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Equipe du film d’ouverture Eröffnungsfilm Idée et scénario Konzept und Drehbuch Rocío Molina et Mateo Feijoo Direction artistique künstlerische Leitung Mateo Feijoo Tournage et montage Dreh- und Schnittarbeit LA FERIDA Gerard Gil & David Fernández Repérage Ortserkundung Adrián Molina & Carlos Hernández Cours d’équitation et chevaux Reitkurse Rafael Hernández Mise à disposition des chiens et des lieux Zurverfügungstellung der Hunde und Drehstätte Jesús Domínguez Costumes Kostüme Jousep Ahumada Kostüme Et le cheval und das Pferd Carmelito Production Produktion compagnie Rocío Molina Production déléguée Produktionsleitung Mister Dante Coproduction Koproduktion Biennale de la Danse de Lyon, Festival de Marseille_danse et arts multiples, Théâtre National de Chaillot, Théâtre de l’Olivier / Régie Culturelle Scènes et Cinés Ouest Provence, Festival Internacional Madrid en Danza, Bienal de Flamenco de Sevilla, Théâtre de Nîmes – scène conventionnée pour la danse contemporaine, Ballet National de Marseille, Théâtre de Villefranche PROCHAINS RENDEZ-VOUS KOMMENDE VERANSTALTUNGEN 06.03. - 20:00 SYLVAIN LUC & STEFANO DI BATTISTA QUARTET Concert Konzert 10.03. - 20:00 OPERETTA BURLESCA De von Emma Dante Cie Sud Costa Occidentale 09.04. - 20:00 WOYZECK JE N’ARRIVE PAS À PLEURER D’après nach Georg Büchner Mise en scène Regie Jean-Pierre Baro | Cie Extime Mardi Dienstag, 24. février Februar - 20:00 BOSQUE ARDORA Rocío Molina Direction, chorégraphie, danse künstlerische Leitung, Choreografie, Tanz Rocío Molina Direction artistique, dramaturgie künstlerische Leitung, Dramaturgie Mateo Feijoo Danseurs Tänzer Eduardo Guerrero, Fernando Jiménez Musiciens Musiker Eduardo Trassierra (guitare Gitarre) José Ángel Carmona (chant Gesang) José Manuel Ramos “Oruco” (palmas, compás) Pablo Martín Jones (percussions Klangwerkzeuge) José Vicente Ortega Sierra «Cuco», Agustín Orozco (trombone Posaune) Direction musicale musikalische Leitung Rosario Guerrero Composition originale pour guitare et arrangements pour trombones Originalkomposition für Gitarre und Arrangements für Posaunen Eduardo Trassierra Composition de la pièce «Mandato» pour trombones Komposition des Werkes «Mandato» für Posaunen David Dorantes Conception lumières Lichtgestaltung Carlos Marquerie Poèmes Gedichte Maite Dono | Photographie Fotografie Rafael Gavalle Costumes Kostüme Jousep Ahumada Equipe technique & production technisches Team und Produktion Son Ton Javier Álvarez | Lumières Licht Antonio Serrano Régisseur plateau Bühnentechniker Adrián Molina Chargée de production Produktionsleiterin Amalia Nereda Production Produktion Clara Castro Diffusion Marketingarbeit Mister Dante (D. Michel et JM Chabot) & Compagnie Rocío Molina Administration Verwaltung Mada Escoriza Assistant de production Produktionsassistent Julio Ortiz Conseiller financier Finanzberater Swot Elipse Consultores Création Biennale de la danse de Lyon, septembre 2014. Rocío Molina est artiste associée au Théâtre National de Chaillot. SIRET 407 910 405 00015 APE 9002Z TVA intracommunautaire FR82407910405 Licence 1ère cat 1071880 - Licence 2ème cat 1071881 Licence 3ème cat 1071882 Durée Dauer 75 min. | www.rociomolina.net ROCÍO MOLINA Danseuse prodige aux côtés des plus grands chorégraphes espagnols, La Molina promène aujourd’hui sa danse sur les plus prestigieuses scènes internationales. Du