Christophe Jaquet
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Christophe Jaquet
The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com DOSSIER DE PRESSE Christophe Jaquet (janvier 2015) Transmission page Créé en 2014 à l’Arsenic, Lausanne et au Théâtre de l’Usine, Genève 3 Tournée : TLH, Sierre JTSC Love & Happiness Christophe Jaquet / Phil Hayes (2014 / 2015) coproduit par la Gessnerallee, Zürich l’Arsenic, Lausanne et la Kaserne Basel 5 Tournée : PACT Zollverein, Essen - … Stéréo Créé en 2011 au CCS, Paris 7 Tournée : Festival far°, Nyon, Suisse – Festival des cultures et des musiques divergentes Impetus, Lausanne, Performancepreis Schweiz 2013, Performance heute ! Kaserne, Basel In your face (et autres spectacles) Créé en 2010 au Festival Far°, Nyon, Suisse Tournée : Arsenic, Théâtre 2.21 – Lausanne 1 14 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com FICHE BIOGRAPHIQUE SUR FRANCE CULTURE Christophe Jaquet Christophe Jaquet est né en 1964 à Lausanne. Chanteur, il est membre du collectif Velma avec lequel il a monté de nombreux spectacles. Il a également créé plusieurs performances et a travaillé comme interprète pour Elodie Pong, Nicole Seiler, et Gary Stevens notamment. Créations et mises en scènes • (((STEREO))) (2011) avec Francis Baudevin : CCS Paris 8-10 juin 2011, far° Nyon août 2011 • In your face (2010) : festival far° Nyon, Arsenic – 2.21 Lausanne, … • Pastiche (2010) mise en scène au Stadttheater Bern avec Christian Garcia • Ritual – Entertainment – Pathos (2009) : Kaserne, Bâle • Requiem (2007) spectacle avec le groupe Velma : Arsenic – Gessneralle, Zürich - Vooruit, Ghent - … • Nouvelles perspectives en management institutionnel (2006) conférence – performance : Centre Fries, Fribourg • Comprendre VSS (2005) conférence – performance : Galerie Abstract, Lausanne • Velma Superstar (2004) spectacle avec le groupe Velma : Arsenic - Forum Freies Theater, Düsseldorf… • Vaincre sa peur face à lʼoeuvre (2004) conférence – performance : Festival du Belluard, Fribourg - Forum dʼarchitecture, Lausanne • Rondo (2002) spectacle avec le groupe Velma : La Bâtie – Arsenic - 4 days in motion festival, Prague... • Cyclique2 (2000) spectacle avec Velma : Arsenic - Théâtre de lʼUsine, Genève • Applique (1999) Festival Startop, Lausanne – Ballhaus Naunynstr., Berlin - Kunstencentrum Belgie, Hasselt - Torino chiama! festival, Infinto Ltd., Turin • Cyclique (1999) spectacle avec Velma : Festival Les Urbaines, Lausanne Interprétation • Amauros (2011) : chorégraphie de Nicole Seiler • Un auteur a quelque chose à dire (oct. 2010) dʼAntoinette Rychner : Grü (Genève) • CONTEMPORARY (2010) : film de Elodie Pong (70 min.), première: 46.Solothurner Filmtage • Playback (2010) : chorégraphie de Nicole Seiler • After the empire (2008) : film de Elodie Pong (1er prix festival Cadrages09) • And (2002) : spectacle de Gary Steven (UK) Dramaturgie • Hic (création 2012) de YoungSoon Cho • Amauros (création 2011) de Nicole Seiler • Romanesco de YoungSoon Cho (2010) • Playback de Nicole Seiler (2010) • Champignons de YoungSoon Cho (2009) Programmation • Festival des Urbaines (Lausanne) 2008-2011 Création de musique originale pour spectacles • Pour lʼensemble de musique classique contemporaine CH.AU, écriture de partitions (2008, avec Stéphane Vecchione) Théâtre de lʼOriental, Vevey, Gare du Nord, Bâle • Pour la Cie. Fabienne Berger, Natal (avec Velma, 2000), Opéra de Lausanne - Tanzhaus NRW, Düsseldorf – Treffpunkt, Stuttgart – Théâtre St-Gervais, … • Pour la Robert Pacitti Company, Finale (avec Velma, 2001) Oval House, London - Arnolfini, Bristol - Colchester Arts Centre, … Plusieurs albums et de multiples concerts et tournées en Europe et aux Etats-Unis (1997-2010) avec le groupe Velma http://www.franceculture.fr/personne-christophe-jaquet.html 2 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com TRANSMISSION Créé en 2014 à L’Arsenic, Lausanne et au Théâtre de l’Usine à Genève Tribune de Genève | Sam setscènes 28 Tribune de Genève | Samedi-dimanche 15-16 février 2014 Artsetscènes Critique Critique Un big bang pour le futur L’ humanité deviendrait de plus en plus bête. Gerald R. Crabtree, un biologiste américain, soutient cette théorie en arguant que l’intelligence n’est plus un facteur de sélection dans l’évolution de notre espèce. Si Transmission ne fait aucune mention directe de la réactionnaire doctrine sur laquelle elle repose, elle prend soin néanmoins de prévenir le spectateur par un surtitrage préliminaire. Ceci n’est pas un spectacle, lui annonce-t-on, mais une «capsule temporelle scénique» lancée