Médiévales
Transcription
Médiévales
–1– Pouvoirs, Église et société dans les royaumes de France, Bourgogne et Germanie aux Xe et XIe siècles (888 - vers 1110) Bibliographie établie par Florian MAZEL (Université de Rennes II) et Philippe DEPREUX (Université de Limoges / IUF) SOMMAIRE INTRODUCTION A. Quelques grands débats historiographiques 1. La mutation de l’an mil, sa contestation et l’élaboration de nouveaux modèles 2. Le recouvrement de l’ecclésial et du social 3. Le concept d’État 4. Le Reichskirchensystem et sa contestation 5. Le phasage chronologique de l’histoire allemande B. Sources traduites 1. Quelques œuvres 2. Quelques recueils de documents généraux… 3. …et d’autres plus ciblés C. Iconographie D. Quelques instruments de travail et présentations de genres documentaires et d’auteurs OUVRAGES GÉNÉRAUX A ) Synthèses en relation avec la question B ) Histoire du royaume de Germanie I. LES NOUVEAUX POUVOIRS A ) La formation des royaumes post-carolingiens 1. La fin de l’Empire carolingien 2. La légimité royale : hérédité, élection, sacre 3. Le royaume de Francie occidentale 4. Le royaume de Bourgogne 5. Le royaume de Germanie B ) Principautés et aristocraties régionales 1. La formation des principautés et des duchés 2. Les aristocraties régionales 3. Le processus de castralisation 4. La mutation anthroponymique C ) L’imbrication des pouvoirs laïques et ecclésiastiques 1. Évêques et sièges épiscopaux 2. Moines et chanoines 3. Le contrôle du sacré II. STRUCTURES ET PRATIQUES EN MUTATION A ) Les renouvellements de l’encadrement ecclésiastique 1. La paroisse et le diocèse 2. Le regroupement des hommes autour des églises et des aires funéraires 3. Le développement des dépendances et des réseaux monastiques 4. Les nouvelles immunités ecclésiastiques B ) Les pratiques politiques et sociales –2– 1. L’économie du don et ses enjeux 2. La conflictualité, la justice et la guerre 3. Communication politique et liens sociaux C ) Recompositions idéologiques 1. La société d’ordres 2. Nouvelles idéologies monastiques 3. Les milieux épiscopaux 4. La paix et la trêve de Dieu 5. Hérésie et millénarisme 6. Histoire et mémoire D ) L’émergence du fait urbain 1. Évêques et cités 2. Diversification sociale et prémices du mouvement communal III. LA RÉFORME DE L’ÉGLISE (MILIEU XIe-VERS 1110) A ) Approches globales 1. Synthèses et historiographie 2. Les fondements idéologiques B ) La réforme en action 1. L’intervention pontificale 2. Moines, chanoines, ermites 3. La réforme à l’échelle régionale et locale C ) Principales dimensions de la réforme 1. Le statut des clercs et des laïcs 2. Les investitures, le contrôle des charges, des biens et des droits ecclésiastiques 3. Pèlerinage et croisade –3– INTRODUCTION L’intitulé place au centre de la réflexion l’articulation entre l’évolution des pouvoirs et l’institution ecclésiale de la fin de l’Empire carolingien à la réforme dite grégorienne, dans une perspective comparatiste soucieuse de repérer et de comprendre les convergences et les différences entre les différents royaumes occidentaux issus du monde franc. Il n’existe aucune synthèse récente de la question en langue française, ce qui rend nécessaire le recours à de nombreux articles et à quelques ouvrages allemands ou anglo-saxons, seuls en mesure de rendre compte des évolutions historiographiques en cours. En outre, les divisions académiques françaises ne considèrent pas souvent en eux-mêmes et d’un même mouvement les Xe et XIe siècles : tantôt ceux-ci se trouvent inclus dans les études portant sur un haut Moyen Âge prolongé, du VIe ou du VIIIe au XIe siècle, tantôt ils se voient séparés par la césure historiographique de l’an mille, le Xe siècle étant annexé à l’époque carolingienne ou bien négligé, le XIe étant associé au XIIe siècle. En conséquence, il faut souvent aller puiser ce que l’on cherche dans des ouvrages portant sur des périodes plus larges, écrits avec leur perspective propre. Quant à l’historiographie allemande, elle considère souvent d’un même mouvement les temps ottoniens et saliens, ce qui implique un léger décalage par rapport aux bornes chronologiques de la question (919/936 d’une part, 1125 d’autre part). Il s’agit d’un moment majeur de l’histoire « nationale » allemande, qui a donné lieu à une bibliographie pléthorique, dont les thématiques ont été profondément renouvelées depuis un quart de siècle. On a cependant privilégié la littérature en langue française et anglaise, en ne mentionnant que certains titres en langue allemande qu’il semblait indispensable de citer pour qu’un aspect particulier soit abordé ; dans d’autres cas, les titres allemands sont cités à titre d’exemples complémentaires susceptibles d’intéresser ceux des candidats (à l’agrégation) maîtrisant la langue allemande. Les titres dont la lecture peut être considérée comme prioritaire sont indiqués en caractères gras et précédés d’un *. Pour ce qui concerne la bibliographie allemande parue entre 1969 et 1985, on se reportera aux « bulletins historiques » de R. FOLZ et Ph. DOLLINGER (puis de R. FOLZ seul à partir de 1981) sur l’« histoire de l’Allemagne au Moyen Âge », publiés dans la Revue historique : t. 251 (1974), p. 435-458 & t. 252 (1974), p. 445-478 (concernant les publication des années 1969 à 1973) ; t. 259 (1978), p. 163-202 (concernant les publication des années 1974 à 1976) ; t. 265 (1981), p. 131-167 (concernant les publication des années 1977 à 1980) ; t. 270 (1983), p. 403-444 ; t. 274 (1985), p. 201-218. A. QUELQUES GRANDS DÉBATS HISTORIOGRAPHIQUES Les historiographies française et allemande se sont développées de manière plutôt distincte durant les vingt-trente dernières années, ce qui explique que les débats propres à chacune ne se recouvrent que rarement. En France, le débat sur la mutation de l’an mil a longtemps dominé la scène. Parallèlement une profonde relecture de la place de l’Église dans la société et des modalités du recouvrement de l’ecclésial et du social depuis l’époque carolingienne était entreprise. En Allemagne, ce sont les enjeux politiques et ecclésiastiques liés à la construction impériale qui ont focalisé l’attention. La question de l’État cependant, aussi posée par les historiens anglo-saxons, réunit les historiographies allemande et française, puisque d’une certaine manière elle figure au cœur du débat sur la mutation de l’an mil. Pour une approche comparée des évolutions historiographiques française et allemande des deux dernières décennies, voir : [1] J.-Cl. SCHMITT et O.-G. OEXLE, Les tendances actuelles de l'histoire du Moyen Age en France et en Allemagne, Paris, 2002. 1. La mutation de l’an mil, sa contestation et l’élaboration de nouveaux modèles Des années 1970 au début des années 1990 et dans la postérité de l’œuvre de Georges Duby, l’historiographie française de la période était dominée par la thèse de la “mutation de l’an mil” ou de la “mutation féodale”, qui repose sur l’idée d’une rupture de grande ampleur des structures politiques et sociales dans les décennies entourant l’an mil. Depuis lors, cette thèse a fait l’objet de critiques d’inspiration diverse qui ont alimenté un débat nourri et favorisé l’émergence de nouveaux modèles. Sans prendre directement part à la controverse, de nombreuses autres recherches ont par ailleurs aussi abouti à nuancer ou rejeter l’importance de cette mutation. Les candidats doivent connaître les termes de ce débat et être conscients que chacune des opinions en présence entraîne une compréhension différente de nombreux aspects de la question. On trouvera une synthèse de l’historiographie française des années 1960-1980 dans : –4– [2] R. FOSSIER, Enfance de l’Europe, Xe-XIIe siècle, Paris, 1982, 2. vol. (qui en dépit de son sous-titre aborde de nombreuses questions politiques). La thèse « mutationiste » a connu sa formulation la plus radicale, en particulier en ce qui concerne l’effondrement de l’ordre public et l’essor de la violence seigneuriale, dans : [3] J.-P. POLY et E. BOURNAZEL, La mutation féodale, Paris, 1991 (2e éd.). La remise en cause la plus complète de cette thèse, qui débouche sur la proposition d’un autre modèle, est fournie par : [4] * D. BARTHÉLEMY, La mutation de l’an mil a-t-elle eu lieu ? Paris, 1997. [5] Id., « Deux mutations du féodalisme (point de vue) », dans D . BARTHÉLEMY et O. BRUAND (dir.), Les pouvoirs locaux dans la France du centre et de l’ouest (VIIIe-XIe siècles). Implantations et moyens d’action, Rennes, 2004, p. 233-248. [6] Id., « La mutation de l’an 1100 », Journal des Savants, janvier-juin 2005, p. 3-28. On trouvera quelques pistes de réflexion critique du point de vue de la place et du rôle de l’institution ecclésiale dans la société des Xe-XIe siècles dans : [7] F. MAZEL, « Pouvoir aristocratique et Église aux Xe-XIe siècles. Retour sur la “révolution féodale” dans l’œuvre de Georges Duby », Médiévales, 54, 2008, p. 135-150. [8] Une rapide étude de cas au service d’une analyse nuancée : Y. SASSIER, « Autour des Gesta pontificum Autissiodorensium », dans Auctoritas. Mélanges en l’honneur d’O. Guillot, Paris, 2006, p. 437-451. [9] [10] Pour une introduction au débat : Médiévales, 37, 1999, L’an mil en 2000. Une vision anglaise récente : S. MAC LEAN, « Apocalypse and Revolution : Europe Around the Year 1000 », Early Medieval Europe, 15, 2007, p. 86-106. 2. Le recouvrement de l’ecclésial et du social Depuis une vingtaine d’années, d’importantes recherches menées sur le monachisme, la memoria, le système du don, le rapport à l’espace, les affaires d’hérésie… aux Xe et XIe siècles ont profondément transformé la manière d’envisager la place de l’Église dans la société et, par voie de conséquence, les rapports entre pouvoirs laïques et ecclésiastiques. La revalorisation du rôle des églises et des aires funéraires dans le regroupement de l’habitat, et du même coup la relativisation de l’impact du phénomène castral, mises en relief aussi bien par les recherches archéologiques qu’historiques, participent aussi de cette évolution historiographique. Les études traduisant ces profonds renouvellements sont trop nombreuses et diverses pour être regroupées ici. On en trouvera la plupart dans les sections I C 2 et 3, II A, II B 1, II C 2 de la bibliographie. 3. Le Reichskirchensystem et sa contestation [11] [12] [13] [14] [15] [16] Des approches classiques : O. ENGELS, « Der Reichsbischof (10. und 11. Jahrhundert) », dans P. BERGLAR et O. ENGELS (dir.), Der Bischof in seiner Zeit. Bischofstypus und Bischofsideal im Spiegel der Kölner Kirche. Festgabe für Joseph Kardinal Höffner, Erzbischof von Köln, Köln, 1986, p. 41-94. J. FLECKENSTEIN, Die Hofkapelle der deutschen Könige, tome 2 : Die Hofkapelle im Rahmen der ottonischsalischen Reichskirche, Stuttgart, 1966. Id., « Problematik und Gestalt der ottonisch-salischen Reichskirche », dans K. SCHMID (dir.), Reich und Kirche vor dem Investiturstreit. Vorträge beim wissenschaftlichen Kolloquium aus Anlaβ des achtzigsten Geburtstags von Gerd Tellenbach, Sigmaringen, 1985, p. 83-98. Leur remise en question : * T. REUTER, « The ‘Imperial Church System’ of the Ottonian and Salian Rulers : a Reconsideration », Journal of Ecclesiastical History, 33, 1982, p. 347-374. Et des essais de synthèse : R. SCHIEFFER, « Der ottonische Reichsepiskopat zwischen Königtum und Adel », Frühmittelalterliche Studien, 23, 1989, p. 291-301. Id., Der geschichtliche Ort der ottonisch-salischen Reichskirchenpolitik, Opladen, 1998. Sur la politique ecclésiastique au tournant entre les Ottoniens et les Saliens : –5– [17] H. HOFFMANN, Mönchskönig und rex idiota. Studien zur Kirchenpolitik Heinrichs II. und Konrads II., Hanovre, 1993 (voir le CR de K. J. BENZ dans la Revue d’Histoire Ecclésiastique, 90, 1995, p. 510-512). 4. Le phasage chronologique de l’histoire allemande Les historiens germanophones se sont beaucoup interrogés sur les débuts de l’histoire allemande (voir entre autres le livre de C. Brühl n°199). Ce débat, qui porte sur les premières décennies prises en considération dans la question de concours et ne présente qu’un intérêt restreint dans ce cadre, n’est pas clos. La question de l’identité du peuple allemand repose notamment sur deux questions : celle de l’usage (revendiqué) de la langue allemande par les médiévaux et celle de la germanité originelle des divers peuples (Stämme) « germaniques » (re)construite par les érudits des temps contemporains. Pour un survol de ce problème en amont de la question au concours, on consultera : [18] M. COUMERT, Les origines des peuples. Les récits du Haut Moyen Âge occidental (550-850), Paris, 2007, p. 929. Une autre réflexion porte sur la fin de la période au programme et, en revanche, a directement trait aux questions que les candidats devront développer : il s’agit de l’impact de la réforme grégorienne sur l’histoire politique et institutionnelle, la fin du XIe siècle étant considérée comme un tournant majeur de l’histoire de l’Empire. On consultera : [19] * K. J. LEYSER, « The Crisis of Medieval Germany », dans Id., Communications and Power in Medieval Europe. The Gregorian Revolution and beyond, éd. T. REUTER, Londres, 1994, p. 21-49 (publication initiale : Proceedings of the British Academy, 69, 1983, p. 409-443). [20] J. JARNUT et M. WEMHOFF (dir.), Vom Umbruch zur Erneuerung ? Das 11. und beginnende 12. Jahrhundert Positionen der Forschung, Munich, 2006. 5. La question de l’État [21] [22] [23] [24] [25] [26] P. TOUBERT, « Église et État au XIe siècle : la signification du moment grégorien pour la genèse de l’État moderne », dans J.-Ph. GENET et B. VINCENT (dir.), État et Église dans la genèse de l’État moderne, Madrid, 1986, p. 9-22. S. AIRLIE, W. POHL et H. REIMITZ (dir.), Staat im frühen Mittelalter, Vienne, 2006 (articles en allemand et en anglais). H. KELLER, « Reichsorganisation, Herrschaftsformen und Gesellschaftsstrukturen im regnum Teutonicum », dans Il secolo di ferro : mito e realtà del secolo X, Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 38, Spolète, 1991, t. 1, p. 159-195. Id., Ottonische Königsherrschaft. Organisation und Legitimisation königlicher Macht, Darmstadt, 2002. G. ALTHOFF, Die Ottonen. Königsherrschaft ohne Staat, Stuttgart, 2000. W. POHL (dir.), Staat und Staatlichkeit im Europäischen frühmittelalter, 500-1050. Grundlagen, Grenzen, Entwicklungen, à paraître à Vienne fin 2008 (articles en allemand, anglais, français). Sur ce problème, il faut plus largement renvoyer à l’ensemble des références concernant la conflictualité, la guerre et la justice en II B 2. B. SOURCES TRADUITES On ne proposera ci-dessous que des sources traduites en français, voire en anglais. Il convient néanmoins de rappeler que de nombreuses sources relatives à l’histoire du royaume de Germanie sont traduites en allemand dans la Freiherr vom Stein-Gedächtnisausgabe publiée à Darmstadt. C’est notamment le cas de l’Histoire des Saxons de Widukind de Corvey, absolument essentielle, pour laquelle on ne dispose malheureusement d’aucune traduction française (à l’exception de quelques extraits dans le recueil de R. Folz, n°75). 1. Quelques œuvres [27] [28] [29] [30] [31] [32] Adalbéron de Laon, Poème au roi Robert, C. Carozzi (éd. et trad.), Paris, 1979. Adalbéron de Laon, Rythmus satiricus, S. Bricout (éd. et trad), mise en ligne en 2005, à l’adresse : http://www.forumromanum.org/literature/adalbero_laudunensis/rythmus.html. Adam de Brême, Histoire des archevêques de Hambourg avec und description des îles du Nord, trad. JB. Brunet-Jailly, Paris, 1998. Adhémar de Chabannes, Chronique, Y. Chauvin et G. Pon (trad.), Turnhout, 2003. Adson de Montier-en-Der, Traité de l’antéchrist, trad. dans Cl. CAROZZI et H. TAVIANI-CAROZZI, La fin des temps. Terreurs et prophéties au Moyen Age, Paris, 1982, p. 35-45. André de Fleury, Vie de Gauzlin, abbé de Fleury, R.-H. Bautier et G. Labory (éd. et trad.), Paris, 1969. –6– [33] [34] [35] [36] [37] [38] [39] [40] [41] [42] [43] [44] [45] [46] [47] [48] [49] [50] [51] [52] [53] [54] [55] [56] [57] [58] [59] [60] [61] [62] [63] [64] [65] [66] Anselme de Saint-Remy. Histoire de la dédicace de Saint-Remy, éd. et trad. dans Dom J. HOURLIER, « Anselme de Saint-Remy. Histoire de la dédicace de Saint-Remy », Contribution à l’année saint Benoît (480-1980). La Champagne bénédictine, Travaux de l’Académie nationale de Reims, 160e volume, 1981, p.181-297. Bernard d’Angers, Livre des miracles de sainte Foy, A. Bouillet et L. Servières (trad.), Sélestat, 1995 (1ère éd. 1900). Chronique ou livre de fondation du monastère de Mouzon, M. Bur (éd. et trad.), Paris, 1989. Chronique de Saint-Mihiel, trad. dans M. GAILLARD, M. GOULLET et A. WAGNER, « Traduction de la Chronique de Saint-Mihiel (XIe siècle) », dans Retour aux sources. Textes, études et documents d’histoire médiévale offerts à Michel Parisse, Paris 2004, p. 987-1013. Chronique de Saint-Pierre-le-Vif de Sens, dite de Clarius, R.-H. Bautier et M. Gilles (éd. et trad.), Paris, 1979. Chronique du moine Martin, dans E. CARPENTIER et G. PON, « Le récit de la fondation de l’abbaye de Montierneuf de Poitiers par Guillaume VIII : la chronique clunisienne du moine Martin », Cahiers de Civilisation Médiévale, 51, 2008, p. 21-55 (traduction p. 42-55). Chronique de saint Mexme, dans Th. HEAD, « I Vow Myself To Be Your Servant : An Eleventh-Century Pilgrim, His Chronicler and His Saint », Historical Reflexions / Réflexions historiques, 11, 1984, p. 215-251 (traduction partielle en français : G. OURY, « Saint Mexme de Chinon en Allemagne. Un témoignage du XIe siècle », Bulletin de la Société Archéologique de Touraine, 45, 1999, p. 779-781. Le conventum [Hugonis] (vers 1030), G. Beech, Y. Chauvin et G. Pon (éd. et trad.), Genève, 1995. La fondation de l’abbaye de Maillezais. Récit du moine Pierre, G. Pon et Y. Chauvin (éd. et trad.), La Rochesur-Yon, 2001. Fulbert de Chartres, Œuvres. Correspondance, controverse, poésie, Société archéologique d’Eure et Loir (textes latins et traductions), Chartres, 2006 (voir aussi F. BEHRENDS, The letters and poems of Fulbert de Chartres, éd. et trad. anglaise, Oxford, 1976). Gerbert d’Aurillac, Correspondance, P. Riché (éd. et trad.), t. 1 et 2, Paris, 1993. Les Gestes des évêques d’Auxerre, M. Sot (dir.), éd. et trad., t. 1 et 2, Paris, 2002 et 2006. Guibert de Nogent, Autobiographie, E.-R. Labande (éd. et trad.), Paris, 1981. Guillaume d’Aquitaine, Les Chansons de Guillaume IX, duc d’Aquitaine (1071-1127), A. Jeanroy (éd. et trad.), Paris, 1913. Guillaume de Poitiers, Histoire de Guillaume le Conquérant, R. Foreville (éd. et trad.), Paris, 1952. Helgaud de Fleury, Vie de Robert le Pieux, R.-H. Bautier et G. Labory (éd. et trad.), Paris, 1965. Hrotsvita de Gandersheim, Œuvres poétiques, M. Goullet (trad. et texte latin), Grenoble, 2000 (Gesta Ottonis). Jean de Saint-Arnoul, La Vie de Jean, abbé de Gorze, M. Parisse (éd. et trad.), Paris, 1999. Odon de Cluny, Vie de Géraud d’Aurillac, dans G. Venzac, « Vie de saint Géraud, comte d’Aurillac, par saint Odon, abbé de Cluny, troisième Abbé d’Aurillac », Revue de la Haute Auvergne, 43/1, 1972, p. 211-322. Odorannus de Sens, Opera omnia, R.-H. Bautier et M. Gilles (éd. et trad.), Paris, 1972. Ordéric Vital, Historia ecclesiastica, M. Chibnall (éd. et trad. anglaise), Oxford, 1969-1980. Raoul Glaber, Histoires, M. Arnoux (éd. et trad.), Turnhout, 1996. Raoul Glaber, Vie de Guillaume de Volpiano, dans V. Gazeau et M. Goullet, Guillaume de Volpiano, un réformateur en son temps (962-1031). Texte latin, traduction et commentaire historique de la Vita domni Willelmi de Raoul Glaber, Caen, 2008. Le Registre de Lambert évêque d’Arras (1093-1115), C. Giordanengo (éd. et trad.), Paris, 2007. Richer de Reims, Histoire de France, R. Latouche (éd. et trad.), Paris, 1930 et 1937. Thietmar de Mersebourg, Ottonian Germany. The Chronicon of Thietmar of Merseburg, D. A. Warner (trad. anglaise), Manchester, 2001. Vie d’Abbon, abbé de Fleury, R.-H. Bautier et G. Labory (éd. et trad.), dans L’abbaye de Fleury en l’an mil, Paris, 2004. Vie de l’évêque Adalbéron II de Metz, dans M. GOULLET et alii, « La Vie de l’évêque de Metz Adalbéron II, par Constantin de Saint-Symphorien », Lotharingia, 13, 2006, p. 5-41. Vie de l’évêque Fulcran de Lodève, dans H. VIDAL, Un évêque de l’An mil. Saint Fulcran, évêque de Lodève, Montpellier, 2001. Vie de Madelberte de Maubeuge, dans P. BERTRAND, « La Vie de sainte Madelberte de Maubeuge (BHL 5129). Édition critique du texte », Analecta Bollandiana, t. 113, fasc.3-4, 1997, p. 39-76. Vies de Mathilde et Épitaphe d’Adélaïde, dans Queenship and Sanctity. The Lives of Mathilda and the Epitaph of Adelheid, S. Gilsdorf (trad. anglaise), Washington, 2004. La Vie du pape Léon IX, M. Parisse et M. Goullet (éd. et trad.), Paris, 1997. Wipo, The Deeds of Conrad II, dans Imperial lives and letters of the eleventh century, Th. E. Mommsen et K. F. Morrison (trad. anglaise), New York, 1967. Yves de Chartres, Correspondance, t. 1 (1090-1098), J. Leclercq (éd. et trad.), Paris, 1949. 2. Quelques recueils de documents généraux [67] G. BRUNEL et E. LALOU (dir.), Sources d’histoire médiévale (IXe-milieu du XIVe siècle), Paris, 1992. –7– [68] [69] [70] [71] J.-P. BRUNTERC’H, Archives de la France, t. 1, Ve-XIe siècle, Paris, 1994. O. GUYOTJEANNIN, Archives de l’Occident, t. 1, Le Moyen Âge, Ve-XVe siècle, Paris, 1992. R. LATOUCHE, Textes d’histoire médiévale Ve-XIe siècle, Paris, 1951. Ch.-M. de LA RONCIÈRE, R. DELORT et M. ROUCHE, L’Europe au Moyen Âge, t. 2, fin IXe-fin XIIIe siècle, Paris, 1969. 3. ...et d’autres plus ciblés [72] [73] [74] [75] [76] [77] [78] [79] [80] [81] F. BOUGARD (dir.), Le christianisme en Occident du début du VIIe siècle au milieu du XIe siècle, Paris, 1997. J. DALARUN (dir.), Les deux vies de Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevraud : légendes, écrits et témoignage : édition des sources avec introductions et traductions françaises, Turnhout, 2006. G. DUBY, L’an mil, Paris, 1967. R. FOLZ, Le Xe siècle. La naissance du Saint-Empire, Paris, 1967 (avec des traductions de Flodoard de Reims, Widukind de Corvey, Liutprand de Crémone, Thietmar de Mersebourg, Wipon). G. FOURNIER, Le château dans la France médiévale, Paris, 1978, p. 261-380. J. GAUDEMET, Les élections dans l’Église latine des origines au XVIe siècle, Paris, 1979, p. 105-129. O. GUYOTJEANNIN et E. POULLE (dir.), Autour de Gerbert d’Aurillac, Genève-Paris, 1996. La Normandie de l’an mil, Rouen, 2000. Les saints et l’histoire. Sources hagiographiques du haut Moyen Âge, études réunies par A. Wagner, Paris, 2004. Les sociétés méridionales autour de l’an mil. Répertoire de sources et documents commentés, M. Zimmermann (coord.), Paris, 1992. C. ICONOGRAPHIE [82] [83] [84] [85] [86] [87] [88] [89] [90] [91] [92] [93] [94] [95] [96] [97] [98] Outre les volumes des grandes collections d’histoire de l’art (“L’Univers des formes”, “Mazenod”), par ex. : L. GRODECKI et alii, Le siècle de l’an mil, Paris, 1973. On peut renvoyer à : P. RICHÉ (dir.), L’Europe de l’an mil, Paris, 2001. L. MUSSET, La tapisserie de Bayeux, La-Pierre-qui-Vire, 1989. Lumières de l’an mil en Orléanais, autour du millénaire d’Abbon de Fleury (catalogue de l’exposition d’Orléans), Turnhout, 2004. La France romane (catalogue de l’exposition du Musée du Louvre), Paris, 2005. H. MAYR-HARTING, Ottonische Buchmalerei. Liturgische Kunst im Reich der Kaiser, Bischöfe und Äbte, Stuttgart / Zurich, 1991 (traduction anglaise : H. MAYR-HARTING, Ottonian Book Illumination. An Historical Study, Turnhout, 1999) K. G. BEUCKERS, J. CRAMER et M. IMHOF (dir.), Die Ottonen. Kunst - Architektur - Geschichte, Darmstadt, 2002. De nombreuses expositions allemandes ont donné lieu à la publication de catalogues qui constituent de véritables ouvrages de référence : Monumenta Annonis. Köln und Siegburg. Weltbild und Kunst im hohen Mittelalter. Eine Ausstellung des Schnütgen-Museums der Stadt Köln in der Cäcilienkirche vom 30. April bis zum 27. Juli 1975, Cologne, 1975 M. PUHLE (dir.), Otto der Grosse, Magdeburg und Europa, tome 1 : Essays ; tome 2 : Katalog, Mayence, 2001 M. BRANDT et A. EGGEBRECHT (dir.), Bernward von Hildesheim und das Zeitalter der Ottonen, 2 tomes, Hildesheim / Mayence, 1993. A. VON EUW et P. SCHREINER (dir.), Kaiserin Theophanu. Begegnung des Ostens und Westens um die Wende des ersten Jahrtausends, 2 tomes, Cologne, 1991. Das Reich der Salier, 1024-1125. Katalog zur Ausstellung des Landes Rheinland-Pfalz, Sigmaringen, 1992 A. von EUW, P. SCHREINER, G. SPORBECK (éd.), Kaiserin Theophanu. Begegnung des Ostens und Westens um die Wende des ersten Jahrtausends, Cologne, 1991 A. WIECZOREK et H. -M. HINZ (dir.), Europas Mitte um 1000 ; Katalog ; Beiträge zur Geschichte und Archäologie, tomes 1 et 2, Darmstadt, 2000 J. KIRMEIER (éd.), Kaiser Heinrich II. (1002-1024), Bamberg, 2002. Chr. STIEGEMANN et M. WEMHOFF (dir.), Canossa 1077 – Erschütterung der Welt. Geschichte, Kunst und Kultur am Aufgang der Romanik, tome 1 : Essays ; tome 2 : Katalog, Munich, 2006. Un inventaire illustré complet des représentations des souverains allemands est disponible : P. E. SCHRAMM, Die deutschen Kaiser und Könige in Bildern ihrer Zeit, 751-1190, nelle éd. par F. MÜTHERICH, Munich, 1983. –8– D. QUELQUES INTRUMENTS DE TRAVAIL ET PRÉSENTATIONS DE GENRES DOCUMENTAIRES ET D’AUTEURS [99] W. WATTENBACH, R. HOLTZMANN, Deutschlands Geschichtsquellen im Mittelalter. Die Zeit der Sachsen und Salier, nouvelle édition revue par Fr.