SDM_2015-20156_dossier de presse

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SDM_2015-20156_dossier de presse
27.10.15-26.04.16
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DOSSIER DE PRESSE
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
Sommaire
Le message du président de la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds
P. 2
La Société de musique au service d’un « bijou exigeant », la Salle de musique
P. 3 à 4
Nos partenaires
P. 5
La Grande Série 2015-2016, la Série Parallèles et la Série Découverte
P. 6 à 16
Le concert d’orgue annuel
P. 16
Biographies des interprètes de la Grande Série
P. 17 à 37
Biographies des interprètes de la Série Parallèles
P. 37 à 41
Biographies des interprètes du concert annuel d’orgue
P. 42 à 43
Billetterie, prix des places et des abonnements
P. 44
Autres informations pratiques
P. 45
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Le message du président
Cher Public,
Cette saison marque le renouveau de la Salle de musique. Après deux saisons enchevêtrées dans les
travaux de rénovation, nous pouvons vous proposer une nouvelle saison de concerts programmée
exclusivement à la Salle de musique. Et votre comité s’est attelé à rendre cette saison inoubliable.
A commencer par la 9ème symphonie de Beethoven. Ce monument de la musique classique, qui
avait accompagné l’inauguration de la Salle de musique en 1955, sera interprété par le magnifique
Orchestre de chambre de Bâle, la Zürcher Sing-Akademie et une brochette de solistes de premier
plan. Ce concert, qui marquera la saison de réouverture de notre salle, représente également une
étape dans l’achèvement du cycle d’enregistrement des symphonies de Beethoven par l’OCB et son
chef titulaire Giovanni Antonini.
Par la qualité des musiciens que nous accueillons ensuite. Les pianistes Nelson Freire, Elisabeth
Leonskaja, Piotr Anderszewski, Louis Lortie, le jeune et très talentueux Quatuor Ebène et Gautier
Capuçon, Maurice Steger, Michel Corboz qui a tant vanté les qualités de notre Salle de musique, et
tous les autres.
Par la mise en avant des orgues magnifiques de la salle, enfin, afin de souligner la rareté de la
présence d’un tel instrument dans une salle de cette taille. Outre le traditionnel concert d’orgue,
dévolu à son titulaire, Philippe Laubscher, nous programmons cette année un concert exceptionnel
avec l’Orchestre symphonique de Berne sous la direction de Mario Venzago et avec Marcelo Giannini
à l’orgue dans l’extraordinaire concerto de Poulenc.
Vous l’aurez compris. La Ville de La Chaux-de-Fonds et la Fondation du TPR, copropriétaires de la
Salle de musique, ont fait un effort important pour que ce joyau de la musique puisse être rénové et
mis à disposition du public. Le comité de la Société de Musique est quant à lui très fier de vous
présenter cette nouvelle Saison de concerts 2015-2016 qu’il a voulu à la hauteur de l’écrin qui l’abrite
et qui sait mieux que partout ailleurs restituer les couleurs et les émotions transmises par la musique
et transcender le talent des interprètes.
Une telle saison ne peut être organisée sans le soutien du public, sans l’appui de nos sponsors. Qu’ils
en soient tous remerciés et que les réjouissances qui nous attendent nous rappellent notre
attachement à la Culture, qui seule permet de rendre l’Humanité si belle.
Au nom du comité
Olivier Linder, président de la Société de Musique
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La Société de Musique de La Chaux-de-Fonds, au service d’un
« bijou exigeant », la Salle de musique !
La Société de Musique de La Chaux-de-Fonds, 122 ans d’histoire, et la Salle de musique, 60 ans,
suivent deux trajectoires qui n’en font qu’une. La première vise l’excellence depuis plus d’un siècle, la
seconde possède en elle l’excellence depuis son inauguration, en 1955, elle est « inspirante » depuis
que les premières notes ont résonné en elle.
Le moment est historique, et la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds a le sens de l’histoire : elle
a entièrement construit sa prochaine saison avec l’idée permanente de célébrer la seconde naissance
de ce « bijou exigeant » qu’est la Salle de musique.
En 1955, lors de l’inauguration de l’édifice, l’Orchestre de la Suisse Romande, sous la direction de
Carl Schuricht – qui déjà ne tarissait pas d’éloge sur notre « somptueux instrument de musique » –,
ème
interprétait la 9
Symphonie de Beethoven. Alors, évidemment, quoi de plus naturel que de la
programmer à nouveau, soixante ans plus tard, cette fois avec l’Orchestre de Chambre de Bâle, la
Zürcher Sing-Akademie et quatre solistes de rang mondial, tous placés sous l’inspiré, et inspirant,
Giovanni Antonini. La musique du génial maître de Bonn se montre humaine, puissante et partout
actuelle. Elle accompagne les célébrations des plus grands événements et la saison de réouverture
de la Salle de musique en est un !
Aussi, le concert du 6 novembre, deuxième étape de la Grande Série 2015-2016, a généré une sorte
de « tissu rhizomatique » né de la musique du grand Ludwig van Beethoven : sonate pour piano,
sonates pour violon et piano, concertos, symphonie et même musique de ballet seront confiés à des
interprètes de la dimension d’Elisabeth Leonskaja, Louis Lortie, Nelson Freire ou encore Valeriy
Sokolov pour ne citer qu’eux.
« Electrhoven » (un concert d’œuvres électroacoustiques inspirées par la musique de Beethoven),
« Beethoven’s movies » (projection de Orange Mécanique de Stanley Kubrick, de Soleil vert de
Richard Fleicher et d’un film de Henri-Georges Clouzot, montrant Karajan dirigeant l’Orchestre
Philharmonique de Berlin dans la Cinquième de Beethoven), ainsi qu’une rencontre avec un des
interprètes phares de la saison, le pianiste Louis Lortie, offriront une conclusion « contemporaine » à
ces festivités beethoveniennes (30 et 31 janvier, 3, 4 et 5 février 2016), tout en soulignant la richesse
des multiples collaborations entretenues par la Société de Musique avec les autres acteurs culturels
de la ville.
Mais la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds, c’est aussi la diversité des compositeurs qui, à
nouveau, couvriront près de quatre siècles, de Bach, Vivaldi ou Scarlatti avec la venue très attendue
de l’ensemble I Barrochisti, jusqu’à Dutilleux. La diversité des instruments nous fera voyager de la
flûte à bec – confiée à une référence mondiale en la matière, Maurice Steger – à l’orchestre
symphonique !
Chaque concert de la Grande Série cherche à créer un tout avec les dix autres, en même temps qu’il
est pensé dans le but de constituer, notamment par la recherche d’une certaine exclusivité, un
événement en soi.
Le concert du 12 décembre célèbre lui aussi à sa manière la Salle de musique, en mettant en vedette
son grand orgue, instrument qualifié de « roi des instruments » – expression attribuée à Guillaume de
Machaut au XIVe siècle – et très rarement présent dans une salle de cette dimension : l’occasion de
recevoir l’Orchestre Symphonique de Berne – avec l’organiste Marcelo Giannini dans le Concerto pour
orgue de Francis Poulenc – placé sous la direction de Mario Venzago.
Au côté du récital de piano de Nelson Freire, qui ouvrira la saison, un autre « monstre sacré » du
piano, le polonais Piotr Anderszewski. Autre événement avec la venue du grand Michel Corboz,
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d’ailleurs parrain de la rénovation de la Salle de musique, à la tête de l’Ensemble Vocal de Lausanne
dans la Messe en ut mineur de Mozart.
Même les concerts de musique de chambre, parfois plus délicats en terme d’audience, se parent
d’événementiel avec la venue du Trio Corina Belcea, violon - Antoine Lederlin, violoncelle - Michail
Lifits, piano, un trio « éphémère » – donc à ne manquer sous aucun prétexte – formé à la faveur
d’une pause sabbatique de six mois de l’excellent Quatuor Belcea. Le concert de clôture verra la
venue du Quatuor Ebène, une des références actuelles en matière de quatuor à cordes, accompagné
par le violoncelliste Gautier Capuçon dans le Quintette à deux violoncelles de Schubert.
Nous avons aussi le plaisir de collaborer avec l’Espace Musique de la Bibliothèque de la Ville
(exposition de photographies retraçant l’histoire de la Salle de musique, de sa construction à nos
jours, vernissage le 29 octobre 2015 à 18h), avec le Conservatoire de musique neuchâtelois (concert
du 4 décembre 2015 et organisation d’un préconcert dans la veine de celui mis sur pied la saison
dernière dans le cadre du Portrait consacré au grand flûtiste Emmanuel Pahud), ainsi qu’avec d’autres
Ecoles (présentation des concerts dans les classes par les professeurs, présence des élèves à une
majorité des concerts Grand Série).
Espace 2 enregistrera sept des onze concerts de la Grande Série, parmi lesquels trois seront diffusés
en direct. Un des cinq concerts de la Série Parallèles (le jeune pianiste norvégien Joachim Carr) sera
également diffusé en direct. Notre saison 2015-2016 aurait-elle donc réussi à se montrer à la hauteur
de l’écrin majestueux qui l’accueille ?
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Nous remercions nos partenaires de leur confiance
Nous avons le plaisir de collaborer avec
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GRANDE SERIE 2015-2016
SERIE PARALLELES 2015-2016
SERIE DECOUVERTE 2015-2016 (27.10. - 12.12.2015 - 28.01. - 21.02. - 20.03.2015)
Placer la ville parmi les centres musicaux de première importance en Suisse et en Europe ou la
quête permanente d’une exigence artistique mise à la portée de toutes et de tous. Ainsi, un
membre de la Société de Musique peut assister à n’importe lequel de nos concerts à partir de 25.-, un
non-membre à partir de 30.- et les étudiants et moins de 16 ans pour le prix de 10.-, notre SERIE
DECOUVERTE, constituée de cinq concerts choisis parmi ceux de la GRANDE SERIE et de la SERIE
PARALLELES et précédés d’une introduction gratuite et accessible, permet aussi une première
approche à celles et à ceux qui resteraient encore « intimidés » par la musique dite « sérieuse ».
En marge de notre GRANDE SERIE, nous mettons sur pied chaque saison la SERIE PARALLELES,
l’occasion pour nous d’une plus grande liberté, nous offrant par exemple d’inviter, dans de plus petites
salles, de jeunes interprètes prometteurs, des musiciens de notre région, ou encore de proposer une
programmation différente.
La Grande Série 2015-2016
Salle de musique de La Chaux-de-Fonds
Concert 1 : mardi 27 octobre 2015, 20h15
Nelson Freire piano
Bach Partita en ré majeur n°4 BWV 828
Beethoven Sonate en do mineur op.111
Chopin Sonate n°3 en si mineur
La quatrième des Partitas de Bach (sortes de suites avec une Ouverture à la Française et des
mouvements de danse) fut publiée en 1729. Elle est de nature particulièrement joyeuse. En étudiant
la partition, on remarquera – surtout dans l'Ouverture et l'Allemande - les difficultés techniques que
rencontre l'interprète; on comprend alors mieux pourquoi Bach appela le recueil, dont font partie les
Partitas, « Clavierübung » (exercice pour le clavier). Si tous les « exercices » pour piano pouvaient
atteindre ce degré d’inspiration…
La dernière Sonate de Beethoven forme l'apothéose qui clôt l'incroyable cheminement des 32 œuvres
couvrant la période de 1794 à 1821, et au cours duquel le compositeur a fait évoluer le style classique
jusqu’à ses limites, profitant aussi des importants développements qui ont marqué la construction des
pianos à cette époque. La Sonate op. 111 se termine par une sublime Arietta. Durant toute sa vie,
Beethoven était particulièrement attiré par les Variations; dans ses dernières œuvres - sonates,
quatuors et symphonies – il atteint des sommets inouïs dans ce domaine. Le dernier mouvement de la
Sonate op. 111 nous offre des moments d'une intensité émotionnelle rare même chez Beethoven!
ème
La 3
sonate de Chopin a un caractère très différent de la précédente, célèbre par sa Marche
funèbre. Loin d'une atmosphère sombre, nous trouvons ici un Chopin plein d'énergie, et cela malgré le
fait que l'année de son écriture – 1844 – soit marquée par la santé de plus en plus déclinante du
compositeur.
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Concert 2 : vendredi 6 novembre 2015, 20h15
Orchestre de chambre de Bâle
Zürcher Sing-Akademie
Giovanni Antonini direction
Rachel Harnisch, soprano
Gerhild Romberger, alto
Daniel Behle ténor
Thomas E. Bauer basse
Haydn Symphonie en ré mineur n°80
ème
Beethoven 9
Symphonie
Concert diffusé en direct par Espace 2.
ème
Etrange construction que celle utilisée par Haydn dans sa 80
Symphonie: Elle est en ré mineur
avec de très fréquentes excursions vers le majeur, et elle utilise un « Alléluja » grégorien dans les
premier et troisième mouvements. Le « Père de la Symphonie » a toujours été à la recherche de
chemins inhabituels! Terminée en 1784, cette symphonie fait partie des nombreuses œuvres
beaucoup trop rarement jouées de Haydn, maître sans lequel les symphonies de Beethoven
n'auraient pas vu le jour telles qu'elles se présentent à nous.
Beethoven était bien sûr conscient de l'importance de Haydn, qui, pour un bref instant, fut même son
professeur. Mais le jeune compositeur n'appréciait pas beaucoup son enseignement; il a néanmoins
étudié soigneusement les œuvres de son aîné.
Avec la Neuvième, Beethoven tente, consciemment ou non, de surpasser tout ce qui s'était fait
jusque-là dans le domaine de la symphonie, expérience plus que concluante! Un majestueux premier
mouvement – dont Bruckner s'est certainement inspiré -, un Scherzo et Trio d'une ampleur inédite, un
mouvement lent d'une rare sérénité, et le Finale, incorporant la voix humaine: une idée qui a mené
Beethoven vers des sommets incroyables, sur le texte bouleversant du grand Friedrich Schiller,
célébrant la joie et la fraternité.
Concert 3 : mardi 17 novembre 2015, 20h15
Deutsche Kammerphilharmonie Bremen
Elisabeth Leonskaja piano
Mendelssohn Ouverture Les Hébrides
Beethoven Concerto pour piano n°2 en si bémol majeur, op. 19
Schubert Symphonie n°3 en ré majeur, D 200
L'Ouverture Les Hébrides est sans doute l'une de plus belles « cartes postales » parmi une longue
série de souvenirs musicaux, avec lesquels Mendelssohn aimait à pérenniser ses voyages. La pièce
décrit les paysages de l'archipel situé à l'ouest des Highlands écossais, qui sont en même temps
d'une beauté à couper le souffle et d'une sauvagerie effrayante et pas toujours dénuée de dangers,
surtout lors des fréquentes tempêtes, telles que celle décrite dans ce merveilleux morceau de
musique.
Le Concerto n° 2 de Beethoven est en réalité son premier; la confusion découle du fait qu'il a été
publié après son prédécesseur en do majeur (op.15). Et cela s'entend: le « numéro 2 » est encore
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bien plus proche de Mozart. Œuvre ensoleillée dans les mouvements extérieurs, méditative dans le
mouvement lent avec sa cadence très inhabituelle – quelques notes isolées, pas trace de virtuosité.
La Troisième de Schubert, écrite en 1815, est aussi fortement influencée par Mozart; cela est d'ailleurs
vrai pour grand nombre de ses œuvres de prime jeunesse. On trouve déjà dans cette symphonie la
richesse mélodique et la perfection de la forme, sans les nuages tragiques qui s'insinueront de plus en
plus dans l'œuvre de ce compositeur de génie, poursuivi par un destin tragique.
Concert 4 : samedi 28 novembre 2015, 20h15
Valeriy Sokolov violon
Evgeni Isotov piano
Beethoven Sonate pour violon et piano n°5 en fa mineur op. 24 « Printemps », Sonate pour violon et
piano n°6 en la majeur, op. 30 n°1, Sonate pour violon et piano n°7 en do mineur, op. 30 n°2
Concert enregistré par Espace 2.
Beethoven nous a légué dix sonates pour violon et piano, qui, graduellement, s'éloignent toujours plus
d'une musique domestique pour devenir des œuvres destinées aux grandes salles de concert.
Le titre « Le Printemps », comme dans beaucoup de cas, n'est pas du compositeur, il s'agit même
d'une attribution posthume. Toutefois, le sobriquet caractérise très bien ce morceau lumineux, plein de
couleurs... eh bien oui, printanières! Notons que, à l'opposé des sonates précédentes, elle comporte
quatre mouvements, ce qui nous offre un délicieux Scherzo.
Les deux autres pièces au programme sont extraites d'une série de trois sonates publiées en 1803
avec le numéro d'opus 30 et dédiées au Tsar Alexandre Ier de Russie. Ces morceaux inaugurent ce
que l'on qualifie souvent de « deuxième période » du compositeur. Ils marquent une évolution
importante aussi bien dans l'envergure que dans la complexité de la composition.
L'op. 30 n° 1 est une œuvre radieuse, chantante. Dans le dernier mouvement – une série de
variations – Beethoven ajoute des éléments de danse. La Sonate en do mineur op. 30 n° 2 compte
parmi les sommets de la littérature pour violon et piano. L'Allegro con brio commence par un thème
mystérieux, entrecoupé de silences, dont le rythme paraît comme une prémonition (en mineur!) de la
Huitième Symphonie. Mais la pièce maîtresse de cette sonate est sans aucun doute l'Adagio cantabile
avec sa mélodie paraissant éternelle et sa richesse expressive. A part deux moments en fortissimo
d'une rare intensité, on ressent, dans ce mouvement, une sérénité et une beauté sonore émouvantes.
Concert 5 : samedi 12 décembre 2015, 20h15
Orchestre Symphonique de Berne
Mario Venzago direction
Marcelo Giannini orgue
Ravel « Ma mère l’oye »
Poulenc Concerto pour orgue
Honegger « Rugby »
Rossini « Ouverture Guillaume Tell »
Richard Strauss « Till l’Espiègle »
Concert enregistré par Espace 2.
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Un programme très varié, où règnent les contrastes! Un concert destiné à célébrer l'orgue de la Salle
de musique et à souligner la rareté de la présence d'un tel instrument dans une salle de cette taille.
« Ma Mère l'oye » est une musique de ballet qui illustre des contes de Perrault. Ravel l'écrivit pour
deux piano en 1908 (avec une partie facile, permettant une participation enfantine); il l'augmenta et
l'orchestra en 1912. Nous y rencontrons des personnages bien connus, tels la Belle au bois dormant,
la Belle et la Bête ou encore le Petit Poucet.
Francis Poulenc, membre du « Groupe des Six », était surtout connu pour ses œuvres légères
jusqu'en 1936, et pour son orientation de plus en plus intense vers le catholicisme. Son Concerto pour
orgue, écrit en 1938, commence comme un Prélude de Bach, mais bientôt s'ajoutent les timbales et le
compositeur deploie de plus en plus une multitude de couleurs, profitant des possibilités qu'offre la
combinaison instrumentale insolite de ce concerto. On y entend aussi des échos de musiques
liturgiques.
« Rugby » est le deuxième des trois « Mouvements symphoniques » de Honegger, le premier étant le
célébrissime hommage à la locomotive « Pacifique 231 ». Les amateurs du ballon ovale sauront
apprécier la transformation en musique de leur sport favori, effectuée par Honegger en 1928.
L'Ouverture de Guillaume Tell est un morceau « helvétisant », non seulement par son sujet, mais
aussi par son épisode pastoral et sa description d'un orage alpin.
Les farces de Till l'Espiègle ont inspiré à Richard Strauss son deuxième poème symphonique (après
Don Juan); la première exécution date de 1895. Un humour grinçant et une orchestration d'une
grande richesse et finesse, dénuée des lourdeurs qu'on allait rencontrer plus tard chez ce
compositeur, n'ont pas fini de nous réjouir. Notons que le début de cette pièce est devenu le
« morceau d’échauffement » par excellence pour les cornistes.