vers les générations du futur. Un alibi en or. Le prétexte pour le créateur Christophe Jaquet, ainsi que ses coïnterprètes Laetitia Dosch, Anne Delahaye, Renée van Trier et Philippe Wicht – tous impayables d’ironie pince-sans-rire – de déployer une proposition artistique qui ne ressemble à rien, entre danse contemporaine, délire plastique et parodie télévisuelle. Au nom du décervelage des destinataires visés, tous les excès dans l’absurdité, l’obscénité ou l’angoisse sont permis. Parmi ses sources d’inspiration, le Un big bang pour le futur L’ humanité deviendrait de plus en plus bête. Gerald R. Crabtree, un biologiste américain, soutient cette théorie en arguant que l’intelligence n’est plus un facteur de sélection dans l’évolution de notre espèce. Si Transmission ne fait aucune mention directe de la réactionnaire doctrine sur laquelle elle repose, elle prend soin néanmoins de prévenir le spectateur par un surtitrage préliminaire. Ceci n’est pas un spectacle, lui annonce-t-on, mais une «capsule temporelle scénique» lancée vers les générations du futur. Un alibi en or. Le prétexte pour le créateur Christophe Jaquet, ainsi que ses coïnterprètes Laetitia Dosch, Anne Delahaye, Renée van Trier et Philippe Wicht – tous impayables d’ironie pince-sans-rire – de déployer une proposition artistique qui ne ressemble à rien, entre danse contemporaine, délire plastique et parodie télévisuelle. Au nom du décervelage des destinataires visés, tous les excès dans l’absurdité, l’obscénité ou l’angoisse sont permis. Parmi ses sources d’inspiration, le Contrôle qualité «Transmission», un héritage adressé à l’avenir. D. THEBERT metteur en scène cite le chorégraphe Thomas Hauert, le peintre Jérôme Bosch ou le photographe Maciej Dakowicz. On pourrait y ajouter le Michael Haneke de Funny Games pour la violence contenue qui culmine en fin de parcours. Ce qui est sûr, c’est que le contemporain curieux de l’aventure, s’il peut passer avec perplexité du rire à l’effroi, jamais n’y entrevoit la moindre particule de bêtise. Katia Berger «Transmission» Théâtre de l’Usine, jusqu’au 23 fév, 022 328 08 18, www.theatredelusine.ch «Transmission», un héritage adressé à l’avenir. D. THEBERT metteur en scène cite le chorégraphe Thomas Hauert, le peintre Jérôme Bosch ou le photographe Maciej Dakowicz. On pourrait y ajouter le Michael Haneke de Funny Games pour la violence contenue qui culmine en fin de parcours. Ce qui est sûr, c’est que le contemporain curieux de l’aventure, s’il peut passer avec perplexité du rire à l’effroi, jamais n’y entrevoit la moindre particule de bêtise. Katia Berger «Transmission» Théâtre de l’Usine, jusqu’au 23 fév, 022 328 08 18, www.theatredelusine.ch ! 3 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com Extrait de la critique de Pierre Lepori dans les Matinales d’Espace 2 du 21 février 2014, RSR … beaucoup de musique et peu de paroles - une série ahurissante de gestes et d’actes livrés par cinq interprètes à la fois clowns, danseurs, pantins qui ne cessent de se travestir, de se dérégler. On reconnaît quelques références à la peinture, à la photo (Bosch, Baudelaire, Cindy Sherman, …), quelques gestes dansés de Laban à Cunningham et les masques d’un carnaval qui aurait tourné au cauchemar, le tout baigné dans une esthétique punk qui peut rappeler la démarche de Marco Berrettini ou d’Oskar Gomez Mata mais en plus trash, en plus déluré. C’est une sorte de danse macabre post-atomique, de bouillon d’humanité en dégénérescence d’où sortent parfois des figures soi-disant mythiques de notre temps : Mandela, Einstein, Catherine Deneuve mais dans un total délabrement comme dans un bal de zombies. C’est noir, parfois drôle, parfois brutal, très puissant scéniquement et musicalement. Disons qu’on reçoit carrément cette capsule en pleine figure… http://www.rts.ch/audio/espace-2/programmes/matinales/5591774-notre-belle-betise-en-scene-a-l-usine-de-geneve-21-022014.html Extrait de Zone critique théâtre sur Espace 2, dimanche 13 avril 2014 Thierry Sartoretti : La pièce m’a rappelé pour ma part certains travaux de Philippe Quesne où on est entre l’art contemporain, le théâtre et la danse, je me tourne vers vous Pierre Lepori, grand habitué du Festival d’Avignon où ce genre de proposition abonde, avez-vous goûté cette transmission ? Pierre Lepori : … Je trouve vraiment que la proposition est philosophiquement très intéressante et très pertinente. Bien sûr, sur scène on assiste à une explosion, bien référencée en effet : Cindy Sherman, même Baudelaire, même des tableaux des années 30 etc. refaits et dénaturés. C’est une sorte de fichier corrompu de notre ordinateur qu’on essayerait de lire dans le futur et je trouve ça très cohérent. En fait j’ai été très très convaincu par ce spectacle… http://www.rts.ch/audio/espace-2/programmes/zone-critique/5732028-zone-critique-theatre-13-04-2014.html Le Temps, mardi 8 avril 2014, p. 26 4 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com LOVE & HAPPINESS Christophe Jaquet / Phil Hayes (2014 / 2015) coproduit par la Gessnerallee, Zürich l’Arsenic, Lausanne et la Kaserne Basel ! ! ! ! ! ! 