-J. SCHMALE, vol. 1 : Das Zeitalter des Ottonischen Staates (900-1050), Cologne, 1967 ; vol. 2 : Das Zeitalter des Investiturstreits (1050-1125), Cologne, 1967 ; vol. 3 : Italien (10501125), England (900-1135), Nachträge zum ersten und zweiten Teil, Cologne 1971. Diplomatique : [100] Un ouvrage fondamental, bien que difficilement maniable : H. BRESSLAU, Handbuch der Urkundenlehre für Deutschland und Italien, Berlin, 1958. [101] O. GUYOTJEANNIN, J. PYCKE, B.-M. TOCK, Diplomatique médiévale, Paris, 2006 (2e éd.). Historiographie et hagiographie: [102] Un ouvrage de référence, plutôt littéraire, mais aux larges horizons, avec une riche bibliographie : F. BRUNHÖLZL, Histoire de la littérature latine du Moyen Âge, t. 2, De l’époque carolingienne au milieu du XIe siècle, Turnhout, 1996. [103] W. EGGERT et B. PÄTZOLD, Wir-Gefühl und regnum Saxonum bei frühmittelalterlichen Geschichtsschreibern, Weimar, 1984. [104] G. PHILIPPART (dir.), Hagiographies. Histoire internationale de la littérature hagiographique latine et vernaculaire en Occident des origines à 1550, vol. 1, Turnhout, 1994 (en particulier les contributions de P. BONNASSIE, P.-A. SIGAL et D. IOGNA-PRAT sur « La Gallia du Sud »), vol. 2, Turnhout, 1996 (en particulier Th. KLÜPPEL, « Die Germania, 750-950 » et M. CARASSO-KOK, « Le diocèse d’Utrecht, 900-1200 »). [105] M. SOT, Gesta episcoporum. Gesta abbatum, Turnhout, 1981. [106] Pour la datation des Vies d’évêques du royaume de Germanie : S. HAARLÄNDER, Vitae episcoporum. Eine Quellengattung zwischen Hagiographie und Historiographie, untersucht an Lebensbeschreibungen von Bischöfen des Regnum Teutonicum im Zeitalter der Ottonen und Salier, Stuttgart, 2000. Pour se repérer dans le foisonnement des collections canoniques : [107] L. KÉRY, Canonical Collections of the Early Middle Ages (ca. 400-1140). A Bibliographical Guide to the Manuscripts and Literature, Washington D.C., 1999. [108] P. FOURNIER et G. LE BRAS, Histoire des collections canoniques en Occident depuis les Fausses Décrétales jusqu’au Décret de Gratien, Paris, 2. vol., 1931-1932. [109] Un exemple : P. FOURNIER, « L’œuvre canonique de Réginon de Prüm », Bibliothèque de l’École des Chartes, 81, 1920, p. 5-44. Sur les sources liturgiques : [110] É. PALAZZO, Le Moyen Âge, des origines au XIIIe siècle, Paris, 1993. [111] Id., « La liturgie de l’Occident médiéval autour de l’an mil. État de la question », Cahiers de Civilisation Médiévale, 43, 2000, p. 371-394. [112] C. VOGEL, Introduction aux sources de l’histoire du culte chrétien au Moyen-Age, Spolète, 1981. [113] Id., « Le Pontifical romano-germanique du Xe siècle. Nature, date et importance du document », Cahiers de Civilisation Médiévale, 6, 1963, p. 27-48. [114] N. K. RASMUSSEN, Les pontificaux du haut Moyen Age. Genèse du livre de l’évêque, Leuven, 1998. [115] S. HAMILTON, « The Rituale : The evolution of a new liturgical book », dans R. N. SWANSON (dir.), The Church and the Book, Londres, 2004, p. 74-86. Quelques auteurs de l’espace germanique : [116] G. ALTHOFF, « Causa scribendi und Darstallungsabsicht : Die Lebensbeschreibungen der Königin Mathilde und andere Beispiele », dans Id., Inszenierte Herrschaft. Geschichtsschreibung und politisches Handeln im Mittelalter, Darmstadt, 2003, p. 52-77 (publication initiale : Litterae Medii aevi. Festschrift für Johanne Authenrieth zu ihrem 65. Geburtstag, éd. M. BORGOLTE et H. SPILLING, Sigmaringen, 1988, p. 117-133). [117] B. SCHÜTTE, Untersuchungen zu den Lebensbeschreibungen der Königin Mathilde, Hanovre 1994 (voir le CR d’H. PLATELLE dans la Revue d’Histoire Ecclésiastique, 90, 1995, p. 140-142) [118] M. GIESE, Die Textfassungen der Lebensbeschreibung Bischof Bernward von Hildesheim, Hanovre, 2006 (voir le CR de M. EDER dans la Revue d’Histoire Ecclésiastique, 102, 2007, p. 213-214) [119] J. L. NELSON, « Feasts, Games, and Inversions : Reflexions on The ups and downs of St-Gall », dans B. NAGY et M. SEBŐK (dir.), The Man of Many Devices, Who Wandered Full Many Ways. Festschrift in Honor of János M. Bak, Budapest, 1999, p. 269-276 [120] D. A. WARNER, « Thietmar of Merseburg : The Image of the Ottonian Bishop », dans M. FRASSETTO (dir.), The Year 1000 : Religious and social response to the turning of the first millenium, Basingstoke, 2002, p. 85-110 –9– [121] H.-W. GOETZ, « Constructing the Past. Religious Dimensions and Historical Consciousness in Adam of Bremen’s Gesta Hammaburgensis ecclesiae pontificum », dans L. B. MORTENSEN (dir.), The Making of Christian Myths in the Periphery of Latin Christendom (c. 1000 - 1300), Copenhague, 2006, p. 17-51 [122] G. ALTHOFF et S. COUÉ, « Pragmatische Geschichtsschreibung und Krisen », dans H. KELLER, K. GRUBMÜLLER et N. STAUBACH (dir.), Pragmatische Schriftlichkeit im Mittelalter. Erscheinungsformen und Entwicklungsstufen, Munich, 1992, p. 95-129 (sur la Guerre de Saxe de Brunon) [123] T. STRUVE, « Lampert von Hersfeld. Persönlichkeit und Weltbild eines Geschichtsschreibers am Beginn des Investiturstreits », Hessisches Jahrbuch für Landesgeschichte, 19, 1969, p. 1-123 [124] M. CHAZAN, L’Empire et l’Histoire universelle de Sigebert de Gembloux à Jean de Saint-Victor (XIIe - XIVe siècle), Paris, 1999. Pour Reginon de Prüm, voir les n°109, 657 et 854. Pour Widukind de Corvey voir les n°284 et 855. Pour les auteurs de l’espace français on se reportera en général aux introductions des éditions et traductions des sources traduites citées n°27 à 66. Pour Flodoard de Reims voir le n°811. Pour Odon de Cluny voir le n°562. Pour Gerbert d’Aurillac, voir le n°812. Pour Abbon de Fleury, voir le n°575. Quelques atlas historiques : [125] O. GUYOTJEANNIN, Atlas de l’histoire de France, IXe-XVe siècle, Paris, 2005. [126] M. PARISSE (dir.), Atlas de la France de l’an mil, Paris, 1994. [127] Der grosse Atlas zur Weltgeschichte, Brunswick, 1997. OUVRAGES GÉNÉRAUX La meilleure introduction récente est en langue anglaise (sous la plume d’auteurs de multiples nationalités) : [128] * The New Cambridge Medieval History, tome 3 : c. 900 - c. 1024, éd. T. REUTER, Cambridge, 1999 ; tome 4 : c. 1024 – c. 1198, éd. D. LUSCOMBE et J. RILEY-SMITH, 2 vol., Cambridge, 2004. 1. Synthèses en relation avec la question Pour une mise en place rapide des grands cadres de la question, en particulier dans la perspective de la préparation du CAPES, on peut renvoyer aux ouvrages suivants : Aspects politiques et institutionnels : [129] J.-F. LEMARIGNIER, La France médiévale, institutions et société, Paris, 1975 (perspective mutationiste). [130] * O. GUILLOT, A. RIGAUDIÈRE, Y. SASSIER, Pouvoirs et institutions dans la France médiévale, t. 1, Des origines à l’époque féodale, Paris, 2003 (3ème édition), p. 159-252. [131] * M. PARISSE, Allemagne et Empire au Moyen Âge, Paris, 2002, p. 34, 44-102. [132] * F. MENANT, H. MARTIN, B. MERDRIGNAC, M. CHAUVIN, Les Capétiens. Histoire et dictionnaire, 987-1328, Paris, 1999, p. 3-105. Aspects ecclésiastiques et religieux : [133] L. FELLER, L’Église et la société en Occident. Pouvoir politique et pouvoir religieux du VIIe au IXe siècle, Paris, 2001. [134] J.-M. MAYEUR, Ch. PIETRI, A. VAUCHEZ et M. VENARD (dir.), Histoire du christianisme, t. 4, Évêques, moines et empereurs (610-1054), Paris, 1993, et t. 5, Apogée de la papauté et expansion de la chrétienté (1054-1274), Paris, 1993 (contributions de P. Riché, M. Parisse et A. Paravicini Bagliani). [135] Pour la France seulement : J. LE GOFF et R. RÉMOND (dir.), Histoire de la France religieuse, t. 1, Paris, 1988 (contributions de J.-Ch. Picard et A. Vauchez). Plusieurs manuels sont en préparation et devraient paraître à l’automne 2008 : G. BÜHRER-THIERRY, Th. DESWARTE (dir.), O. Bruand, N. Deflou-Leca, A. Rauwel, L. Ripart, Sedes/CNED. Ph. DEPREUX, M. SORIA-AUDEBERT, C. TREFFORT, Presses universitaires de Rennes. B. DUMÉZIL (dir.), S. Joye, P. Bertrand, Ch. Mériaux, I. Rosé, X. Hélary, Ellipses. A.-M. HELVÉTIUS, K. KRÖNERT, A. Colin. B. LEMESLE, L. BUCHOLZER-RÉMY, D. CARRAZ, Bréal. – 10 – Enfin, un ouvrage regroupant une série d’articles sur la question doit paraître sous la direction de M. LAUWERS et L. RIPART chez Hachette. 2. Histoire du royaume de Germanie Le royaume de Germanie ne correspond pas à l’Allemagne actuelle ; la Lotharingie y est incluse. Les ouvrages en français et en anglais prenant en compte les recherches récentes sont rares. Quelques ouvrages fondamentaux par des historiens allemands : [136] * H. KELLER et G. ALTHOFF, Die Zeit der späten Karolinger und der Ottonen. Krisen und Konsolidierungen, 888-1024, Stuttgart, 2008 (Gebhardt. Handbuch der deutschen Geschichte, 10e éd. entièrement revue, tome 3). [137] J. FRIED, Der Weg in die Geschichte : die Ursprünge Deutschlands bis 1024, Francfort / Berlin, 1994. [138] H. KELLER, Zwischen regionaler Begrenzung und universalem Horizont. Deutschland im Imperium der Salier und Staufer, 1024 bis 1250, Francfort / Berlin, 1986. [139] H. FUHRMANN, Germany in the High Middle Ages, c. 1050-1200, Cambridge, 1986. [140] A. HAVERKAMP, Medieval Germany, 1056-1273, Oxford, 1988. [141] Le « Fliche et Martin » allemand : A. HAUCK, Kirchengeschichte Deutschlands, tome 3 : Die Zeit der sächsischen und fränkischen Kaiser, Leipzig, 1906. [142] [143] [144] [145] [146] [147] [148] [149] [150] [151] [152] D’autres manuels et ouvrages de synthèse par des historiens allemands : H. KELLER, Die Ottonen, Munich, 2001. H. BEUMANN, Die Ottonen, Stuttgart, 1987. J. EHLERS, Die Entstehung des deutschen Reiches, Munich, 1994. * L. KÖRNTGEN, Ottonen und Salier, Darmstadt, 2002 (avec une bibliographie commentée). E. BOSHOF, Die Salier, Stuttgart 1987. J. LAUDAGE, Die Salier. Das erste deutsche Königshaus, Munich, 2006. S. WEINFURTER, Herrschaft und Reich der Salier. Grundlinien einer Umbruchzeit, Sigmaringen, 1991. Quelques synthèses récentes en anglais et en français : * T. REUTER, Germany in the Early Middle Ages, c. 800 - 1056, Londres / New York, 1991, p. 113-286. B. ARNOLD, Medieval Germany, 500-1300. A Political Interpretation, Londres 1997 F. RAPP, Le Saint-Empire germanique d’Otton le Grand à Charles Quint, Paris, 2000 (éd. de poche en 2003) Ph. DEPREUX, Le royaume de Germanie sous les Ottoniens et les Saliens : vie politique, institutions et société, Rennes, 2008 (à paraître fin 2008). Des travaux synthétiques plus anciens en français : [153] J.-Fr. NOËL, Histoire du peuple allemand des origines à la paix de Westphalie, Paris, 1975 [154] J.-P. CUVILLIER, L’Allemagne médiévale. Naissance d’un État (VIIIe - XIIIe siècles), Paris, 1979. Sur le contexte diplomatique : [155] I. VOSS, Herrschertreffen im frühen und hohen Mittelalter. Untersuchungen zu den Begegnungen der ostfränkischen und westfränkischen Herrscher im 9. und 10. Jahrhundert sowie der deutschen und französischen Könige vom 11. bis 13. Jahrhundert, Cologne / Vienne, 1987. [156] M.-M. DE CEVINS, Saint Étienne de Hongrie, Paris, 2004 [157] P. ENGEL, The realm of Stephen. A history of medieval Hungary, 895-1526, Londres-New York, 2001. [158] M. BORGOLTE (dir.), Polen und Deutschland vor 1000 Jahren. Die Berliner Tagung über den „Akt von Gnesen“, Berlin, 2002 [159] V. ORTENBERG, The English Church and the Continent in the Tenth and Eleventh Centuries. Cultural, Spiritual, and Artistic Exchanges, Oxford, 1992 En marge de la question du concours, la préoccupation missionnaire de l’Église « allemande » : [160] A. ANGENENDT, Kaiserherrschaft und Königstaufe. Kaiser, Könige und Päpste als geistliche Patrone in der abendländischen Missionsgeschichte, Berlin / New York, 1984. [161] H. BEUMANN, « Die Bedeutung Lotharingiens für die ottonische Missionspolitik im Osten », dans id. (dir.), Wissenschaft vom Mittelalter, Cologne / Vienne, 1972, p. 377-409 [162] Id., « Laurentius und Mauritius. Zu den missionspolitischen Folgen des Ungarnsieges Ottos des Groβen », dans Id. (dir.), Festschrift für Walter Schlesinger, tome 2, Cologne / Vienne, 1974, p. 238-275. [163] G. BÜHRER-THIERRY, « Étrangers par la foi, étrangers par la langue : les missionnaires du monde germanique à la rencontre des peuples païens », dans L’Étranger au Moyen Âge, Paris, 2000, p. 259-270. – 11 – [164] Ead., « Les "réactions païennes" dans le nord de l’Europe au milieu du XIe siècle », dans L’expansion occidentale (XIe - XVe siècles). Formes et conséquences, Paris, 2003, p. 203-214. [165] I. WOOD, The Missionary Life. Saints and the evangelisation of Europe, 400-1050, Harlow, 2001. – 12 – I. LES NOUVEAUX POUVOIRS A. LA FORMATION DES ROYAUMES POST-CAROLINGIENS Mise en perspective globale : [166] * J. NELSON, « Rulers and government », dans The New Cambridge Medieval history, t. III, c. 900-c.1024, Cambridge, 1999, p. 95-129. Pour les aspects idéologiques : [167] * Y. SASSIER, Royauté et idéologie au Moyen Âge. Bas Empire, monde franc, France (IVe-XIIe siècle), Paris, 2002, p. 186-225. [168] P. NAGY, « La notion de Christianitas et la spatialisation du sacré au Xe siècle : un sermon d’Abbon de SaintGermain », Médiévales, 49, 2005, p. 121-140. 1. Les événements de 888 et la fin de l’Empire carolingien [169] Une étude globale : * S. MACLEAN, Kingship and politics in the late ninth century. Charles the Fat and the end of the Carolingian Empire, Cambridge, 2003. [170] Un compte-rendu problématique suggestif : S. AIRLIE, « Review article : after Empire – recent work on the emergence of post-Carolingian kingdoms », Early medieval Europe, 2, 1993, p. 153-161. Pour approfondir : [171] S. MACLEAN, « The Carolingian response to the revolt of Boso, 879-887 », Early Medieval Europe, 10, 2001, p. 21-48. [172] S. AIRLIE, « The Nearly Men : Boso of Vienne and Arnulf of Bavaria », dans A. J. DUGGAN (dir.), Nobles and Nobility in Medieval Europe. Concepts, origins, transformations, Woodbridge, 2000, p. 25-41. Le cas du royaume de Francie occidentale : [173] O. GUILLOT, « Les étapes de l’accession d’Eudes au pouvoir royal », dans Media in Francia. Recueil de mélanges offerts à K. F. Werner, Paris, 1989, p. 199-223. [174] W. FALKOWSKI, « Le second couronnement du roi Eudes. L’ordo de Reims », dans Auctoritas. Mélanges en l’honneur d’O. Guillot, Paris, 2006, p. 281-290. Le cas du royaume de Bourgogne : [175] G. SERGI, « Genesi di un regno effimero : la Borgogna di Rodolfo I », Bollettino storico-bibliografico subalpino, 87, 1989, p. 5-44. Le cas du royaume de Provence : [176] R.-H. BAUTIER, « Aux origines du royaume de Provence : de la sédition avortée de Boson à la royauté légitime de Louis », Provence historique, 93-94, 1973, p. 41-68. [177] La fin des temps carolingiens en matière de pratiques conciliaires : Chr. CARROLL, « The Last Great Carolingian Church Council : the Tribur Synod of 895 », Annuarium Historiae Conciliorum, 33 (2001), p. 9-25. Sur l’idéologie politique forgée sur le souvenir de l’Empire carolingien : [178] J. W. BERNHARDT, « Concepts and Practice of Empire in Ottonian Germany (950-1024) », dans B. WEILER et S. MACLEAN (dir.), Representations of Power in Medieval Germany, 800-1500, Turnhout, 2006, p. 141-163 [179] Un classique : R. FOLZ, Le Souvenir et la Légende de Charlemagne dans l’Empire germanique médiéval, Paris, 1950 [180] Un exemple de la vigueur du modèle carolingien aux temps ottoniens : M. GABRIELE, « Otto III, Charlemagne, and Pentecost A.D. 1000 : A Reconsideration Using Diplomatic Evidence », dans M. FRASSETTO (dir.), The Year 1000 : Religious and social response to the turning of the first millenium, Basingstoke, 2002, p. 111-132. 2. La légimité royale : hérédité, élection, sacre a. Le royaume de Francie : [181] Une évocation rapide commode : * J. LE GOFF, « Aspects religieux et sacrés de la monarchie française du Xe au XIIIe siècle », dans A. BOUREAU et C. INGELFLOM (dir.), La royauté sacrée dans le monde chrétien, Paris, 1992, p. 19-29. – 13 – [182] * A. W. LEWIS, Le sang royal. La famille capétienne et l’État, France, Xe-XIVe siècle, Paris, 1981 ; id., « Successions ottoniennes et robertiennes », dans M. PARISSE et X. BARRAL I ALTET (dir.), Le roi de France et son royaume autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 47-53. [183] M. SOT, « Hérédité royale et pouvoir sacré avant 987 », Annales ESC, 43, 1988, p. 705-733. [184] R.-H. BAUTIER, « Sacres et couronnements sous les Carolingiens et les premiers Capétiens », Annuaire-Bulletin de la Société de l’histoire de France, année 1987-1988, p. 7-56 (repris dans id., Recherches sur l’histoire de la France médiévale,1991, n°II). [185] A. ERLANDE-BRANDENBURG, Le roi est mort : étude sur les funérailles, les sépultures et les tombeaux des rois de France jusqu’à la fin du XIIIe siècle, Paris-Genève, 1975. Pour approfondir : [186] K. F. WERNER, « Die Legitimität der Kapetinger und die Entstehung des Reditus regni Francorum ad stirpem Karoli » (1ère éd. 1952), repris dans id., Structures politiques du monde franc (VIe-XIIe s.), Londres, 1979 ; id., « Les sources de la légitimité royale à l’avènement des Capétiens (Xe-XIe siècle) », dans Le sacre des rois, Paris, 1985, p. 49-61. [187] G. SPIEGEL, « The Reditus ad stirpem Karoli Magni : a new look », French historical studies, 1972, p. 145-174. [188] R. MCKITTERICK, « The carolingian kings and the see of Rheims, 882-987 », dans Ideal and Reality in Frankish and Anglo-Saxon society, P. Wormald, D. Bullough, R. Collins (éd.), Oxford, 1983, p. 228-249. b. Le royaume de Germanie : [189] W. GIESE, « Ensis sina capulo. Der ungesalbte König Heinrich I. Und die an ihm geübte Kritik », dans K. R. SCHNITH et R. PAULER (dir.), Festschrift für Eduard Hlawitschka zum 65. Geburtstag, Kallmünz, 1993, p. 151-164 [190] Sur le souvenir de l’avènement d’Henri l’Oiseleur : J. FRIED, « Die Königserhebung Heinrichs I. Erinnerung, Mündlichkeit und Traditionsbildung im 10. Jahrhundert », dans M. BORGOLTE (dir.), Mittelalterforschung nach der Wende 1989, Munich, 1995, p. 267-318 [191] Fr.-R. ERKENS, « Der Herrscher als gotes drút. Zur Sakralität des ungesalbten ostfränkischen Königs », Historisches Jahrbuch, 118, 1998, p. 1-39 [192] H. KELLER, « Schwäbische Herzöge als Thronbewerber : Hermann II. (1002), Rudolf von Rheinfelden (1077), Friedrich von Staufen (1125). Zur Entwicklung von Reichsidee und Fürstenverantwortung, Wahlverständnis und Wahlverfahren im 11. und 12. Jahrhundert », Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, 131, 1983, p. 123162 [193] E. HLAWITSCHKA, « Die Thronkandidaturen von 1002 und 1024. Gründeten sie im Verwandtenanspruch oder in Vorstellungen von freier Wahl ? », dans K. SCHMID (dir.), Reich und Kirche vor dem Investiturstreit. Vorträge beim wissenschaftlichen Kolloquium aus Anlaβ des achtzigsten Geburtstags von Gerd Tellenbach, Sigmaringen, 1985, p. 49-64. 3. Le royaume de Francie occidentale Approches générales : [194] * O. GUYOTJEANNIN et R. LE JAN, « 888-1060 », dans P. CONTAMINE (dir.), Histoire de la France politique, t. 1, Le Moyen Âge. Le roi, l’Église, les grands, le peuple, Paris, 2002, en particulier p. 115-170. [195] * J. DUNBABIN, France in the making, 843-1180, Oxford, 1985 (rééd. 2000). Voir aussi, pour le Xe siècle : [196] Y. SASSIER, Hugues Capet, Paris, 1987. [197] K. F. WERNER, Les origines. Avant l’an mil, Paris, 1984, chapitres 15, 16 et 17. [198] L. THEIS, L’héritage des Charles, de la mort de Charlemagne aux environs de l’an mil, Paris, 1990, Nouvelle histoire de la France médiévale, t. 2, p. 107-193. a. Affirmation du royaume de l’ouest et éloignement progressif du royaume de l’est Voir en premier lieu : [199] * C.-R. BRÜHL, Naissance de deux peuples. Français et Allemands (IXe-XIe siècle), Paris, 1994 (1ère éd. allemande, 1990) [voir le CR de R. FOLZ, « France et Allemagne : genèse de deux peuples. À propos d’un ouvrage récent », Le Moyen Âge, 98, 1992, p. 85-90] [200] J. EHLERS, « Carolingiens, Robertiens, Ottoniens : politique familiale ou relations franco-allemandes », dans M. Parisse et X. Barral I Altet (dir.), Le roi de France et son royaume autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 39-45. [201] Id., « La monarchie capétienne et la genèse de la nation française », dans Pouvoirs et libertés au temps des premiers Capétiens, Paris, 1992, p. 62-78. – 14 – Pour approfondir : [202] B. SCHNEIDMÜLLER, Karolingischer Tradition und frühes französisches Königtum : Untersuchungen zur Herrschaftslegitimation des westfränkisch-französisches Monarchie im 10. Jarhundert, Wiesbaden, 1979 [203] Id., Nomen patriae : die Entstehung Frankreichs in der politisch-geographischen Terminologie (10.-13. Jht), Sigmaringen, 1987 [204] C. BRÜHL et B. SCHNEIDMÜLLER (dir.), Beiträge zur mittelalterlichen Reichs- und Nationsbildung in Deutschland und Frankreich, Munich, 1997 [205] On trouvera un résumé très synthétique de ces travaux, en langue anglaise, dans : B. SCHNEIDMÜLLER, « Constructing identities of medieval France », dans France in the central Middle Ages, 900-1200, M. Bull (éd.), Oxford, 2002, p. 15-42. [206] K. F. WERNER, Vom Frankenreich zur Entfaltung Deutschlands und Frankreichs, Sigmarigen, 1984 (recueil d’articles, dont la moitié sont en français). b. Essor des Robertiens et transition dynastique Voir en premier lieu : [207] * K. F. WERNER, « Les Robertiens », dans M. Parisse et X. Barral I Altet (dir.), Le roi de France et son royaume autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 15-26. [208] * D. BARTHÉLEMY, L’an mil et la paix de Dieu : la France chrétienne et féodale, 980-1060, Paris, 1999. [209] O. GUILLOT, « Formes, fondements et limites de l’organisation politique en France au Xe siècle », dans Il Secolo di ferro : mito e realtà del secolo X, Settimane di Studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 38, Spolète, 1991, t. 1, p. 57-124. [210] L. THEIS, L’avènement d’Hugues Capet, Paris, 1984. Pour approfondir : [211] K. F. WERNER, Enquêtes sur les premiers temps du principat français (IXe-Xe siècles). Untersuchungen zur Frühzeit des französischen Fürstentum (9.-10. Jahrhundert), Ostfildern, 2004 (1ère éd. allemande 1958-1960) c. La royauté : l’exercice du pouvoir Le début du Xe siècle : [212] R. LE JAN, « Le royaume franc vers 900 : un pouvoir en mutation ? », dans Les fondations scandinaves en Occident, Caen, 2005, p. 83-95. [213] W. FALKOWSKI, « Contra legem sibi elegerunt. Les principes régissant l’exercice du pouvoir royal sous le règne de Charles le Simple », Cahiers de civilisation médiévale, 35, 1992, p. 227-239. Les premiers Capétiens : [214] Un ouvrage de référence : * J.