mobilité, interactivité et faculté d’adaptation que celles des artistes de rues. DIFFUSION PAUL K Ce spectacle a été diffusé 34 fois dont : 3 fois dans le département des Deux-­‐Sèvres 16 fois en Région Poitou-­‐Charentes 15 fois sur le territoire national, autres que la Région Poitou-­‐Charentes •
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2005 MISS FANFARE (Spectacle musical humoristique, 9 artistes, 2 régisseurs ) Miss Fanfare montre neuf personnages atypiques, à la fois femmes et instruments de musique, se préparant à participer au gala qui va sacrer l'un d'entre eux. On les voit se rencontrer, parler, jouer et danser ensemble, jusqu'au gala proprement dit où l'enjeu du couronnement dépasse largement le jeu du concours. Ce n'est ni une pièce de théâtre, ni un concert classique. Il s'agit d'un spectacle drôle, poétique et décalé, dans lequel les personnages féminins sont joués par des hommes, et dont le sens repose sur la critique de l'exploitation des femmes en tant qu'objets dans les spectacles de divertissement. Dans un souci toujours permanent de recherche et de découverte ce spectacle mis en scène par Michel Boullerne a amené les musiciens à affiner leur jeu d'acteur tout en alliant la création lumière, son, la confection de costumes et la construction d'un décor. 21
PRODUCTIONS ET DIFFUSION LES SPECTACLES EN COLLABORATION 2000 FIREBIRDS (Grande déambulation dont le final est en fixe) Une compétition est à la base du spectacle. Une parade de cinq téméraires pilotes juchés sur leurs engins volants parcourt la ville, accompagnée du personnel au sol (amateurs) et de la fanfare Le Snob. Les concurrents se disputent la faveur du public : qui a la plus belle machine ? Qui a le plus de chances ? Qui aura la première place sur la ligne de départ pour s'élever de la rampe de lancement dans les airs ? Flammes et explosions propulsent ces machines lors de leurs grotesques essais d'envol. Et la jalousie des participants n'est pas la seule à semer la zizanie : un ange noir joue également un drôle de jeu avec les pilotes. Ce spectacle est né dans l'imagination de la Compagnie TITANICK THEATER, c'est naturellement qu'ils ont associé Le SNOB à cette création comme suite logique à la rencontre humaine et artistique. Première confrontation aux organisations d'événements à la dimension d'une ville entière, d'un public se comptant en milliers la compagnie se retrouve programmée dans les plus grandes villes d'Europe. 2002 COMBAT DE FANFARES (Spectacle pour deux fanfares ou plus) Sortie de l'imaginaire du SNOB, «LE COMBAT…» est la synergie de quatre éléments -­‐ sport, art, comédiens, musiciens -­‐ au service d’un spectacle unique et fraternel, (création du SNOB, déposé en commun avec des GOULUS) il oppose à la manière d'un combat de boxe la fanfare Le SNOB à une fanfare choisie par l’organisateur, soutenues et " coachées " par les comédiens de la Cie Les Goulus. Les deux groupes s'affrontent par thèmes interposés, écrits et choisis par le public, en 5 ou 6 rounds de 2 à 6 minutes, sous la houlette d'un arbitre impartial assisté de son factotum. Seul juge, le public vote à bras levés. Cette nouvelle aventure est née des rencontres successives de la Compagnie. Le partage, l'échange, l'envie de jouer ensemble prenaient enfin une forme artistique nouvelle basée sur l'improvisation théâtrale et musicale. Chaque année, Denis Lafaurie (Directeur de la Scène Nationale Le Cratère) propose une nouvelle thématique pour son festival de rue Cratère Surfaces. Le thème en 2004 était "Etrange Air". Toute sa programmation a été axée sur ce fil conducteur. Le combat de fanfares correspondait parfaitement à ce cadre. Et pour la première fois, il s’est internationalisé. 