Concert 6 : jeudi 21 janvier 2016, 20h15
Piotr Anderszewski piano
Bach Partita n°6
Szymanovski Métopes op. 29
Schumann Klavierstücke op. 32
Bartok Bagatelles op. 6
Concert enregistré par Espace 2.
En 1731, Bach publia ses six Partitas comme premier volume de sa « Clavierübung ». Clin d’œil au
récital d’ouverture de saison (quatrième Partita), la sixième commence par une « Toccata » virtuose et
d'importante envergure. Suivent, notamment, un très bel « Air », et une « Gigue » de grande
complexité.
ème
Karol Szymanowski est une figure incontournable du renouveau de la musique polonaise du 20
siècle. Ses « Métopes » - du nom des sculptures qui ornent les frises des temples grecs - lui furent
suggérées lors d'un voyage en Sicile, ancienne colonie hellène. Il choisit trois sujets liés à l'Odyssée
de Homère, épopée relatant les voyages de l'intrépide Ulysse.
Les Quatre Pièces de Schumann datent de 1838 et 1839; elles ne sont que très rarement jouées.
Est-ce à cause de la combinaison insolite des mouvements? Scherzo, Gigue, Romance et Fughetta
sont des compagnons inhabituels, mais le génie de Schumann réussit à en faire une œuvre cohérente.
Les Bagatelles de Bartók, au nombre de quatorze, sont le fruit d’un jeune Bartók (1908). Comme il
aimait à le faire, le compositeur y combine des éléments folkloriques hongrois et des expérimentations
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dans le domaine de la technique et des harmonies. On y trouve des mélodies traditionnelles, mais
aussi une marche funèbre et une valse.
Concert 7 : vendredi 5 février 2016, 20h15
Orchestre de Chambre de Lausanne
Hannu Lintu direction
Louis Lortie piano
Beethoven Ouverture de Prométhée, Concerto pour piano n°4 en sol majeur op. 58, Les Créatures
de Prométhée (suite tirée du ballet)
Concert enregistré et coproduit par Espace 2.
Concert précédé de « Beethoven’s movies » (30 et 31 janvier 2015 au Cinéma ABC), de
« Electrhoven», - concert de musiques électro-acoustiques - 3 février au Cinéma ABC, voir description
en page 14 - et d’un entretien avec Louis Lortie, autour de Beethoven - le 4 février au Club 44.
Jouée pour la première fois en 1801 à Vienne, la musique pour « Les Créatures de Prométhée »
accompagnait une création de Salvatore Viganò, grand réformateur du ballet de l'époque. Le sujet est
emprunté à la mythologie grecque: Prométhée veut créer des humains, enfreignant ainsi les privilèges
des dieux, qui ne tardent pas à le punir cruellement. Beethoven utilise dans ce ballet deux instruments
qu'on ne retrouvera pas dans ses autres morceaux pour orchestre: la harpe et le cor de basset. Quant
à la mélodie du Finale, il doit avoir eu une prédilection particulière pour cet air, qu'il avait déjà utilisé
dans une contredanse et qu'il reprendra pour les Variations op. 35 et, surtout, pour le Finale de la
Symphonie Héroïque.
Le Quatrième Concerto de Beethoven fut joué pour la première fois en mars 1807, chez le Prince
Lobkowitz, une année avant sa publication. Beethoven lui-même en était le soliste. Entre le
mélancolique Troisième et le majestueux Cinquième nous trouvons ici une œuvre plutôt lumineuse,
excepté le mouvement lent, souvent décrit comme un dialogue entre Orphée (le piano) et les furies
des enfers – on retrouve la mythologie antique... Mais cette atmosphère menaçante est absente du
rondo final, en forme de marche joyeuse. Quant au début du mouvement initial, il a certainement
surpris les auditeurs de l'époque: il commence par cinq mesures de piano solo sans orchestre. Ce
n'est qu'après cet introduction que celui-ci nous présente un tutti qui nous ravit par sa richesse
mélodique.
Concert 8 : dimanche 21 février 2016, 17h
Ensemble Vocal de Lausanne
Michel Corboz direction
Marelize Gerber, soprano I
Marina Lodygensky, soprano II
Christophe Einhorn, ténor
Fabrice Hayoz, baryton
Mozart Exsultate, jubilate - Motette KV 165 (158a) pour soprano solo (Marelize Gerber), Messe en ut
mineur pour chœur, solistes et orchestre
Le motet « Exultate, jubilate », joué pour la première fois en 1773 à Milan, est une œuvre virtuose,
emplie d'une profonde jubilation religieuse, exprimée entre autres par de nombreuses coloratures. Ses
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trois mouvements rappellent la forme d'un concerto italien. L' « Alléluia » final est une des
compositions vocales les plus connues de Mozart.
Mozart écrivit à son père qu'il avait fait le vœu d'écrire une messe en reconnaissance du fait qu'il eût
épousé Constance. C'était une décision d'autant plus personnelle que, depuis la cessation de son
emploi auprès de l'Archevêque de Salzbourg, il n'avait plus l'obligation d'écrire de la musique sacrée.
Toutefois, la Grande Messe en do mineur est restée inachevée: il manque une partie du Credo et
l'Agnus Dei. Néanmoins, elle fut exécutée en 1783, mais on ne sait pas sous quelle forme. Mozart a-til emprunté des extraits d'autres œuvres pour combler les lacunes? Quoi qu'il en soit, ce qui existe est
magnifique, et le « Et incarnatus est » pour soprano, qui avec un autre texte pourrait très bien se
trouver dans un opéra, fait partie des airs de coloratura les plus célèbres du Maître de Salzbourg.
Concert 9 : mardi 15 mars 2016, 20h15
Corina Belcea violon - Antoine Lederlin violoncelle - Michail Lifits piano
Kodály Sonate pour violon et violoncelle
R. Strauss Sonate pour violon et piano
Schubert Trio en si bémol majeur op. 99
Concert diffusé en direct par Espace 2.
Le magnifique Quatuor Belcea a décidé de prendre une pause sabbatique de six mois en 2016. Son
premier violon Corina Belcea et son violoncelle, Antoine Lederlin ont choisi de constituer un « trio
éphémère » avec le pianiste Michail Lifits Kodály et de donner quelques concerts qui prennent ainsi
un caractère particulièrement exceptionnel !
ème
Kodály a joué un rôle extrêmement important dans la vie musicale hongroise du 20
siècle, en tant
que compositeur, mais aussi par son infatigable travail de recherche dans le domaine de la musique
traditionnelle de son pays, musique que l'on retrouve d'ailleurs souvent dans ses compositions. La
Sonate (ou « Duo ») op. 7 est écrite pour une combinaison instrumentale plutôt inhabituelle. Certains
ème
passages, notamment dans les parties fugués du 2
mouvement, rappellent les inventions à deux
voix de Bach.
Richard Strauss a écrit très peu de musique de chambre – à moins qu'on compte ses 150 Lieder! Ses
œuvres chambristes datent toutes de sa jeunesse, avant qu'il ne se jette avec force d'abord dans le
monde du poème symphonique, ensuite dans celui de l'opéra, deux genres qui allaient en faire un des
compositeurs les plus populaires de son époque. L'op. 7, créé en 1888, est sa dernière œuvre de
Kammermusik.
Schubert a composé ses deux trios avec piano la même année, en 1827. Ils étaient destinés à faire
plaisir à ses amis musiciens lors des célèbres Schubertiades, véritables hauts lieux de la musique de
chambre. Le trio en si bémol majeur est plus léger, comprend moins de passages aigres-doux, si
typiques de ce compositeur, que son compagnon en mi bémol. Lequel des deux a-t-il été écrit en
premier ? On ne le sait pas précisément.
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Concert 10 : vendredi 15 avril 2016, 20h15
Ensemble « I Barocchisti »
Maurice Steger flûte à bec et direction
Scarlatti Concerto grosso pour cordes n° 3 en fa majeur
Domenico Sarro Concerto pour flûte à bec n° 11
Vivaldi Sinfonia de « L'Olimpiade » (RV 725), Concerti pour flûte à bec (RV 375 et 439 « La Notte »),
Sonata « La Follia » (RV 63), Concerto pour flautino « Il Gardellino » (RV 428)
On a longtemps eu tendance à oublier le rôle primordial de la flûte à bec dans la musique de la
Renaissance et du Baroque, la considérant comme une sorte de jouet musical pour les écoles et les
premiers pas musicaux, avant de se tourner vers un « véritable » instrument. Divers mouvements de
retour aux sources des musiques anciennes ont enfin corrigé cette immense injustice
Au centre de ce programme, nous trouvons des concerti de Vivaldi. Ce compositeur avait la chance
d'avoir à sa disposition un orchestre de grande qualité, grâce à son poste de maître de musique à
l'orphelinat pour jeunes filles « La Pietà » à Venise. Il avait donc la possibilité de « tester » ses
concerti, dont il a écrit un nombre impressionnant, en composant un nouveau à peine avait-il terminé
le précédent !
Vivaldi aimait les œuvres à titre; quatre des cinq pièces au programme en témoignent, même si le
nom « La Follia » n'est pas de Vivaldi. Après « La Notte », le lever du jour nous apportera le chant du
« Gardellino » (chardonneret). Dans ce morceau, Vivaldi utilise le flautino (flûte à bec sopranino en fa)
à des fins ornithologiques...
Alessandro Scarlatti, qui passa une grande partie de sa vie à Naples, était surtout connu à son
époque comme compositeur d'opéras. Cette célébrité a malheureusement fait ombrage à son
importante œuvre instrumentale, parachevée par son fils Domenico qui allait devenir célèbre grâce à
ses sonates pour clavecin. Alessandro Scarlatti joua un rôle déterminant dans le développement de
l'Ouverture Italienne (« Sinfonia ») et de la musique orchestrale pour cordes.
Domenico Sarro, Maestro di cappella de la Chapelle Royale à Naples, a surtout écrit de la musique
vocale, sacrée et profane; il est l'auteur de 36 opéras.
Concert 11 : mardi 26 avril 2016, 20h15
Quatuor Ebène
Gautier Capuçon violoncelle
Dutilleux « Les Strophes » pour violoncelle seul (Gautier Capuçon)
Debussy Quatuor à cordes op.10
Schubert Quintette à deux violoncelles
Concert diffusé en direct par Espace 2.
« Les Strophes » est une des nombreuses œuvres du XXème siècle associées au nom du grand
mécène suisse Paul Sacher. En effet, Mstislav Rostropovitch, pour célébrer le 70ème anniversaire de
Sacher, commanda une pièce pour violoncelle à 12 compositeurs. Dutilleux composa une
« Strophe », à laquelle il ajouta bientôt deux autres morceaux du même titre. Il y utilise des thèmes
basés sur les notes – en allemand - formant le nom de Sacher : Es – A – C – H-E- R (petite liberté
poétique en prenant « Ré » au lieu de « D »), c'est à dire mi bémol – la – do – si – mi - ré.
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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Le seul quatuor à cordes de Debussy date de 1892; il est donc contemporain du « Prélude à l'Aprèsmidi d'un faune ». Le compositeur ne s'éloigne pas encore des formes classiques. Le premier
mouvement est en forme sonate, suivi d'un Scherzo avec d'abondants pizzicati, d'un Andantino
« doucement expressif » et d'un Finale vigoureux. Le tout présente une forme cyclique, avec le
premier thème qui revient – fortement varié – dans les quatre mouvements.
Le Quintette à deux violoncelles fait partie de cette miraculeuse série d'œuvres incroyables de beauté
et de profondeur émotionnelle que Schubert a créées durant la dernière année de sa vie. La diversité
de couleurs sonores obtenue avec ces cinq instruments à cordes est déjà impressionnante. Mais c'est
peut-être la multitude des émotions qui nous touche le plus; comment croire qu’ont été écrits par le
même maître un mouvement lent tour à tour méditatif et dramatique et un Finale endiablé proche du
style hongrois, avec des passages d'une profonde ironie qui sont presque des pressentiments de
Mahler.
La Série Parallèles 2015-2016
V
Vendredi 4 décembre 2015, 20h15
Conservatoire de musique neuchâtelois, Salle Faller
Albert Pia guitare et Luc Aeschlimann violoncelle
Paganini (1782-1840) Sonata Concertata (avec guitare romantique)
Paganini Cantabile (avec guitare romantique)
Piazzolla (1921-1992) Histoire du Tango (avec guitare espagnole)
Celso Machado (1953) Pièces brésiliennes (Bossa Nova et Samba, avec guitare espagnole)
En collaboration avec le Conservatoire de musique neuchâtelois.
Ce programme offre de fascinants contrastes entre deux instruments qui, s’ils montrent une certaine
ressemblance dans leur forme, diffèrent totalement dans leurs sonorités.
On connaît la carrière brillante et l'époustouflante virtuosité du violoniste Paganini, que certains
accusaient d'avoir formé un pacte avec le diable. Mais il ne faut pas oublier que le musicien était aussi
un excellent guitariste; il consacra les années 1801 à 1804 à l'étude approfondie de cet instrument.
Dans la seconde partie du programme, la guitare romantique cèdera sa place à la guitare espagnole.
Le Tango argentin, comme le Fadò portugais, est une sorte de carte de visite musicale des masses
populaires, exprimant leurs joies, leurs misères et leurs histoires d'amour. La musique de Piazzolla, le
Nuevo Tango, est à la fois plus moderne et plus intellectuelle, avec des sonorités de bandonéon
souvent dissonantes, même grinçantes. Il sera intéressant d'en entendre une transposition vers un
univers de cordes.
Né en 1953 à Ribeiro Presto (Brésil), un pied dans le classique, un autre dans la musique populaire du
Brésil, guitariste et percussionniste afro-brésilien, Celso Machado offre au public une musique née au
carrefour des influences africaine, portugaise et indigène exaltante, subtil mélange d'inspiration
musicale et de rythme irrésistible. Il est aujourd'hui internationalement reconnu comme l'un des
interprètes/compositeurs de musique brésilienne les plus polyvalents et originaux. Depuis plus de 35
ans, il joue, enregistre et enseigne la guitare à travers le Brésil, l'Europe Occidentale et le Canada.
Son disque « Varal » (1997), ainsi que « Jongo Lê » (1999), ont été nommés au Canadian Juno
Awards dans la catégorie « meilleur enregistrement ».
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Jeudi 28 janvier 2016, 20h15
Conservatoire de musique neuchâtelois, Salle Faller
Ariane Haering et Ardita Statovci piano à quatre mains
Poulenc Sonate
Mozart Variations en Sol Majeur KV 501
Schubert Fantaisie en fa mineur
Stravinsky Le Sacre du Printemps
La Sonate pour piano à quatre mains de Poulenc date de 1918 et marque la fin d'une période qui, à
cause de la 1ère guerre mondiale, ne fut pas très productive. Ernest Ansermet y a décelé un « esprit
très français ». Les quelques citations de chants populaires ont certainement contribué à la popularité
de cette œuvre typique du jeune compositeur.
Les Variations KV 501 furent composées à Vienne en 1786. Prévues à l'origine pour deux pianos,
elles font probablement partie d'une sonate inachevée. A part le thème et la quatrième variation (en
mineur), il s'agit d'une œuvre mouvementée, truffée de doubles et triples croches.
La fantaisie en fa mineur de Schubert fait partie de la riche moisson de la dernière année du
compositeur. Quatre parties s'enchaînent, avec un plan tonal insolite: fa mineur pour le premier et le
dernier mouvement, fa dièse mineur pour le largo en forme de récitatif et air, ainsi que pour le
Scherzo. Notons encore l'importance des parties fuguées du dernier mouvement.
On connaît le scandale qui se produisit en 1913 lors de la première du « Sacre du Printemps ».
Néanmoins, la violente réaction d'une partie du public était due moins à la musique de Stravinsky qu'à
la chorégraphie « sauvage » de Nijinsky. Les exécutions en concert furent très bien accueillies. Jouer
ce morceau plein de changements métriques soudains, conçu pour un immense orchestre, représente
un véritable défi pour les interprètes!
Mercredi 3 février 2016, 20h15
Cinéma ABC
ELECTRHOVEN
Musique électroacoustique inspirée par Beethoven
Luc Ferrari (1929-2005) Strathoven
Michel Chion (1947) Etude d'après Beethoven
Sébastien Roux (1977) More songs d'après le Quatuor N°10
Pierre Henry (1927) La 10ème symphonie de Beethoven
En collaboration avec le Centre de culture ABC.
Le langage des compositeurs électroacoustiques se façonne en travaillant sur les caractéristiques
physiques de la diffusion de la musique, en fabriquant de nouveaux sons, mais aussi par la
réutilisation originale de la musique et des sons existants. On comprend alors que le génie inventif de
Beethoven soit encore une source d’inspiration inépuisable pour les créateurs d’aujourd’hui. Qu’ils
soient adeptes du montage, ou fascinés par la nature intime du son. Quatre artistes français donnent
une idée de la richesse foisonnante de la création électronique récente.
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Dimanche 20 mars 2016, 17h
Conservatoire de musique neuchâtelois, Salle Faller
Amelia Scicolone soprano
Riccardo Bovino piano
Francis Poulenc (1899-1963)
Air chanté (Moréas) (FP 46)
Banalités (Apollinaire) (FP 107)
Franz Liszt (1811-1886)
4 mélodies sur des textes de Victor Hugo:
Comment, disaient-ils
S'il est un charmant gazon
Oh, quand je dors
Enfant! Si j'étais roi
Claude Debussy (1862-1918)
Extraits de « 4 Mélodies pour Madame Vasnier:
Coquetterie posthume (Gautier)
Apparition (Mallarmé)
Pierrot (Banville)
La Romance d'Ariel (Bourget)
Avec le soutien du Placement de concerts du Pour-cent culturel Migros.
Beaucoup de compositeurs français appréciaient le chant avec piano, et le choix de textes dans la
littérature de ce pays est immense. La mélodie française, dont l’âge d’or ne débuta que vers la fin du
ème
ème
19
siècle, n'a pourtant pas obtenu le rôle central que jouait, des le 17
siècle, le Lied allemand.
Liszt est une exception. Il est probable que ses longs séjours en Allemagne et ses contacts intenses
avec les arts de cette nation l’ont encouragé à embrasser cette forme de musique de chambre. Ses
chants sur des textes de Victor Hugo furent écrits en 1842-1844 et témoignent de l'amour de ce
compositeur hongrois pour la culture française.
Comme Liszt, Debussy a surtout grandement enrichi le répertoire pianistique. Néanmoins, il a
bouleversé le monde lyrique avec « Pelléas et Mélisande », et il est l'auteur d'une soixantaine de
mélodies. Celles qui sont dédiées à Madame Vasnier datent de 1882-84, époque où le compositeur
concourut deux fois pour obtenir le Prix de Rome.
La mélodie a occupé Poulenc pendant presque toute sa carrière; on peut la qualifier d'une de ses
formes musicales favorites. Son amitié avec le baryton Pierre Bernac, qu'il accompagnait souvent au
piano, a certainement fortement encouragé cette prédilection.
Dimanche 17 avril 2016, 17h
Conservatoire de musique neuchâtelois, Salle Faller
Joachim Carr piano
Schubert Moment musicaux, D. 780
Franck Prélude, Choral and Fugue, Op. 21
Mussorgsky Tableaux d’une exposition
Concert diffusé en direct par Espace 2, L’Heure Musicale.
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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Longtemps connus sous le titre de leur édition originale comme « Moments musicals », ces six pièces
brèves furent publiées en 1827, mais il s'agit probablement d'une collection contenant aussi des
morceaux plus anciens. Le troisième « Moment », avec son caractère dansant et slave, est un des
morceaux les plus connus du répertoire pianistique et prouve une fois de plus la sensibilité de
Schubert à l'environnement musical multinational de la région viennoise.