-F. LEMARIGNIER, Le gouvernement royal aux premiers temps capétiens (9871108), Paris, 1965. [215] À reconsidérer à la lumière des travaux d’O. GUYOTJEANNIN, « Les actes de Henri Ier et la chancellerie royale dans les années 1020-1060 », dans Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, janviermars 1989, p. 81-97. [216] Id., « Les actes établis par la chancellerie royale sous Philippe Ier », Bibliothèque de l’École des chartes, 147, 1989, p. 29-48. [217] * Id., « Actes royaux français : les actes des trois premiers Capétiens (987-1061) », dans Typologie der Königsurkunden, J. BISTRICHLY (dir.), Olmuz, 1998, p. 43-63 (ces trois articles incitent à une forte pondération de l’usage des souscriptions pour une étude de l’entourage et du gouvernement royal, et procèdent à une nouvelle analyse des pratiques de chancellerie capétiennes, à la lumière, en particulier, des traditions carolingiennes). Quelques aspects particuliers : [218] W. NEWMAN, Le domaine royal sous les premiers capétiens (987-1180), Paris, 1937 ; à utiliser en prenant en compte les remarques de : [219] G. LEYTE, Domaine et domanialité publique dans la France médiévale, XIIe-XVe siècle, Strasbourg, 1996. [220] E. BOURNAZEL, « Réflexions sur l’institution du conseil aux premiers temps capétiens », Cahiers de recherches médiévales, 7, 2000, p. 7-22. [221] G. BRUNEL, « La justice du roi de France vers l’an mil », dans La justice en l’an mil, Paris, 2003, p. 27-52. [222] G. GIORDANENGO, « Le pouvoir législatif du roi de France (XIe-XIIe siècle) », Bibliothèque de l’Ecole des chartes, 147, 1989, p. 283-310. Trois biographies récentes : Sur Hugues Capet voir n°196. – 15 – [223] L. THEIS, Robert le Pieux, le roi de l’an mil, Paris, 1999. [224] E. BOURNAZEL, Louis VI le Gros, Paris, 2007. 4. Les royaumes de Provence, de Bourgogne et de Bourgogne-Provence Deux classiques de l’historiographie positiviste : [225] R. POUPARDIN, Le royaume de Provence sous les Carolingiens (855-933), Paris, 1901 [226] Id., Le royaume de Bourgogne (888-1038), Paris, 1907. Sur l’intégration du royaume de Bourgogne à l’Empire : [227] H.-D. KAHL, « Die Angliederung Burgunds an das mittelalterliche Imperium. Zum geschichtlichen Hintergrund des Schatzfundes von Corcelles-près-Payerne », Schweizerische numismatische Rundschau. Revue suisse de numismatique, 48, 1969, p. 13-105. [228] Un ouvrage vieilli mais non encore remplacé : L. JACOB, Le royaume de Bourgogne sous les empereurs franconiens (1038-1125). Essai sur la domination impériale dans l’est et le sud-est de la France aux XIe et XIIe siècle, Paris, 1906. Aspects politiques et institutionnels, visions d’ensemble récentes : [229] G. SERGI, « Istituzioni politiche e società nel regno di Borgogna », dans Il Secolo di ferro : mito e realtà del secolo X, Settimane di Studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 38, Spolète, 1991, vol. 1, p. 391448. [230] * G. CASTELNUOVO, « Les élites des royaumes de Bourgogne (milieu IXe-milieu Xe siècle) », dans La royauté et les élites dans l’Europe carolingienne (du début du IXe aux environs de 920), R. Le Jan (éd.), Lille, 1998, p. 383-408. [231] Id., « La Burgondie carolingienne et rodolphienne. Prémices et développements d’un royaume », dans P. PARAVY (dir.), Des Burgondes au Royaume de Bourgogne (Ve-Xe siècle). Espace politique et civilisation, Grenoble, 2003, p. 183-210. [232] F. MAZEL, « La Provence entre deux horizons (843-1032). Réflexions sur un processus de régionalisation », dans M. GAILLARD et M. MARGUE (dir.), De la Mer du Nord à la Méditerranée : Francia media, une région au cœur de l’Europe c.840-c.1050, à paraître fin 2008. [233] L. RIPART, « Le royaume rodolphien de Bourgogne (fin IXe-début XIe siècle) », ibid.. Deux tours d’horizon récents : [234] Une mise en perspective du destin de l’ensemble des territoires entre Francie et Germanie : M. GAILLARD et M. MARGUE (dir.), De la Mer du Nord à la Méditerranée : Francia media, une région au cœur de l’Europe c.840c.1050, à paraître fin 2008. [235] Le point sur le royaume de Bourgogne avant l’intégration au Saint-Empire : * Le royaume de Bourgogne autour de l’an mil, C. GUILLERÉ, J.-M. POISSON, L. RIPART, C. DUCOURTHIAL (dir.), Chambéry, 2008. 5. Le royaume de Germanie a. Quelques ouvrages d’intérêt général [236] Une synthèse : E. MÜLLER-MERTENS, « The Ottonians as kings and emperors », dans The New Cambridge Medieval History, tome 3, Cambridge, 1999, p. 233-266. Pour aller plus loin : [237] K. J. LEYSER, Medieval Germany and its neighbours, 900-1250, Londres, 1982. [238] S. WEINFURTER (dir.), Die Salier und das Reich, tome 1 : Salier, Adel und Reichsverfassung ; tome 2 : Die Reichskirche in der Salierzeit ; tome 3 : Gesellschaftlicher und ideengeschichtlicher Wandel im Reich der Salier, Sigmaringen, 1991. [239] B. SCHNEIDMÜLLER et S. WEINFURTER (dir.), Otto III. - Heinrich II. Eine Wende ?, Sigmaringen, 1997. [240] B. SCHNEIDMÜLLER et S. WEINFURTER (dir.), Ottonische Neuanfänge. Symposion zur Ausstellung "Otto der Grosse, Magdeburg und Europa", Mayence 2001. [241] B. SCHNEIDMÜLLER et S. WEINFURTER (dir.), Salisches Kaisertum und neues Europa. Die Zeit Heinrichs IV. und Heinrichs V., Darmstadt, 2007. b. Une trame événementielle (biographies de souverains et études relatives aux divers règnes) : [242] Fr. FUCHS et P. SCHMID (dir.), Kaiser Arnolf. Das ostfränkische Reich am Ende des 9. Jahrhunderts, Munich, 2002. – 16 – [243] H. BEUMANN, « König Zwentibolds Kurswechsel im Jahre 898 », Rheinische Vierteljahrssblätter, 31, 1966/1967, p. 17-41. [244] H.-W. GOETZ (dir.), Konrad I. - Auf dem Weg zum "Deutschen Reich"?, Bochum, 2006. [245] H. BÜTTNER, Heinrichs I. Südwest- und Westpolitik, Konstanz/Stuttgart, 1964. [246] W. GIESE, Heinrich I., Begründer der ottonischen Herrschaft, Darmstadt, 2008. [247] J. LAUDAGE, Otto der Grosse (912-973). Eine Biographie, Regensburg, 2001. [248] A. RANFT (dir.), Der Hoftag in Quedlinburg, 973. Von den historischen Wurzeln zum Neuen Europa, Berlin 2006. [249] E.-R. LABANDE, « Mirabilia mundi. Essai sur la personnalité d’Otton III », Cahiers de Civilisation Médiévale, 6, 1963, p. 297-313 et 455-476. [250] P. RICHÉ, Les Grandeurs de l’an mille, Paris, 1999. [251] G. ALTHOFF, Otto III., Darmstadt, 1996 (voir le CR de S. HAMILTON, « Review article : Early medieval rulers and their modern biographers », Early Medieval Europe, 9, 2000, p. 247-260) ; traduction anglaise : Otto III, Philadelphie, 2003. [252] D. A. WARNER, « Ideals and action in the reign of Otto III », Journal of Medieval History, 25, 1999, p. 1-18. [253] J. FRIED, Otto III. und Boleslaw Chrobry. Das Widmungsbild des Aachener Evangeliars, der "Akt von Gnesen" und das frühe polnische und ungarische Königtum. Eine Bildanalyse und ihre historischen Folgen, Stuttgart, 1989. [254] K. GÖRICH, Otto III. Romanus Saxonicus et Italicus. Kaiserliche Rompolitik und sächsische Historiographie, Sigmaringen, 1995. [255] S. WEINFURTER, Heinrich II. (1002-1024), Herrscher am Ende der Zeiten, Ratisbonne, 1999. [256] Fr.-R. ERKENS, Konrad II. (um 990-1039). Herrschaft und Reich des ersten Salierkaisers, Darmstadt 1998. [257] H. WOLFRAM, Konrad II., 990-1039. Kaiser dreier Reiche, Munich, 2000. [258] * I. S. ROBINSON, Henry IV of Germany, 1056-1106, Cambridge, 1999. [259] G. ALTHOFF, Heinrich IV., Darmstadt, 2006. [260] T. STRUVE, Salierzeit im Wandel. Zur Geschichte Heinrichs IV. und des Investiturstreites, Cologne / Weimar / Vienne, 2006. c. L’influence de quelques femmes [261] R. LE JAN, « La reine Gerberge, entre Carolingiens et Ottoniens », dans Ead., Femmes, pouvoir et société dans le haut Moyen Âge, Paris, 2001, p. 30-38. [262] R. MCKITTERICK, « Ottonian intellectual culture in the tenth century and the role of Theophanu », Early Medieval Europe, 2, 1993, p. 53-74. [263] H. K. SCHULZE, Die Heiratsurkunde der Kaiserin Theophanu. Die grieschiche Kaiserin und das römischdeutsche Reich, 972-991, Hanovre, 2006. [264] S. DICK, J. JARNUT et M. WEMHOFF (dir.), Kunigunde – consors regni. Vortragsreihe zum tausendjährigen Jubiläum der Krönung Kunigundes in Paderborn (1002-2002), Munich, 2004. [265] D. J. HAY, The military leadership of Matilda of Canossa, 1046-1115, Manchester, 2007. d. Le pouvoir royal Synthèses et approches généralistes : [266] * T. REUTER, « The medieval German Sonderweg? The Empire and its Rulers in the High Middle Ages », dans A. J. DUGGAN (dir.), Kings and Kinship in Medieval Europe, Londres, 1993, p. 179-211. [267] E. BOSHOF, Königtum und Königsherschaft im 10. und 11. Jahrhundert, Munich, 1993. [268] R. DEUTINGER, Königsherrschaft im ostfränkischen Reich. Eine pragmatische Verfassungsgeschichte der späten Karolingerzeit, Stuttgart, 2006. [269] H. KELLER, « Reichsstruktur und Hersschaftsauffassung in ottonisch-frühsalischer Zeit », Frühmittelalterliche Studien, 16, 1982, p. 74-128. [270] Id., « Grundlagen ottonischer Königsherrschaft », dans K. SCHMID (dir.), Reich und Kirche vor dem Investiturstreit. Vorträge beim wissenschaftlichen Kolloquium aus Anlaβ des achtzigsten Geburtstags von Gerd Tellenbach, Sigmaringen, 1985, p. 17-34. [271] G. ALTHOFF et E. SCHUBERT (dir.), Herrschaftsrepräsentation im ottonischen Sachsen, Sigmaringen, 1998. [272] A. KRAH, Absetzungsverfahren als Spiegelbild von Königsmacht. Untersuchungen zum Kräfteverhältnis zwischen Königtum und Adel im Karolingerreich und seinen Nachfolgestaaten, Aalen, 1987. Aspects particuliers : [273] G. ALTHOFF, « Huld. Überlegungen zu einem Zentralbegriff der mittelalterlichen Herrschaftsordnung », dans Id., Spielregeln der Politik im Mittelalter. Kommunikation in Frieden und Fehde, Darmstadt, 1997, p. 199-228 (publication initiale : Frühmittelalterliche Studien, 25, 1991, p. 259-282). – 17 – [274] * G. ALTHOFF, « Ira Regis : Prolegomena to a History of Royal Anger », dans B. H. ROSENWEIN (dir.), Anger’s Past. The Social Uses of an Emotion in the Middle Ages, Ithaca / Londres, 1998, p. 59-74. [275] H. KELLER, « Die Idee der Gerechtigkeit und die Praxis königlicher Rechtswahrung im Reich der Ottonen », dans La giustizia nell’alto medioevo (secoli IX-XI), Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 44, Spolète, 1997, t. 1, p. 91-128. [276] Th. SCHARFF, « Der rächende Herrscher. Über den Umgang mit besiegten Feinden in der ottonischen Historiographie », Frühmittelalterliche Studien, 36, 2002, p. 241-253. [277] D. A. WARNER, « Henry II at Magdeburg : kingship, ritual and the cult of saints », Early Medieval Europe, 3, 1994, p. 135-166. [278] Id., « Thietmar of Merseburg on rituals of kingship », Viator, 26, 1995, p. 53-76. [279] * D. A. WARNER, « Ritual and Memory in the Ottonian Reich : The Ceremony of Adventus », Speculum, 76, 2001, p. 255-283. [280] J. WOLLASCH, « Kaiser und Könige als Brüder der Mönche. Zum Herrscherbild in liturgischen Handschriften des 9. bis 11. Jahrhunderts », Deutsches Archiv, 40, 1984, p. 1-20. e. Idéologie impériale [281] R. FOLZ, L’idée d’empire en Occident du Ve au XIVe siècle, Paris, 1953 [282] * R. FOLZ, « Le sacre impérial et son évolution (Xe-XIIIe siècle) », dans Le sacre des rois, Paris, 1985, p. 89100. Pour aller plus loin : [283] H. BEUMANN, « Die Bedeutung des Kaisertums für die Entstehung der deutschen Nation im Spiegel der Bezeichnungen von Reich und Herrscher », dans H. BEUMANN et W. SCHRÖDER (dir.), Aspekte der Nationenbildung im Mittelalter, Sigmaringen, 1978, p. 317-365 [284] Id., « Imperator Romanorum, rex gentium. Zu Widukind III 76 », dans N. KAMP et J. WOLLASCH (dir.), Tradition als historische Kraft. Interdisziplinäre Forschungen zur Geschichte des früheren Mittelalters, Berlin / New York, 1982, p. 214-229 [285] J. FRIED, « Imperium Romanum. Das römische Reich und der mittelalterliche Reichsgedanke », Millenium, 3, 2006, p. 1-42. f. La cour et les plaids généraux [286] * G. ALTHOFF et Chr. WITTHÖFT, « Les services symboliques entre dignité et contrainte », Annales HSS, 2003, p. 1293-1318. [287] J. LAUDAGE, « "Liudolfingisches Hausbewusstsein". Zu den Hintergründen eines Kölner Hoftages von 965 », dans H. VOLLRATH et S. WEINFURTER (dir.), Köln. Stadt und Bistum in Kirche und Reich des Mittelalters. Festschrift für Odilo Engels zum 65. Geburtstag, Cologne / Weimar / Vienne, 1993, p. 23-59. [288] G. BEYREUTHER, « Die Osterfeier als Akt königlicher Repräsentanz und Herrschaftsausübung unter Heinrich II. (1002-1024) », dans D. ALTENBURG, J. JARNUT et H.-H. STEINHOFF (dir.), Feste und Feiern im Mittelalter. Paderborner Symposion des Mediävistenverbandes, Sigmaringen, 1991, p. 245-253. [289] M. REINKE, « Die Reisegeschwindigkeit des deutschen Königshofes im 11. und 12. Jahrhundert nördlich der Alpen », Blätter für deutsche Landesgeschichte, 123, 1987, p. 225-251. g. L’ost [290] K. F. WERNER, « Heeresorganisation und Kriegführung im deutschen Königreich des 10. und 11. Jahrhunderts », dans Ordinamenti militari in Occidente nell’alto medioevo, Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 15, Spolète, 1968, t. 2, p. 791-843. B ) PRINCIPAUTÉS ET ARISTOCRATIES RÉGIONALES 1. La formation des principautés et des duchés a. Vision d’ensemble Des classiques vieillis : [291] J. DHONDT, Études sur la naissance des principautés territoriales en France (IXe-Xe siècle), Bruges, 1948. [292] W. SCHLESINGER, Die Entstehung der Landesherrschaft. Untersuchungen vorwiegend nach mitteldeutschen Quellen, Darmstadt, 1964 (1ère éd. 1941). – 18 – Quelques panoramas plus récents : [293] K. F. WERNER, « La genèse des duchés en France et en Allemagne » dans Nascita dell’Europa ed Europa carolingia : Un’equazione da verificare, Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 27, Spolète, 1981, t. 1, p. 175-207. [294] * D. BATES, « West Francia : the northern principalities », dans The new Cambridge medieval history, t. III, c. 900-c.1024, Cambridge, 1999, p. 398-419. [295] * M. ZIMMERMANN, « West Francia : the southern principalities », dans The new Cambridge medieval history, t. III, c. 900-c.1024, Cambridge, 1999, p. 420-455. [296] * H.-W. GOETZ, « Définir l’espace politique : la formation des duchés dans le royaume franc de l’Est vers l’an 900 », dans Ph. DEPREUX, F. BOUGARD et R. LE JAN (dir.), Les élites et leurs espaces. Mobilité, rayonnement, domination (du VIe au XIe siècle), Turnhout, 2007, p. 155-172. [297] B. DEMOTZ (dir.), Les principautés dans l’Occident médiéval : à l’origine des régions, Turnhout, 2007. Sur les institutions et les offices : [298] W. RÖSENER, « Hofämter an mittelalterlichen Fürstenhöfen », Deutsches Archiv für Erforschung des Mittelalters, 45, 1989, p. 485-550 [299] Chr. PAULUS, Das Pfalzgrafenamt in Bayern im frühen und Hohen Mittelalter, Munich, 2007. b. Royaume de Francie occidentale Pays ligériens, Anjou, Maine : [300] D. BARTHÉLEMY, La société dans le comté de Vendôme de l’an mil au XIVe siècle, Paris, 1993 (perspective non mutationiste). [301] R. E. BARTON, Lordship in the county of Maine, c. 890-1160, Woodbridge, 2004. [302] O. GUILLOT, Le comte d’Anjou et son entourage au XIe siècle, Paris, 1972 (perspective mutationiste). [303] Pays de Loire et Aquitaine de Robert le Fort aux premiers Capétiens, O. Guillot et R. Favreau (éd.), Poitiers, 1997 (en particulier les articles de K. F. Werner et O. Guillot sur l’Anjou, Y. Sassier sur Blois). [304] D. PICHOT, Le Bas-Maine du Xe au XIIIe siècle : étude d’une société, Laval, 1995. Voir aussi la thèse de B. LEMESLE n°408. [305] [306] [307] [308] [309] [310] [311] [312] [313] [314] [315] [316] [317] Normandie : D. BATES, Normandy before 1066, Londres et New York, 1982. D. BATES, William the Conqueror, Londres, 1989. M. DE BOUÄRD, Guillaume le Conquérant, Paris, 1984. Les fondations scandinaves en Occident et les débuts du duché de Normandie, Caen, 2005. Pour approfondir : P. BAUDUIN, « L’insertion des Normands dans le monde franc, fin IXe-début Xe siècle : l’exemple des pratiques matrimoniales », dans A.-M. FLAMBARD-HÉRICHER (dir.), La progression des Vikings, des raids à la colonisation, Rouen, 2003, p. 105-117 Id., La première Normandie (Xe-XIe s.). Sur les frontières de la haute Normandie : identité et construction d’une principauté, Caen, 2004 G. DAVY, Le duc et la loi : héritages, images et expressions du pouvoir normatif dans le duché de Normandie, des origines à la mort du Conquérant : fin du IXe siècle – 1087, Paris, 2004 (en prenant en compte les critiques de Th. Roche dans la Bibliothèque de l’Ecole des chartes, 163, janvier-juin 2005, p. 267-270). K. THOMPSON, Power and border lordship in medieval France : the county of the Perche, 1000-1226, Woodbridge, 2002. V. GAZEAU et J. GREEN (dir.), Tinchebray 1106-2006, à paraître fin 2008. Bretagne : A. CHÉDEVILLE et H. GUILLOTEL, La Bretagne des saints et des rois, Ve-Xe siècle, Rennes, 1984, p. 191-404. A. CHÉDEVILLE et N.-Y. TONNERRE, La Bretagne féodale, XIe-XIIIe siècle, Rennes, 1987. J. QUAGHEBEUR, La Cornouaille du IXe au XIIe siècle. Mémoire, pouvoirs, noblesse, Rennes, 2002. N.-Y. TONNERRE, Naissance de la Bretagne. Géographie historique et structures sociales de la Bretagne méridionale (Nantais et Vannetais) de la fin du VIIIe à la fin du XIIe siècle, Angers, 1994. Voir aussi la thèse de M. BRAND’HONNEUR N°452. Blois-Champagne : [318] M. BUR, La formation du comté de Champagne, v. 950-v. 1150, Nancy, 1977 [319] Id., La Champagne médiévale, Langres, 2005 (recueil d’articles). – 19 – Flandre : [320] H. PLATELLE, « Naissance et essor des principautés (fin IXe-fin XIIe s.), dans Histoire des Pays-Bas français, L. TRENARD (édir.), Toulouse, 1972, p. 73-94. [321] H. J. TANNER, Families, friends and allies. Boulogne and politics in Northern France and England, c. 879-1160, Leyde-Boston, 2004. Voir aussi la thèse de J.-F. NIEUS n°410. Bourgogne (duché) : [322] G. DUBY, La société aux XIe et XIIe siècles dans la région mâconnaise, Paris, 1971 (rééd. 1988). [323] J. RICHARD, Les ducs de Bourgogne et la formation du duché, XIe-XIVe siècle, Paris, 1954. [324] Y. SASSIER, Recherches sur le pouvoir comtal en Auxerrois du Xe au milieu du XIIIe siècle, Auxerre, 1980. Berry : [325] G. DEVAILLY, Le Berry du Xe au milieu du XIIIe siècle. Étude politique, religieuse, sociale et économique, Paris, 1973. Aquitaine : [326] C. LAURANSON-ROSAZ, L’Auvergne et ses marges (Velay, Gévaudan), du VIIe au XIIe siècle. La fin du monde antique ?, Le Puy-en-Velay, 1987. [327] J.-P. BRUNTERC’H, « Naissance et affirmation des principautés au temps du roi Eudes. L’exemple de l’Aquitaine », dans Pays de Loire et Aquitaine de Robert le Fort aux premiers Capétiens, O. Guillot et R. Favreau (éd.), Poitiers, 1997, p. 69-116 [328] Id., « La succession d’Acfred, duc d’Aquitaine (927-936) », Quæstiones medii ævi novæ, 6, 2001, p. 196-239. [329] J. MARTINDALE, Status, Authority and Regional Power. Aquitaine and France, 9th to 12th Centuries, Aldershot, 1997. Principauté toulousaine : [330] H. DÉBAX et M. DE FRAMOND, « Les comtes de Toulouse aux Xe et XIe siècles et leurs lieux d’inhumation », dans E. CRUBEZY et Ch. DIEULAFAIT (dir.), Le comte de l’an mil, Bordeaux, Aquitania supplément 8, 1996, p. 11-49. [331] H. DÉBAX, La féodalité languedocienne, XIe-XIIe siècles. Serments, hommages et fiefs dans le Languedoc des Trencavel, Toulouse, 2003, p. 23-49. Catalogne : [332] M. ZIMMERMANN, « Naissance d’une principauté : Barcelone et les autres comtés catalans autour de l’An Mil », dans X. BARRAL I ALTET, D. IOGNA-PRAT, A.M. MUNDÓ, J.M. SALRACH, M. ZIMMERMANN (dir.), La Catalogne et la France méridionale autour de l’an Mil, Barcelone, 1991, p. 113-135. c. Royaume de Bourgogne : Savoie, Dauphiné : [333] L. RIPART, « Du royaume aux principautés (Savoie-Dauphiné, 10e-11e siècles) », dans C. GUILLERÉ, J.-M. POISSON, L. RIPART, C. DUCOURTHIAL (dir.), Le royaume de Bourgogne autour de l’an mil, Chambéry, 2008, p. 247-276. Bourgogne (comté, actuelle Franche-Comté) : [334] R. LOCATELLI, G. MOYSE, B. DE VREGILLE, « La Franche-Comté entre le royaume et l’Empire (fin IXe-XIIe siècle) », Francia, 15, 1987, p. 109-147. Transjurane (actuelle Suisse romande) : [335] F. DEMOTZ, La Bourgogne, dernier des royaumes carolingiens (855-1056) : rois, pouvoirs et élites autour du Léman, Lausanne, 2008. Provence : [336] J.-P. POLY, La Provence et la société féodale, Paris, 1976, p. 3-75. [337] F. MAZEL, « Les comtes, les grands et l’Église en Provence autour de l’an mil », dans Le royaume de Bourgogne autour de l’an mil, C. GUILLERÉ, J.-M. POISSON, L. RIPART et C. DUCOURTHIAL (dir.), Chambéry, 2008, p. 175206. d. Royaume de Germanie Alsace : – 20 – [338] * H. J. HUMMER, Politics and Power in Early Medieval Europe. Alsace and the Frankish Realm, 600-1000, Cambridge, 2005. Bavière et marche sud-orientale : [339] H. WOLFRAM, « Bavaria in the tenth and early eleventh centuries », dans The New Cambridge Medieval History, t. 3, Cambridge, 1999, p. 293-309. Pour aller plus loin : [340] * M. SPINDLER (dir.), Handbuch der bayerischen Geschichte, t. 1 : Das alte Bayern. Das Stammesherzogtum bis zum Ausgang des 12. Jahrhunderts, Munich 1981 (2e éd.), essentiellement p. 277-335 et passim [341] W. STÖRMER, Adelsgruppen im früh- und hochmittelalterlichen Bayern, Munich, 1972 [342] K. BOSL, « Das "jüngere" bayerische Stammesherzogtum der Luitpoldinger », dans Id., Zur Geschichte der Bayern, Darmstadt, 1965, p. 329-363 (publication initiale : Zeitschrift für bayerische Landesgeschichte, 18, 1955, p. 144-172) [343] H. SEIBERT, « Bavvarica regna gubernans. Heinrich der Zänker und das Herzogtum Bayern (955-995) », dans H. SEIBERT et G. THOMA (dir.), Von Sachsen bis Jerusalem. Menschen und Institutionen im Wandel der Zeit. Festschrift für Wolfgang Giese zum 65. Geburtstag, Munich, 2004, p. 123-142 [344] D. R. BAUER et M. BECHER (dir.), Welf IV. - Schlüsselfigur einer Wendezeit. Regionale und europäische Perspektiven, Munich, 2004. [345] Ch. R. BOWLUS, Franks, Moravians, and Magyars. The Struggle for the Middle Danube, 788-907, Philadelphia, 1995 [346] K. BOSL, « Die Markengründungen Kaiser Heinrichs III. auf bayerisch-österreichischen Boden », dans Id., Zur Geschichte der Bayern, Darmstadt, 1965, p. 364-442 (publication initiale : Zeitschrift für bayerische Landesgeschichte, 14, 1943/44, p. 178-247). Lotharingie : [347] * M. PARISSE, « Lotharingia », dans The New Cambridge Medieval History, t. 3, Cambridge, 1999, p. 310327 [348] Id., « Désintégration et regroupements territoriaux dans les principautés lotharingiennes du XIe au XIIIe siècle », dans A. HEIT (dir.), Zwischen Gallia und Germania, Frankreich und Deutschland. Konstanz und Wandel raumbestimmender Kräfte, Trèves, 1987, p. 155-180. Pour aller plus loin : [349] M. PARISSE, Noblesse et chevalerie en Lorraine médiévale. Les familles nobles du XIe au XIIIe siècle, Nancy, 1982 [350] R. PARISOT, Le royaume de Lorraine sous les Carolingiens (843-923), Paris 1898 [351] E. HLAWITSCHKA, Die Anfänge des Hauses Habsburg-Lothringen. Genealogische Untersuchungen zur Geschichte Lothringens und des Reiches im 9., 10. und 11. Jahrhundert, Sarrebruck, 1969 [352] P. BERTRAND et Ch. MÉRIAUX, « Cambrai-Magdebourg : les reliques des saints et l’intégration de la Lotharingie dans le royaume de Germanie au milieu du Xe siècle », Médiévales, 51, 2006, p. 85-96 [353] R. E. BARTH, Der Herzog in Lotharingien im 10. Jahrhundert, Sigmaringen, 1990 [354] H. GLAESENER, « Les démêlés de Godefroid le Barbu avec Henri III et l’évêque Wazon », Revue d’histoire ecclésiastique, 40, 1944/5, p. 141-170 [355] H. DORCHY, « Godefroid de Bouillon, duc de Basse-Lotharingie », Revue Belge de Philologie et d’Histoire, 26, 1948, p. 961-999. Vallée du Rhin moyen : [356] M. INNES, State and Society in the Early Middle Ages. The Middle Rhine Valley, 400-1000, Cambridge, 2000. Saxe : [357] G. ALTHOFF, « Saxony and the Elbe Slavs in the tenth century », dans The New Cambridge Medieval History, t. 3, Cambridge, 1999, p. 267-292 [358] * K. J. LEYSER, Rule and conflict in an early medieval society. Ottonian Saxony, Londres, 1979. [359] Id., « From Saxon Freedoms to the Freedom of Saxony : The Crisis of the Eleventh Century », dans : Id., Communications and Power in Medieval Europe. The Gregorian Revolution and beyond, éd. T. REUTER, Londres / Rio Grande 1994, p. 51-67. Pour aller plus loin : [360] C. EHLERS, Die Integration Sachsens in das fränkische Reich, Göttingen, 2007 [361] M. BECHER, Rex, Dux und Gens. Untersuchungen zur Entstehung des sächsischen Herzogtums im 9. und 10. Jahrhundert, Husum, 1996 (voir le CR d’H. Platelle dans la Revue d’Histoire Ecclésiastique, 93, 1998, p. 114116) [362] M. BECHER, « Volksbildung und Herzogtum in Sachsen während des 9. und 10. Jahrhunderts », Mitteilungen des Instituts für Österreichische Geschichtsforschung, 108, 2000, p. 67-84 – 21 – [363] L. FENSKE, Adelsopposition und kirchliche Reformbewegung im östlichen Sachsen. Entstehung und Wirkung des sächischen Widerstandes gegen das salische Königtum während des Investiturstreits, Göttingen, 1977. [364] S. BORCHERT, Herzog Otto von Northeim (um 1025-1083). Reichspolitik und personelles Umfeld, Hanovre, 2005. Souabe : [365] H. MAURER, Der Herzog von Schwaben. Grundlagen, Wirkungen und Wesen seiner Herrschaft in ottonischer, salischer und staufischer Zeit, Sigmaringen, 1978. 