4 fanfares étrangères (une burkinabé, une bolivienne, une indienne et une yougoslave) et 4 françaises (une picarde, une languedocienne, francilienne et une poitevine) se sont affrontées pendant trois jours. Le festival a été vécu par le public et tous les acteurs comme un grand moment de partage et d’émotions, de découvertes et de convivialité, et fêtes en tous genres Ont participé au Combat depuis sa création : Auprès de ma blonde, Dixieland Parade, La Clique sur Mer, Le Bin’s Barj’ Band, Les Brankignols, Les Le Group, Les Pépitas, Sergent Pèpère, Uranus Bruyant, Elzeff, Génération 2000 (Burkina-­‐Faso), Jaïpur Kawa Brass Band (Inde – Rajasthan), Les Costards, Les Tétaclack, Machaqa (Bolivie), Slonovski Bal (Yougoslavie), Tohuwabohu (allemagne). 22
PRODUCTIONS ET DIFFUSION 2007 GLISSSSSSSSSENDO Spectacle en fixe. 9 artistes, durée 30 minutes. Neuf personnages, ignorant les lois de la gravitation, glissent parmi la foule en d'étranges chorégraphies, traçant sur leur passage un chemin musical. Une incursion venue d'ailleurs : la musique est différente, le mouvement est différent, les costumes et les instruments sont différents. Leurs fascinantes silhouettes noires virevoltent dans un ballet irréel. Les notes s'entremêlent et emplissent l'espace d’un chant étrange et envoûtant. On les verra à un bout de la ville, puis promptement à l'autre, telles des apparitions spontanées. Ils s'éclipsent aussi vite qu'ils sont apparus, comme montés sur des tapis volants, et partent au fil des places et des rues distiller une atmosphère de douce mélancolie, de grondante révolte et de joyeuse espérance. Au delà de l'émerveillement synesthésique du spectacle, c’est d’une part un véritable questionnement sur l’espace urbain, ses obstacles, sa dimension sonore qui est proposé, d’autre part une importante réflexion sur le mariage – la réconciliation – de la haute technologie et de l’Art : jusqu’où les machines peuvent-­‐elles porter l’artiste ? 23
PRODUCTIONS ET DIFFUSION 2008 LA MELODIE DE L'OMBRE (Ciné-­‐concert, 12 artistes, un régisseur) Compagnie Ribac-­‐Schwabe et LE S.N.O.B. et Compagnies Comme l’ont déjà remarqué, bien avant nous, d’autres commentateurs avisés : le cinéma muet n’a jamais existé Pour juger de la pertinence de cette affirmation : Musique et cinéma muet, catalogue de l’exposition éponyme au Musée d’Orsay. Sous la direction de David Robinson. Éditions de la réunion 1995. Ce qui a fondamentalement changé avec la synchronisation de l’image du son et de l’image et leur inscription sur la pellicule c’est la façon dont la musique, les bruits et la parole s’inséraient dans la narration filmée. Pour le dire autrement, c’est l’espace d’où provenaient les sons et ceux à qui l’on confiait la responsabilité de les produire qui se sont transformés. La rencontre avec la Compagnie Ribac-­‐Schwabe à l'occasion des 20 ans de la Scène Nationale à Niort nous a amenés à créer ce spectacle. Le compositeur François Ribac a composé la partition pour les musiciens du SNOB. Ce projet a créé une nouvelle dynamique dans la réflexion et la réalisation d'un projet en collaboration. 24
PRODUCTIONS ET DIFFUSION 2010 Glisssssssssendo Opus II Spectacle déambulatoire ULIK Prod et LE S.N.O.B. et Compagnies Durée 40mm, 9 artistes. L'idée de cet Opus II de Glisssssssssendo est née quasiment en même temps que nous fabriquions le premier spectacle fixe en 2007. Parallèlement à un spectacle joué sur un espace délimité, nous proposons donc une formule complémentaire dans un espace ouvert. Cette déambulation être réalisée dans tous les endroits présentant un sol adapté aux machines sur lesquelles nous évoluons. Nous avons constaté depuis le début de notre travail en 2006, qu'un espace pensé pour l'accès d'handicapés en fauteuil était tout à fait adéquat à nos déplacements. Glisssssssssendo Opus II est une parade de 30 à 45 minutes au cours de laquelle 8 personnages, dirigés par une maitresse de ballet, évoluent sur un répertoire « Happy programme » composé de pièces musicales