27. November P.S.!! 5 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com 0½>oO ¼w°¼ ·aa ·£± 'Os°O \ (Osw Å * 00 nÓÓ nnQÝn 0¨Ïn£|AÝn ¨ón I A··£nÓÓ 2nAÝnÏAæÓ nÓÓ£nÏAnn ££n AAÝÝ£ V pĭŤ~Ɗä ȇ~ŤźÍĥ ºąÍ ȇĭÿĕŘ ąÍ ?ƊŪąēÍŤ ŪąźȒÍĥ ąĥ ÍąĥÍĝ +~ĕēŤÍąŪ ~Ɗä ºÍŤ ƐÿĥÍ Ɗĥº Ū§ÿ~ƊÍĥ ~ȇͧÿŪÍĕĥ Íąĥ~ĥºÍŤ Ɗĥº º~Ū VƊĕąēƊĝ ~ĥŏ -ĝĝÍŤ ȇąÍºÍŤ ÿ~ź ĝ~ĥ º~Ū )ÍäƐÿĕ· ÍąĥÍŤ ºÍŤ ?ĥĥÍŤ ÿÍÍ ĥƊĥ òĕÍą§ÿ ȒƊĝ \ňąÍĕÍĥ ~ĥ Û 'Íÿĕ~ĥȒÍąòÍŏ ĥºĕą§ÿ· ĥ~§ÿ ÍąĥÍŤ òÍäƐÿĕźÍĥ ȇąòēÍąź· ēĭĝĝź ÍŤ ºĭ§ÿ ĥĭ§ÿ· ºÍŤ ĕ~ĥò ÍŤȇ~ŤźÍźÍ ąĥŪ~źȒŏ û;ĭȅÍ +~ňňąĥÍŪŪü ĥÍĥĥÍĥ Vÿąĕ +~ȋÍŪ Ɗĥº ÿŤąŪźĭňÿÍ 7~ŖƊÍź ąÿŤ ĥÍƊÍŪ ƐÿĥÍĥňŤĭđÍēź· º~Ū ąĝ `ÿÍ~źÍŤÿ~ƊŪ )ÍŪŪĥÍŤ~ĕĕÍÍ òÍȒÍąòź ȇąŤºŏ ąÍ 9ƐĥŪźĕÍŤ ~ƊŪ ĥòĕ~ĥºŴzƐŤą§ÿ Ɗĥº ;~ƊŪ~ĥĥÍ źŤÍĄ źÍĥ º~Ťąĥ ĝąź ºŤÍą ȇÍąźÍŤÍĥ VÍŤäĭŤĝÍŤĥ Ɗĥº ?ƊŪąēÍŤĥ ~Ɗä¶ ºÍĝ pÍĕŪ§ÿÍĥ ĕ~ąĥ ĭŤÍē· ºÍĝ ĝÍŤąē~ĥÍŤ ÿŤąŪźą~ĥ )ąŪ Ɗĥº ºÍĝ ÍƊźŪ§ÿŪ§ÿȇÍąȒÍŤ +ÍŤĄ ȇąò dŤŪąĥŏ ąÍ òÍĭòŤ~äąŪ§ÿÍ +ÍŤēƊĥäź ºÍŤ ~ŤŪźÍĕĕÍŤ ąŪź ąĥŪĭäÍŤĥ ȅĭĥ ͺÍƊĄ źƊĥò· ~ĕŪ ºąÍ äƐĥä ?ĥĥÍŤ Ūą§ÿ ąÿŤÍŤ đÍȇÍąĕąòÍĥ ?ƊźźÍŤŪňŤ~§ÿÍ ÍºąÍĥÍĥů ÍąĥÍ ƊĥòÍäÿŤÍ jÍŤŪÍźȒƊĥò ºÍŪ )ÍŪ~òĄ źÍĥ ȇąŤº ƐÍŤ ºąÍ ƐÿĥÍ ňŤĭđąȒąÍŤźŏ ÍźŤ~§ÿźÍź ĝ~ĥ ºÍĥ VÍŤäĭŤĝ~ĥ§ÍĄ Íĥº Íąĥĝ~ĕ Ɗĥ~ÿĥòąò ȅĭĥ ŪÍąĥÍĝ -ĥÿ~ĕź· Ūĭ ąŪź ÍŪ ò~ĥȒ Íąĥä~§ÿ Íąĥ nÍŤòĥƐĄ òÍĥ· ºąÍŪÍĥ ȅÍŤŪ§ÿąÍºÍĥÍĥ \ňŤ~§ÿÍĥ ȒƊ ĕ~ƊŪ§ÿÍĥŏ pąÍ ºŤƐ§ēÍĥ ?ĥĥÍŤ ;ąÍÍ ~ƊŪŘ ?ąź ºąÍŪÍŤ 'Ť~òÍ Íä~ŪŪź Ūą§ÿ û;ĭȅÍ +~ňĄ ňąĥÍŪŪüŏ A~źƐŤĕą§ÿ ĕŪŪź ŪąÍ Ūą§ÿ ąĥĥÍŤĄ ÿ~ĕ ȅĭĥ Űê ?ąĥƊźÍĥ ĥą§ÿź ~Ū§ÿĕąÍŪĄ ŪÍĥº Í~ĥźȇĭŤźÍĥ Û ~ÍŤ º~Ū ȇĭĕĕÍĥ ºąÍ äƐĥä ~ŤŪźÍĕĕÍŤ ~Ɗ§ÿ ò~Ť ĥą§ÿźŏ nąÍĕĝÍÿŤ ĥÿÍŤĥ ŪąÍ Ūą§ÿ ºÍĝ `ÿÍĝ~ ~ĥ· ąĥºÍĝ ŪąÍ· ÍąĥÍŤ ĥ~§ÿ ºÍĝ ~ĥºÍŤĥ· )ÍŪ§ÿą§ÿźÍĥ ÍŤȒÿĕÍĥŏ ~ ąŪź Íźȇ~ ºąÍ ňąŪĭºÍ ȅĭĝ ?~ĥĥ· ºÍŤ ŪÍąĥÍ 'ŤÍƊĥºąĥ ȅÍŤĕ~ŪŪÍĥ ÿ~ź· Ɗĥº ĥƊĥ· º~ ºąÍŪÍ ĝąź ŪÍąĥÍĝ ~ĥºĄ9ĭĕĄ ĕÍòÍĥ ~ĥ~ĥºÍĕź· ÍȉźŤÍĝ ÍąäÍŤŪƐ§ÿźąò ŤÍ~òąÍŤźŏ EºÍŤ ºąÍ \ȒÍĥÍ ąĝ V~Ťēÿ~ƊŪ· ȇĭ Íąĥ ?~ĥĥ Ūą§ÿ +~ĕŪ ƐÍŤ 9ĭňä ąĥ ÍąĥÍ 'Ť~Ɗ ȅÍŤĕąÍź· Ɗĥº Ȓȇ~Ť ŋƊĥźÍŤ ~ĥºÍŤÍĝŌ ąÿŤÍŤ ēĕÍąĥÍĥ \ĭŤòÍĥä~ĕźÍ ~Ɗä ºÍŤ \źąŤĥ ȇÍòÍĥŏ ąÍŪÍĥ ûňÍźąź ňĕą ŪĭƊ§ąÍƊȉü ÍŪąĥòź ºÍĥĥ ÿŤąŪźĭňÿÍ 7~ŖƊÍź ~Ɗ§ÿ ąĥ Û Ɗĥº º~Ū ąŪź ºƊŤ§ÿ~ƊŪ ȇĴŤźĕą§ÿ ȒƊ ȅÍŤŪźÍÿÍĥ Û ~ĕĕÍŤÿĴ§ÿŪźÍĥ `ĴĥÍĥŏ ~Ū ēĕąĥòź ƐÍŤĄ ÿ~Ɗňź ĥą§ÿź Ū§ÿĴĥ· º~äƐŤ ŪÍÿŤ ~ƊźÿÍĥĄ źąŪ§ÿŏ ~Íą ȇąŤº ~Ɗä ÍąĥºŤƐ§ēĕą§ÿÍ pÍąŪÍ ÍŤĕÍ~Ť· º~ŪŪ· ȇÍŤ ŪÍąĥÍ ;ąÍÍ ƊŪŪÍŤź· ąĝĝÍŤ ȅąÍĕ ȅĭĥ Ūą§ÿ ňŤÍąŪòąź· Ūą§ÿ ȅĭĥ ÍąĥÍŤ ŪÍÿŤ ňÍŤŪĴĥĕą§ÿÍĥ \ÍąźÍ ȒÍąòźŏ ?éÏ[b 2nAÝnÏAæÓ nÓÓ£nÏAnnb QÓ ßü½ "¨ónQnϽ 6 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com STEREO Créé en 2011 au CCS, Paris EXTRAITS DE PRESSE […] Wie unterschiedlich die Künstler mit der Aufmerksamkeit des Publikums umgehen, zeigte […] « Stereo » von Christophe Jaquet mit Jérémie und Guillaume Conne setzte auf Subtilität und stellte Unterschiede im fast Identischen dar. Zwei DJ’s, zwei Turntables, zwei Lautsprecher und die Frage was wäre, wenn wir unsere Ohren unabhängig voreinander einsetzen können ? […] Anja Wernicke, Basler Zeitung, 30. September 2013 […] avec Stéréo, Christophe Jaquet (par ailleurs chanteur et membre du collectif lausannois Velma) met en place un dispositif au minimalisme très suggestif : deux DJ’s, dont les platines et les bacs à disques semblent parfaitement identiques, effectuent les mêmes gestes (ou presque) et diffusent les mêmes sons (ou presque). D’ailleurs, on pourrait dire qu’ici le bonheur est dans le presque, dans cet écart dialectique, si cher à Deleuze, entre différence et répétition – le trouble, visuel et intellectuel, suscité par Stéréo étant amplifié par le fait que les deux interprètes (deux frères : Jérémie et Guillaume Conne) se ressemblent beaucoup… Jérôme Provençal, Mouvement, Paris, 22/06/2011 […] Opérant dans un registre plus proche de l’installation/performance, Christophe Jacquet explore avec Stéréo un canal (ou deux canaux) plus étroit(s) mais génère cependant un objet scénique stimulant, basé sur un protocole dont la lenteur méthodique, teintée à la fois d’ironie et de zen (le zen n’est-il pas une forme supérieure de l’ironie ?), exerce une fascination certaine – fascination qui s’accroît si l’on voue une passion immodérée au disque vinyle, considéré aussi bien comme contenant (la pochette) que comme contenu (la « galette »). Le dispositif mis en place par Jacquet donne en effet à voir (et entendre) deux vrais-faux DJ’s, se ressemblant énormément (les deux interprètes