N°188 - Décembre 2013 - Janvier 2014 A la une
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N°188 - Décembre 2013 - Janvier 2014 A la une
ÉDITORIAL décembre 2013 n° 188 p.3 Editorial p.4-13 IMAGES (Musée, Festivals...) p.14-15 Le Grand Débat - Retour en portraits p.16-17 DÉCEMBRE EN FÊTE p.18-19 SOLIDARITÉ (Restos du Coeur, Secours Populaire, Pagode...) p.20-21 Social (AFED, UNICEF) p.22-23 Handicap - CNCPH p.24-26 Jeunesse (CEJ...) p.28-29 Vie d’artiste... Vincent Boisserolle p.30-31 ENVIRONNEMENT - Le Poumon Vert p.32 International (Direction Montréal) p.33 Tourisme - Bilan 2013 p.36-47 SPORTS - Football, Boxe, Rugby, Cyclisme, Handball... p.48-49 Economie - LOOK fixations p.50-53 Activités commerciales - Nouveaux commerces S’enrichir de nos différences ! Se nourrir de nos échanges ! L a fin de l’année sera vite là. Un an déjà et que de chemins parcourus, ensemble, malgré les obstacles. L’an dernier, à pareille époque, nous étions des centaines à découvrir les arcanes du nouveau cinéma multiplexe. Depuis, ce sont des milliers de Neversois et Nivernais qui fréquentent assidument les salles obscures de l’établissement cinq étoiles, le Mazarin. Un engouement pour un équipement aujourd’hui majeur dans notre paysage culturel, tout comme le devient le musée de la faïence Frédéric-Blandin qui attire, depuis sa réouverture en septembre dernier, de plus en plus de visiteurs. Ces projets prouvent qu’ensemble on peut soulever des montagnes et nous montrent la voie d’autres succès. photo : Aït Belkacem p.54-60 Travaux (Site Pittié, chauffage urbain...) p.61-68 PRES DE CHEZ VOUS Pratique - Urbanisme - Etat Civil p.69-70 Fiche Patrimoine : "Grande-Patûre" p.72-73 EXPRESSION POLITIQUE p.74-75 CARTE POSTALE Saint-Vérain "LE GUIDE", supplément culturel de 12 pages 1HYHUVdD 0H%RWWH 0DJD]LQHG·LQIRUPDWLRQPXQLFLSDOH 6(59,&(&20081,&$7,21 SODFHGHO·+{WHOGH9 LOOH 1HYHUV&HGH[ 7HO )D[ ZZZQHYHUVIU 1'e&(0%5( 'LUHFWHXUGHODSXEOLFDWLRQ )ORUHQW6DLQWH)DUH*DUQRW 5pGDFWHXUHQFKHI 3KLOLSSH&KDXYHW HPDLO QHYHUVFDPHERWWH#YLOOHQHYHUVIU 5e'$&7,21(70,6((13$*( -HDQ0LFKHO0DUFKDQG6WpSKDQH(EHO 7KLHUU\'HVVHX[$ODLQ+D\H%HQRvW5RXJHDX[ %ULJLWWH'UD\'UHPHDX7KLEDXOW/DYrYUH0DQRQ)LRFUH 3KRWRJUDSKLHV&KULVWRSKH0DVVRQ -HDQ0LFKHO0DUFKDQG6WpSKDQH(EHO7KLEDXOW/DYrYUH Encore une fois, c’est ensemble que nous réussissons et que nous réussirons. Parlons-nous, écoutons-nous, rapprochons-nous, mettons nos énergies en commun ! Cette écoute, elle s’organise car elle suppose une certaine proximité. C’est pour cela que depuis plusieurs mois, avec mon équipe municipale, nous allons à la rencontre de chacun d’entre vous pour débattre, au plus près de vos préoccupations et des problèmes du quotidien, en toute transparence. Ces réunions, ces débats donnent corps à notre réflexion et améliorent nos politiques de services publics. Elles nous aident à mieux nous comprendre et à nous concentrer sur l’essentiel, à savoir agir dans l’intérêt collectif au plus près de chacun. Agir chaque jour afin que nos quartiers soient des lieux de vie tout à la fois dynamiques et apaisés. Ces rencontres de proximité, j’ai la ferme intention de les préserver et je vous invite, au-delà de nos opinions et de nos divergences, à y participer. On s’enrichit de nos différences, on se nourrit de nos échanges. Des échanges, il en sera question puisque la fin de l’année approche. Echanges familiaux, échanges de cadeaux, échanges de vœux… J’espère ainsi que nous aurons l’occasion d’échanger lors des traditionnels marchés de Noël qui vont encore, cette année, illuminer nos rues, nos commerces et faire battre notre cœur de ville plus fort que d’ordinaire. Et en attendant cette trêve tant espérée, permettez-moi, avec un peu d’avance sur le calendrier, de souhaiter à chacune et chacun d’entre vous de chaleureuses vacances de Noël. ,035(66,21&KHYLOORQ,PSULPHXU %G.HQQHG\%36HQV&HGH[ 7HO ',))86,21 5pJLH,QWHU4XDUWLHUV 5pVHUYRLU SODFHGHV&RXUOLV1HYHUV 7HO 7,5$*( H[HPSODLUHV - Imprimé sur papier PEFC Certification internationale de gestion durable des forêts. Réalisé par une imprimerie certifiée Imprim’Vert. Maire de Nevers 1 H Y H U V o D P H E R W W H 1 3 Musée de la faïence Photos : Aït Belkacem - Thibault Lavevre A LLÔ , LE MUSÉE ? Attention, plusieurs lignes téléphoniques ont changé depuis l'ouverture du musée. Voici donc les nouveaux contacts : - ACCUEIL : 03.86.68.44.60 (Romain Delasselle et Agnès Gay). - ADMINISTRATION : 03.58.58.32.10 (Jeannine Brun). - DIRECTION : 03.58.58.32.11 (Léa Lopez, adjointe de Françoise Reginster, conservatrice en chef) - SERVICES DES PUBLICS : 03.86.68.44.62 (Julien Bouchaud) 4 Plus de 4500 visiteurs ont participé au week-end inaugural des 28 et 29 septembre derniers, venus fêter ensemble l'ouverture du musée de la faïence Frédéric-Blandin... Une affluence rare pour l'une des manifestations artistiques les plus attendues ; sans doute la plus marquante de cette rentrée culturelle ! En marge de la découverte du nouveau "centre des arts du feu et des beaux-arts" et de ses 13 salles d'exposition, les animations offertes ont été à la hauteur de l'événement : les contes de faïence (association Terroir et Patrimoine), les petits peintres de la faïence (atelier Artissimôme), la danse aérienne (compagnie Retouramont), la commode aux souvenirs (théâtre du Temps Pluriel), le concert (Nomad'Lib), entre autres belles surprises. Devant ce succès et face à la forte demande, la municipalité décidait aussi l'accès gratuit au musée pendant tout le mois d'octobre. Nevers ça me botte ! n°188 retour sur l'inauguration 4 500 VISITEURS À L'OUVERTURE ! Horaires d'hiver : le musée est ouvert jusqu'en avril de 13h à 17h30 en semaine et le weekend : 10h-12h /14h-17h30. A noter, la fermeture hebdomadaire est le lundi. Billetterie : 6 euros (plein tarif individuel) / 3 euros le demi-tarif. Gratuit pour les mineurs, étudiants et demandeurs d'emploi. Entrées : 16 rue Saint-Genest et promenade des Remparts (jardins Porte du Croux). Le musée est gratuit, pour tous, le dernier dimanche de chaque mois ! www.musee-faience.nevers.fr Nevers ça me botte ! n°188 5 Images S R E V E N Z D’JAZ FESTIVAL ne programmation exigeante, qui ne tombe jamais dans la facilité mais demeure majoritairement accessible, des connexions réussies avec la danse ou le théâtre : le 27e D’Jazz Nevers Festival n’a pas failli à sa notoriété. Pas de «grosses machines» pour fidéliser un auditoire avide de surprises : la recette fonctionne et le rendez-vous neversois permet de mesurer l’évolution et l’éclectisme du jazz actuel. Captivants, voire envoûtants (An Old Monk, Boi Akih, Rêve d’éléphant Orchestra), presque toujours excellents (Dave Holland, Giornale di Bordo, Paolo Fresu, Sylvain Rifflet, Jubran/Murcia), quelquefois déroutants aussi, les concerts (spectacles, performances... comme vous voudrez) ont alimenté les échanges. Le jazz est une musique vivante, faite de rencontres qui naissent parfois à Nevers. Roger Fontanel (directeur du festival) et sa «foor-rmida-ble» équipe peuvent être fiers. On attend déjà avec impatience l’édition 2014 (du 8 au 15 novembre). J-M. M U photos : Christophe Masson, sauf photo d’arrière-plan : Jean-Michel Marchand Journal de bord - Le jubilatoire Giornale di Bordo du pirate Antonello Salis. Andy sourit - Au meilleur de sa forme, le Megaoctet a, comme Rêve d’éléphant Orchestra, répandu la joie. 6 Bien entouré - Autour de la contrebasse de Didier Levallet (au centre), les «Voix Rythmique - Dave Holland et Eric croisées» de Céline Bonacina (à gauche) et d’ Airelle Besson ont charmé l’auditoire. Harland : une dynamique subtile. Nevers ça me botte ! n°188 Images Magnétique - Autour de reprises mythiques (David Crosby, Jimi Hendrix, Joni Mitchell, Neil Young...), Boi Akih captive grâce au jeu de guitare de Niels Brouwer, entre rock et folk, et surtout à travers le charisme et le chant, tout en sensualité, de Monica Akihary. Un délice ! Classique - David Murray a déroulé un set, sans surprise, où se sont croisés le swing, le be-bop et le free-jazz. Jeune public - Touchant, le duo Alice et Robin avec «Naiss’Anches». Zawinul - Concert-hommage au claviériste de Intimiste - Sur la grande scène de la MCNN, Kamilya Jubran (chant, oud) et Weather Report, The Syndicate n’a pas déçu. l’exquise Sarah Murcia (contrebasse) étaient un peu (trop) éloignées du public. Nevers ça me botte ! n°188 Alphabet - Le quartet de Sylvain Rifflet : entre post-rock et jazz sans excès mais excellent. 7 Images Babylon Circus (à gauche) a séduit le public, mais la palme est revenue aux femmes du festival : Fanny (en haut à droite), pile électrique des K-NarDs BoiTeuX, et l’impressionnante chanteuse-bassiste de Fougis Bergère. photos Jean-Michel Marchand F I V À S R E NEV RENVERSANT Attendus, les K-NarDs BoiTeuX (ci-contre et en fond) ont livré un set enflammé. photos Jean-Michel Marchand LE WEEK-END DE TOUSSAINT RIME EN GÉNÉRAL AVEC NEVERS À VIF. Les 31 octobre, 1er et 2 novembre, la 27e édition du festival rock a rassemblé 1.160 spectateurs au cours des trois soirées de concerts. Après une ouverture cosmopolite (au Café Charbon), où l’on aura pu apprécier le rock efficace et tourmenté des Hongrois Psycho Mutants mais aussi l’élégance des étonnants helvètes Kadebostany, le Metal-Rock était à l’honneur sous le chapiteau dressé pour la première fois sur le site du Centre-Expo. «Une soirée très spécifique, pas grand public, mais qui a permis de satisfaire les aficionados du genre», commentait Jean-Louis Garo, responsable du festival, par ailleurs satisfait de la clôture. «On affichait quasi complet et le mélange des styles a fonctionné.» Seul bémol, la panne d’électricité qui a retardé d’une heure et demie le concert de Didier Wampas & Bikini Machine. Un ultime set plein finalement de jus avec un chantre du punk français toujours aussi survolté. J-M.M 8 Nevers ça me botte ! n°188 Images La (belle) bassiste du groupe neversois Defeat The Earth (à gauche) lors de la soirée Metal (photo Christophe Masson) et les gauchers hongrois Psycho Mutants sur la scène du Café Charbon où ils ont distillé un envoûtant swamp-punk-rock (photo Jean-Michel Marchand). Nevers ça me botte ! n°188 9 Images FÊTE DES ASSOCIATIONS Photos : Brigitte Dray-Dremeau RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE, LA FÊTE DÉPARTEMENTALE DES ASSOCIATIONS S’EST DÉROULÉE SAMEDI 5 OCTOBRE AU PARC ROGER SALENGRO. 130 ASSOCIATIONS NIVERNAISES ONT PRÉSENTÉ LEURS ACTIVITÉS AU PUBLIC. Cette manifestation, organisée par le Bureau Information Jeunesse (BIJ), tous les deux ans, permet de mettre en avant tous ceux qui donnent de leur temps bénévolement pour des associations dans les domaines aussi variés que la culture, le sport, l’éducation, l’environnement, la santé, la vie quotidienne, la solidarité… « Les associations constituent, indéniablement, une richesse dans le département, puisque la Nièvre en compte 5 000, souligne Cécile Castan, responsable du BIJ. De part leur nombre et leurs activités, elles occupent une place importante dans toutes les sphères de la vie sociale, culturelle, sportive et même économique du département. Par leur capacité à rassembler les énergies, par leurs fonctions éducatives et solidaires, notamment auprès des jeunes et des personnes les plus démunies, elles participent au maintien du lien social et favorisent la cohésion citoyenne. Ainsi, pour valoriser leur travail, une manifestation leur est dédiée ». Cette journée festive où des démonstrations et des animations étaient organisées a permis aux associations de présenter leurs activités, mais également d’échanger entre elles et de mettre en place des projets. C’était aussi l’occasion pour les visiteurs de découvrir le tissu associatif nivernais, de rencontrer des personnes passionnées et de se renseigner sur le bénévolat. LA DIVERSITÉ DU LOTISSEMENT BÉATRICE CANLER Photos : Christophe Masson VENDREDI 18 ET SAMEDI 19 OCTOBRE DERNIER, NIÈVRE HABITAT ORGANISAIT LES PORTES OUVERTES DES NOUVELLES RÉSIDENCES BÉATRICE-CANLER. Les potentiels locataires ont pu visiter les dix maisons de la nouvelle rue Henri-Fraisot dans le quartier de la Baratte. Toutes en duplex, les dix locations sont dotées d’un jardin privatif et d’un garage. 10 Nevers ça me botte ! n°188 Images JOURNÉES DU PATRIMOINE POUR FÊTER LES 100 ANS DE LA LOI DE 1913 SUR LA PROTECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES – LORS DES DERNIÈRES JOURNÉES DU PATRIMOINE – la Ville de Nevers a invité le public qui avait participé aux « portes ouvertes » à un goûter d’anniversaire pour le moins original… Ainsi, 200 heureux visiteurs ont pu déguster les dix gâteaux réalisés par la Cuisine des Césars, chacun représentant un monument de Nevers mis à l’honneur durant la manifestation. Les bougies posées sur la pièce montée du Palais ducal ont été soufflées par les « Guides en herbe » des écoles Barre-Manutention et Sainte-Julitte, qui font visiter depuis plusieurs années l’église Saint-Etienne et la cathédrale. L’occasion de rappeler que les Journées du Patrimoine ont accueilli les 14 et 15 septembre, plus de 3.200 visiteurs à Nevers ! Photos : Jean-Christophe Tardivon. EXPOSITION VEILHAN Photos : Christophe Masson ENTRE ART ET ARCHITECTURE, MODERNISME ET MODERNITÉ, XAVIER VEIHLAN INVESTISSAIT NEVERS POUR SA ‘’ARCHITECTONES’’. Après Los Angeles, Marseille, Barcelone et Moscou c’est à l’Église Saint-Bernadette du Banlay que l’artiste décidait de s’installer pour proposer au public une relecture de l’œuvre majeure de Claude Parent et Paul Verilio. Soulignant l’aspect radical de l’œuvre, l’architecte déployait des lignes de fils sur la façade du bâtiment et donnait à son intérieur une autre atmosphère. SÉRIE D’EXPOSITIONS Nevers ça me botte ! n°188 11 Images EXPOSITION PHOTO DOISNEAU Photos : Christophe Masson LE MOIS DE LA PHOTO DANS LA NIÈVRE FUT L’OCCASION DE RETROUVER PRÈS DE SOIXANTE CLICHÉS DU PHOTOGRAPHE ROBERT DOISNEAU AU PALAIS DUCAL DURANT LE MOIS D’OCTOBRE. Véritable point d’orgue de l’événement, les visiteurs ont pu retrouver le baiser de l’hôtel de ville, photo connue de tous. D’autre part, Annette Doisneau, fille du photographe, intervenait dans le cadre d’une rencontre organisée avec le public où le partage de quelques souvenirs personnels était des plus exquis. FLASH MOB AU PALAIS DUCAL Photos : Stéphane Ebel LE 5 OCTOBRE DERNIER, L’ESPLANADE DU PALAIS DUCAL PRENAIT L’ALLURE D’UNE VÉRITABLE PISTE DE DANSE. Des centaines de personnes s’étaient données le mot pour participer au flash mob organisé dans le cadre de la 4ème édition du festival Effervescences de Nevers. Le but est simple, la chorégraphie était diffusée sur les réseaux sociaux pour permettre à qui le voudra de l’apprendre et de la reproduire le jour J. Emmenée pour deux danseurs, la foule a pu se laisser aller sur les rythmes du dernier tube des Daft Punk, Get Lucky. Résultat garanti et visible sur Youtube. 12 Nevers ça me botte ! n°188 Images É R P E L R U S S E R IÈ M LU CINQ ! photo : Christophe Masson MILLE SPECTATEURS, UN STADE ARCHI- COMBLE, un joli succès face à Lille (29-15) et les Tambours du Bronx en clôture de soirée : l’inauguration du Pré-Fleuri nouvelle formule n’a pas manqué de panache. Illustration du palier supplémentaire franchi par l’USONRugby. Ou la montée en puissance du projet mené en commun par Régis Dumange et Florent Sainte Fare Garnot. Autour des mascottes de Lille et de l’USON (La Botte de l’Ovalie), Régis Dumange, Florent Sainte Fare Garnot et Florence Ombret (vice-présidente du Conseil Régional) ont savouré la qualité du Pré-Fleuri new-look et la performance des rugbymen neversois. photo : Jean-Michel Marchand Nevers ça me botte ! n°188 13 Evénement CETTE ANNÉE ENCORE, LE GRAND DÉBAT AURA TENU TOUTES SES PROMESSES AVEC 1500 VISITEURS POUR LES QUATRE SÉANCES. ORGANISÉ PAR LE JOURNAL DU CENTRE ET LA VILLE DE NEVERS, LE 18 ET 19 OCTOBRE DERNIER, IL ÉTAIT QUESTION DE SAVOIR “OÙ ALLAIT NOTRE MONDE”. POUR TENTER DE RÉPONDRE À CETTE INCONNUE, DES PERSONNALITÉS DE DIFFÉRENTS HORIZONS SE Photos : Christophe Masson SONT DONNÉ RENDEZ-VOUS À LA MAISON DE LA CULTURE DE NEVERS. DEBAT- Menées par Philippe Lapousterle, fondateur du Grand Débat, les discussions allaient bon train SIGNATURES- À l’image d’Eric-Emmanuel Schmitt, les invités restaient sur les lieux pour rencontrer le public et signer quelques-uns de leurs ouvrages PUBLIC- Les Neversois étaient présents en nombre à la Maison de la Culture pour écouter les paroles expertes des invités du Grand Débat 14 Nevers ça me botte ! n° 188 Evénement AXEL KAHN UN HOMME AUX MULTIPLES FACETTES Le cursus de cet homme passionné est impressionnant : savant, médecin, généticien, c’est un scientifique qui aime la philosophie. Marqué dans sa jeunesse par le décès de son père, il mène sa vie selon la ligne de conduite que lui a dictée son père avant de se donner la mort: « Sois raisonnable et humain ». Depuis, sa volonté : être un « homme bien ». À l’occasion du Grand Débat, il s’est arrêté à Nevers pour intervenir sur « l’homme, le libéralisme et le bien commun ». Il est notamment revenu sur son périple de 1600 km à travers la France, déroutant, qui lui a fait prendre conscience d’une réalité dont il avait déjà la connaissance, mais de manière différente. En discutant avec des personnes de tout horizon, il a pu constater l’ampleur de la crise de confiance chez les Français. Homme de conviction, nous le connaissons pour ses prises de position sur certaines grandes questions morales. Lors du débat, il a évoqué des sujets tels que la gestation pour autrui, le droit à mourir dans la dignité, mais aussi les gens du voyage « c’est un débat de faux culs. À partir du moment où ces populations respectent les lois de la République, il n’y a aucune raison de les obliger à intégrer les modes de vie "à la française" ». Son charisme et son sourire charmeur ont séduit une salle de près de 700 personnes lors de son intervention qui a été largement applaudie et appréciée. Manon Fiocre ÉRIC-EMMANUEL SCHMITT « LE TEMPS, C’EST LE POUVOIR DE FAIRE » En écoutant Éric-Emmanuel Schmitt, on serait tenté de dire que cet homme a eu plusieurs vies. Sereinement posé sur le divan face au public de la Maison de la Culture, l’écrivain raconte les événements de sa vie qui l’on amené à faire ce qu’il fait aujourd’hui, écrire, écrire beaucoup. Multipliant les tournées promotionnelles dans le monde entier, l’auteur a tout de même réussi à faire une halte à Nevers, juste après un périple de trois jours à New York. « Le temps, c’est le pouvoir de faire », dixit l’invité du jour. Créer, imaginer et rencontrer les gens c’est le quotidien de cet homme hors du commun où les « gens » prennent une place prépondérante dans ses oeuvres. Sa volonté de toujours se mettre à la place de ses personnages l’amène forcément à raconter des histoires qui lui sont peut-être arrivées. Et là se trouve toute la singularité du personnage, entre une sincérité poignante lorsqu’il explique Oscar et la Dame Rose et un mysticisme assumé quant à son « illumination » après s’être perdu 32 heures dans le Sahara en 1989, on se dit qu’ÉricEmmanuel Schmitt n’est décidément pas un homme comme un autre. Thibault Lavêvre Nevers ça me botte ! n° 188 15 Solidarité Le plan hivernal, qui a débuté le 28 novembre est l’objet de toutes les attentions. Les associations nivernaises travaillent, tout au long de l’année, et soutiennent quotidiennement celles et ceux qui sont dans la précarité. les associations organisent la solidarité textes: Brigitte Dray-Dremeau Les restos du cœur préparent l’avenir 20 contrats aidés s’occupent des jardins et produisent 70 tonnes de fruits et légumes, par an, qui sont redistribués dans tous les centres du Aux Restos du cœur, la campagne d’hiver s’ordépartement. « Nous travaillons à la nouvelle ganise dés le mois d’octobre avec l’accueil organisation de l’association, continue Jack des familles et la préparation des dossiers de Gendron, chargé du suivi des centres de disdemandes d’aides. « Habituellement, l’été, tribution de la Nièvre, puisqu’à partir du mois nous avons une coupure de deux à trois sed’avril, notre chauffeur maines mais, cette année, prend sa retraite et nous et pour la première fois, n’avons pas le budget s e nus au Quelqu il n’y a pas eu d’arrêt en nt les bienve ie ra se pour le remplacer. Nous s le rs! bénévo ce qui concerne l’accueil tion de Neve u ib tr is d e sommes obligés de livrer d centre 2. des familles », explique .3 0 .4 8 .9 0 les 28 centres de la Niè.5 9 Colette Machecourt, resContact au 0 vre. Nous faisons un apponsable du centre de disLes restos du cœur recherchent des pel aux transporteurs tribution de Nevers. A la bénévoles pour leur entrepôt: des car nous recherchons 5 mi-octobre, l’association manutentionnaires, préparateurs de camions de 3tonnes5 et commandes (hommes ou femmes); comptait 160 familles béun camion frigorides caristes avec permis CACES ( néficiaires inscrites, dont fique ». hommes ou femmes); des chauffeurs une quarantaine de bébés permis B ou C (hommes ou femmes). de 0 à 12 mois, (environ Pour ses jardins l’association 350 personnes). « Nous recherche un salarié pour le poste d’encadrant technique (diplômé en recevons, également, des agriculture: BTS agricole avec familles ( 7 à 8 familles expérience dans le management). par semaine) qui nous sont envoyées par les travailleurs sociaux et que l’on aide ponctuellement ». Les restos du cœur L’action des Restos du cœur va bien au delà 6 bis, rue Paul Bert. de l’aide alimentaire, l’association assure la tél. : 03.86.71.66.66 distribution des repas, mais pas seulement. ad58.siege@restosducoeur.org Elle travaille également à l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi. 18 Le Secours Populaire Le Secours Populaire est attentif aux problèmes d’exclusion de l’enfance et des familles défavorisées. L’association intervient dans les domaines alimentaire, vestimentaire, équipement ménager, vacances, culture, sport, santé et loisirs. Toute l’année, les personnes en difficulté peuvent obtenir un colis par mois moyennant la somme de 7€, qui correspond à 10% de la valeur du colis. En période hivernale, un colis d’urgence, gratuit, par personne est également distribué. Trois locaux à Nevers: rue Faidherbe, vestiaire occasion rue des Grands-Champs, ménager, livres, CD, vestiaire neuf route de Chaluzy, aide alimentaire. Le Secours Populaire 35, route de Chaluzy Nevers tél. : 03.86.61.32.49 contact@spf58.org Nevers ça me botte ! n° 188 Solidarité Association Pagode-Le Prado Le Prado accueille les publics en difficulté et met à disposition un ensemble d’installations et de services pour le logement, la restauration et « Nous souhaitons sensibiliser les l’accès à l’autonomie. citoyens sur l’utilisation du 115 Principal interlocuteur à lorsqu’ils voient des personnes, en Nevers, il gère la plate- grande difficulté, dans la rue ». forme d’appel du 115 et L’équipe du Prado organise des maraudes sur fonctionne 365 jours par an et 24h/24h. Nevers et son agglomération. « La mission du 115 est d’apporter une réponse en terme d’hébergement, aux personnes sans abri, souligne Nicolas Brilland, responsable de la structure. Nous avons également une mission d’orientation sur des dispositifs d’aide alimentaire et vestimentaire du département. Tous les appels tombent au Prado et nous travaillons en étroite collaboration avec le SIAO (Service Intégré d’Accueil et d’Orientation). Nous disposons de 26 places d’urgence au Prado, pour un public adulte et de 10 places à la résidence Georges Bouqueau à Imphy ». Le Prado travaille en partenariat avec les CCAS et les mairies de quelques villes du département. « Stratégiquement, tout le territoire est couvert. Nous disposons de locaux d’hébergement à Decize, Cosne-sur-Loire, Château-Chinon, Clamecy et la Charité-sur-Loire a ouvert un local de passage ». «Trois maraudes par jour sont mises en place et l’hiver, en période de grand froid, nous renforçons les sorties et nous pouvons effectuer jusqu’à six maraudes par jour. Les éducateurs sont sur le terrain jusqu’à minuit. L’accueil de jour est ouvert 6 jours sur 7, les personnes à la rue peuvent venir prendre un petit déjeuner , une douche et utiliser le vestiaire. Le midi, elles peuvent se restaurer à un prix modéré et rencontrer un éducateur. Nous servons entre 25 à 40 repas par jour. Le restaurant est ouvert à tous ». Association Pagode-Le Prado 1, rue de la Passière Nevers 03.86.93.01.30 secretariat.prado@asso-pagode.com L’Épicerie Solidaire Le 1er janvier 2013, l’Épicerie Solidaire et la Régie Interquartiers de Nevers fusionnaient pour devenir l’ASEM, les Acteurs Solidaires En Marche. Ses objectifs sont de faciliter l’accès aux produits alimentaires, d’hygiène et d’entretien de qualité par le biais d’une participation aux frais amenant les produits de – 90% à – 10% des coûts usuels. « Notre rôle est également de créer et d’entretenir des relations sociales à travers l’accueil, des animations, des échanges, un atelier cuisine…d’informer et de diffuser les programmations des activités de nos partenaires et de créer des temps conviviaux autour de l’alimentation », souligne Mathilde Paperin, responsable de l’Épicerie Solidaire. À partir de mi novembre et jusqu’au 31 mars, en partenariat avec le Prado, une équipe de bénévoles distribue des sandwichs, le soir, de 18h30 à 20h, trois fois par semaine, les lundis, mercredis et vendredis, sur la place, allée de docteur Subert et une fois par semaine une distribution de soupe est organisée sur le lieu. Épicerie solidaire 44 bis, rue de la Fosse aux Loups tél: 03.86.59.37.71 accueil.epicerie@asem-nevers.org Nevers ça me botte ! n° 188 19 Social Aide aux personnes en difficulté : l’AFED L’AFED (Association pour les femmes en difficulté) existe depuis une trentaine d’années. À l’image de la société, l’association a évolué et s’est adaptée aux conditions de vie, aux changements de moeurs, soucieuse d’être utile pour celles et ceux qui en ont besoin. texte et photo : Stéphane Ebel Afed : Association d’Aide aux Femmes en Difficulté. 40, rue Bernard-Palissy à Nevers Permanences téléphoniques et accueil : - lundi : 19h - 20h30 - mardi : 10h - 12h - jeudi et vendredi : 14h à 16h. Tel : 03 86 59 38 58 Des permanences sont également tenues à : La Charité-sur-Loire le 3ème mardi de chaque mois au centre social de 9h à 12h, à Guérigny le 1er jeudi de chanque mois de 9h à 11h à la mairiet et à Clamecy le 3ème mercredi de chaque mois au centre social de 14h30 à 16h30. Pour prendre rendez-vous avec la conseillère conjugale : tel : 03 86 57 80 54 Ecouter, accueillir, orienter U NE DIZAINE DE BÉNÉVOLES, ESSENTIELLEMENT DES FEMMES, ET UNE CONSEILLÈRE CONJUGALE SALARIÉE, OEUVRENT QUOTIDIEN- NEMENT AUPRÈS DE PERSONNES EN DIFFICULTÉ. Pour Françoise Radoux, présidente et bénévole de l’AFED dans la Nièvre “notre rôle est avant tout d’écouter les personnes en situation de souffrance”. Leur mission a considérablement évolué ces dernières années. “Au départ l’action de l’Afed était principalement orientée vers les femmes en difficulté en raison d’une situation familiale compliquée, une séparation, des violences entraînant de fait un isolement et une certaine forme de précarité”. Aujourd’hui, l’action de l’Afed s’est adaptée aux mutations de notre société. Pour Edith, bénévole au sein de la structure “nous avons le souci permanent d’écouter, d’accueillir les personnes qui en ont besoin, qui ont envie de parler dans le respect de l’anonymat et sans porter de jugement. Les situations auxquelles nous sommes confrontées sont très variables. Des hommes font également appel à nous. Gardes d’enfants, non-versement de pension alimentaire, difficultés rencontrées dans la vie professionnelle ou encore conflits de voisinage, sont aujourd’hui notre quotidien”. Ecouter et orienter Dans leurs locaux neversois, situés au premier étage du 40, rue Bernard-Palissy aux Bords de Loire, les bénévoles se relaient. Toutes celles qui sont aujourd’hui en poste ont suivi une formation à l’écoute. “Ce n’est pas toujours facile de prendre en pleine figure la 16 20 détresse des gens, insiste la présidente. C’est pourquoi les personnes qui nous rejoignent doivent impérativement suivre une formation. Par ailleurs, nous avons des séances de travail communes un lundi sur deux. Le temps nécessaire pour revenir et échanger sur les écoutes et les accueils réalisés par chacune d’entre nous”. Les membres de l’Afed accompagnent les personnes qui le souhaitent et peut les aider à trouver des solutions. “Nous travaillons en partenariat avec le tissus associatif local, indique France, vice-présidente de l’association. Selon les situations, et toutes sont particulières, nous orientons les personnes vers les structures adaptées et spécialisées dans le logement d’urgence, l’aide juridique ou financière... par exemple”. 