César Franck, pianiste, organiste et compositeur, eut une enfance qui rappelle un peu celle de
Beethoven: lui aussi avait un père autoritaire, qui voulait faire de son fils un prodige. « Prélude, Choral
et Fugue » est un reflet de l'affinité du compositeur avec la musique de Bach, qu'il connaissait à fond,
ayant été organiste à l'Eglise de Ste Clotilde pendant trente ans.
Le peintre et architecte Viktor Hartmann, ami de Moussorgski, est décédé en 1873. Un an après, le
compositeur visita une exposition consacrée à ses tableaux. Fortement inspiré, il composa en très peu
de temps une série de pièces caractéristiques, chacune dédiée à une toile. Nous entendrons la
version originale pour piano de cette œuvre, dont la popularité a été encore renforcée par la version
orchestrale que lui donna Maurice Ravel.
Le concert d’orgue annuel
Dimanche 17 janvier 2016, 17h
Philippe Laubscher orgue
Lucas Gonseth percussion
Peter Planyawsky (*1947) Toccata alla Rumba (orgue)
Divers compositeurs (XVIème au XVIIIème s.) 5 Danceries (orgue et petite percussion)
Jehan Alain (1911-1940) Variations sur un théme de Clément Jannequin (orgue)
Emile de Ceuninck (1935-1996) Triptyque pour orgue et percussion
Léon Boellmann (1862-1897) Suite gothique pour orgue
Lucas Gonseth (*1972) Sonar't (2012) pour vibraphone solo
Jean-Sébastien Bach (1685-1750) Toccata et Fugue en ré mineur, BWV 565
Création d'une version avec percussion de Lucas Gonseth (2015)
La Société de Musique, avec le soutien de la ville de La Chaux-de-Fonds et du Théâtre populaire
romand, offre annuellement à ses auditeurs un concert gratuit, destiné à mettre en valeur l'orgue de la
Salle de Musique et à souligner la rareté de la présence d'un instrument d'une telle qualité dans une
salle de cette taille.
Philippe Laubscher et Lucas Gonseth se joignent en ce début d'année 2016 afin de vous proposer un
programme riche en couleurs et en découvertes. Mêlant musique ancienne et compositions
contemporaines, ils vous feront voyager à l’écoute d’œuvres du Moyen Age à aujourd’hui, en passant
par J.-S. Bach, Léon Boëllmann - longtemps organiste titulaire à l'Eglise St. Vincent de Paul à Paris -,
Jehan Alain, Peter Planyavsky ou encore Lucas Gonseth.
En guise d’hommage à l’ancien professeur de percussion du conservatoire de la Chaux-de-Fonds,
musicien et chef de chœur réputé, ils interpréteront une pièce d'Emile De Ceuninck créée ici-même à
la Salle de Musique en 1979 par Philippe Laubscher et le compositeur en personne.
Vous aurez également le bonheur d'entendre en première mondiale une version revisitée de la
« Toccata et Fugue en Ré mineur » de Jean-Sebastien Bach dont la partie de percussion sera
entièrement composée par Lucas Gonseth spécialement pour l'occasion.
Un concert organique et percutant !
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Les biographies des interprètes de la Grande Série 2015-2016
Concert 1
Nelson Freire piano
Elève de Nise Obino et Lucia Branco qui a travaillé avec un élève de Liszt, Nelson Freire donne son
premier récital au Brésil, son pays natal, à 5 ans. A 12 ans, il est lauréat du Concours International de
Rio de Janeiro (dans le jury, il y avait notamment Marguerite Long, Guiomar Novaes et Lili Kraus) pour
son interprétation du Concerto N° 5 de Beethoven. Il continue ses études à Vienne avec Bruno
Seidlhofer, professeur de Friedrich Gulda. En 1964, il reçoit à Lisbonne le Premier Grand Prix du
Concours International «Vianna da Motta» et à Londres les Médailles d’Or «Dinu Lipatti» et «Harriet
Cohen».
Sa carrière internationale commence en 1959 et depuis lors, il parcourt l’Europe, le Japon , le
continent américain invité des plus grands orchestres, jouant sous la direction des chefs les plus
éminents.
Désormais artiste exclusif DECCA, ses trois premiers CDs consacrés à Chopin et Schumann sont
salués par la critique de même que les concertos de Brahms avec le Gewandhaus Orchester de
Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly, les Sonates de Beethoven, les Préludes de Debussy, les
Nocturnes de Chopin. Ou encore un disque intitulé Live from Salzburg avec Martha Argerich, sa
complice de toujours (chez DGG), « Brasileiro – Villa Lobos & Friends » consacré aux compositeurs
brésiliens sans oublier un DVD où il joue le concerto n° 2 de Chopin avec le BBC Symphony et Lionel
Bringuier et enregistré aux Prom’s.
Les dernières parutions sont un coffret de 7 disques « The Complete Columbia Album Collection »
chez Sony, la compilation « Radio Days » avec des enregistrements radio de 1968 à 1979, le
Concerto n° 5 de Beethoven avec le Gewandhaus Oorchester et Riccardo Chailly chez Decca mais
aussi le Concerto n° 2 de Chopin avec l’Orchestre du Gürzenich de Cologne et Lionel Bringuier.
Un portrait « Nelson Freire » est disponible chez Video Film (Brésil). Récompensé par de très
nombreux prix, honoré par de multiples récompenses, il reçoit un Grammy Awards en 2013 pour
« Brasileiro ».
En janvier 2011, le gouvernement français le promeut au titre de Chevalier dans l’Ordre de la Légion
d’Honneur.
Concert 2
Orchestre de Chambre de Bâle
Le Kammerorchester Basel (KOB) - c'est la joie de faire de la musique ensemble, un son d'orchestre
transparent et souple, la recherche de nouvelles façons d'interpréter et l'association programmatique
de la musique ancienne et nouvelle – le KOB a créé en novembre 2013 une oeuvre commandée au
compositeur suisse Rico Gubler. L’orchestre perpétue ainsi une tradition établie par le
Kammerorchester Basel de Paul Sacher.
Fondée en 1984 par des diplômés de diverses académies musicales suisses, l’Orchestre de chambre
de Bâle est invité à se produire dans les plus grandes salles de concerts et dans les principaux
festivals de musique classique européens tout en proposant des séries de concerts d’abonnement à
Bâle.
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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L’orchestre joue volontiers sous la direction musicale de ses propres premiers violons et apprécie, en
alternance, la collaboration avec des chefs d’orchestres tels que Paul Goodwin, Kristjan Järvi, Paul
McCreesh et Giovanni Antonini. Avec ce dernier, les musiciens ont élaboré l’interprétation du cycle
des symphonies de Beethoven. L’enregistrement des Symphonies 1 à 6 est déjà paru chez Sony.
L’orchestre a reçu le prestigieux prix « ECHO Klassik » dans la catégorie « Ensemble de l’année
2008 » pour l’enregistrement des Symphonies 3 et 4. Ce succès a été confirmé l'année dernière. En
effet, sous la direction de son premier violon Julia Schröder et avec la soprano Nuria Rial, le KOB a
gagné l'ECHO Klassik 2012 dans la catégorie « Meilleur enregistrement Opéra (opéra airs et duos) »
pour l'enregistrement d'airs de Telemann.
L'édition CD « Klassizistische Moderne » sous la direction de Christopher Hogwood, ainsi que les
enregistrements d’Opéras et d’Oratorios selon la « Neuen Hallischen Händelausgabe », sous la direction
de Paul Goodwin, lui valent des critiques très élogieuses.
Le documentaire « Bartóks Quinten» (2010, régie Christine Burlet), qui jette un regard coloré dans les
coulisses du KOB, a été diffusé sur les ondes de SF1 et 3sat.
Le Kammerorchester Basel collabore avec des solistes de la réputation de Cecilia Bartoli, Sol
Gabetta, Andreas Scholl, Angelika Kirchschlager, Matthias Goerne, Sabine Meyer, Vesselina
Kasarova, Angela Hewitt, Renauld Capuçon, Victoria Mullova, Nuria Rial, etc.
Depuis janvier 2013, Clariant International Ltd. Commanditaire est « Presenting Sponsor » du
Kammerorchester Basel, au côté du Crédit Suisse, sponsor principal depuis juillet 2007.
Giovanni Antonini direction
Né à Milan, Giovanni Antonini a étudié à la « Civica Scuola di Musica » et au Centre de Musique
Ancienne à Genève. Il est membre fondateur de l’ensemble baroque « Il Giardino Armonico » qu’il a
créé en 1989 et avec lequel il a déjà joué, à la direction et comme flûtiste, à travers l’Europe, les EtatsUnis, le Canada, l’Amérique du Sud, l’Australie, le Japon et la Malaisie.
Il collabore avec les plus grands artistes, parmi lesquels Cecilia Bartoli, Isabelle Faust, Viktoria
Mullova, Giuliano Carmignola, Giovanni Sollima, Sol Gabetta, Katia and Marielle Labèque ou Kristian
Bezuidenhout. Comme une consécration, une reconnaissance de la diversité de son immense talent,
Giovanni Antonini est invité à diriger les plus grands orchestres : Berliner Philharmoniker,
Concertgebouworkest, Tonhalle Orchester, Orchestre du Mozarteum, Orchestre National d’Espagne,
Orchestre du Gewandhaus de Leipzig.
Les productions d’opéra qu’il a dirigées incluent « Le Nozze di Figaro » (Mozart) et « Alcina » de
Haendel au Théâtre de la Scala de Milan et à l’Opéra de Zurich. En 2012, il a dirigé « Giulio Cesare »
avec Cecilia Bartoli au Festival de Salzburg, où il a dirigé en 2013 « Norma » de Bellini.
Avec Il Giardino Armonico, Giovanni Antonini a enregistré un grand nombre d’œuvres instrumentales de
ème
ème
Vivaldi (dont les Quatre Saisons), d’autres compositeurs italiens des 17
et 18
siècles, de J.S.
Bach (Concertos brandebourgeois), Biber, Locke (Teldec). Avec le label Naïve, il a enregistré l’opéra
de Vivaldi « Ottone in Villa ». Avec Il Giardino Armonico, il a aussi enregistré ces dernières années
pour le label Decca.
A la tête de l’Orchestre de chambre de Bâle, il enregistre l’intégrale des Symphonies de Beethoven.
Les Symphonies 1 à 6 ont déjà été publiées, sous les louanges de la critique (voir la biographie de
l’orchestre). La suite de l’intégrale sera éditée d’ici à l’automne 2015.
Giovanni Antonini est directeur artistique du « Wratislavia Cantans Festival » en Pologne depuis 2013.
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Zürcher Sing-Akademie (L’Académie de chant de Zurich)
La Zürcher Sing-Akademie a été fondée en 2011, lorsque le chef britannique Tim Brown est invité à
monter un nouveau chœur de concert composé des meilleurs chanteurs de la région, afin
d’accompagner l’orchestre de la Tonhalle à Zurich.
Le chœur peut d’ores et déjà se reposer sur trois saisons couronnées de succès, après s’être
distingué aux côtés de l’orchestre de la Tonhalle, de la Staatskapelle Berlin, de l’Orchestre
symphonique d’Aargovie et de l’Orchestre de la Suisse Romande sous la direction de David Zinman,
Bernard Haitink, Daniel Barenboim, Frans Brüggen, Sir Roger Norrington, Neeme Järvi, Ivor Bolton et
Pablo Heras-Casado. Dans l’intervalle, les projets originaux de la Zürcher Sing-Akademie ont vu le
jour rapidement, parmi eux des tournées de concerts en Allemagne et en Israël, ainsi que des
partenariats avec des ensembles aussi divers que le Alan Parsons Live Project, le Tafelmusik
Baroque Orchestra, la Israel Camerata Jerusalem, les Rolling Stones, l’Orchestre d’état de Bavière et
son partenaire régulier qu’est l’Orchestra La Scintilla, l’orchestre baroque de l’opéra de Zurich.
Le chœur maîtrise un large éventail de styles; sa flexibilité lui permet de s’attaquer non seulement à
des œuvres chorales orchestrales de Bruckner, Britten ou de Bach mais aussi à des œuvres a
cappella et à des pièces commandées (notamment de Nico Muhly).
Fière d’avoir participé aux derniers concerts de David Zinman comme chef d’orchestre sortant de
l’orchestre de la Tonhalle, l’Académie de chant se réjouit à la perspective de faire partie du concert
inaugural du nouveau chef en septembre Lionel Bringuier. Parmi ses projets de la saison à venir
ème
citons la 8
Symphonie de Penderecki, l’Oratorio de Noël de Bach, les œuvres non accompagnées
de Bax et Britten, ainsi que le Te Deum de Berlioz.
La Sing-Akademie développe par ailleurs des programmes pour et avec des choristes amateurs
expérimentés, étudiants et chefs. Elle intègre des groupes de non professionnels de haut niveau dans
un certain nombre de programmes plusieurs fois par saison.
Rachel Harnisch soprano
Née à Brig, Rachel Harnisch étudie à la Hochschule für Musik de Freiburg avec Beata Heuer-Christen.
De 1999 à juin 2000, Rachel Harnisch est membre du Wiener Staatsoper. Elle chante le rôle de
Pamina dans la Flûte enchantée à Berne sous la direction de Miguel Gomez-Martinez et à Zürich sous
celle de Franz Welser-Möst. Elle incarne également les rôles de Micaela (Carmen) et Zerlina (Don
Giovanni) à Zurich sous la direction de Nikolaus Harnoncourt. Elle chante la Création de Haydn sous
la direction de Philippe Herreweghe à Munich, la Messe en ut de Mozart sous celle de Claudio Abbado
et la Symphonie n°2 de Mahler à la Scala de Milan avec Kent Nagano. Rachel Harnisch a notamment
enregistré les Vêpres d'un confesseur de Mozart avec l'Orchestre de la Philharmonie de Berlin sous la
direction de Claudio Abbado."
Rachel Harnisch chante un vaste répertoire de Johan Sebastian Bach à Luigi Nono avec des chefs
tels que Claudio Abbado, Vladimir Ashkenazy, Douglas Boyd, Philippe Herreweghe, Kent Nagano,
Dimitri Kitajenko, Eliahu Inbal, Nikolaus Harnoncourt, Roberto Abbado, John Neschling, Armin Jordan,
Christian Zacharias, Stefan Soltesz, Sir Christopher Hogwood, Antonio Pappano, Michel Plasson,
Muhai Tang et Jeffrey Tate. Si le récital lui tient spécialement au cœur, elle apparaît volontiers sur les
plus grandes scènes d’opéra comme Pamina dans Die Zauberflöte, Contessa dans Le Nozze di
Figaro, Fiordiligi dans Così fan tutte, Marzelline dans Fidelio, Antonia dans Les Contes d’Hoffmann,
Michaela dans Carmen, Blanche dans Les Dialogues des Carmélites de Poulenc, Clémence dans
L’amour de loin de Kajia Saariaho’ ou en Ann Truelove dans The Rake’s Progress de Stravinski, à
Genève, Zurich, Berne, Munich, Essen, Bochum, Düsseldorf, Berlin, Paris, Marseille, Toulouse,
Bruxelles, Anvers, Florence, Reggio Emilia, Ferrara, Modena, Verona, Turin, Naples, Madrid, Athènes,
Santiago de Chile et aux festivals de Glyndebourne et de Lucerne. Elle fit ses débuts à la Scala de
Milan en 2007 dans la création mondiale de Teneke de Fabio Vacchi sous la direction de Roberto
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Abbado. Parmi les enregistrements de Rachel Harnisch, citons le Stabat mater de Pergolesi, des airs
de Mozart, Les Contes d’Hoffmann et Fidelio.
Gerhild Romberger mezzo soprano
Gerhild Romberger est née et a grandi à Emsland en Allemagne. Après avoir terminé ses études de
professeur de musique à l’Université de Detmold, elle achève sa formation de chant en concert auprès
de Heiner Eckels. Elle poursuit sa formation d’interprète de lied auprès de Misuko Shirai et de Hartmut
Höll.
Son répertoire étonnamment vaste englobe toutes les plus grandes partitions pour alto et mezzo
d’oratorios et de concert de l’époque baroque, classique et romantique ainsi que la littérature musicale
ème
du 20
siècle.
Les temps forts de la carrière de Gerhild Romberger de ces dernières années incluent des concerts
avec Manfred Honeck qui l’a invitée à interpréter les Symphonies de Mahler, la Missa Solemnis de
Beethoven et la Grosse Messe de Walter Braunfels. Citons des concerts en compagnie du NDR
Hamburg avec les Drei späte Gedichte von Heiner Müller de Wolfgang Rihm, avec l’Orchestre
philharmonique tchèque de Prague, de nombreuses prestations avec Enoch zu Guttenberg (parmi
elles les Passions de Bach, la Messa da Requiem de Verdi, la Missa solemnis de Beethoven et les
Wesendoncklieder de Wagner). Son interprétation de la Passion selon Saint Matthieu de Bach à la
Philharmonie de Munich lui a valu de nombreuses critiques enthousiastes: « Sa magnifique voix d’alto
qui, malgré sa clarté, exprime une chaleur qui n’est pas de ce monde, tour à tour mère aimante et
tendre amante – quand Gerhild Romberger chante, le temps s’arrête. » (Süddeutsche Zeitung).
Son travail la mène au Gewandhausorchester Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly. Elle
collabore régulièrement avec l’Orchestre radio symphonique de Bavière (avec Das Buch mit den
sieben Siegeln de Schmidt et Elias de Mendelsson en compagnie de Thomas Hengelbrock), avec le
Israel Philharmonic Orchestra sous la direction de Herbert Blomstedt, avec les orchestres
symphoniques du WDR et du MDR ainsi qu’avec le Konzerthausorchester Berlin. Une étroite
collaboration lie Gerhild Romberger à Ralf Otto du Bachchor Mainz ainsi qu’à Philippe Herreweghe et
l’Orchestre des Champs-Elysées à Paris, sans oublier sa collaboration avec Gustavo Dudamel.
Elle ouvre la saison 2014/15 avec une tournée qu’elle effectue en compagnie du Gewandhausorchester
ème
ème
sous la conduite d’Alan Gilbert, au cours de laquelle on l’entendra chanter la 3
et la 9
Symphonie
de Mahler à Leipzig, Lucerne, Berlin et aux London Proms. Elle est invitée à Munich dans la Messa da
ème
Requiem de Verdi et dans la 8
Symphonie de Mahler avec le Tokyo Symphony Orchestra à Tokyo
sous la conduite de Jonathan Nott. On l’entendra aussi avec le RTVE Orchestra de Madrid, dans la
Passion selon Saint Matthieu de Bach avec la Chorgemeinschaft Neubeuern sous la conduite d’Enoch
zu Guttenberg et dans le Te deum de Bruckner avec le Tonkünstlerorchester sous la conduite
d’Andrès Orozco-Estrada.
Daniel Behle ténor
Daniel Behle est un des ténors allemands les plus polyvalents de sa génération. Il remporte des
succès tant à l’opéra, au concert ainsi qu’en récitals. Son répertoire particulièrement diversifié s’étend
de l’époque baroque aux compositions des XXe et XXIe siècles en passant par le répertoire classique
et romantique.
En avril 2014, il est acclamé pour ses débuts dans le rôle de Matteo (Arabella de Strauss) au festival
de pâques de Salzbourg sous la direction de Christian Thielemann. A l’automne 2014, il élargira son
répertoire straussien avec le rôle de Henry Morosus dans La femme silencieuse. En 2015, c’est au
Théâtre de la Monnaie de Bruxelles qu’il tiendra le rôle d’Oronte dans la nouvelle production de
l’Alcina de Haendel (mise en scène Pierre Audi, direction musicale Christophe Rousset) tandis qu’il
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reprendra le rôle de Belmonte (L’enlèvement au sérail) au Festival d’Aix en Provence et qu’il
s’attaquera à son premier rôle wagnérien avec Eric (Le vaisseau fantôme) dans une nouvelle
production de l’Opéra de Francfort. Il fera ses débuts dans le rôle de Flamand au Theater an der Wien
à Vienne au printemps 2016 ainsi que ses début au Royal Opera House Covent Garden avec
Ferrando dans Cosi fan tutte à l’automne 2016.