Théâtre National de Chaillot à Paris au Sadler’s Wells à Londres, du Lincoln Center à New York à L’Esplanade de Singapore, ce petit bout de femme déchaîne l’admiration de tous. Elle est indiscutablement un prodige de la danse. Raison pour laquelle un Baryshnikov ému s’est agenouillé devant elle après l’avoir vu danser. Rocío Molina va toujours là où on n’attend pas le flamenco. Pas par principe, par nature. Sa danse, elle se permet de la provoquer, de la tricoter hors des modes et des gabarits traditionnels, sans la dénaturer pour autant. Ses pieds, son corps n’ont peur de rien, tant les porte le besoin d’en explorer les multiples résonances et leurs plages secrètes. Elle court Rocío, à l’assaut d’espaces et de situations improbables : bords de Seine, galeries d’art, musées, églises, esplanades, ruelles, espaces ouverts ou intimes, guettant l’allumage des sens, pistant les traces d’une œuvre à venir. Toujours avec la même précision rythmique, la même élégance et la même audace, et ce besoin d’y inclure le spectateur en cultivant l’art de la surprise. La Molina ist eine hochtalentierte Tänzerin, hat die größten spanischen Choreografen zur Seite und begeistert mit ihrem Tanz auf den bekanntesten Bühnen der Welt. Vom Théâtre National de Chaillot in Paris bis zum Sadler’s Wells in London, vom Lincoln Center in New York bis zur Esplanade von Singapur entfacht diese junge Frau unentwegt eine Welle der Begeisterung. Sie ist eine wahrhaftige Meisterin des Tanzes. Und genau kniete niemand geringeres als Baryshnikov vor ihr nieder, nachdem er sie tanzen sah. Rocío Molina ist immer dort, wo man den Flamenco nicht erwartet. Nicht aus Prinzip, sondern von Natur aus. Sie wagt es, Tradition zu verlassen, den Tanz provokativ weiterzuentwickeln, ohne jedoch seine wesentliche Struktur zu brechen. Ihre Füße und ihr Körper schrecken vor nichts zurück, so stark ist ihr Bedürfnis, die zahllosen Resonanzen und ihre geheimen Spuren zu ergründen. Rocío rennt und setzt zum Sturm auf unwahrscheinliche Räume und Situationen an: Seine-Ufer, Kunstgalerien, Museen, Kirchen, Vorplätze, Gassen, offene oder intime Räume; Sie ist immer gewillt, die Lebhaftigkeit der Sinne zu entfachen – immer auf den Spuren eines neuen Werkes. Stets tanzt sie mit rhythmischer Präzision, Eleganz und Kühnheit, und mit dem Bedürfnis, den Zuschauer einzubeziehen, indem sie ihn immerwährend überrascht. BOSQUE ARDORA Rocío a choisi ses hommes : deux danseurs et six musiciens. Un huis clos pour ces huit hommes face à cette femme, cette danseuse toute à la fois envoûtante, charmeuse, chasseuse et amoureuse. Elle connaît la fragilité des hommes et accepte d’être leur proie, mais pour mieux les diriger, les dominer, les aimer, les combattre puis les abandonner. Bosque Ardora débute par un film projeté sur un tulle tendu en avant-scène. C’est l’aube d’une belle journée. Rocío est à cheval dans un bois imaginaire. Et puis le rideau tombe et Rocío apparaît divine dans une robe de velours, de cuir et de fourrure, comme une fée, une amazone, une déesse… Les hommes la regardent, la scrutent mais elle les affronte et les jauge. Quelques pas, quelques jeux d’épaules, quelques regards. Mais qui seront les proies, qui seront les chasseurs ? Un jeu s’installe entre Rocío et ses hommes, tombés tous sous le charme de cette femme dominatrice et délicieusement soumise à celui qui voudra jouer avec elle. Les