3. Les aristocraties régionales a. Les mutations des Xe et XIe siècles [366] R. LE JAN, « Domnus, illuster, nobilis : les mutations du pouvoir au Xe siècle », dans Haut Moyen Âge. Culture, éducation et société. Etudes offertes à Pierre Riché, Nanterre, 1990, p. 439-448. [367] * R. LE JAN, « La noblesse au IXe et Xe siècles : continuité et changements », dans ead., Femmes, pouvoir et société dans le Haut Moyen Âge, Paris, 2001, p. 190-203. [368] * H. DÉBAX, « L’aristocratie méridionale autour de 1100 », dans L’aristocratie, les arts et l’architecture à l’époque romane, Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, 36, 2005, p. 7-20. [369] * D. BARTHÉLEMY, « Chevalerie et noblesse autour de l’an mil », dans Id., La mutation de l’an mil a-t-elle eu lieu ? Servage et chevalerie dans la France des Xe et XIe siècle ? Paris, 1997, p. 222-298. b. Pouvoir et parenté [370] Premier aperçu commode : * D. LETT, Famille et parenté dans l’Occident médiéval, Paris, 2000, p. 7-41. Quelques synthèses récentes : [371] * R. LE JAN, « De la France du nord à l’Empire. Réflexions sur les structures de parenté au tournant de l’an mil », dans Hommes et sociétés dans l’Europe de l’an mil, P. Bonnassie et P. Toubert (éd.), Toulouse, 2004, p. 162-184. [372] C. AMADO, « La famille noble méridionale autour de 1000. Historiographie et perspectives », ibid., p. 185-200. Pour approfondir : [373] D. BARTHÉLEMY, « Parenté », dans G. DUBY et Ph. ARIÈS (dir.), Histoire de la vie privée, t. 2, Paris, 1985, p. 96161. [374] P. BAUDUIN, « Observations sur les structures familiales de l’aristocratie normande au XIe siècle », dans D. BATES, V. GAZEAU, E. ANCEAU, F. LACHAUD, F.-J. RUGGIU (dir.), Liens personnels, réseaux, solidarités en France et dans les îles Britanniques (XIe-XXe siècle), Paris, 2006, p. 15-27. [375] C. B. BOUCHARD, « Family Structure and Family Consciousness among the Aristocracy in the Ninth to Eleventh Centuries », Francia, 14, 1986, p. 639-658. [376] Ead., “Those of my blood.” Constructing noble families in medieval Francia, Philadelphie, 2001. [377] C. DUHAMEL-AMADO, Genèse des lignages méridionaux. Tome 1 : L’aristocratie languedocienne du Xe au XIIe siècle, Toulouse, 2001, p. 13-112 et 223-320. [378] R. LE JAN, Famille et pouvoir dans le monde franc (VIIe-Xe siècle). Essai d’anthropologie sociale, Paris, 1995, p. 135-153, 333-427. [379] Ead., « L’aristocratie lotharingienne : structure interne et conscience politique », dans Lotharingia. Eine europäische Kernlandschaft um das Jahr 1000. Une région au centre de l’Europe autour de l’an Mil, Sarrebrücken, 1995, p. 71-88 (rééd. dans ead., Femmes, pouvoir et société dans le haut Moyen Âge, Paris, 2001, p. 204-223). [380] En contrepoint : R. LE JAN, « Entre maîtres et dépendants : Réflexions sur la famille paysanne en Lotharingie, aux IXe et Xe siècles », dans É. MORNET (dir.), Campagnes médiévales : L’homme et son espace, Paris 1995, p. 277-296 (rééd. dans R. LE JAN, Femmes, pouvoir et société dans le haut Moyen Âge, Paris, 2001, p. 239-254). [381] L. LELEU, « La famille aristocratique et ses ancêtres en Germanie ottonienne : revendication et dissimulation des liens de parenté », Hypothèses, 2007, p. 25-34. [382] M. PARISSE, La noblesse lorraine, XIe - XIIIe s., Paris, 1976. [383] W. STÖRMER, Früher Adel. Studien zur politischen Führungsschicht im fränkische-deutschen Reich vom 8. bis 11. Jahrhundert, Stuttgart, 1973. [384] H. SEIBERT et J. DENDORFER (éd.), Grafen, Herzöge, Könige. Der Aufstieg der frühen Staufer und das Reich (1079-1152), Ostfildern, 2005. – 22 – Sur les interdits de parenté : [385] P. CORBET, Autour de Burchard de Worms. L’Église allemande et les interdits de parenté (IXe - XIIe siècle), Francfort/Main, 2001. [386] Id., « Interdits de parenté, hagiographie et politique. La passio Friderici episcopi Traiectensis (ca. 1024) », Ius commune. Zeitschrift für Europäische Rechtsgeschichte, 23, 1996, p. 1-98. Sur le rôle des femmes et des alliances matrimoniales : [387] R. LE JAN, « L’épouse du comte du IXe au XIe siècle : transformation d’un modèle et idéologie du pouvoir », dans ead, Femmes, pouvoir et société dans le haut Moyen Âge, Paris, 2001, p. 21-29. [388] H. DÉBAX, « Les stratégies matrimoniales des comtes de Toulouse, 850-1270 », Annales du Midi, 100, 1988, p. 11-49. [389] M. AURELL, Les noces du comte. Mariage et pouvoir en Catalogne (785-1213), Paris, 1994. [390] E. SANTINELLI, Des femmes éplorées ? Les veuves dans la société aristocratique du haut Moyen Âge, Lille, 2003. [391] Veuves et veuvages dans le haut Moyen Âge, Paris, 1993 (articles en français et en allemand avec résumé français). [392] H. GLAESENER, « Un mariage fertile en conséquences (Godefroid le Barbu et Béatrice de Toscane) », Revue d’histoire ecclésiastique, 42, 1947, p. 379-416. [393] M. BLACK, « Die Töchter Kaiser Heinrichs III. und der Kaiserin Agnes », dans Fr. NEISKE, D. POECK, M. SANDMANN (dir.), Vinculum Societatis. Joachim Wollasch zum 60. Geburtstag, Sigmaringendorf, 1991, p. 36-57. [394] D. HELLMUTH, Frau und Besitz. Zum Handlungsspielraum von Frauen in Alemannien (700-940), Sigmaringen 1998. Sur les relations entre patrimoine, espace et parenté : [395] Les transferts patrimoniaux en Europe occidentale, VIIIe-Xe siècle, Mélanges de l’Ecole Française de Rom. Moyen Âge, 111, 1999, p. 487-972. [396] F. BOUGARD, L. FELLER et R. LE JAN (dir.), Dots et douaires dans le haut Moyen Âge, Rome, 2002. [397] F. MAZEL, « Des familles de l’aristocratie locale en leurs territoires : France de l’ouest, IXe-XIe siècles », dans Ph. DEPREUX, F. BOUGARD et R. LE JAN (dir.), Les élites et leurs espaces. Mobilité, rayonnement, domination (VIe-XIe s.), Turnhout, 2007, p. 361-398. [398] Th. ZOTZ, « Itinerare und Orte der Herrschaft adliger Eliten im deutschen Südwesten vom 9. bis zum 11. Jahrhundert », ibid., p. 173-187. [399] B. SCHNEIDMÜLLER, « Burg – Stadt – Vaterland. Braunschweig und die Welfen im hohen Mittelalter », dans J. FRIED et O. G. OEXLE (dir.), Heinrich der Löwe. Herrschaft und Repräsentation, Ostfildern, 2003, p. 27-81. c. Seigneuries et pouvoirs locaux Il s’agit là d’un des points les plus débattus : [400] Rapide panorama dans une perspective mutationiste : D. BARTHÉLEMY, L’ordre seigneurial, XIe-XIIe siècle, Paris, 1990, p. 37-52 (comme le montrent les autres travaux de l’auteur mentionnés dans la bibliographie, celuici a ensuite évolué vers une critique de cette approche). [401] La thèse mutationiste de référence : * P. BONNASSIE, La Catalogne du milieu du Xe à la fin du XIe siècle. Croissances et mutations d’une société, Toulouse, 1975-1976, p. 539-680. [402] Rapide panorama dans une perspective non mutationiste : O. GUYOTJEANNIN et R. LE JAN, « 888-1060 », dans P. CONTAMINE (dir.), Histoire de la France politique, t. 1, Le Moyen Âge. Le roi, l’Église, les grands, le peuple, Paris, 2002, p. 182-207. [403] La thèse non mutationiste de référence : * D. BARTHÉLEMY, La société dans le comté de Vendôme de l’an mil au XIVe siècle, Paris, 1993, p. 277-710. Quelques études récentes : [404] D. BARTHÉLEMY et O. BRUAND (dir.), Les pouvoirs locaux dans la France du centre et de l’ouest (VIIIe-XIe siècles). Implantations et moyens d’action, Rennes, 2004. [405] F. BOUTOULLE, Le duc et la société. Pouvoirs et groupes sociaux dans la Gascogne bordelaise au XIIe siècle (1075-1199), Bordeaux, 2007, p. 45-238. [406] G. CASTELNUOVO, Seigneurs et lignages dans le pays de Vaud, Lausanne, 1994 (voir le chapitre sur les relations avec l’Église dans l’édition originale italienne : L’aristocrazia del Vaud fino alla conquista sabauda [inizo XImetà XIII sec.], Turin, 1990). [407] C. DUHAMEL-AMADO, Genèse des lignages méridionaux. Tome 1 : L’aristocratie languedocienne du Xe au XIIe siècle, Toulouse, 2001, p. 117-218. [408] B. LEMESLE, La société aristocratique dans le Haut-Maine, XIe-XIIe s., Rennes, 1999. [409] G. LOUISE, La seigneurie de Bellême, Xe-XIIe siècle, Le Pays bas-normand, 199-200 et 201-202, 1990-1991. – 23 – [410] J.-F. NIEUS, Un pouvoir comtal entre Flandre et France, Saint-Pol, 1000-1300, Bruxelles, 2005, p. 27-71. [411] Seigneurs et seigneuries au Moyen Âge, Paris, 1993 (en particulier les articles de J. Belmon et G. Brunel). [412] Vicomtes et vicomtés dans l’Occident médiéval, H. Débax (éd.), Toulouse, 2008. La seigneurie dans le royaume de Germanie : [413] M. PARISSE, « Grundherrschaft. Le grand domaine dans la Francie de langue allemande aux époques carolingienne et ottonienne », Bulletin d’information de la Mission historique française en Allemagne, 15, 1987, p. 51-67. [414] L. KUCHENBUCH, Grundherrschaft im früheren Mittelalter, Idstein, 1991. [415] Id., « Abschied von der "Grundherrschaft". Ein Prüfgang durch das ostfränkisch-deutsche Reich, 950-1050 », Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte. Germanische Abteilung, 121, 2004, p. 1-99. [416] Id., « Zwischen familia und mancipium. Ländliche Herrschaftsformen im ostfränkisch-deutschen Reich, 9501050 », dans P. BONNASSIE et P. TOUBERT (dir.), Hommes et Sociétés dans l’Europe de l’An Mil, Toulouse, 2004, p. 225-251. [417] J. DEMADE, « Les "corvées" en Haute-Allemagne. Du rapport de production au symbole de domination (XIe XIVe siècles) », dans M. BOURIN et P. MARTÍNEZ SOPENA (dir.), Pour une anthropologie du prélèvement seigneurial dans les campagnes médiévales. Réalités et représentations paysannes, Paris, 2004, p. 337-363 [418] P. SPIESS, « Das Limburger Hofrecht. Ein Sozialmodell des Jahres 1035 », dans G. KÖBLER (dir.), Wege europäischer Rechtsgeschichte. Karl Kroeschell zum 60. Geburtstag dargelegt von Freunden, Schülern und Kollegen, Francfort/Main, 1987, p. 468-485. Sur la question controversée des coutumes : [419] D. BARTHÉLEMY, La société dans le comté de Vendôme de l’an mil au XIVe siècle, Paris, 1993, p. 319-352. [420] C. DUHAMEL-AMADO, Genèse des lignages méridionaux, t. 1, L’aristocratie languedocienne du Xe au XIIe siècle, Toulouse, 2001, p. 178-187. [421] O. GUILLOT, « Consuetudines, consuetudo : quelques remarques sur l’apparition de ces termes dans les sources françaises des premiers temps capétiens », Mémoires de la société pour l’histoire du droit et des institutions des anciens pays bourguignons, comtois et romands, 4, 1983, p. 21-48. [422] Id., « L’apparition en France des coutumes au sens d’exactions et des coutumes au sens d’un corps de règles propres à un ressort, fin Xe-XIe siècle : le cas de l’Anjou », dans El dret comù I Catalunya, vol. 6, Barcelone, 1997, p. 111-159. [423] Id., « Sur la naissance de la coutume en Anjou au XIe siècle », dans Droit romain, jus civile et droit français, J. Krynen (dir.), Toulouse, 1999, p. 273-295. [424] C. LAURANSON-ROSAZ, « Des “mauvaises” aux “bonnes” coutumes », dans La coutume au village dans l’Europe médiévale et moderne, colloque de Flaran n°20, Toulouse, 1998, p. 19-51. [425] J. RICHARD, « Mauvaises coutumes et juste coutume : une communauté rurale entre ses deux seigneurs », dans Mélanges offerts à Georges Duby, vol. 2, Le tenancier, le fidèle et le citoyen, Aix-en-Provence, 1992, p. 23-29. [426] * Y. SASSIER, « Autour des Gesta pontificum Autissiodorensium », dans Auctoritas. Mélanges en l’honneur d’O. Guillot, Paris, 2006, p. 437-451. [427] Id., « Patrimoines d’églises et pouvoirs locaux en Auxerrois (début Xe-fin XIe siècle) », dans D . BARTHÉLEMY et O. BRUAND (dir.), Les pouvoirs locaux dans la France du centre et de l’ouest (VIIIe-XIe siècles). Implantations et moyens d’action, Rennes, 2004, p. 175-192. [428] [429] [430] [431] [432] [433] [434] Sur le rôle que peut jouer le fief dans la redistribution des pouvoirs seigneuriaux : À l’ouest : P. BONNASSIE, « Sur la genèse de la féodalité catalane : nouvelles approches », dans Il feudalesimo nell’alto medioevo, Settimane di studio del Centro di studi sull’alto medioevo, 47, Spolète, 2000, t. 2, p. 589-606. D. BARTHÉLEMY, « Autour d’un récit de pactes (Conventum Hugonis) : la seigneurie châtelaine et le féodalisme en France au XIe siècle », ibid., p.447-495. H. DÉBAX, La féodalité languedocienne, XIe-XIIe siècles. Serments, hommages et fiefs dans le Languedoc des Trencavel, Toulouse, 2003. D. HEIRBAUT, « Flanders : a pioneer of State-orientated feudalism ? Feudalism as an instrument of comital power in Flanders during the high Middle Ages (1000-1300) », dans Expectations of law in the Middle Ages (1000-1300), A. MUSSON (éd.), Woodbridge, 2001, p. 23-34. S. WHITE, « A crisis of fidelity circa 1000 ? », dans Rethinking Kinship and Feudalism in Early Medieval Europe, Ashgate, 2005, n°XIII. M. ZIMMERMANN, « Et je t’empouvoirrai (potestativum te farei) : à propos des relations entre fidélité et pouvoir en Catalogne au XIe siècle », Médiévales, 10, 1986, p. 17-36. À l’est : H. KELLER, « Das Edictum de beneficiis Konrads II. und die Entwicklung des Lehnswesens in der ersten Hälfte des 11. Jahrhunderts », dans Il feudalesimo nell’alto medioevo, Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 47, Spolète, 2000, t. 1, p. 227-257. – 24 – [435] G. DILCHER, « Die Entwicklung des Lehnswesens in Deutschland zwischen Saliern und Staufern », ibid., p. 263303. d. La chevalerie et la ministérialité : élargissement ou pas du groupe aristocratique ? [436] Position du problème : J. MORSEL, L’aristocratie médiévale, Ve-XVe siècle, Paris, 2004, p. 116-128. Expressions les plus divergentes de la question pour le royaume de l’ouest : [437] J. FLORI, L’essor de la chevalerie, XIe-XIIe s., Genève, 1986 (résumé commode dans J. FLORI, Chevaliers et chevalerie au Moyen Âge, Paris, 1998, en particulier p. 64-85). [438] D. BARTHÉLEMY, La mutation de l’an mil a-t-elle eu lieu ? Servage et chevalerie dans la France des Xe et XIe siècle ? Paris, 1997, chapitres 5 et 7, p. 174-192 et 222-298. La chevalerie dans le royaume de Germanie : [439] K. J. LEYSER, « Early Medieval Canon Law and the Beginnings of Knighthood », dans L. FENSKE, W. RÖSENER et Th. ZOTZ (dir.), Institutionen, Kultur und Gesellschaft im Mittelalter. Festschrift für Josef Fleckenstein zu seinem 65. Geburtstag, Sigmaringen, 1984, p. 549-566 [440] J. FLECKENSTEIN, « Rittertum zwischen Krieg und Frieden », dans J. FRIED (dir.), Träger und Instrumentarien des Friedens im hohem und späten Mittelalter, Sigmaringen, 1996, p. 151-168. La ministérialité : [441] M. BLOCH, « Un problème d’histoire comparée : la ministérialité en France et en Allemagne », Revue d’histoire du droit français et étranger, 1928, p. 46-91. [442] * M. PARISSE, « Les ministériaux en Empire : ab omni jugo servili absoluti », Jahrbuch für westdeutsche Landesgeschichte, 6, 1980, p. 1-24. [443] B. ARNOLD, German Knighthood, 1050-1300, Oxford, 1985 ; id., « Instruments of Power : The Profile and Profession of Ministeriales Within German Aristocratic Society, 1050-1225 », dans Th. N. BISSON (dir.), Cultures of Power. Lordship, Status, and Process in Twelfth-Century Europe, Philadelphia, 1995, p. 36-55 [444] * T. REUTER, « Filii matris nostrae pugnant adversum nos : Bonds and Tensions between Prelates and their milites in the German High Middle Ages », dans Chiesa e mondo feudale nei secoli X-XII, Milan, 1995, p. 247-276. [445] W. HECHBERGER, Adel, Ministerialität und Rittertum im Mittelalter, Munich, 2004. [446] W. PÖTTER, Die Ministerialität der Erzbischöfe von Köln vom Ende des 11. bis zum Ausgang des 13. Jahrhunderts, Düsseldorf, 1967. [447] Pour la France : D. BARTHÉLEMY, « Le statut servile au premier âge féodal. Réflexions et questions », Mélanges de l'École Française de Rome. Moyen Age, 112, 2000-2, p. 535-549. 4. Le processus de castralisation Il s’agit là aussi d’une question débattue ; bilan de l’historiographie mutationiste : [448] M. COLARDELLE et E. VERDEL, « Les sociétés de l’an mil. Quelques apports et questionnements de l’archéologie », dans Hommes et sociétés dans l’Europe de l’an mil, P. Bonnassie et P. Toubert (éd.), Toulouse, 2004, p. 32-72. [449] A. DEBORD, Aristocratie et pouvoir. Le rôle du château dans la France médiévale, Paris, 2000. Nouvelles approches : [450] Un point de vue d’archéologue : * L. BOURGEOIS, « Les résidences des élites et les fortifications du haut Moyen Âge en France et en Belgique dans leur cadre européen : aperçu historiographique (1955-2005) », Cahiers de civilisation médiévale, 49, 2006, p. 113-142. [451] Un point de vue d’historien : * J. MORSEL, L’aristocratie médiévale, Ve-XVe siècle, Paris, 2004, p. 88-115. D’une manière générale, les travaux des quinze dernières années mettent en relief deux phénomènes : 1 ) Sur le plan chronologique, l’essor des forteresses commence dès la fin du IXe et les premières décennies du Xe siècle, ne connaît pas d’intensification particulière dans les décennies encadrant l’an mil et se prolonge tout au long des XIe-XIIe siècles : 2 ) Sur le plan politique et social, les effets de la multiplication des châteaux en termes d’encadrement des populations ne se font sentir que progressivement et à des degrés variables selon les régions : en schématisant, le château transforme l’exercice du pouvoir et la gestion des patrimoines aristocratiques bien avant de peser sur les structures de peuplement et le remodelage des territoires ; dans certaines régions son rôle en ce domaine reste même secondaire. Quelques études récentes, historiques et archéologiques : – 25 – Moitié nord de la France actuelle : [452] M. BRAND’HONNEUR, Manoirs et châteaux dans le comté de Rennes : habitat à motte et société chevaleresque, XIe-XIIe s., Rennes, 2001 (une réévaluation du lien entre pouvoir comtal et multiplication des forteresses seigneuriales). [453] E. LORANS, Le Lochois du haut Moyen Âge au XIIIe siècle. Territoires, habitats et paysages, Tours, 1996 (mise en valeur de la dissociation entre l’avènement du château comme pôle de pouvoir et le regroupement de l’habitat). [454] A. CHÉDEVILLE, « La guerre des bourgs. Concurrence châtelaine et patrimoine monastique dans l’ouest de la France (XIe-XIIe siècles) », dans Campagnes médiévales. L’homme et son espace. Etudes offertes à Robert Fossier, Paris, 1995, p. 501-512. Moitié sud de la France actuelle : [455] L. SCHNEIDER, « Du pagus aux finages castraux : les mots des territoires dans l’espace oriental de l’ancienne Septimanie (IXe-XIIe s.) », dans B. CURSENTE et M. MOUSNIER (dir.), Les territoires du médiéviste, Rennes, 2005, p. 109-128 [456] Id., « In regno Septimanie, in comitatu et territorio Biterrensi. Le Biterrois et l’aristocratie biterroise de la fin du IXe s. à la fin du Xe s. », Annales du Midi, 119, 2007, p. 409-456 (un exemple de précocité de la multiplication des tours seigneuriales). [457] M.-P. ESTIENNE, Châteaux, villages, terroirs en Baronnies, Aix-en-Provence, 2004. [458] M. BOIS, M.-P. FEUILLET, P.-Y. LAFFONT, C. MAZART, J.-M. POISSON, E. SIROT, « Approche des plus anciennes formes castrales dans le royaume de Bourgogne-Provence (Xe-XIIe siècles) », dans Château-Gaillard, XVI, Caen, 1994, p. 57-68. [459] J.-M. POISSON (dir.), Le château médiéval, forteresse habitée (XIe-XVIe s.). Archéologie et histoire : perspectives de la recherche en Rhône-Alpes, Paris, 1992. [460] M. de la CORBIÈRE, M. PIGUET, C. SANTSCHI, Terres et châteaux des évêques de Genève. Les mandements de Jussy, Peney et Thiez des origines au début du XVIIe siècle, Genève-Annecy, 2001. Voir aussi la rubrique II A 2. [461] Une intrigante question concernant le royaume de Germanie, celle des agrarii milites : B. S. BACHRACH et D. BACHRACH, « Saxon military revolution, 912-973? : myth and reality », Early Medieval Europe, 15, 2007, p. 186-222 [462] M. SPRINGER, « Agrarii milites », Niedersächsisches Jahrbuch für Landesgeschichte, 66, 1994, p. 129-166. 5. La mutation anthroponymique [463] M. BOURIN (dir.), Genèse médiévale de l’anthroponymie moderne, t. I, II (2 vol.) et III, Tours, 1988, 1992 et 1995 (en particulier la conclusion générale du t. 1 due à * M. BOURIN, « Bilan de l’enquête : de la Picardie au Portugal, l’apparition du système anthroponymique à deux éléments et ses nuances régionales », p. 233246). À compléter éventuellement par : [464] M. ZIMMERMANN, « Les débuts de la révolution anthroponymique en Catalogne (Xe-XIIe s.) », dans Cadre de vie et société dans le Midi médiéval. Hommage à Charles Higounet, Annales du Midi, 189-190, 1990, p. 289-308. [465] B. CURSENTE, « Aspects de la révolution anthroponymique dans le Midi de la France (début XIe-début XIIIe siècle », dans L’anthroponymie. Documents de l’histoire sociale des mondes méditerranéens médiévaux, Rome, 1996, p. 41-62. [466] F. MAZEL, « Noms propres, dévolution du nom et dévolution du pouvoir dans l’aristocratie provençale (milieu Xe-fin XIIe siècle) », Provence historique, 53, 2003, p. 131-174. C. L’IMBRICATION DES POUVOIRS LAÏQUES ET ECCLÉSIASTIQUES [467] Un maître-livre : * G. TELLENBACH, The church in western Europe from the tenth to the early twelfth century, Cambridge, 1993 (1ère éd. allemande, Göttingen, 1988), p. 1-134. [468] * H. FICHTENAU, Living in the tenth century : mentalities and social orders, Chicago, 1991. Voir le compte rendu suggestif de : [469] T. REUTER, « Pre-gregorian mentalities », Journal of ecclesiastical history, 45, p. 465-474. Quelques études régionales : [470] C. B. BOUCHARD, Sword, Miter and Cloister. Nobility and the Church in Burgundy (980-1198), Ithaca-New York-Londres, 1987. – 26 – [471] A.-M. HELVÉTIUS, Abbayes, évêques et laïques, une politique du pouvoir en Hainaut au Moyen Âge (VIIe-XIe s.), Bruxelles, 1994, p. 211-310. [472] É. MAGNOU-NORTIER, La société laïque et l’Église dans la province ecclésiastique de Narbonne (zone cispyrénéenne) de la fin du VIIIe à la fin du XIe siècle, Toulouse, 1974. [473] F. MAZEL, La noblesse et l’Église en Provence, fin Xe-début XIVe siècle, Paris, 2002, p. 65-153. [474] C. TREFFORT, « Le comte de Poitiers, duc d’Aquitaine, et l’Église aux alentours de l’an mil (970-1030) », Cahiers de civilisation médiévale, 43, 2000, p. 395-445. 1. Évêques et sièges épiscopaux a. Vision d’ensemble [475] * M. PARISSE, « Princes laïques et/ou moines, les évêques du Xe siècle », dans Il Secolo di ferro : mito e realtà del secolo X, Settimane di Studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 38, Spolète, 1991, t. 1, p. 449-516. [476] Id., « The Bishop : Prince and Prelate », dans The Bishop : Power and Piety at the First Millenium, S. Gilsdorf (éd.), Münster, 2004, p. 1-22. [477] * S. PATZOLD, « L’épiscopat du haut Moyen Âge du point de vue de la médiévistique allemande », Cahiers de Civilisation Médiévale, 48, 2005, p. 341-358. [478] * O. GUYOTJEANNIN, « La seigneurie épiscopale dans le royaume de France (Xe-XIIIe siècles) », dans Chiesa e mondo feudale nei secoli X-XII, Milan, 1995, p. 151-188. Pour approfondir : [479] R. KAISER, Bischofsherrschaft zwischen Königtum und Fürstenmacht : Studien zur Bischöflichen Stadtherrschaft im westfränkisch-französischen Reich im frühen und hohen Mittelalter, Bonn, 1981 (série de monographies) [480] * G. BÜHRER-THIERRY, Évêques et pouvoir dans le royaume de Germanie. Les Églises de Bavière et de Souabe, 876-973, Paris, 1997. [481] Ead., « De saint Germain de Paris à saint Ulrich d’Augsbourg : l’évêque du haut Moyen Âge, garant de l’intégrité de sa cité », dans P. BOUCHERON et J. CHIFFOLEAU (dir.), Religion et société urbaine au Moyen Âge, Paris, 2000, p. 29-41 [482] W. HARTMANN, « Probleme des geistlichen Gerichts im 10. und 11. Jahrhundert : Bischöfe und Synoden als Richter im ostfränkisch-deutschen Reich », dans La giustizia nell’alto medioevo (secoli IX-XI), Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 44, Spolète, 1997, t. 2, p. 632-672. Les évêques auprès du roi : [483] G. BÜHRER-THIERRY, « L’épiscopat en Francie orientale et occidentale à la fin du IXe siècle : substitut ou soutien du pouvoir royal ? », dans La royauté et les élites dans l’Europe carolingienne (du début du IXe aux environs de 920), R. Le Jan (éd.), Lille, 1998, p. 347-364. [484] H. HOFFMANN, « Der König und seine Bischöfe in Frankreich und im Deutschen Reich 936-1060 », dans W. Hartmann (dir.), Bishof Burchard von Burchard von Worms, 1000-1025, Mayence, 2000, p. 79-128 (dans le cadre d’une vision traditionnelle du RKS : cet article fait l’objet d’une traduction dans le recueil d’articles dirigé par M. Lauwers et L. Ripart annoncé en fin d’introduction). [485] Sur la promotion à l’épiscopat : B. SCHÜTTE, « Bischofserhebungen im Spiegel von Bischofsviten und Bistumsgesten der Ottonen- und Salierzeit », dans Fr.