sont frères), effectuant des actions et produisant des sons quasiment identiques – d’où s’en suivent de savoureux décalages de la perception… Déjà vu à Paris durant Extra Ball, Stéréo est présenté au far° dans une version plus longue d’une vingtaine de minutes… Jérôme Provençal, Mouvement, Paris, 16/08/2011 7 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com Mouvement, no. 63, avril-juin 2012, Cahier spécial ʺ″La scène suisse dans tous ses éclatsʺ″, pp. 36-37 La musique, en avant ! / Jérôme Provençal Suite au surgissement du précurseur Christoph Marthaler, la Suisse a vu déferler une nouvelle vague de créateurs assignant à la musique une fonction essentielle dans des spectacles résolument transversaux. une plate-forme internationale de médiation culturelle axée en particulier sur la musique et les problématiques de globalisation et numérisation. Editant diverses publications (magazine en ligne, livres, CD, documentaires…), Norient organise par ailleurs des événements tels que le Norient Music Film Festival et Sonic Traces, ce dernier projet se concrétisant sous la forme évolutive de performances kaléidoscopiques, au cours desquelles scientifiques et artistes juxtaposent textes, sons, musiques, images et autres données en direct. Faisant suite à Soundscapes From The Edges (2006-2008) et Sonic Traces : From The Arab World (2009-2012), Sonic Traces : From Switzerland aspire à donner une traduction scénique la plus complète possible de l'identité sonore de la Suisse contemporaine. La performance a été présentée en avant-première en octobre 2011 durant le Salon du livre de Francfort (2). Parmi les musiciens s'étant déjà impliqués dans le projet, outre Ruedi Häusermann, se trouve notamment Jonas Kocher, électron majeur de la sphère des musiques improvisées (cf. page 38), qui n'hésite pas à déplier son accordéon sur la scène du théâtre musical le plus expérimental. Rock en scène Au tournant du siècle a surgi sur le proscenium suisse un groupe de rock lausannois qui, non content de sortir d'excellents disques, allait donner l'impulsion d'une nouvelle dynamique scénique, dans laquelle la musique est inscrite au cœur même du processus dramaturgique : Velma. Christian Garcia, l'un des trois membres du groupe, se souvient : « A la sortie de notre deuxième album (Cyclique, 1999), nous avons été invités par le festival Les Urbaines. A l'époque, nos concerts avaient déjà une vraie dimension scénique (avec des projections et une part de jeu). Vu que Qu'aujourd'hui la musique ne soit pas (ou plus) cantonnée au rôle de faire-valoir dans le domaine des arts de la scène, cela saute aux yeux et aux oreilles, et avec plus de netteté encore lorsqu'on s'attache à dresser un état des lieux de la création en Suisse. Inutile de beaucoup s'approcher pour voir se détacher, surplombant les cimes helvètes, la figure emblématique de Christoph Marthaler. Après avoir travaillé en tant que musicien de théâtre dans les années 1970, Marthaler s'est lancé dans la mise en scène au début des années 1980 et s'est affirmé peu à peu comme l'une des personnalités les plus singulières et novatrices de la scène européenne grâce à de splendides spectacles musicaux, plus ou moins fortement teintés d'absurdité, ne pouvant se ranger dans aucune catégorie bien définie. Récipiendaire l'an dernier du prestigieux Anneau Reinhart, il est désormais officiellement prophète en son pays et, de l'autre côté des Alpes, apparaît comme une référence non pas écrasante – car son théâtre musical est tout de légèreté et d'alacrité – mais bien plutôt éclairante, tant il est vrai qu'il a ouvert des perspectives scéniques littéralement inouïes. Dans cette brèche s'est notamment engouffré un autre Suisse Allemand, Ruedi Häusermann, lequel a d'ailleurs régulièrement collaboré avec Marthaler. Actif dans le milieu du jazz depuis les années 1980, notamment au sein du trio The Immervollesäle, il a basculé vers le théâtre à partir de 1990 et ses créations hybrides, peu visibles en France, réjouissent le public autant que la critique dans l'espace germanophone (1). Traces de sons Ruedi Häusermann a récemment pris part à Sonic Traces : From Switzerland, projet s'inscrivant dans le cadre des actions menées par Norient, association créée en 2002 par Thomas Burkhalter afin, tirant parti des nouvelles possibilités offertes par Internet, de mettre en place scène suisse / 36 8 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com « Nous voulions tordre les codes de représentation. » Les Urbaines a pour ligne directrice le mélange des genres, nous avons eu envie de tendre plus