300 à 400 écoutes par an Les violences conjugales ne baissent pas, et les nouvelles sollicitations de l’Afed sont, malheureusement, de plus en plus nombreuses. “Nous avons besoin de bénévoles !” insiste Françoise Radoux. Des personnes disponibles environ quatre heures par semaine pour assurer des permanences. “Nous n’avons de critères de sélection particuliers. Les personnes qui souhaitent nous rejoindre doivent juste avoir envie d’apporter leur aide, être capables d’écouter sans juger et dans le respect de l’anonymat. Avant de s’engager, les prétendants sont conviés à des séances de retour sur écoute deux ou trois lundis, puis ils devront suivre une formation de quelques heures avant de s’engager avec nous rien de compliqué, tient à préciser la présidente, il s’agit que les personnes aient conscience de nos missions”. Nevers Nevers ça ça me me botte botte !! n° n° 186 188 Social De nouveaux locaux Vie professionnelle pour le comité nivernais de l’Unicef Réussir sa reconversion Texte et Photo : Brigitte Dray Le comité UNICEF de la Nièvre a déménagé. Il est installé depuis juillet dernier dans ses nouveaux locaux situés 2, rue Achille Vincent (anciens bâtiments du Centre Social Grand Ouest ). A vec un bureau, une salle d’exposition et une salle de documentation, les bénévoles de l’association disposent de plus de place pour continuer leurs diverses actions. « Effectivement, ces nouveaux locaux vont nous permettre, grâce à la salle de réunion supplémentaire, que nous partageons avec d’autres associations, de proposer, sur place, des ateliers pour la création de nos poupées Frimousses* », soulignent les responsables. Les missions du comité départemental 58 sont de représenter l’UNICEF, de collecter des fonds pour les différents programmes, de sensibiliser tous les publics à la situation des enfants dans le monde, et de faire connaître la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Nevers ça me botte ! n° 188 « Nous intervenons, à la demande, dans les établissements scolaires, les centres de loisirs, les collectivités…et nous mettons à disposition des établissements, qui le souhaitent, des expositions et de la documentation. Nous proposons également à la vente des cartes et des cadeaux au local et sur des stands extérieurs (galeries marchandes, marchés de Noël… ». Permanence au local : le mardi de 14h30 à 17h et sur rendez-vous. Tél. : 03.86.21.54.40 Unicef58@unicef.fr L’association recherche des bénévoles. *L’opération « Frimousses » consiste à confectionner des poupées de chiffons, qui seront par la suite adoptées, en échange de dons destinés à soutenir les programmes de vaccination de l’Unicef. A travers cette opération, le droit à l’identité et le droit à la vaccination pour tous les enfants sont défendus. Mis en place par le conseil régional de Bourgogne et animé par le CIBC de la Nièvre, le Conseil en Evolution Professionnelle (CEP) s’adresse à toutes les personnes, quel que soit l’âge, qui souhaitent donner un nouvel élan à leur carrière professionnelle. Ce nouveau dispositif est accessible à tous les salariés et permet de bénéficier, en dehors du cadre de l’entreprise, d’entretiens personnels et confidentiels pour réfléchir à l’avenir et aux outils les mieux adaptés pour se réorienter. Le CEP, c’est un entretien court d’une à deux heures avec des experts dans le domaine professionnel. Ce n’est pas un bilan de compétence mais un entretien conseil. Il a pour objectif, pour le demandeur, d’obtenir les informations nécessaires pour une reconversion réussie. Qu’il s’agisse de formation, de qualification ou d’une validation des acquis, ce dispositif a vocation à orienter les personnes vers un dispositif adapté. Il s’adresse aux salariés du public et du privé mais ne concerne pas les travailleurs indépendants. Pour tout renseignement, contacter le CIBC Nièvre, 2, place de la Résistance Tel : 09 86 93 00 20. SE 21 Handicap Martine Carrillon-Couvreur présidente du CNCPH Une neversoise qui peut influer sur la nation textes: Brigitte Dray-Dremeau Relever le défi de l’égalité. Martine Carrillon-Couvreur, députée de la Nièvre, adjointe au Maire de Nevers, est depuis le 8 Novembre 2012, Présidente du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH). ar décision du Premier ministre, la ministre déléguée en charge des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion, Marie-Arlette Carlotti, a nommé la députée Martine Carrillon-Couvreur, présidente du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH), le 8 novembre 2012, et ce pour une durée de 3 ans. P « Lors de ce rendez-vous, très attendu, les grandes lignes du travail du gouvernement ont été dessinées autour de cinq grands axes: la jeunesse, l’emploi, l’accessibilité, l’accompagnement et la gouvernance de la politique du handicap, avec un objectif: relever le défi de l’égalité, continue Martine Carrillon-Couvreur. Parmi les grandes décisions qui ont été prises on peut noter : la proposition d’un CDI aux 28.000 auxiliaires de vie scolaire et la création d’un diplôme d’Etat d’accompagnant. Dans la suite du plan autisme présenté au mois de mai dernier, l’accompagnement des enfants handicapés sera également facilité grâce à la prise en charge intégrale des frais de transport vers les centres d’action médico-sociale précoce (CAMPS) et les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP). L’accessibilité du cadre bâti, de la voirie et des transports souffre d’un retard qui compromet l’échéance de 2015. Le Gouvernement a donc pris la décision de mettre en place l’agenda d’accessibilité programmée et de recruter 1000 ambassadeurs de l’accessibilité. Une concertation entre tous les acteurs concernés a été engagée pour mobiliser, autour de l’objectif de mise en accessibilité, en s’appuyant sur les préconisations du rapport de la sénatrice Claire-Lise Campion. Un premier bilan de cette feuille de route gouvernementale sera présenté à l’occasion de la Conférence Nationale du Handicap qui se réunira en 2014 ». uccédant à Patrick Gohet, Martine Carrillon-Couvreur, occupe sa fonction de présidente depuis un an. Sa mission est de poursuivre les réflexions sur les sujets essentiels afin que progresse la politique du handicap. « Le CNCPH est une instance chargée de donner un avis sur l’ensemble des textes de loi pour s’assurer que la situation des personnes handicapées est bien prise en compte, explique Martine Carrillon-Couvreur. Le CNCPH réunit environ 80 as«Aujourd’hui, quelque soit son sociations issues de toutes les régions de handicap, France, et se préoccupe de l’ensemble des handicaps du territoire national. Chaque année, le Conseil rend un rapport qui présente son analyse de la situation des perSur le plan local, bien avant 2005, la ville de Nevers s’était engagée pour qu’il y ait une sonnes handicapées et de l’état d’avancement réflexion particulière sur le handicap. Tout un programme a été établi et parmi les actions de la mise en oeuvre de la loi de 2005 ». Il réalisées on peut noter l’amélioration des conditions de scolarisation avec la mise en accessibilité existe également un Comité Interministériel de 80% des établissements scolaires. Aujourd’hui, la question du handicap est une vraie question du Handicap (CIH). Créé en 2009 pour renforcer de société. Il faut que notre pays et l’ensemble de nos villes s’organisent pour devenir accesle pilotage interministériel de la politique du sibles à tous et en particulier aux personnes handicapées. Toute personne quelque soit son âge handicap, ce comité n’avait jamais été réuni. doit pouvoir se déplacer et se rendre dans l’ensemble des services. Tout le monde a sa place Le 25 septembre dernier, le Premier ministre, dans la cité. Une des difficultés sont les normes excessives, parfois démesurées qui ne sont pas Jean-Marc Ayrault, a présidé ce Comité Interinscrites dans la loi. Il existe des solutions de bon sens qui permettent de répondre à des attentes ministériel Handicap. Il a également, à cette sans aller chercher des budgets trop importants. L’accessibilité ce n’est pas seulement la voirie occasion, rencontré les associations membres mais c’est aussi l’accès à la culture, à l’information, au sport, à la vie sociale . de la commission permanente du CNCPH. S chacun doit pouvoir exercer pleinement sa citoyenneté» S « » 22 Nevers ça me botte ! n° 188 Handicap La ville accessible à tous, pour tous. textes: Brigitte Dray-Dremeau La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, engage chaque citoyen à penser la ville avec celles et ceux qui la vivent autrement. P« Pour mener au mieux la lutte contre les discriminations dont souffrent les personnes handicapées, il est essentiel de reconnaître ces dernières comme des citoyens à part entière. Dans cet esprit d’égalité, fortement défendu par le maire, la Mission Handicap/Accessibilité a été créée en 2008 », expliquent Paulette Fontanilles, conseillère municipale déléguée au handicap et Didier Bourotte, adjoint au maire, en charge de la mobilité, qui travaillent à la mise en œuvre d’actions dans les domaines de l’accessibilité du cadre bâti, du stationnement et de la chaîne du déplacement, pour toutes personnes handicapées, quel que soit leur handicap. Pour mener à bien la politique municipale en ce domaine, la ville de Nevers à récemment recruté Magali Rougeaud, chargée de mission Accessibilité Handicap. Elle travaille en partenariat avec les associations locales afin de mieux connaître leurs attentes et leurs priorités. « Rendre un environnement urbain accessible, c’est procurer un confort d’usage pour l’ensemble de la population, explique Magali Rougeaud, la rue doit être ouverte à tous et permettre à chaque citoyen le droit de circuler librement, sans entrave ». Pour cela, un réseau d’itinéraires, reliant les pôles importants de la ville, a été diagnostiqué et un travail sur le traitement de requêtes dans les domaines divers (stationnement, voirie, accessibilité commerces, logement, emploi…) a été réalisé. ujourd’hui, 118 établissements recevant du public, 25 bureaux de vote, 14 parcs et jardins, 14 kms de voirie (les plus représentatifs de la cité, incluant les destinations les plus souvent empruntées par la population) et 142 places de stationnement réservées aux personnes handicapées ont fait l’objet d’une analyse qui permet de mesurer leur indice d’accessibilité. A «Cette étude permet de définir une méthodologie d’approche afin de bien identifier les principales actions à préparer. La ville de Nevers s’engage à mener à bien ces actions pour lesquelles elle définit des mesures, des processus et des démarches, visant à concrétiser sa volonté à réduire les inégalités, notamment en faveur des personnes handicapées. Jour après jour, aménagement après aménagement, les obstacles qui nuisent à l’accessibilité de notre commune pour les personnes handicapées sont levés un à un ». De gauche à droite, Didier Bourotte, adjoint au maire, Paulette Fontanilles, conseillère municipale déléguée au handicap et Magali Rougeaud, chargée de mission Accessibilité Handicap Nevers ça me botte ! n° 188 23 Jeunesse Installation du Conseil d’Enfant et de J Aux urnes jeunes citoyens ! Ils sont jeunes et ils ont des idées, des projets pour la ville qu’ils vivent quotidiennement. Les élèves de Cm2, 6ème et 5ème des écoles et des collèges de Nevers étaient invités à passer par les urnes le vendredi 18 octobre dernier afin d’élire leurs représentants au sein du Conseil d’Enfants et de Jeunes de la Ville de Nevers. L a valeur n’attend pas le nombre des années. L’adage consacré depuis des lustres semble faire écho dans les halls et les préaux des écoles et des collèges de Nevers. Ils, elles, ont entre 10 et 13 ans se sont présentés au suffrage de leurs pairs. L’exercice en luimême est périlleux. Seul(e)s face aux autres, chacun aura défendu son programme, fait valoir ses idées, ses projets pour leur Ville. L’étonnante précocité d’une conscience citoyenne, d’un esprit solidaire et durable montre à quel point les jeunes sont soucieux du devenir du monde dans lequel nous vivons tous. 16 24 Sociales, sportives, culturelles ou solidaires, les idées foisonnent. Certains « candidats » ont concocté un véritable programme, carré, clair, concis, dactylographié. D’autres ont choisi les crayons et les feutres, les courbes et les couleurs d’un dessin pour s’exprimer. Chacun a droit de cité. À l’heure du scrutin, les tractations vont bon train dans la file d’attente qui mène jusqu’à l’urne électronique. « Et toi, pour qui tu votes ? », « moi je préfère lui, il a de bonnes idées », « je vote pour elle c’est ma copine ». Certains candidats semblent inquiets de l’issue du scrutin quand d’autres semblent sûrs de leur victoire. Quoi qu’il en soit, heureux ou déçu, c’est à un véritable moment de démocratie auquel auront participé ces citoyens en herbe. À’heure de la proclamation des résultats dans l’enceinte du palais ducal (comme les grands), les vaincus assistent à l’adoubement des vainqueurs avec le sourire. Après tout, comme le disait le baron : l’essentiel c’est de participer ! Stéphane Ebel Nevers Nevers ça ça me me botte botte !! n° n° 186 188 jeunesse Jeunes : les élus 2013-2014 Photo Chrisophe Masson Titulaires & suppléants du mandat 2013 - 2014 TITULAIRES SUPPLEANTS BAÏA-VILLETTE Oscar-Elie, André Cloix CM2, BALI Hugo Lucette Sallé CM2, BASSI Martin Jules Ferry CM2, BAUDY Camille Les Loges 5ème, BELOUALI Inès Victor Hugo 5ème, BILLON Djessica Victor Hugo 6ème, BOUCHY Clément Georges Guynemer CM2, CHATELAIN Isaure Sainte Bernadette CM2, CHATELET Nicolas Les Courlis 6ème, CLARISSE Léna Les Courlis 5ème, COTTIN Pauline Jules Ferry CM2, DAMON Antoine Blaise Pascal CM2, DENDE Agnese Pierre Brossolette CM2, DIABY Mariama Les Loges 6ème, GALLONET Sacha Sainte-Julitte CM2, GARCIA Lucas Les Courlis 5ème, GILLIET Inès Les Loges 5ème, JASMI Marwan Albert-Camus CM2, LEBIOT Lüna Jean Macé CM2, MAGAVE Juliana Claude Tillier CM2, MAILLARD Fantine Les Loges 6ème, MICHELOT Agathe Sainte-Bernadette CM2, MOLLIER MélanieAdam Billaut 6ème, MONIN Clara Barre-Manutention CM2, MOREAU Océane Albert Camus CM2, PAOLELLA JEAN-BAPTISTE Julia Victor Hugo 5ème, PENOT Cézanne Sainte Bernadette CM2, PIPIER Florian Fénelon 6ème, SIGNORET Victor La Rotonde CM2, SIROT Héloïse Victor Hugo 6ème, SOMMALLI Soélie Adam Billaut 6ème, THEVENIN Téo Les Loges 6ème, VERGER Marlène Collège Adam Billaut 5ème, VERGER Mylène Adam Billaut 5ème,VIEIRA Jade Fénelon 6ème AHMETI Besiana CM2- Albert Camus, ALAMELAMA-TISSIER Annabelle 6ème-Les Loges, ARNAUD Damien CM2-Ste Bernadette, BAÏA-VILLETTE Gloria 5ème-Victor Hugo, BENALLAH Camélia 6ème-Fénelon, BERNARD Zoé CM2-Sainte-Bernadette, BERTRAND Charlène 5ème-Adam Billaut, BULTIAUW Sarah 5ème-Les Loges, DECKERT Valentin CM2-Lucette Sallé, DIOP Ramatoulaye 6ème-Victor Hugo,EL OUARDI Habib CM2-Georges Guynemer, EVEILLARD Marc CM2-Barre Manutention, FAURE Marius 6ème-Collège Les Courlis, FOLLEREAU Julianne 6ème-Fénelon, GOICHOT Lise 5ème-Les Loges, GROS Célestine CM2-la Rotonde, JEANMART SamuelCM2-Ecole Jules Ferry, KABAMBA Oholiab CM2-Albert Camus, KHALMURZIYEV Dana CM2-Blaise Pascal, LECHOPIER Ettie CM2-André Cloix, LEGRAND Tom 6ème-Les Loges, LEROY Adrien 5èmeLes Courlis, MOREAU Zoé 5ème-Victor Hugo, PAN Pascal 5ème-Les Courlis, RAHAL Hallia 6ème-Les Loges, RENAUT Johanna CM2-SainteBernadette, ROCH Samuel CM2-Sainte Julitte, SU Emilie 6ème-Victor Hugo, URBAN Maéna CM2-Brossolette,VALANGEON Steven CM2-Ecole Jean Macé,VASSEUR Lola CM2-Claude Tillier, VIENNET Suzanne CM2-Jules Ferry Nevers ça me botte ! n° 188 25 Jeunesse Le loup mis en scène par les enfants du centre de loisirs du Grand Ouest Le marronnier des élèves de l’école André-Cloix planté Mon p’tit loup ! Texte et photo : Stéphane Ebel OMME DANS LA PLUPART DES PROJETS, C AU DÉBUT IL Y A UNE RENCONTRE. Ici, c’est celle entre Françoise Sadoux, responsable de l’accueil de loisirs des Montôts, et France Odès, vice-présidente de l’Afed et passionnée par les loups. “Nous travaillions un spectacle sur le thème du loup, se souvient Françoise. Nous étions encore dans les locaux de la Maison des Montôts. France assurait une permanence pour une association dans laquelle elle est bénévole. C’est comme cela que tout a commencé”. France Odès, est ambassadrice du parc à loups du Gévaudan, autant dire passionnée par cet animal dont la réputation fait trembler les enfants dès le plus jeune âge. C’était il y a deux ans. Aujourd’hui, la quinzaine d’enfants de l’accueil de loisirs du grand ouest a pris ses quartiers dans l’espace Stéphane-Hessel. Tous les mercredis ils répètent un spectacle imaginé par France sur le thème du loup. “Un loup gentil, malin et rock’n’roll, tient à préciser France. C’est un spectacle musical et chorégraphique”. L’occasion pour les enfants de découvrir le loup côté coulisses. Un spectacle, cinq tableaux durant lesquels les enfants s’attacheront à dépeindre un univers du loup peu connu. “Chiche le loup, on joue ?”, c’est le titre du spectacle qui sera présenté au public le samedi 7 décembre à partir de 18h, salle Jean-Vilar à l’espace Stéphane-Hessel. “Le prix de l’entrée est fixé à 2 euros, souligne Françoise. “Outre le spectacle, nous souhaitons emmener les enfants qui ont travaillé avec nous voire les loups dans le parc naturel du Gévaudan, histoire de boucler la boucle et de vérifier in-situ tout ce que les enfants ont appris sur le loup et son milieu naturel”. 26 Texte et photo : Stéphane Ebel L’arbre et l’enfant Une quinzaine d’élèves de l’école André-Cloix se sont rendus sur les bords de la Loire, à hauteur du quai de Médine afin d’y planter un marronnier. U n marron ramassé sur le sol il y a presque un an. C’est le point de départ de cette initiative qui a conduit les élèves de l’école André-Cloix sur les rives de Loire. Mis en terre, dans un pot adéquat, après avoir germé, le marron est devenu arbuste. Pour Michel Conot, instituteur et instigateur du projet, « les élèves ont pu voir comment naît et grandit un arbre à partir d’un fruit, d’une graine. Tous avaient à cœur de voir enfin le fruit de leur production en terre et prendre racine pour une bonne centaine d’années, si tout se passe bien ». Les équipes des espaces verts de la Ville de Nevers ont été sollicitées pour planter le « nom scientifique ». « Nous avons demandé l’accord de la mairie et du maire pour planter cet arbre. Non seulement nous avons obtenu son accord mais également le soutien des jardiniers de la Ville ». Sur place, un comité d’accueil attend les élèves venus à pied depuis l’école. Brouettes, terre, plantoirs et pelles attendent preneurs. Patience. Si le trou est prêt pour accueillir le marronnier d’Inde, les élèves vont devoir patienter et écouter les précieux enseignements de Dudu, spécialiste de tout ce qui prend vie sous nos pieds, et les explications techniques de Jean-Marie, responsable de la pépinière au centre technique horticole. Le tout sous le regard attentif de Florent Sainte Fare Garnot, maire de Nevers. La botanique expliquée aux enfants. Tous sont attentifs mais trépignent d’impatience. Le moment fatidique arrive : le dépotage du marronnier. Dudu et Jean-Marie exécutent de façon chirurgicale un geste si souvent répété. Toutes les précautions sont prises, et l’opération est un succès. Le marronnier est en terre. Par petits groupes de cinq, les élèves recouvrent l’arbuste de terre avant d’y ajouter des engrais naturels au fort pouvoir odorant. Melvin, Dimitri, Jeanne, Carla, Dylan et consorts se relaient au chevet du petit arbre. Tous retiendront qu’il vivra peut-être 300 ans ou plus, qu’il atteindra peut-être trente mètres de hauteur. Avant cela, il faut arroser l’arbuste. Dix litres seront nécessaires pour un enracinement idéal. Puis le temps est venu de pailler tout autour de l’arbre afin d’éviter que les mauvaises herbes ne poussent. On protégera également, à l’aide d’un grillage, d’éventuelles attaques de rongeurs à quatre pattes. Le travail fini, une pancarte indiquant les artisans de cette plantation est posée au pied de l’arbre. Satisfaction du travail accomplit, du symbole de l’arbre planté. Et dans dix ans, dans quinze ou vingt ans, les enfants devenus grands passeront devant ce marronnier et diront « Tu vois, cet arbre, et bien il y a quelques années….. ». Nevers ça me botte ! n° 184 Jeunesse Semaine des Droits de l’Enfant, Nevers ville amie des enfants Conférence Catherine Enjolet « Le droit d’affection est le premier des droits de l’enfant » Claire Allexant-Contant et Catherine Enjolet À l’occasion de la semaine des droits de l’enfant, l’association Enfance et Familles d’adoption de la Nièvre, en partenariat avec la ville de Nevers, a organisé, salle Stéphane Hessel, une conférencedébat sur le thème : « Parrainer adopter : Comment créer des liens équilibrants pour l'avenir des enfants en précarité affective ? ». Invitée pour l’occasion, Catherine Enjolet, romancière, auteur de plusieurs ouvrages* a animé la conférence. Engagée pour la cause des enfants, elle fonde en 1990 l’association « Parrains par Mille », dont l’objectif est de promouvoir et de favoriser, dans le cadre d’un réseau de solidarité civique et sur l’ensemble du territoire, le parrainage de proximité. « Concrètement, l’association met en relation un enfant ou un adolescent vivant dans sa famille ou en foyer, avec un parrain ou une marraine qui souhaite créer des liens affectifs et apporter un soutien, explique Catherine Enjolet. Nous partons du besoin de l’enfant et de son projet de vie. En offrant des repères stables à l’enfant et en créant des liens affectifs durables, le parrainage de proximité s’inscrit dans une démarche de prévention auprès de publics fragilisés mais également de Nevers ça me botte ! n° 188 Texte et photo : Brigitte Dray soutien à la parentalité. Il permet souvent d’éviter qu’une situation familiale ne s’aggrave et aboutisse à un placement ». Lors de ce débat il a également été question de l’adoption nationale : « qui en France est bloquée, souligne Claire Allexant-Contant, présidente Enfance et Familles d’Adoption de la Nièvre. Aujourd’hui, certains enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance et délaissés par leurs parents demeurent placés jusqu’à leur majorité. Ces enfants devraient pourtant, comme le veut la loi, pouvoir bénéficier du statut de Pupille de l’Etat, statut permettant d’envisager l’adoption comme une réponse possible à leurs besoins, notamment le lien d’appartenance à une famille. Il est urgent de faire évoluer les représentations et les pratiques professionnelles, marquées dans notre pays par la prévalence des liens du sang, pouvant faire perdre de vue l’intérêt de l’enfant. Le délaissement parental est une forme de maltraitance grave mais sousestimée et le recours à l’adoption est très rare pour ces enfants ». * entre autres : « Plaidoyer pour l’adoption affective », « Les liens du sens », « Parrains marraines ». Droits devant ! Nevers “Ville amie des enfants”, une distinction décernée par l’Unicef qui salue les efforts et les actions menés par la municipaité en direction des jeunes générations. Cette année encore, les deux entités ont uni leurs forces dans la mise en oeuvre de la semaine des Droits de l’Enfant (Parenthèses) du 15 au 23 novembre dernier. Huit jours de rencontres, de débats, d’animations, d’interventions dans les classes. Huit jours dédiés à la cause des enfants en France et dans le monde. Des intentions traduites, notamment, avec la projection du film de Pascal Plisson “Sur le chemin de l’école”. Jackson vit au Kenya, Zahira dans les montagnes de l’Atlas au Maroc, Samuel en Inde et Carlito en Patagonie. Tous ont la même envie d’apprendre et d’aller à l’école et font parfois des kilomètres à pieds pour s’y rendre. L’éducation est un droit universel consacré par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant célébrée chaque année le 20 novembre et mis en relief à l’occasion de cette semaine. Ce film était suivi d’un débat. Les nombreuses actions menées lors de cette semaine sont une piqûre de rappel nécessaire. Si, en France, l’enfance et la jeunesse sont l’objet de toutes les attentions, ce n’est pas forcément le cas ailleurs dans le monde. Les acteurs de la protection de l’enfance, au premier rang desquels l’Unicef, restent vigilants et continuent à oeuvrer sur les cinq continents sans relâche. SE 27 Vincent Boisserolle L’homme de fer À la fois artiste et artisan, Vincent Boisserolle aime l’intemporalité du métal. À travers ses créations, le Neversois entraîne la matière vers de nouveaux espaces, tout en nuances. Entre puissance et délicatesse, ses oeuvres trouvent leur place dans notre quotidien et invitent au voyage. E N RÈGLE GÉNÉRALE, MÉTAL RIME AVEC FROIDEUR, DURETÉ, RIGUEUR. Ou heavy, quand il s’agit de musique. Pour Vincent Boisserolle, la poésie est tout autre. Derrière un regard d’acier, qu’un petit rictus éclaire par instants, l’homme en noir explique de façon solennelle son Le métal amour pour le fer. “Habituellement, on cherche à cacher le métal. Il est recouvert de plastique ou repeint... Pourtant, il offre une très grande souplesse de réalisation. On peut le travailler à froid, à chaud, on le plie, on l’assemble. Les possibilités sont infinies.” Avant de devenir homme de fer, Vincent Boisserolle est passé successivement par les cases “menuiserie, dessin d’architecte, décor de spectacle ou encore serrurerie”. Ses premières structures métalliques, il les réalise dans les E 28 Textes et photos : Jean-Michel Marchand années 1990, lorsque Nathalie Cambonie, du Centre Chorégraphique National de Bourgogne, fait appel à son talent pour les constructions scéniques de la Cie Di-Helo, spécialisée dans la danse aérienne et alors basée à Nevers. Pour Vincent, c’est la révélation. Le métal ne le quittera plus. “L’acier, principalement. est vie L’inox et l’alu, un peu.” Tout en poursuivant son travail pour les décors de spectacles, il multiplie les essais, se fait remarquer et voit les demandes affluer. Peu à peu, il glisse vers l’autonomie. En 2005, c’est la naissance de “Vincent Boisserolle”, entreprise individuelle artistique. Quatre ans plus tard, c’est au tour de la SARL La Métallerie “Entre fer et calamine…” de voir le jour. Actuellement, la petite entreprise emploie neuf personnes. Depuis, Vincent peut conjuguer les volets Nevers ça me botte ! n° 188 vie d’artisan SES RÉFÉRENCES RÉFÉRENCES Des artistes Chep Picasso César Baldaccini Des livres L'alchimiste, de