émotions cheminent tout au long de la pièce, et sont le fil rouge qui guidera le spectateur jusqu’au bout du chemin de ce conte pas toujours féerique. C’est une journée particulière imaginée par Mateo Feijo et Rocío Molina, une journée qui durera le temps du spectacle, pour aller du petit jour à la nuit tombée. Les lumières de Carlos Marquerie retracent la course du soleil, des lumières éblouissantes de midi aux ombres parfois effrayantes de la fin de journée. N’ayant plus peur de personne, ni d’elle-même, elle s’abandonne dans une partition chorégraphique quasi barbare presque païenne pour les aficionados de flamenco. Pourtant, tous les codes du flamenco sont là. La pureté du geste, la virtuosité de ses punteado et de redoble. Tout y est et plus encore. Des bras qui se déroulent comme une danseuse contemporaine, des mains qui signent comme une danseuse indienne, un travail au sol qui donne le vertige et un solo puissant avec deux trombones qui l’affrontent comme deux chasseurs poursuivant leur proie. Rocío hat sich ihre Männer ausgesucht: zwei Tänzer und sechs Musiker. Acht Männer und eine Frau also, eine Tänzerin, die sowohl betörend ist, als auch bezaubernd Jagdgöttin und Weibchen zugleich. Sie kennt die Schwächen der Männer und ist ihre Beute, aber nur, um noch besser mit ihnen spielen zu können, um sie zu dominieren, sie zu lieben, sie zu bekämpfen um sie dann im Stich zu lassen. Bosque Ardora beginnt mit einem Film, der auf einem Tüll im vorderen Bühnenbereich projiziert wird. Morgendämmerung an einem wunderschönen Tag. Rocío sitzt auf einem Pferd in einem imaginären Wald. Und dann fällt der Vorhang und Rocío erscheint, bezaubernd hübsch in einem Kleid aus Samt, Leder und Pelz, wie eine Fee, eine Amazone, eine Göttin… Die Männer schauen sie an, mustern sie sogar – und sie tritt ihnen selbstbewusst gegenüber und begutachtet sie ihrerseits. Ein paar Schritte, ein paar spielerische Bewegungen mit den Schultern, ein paar Blicke. Aber wer sind eigentlich die Gejagten, wer die Jäger? Es entsteht ein Spiel zwischen Rocío und den Männern, die alle dem Charme dieser herrischen Frau verfallen sind, einer Frau, die sich bedingungslos demjenigen unterwirft, der sich auf ihr Spiel einlässt. Und die Gefühle bahnen sich langsam einen Weg durch das Stück und werden zum roten Faden, an dem der Zuschauer sich bis zum Ende des Weges dieser nicht immer zauberhaften Erzählung entlanghangelt. Es ist ein besonderer Tag, den sich Matei Feijo und Rocío Molina ausgedacht haben, ein Tag, der so lange dauert wie das Schauspiel, also von der Dämmerung bis zum Einbruch der Dunkelheit. Carlos Marqueries Lichter zeichnen den Lauf der Sonne nach, von der prallen Mittagssonne bis zu manchmal unheimlich anmutenden Schatten, denen man am Ende des Tages begegnet. Rocío hat mittlerweile vor nichts und niemandem mehr Angst, auch nicht vor sich selbst, und gibt sich einem fast barbarischen, ja heidnischen Flamenco hin - und doch finden weiterhin alle Regeln dieses Tanzes Beachtung. Für Flamenco-Aficionados eine wahre Freude. Die Reinheit der Gesten, die Vollkommenheit des punteado und redoble. Es ist mehr als perfekt. Arme, die wie die einer zeitgenössischen Tänzerin abrollen, Hände, die sich wie diejenigen einer indischen Tänzerin bewegen, Bodenfiguren, bei denen einem schwindelig wird und ein kraftvolles Solo mit zwei Posaunen, die sie wie passionierte Jäger jagen.