En concert, on peut retrouver Daniel Behle avec la Staatskapelle de Dresde, le RundfunkSinfonieorchester de Berlin, la Philharmonie tchèque, l’orchestre symphonique de Hambourg et la
Bachakademie Stuttgart. Parmi les chefs d’orchestres avec lesquels il travaille citons Christian
Thielemann, Marek Janowski, Jirî Belohlâvek, Sebastian Weigle, Jeffrey Tate, Helmith Rilling, HansChristoph Rademann et Kent Nagano.
En tant que récitaliste, Daniel Behle fascine le public du festival de Schwetzigen, de la Schubertiade
(Schwarzenberg, Autriche), du Prinzregententheater de Munich, de la Philharmonie de Cologne, de la
Laeiszhalle de Hambourg, du Beethovenhaus de Bonn et du Wigmore Hall.
Le compositeur Daniel Behle fait également parler de lui: l’année dernière, il créé son cycle de Lieder
sur des poèmes de Joachim Rigelnatz au Beethovenhaus de Bonn. Sa transcription du Voyage d’hiver
de Schubert pour ténor et trio avec piano est un échelon supplémentaire de son travail de
composition. Elle est créée été au cours de l’été 2013 avec le Trio Oliver Schnyder au Festival de
Hinzenberg en Suisse. L’enregistrement discographique doit paraitre au cours de l’été 2014, et
l’œuvre sera donnée en première anglaise au Wigmore Hall en avril 2015. Le travail avec le trio Oliver
Schnyder se poursuivra l’année prochaine avec un hommage à la ville natale de Daniel Behle:
Hambourg.
Le CD d’Artaserse de Leonardo Vinci, dans lequel Daniel Behle interprète le rôle du méchant
Artabano, a reçu 6 récompenses internationales et a été nommé deux fois aux Grammy Awards 2014.
Ses enregistrements de Lieder, parmi lesquels La belle meunière, Dichterliebe, les Lieder de Richard
Strauss et son album Bach reçoivent des critiques enthousiastes. Son premier album enregistré pour
DECCA (consacré à des airs de Gluck, enregistré avec Armonia Atenea sous la baguette de George
Petrou) est sorti en juin 2014.
Thomas E. Bauer baryton
Le baryton allemand Thomas E. Bauer débuta sa formation musicale auprès du chœur Regensburge
Domspatzen et étudia à Münich chez Hanno Blaschke et Siegfried Mauser. Il a obtenu de nombreux
prix, done les Prix du Gouvernement de Bavière, de la Fondation Ernst von Siemens, de la Cité
Internationale des Arts (Paris). En 2003, il était le premier chanteur à recevoir le Schneider-Schott
Musikpreis pour ses prestations dans le domaine de la musique contemporaine. La même année le
Aoyama Music Award de Kyoto lui fut décerné.
Comme chanteur d’opéra, il fit ses débuts en 1997 au Prinz Regent Theater à Münich dans une mise
en scène de August Everding. On a également pu le voir au Festival de Salzbourg, à la Biennale de
Münich et à la Ruhrtriennale.
Thomas Bauer travaille avec des chefs d’orchestre tels que Ph. Herreweghe, S. Kuijken, G.v an der
Goltz, M. Creed, D.Reuss, F. Bernius, J. Van Immerseel, Chr. Poppen, J. Kalitzke, L. Equilbey, P.
Cao, H.K. Gruber, H.M. Schneidt, Ralf Otto, Dan Ettinger et se produit dans des salles comme la
Philharmonie de Berlin, la Philharmonie de Münich, le Gewandhaus Leipzig, le Wiener Konzerthaus,
l’Accademia Santa Cecilia Rome, de Palais des Beaux-Arts Bruxelles, la Cité de la Musique Paris et le
Concertgebouw Amsterdam. Tous les grands Festivals l’ont accueilli: Schleswig-Holstein, Rheingau,
Internationalen Beethovenfesten Bonn, Berliner Festspielen, Schubertiade Schwarzenberg,
Ruhrtriennale, les Académies Musicales Saintes, le Festival de Flandre, le Steirischen Herbst, les
Mahler Festwochen Toblach et les Nuits Blanches de Saint Pétersbourg. Il travaille au sein des plus
grands ensembles mondiaux, comme le Boston Symphony Orchestra (Bernard Haitink), le National
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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Symphony de Washington, DC (Iván Fischer), le Concentus Musicus (Nikolaus Harnoncourt),
l’Orchestre de l’opéra de Zurich (Ádám Fischer), le Leipzig Gewandhaus Orchestra (Herbert
Blomstedt, Riccardo Chailly, Sir John Eliot Gardiner), le Gürzenich Orchestra Cologne (Markus Stenz),
l’Orchestre de la Tonhalle Zurich (Sir Roger Norrington), le Netherlands Radio Chamber Philharmonic
Hilversum (Masaaki Suzuki), le Residentie Orkest/Hague Philharmonic (Jan Willem de Vriend), le NDR
Symphony Orchestra (Thomas Hengelbrock), le Royal Concertgebouw Orchestra (Philippe
Herreweghe), l’Akademie für Alte Musik (René Jacobs) et l’Anima Eterna (Jos van Immerseel).
Thomas Bauer a réalisé pour le label Ars Musica trois CD avec des Lieder de Schumann Strauss et
Mahler avec sa partenaire Uta Hielscher. Pour Naxos International, il enregistre l’intégrale des Lieder
de Robert Schumann. Son répertoire s’étend de la musique du Moyen-Âge jusqu’à des créations
d’œuvres de Luigi Nono, Wolfgang Rihm et Salvatore Sciarrino. Ses CD ont obtenu de nombreux prix,
dont l'Orphée d'Or et La Musica Korea (pour «Die Winterreise»), le Stanley Sadie Prize et un
Gramophone Award (pour «Apollo e Dafne» de Händel) ainsi qu’un ECHO Award (pour «Elijah»). Son
enregistrement des Cantates de J. S. Bach est paru chez Oehms Classics en 2013. Le documentaire
de Klaus Voswinckel «Winterreise – Schubert in Siberia» revient sur l’aventureuse tournée de récitals
de Bauer à bord du Transsibérien. Ce film a été diffusé à plusieurs reprises à la télévision.
En Europe, c'est au sein de l'ensemble théâtral La Fura dels Baus qu'il s'est notamment illustré,
notamment au travers de la production de Carmina Burana, d'Orff, un spectacle surprenant qui a attiré
les ovations du public et des critiques. Bauer donne régulièrement des récitals de chant avec le
spécialiste de pianoforte Jos van Immerseel, récemment à Bâle, Brühl, Dijon, Ghent, Paris,
Regensburg et Vézelay.
Durant l’été 2014, Thomas Bauer a donné deux matinées Mozart (avec Manfred Honeck et Ádám
Fischer) au Festival de Salzbourg. Au cours de la saison 2014/2015, il chante «La Création» de
Haydn au Teatro alla Scala de Milan (Zubin Mehta) et se produit en concert avec le Danish National
Chamber Orchestra (Ádám Fischer), le MDR Symphony Orchestra (Philipp Ahmann) et le NDR
Symphony Orchestra (Michael Gielen).
Il a chanté de nombreuses premières mondiales et a obtenu le Schneider-Schott Music Award. Il a
collaboré étroitement avec Krzysztof Penderecki.
Thomas E. Bauer a chanté en 2013 «Barbe-Bleue » d’Offenbach au Styriarte Festival avec le
Chamber Orchestra of Europe sous la direction de Nikolaus Harnoncourt. On a également pu
l’entendre dans «War Requiem» de Benjamin Britten à l’Opéra de Bâle (direction: Calixto Bieito).
Durant la saison 2013/2014, il a chanté Wotan dans des extraits de «L’Anneau» de Wagner à l’Opéra
de Dijon, où il chanté le rôle du Conte Almaviva dans «Le nozze di Figaro» de Mozart en mai 2014. En
2014/2015, il fait ses débuts à l’opéra au Teatro alla Scala de Milan dans le rôle de Stolzius dans «Die
Soldaten» de Zimmermann sous la direction d’Ingo Metzmacher.
Thomas E. Bauer est le fondateur et le directeur du Kulturwald Festival (Bavière).
Concert 3
Deutsche Kammerphilharmonie Bremen
La Deutsche Kammerphilharmonie Bremen est l’un des orchestres de tout premier plan au niveau
mondial. Depuis 2004, elle a pour directeur artistique le prestigieux chef d’orchestre estonien Paavo Järvi.
Les succès de cette association artistique parlent par eux-mêmes. «The event of the summer »
écrivait le New York Times en août 2005. Pour le quotidien Die Welt, La Deutsche Kammerphilharmonie
Bremen est «l’une des formations les plus transparentes et les plus sensibles du moment.» et en 2007
The New York Sun s’extasiait: «…the authoritative Beethoven orchestra of our days». Le cycle
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complet des symphonies de Beethoven, présenté au Festival de Salzbourg en 2009, fut la sensation
du festival, il fut célébré comme «un miracle» (Salzburger Nachrichten).
L’axe essentiel de la collaboration entre Paavo Järvi et l’orchestre – et donc le fondement de ces
critiques enthousiastes – est constitué par les Symphonies de Ludwig van Beethoven. Ce qui pourrait
passer pour une simple routine se révèle régulièrement lors des concerts comme une version
revisitée, frétillante de vivacité et hautement compétente d’une musique si souvent entendue. Le
«Projet Beethoven» commun, l’exécution de l’ensemble des Symphonies de Beethoven et leur
enregistrement au moyen de la technologie de pointe DSD 5.1 a atteint son apogée en 2009.
L’interprétation des œuvres orchestrales du compositeur a été qualifiée de novatrice. Son exécution
des 9 Symphonies dans un seul programme a électrisé le public à Yokohama (Japon), Lanaudière
(Canada), Strasbourg, Paris, Bonn, Varsovie, São Paulo et du Festival de Salzbourg. La Deutsche
Kammerphilharmonie Bremen a remporté de nombreux prix pour ses enregistrements Beethoven,
dont un ECHO Klassik 2010.
L’orchestre et son directeur artistique se sont engagés dans une nouvelle aventure avec la même
passion: le « Projet Schumann ». Leur interprétation des Symphonies de Robert Schumann a
rencontré le même succès. « Paavo Järvi et la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen représentent
actuellement l’association la plus réussie entre un chef et un orchestre. » (Disk Selektion)
On peut entendre La Deutsche Kammerphilharmonie Bremen avec Paavo Järvi ou avec des chefs
invités et des solistes renommés dans les grands festivals et les salles de concerts réputées, en
Allemagne et à l’étranger. L’orchestre joue occasionnellement seul dans la pure tradition de chambre.
Il suscite encore et toujours l’enthousiasme de son public par l’individualité et la fraîcheur de son style
d’interprétation musicale. L’académie a été pendant 10 ans orchestre en résidence du Festival
international Beethoven à Bonn.
De longues et fructueuses amitiés musicales se sont développées entre l’orchestre et des solistes de
renommée internationale, comme Sabine Meyer, Viktoria Mullova, Heinz Holliger, Olli Mustonen,
Hélène Grimaud, Heinrich Schiff, Janine Jansen ou Christian Tetzlaff. Le répertoire de l’orchestre
s’étend du baroque à la musique contemporaine, la coopération avec des spécialistes de chaque
genre étant une habitude cultivée dès le début. Ainsi la collaboration avec Ton Koopman et Trevor
Pinnock par exemple est tout aussi naturelle qu’avec Heinz Holliger ou Pierre Boulez.
Elisabeth Leonskaja piano
Une journaliste française parle d'Elisabeth Leonskaja comme de «La dernière grande Dame de l'École
Soviétique», un critique espagnole l'a requalifiée d'«Anti-Diva». Les deux affirmations sont véridiques.
Depuis plusieurs décennies désormais, Elisabeth Leonskaja est la pianiste la plus célébrée de notre
époque. Dans un monde dominé par les médias, elle a su rester fidèle à elle-même et à sa musique,
suivant ainsi les traces des grands musiciens russes de l'ère Soviétique comme David Oistrakh,
Sviatoslav Richter et Emil Gilels. Si sa modestie légendaire limite ses apparitions médiatiques, son
auditoire peut ressentir toute la force qu'elle puise de sa musique dès qu'elle se présente sur scène.
Née à Tbilisi en Géorgie d'une famille russe, elle est très vite considérée comme une enfant prodige et
donne son premier concert à 11 ans. Son talent exceptionnel la mène à étudier au Conservatoire de
Moscou. Déjà étudiante, elle remporte plusieurs prix dans de prestigieux concours internationaux de
piano (Enescu, Marguerite Long et Queen Elizabeth).
L'évolution musicale d'Elisabeth Leonskaja a été largement influencée par sa collaboration avec
Sviatoslav Richter. Leur collaboration et leur amitié dure jusqu'à la mort de ce dernier en 1997. En
1978, Elisabeth Leonskaja quitte l'Union Soviétique pour Vienne. Son extraordinaire performance au
festival de Salzburg en 1979 marque véritablement le début de sa carrière de pianiste.
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Elisabeth Leonskaja est apparue en tant que solistes avec les plus grands orchestres internationaux
comme le New York Philharmonic, le Los Angeles Philharmonic Orchestra, le Cleveland Orchestra, le
London Philharmonic Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra, le BBC Symphony Orchestra
London, le Zurich Tonhalle Orchestra, le Berlin Philharmonic Orchestra, le Gewandhausorchester
Leipzig, les orchestres radiophoniques d'Hambourg, Cologne et Munich, et le Czech Philharmonic
Orchestra parmi bien d'autres.
Elisabeth Leonskaja est fréquemment invitée par les festivals d'été prestigieux, comme celui de
Salzburg, de Vienne, de Lucerne, le Schleswig-Holstein Festival, les Schubertiade d' Hohenems et de
Schwarzenberg et elle donne également des récitals dans les centres musicaux majeurs à travers le
monde. Outre sa carrière de soliste, elle s'adonne également à la musique de chambre et apparaît
fréquemment avec les quatuors Emerson, Borodin et Artemis.
Elle a remporté de nombreux prix dont le prix Caecilia pour son interprétation des sonates de Brahms,
le Diapason d'Or pour ses enregistrements des œuvres de Liszt; elle est devenu membre d'honneur
du Konzerthaus de Vienne, et a remporté la légion d'honneur autrichienne pour son apport à la vie
culturelle du pays.
Son nouveau CD « Paris », qui réunit des œuvres de Ravel, Debussy et Enescu, vient de paraître sur
le label berlinois EaSonus (www.easonus.com). Une intégrale des Sonates de Schubert va également
paraître chez eaSonus.
Concert 4
Valeriy Sokolov violon
« Sa prestation du Deuxième Concerto de Bartók est une révélation. Après une ouverture hongroise
jouée avec aisance, l’intensité du deuxième mouvement vous coupe le souffle jusqu’à ce que les
frissons vous emparent et que le dynamisme du troisième mouvement vous fasse vaciller dans votre
fauteuil. » (ClassicFM).
Le violoniste ukrainien Valeriy Sokolov est l’un des jeunes artistes majeurs de sa génération.
Collaborant régulièrement avec les plus grands orchestres du monde, parmi eux le Philharmonia
Orchestra, le Chamber Orchestra of Europe, le Cleveland Orchestra, l’Orchestre de la Tonhalle Zurich,
le Rotterdam Philharmonic, le City of Birmingham Symphony Orchestra, le Tokyo Symphony et la
Deutsche Kammerphilharmonie Bremen. Il travaille souvent avec les meilleurs chefs d’orchestre dont
Vladimir Ashkenazy, David Zinman, Susanna Malkki, Andris Nelsons, Peter Oundjian, Yannick NézetSéguin, Vasily Petrenko, Herbert Soudant et Juraj Valcuha.
Valeriy se produit régulièrement en récital au Théâtre du Châtelet à Paris et dans la série «Grands
Interprètes» de l’Auditorium de Lyon ainsi qu’au Wigmore Hall de Londres. Il s’est aussi produit aux
Festivals Kissinger Sommer, Lockenhaus, Ravenna et Mecklenburg-Vorpommern. Il a récemment
donné ses premiers concerts au Lincoln Center, au Festspielhaus Baden-Baden, au Essen
Philharmonie, à Vancouver et à Hong Kong. Musicien de chambre passionné, Valeriy joue
régulièrement avec les pianistes Itamar Golan, Denis Matsuev, Nelson Goerner et Nicolas Angelich,
les violoncellistes Gary Hoffman, Franz Helmerson, Misha Maisky et Leonid Gorokhov, et les
violonistes Vadim Repin, Lisa Batiashvili et Julian Rachlin.
Signé en exclusivité chez EMI/Virgin Classics, Sokolov développe un catalogue solide et varié
d’enregistrements, publiant entre autre la Sonate n° 3 d’Enescu avec la pianiste Svetlana Kosenko en
2009. Il se distingue avec son premier DVD consacré au Concerto pour violon de Sibelius sous la
direction de Vladimir Ashkenazy avec le Chamber Orchestra of Europe, le film de Bruno Monsaingeon
«Un violon dans l’âme / Natural Born Fiddler», un enregistrement du récital de Valeriy à Toulouse
datant de 2004, acclamé par la critique et fréquemment diffusé sur ARTE TV.
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Durant la saison 2014-15, il se produit avec l’Orchestre National de France, le Seoul Philharmonic et
le Royal Stockholm Philharmonic. Il fera ses débuts avec le BBC Symphony, le Seattle Symphony, le
Hong Kong Sinfonietta et le Brussels Philharmonic pour des concerts au Festspielhaus de Salzbourg
et au Musikverein de Vienne.
Né à Kharkov, Ukraine en 1986, Valeriy Sokolov est l’un des plus grands violonistes ukrainiens de ces
20 dernières années. Valeriy Sokolov a obtenu un diplôme doté d’une bourse au Concours
international Pablo Saraste de Pampelune en 1999, ce qui lui a permis d’étudier auprès de Natalia
Boyarskaya à la Yehudi Menuhin School en Angleterre. En septembre 2005, Valeriy Sokolov a gagné
le ‘Grand Prix’ au Concours international George Enescu en interprétant le Concerto pour violon de
Beethoven. Il a aussi obtenu le prix de la ‘Best Performance’ pour la Sonate no. 3 d’Enescu et le prix
‘Enescu Foundation Prize’. Il étudie actuellement à Vienne auprès du Prof. Boris Kuschnir.
Evgeny Izotov piano
Evgeny Izotov est l’un des jeunes représentants les plus talentueux et les plus intelligents de l’école
de piano de Saint-Pétersbourg. Il est né dans une famille de musiciens en 1979.
Evgeny a obtenu son premier Grand Prix à l’âge de 15 ans. Suivi d’un grand nombre de prix lors de
divers concours, parmi eux une première place et un prix spécial au Concours international de
Takasaki (Japon), le premier prix du Concours international d’académie de piano fondée par Teo
Liven (Como, Italie), le deuxième prix du Concours international de George Enescu (Bucarest,
Roumanie) et d’autres.
Evgeny Izotov se produit activement depuis ses études sur diverses scènes en Russie, en Europe, au
Japon, en Corée du Sud et au Brésil. Son nom figure sur les affiches des plus grandes salles de
concert à Saint-Pétersbourg, le Wigmore Hall (Londres), le Sage Gateshead (Angleterre), le City Hall
(Hong-Kong), le Palace Le Corum à Montpellier, la Salle Cortot, le Théâtre des Bouffes du Nord
(Paris), le Schloss Nymphenburg (Munich), le Casals-Hall (Tokyo), le Pusan Art Center (Corée du
Sud), etc.