Paolo Coelho Le Parfum, de Patrick Süskind Stupeur et Tremblements, d'Amélie Nothomb Des films La cité des enfants perdus, de Caro et Jeunet Les Tontons flingueurs, de Georges Lautner Eternal sunshine of the spotless mind, de Michel Gondry Des disques U2 Rotor Machine Björk artistiques et artisanaux de sa passion. Ses productions touchent aussi bien le particulier que les collectivités. Récemment, les municipalités de Magny-Cours, de La Machine ou encore l’Agglomération de Nevers ont été sensibles à ses travaux et lui ont passé commande. DéUne matière brossage, brûlage : Vinde plus en plus coupe, cent Boisserolle sculpte, transépurée forme, modélise. Meuleuse et chalumeau en main, lui et ses ouvriers se jouent habilement des contrastes entre brillance et calamine. “J’essaie de donner vie au métal, de lui faire raconter une histoire. Mais, avec le temps, les choses s’affinent... La matière est de plus en plus épurée.” Métal, métal et métal Pinocchio, lampes, chaises et tables ou enrobages de poubelles (en haut à droite, en cours de réalisation) : toutes les pièces de La Métallerie se situent entre... fer et calamine ! Né le 23 janvier 1971 à Caen (Calvados), arrive à Nevers un an plus tard. Artisan-artiste ; créateur de sculptures métalliques, d’objets et de mobilier contemporain - Vit et travaille à Nevers (Sermoise) REPÈRES Formation initiale 1988 à 1989 Préparation BT Construction et Aménagement d'ensemble (LTBN Mouchard - Jura) 1986 à 1988 CAP BEP Menuiserie (LEP Château-Chinon - Nièvre) Expériences professionnelles Depuis Mai 2009 Création et gestion de la SARL LA MÉTALLERIE “Entre fer et calamine…” Depuis 2005 Création et gestion de l’entreprise individuelle artistique « Vincent Boisserolle » 2001-2005 Technicien du spectacle spécialisé métal (conception, réalisation de décors, gestion de projets) Pour Philippe Genty Paris,TCF Paris, Générale Décros, Ateliers du Spectacle Paris, Pulsart… 1995 à 1998 Expositions 2009 2007 2006-2007 2005 2004 1992 à 1997 Directeur du collectif d'arts plastiques ARKO (Nevers); décors pour la Cie Di-Helo Journées des Métiers d’Art (Palais Ducal – Nevers) Galerie Parisienne (Paris XIe) BAM GALLERY (Toulouse) Galerie Mona Lisa (Chamonix) Maison de la Culture de Nevers Forges Royales de Guérigny Ferme Fanost (Morangis) Artisans Passion III (Paris) Expositions personnelles et collectives (Nevers, Strasbourg, Calvi, Nagoya…) Contact : 06 09 30 88 83 www.vincent-boisserolle.com Nevers ça me botte ! n° 188 29 Environnement Pour que Nevers respire - PROJET AMORCÉ PAR LES ÉLUS NEVERSOIS IL Y A UN AN, LE POUMON VERT SERA UN ESPACE CONCILIANT DÉTENTE, LIEUX RÉCRÉATIFS NEVERSOIS. - LE PROJET NAISSANT DU POUMON VERT ENTREPREND DE REDYNAMISER LES LIEUX, TOUT EN METTANT EN LUMIÈRE LES RICHESSES NATURELLES QUI SE TROUVENT JUSTE EN BAS DE CHEZ NOUS. ET LUDIQUES POUR TOUS LES - LE POUMON VERT FERA L’OBJET D’UNE CONCERTATION SELON UNE DÉMARCHE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE. itué à l’est de Nevers, à proximité du quartier de la Baratte, entre la Loire et le canal de dérivation, Le Poumon Vert occupe un site historiquement agricole. Ce sont désormais 26 hectares de verdure qui sont ouverts aux Neversois. Son histoire, d’abord maraîchère et agricole puis périurbaine, a permis d’identifier trois composantes de cet espace. Tout d’abord, la zone maraîchère, située au nord du périmètre, qui, malgré le fléchissement sensible du maraîchage, tend à se redévelopper avec l’arrivée de jeunes exploitants et la renaissance de quelques jardins particuliers. Ensuite, la zone prairiale de transition, au centre du périmètre, où se trouve une ancienne prairie pâturée accompagnée de son cortège bocager. Et enfin, la zone boisée, au sud du périmètre, là où la nature a repris petit à petit ses droits. Constitué de bosquets, de petits bois, de friches et de clairières, cet espace, en contact direct avec la Loire, permet de s’octroyer de petites promenades ligériennes, histoire de flaner entre nature et eau. S 30 Trois variétés de paysages Nevers ça me botte ! n° 188 Environnement LES PARCOURS DE PROMENADES cet endroit de la ville subsiste une nature dite “ordinaire” dont le potentiel ne demandait qu’à être révélé. La ville de Nevers a donc réalisé une réelle mise en valeur de cet espace en dessinant des boucles de promenades, trois au total, qui permettront au public de se promener en découvrant la nature. Ouvertes à tous, ces boucles seront balisées et adaptées pour les petits et les grands. Avec la promenade familiale, d’une longueur de 1,5 km, il sera aisé pour les enfants de découvrir la faune et la flore locale. Ensuite, le parcours découverte, qui se trouve au coeur du site, est plus naturel et plus long (1,8 km). Il sera davantage réservé aux adultes. Et, enfin, les aventuriers choisiront le grand tour (3,2 km). De plus, pour animer ces promenades, un vrai travail d’échange a été réalisé avec les associations afin de rendre ces boucles ludiques et dynamiques. L’enjeu principal étant de mettre en lumière la nature aux portes de la ville et de la rendre accessible à tous. À L’ESPACE DES MARAÎCHERS Plan du Poumon Vert sur lequel figurent les trois boucles de promenades, espaces ludiques et pédagogiques. ne zone de maraîchage dotée d’une parcelle test a été mise à disposition par la Ville de Nevers à deux jeunes maraîchers “bios”, Guillaume Debeer et Quentin Viry. Depuis presque un an, ils participent au développement de la filière verte locale. Les collectivités, sous l’impulsion du conseil général et de la ville de Nevers, se sont mobilisées pour pérenniser cette activité maraîchère qui est historique dans le quartier de la Baratte. Elles encouragent la transmission du savoirfaire maraîcher au sein de cet espace test agricole U Guillaume Debeer et Quentin Viry, les deux maraîchers “bios” de l’espace maraîchage du Poumon Vert Nevers ça me botte ! n° 188 en organisant un parrainage par les anciens et un soutien à la création d’entreprise pour de jeunes agriculteurs, ce dont bénéficient Guillaume et Quentin. 31 International DIRECTION MONTRÉAL A Anaïs, pourquoi être allée au Canada ? - À la fin de la deuxième année de DUT, nous devions obligatoirement exercer un stage pour obtenir notre diplôme. C’est donc une occasion incroyable pour développer une expérience professionnelle, mais également pour partir à l’étranger. Dès le début de ma vie étudiante, j’avais comme objectif de partir au Canada pour découvrir un autre monde, une autre méthode de travail et surtout rencontrer une population qui est réputée pour être des plus accueillantes. Par ce fait, j’ai postulé auprès de l’Institut National de la Recherche Scientifique à Laval, tout près de Montréal, pour pouvoir réaliser mon stage de trois mois. Comment s’est passée ton acclimatation ? - Après avoir été acceptée au sein de cet institut, j’ai pu partir du territoire français pour aller déposer mes bagages sur le territoire américain avec deux amies, une colocation s’est ainsi mise en route. Dès les premiers jours, j’ai été accueillie comme une reine. Il ne m’a pas fallu longtemps pour confirmer que les Canadiens sont des personnes adorables, pleines de bons sens. Même si Montréal est une grande ville, je peux vous dire que je n’avais pas peur de m’y perdre car je savais qu’il y avait toujours une personne qui m’aiderait. J’ai ainsi commencé à découvrir de nouveaux paysages, et surtout à apprécier mon stage. Il faut avouer que j’étais sur mon nuage grâce à toutes ces bonnes choses. On imagine que tu as dû pas mal voyager et voir du pays... - Certes, le but de ce voyage était de réaliser mon stage dans le domaine de la biologie et de la recherche médicale. Mais, l’autre moitié de mon temps, je me transformais en aventurière pour ne louper aucun recoin de ce fabuleux pays. J’ai eu la chance de parcourir plusieurs villes durant les weekends. Je suis allée à Ottawa, la fameuse capitale du Canada, mais également à Québec, à Toronto, à 32 ANAÏS, JEUNE NEVERSOISE DE 20 ANS ET ÉTUDIANTE EN BIOLOGIE À CLERMONTFERRAND, REVIENT TOUT JUSTE D’UN VOYAGE DE TROIS MOIS À L’ÉTRANGER DANS LE CADRE DE L’OBTENTION DE SON DUT GÉNIE BIOLOGIQUE. LOIN DE NEVERS, C’EST DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ATLANTIQUE, AU PAYS DES CARIBOUS, LE CANADA, QU’ANAÏS A DÉCOUVERT LE MONDE. Niagara et à New York. Autant dire, que je n’avais pas une minute d’ennui. Montréal est-elle, comme on le dit, une des villes les plus dynamiques du pays ? - Oui, on trouve toujours quelque chose à faire là bas. Il fallait jongler entre les visites des différents quartiers la journée, et les sorties dans les bars ou les boîtes de nuit. Par chance, je suis arrivée mi-avril, et le froid commençait déjà à s’éloigner. De plus, arrivait la période des festivals, avec le fameux festival des Francofolies, ou encore le festival international de Jazz. Une ambiance de folie s’est emparée des rues de la ville. J’ai même eu la chance d’assister à la fête nationale de la province du Québec (24 juin) et à la fête nationale du Canada (1er juillet). Photos : Anaïs Charton inouïe des Canadiens et mon objectif dorénavant est de retourner dans ce pays admirable. Si je pouvais donner un conseil à mes collègues étudiants, je leur dirais que, s’ils ont la chance et les capacités d’aller au Canada, il ne faut en aucun cas hésiter. Thibault Lavêvre Que gardes-tu comme souvenir de ton séjour là-bas ? - Je garde de cette expérience des souvenirs inoubliables. J’ai pu voir des paysages hors du commun, tout comme les chutes du Niagara, ou même le cœur de New York (Manhatan). J’ai pu faire des rencontres fabuleuses, en grande partie des personnes rencontrées lors de mon stage. Mais, une chose est sûre, je garderai en mémoire la gentillesse New-YorkAnaïs et la Big Apple, un souvenir que la jeune Neversoise n’est pas près d’oublier. Nevers ça me botte ! n° 188 Office de Tourisme de Nevers et sa région Bilan au 30 septembre 2013 Evolution des demandes pendant la saison Evolution des demandes en année pleine Evolution des demandes par le site internet Ce qu’il faut retenir - Une belle saison estivale 2013 (+9%) si l’on tient compte des chiffres de juin à septembre. ... Dans une année en légère baisse (-2,7%) par rapport à 2012 si l’on prend en compte les chiffres de janvier à septembre. - Une augmentation de la part de touristes étrangers par rapport à celle de touristes français. ... Cette augmentation est liée à la clientèle à vélo : + 33% par rapport à 2012. - Des nationalités lointaines de plus en plus présentes : Etats-Unis, Brésil, Australie, Nouvelle-Zélande, Japon... Evolution des demandes (Part Français / Part Etrangers) sports Nevers Football Nevers Football - Division d’Honneur. Voici l’équipe victorieuse de Selongey le 5 octobre dernier. De gauche à droite. Accroupis : Anthony Bouillon, Quentin Gerbaud, Julien Cassiot, Gaëtan Colas, Mathias Chevriau, Franck Gaba. Debout : Clément Abrassart, Christopher Douce, Florian Colas,Thibault Pasdeloup, Amara Diomande, Maxime Rozier,Tarik El Kobbi, Hervé M’Bome (entraîneur), Philippe Lagrue (coentraîneur). Les jeunes poussent Après des années chaotiques, Nevers Football se reconstruit sagement, autour d’un groupe essentiellement constitué de jeunes joueurs du cru. En attendant la confirmation de ces bonnes intentions, le club effectue un joli retour en Division d’Honneur. Texte et photos : Jean-Michel Marchand OILÀ UNE ÉQUIPE QUI FAIT PLAISIR À VOIR. L’INDIS- V comme ça qu’on bâtira l’avenir. Durablement. » Dans la dynamique du retour en Division d’Honneur, après RESPONSABLES DU CLUB NE SEMBLE PAS PESER SUR deux saisons très compliquées (descentes successives LE MORAL DES TROUPES.AU CONTRAIRE, MÊME ! «Les jeunes de CFA2 et de DH), le club refait surface sous l’imse sentent mieux considérés. On leur fait confiance et pulsion d’une équipe dirigeante conduite par Laurent c’est un choix délibéré, pas par défaut», souligne Éric Pommier mais également d’une écoute attentive des Page. L’emblématique coordinateur sportif de Nevers élus, Jacqueline Richard (adjointe aux sports) et Tarik Fo o t b a l l Khaidouri (conseiller Redorer le blason municipal chargé des insiste : «Le groupe Sur le terrain, de Nevers Football sports). seniors est les jeunes ne font autrès procun complexe et soutiennent largement la compametteur, il est horaison avec des formations chevronnées. Outre la mogène et les fraîcheur de ce vivier de joueurs formés au club trois équipes sont (Abrassart, Bouillon, les frères Colas, Gerbaud, Cheessentiellement vriau, Rozier, Sainjon, Lagrue... pour ne citer qu’eux), basées sur la jeula raison de la bonne entame de saison repose égaJacqueline Richard, adjointe au maire, et Tarik Khaidouri, conseiller municipal délégué aux sports. nesse. C’est lement sur l’état d’esprit des «anciens», les cadres PENSABLE MAIS RIGOUREUX PROJET DES NOUVEAUX 38 du groupe (Gaba, Diomandé, Cassiot, El Kobbi, entre autres) mais aussi, évidemment, sur la qualité et la complémentarité du duo d’entraîneurs (Hervé M’Bomé - Philippe Lagrue). «Nous évoluons dans la Les hommes de terrain de Nevers Football : les entraîneurs Hervé M’Bomé et Philippe Lagrue, aux côtés du coordinateur sportif, Eric Page. Nevers ça me botte ! n° 188 sports Nevers Football - Promotion de District. De gauche à droite. Accroupis : Jérôme Alainé (entraîneur), Abdellah Lambarki, Bastien Bonnet, Giuseppe Santoro, Rachid Tchier, Rachid Massi, Karim Bouhassoun. Debout : Claude Alainé (dirigeant), Benjamin Morin, Raffaele Santoro, Simon Pagnon, Damien Grandjean, Nathan Prod Homme, Bunyamin Kilic, Mostafa El Abdi, José Barroso (dirigeant), Omar Tchier (entraîneur). Gardien - Le jeune Maxime Rozier (18 ans) a succédé à son père, Gilles, dans les buts de Nevers Football. Nevers Football - Promotion de Ligue. De gauche à droite. Accroupis : Karim Meddah, Cris Impenge, Sacha Dall’Armellina, Maxime Commeau, Benjamin Pommier, Andréa Dall’Armellina. Debout : Rémi Benoît (dirigeant), Nicolas Chapelier, Anasse Ataya, Jordan Carpentier, Florian Sainjon, Faissal Lagrib, Bertino Zola, Ismaël Oumani, Raymond Aka Somian (entraîneur), Pascale Perceau (dirigeante). Buteur - Symbole de la progression des jeunes joueurs nivernais, Thibault Pasdeloup (formé à La Charité) est un élément clé de l’attaque neversoise. Son entente avec Quentin Gerbaud fait merveille. des catégories U12 à U17, savent qu’ils auront un jour leur chance en équipe fanion. Depuis quinze ans, c’est la première fois que je retrouve en DH des gamins que j’avais en U13.» Avant d’évoquer un possible continuité du travail entamé la saison passée, explique retour en CFA2, l’heure est à consolidation de la Hervé M’Bomé. Mais nous avons encore du pain sur la base. «Il est fondamental d’avoir des réserves solides, planche pour redorer le blason de Nevers Football, dont martèlent les deux entraîneurs. L’idéal serait déjà l’image a quelque peu été écornée ces derd’avoir nos trois équipes seniors en nières années. Notre entame de championnat Disposer d’un DH, PH et PL. Le CFA2, on en para été balbutiante, en raison de la reprise tardive solide réservoir lera peut-être plus sérieusement de l’entraînement pour certains. Peu à peu, lorsque la «matière première» sera nous avons trouvé notre rythme. Maintenant, nous arrivons un peu aguerrie, lorsque le réservoir sera rempli.» dans la période hivernale et il faudra voir comment on la Reste que les coaches sont aussi des compétiteurs négocie, ce n’est jamais simple.» Philippe Lagrue reste - Hervé M’Bomé plus que quiconque, puisqu’il évoprudent lui aussi. L’ancien milieu de terrain de Montlue encore avec brio aux côtés de ses joueurs - et ceau (D2) et de la JGA Nevers (National) se réjouit que, à ce titre, l’envie de faire toujours mieux est surtout de la cohésion du groupe seniors et de la un credo. Un leitmotiv qui pourrait bien nous rémotivation d’ensemble des joueurs du club. «Les jeunes, server une bonne surprise en fin de saison... Nevers ça me botte ! n° 188 Encadrement Coordinateur sportif : Eric Page Entraîneurs - équipe A (DH) : Hervé M’Bomé et Philippe Lagrue ; équipe B (PL) : Raymond Aka Somian ; équipe C (Pr.D) : Omar Tchier et Jérôme Alainé. Responsable du pôle seniors : Gilles Rozier Responsable du pôle jeunes : Rémi Bonnet Responsable sportif du secteur jeunes : Jean-Marc Tardivat Jeunes : U6/U7 - 3 équipes (plateaux), U8/U9 - 4 équipes (plateaux), U10/U11 - 2 équipes (plateaux)3 équipes U13, ligue : U14, U16, U17, district : U15 www.nevers-football.fr 39 sports Racing-Club Nevers-Challuy-Sermoise oujours animé du même état d’esprit, basé vers) et Nico Ilunga (Cercy) ont été compensés sur le rôle social et fraternel du sport colpar les arrivées d’Alex Bouhour (Vauzelles), Muslectif, le Racing-Club Netapha Chabouni, Yohan et Cyril vers-Challuy-Sermoise est reparti Le haut de tableau en Thomas (Saint-Pierre). Après un pour une nouvelle campagne en début de championnat en dents Promotion de Ligue Promotion de Ligue. Le club du de scie, l’équipe devrait peu à président Manuel De Jesus entend bien jouer un peu trouver ses marques. Par ailleurs, la réserve, rôle intéressant à ce niveau. Les départs, à l’interjudicieusement coachée par Gérard Provost, s’est saison, de Thibault Lavêvre (La Charité), Alexandre positionnée en challenger de Nevers Olympique Magne (arrêt de la compétition), Cris Impenge (Nepour l’accession en Promotion de District. T RCNCS - Promotion de Ligue De gauche à droite. Accroupis : Mustapha Chabouni, Antoine Dépalle, Guillaume Virot, Cyril Thomas,Yohan Thomas, Cyril Etienne, Alex Bouhour. Debout : François Gauthé (dirigeant), David L’Hévéder, Kévin Sauvage, Salim Omari, Fabrice Etienne, Steve Guimard, Mickaël De Jesus, Vely Mondende-Dacky, Assane M’Boup (entraîneur), André Nouvian (dirigeant). Photo : Jean-Michel Marchand Nevers Olympique e club présidé par Murat Akbayin semble bien parti pour retrouver l’étage supérieur (Promotion de District). Dominateurs de leur poule lors du premier tiers du championnat de 1ère division, les joueurs de Walid El Filali affichent également une attitude quasi irréprochable. Pour symboliser le nouveau projet sportif et social de leur club, qui prend en compte notamment l’épanouissement par le sport mais aussi le soutien scolaire pour les plus jeunes, les dirigeants ont tout récemment organisé une rencontre amicale face au corps arbitral nivernais. Sous la pluie, mais dans une ambiance fraternelle, les arbitres se sont inclinés (7-2). L NEVERS OLYMPIQUE - Ci-dessus, l’équipe finaliste de la Coupe du District, en juin dernier, en compagnie de son président, Murat Akbayin (debout, 3e en partant de la droite) et de l’entraîneur de l’équipe A, Walid El Filali (debout, 4e en partant de la droite). Peu de changements sont intervenus à l’intersaison. Notons toutefois le départ d’Inan Baris (Fourchambault) et les arrivées d’Igor Altchoul et Hussein El Ouaroudi (ci-contre, à droite). Ces deux derniers ont respectivement en charge l’encadrement des U11 et U15 du club. D’autre part, l’équipe réserve (2e division) est coachée par Hicham Rhanan. ARBITRES - Ci-contre, à gauche, une partie des joueurs de Nevers Olympique et des arbitres nivernais lors de leur rencontre amicale en octobre dernier. Debout (de gauche à droite) : Farid Douadi, Zakaria Chtioui, Ersin, Walid El Filali, Nicolas Salvayre, Karim El Ouarroudi, Patrick Cotet, Younes Frifra, Mostafa Tarbouni, Ali Haddou (trésorier Nevers Olympique). Accroupis : Adelino Feirera, Anis Zarrouk, Murat Akbayin, Fares Douadi, Emmanuel Billardon, Hussein El Ouarroudi, Salah Hamdaoui (secrétaire NO). Photos Jean-Michel Marchand 40 Nevers ça me botte ! n° 188 sports Haltérophile-Club de Nevers Un nouveau Boxing-Club de Nevers Entraînement - Deux espoirs du club, Ayoub Ragragui et Doyle Bicquand lors d’une séance d’assaut. Entre compétition et loisir Relancé il y a deux ans, après l’arrêt de la section boxe de l’USON, le Boxing-Club de Nevers poursuit ses efforts de formation tout en visant quelques bons résultats avec ses meilleurs compétiteurs. compte également sur les seniors Doyle Bicquand et Sofiane Djarane (-87 kg) ou encore son fils, Sofiane Khati (poids welters). Du côté de la boxe éducative, (8-14 ans), près de 40 jeunes dont 9 filles - suivent les séances avec application. Les dirigeants du BCN espèrent par ailleurs organiser les championnats de Bourgogne de boxe éducative ainsi qu’un gala de boxe amateur dans les prochains mois. L’engouement affiché dans la eux axes majeurs se dégagent de la politique salle d’entraînement laisse présager de beaux menée par l’équipe du président du Boxingjours à venir pour la boxe neClub de Nevers, Hassan Khati : la forDes organisations versoise. La boxe-loisir trouve mation des jeunes, à travers la boxe par ailleurs toute sa place au éducative, et la compétition avec l’oben prévision sein du BCN. «On vient ici pour jectif de qualifier quelques éléments se détendre et faire du sport de façon sérieuse... mais aux championnats de France amateurs. L’an passé, dans une ambiance agréable», note Hassan Khati le BCN a conquis cinq titres régionaux et cinq de dans un grand sourire. ses boxeurs amateurs tenteront de hisser les couleurs du club au plus haut. Mustapha Khati mise sur Infos : 03 86 21 49 02 le junior Ayoub Ragragui (-64 kg), déjà deux fois sélectionné pour les France. L’entraîneur général Texte et photos : Jean-Michel Marchand D départ Depuis l’été dernier, l’Haltérophile-Club de Nevers a élu un nouveau bureau. Nommé président, Didier Adatte entend dynamiser la force athlétique. Fondé en 1959 par Daniel Leroux - père de Didier Leroux, haltérophile international, désormais DTN de la Fédération Française d’Haltérophilie, Musculation, Force Athlétique et Culturisme - le HCN (Haltérophile-Club de Nevers) a tourné une page de son histoire il y a quelques mois. L’équipe en place depuis plus de vingt ans a cédé la place à de nouveaux visages. Arrivé à Nevers il y a trois ans, Didier Adatte est désormais président du club et succède ainsi à Fabrice Roullet. Son objectif est clair : « J’entends mettre en place un pôle de force athlétique, essentiel- ÉQUIPE - Didier Adatte (au centre) entouré d’une partie du nouveau bureau de l’Haltérophile-Club de Nevers. Photos HCN lement le «développé couché». Cette discipline n’est pas simplement destinée à exhiber de beaux muscles, c’est avant tout une façon d’entretenir harmonieusement son corps. Et donc sa santé !» Le HCN dispose d’un coach diplômé, Franck Rigat, et ses quelque 300 adhérents pratiquent en majorité la musculation. «J’espère changer les préjugés, souligne Didier Adatte. Nous organiserons, à terme, des compétitions, mais nous allons nous adresser aux centres sociaux, aux écoles et aux clubs de sports locaux, comme c’est déjà le cas avec le rugby et le hand.» Groupe - Une partie de l’effectif du Boxing-Club de Nevers lors d’un entraînement à la Maison des Sports autour du président, Hassan Khati (debout, 2 e en partant de la gauche), des entraîneurs Mustapha Khati (en médaillon), Albert et Didier Vasseur (à gauche). Nevers ça me botte ! n° 188 Compétiteur - Sofiane Djarane va défendre les couleurs du BCN dans la catégorie poidslourds senior -87 kg. Infos HCN : 03 86 61 24 19 psdt.muscu58@gmail.com 41 sports National de pétanque Club Léo-Lagrange Les favoris au rendez-vous RESPONSABLES - Claudie Gracedieu (présidente) et Jean-Marc Moreau (membre actif) s’activent pour les 350 adhérents du CLL. Des activités dynamiques Fondé il y a tout juste 50 ans (1963), le Club Léo-Lagrange propose diverses activités sportives de loisir ou d’entretien. Au départ, le CLL était un club de handball qui connut son heure de gloire dans les années 197080. Aujourd’hui, c’est une association aux activités multiples. «Nous agissons notamment pour la défense des consommateurs, nous dispensons des cours d’informatique. Nous avons aussi un centre de loisirs qui accueille les enfants de 6 à 12 ans les mercredis et lors des vacances scolaires», énumère Jean-Marc Moreau, membre actif du CLL. «Côté sportif, on ne parle plus de compétition, mais nous proposons un éventail large pour qui veut pratiquer de façon douce. Pour se détendre ou pour s’entretenir», enchaîne la présidente, Claudie Gracedieu. - Gymnastique d'entretien (lundi, mercredi, jeudi) au gymnase de l’école André-Cloix, avec Monique Sadet, animatrice diplômée. - Gymnastique douce (stretching, swissball, gym zen) à la salle polyvalente des Bords de Loire - Aquagym, chaque mercredi de 12h15 à 13h à la piscine des Bords de Loire. - Cardio-training, au gymnase de l’école Jules-Ferry (vendredi 19h-20h) CHAMPIONS - Les favoris de la compétition n’ont pas tremblé. Emmanuel Lucien, Philippe Quintais et Philippe Suchaud ont fait étalage de leur classe en remportant aisément ce 28e National du Nivernais. Photos Jean-Michel Marchand Champions de France triplettes, Philippe Quintais, Philippe Suchaud et le Nivernais Emmanuel Lucien ont logiquement remporté la 28e édition du National du Nivernais dans un Centre-Expo archiplein. e Neversois Emmanuel Lucien réalise une saison 2013 de toute beauté. Quasi parfaite (voir encadré ci-dessous). Devant ses supporters, lors du National du Nivernais, il n’a pas tremblé, aidé il est vrai par deux coéquipiers de choix, deux références : Philippe Quintais (12 fois champion du monde) et Philippe Suchaud (10 titres mondiaux). Le trio de stars a dominé son sujet, sans connaître la moindre frayeur. Sa victoire en finale (13-3) face à l’équipe composée de Gaëtan Dufeu (ancien vainqueur à Nevers), Xavier Liobet et Stéphane Liorac. Le spectacle était donc au rendez-vous. À la grande satisfaction de Robert Maujonnet, président du comité de pétanque de la Nièvre, le concours a drainé un public connaisseur et venu en masse. Dans un Centre-Expo comble, les trois jours de compétition se sont déroulés sans embûche. On notera, du côté des engagés nivernais, la bonne tenue de Baron-Vallet-Dreure et Ortica (sortis en huitième de finale) et de la triplette Le Dantec-Loy-François Dumont, sortie en demifinale par le trio lauréat. Chez les féminines, le trio Maeren-Guyard-Peyre s’est imposé en finale, après avoir éliminé les Nivernaises Véronique Demuth, Marie-Jeanne Klockowski et Noëlle Klockowski. L NUMÉRO 1 Infos CLL : 03 86 36 03 25 www.clubleolagrange.fr 42 En octobre, le Neversois Emmanuel Lucien (45 ans) a pris la tête du classement des joueurs Nationaux français. Le pointeur nivernais devance Philippe Suchaud et Angy Savin. Vainqueur du Trophée des Villes, «Manu» s’est aussi imposé cette année à Ytrac, Moulins, Ruoms et Bourg-Saint-Andéol. Nevers ça me botte ! n° 188 sports Multimarche 58 NORDIQUE - Chaque semaine, deux sorties de marche nordique (avec les deux bâtons) sont organisées par le club de Roland Chevrier (ici, en tête du groupe). Photo J-M. Marchand Marcher autrement D évelopper une marche tonique et sportive sur l’agglomération neversoise, voilà l’idée lancée il y a un an par Roland Chevrier, sportif aguerri et jeune retraité actif. Une initiative qui a reçu un bel écho, puisque Multimarche 58 compte déjà plus de 60 adhérents. «Ce sont des personnes de 25 à 65 ans, explique le président de l’association affiliée à l’UFOLEP. Et la majorité vient pour la marche nordique. Une marche qui sollicite 90% de nos muscles. On utilise les deux bâtons, mais pas n’importe comment ! C’est technique. Il faut coordonner le balancement et le piqué, d’avant en arrière, pour obtenir une poussée. Pour cela, un échauffement est nécessaire avant chaque sortie.» Roland Chevrier fait partie des cinq animateurs diplômés qui encadrent les sorties. «Pour la marche nordique, nous effectuons deux entraînements par semaine, dont un le samedi matin. En général, on marche pendant deux heures.» L’autre volet de Multimarche 58 est celui de la marche Audax. Une pratique qui consiste à tenir une allure régulière (environ 6 km/h) pendant 20 km minimum avec des arrêts imposés. «Dans ce cas, un capitaine reconnaît et encadre la sortie», souligne Roland Chevrier. «En Audax, nous faisons un entraînement en semaine et un autre le dimanche matin quand nous ne participons pas à des randonnées organisées par d’autres clubs.» L’Audax, avec ses distances allant jusqu’à 100 km, est une marche au long cours. Infos Multimarche 58 : 03 86 61 31 05 / 06 08 36 28 81 roland.chevrier0367@orange.fr AUDAX - En octobre, à Nevers, le 20H Audax a rassemblé 55 marcheurs venus des quatre coins de la France et de Belgique, dont 41 sur les 100 km. Photo Multimarche 58 Nevers ça me botte ! n° 188 43 sports USON-Rugby Transformation réussie Texte et photos : Jean-Michel Marchand T OUT NEVERS, OU PRESQUE, AVAIT BRAVÉ LE CRA- CHIN ET LES PREMIERS FRIMAS. MAGNIFIQUEMENT RÉNOVÉ, SANS PERDRE TOTALEMENT SON ANCIENNE CONFIGURATION, LE STADE DU PRÉ-FLEURI ÉTAIT PLEIN 12 OCTOBRE DERNIER. 