encore dans la direction du spectacle vivant. Or, il s'avère que ce spectacle/concert a suscité un accueil enthousiaste. Thierry Spicher nous a ensuite proposé de venir travailler en résidence à l'Arsenic, aux côtés d'une compagnie de danse (Gilles Jobin) et d'une compagnie de théâtre (Denis Maillefer). Nous voulions tordre les codes de représentation en vigueur aussi bien au théâtre que dans le rock. » Aux mots de Christian Garcia font écho ceux de Stéphane Vecchione, l'un de ses deux partenaires de jeu : « Nous savions parfaitement ce que nous ne voulions pas faire, mais nous ne savions jamais exactement ce que nous voulions faire. Alors nous cherchions comme des fous dans tous les sens. C'était assez dur mais j'avais, un peu naïvement, l'impression de défendre quelque chose de vraiment particulier. En tout cas, il y avait une remise en question perpétuelle, ce n'était jamais figé. » Après dix ans d'expérimentations collectives, et un (superbe) dernier spectacle au titre adéquat (Requiem), le trio a décidé de mettre un terme (au moins provisoire…) à l'aventure Velma, de façon à permettre à chacun de se consacrer entièrement à des projets personnels. Le troisième larron, Christophe Jaquet, apporte à ce sujet la précision suivante : « Avec Stéréo de Christophe Jaquet. Photo : Arya Dil. Velma, nous avons découvert qu'il était possible de mettre en scène des spectacles qui, à la manière de symphonies, sont construits avec méthode et pourtant restent abstraits. Je continue à créer des spectacles abstraits ou des performances mais sans recourir à la musique de manière systématique ou évidente. A vrai dire, je cherche désormais à concevoir des objets artistiques sans plus me demander si cela relève de telle ou telle discipline. » De fait, In Your Face (2010) ou Stéréo (2011), pour prendre comme exemples ses deux créations les plus récentes, s'avèrent de purs prototypes, irréductibles à quelque discipline que ce soit – et si musique il y a, elle n'est en rien conventionnelle ou consensuelle. Génération hors normes Dans le sillage ou dans le voisinage immédiat de Velma est apparue toute une nouvelle génération d'artistes œuvrant dans un no man's land continûment fluctuant entre théâtre, performance, musique et installation plastique. Côté alémanique, se démarquent en particulier le duo Minimetal (formé en 1994 par Nik Emch et Laurent Goei), à la fois conceptuel et primal, qui livre des prestations souvent abrasives (voir par exemple le fulgurant Kill Them All), et Thom Luz, qui, en dehors de son activité de chanteur/guitariste du groupe de rock indépendant My heart belongs to Cecilia Winter, met en scène des pièces composites dans la structuration desquelles la musique joue un rôle déterminant (voir par exemple le récent Tag der hellen Zukunft). Côté italien, ressort avant tout la silhouette de Massimo Furlan qui semble n'avoir peur de rien, et surtout pas de relever d'improbables défis scéniques (qu'il s'agisse de performances en solo ou de créations collectives), deux des plus musicaux étant You Can Speak, You Are an Animal (spectacle élaboré avec Claire de Ribaupierre et scandé par des chansons de Killing Joke, Furlan, grimé, incarnant Jaz Coleman, le chanteur du groupe anglais) et 1973 (show haut en couleurs, inspiré par le Concours de l'Eurovision qui fit les délices télévisuels du petit Massimo). Enfin, côté romand, deux musiciens, évoluant quelque part entre folk-rock anglo-saxon et chanson francophone, ont noué de longue date des liens très étroits avec le spectacle vivant : d'une part, Stéphane Blok qui a notamment collaboré avec le metteur en scène Fabrice Gorgerat (au sein de la compagnie Jours tranquilles), et d'autre part, Eric Linder, qui revendique comme une nécessité intérieure le fait d'être à la fois musicien (auteur, sous le pseudo Polar, de plusieurs albums, il compose aussi beaucoup pour la scène ou le cinéma) et programmateur (il a travaillé pendant dix ans pour le festival La Bâtie avant de monter Antigel avec Claude Ratzé). « Avec le festival Antigel, explique Eric Linder, Claude Ratzé, qui s'occupe de la programmation danse, et moi, désirons avant tout favoriser des rencontres, des croisements entre des gens n'ayant encore jamais eu l'occasion de travailler ensemble. » Toujours plus de rencontres inédites, de croisements insolites : voilà qui laisse présager du meilleur pour l'avenir. / Journaliste indépendant, Jérôme Provençal travaille en particulier avec Mouvement, dont il coordonne la rubrique Musique. 