-R. Erkens (dir.), Die früh- und hochmittellterliche Bischofserhebung im europäischen Vergleich, Köln / Weimar / Vienne, 1998, p. 139-191. [486] O. GUYOTJEANNIN, « Les évêques dans l’entourage royal sous les premiers Capétiens », dans M. Parisse et X. Barral I Altet (dir.), Le roi de France et son royaume autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 91-98 [487] Id., « L’épiscopat dans le domaine capétien (Xe-XIIe s.) », dans Pouvoirs et libertés au temps des premiers Capétiens, E. Magnou Nortier (éd.), Paris, 1992, p. 97-108. [488] W. GEORGI, « Legatio uirum sapientem requirat. Zur Rolle der Erzbischöfe von Köln als königlich-kaiserliche Gesandte », dans H. Vollrath et S. Weinfurter (dir.), Köln. Stadt und Bistum in Kirche und Reich des Mittelalters. Festschrift für Odilo Engels zum 65. Geburtstag, Cologne / Weimar / Vienne, 1993, p. 61-124. [489] Sur la participation des évêques à l’ost : F. PRINZ, Klerus und Krieg im früheren Mittelalter. Untersuchungen zur Rolle der Kirche beim Aufbau der Königsherrschaft, Stuttgart, 1971, p. 147-200. Exemples régionaux : b. Royaume de Francie [490] J.-L. BIGET, « Les évêques du Rouergue et de l’Albigeois (Xe-XIe siècles) », dans X. BARRAL I ALTET, D. IOGNA-PRAT, A.M. MUNDÓ, J.M. SALRACH, M. ZIMMERMANN (dir.), La Catalogne et la France méridionale autour de l’an Mil, Barcelone, 1991, p. 191-199. – 27 – [491] J. BOUSSARD, « Les évêques en Neustrie avant la réforme grégorienne (950-1050 environ) », Journal des Savants, 1970, p. 161-196. [492] P. DEMOUY, Genèse d’une cathédrale. Les archevêques de Reims et leur Église aux XIe et XIIe siècles, Langres, 2005. [493] S. FANNING, A bishop and his world before the gregorian reform : Hubert of Angers, 1006-1047, Philadelphie, 1988. [494] M. GASMAND, Les évêques de la province ecclésiastique de Bourges (milieu Xe- fin XIe siècle), Paris, 2007, p. 27-343. [495] O. GUYOTJEANNIN, Episcopus et comes : affirmation et déclin de la seigneurie épiscopale au nord du royaume de France, Genève - Paris, 1987. [496] Aux origines d’une seigneurie ecclésiastique : Langres et ses évêques, VIIIe-XIe siècle, Langres, 1986. [497] Les évêques normands du XIe siècle, Caen, 1995. c. Royaume de Bourgogne [498] P. GANIVET, « Représentation, répartition et évolution des pouvoirs à Lyon autour de l’an mil », dans Le royaume de Bourgogne autour de l’an mil, Chambéry, 2008, p. 131-152. [499] H. GERNER, Lyon im Frühmittelalter. Studien zur Geschichte des Erzbistums und der Grafschaft im IX. und X. Jht., Cologne, 1968. [500] F. MAZEL, « L’Église d’Arles d’Ithier (961-985) à Raimbaud (1030-1069). Fondements et horizons d’une hégémonie archiépiscopale », dans L’organizzazione ecclesiastica nel tempo di San Guido. Istituzioni e territorio nel secolo XI, S. Balossino et G. B. Garbarino (éd.), Acqui Terme, 2007, p. 105-138. [501] J.-D. MOREROD, Genèse d’une principauté épiscopale. La politique des évêques de Lausanne (IXe-XIVe siècle), Lausanne, 2000. d. Royaume de Germanie [502] L’épiscopat d’Empire : M. PARISSE, « L’évêque d’Empire au XIe siècle. L’exemple lorrain », Cahiers de Civilisation Médiévale, 27, 1984, p 95-105. [503] * J.-L. KUPPER, Liège et l’Église impériale, XIe-XIIe siècles, Paris, 1981. Pour aller plus loin : [504] A. GRAF FINCK VON FINCKENSTEIN, Bischof und Reich. Untersuchungen zum Integrationsprozeβ des ottonischen-frühsalischen Reiches (919-1056), Thorbecke, 1989. [505] H. ZIELINSKI, Der Reichsepiskopat in spätottonischer und salischer Zeit (1002-1125), Stuttgart, 1984. [506] E. BALZER, Adel – Kirche – Stiftung. Studien zur Geschichte des Bistums Münster im 11. Jahrhundert, Münster, 2006 (voir le CR de M. EDER dans la Revue d’Histoire ecclésiastique, 102, 2007, p. 214-216). [507] W. GEORGI, « Die Bischöfe der Kirchenprovinz Magdeburg zwischen Königtum und Adel im 10. und 11. Jahrhundert », dans Fr.-R. ERKENS (dir.), Die früh- und hochmittellterliche Bischofserhebung im europäischen Vergleich, Köln / Weimar / Vienne, 1998, p. 83-137. [508] Sur les créations de nouveaux diocèses : S. PETERSEN, « Bistumsgründungen im Widerstreit zwischen Königen, Bischöfen und Herzögen. Die Bistumsgründungen in ottonischer, salischer und staufischer Zeit », dans E. KLUETING, H. KLUETING et H-J. SCHMIDT (dir.), Bistümer und Bistumsgrenzen vom frühen Mittelalter bis zur Gegenwart, Rome 2006, p. 81-106. [509] Sur l’affirmation du pouvoir épiscopal, vers la fin du XIe siècle : M. GROTEN, « Das Aufkommen der bischöflichen Thronsiegel im deutschen Reich », Historisches Jahrbuch, 100, 1980, p. 163-197. La puissance séculière (et foncière) de l’Église [510] H. HOFFMANN, « Grafschaften in Bischofshand », Deutsches Archiv für Erforschung des Mittelalters, 46, 1990, p. 375-480. [511] C. DASLER, Forst und Wildbann im frühen deutschen Reich. Die königlichen Privilegien für die Reichskirche vom 9. bis zum 12. Jahrhundert, Köln / Weimar / Vienne, 2001. [512] C. GODEFROID, « L’avouerie de la cathédrale Saint-Lambert de Liège, dite avouerie de Hesbaye, du Xe au milieu du XIVe siècle », Le Moyen Âge, 81, 1975, p. 371-406. [513] Fr. IRSIGLER, « Divites und pauperes in der Vita Meinwerci. Untersuchungen zur wirtschaftlichen und sozialen Differenzierung der Bevölkerung Westfalens im Hochmittelalter », Vierteljahrschrift für Sozial- und Wirtschaftsgeschichte, 57, 1970, p. 449-499. [514] * T. REUTER, « Property transactions and social relations between rulers, bishops and nobles in early eleventh-century Saxony : the evidence of the Vita Meinwerci », dans W. DAVIES et P. FOURACRE (dir.), Property and Power in the Early Middle Ages, Cambridge, 1995, p. 165-199. [515] Carte intéressante (pour les domaines ecclésiastiques) dans J. MAN, Atlas de l’an Mil, Paris, 2000, p. 55. – 28 – Quelques sièges épiscopaux : [516] Un instrument de travail pour l’Empire : E. GATZ (dir.), Die Bistümer des Heiligen Römischen Reiches von ihren Anfängen bis zur Säkularisation, Freiburg im Breisgau, 2003 (présentation synthétique de l’histoire des diocèses et bibliographie). Des études monographiques : [517] G. ALBERTONI, Le terre del vescovo. Potere e società nel Tirolo medievale (secoli IX-XI), Turin, 1996 (sur Brixen / Bressano : livre consultable en ligne sur le site de Reti medievali). [518] H. MAURER (dir.), Die Konstanzer Münsterweihe von 1089 in ihrem historischen Umfeld, Freiburg im Breisgau, 1989. [519] * B. ARNOLD, Count and Bishop in Medieval Germany. A Study of Regional Power, 1100-1350, Philadelphia, 1991 (sur Eichstätt). [520] S. WEINFURTER, « Sancta Aureatensis ecclesia. Zur Geschichte Eichstätts in ottonisch-salischer Zeit », Zeitschrift für bayerische Landesgeschichte, 49, 1986, p. 3-40. [521] D. HAGEN, Herrschaftsbildung zwischen Königtum und Adel. Die Bischöfe von Freising in salischer und frühstaufischer Zeit, Berlin, 1995. [522] E. QUITER, Untersuchung zur Entstehungsgeschichte der Kirchenprovinz Magdeburg. Ein Beitrag zur Geschichte des kirchlichen Verfassungsrechtes im zehnten Jahrhundert, Paderborn, 1969. [523] D. CLAUDE, Geschichte des Erzbistums Magdeburg bis in das 12. Jahrhundert, 2 tomes, Cologne / Vienne 19721975. [524] H. MAYR-HARTING, « The church of Magdeburg : its trade and its town in the tenth and arly eleventh centuries », dans D. ABULAFIA, M. FRANKLIN et M. RUBIN (dir.), Church and City, 1000-1500. Essays in honour of Christopher Brooke, Cambridge, 1992, p. 129-150. [525] G. MEIER, Die Bischöfe von Paderborn und ihr Bistum im Hochmittelalter, Paderborn, 1987. [526] W. HARTMANN, « Das Bistum Passau im Investiturstreit », Ostbairische Grenzmarken, 31, 1989, p. 46-60. [527] C. EHLERS, Metropolis Germaniae. Studien zur Bedeutung Speyers für das Königtum (751-1250), Göttingen, 1996. [528] H. H. ANTON et A. HAVERKAMP (dir.), Trier im Mittelalter, Trèves ,1996. [529] Fr.-R. ERKENS, Die Trierer Kirchenprovinz im Investiturstreit, Cologne / Vienne, 1987. [530] R. GROSSE, Das Bistum Utrecht und seine Bischöfe im 10. und frühen 11. Jahrhundert, Cologne / Vienne, 1987. Portraits d’évêques d’Empire : [531] Ch. MÉRIAUX, « Fulbert, évêque de Cambrai et d’Arras (933/934 -† 956) », Revue du Nord, 86, 2004, p. 525– 542. [532] E. VAN MINGROOT, « Gérard Ier de Florennes » (évêque de Cambrai), Dictionnaire d’histoire et de géographie ecclésiastique, t. 20, Paris, 1983, col. 742–751. [533] P. F. KRAMML et A. S. WEISS (dir.), Lebensbilder Salzburger Erzbischöfe aus zwölf Jahrhunderten. 1200 Jahre Erzbistum Salzburg, Salzburg, 1998 (Chr. ROHR sur Pilgrim [907-923], p. 23-40 et H. DOPSCH sur Gebhard [1060-1088], p. 41-62). [534] * H. MAYR-HARTING, Church and Cosmos in Early Ottonian Germany. The View from Cologne, Oxford, 2007 (sur Brunon de Cologne : analyse de sa biographie par Ruotger, p. 1-63). [535] P. BLOCH, « Erzbischof Bruno in Darstellungen des frühen Mittelalters », Jahrbuch des kölnischen Geschichtsvereins, 40, 1966, p. 41-50. [536] I. ACHTER, « Die Kölner Petrusreliquien und die Bautätigkeit Erzbischofs Brunos (953-965) am Kölner Dom », dans V. H. ELBERN (dir.), Das erste Jahrtausend. Kultur und Kunst im werdenden Abendland an Rhein und Ruhr. Textband, vol. 2, Düsseldorf, 1964, p. 948-991. [537] * R. FOLZ, « Un évêque ottonien : Thierry Ier de Metz (965-984) », dans Media in Francia... Recueil de Mélanges offert à Karl Ferdinand Werner à l’occasion de son 65e anniversaire par ses amis et collègues français, Maulévrier, 1989, p. 139-156. [538] W. BERSCHIN, « Erkanbald von Straβburg (965-991) », dans : Id., Mittellateinische Studien, Heidelberg, 2005, p. 267-283 (publication initiale : Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, 134, 1986, p. 1-20). [539] Fr. J. RONIG (dir.), Egbert, Erzbischof von Trier, 977-993. Gedenkschrift der Diözese Trier zum 1000. Todestag, tome 1 : Katalog- und Tafelband; tome 2 : Aufsätze, Trèves, 1993. [540] J.-L. KUPPER, « Otbert de Liège : les manipulations monétaires d’un évêque d’Empire à l’aube du XIIe siècle », Le Moyen Âge, 86, 1980, p. 353-385. [541] Id., « Notger de Liège, un évêque lotharingien aux alentours de l’an mille », dans H.-W. HERRMANN et R. SCHNEIDER (dir.), Lotharingia. Eine europäische Kernlandschaft um das Jahr 1000. Une région au centre de l’Europe autour de l’an Mil, Sarrebrücken, 1995, p. 143-153. [542] Ph. GEORGE et J.-L. KUPPER, « Hagiographie et politique autour de l’an Mil : l’évêque de Liège Notger et l’abbaye de Stavelot-Malmedy », dans É. RENARD et al. (dir.), "Scribere sanctorum gesta". Recueil d’études d’hagiographie médiévale offert à Guy Philippart, Turnhout, 2005, p. 441-450. [543] W. HARTMANN (dir.), Bischof Burchard von Worms, 1000-1025, Mayence, 2000. – 29 – [544] G. JENAL, Erzbischof Anno II. von Köln (1056-75) und sein politisches Wirken. Ein Beitrag zur Geschichte der Reichs- und Territorialpolitik im 11. Jahrhundert, Stuttgart, 1974. [545] H. VOLLRATH, « Erzbischof Hildolf von Köln (1075-1078) : "Hässlich anzusehen und von erbärmlicher Gestalt". Eine Fallstudie zum Konzept von kanonischer Wahl und Reformfeindschaft im Investiturstreit », dans H. VOLLRATH & S. WEINFURTER (dir.), Köln. Stadt und Bistum in Kirche und Reich des Mittelalters. Festschrift für Odilo Engels zum 65. Geburtstag, Cologne / Weimar / Vienne, 1993, p. 259-281. [546] T. REUTER (dir.), Warriors and Churchmen in the High Middle Ages. Essays presented to Karl Leyser, Londres / Rio Grande, 1992 (voir les contributions de J. NIGHTINGALE sur Gérard de Toul et de B. ARNOLD sur les catalogues épiscopaux). [547] M. BALZER, « Zeugnisse für das Selbstverständnis Bischof Meinwerks von Paderborn », dans N. KAMP & J. WOLLASCH (dir.), Tradition als historische Kraft. Interdisziplinäre Forschungen zur Geschichte des früheren Mittelalters, Berlin / New York, 1982, p. 267-296. Sur le souvenir des évêques : [548] K. SCHMID, « Der Stifter und sein Gedenken. Die Vita Bennonis als Memorialzeugnis », dans N. KAMP et J. WOLLASCH (dir.), Tradition als historische Kraft. Interdisziplinäre Forschungen zur Geschichte des früheren Mittelalters, Berlin / New York, 1982, p. 297-322 [sur Benno II d’Osnabrück]. [549] G. ALTHOFF, « Verformungen durch mündliche Tradition : Geschichten über Erzbischof Hatto von Mainz », dans H. KELLER et N. STAUBACH (dir.), Iconologia sacra. Mythos, Bildkunst und Dichtung in der Religions- und Sozialgeschichte Alteuropas. Festschrift für Karl Hauck zum 75. Geburtstag, Berlin / New York, 1994, p. 438450. 2. Moines et chanoines a. Perspectives générales [550] * J. WOLLASCH, « Monasticism : the first wave of reform », dans The new Cambridge medieval history, t. III, c. 900-c.1024, Cambridge, 1999, p. 163-185. [551] R. KOTTJE et H. MAURER, éd., Monastische Reformen im 9. und 10. Jahrhundert, Sigmaringen, 1989 (voir le compte-rendu de D. IOGNA-PRAT dans Francia, 20, 1992/1, p. 291-295). [552] A. DIERKENS, D. MISONNE et J.-M. SANSTERRE (dir.), Le monachisme à Byzance et en Occident du VIIIe au Xe siècle. Aspects internes et relations avec la société, = Revue bénédictine, 109, 1993. [553] G. P. MARCHAL, « Was war das weltliche Kanonikerinstitut im Mittelalter ? Dom- und Kollegiatsstifte : eine Einführung und eine neue Perspektive », Revue d’histoire ecclésiastique, 94 (1999), p. 761-807 et 95 (2000), p. 7-53 [554] A. MASSONI, « Un nouvel instrument de travail pour la communauté scientifique : le répertoire des collégiales séculières de France à l’époque médiévale », Revue d’histoire ecclésiastique, 102, 2007, p. 915-939. [555] M. PARISSE, « Les chanoinesses séculières », dans Aspects de la vie conventuelle aux XIe - XIIe siècles, Lyon, 1975, p. 145-150. b. Cluny [556] Une introduction commode : * D. IOGNA-PRAT, « Ecclésiologie et système ecclésial clunisiens », dans id., Études clunisiennes, Paris, 2002, p. 11-34. Quelques visions d’ensemble, parfois anciennes : [557] C. VIOLANTE, « Il monachesimo cluniacense di fronte al mondo politico ed ecclesiastico (secoli X e XI) », dans Spiritualità cluniacense, Todi, 1960, p.153-242. [558] A. H. BREDERO, « Cluny et le monachisme carolingien : continuité et discontinuité », dans Benedictine Culture, W. Lourdaux et D. Verhelst (éd.), Louvain, 1983, p. 50-75. [559] M. PACAUT, L’ordre de Cluny (909-1789), Paris, 1986. [560] G. CONSTABLE, « Cluny in the Monastic World of the Tenth Century », dans Il Secolo di ferro : mito e realtà del secolo X, Settimane di Studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 38, Spolète, 1991, t. 1, p. 391-448. Deux études récentes : [561] * D. MÉHU, Paix et communautés autour de l’abbaye de Cluny (Xe-XVe siècles), Lyon, 2001 (l’idéologie et les formes de la domination clunisienne à l’échelle locale). [562] I. ROSÉ, Construire une société seigneuriale. Itinéraire et ecclésiologie de l’abbé Odon de Cluny (fin du IXemilieu du Xe siècle), Turnhout, 2008 (le premier essor de Cluny dans le nouveau contexte politique du premier Xe siècle) Trois importants recueils d’articles : – 30 – [563] Die Cluniazenser in ihrem politisch-soziales Umfeld, G. Constable, G. Melville et J. Oberste (éd.), Münster, 1998 (articles en français, en anglais et en allemand). [564] G. CONSTABLE, Cluny from the Xth to the XIIth Centuries. Further Studies, Aldershot, 2000. [565] * D. IOGNA-PRAT, Études clunisiennes, Paris, 2002. c. Le monachisme hors de Cluny : le royaume de Francie [566] Abbon de Fleury, un abbé de l’an mil, actes du colloque d’Orléans et Saint-Benoît-sur-Loire (juin 2004), à paraître fin 2008. [567] N. BULST, Untersuchungen zu den Klosterreformen Wilhelms von Dijon, Bonn, 1973. [568] A. DIERKENS, Abbayes et chapitres entre Sambre et Meuse (VIIe-XIe siècle), Sigmarigen, 1985. [569] M. FIXOT et J.-P. PELLETIER (dir.), Saint-Victor de Marseille. Etudes archéologiques et historiques, à paraître début 2009. [570] J.-H. FOULON, « Stratégies politiques, fondations monastiques et recours à Rome vers l’an mil : le cas de Beaulieu-lès-Loches », Revue historique, 307, 2005, p. 251-281 ; id., « Pouvoir pontifical, rivalités politiques et exemption autour de l’an Mil: les fondations de Bourgueil et de Beaulieu-Lès-Loches », dans C. CAROZZI, H. TAVIANI-CAROZZI (dir.), Le pouvoir au Moyen Âge, Aix-en Provence, 2005, p. 169-191. [571] V. GAZEAU, Normannia monastica. Princes normands et abbés bénédictins, Turnhout, 2007. [572] E. MAGNANI SOARES-CHRISTEN, Monastères et aristocraties en Provence, milieu Xe-début XIIe siècle, Münster, 1999. [573] W. MOHR, Studien zur Klosterreform des Grafens Arnulf I von Flandern, Louvain, 1992. [574] Les moines du Der (673-1790), P. Corbet (éd.), Langres, 2000. [575] P. RICHÉ, Abbon de Fleury : Un moine savant et combatif (vers 950-1004), Turnhout, 2004. [576] M. RUBELLIN, « Monastères et évêques dans le diocèse de Lyon aux IXe et Xe siècles » et « L’abbaye de Savigny en Lyonnais au Moyen Âge », dans Église et société chrétienne d’Agobard à Valdès, Lyon, 2003, p. 245-264 et 295-326. d. La vie conventuelle : le royaume de Germanie Premières approches : [577] M. GAILLARD, D’une réforme à l’autre (816-934) : les communautés religieuses en Lorraine à l’époque carolingienne, Paris, 2006. [578] Th. VOGTHERR, Die Reichsabteien der Benediktiner und das Königtum im hohen Mittelalter (900–1125), Stuttgart, 2000. [579] H. SEIBERT, Abtserhebungen zwischen Rechtsnorm und Rechtswirklichkeit. Formen der Nachfolgeregelung in lothringischen und schwäbischen Klöstern der Salierzeit (1024-1125), Mayence, 1995 [580] C. EHLERS, « Franken und Sachsen gründen Klöster. Beobachtungen zu Integrationsprozessen des 8. - 10. Jahrhunderts am Beispiel von Essen, Gandersheim und Quedlinburg », dans M. HOERNES et H. RÖCKELEIN (dir.), Gandersheim und Essen. Vergleichende Untersuchungen zu sächsischen Frauenstiften, Essen, 2006, p. 1131. [581] Un exemple de canonicat : H. BOOCKMANN, « Eine Urkunde Konrads II. für das Damenstift Obermünster in Regensburg. Zu einem verschenkten Königsszepter und zum Königskanonikat », dans L. FENSKE, W. RÖSENER et Th. ZOTZ (dir.), Institutionen, Kultur und Gesellschaft im Mittelalter. Festschrift für Josef Fleckenstein zu seinem 65. Geburtstag, Sigmaringen, 1984, p. 207-219. [582] Un exemple de l’intégration des laïcs à la fraternité monastique : K. SCHMID, « Von den ‘fratres conscripti’ in Ekkeharts St. Galler Klostergeschichten », Frühmittelalterliche Studien, 25, 1991, p. 109-122. Les communautés de femmes à l’Est : [583] * M. PARISSE, « Noblesse et monastères en Lotharingie du IXe au XIe siècle », dans R. KOTTJE et H. MAURER (dir.), Monastische Reformen im 9. und 10. Jahrhundert, Sigmaringen, 1989, p. 167-196. [584] Id., « Les femmes au monastère dans le Nord de l’Allemagne du IXe au XIe siècle. Conditions sociales et religieuses », dans W. AFFELDT (dir.), Frauen in Spätantike und Frühmittelalter. Lebensbedingungen – Lebensnormen – Lebensformen, Sigmaringen, 1990, p. 311-324. [585] * Id., « Les monastères de femmes en Saxe, Xe - XIIe siècles », Revue Mabillon, n.s. 2 (= t. 63), 1991, p. 5-48. [586] G. ALTHOFF, « Gandersheim und Quedlinburg. Ottonische Frauenklöster als Herrschafts- und Überlieferungszentren », Frühmittelalterliche Studien, 25, 1991, p. 123-144. [587] K. BODARWÉ, Sanctimoniales litteratae. Schriftlichkeit und Bildung in den ottonischen Frauenkommunitäten Gandersheim, Essen und Quedlinburg, Münster, 2004. [588] L. KÖRNTGEN, « Zwischen Herrschern und Heiligen. Zum Verhältnis von Königsnähe und Eigeninteresse bei den ottonischen Frauengemeinschaften Essen und Gandersheim », dans Herrschaft, Liturgie und Raum. Studien zur mittelalterlichen Geschichte des Frauenstifts Essen, Essen, 2002, p. 7-23. – 31 – [589] K. BODARWÉ, « Roman martyrs and their veneration in Ottonian Saxony : the case of the sanctimoniales of Essen », Early Medieval Europe, 9, 2000, p. 345-365. [590] G. BERGHAUS, Th. SCHILP et M. SCHLAGHECK (dir.), Herrschaft, Bildung und Gebet. Gründung und Anfänge des Frauenstifts Essen, Essen, 2000. [591] J. GERCHOW et Th. SCHILP (dir.), Essen und die sächsischen Frauenstifte im Frühmittelalter, Essen, 2003. [592] U. LUDWIG, « Graf Wichmann von Hamaland und die Gründung des Frauenstifts Elten », dans K. BODARWÉ et Th. SCHILP (dir.), Herrschaft, Liturgie und Raum. Studien zur mittelalterlichen Geschichte des Frauenstifts Essen, Essen, 2002, p. 81-100. Gorze et la réforme monastique dans le royaume de Germanie : [593] K. HALLINGER, Gorze-Kluny, Studien zu den monastischen Lebensformen und Gegensätzen im Hochmittelalter, Rome, 1950-51. [594] M. PARISSE, « L’abbaye de Gorze dans le contexte politique et religieux lorrain à l’époque de Jean de Vandières (900-974) », dans : M. PARISSE et O. G. OEXLE (dir.), L’abbaye de Gorze au Xe siècle, Nancy 1993, p. 51-90. [595] Id., « Restaurer un monastère au Xe siècle. L’exemple de Gorze », dans Fr. J. FELTEN et N. JASPERT (dir.), Vita Religiosa im Mittelalter. Festschrift für Kaspar Elm zum 70. Geburtstag, Berlin, 1999, p. 55-78. [596] G. BARONE, « La vie quotidienne dans une grande abbaye réformée : Gorze au Xe siècle », dans M. DERWICH (dir.), La vie quotidienne des moines et chanoines réguliers au Moyen Âge et Temps modernes, Wrocław, 1995, p. 131-140 [597] * J. NIGHTINGALE, Monasteries and Patrons in the Gorze Reform. Lotharingia c. 850–1000, Oxford, 2001. [598] A. WAGNER, Gorze au XIe siècle. Contribution à l’histoire du monachisme bénédictin dans l’Empire, Turnhout, 1996. [599] M. PARISSE, « Varangéville, prieuré de Gorze », dans Saint Chrodegang, Metz, 1967, p. 153-167. [600] J. CHOUX, « Décadence et réforme monastique dans la province de Trèves, 855-959 », Revue Bénédictine, 70, 1960, p. 204-223. [601] * Ph. GEORGE, « Un réformateur lotharingien de choc : l’abbé Poppon de Stavelot (978-1048) », Revue Mabillon, n.s. 10 (= t. 71), 1999, p. 89-111. [602] J. WOLLASCH, Mönchtum des Mittelalters zwischen Kirche und Welt, Munich 1973. [603] J. WOLLASCH, « Der Einfluβ des Mönchtums auf Reich und Kirche vor dem Investiturstreit », dans K. SCHMID (dir.), Reich und Kirche vor dem Investiturstreit. Vorträge beim wissenschaftlichen Kolloquium aus Anlaβ des achtzigsten Geburtstags von Gerd Tellenbach, Sigmaringen, 1985, p. 35-48. [604] U. FAUST et Fr. QUARTHAL (dir.), Die Reformverbände und Kongregationen der Benediktiner im deutschen Sprachraum, St. Ottilien, 1999 (J. SEMMLER sur Siegburg, M. SINDERHAUF sur Sankt-Blasien, K. SCHREINER sur Hirsau, E. HOCHHOLZER sur Gorze). [605] J. SEMMLER, Die Klosterreform von Siegburg. Ihre Ausbreitung und ihr Reformprogramm im 11. und 12. Jahrhundert, Bonn, 1959. [606] I. ROITNER, « Sorores inclusae. Bistumspolitik und Klosterreform im Geist von Cluny / Hirsau in der Diözese Salzburg », Revue Mabillon, n.s. 18 (= t. 79), 2007, p. 73-131. Quelques autres communautés masculines à l’Est : [607] * M. PARISSE, « La communauté monastique de Fulda », Francia, 7, 1979, p. 551-565. [608] M. C. FERRARI, J. SCHROEDER et H. TRAUFFLER (dir.), Die Abtei Echternach, 698-1998, Luxembourg, 1999. [609] P. OCHSENBEIN (dir.), Das Kloster St. Gallen im Mittelalter. Die kulturelle Blüte vom 8. bis zum 12. Jahrhundert, Darmstadt, 1999. [610] Die Kultur der Abtei Reichenau. Erinnerungsschrift zur zwölfhundertsten Wiederkehr des Gründungsjahres des Inselklosters, 724-1924, Munich, 1925. [611] U. HUSSONG, « Studien zur Geschichte der Reichsabtei Fulda bis zur Jahrtausendwende », Archiv für Diplomatik, 31, 1985, p. 1-225 et 32 1986, p. 129-304. [612] G. SCHRIMPF (dir.), Kloster Fulda in der Welt der Karolinger und Ottonen, Francfort/Main, 1996. [613] K. NASS, Untersuchungen zur Geschichte des Bonifatiusstifts Hameln. Von den monastischen Anfängen bis zum Hochmittelalter, Göttingen, 1986. [614] Ph. HAFNER, Die Reichsabtei Hersfeld bis zur Mitte des 13. Jahrhunderts, Hersfeld, 1936. [615] G. MINN, Kathedralstadt und Benediktinerkloster. Studien zum Verhältnis der Abtei St. Vinzenz zur Stadt Metz im Mittelalter, Trèves, 2002 (voir le CR de R. BORNERT dans la Revue d’Histoire Ecclésiastique, 100, 2005, p. 915-918). [616] M. MOSTERT, « La clôture brisée. Les laïcs dans la vie quotidienne des moines aux Pays-Bas septentrionaux (Xe - XIIe siècles) : le cas d’Egmond », dans M. DERWICH (dir.), La vie quotidienne des moines et chanoines réguliers au Moyen Âge et Temps modernes, Wrocław, 1995, p. 227-241. [617] P. BERTRAND, « Réformes ecclésiastiques, luttes d’influence et hagiographie à l’abbaye de Maubeuge (IXe XIe s.) », dans Medieval Narrative Sources. A Gateway into the Medieval Mind, éd. W.Verbeke, L. Milis et J. Goossens, Louvain, 2005, p. 55-75. – 32 – e. Chanoines et chapitres [618] J.