5.000 spectateurs ont donc assisté à l’inauguration du Pré «newlook». En prime, le XV de l’USON leur a offert un succès probant face à Lille (29-15). Cette victoire, c’est d’abord celle des joueurs et de leur staff technique, mais c’est aussi la réussite de l’union entre les pouvoirs économiques et politiques. Une synergie forte de cinq années déjà. Un projet commun Régis catalyseur pour Nevers Entre Dumange et Florent Sainte Fare Garnot, les objectifs se sont rejoints autour d’une passion commune pour le rugby. Pour le maire de Nevers, «l’engouement populaire suscité par l’USON traduit bien le besoin de se rassembler dans un projet dynamique. C’est une image très valorisante pour notre ville et pour ses habitants.» Eclairage performant, accès facilité, toilettes et buvettes multipliées, restauration... Florent Sainte Fare Garnot et Régis Dumange n’ont pas manqué de saluer les 35 entreprises et institutions - dont la Ville de Nevers bien sûr - à l’ouvrage depuis fin mai jusqu’au 12 octobre. Un total de 35.000 heures de travail pour un coût de 8 millions d’euros. Dans ce partenariat public-privé à «50-50», COMME UN OEUF LE unique en France, Régis Dumange a apporté 4 millions. Florent Sainte Fare Garnot s’est mobilisé pour que, du côté des financements publics, la Ville de Nevers, la Région et le Département interviennent à hauteur de 1, 3 million chacunLe Pré a séduit. De plus, avec ses nouvelles tribunes aménagées, il offre 3.500 places assises (pour un total de 5.000 places). Une extension de 1.000 places assises (500 pour chaque tribune) est prévue à l’été prochain. Un pas supplémentaire vers la conquête de la Pro D2. Efficace - Manuel Capdeville est l’un des hommes en forme de ce début de saison. L’ailier de l’USON a inscrit un bel essai face à Lille. Soir de fête -. Face à Lille, le pack neversois a su se montrer conquérant, à l’image de Yohann Carpentier, ballon en main. La soirée s’est conclue de façon percutante avec Les Tambours du Bronx. 44 Nevers ça me botte ! n° 188 sports Union Sportive Olympique Nivernaise – Fédérale 1 - Saison 2013-2014 - De gauche à droite. 1er rang : Julio Cesar GARCIA (entraîneurs avants), Guillaume JAN (entraîneur troisquarts), Jean ANTURVILLE (entraîneur général), Florent SAINTE FARE GARNOT (maire de Nevers), Régis DUMANGE (président SASP), Johan WASSERMAN, Pierrick ESCLAUZE, Jean-Claude VOISINE (vice-président Association), Jean-Paul RENARD (dirigeant SASP), Brice JAFFUEL (préparateur physique), Maxime MOUTTET (préparateur physique adjoint), Franck TABANELLI (kiné). 2e rang : Christophe PARIOT (intendant), Julien PELLETIER (communication SASP), Geoffroy LANNE-PETIT, Manuel CAPDEVILLE, Benoît MARFAING, Daniel KRIEGER (secrétaire-général Association), Jack SMALES, Sydney GALOPIN, Sandile NXUMALO, Jacques GUÉRY (médecin), Pierre-Olivier LAVEAU (Académie de rugby), Alain LAVADOUX (kiné). 3e rang : Phillip VAN SCHALKWYK, Vincent HAOUARI, David VAUDAINE, Jordi ROUGÉ, Jean-Baptiste PÉCRIX, Hugues BASTIDE, Matekitonga MOEAKIOLA, Baptiste CHEVALIER, Horacio SAN MARTIN, William BONET. 4e rang : Yohann CARPENTIER, Clément PRAUD, Solomone FRANCIS, Manaïa SALAVEA, Guillaume FERRARA, Marc SIMONNET, Mariano VITALE, Viliame MAYA, Stéphane BONVALOT, Aurélien DIOTALLEVI, Régis SIGOIRE. 5e rang : Matias VIAZZO, Thibault DUVALLET, Anthony MAURY, Paul BOSCH, James LAKEPA, Matthew JAMES, Pierre SAVRE, Rémi STOLZ, Jérémy COLOMBAT, Mickaël NEEL, Isei COLATI, Olivier BERTRO. Photo Antoine Deschamps Réserve - Les joueurs de Pierre-Olivier Laveau et Thomas Savre visent les qualifications pour les phases finales de Fédérale 1 B. On reconnaît ci-dessus Alexandre Collet, Marc Simonnet, Philippe Van Schalkwyk et Raphaël Kessler. Association - Créée en 1903, l’association USON est présidée depuis 2009 par Alain Chevalier (à gauche sur la photo en compagnie de Jordan Roux). Elle gère l’école de rugby et veille, conjointement avec la SASP, sur l'Académie de Formation. Calendrier Fédérale 1 12 janvier : USO Nevers - Saint-Nazaire 19 janvier : USO Nevers - Vannes 26 janvier : USO Nevers - Cognac 16 février : Lille - USO Nevers 23 février : USO Nevers - Massy 16 mars : Dijon - USO Nevers 23 mars : USO Nevers - Saint-Jean-d'Angély 6 avril : Bobigny - USO Nevers Nevers ça me botte ! n° 188 La relève - Les enfants de l’école de rugby de l’USON sont aussi de fervents supporters. Voici peut-être deux futurs joueurs de l’équipe fanion des années 2020... Photos Jean-Michel Marchand ÉQUIPE RÉSERVE Coachée par Pierre-Olivier Laveau et Thomas Savre, l’équipe réserve de l’USON évolue dans le championnat de Fédérale 1 B. École de Rugby de l'U.S.O. Nevers Elle rassemble environ 200 jeunes répartis en 5 catégories d'âge U7 : jeunes nés en 2007 et 2008 U9 : nés en 2005 et 2006 U11: nés en 2003 et 2004 Infos : www.usonrugbyplus.com 45 sports USON-Handball Le hand reprend du volume Photo : Gérard Jandot/USON-Handball L’USON-Handball 2013-2014 - L’équipe d’Excellence Masculine en compagnie des élus, des partenaires et des dirigeants. De gauche à droite : Denis Bonniau (coprésident), M. Rako (directeur général RATP DEV), Jacqueline Richard (adjointe au maire chargée des sports), Tarik Khaidouri (conseiller municipal délégué aux sports), Rattaya Vilaiphanh, Henri Delage, Arthur Morizot, Driss Abrij, Michaël André,Yassine Bounouara, Quentin Chagnat, Cedric Catier, Hadrien Delage, Romain Loubatière, Fabien Champeau, Thomas Assal (capitaine), Christophe Lelausque, Laurent Cobigo, Mme Sanz (Sanz Construction), Rémi Doisne (Communication USON-Handball), Marc Henry (DECA - EGTN), Mathieu Boyron (entraîneur), M. Sanz (PDG Sanz construction) et Gilles Charpin (coprésident). L'USON Handball a franchi en 2013 la barre symbolique des 200 licenciés.Avec 235 membres, le club se hisse dans les 15 premiers de Bourgogne. Sur le terrain, le début de championnat de l’équipe 1 en Excellence Régionale est prometteur. formation.» L’USON compte cette année 235 licenciés, contre 95 en 2006. «Le revers de la médaille c'est que le club est régulièrement "pillé" par ces pôles qui doivent avant tout alimenter leur structure, parfois au détriment du développement territorial», poursuit le co-président. Les dirigeants de l'USON ne sont pas fatalistes pour autant. Ils continuent à renforcer la structuration technique du club. Avec deux entraîneurs professionnels et de nombreux bénévoles diplômés, la formation et le niveau d'évolution des jeunes n'a rien à envier à d'au’USON-Handball joue les outsiders d’un championnat d’Excellence tres clubs plus renommés. «De nombreux parents commencent à comprendre Régionale plutôt relevé. Après des débuts en dents de scie (2 victoires, que l'USON est capable de faire évoluer leur enfant au sein d'un projet sportif 1 nul, 1 défaite après 4 journées), l’équipe des présidents Bonniau et ambitieux, précisent les dirigeants. Il y a fort à parier que si de nombreux jeunes Charpin s’est magnifiquement reprise lors de la 5e journée en dominant le talents étaient restés au club, celui-ci évoluerait sans doute au niveau national leader Chenôve (34-26). Début novembre, les handballeurs neversois poindepuis déjà deux saisons...» Malgré tout, la bonne nouvelle, c'est que l'USON taient au 4e rang, à un point seulement de la première est de plus en plus attractive. Depuis quelques saisons, de place. De quoi redonner le sourire aux supporters et aux Un effectif à la hauteur bons joueurs venus d'autres horizons rejoignent le club de la dirigeants des «jaunes et bleus». Gilles Charpin se félicite cité ducale. «Les résultats des seniors sont en constante évolution, des ambitions par ailleurs de la progression globale de son club. «Au la troisième place acquise l'an dernier en Excellence Régionale a niveau des jeunes, la progression est graduelle, explique-t-il. Depuis la participarenforcé nos ambitions. Le nouvel effectif de l'équipe fanion est à la hauteur de nos tion au championnat de France des -18 ans en 2009-2010, nous avons renforcé ambitions, à savoir atteindre le niveau Prénational.» Les partenaires, la Ville de notre présence au niveau régional. L'USON rivalise ainsi régulièrement avec des Nevers en tête, croient de plus en plus au projet d'évoluer au niveau national clubs bourguignons très huppés qui possèdent ou sont à proximité de centres de à court terme. Le train est en marche... L Tennis - Tournoi Future Les deux finalistes : Vincent Millot et Tristan Lamasine (de gauche à droite). 46 Millot décroche Nevers Le Dijonnais Vincent Millot (305e joueur mondial) a remporté, le 6 octobre dernier, l’édition 2013 du Future Nevers-Nièvre de tennis. En finale, Millot a logiquement dominé Tristan Lamasine (1 025e ATP et joueur invité) en deux sets (6-3, 6-1) à l’issue d’un tournoi de très haut niveau selon tous les observateurs avisés. De quoi ravir toute l’équipe organisatrice conduite par Jacky Terreau. Au cours de la semaine, sur les courts du Comité Départemental de Tennis, on aura pu apprécier la bonne tenue du Neversois Constantin Belot (licencié à Dijon), éliminé en quart de finale par le futur vainqueur du tournoi, mais aussi les qualités indéniables de Sandro Ehrat, David Guez ou encore du très prometteur Calvin Hémery, coaché par l’ancien international Thierry Tulasne. Le jeune Guadeloupéen Calvin Hémery, peut-être un futur grand, à l’instar de Gaël Monfils. Nevers ça me botte ! n° 188 sports CYCLISME - Axel Habert (JGSN) Le vélo, naturellement Un environnement familial peuplé de champions cyclistes et d’autant de modèles : Axel Habert ne pouvait s’échapper autrement qu’à vélo. S’il lui reste encore quelques cols à franchir avant de rejoindre ses illustres aînés, le cadet de la Jeune Garde Sportive Nivernaise gravit doucement mais sûrement les étapes. Par Jean-Michel Marchand REPÈRES Né le 2 avril 1998 à Paris, réside à Nevers Club : JGSN (débuts en 2010 - Minime 1) Palmarès - Route : 26 victoires. Cyclo-cross : 17 victoires. Champion de la Nièvre (route et cyclo-cross) Parents : Fils de Marina (elle-même fille de Mariano Martinez et soeur de Miguel et Yannick) et d’Olivier Habert (coureur régional). Ses idoles : Fabien Cancellara, Tony Martin, Mark Cavendish, Miguel et Yannick Martinez. Élève en classe de Seconde Systèmes Electroniques Numériques au LP Saint-Joseph Photo : Jean-Michel Marchand A XEL HABERT RESPIRE LA SÉRÉNITÉ. DU HAUT intarissable question conseils. Bien calés entre l’autre grand-père, Pierre-Jean, et l’imposant AFFICHE UN CALME OLYMPIEN. Axel parle paquet de grands-oncles et autres cousins, deux doucement, de façon posée.Axel est cool, disent oncles à la gloire établie ou à venir vont eux ses potes. Axel s’appelle Axel parce que son aussi faire référence pour Axel. « Miguel et surpère était fan d’Axel Merckx, le fils du grand tout Yannick, que je vois plus souvent, m’ont éviEddy. Axel Habert est né avec un peloton demment motivé.» Pourtant, avant de devenir d’anges et de fées du vélo autour du l’un des espoirs du cyberceau. Des fées et des anges bien Du style et du panache, clisme nivernais, comme identifiables pour le coup. Outre la comme ses aînés en témoignent les deux maman, Marina, ancienne chamdernières saisons jalonpionne d’Auvergne, et le papa, Olivier, vainqueur nées de succès, Axel s’était essayé, gamin, au d’une dizaine de courses régionales, on pouvait VTT, mais avait dû renoncer. «Parce que l’air de reconnaître d’illustres champions. En tête, le Paris, où je suis né, m’avait donné de l’asthme», doyen, Pierre Simonin, arrière-grand-père, héros explique-t-il. Le climat des Bords de Loire a des années d’après-guerre, aujourd’hui disparu. remis de l’ordre dans ses voies respiratoires. L’incontournable maillot à pois rouges de MaEt, aujourd’hui, Axel pédale avec style, comme riano Martinez guettait le énième futur cycliste ses aînés, aussi à l’aise sur l’asphalte que sur les de la grande famille. Il deviendra le grand-père sentiers caillouteux... DE SES 15 ANS, LE GRAND JEUNE HOMME Nevers ça me botte ! n° 188 PLAN B - Axel Habert est un jeune coureur (cadet) complet. «J’aime attaquer, mais si ça ne marche pas, j’ai un Plan B : le sprint.» Photo : Marina Habert 47 économie Look Fixations Face aux nouvelles donnes du marché des sports d’hiver, et principalement de la montée en flèche des systèmes de location, Look Fixations a défini une nouvelle stratégie. Après un plan social, limité à 15 départs volontaires, en 2012, l’unité neversoise du Groupe Rossignol (Dynastar, Kerma, Lange, Look, Risport, Rossignol) retrouve un bon rythme de croisière. Textes et photos : Jean-Michel Marchand Équilibre et stabilité 1951, L’ENTREPRISE LOOK est l’un des fleurons de l’histoire économique neversoise. Depuis 1994, date de la séparation des activités ski et vélo, Look Fixations appartient au Groupe Rossignol. Récemment, Florent Sainte Fare Garnot et la sénatrice Anne ÉmeryDumas ont visité l’usine de la rue de La Pique qui, après un passage difficile en 2012, semble avoir retrouvé le bon équilibre. N ÉE EN L’emblématique entreprise de la rue de la Pique emploie 127 personnes - dont 85 en production ainsi qu’une vingtaine d’intérimaires. «Il y a sept, huit ans, on sortait 1 200 000 paires de fixations par an. Désormais, on doit tabler sur 650 000, explique JeanLaurent Nectoux, viceprésident de Look et directeur des opérations du Groupe Rossignol. Le côté saisonnier de l’activité, la nécessité de limiter les stocks et, surtout, la montée en puissance du marché de la location des skis, nous ont obligés à réduire notre volume de production.» Une méthode de travail rendue possible grâce à la souplesse et à la compréhen- S’adapter au côté saisonnier de l’activité - Lors de leur visite, Florent Sainte Fare Garnot et Anne Émery-Dumas ont pu mesurer tout le savoir faire d’un personnel disponible et passionné, selon Caroline Ancher, directrice du site, et Jean-Laurent Nectoux, directeur des opérations du Groupe Rossignol. PASSIONNÉ 48 Nevers ça me botte ! n° 188 LOOK STORY 1951 - Jean Beyl, fils d’Alfred Beyl (ancien champion cycliste, vainqueur des Six-Jours de Paris), met au point la fixation de ski à pivot. L’entreprise Look est créée. 1983 - Création de la pédale automatique pour vélo. Look est rachetée par le Groupe Bernard Tapie. 1994 - Rossignol rachète l’activité ski. Look Cycle International continue de son côté. 2005 - Quicksilver reprend Rossignol avant de le céder à Chartreuse et Montblanc en 2008. sion du personnel. «Nous mettons un coup de collier entre avril et octobre, soulignent Jean-Laurent Nectoux et Caroline Ancher, directrice du site neversois. Nos employés sont passionnés et disponibles.» De fait, les fixations Look et les skis Rossignol rivalisent avec leurs concurrents (Marker, Salomon, Tyrolia). Le savoir-faire de Look, tant au niveau de l’assemblage des fixa- Un personnel passionné et disponible tions, ici à Nevers, que du développement, à Saint-Jean-de-Moirans (Isère) est une force incomparable. Depuis sa création, en 1951, l’entreprise n’a cessé d’innover. Symboles de sécurité, de performance et de précision, les fixations et les skis du Groupe Rossignol accompagnent fidèlement les succès des plus grands champions en course alpine mais aussi en freeride et freestyle, sous l’effet du légendaire Pivot. Lors de sa récente visite dans l’usine neversoise, Florent Sainte Fare Garnot a réaffirmé son vif intérêt pour le développement économique de la ville et du département. « Il est important de bien connaître les atouts, les qualités et les besoins de nos entreprises », a-t-il insisté. « C’est à nous, élus, de faire remonter les demandes auprès des ministères concernés », a ajouté le maire de Nevers, rejoint dans son propos par la sénatrice Anne Émery-Dumas. Sensibles à ce soutien, les responsables de Look Fixations n’ont pas manquer de rappeler que «de nouveaux produits allaient faire prochainement l’objet d’investissements (environ 300 000 €) pour un site actuellement bien adapté à leurs productions». Enfin, il est à noter que Look Fixations travaille avec des fournisseurs et sous-traitants locaux, comme Cégeplast, Sertip ou encore l’imprimerie Saviard. Les champions soutenus par le Groupe Rossignol . Biathlon : Martin Fourcade et Marie-Laure Brunet (France). . Ski alpin : Tessa Worley (Fr), Massimiliano Blardone (Italie). . Ski de fond : Teodor Peterson et Ida Ingemarsdotter (Suède), Eldar Roenning (Norvège). . Freeski : Reine Barkered (S), Aurélien Ducroz, Enak Gavaggio, Kye Petersen (Canada). Club 3 CL Pour l’emploi des cadres neversois e 2 octobre dernier, le Club des Cadres 3CL présentait son antenne neversoise. Une réunion qui s’est tenue dans les locaux de Pôle Emploi. Les responsables du club ont ainsi dévoilé aux institutionnels locaux et aux cadres demandeurs d’emploi du bassin de Nevers l’association et ses objectifs. « Partant du constat du relatif isolement de la Nièvre par rapport aux structures d’accompagnement des cadres demandeurs d’emploi et de l’existence d’un « vivier » de cadres compétents, disponibles dans la région, et sur une initiative de Pôle Emploi et des cadres de Cosne-sur-Loire, nous avons créé, fin 2011, le club 3 CL », explique Sébastien Suzeau, un des responsables du club. Les objectifs de 3CL sont clairement d’aider ses membres dans leur recherche d’emploi, de leur donner L AVEC PÔLE-EMPLOI - Martine Taureau (conseillère Pôle-Emploi) et Christelle Marchal (directrice Pôle-Emploi Nevers République et Baron) ont accueilli le Club des cadres 3CL piloté par Sébastien Suzeau (1er en partant de la droite). des outils, de proposer des ateliers, des conférences, de créer un réseau, de favoriser les contacts avec les entreprises, les institutions économiques et politiques et de rompre l’isolement de certains membres. Pour cela, des réunions hebdomadaires ont lieu et chaque membre peut s’investir dans le fonctionnement du club en fonction de ses possibilités. Texte et photos : Brigitte Dray-Dremeau ÉLUS À L’ÉCOUTE - Comme en témoignait la présence et l’intervention d’Yvette Morillon, les élus sont attentifs à l’action de 3CL. La première-adjointe au maire de Nevers et conseillère générale du canton de Nevers-Sud est ici entourée de Bruno Legout, directeur de Fibractive, désormais Nièvre Développement et Younès Es Safi, chargé de mission Pays Nevers-Sud-Nivernais. Renseignements : contact@club3cl.com - Look emploie 127 personnes à Nevers et produit désormais 650 000 paires de fixations par an. Un chiffre qui tend à se stabiliser face à la concurence mais aussi et surtout face au marché de location croissant. MADE IN NEVERS Nevers ça me botte ! n° 188 www.club3cl.com 49 Commerces URICAN STYLE NEVERSOIS D’ORIGINE, ULRICH AKALOGOUN A FAIT DU CHEMIN DEPUIS LES BANCS DU COLLÈGE ADAM BILLAUT. APRÈS DES ÉTUDES DE GRAPHIC DESIGN ET DEUX ANNÉES PASSÉES ENTRE NEW-YORK ET LONDRES, LE JEUNE ENTREPRENEUR A DÉCIDÉ DE SE LANCER DANS LA CRÉATION DE SA PROPRE MARQUE DE LUNETTES, URICAN. ENTRE ÉLÉGANCE ET CHARME, RAFFINEMENT ET DISTINCTION, ULRICH ET SA MARQUE ONT DE BEAUX JOURS DEVANT EUX. « Je dors toujours avec un crayon et une feuille de peur qu'une nouvelle idée ne m'échappe» LA GENÈSE D’URICAN out a commencé en classe de 5e au collège Adam Billaut à Nevers pour Ulrich Akalogoun.Voulant se démarquer "vestimentairement" parlant de ses camarades d'école, le futur entrepreneur confectionnait des tee-shirts et accessoires à l'aide des machines à coudre de sa mère. Son logo de l’époque était un triangle rouge dénommé ULMC. C’était en 1998. Ensuite, les études allaient prendre le dessus, jusqu’à ce qu’il découvre le monde des industries graphiques.Véritable révélation pour l’étudiant de l’époque. En 2007, sous les conseils de sa professeure d'économie et droit à l’ école française de papeterie et des industries graphiques, il décide de déposer officiellement sa marque, ULMC. Mais ce sont deux années passées à l’étranger, à New-York et Londres, qui ont réellement permis au jeune homme de créer graphiquement différents archétypes de vêtements pour homme, femme et enfant, créations qui ont vu le jour à l’été 2010. T www.urican.com site Web pour début 2014 contact@urican.com 06 58 30 97 54 En 2011, suite à la rencontre avec un opticien indépendant, Ulrich Akalogoun décide de s’orienter dans la création de lunettes artisanales françaises sous la marque Urican. Après le choix des matières premières et la réalisation des prototypes, la production des premières lunettes Urican commence durant l’année 2013. À partir de janvier 2014, les lunettes Urican seront commercialisées auprès des opticiens indépendants specialisés dans les lunettes premiums et haut de gamme. Des lunettes fashions, chics et dynamiques pour tous DES LUNETTES FABRIQUÉES MAIN, EN FRANCE Sensible au savoir-faire français, Urican s’est entouré des meilleurs artisans lunettiers du Jura, là où le métier se transmet de génération en génération depuis près d’un siècle. Chaque monture est soigneusement façonnée à la main et nécessite plusieurs centaines d’heures de travail. La sélection de matériaux authentiques assure une réelle qualité. Ainsi, tout acquéreur de lunettes Urican porte une pièce artisanale, unique et exclusive. Pensées, dessinées, revues et corrigées en collaboration avec des opticiens, les lunettes Urican sont façonnées pour offrir un maximum de confort et d’élégance. Un savoir-faire et un artisanat français 50 Nevers ça me botte ! n° 188 Commerces Les goûters d’Enora sur M6 passe à la moulinette des papilles des animateurs de l’émission. Un hamburger de saison, revisité par le chef : pain fait maison, merguez, courgettes, aubergines, oignons... Installé depuis un an et demi, Les Goûters d’Enora, situé au 1, rue du 14 juillet, n’ont pas tardé à trouver et à fidéliser leur clientèle. C’est d’ailleurs parmi les plus fidèles clients de la boulangerie-pâtisserie qu’il faut chercher les responsables de la participation des “Goûters d’Enora” à l’émission de télévision “La meilleure boulangerie de France” diffusée sur M6. Quelques semaines après la diffusion, Kevin François, l’heureux propriétaire et fondateur de l’enseigne, porte un regard léger sur cette aventure. “Le tournage s’est déroulé à la boutique sur une journée, puis une autre journée à Bourges avec les autres participants de la région. Les sélections portaient davantage sur la boulangerie et le rayon traiteur.” Un produit sélectionné par boutique. Pour Enora, c’est le provençal qui Des retombées quasi immédiates Si Kevin et toute son équipe n’ont pas été retenus pour participer à la finale, tous sont fiers d’avoir été sélectionnés. “Il y avait 5 000 candidatures au départ et seules 84 ont été retenues”. Pour l’anecdote, c’est une boulangerie de Chalon-sur-Saône qui a raflé la mise au niveau régional. Du côté des “Goûters”, il y a certes la satisfaction d’avoir participé, celle, certes moindre, d’être passé à la télé mais surtout “c’est une vraie reconnaissance de la part de notre clientèle qui nous a inscrits pour participer à l’émission et je tiens à les remercier. Ensuite, poursuit Kevin, la diffusion de l’émission nous a amené de nouveaux clients. En effet, certains ne savaient pas que la boutique avait fait peau neuve depuis plus d’un an”. SE www.gouters-enora.com/ et sur facebook : les goûters d’enora Tel : 03 86 61 14 09 Sos PC en panne ! A près avoir fait le job durant une dizaine d’années sur Paris et la région Île-deFrance, Yann Drezet, Neversois d’origine, est de retour au bercail. Son job, c’est l’informatique. Il démonte, remonte, installe, dépanne. Toutes les composantes d’un ordinateur lui sont familières, du disque dur à la carte graphique en passant par le système d’exploitation. Sa petite entreprise, Assistance, Maintenance et Conseils en informatique (AMC) couvre tous les champs d’investigation possibles et imaginables en la matière. Que ce soit pour les particuliers ou pour les entreprises, Yann Drezet a toujours la solution. “Le but de mon entreprise est d’assurer la maintenance de l’outil informatique. PC, ordinateurs portables, Netbook... J’interviens à domicile, dans les entreprises. Si les pannes ne sont pas importantes, je réalise les opérations de maintenance sur place. Sinon, j’emmène le matériel dans mon atelier pour procéder aux réparations”. Yann Drezet, fondateur de AMCinformatique, est diplômé de l’école informatique CS2i. Il a notamment travaillé dans une société de maintenance informatique de la région parisienne pendant près de dix années. Informations et tarifs des prestations : www.amcinformatique.net 06 01 74 18 69 E-mail : contact@amcinformatique.net Nevers ça me botte ! n° 188 Quand faire appel à AMC ? Un ordinateur qui rame, qui fait du bruit ou qui ne veut plus s’allumer. Restaurer des données perdues, raccorder et connecter son PC à internet, changer une pièce, installer des programmes sans risquer de ramasser des virus. Voilà la gamme, très élargie, des services proposés par Yann et son entreprise AMCinformatique. “Je suis également en mesure d’assembler des PC à la demande, en fonction des besoins des utilisateurs. Bien souvent, lorsque l’on achète un ordinateur, il y a des tas de programmes pré-installés qui prennent de la place et qui ne sont d’aucune utilité. Mais il y en a aussi qui sont indispensables au bon fonctionnement de l’ordinateur.” SE 51 Commerces CHOCOLATERIE PASCAL CAFFET Basée à Troyes, l’entreprise de Pascal Caffet, champion du monde des métiers du dessert, a ouvert une boutique à Nevers depuis le 1er octobre. Alain Korman et Hubert t’Kint De Roodenbeke, gérants du magasin et associés depuis plus de vingt ans dans une autre activité, ont choisi une reconversion dans le monde de la chocolaterie. Bénéficiant du savoir-faire de la maison Caffet, sobriété, simplicité et excellence sont les maîtres mots de la boutique. On peut retrouver macarons ou éclairs aux côtés du gâteau « champion du monde ». 5, rue de la Pelleterie, Nevers Du mardi au vendredi de 9h30 à 12h30 et 14h30 à 19h30, le samedi de 9h30 à 19h30 et le dimanche de 9h30 à 13h Tél: 03 58 76 02 75 RELIGION RUGBY Le rugby a le vent en poupe depuis quelques années dans la cité ducale et l’USON n’en finit plus de grandir, il ne manquait plus qu’une chose, un magasin dédié aux amoureux du ballon ovale. C’est désormais chose faite avec l’ouverture depuis le 19 août du 7e magasin de la franchise Religion Rugby en France, à Nevers. Mejida Roidor, la gérante, a eu le coup de cœur pour la marque et s’est lancée dans l’aventure. On peut retrouver des tenues sportwear avec des polos, maillots, chemises, blazers et de pulls allant du S au 6XL, et pour les enfants du 4 au 14 ans. Avec des ambassadeurs jouant dans le Top 14, Religion Rugby est entre de bonnes mains. 