1 2 9 Sa prochaine création, Vielzahl leiser Pfiffe, est présentée au Schauspielhaus de Zurich, à partir du 20 avril. D'autres représentations sont prévues à partir d'avril, en Suisse et en Italie. The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com EXTRAIT DE L’INTERVIEW DE CHRISTOPHE JAQUET PAR AUDE LAVIGNE, FRANCE CULTURE, 1ER JUIN 2011 Aude Lavigne : "[…] Dans Stéréo, vous utilisez les outils de diffusion de la musique, c’est-à-dire la stéréo. Au début : deux DJs ; tout semble normal dans cette écoute stéréophonique. Mais, d’un seul coup, l’espace d’écoute va prendre une dimension physique. " Christophe Jaquet : "On a bien deux DJs mais ce qu’il y a d’un peu surprenant, mis à part le fait qu’ils soient deux, c’est qu’ils ne disposent chacun que d’une seule platine – en général ils en ont deux. Et sur cette platine se trouve un disque vinyle qui a été pressé en deux exemplaires pour l’occasion, c’est le même pour chacun. Le DJ de gauche n’est diffusé qu’à gauche et celui de droite n’est diffusé qu’à droite. Les deux disques sont synchronisés. Tout va bien. On entend… un disque avec ses deux pistes stéréo. Et puis, petit à petit, on va jouer sur les déphasages. Cette désynchronisation crée des effets physiques comme le battement par exemple. Si vous jouez sur le pitch d’une platine, vous allez légèrement changer la note d’une piste. Le mélange de ces deux notes très proches va créer des effets de modulation d’amplitude. C’est ce qu’on appelle le battement. On va essayer ce type de choses, détourner le dispositif stéréo tel qu’on le connaît (mis au point à l’origine pour créer une illusion - ce qui n’est pas très intéressant, on va dire) et puis essayer d’en faire autre chose… " Aude Lavigne : "… Quand la musique prend corps en quelque sorte et prend l’espace et que l’écoute devient suggestive grâce à votre détournement. " http://www.franceculture.fr/emission-la-vignette-la-vignette-christophe-jaquet-201106-01.html 10 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com 11 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com 12 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com 13 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com IN YOUR FACE Créé en 2010 au Festival Far°, Nyon, Suisse EXTRAITS DE PRESSE […] Dans In your face, Christophe Jaquet, leader du groupe Velma, proposera […] un travail sur la voix dans un genre mêlant théâtre, musique et… autodérision. Trois voix, trois micros pour trois performances simultanées interrogeant notre capacité à agir ensemble… Laurence Loewer, Le Courrier, Genève, vendredi 9 septembre 2011 ″L’artiste lausannois, voix du groupe Velma, propose un spectacle […] entièrement chanté qui traite de la radicalité, du purisme de certains artistes d’art visuel. Plus qu’une critique, c’est le constat respectueux d’un décorum auquel trois chanteurs tenteront d’accéder. Une manière ludique et fraîche d’aborder un propos pointu.″ Véronique Ferrero-Delacoste, 24 heures, Lausanne, lundi 9 août 2010 ″[…] une réconciliation universelle qui rétablit le lien rompu entre les artistes et le public. C’est effectivement ainsi que se termine cette expérience, le public fredonnant une mélodie avec les artistes : chanter de concert, avec une seule et même voix. ″ Raphaëlle Renken, La Côte, Nyon, vendredi 13 août 2010 14 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com Lundi 9 août 2010 15 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com Vendredi 13 août 2010 16 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com 17 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com MISES EN SCÈNES PASSÉES REQUIEM Theater heute, Februar 2008 18 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com Neue Zürcher Zeitung 17. Dezember 2007 Eine Totenmesse im Tonstudio Ueli Bernays Velmas "Requiem" im Theaterhaus Gessnerallee Das Ende ist trostlos. Man möchte sich nun strecken; man würde auch gerne nochmals klatschen. Aber ähnlich wie nach dem Konzert in der Kirche ist Applaus nicht statthaft. Nicht mehr statthaft, muss man sagen. Denn zehn Minuten zuvor schien das Stück schon einmal ausklingen zu wollen: Zur hellen, tröstlichen "Communio" vereinten sich die Akteure am vorderen Bühnenrand, um sich von uns, dem Publikum im Theaterhaus Gessnerallee, feiern zu lassen. Obwohl unsere unsicheren Hände bloss ein dürftiges Prasseln verursachten, intonierten sie als vermeintliche Zugabe einen versöhnlichen Song und trällerten in Jesus-People-Naivität gegen jene Nekrophilie an, die sie durch ihr vorheriges Tun selber verantworteten. Doch welch vergeblicher Optimismus! Das "Requiem" nämlich lief noch gnadenlos auf einen finalen "Hymnus" hinaus, der einem