-F. LEMARIGNIER, « Aspects politiques des fondations de collégiales dans le royaume de France au XIe siècle », dans La vita commune del clero nei secoli XI-XII, Milan, 1962, t. I, p. 19-40 (repris dans id., Recueil d’articles rassemblés par ses disciplies. Structures politiques et religieuses dans la France du haut Moyen Âge, Paris, 1995, p. 365-386). [619] Ch. MÉRIAUX, « Communautés de clercs et communautés de chanoines dans les diocèses d’Arras, Cambrai, Tournai et Thérouanne (VIIe-XIe siècles) », dans S. Lorenz et T. Zotz (dir.), Frühformen von Stiftskirchen in Europa. Funktion und Wandel religiöser Gemeinschaften vom 6. bis zum Ende des 11. Jahrhunderts. Festgabe für Dieter Mertens zum 65. Geburtstag, Leinfelden-Echterdingen, 2005, p. 251-286. [620] H. NOIZET, La fabrique de la ville. Espaces et sociétés à Tours (IXe-XIIIe siècle), Paris, 2007 (nombreux développements sur le chapitre de Saint-Martin de Tours et ses relations avec les puissants de la fin du IXe au XIe siècle). 3. Le contrôle du sacré a. Culte des saints et usages de la sainteté Un rapide panorama : [621] P. CORBET, « Les modèles hagiographiques de l’an mil », dans Hommes et sociétés dans l’Europe de l’an mil, P. Bonnassie et P. Toubert (éd.), Toulouse, 2004, p. 379-388. Rois et reines : [622] * P. CORBET, Les saints ottoniens. Sainteté dynastique, sainteté royale et sainteté féminine autour de l’an Mil, Sigmaringen, 1986. [623] Adélaïde de Bourgogne. Genèse et représentation d’une sainteté impériale, P. Corbet, M. Goullet et D. IognaPrat (éd.), Dijon, 2002. [624] L. RIPART, « Saint Maurice et la tradition régalienne bourguignonne (443-1032) », dans P. Paravy (dir.), Des Burgondes au royaume de Bourgogne (Ve-Xe siècle), Grenoble, 2002, p. 211-250. [625] R. FOLZ, Les saints rois du Moyen Âge en Occident (VIe-XIIIe siècles), Bruxelles 1984. [626] Id., Les saintes reines du Moyen Âge en Occident (VIe-XIIIe siècles), Bruxelles 1992. Nobles et guerriers : [627] A. BARBERO, « Santi laici e guerrieri. Le trasformazioni di un modello nell’agiografia altomedievale », dans Modelli di santità e modelli di comportamento. Contrasti, intersezioni, complementarità, G. Barone, M. Caffiero, F. Scorza Barcellona Francesco (éd.), Turin, 1994, p. 125-140. [628] * Guerriers et moines. Conversion et sainteté aristocratiques dans l’Occident médiéval (IXe-XIIe siècle), M. LAUWERS (éd.), Antibes, 2002 (en particulier les articles de D. Iogna-Prat, M. Goullet, A. GuerreauJalabert, C. Carozzi et M. Lauwers). Évêques : [629] S. COUÉ, Hagiographie im Kontext. Schreibanlaβ und Funktion von Bischofsviten aus dem 11. und vom Anfang des 12. Jahrhunderts, Berlin/New York, 1997. b. La manipulation des reliques [630] Un essai général : E. BOZOKY, La politique des reliques de Constantin à saint Louis, Paris, 2006, p. 120-259. [631] D. BARTHÉLEMY, Chevaliers et miracles. La violence et le sacré dans la société féodale, Paris, 2004. Pour approfondir : [632] P. BERTRAND, « Authentiques de reliques : authentiques ou reliques ? », Le Moyen Âge, 112, 2006, p. 363-374. [633] P. BERTRAND et Ch. MÉRIAUX, « Cambrai-Magdebourg : les reliques des saints et l’intégration de la Lotharingie dans le royaume de Germanie au milieu du Xe siècle », Médiévales, 51, 2006, p. 85-96 (sur un ensemble de translations de reliques commanditées par les Ottoniens). [634] * E. BOZOKY, « La politique des reliques des premiers comtes de Flandre (fin IXe-fin XIe) », dans E. BOZOKY et A.-M. HELVÉTIUS (dir.), Les reliques. Objets, cultes, symboles, Turnhout, 1999, p. 271-292. [635] M. C. FERRARI, « Lemmata sanctorum. Thiofrid d’Echternach et le discours sur les reliques au XIIe siècle », Cahiers de Civilisation Médiévale, 38, 1995, p. 215-225. [636] P. GEARY, « L’humiliation des saints », Annales ESC, janvier-février 1979, p. 27-42. [637] Id., Le vol des reliques au Moyen Âge : Furta sacra, Paris, 1993. [638] Ph. GEORGE, « Les reliques de Stavelot et de Malmedy à l’honneur vers 1040. Dedicatio et inventio Stabulensis », Revue d’histoire ecclésiastique, 99, 2004, p. 347-369 – 33 – [639] L. K. LITTLE, « La morphologie des malédictions monastiques », Annales ESC, 24, 1979, p. 43-60. [640] Id., Benedictine maledictions. Liturgical cursing in romanesque France, Ithaca-Londres, 1993. [641] A. REMENSNYDER, « Un problème de cultures ou de culture ? La statue-reliquaire et les joca de sainte Foy de Conques dans le Liber miraculorum sancte Fidis de Bernard d’Angers », Cahiers de civilisation médiévale, 33, 1990, p. 351-379. Voir aussi sur ce texte l’ouvrage de D. BARTHÉLEMY, n°631, p. 72-113. [642] A. WAGNER et M. GOULLET, « Reliques et pouvoirs dans le diocèse de Verdun aux Xe-XIe siècles », Revue Mabillon, n.s. 10, 1999, p. 67-88 [643] A. WAGNER, « Collection de reliques et pouvoir épiscopal au Xe siècle. L’exemple de l’évêque Thierry Ier de Metz », Revue d’Histoire de l’Église de France, 83, 1997, p. 317-341. Et les démons ? [644] F. CHAVE-MAHIR, L’exorcisme des possédés dans l’Église d’Occident (Xe-XVe s.), à paraître à Turnhout fin 2008. Voir aussi l’article de D. Barthélemy dans le n°566. – 34 – II. STRUCTURES ET PRATIQUES EN MUTATION A. LES RENOUVELLEMENTS DE L’ENCADREMENT ECCLÉSIASTIQUE 1. La paroisse et le diocèse Des classiques aujourd’hui remis en cause : [645] M. AUBRUN, La paroisse en France des origines au XVe siècle, Paris, 1986 (rééd. 2008). [646] G. FOURNIER, « La mise en place du cadre paroissial et l’évolution du peuplement », dans Cristianizzazione ed organissazione ecclesiastica delle campagne nell’alto medioevo : espanzione e resistenze, Settimane di Studio del Centro italiano di studi sull’alto Medioevo, 28, Spolète, 1982, p. 405-575. Nouvelles approches : [647] * La Paroisse. Genèse d’une forme territoriale, Médiévales, 49, 2005. Voir en particulier les contributions de : [648] M. LAUWERS, « Paroisse, paroissiens et territoire. Remarques sur parochia dans les textes latins du Moyen Age », p. 11-32 ; [649] et E. ZADORA RIO, « Territoires paroissiaux et construction de l’espace vernaculaire », p. 105-119. [650] E. ZADORA-RIO (dir.), Des paroisses de Touraine aux communes d’Indre-et-Loire : la formation des territoires, Tours, 2008. [651] F. MAZEL (dir.), L’espace du diocèse. Genèse d’un territoire dans l’Occident médiéval (Ve-XIIIe siècles), Rennes, 2008 (à paraître en septembre 2008). Sur les circonscriptions intermédiaires : [652] A. DIERKENS, « La création des doyennés et des archidiaconés dans l’ancien diocèse de Liège (début du Xe siècle?). Quelques remarques de méthode », Le Moyen Âge, 92, 1986, p. 345-365 [653] A. DEBLON, « Les origines des doyennés ruraux dans le diocèse de Liège », Le Moyen Âge, 105, 1999, p. 703716. L’encadrement des fidèles et la spiritualité des laïcs : [654] C. VOGEL, Le pécheur et la pénitence au Moyen Âge, Paris, 1969 [655] Id., « Les rites de la pénitence publique aux Xe et XIe siècles », dans P. GALLAIS et Y.-J. RIOU (dir.), Mélanges offerts à René Crozet, Poitiers, 1966, t. 1, p. 137-144 [656] Id., « Pratiques superstitieuses au début du XIe siècle d’après le Corrector sive medicus de Burchard, évêque de Worms (965-1025) », dans Études de civilisation mdiévale (IXe - XIIe siècles). Mélanges offerts à Edmond-René Labande, Poitiers, 1974, p. 751-761. [657] N. KYLL, Tod, Grab, Begräbnisplatz, Totenfeier. Zur Geschichte ihres Brauchtums im Trierer Lande und in Luxemburg unter besonderer Berücksichtitung des Visitationshandbuches des Regino von Prüm († 915), Bonn, 1972. [658] * S. HAMILTON, The Practice of Penance, 900-1050, Woodbridge, 2001. [659] M. RAMPTON, « Burchard of Worms and Female Magical Ritual », dans J. ROLLO-KOSTER (dir.), Medieval and Early Modern Ritual. Formalized Behavior in Europe, China and Japan, Leyde / Boston / Cologne, 2002, p. 734. [660] L. KÖRNTGEN, « Canon law and the practice of penance : Burchard of Worms’s penitential », Early Medieval Europe, 14, 2006, p. 103-117. [661] A. FIREY (dir.), The new history of penance, à paraître à Leyde fin 2008. La possession des églises : [662] Une vision d’ensemble récente : S. WOOD, The proprietary church in the medieval West, Oxford, 2006, parties 2 et 3. Le contrôle des autels : [663] B. DELMAIRE, Le diocèse d’Arras de 1093 au milieu du XIVe siècle. Recherches sur la vie religieuse dans le Nord de la France au Moyen Âge, Arras, 1994, chapitre 4. [664] W. PETKE, « Von der klösterlichen Eigenkirche zur Inkorporation in Lothringen und Nordfrankreich im 11. und 12. Jahrhundert », Revue d’histoire ecclésiastique, 87, 1992, p. 34-72 et 375-404. [665] P. OBERHOLZER, Vom Eigenkirchenwesen zum Patronatsrecht. Leutkirchen des Klosters St. Gallen im Früh- und Hochmittelalter, Saint-Gall, 2002. 2. Le regroupement des hommes autour des églises et des aires funéraires a. La sacralisation des lieux – 35 – Approches globales : [666] C. TREFFORT, « Du cimiterium christianorum au cimetière paroissial : évolution des espaces funéraires en Gaule du VIe au Xe siècle », dans H. GALINÉ, E. ZADORA-RIO (dir.), Archéologie du cimetière chrétien, Revue archéologique du Centre de la France, suppl. 11, 1996, p. 55-63. [667] * M. LAUWERS, Naissance du cimetière. Lieux sacrés et terre des morts dans l’Occident médiéval, Paris, 2005. [668] D. IOGNA-PRAT, La Maison Dieu. Une histoire monumentale de l’Église au Moyen Âge (v. 800 -v. 1200), Paris, 2006. Pour approfondir : [669] C. TREFFORT, « Consécration de cimetière et contrôle épiscopal des lieux d’inhumations au Xe siècle », dans M. KAPLAN (dir.), Le sacré et son inscription dans l’espace à Byzance du IVe au XIIIe siècle. Études comparées, Paris, 2001, p. 285-299. [670] M. ZIMMERMANN, « La consécration des églises en Cerdagne aux Xe et XIe siècles. Une territorialisation de la foi », Études Roussillonnaises, 21, 3e s., 2005, p. 65-86. [671] M. LAUWERS, « Consécration d’églises, réforme et ecclésiologie monastique. Recherches sur les chartes de consécration provençales du XIe siècle », dans Mises en scène et mémoires de la consécration de l’église dans l’Occident médiéval, D. Méhu (éd.), Turnhout, 2008, p. 93-142. [672] Sur les constructions d’églises autour de l’an mille : J.-P. CAILLET, « Le mythe du renouveau architectural roman », dans Cahiers de civilisation médiévale, 43, 2000, p. 341-369. b. L’encadrement des populations, études de cas [673] Une réflexion d’ensemble : E. ZADORA-RIO, « Le village des historiens et le village des archéologues », dans Campagnes médiévales : l’homme et son espace. Etudes offertes à Robert Fossier, Paris, 1994, p. 145-153. [674] * M. FIXOT et E. ZADORA-RIO (dir.), L’environnement des églises et la topographie religieuse des campagnes médiévales, Paris, 1994. Voir en particulier les contributions de : [675] P. BONNASSIE, « Les sagreres catalanes : la concentration de l’habitat dans le cercle de paix des églises (XIe siècle) », p. 68-75. [676] M. BOURIN et A. DURAND, « Église paroissiale, cimetière et castrum en Bas Languedoc (Xe-XIIe siècle) », p. 98106. [677] E. ZADORA RIO, « L’église et le regroupement de l’habitat en Anjou aux XIe et XIIe s. », p. 139-148. Pour aller plus loin : [678] A. CATAFAU, Les celleres et la naissance du village en Roussillon (Xe-XVe s.), Perpignan, 1998. [679] Y. CODOU, « Le paysage religieux et l’habitat rural en Provence de l’Antiquité tardive au XIIe siècle », Archéologie du Midi médiéval, 21, 2003, p. 33-69. [680] E. LORANS, « Bourgs, églises et châteaux en Touraine aux XIe et XIIe siècles », Annales de Bretagne et des pays de l’ouest, t. 97, 1990, p. 437-461. Voir aussi l’ouvrage d’E. LORANS n°453. [681] P. OBERHOLZER, Vom Eigenkirchenwesen zum Patronatsrecht. Leutkirchen des Klosters St. Gallen im Früh- und Hochmittelalter, St.Gallen, 2002. [682] O. PASSARIUS, R. DONAT et A. CATAFAU (dir.), Vilarnau. Un village du Moyen Âge en Roussillon, Perpignan, 2008 (une monographie exemplaire). [683] D. PICHOT, Le village éclaté. Habitat et société dans les campagnes de l’ouest au Moyen Âge, Rennes, 2002, p. 113-227 et 287-325. [684] J.-F. REYNAUD (dir.), Espaces monastiques ruraux en Rhône-Alpes, Lyon, 2002. [685] L. SCHNEIDER, « Le rôle des dépendances monastiques dans la morphogenèse villageoise du Languedoc central », dans G. FABRE, M. BOURIN, J. CAILLE, A. DEBORD (dir.), Morphogénèse du village médiéval (IXe-XIIe siècle), Montpellier, 1996, p. 227-241. Voir aussi l’ouvrage dirigé par E. ZADORA RIO n°650. 3. Le développement des dépendances et des réseaux monastiques Les problèmes de structures institutionnelles : [686] G. MELVILLE, « Diversa sunt monasteria et diversas habent institutiones. Aspetti delle molteplici forme organizzative dei religiosi nel Medioevo », dans Chiesa e società. I secoli XII-XVI, G. Zitto (éd.), Turin, 1995, p. 323-345. [687] Prieurs et prieurés dans l’Occident médiéval, J.-L. Lemaitre (éd.), Genève, 1987 (en particulier l’article d’A.M. BAUTIER, « De “prepositus” à “prior”, de “cella” à “prioratus” : évolution linguistique et genèse d’une institution [jusqu’à 1200] », p. 1-21). – 36 – [688] Naissance et fonctionnement des réseaux monastiques et canoniaux, Saint-Étienne, 1991 (en particulier les articles de C. Fonseca, N. Bulst, M. Pacaut, D. Misonne, C. Lauranson-Rosaz et M. Parisse). Pour approfondir, quelques cas particuliers : [689] Cluny : D. W. POECK, “Cluniacensis Ecclesia”. Der cluniacensische Klosterverband (10.-12. Jahrhundert), Munich, 1998 (une étude essentielle sur les structures institutionnelles du “réseau clunisien” et leur évolution). Voir aussi les études de D. IOGNA-PRAT n°556, D. MÉHU n°561 et I. ROSÉ n°562. [690] Saint-Victor de Marseille : E. MAGNANI SOARES-CHRISTEN, Monastères et aristocraties en Provence, milieu Xedébut XIIe siècle, Münster, 1999, p. 276-283 et 462-465. [691] Marmoutier, Saint-Florent de Saumur, études régionales sur le tissu des prieurés en Bretagne, dans le Maine, la Charente et les Alpes : D. P ICHOT et F. MAZEL (dir.), Prieurés et société au Moyen Âge, Annales de Bretagne et des pays de l’ouest, t. 113/3, 2006. [692] Saint-Germain d’Auxerre : N. DEFLOU-LECA, Saint-Germain d’Auxerre et ses dépendances (Ve-XIIIe siècle). Un monastère bénédictin au haut Moyen Âge, Saint-Étienne, à paraître fin 2008. 4. Les nouvelles immunités ecclésiastiques [693] Un essai : B. H. ROSENWEIN, Negotiating Space. Power, Restraint, and Privileges of Immunity in Early Medieval Europe, Ithaca, 1999. Pour approfondir : [694] J.-F. LEMARIGNIER, « De l’immunité à la seigneurie ecclésiastique. Les territoires coutumiers d’églises en Ile-deFrance et dans les régions voisines d’après les diplômes des premiers Capétiens (987-1108) », dans Études d’histoire du droit canonique dédiées à Gabriel Le Bras, t. I, Paris, 1965, p. 619-630 (repris dans id., Recueil d’articles rassemblés par ses disciplies. Structures politiques et religieuses dans la France du haut Moyen Âge, Paris, 1995, p. 273-284). [695] D. MÉHU, « Les cercles de la domination clunisienne », Annales de Bourgogne, 72/3, 2000, p. 337-396. B. LES PRATIQUES POLITIQUES ET SOCIALES [696] Quelques travaux d’un héraut de cette nouvelle tendance historiographique : G. ALTHOFF, Spielregeln der Politik im Mittelalter. Kommunikation in Frieden und Fehde, Darmstadt 1997 (voir le CR de J. BARROW, « Playing by the rules : Conflict management in tenth- and eleventh-century Germany », Early Medieval Europe, 11, 2002, p. 389-396) [697] Id., « Friendship and Political Order », dans J. HASELDINE (dir.), Friendship in Medieval Europe, Stroud, 1999, p. 91-105. [698] Sur l’importance de la liturgie dans la vie sociale : É. PALAZZO, Liturgie et société au Moyen Âge, Paris, 2000. 1. L’économie du don et ses enjeux a. Les pratiques commémoratives [699] Une introduction rapide : * J. WOLLASCH, « Les moines et la mémoire des morts », dans D. IOGNA-PRAT et J.-C. PICARD (dir.), Religion et culture autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 47-54. Pour approfondir : [700] G. ALTHOFF, Amicitiae und pacta. Bündnis, Einung, Politik und Gebetsgedenken im beginnenden 10. Jahrhundert, Hanovre, 1992 [701] Id., « Unerforschte Quellen aus quellenarmer Zeit (IV) : Zur Verflechtung der Führungsschichten in den Gedenkquellen des frühen zehnten Jahrhunderts », dans N. BULST et J.-Ph. GENET (dir.), Medieval Lives and the Historian. Studies in Medieval Prosopography, Kalamazoo, 1986, p. 37-71. [702] D. IOGNA-PRAT, « Les morts dans la comptabilité céleste des clunisiens de l’an mil », dans D. IOGNA-PRAT et J.Ch. PICARD (dir.), Religion et culture autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 55-69 [703] Id., « Des morts très spéciaux aux morts ordinaires : la pastorale funéraire clunisienne (XIe-XIIe siècles) », Médiévales, 31, 1996, p. 79-91. [704] M. LAUWERS, La mémoire des ancêtres, le souci des morts. Morts, rites et société au Moyen Âge (Diocèse de Liège, XIe-XIIIe siècles), Paris, 1997. [705] Memoria. Der geschichtliche Zeugniswert des liturgischen Gedenkens im Mittelalter, K. SCHMID, J. WOLLASCH (éd.), Munich, 1984. [706] J. WOLLASCH, « Les obituaires, témoins de la vie clunisienne », Cahiers de civilisation médiévale, 22, 1979, p. 139-171. – 37 – b. Donations, échanges, conversions [707] Une étude fondatrice : * B. H. ROSENWEIN, To be the Neighbor of Saint Peter. The social Meaning of Cluny’s Property, 909-1049, Ithaca-New York, 1989 (voir le compte-rendu de P. HENRIET, « La propriété clunisienne comme ciment social [909-1049] », Le Moyen Âge, 98/2, 1992, p. 263-270). Pour approfondir : [708] M. DE JONG, In Samuel’s Image. Child Oblation in the Early Medieval West, Leyde,1996. [709] E. MAGNANI SOARES-CHRISTEN, Monastères et aristocraties en Provence, milieu Xe-début XIIe siècle, Münster, 1999, p. 411-485. [710] C. DE MIRAMON, « Embrasser l’état monastique à l’âge adulte (1050-1200). Étude de la conversion tardive », Annales HSS, 4, 1999, p. 825-849. [711] S. WHITE, Custom, kinship an gifts to saints. The laudatio parentum in western France, 1050-1150, Chapell Hill et Londres, 1988. [712] J. WOLLASCH, « Parenté noble et monachisme réformateur. Observations sur les “conversions” à la vie monastique aux XIe et XIIe siècles », Revue historique, 264/1, 1980, p. 3-24. 2. La conflictualité, la justice et la guerre Deux articles fondateurs, du point de vue de l’anthropologie juridique : [713] * S. WHITE, « Pactum… legem vincit et amor judicium. The settlement of disputes by compromise in 11th century France », American journal of legal history, 22, 1978, p. 281-308. [714] * P. GEARY, « Vivre en conflit dans une France sans État », Annales ESC, 41, 1986, p. 1107-1133. [715] Exemple local, articulé sur le débat de l’an mil : D. BARTHELEMY, La société dans le comté de Vendôme de l’an mil au XIVe siècle, Paris, 1993, p. 652-680. 1 [716] Une relecture critique de l’article de G. Duby sur les institutions judiciaires au Xe siècle qui relativise fortement la crise de la « justice publique » carolingienne : * S. WHITE, « Tenth-century courts at Mâcon and the perils of structuralist history : re-reading Burgundian judicial institutions », dans Conflict in medieval Europe. Changing perspectives on society and culture, Aldershot-Burlington, 2003, p. 37-68 (une traduction française doit paraître dans le recueil d’articles dirigé par M. Lauwers et L. Ripart annoncé en fin d’introduction). Trois tours d’horizon récents : [717] La giustizia nell’alto medioevo (secoli IX-XI), Settimane di Studio del Centro italiano di Studi sull’alto Medioevo, 44, Spolète, 1997. [718] Le règlement des conflits au Moyen Age, Paris, 2001. [719] La justice en l’an mil, Paris, 2003. Pour aller plus loin sur les relations entre pouvoir et gestion des conflits : [720] G. ALTHOFF, « Königsherrschaft und Konfliktbewältigung im 10. und 11. Jahrhundert », Frühmittelalterliche Studien, 23, 1989, p. 265-290 (rééd. dans Id., Spielregeln, p. 21-56). [721] H. KAMP, « Vermittler in den Konflikten des hohen Mittelalters », dans La giustizia nell’alto medioevo (secoli IX-XI), Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 44, Spolète, 1997, t. 2, p. 675-710. [722] Id., « La vengeance, le roi et les compétitions faidales dans l’empire ottonien », dans D. BARTHÉLEMY, Fr. BOUGARD et R. LE JAN (dir.), La vengeance, 400-1200, Rome, 2006, p. 259-280. [723] A. KOSTO, Making agreements in medieval Catalonia : power, order and the written word, 1000-1200, Cambridge, 2001. [724] R. LE JAN, « La vengeance d’Adèle ou la construction d’une légende noire », dans D. BARTHÉLEMY, Fr. BOUGARD et R. LE JAN (dir.), La vengeance, 400-1200, Rome, 2006, p. 325-340. [725] B. LEMESLE, « ‘Ils donnèrent leur accord à ce jugement’. Réflexion sur la conrainte judiciaire (Anjou, XIe-XIIe siècle) », dans La justice en l’an mil, Paris, 2003, p. 123-147. [726] Id., Conflits et justice au Moyen Âge. Normes, loi et résolution des conflits en Anjou aux XIe et XIIe siècles, à paraître fin 2008. [727] K. J. LEYSER, Rule and Conflict in an Early Medieval Society. Ottonian Saxony, Londres, 1979. [728] S. WHITE, « Feuding and peace-making in the Touraine around the year 1000 », Traditio, 42, 1986, p. 195-263. « Recherches sur l’évolution des institutions judiciaires pendant le Xe et le XIe siècle dans le sud de la Bourgogne », dans Hommes et structures du Moyen Âge, Paris, 1973, p. 7-60 [1ère éd. dans Le Moyen Âge, 1946-1947]. 1 – 38 – Pour aller plus loin sur les clercs, les moines et les pratiques conflictuelles : [729] M. LAUWERS, « La ‘Vie du seigneur Bouchard, comte vénérable’. Conflits d’avouerie, traditions carolingiennes et modèles de sainteté à l’abbaye des Fossés au XIe siècle », et « Postface », dans Guerriers et moines. Conversion et sainteté aristocratiques dans l’Occident médiéval (IXe-XIIe siècle), Antibes, 2002, p. 371-418 et 637-652. [730] B. LEMESLE, « La raison des moines. Règlement en justice des conflits ruraux dans le Haut Maine au XIe siècle », Études rurales, 149-150, 1999, p. 15-38. [731] S. PATZOLD, Konflikte im Kloster. Studien zu Auseinandersetzungen in monastischen Gemeinschaften des ottonisch-salischen Reichs, Husum, 2000 (voir le CR de J. M. BERGER dans la Revue d’Histoire ecclésiastique, 97, 2002, p. 938-940). [732] B. ROSENWEIN, « Feudal war and monastic peace : cluniac liturgy as ritual agression », Viator, 2, 1971, p. 129157. [733] B. ROSENWEIN, T. HEAD et S. FARMER, « Monks and their ennemies : a comparative approach », Speculum, 66/4, 1991, p. 764-796. Le cas de l’ordalie : [734] Une étude novatrice devenue classique : P. BROWN, « La société et le surnaturel : une transformation médiévale », dans Id., La société et le sacré dans l’Antiquité tardive, Paris, 2002, p. 265-294 (publication initiale dans Daedalus, 104, 1975, p. 133-151). [735] S. WHITE, « Proposing the ordeal and avoiding it. Strategy and power in western France litigation, 1050 to 1100 », dans T. BISSON (dir.), Cultures of power. Lordship, status and process in twelfth century Europe, Philadelphie, 1995, p. 89-123. [736] B. LEMESLE, « La pratique du duel judiciaire au XIe siècle à partir de quelques documents de l’abbaye SaintAubin d’Angers », dans Le règlement des conflits au Moyen Age, Paris, 2001, p. 149-168. [737] D. BARTHÉLEMY, « Les ordalies de l’an mil », dans La justice en l’an mil, Paris, 2003, p. 81-92. Les gestes de réconciliation : [738] K. SCHREINER, « "Gerechtigkeit und Frieden haben sich geküβt" (Ps. 84, 11). Friedensstiftung durch symbolisches Handeln », dans J. FRIED (dir.), Träger und Instrumentarien des Friedens im hohem und späten Mittelalter, Sigmaringen, 1996, p. 37-86. La violence et la guerre : [739] Ph. CONTAMINE, La guerre au Moyen Age, Paris, 1992. [740] T. REUTER, « Die Unsicherheit auf den Straβen im europäischen Früh- und Hochmittelalter : Täter, Opfer und ihre mittelalterlichen und modernen Betrachter », dans J. FRIED (dir.), Träger und Instrumentarien des Friedens im hohem und späten Mittelalter, Sigmaringen, 1996, p. 169-201. [741] S. WHITE, « Repenser la violence : de 2000 à 1000 », Médiévales, 37, 1999, p. 99-113. 