2, bis rue Jean Desvaux, Nevers Du lundi au jeudi de 10h à 12h et de 14h à 19h et du vendredi au samedi de 10h à 19h Tél: 06 82 79 42 65 E-mail : nevers@religion-rugby.fr L’COIFF Depuis l’été 2011, Laetitia a ouvert son propre salon de coiffure, L’Coiff. Riche de quinze années de coiffure passées au sein d’un salon Franck Provost à Nevers, il était temps pour elle d’ouvrir sa propre boutique. Désormais épaulée de Sophie, embauchée depuis septembre, elle propose des coupes pour hommes, femmes et enfants, le sourire en plus... 8, rue du Rivage, Nevers Du mardi au vendredi de 10h à 18h et le samedi de 9h à 16h Tél: 03 86 61 02 67 52 Nevers ça me botte ! n° 188 Commerces LA TOISON D’OR Tombé amoureux de l’artisanat marocain au cours d’un voyage, Ludovic Barchon a décidé d’en faire son métier. Ancien représentant pour machines agricoles, les routes ont eu raison de lui et l’envie de se sédentariser est devenue plus forte. D’où la naissance de La Toison d’or. Entre luminaires et miroirs, les choix pour décorer son intérieur sont nombreux. Sous les conseils avisés du gérant, il est même possible de trouver des pièces inédites par commande. 16, place Saint-Sébastien, Nevers Le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h Tél: 03 86 21 91 39 E-mail : smarag@hotmail.fr COUP’FAIM Une petite fringale à une heure tardive, il y a le Coup’ Faim. Ancien serveur au Club Med durant 8 ans, Kasim Kaygusuz avait envie de se stabiliser. Originaires de Bourbon-Lancy, lui et sa femme, Emine, ont saisi l’opportunité d’ouvrir leur propre commerce à Nevers. Ainsi, Kasim propose sandwichs, paninis, frites, boissons et gâteaux pour le plus grand plaisir des mangeurs tardifs. 1, rue François Mitterrand, Nevers Du mardi au dimanche de 11h à 14h30 et de 18h à minuit Tél: 09 52 98 77 55 SO’ SWEET COFFEE Après un voyage aux États-Unis, Sophie a eu le coup de foudre pour les coffee shop avec leurs coins salon tout en décontraction. Depuis, l’idée a germé et, depuis le 24 septembre, il est possible de se poser tranquillement au So’ Sweet Coffee pour boire son café, mais pas que… Mordue de pâtisseries américaines, la gérante propose des spécialités made in USA, concoctées par sa sœur,Vanessa. Mais il est aussi possible de manger le midi des burgers maison faits avec les produits des autres commerçants de la rue et cela avec un bon milkshake so welcome to So’ Sweet Coffee. 19, rue du Pont-Cizeau, Nevers Du mardi au samedi de 10h à 19h Tél: 06 59 82 64 85 Facebook: Coffee Shop Nevers Nevers ça me botte ! n° 188 53 Travaux Caserne Pittié: le projet redémarre! La caserne Pittié est un ancien équipement militaire, désaffecté depuis les années 2000. L’équipe municipale a repris le dossier pour faire revivre cet espace et l’intégrer dans la ville et dans son activité économique. Le réaménagement de l’espace devra répondre au développement de ce quartier en matière de services, de commerces et d’espaces publics. UNE PREMIÈRE SOLUTION QUI S’ES- TOMPE ’armée est partie en 2001. Le Conseil Général de la Nièvre avait, dans un premier temps pris position pour y installer ses services. Puis après moult hésitations, le CG58 a finalement decidé en 2012 de renoncer au projet, laissant la ville de Nevers devant un problème: comment faire rebondir ce projet? L Plusieurs villes de France doivent rénover leurs «friches militaires» fort Roche est Br ier ) l l e p t Mon e Lille d (près e m m Lo ignan u g a r D Nancy es Limog etc… LA VILLE DE NEVERS A LANCÉ UNE ÉTUDE EN 2011 “ Il a été nécessaire de repenser ce programme d’aménagement sur le site de 6 hectares, qui possède déjà quelques implantations: une pharmacie, Nivertel et l’IFSI (Institut de formation aux soins infirmiers)» souligne Thierry Boidevezy, adjoint au maire.L’étude de réaménagement a été confiée au cabinet SOFRED, spécialisé dans la stratégie de réutilisation de casernes, car ce n’est pas un cas isolé, « les friches militaires» de plusieurs ville, comme Rochefort, en témoignent. L’étude se déroule en deux phases: 1 / La première phase a été de procéder au diagnostic du site en prenant appui sur des exemples réussis de reconversion de sites similaires ainsi que sur le recensement des besoins. Elle a conclu à un plan de commercialisation stratégique et de programmation à moyen et long terme. Il permettra d’améliorer l’entrée de la ville la plus fréquentée; d’intégrer cet espace dans la ville, par la destruction des murs d’enceinte; de recréer un réel «maillage» du quartier par la création de liaisons transversales; d’offrir du stationnement supplémentaire par la réalisation d’emplacements de parkings; d’ouvrir ce site et de se réapproprier le patrimoine, notamment la place d’Armes, avec la réalisation d’une place urbaine publique. 2 / La deuxième phase a été de confier le projet à un opérateur, Nièvre Aménagement. NIVERTEL fait partie des installations déjà présentes sur le site. 54 Nevers ça me botte ! n° 188 Travaux La nouvelle stratégie côté Est Le bureau municipal a validé la stratégie de découper le site en deux parties: 1/ l’ouest sera transformé en un parc urbain 2/ l’est accueillera des entreprises et services publics. PARTIE OUEST: UN PARC URBAIN côté Ouest côté Ouest a partie Ouest du site se compose actuellement de bâtiments difficiles ou trop onéreux à reconvertir pour lesquels une démolition est à envisager. En conséquence, la ville va installer un parc urbain avec de nombreux bancs qui acceuillera la vie du quartier et les étudiants de l’IFSI. L 1er acte: Nevers ça me botte ! destruction du mur d’enceinte dans les deux mois n° 188 55 Travaux PARTIE EST: DES BÂTIMENTS QUI SERONT RÉNOVÉS a partie Est, autour de la place d’armes, dispose du patrimoine le plus intéressant, classé monument historique. Environ 13 000 m² de bâtiments à réhabiliter et 4 000 m² à construire; une organisation autour de la place d’Armes. Du fait de la typologie des lieux et des bâtiments, une fonction plutôt axée sur les activités tertiaires en valorisant l’atout du numérique très haut débit (autour de la tête du réseau fibre optique) a été retenu. Le premier bâtiment autour de la place d’Armes sera rénové et mis sur le marché en 2015. l côté Est D’ORES ET DÉJÀ DEUX PROJETS D’IMPLANTATION ujourd’hui deux projets sont en cours (une construction et une accession dans un bâtiment réhabilité) pour des surfaces significatives: A • Pôle emploi (construction : 1 300 m2) • la CPAM (bâtiment existant :1 000 m2) « Nous réfléchissons à l’insertion de ce site dans l’architecture urbaine en étudiant son insertion avec la gare et son implantation en matière d’urbanisme dans Nevers. Il est impératif de rester sur la perspective des projets de développement économique pour Nevers et son agglomération, tout projet doit être pensé et étudié avec attention» souligne Florent Sainte Fare-Garnot. 56 Nevers ça me botte ! n° 188 Travaux objectifs • intégrer la caserne Pittié dans la ville • offrir des stationnements supplémentaires • démolition de la zone Est • transformation en parc urbain pour les Neversois calendrier prévu 2013: 1er trimestre 2014: • Études de démolition et démolition des premiers bâtiments en fin d’année. • Études pour le parc urbain et projet paysager. 3ème trimestre 2014: • Lancement des travaux du projet de Pôle Emploi. • Lancement des travaux du parc urbain 2015: • Livraison des bâtiments à Pôle emploi Nevers ça me botte ! n° 188 57 Travaux chauffage urbain diminuer le coût de l’energie de 30% POUR LE RENOUVELLEMENT DE SON RÉSEAU DE CHAUFFAGE URBAIN, LA VILLE DE NEVERS, APRÈS UNE PROCÉDURE D’APPEL D’OFFRES ET DE MISE EN CONCURRENCE, A CHOISI LA SOCIÉTÉ DALKIA (FILIALE DE VEOLIA ENVIRONNEMENT ET D’EDF). Pour les citoyens, la réduction des coûts d’énergie inteviendra dès le mois de janvier. n signant, conjointement avec Gérard Millière, le directeur régional de Dalkia, une délégation de chauffage urbain de la ville pour 20 ans et 6 mois, Florent Sainte Fare Garnot vise «la diminution de la facture énergétique de 30% des 6 500 usagers qui bénéficieront d’ici quatre ans de l’extension du réseau de chaleur.» D’après le maire: «les économies seront sensibles rapidement dès cet hiver à travers la baisse des charges sur les quartiers qui seront concernés ». E Une nouvelle solution technique La solution retenue propose la modernisation du réseau existant du Banlay et la création d’une chaufferie biomasse, raccordée à l’Unité de Valorisation Énergétique des Déchets installée depuis quelques années par l’agglomération à Fourchambault. En outre, le réseau de chaleur actuel sera étendu. « L’ambition de la ville est de faire du réseau de chaleur existant un nouveau réseau exemplaire, modernisé, vertueux et plus étendu»,a exprimé le maire de Nevers. LE CHAUFFAGE URBAIN, QU’EST CE QUE C’EST ? — Un réseau de chaleur relié à une centrale de production — — Des canalisations souterraines qui acheminent la chaleur sous forme d’eau chaude — — La distribution depuis des sous-stations — — Une garantie de livraison fiable pour les immeubles — Varennes-Vauzelles Fourchambault Nevers Banlay A ujourd’hui, long de 3,5 km, le réseau de chauffage urbain de Nevers alimente en chaleur, chauffage et eau chaude sanitaire 2 000 foyers neversois. En 2018, le réseau mesurera 22 km. Il alimentera 6 500 foyers des villes de Nevers, Vauzelles et Fourchambault et aussi leurs bâtiments communaux, l’hôpital Pierre Bérégovoy, le centre nautique Ilot Corail et les lycées du Banlay. 58 Hopital de Nevers Nevers ça me botte ! n° 188 Travaux Prochainement, construction d’une chaufferie biomasse a chaufferie biomasse sera implantée sur le terrain situé à proximité du Centre de Valorisation Energétique des Déchets sur la commune de Fourchambault. Elle utilisera 8 500 tonnes d’écorces, chutes, copeaux, sciure, plaquettes forestières et bois de récupération par an. Elle s’approvisionnera localement, en utilisant les ressources dans un rayon inférieur à 100 km. « Une proximité qui est un gage d’optimisation du transport et de moindre pollution ». L eprésentant à elle seule les 2/3 des énergies renouvelables produites en France, la biomasse se définit comme l’ensemble de la matière végétale utilisée comme combustible pour produire de la chaleur ou de l’électricité. Issue principalement du bois, elle provient : des résidus forestiers ; des sous-produits de l’industrie du bois, des bois de récupération non traités et des cultures énergétiques. R la chaufferie biomasse sera implantée à Fourchambault Aujourd’hui 3,5 km de réseau de chauffage urbain 2,3 M€ de chiffre d’affaire 2500 équivalents logements 20 millions de kWh en 2016 18 km de réseau de chauffage urbain 5,5 M€ de chiffre d’affaire 7000 équivalents logements 65 millions de kWh Nevers ça me botte ! n° 188 59 Travaux Objectif financier du maire 1 M € par an C’est le maximum loyer que paiera la ville de Nevers pour le centre aquatique. Centre aquatique de la Jonction Le calendrier d’appels à candidatures se poursuit 60 C’est exactement la même somme actuellement dépensée chaque année par la ville pour la piscine des Bords de Loire. Le nouveau projet ne côutera pas plus cher que la piscine actuelle de la ville. Décembre 2012: Mars 2013: Mai 2013: Juillet 2013: Septembre 2013: Le Conseil Municipal a autorisé le lancement de la procédure de sélection du candidat à la construction et à l’exploitation du Centre Aquatique Le maire a adressé le Cahier des Charges aux 3 candidats admis à participer à la procédure de sélection Les 3 offres ont été réceptionnées 1ère séance de négociation. Les 3 candidats présentent et défendent leur proposition architecturale, de gestion, et financière 2ème séance de négociation. Les trois candidats corrigent leur offre en l’améliorant. NOVEMBRE 2013: DÉCEMBRE 2013: PREMIER SEMESTRE 2014: RÉCEPTION DES OFFRES FINALES CHOIX DU PROJET DÉFINITIF SIGNATURE DU CONTRAT LA DURÉE ESTIMÉE DES TRAVAUX, À COMPTER DE LA DATE DE SIGNATURE, EST DE 18 À 24 MOIS Nevers ça me botte ! n° 188 Près de chez vous - pratique Un terrain dédié au foot de rue réalisé, avec et pour les habitants Infos pratiques élections Place au jeu ! Pour voter il faut s’inscrire sur les listes ! Texte et photo : Manon Fiocre Le projet du terrain de foot de rue du conseil de quartier BaratteCourlis réalisé en concertation avec les jeunes et les habitants à été inauguré samedi 16 novembre boulevard Jacques-Duclos. A près un pique nique pour restaurer les troupes, l’après-midi fut consacré au tournoi de foot de rue organisé pour les jeunes avec le centre socioculturel de la Baratte dans une ambiance bon enfant. Accueilli par de nombreux enfants le maire, Florent Sainte Fare Garnot, a remis à chacun des participants au tournoi un ballon adapté à la pratique du foot de rue. Ce terrain, équipement public de proximité est mis à la disposition de tous les habitants du quartier et de toute la ville. Il permettra également au centre social et aux écoles voisines d’organiser des temps d’activités pour les jeunes sur ce nouvel espace de jeux sécurisé. Ouvert à tous les jeunes, c’est une belle occasion de faire découvrir des sports collectifs tels que le foot de rue bien sûr, mais aussi le basket, le hand-ball... MF La complémentaire santé pour tous Nevers ça me botte ! n° 188 Pour voter, vous devez vous inscrire avant le 31 décembre 2013 inclus. Les demandes d’inscription peuvent être soit : - déposées en Mairie Centrale, ou dans une Mairie de Quartier, - transmises à partir du site : nevers.fr - expédiées par courrier (timbre de la poste faisant foi), - remplies en ligne à partir du site : mon.service-public.fr Pièces à fournir : pièce d’identité et justificatif de domicile Si vous avez récemment changé d’adresse dans Nevers : n’oubliez pas de communiquer à la mairie votre nouvelle adresse (fournir un justificatif du nouveau domicile). Info CCAS Si vos ressources menseulles sont inférieures à : - 996 euros pour une personne seule - 1 450 euros pour un couple, Il est possible de bénéficier d’une aide aide financière pour payer vos cotisations de mutuelle. Le CCAS de Nevers se tient à votre disposition pour vous informer plus précisément sur cette En 2014, se dérouleront les élections municipales (1er tour : 23 mars – 2ème tour : 30 mars) et les élections européennes (25 mai). aide versée par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie tous les jeudis matins de 9h30à 11h30. N’hésitez pas à vous renseigner. CCAS de Nevers, 5, rue de la Basilique à Nevers. Tél : 03 86 71 80 00 Les ressortissants d’un pays membre de l’Union Européenne résidant en France peuvent participer à l’une ou à ces deux élections. Pour cela, ils doivent solliciter leur inscription pour le scrutin choisi ou pour les deux dans les mêmes conditions que les électeurs nationaux. Contacts et renseignements : Mairie de Nevers Service Population tél : 03.86.68.46.32 mail : s.population@ville-nevers.fr site internet : nevers.fr 61 Près de chez vous Photos : Christophe Masson photo Stéphane Ebel RÉUNIONS PUBLIQUES DU MAIRE À l’écoute des habitants, des avis et des requêtes Après les réunions thématiques du début de l’année sur les emplois d’avenir et les rythmes scolaires, le maire et les élus de Nevers ont continué leur cycle de rencontres des Neversois lors de réunions publiques organisées dans le quatre quartiers de Nevers. Cette fois-ci le thème était le cadre de vie. A près les emplois d’avenir et l’éducation, le maire de Nevers, Florent Sainte Fare Garnot est de nouveau allé à la rencontre des Neversois à l’occasion de réunions publiques. Les 3, 9, 16 et 24 octobre dernier, le thème abordé lors des réunions était celui du cadre de vie. Entre 450 et 500 neversois ont participé à ces temps d’échange, de dialogue et de concertation avec le premier édile de la Ville. Pour le maire de Nevers, “Le cadre de vie intéresse chacun d’entre nous. Il concerne notre quotidien. Le but de ces rencontres est de savoir quelles sont excatement les attentes des habitants. Être à l’écoute des Neversois fait partie de la politique de proximité que nous avons souhaité avec la majorité municipale. Les premières expériences en la matière sont concluantes et la parole des administrés est prise en compte 62 dans nos réalisations. Le Quai des Mariniers, les Emplois d’Avenir en sont la parfaite illustration”. Aménagements, voirie, propreté... 170 requêtes et demandes ont été formulées par les habitants lors des quatre réunions “Cadre de vie” organisées dans les quatre quartiers de Nevers (Centre, sud, nord et ouest). Chacune d’entre elles sera traitée dans les meilleurs délais. Pêle-mêle, les requêtes portent sur la voirie, la propreté, l’éclairage public, la circulation... Chacune des demandes a été consignée par le service Vie de quartiers qui s’est chargé de les acheminer vers les services compétents. L’objectif est d’améliorer, dès lors que cela est possible, le cadre de vie des neversois, le quotidien. SE Nevers ça me botte ! n° 188 Près de chez vous QUARTIERS NORD - OPÉRATION BANLAY À NEUF Nettoyage à grandes eaux ! 6(37(0%5( Bonjour les bébés ! Le 2 : Johan COULON ; le 3 : Alexandre, Joshua, Richard BOUDARD ; le 7 : Louane, Emma, Ines GATIGNOL ; le 8 : Maëva, Sylvie, Françoise BAHRI ; le 10 : Toma ALOÏZOS ; Dylan, Ismaël, Rabia BOURDOT ; le 11 : Erwan, Pascal, Bernard SCIARRA NICOLAS ; le 12 : Saïhan, José, Serge PODENCE ; Leny, Lilian MERION ; le 13 : Alexandre TIOUMENTSEV ; le 14 : Thomas, Thierry, Patrick GATHELIER ; le 15 : Laïna AIT TALEB ; le 16 : Mehmet POLAT ; Ferhat POLAT ; Lana, Coralie, Sylvie, Marie-Ange LEGERE ; le 17 : Deven, Fabien, Thierry, Didier PAYARD ; Enzo, Hervé, Pascal BAZIN ; Noam, Alain, Rémy WIATR ; le 19 : Théo DEMERSON DERVILLIER ; Inaya, Zahra ATASSI ; le 22 : Tasnim DARDOUR ; Amine GUFFROY ; Arnell, Aimérance DIANGANA BIDI ; le 24 : Charmant, Martin NGAMI MOUTSOUKA ; Maxence, Victor, Joël SAGOT ; le 25 : Amine HAMDANI ; le 27 : Wilney KULEMA BUKAKA KINZINGA MAMBU. Photos : Stéphane Ebel V endredi 6 septembre, un verre de l’amitié réunissait les acteurs de l’opération Banlay à Neuf. Du 26 août au 6 septembre, les agents de la Ville de Nevers, de Nièvre Habitat et de la Régie de quartier ont passé le quartier au peigne fin chassant la moindre saleté des trottoirs et espaces publics. Avant, et pendant l’opération, une campagne de communication et de prévention sur la propreté a été mené en direction des riverains. L’objectif affiché étant que chacun contribue à l’amélioration du cadre de vie de tous par des petits gestes simples et citoyens. SE QUARTIER BANLAY À coeur Veilhan Ils nous ont quittés EXPOSITION ARCHITECTONES / XAVIER VEILHAN / ÉGLISE SAINTE-BERNADETTE DU BANLAY. 6 OCTOBRE – 6 NOVEMBRE L’artiste Xavier Veilhan, l’un des artistes français les plus éminents sur la scène internationale, comme pour son rhinocéros rouge au palais de Versailles, a souhaité investir l’église Sainte-Bernadette du Banlay, œuvre majeure de l’architecture contemporaine. La Ville de Nevers ayant été sollicitée pour apporter son soutien logistique, l’adjoint de quartier Christophe Warnant a voulu accompagner cette exposition afin d’en permettre à la fois le rayonnement vers l’extérieur et le meilleur accès au public neversois, en particulier les habitants du Banlay. Le succès manifeste lors du vernissage, près de 350 personnes, s’est confirmé par la suite : plus de 600 personnes ont visité l’exposition, soit lors des permanences effectuées par la mairie de quartier et la paroisse du Banlay, soit lors des présentations commentées proposées par les guides conférenciers, le CAUE de la Nièvre et le Centre d’art contemporain ; ainsi que 22 classes de primaire, collège et lycée. Le 3 : Marie, Jeanne LUZY née POUGET (98 ans) ; le 4 : Maurice LOUIS (81 ans) ; Lilianne GOULLOUAND née DANDEVILLE (93 ans) ; le 5 : Armand, Jean BATTEUX (83ans) ; le 7 : Marie, Rose GRANDJEAN née CHARRETTE (79 ans) ; le 13 : René, Charles LABREUIL (84 ans) ; le 25 : Daniel, Etienne FRANÇOIS (82 ans), ; le 28 : Gérard, Jean, Michel GILLES (69 ans). La bague au doigt Le 7 : Anthony, Jean-Michel, Lucien AMESTONN et Carla, Sophia ALVES DA SILVA ; le 14 : Daniel, Charles GOSSET et Nathalie, Joëlle, Arlette PAUCHET ; Yoann, Julien, Frédéric JOLY et Nadia, Angélique LAMOTTE ; Ilias ZNIFAKH et Aline MAKARAWIEZ ; David BAILLON et Sabrina GUERDIN ; le 21 : Hicham RHNANE et Angélique, Marie-Christine, Pascal MARTIN ; Pierre, Benoît, Robert JEANJEAN et Marion, Josiane, Paulette PARAUT. Photos : Christophe Masson Nevers ça me botte ! n° 188 63 Près de chez vous QUARTIERS CENTRE MÉDIATHÈQUE : LE PARVIS FLEURI Coup de neuf sur le parvis Chacun cherche sa truffe ! FRANC SUCCÈS POUR LA DEUXIÈME ÉDITION DU MARCHÉ AUX TRUFFES ! Texte et photos : Stéphane Ebel Le marché aux truffes s’est déroulé samedi 19 octobre place Saint-Laurent. L’événement à réuni néophytes et amateurs curieux de découvrir ce produit si particulier qui attire les curiosités. Les démonstrations de chiens truffiers ont rencontré un grand succès tout comme les dégustations notamment de toasts truffés offertes par le conseil de Quartier Centre. Lorsque le Maire, Florent Sainte Fare Garnot, a fait retentir la cloche pour annoncer le début de la vente, il fallait être attentif et rapide pour effectuer les meilleures transactions. Au total 12,6 kilos de truffes ont été vendus, une belle opération qui a séduit aussi bien les vendeurs que les acheteurs. MF Omelette aux truffes de bourgogne Préparation : 10 minutes Cuisson : 10 minutes Ingrédients (pour 2 personnes) : 20 g de truffe de Bourgogne - 4/5 œufs Préparation : La veille, mettre les œufs en coquille avec les truffes entières dans une boîte hermétique. La coquille des œufs laissera passer l'arôme de la truffe. Ajouter un papier absorbant qui empêchera l'excédent d'humidité de la truffe. Le lendemain, couper les truffes en julienne, casser les œufs, les battre et cuire. Ajouter les truffes à la fin de la cuisson, la truffe ne supportant pas la cuisson, elle doit juste être 'chauffée'. 64 Il y a trente ans, la médiathèque JeanJaurès était inaugurée. Cet anniversaire coïncide avec la réhabilitation des massifs de fleurs, entourant de remarquables platanes, par les espaces verts de la Ville. E n lien avec les services de la médiathèque, les espaces verts de la Ville se sont portés au chevet des massifs auparavant peuplés d’arbustes de buis. Après une reconfiguration totale des espaces, une préparation minutieuse, voire scientifique, des sols. Le choix des plantes et autres arbustes ne doit rien au hasard. Des plantes qui aiment l’om- bre, des variétés qui garantissent des fleurs et couleurs douze mois de l’année. Des rhododendrons côtoient des roses de noël et des géraniums vivaces. Leur implantation est harmonieusse, tout comme le sol qui entourent les massifs. Des fleurs peu gourmandes en eau, plantées dans un sol tamisé d’ardoises, parmi lesquelles on retrouve, pour la première fois à Nevers, une espèce rare aux fleurs jaunes et feuilles noires : le muguet du Japon. Conseil des quartiers centre Un dépliant pour les déchets Parce qu’un centre-ville attractif, c’est un centre-ville propre et, face aux incivilités récurrentes, les membres du conseil de quartier Centre ont décidé d’éditer une plaquette sur les déchets. Il est notamment rappeler qu’il y a des règles d’usage à respecter pour sortir les poubelles, et des jours précis pour les poubelles de tri ou celles des ordures ménagères. Et comme la propreté c’est l’affaire de tous, il appartient à chacun de balayer devant sa porte, son trottoir. SE Nevers ça me botte ! n° 188 quartier centre saint-genest AUTOUR DU MUSÉE, LE QUARTIER SE RENFORCE L'état actuel de l’église Saint-Genest relève d’une chance assez extraordinaire, au regard des atteintes incroyables qu’elle a subies au fil du temps. Cette histoire singulière fait d'elle aujourd’hui une église suppliciée, quasi miraculée et réhabilitée... En devenant un nouvel espace de création pour la faïencerie Georges ! Carole Georges et Jean-François Dumont (ici avec une faïence contemporaine sur le thème du patrimoine industriel) vont redonner vie à l'église Saint-Genest. Photo Jean-Michel Marchand L'église reprise par les faïenciers de la manufacture Georges E glise de l’ancienne paroisse des faïenciers, Saint-Genest date du XIIe siècle. Désaffectée à la Révolution, elle a servi de brasserie aux XIXe et XXe, d'entrepôt à vin et même de garage. Son plan primitif a été amputé en 1836 d'une partie importante du chœur pour élargir la rue. Elle est classée Monument Historique depuis 1923. Viollet-leDuc considérait le portail sud comme "un chefd'œuvre pour ses bonnes proportions, la beauté et la sobriété de ses sculptures". Prosper Mérimée décrit le dessin du porche fait par l'illustre architecte dont le linteau "très mutilé représentait une espèce de procession de saints". Si cet ouvrage a connu de pénibles aventures, un destin peu privilégié, son origine reste l’objet d’un débat ouvert à jamais. Une assez forte imprécision signe l’apparition de l’édifice. Le statut même de cette église, ni paroissiale indépendante ni abbatiale d’un établissement conventuel, ne lui garantit pas non plus une identification très claire. La présence de certains éléments, tout comme des traces de modification du pignon du transept nord, indiquent qu’avant même de subir des atteintes terribles durant la période moderne et contemporaine, l’église Saint Genest a fait l’objet d’une profonde transformation de son état d’origine en plein Moyen Age. Il aura fallu donc quelques décennies pour réduire ce monument éminent de l’architecture romane vieux de plusieurs siècles à l’état de remise dérisoire spatialement et techniquement précaire, autorisant alors tous les irrespects et toutes les atteintes à ses meilleurs détails architecturaux, Nevers ça me botte ! n° 188 des lieux. Par une délibération du 20 décembre 1991, comme l’acceptation de son sous-entretien et de sa la ville de Nevers engage donc l’acquisition de cet vocation à la disparition. Propriétaires indélicats, immeuble pour un montant de 199.000F . L’étude qu’ils soient religieux ou laïcs, vandales, qu’ils soient préalable au sauvetage de l’édifice est ausitôt comdélinquants particuliers ou publics administrativemandée à l’architecte en chef des Monuments ment autorisés, ils ont été plus nombreux, ceux qui Historiques François Voinchet, qui la termine en ont saccagé cette église, que ceux qui ont contribué à décembre 1992. Le temps de mettre au point les sa sauvegarde. Mérimée mémoires techniques, l’appel d’offre de l’intervenou Viollet-le-Duc ont tion est lancé par une délibération du 30 septembre établi au 19e siècle l’in1993. Les travaux commencent quelques mois plus térêt historique et esthétard, pour s’achever en mai 1996. Après trois siècles tique de l’ouvrage. Une de mauvais traitements, l’avenir de l’église n’est des avancées majeures alors plus menacé. Saint Genest a quitté heureusede la loi du 31 décembre ment le statut de patrimoine en péril, sans entrer 1913 touchant la présercependant dans la catégorie du patrimoine vivant. vation des Monuments Plus exactement un patrimoine simplement sauvé ou Historiques ouvre la "sauvetagé". Une nouvelle décision vient offrir à possibilité de protéger le l’église une heureuse inscription dans une histoire patrimoine privé, contre nouvelle. En effet, par délibération du 1er juillet derl’avis même des propriénier à l’initiative