durch apokalyptischen Lärm jeden Anflug von Hoffnung von der Seele fegte. Am Ende also Tod und Kälte. Dann aber geht doch Licht an über den Rängen. Und der Kopf lässt sich wieder vernehmen im Gemüt: Ja, das Leben endet schrecklich traurig; nicht aber das "Requiem" von Velma, das uns verhext hat durch seinen musikalischen Sog, seine Strenge und seinen Witz. Das Lausanner Pop-Trio hat wiederholt seinen feinen Sinn für eine an musikalische Formen angelehnte Theatralik bewiesen. In "Rondo" und später auch in "Velma Superstar" etwa ging es Christian Garcia, Christophe Jacquet und Stéphane Vecchione darum, über die Struktur der Strophe oder des Loops auf den Rhythmus von Ritualen zu verweisen, in denen menschliche Individualität und Expressivität durch das Gesetz der Wiederholung pervertiert werden. In "Requiem" scheint der künstlerische Prozess gleichsam in entgegengesetzter Richtung verlaufen zu sein. Schon als Genre der Kirchenmusik steuert das Requiem den Gesang bei als sekundäres Phänomen zum rituellen Geschehen der Totenmesse. Die drei Musiker von Velma nun suchten zu den liturgischen Vorgaben und lateinischen Mantras des Requiems nicht nur eine eigene Musik (zwischen Punk und Minimal), sie verlegten das Szenario überdies von der Kirche ins Tonstudio. Das hat durchaus seine Logik: Das Tonstudio ist der Ort, wo Musiker ohne Publikum ihre innigsten Klänge sozusagen apathischen Mikrofonen verfüttern. Wundervoll stillos ist die Landschaft ockerfarbener, schallschluckender Teppiche und beiger Wände, in der alles der Aufnahmetechnik zu dienen hat bzw. künftigen Tondokumenten und nichts dem gelebten Moment. In diesem Kontext erweist sich Velmas Totenmesse als existenzialistisches Kammerspiel, das durch die kirchlichen Vorgaben hindurch immer wieder Ironie aufblitzen lässt. Wenn der Bassist in die Saiten greift, ohne dass man ihn hört (weil er den verstärkten Sound seines elektrischen Instruments nur über seinen Kopfhörer ertönen lässt), mutet sein engagiertes Spiel absurd an. Grotesk wirkt auch der animalische Gesang des Sängers, weil die PunkInstrumentalbegleitung nicht zu vernehmen ist. Eine müde Tänzerin, die sich zuletzt noch ganz alleine den vorgeschriebenen Gesten einer Choreografie unterwirft, wirkt ebenso verzweifelt wie jener Techniker, der teilnahmslos und unmotiviert Trennwände herumträgt. Als Schauplatz hoffnungsloser Entfremdung wirkt immer wieder auch der Kontrollraum, wo hinter dickem Glas das Handeln einer kühlen Tontechnikerin undurchschaubaren Impulsen entspricht _ ihre Anweisungen, die verzerrt undeutlich durch einen Lautsprecher dringen, erwecken zum Schluss den Eindruck unverständlich maschineller Kommandos. Dafür aber, dass sich solche episodische Bilder zu einer atmosphärisch überzeugenden Einheit fügen, sorgt Velma durch eine Musik, die dynamische Extreme ausreizt: vom reduzierten Chorgesang bis zu Gitarren-Soundwalls la My Bloody Valentine. Zürich, Theaterhaus Gessnerallee, 14. Dezember. 19 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com 24 Heures 6 Septembre 2007 « Velma garde l’envie de surprendre » par Corinne Jaquiéry SPECTACLE MUSICAL Requiem, en création à l'Arsenic. Le collectif musical lausannois aime être là où on ne l’attend pas. Inspiré d’une liturgie mortuaire, son nouveau spectacle promet d’être renversant. Trio inspiré, le groupe Velma hante les imaginaires rock-électro, tendances surréalistes, depuis dix ans. Formé de Christian Garcia, Christophe Jaquet et Stéphane Vecchione, il vient de réaliser son grand œuvre en montant Velma Superstar , un concert événement avec quatuor à cordes, chœur de quarante personnes reformé à chaque représentation et sosie d’Elvis. Avec son nouveau spectacle, Requiem , Velma veut revenir à plus d’introspection. «Il y avait l’envie de faire quelque chose de plus retenu, de plus intime et de plus recueilli», note avec une gravité de bon aloi le chanteur Christophe Jaquet. Pour Stéphane Vecchione, batteur, il y a aussi le besoin de se remettre en question, comme pour chaque nouvelle création du groupe. «C’est une sorte de challenge, qui nous permet de nous confronter à nous-même.» Le mélodiste et guitariste du groupe, Christian Garcia, met lui en exergue la volonté de se replonger complètement dans un univers musical. «Dans le précédent spectacle, la forme visuelle était prépondérante. Avec Requiem , nous revenons à la musique». Estimant avoir gagné une certaine crédibilité dans le milieu du théâtre grâce à Velma Superstar , le groupe espère la retrouver auprès de fans désemparés par ses allers-retours stylistiques. «On vient du rock, et