Evgeny Izotov s’est produit dans de nombreux festivals, notamment au Harrogate en Angleterre, au
Busoni à Bolzano (Italie), en Algarve au Portugal, au Festival de Radio France à Montpellier, au Grand
Piano Festival (Corée du Sud), etc.
Il a joué avec les orchestres du Hermitage Theatre, le Saint-Petersburg Academic Capella, le
Petrozavodsk Philarmonic, le Moldova (Roumanie), le Curitiba Festival Orchestra (Brésil), le Pusan
Philarmonic Orchestra (Corée du Sud), etc. et il a collaboré avec les chefs d’orchestre Alexander
Tchernushenko, Alexander Anissimov, Carlo Palecci, Jin Heyoun Back et Emil Simon.
Evgeny Izotov est immanquablement associé à la Chopin’s Society de Saint-Pétersbourg. Il est invité,
depuis de nombreuses années, par des festivals nommés après Chopin tels que «The Days of Polish
Culture in Karelia» (2005, 2008). En 2008, il a enregistré les Préludes de Chopin pour son CD
ème
anniversaire dédié aux célébrations pour le 200
anniversaire de la naissance du compositeur.
Actuellement, Evgeny Izotov se produit régulièrement en duo avec le célèbre violoniste Valery
Sokolov.
Le pianiste combine avec succès son intense activité concertante avec son travail de professeur de
musique. Depuis 2004, Evgeny Izotov enseigne la musique de chambre au Conservatoire de SaintPétersbourg et comme professeur invité au Silla University de Pusan (Corée du Nord) depuis 2008.
Les concerts de Evgeny Izotov sont retransmis sur les chaînes télévisées sur Mezzo, MBC en Corée
du Sud, sur Radio France, la BBC et Radio Russia-Petersburg.
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Concert 5
Orchestre Symphonique de Berne
L'Orchestre symphonique de Berne offre un foyer musical à tous les fans de classique. Fondé en
1877, il rassemble actuellement l'orchestre de la ville de Berne et l'orchestre de l'opéra de la ville de
Berne. L'Orchestre symphonique de Berne est connu pour ses multiples concerts, ses collaborations
avec des chefs d'orchestre et des solistes renommés ainsi que ses chefs invités nationaux et
internationaux. Il fait partie des plus grands orchestres de Suisse. Une centaine de musiciens donnent
près de 50 concerts par saison, dont des concerts symphoniques, supplémentaires, en après-midi,
familiaux et en matinée. Le principal lieu de représentation est la grande salle des fêtes du KulturCasino de Berne. Outre les concerts, l'orchestre traditionnel joue également en tant qu'orchestre du
théâtre de la ville de Berne. En 2010-2011, il est placé sous la direction du chef d'orchestre Mario
Venzago.
Depuis juillet 2011, l’BSO représente l’un des quatre piliers de la nouvelle institution «Konzert Theater
Bern». L’orchestre compte 100 musiciens de 18 nationalités différentes. Il est dirigé par le chef suisse
Mario Venzago depuis la saison 2010-2011. Ses prédécesseurs sont Andrey Boreyko, Dmitrij
Kitajenko, Charles Dutoit, Fritz Brun, Luc Balmer, Paul Kletzki et Peter Maag.
Le BSO peut se reposer sur une tradition longue de 136 ans. Dès 1935, il invite de célèbres chefs,
parmi eux Bruno Walter, Wilhelm Furtwängler, Karl Böhm, Herbert von Karajan, Sir John Barbirolli,
Ernest Ansermet et plus tard Hans Knappertsbusch et Rafael Kubelik, plus récemment Eliahu Inbal,
Sir Neville Marriner, Eiji Oue, Jun Märkl, Josep Caballé-Domenech et Michael Sanderling.
Des solistes connus contribuent à populariser l’orchestre au-delà des frontières helvétiques. De
grands noms tels que Joshua Bell, Elisabeth Leonskaja et Mischa Maisky et de jeunes stars du
classique telles que Sol Gabetta, Patricia Kopatchinskaja, Fazil Say, David Fray et Daniel MüllerSchott se produisent avec le BSO.
Le BSO joue près de 50 concerts par saison. Les galas et le concert du Nouvel An font partie des
temps forts culturels de l’année musicale bernoise. L’orchestre enthousiasme aussi le grand public
avec son concert open air gratuit sur la Place fédérale. En tant qu’orchestre de théâtre, il participe à la
production de la Télévision suisse « La Bohème im Hochhaus » qui séduit le public international.
Outre des concerts en Suisse et à l’étranger, le BSO réalise des enregistrements radiophoniques et
ème
ème
des CD. Il vient d’ailleurs de publier la 3
et la 6
Symphonie de Bruckner sous la conduite de
Mario Venzago.
Mario Venzago direction
Mario Venzago est né à Zurich. Il a commencé le piano à 5 ans, fait des études au Conservatoire de
Zurich et poursuivi ses études de direction d’orchestre auprès de Hans Swarowsky à Vienne. Il a
beaucoup voyagé pendant 10 ans puis est devenu le pianiste officiel de la RTSI. En 1978, il débute sa
carrière de chef au sein de l’Orchestre symphonique de Winterthur. Il dirige ensuite l’opéra de Lucerne
et devient le chef principal des enregistrements radio de l’Orchestre de la Suisse Romande à Genève.
De 1986 à 1989, il occupe le poste de directeur musical de l’Orchestre philharmonique et de l’opéra de
Heidelberg, puis devient chef principal de la Philharmonie de chambre de Brême, de l’opéra de Graz,
de l’Orchestre national basque, de l’orchestre symphonique de Bâle et de l’Orchestre national de
Suède à Gothenburg. En 2010, il est nommé, entre autres, chef d’orchestre principal du Northern
Sinfonia à Newcastle et, la même année, directeur musical en chef de l’Orchestre symphonique de
Berne. Mario Venzago est aussi chef invité spécialisé dans l’œuvre de Schumann du Philharmonique
de Düsseldorf.
La vaste et prestigieuse carrière de chef d’orchestre de Mario Venzago englobe des engagements par
le Philharmonique de Berlin, l’orchestre du Gewandhaus Leipzig, le Philharmonique de Munich, le
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Philharmonique de Londres, l’Orchestre symphonique de la BBC, le City of Birmingham Symphony
Orchestra, l’Orchestre symphonique de Vienne, La Scala di Milano, le Melbourne Symphony
Orchestra, le NHK Symphony de Tokyo et les orchestres symphoniques de Copenhague, Helsinki et
Paris. Il a aussi dirigé des festivals prestigieux tels que les Festivals de Salzbourg et de Lucerne.
Mario Venzago fait ses débuts aux Etats-Unis en 1988 sur invitation de Leonard Bernstein au
Hollywood Bowl avec le Los Angeles Philharmonic Institute Orchestra. En Amérique du Nord,
Venzago se produit avec le Boston Symphony, le Philadelphia Orchestra, le Toronto Symphony, le
New Jersey Symphony et le National Arts Center Orchestra of Ottawa. En mars 1995, il dirige au pied
levé le Baltimore Symphony et rencontre un franc succès qui l’amènera à avoir des liens étroits avec
cet orchestre, incluant des concerts abonnements et les festivals d’été 2000-03.
Maestro Venzago a beaucoup enregistré; sa discographie variée lui a valu de nombreux prix majeurs,
entre autres un Diapason d’or, deux Grand Prix du Disque et le Edison Prize. Il a enregistré l’intégrale
des œuvres symphoniques de Schumann, Ravel et Nono avec l’Orchestre symphonique de Bâle,
l’intégrale des œuvres chorales de Othmar Schoeck avec le chœur et l’orchestre du MDR Leipzig et
l’intégrale des œuvres d’Alban Berg avec l’Orchestre symphonique de Gothenburg. Il prépare
actuellement l’enregistrement intégral des Symphonies de Bruckner pour le label CPO.
Mario Venzago se produit avec de nombreux instrumentistes renommés parmi eux Kremer, Lang
Lang, Levin, Lupu, Maisky, Mutter, Nicolet, Ohlsson, Pletnev, Shaham, Steuerman, Tetzlaff,
Vengerow, Zehetmair, K.Zimerman, F.P.Zimmermann et de nombreux chanteurs de renommée
mondiale tels que Araiza, Banse, Baltsa, Häfliger, Heppner, Kalisch, Naef, Moser, Popp et Ziesak.
Marcelo Giannini orgue
Marcelo Giannini est né à São Paulo, au Brésil. Dans sa ville natale, il a pris ses premiers cours
d’orgue avec Angelo Camin et de clavecin avec Helena Jank, avant de se rendre à Munich où il a
étudié avec Karl Richter.
Il a suivi les cours de direction chorale au Mozarteum de Salzbourg et a conclu ses études musicales
er
au Conservatoire de Genève avec un 1 Prix de Virtuosité dans la classe d’orgue et d’improvisation
de Lionel Rogg.
Il donne régulièrement des récitals d’orgue dans plusieurs pays d’Europe et d'Amérique du Sud. Il
collabore comme organiste et claveciniste avec différentes formations : l’Orchestre de la Suisse
Romande, L’Orchestre de Chambre de Genève, l'Orchestre Gulbenkian de Lisbonne et notamment
avec l’Ensemble vocal de Lausanne et le Chœur Gulbenkian de Lisbonne, dirigés par Michel Corboz,
qu’il accompagne dans de multiples tournées en Europe, au Japon et aux USA.
Pendant de nombreuses années, il a dirigé la Chorale Faller à La Chaux-de-Fonds, ensemble avec
lequel il a interprété quelques œuvres majeures du répertoire choral.
Il a également dirigé depuis le clavecin l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne et l’Orchestre symphonique
de Caracas dans plusieurs programmes de musique baroque, dont l’intégrale des Concertos
brandebourgeois.
Marcelo Giannini a enregistré divers disques d'orgue en Suisse et au Brésil (œuvres de Bach, Franck,
Reger et Alain). Il a également participé à plusieurs enregistrements de l'Orchestre de la Suisse
Romande (œuvres symphoniques avec orgue sous la direction d’Armin Jordan, Fabio Luisi et Eliahu
Inbal) et de l'Ensemble vocal de Lausanne avec Michel Corboz (la Messe en si de J.-S. Bach, le
Requiem de Fauré, la Messe Chorale pour chœur et orgue de Gounod, entre autres).
A Genève, il est l’organiste titulaire du Temple de Carouge et professeur au Département de musique
ancienne de la Haute école de musique.
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Concert 6
Piotr Anderszewski piano
Considéré comme l'un des musiciens les plus doués de sa génération, Piotr Anderszewski est
régulièrement invité à se produire dans les plus importantes salles de concert du monde entier.
Ces dernières années il a donné des récitals au Barbican Center de Londres, au Royal Festival Hall,
au Wiener Konzerthaus, au Carnegie Hall de New York, ainsi qu’à St Petersbourg au Mariinsky
Concert Hall. Il a collaboré en tant que soliste avec l'Orchestre philharmonique de Berlin, les
orchestres symphoniques de Chicago et de Londres, l'Orchestre de Philadelphie et l'Orchestre Royal
du Concertgebouw d'Amsterdam sous la baguette des grands chefs tels Claudio Abbado, John Eliot
Gardiner, Bernard Haitink ou Charles Dutoit. Il travaille également avec des chef d’orchestres de la
nouvelle generation comme Gustavo Dudamel, Stéphane Denève et Yannick Nézet-Séguin.
Piotr Anderszewski s'est également forgé une réputation de soliste et de chef, collaborant ainsi avec
plusieurs ensembles tels que le Scottish Chamber Orchestra, la Sinfonia Varsovia et la Deutsche
Kammerphilharmonie Bremen. Il a enregistré des disques avec le Sinfonia de Varsovie et, plus
récemment, avec la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême.
En 2000, il signe un contrat d’exclusivité avec Warner Classics/Erato (anciennement Virgin Classics).
Son premier enregistrement sont les Variations Diabelli de Beethoven. Son étonnante identification
avec cette œuvre est également le sujet d'un film de Bruno Monsaingeon, auteur de documentaires
sur Sviatoslav Richter et Glenn Gould. Ce disque reçoit de nombreux prix incluant un Choc du Monde
de la Musique ainsi qu’un ECHO Klassik. Parmi les autres interprétations sur disque d'Anderszewski
se trouvent les partitas Nos 1, 3 et 6 de Bach et des oeuvres de Chopin. Son rapport singulier avec la
musique de son compatriote Karol Szymanowski a été documenté par un disque hautement salué par
la critique et qui a reçu en 2006 le prix Classic FM Gramophone du meilleur disque instrumental. Son
enregistrement avec des œuvres de Schumann a reçu un ECHO Klassik award en 2011, ainsi que
deux BBC Music Magazine Awards en 2012, incluant « Recording of the Year ».
Piotr Anderszewski a collaboré une deuxième fois avec le cinéaste Bruno Monsaingeon sur un
documentaire sorti fin 2008 chez Idéale Audience: Piotr Anderszewski, Voyageur intranquille est un
portrait poétique et intime de l'artiste, couronné de la médaille d'or du FIPA (Festival International des
Programme Audiovisuels) en janvier 2009. Un troisième film, « Anderszewski joue Schumann » a été
tourné pour la télévision polonaise en 2010.
Remarqué pour l'intensité et l'originalité de ses interprétations, Piotr Anderszewski s'est vu décerner
plusieurs prix importants. En avril 2002 il a obtenu le prix Gilmore, un prix prestigieux donné que tous
les quatre ans à un pianiste au talent exceptionnel. À cela se sont ajouté le prix Szymanowski (1999)
et le prix de la Royal Philharmonic Society (meilleur instrumentaliste) en 2001.
Des engagements en 2014-15 incluent des récitals au Konzerthaus de Vienne, au Concertgebouw
Amsterdam et au Carnegie Hall de New York. Parmi les engagements avec orchestra il se produira
avec le London Symphony Orchestra, le NHK Symphony Orchestra et les Wiener Symphoniker, et il
sera artist in residence à Bamberg avec le Bamberg Symphony Orchestra. Il donnera également une
série de récitals avec le bariton Matthias Goerne et sortira un nouveau CD avec des suites anglaises
nos. 1, 3 et 5 de Jean-Sébastien Bach.
Concert 7
Orchestre de chambre de Lausanne
Formation de renommée internationale, l’Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL) donne près de
cent concerts chaque saison, à la Salle Métropole de Lausanne, son lieu de résidence, ainsi qu’en
Suisse et à l’étranger. On peut ainsi l’entendre au Théâtre des Champs-Elysées et à la Salle Pleyel de
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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Paris, à l’Alte Oper de Francfort, à l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, au Musikverein
de Vienne, au Théâtre Mariinsky de Saint-Petersbourg, mais aussi lors de festivals comme les BBC
Proms de Londres, le Festival George Enescu de Bucarest, le Festival Mstislav Rostropovitch de
Moscou ou encore le Festival d’Istanbul.
Fondé en 1942 par Victor Desarzens, l’OCL a travaillé avec de grandes figures du monde musical :
les chefs Ernest Ansermet, Günter Wand, Paul Hindemith, Charles Dutoit, Neeme Järvi, ou bien
encore Jeffrey Tate, ainsi que des solistes tels Isaac Stern, Anne-Sophie Mutter, Radu Lupu ou
Martha Argerich. En près de septante-cinq ans d’existence, il n’a connu que six directeurs artistiques :
Victor Desarzens (1942–1973), Armin Jordan (1973–1985), Lawrence Foster (1985–1990), Jesús
López Cobos (1990–2000), Christian Zacharias (2000–2013) et Joshua Weilerstein à partir de la
saison 2015–2016. Bertrand de Billy est actuellement le principal chef invité de l’OCL.
La riche discographie de l’OCL lui attire souvent les éloges de la presse internationale. L’intégrale des
concertos pour piano de Mozart jouée et dirigée par Christian Zacharias, réalisée entre 2000 et 2012
pour le label MDG, a récolté une quarantaine de distinctions internationales. Plus récemment, une
nouvelle collaboration est née avec Outhere Music. Après une intégrale remarquée des concertos
pour clarinette de Louis Spohr enregistrée sous les doigts et la baguette de Paul Meyer en 2012 et un
disque Schönberg avec Heinz Holliger paru en 2013, la Symphonie en ré majeur de Luigi Cherubini
dirigée par Bertrand de Billy a été publiée par MDG.
Partenaire de l’Opéra de Lausanne, l’OCL se produit en fosse très régulièrement. Il est aussi le
premier orchestre suisse à engager, tous les deux ans, un compositeur en résidence. Il développe
enfin ses activités en direction de la jeunesse, en proposant divers concerts scolaires et publics et en
collaborant avec différentes hautes écoles de sa cité (Haute École de Musique de Lausanne et Haute
École de Théâtre de Suisse Romande). Subventionné par la Ville de Lausanne et le Canton de Vaud,
il fait partie d’orchester.ch, l’Association Suisse des Orchestres Professionnels. Ses concerts,
enregistrés par Espace 2, partenaire privilégié depuis ses débuts, sont également mis à la disposition
du public en écoute à la demande sur www.espace2.ch.
Hannu Lintu direction
Hannu Lintu est un éminent chef d’orchestre finlandais connu pour son travail d’exploration d’un
répertoire orchestral oublié et de promotion de la musique contemporaine. Au bénéfice d’une
formation de piano et de violoncelle au Conservatoire de Turku et à la Sibelius Academy, il étudia la
direction d’orchestre auprès d’Atso Almila, de Jorma Panula et d’Eri Klas, et participa aux cours de
maître d’Ilja Musin. Il étudia également auprès de Myung-Whun Chung. En 1994, il gagna le concours
Nordic Conducting Competition à Bergen et termina ses études avec distinction à la Sibelius Academy
en 1996.
Lintu a dirigé le Turku Philharmonic Orchestra de 1998 à 2001. Il a été directeur musical et artistique
du Helsingborg Symphony Orchestra de 2002 à 2005. En 2005, il a été directeur artistique du Summer
Sounds Festival de l’ensemble finlandais de musique contemporaine the Avanti! Chamber Orchestra.
En 2009, il dirige le Tampere Philharmonic Orchestra et en 2010, il est nommé directeur musical du
Finnish Radio Symphony. Lintu devient le chef principal du RTÉ National Symphony Orchestra à
Dublin. Son activité de chef le conduit à travailler dans toute l’Europe, ainsi qu’en Amérique du Nord,
en Amérique du Sud, en Asie et en Australie. Il a dirigé de nombreux orchestres de tout premier rang,
parmi eux le Los Angeles Philharmonic, le Toronto Symphony Orchestra, le Baltimore Symphony
Orchestra et bien d’autres encore. Lintu a réalisé des enregistrements pour Ondine, Alba, Naxos,
Ricordi, Claves, Hyperion et Danacord.
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Louis Lortie piano
Né à Montréal, le pianiste canadien Louis Lortie a fait ses débuts avec l'Orchestre symphonique de
Montréal à l'âge de 13 ans et trois ans plus tard à l'orchestre symphonique de Toronto ce qui lui a valu
d'être engagé pour une tournée historique en Chine et au Japon. En 1984, il a gagné le premier prix
du Concours Busoni et fut Lauréat du prestigieux concours de Leeds.
Il a été acclamé pour la perspective originale et la personnalité qu'il insuffle à un large éventail du
répertoire pour piano. Il a entre autre étudié à Montréal avec Yvonne Hubert (une élève du pianiste
français Alfred Cortot), à Vienne avec le spécialiste de Beethoven Dieter Weber, et plus tard avec
Leon Fleisher, le disciple de Schnabel.