contemporaines remarquables. Chaque pièce propose une chorégraphie ou un déplacement différent, en harmonie avec la musique. Le répertoire est ainsi constitué de: Tubular bells (Mike Oldfield) -­‐ 21st century schizoïdman (King Krimson) -­‐ peaches and regalia (Franck Zappa) -­‐ electric counterpoint (Steve Reich) -­‐ atom heart mother (Pink Floyd) -­‐ kashmir (Led Zeppelin). Le système de chapeaux de feu est remplacé par un système de chapeaux de fumée, activée par des émetteurs-­‐récepteurs HF. La maîtresse de ballet, équipée de deux perches crachant de la fumée, ouvre le passage à travers le public. Les costumes sont blancs flanqués d'une bande rouge montante de bas en haut en forme de spirale (Photo ci-­‐dessous). 25
2011 En cours de Création : KALECH’NIKOF Spectacle déambulatoire avec fixe. ULIK Prod et LE S.N.O.B. et Compagnies Durée 70mm, 9 artistes. Huit musiciens, forains intemporels bizarrement costumés, tirent en musique, tels des galériens d’opéra, une énorme carriole montée d’une sorte de temple rustique : C’est la « KALECHE NIKOF ». Le bois craque et les roues grincent pendant que la fanfare joue en trainant l’extravagant attelage. Sous la direction musclée d’une patronne mi-­‐harpie, mi-­‐bohémienne, probablement une sorcière, les hommes peinent ostensiblement. Juchée sur le véhicule, la femme profère ses instructions à tout bout de champs. Que dirige-­‐t-­‐elle ? La musique ? L’engin sur roues ? Les curieux ? Les instrumentistes ? Pour la mégère il faut que ca marche si ce n’est que pour assouvir ses pulsions autoritaires. Ils vont par les rues, attirants et inquiétants à la fois et les musiciens semblent accepter une situation de soumission flagrante. Dans un premier temps il semble que la sorcière les a envoûtés pour qu’aucun d’entre eux ne se rebiffent face aux contraintes de plus en plus ridicules. Ils ne s’arrêteront que pour déployer une scène astucieusement emballée sur le véhicule, plantant ainsi un décor post-­‐baroque ou pré-­‐surréaliste, à même la place. D’après les dires de celle qui les dirige, les artistes-­‐esclaves sont censés réconcilier le spectacle et la fête, et ils travaillent durement à l’installation de leur décor, mais le cœur n’y est pas. Sans cesse humiliés, brimés, replacés dans le rang, les musiciens se regroupent petit à petit et prennent le public à témoin... A la longue, la calèche NIKOFF deviendra le berceau de leurs contestations et extériorisant de plus en plus leurs doléances, les hommes transformeront la baraque foraine mobile en temple du ras le bol. En attendant de fomenter la révolte, chacun des musiciens a des fonctions multiples, tour à tour machinistes, charlatans ou encore faire valoir de la dame qui harangue le public dans un vocabulaire politiquement incorrect. Elle promet éternellement un tour de chant qui révolutionnera la chanson française, revendiquant la libre expression, la démocratie, le partage et l’égalité totale alors que c’est elle la première à brider ses collègues de travail. Calèche tirée par huit musiciens La Calèche s’ouvre en scène de foire avec décors. 26
TABLEAUX RECAPITULATIFS Nombre de représentations par années
Repartition par territoire et totale
110
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Extra-Europe
Europe
France
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303255 300289
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137199
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2002
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2005
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2010
2011
L'augmentation des subventions depuis 2004 marque le début de l'engagement des collectivités. La Compagnie était en autoproduction totale depuis 1995. Depuis, la part d'autofinancement est passée de 99,7 % en 2003 à 86,26 % en 2010 et 68,50 % en 2011. 27
TABLEAUX RECAPITULATIFS 28