même si on aime expérimenter différentes formes musicales, on espère toujours rester accessibles en concert. C’est juste le processus de travail qui peut être un peu pointu», affirme le guitariste. Jamais vraiment d’accord, chaque personnalité du groupe étant bien affirmée, le trio fonctionne parfaitement sur le mode choral. Christophe Jaquet s’intéressant plus volontiers à documenter un projet, Christian Garcia à le mettre en musique, alors que Stéphane Vecchione privilégie la mise en scène. Résultat? Des spectacles d’apparence légère et teintés d’humour, mais bien plantés sur de solides racines musicales et intellectuelles. A la base de leurs recherches, l’idée que tout ce qui constitue le dispositif scénique peut être créé et agencé à la manière de notes sur une partition ou de sons à l’intérieur d’un morceau. Velma donne ainsi à entendre des compositions où l’écriture musicale prend le pas sur le sens et où l’expression gestuelle devient une ligne mélodique indispensable. Passionné de structure, le groupe cherche l’architecture harmonique sous la mélodie. Pour son nouveau spectacle, inspiré par l’évidente déclinaison offerte par la liturgie d’un requiem, Velma a d’abord mis en place un laboratoire musical avec la contrainte de respecter les paroles en latin, avant de songer à un dispositif scénique, Il évoquera la trace, la mémoire et la survie en relation avec l’idée de mort induite par le titre Requiem. Dans un décor minimaliste et cubiste, le trio devient aussi quintette au féminin et accueille Valérie Liengme et Arantxa Martinez. A quelques jours de la première, tout reste ouvert. Et Stéphane Vecchione de conclure: «Pour nous, l’esprit rock c’est de garder, quelle que soit la forme, l’envie de surprendre!» Lausanne, Arsenic. Du 11 au 16 septembre, ma/je, 19 h, me/ve-sa, 20h30, di 18h. Entrée libre le 11 sept., réservation obligatoire. Billets 13 fr. 021 625 11 36. © Crédit photo | Velma, avec de gauche à droite Christian Garcia, Stéphane Vecchione et Christophe Jaquet. | Valdemar Verissimo 24 Heures © Edipresse Publications SA 20 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com Rheinische Post Duesseldorf 23. Februar 2008 Samstag Sinnliches "Requiem" im FFT AUTOR: Von Melanie Suchy LÄNGE: 353 Wörter Von Melanie Suchy "Strategien der Überschreitung" nennt das FFT eine neue Aufführungsreihe, die "radikal andere, ästhetische Erfahrung ins Spiel" zu bringen versucht, ohne Bekanntes bloß schick oder sentimental zu garnieren oder zu zerschnipseln. Den Anfang machte die Schweizer Gruppe Velma mit "Requiem" und bewies, dass eine zeitgenössische Bühnenperformance mit Musik tatsächlich aufregend sein kann, intelligent und sinnlich. Ein Requiem hat die Überschreitung natürlicherweise zum Inhalt, doch ob die fünf DarstellerMusiker im 70er-Jahre-Look den größten aller Übergänge, vom Leben zum Tod, irgendwie begreiflich machen würden, bezweifelte man zunächst angesichts des Musikstudio-Ambientes auf der Bühne. Kabel, kleine Wände, elektronische Instrumente, ein Kastenzimmer mit Fenster, darin eine Frau mit strenger Frisur und Brille. Als sitze man selbst hinter Glas, ist lange Zeit wenig zu hören: das fast tonlose Zirpen von EGitarre-Saiten ohne Verstärkung und ein leiser Gesang endlos langer Vokale eines weißhaarigen Mannes im Chorknaben-Hemd. Wie hundert Jahre Schlaf wirkt die Szene, deren Rhythmus ganz allmählich von einem Schlagzeug belebt wird. Versehen mit Titeln der Totenmesse auf Videoscreen, steigert sich der Sound der Band langsam; nie schwelgt er in Melodien; minimalistisch wiederholt er Sekundschritte und Akkorde und erzeugt hypnotisch gleichmäßige Rhythmen. Der Zuschauer und -hörer fühlt die Distanz schwinden und wird mitgezogen; die spärlichen Bühnenaktionen drängen sich nie vor. Der lateinische Text, gesungen, geflüstert, in Silben zerstoßen, ist kaum verständlich, als stamme er aus weiter Ferne. Ein Schrei wandelt sich zum E-Gitarren-Ton, kurz vorm "Dies Irae", und leitet den Höhepunkt dieses großartigen "Requiems" ein, das nun zum Brausen und Hämmern, zur klanglichen Erschütterung wird. Sie schwillt ab, dann wieder auf, die Wiederholung aller gehörten Sequenzen klingt an wie ein Rückblick. Stille am Ende, Videobild: eine Kamera blickt auf Schatten am Boden und hebt langsam ihr Auge zum Himmel. Info Noch einmal heute im FFT Juta, 20 Uhr. Karten unter Telefon 876 78716. UPDATE: 23. Februar 2008 21 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com Le Courrier Jeudi 13 septembre 2007 22 The National Institute Rue de Genève 52 -1004 Lausanne 079 307 31 74 christophejaquet@gmail.com 23