du maire Florent Sainte Fare taires. C’est à partir de cette nouvelle disposition que Garnot, le conseil municipal a décidé de céder l’église fait l’objet d’un classement en 1923. Une l’église pour qu’elle étape importante est alors La trop discrète église devienne atelier et espace franchie ; mais la survie de vente de la faïencerie de l’ouvrage n’est pas devient un atelier-boutique, complètement garantie. à deux pas du nouveau musée Georges. Les artisans d'art Carole Georges et JeanLe délabrement, le sousFrançois Dumont, qui ont reçu le prix des jeunes entretien ont continué, comme les dégradations ponccréateurs (distinguant le patrimoine industriel de la tuelles d’opportunité. L’église a connu quelques Nièvre pour une série d’assiettes autour de ce thème) travaux conservatoires dans les décennies suivantes, ont de nombreux projets pour l’église. Des projets mais insuffisants pour enrayer sa ruine. Au début des pour lesquels ils vont investir 350.000 euros, auxannées 1990 seulement, les propriétaires, mesurant quels il faut ajouter 20.000 euros pour l’achat, le don l’état de précarité très avancée et la dangerosité de de faïences de collection et des conférences. Leur leur bien, se tournent vers la municipalité pour signasurface de production et de vente sera triplée, passant ler leur difficulté à en envisager la préservation. C’est de 100 à 300 m². Grâce à ce nouveau site, voisin du à Pierre Bérégovoy alors, à son intuition personnelle musée de la faïence, ils intégreront le circuit des et à sa décision, qu’on doit le sauvetage de l’église faïenciers, lequel va du Palais ducal jusqu'à la Loire. Saint Genest. Son refus d’envisager la perte de cette Brigitte Dray-Dremeau œuvre sera le prolongement très direct d’une visite 65 Près de chez vous LA PLACE DES COURLIS A SON MARCHÉ 2&72%5( Bonjour les bébés ! Photo : Manon Fiocre Le 1er : Chloé IKOKO-BELONGA LIONGA ; le 4 : Yassine BEN MOHAMED ; le 5 : Louis DUCOIN ROKIETA ; le 8 : Jules ROLLET ; Quentin POURCELLE ; Sory BERETE ; le 10 : Narek ARSHAKYAN ; le 12 : Manoë, Aaron, Maël DAUGY ; le 16 : Pierrick SAVE ; Warren CABARET ; le 18 : Cloé, Christiane, Evelyne, Elisabeth LAVAUT ; Timéo AYMARD ; le 19 : Lilly-Roze, Marie, Lilou BRANCIAT ; le 21 : Jade MICHAUD ; le 22 : Nolan, Cédric MOREAU ; le 23 : Yanis, SOUFFOU ; le 24 : Gabriel PENDA ; le 25 : Mohammed, Amine OUMANI ; Léo, Aloïs, Victor, Eugène RICHARD ; le 29 : Ilan, Sophie, Marie-François LUTIER EMIZET. Delphine Fleury, adjointe des quartiers Est. (photo, Patrick Leriget) Le marché est revenu dans la place Les commerces ont fait leur retour sur la place des Courlis, il ne manquait plus qu’un marché hebdomadaire. C’est chose faite depuis quelques semaines. Ils nous ont quittés 66 Inauguré en présence du maire de Nevers et de Delphine Fleury, adjointe aux quartiers Est de la Ville, le vendredi 27 septembre dernier, le marché des Courlis contribue à redonner des couleurs au quartier et à la place. Fruits et légumes, fromages, épicerie... les étals font le bonheur des habitants. MOUËSSE : LE QUARTIER EN ÉBULLITION LE 30 NOVEMBRE Photo : Christophe Masson Le 1er : René GIRARD (68 ans) ; le 5 : Marcelle, Marie BOUCHOUX née DEVOUCOUX (92 ans) ; le 9 : Marie MALCOIFF née PLESSIER (98 ans) ; Suzanne, Louise GAGNARD née WEHREY (96 ans) ; le 12 : Monique, Geneviève LEMAITRE née ZOLYNIAK (78 ans) ; le 13 : Colette, Raymonde, Jeanine DESRICHARD née NECTOUX (78 ans) ; Jean-Michel ALOÏZOS (46 ans) ; le 15 : Anne-Marie, Louise FOURNIER née CARRIER (90 ans) ; le 21 : Jean-Jacques, Guy BILLAUD (62 ans) ; le 23 : André, Charles BONGRAND (86 ans) ; le 25 : Gérard, Robert LERBE (76 ans) ; le 27 : Michel, Marcel, Jean RAGOUNEAU (89 ans) ; le 31 : Michel, Henri, Francis CHARBONNIER (83 ans). Relancé par le conseil de quartier suite, notamment, à la fermeture du magasin Ed en 2011, les conseillers-habitants ont oeuvré main dans la main avec les services de la Ville pour faire aboutir ce projet. Depuis, chaque vendredi matin, de 8h30 à 12h, la place s’anime, les habitants du quartier mais aussi ceux des environs viennent faire leurs courses au marché. Dans le même temps, un projet d’épicerie-supérette, mené par le conseil de quartier avec le soutien de la boutique de gestion et des services municipaux est en cours. Merci les forains ! SE Pour la troisième année consécutive, les commerçants et les habitants du quartier de Mouësse ont organisé avec succès, un marché de Noël le samedi 30 novembre dernier, toute la journée. Au programme de cette journée, placée sous le thème de la musique conutry : des animations, des goûters, de la musique country, des stands pour les petits et même pour les grands. SE Nevers ça me botte ! n° 188 Près de chez Rubrique vous LES CONSEILLERS DE QUARTIERS DE NEVERS ET AUXERRE RÉUNIS Nevers et Auxerre jouent la carte de la proximité Samedi 12 octobre 2013 à Nevers, une journée placée sous le signe du partage et de l’enrichissement entre les membres des conseils de quartier d’Auxerre et de Nevers. Pour certains conseillers de quartiers, ce fut une découverte. Pour d’autres des retrouvailles puisqu’une rencontre avait déjà eu lieu l’an passé chez les Auxerrois. C ette rencontre fait suite à celle qui avait eu lieu le 6 octobre 2012 à Auxerre. À cette occasion le groupe d’animation des Conseils des Quartiers Est, présidé par Delphine Fleury, les conseillers de quartiers ainsi que les agents du service Vie des quartiers s’étaient rendus à Auxerre pour découvrir les méthodes de travail des conseils de quartiers de la capitale icaunaise. Le retour en terre neversoise nance : qui anime et préside. À Nevers les conseils de quartiers sont présidés par un élu tandis qu’a Auxerre ils sont présidés par un habitant. C’est donc principalement sur cette question que le débat s’est porté. L’après-midi avait pour but de faire découvrir les réalisations issues des conseils de quartier et quelques installations de la ville de Nevers. Une journée bien remplie qui malgré la pluie n’a pas découragé nos homologues pour découvrir nos équipements extérieurs tel que l’espace fitness situé dans le parc Mendès France. C’était au tour de Nevers d’accueillir ses homologues le temps d’une journée. Le programme était dense. Une matinée consacrée principalement à des échanges d’expériences, le fonctionnement des conseils de quartier de ces deux villes moyennes n’étant pas le même. La différence majeure entre Auxerre et Nevers réside dans la gouver- L’élu d’Auxerre ainsi que tous les auxerrois présents ont remercié la ville pour son accueil chaleureux. Chacun ayant trouvé des réponses à ses interrogations avec un objectif commun aller plus loin vers la démocratie participative. MF Nevers ça me botte ! n° 188 67 Près de chez vous QUARTIERS OUEST - QUARTIERS OUEST - QUARTIERS Le marché de la Grande-Pâture tous les jeudis de 8h à 13h Mémoires de chez nous ! Texte et Photos : Stéphane Ebel Bienvenue au marché Le marché aura lieu tous les jeudis de 8hà 13h. La priorité est donnée aux commerçants de bouche et aux “non alimentaires” souhaitant s’abonner. nauguré le jeudi 3 octobre, le marché a pris ses lettres de noblesse. Chaque jeudi, dès 8h et jusqu’aux environs de midi, une quinzaine de commerçants forains s’installent sur l’asphalte de la rue de Maréchal-Lyautey, face à Céréa. Acteur majeur de Daniel Warein la proximité et de convivialité, le marché retrouve une place de premier choix. Fruits et légumes, un boucher, des épices, du pain, pâtisseries orientales mais également ustensiles de cuisines, vaisselles, vêtements garnissent des étales colorées à souhait. L’effervescence inaugurale, en présence de Florent Sainte-Fare-Garnot et de Daniel Warein, adjoint au maire en charge des quartiers ouest de Nevers, témoigne de l’attente des riverains qui était forte. L’ambiance y est conviviale et chaleureuse. Toutes générations confondues, on se salue, on se congratule. On prend des nouvelles de la famille, d’amis communs. On parle de l’actualité. Le “truc” en plus, c’est le mélange des cultures. “Nous dénombrons aujourd’hui une quainzaine de commerçants. D’au- I 68 tres devraient venir s’ajouter. C’est un vrai succès, il y avait un réel besoin que nous avons pris en compte, précise Daniel Warein. Depuis 15 ans, le marché se tenait dans un lieu inadapté. Aujourd’hui il y a un vrai confort tant pour les commerçants que pour les habitants”. Nous ce sont les élus et les membres du conseils de quartier, les service proximité de la mairie de Nevers. Ce marché ayant vocation à rester un marché de quartier, compte tenu de l’espace disponible, il est nécessaire de faire une demande de place en Mairie. Une liste d’attente est ouverte pour les commerçants qui souhaitent devenir abonnés. Les commerçants occasionnels ne pourront être accueillis qu’en fonction de l’espace restant disponible une fois les abonnés placés. La Grande-Pâture a connu ces dernières années de profondes transformations qui ont touché sa matérialité urbaine ainsi que les pratiques de ses habitants et son image. ette exposition, accompagnée d’un film, donne la parole aux habitants de la Grande-Pâture. A travers leur connaissance des lieux, leur mémoire des faits et des gens, leur perception des nouveaux aménagements urbains…Ils font partager leurs images du quartier et invitent à le regarder avec un œil neuf. Panneaux, film, carnet de voyage, mini guide touristique et carte postale, maquettes d’édifices imaginaires illustrent ainsi les 1001 facettes du quartier. Après la démolition et le réaménagement du quartier, la Grande Pâture offre un environnement agréable. A la suite de long mois de travaux, les habitants s’approprient petit à petit le quartier rénové. Un parcours retracé dans le film « La Grande Pâture un nouveau départ », réalisé par Cécile Vallet, avec le Pac des Ouches. Ce film retrace les étapes du projet en s’appuyant sur les témoignages des habitants évoquant les années passées, moments d’émotions et de nostalgie. Plus d’une centaine de personnes se sont rendues vendredi 16 novembre à la projection du film lors du vernissage de l’exposition « Images de vie, images de ville ». C Voir l’exposition : A l’Espace Stéphane-Hessel : du 17 novembre 2013 au 1er février 2014 Au Palais ducal : du 10 février au 8 mars 2014 Hicham Darra, représentant des commerçants du marché de la Grande-Pâture Ce projet a été conduit par la Ville de Nevers (Service de Gestion Urbaine de Proximité et Service Municipal d’Animation du Patrimoine) avec la collaboration d’ESGO-MEDIO, de l’école Albert-Camus, du CAUE de la Nièvre, de la FOL 58 et de l’association Dyna’mots, le concours de Dédicaces Plurielles pour la réalisation graphique et le soutien financier de la DRAC Bourgogne, de la Région Bourgogne et du GIP-DSU de l’agglomération de Nevers. Nevers ça me botte ! n° 188 urbain et paysager Le quartier de la Grande-Pâture Quartier récent de Nevers, la Grande-Pâture a connu depuis la fin des années 1980 de profondes transformations, lesquelles ont touché sa matérialité urbaine autant que les pratiques des habitants et son image. La naissance de ce quartier s’inscrit dans le contexte plus large de la croissance démographique et urbaine que connait la France durant les Trente Glorieuses. Pour répondre aux besoins croissants en logement, les villes construisent de nouveaux quartiers d’habitat collectif à leurs périphéries. A Nevers, après la construction des Montôts en 1955-1965, l’extension vers l’ouest se poursuit sur 7 hectares de terrain cédés par la commune de Marzy et acquis par l’OPHLM* en 1965. S’il ne reste de son passé rural que son nom et quelques bâtiments agricoles de l’ancien domaine de Pot-en-Cul, la Grande-Pâture est aujourd’hui ouverte sur la Loire et sur le monde. orsque l’OPHLM dépose son permis de construire en février 1966, le futur quartier comprend déjà la cité d’urgence construite pour les rapatriés d’Algérie en 1962 (75 pavillons) et les 3 immeubles des Bas-Montôts commencés en 1965 (148 logements), tous deux gérés par la SEMIN*. Les nouvelles constructions répondent à un fort besoin de logements lié à l’afflux de fonctionnaires et militaires, ainsi qu’à l’arrivée de travailleurs immigrés réclamés par les employeurs, notamment dans le bâtiment et les travaux publics. Le choix de cet espace pose question car les grands ensembles postérieurs seront construits plus près du centre ville. Il s’explique en partie par la viabilisation du quartier des Montôts (rue Bouquillard en 1962 et chemin des Bas-Montôts devenu rue AlbertCamus en 1964), mais aussi par le projet L DU NOUVEAU À L'OUEST : LA NAISSANCE D'UN QUARTIER ! de zone industrielle aux Montapins (installée finalement à Saint-Eloi, elle entraine le départ d’une partie des habitants travaillant dans cette zone). L’ensemble est terminé en août 1968 et se compose de 23 barres de deux à quatre étages regroupant 590 logements. Ceux-ci sont bien conçus (orientation qui permet un éclairage optimum des pièces à vivre) et dotés du confort moderne (sanitaires, grandes cuisines, présence de rangements et de vide ordures). Outre ces trois ensembles d’habitat social, le quartier comporte aussi un lotissement de 50 maisons indivi- duelles occupées par Photo aérienne : Pascal François. leurs propriétaires. Au Ci-contre : En 1966, cours des années 1970, la rue Albert-Camus et un immeuble des Montôts (Archives la Grande Pâture est Départementales - fonds Renaud) pourvue en services et Ici, en 1967 , le quartier en construction (Bulletin rares commerces de municipal n° 3) proximité (mini-club, centre social, maison de quartier, antenne de l’Office HLM… ainsi que médecin, pharmacie et petit marché le dimanche matin) et bénéficie de l’arrivée d’équipements et administrations (dont une cantine centrale alors ultra moderne). Cependant, le quartier pâtit de déséquilibres urbains et sociaux. Sa situation excentrée, à plus de 3 km du centre ville, est accentuée par un réseau viaire mal structuré. Les liaisons avec la ville ne se font que par deux voies (rues de Marzy et Henri-Bouquillard) et la desserte interne du quartier est peu développée. Le quartier est sous-équipé, surtout sur le plan commercial. Enfin, le bâti et les espaces publics sont très dégradés dès la fin des années 1970. Les habitants en sont conscients et expriment leurs attentes lors des réunions de quartiers : rénovation des parties communes, création de parkings, espaces verts, terrain de jeux… Au fil du patrimoine - Fiche n°88 - Décembre 2013 Ci-dessous : rénovation des façades 1987-1990 (photo Ville de Nevers) En haut : Construction de l’Espace Hessel (photo P.Lériget) Patrimoine urbain et paysager LES TRANSFORMATIONS LA VIE DU CADRE URBAIN SOCIALE Face à ce constat, la municipalité met en œuvre des actions d’amélioration du cadre de vie (dont l’aménagement de la place au carrefour des rue de Lund et Maréchal Lyautey, conçue à la demande des habitants et avec les associations) avant de s’engager en 1983-1985 dans une opération DSQ*. Outre la réhabilitation des logements, ce nouveau dispositif vise à l’intégration du quartier dans la ville et promeut une meilleure participation des usagers. Ainsi, l’équipe d’architectes tient une permanence dans le quartier pour recueillir l’avis des habitants qui expriment leurs besoins en matière d’amélioration des espaces publics et de développement d’activités commerciales. Réalisée entre 1987 et 1991, cette opération permet la réhabilitation des logements et la création de jardins familiaux rue de Coblence reliés à la Maison de Quartier par une voie piétonne. Au-delà du quartier de la Grande-Pâture, elle concourt à l’aménagement des franges ouest de la ville avec la construction de lotissements, la création de la zone commerciale des Grands-Champs et l’ouverture du boulevard du Grand-Pré-des-Bordes qui relie la Grande Pâture à Loire. Quinze ans plus tard, la nécessité de poursuivre le renouvellement du quartier et de résorber les logements vacants conduit à une opération de rénovation urbaine, menée sous l’égide de l’ANRU*. Il s’agit de démolir les bâtiments obsolètes et de reconstruire des logements plus adaptés, de réorganiser les espaces publics et la voirie pour ouvrir le quartier sur la ville. Après la démolition de 8 bâtiments en 2006-2007 (le relogement des 300 familles concernées s’étant effectué en 2005), les réalisations se poursuivent jusqu’en 2013 : réhabilitation et résidentialisation de 11 bâtiments, aménagement des espaces publics (voirie, création d’un espace central et d’un cheminement paysager), construction d’un équipement public à vocation sociale et culturelle ainsi que d’une résidence de logements et 40 pavillons. Cette opération s’accompagne en 2009 de la signature d’une convention de Gestion Urbaine de Proximité afin d’impliquer les acteurs locaux et les habitants dans l’avenir du quartier. La population du quartier, qui a fortement diminué depuis les années 1980 (4 400 habitants en 1976 et 2 088 en 2006), se caractérise par une forte proportion de jeunes (40% de moins de 20 ans en 2006) et d’habitants d’origine étrangère (32% en 2006 dont une majorité de Marocains, Turcs et Algériens). La cohabitation n’a pas toujours été facile entre des populations aussi diverses et les structures sociales ont œuvré à accompagner les habitants et tisser le lien social. Le Centre Social, créé à l’initiative de la CAF en 1969, emménage en 1977 dans un nouveau bâtiment rue Achille-Vincent. Outre l’action médico-sociale (halte-garderie, assistantes sociales, PMI…), des cours d’alphabétisation y sont proposés par le GRETA. Depuis 1979, la Maison de Quartier gérée par la FOL propose des activités variées : accueil de loisir, séjours de vacances, chantiers de jeunes, fêtes de quartier (comme les feux de la Saint-Jean qui réunit près de 3000 personnes sur deux jours en 1977), fêtes interculturelles, activités sportives (Olympiades, initiation au bi-cross), alphabétisation et sorties familiales… Très populaire auprès des jeunes, elle était aussi appropriée par les familles qui pouvaient la louer, en particulier pour l’organisation de fêtes. Ces deux structures sont aujourd’hui réunies au sein du nouvel Espace Stéphane Hessel qui accueille par ailleurs des habitants d’autres quartiers de Nevers. La sociabilité se vivait aussi de façon spontanée au pied des immeubles (pique-nique sur l’herbe ou sur les tables installées à cet effet, jeux de pétanque…) et la solidarité y était forte (covoiturage entre voisins pour aller à Carrefour…). Les transformations du bâti n’ont pas fait disparaitre ces pratiques spécifiques au quartier : on sèche toujours la laine de mouton sur le gazon et le marché, après une éclipse de plusieurs décennies, renaît de ses cendres et pourrait bien, lui aussi, attirer audelà du quartier. A gauche : initiation au bi-cross en 1987 (photo R. Boissay) A droite : L’heure du thé dans les années 1980 (photo Centre social) LES CHANTIERS DE JEUNES LES ABREVIATIONS ANRU : Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (créée par la loi Borloo du 1er août 2003 qui marque un tournant dans la politique de la ville avec le passage de la réhabilitation à la rénovation) / DSQ : Développement Social des Quartiers (procédure nationale relevant de la politique de la ville et mise en œuvre entre 1982 et 1988) / OPHLM : Office Public Départemental d’Habitation à Loyer Modéré (devient Nièvre Habitat en 1990) / SEMIN Société d’Economie Mixte Immobilière de Nevers (bailleur social devenu Coopération et Famille en 2001) Remerciements à Marie-Cécile Gaulon pour la mise à disposition de ses archives, Evelyne Rosset et Karine Méoli pour leurs précieux renseignements. ANIMATION DU PATRIMOINE Responsable : Agathe Maugis au 03.86.68.46.25. in magazine Nevers ça me botte n°188 / Décembre 2013 Ils sont organisés depuis 1984 par la Maison de Quartier avec le concours financier de la municipalité et de l’Office HLM. Les jeunes de 14 à 18 ans participent à l’amélioration des espaces extérieurs (construction de jeux pour enfants, réalisation de fresques sur les transformateurs EDF, rénovation des peintures…) et bénéficient ensuite d’un séjour de vacances. C’est dans le cadre du volet social du DSQ que la "Statue ludique" a été réalisée en juillet 1987. Cette œuvre a été construite par 14 jeunes épaulés par l’artiste bourguignon William Noblet. Les artistes en herbe ont ensuite été récompensés par une semaine de spéléologie dans le Lot. Sources et bibliographie - BARDON, COLBOC, PHILIPPON et BAILLY, PAILLOT, Quartier de la Grande Pâture : Opération habitat et vie sociale, 1986. - MALLARD Pascal, Grands ensembles : La réhabilitation comme avenir, travail personnel de fin d’étude, Université de Clermont-Ferrand, 1985. - RICHARD Jacqueline, « La population étrangère dans un quartier d’une ville de Bourgogne : Les travailleurs immigrés dans le quartier de la Grande Pâture à Nevers », Cahiers de géographie de Dijon, n° 5, 1977, 49-55. - "Grande Pâture, un nouveau visage", Trait d’union, Le Journal d’Information des Locataires de l’Office Public d’HLM, Nièvre Habitat, Juillet 1991. - Site : www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/politiqueville/evolution-politique-ville.shtml - Journal du Centre, Nevers ça m’botte, Archives municipales et départementales (fonds Renaud et versements de la DDE) TROUBLES DE LA MÉMOIRE ET ALZHEIMER BESOIN D’AIDE Ï ALLO ! 03.86.71.80.11 Des professionnels vous aident à trouver les réponses adaptées à vos difficultés : - Une infirmière coordinatrice, - Une psychologue, - Une auxiliaire de soins. visites Vous V ou êtes confronté à la maladie d’Alzheimer par votre conjoint ou par un proche, con Vous vous sentez isolé, votre quotidien devient plus compliqué La plateforme d’accompagnement et de répit des aidants, nouveau service GRATUIT du CCAS de NEVERS, est là pour vous accompagner. PLATEFORME D’ACCOMPAGNEMENT ET DE RÉPIT DES AIDANTS expression politique En application de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de pro et chiffres publiés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et ne reflètent Ces tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine Proximité, rapprochons la démocratie du citoyen ! A GIR AVEC LES HABITANTS EST UNE RÉALITÉ POUR LE MAIRE ET L’ÉQUIPE MUNICIPALE. Les Conseils de quartier, créés en 2008, ont imaginé des projets ; ils sont devenus réalité : espace Fitness au parc Mendès France, terrain de foot de rue aux Courlis, espace de jeux et au microsite sportif au Banlay, aménagés pour les enfants et les jeunes près de l’école Guynemer. Je suis triste quand j’entends, au conseil municipal, que l’opposition critique ces activités de quartier, qu’elle veut supprimer les adjoints de quartier et l’animation qu’ils font ! Bonjour le retour en arrière. Le monde avance !, Internet donne la parole à tous, les habitants ont gagné le droit d’exprimer leurs requêtes. Ainsi les réunions de quartier, autour du Maire et de son équipe, ont été l’occasion de parler de sujets aussi variés que les rythmes scolaires, les emplois d’avenir, ou dernièrement les questions quotidiennes de notre cadre de vie. 400 Neversoi(se)s ont exprimé leurs préoccupations : un millier de requêtes ont été recensées par les Mairies de quartier. L’équipe municipale était mobilisée, elle a informé, répondu pour que soit fait rapidement ce qui est possible. Les projets de quartier sont vivants et utiles : deux marchés ont été revivifiés, l’un à la grande Pâture, l’autre sur la place des Courlis. Sans compter le petit marché aux truffes de la place Saint Laurent. Merci aux commerçants forains qui ont bien voulu redynamiser leur activité, quartier par quartier. La proximité, c’est le dialogue avec les habitants : ainsi en est-il de la concertation autour de la rénovation du Quai des Mariniers. Quel succès ! Splendide vue sur la Loire. Ce sont aussi des fêtes comme « Mouesse en fête ». La proximité s’exprime aussi par l’action collective de mémoire menée autour des photos prises par les habitants au fur et à mesure d’une rénovation de quartier, comme par exemple l’ expo « mémoire de vie » à la grande Pâture. La proximité, les conseils de quartier, sont les signes de notre volonté de dialogue, d’écoute et de participation de chaque citoyen à la vie de la cité. Cela va bien au-delà des simples paroles. Cela se transforme en actions qui transforme le quotidien en « mieux ». La proximité, c’est la reconnaissance que nous devons aux Neversois. Ma conviction est que Nevers se renforce des idées de tous, pour tous. Patrice CORDE, président du groupe socialiste et apparentés. Modernisation de l'éclairage public et de la chaufferie urbaine du Banlay : écologique, social, économique ! L’ ACTUALITÉ NOUS RAPPELLE TOUS LES JOURS QUE L'HUMANITÉ EST à l'épuisement de ses ressources fossiles et au changement climatique. Loin des beaux discours, ce sont des choix politiques concrets qui permettront d'y faire face, à l'image de la gestion de deux dossiers municipaux emblématiques, dans lesquels vos élus communistes se sont fortement impliqués : l'éclairage public, et le projet de chaufferie urbaine du Banlay. La modernisation progressive, ces 5 dernières années, des installations d'éclairage public dans tous les quartiers de Nevers a abouti à renforcer la fiabilité et la qualité des réseaux qui éclairent mieux et consomment moins. Résultat : en cinq ans la consommation d'énergie a baissé de 27 %, et parallèlement un avenant au contrat a été signé pour limiter la hausse du prix de l'électricité provoquée CONFRONTÉE par la libéralisation des marchés. Quant au projet de chaufferie, il a pour objectif de faire bénéficier les habitants raccordés d'une baisse importante du coût de leur chauffage. En valorisant les déchets de l'usine d'incinération, on utilise une énergie qui revient 60% moins cher que les énergies fossiles. En couplant l'installation à une chaufferie biomasse, on réduit de 17 000 tonnes l'émission annuelle de CO2, et on crée 10 emplois locaux directs ou indirects. Voilà du vrai développement durable : Discret... mais très efficace ! C'est ainsi que les élus communistes en charge de ces dossiers (Patrick Centellès au Cadre de Vie, Didier Bourotte au Développement Durable) conçoivent leur action d'élus, qui aboutit à l'amélioration des services publics en conjuguant les dimensions environnementales, économiques et sociales dans la conduite de tous nos projets. En consommant moins, on éclaire mieux et on chauffe mieux. Voilà où conduit le choix de techniques modernes, à l'inverse du « retour à la bougie ». C'est comme cela que nous envisageons de construire la ville durable à l'heure où la crise écologique, économique et sociale frappe durement la plupart d'entre nous. Pour le groupe des élu-e-s communistes et apparenté-e-s, Didier BOUROTTE, adjoint en charge du Développement Durable et Patrick CENTELLÈS, adjoint en charge du Cadre de Vie Ils s’attaquent à nos vies omme partout, la réalité c'est que le chômage continue à augmenter. Même les contrats en intérim et les petits boulots sont difficiles à trouver. Des emplois sont menacés à Aisan (Selnev), des incertitudes planent sur l'avenir de Philips, maintenant Technology Luminaires, et aussi sur des emplois à la MSA, la Sécu, l'URSSAF et la CAF, liées aux mutualisations en cours, c'est-à-dire à des regroupements d'activités sur un seul site. À l'Hôpital aussi, des emplois pérennes sont remplacés par des contrats et de la sous-traitance. Alors comment ne pas se sentir solidaires de la colère qui s'est manifestée à Quimper le 2 novembre ? Comment ne pas partager la révolte des ouvriers de Doux, de Gad ou de Tilly Sabco ? Et celle des petits agriculteurs ou des pêcheurs qui se versent tout juste un Smic ? 