3. Communication politique et liens sociaux a. Les rituels Pour les rituels royaux voir la rubrique I A 2 ; pour les rituels liés à la conflictualité voir la rubrique II B 2 ; pour la manipulation des reliques voir la rubrique I C 3. Rois et grands : [742] K. J. LEYSER, « Ritual, Ceremony and Gesture : Ottonian Germany », dans Id., Communications and Power in Medieval Europe. The Carolingian and Ottonian Centuries, éd. T. REUTER, Londres / Rio Grande, 1994, p. 189213. [743] G. KOZIOL, Begging pardon and favor : ritual and political order in early medieval France, Ithaca - New York, 1992 (supplication et requête). [744] M. BECHER, « Cum lacrimis et gemitu. Vom Weinen der Sieger und der Besiegten im frühen und hohen Mittelalter », dans G. ALTHOFF (dir.), Formen und Funktionen öffentlicher Kommunikation im Mittelalter, Stuttgart, 2001, p. 25-52. [745] G. ALTHOFF, Die Macht der Rituale. Symbolik und Herrschaft im Mittelalter, Darmstadt, 2003. [746] H. KAMP, « L’intercession dans les relations politiques du Moyen Âge classique », dans J.-M. MOEGLIN (dir.), L’intercession du Moyen Âge à l’époque moderne. Autour d’une pratique sociale, Genève, 2004, p. 67-87. [747] Ph. BUC, « Noch einmal 918-919. Of the ritualized demise of kings and of political rituals in general », dans G. ALTHOFF (dir.), Zeichen - Rituale - Werte. Internationales Kolloquium des Sonderforschungsbereichs 496 an der Westfälischen Wilhelms-Universität Münster, Münster, 2004, p. 151-178. [748] I. KRAUSE, Konflikt und Ritual im Herrschaftsbereich der frühen Capetinger. Untersuschungen zur Darstellung und Funktion symbolischen Verhaltens, Münster, 2006. – 39 – [749] * J.-M. MOEGLIN, « Performative turn, communication politique et rituels au Moyen Âge. À propos de deux ouvrages récents », Le Moyen Âge, 2007/2, p. 393-406 (une réflexion critique sur le sens et la portée des rituels politiques). Relations féodo-vassaliques : [750] J. LE GOFF, « Le rituel symbolique de la vassalité », dans id., Pour un autre Moyen Âge, Paris, 1977, p. 349-420. [751] H. DÉBAX, « Le serrement des mains. Éléments pour une analyse du rituel des serments féodaux en Languedoc et en Provence (XIe-XIIe siècles) », Le Moyen Âge, 2007, p. 9-23. b. Palais, résidences et déplacements La royauté itinérante germanique (fisc et droit de gîte, palais et résidences, itinéraire) : [752] Un article de synthèse fondamental : * Th. ZOTZ, « Carolingian Tradition and Ottonian-Salian Innovation : Comparative observations on palatine policy in the Empire », dans A. J. DUGGAN (dir.), Kings and Kingship in Medieval Europe, Londres, 1993, p. 69-100. Parmi quelques exemples : [753] Deutsche Königspfalzen. Beiträge zu ihrer historischen und archäologischen Erforschung, Göttingen 1963… (8 volumes parus) [754] C. EHLERS (dir.), Orte der Herrschaft. Mittelalterliche Königspfalzen, Göttingen, 2002 [755] L. AUER, « Die baierischen Pfalzen in ottonisch-frühsalischer Zeit », Francia, 4, 1976, p. 173-191 [756] H. J. RIECKENBERG, « Königsstraβe und Königsgut in Liudolfingischer und frühsalischer Zeit (919-1056) », Archiv für Urkundenforschung, 17, 1942, p. 32-154 [757] H. C. FAUSSNER, « Die Verfüfungsgewalt des deutschen Königs über weltliches Reichsgut im Hochmittelalter », Deutsches Archiv für Erforschung des Mittelalters, 29, 1973, p. 345-449 [758] K. HEINEMEYER, Königshöfe und Königsgut im Raum Kassel, Göttingen, 1971 [759] A. LAMPEN, « Der Königshof Dortmund – Von der Pfalz zur Reichsstadt », dans C. EHLERS (dir.), Orte der Herrschaft. Mittelalterliche Königspfalzen, Göttingen, 2002, p. 183-215 [760] Th. ZOTZ, « Turegum nobilissimum Sueviae oppidum. Zürich als salischer Pfalzort auf karolingischer Basis », Frühmittelalterliche Studien, 36, 2002, p. 337-354. [761] J. W. BERNHARDT, Itinerant Kingship and Royal Monasteries in Early Medieval Germany, c. 936 - 1075, Cambridge, 1993 [762] E. MÜLLER-MERTENS, Die Reichsstruktur im Spiegel der Herrschaftspraxis Ottos des Grossen. Mit historiographischen Prolegomena zur Frage "Feudalstaat auf deutschem Boden, seit wann deutscher Feudalstaat?, Berlin, 1980 [763] W. METZ, Das servitium regis. Zur Erforschung der wirtschaftlichen Grundlagen des hochmittelalterlichen deutschen Königtums, Darmstadt, 1978. Les rois occidentaux : [764] R.-H. BAUTIER, « Les itinéraires des souverains et les palais royaux en Francie occidentale de 877 à 936 », dans A. RENOUX (dir.), Palais royaux et princiers au Moyen Âge, Le Mans, 1998, p. 99-110. [765] * O. GUYOTJEANNIN, « Résidences et palais des premiers Capétiens en Ile-de-France », dans J. CHAPELOT et E. LALOU (dir.), Vincennes aux origines de l’État moderne, Paris, 1996, p. 123-135. L’évolution monumentale et sa signification : [766] A . RENOUX, « Palais capétiens et normands à la fin du Xe et au début du XIe siècle », dans M. PARISSE et X. BARRAL I ALTET (dir.), Le roi de France et son royaume autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 179-192 [767] Ead., « Les fondements architecturaux du pouvoir princier en France, fin IXe-début XIIIe », dans Les princes et le pouvoir au Moyen Âge, Paris, 1993, p. 167-194. [768] Ead., « Burgen, Paläste und Fürstentümer des 10. Jahrhunderts in der westlichen Francia : Fécamp, Mayenne, Montfélix », dans J. HENNING (dir.), Europa im 10. Jahrhundert Archäologie einer Aufbruchszeit, Mainz/Rhein, 2002, p. 49-64. [769] Ead., « Architecture, pouvoir et représentation en milieu royal et princier dans la France du nord aux Xe et XIe siècles », dans C. EHLERS, J. JARNUT, M. WEMHOFF (dir.), Deutsche Königspfalzen, Göttingen, 2007, p. 25-68. Pour approfondir : [770] C.-R. BRÜLH, Fodrum, gistum, servitium regis : Studien zu den wissenschaftlichen Grundlagen des Königstums im Frankenreich und in den fränkischen Nachfolgestaaten Deutschland, Franreich und Italien vom 6. bis zur Mitte des 14. Jahrhunderts, Cologne, 1968 [771] Id., Palatium und civitas : Studien zur Profantopografie spätantiker Civitates vom 3. bis zum 13. Jahrhundert, t. I Gallien, Cologne-Vienne, 1975 (monographies des palais urbains). – 40 – c. Les usages de la diplomatique [772] Un tour d’horizon : * Les actes comme expression du pouvoir au haut Moyen Âge, M.-J. GASSE-GRANDJEAN et B.-M. TOCK (éd.), Turnhout, 2003. Quelques études particulières : [773] G. BRUNEL, « Chartes et chancelleries épiscopales du nord de la France au XIe siècle », dans A propos des actes d’évêques. Études réunies par M. Parisse, Nancy, 1991, p. 227-243. [774] O. GUYOTJEANNIN, « Penuria scriptorum : le mythe de l’anarchie documentaire dans la France du Nord (Xepremière moitié du XIe siècle) », dans Bibliothèque de l’École des chartes, 155, 1997, p. 11-44 [775] Id., « Le roi de France en ses préambules (XIe-début du XIVe siècle) », Annuaire-bulletin de la Société de l’histoire de France, 1998, p. 21-44. [776] B. TOCK, « The political use of piety in episcopal and comital charters of the eleventh and twelfth centuries », dans A. BIJSTERVELD, H. TEUNIS et A. WAREHAM (dir.), Negotiating secular and ecclesiastical power, Turnhout, 1999, p. 19-35. [777] M. ZIMMERMANN, « Protocoles et préambules dans les documents catalans du Xe au XIIe siècle : évolution diplomatique et signification spirituelle », Mélanges de la Casa de Vélasquez, 10, 1974, p. 41-76 et 11, 1975, p. 51-79. [778] M. ZIMMERMANN, Écrire et lire en Catalogne (IXe-XIIe siècle), Madrid, 2003, 2 vol. d. Signes, insignes et liturgie du pouvoir [779] P. E. SCHRAMM (dir.), Herrschaftszeichen und Staatssymbolik. Beiträge zu ihrer Geschichte vom 3. bis zum 16. Jahrhundert, 3 tomes, Stuttgart, 1954-1956. [780] E. K. KANTOROWITCZ, Laudes Regiae. Une étude des acclamations liturgiques et du clte du souverain au Moyen Âge, Paris, 2004 (traduction française de ce classique paru à Berkeley en 1946). La Germanie : [781] [782] [783] [784] G. G. WOLF, Die Wiener Reichskrone, Vienne, 1995. H. L. ADELSON, « The Holy Lance and the Hereditary German Monarchy », The Art Bulletin, 1966, p. 177-192. Fr. KIRCHWEGER (dir.), Die Heilige Lanze in Wien. Insignie - Reliquie - "Schicksalsspeer", Vienne, 2005. E. KARPF, Herrscherlegitimation und Reichsbegriff in der ottonischen Geschichtsschreibung des 10. Jahrhunderts, Stuttgart, 1985. [785] Fr.-R. ERKENS, Herrschersakralität im Mittelalter. Von den Anfängen bis zum Investiturstreit, Stuttgart, 2006. [786] L. KÖRNTGEN, Königsherrschaft und Gottesgnade. Zu Kontext und Funktion sakraler Vorstellungen in Historiographie und Bildzeugnissen der ottonisch-frühsalischen Zeit, Berlin, 2001 (voir le CR de H. HOLD dans la Revue d’Histoire Ecclésiastique, 101, 2006, p. 1154-1158). [787] H. WOLFRAM, « Lateinische Herrschertitel im neunten und zehnten Jahrhundert », dans Id. (dir.), Intitulatio II, 1973, p. 19-178. La Francie : [788] Le roi : H. PINOTEAU, « Les insignes du roi vers l’an mil », dans M. PARISSE et X. BARRAL I ALTET (dir.), Le roi de France et son royaume autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 73-88. Les sceaux et les signatures : [789] R.-H. BAUTIER, « Échanges d’influences dans les chancelleries souveraines du Moyen Âge d’après les types de sceaux de majesté », Comptes-rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, avril-juin 1968, p. 192220. [790] J.-L. CHASSEL, « L’essor du sceau au XIe siècle », Bibliothèque de l’École des chartes, 155, 1997, p. 221-234. [791] O. GUYOTJEANNIN, « Le monogramme dans l’acte royal français (Xe-début XIVe s.) », dans Graphische Symbole in mittelalterlichen Urkunden, Beiträge zur diplomatischen Semiotik, P. RÜCK (dir.), Sigmarigen, 1996, p. 293317. [792] H. PINOTEAU, « Les sceaux de Robert le Pieux », Bibliothèque de l’École des chartes, 155, 1997, p. 235-245. La monnaie : [793] F. DUMAS, Le trésor monétaire de Fécamp et le monnayage en France occidentale pendant la deuxième moitié du Xe siècle, Paris, 1971 [794] Ead., « La monnaie comme expression du pouvoir (Xe-XIIe siècle) », dans Pouvoirs et libertés au temps des premiers Capétiens, E. Magnou Nortier (éd.), Paris, 1992, p. 169-194. – 41 – C. RECOMPOSITIONS IDÉOLOGIQUES 1. La société d’ordres [795] Un classique : G. DUBY, Les trois ordres ou l’imaginaire du féodalisme, Paris, 1978. À reconsidérer, pour les IXe-Xe siècles, à la lumière de : [796] * D. IOGNA-PRAT, « Ordre (s) », dans J. LE GOFF, J.-Cl. SCHMITT (dir.) Dictionnaire raisonné de l’Occident médiéval, Paris, 1999, p. 845-860. [797] E. ORTIGUES, « Haymon d’Auxerre, théoricien des trois ordres », dans L’école carolingienne d’Auxerre. De Murethach à Remi. 830-908, D. Iogna-Prat, C. Jeudy, G. Lobrichon (éd.), Paris, 1991, p. 181-227 (repris dans Id., La révélation et le droit, Paris, 2007, p. 77-130). [798] G. CONSTABLE, Three studies in medieval religious and social thought, Cambridge, 1995, p. 267-323. 2. Nouvelles idéologies monastiques [799] Une étude de référence : * J.-F. LEMARIGNIER, « L’exemption monastique et les origines de la réforme grégorienne », dans À Cluny, Dijon, 1950, p. 288-340 (repris dans Id., Recueil d’articles rassemblés par ses disciplies. Structures politiques et religieuses dans la France du haut Moyen Âge, Paris, 1995, p. 285-338). Fleury : [800] * M. MOSTERT, « L’abbé, l’évêque et le pape. L’image de l’évêque idéal dans les œuvres d’Abbon de Fleury », dans D. IOGNA-PRAT et J.-C. PICARD (dir.), Religion et culture autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 39-45. [801] C. CAROZZI, « Le roi et la liturgie chez Helgaud de Fleury », dans Hagiographies, cultures et sociétés, IVe-XIIe s., Paris, 1981, p. 417-432. [802] Pour approfondir : M. MOSTERT, The political Theology of Abbo of Fleury. A Study of the Ideas about Society and Law of the Tenth-Century monastic Reform Movement, Hilversum, 1987. Cluny : [803] D. IOGNA-PRAT, Ordonner et exclure. Cluny et la société chrétienne face à l’hérésie, au judaïsme et à l’islam (1000-1150), Paris, 1998. [804] * Id., « Entre anges et hommes : les moines “doctrinaires” de l’an Mil », dans R. DELORT (dir.), La France de l’an Mil, Paris, 1990, p. 245-263. Voir aussi l’ouvrage d’I. ROSÉ N°562. Culture monastique : [805] M. GOULLET, « Aspects du monachisme dans l’œuvre de Hrotsvita de Gandersheim », Revue Mabillon, n.s. 5 (= t. 66), 1994, p. 11-28 [806] É. PALAZZO, Les sacramentaires de Fulda. Étude sur l’iconographie et la liturgie à l’époque ottonienne, Münster, 1994 [807] A. A. GROTANS, Reading in Medieval St. Gall, Cambridge, 2006 (sur les méthodes d’enseignement de Notker le Lippu) [808] Chr. EGGENBERGER, Psalterium aureum sancti Galli. Mittelalterliche Psalterillustration im Kloster St. Gallen, Sigmaringen, 1987 [809] S. GÄBE, Otloh von St. Emmeram ‘Liber de temptatione cuiusdam monachi’. Untersuchung, kritische Edition und Übersetzung, Bern, 1999 [810] K. F. MORRISON, « The Structure of Holiness in Othloh’s Vita Bonifatii and Ebo’s Vita Ottonis », dans K. PENNINGTON et R. SOMERVILLE (dir.), Law, Church, and Society. Essays in Honor of Stephan Kuttner, Philadelphia, 1977, p. 131-156. 3. Les milieux épiscopaux Trois grandes figures : [811] M. SOT, Un historien et son église au Xe siècle : Flodoard de Reims, Paris, Fayard, 1993. [812] P. RICHÉ, Gerbert d’Aurillac, le pape de l’an mil, Paris, 1987. [813] F. BEHRENDS, « Kingship and Feudalism according to Fulbert of Chartres », Medieval Studies, 25, 1963, p. 9399. Pour approfondir : – 42 – [814] C. S. JAEGER, « The courtier bishop in vitae from the tenth to the twelfth century », Speculum, 58, 1983, p. 291325 [815] Id., The envy of angels. Cathedral schools and social ideals in medieval Europe, 950-1200, Philadelphie, 1994. [816] St. J. OTT et A. TRUMBORE JONES, The Bishop Reformed : Studies of Episcopal Power and Culture in the Central Middle Ages, Aldeshot, 2007. [817] J. J. CONTRENI, « The tenth century : the perspective from the schools », dans Id., Carolingian Learning, Masters and Manuscripts, Aldershot, 1992, n° XII (publication initiale : M. SOT (dir.), Haut Moyen Âge. Culture, Education et Société. Etudes offertes à Pierre Riché, La Garenne-Colombes, 1990, p. 379-387). 4. La paix et la trêve de Dieu Il s’agit là encore d’une question très débattue, qui fait l’objet d’appréciations contrastées. [818] Plutôt dans une veine mutationiste : The peace of God : social violence and religious response in France around the year 1000, T. Head et R. Landes (éd.), Ithaca, 1993. Une critique de cette approche : Voir l’ouvrage de D. BARTHÉLEMY n°208. [819] * D. BARTHÉLEMY, « La paix de Dieu dans son contexte », Cahiers de civilisation médiévale, 40, 1997, p. 335 (repris dans La mutation de l’an mil a-t-elle eu lieu ?, p. 300-361). [820] Id., « La milice de Bourges et sa défaite du 18 janvier 1038 », dans Guerre, pouvoir et noblesse au Moyen Age. Mélanges en l’honneur de Philippe Contamine, J. Paviot et J. Verger (éd.), Paris, 2000, p. 71-81. Pour une approche plutôt postcarolingienne : [821] A. JORIS, « Observations sur la proclamation de la Trève de Dieu à Liège à la fin du XIe siècle », dans La Paix, Bruxelles, 1961, t. 1, p. 503-545 (Recueils de la Société Jean Bodin pour l’Histoire comparative des institutions, 14). [822] H. HOFFMANN, Gottesfriede und Treuga Dei, Stuttgart, 1964. [823] Th. KÖRNER, Iuramentum und frühe Friedensbewegung (10. - 12. Jahrhundert), Berlin, 1977. [824] H.-W. GOETZ, « Der Kölner Gottesfriede von 1083. Beobachtungen über Anfänge, Traditions und Eigenart der deutschen Gottesfriedensbewegung », Jahrbuch des kölnischen Geschichtsvereins, 55, 1984, p. 39-76 [825] * H.-W. GOETZ, « La paix de Dieu en France autour de l’an mil : fondements et objectifs, diffusion et participants », dans M. PARISSE et X. BARRAL I ALTET (dir.), Le roi de France et son royaume autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 131-146. [826] K. F. WERNER, « Observations sur le rôle des évêques dans le mouvement de paix aux Xe-XIe siècle », dans C. E. VIOLA (dir.), Mediævalia christiana, XIe-XIIIe siècle. Hommage à Raymonde Foreville, Bruxelles, 1989, p. 155-195. [827] E. WADLE, « Die Konstanzer Pax und Bischof Gebhard III. », dans H. MAURER (dir.), Die Konstanzer Münsterweihe von 1089 in ihrem historischen Umfeld, Freiburg im Breisgau, 1989 (= Freiburger DiözesanArchiv, 109 [1989]), p. 141-153. [828] H. VOLLRATH, « Die deutschen königlichen Landfrieden und die Rechtsprechung », dans La giustizia nell’alto medioevo (secoli IX-XI), Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 44, Spolète, 1997, t. 1, p. 591-619. 5. Hérésie et millénarisme a. Le millénarisme Trois approches très différentes : [829] S. GOUGUENHEIM, Les fausses terreurs de l’an mil, Paris, 1999. [830] J. FRIED, Les fruits de l’Apocalypse. Origines de la pensée scientifique au Moyen Âge, Paris, 2004 (1ère éd. allemande en 2001). [831] R. LANDES, The Apocalyptic Year 1000. Religious Expectation and Social Change, 950-1050, Oxford - New York, 2003. [832] Un complement iconographique : G. LOBRICHON, « Jugement sur la terre comme au ciel. L’étrange cas de l’Apocalypse millénaire de Bamberg », Médiévales, 37, 1999, p. 71-79. b. Hérésie, pouvoir et société Deux mises au point récentes : [833] * M. ZERNER, « Hérésie », dans J. LE GOFF, J.-Cl. SCHMITT (dir.) Dictionnaire raisonné de l’Occident médiéval, Paris, 1999, p. 464-481. – 43 – [834] A. VAUCHEZ, « Orthodoxie et hérésie dans l’Occident médiéval (Xe-XIIe siècle) », dans Orthodoxie, Christianisme, Histoire, Rome, 2000, p. 321-332. Pour aller plus loin : [835] R. H. BAUTIER, « L’hérésie d’Orléans et le mouvement intellectuel au début du XIe siècle », dans Actes du 95e Congrès National des Sociétés savantes, Section philologique et historique, Paris 1975, p. 63-88. [836] P. BONNASSIE et R. LANDES, « Une nouvelle hérésie est née dans le monde », dans Les sociétés méridionales autour de l’an Mil, M. Zimmermann (coord.), Paris, 1992, p. 454-459. [837] R. H. MOORE, La première révolution européenne (Xe-XIIIe siècle), Paris, 2001, p. 41-43 (sur l’affaire Ramihrde de Cambrai). [838] M. ZERNER (dir). Inventer l’hérésie ? Discours polémiques et pouvoirs avant l’Inquisition, Nice, 1998 (en particulier les articles de M. Lauwers sur la question des prières pour les morts, et de G. Lobrichon sur l’affaire d’Arras). 6. Histoire et mémoire [839] Une étude suggestive sur le passage du monde carolingien au monde féodal dans l’ordre de la mémoire : * P. GEARY, La mémoire et l’oubli à la fin du premier millénaire, Paris, 1996 (1ère éd. américaine, 1994). Voir aussi le commentaire de : [840] L. MORELLE, « Histoire et archives vers l’an mil : une nouvelle « mutation » ? », Histoire et archives, 3, 1998, p. 119-141. a. Mémoire et aristocratie [841] Un panorama : F. BOUGARD, C. LA ROCCA, R. LE JAN (dir.), Sauver son âme et se perpétuer. Transmission du patrimoine et mémoire au haut Moyen Âge, Rome, 2005 (en particulier les articles de L. To Figueras, Ph. Depreux et E. Santinelli). Quelques exemples : [842] L. MUSSET, « Les sépultures des souverains normands : un aspect de l’idéologie du pouvoir », dans Autour du e e pouvoir ducal normand, X -XII siècle, Caen, 1985, p. 19-44. [843] P. CORBET, « L’autel portatif de la comtesse Gertrude de Brunswick (vers 1040). Tradition royale de Bourgogne et conscience aristocratique dans l’Empire des Saliens », Cahiers de Civilisation Médiévale, 34, 1991, p. 97-120. [844] H. WESTERMANN-ANGERHAUSEN, « Die Stiftungen der Gräfin Gertrud - Anspruch und Rang », dans J. EHLERS et D. KÖTZSCHE (dir.), Der Welfenschatz und sein Umkreis, Mayence, 1998, p. 51-76. [845] K. G. BEUCKERS, « Das Otto-Mathilden-Kreuz im Essener Münsterschatz. Überlegungen zu Charakter und Funktion des Stifterbildes », dans K. BODARWÉ et Th. SCHILP (dir.), Herrschaft, Liturgie und Raum. Studien zur mittelalterlichen Geschichte des Frauenstifts Essen, Essen, 2002, p. 51-80. [846] C. TREFFORT, « La mémoire du duc dans un écrin de pierre. Le tombeau du duc d’Aquitaine Guy Geoffroy Guillaume à Saint-Jean-de-Montierneuf à Poitiers », Cahiers de civilisation médiévale, 47, 2004, p. 249-270. [847] G. DECLERCQ, « Entre mémoire dynastique et représentation politique. Les sépultures des comtes et comtesses de Flandre (879-1128) », dans M. MARGUE (dir.), Sépulture, mort et représentation du pouvoir au Moyen Âge, Luxembourg, 2006, p. 321-372. Voir aussi les études sur l’anthroponymie aristocratique dans la rubrique I, B, 4. b. Les constructions historiographiques Quelques synthèses : [848] * R.-H. BAUTIER, « L’historiographie en France aux Xe et XIe siècles », dans La storiografia altomedioevale, Settimane di studi del centro italiano di studi sull’alto medioevo, 17, Spolète, 1970, p. 793850. [849] E.-R. LABANDE, « L’historiographie de la France de l’ouest aux Xe et XIe siècles », ibid., p. 751-791. [850] * G. DUBY, « Remarques sur la littérature généalogique en France aux XIe et XIIe siècles », dans La société chevaleresque, Paris, 1988, p. 287-298 (publication initiale dans les Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, avril-juin 1967, p. 335-345). [851] P. Chr. JACOBSEN, « Formen und Strukturen der lateinischen Literatur der ottonischen Zeit », dans Il secolo di ferro : mito e realtà del secolo X, Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 38, Spolète, 1991, t. 2, p. 917-946. [852] H. HOFMANN, « Profil der lateinischen Historiographie im zehnten Jahrhundert », ibid., p. 837-905. [853] M. SOT, « L’historiographie latine dans l’Europe de l’an mille », dans Hommes et sociétés dans l’Europe de l’an mil, P. Bonnassie et P. Toubert (éd.), Toulouse, 2004, p. 389-406. – 44 – Pour approfondir : [854] S. AIRLIE, « ’Sad stories of the death of kings’ : Narrative Paterns and Structures of Authority in Regino of Prüm’s Chronicle », dans E. M. TYLER et R. BALZARETTI (dir.), Narrative and History in the Early Medieval West, Turnhout, 2006, p. 105-131 [855] H. BEUMANN, « Historiographische Konzeption und politische Ziele Widukinds von Corvey », dans La storiografia altomedievale, Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 17, Spolète, 1970, t. 2, p. 857-894 [856] * P. BAUDUIN, « Autour d’une construction identitaire : la naissance d’une historiographie normande à la charnière des Xe-XIe siècles », dans Conquête, acculturation, identité : des Normands aux Hongrois, P. Nagy (éd.), Rouen, 2001, p. 79-91. c. Les milieux épiscopaux [857] M. SOT, Un historien et son église au Xe siècle : Flodoard de Reims, Paris, 1993. [858] Id., « Les mythes d’origine romaine des Églises de Gaule (IXe-XIIe siècle) », dans Roma antica nel Medioevo. Mito, rappresentazioni, soppravvivenze nella Respublica christiana dei secoli IX-XI, Milan, 2001, p. 163-188 [859] Id., « Autorité du passé lointain, autorité du passé proche dans l’historiographie épiscopale (VIIIe-XIe s.) : les cas de Metz, Auxerre et Reims », dans L’autorité du passé dans les sociétés médiévales, J.-M. Sansterre (dir.), Rome, 2004, p. 139-162. d. Les communautés monastiques et canoniales Deux exemples caractéristiques : [860] * D. IOGNA-PRAT, « La geste des origines de l’historiographie clunisienne des XIe-XIIe siècles », dans id., Études clunisiennes, Paris, 2002, p. 161-200. [861] P. CHASTANG, « Mémoire des moines et mémoire des chanoines. Réforme, production textuelle et référence au passé carolingien en Bas-Languedoc (XIe-XIIe siècles) », dans J.-M. SANSTERRE (dir.), L’autorité du passé dans les sociétés médiévales, Rome, 2004, p. 177-202. Pour approfondir : [862] S. FARMER, Communities of Saint Martin. Legend and Ritual in Medieval Tours, Ithaca-Londres, 1991. [863] D. IOGNA-PRAT, « La confection des cartulaires et l’historiographie à Cluny (XIe-XIIe siècle) », dans Les cartulaires, O. Guyotjeannin, L. Morelle et M. Parisse (éd.), Paris, 1993, p. 27-44. [864] A. G. REMENSNYDER, Remembering Kings Past. Monastic Foundation Legends in Medieval Southern France, Ithaca-Londres, 1996 [865] P. CHASTANG, Lire, écrire, transcrire. Le travail des rédacteurs de cartulaires en Bas-Languedoc (XIe-XIIIe siècles), Paris, 2001. D. L’ÉMERGENCE DU FAIT URBAIN Quelques études d’ensemble : [866] * A. CHÉDEVILLE, « De la cité à la ville, 1000-1150 », dans G. DUBY (dir.), Histoire de la France urbaine, t. 2, La ville médiévale, Paris, 1980, p. 29-181. [867] A. VERHULST, The Rise of Cities in North-West Europe, Cambridge, 1999. [868] J.-L. PINOL (dir.), Histoire de l’Europe urbaine, t. 1, Paris, 2003, p. 323-346, 371-431, 495-505. [869] Sur l’émergence des petites villes castrales, un exemple régional : M. BUR (dir.), Aux origines du second réseau urbain. Les peuplements castraux dans les pays de l’Entre-Deux, Nancy, 1993. [870] Un exemple de nouveau bourg abbatial : D. MÉHU, Paix et communautés autour de l’abbaye de Cluny, Xe-XVe siècle, Lyon, 2001, p. 195-230, 283-313. 