Louis Lortie a interprété l'intégrale des œuvres de Ravel à Londres pour la BBC et à Montréal pour la
radio de Radio-Canada et est aussi reconnu pour ses interprétations de Chopin. Suite à un concert
donné à la Salle Queen Elizabeth de Londres où il interprétait les Études de Chopin, le Financial
Times écrivait: « Nulle part ailleurs ne pourrons-nous entendre une meilleure interprétation de
Chopin. » Louis Lortie a également présenté des séries de concerts dédiées à la musique pour piano,
la musique vocale et la musique de chambre de Brahms et Schumann à la Radio de Radio-Canada, Il
interprète fréquemment les pièces pour piano seul, la musique de chambre et les concertos de
Thomas Adés.
Également reconnu pour ses interprétations du répertoire de Beethoven, Louis Lortie a donné
l'intégrale des sonates de ce compositeur au Wigmore Hall à Londres, au Centre Ford à Toronto, à la
Philharmonie de Berlin et à la Sala Grande del Conservatorio Giuseppe Verdi à Milan. À Berlin, Die
Welt a qualifié sa performance de « assurément la plus belle interprétation de Beethoven depuis
l'époque de Wilhelm Kempff ». Le projet Beethoven de Louis Lortie a connu son apogée en 2001 au «
Festival Beethoven Plus » durant lequel il a interprété les 32 Sonates pour piano, les 10 Sonates pour
violon avec James Ehnes, les 5
Sonates pour violoncelle avec Jan Vogler et tous les trios pour piano violon et violoncelle. Il a en outre
dirigé du piano l'Orchestre symphonique de Montréal dans une version mémorable des cinq concertos
pour piano de Beethoven.
En 2003 il a ouvert le Festival Beethoven de Bonn avec une interprétation magistrale du quatrième
Concerto pour piano de Beethoven sous la direction de Kurt Masur et a renouvelé l'expérience lors de
la saison 2005. Kurt Masur l'invita à nouveau à se joindre à l'Orchestre philharmonique de New York
en janvier 2006.
Louis Lortie s’est particulièrement impliqué dans le cadre du Festival Mozart Plus à Montréal, au cours
duquel il a joué tous les concertos pour piano de Mozart, et dirigé l'Orchestre symphonique de
Montréal pour l'interprétation d'œuvres symphoniques de différents compositeurs.
La saison dernière, Louis Lortie a entrepris la présentation de son projet multi-concert Wagner/Liszt au
Wigmore Hall de Londres et poursuivra sa route à Berlin, Milan, Bordeaux, Varsovie, au Festival de
Weimar et à celui du Domaine Forget. On le retrouvera également cette saison avec les orchestres
symphoniques de Houston, Cincinnati, Atlanta, San Diego ainsi qu'avec l'Orchestre philharmonique de
Dresde et l'orchestre du Centre National des Arts. En plus de trois récitals à Carnegie Hall, on le
retrouvera au Shriver Hall de Baltimore, au Queen Elizabeth Hall de Londres et à Santa Fe. Il jouera et
dirigera l'orchestre symphonique de Québec, l'orchestre philharmonique de Calgary et l'Orchestre
Philharmonique de Des Moines.
Au cours de la saison 2014/2015, Louis Lortie sera de nouveau invité en Australie pour y interpréter la
Symphonie sur un chant montagnard français de Vincent d'Indy avec les Orchestres Symphoniques
de Sydney et Adelaide.
Ses pas le conduiront également à Chicago, où il interpréta les Variations symphoniques de Franck
avec le Chicago Symphony, sous le bâton de Charles Dutoit. Il sera par ailleurs de retour à Varsovie
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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et Cracovie et donnera des récitals au Wigmore Hall de Londres, à Milan, Calgary ou encore
Bruxelles. Au cours de ces derniers, il explorera en particulier les Préludes de Fauré et Scriabin, dont
le centenaire de la mort sera célébré en 2015.
Louis Lortie a joué avec les plus grands chefs dont Lorin Maazel, Seiji Ozawa, Kurt Masur, Charles
Dutoit, Kurt Sanderling, Neeme Järvi, Sir Andrew Davis, Hans Vonk, Wolfgang Sawallisch et Osmo
Vänskä. Il a participé à de nombreux projets en musique de chambre avec des partenaires tels que
Frank Peter Zimmermann, Leonidas Kavakos, Renaud et Gautier Capuçon, Jan Vogler ou encore
Gidon Kremer. Il forme avec la pianiste canadienne Hélène Mercier un duo dont les succès se
multiplient, tant sur scène qu’en studio.
La discographie de Louis Lortie comprend plus de 30 enregistrements pour le label Chandos et couvre
un vaste répertoire, allant de Mozart à Stravinsky. Plusieurs de ses enregistrements ont été
récompensés : son enregistrement des Variations Eroica de Beethoven a reçu ; le disque Schumann
Bunte Blatter ainsi que d’autres œuvres de Schumann et Brahms ont été proclamées Disque de
l'année par le BBC Music Magazine. Il a enregistré l'intégrale des œuvres pour piano de Ravel et aura
bientôt terminé son intégrale des sonates de Beethoven. Une de ses plus récentes productions
discographiques regroupe en 3 disques les œuvres pour piano et orchestre de Franz Liszt. Dès sa
parution, l'enregistrement fut déclaré « Editor's choice » par le Gramophone Magazine.
En 1992, il a été nommé Officier de l'Ordre du Canada et en 1997 Chevalier de l'Ordre national du
Québec. Il enseigne à Imola en Italie.
Concert 8
Ensemble Vocal de Lausanne
Fondé en 1961 par Michel Corboz, l’Ensemble Vocal Lausanne est composé d’un noyau de jeunes
professionnels auquel viennent s’adjoindre, selon les œuvres, des choristes de haut niveau et des
jeunes chanteurs en formation. Il aborde un large répertoire couvrant l’histoire de la musique des
débuts du baroque (Monteverdi, Carissimi…) au XXème siècle (Poulenc, Honegger, F. Martin,
Schnittke…). Sa direction artistique, assurée à la suite de Michel Corboz durant deux ans par
Guillaume Tourniaire, est actuellement en phase de restructuration. Elle devrait être confiée, d’ici
quelques mois, à Daniel Reuss, secondé par Nicolas Farine.
Régulièrement invité à l’étranger, l’EVL est accueilli par un public enthousiaste. Il se produit à la Folle
Journée dans les Pays de la Loire, Nantes, Bilbao et Tokyo, ainsi que dans de nombreux festivals ou
Saisons de concerts en Suisse et à l’étranger. Invité par l’Orchestre de la Suisse Romande et
l’Orchestre de Chambre de Lausanne, il collabore également avec le Sinfonietta de Lausanne, le
Quatuor Sine Nomine, Les Cornets Noirs ou le Sinfonia Varsovia. L’EVL travaille avec son propre
orchestre, l’Ensemble Instrumental Lausanne ; constitué selon les nécessités des œuvres, il joue sur
instruments anciens ou modernes.
Son abondante discographie (Erato, Cascavelle, Aria Music, Avex ou Mirare) lui confère une
réputation mondiale. Une trentaine d’enregistrements sont primés, dont le Requiem de Mozart (Choc
du Monde de la Musique 1999), le Requiem de Fauré (Choc de l’année 2007 du Monde de la
Musique) ou le Requiem de Gounod (Choc Classica 2011). Son prochain opus, un programme de
musique française, sortira au printemps 2015.
L’EVL bénéficie du soutien de l’Etat de Vaud, de la Ville de Lausanne, de la Loterie Romande, de la
Fondation Leenaards, de la Fondation Marcel Regamey, de la Fondation Fern Moffat, de la Fondation
Sandoz et de l’Association des Amis de l’EVL.
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Michel Corboz direction
Né à Marsens dans le canton de Fribourg (Suisse), Michel Corboz doit beaucoup à son oncle André
Corboz, qui lui enseigne à la fois le chant, le piano, l’harmonie, l’improvisation et l’accompagnement. Il
se forme à l’Ecole Normale de Fribourg, puis auprès de Juliette Bise au Conservatoire; il complétera
sa formation de chef auprès de Hans Haug à Lausanne et de Paul Van Kempen à Sienne. Il fonde en
1961 l’Ensemble Vocal de Lausanne (EVL). Les distinctions et l’accueil de la presse pour ses
enregistrements du Vespro et de l’Orfeo de Monteverdi, en 1965 et 1966, marquent le début de sa
carrière internationale. Depuis 1969, il est chef titulaire du Chœur Gulbenkian à Lisbonne, avec lequel
il explore le répertoire symphonique. Ces deux formations sont étroitement liées à son parcours; c’est
avec elles qu’il effectue la plupart de ses enregistrements (plus d’une centaine), maintes fois
couronnés.
Il dirige le répertoire pour chœur, solistes et orchestre. Parmi ses enregistrements figurent les
Passions et la Messe en si de Bach, la Messe en ut mineur et le Requiem de Mozart, Elias et Paulus
de Mendelssohn, la Messe de Puccini, les Requiem de Brahms, Verdi, Fauré et Duruflé ou la Messe
en mi bémol majeur de Schubert, sans oublier Frank Martin et Arthur Honegger. Michel Corboz
enseigne également la direction chorale au Conservatoire de Genève de 1976 à 2004.
Michel Corboz reçoit le Prix de la Critique en Argentine (1995 et 1996). La République française
l’honore du titre de Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres. Il est décoré de l’Ordre de l’Infant
Don Henrique par le Président de la République portugaise en 1999. Le Prix de la Ville de Lausanne
lui est décerné en 2003 et le Prix Leenaards en 2008 à Lausanne. Plusieurs livres documentent son
parcours, parmi lesquels une série d’entretiens avec Antoine Bosshard parus en 2001 à la
Bibliothèque des Arts et Au nom de la voix, Ensemble Vocal de Lausanne 1961-2011 aux Editions
Favre en 2011.
Concert 9
Le trio Corina Belcea – Antoine Lederlin – Michail Lifits est un trio « éphémère » constitué à la faveur
d’une pause sabbatique de six mois du Quatuor Belcea, une référence mondiale en matière de
quatuor à cordes.
Corina Belcea violon
Corina Belcea est née en Roumanie en 1975 et commence à jouer du violon à l’âge de six ans. Elle a
étudié en Roumanie auprès de Radu Bozgan et Ştefan Gheorghiu. Elle participe en 1991 à la Yehudi
Menuhin Violin Competition et se voit inviter par Lord Menuhin à poursuivre ses études en GrandeBretagne dans l’Ecole qu’il a fondée, elle achève son parcours au Royal College de Londres avec
Felix Andrievsky. Elle reçoit diverses distinctions, dont le premier prix au concours international de
violon Kloster Schöntal (Allemagne), le second prix au concours international Henryk Wieniawski de
Lublin ainsi qu’à la Yehudi Menuhin International Competition (Folkestone) et le premier prix au
Bromsgrove Festival. Elle est lauréate du LASMO Staffa Music Award édition 1998. Corina Belcea a
donné des concerts en soliste en Europe et en Extrême-Orient, aux St. John Smith Square, Queen
Elisabeth Hall, Barbican Hall, Purcell Room, Théâtre du Châtelet et Théâtre des Champs-Élysées, aux
côtés de membres de l’Alban Berg Quartet pour interpréter la Symphonie concertante pour violon et
alto de Mozart. Elle est régulièrement soliste au sein de la Filarmonica Banatul Timisoara et se produit
en récital avec le pianiste Dragos Mihailescu. Corina Belcea est membre fondateur du Belcea Quartet
qu’elle fonde en 1994 et auquel elle consacre une partie de sa carrière internationale, en parallèle
avec les concerts qu’elle donne en soliste. Elle joue un Stradivarius (1666) généreusement prêté par
la Beare Family.
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Antoine Lederlin violoncelle
Né en 1975, le violoncelliste français Antoine Lederlin étudie au Conservatoire national supérieur de
musique de Paris, achevant en 1995 son cycle de perfectionnement dans la classe de Roland Pidoux.
János Starker, Isaac Stern et Henri Dutilleux sont également ses maîtres. À 20 ans, il devient
violoncelle solo de l’Orchestre philarmonique de Radio France et premier violoncelle solo de
l’Orchestre de Monaco. Il est actuellement premier violoncelle solo du Sinfonieorchester Basel.
Antoine Lederlin est soliste et musicien de chambre, se produit dans les festivals européens les plus
prestigieux ainsi qu’en Amérique. Il s’est récemment illustré au Stern Auditorium du Carnegie Hall aux
côtés de Midori, Jonathan Biss et Nobuko Imai. Ses autres partenaires de musique de chambre sont
Joseph Silverstein, Pamela Frank et Leon Fleisher. Antoine Lederlin est le violoncelliste du Belcea
Quartet, quatuor en résidence du Konzerthaus Wien, depuis 2006. Quatuor à cordes notoire,
accléamé par la critique, le Belcea Quartet se produit dans les salles du monde entier, parmi
lesquelles le Concertgebouw Amsterdam, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et le Carnegie Hall à
New York. Il apparaît également régulièrement dans les Festivals de Salzburg, Aldeburgh et
Edimburgh, ainsi qu’à la Schubertiade de Schwarzenberg.
Michail Lifits piano
Michail Lifits, gagnant du Busoni International Piano Competition en 2009, s’est produit au Carnegie
Hall, au Weill Recital Hall, au Lincoln Center, au Wigmore Hall, à l’Auditorium du Louvre, à la Tonhalle
de Zurich, au Herkulessaal à Munich et à la Sala Verdi de Milan. Il est régulièrement invité par des
festivals internationaux tels que Annecy, Rheingau, Mecklenburg-Vorpommern, Verbier, Menuhin
Gstaad et les BBC Proms. Ses concerts avec orchestres incluent le DSO Berlin, le Residentie Orkest
den Haag, le Haydn Orchester Bozen et les Moscow Soloists avec Yuri Bashmet. Parmi ses
partenaires de scène, citons Vilde Frang, Nicholas Alstaedt, Steven Isserlis et Sergej Krylov. Avec
Vilde Frang, Lifits obtient un « Diapason d’Or » et un Echo Klassik Award pour leur CD. Son premier
CD avec des œuvres de piano de Mozart est paru chez Decca en 2012 (CD du mois). Il sort un CD
Schubert à la fin de 2014. Né à Tashkent, Ouzbékistan, en 1982, il étudie auprès de Karl-Heinz
Kammerling et de Bernd Goetzke au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Hanovre et
auprès de Boris Petrushansky au Piano Academy Incontri col Maestro à Imola (Italie).
Concert 10
I Barrochisti
L'ensemble I Barocchisti fait figure de référence pour l’exécution d’œuvres de musique ancienne sur
instruments d’époque. Fondé par Diego Fasolis, la formation a développé une activité de
revalorisation d‘œuvres vocales et instrumentales baroques en obtenant des succès tant en concerts
qu'en production discographique (plusieurs disques d'or).
Sous la direction de Diego Fasolis, l’ensemble italo-suisse se produit dans des formations allant de 6
à 26 musiciens, qui bénéficient tous d’une solide formation culturelle et instrumentale ainsi que d’une
expérience de soliste d‘envergure internationale au sein des principaux ensembles baroques
européens. Le caractère « latin » des exécutions, manifeste dans la virtuosité et le rythme équilibré,
jusqu‘à la mélodie constamment expressive, suscite d‘emblée l’enthousiasme du public et les éloges
de la critique.
I Barocchisti réalise depuis de nombreuses d’années des projets et des enregistrements de CD,
principalement dédiés à Bach, Cavalli, Galuppi, Gossec, Händel, Mozart, Scarlatti, Paisiello,
Pergolèse, Piccinni, Purcell et Vivaldi.
À noter, sous les labels Virgin Classics, Claves et Arts, les enregistrements consacrés à Bach
(ouvertures, concertos pour clavecin, concertos brandebourgeois), considérés unanimement comme
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des références, ou encore les enregistrements consacrés aux concertos pour flûte de Vivaldi avec le
virtuose Maurice Steger et Duilio Galfetti au violon et à la mandoline.
I Barocchisti participe à de nombreux et importants festivals en Autriche, Belgique, Croatie, France,
Allemagne, Italie, Portugal, Espagne, États-Unis et Suisse.
Maurice Steger flûte à bec
Maurice Steger est né à Winterthur (Suisse) et a fait ses études à la « Musikhochschule Zürich », où il
a notamment reçu l’enseignement de Pedro Memelsdorff (I) et de Kees Boeke (NL). Après avoir
complété sa formation dans différentes institutions en Europe, il a obtenu en 1995 son diplôme de
soliste avec mention. Il a également remporté bon nombre de prix pour ses multiples activités
musicales.
Ce flûtiste très demandé au niveau international, travaille avec des chefs et des ensembles
renommés. Il est fêté à chacune de ses apparitions, aussi bien dans le cadre intime de concerts
d’églises que lors de soirées où il est le soliste dans les grandes salles de concert (Santa Cecilia Rom,
Tonhalle Zürich, Philharmonie Berlin, Kultur- und Kongresszentrum Luzern, Teatro Real Madrid,
Konzerthaus Berlin, Auditorio Paganini Parma). Il est régulièrement invité à donner des séries de
concerts et à participer à des festivals de renom, tels que Voice and Music Festival Montreux, Das
Alte Werk Hamburg, Debut im DeutschlandRadio, Schlosskonzerte Thun, Klang& Raum, Lucerne
Concerts, Musicora Paris, Linzer Schlosskonzerte, Festival d'Ambronay, Meisterzyklen Bern, Basel,
Zürich, Germanisches Nationalmuseum Nürnberg et Rheingau Festival ainsi que dans les stations de
radio et télévision (NDR, DRS, DeutschlandRadio, HSR, ORF, ZDF, France Musique, RAI, BR, TRSI,
entre autres).
Maurice Steger se produit avec différentes formations baroques. Ses partenaires sont entre autres
l’Akademie für Alte Musik Berlin, l’orchestre baroque Europa Galante avec Fabio Biondi, Musica
Antiqua Köln dirigée par Reinhard Goebel, la violoniste Chiara Banchini, I Sonatori de la Gioiosa
Marca ou l’ensemble baroque de Diego Fasolis I Barocchisti.
De plus, Maurice Steger se produit souvent en soliste avec des orchestres aux instruments
« modernes ». Il est en étroite collaboration avec le Zürcher Kammerorchester sous la direction de
Howard Griffiths, avec les violonistes Igor Oistrakh, Andrew Manze et Hilary Hahn, avec les London
Mozart Players, le Württembergischen Kammerorchester Heilbronn sous la direction de Jörg Faerber,
la Cappella Istropolitana, etc. Il donne des récitals de flûte à bec avec le Continuo Consort et les
clavecinistes tels que Naoki Kitaya, Sergio Ciomei, Ursula Dütschler et Markus Märkl.
Pour ses récitals, le musicien conçoit également des concepts de programmes novateurs, comme des
concerts pour enfants au cours desquels il décrit ses instruments de manière ludique, des
programmes commentés avec du spectacle, de la danse et des causeries, de la musique de table,
etc. Il embrasse tout le répertoire pour flûte à bec allant de la musique ancienne à des créations
modernes. Il lui tient particulièrement à cœur d’interpréter des œuvres italiennes et des œuvres
baroques européennes rarement jouées.
Ses enregistrements pour Harmonia Mundi et Claves Records de musique baroque italienne et
anglaise, ainsi qu’un programme d’œuvres instrumentales de Telemann et les concerti pour flûte à bec
de Vivaldi ont été récompensés à plusieurs reprises et couverts d’éloges (Répertoire 10, Diapason 5,
Répertoire recommandé, Platte des Monats, Alte Musik aktuell, Die Entdeckung, Musik & Theater,
Klassik Heute Empfehlung, Selection Radio Swiss International) aussi bien par la presse spécialisée
que par le public, en Suisse et à l’étranger. L’artiste donne aussi des masterclasses dans différents
pays d’Europe. Il vit à Zurich, où il trouve l’inspiration pour de nouveaux projets.
