Editorial
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Editorial
Editorial Kampf der Geschlechter Julia Roberts flanierte in Cannes barfuss über den roten Teppich. Sie tat dies, um ein Statement zum Thema Gleichberechtigung zu setzen. Ohne High Heels sind weibliche Gäste an den Veranstaltungen der Filmfestspiele nämlich nicht erwünscht. Ich schreibe an dieser Stelle lieber über Fussbekleidung als über den Kampf der Geschlechter. Sneakers sind nämlich wieder im Trend und in diesem Sommer auch neben dem Sportplatz erlaubt. Wer es ein bisschen eleganter mag, greift zu flachen Schnürschuhen, den sogenannten Brogues (S. 70). Dennoch ist mir beim Aufbereiten dieser Ausgabe aufgefallen, dass es in unserer Branche durchaus Bereiche gibt, in denen das eine oder andere Geschlecht dominiert. So auch in der Mikrotechnik, die anlässlich der Siams in Moutier präsentiert wurde. Dort hat unsere Journalistin – in flachen Schuhen – nämlich fast ausnahmslos mit männlichen Firmenchefs gesprochen (S. 13). An der EPHJ, die bald öffnet, wird es vermutlich ähnlich sein (S. 14). Schade eigentlich, aber solange wir diese Veranstaltungen mit den Schuhen unserer Wahl besuchen dürfen, haben wir damit kein Problem. Die technischen Berufe ziehen also nach wie vor mehr Männer an. Plagiate aus, seine Ausführungen zum professionellen Vorgehen der meist asiatischen Nachahmer verblüffen. Nach der Einführung in dieser Ausgabe sollen in den nächsten Monaten konkrete Beispiele folgen (S. 42). Zurück zu unserem „Kampf der Geschlechter“ und nun zu den Frauen: Kommunikation und Trends sind zumindest in dieser Ausgabe in ihrer Hand. Neben den bereits erwähnten Sommertrends von Luisa Rossi gibt Marianne Buchs ein spannendes Interview zu ihren Erfahrungen als Marketing- und Pressespezialistin in unserer Branche (S. 32). Dass die Tücken der Technik auch begeistern können, beweist unser neuer Fachautor. Dass die Tücken der Technik auch begeistern können, beweist Thomas Gronenthal. Unser neuer Fachautor kennt sich in Sachen Wir grüssen Sie sommerlich aus der Goldo’Or-Redaktion, wo zurzeit vier Frauen ihre Energie in die Schweizer Fachzeitschrift stecken. Dies tun wir zusammen mit zahlreichen Autorinnen und Autoren, bei denen wir uns herzlich für die spannenden Beiträge und für ihren Einsatz bedanken. Tanja Wenger Lutte des sexes En foulant le tapis rouge à Cannes avec les pieds nus, Julia Roberts souhaitait attirer l’attention sur la question de l’égalité des sexes. En effet, les femmes qui ne portent pas de talons hauts ne sont guère les bienvenues dans les soirées organisées par les festivals de cinéma. A ce propos, je préfère me pencher sur les chaussures que sur la lutte des sexes. Les sneakers sont à nouveau dans l’air du temps et ont désormais conquis leur droit de cité hors des installations sportives. Et les bogues à lacets répondront au désir des femmes qui apprécient une touche d’élégance supplémentaire (p. 70). En préparant ce numéro, je me suis aperçue qu’il existe au sein de notre branche des secteurs dans lesquels l’un ou l’autre sexe domine. C’est en particulier le cas de la microtechnique, à l’honneur lors du Siams de Moutier. Chaussée de souliers plats, notre journaliste a rencontré des chefs d’entreprise qui étaient presque tous des hommes (p. 13). La situation se présentera probablement sous un jour semblable pour l’EPHJ, qui ouvre prochainement ses portes (p. 16). Cependant, tant que nous pouvons nous rendre à ces expositions avec les chaussures de notre choix, nous n’avons aucun motif de nous plaindre. 3 Les hommes sont aussi fortement représentés dans la profession d’horloger. Denis Giguet est l’un d’eux et il nous expose les motifs qui l’ont incité à embrasser cette carrière. Hormis le goût de la technique et de la précision, il apprécie d’évoluer dans un contexte familier et de pouvoir laisser libre cours à sa créativité (p. 44). Pour revenir à la «lutte des sexes», nous tournerons nos regards vers la jeune bijoutière Zeudi Cabiddu, qui possède son propre atelier à Lausanne depuis sept ans. Elle nous explique pourquoi elle a choisi l’indépendance, ses avantages et ses inconvénients ainsi que sa décision de s’adresser également à la clientèle par l’entremise des médias sociaux, à l’exemple de Facebook (p. 36). Nous vous souhaitons un bel été depuis la rédaction de Gold’Or où quatre femmes investissent actuellement leur énergie dans notre revue professionnelle, en collaboration avec de nombreux auteures et auteurs, que nous tenons à remercier chaleureusement de leur engagement et de leurs articles passionnants. Tanja Wenger