1. Évêques et cités épiscopales [871] A. CHÉDEVILLE, « Le paysage urbain vers l’an mil », dans M. PARISSE et X. BARRAL I ALTET (dir.), Le roi de France et son royaume autour de l’an mil, Paris, 1992, p. 157-163. [872] G. DUBY, « Les villes du sud-est de la Gaule du VIIIe au XIe siècle », dans La città nell’alto Medioevo, Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, 6, Spolète, 1959, p. 231-258. [873] F. G. HIRSCHMANN, Verdun im hohen Mittelalter. Eine lothringische Kathedralstadt und ihr Umland im Spiegel der geistlichen Institutionen, Trèves, 1996 (un superbe atlas constitue le t. 2). [874] Id., Stadtplanung, Bauprojekte und Grossbaustellen im 10. und 11. Jahrhundert. Vergleichende Studien zu den Kathedralstädten westlich des Rheins, Stuttgart, 1998 (succession de monographies). – 45 – 2. Diversification sociale et prémices du mouvement communal [875] M. AURELL, Une famille de la noblesse provençale au Moyen Age : les Porcelet, Avignon, 1986. [876] Id., « La chevalerie urbaine en Occitanie (fin Xe-début XIIIe s.) », dans Les élites urbaines au Moyen Age, RomeParis, 1997, p. 71-118. [877] A. DERVILLE, « Les élites urbaines en Flandre et en Artois », ibid., p. 119-135. [878] * Les origines des libertés urbaines, Rouen, 1986 (en particulier les articles de J. Schneider, D. Barthélemy et A. Derville). [879] A. SAINT-DENIS, « Instigateurs et acteurs des premières communes françaises (fin XIe - premier tiers du XIIe siècle), dans Ph. DEPREUX (dir.), Revolte und Sozialstatus von der Spätantike bis zur Frühen Neuzeit / Révolte et statut social de l’Antiquité tardive aux Temps modernes, Munich, 2008, p. 111-129. [880] * K. SCHULZ, « Denn sie liebten die Freiheit so sehr... » Kommunale Aufstände und Entstehung des europäischen Bürgertums im Hochmittelalter, Darmstadt, 1995. [881] W. PETERS, « Coniuratio facta est pro libertate. Zu den coniurationes von Mainz, Köln und Lüttich in den Jahren 1105/1106 », Rheinische Vierteljahrsblätter, 51, 1987, p. 303-312. – 46 – III. LA RÉFORME DE L’ÉGLISE (MILIEU XIe - VERS 1110) [882] Un premier aperçu : * P. TOUBERT, « Réforme grégorienne », dans Ph. LEVILLAIN (dir.), Dictionnaire historique de la papauté, Paris, 1994, p. 1432-1440. A ) APPROCHES GLOBALES 1. Synthèses et historiographie Quelques grandes synthèses : [883] J.-F. LEMARIGNIER, « L’influence de la réforme grégorienne », dans F. LOT et R. FAWTIER (dir.), Histoire des institutions françaises au Moyen Age, t. 3, Institutions ecclésiastiques, Paris, 1962, p. 78-139 (les chapitres précédents, sur l’Église des Xe-XIe siècles, ont beaucoup plus vieilli). [884] * G. TELLENBACH, The church in western Europe from the tenth to the early twelfth century, Cambridge, 1993 (1ère éd. allemande, Göttingen, 1988), p. 135-347. [885] J. LAUDAGE, Der Investiturstreit. Quellen und Materialien, Cologne /Vienne, 1989 [886] Id., Gregorianische Reform und Investiturstreit, Darmstadt, 1993. [887] * I. S. ROBINSON, « L’Église et la papauté », dans J. H. BURNS (dir.), Histoire de la pensée politique médiévale, Paris, 1993, p. 241-290. [888] Large panorama des divers aspects de la réforme dans le cadre d’une approche régionale : M. PARISSE, « La vie religieuse en Lorraine au XIe siècle », Sacris Erudiri, 20, 1971, p. 11-39. Trois réflexions historiographiques : [889] J. GILCHRIST, « Was there a Gregorian Reform Movement in the Eleventh Century ? », dans Id., Canon Law in the Age of Reform, 11th - 12th Centuries, Aldershot, 1993, n° VI (publication initiale : The Canadian Catholic Historical Association : Study Sessions, 37, Ottawa, 1970, p. 1-10). [890] G. TELLENBACH, « "Gregorianische Reform". Kritische Besinnungen », dans K. SCHMID (dir.), Reich und Kirche vor dem Investiturstreit. Vorträge beim wissenschaftlichen Kolloquium aus Anlaβ des achtzigsten Geburtstags von Gerd Tellenbach, Sigmaringen, 1985, p. 99-113. [891] C. VIOLANTE, « La réforme ecclésiastique du XIe siècle : une synthèse progressive d’idées et de structures opposées », Le Moyen Âge, 97, 1991, p. 355-365 2. Les fondements idéologiques [892] Un tour d’horizon commode : Y. SASSIER, Royauté et idéologie au Moyen Âge. Bas Empire, monde franc, France (IVe-XIIe siècle), Paris, 2002, p. 225-247. [893] G. TELLENBACH, Libertas. Kirche und Weltordnung im Zeitalter des Investiturstreites, Stuttgart 1936 (une traduction anglaise partielle est parue sous le titre Church, state, and Christian society at the time of the investiture contest, Oxford, 1959). [894] W. HARTMANN, « Psalmenkommentare aus der Zeit der Reform und der Frühschlolastik », Studi Gregoriani, 9, Rome, 1972, p. 313-366. [895] J. GILCHRIST, « Humbert of Silva-Candida and the Political Concept of Ecclesia in the Eleventh-Century Reform Movement », dans Id., Canon Law in the Age of Reform, 11th - 12th Centuries, Alderhot, 1993, n° II (publication initiale : Journal of Ecclesiastical History, 13, 1962, p. 21-38). [896] Ch. DE MIRAMON, « Spiritualia et Temporalia - Naissance d’un couple », Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte. Kanonistische Abteilung, 92, 2006, p. 224-287. [897] S. WEINFURTER avec la collaboration de H. SEIBERT (dir.), Reformidee und Reformpolitik im spätsalischfrühstaufischen Reich. Vorträge der Tagung der Gesellschaft für mittelrheinische Kirchengeschichte vom 11. bis 13. September 1991 in Trier, Mayence, 1992. Pour approfondir quelques dimensions de la réforme : [898] La dimension polémique : I. S. ROBINSON, Authority and resistance in the Investiture contest : the polemical litterature of the late 11th century, New York, 1978. Les liens entre réforme et hérésie : [899] R. MOORE, « Heresy, repression, and social change in the age of Gregorian Reform », dans Christendom and its discontents. Exclusion, persecution and rebellion, 1000-1500, éd. S. WAUGH, P. DIEHL, Cambridge, 1996, p. 1946. – 47 – [900] U. BRUNN, Des contestataires aux "cathares". Discours de réforme et propagande antihérétique dans les pays du Rhin et de la Meuse avant l'Inquisition, Paris, 2006, p. 38-60 (sur l’affaire d’Ellenhard, chanoine d’Utrecht). [901] Les liens entre réforme et historiographie : P. HEALY, The Chronicle of Hugh of Flavigny. Reform and the Investiture Contest in the Late-Eleventh Century, Aldershot, 2006. [902] La liturgie : A. RAUWEL, « La liturgie comme vecteur de la réforme grégorienne », dans La Reforma gregoriana y su proyeccion en la Cristianidad occidental, siglos XI-XII, Pampelune, 2006, p. 99-112. Un exemple de milieu réformateur : [903] I. S. ROBINSON, « Bernold von Konstanz und der gregorianische Reformkreis um Bischof Gebhard III. », dans H. MAURER (dir.), Die Konstanzer Münsterweihe von 1089 in ihrem historischen Umfeld, Freiburg im Breisgau, 1989 (= Freiburger Diözesan-Archiv, 109 [1989]), p. 155-188 [904] Id., « The Friendship Circle of Bernold of Constance and the Dissemination of Gregorian Ideas in Late Eleventhcentury Germany », dans J. HASELDINE (dir.), Friendship in Medieval Europe, Stroud, 1999, p. 185-198. B ) LA RÉFORME EN ACTION 1. L’intervention pontificale [905] Un tour d’horizon pour la Francie occidentale : * L’Église de France et la papauté (Xe-XIIIe s.), R. GROSSE (éd.), Bonn, 1993 (en particulier R. HIESTAND, « Les légats pontificaux en France du milieu du XIe à la fin du XIIe siècle », p. 54-80 ; O.GUYOTJEANNIN, « L’influence pontificale sur les actes épiscopaux français [provinces ecclésiastiques de Reims, Rouen et Sens, XIe-XIIe siècle] », p. 83-102 ; et H. GUILLOTEL, « Bretagne et papauté au XIe siècle », p. 265-286). [906] Une approche régionale complémentaire : J.-H. FOULON, « Les relations entre la papauté réformatrice et les pays de la Loire jusqu’à la fondation de Fontevraud », dans J. DALARUN (dir.), Robert d’Arbrissel et la vie religieuse dans l’Ouest de la France, Turnhout, 2004, p. 25-55. Dans une perspective chronologique : [907] G. BISCHOFF et B.-M. TOCK (dir.), Léon IX et son temps, Turnhout, 2006. [908] J. GILCHRIST, « Cardinal Humbert of Silva-Candida (d. 1061) », dans Id., Canon Law in the Age of Reform, 11th - 12th Centuries, Alderhot, 1993, n° I (publication initiale : Annuale Mediaevale, 3, 1962, p. 29-42). [909] U.-R. BLUMENTHAL, Gregor VII., Papst zwischen Canossa und Kirchenreform, Darmstadt, 2001. [910] I. S. ROBINSON, « The Friendschip Network of Gregory VII », History. The Journal of the Historical Association, 63, 1978, p. 1-22. [911] J. GAUDEMET, « Grégoire VII et la France », dans La riforma gregoriana e l’Europa, Rome, 1989, p. 213-240. [912] * A. BECKER, « Le voyage d’Urbain II en France », dans Le concile de Clermont de 1095, Rome, 1997, p. 127-140. [913] E. ZADORA RIO, « Lieux d’inhumation et espaces consacrés. A propos du voyage du pape Urbain II en France (août 1095-août 1096) », dans A. VAUCHEZ (dir.), Lieux sacrés, lieux de culte, sanctuaires, Rome, 2000, p. 197213. [914] B. SCHILLING, Guido von Vienne, Papst Calixt II., Hanovre, 1998. Pour approfondir quelques aspects particuliers : [915] Y. CONGAR, « La place de la papauté dans la piété ecclésiale des réformateurs du XIe siècle », dans Église et papauté. Regards historiques, Paris, 1994, p. 93-114. [916] * A. BECKER, « Politique féodale de la papauté à l’égard des rois et des princes (XIe-XIIe siècles) », dans Chiesa e mondo feudale nei secoli X-XII, Milan, 1995, p. 411-445. [917] L. FALKENSTEIN, La papauté et les abbayes françaises aux XIe et XIIe siècles. Exemption et protection apostolique, Paris, 1997. [918] J. FRIED, « Der päpstliche Schutz für Laienfürsten. Die politische Geschichte des päpstlichen Schutzprivilegs für Laien », Abhandlungen der Heildeberger Akademie der Wissenschaften, philsophisch-historische Klasse, 1, 1980/81. [919] T. SCHIEFFER, Die päpstlichen Legaten in Frankreich vom Vertrage von Meersen (870) bis zum Schisma von 1130, Berlin, 1934. [920] T STRUVE, « Das Problem der Eideslösung in den Streitschriften des Investiturstreits », ZRG KA 75, 1989, p. 107-132. 2. Moines, ermites, chanoines – 48 – [921] Aperçu d’ensemble: M. PARISSE, « Dans le cloître et hors du cloître : les renouvellements de la vie régulière (vers 1050-vers 1120) » et « Le redressement du clergé séculier», dans Histoire du christianisme, t. 5, Apogée de la papauté et expansion de la chrétienté (1054-1274), Paris, 1993, p. 141-178 et 241-276. a. Le monachisme au service de la réforme Cluny : [922] [923] [924] [925] Th. SCHIEFFER, « Cluny et la querelle des Investitures », Revue historique, 225, 1961, p. 47-72. * H. COWDREY, The cluniacs and the gregorian reform, Oxford, 1970. Le gouvernement d’Hugues de Semur à Cluny, Cluny, 1990. A. KOHNLE, Abt Hugo von Cluny, 1049-1109, Sigmarigen, 1993. Et les autres : [926] H. COWDREY, Lanfranc : Scholar, Monk, and Archbishop, Oxford, 2003. [927] Écrire son histoire. Les communautés régulières face à leur passé, Saint-Étienne, 2005 (articles de M. Margue et F. Mazel) [928] R. GROSSE, Saint Denis zwischen Adel und König. Die Zeit vor Suger (1053-1122), Stuttgart, 2002. [929] * F. MAZEL, « Amitié et rupture de l’amitié. Moines et grands laïcs provençaux au temps de la crise grégorienne (milieu XIe-milieu XIIe siècle) », Revue historique, 307, 2005, p. 53-95. [930] M. KLEINEN, Bischof und Reform. Burchard II. Von Halberstadt (1059-1088) und die Klosterreformen, Husum, 2004 (voir le CR de H. ANTON dans la Revue d’Histoire ecclésiastique, 102, 2007, p. 547-550). b. La réforme canoniale Une synthèse récente : [931] * N. JASPERT, « La reforma agustiniana, un movimiento europeo entre piedad popular y politica eclesiastica », dans La Reforma gregoriana y su proyeccion en la Cristianidad occidental, siglos XI-XII, Pampelune, 2006 p. 375-420. Des études classiques : [932] Ch. DEREINE, « Vie commune, règle de saint Augustin et chanoines réguliers au XIe siècle », Revue d’Histoire ecclésiastique, 41, 1946, p. 365-406. [933] Id., « Chanoines », Dictionnaire d’histoire et de géographie ecclésiastique, t. 12 (1953), c. 375-405. [934] La vita commune del clero nei secoli XI e XII, Milan, 1962. [935] J. BECQUET, Vie canoniale en France aux Xe-XIIe siècles, Londres, 1985 (recueil d’articles). [936] S. WEINFURTER, Salzburger Bistumreform und Bischofspolitik im 12. Jahrhundert. Der Erzbischof Konrad I. von Salzburg (1106-1147) und die Regularkanoniker, Cologne, 1975 [937] Id., « Reformkanoniker und Reichsepiskopat im Hochmittelalter », Historisches Jahrbuch, 97/98, 1978, p. 158193. Des monographies récentes : [938] E. MAGNANI SOARES-CHRISTEN, Monastères et aristocraties en Provence, milieu Xe-début XIIe siècle, Münster, 1999, p. 370-396 (avec la bibliographie récente sur Saint-Ruf notamment). [939] B. MEIJNS, « La réorientation du paysage canonial en Flandre et le pouvoir des évêques, comtes et nobles (XIepremière moitié XIIe s.) », Le Moyen Âge, 112, 2006, p. 111-134 [940] Ead., « Inaudita novitas canonici ordinis. L’accueil des idées de réforme canoniale dans les milieux canoniaux du comté de Flandre pendant le dernier quart du XIe siècle », Revue Mabillon, n. s., 18, 2007, p. 39-71 (panorama étendu à toute la France du nord). c. L’érémitisme [941] L’ouvrage de référence : * H. LEYSER, Hermits and the new monasticism. A study of western communities in Western Europa, 1000-1150, Londres, 1984. Pour approfondir : [942] J. DALARUN, « Robert d’Arbrissel et les femmes », Annales ESC, 1984, p. 1140-1160. [943] Id., L’impossible sainteté. La vie retrouvée de Robert d’Arbrissel (v.1045-1116) fondateur de Fontevraud, Paris, 1985. [944] P. HENRIET, La parole et la prière au Moyen Âge, Bruxelles, 2000, p. 243-286. [945] Ermites de France et d’Italie (XIe-XVe siècle), A. VAUCHEZ (éd.), Rome, 2003 (en particulier les articles de A.M. Helvétius, C. Caby, J.-H. Foulon et M. Arnoux). – 49 – [946] G. BÜHRER-THIERRY, « Aux marges de la Bavière et de la Bohème : Gunther l’Ermite », dans B. LAURIOUX et L. MOULINIER-BROGI (dir.), Scrivere il Medioevo. Lo spazio, la santità, il cibo. Un libro dedicato ad Odile Redon, Rome, 2000, p. 263-275. 3. La réforme à l’échelle régionale et locale [947] Les volumes de la collection (inachevée) de l’Histoire des diocèses de France, sous la direction de B. PLONGERON et J.-R. PALANQUE, consacrent en général un chapitre à la mise en œuvre de la réforme. [948] Sur quelques conflits : M. SORIA AUDEBERT, La crosse brisée des évêques agressés dans une Église en conflits (royaume de France, fin Xe-début XIIIe siècle), Turnhout, 2005. a. Royaume de Francie, Nord : [949] J. DALARUN (dir.), Robert d'Arbrissel et la vie religieuse dans l'ouest de la France, Turnhout, 2004. [950] H. GUILLOTEL, « La pratique du cens épiscopal dans l’évêché de Nantes. Un aspect de la réforme ecclésiastique en Bretagne dans la seconde moitié du XIe siècle », Le Moyen Âge, 80, 1974, p. 5-49. [951] J.-H. FOULON, « Stratégies lignagères et réforme ecclésiastique, la question du lignage de Geoffroy de Vendôme (av. 1070-1132) », Journal des Savants, janvier-juin 2001, p. 3-41 [952] Id., Église et réforme au Moyen Âge. Papauté, milieux réformateurs et ecclésiologie dans les Pays de Loire au tournant des XIe-XIIe siècles, à paraître fin 2008. [953] B. LEMESLE, « Le discours de l’Église aux temps grégoriens : évêques et laïcs dans le Maine aux XIe-XIIe siècles d’après les Actus pontificum », Annales de Bretagne et des pays de l’ouest, 102/4, 1995, p. 17-32. [954] F. MAZEL, « Seigneurs, moines et chanoines : pouvoir local et enjeux ecclésiaux à Fougères à l’époque grégorienne (milieu XIe-milieu XIIe siècle) », dans D. PICHOT et F. MAZEL, Prieurés et société au Moyen Âge, Annales de Bretagne et des pays de l’ouest, 113/3, 2006, p. 105-137. [955] L. MORELLE, « Un grégorien au miroir de ses chartes : Geoffroy d’Amiens (1104-1115) », dans A propos des actes d’évêques. Hommage à Lucie Fossier, M. Parisse (éd.), Nancy, 1991, p. 177-218. b. Royaume de Francie, Midi : [956] M. GASMAND, Les évêques de la province ecclésiastique de Bourges (milieu Xe- fin XIe siècle), Paris, 2007, p. 345-497. [957] E. MAGNOU, Introduction de la réforme grégorienne à Toulouse (fin XIe-début XIIe siècle), Toulouse, 1958. [958] P. OURLIAC, « La réforme grégorienne à Toulouse : le concile de 1079 », dans id., Les pays de Garonne vers l’an mil. La société et le droit, Toulouse, 1993, p. 51-64 c. Royaume de Bourgogne : [959] B. DE VREGILLE, Hugues de Salins, archevêque de Besançon, 1031-1066, Lille-Besançon, 1983. [960] B. GALLAND, « Le rôle du royaume de Bourgogne dans la réforme grégorienne », Francia, 29/1, 2002, p. 85106. [961] J.-P. POLY, La Provence et la société féodale, Paris, 1976, p. 250-285. [962] F. MAZEL, La noblesse et l’Église en Provence, fin Xe-début XIVe siècle, Paris, 2002, p. 157-260. C ) APPROFONDISSEMENTS SUR QUELQUES DIMENSIONS DE LA RÉFORME 1. Le statut des clercs et des laïcs a. Le célibat ecclésiastique et le mariage selon les grégoriens : [963] Premier aperçu commode : D. LETT, Famille et parenté dans l’Occident médiéval, Paris, 2000, p. 99-115. [964] Un classique : * G. DUBY, Le chevalier, la femme et le prêtre, Le mariage dans la France féodale, Paris, 1981. [965] Une étude de cas exemplaire : * M. AURELL, Les noces du comte. Mariage et pouvoir en Catalogne (7851213), Paris, 1994, p. 219-333. Pour approfondir : [966] J. LAUDAGE, Priesterbild und Reformpapsttum im 11. Jahrhundert, Cologne / Vienne, 1984. [967] M. GRANDJEAN, Laïcs dans l’Église. Regards de Pierre Damien, Anselme de Cantorbéry, Yves de Chartres, Paris, 1994. [968] * J. DALARUN, « Regards de clercs », dans Histoire des femmes en Occident, 2, Le Moyen Âge, Paris, 1991, p. 31-54. – 50 – [969] J. GAUDEMET, « Le célibat ecclésiastique. Le droit et la pratique du XIe au XIIIe siècle », Zeitschrift der SavignyStiftung für Rechtsgeschichte, Kanonistische Abteilung, 68, 1982, p. 1-31. [970] W. HARTMANN, « Discipulus non est super magistrum (Matth. 10, 24). Zur Rolle der Laien und der niederen Kleriker im Investiturstreit », dans H. MORDEK (dir.), Papsttum, Kirche und Recht im Mittelalter. Festschrift für Horst Fuhrmann zum 65. Geburtstag, Tübingen, 1991, p. 187-200. [971] A. GUERREAU-JALABERT, « Prohibitions canoniques et stratégies matrimoniales dans l’aristocratie médiévale de la France du nord », dans Épouser au plus proche. Inceste, prohibitions et stratégies matrimoniales autour de la Méditerranée, Paris, 1994, p. 293-321. [972] D. LETT, « Les épouses dans l’aristocratie anglo-normande des XIe-XIIe siècles d’après l’Histoire ecclésiastique d’Ordéric Vital », dans Le mariage au Moyen Âge, Clermont-Ferrand, 1997, p. 15-27. [973] Medieval Purity and Piety. Essays on Medieval Clerical Celibacy and Religious reform, M. Frassetto (éd.), NewYork-Londres, 1998. b. La place du roi : [974] C. CAROZZI, « D’Adalbéron de Laon à Humbert de Moyenmoutier : la désacralisation de la royauté », dans La cristianità dei secoli XI-XII in Occidente : coscienza e strutture di una società, Milan, 1983, p. 67-84. c. La captation de la parole légitime : [975] M. LAUWERS, « Prædicatio-Exhortatio. L’Église, la réforme et les laïcs (XIe-XIIIe siècles) », dans La parole du prédicateur, R. M. DESSÌ, M. LAUWERS (éd.), Nice, 1997, p. 187-232. [976] P. HENRIET, « Verbum Dei disseminando. La parole des ermites prédicateurs d’après les sources hagiographiques (XIe-XIIe siècles) », dans La parole du prédicateur (Ve-XVe siècle), R. M. DESSÌ, M. LAUWERS (éd.), Nice, 1997, p. 153-185. 2. Les investitures, le contrôle des charges, des biens et des droits ecclésiastiques Deux synthèses : [977] * U.-R. BLUMENTHAL, The Investiture controversy. Church and monarchy from the 9th to the 12th century, Philadelphie, 1988 (1ère éd. allemande 1982) [978] W. HARTMANN, Der Investiturstreit, Munich, 1996 (2e éd.). Le Concordat de Worms (1122) est un aboutissement à connaître, bien qu’il soit hors du champ chronologique: [979] P. CLASSEN, « Das Wormser Konkordat in der deutschen Verfassungsgeschichte », dans J. FLECKENSTEIN (dir.), Investiturstreit und Reichsverfassung, Sigmaringen, 1973, p. 411-460. Pour approfondir : [980] A. BECKER, Studien zum Investiturproblem in Frankreich : Papstum, Königstum und Episkopat im Zeitalter der gregorianischen Kirchenreform, Sarrebrück, 1955. [981] S. BEULERTZ, Das Verbot der Laieninvestitur im Investiturstreit, Hanovre, 1991. [982] U.-R. BLUMENTHAL, « Patrimonia and Regalia in 1111 », dans K. PENNINGTON et R. SOMERVILLE (dir.), Law, Church, and Society. Essays in Honor of Stefan Kuttner, Philadelphia 1977, p. 9-20. [983] J. W. BUSCH, Der Liber de Honore Ecclesiae des Placidus von Nonantola. Eine kanonistische Problemerörterung aus dem Jahre 1111. Die Arbeitsweise ihres Autors und seine Vorlagen, Sigmaringen, 1990 [voir le CR de B-M. TOCK dans la Revue d’Histoire Ecclésiastique, 87, 1992, p. 169-170). [984] P. G. CARON, « Les élections épiscopales dans la doctrine et la pratique de l’Église », Cahiers de Civilisation Médiévale, 11, 1968, p. 573-585. [985] J. ENGLBERGER, Gregor VII. und die Investiturfrage. Quellenkritische Studien zum angeblichen Investiturverbot von 1075, Köln, 1996. [986] H. KELLER, « Die Investitur. Ein Beitrag zum Problem der ‘Staatssymbolik’ im Hochmittelalter », Frühmittelalterliche Studien, 27, 1993, p. 51-86. [987] R. LOCATELLI, « Les élections épiscopales à Besançon (XIe-XIIIe s.) », dans Études en souvenir de R. Fiétier, Besançon, 1982, p. 93-108. [988] M. PACAUT, « L’investiture en France au début du XIIe siècle », dans Études de droit canonique dédiées à G. Le Bras, Paris, 1965, t. 1, p. 665-672. [989] R. SCHIEFFER, Die Entstehung des päpstlichen Investiturverbots für den deutschen König, Stuttgart, 1981. [990] B.-M. TOCK, « Les élections épiscopales à Arras de Lambert à Pierre Ier (1093-1203) », Revue belge de philologie et d’histoire, 1987, p. 709-721. – 51 – [991] S. WEINFURTER, « Investitur und Gnade. Überlegungen zur gratialen Herrschaftsordnung im Mittelalter », dans M. STEINICKE et S. WEINFURTER (dir.), Investitur- und Krönungsrituale. Herrschaftseinsetzung im kulturellen Vergleich, Cologne, 2005, p. 105-123. La question des dîmes : [992] G. CONSTABLE, Monastic Tithes from their Origins to the Twelfth Century, Cambridge, 1964 (voir le CR de Fr.L. GANSHOF, « La dîme monastique, du IXe à la fin du XIIe siècle. À propos d’un livre récent », Cahiers de Civilisation Médiévale, 11, 1968, p. 413-420). [993] A. CHÉDEVILLE, « Les restitutions d’églises en faveur de l’abbaye Saint-Vincent du Mans. Contribution à l’étude de la réforme grégorienne », Cahiers de civilisation médiévale, 3, 1960, p. 209-217. [994] Chr. RENARDY, « Recherches sur la restitution ou la cession de dîmes aux églises dans le diocèse de Liège du XIe au début du XIVe siècle », Le Moyen Âge, 76, 1970, p. 205-261. [995] B. CHEVALIER, « Les restitutions d’églises dans le diocèse de Tours du Xe au XIIe siècle », dans Mélanges E.-R. Labande, Poitiers, 1975, p. 129-143. 3. Pèlerinage et croisade [996] Une rapide vision d’ensemble récente : J. FLORI, Guerre sainte, jihad, croisade, Paris, 2002, p. 159-240. La première croisade et son contexte : [997] * M. BULL, Knightly piety and the lay response to the first crusade. The Limousin and Gascogne, c. 970c.1130, Oxford, 1993 (voir le compte-rendu de J. FLORI, « Du nouveau sur les origines de la première croisade », Le Moyen Âge, 101, 1995, p. 103-111). [998] Le concile de Clermont de 1095 et l’appel à la croisade, Rome, 1997. [999] J. RILEY-SMITH, The first crusaders, 1095-1131, Cambridge - New York, 2000. Pour approfondir : [1000] C. ERDMANN, The origin of the idea of crusade, Princeton, 1977. [1001] D. BARTHÉLEMY, La chevalerie, Paris, 2007, p. 231-288. [1002] J. FLORI, « Guerre sainte et rétributions spirituelles dans la deuxième moitié du XIe siècle », Revue d’histoire ecclésiastique, 1990, p. 617-648. [1003] Id., « Mort et martyre des guerriers vers 1100. L’exemple de la première croisade », Cahiers de civilisation médiévale, 34, 1991, p. 121-139. [1004] Id., « La formation des concepts de guerre sainte et de croisade aux XIe et XIIe siècles : prédication papale et motivations chevaleresques », dans D. BALOUP et P. JOSSERAND (dir.), Regards croisés sur la guerre sainte. Guerre, religion et idéologie dans l’espace méditerranéen latin (XIe-XIIIe siècle), Toulouse, 2006, p. 133-157. [1005] G. CONSTABLE, « The Place of the Magdeburg Charter of 1107/08 in the History of Eastern Germany and of the Crusades », dans Fr. J. FELTEN et N. JASPERT (dir.), Vita Religiosa im Mittelalter. Festschrift für Kaspar Elm zum 70. Geburtstag, Berlin, 1999, p. 283-299.