8000 emplois dans l'agroalimentaire sont C 72 menacés en Bretagne. Et combien d'autres régions subissent le même sort ? Depuis que la crise a éclaté en 2008, bien des villes ont vu leur unique usine fermer. À chaque fois, c'est toute la population laborieuse qui est frappée, les artisans, les restaurateurs, les coiffeurs ou les buralistes qui voient leur clientèle s'appauvrir ou partir. Les travailleurs sont plongés dans le chômage et la misère pendant que quelques milliers de grands bourgeois et de spéculateurs, qui ne sont que des parasites, prospèrent, aidés par tous les gouvernements qui se succèdent. Que les travailleurs fassent entendre leur voix, leurs intérêts d'exploités, est une nécessité vitale. L'écotaxe, comme la prochaine hausse de TVA, n'est pas conçue pour faire payer les grandes firmes de transport sur leurs profits, pas plus que les grands groupes de l'agroalimentaire et de la distribution. Eux, ils répercuteront leurs coûts sur les sous-traitants et sur les consommateurs, les plus pauvres compris. Que la mobilisation en Bretagne ait déjà forcé le gouvernement à reculer sur cette taxe est une bonne chose. Quant à la lutte contre les licenciements, la seule façon de faire, c'est se battre clairement contre le grand patronat et le gouvernement à son service, se battre pour l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans diminution de salaire ; et face aux mensonges du grand patronat et de ses serviteurs politiques, revendiquer la levée du secret des affaires, c'est-à-dire faire la lumière sur les circuits de l'argent produit par leur exploitation. Geneviève LEMOINE, Conseillère municipale Lutte Ouvrière. Nevers ça me botte ! n° 188 proximité, un espace d’expression est réservé à chacun des groupes représentés au sein du Conseil municipal. Les textes, informations ent que leurs seules opinions. Ils sont placés sous l’imprimatur du maire de Nevers, directeur de publication du magazine municipal. En tant que maire… N TANT QUE MAIRE, JE NE LAISSERAIS PAS E LA DÉMOGRAPHIE DE NOTRE VILLE CHU- TER SANS FIN, comme en témoigne la perte impressionnante d’habitants dont seuls, Florent Sainte Fare Garnot et son équipe feignent d’ignorer la gravité. Je stopperais cette chute démographique, • par une baisse de la fiscalité locale excessivement lourde pour le contribuable neversois, • par une relance de l’économie avec la mise à disposition de services et de locaux facilitant l’implantation d’acteurs économiques, (pépinière d’entreprise), • par un soutien efficace aux entreprises, notamment comme cela aurait dû être pour la Société Prominox (80 emplois perdus) entre autre, • par le développement de notre tourisme local, avec par exemple : - la création d’une aire d’accueil pour les campingcars, - le développement portuaire du site de la jonction. En tant que maire, je mettrais en place la vidéo surveillance aux points stratégiques de notre ville en m’appuyant Sur des exemples de villes comparables à Nevers limitant ainsi l’investissement sécurité. En tant que maire, je n’aurais pas fermé la piscine de la jonction sous de faux prétextes en 2009 pour projeter sa réouverture en 2016. J’aurais immédiatement rendu le site plus performant et j’aurais dynamisé ce quartier de la Jonction comme nous l’avions démontré avec l’association AOC à l’époque… voilà Sept années de perdues. En tant que maire, je tournerais enfin notre ville vers la Loire et Je n’aurais pas détruit « le gai rivage » notre seule guinguette, En tant que maire, je n’aurais pas bétonné un hypermarché au coeur de la ville avec le rêve utopique qu’il serve de « locomotive» alors qu’un cinéma et un parc arboré se seraient parfaitement inscrits dans ce cadre, je dynamiserais Nevers centre: • En instaurant un plan de circulation censé, • En redonnant du lustre au centre-ville, un minimum de nettoyage et d’entretien ne seraient pas un luxe, • En instaurant « une zone bleue » de parking…, En tant que maire, Je n’aurais pas abandonné le quartier des courlis laissé en déshérence depuis de trop nombreuses années pour revenir en période pré-électorale financer, par l’impôt, une épicerie gérée par une association. • Je solutionnerais le problème de sécurité lié à l’exploitation des commerces, raison du départ d’ « ED ». • Je favoriserais l’implantation d’une vraie boulangerie …, Aussi, entre économie en jachère, emplois en berne, équipement sportif à bout de souffle, échec « colbert », TGV à l’arrêt et fuite des habitants, les 18 ans du bilan de la majorité actuelle est lamentable…. Pourtant, des solutions existent, des hommes et des femmes capables de les mettre en place également à l’heure où une échéance capitale pour Nevers approche, alors… Bruno BENCHEMAKH Président du Groupe Centriste d’Opposition De quelques mesures à prendre ÉDUIRE LES IMPÔTS LOCAUX -Pour cela, réduire les dépenses et notamment -réduire la flotte automobile de la ville (plus de 170 véhicules) et donc de la ligne budgétaire relative aux assurances. -Suppression d'un air de Loire (infrastructure couteuse qui n'apporte aucune satisfaction en terme de baignade -suppression des adjoints de quartier (4 au total rémunérés plus de 1500 euros par mois, sans les charges) -réfection des centres aquatiques existants R (notamment de la piscine de la jonction), sans création d'un centre à 25 millions d'euros. -réduction du Budget CCAS de 400 000 euros (budget annuel actuel de 3,8 millions d'euros alors qu'il était de 3,5 millions d'euros en début de mandature) -Réduction du nombre de logements sociaux pour une adéquation de ceux-ci avec le nombre d'habitants à Nevers (1000 logements vides actuellement) et une redynamisation du marché immobilier en berne. -Installer de la vidéo protection dans certains endroits stratégiques de la ville (Rue du commerce, Banlay, quartiers des bords de Loire, grande pâture) et redéploiement des effectifs de la police municipale vers des tâches de prévention de la délinquance. Et enfin, une mesure plus personnelle : la suppression de machines à voter au profit d'un vote manuel avec bulletins. Carole BOIRIN Pour le groupe UMP du Conseil Municipal Défendre le porte-monnaie des Neversois L E TITRE DE CETTE EXPRESSION POLI- PRÉSIDENT DU GROUPE DES ÉLUS socialistes et apparentés, paru dans la Tribune de « Nevers ça me botte » en Octobre 2009 : il est aujourd’hui l’adjoint aux finances de notre Ville ! Tout aussi troublant, le Maire adjoint aux finances de l’époque, Florent Sainte Fare Garnot (désigné Maire depuis) annonçait dans le même document aux habitants une hausse de leurs impôts locaux « Que les choses soient claires, la Ville de Nevers n’a aucune responsabilité dans cette affaire, cette hausse est la somme des augmentations de nos collectivités territoriales et de l’Etat » Pour lui il s’agissait là « d’une injustice fiscale orchestrée par un état déficitaire qui voulait faire payer aux collectivités locales sa propre faillite » Vous venez de recevoir et de payer vos impôts locaux, Taxes Foncières et Taxes d’habitation ? Personnellement concernant la taxe foncière que je paie sur la commune de NEVERS, j’ai subit entre TIQUE Nevers ça me botte ! REVIENT AU n° 187 2008 et 2013, une augmentation de 23.14% ! En 2009 Le Président du Groupe Socialiste renchérissait « C’est le parlement qui a décidé de cette augmentation lors du vote de la loi de finances » Alors Monsieur l’Adjoint aux finances : pour l’année 2013 qui a voté l’augmentation de la basse d’imposition ? C’est bien le Parti Socialiste majoritaire à l’Assemblée Nationale et au Sénat, et pas le groupe UMP-UDI, il me semble ! Neversois, Neversoises, je vous suggère de faire la même analyse et de rejoindre le raz le bol fiscal actuel ! En mémoire la phrase de notre Maire : « Que l’état cesse de nous faire les poches et se réforme en respectant les communes, il y a un moment où les vérités doivent être dites. Ce sont bien in-fine, les ménages qui supportent le manque à gagner, par ces impôts ou taxes supplémentaires. Ce Maire n’est soudain plus regardant à la dépense, après un budget somptueux de cet été pour l’air de Loire, il décide d’installer une pati- noire à glace pendant la période des fêtes de fin d’année pour un montant de 100 000 €. Curieusement chers habitants, cette patinoire revient à chaque fois à l’approche des élections municipales. En 2014, il faudra bien payer « la Folie des Grandeurs » en cette période de crise, où on nous demande des efforts financiers à tous les niveaux, je pense qu’il aurait mieux valu « Oser faire baisser les impôts » A l’approche des fêtes, ce sont bien les habitants qui sont les dindons de la farce ! Malgré tout je vous souhaite à tous et à toutes de belles fêtes de fin d’Année, souvent le moment de retrouver de la sérénité auprès de ceux qui vous sont chers. Profitez pleinement de ces moments de cohésion familiale et à très bientôt. Jean-Luc MARTINAT, Groupe RENOUVEAU POUR NEVERS 73 carte postale Sur le chemin de Ronde Construit à flanc de coteau, le bourg de Saint-Vérain conserve les traces de son passé féodal. Mais la commune se tourne aussi vers l’avenir avec notamment l’Écocentre de Bourgogne. Textes et photos : Jean-Michel Marchand 74 ... .. . .. .. .. . . . .. . . .. .. . . . Saint-Amand-en-Puisaye LE CHARME DISCRET DE LA PUISAYE NIVERNAISE S’EXPRIME Clamecy Yonne PARFAITEMENT À TRAVERS SAINT-VÉRAIN, ce petit village Saint-Vérain fortifié, qui vers l’an 1000 s’appelait Rond le Fort avant de Côte Tannay Cosne Donzy Varzy d’Or prendre le nom de Sancti Verani de Bosco, en français SaintLormes Brinon Pouilly Vérain-des-Bois.L’histoire raconte que le saint Sanctus Montsauche St-Saulge Corbigny Veranus (latin) avait détenu le siège épiscopal de Cavaillon La Charité Prémery e au VI siècle et la légende fait même de lui le vainqueur du Guérigny St-Benin Cher Nevers terrible dragon du Gévaudan. Au début du XIe siècle, la Châtillon Château-Chinon baronnie de Saint-Vérain devint l'une des Moulins-Engilbert Fours plus puissantes seigneuries de la région. Les hameaux Luzy Comme de nombreux nobles, les seigneurs Saint-Pierre Dornes Decize de Saint-Vérain, très pieux, participèrent de Betphaget Saône aux croisades, notamment Geoffroy de et-Loire Allier et Jérusalem Saint-Vérain en 1188-1189. Son frère village par le portail du Vieux Château appelé à tort "Porte de Hugues Ier, qui lui succéda, honora sa mémoire en donnant Cosne". Par ailleurs, trois portes défendues chacune par deux des noms tirés de l'ancienne Judée aux lieux géographiques tours massives ayant herse et pont-levis protégeaient encore entourant son château. De nos jours, on peut ainsi se promener le village. De la fin du XVe au milieu du XVIIIe siècle, la cédans les hameaux de Betphaget, des Berthes (anciennement Bethléem) ou de Jérusalem. Le milieu du XIIIe siècle fut ramique occupa une place de choix dans les activités du l'époque la plus glorieuse du village. Le seigneur Henri II village. C'est à cette époque que furent fabriquées les rarissimes était alors suzerain de 179 fiefs, s’étalant de Villefargeau (à 4 glaçurées au cobalt et regroupées sous l'appellation de "Bleus km d'Auxerre) jusqu'à Saint-Benin-d'Azy. Dominant l'ensemble de Saint-Vérain". Aujourd’hui, “Saint-Vérain est tournée de la forteresse (voir croquis ci-contre), le donjon cylindrique vers l’avenir et attentive au bien-être de ses concitoyens, est situé au sommet d'une motte artificielle au point le plus explique le maire, Jean-Luc Chevallier. Nous essayons de élevé du village. Quittant cette enceinte, on pénètre dans le préserver notre qualité environnementale.” Nevers ça me botte ! n° 188 carte postale La Puisaye Nivernaise offre de nombreuses possibilités de randonnées. La Boucle Vérinoise (4 km) vous permettra de découvrir mieux encore la commune de Saint-Vérain et son patrimoine. Un panneau d’information se trouve sur la place de l’église. Saint-Vérain VESTIGES DU DONJON P Canton de Saint-Amand-en-Puisaye Arrondissement de Cosne-Cours-sur-Loire Communauté de communes Puisaye Nivernaise Maire : Jean-Luc Chevallier Population : 353 habitants BLEU DE SAINT- VÉRAIN Superficie : 2 500 ha Cours d’eau : La Maloise Exploitants : Deux Artisans : Un constructeur bois, un paysagiste Associations : Comité des Fêtes ; Les Vilains Vérinois Festivités : Feu de la Saint-Jean, Brocante mi-juillet, Repas de l’Amitié en fin d’année Ecole : En regroupement pédagogique avec Alligny-Cosne et Saint-Loup Commerces : un Café-Restaurant Services publics : Agence Postale Communale Mairie de Saint-Vérain Tél : 03 86 26 24 03 Fax : 03 86 39 93 03 E-mail : mairie.saint.verain@wanadoo.fr ÉGLISE SAINT- VÉRAIN - ET- SAINT- BLAISE Nevers ça me botte ! n° 188 PATRIMOINE LE CHEMIN DE RONDE, qui épouse les traces de la grande enceinte, permet de découvrir tout le village. L’église SaintVérain-et-Saint-Blaise, construite à la fin du XIIe siècle, abrite le vitrail le plus ancien de la Nièvre (XIIIe siècle). La Porte dite de Cosne (XIIe-XIIIe siècles) est la mieux des règles écologiques strictes. Sur un terrain de 3 hectares. Il permet de recevoir cinquante personnes. Par ailleurs, la maison communicante, construite en paille et ossature bois, deviendra un prototype de maison où les loisirs, la sécurité et les économies d'énergie seront pilotés à l'aide de réseaux numériques. À Saint-Vérain, des associations se sont constituées pour la sauvegarde des édifices encore existants et notamment du donjon (Association des Vilains Vérinois). La commune participe également à redonner vie à ces monuments. ÉCOCENTRE DE BOURGOGNE conservée des portes et autres tours qui jalonnaient les trois enceintes du village. On distingue encore les rainures dans lesquelles coulissait sa herse. Surplombant l’ensemble de la forteresse, juché sur une motte artificielle, le donjon cylindrique du château, avec ses murs de plus de deux mètres d’épaisseur, conserve d’intéressants vestiges. En phase avec la protection de son environnement, SaintVérain est le site de l’Écocentre de Bourgogne, au lieu-dit Les Haverts. Les installations comprennent le point d'accueil sous des tentes, conçu dans le respect PORTE DE COSNE 75 Supplément culturel du magazine "Nevers ça me botte !" n°188 / Photo : S.Galvan BONNE FIN D'ANNÉE AVEC LES ROCKEURS ONT DU COEUR LE PROCHAIN FESTIVAL TANDEM L'INTERVIEW DE JOSEPH D'ANVERS LE COMMISSAIRE MERLE DEUXIÈME FESTIVAL Arnaud Cathrine (photo Christophe Masson) Après l'immense succès de la première édition (3500 personnes et certaines salles jugées trop vite pleines par le public), le festival littéraire Tandem lèvera un nouveau rideau du 5 au 9 février prochain. Organisé par la Médiathèque avec la Ville de Nevers, et confié au romancier Arnaud Cathrine - en qualité de conseiller littéraire - cet événement culturel se déroulera au centre Jean-Jaurès, au Café-Charbon et à la MCNN. Un voyage en mots et en musique, au fil de lectures, spectacles, performances... pour des créations aussi uniques que leurs tandems. A l'affiche, une avalanche d'artistes de renom : Charlotte Rampling, Charles Berbérian, La Grande Sophie, Joseph d'Anvers, Valérie Rouzeau, Delphine de Vigan, Anne-Laure Bondoux, entre autres écrivains ou musiciens de talent. A votre agenda ! TANT DE MUSIQUE ET TANT DE MOTS - Verrière de la médiathèque à 20h30 : L’APREM. Création originale alliant musique (percussions et électro-acoustique) et poésie. Avec Frédéric Borsei et Alain Chaussin. Gratuit / A partir de 12 ans. - Verrière de la médiathèque à 21h: Dany Laferrière et artiste-surprise. Gratuit / A partir de 12 ans. Mercredi 5 février - Verrière de la médiathèque à 16h30 : Didier Sustrac "Nos comptines en bossa !" Spectacle musical et familial Gratuit / A partir de 4 ans. - Salle Lauberty, MCNN, à 18h30 Jean-Michel Espitallier, écrivain, et Olivier Mellano, guitariste, auteur-compositeur et interprète. Gratuit / A partir de 12 ans. - Grande salle, MCNN, à 21h : Delphine De Vigan, écrivain et La Grande Sophie, chanteuse. Lecture musicale. Vendredi 7 février -Auditorium Jean-Jaurès à 18h30 : Thomas B. Reverdy, romancier & The Persona Sessions. Lecture musicale. Reverdy sera accompagné d’un collectif créé pour l’occasion, composé notamment de Hervé Mazurel et de Marie Modiano (chanteuse et romancière). Gratuit / A partir de 12 ans. - Café-Charbon à 20h30 : Charles Berberian et Ludovic Debeurme. Lecture musicale (rencontre entre la bande-dessinée et le roman graphique). - Café-Charbon à 21h30 : Nicolas Foucrier, musicien et Emmanuel Lacouture, peintre. Spectacle sonore et graphique "Du vent me danse la tête", inspiré de textes de Valérie Rouzeau. - Café-Charbon à 22h : "La bibliothèque de Clarika" Clarika présente une nouvelle version de son spectacle, alternant chansons dans une forme épurée (guitare/voix) et lectures de textes. A partir de 12 ans. Jeudi 6 février - Bibliothèque de la Nièvre à 9h : Table-ronde avec Jean-Michel Espitallier, Valérie Rouzeau, les éditions Potentille, Geneviève Peigné et Jean-François Seron. Animée par Jérôme Duwa, autour de la poésie contemporaine. Gratuit / A partir de 12 ans. Marie Modiano (photo Julien Bourgeois) 2 Samedi 8 février - Hall de la MCNN, saynètes : Créton’ART avec "Bois ta lettre". Un spectacle interactif, de jeux de mots, de lettres, de rébus, de proverbes, alliant humour et réflexion. Gratuit / A partir de 6 ans. - Salle Lauberty à 14h : Olivia Rosenthal, écrivain et Eryck Abecassis, musicien Noisindia # Création sonore. Duo multimédia. Charlotte Rampling et Sonia Wieder-Atherton (photo Damien Dufaitre) Gratuit / A partir de 12 ans. - Hall de la MCNN à 15h : Cie Alfred Alerte "Peau à peau" Duo dansé librement inspiré du premier roman de Dany Laferrière "Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer". Gratuit / A partir de 12 ans. Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 Valérie Rouzeau Billetterie (spectacles payants) : unique point de vente à la médiathèque à partir du 15 janvier. Spectacles gratuits : retrait des billets 15 minutes avant le spectacle, sur le lieu même. Association Tandem : contact au 03.86.68.48.50. tandem@ville-nevers.fr www.tandem.ville-nevers.fr/ Partenaires : Ville de Nevers, Conseil général, Conseil régional, CNL, Conservatoire, D’jazz, Parc Saint-Léger, MCNN, Café-Charbon, Citélum, Librairie Le Cyprès. Clarika (photo Thierry Rajic) - Boîte noire de la MCNN à 16h : Anne-Laure et Nathalie Bondoux Lecture contée. L’une est romancière, l’autre conteuse. Les deux sœurs proposent un spectacle qui interroge sur la relation à l’enfance, le rôle des histoires et des secrets. Gratuit / A partir de 12 ans. - Salle Lauberty à 17h : Nathalie Richard, comédienne et Vincent Artaud, musicien. Lecture musicale. Gratuit / A partir de 12 ans. - Hall de la MCNN à 18h : Yves Grevet et Laurent Corvaisier. Grevet est auteur de romans pour enfants. Corvaisier est illustrateur d’albums pour la jeunesse. Les deux enseignent. Laurent peindra sur les textes d’Yves et Yves écrira sur les images de Laurent. Gratuit / A partir de 9 ans. - Salle Lauberty à 19h : Joseph d’Anvers "Dead boys"- Lecture musicale. Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 Inspiré du livre éponyme de Richard Lange, voici un voyage sous le soleil californien, au cœur des vies de ces perdants magnifiques qui ont forgé le mythe américain. En mots, en chansons, et avec ceux de Larry Clark, Sofia Coppola, Gregg Araki ou encore Wim Wenders. Gratuit / A partir de 12 ans. - Salle Philippe-Genty à 20h30 : "Danses Nocturnes" avec Charlotte Rampling (voix) et Sonia Wieder-Atherton (violoncelle) Textes en anglais surtitrés en français. Durée : 1h. Conception : Sonia WiederAtherton et Charlotte Rampling. Assistante à la conception : Emmanuelle Touati. Mise en scène : Sonia Wieder-Atherton. Création lumière : Franck Thevenon. Régie générale : Damien Dufaitre. Oeuvres musicales : Benjamin Britten - Sylvia Plath. Dimanche 9 février - Salle Lauberty à 14h30 : Brigitte Giraud, romancière, et Bernadette Gaillard, chorégraphe. Lecture chorégraphiée "BC / BG" Brigitte Giraud (Goncourt de la nouvelle en 2007) propose une lecture qui se déploie dans l’espace à partir de son dernier livre : Avoir un corps. Gratuit / A partir de 12 ans. - Hall de la MCNN à 15h30 : Cie Capitaine des mots Spectacle théâtral en mots et en musique. Gratuit / A partir de 9 ans. - Salle Lauberty à 16h : Valérie Rouzeau, poète, et Christiane Bopp, musicien. Lecture musicale. Valérie Rouzeau (artiste installée à Nevers où elle est née) sera accompagnée de Christiane Bopp, tromboniste et professeur au Conservatoire de Poitiers. Gratuit / A partir de 12 ans. - Boîte noire MCNN à 17h30 : Cie Le piano ambulant "Adieu à la terre" Création avec Delphine de Vigan : " Rien ne s'oppose à la nuit" (extrait), Jessica Pognant (lecture) sur des oeuvres de Schubert. Gratuit / A partir de 12 ans. - Salle Philippe-Genty à 20h30 : "Savoir-vivre ". Impertinents et poétiques, Catherine Matisse et Michel Didym s’emparent des textes de Pierre Desproges et racontent l’humanité dans toute sa splendeur… et parfois son horreur. Jubilatoire ! A partir de 12 ans. Pendant le festival : Exposition "L’encyclopédie de la parole" Salle Thuriot, MCNN. Entrée libre. Charles Berbérian 3 LA VRAIE FAUSSE INTERVIEW Il aime le viandox, la bière pression, griller sa gitane et observer les chats ; au moins autant que ses contemporains. Tandis que son épouse, elle, séjourne dans le silence d'une chambre à La Charité, lui s'est installé rue des Boucheries, à Nevers, où il n'est pas rare de le croiser en pardessus et chapeau mou. Lui, c'est Augustin Merle, commissaire de police judicaire. A l'occasion de la parution de sa 4ème enquête : "L'Hôtel du cheval rouge", il a accepté de se mettre à table... Une rencontre inédite avec l'anti-héros créé en 2009 par Michel Benoit. LE COMMISSAIRE PASSE À TABLE - Commissaire, vous venez de résoudre une 4ème enquête. En quoi celle-ci se distingue-t-elle des précédentes ? Concernant cette quatrième enquête, l'intrigue se déroule précisément à "L'Hôtel du cheval rouge" dans un petit bourg situé au pied du Morvan, à La Chapelle SaintPaul. Ce qui la distingue ? Certainement la vie intime, l'histoire secrète, de ses personnages. Voyez-vous, parfois le drame n'est qu'un prétexte... mais je préfère ne pas en dire plus, au risque de réveler le dénouement. En fait, tout est dans la forme. Plus largement, je dirais qu'il y a entre le criminel et l'homme que l'on croise dans sa cage d'escalier, celui aux côtés duquel on travaille, ou celui à qui l'on dit bonjour tous les matins... que la mince épaisseur d'une feuille de papier ! 4 - Que répondez-vous à ceux qui vous comparent à Maigret ? Oh ils ne sont pas si nombreux... Je dirais que bien qu'ayant débuté ma carrière à la PJ à Paris, dans le quartier de l'Opéra, je suis devenu nivernais grâce à ma femme et compte bien le rester. - Que vous inspire votre soudaine célébrité, vous qui êtes si discret ? Ce qui compte avant toute chose, c'est de démasquer le crime ! Je suis moimême surpris de cette célébrité, mais cela démontre que les Nivernais aiment que l'on parle d'eux, de leurs villes, du Morvan, la Loire, de leurs us et coutumes. - Pourquoi avoir choisi ce poste dans la Nièvre ? Ma femme, une pure nivernaise, voulait revenir habiter dans cette région magnifique et il est vrai qu'étant moimême sensible à la qualité de vie qu'offre la Nièvre à ses habitants, je ne pouvais qu'accepter ce poste. - Est-il vrai que vous avez travaillé avec des collégiens lors d’une enquête autour d’un braquage ? Pensez-vous renouveler l’expérience ? C'est exact. Ce fut une aventure extraordinaire et je pense que nous nous souviendrons longtemps de cette col- laboration. Elle a eu lieu dans différents collèges à Va r e n n e s - Va u z e l l e s , Fourchambault, La Charité, et il évident que je la renouvellerais avec grand plaisir. - Il paraît que votre prochaine aventure aura lieu à Nevers ? Oui, elle se déroulera à la fois dans l'agglomération et Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 POLARS EN SÉRIE En format poche, les enquêtes du commissaire Merle sont disponibles en librairie : "La Belle Marinière" (2010) ; "L'affaire SaintBris" (2011) ; "Berceuse pour un crime" (2012) ; et "L'Hôtel du Cheval Rouge"(2013). A découvrir en ligne : "Braquage à la Caisse de crédit de Nevers" l'enquête-éclair réalisée par les élèves de 6è et 5è du collège Henri-Wallon (Varennes-Vauzelles). Le commissaire Merle au bord du canal latéral à la Loire (photo F. Desseux) en plein coeur de la cité ducale. J'y mène l'enquête pour confondre "L'assassin de la ligne 7"... - Est-ce pour cela qu’on vous a reconnu sur les bus de ville, en octobre ? Il y a effectivement un rapport entre la prochaine enquête et cet affichage sur les bus de Nevers. Mais il faudra attendre 2014 pour que j'en dévoile davantage. - Comment se porte Muguette, votre épouse ? Son état est stationnaire ; le professeur Konrad veille sur elle. A l'heure actuelle, elle vit dans une autre dimension, disons un autre monde... - Verra-t-on un jour, le tableau des mystérieux Iris Rouges ? Cette toile existe bel et bien. Elle est à mon domicile, rue des Boucheries, à deux pas du commissariat. - Votre fameux voisin chat est-il votre ange gardien ? A moins qu’il ne soit l’antidote de votre solitude… Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 Archimède, c'est le nom que je lui ai donné, est souvent à sa fenêtre dans l'immeuble qui fait face à celle de mon bureau. Il semble savoir et comprendre tout ce qui s'y passe, et m'aide souvent à résoudre des énigmes au moment où mon équipe s'enlise... Une grande complicité s'est installée entre nous, une sorte de télépathie, et une amitié sans réserve. - Allez-vous faire une apparition publique à l’occasion de ce nouveau volume ? Oui, même si j'ai déjà sillonné une grande partie du département, je serai à Nevers en décembre, à l'invitation de la Maison de la Presse. - Si vous étiez un auteur... de polars ? Je serais Michel Benoit, foi de commissaire Merle ! Je boirais du viandox l'hiver et un demi-pression l'été, et vous m'appeleriez Augustin ! Mais plus sérieusement, animer du roman policier, c'est pour moi également raconter l'histoire des hommes. Comme l'a écrit si bien Jean Rostand : "On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu". Dédicace de l'auteur le vendredi 20 décembre à partir de 18h à Nevers dans le cadre d'une "soirée littéraire" organisée par la Maison de la Presse Dechauffour, située Porte de Paris. Contact Editions Rue des Boucheries : edition.ruedesboucheries @orange.fr La présence du Commissaire Merle sur le réseau de transports urbains Tanéo n'est pas un hasard... Elle préfigure la sortie de la 5ème enquête : "L'Assassin de la Ligne 7" à paraître en 2014. (illustrations des couvertures et crédit du visuel : Daniel Armengaud) 5 PATRIMOINE L'exposition "La Grande-Pâture : images de vie, images de ville" est présentée jusqu'au 1er février prochain, au coeur même du quartier, à l'Espace Stéphane-Hessel. Elle sera visible également du 10 février au 8 mars, au Palais ducal. Une exposition inédite - à laquelle sont associés les habitants - que complète un projet vivant et d'envergure : film, animations culturelles, interventions pédagogiques... pour découvrir la vie et l'histoire du quartier. La Grande-Pâture, comme vous ne l'avez jamais vue ! Vue aérienne du quartier (photo Pascal François) LA GRANDE-PÂTURE À LA LOUPE Cette exposition, qu'accompagne un film, donne la parole aux habitants de la Grande-Pâture. A travers leur connaissance des lieux, leur mémoire des faits et des gens, leur perception des aménagements urbains, ils font partager leurs images du quartier et invitent à le regarder avec un œil neuf. Panneaux, film, carnet de voyage, mini-guide touristique et carte postale, maquettes d’édifices Bi-cross en 1987 (photo R.Boissay) imaginaires et matériauthèque illustrent ainsi les mille facettes de ce quartier ouest : son histoire, son urbanisme et son architecture, les modes et matériaux de construction, sa vie sociale passée et présente… A l’Espace Stéphane-Hessel, jusqu'au 1er février : Programme des animations cultu- relles et interventions pédagogiques (toutes gratuites, sauf mention contraire ; tous les rendez-vous ont lieu à l’Espace Stéphane-Hessel). - Samedi 14 décembre à 14h30 : Sagesse de la Grande Pâture. Il est des histoires qui traversent les frontières et appartiennent au patrimoine commun de l’humanité. Racontées dans leur langue par les habitants du quartier, elles sont une invitation à découvrir la richesse culturelle de la Grande-Pâture. - Samedi 11 janvier à 14h30 : Made in La Grande Pâture. La projection du film "93, la belle rebelle" du réalisateur J.P. Thorn, sert de support à l’expression musicale des jeunes du quartier dans toute sa diversité (rap, percussions, musique traditionnelle du Tibet...) - Samedi 18 janvier à 14h30 : La vraie nature de la banlieue. La découverte de l’exposition est le point de départ d’une plongée dans le quartier qui emmène le visiteur à travers les nouveaux aménagements urbains, jusqu’au Centre Technique Horticole. - Samedi 25 janvier à 14h30 : Femmes de quartier. UNE FAÏENCE SIGNÉE CLAUDE PARENT La faïencerie Georges prépare la sortie d'une série de 100 assiettes comportant un dessin de l'architecte Claude Parent, co-créateur de l'église Sainte-Bernadette. Cette série sera la première consacrée à l'édifice contemporain. Elle représente une oeuvre de l'artiste, laquelle confirme son choix de l'oblique, offerte à la chapelle Saint-Sylvain en 2010. Les assiettes sont numérotées au verso, accompagnées d'un certificat d'authenticité et d'un exemplaire du livret ''Œuvres contemporaines dans la chapelle Saint-Sylvain''. Pièces uniques (en édition limitée) réalisées exclusivement par l'atelier Georges, 11 avenue Colbert. En vente : 80 euros. Contact et réservation au 03.86.61.09.12. 