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Concert 11
Quatuor Ebène
Pierre Colombet, violon
Gabriel Le Magadure, violon
Adrien Boisseau, alto
Raphaël Merlin, violoncelle
« Un quatuor à cordes qui peut sans peine se métamorphoser en jazz-band » titrait le New York
Times en 2009, après une apparition du Quatuor Ébène où les musiciens jouèrent avec enthousiasme
Haydn et Debussy avant d’improviser sur une musique de film.
Ce qui débuta en 1999 tel un délassement des quatre jeunes Français après de longues heures de
répétition dans les salles du conservatoire, devint la griffe des « Ébène » et eut un retentissement
considérable sur la scène musicale. Le Quatuor Ébène offre un souffle nouveau à la musique de
chambre et apporte un regard sans a priori à chaque interprétation. La passion qu’ils manifestent se
transmet instantanément au public et reste un des phénomènes les plus marquants à l’écoute de cet
ensemble.
Aucun terme ne peut entièrement définir leur style qu’ils ont véritablement créé : l’évolution libre entre
les différents genres crée une tension qui anime chaque aspect de leur champ artistique. Cette
multiplicité des facettes de leur art fut accueillie, dès le début, par l’enthousiasme du public et des
critiques.
Après avoir étudié auprès de Gábor Takács, Eberhard Feltz, György Kurtág et du Quatuor Ysaÿe, leur
victoire éclatante et sans précédent au Concours international de l’ARD 2004 à Munich fut le point de
départ d’une ascension illustrée de multiples autres distinctions. L’élan du Quatuor Ébène, le jeu
charismatique de ses musiciens, leur approche fraîche des traditions tout comme leur ouverture aux
formes nouvelles ont su toucher un public large et jeune. Passionnés d’enseignement et de
transmission, ils interviennent régulièrement au Conservatoire de Paris et à la Colburn School de Los
Angeles, et s’impliquent dans des festivals aux programmations originales.
Le Quatuor fut distingué en 2005 du Prix Belmont de la fondation Forberg-Schneider. Grâce à cette
fondation qui est restée très liée aux musiciens, le Quatuor Ebène joue sur de fantastiques
instruments italiens prêtés par des particuliers.
Le premier disque du Quatuor Ébène avec des œuvres de Haydn fut unanimement loué par la critique.
Leurs enregistrements ultérieurs de quatuors de Bartók, Brahms, Mozart, Debussy, Fauré, furent
récompensés entre autres par l’award du magazine Gramophone « Recording of the Year », Strad
Selection, le BBC « Recording of the Month », le Midem Classic Award, le Choc de l’année Classica.
Le Quatuor fut également nommé « Ensemble de l’Année » aux Victoires de la Musique 2009. En
2010, l’album « Fiction » et le DVD correspondant avec un enregistrement live de leurs arrangements
de standard jazz et de musique de film illustrent brillamment la singularité de cet ensemble multifacettes. Un Diapason d’or ainsi que le BBC Music Magazine Award 2014 leur a été attribué pour leur
enregistrement « Felix & Fanny » (2013) regroupant des œuvres de Fanny Mendelssohn-Hensel et
Felix Mendelssohn Bartholdy. La parution de leur album de musique sud-américaine « Brazil », avec
comme invités principaux Stacey Kent et Bernard Lavilliers, a marqué le début de 2014.
Les œuvres fondamentales du répertoire classique demeurent au premier plan de l’actualité des
quatre musiciens : leur interprétation des quatuors op. 131 et 132 de Beethoven sera un temps fort de
l’année 2015.
Au cours de la Saison 2014/2015, le Quatuor se produira en concert entre autres au Wigmore Hall de
Londres, au Théâtre des Champs-Elysées, la Herkulessaal de Munich ou au Carnegie Hall de New
York, comme dans de multiples festivals tels celui de Prague ou de Brême.
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Au cours de l'été 2015, le Quatuor Ebène sera le Quatuor lauréat en résidence des Festspielen
Mecklenburg-Vorpommern.
Gautier Capuçon violoncelle
Gautier Capuçon, né en 1981 à Chambéry, commence le violoncelle à 4 ans et demi et étudie avec
Annie Cochet-Zakine, Philippe Muller, puis à Vienne avec Heinrich Schiff. Il reçoit des premiers prix
dans plusieurs concours internationaux, y compris le Premier Grand Prix du Concours International
André Navarra à Toulouse. En 2001 il est « Nouveau Talent de l’année » aux Victoires de la musique.
Il reçoit le « Borletti-Buitoni Trust Award « et plusieurs fois le « Echo Preis », récemment pour son
enregistrement avec Gergiev et pour le Coffret de la musique de chambre de Fauré (en octobre 2012).
Parallèlement, il parfait son expérience au sein de l’Orchestre des Jeunes de la Communauté
Européenne avec Bernard Haitink, puis du Gustav Mahler Jugendorchester avec Kent Nagano,
Daniele Gatti, Pierre Boulez, Seiji Ozawa et Claudio Abbado.
Il se produit avec les plus grands orchestres dans le monde et collabore régulièrement avec Lionel
Bringuier, Semyon Bychkov, Myung-Whun Chung, Gustavo Dudamel, Charles Dutoit, Christoph
Eschenbach, Valery Gergiev, Bernard Haitink, Paavo Järvi, Andris Nelsons, Yannick Nézet-Séguin,
Leonard Slatkin, Tugan Sokhiev…
En 2011/12 grand succès pour ses débuts avec le Philharmonique de Berlin sous la direction de
Gustavo Dudamel pour l’Europa Konzert, Chicago, Philadelphia et Boston Symphony/Dutoit, London
Symphony/Gergiev au Konzerthaus à Vienne. En 2012/13 : il est réinvité par le Los Angeles
Philharmonic, Seattle et Chicago Symphony, Chamber Orchestra of Europe, Vienna Symphony,
Deutsche Symphony Orchestra et joue en récital et musique de chambre à Paris, Londres,
Amsterdam, Moscou, Madrid, Vienne, New York, Washington, Tokyo… En 2013/14 il fait ses débuts
avec l’Orchestre de Concertgebouw/Bychkov, le New York Philharmonic/Boreyko et l’Orchestre de la
Staatskapelle de Dresde/Eschenbach, à Dresde et en tant que soliste invité au Festival de Pâques de
Salzburg. Il est avec le Chamber Orchestra of Europe/Haitink à Paris, Amsterdam et au Festival de
Lucerne, Munich Philharmonique/Bychkov, Sidney Symphony/Bringuier (tournée Australie), Boston
Symphony/Dutoit, Orchestre Philharmonique de Radio France/Bringuier, Orchestre Mariinsky St
Petersburg/Gergiev à Paris (Pleyel) et en récital avec récital Yuja Wang (tournée Japon) et Frank
Braley (Paris Pleyel, Bordeaux, Chambéry, Lyon, Amsterdam, Bruxelles, La Chaux de Fonds, Vienne,
Séoul…). Les points forts de la saison 2014/15 : tournée européenne avec le London Symphony
Orchestra/Sir John Eliot Gardiner et avec le Oslo Philharmonic/Petrenko, ainsi que l’Orchestre de
Paris/Zinman, Leipzig Gewandhaus/Krivine, le Philharmonique de Vienne/Orozco-Esdrada, Los
Angeles Philharmonic/Dudamel, Cleveland Orchestra/Bringuier, San Francisco Symphony/Dutoit,
Boston Symphony/Nelsons.
Gautier Capuçon se produit également en récital et musique de chambre dans les festivals majeurs en
Europe, comme chaque année au festival de Verbier et au Progetto Martha Argerich a Lugano. Il a
pour partenaires Nicholas Angelich, Martha Argerich, Daniel Barenboïm, Yuri Bashmet, Frank Braley,
Gérard Caussé, Sarah Chang, Myung Whun Chung, Michel Dalberto, Jérôme Ducros, Hélène
Grimaud, Katia et Marielle Labèque, Angelika Kirchschlager, Gabriela Montero, Viktoria Mullova,
Mikhail Pletnev, Leonidas Kavakos, Stephen Kovacevitch, Menahem Pressler, Vadim Repin, Antoine
Tamestit, Jean-Yves Thibaudet, Maxim Vengerov, Yuja Wang, Nikolaj Znaider, les quatuors Artemis et
Ebène, ainsi que son frère Renaud.
Discographie : Chez Warner, les Trios de Haydn et Mendelssohn avec Martha Argerich et Renaud
Capuçon, le Trio n°2 de Chostakovitch avec Martha Argerich et Maxim Vengerov. Chez Erato, dont il
est artiste exclusif : la musique de chambre de Ravel avec Renaud Capuçon et Frank Braley, des
duos avec son frère, les concertos de Haydn avec le Mahler Chamber Orchestra et Daniel Harding («
Diapason d’Or » et « Choc » du Monde de la musique), la musique de chambre de Saint-Saëns, de
Schubert, les trios de Brahms avec Renaud Capuçon et Nicholas Angelich (Preis der Deutschen
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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Schallplattenkritik – Diapason d’Or – Choc/Monde de la Musique), un récital avec la pianiste Gabriela
Montero (Mendelssohn/Prokofiev/Rachmaninov), le concerto de Dvorak avec l’orchestre de la Radio
de Francfort et Paavo Järvi, le Double de Brahms avec GMJO et Myung-Whun Chung. Après un DVD
live Festival de Salzbourg Triple de Beethoven (Martha Argerich, Renaud Capuçon, l’Orchestre Simon
Bolivar et Gustavo Dudamel) et un DVD – Concert live avec le Berliner Philharmoniker (Haydn
Concerto N°1) sous la direction de Gustavo Dudamel (Deutsche Gramophone), les Variations Rococo
de Tchaikovsky avec le Mariinsky Theatre Orchestra et Valery Gergiev, l’intégrale Fauré avec N.
Angelich, G. Capuçon, M. Dalberto, G. Caussé et le Quatuor Ebène. Dernières parutions un récital
Schubert/Debussy/Britten/Schumann avec Frank Braley et Saint-Saëns (Concerto N°1 et Muse et le
Poète) avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et Lionel Bringuier.
Depuis 2007 Gautier Capuçon est l’ambassadeur de « Zegna & Music Project », fondé en 1997
comme activité philanthropique pour promouvoir la musique et ses valeurs. En octobre 2014 il crée la
« Classe d’excellence de violoncelle » à la Fondation Louis Vuitton à Paris, dans le nouvel Auditorium
conçu par Frank Gehry.
Colas a coproduit avec Virgin Classics son dernier album enregistré avec Valery Gergiev et a
contribué à l’acquisition d’un archet de Dominique Peccatte.
Il joue un Matteo Goffriler de 1701.
Les biographies des interprètes des cinq concerts de la Série
Parallèles 2015-2016
Vendredi 4 décembre 2015, 20h15
Albert Pià guitare
Albert Pià Comella est né à Les Escaldes (Andorre) en 1979. Il commence ses études de guitare à
l’âge de 8 ans, à l’Institut Andorran d’Etudes Musicales. Parallèlement à l’étude de son instrument,
depuis l’année 1994 jusqu’en 1996, il fait partie du Chœur National des Petits Chanteurs d’Andorre.
En 1996, il est admis au Conservatoire de Toulouse et obtient son Baccalauréat Musical. Trois ans
plus tard, il rentre au Conservatoire de Lausanne (Suisse) où il obtient en 2003 son Diplôme Supérieur
d’Enseignement Musical. Pendant la même année, il obtient le prix de la Fondation du Crédit Andorran
qui lui donne droit pendant deux années, à une bourse d’études.
Ensuite il continue sa formation musicale à la Haute Ecole de Musique de Sion et obtient en 2008 son
Diplôme de Concert avec mention.
Albert Pià, finit sa formation musicale à l’Académie de Musique Francisco Tàrrega de Pordenone
(Italie). Parallèlement à ses études, il s’est aussi perfectionné en suivant les masters class de
concertistes de renommée internationale tels que David Russell, Roberto Aussel, Eric Franceries,
Edoardo Catemario (dans la Summer Académie de Salzbourg), Fabio Zanon, Dusan Bogdanovic,
Paolo Pegoraro, Georges Vassilev, Dagoberto Linhares, …
De plus, Il est lauréat des concours internationaux : Isole Borromee (Premier Prix) et Alice Bel Colle
(Deuxième Prix) en Italie, du Concours National du Jura en Suisse et du Twents Gitaar Festival en
Hollande.
Depuis ses débuts en 1996, il se produit régulièrement comme soliste avec divers groupes de
musique de chambre dans de nombreux festivals et lieux de prestige tels que Les Classiques de
Villars (Suisse), Septembre Musical de l’Orne (France), Festival International Narciso Yepes
(Andorre), Festival de Musique de Chambre de Hoorn (Pays Bas), Concerto di St Fructuoso (Italie),
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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Salle Gothique de l’hôtel de Ville de Bruxelles (Belgique), Festival International de Figueira Da Foz
(Portugal), à l’ONU de New York (Etas Unis), à Figueres (Espagne), …
Ce jeune concertiste compte comme partenaires des interprètes tels que les violonistes Birthe Blom et
Jean Baptiste Poyard, l’organiste et pianiste Benjamin Righetti et aussi en duo avec le flûtiste à bec
Jan Van Hoecke.
De même, il a eu l’occasion de jouer en concert avec le quatuor à cordes de Paris Amedeo Modigliani,
le Quatuor Sine Nomine et le Quatuor Byron de Genève. De plus, il s’est aussi produit comme soliste
à plusieurs reprises avec différents orchestres tel que l’Orchestre National de Chambre d’Andorre. Il a
récemment joué en soliste avec l’orchestre russe de Kazan La Primavera sous la direction de
Roustem Abiazov. Il a été membre fondateur du Lausanne Guitare Trio auquel il a joué jusqu’en 2007
et a fait partie de l’Octuor de Guitares Linhares.
Il a également enregistré pour diverses chaînes de télévision et de radio en Suisse, en Andorre, en
France et en Italie.
Albert Pià est domicilié à Neuchâtel (Suisse) et il enseigne la guitare au Conservatoire de Musique
Neuchâtelois. Depuis l’année 2012, il fait partie du Comité Artistique des C.C.R.M, saison musicale
organisant des concerts en Suisse et de la saison musicale des Concerts des Professeurs au
Conservatoire de Musique Neuchâtelois.
Enfin, Albert Pià joue sur une guitare du Luthier Allemand Walter Vogt, modèle 219, construite en
1975 et sur une guitare romantique de José Miguel Moreno, construite en 2013.
Luc Aeschlimann violoncelle
D'origine suisse, il commence ses études musicales au Conservatoire de Montpellier (France) dans
la classe de Yves Potrel, puis, Roger Tarroux. Etabli en Australie, il étudie avec Nelson Cooke à la
Canberra School of Music. De retour en France, il obtient son premier prix en violoncelle et musique
de chambre avant de suivre les cours de Pierre Fournier à Genève puis, à L’Ecole Normale de
Musique de Paris, ceux de Reine Flachot. Il se perfectionne ensuite au conservatoire supérieur de
Bâle (Suisse) auprès de Boris Pergamenchikov et Reinhart Latzko. En Musique de Chambre il étudie
avec Jean Hubeau, Walter Levin du Quatuor Lasalle, Hatto Beyerle du Quatuor Alban Berg.
Professeur au Conservatoire de Neuchâtel en Suisse, Luc Aeschlimann se produit régulièrement en
concert en soliste avec des ensembles tels quel l‘Orchestre de Loire, l’Orchestre symphonique de
Bâle, l‘Académie internationale d’orchestre, l’Orchestre symphonique de Neuchâtel, et en musique de
chambre en Allemagne, en Suisse, aux USA, en France notamment aux festivals de la Rochelle,
Radio-France à Montpellier, Parc La Grange à Genève.
Luc Aeschlimann est violoncelle solo de l’Orchestre de Chambre de Neuchâtel depuis 1996.
Il obtint en 1991 le 1er prix du concours de Coblence en Allemagne. Lauréat du Concours National
des Jeunes Musiciens en 1983.
Il enregistre en musique de chambre pour
Suisse, ainsi que pour le disque.
Radio France, France-Musique, Espace2 et DST en
Il joue un violoncelle signé Andrea Gaffino.
Jeudi 28 janvier 2016, 20h15
Ariane Haering piano
Ariane Haering découvre très tôt sa passion pour la musique et le piano. Bénéficiant tout d’abord de
l’enseignement de Cécile Pantillon au Collège musical de sa ville natale, elle poursuit ses études au
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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Conservatoire de La Chaux-de-Fonds avec Catherine Courvoisier, aux USA avec Clifton Matthews
puis à Lausanne dans la classe de Brigitte Meyer, où elle obtient en 1996 son « Premier Prix de
Virtuosité avec les Félicitations du Jury ». Suite à une série de 1ers Prix (Concours Suisse de Musique
pour la Jeunesse, Eurovision, Jeune Soliste de la Communauté des Radios Publiques de Langue
Francaise, Prix Miéville, Prix l’Express, Concours Rotary, Concerto Competition de l’ Université de
Caroline du Nord) , et parallèlement à ses apparitions en soliste avec orchestre et en récital solo, elle
intensifie son activité de Musique de Chambre, qui prend depuis toujours une place très importante
dans sa vie musicale. Cela lui permet encore d’élargir son répertoire survolant 5 siècles de création !
À cela s’ajoute le bonheur de partager la scène avec des artistes tels que Benjamin Schmid, Dimitri
Ashkenazy, Clemens Hagen, Veronika Hagen, Ramon Jaffé, Anna Maria Pammer, Patricia
Kopatchinskaya, Sylvia-Elisabeth Viertel, Ib Hausmann, Martin Fröst, Christian Poltera, Hans-Heinz
Schneeberger, les Quatuors Casal, Brodsky, St-Petersburg, Amar, Stadler et Mozarteum, les
ensembles Swiss Chamber Brass, Österreichisches Ensemble für Neue Musik (OENM), Salzburg
Chamber Soloists.
Invitée de Festivals en Europe et en Asie, on peut l’entendre à Risor en Norvège, à Middelburg en
Hollande, à Mattsee et Mondsee en Autriche, à Stellenbosch en Afrique du Sud, à Kaoshiung à
Taiwan, à Tokyo et Osaka au Japon, à Capri et Monte-Carlo. Ses apparitions aux Salzburger
Festspiele, à la Salzburger Mozart Woche et au Klavier Festival Ruhr (D) durant les saisons 2004 à
2006 la confirment comme artiste de renommée internationale.
ème
Les saisons 2008-2009 sont ponctuées d’apparitions en soliste à la Tonhalle de Zürich avec le 2
Concerto de Rachmaninov, au Grosses Festspielhaus de Salzburg avec le Triple Concerto de
Beethoven, en musique de chambre aux Salzburger Festspiele et à la Musikhalle de Hamburg. Au
printemps 2013, elle est invitée à jouer en soliste avec le Houston Symphony Orchestra sous la
direction de Hans Graf.
Le nouveau CD d’Ariane Haering et Benjamin Schmid portant le titre « Romantic Duos » comporte des
œuvres de Franz Liszt, Edvard Grieg et Frank Bridge (http://www.twopianists.com/Catalogue/TP1039299).
Les enregistrements plus anciens comportent une partie des Sonates pour piano et violon de Mozart
(Oehms Classic), l’œuvre de musique de chambre de Hans Werner Henze (Wergo) et les 2 Sextuors
à cordes de Brahms transcrits pour Trio avec piano.
Épouse du violoniste autrichien Benjamin Schmid et maman de leurs quatre enfants, Ariane Haering
vit à Salzburg et investit autant d’énergie au bien-être de sa famille qu’à la réalisation de ses rêves de
musicienne.