6 Débat et ateliers prennent place autour de la projection du film "Moi, ma belle", réalisé par l'association La Cabine avec 90 femmes des quartiers de Nevers. Beauté, convivialité, dignité sont au rendez-vous de ce samedi. - Samedi 1er février à 14h30 : Les enfants de la Grande Pâture. Que sont devenus les enfants qui habitaient le quartier dans les années 1970 et 1980 ? Une rencontre qui servira de point d’orgue à l’exposition avant son démontage et installation au Palais ducal. - Visite pédagogique pour les classes : Les matériaux de la Grande Pâture. Pierre, brique ou béton, tuile ou ardoise mais aussi placoplâtre, zinc, laine de verre et autres enduits… venez les découvrir dans la "materiauthèque" puis les identifier dans des bâtiments du quartier au fil d’un parcours qui abordera des constructions de différentes périodes (visite sur inscription au 03.86.68.46.25). Au Palais ducal du 10 février au 8 mars : Ce projet est conduit par la Ville de Nevers (Service de gestion urbaine de proximité et Service municipal d’animation du patrimoine) avec la collaboration d’ESGO-MEDIO, de l’école Albert-Camus, du CAUE de la Nièvre, de la FOL 58 et de l’association Dyna’mots ; ainsi que le concours de Dédicaces Plurielles pour la réalisation graphique et le soutien financier de la DRAC Bourgogne, de la Région Bourgogne et du GIP-DSU de l’agglomération de Nevers. (Voir fiche Patrimoine de ce numéro) Animation du Patrimoine : contact au 03.86.68.46.25. Gestion Urbaine de Proximité : contact au 03.86.68.47.61. Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 GALERIE EXPOSITION DAVID GARCIA EN SON KALEIDOSCOPE Dans la grisaille quotidienne de cette fin d'année, les œuvres de David Garcia sont serrées l'une contre l'autre et font barrage à l'hiver, en un kaléidoscope chatoyant de lumières et de contrastes. D'une manière inédite, cette profusion de toiles "colléserré" forme une masse éclatante de couleurs, d'impressions. Puis l’œil s'attarde sur les thèmes chers à l'artiste : une nature intime, délicate, cachée et tendre. Des vaches nous regardent, de leurs yeux tranquilles et David Garcia bienveillants, des poules posent comme des duchesses, dans des portraits tendres et pleins d'humour ; des petites fenêtres ouvertes sur un coin de ciel, un talus, un étang, une route discrète. C'est l'échappée belle. Il y a là tout le charme et le mystère de la campagne nivernaise, comme figée dans le temps, mais sans cesse renouvelée par le regard amoureux du peintre. Dans notre monde impatient et brutal, reste-t-il de la place pour la contemplation de cette terre belle et farouche ? Depuis plus de trente ans, David Garcia est le témoin et le défenseur de ce qui est, a été et ne sera peut-être plus un jour. Sa peinture est un hommage à la beauté du monde. Marie-Laure Robin Garcia Exposition "Kaléidoscope" à la Galerie des Ducs, rue des Récollets, du 10 décembre au 18 janvier. Ouverture du mardi au samedi : 10h30-13h / 14h30-19h. Contact Anne Terrier au 03.86.59.50.89. Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 Esquisse de Pascale Hémery A l'occasion de son 30ème anniversaire, la Médiathèque Jean-Jaurès présente depuis le 5 octobre et jusqu'au 6 janvier, une grande exposition "Architecture du Futur". Comme une réflexion entre hier (1983) et demain (2043)... LA MÉDIATHÈQUE DE 1983... À 2043 ! Inaugurée en octobre 1983, la médiathèque fête ses 30 ans ! Trois décennies de médiation culturelle au service des neversois, de mise à disposition d'environ 200.000 livres, CD et DVD, de partenariats avec les associations, institutions culturelles, entreprises, professionnels du livre et de la lecture, acteurs sociaux, établissements scolaires, maison d’arrêt… 30 ans de découvertes de films, de lectures, de disques, de partage, d'envies, de surprises et surtout d’échanges entre les publics et l'équipe d'agents ! Mais dans trente ans, en 2043, à quoi ressemblera la médiathèque... à une gigantesque base de données accessible depuis un portable ? à un marché du savoir ? à une salle obscure où la lumière imprimera l’information en 3D directement sur les rétines ? à un auditorium où l’on viendra écouter la musique des sphères ? à une piste où chacun pourra jongler avec les cubes de la connaissance ? Cette exposition invite à venir découvrir la réponse que des artistes, des architectes, des élèves mais aussi des usagers proposent autour de cette question. A travers : des croquis d’architectes réalisés avec le soutien du CAUE ; des maquettes de bibliothèques et de mobilier futuriste réalisées par les étudiants de l’ESAAB ; une maquette réalisée conjointement par le CFA de Marzy et le lycée horticole de Plagny ; les illustrations originales des gagnants du concours de nouvelles et d’illustrations lancé par la médiathèque en partenariat avec les librairies Le cyprès-Gens de la lune et les éditions du Chemin de fer ; une création spéciale de Pierre Paulin, artiste en résidence au Centre d’art contemporain de Pougues ; une gravure originale réalisée par Pascale Hémery, peintre-graveur nivernaise ; enfin, des croquis d'étudiants de l'ESAAB. Cette grande exposition s'accompagne également de deux publications... Architecture du futur : catalogue gratuit remis aux usagers et comportant, entre autres : une préface de Denis Froidevaux ; une nouvelle inédite d’Arnaud Dudek intitulée Fragments de bibliothèques ; un entretien croisé entre Denis Froidevaux et Pascale Hémery sur l’avenir de la bibliothèque, réalisé avec le soutien de radio Bac FM. Au carrefour des rêves : recueil de nouvelles et d’illustrations rassemblant les créations des lauréats du concours lancé par la médiathèque en mars sur le thème : "Une bibliothèque, c’est le carrefour de tous les rêves de l’humanité" (Julien Green). Disponible en librairie - 10 euros - il est publié aux éditions du Chemin de Fer. Contact médiathèque (Claire Garand) au 03.86.68.48.50. mediatheque.ville-nevers.fr A voir aussi à la Médiathèque (Pôle art) et au Palais ducal, l'exposition de Dominik et Guy Billout : "Nevers, le retour de deux frères" jusqu'au samedi 18 janvier. Entrée libre. Contact au 03.86.68.48.57. 7 LIVRES EXCUSEZ-MOIX DU PEU Bernard Frédéric, l'inoubliable Cloclo de Podium doit en frémir d'admiration sous les spots fluos de sa salle de bains : "C'est toi et moi contre le monde entier..." Et pour cause. Quatre ans après le bide abyssal de Cinéman, Yann Moix - qui est né à Nevers, oui, même s'il a grandi à Orléans - a réussi l'exploit rarissime de survivre au pire pour rejaillir presque aussi sec dans le meilleur. En ridiculisant tous les temps littéraires qui courent. Chez Moix, faut dire, tout n'est que démesure, déroute, délire et risque. Comme celui de faire parler d'à-peu-près tout (exemple ici) sauf du livre... Un fleuve de 1100 pages duquel tout déborde, tant l'énergie y est phénoménale. Prendre les risques encore d'envahir le libraire, de décourager le lecteur, de contrarier le chroniqueur qui, faute de temps pour engloutir le mille-feuilles, n'en révélera que le poids : 1,3 kg. Pourtant Moix peut triompher. Il a réussi à tout contredire, à tout provoquer, à tout imposer, y compris sa présence abusive entre nos mains. Mieux, en faisant croire qu'il ne parle que de lui alors même qu'il parle de nous, pauvres humains, surtout de nous et notre condition. L'exercice de style n'a pas échappé au jury Renaudot dont le voici lauréat du prix, aux côtés désormais de Céline et d'Aragon. La vérité est que Naissance est celle d'un chef-d'oeuvre. Sublime et cruel. Monstrueux. Editions Grasset - 1152 pages - 26 euros. Prix Renaudot. Dédicace le 20 décembre (18h-21h) à la Librairie Dechauffour, porte de Paris. LE PASSÉ COMME UN DÉSERT Lorsqu’Aurélien Delamare débarque à Villerville un dimanche d’automne pour régler la vente de la maison familiale, il est censé n’y passer qu’une nuit. Ce séjour va pourtant se prolonger et prendre l’allure d’un état des lieux personnel. Face aux fantômes ravivés de l’adolescence, Aurélien interroge son histoire jusqu’à sonder les racines d’une solitude à la fois subie et choisie. A présent qu’il est revenu en "presque" étranger dans son village natal, la question se pose autrement : s’agit-il de retrouver quiconque ou de rencontrer enfin quelqu’un ? Ainsi le dernier roman signé Arnaud Cathrine (c'est déjà son huitième) est-il un livre d’abandon au principe d’incertitude... On y doute de soi au passé (re)composé et au présent le plus immédiat. À travers ce journal d’un trentenaire en crise, Cathrine ose se perdre pour mieux surmonter un à un les pièges de la mélancolie. Rappelons que l'auteur, d'origine nivernaise, est par ailleurs le conseiller littéraire du festival "Tandem" de Nevers. Je ne retrouve personne - Editions Verticales - 230 pages - 17,90 euros. GENTY EN SON PAYS INTÉRIEUR C'est en même temps la première fois que Philippe Genty se confie et se dévoile autant - lui toujours si silencieux - et la première fois qu'un ouvrage est consacré à l'ensemble de sa carrière et de son oeuvre. Un parcours unique, dans un univers qui n'appartient qu'à lui, jalonné de voyages lointains, immobiles ou intérieurs, dont chacune de ses créations aujourd'hui témoigne. Artiste en résidence à Nevers depuis treize ans, le metteur en scène (entre théâtre, danse, marionnette et arts visuels) aura poursuivi sans relâche l'élaboration d'un langage visuel inédit, au fil de ses spectacles joués dans le monde entier. Un parcours comme un rêve d'enfant sans cesse revisité, à l'imaginaire tendre, aussi loufoque que foisonnant... dont il confie plusieurs clefs dans ce très beau livre. "A ceux qui enveloppent, emballent, enferment, ensevelissent leurs multiples personnages, je dédie ce premier brouillon d'une fuite insensée, de prisons en abîmes, d'emballages en déballages.” Paysages intérieurs - Editions Actes Sud (théâtre) - 304 pages - 35 euros. LE RICOCHET DE JEAN-WILLIAM Sa quête artistique est aussi touchante qu'exigeante : pour honorer la mémoire de son grand-oncle le peintre Hector Hanoteau, Jean-William Hanoteau - lui-même célèbre artiste decizois - a entrepris de refaire un chemin jadis suivi par Gustave Courbet, celui de la vallée de la Loue dans le Jura... Courbet, oui, qu'il admire et avec qui il partage cette même passion de l'eau et de la nature ; Courbet, surtout, dont le grand-oncle fut l'élève et l'ami proche. Ce qui, pour Jean-William, revenait à faire d'une pierre deux coups, un heureux et précieux ricochet : remonter à la source d'une rivière inspiratrice tout en remontant à la source familiale. Et faire écho au Maître en peignant, comme lui, tout au long du parcours ! Ainsi retrouve-t-on dans ce beau livre d'art que ponctuent 11 reproductions de Courbet, 68 aquarelles inédites signées Jean-William Hanoteau, surfilées d'un texte d'une rare sensibilité de Marc Foglia, professeur agrégé de philosophie. Voyage au pays de Courbet - Editions NSA Bastille - 108 pages - 18,50 euros. 8 Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 21 DÉCEMBRE LE JOUR LE PLUS... COURT Le 21 décembre - jour le plus court de l'année, celui du solstice d'hiver - aura lieu en France et partout dans le monde, la 3ème édition du "Jour le plus Court", la grande fête populaire et participative du court-métrage. Parrainée par l'acteur et humoriste Fred Testot, et initiée par le Centre National de la Cinématographie, cette fête a pour but de promouvoir le court-métrage, en valorisant la création et en encourageant les vocations. Cette manifestation s’adresse aux cinémas, associations, bibliothèques, centres d’art, musées, théâtres, écoles, sites web, librairies, bars… Cette année encore, c'est essentiellement l’Agence du court-métrage qui propose un catalogue de films et de programmes, tous libres de droits de diffusion, pour les projections de ce 21 décembre. Association-relais pour la Bourgogne, Scéni Qua Non a sensibilisé tous les acteurs culturels Nivernais, afin qu’ils se fédèrent chacun à sa manière - autour de l’événement. Et l'appel a été entendu, puisqu’une trentaine de projections aura lieu en Nièvre, dans la rue, dans des bars, des écoles, des collèges, des cinémas, des salles des fêtes, des bibliothèques... Le lancement officiel de la manifestation à Nevers aura lieu le jeudi 20 décembre au CaféCharbon, en présence de tous les participants. Ainsi, l'Acne, la médiathèque Jean-Jaurès, le cinéma Mazarin, l’ESGO, l'Espace Forum, mais aussi des commerçants et de structures associatives, proposeront des films courts pour tous les publics, du film d’animation à la comédie, en passant par le cinéma expérimental ou le cinéma muet... Demandez le programme spécifique ! La dernière édition en chiffres, c'est 21.000 films projetés, 30 pays participants, 960 villes impliquées en France et 2,5 millions de spectateurs ! Contact (Yann Dupont) au 03.86.21.46.46. www.sceniquanon.com www.lejourlepluscourt.com Fred Testot (Thomas Lavelle) Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 TOURNAGE Produit avec le soutien du Pac des Ouches et la Fédération des Oeuvres Laïques (FOL) de la Nièvre, le premier long-métrage du réalisateur neversois Péchane, intitulé Le Privilège, se prépare à courir les festivals en 2014. PÉCHANE ET LA FIN DU Le scénario peut sembler attendu, voire banal, mais poursuivi par la caméra décalée de Péchane, dont on connaît l'humour et l'audace, il est permis de s'attendre à du poids lourd sur la toile, à coup sûr du marquant. L'histoire ? Les trois frères Black ont grandi dans leur quartier avant de devenir des criminels notoires à qui l'on fait appel aujourd'hui pour règler de petites affaires de manière illégale. Ils sont connus et craints de tous... jusqu'au jour où quelqu'un ose s'attaquer à eux. Pour la suite évidemment, il va falloir attendre le film, une patience de courte durée. "La musique est à présent terminée, nous en sommes au mixage final et aux dernières retouches, précise Péchane. Après quoi le film sortira, mais d'abord à destination des festivals ; notamment début 2014. Je veux soigner la promotion, prendre le temps de le faire connaître, et j'espère, gagner un bon bouche-à-oreille." Soigner le lancement donc, avec la même rigueur enthousiaste que celle accordée aux préparatifs, à l'écriture, au choix de l'équipe, au tournage. Car derrière son air un brin désinvolte, et son légendaire sourire amusé (de celui qui prépare son coup), Péchane est un pas- PRIVILÈGE sionné, un vrai ; chez qui l'à-peuprès n'existe pas. Un artiste exigeant. Même si l'amitié et la fidélité demeurent omniprésentes dans son travail et son Péchane quotidien. Ainsi, (P.Leriget) celle avec Jeff Lassalle qui signe la bande musicale du film. Une création nivernaise De même, aux côtés de Péchane, en haut de l'affiche : David Demoulin et Michael Michard - ensemble ils composent le fameux trio - mais aussi Bruno Nisgand, Sandra Bordes, Céline Cottin, Fanny Buttafoghi, entre autres. Des acteurs ou techniciens pour la plupart Nivernais tout comme l'homme-orchestre du projet. Né à Nevers en 1975, Philippe Imbert (de son vrai nom) est diplômé en communication audiovisuelle. Depuis 1996, il est animateur multimédia au Pac des Ouches. Réalisateur, scénariste et photographe, primé à plusieurs reprises, il a signé une multitude de courts-métrages, clips, vidéos et films d'animation ! Le DVD de ce premier long-métrage, lui, est en cours ; dans lequel, en marge du film (durée 1h40), figurent le making off, le bêtisier, le clip et la bande-annonce. Déjà visible sur le net... pour les privilégiés. Contact (Pac des Ouches) au 03.86.61.42.67. 9 CAFE-CHARBON Philippe Thomas (photo Mathieu Genon) Pour la 7ème année, la scène du CaféCharbon accueille l'opération nationale Les Rockeurs ont du Coeur". Nouvelle édition le vendredi 20 décembre, selon le principe inchangé : un jouet neuf vaut une entrée ! Cette année, les artistes locaux se mobilisent... avant Liz Van Deuq qui lancera la saison 2014. SCÈNE AU GRAND COEUR Le 20 décembre à 20h30 : Les Rockeurs ont du cœur. Entrée : un jouet neuf. Cette opération à caractère caritatif a pour but de collecter des jouets neufs redistribués par le biais de l'associaLiz Van Deuq (photo Géraldine Aresteanu) tion des Restos du Cœur (antenne locale). Notons que les six précédentes éditions ont permis de collecter, grâce à la générosité du public nivernais, désormais fidèle, plus de 1.500 jouets ! Cette soirée à la fois festive et caritative mettra à l’affiche des groupes locaux dans la sallebar de manière originale... Chaque groupe disposera en effet de 15 à 20 minutes pour présenter quelques-unes de ses compositions mais aussi se prêter au jeu de la reprise d’une chanson de fin d’année... un air connu donc à "sa façon". Sont attendus sur scène : Philippe Thomas, Bakel, Madame Hoskar, Batucada Les Nievrosés, Nash, Alenko, Bettini, et HARMONIE POUR UN DIMANCHE L’Orchestre d’Harmonie de la Ville de Nevers, qui confirmait en mai dernier son classement parmi l’élite des orchestres à vents de la Confédération Musicale de France, sera en concert le dimanche 15 décembre à 17h à la MCNN. Au programme : hommages à Verdi (ouverture de La Force du destin) et Wagner (La procession d’Elsa) ; 1ère Symphonie de Philip Sparke (Les quatre éléments) ; et Le glaive et la couronne de Edward Gregson, une grande fresque musicale qui transporte au temps de la Guerre de Cent ans. Contact au 03.86.57.65.46. Par mail : ohvn@free.fr. Et aussisur la page facebook ! 10 Madame Hoskar Bounce. Il va sans dire (mais redisons-le car il est bon de le préciser) que tous les artistes, ainsi que les techniciens intermittents du spectacle, contribuent au succès de cette initiative de façon totalement bénévole. Après quoi, une fois passée la trêve des fêtes de fin d'année, la scène du Charbon reprendra le fil de son programme ; avec la chanteuse nivernaise Liz Van Deuq invitée à inaugurer la saison prochaine ! Avec un avant-goût le jeudi 23 janvier lors d'une "JamOcharbon" animée par Liz Van Deuq et Benjamin Flament. Samedi 25 janvier : Soirée "chanson" avec Liz Van Deuq et un artiste-surprise. Liz est de retour sur ses terres nivernaises. Elle se produira sur scène en trio et fera découvrir en avant-première son nouvel album Anna-Liz. Café-Charbon rue Mademoiselle-Bourgeois. Contact au 03.86.61.23.52. www.aucharbon.org Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 VIE D'ARTISTE Alors que son polar La Nuit ne viendra jamais est réédité chez Pocket, et que sa récente création Dead Boys est attendue au prochain festival Tandem, Joseph d'Anvers négocie un tournant périlleux de sa carrière, un vrai virage en tête d'épingle, depuis sa rupture avec le label Atmosphériques après trois albums. Libre comme l'air, le chanteur envisage 2014 plus confiant que jamais ! Nouvelles envies, nouveau rythme, nouvel album... En marge de ses propres albums, Joseph a aussi écrit pour d'autres, notamment Alain Bashung et Dick Rivers.. (photo Elisa Allenbach) JOSEPH D'ANVERS "LIBRE COMME L'AIR" Interview : Thierry Desseux Un mot sur la forme physique... Vous avez affronté un ennui de santé pas banal ? Exact. Je me suis cassé le tendon d'Achille gauche. Lors d'une partie de foot. Donc trois mois d'immobilisation et six mois pour remarcher normalement. C'est très douloureux. Mais j'ai quand même réussi à me produire... assis ! Aujourd'hui c'est cool, tout va mieux. Votre roman chez Pocket, c'est une seconde naissance ? Pocket a racheté les droits. Je suis ravi, oui. D'autant qu'à La Tengo Editions, il a connu un beau succès depuis 2010 ; une des meilleures ventes de la collection, je crois. En plus chez Pocket, il devient un polar à petit prix. L'idée est sympa. Côté musique, votre actualité a connu des remous. Pourquoi avoir quitté votre label ? Pour faire la musique que je veux. Juste qu'il me semblait depuis quelque temps qu'avec eux je n'avançais pas... Alors c'est vrai, il y a une part d'angoisse mais une part de soulagement aussi. Ni label ni tourneur ni éditeur : je me sens libre comme l'air ! Derrière ce choix, y a-t-il une réflexion artistique ? Complètement. Ma vraie question c'est : est-ce qu'il faut que je resigne ? Pourquoi Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188 pas monter une boîte d'éditions pour les droits d'auteurs... passer par un distributeur... et gérer soimême la production ? Vu les conditions des labels, franchement, ça mérite d'y réfléchir. Que signifie AIM Prod ? C'est la structure de management dont je fais partie. Ils s'occupent aussi d'Emilie Simon, entre autres... Une équipe dynamique qui s'investit vraiment pour les artistes. Avec eux j'ai moyen d'assurer la promo de mes projets. Comme paraît-il un nouvel album... Tout à fait. L'enregistrement studio a eu lieu en novembre à Paris. Le choix a été difficile parce qu'au départ j'avais une quarantaine de chansons. Et je n'ai gardé que 13-14 titres. Vous sortez de la veine des trois précédents ? En fait, jusqu'à présent, j'ai touché la chanson, le rock-électro, le rock indé. Là j'ai envie de revenir à une pop beaucoup plus francofrançaise, disons plus "classieuse"... Et j'ai fait en sorte que toutes les chansons tiennent dans le format guitare-voix. C'est pareil pour l'écriture, envie qu'elle soit plus immédiate. C'est ça, à 35 piges j'éprouve le besoin de simplifier ma manière d'écrire. Bientôt sur scène ? Pas de concert en perspective, non. Pour le moment je privilégie la tournée "Dead Boys" jusqu'en 2015. Un truc noir, assez en marge, que j'ai créé à partir du livre de Richard Lange... un road-movie musical et littéraire. Avec mes potes Romain Guillet et Guillaume Parra - au son et à la lumière que j'ai connus au Pac des Ouches d'ailleurs, on est déjà sur la route. Et à Nevers en février pour Tandem. Dans ce projet, auquel je tiens beaucoup, en fait j'ai mis tout ce que je ne peux pas faire, en principe... parce que j'suis pas américain ! (photo Léo) - La nuit ne viendra jamais, éditions Pocket - 192 pages 2,90 euros - Vendu en librairie. - Dead Boys : le samedi 8 février, salle Lauberty à 19h, dans le cadre de "Tandem". - Albums : Les choses en face (2006) - Les jours sauvages (2008) - Rouge fer (2011) CD chez Atmosphériques. www.josephdanvers.com 11 CINÉ-MAZARIN La Belle au bois dormant (Théâtre académique Bolchoï de Russie) BALLETS La plus grande compagnie de ballet au monde, le célèbre "Ballet du Bolchoï" de Moscou (fondé en 1776) présente à Nevers dans le cadre de sa nouvelle saison, six productions spectaculaires dont quatre inédits... Un programme présenté en exclusivité au cinéma Mazarin, que complète une série d'opéras projetés en direct ! Après Spartacus, Le Corsaire et Aïda à l'automne, voici les prochains rendez-vous... CONCERT DU NOUVEL AN Vendredi 3 janvier au Centre-Expo à 20h avec l'Orchestre National de Sibiu. Billetterie : Chapitre-Forum (Nevers) - Carrefour (Marzy) - Espace Leclerc (Coulanges). Contact au 06.95.24.23.54. 12 ET OPÉRAS EN DIRECT SUR LA TOILE Dimanche 22 décembre à 17h : "LA BELLE AU BOIS DORMANT". Durée 2h35 (en différé). Musique : Tchaïkovski. Chorégraphie : Marius Petipa. Nouvelle version : Yuri Grigorovich. A la veille des fêtes de Noël, l'illustre conte de la belle endormie et de son prince charmant, inspirée du livre de Perrault, est un spectacle de rêve, à voir en famille. Dimanche 19 janvier à 16h : "JOYAUX". Durée 2h30 (en direct). Musique : Fauré, Stravinsky et Tchaïkovski / Chorégraphe Georges Balanchine. Inspiré par Spartacus les bijouteries de la Cinquième Avenue new-yorkaise, ce triptyque "émeraudes, rubis et diamants" rend hommage aux femmes et aux villes de Paris, New-York et SaintPétersbourg. Dimanche 2 février à 16h : "LES ILLUSIONS PERDUES". Durée 3h (en direct). Musique : Desyatnikov. Chorégraphe : Alexei Ratmanski. Sur un livret du comédien et réalisateur Guillaume Galliene ("Guillaume et les garçons…à table !") - ici d'ailleurs consultant à la dramaturgie - et créé à partir du roman éponyme de Balzac, ce ballet au parfum très français mêle amours contrariées, folles ambitions et profonds désenchantements. Dimanche 30 mars à 17h : "L’AGE D’OR". Durée : 2h30 (en direct). Musique : Chostakovitch. Chorégraphe : Yuri Grigorovich. Satire de l’Europe des années 1920, voici un ballet savoureux, original et réjouissant sur fond de parodies musicales de cabaret et de jazz. Une saison d'opéras Découvrez aussi, et toujours en salle au Mazarin, la saison d'art lyrique ! Après "Aïda" de Verdi proposé en novembre, voici les quatre autres rendez-vous au programme de cette année... A noter que la projection de ces opéras s déroule "en direct" de l'Opéra de Paris ! - Les Puritains (de Bellini) le lundi 9 décembre - La Fanciulla del West (Puccini) le lundi 10 février - Tristan et Iseult (Wagner) le mardi 29 avril - La Traviata (de Verdi) le mardi 17 juin. Entrée : 22 euros / Tarif séniors et moins de 26 ans : 18 euros / Tarif moins de 12 ans : 10 euros. Les durées et les horaires sont communiqués sous réserve de modification. Pour confirmation, et autres infos pratiques ou de billetterie, rendez-vous sur le site du cinéma. Autre nouveauté, l'ouverture du second parking : soit 1,50 euro pour 3 heures. L'achat du ticket de stationnement se fait directement à la caisse du cinéma. www.cinemazarin-nevers.fr Contact au 06.32.71.77.05. Nevers ça me botte ! Le Guide - n°188