Ardita Statovci piano
Ardita Statovci est née à Pristina en 1982. Fille d’un couple de professeurs universitaires albanais, elle
commence le piano à l’âge de huit ans, termine sa scolarité par un baccalauréat à 16 ans. A quinze
ans, elle est reçue au Mozarteum de Salzburg dans la classe du Professeur Christoph Lieske. Elle
reçoit son Master avec les Félicitations du Jury en 2007. En 2009, elle poursuit ses études avec le
légendaire pianiste Menahem Pressler à l’Université d’Indiana- Bloomington. Elle se perfectionne
auprès de Boris Petrushansky et Franco Scala à l’Académie d’isola en Italie.
Dès lors, de nombreuses apparitions en soliste avec des orchestres de renommée internationale
jalonnent son parcours (Mahler Chamber Orchestra, Mozart Orchestra (Bologna), Deutsche
Kammerakademie Neuss, Haydn Orchester (Bolzano) Wiener Sinfonietta, Kammerorchester « Cis »,
Kosova Philharmony, Bad Reichenhaller Philharmonie, JSO Bern usw.), ainsi que de nombreux
récitals solo ou en musique de chambre en Autriche, Hongrie, Allemagne, Italie, aux USA, en
Macédoine, Angleterre, Bosnie-Herzegovine, en Suisse, au Kosovo, en Croatie, Espagne et en France.
Elle participe à de multiples retransmissions radiophoniques et télévisuelles (RTK, Ö1/ORF, etc).
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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Elle ne cesse de se perfectionner auprès de Maîtres tels que E. Leonskaja, P. Lang, S. Arnold, C. Katsaris,
P. Donohoe, T. Larcher, D. Tomsic, R. Risaliti, P. Badura-Skoda, N. Shetler, C. Piazzini.
En récompense de ses talents de jeune soliste, elle reçoit une avalanche de Prix, distinctions et
bourses d’Études, notamment de la Gesellschaft für Musiktheater/Wien, du Ministère autrichien de
l’Éducation, des Arts et de la Culture, du Ministère autrichien des Sciences et de la Recherche, de la
« Internationale Mozarteum Stiftung » à Salzburg, de l’Académie de Piano à Birmingham/Angleterre,
du Rotary Club Salzburg, de la Fohnstiftung/Wien, aux concours internationaux Rotaract en Espagne
et Ibla en Italie. Elle remporte la sélection du « Yehudi nuhins Live Music Now » 2005 à Salzburg, du
« Talent of Kosovo Prize », ainsi que le Prix Bösendorfer 2006, avant d’enregistrer un CD-Live
d’œuvres de Brahms, Beethoven et Dutilleux.
Ardita Statovci a été honorée du titre de Young Steinway Artist par « Steinway & Sons ». Dès lors, elle
obtint également la nationalité autrichienne.
Dimanche 20 mars 2016, 17h
Amelia Scicolone soprano
Amelia Scicolone est née à Grenchen (SO). En été 2013, Amelia Scicolone a terminé ses études à la
Haute école de Musique de Bâle avec mention excellent. Elle a participé à divers master class,
notamment de Margreet Honig, Thomas Hampson, Vesselina Kasarova, Anne Sofie von Otter,
Yvonne Naef und François Le Roux.
En tant que soprano lyrique-colorature, Amelia Scicolone est une chanteuse de concert et d'opéra très
sollicitée. Ses derniers engagements l’ont amenée à l'Opéra de Lausanne (dans le rôle de
Blondchen), au Théâtre de Bâle (le Feu et le Rossignol dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel), au
Festspielhaus de Baden-Baden avec le Philharmonique de Berlin à l'occasion du Festival de Pâques
(la Reine de la Nuit dans La flûte enchantée de Mozart), ainsi qu’aux LunaClassics à Nyon dans le
cadre de deux récitals et enfin en concerts dans la cathédrale de Bâle avec la basel sinfonietta.
Comme chanteuse de concert, elle a interprété sur scène la Petite messe solennelle de Rossini, la
messe en si mineur, le Magnificat de Bach, le requiem de Mozart ainsi que sa messe en ut mineur.
Dans la saison à venir, Amelia Scicolone fera partie de la troupe des jeunes solistes du Grand Théâtre
de Genève.
Amelia Scicolone est lauréate de la Fondation Friedl Wald, deux fois vainqueur du prix d'études du
Pour-cent culturel Migros, distinguée par la Basler Orchester Gesellschaft et boursière du Hirzen
Pavillon de Riehen. Elle est finaliste du Concours International Mozart à Salzbourg ainsi que du
concours européen de chant DEBUT et demi-finaliste au concours Cesti à Innsbruck.
Riccardo Bovino piano
Originaire de Turin en Italie, Riccardo Bovino y a débuté sa formation de pianiste. Ayant brillamment
réussi son diplôme à 18 ans, c'est à Bâle qu'il poursuit ses études auprès de Jürg Wyttenbach et
Gérard Wyss.
A tout juste 21 ans, il est engagé comme professeur à la Haute Ecole de Musique de Bâle. Il occupera
ce poste jusqu'en 2008. Par la suite et depuis, il est engagé par la Haute Ecole d'Arts de Berne en
tant que chargé de cours. C'est notamment suite à l'obtention de nombreux prix en tant que musicien
soliste ainsi qu'en tant que musicien de chambre que Riccardo Bovino a pu faire une carrière
internationale.
Son amour particulier pour la musique de chambre et le chant l'ont poussé à travailler pour des
concerts ainsi que des enregistrements avec de nombreux artistes tel que Ivan Monighetti, Jennifer
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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Larmore, Sol Gabetta, Gautier et Renaud Capuçon, Patricia Kopatchinskaja, Reto Bieri, Mirjam
Tschopp, Ransom Wilson, Raphäel Oleg, Claudia Barainsky. Riccardo Bovino se produit sur de
grandes scènes tel que le Tonhalle de Zürich, Wigmore Hall de Londre, Musikverein de Vienne,
Coliseo de Buenos Aires, Concertgebow de Amsterdam, Rudolfinum de Prague et le Stadt Casino de
Bâle. Il est de plus invité à se produire dans le cadre de festivals tels que le Festival de Luzern,
Festival de Davos, Festival de Montpellier, Festival de Engadina, « Les Muséiques » de Basilea,
Festival di Pâques de Graz, Båstad Chambermusic Festival, “Settimane musicali” de Stresa et
Menuhin Festival de Gstaad.
De 2004 à 2007, il poursuit sa formation musicale en tant que chef d'orchestre auprès de Dennis
Russel Davies au Mozarteum de Salzbourg. A son intense pratique musicale en tant que soliste et
musicien de chambre, s'ajoute un vif intérêt pour la direction de divers ensembles et orchestres.
Riccardo Bovino porte, par ailleurs, également un intérêt non négligeable à la musique
contemporaine.
Il a réalisé des enregistrements chez CPO ainsi que chez Pan classics. Il a par ailleurs réalisé de
nombreux enregistrement auprès de nombreuses radios ou télévisions européennes tel que Radio
DRS 2, Radio France, ORF 1 et Radio Suédois.
Il est aujourd'hui encore chargé de cours auprès de la Haute Ecole d'Arts de Berne.
Dimanche 17 avril 2016, 17h
Joachim Carr piano
Le pianiste norvégien Joachim Carr a étudié au Barratt Due Institute of Music d'Oslo avec le
professeur Jiri Hlinka et à la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » de Berlin avec le professeur Eldar
Nebolsin. Né en 1988 à Bergen, il doit ses premières émotions musicales à ses compatriotes
norvégiens, les pianistes Jan Henrik Kayser, Håvard Gimse et Leif Ove Andsnes.
En 2014, il remporte le 1er Prix, le Prix du Public et le Prix de l'orchestre du Bergen Philharmonic lors
ème
du 14
Concours International de Piano Edvard Grieg.
Lors du Concours Princess Astrid de Trondheim en 2010, il obtient le 2
Concours Clara Haskil, il reçoit le Prix Coup de cœur pour son récital.
er
ème
Prix et en 2013, au
ème
Avec la violoniste Diana Tishchenko, il remporte le 1 Prix au 10
Concours International de
Musique de Chambre de Lyon en avril 2014. Avec son trio avec piano - le Trio Korngold - il obtient en
2013 à Berlin le Prix Boris Pergamenschikow pour la musique de chambre.
En tant que soliste, il s'est produit avec le Lithuanian State Symphony Orchestra, le Trondheim
Symphony Orchestra, le Bergen Philharmonic et le Norwegian Radio Orchestra (KORK) sous la
direction de Gintaras Rinkevicius, Alexander Vedernikov et Miguel Harth-Bedoya.
En musique de chambre et récital, il est invité au Bergen International Festival, Oslo Chamber Music
Festival, Klavierfestival Ruhr, Podium Festival Esslingen, Festspiele Mecklenburg-Vorpommern,
Salzburger Kammermusik Festival et au Festival Cully Classique.
Il s'est déjà produit au Wigmore Hall, Oslo Concert Hall, Grieg Hall, à la Philharmonie de Berlin et au
Konzerthaus de Berlin.
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Les biographies des interprètes du concert d’orgue annuel
Philippe Laubscher orgue
Après une formation d’ingénieur électricien, il entreprend des études de piano et d’orgue au
conservatoire de La Chaux-de-Fonds (classe d’André Luy) puis au conservatoire de Genève dans la
classe du maître français Jean-Jacques Grunenwald, études couronnées en 1964 par un « Premier
Prix de virtuosité d’orgue ». Il se perfectionne en suivant les cours magistraux de Jiri Reinberger,
Michael Schneider, Daniel Roth, Luigi Ferdinando Tagliavini et Marie-Claire Alain.
Il est nommé en 1964, sur concours, organiste titulaire du grand orgue de l’Eglise française de Berne,
haut lieu de l’activité musicale de la capitale, poste qu’il occupera jusqu’en 2000. Il enseigne, durant la
même période, l’orgue au conservatoire de La Chaux-de-Fonds et est titulaire du grand orgue de la Salle
de Musique de cette ville. De 1968 à l’an 2000 il enseigne également la pratique de son instrument au
conservatoire et à la Haute Ecole de Musique de Berne.
En plus de son activité de concertiste qui l’a conduit dans toute l’Europe, il collabore régulièrement
avec le Berner Symphonie-Orchester et les principales associations chorales de cette ville. Il est
également « Inspecteur général » des grandes orgues du Kultur-Casino-Bern, principale salle de
concert de cette ville. Il a eu l’occasion de collaborer et jouer en soliste sous la direction de nombreux
chefs d’orchestres réputés: Charles Dutoit, Eliahu Inbal, Fabio Luisi, Alain Lombard, Yehudi Menuhin,
Nello Santi, Dimitri Kitajenko, Andrey Boreyko, etc.
La commission de musique du canton de Berne lui décerne en 1984 un prix de reconnaissance.
Son intérêt pour l’organologie l’a amené à participer, en qualité d’expert, à la construction de
nombreux instruments neufs dont celui de l’Eglise française de Berne ainsi que celui de la grande
salle de concerts du nouveau centre culturel de Lucerne (KKL) conçu par l’architecte français Jean
Nouvel.
Lucas Gonseth percussion
Lucas commence la batterie à l’âge de 9 ans et accompagne l’Orchestre Charlan Gonseth (bal
musette) de 1985 à 1988. Il étudie ensuite la percussion au conservatoire de La Chaux-de-Fonds
jusqu’à l’obtention du diplôme de maîtrise professionnelle instrumentale et pédagogique en 1992.
Après un début de carrière axé principalement sur la musique classique (Symphonic Young Orchestra
en 1991, direction Jean-Sébastien Béreau et Fabrice Gregorutti, tournée dans l’Océan Indien /
Orchestre Symphonique de Neuchâtel et Sinfonietta de Berne de1985 à 1997 / Ensemble Vocal et
Instrumental de Lausanne direction Michel Corboz, de 1995 à 2008, tournées internationales- France,
Argentine, Japon / Divers concerts sous la direction de Véronique Carrot - Opéra Lausanne en 1998),
ce chaux-de-fonnier pur souche assoiffé de découvertes explore tantôt l’improvisation (Trialogie, trio
de musique libre, 1 CD + tournées en interaction avec d’autres musiciens (Léon Francioli entre
autres), peinture, danse et cinéma muet), tantôt le jazz et la composition (YAL, 2 CD + tournées en
compagnie d’Andy Scherrer et Corin Curschellas, concerts avec Francis Coletta et Jean-Pierre
Schaller / Batteur d’Intensive Breakfast, jazz-rock, de 1990 à 1999, revue de Cuche et Barbezat 9899), la musique contemporaine (percussionniste et membre fondateur du NEC, Nouvel Ensemble
Contemporain, plusieurs CD, tournées internationales – Chine / Percussionniste au Festival des
Jardins Musicaux de Cernier (NE) de 1998 à 2009 ) ou le monde du « groove percussif » (Yannick
Oppliger Explosive Drums Orchestra, 8 batteurs et 7 percussionnistes, 1 CD).
Il se passionne également pour l’enseignement ; il fonde en 1995 « La Boîte-à-Frap’! », Baf !, école
de percussion et section rythmique en compagnie de Yannick Oppliger , où il dirige des ensembles de
percussion et travaille avec des enfants, des adultes et des personnes handicapées, puis enseigne
pour l’Ecole de Musique du Jura Bernois et le Conservatoire de Musique de La Chaux-de-Fonds. Il
donne aussi des cours de formation continue pour la Haute Ecole Pédagogique BEJUNE et anime
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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régulièrement des ateliers dans les écoles. En duo avec Gilles Schwab, il anime divers stages et
camps d’improvisation et participe durant 5 ans aux tournées du « Théâtre Circus Junior » en créant
et en interprétant les musiques des spectacles. Il est également Co-auteur, comédien et musicien de
« L’Enfance de l’Art » et « Un jeu d’enfant », spectacles théatro-musicaux didactiques et interactifs
dans les écoles.
Il forme le Duo « Métal-Urgent » (improvisation sur sculptures métalliques) en 2006 avec Dominik Alig.
En 2009, il est co-fondateur de l’Association « Les Facultés du Rythme », structure dont le but est
d’élaborer un centre de développement et de communication par le rythme, projet tournant
essentiellement autour de la musicothérapie active.
Tout au long de sa carrière, Lucas a toujours composé pour ses élèves et ses formations musicales.
Auteur de « Les animaux de la ferme » (méthode de xylophone éditée chez Difem dans la collection
« Consevatoire de Musique Neuchâtelois »), de plusieurs duos pour marimba, compositions
graphiques, pièces pour ensembles de percussion et de « Son’art » (2012) pour percussion et
électronique, il signe ces dernières années trois commandes pour le Nouvel Ensemble Contemporain
(NEC) : « Novum Castellum » (2011) pour Flûte, Hautbois, Clarinette basse, Trompette, Trombone,
Percussion et Voix, mise en espace de la Collégiale de Neuchâtel à l’occasion du Millénaire de la
Ville, « Impulsions » (2011) pour Flûte, Trombone et Percussion à l’occasion du Forum
Transfrontalier, et « Sypnosis » (2014) pour Trompette, Trombone et deux Percussions, mise en
espace du Centre Dürrenmatt Neuchâtel en relation avec l’exposition des œuvres d’Armand
Schulthess.
Il reste régulièrement engagé en tant que percussionniste freelance dans diverses formations et
projets romands et alémaniques (musique classique, jazz, gospel, créations musicales et musicothéâtrales, musique contemporaine, ensembles de percussions, improvisation et performances
diverses).
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La billetterie
ma-ve : 13h-18h / sa : 10h-12h
Av. Léopold-Robert 27, La Chaux-de-Fonds Tél.: +41 32 967 60 50
www.musiquecdf.ch
GRANDE SERIE (11 concerts, places numérotées)
Les meilleurs interprètes de la scène internationale s’arretent à la Salle de musique de La Chaux-deFonds, le temps d’illuminer de leur talent une acoustique internationalement reconnue, génératrice de
miracles d’inspiration.
PRIX DE L’ABONNEMENT : Zone 1: CHF 420.- / Zone 2: CHF 350.- / Zone 3: CHF 250.PRIX DES PLACES : Zone 1: CHF 60.- / Zone 2: CHF 45.- / Zone 3: CHF 30.SERIE PARALLELES (5 concerts, places non numérotées)
La Société de Musique de La Chaux-de-Fonds tient aussi à offrir la scène à de jeunes talents ou à
des interprètes de notre région, dans d’autres salles de la ville. La Série Parallèles permet aussi de
souligner la richesse de notre patrimoine et la qualité de notre infrastructure et, par le recours à de
plus petites salles, nous donne la liberté d’une programmation différente.
PRIX DE L’ABONNEMENT CHF 100.PRIX DES PLACES: CHF 30.- (concert électroacoustique : CHF 15.-)
SERIE DECOUVERTE (27.10. - 12.02.2015. - 28.01. - 21.02. et 20.03.2016)
Le concert doit être un lieu accessible à tous. Surtout, il faut commencer, entrer une première fois
dans la salle, y être accompagné et s’y sentir accepté. Cette série est constituée de cinq concerts,
choisis parmi les dix-sept concerts de la saison, qui sont autant d’occasion de se laisser surprendre.
Chacun des concerts de la série est précédé d’une introduction gratuite et accessible.
PRIX DE L’ABONNEMENT : Zone 1: CHF 160.- / Zone 2: CHF 130.- / Zone 3: CHF 100.PRIX DES PLACES : voir ci-dessus
REDUCTIONS SUR LE PRIX DES PLACES:
CHF 5.– sur le prix d’une place pour les membres de la Société de Musique
Places à CHF 10.– pour les étudiants et les moins de 16 ans le jour du concert, dans la mesure des places
disponibles
Les détenteurs d’un abonnement GRANDE SERIE peuvent obtenir une place à CHF 20.- pour chacun
des concerts de la SERIE PARALLELES.
Pour le concert électroacoustique du 3 février 2016, tarif préférentiel pour les membres du Centre de
culture ABC.
Pour le concert du 5 février 2016, tarif préférentiel pour les membres du Centre de culture ABC et du
Club 44.
© Société de Musique, La Chaux-de-Fonds, saison 2015-2016, dossier de presse, août 2015
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L’équipe organisatrice
DIRECTION ARTISTIQUE:
Comité de la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds
PRESIDENT : Olivier Linder
ADMINISTRATION :
In Quarto, Frédéric Eggimann
Avenue Léopold-Robert 68
CH-2300 La Chaux-de-Fonds
Tél : + 41 32 964 11 82
Fax : + 41 32 964 11 80
Mobile : + 41 79 244 17 93
info@musiquecdf.ch
ATTACHEE DE PRESSE:
Music Planet, Alexandra Egli
Rue du Concert 6
CH-2000 Neuchâtel
Tél : +41 32 724 16 55
alexandra.egli@music-planet.ch
REDACTION DES TEXTES:
François Lilienfeld et Frédéric Eggimann
GRAPHISME :
Ligne graphique, Delphine Donzé
Devenez membres de la Société de Musique de La Chaux-de-Fonds
Etre membre de la société de musique de La Chaux-de-Fonds, c’est:
• Une réduction de CHF 5.– sur une place à chacun des concerts
• Le programme de saison et les programmes des concerts chez vous
• La possibilité de souscrire jusqu’à 2 abonnements GRANDE SERIE
• Une place gratuite au concert de votre choix (membre soutien)
C’est aussi:
• Contribuer à ce qu’existe en ville de La Chaux-de-Fonds et dans le Canton de Neuchâtel une
présence musicale de haut niveau, point essentiel d’une sorte de «chaîne alimentaire» culturelle
• Soutenir le rayonnement culturel de la Ville de La Chaux-de-Fonds et du Canton de Neuchâtel, en
Suisse et dans le monde
• Favoriser pour les jeunes l’accès à la musique classique
• Encourager une diversité culturelle alliée à une haute exigence artistique
• Participer à l’activité de la Salle de musique à sa promotion et à son développement
• Vous faire plaisir…
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