Städtepartnerschaften Les jumelages - Office franco

Transcription

Städtepartnerschaften Les jumelages - Office franco
La lettre d’information de
l’Office franco-allemand
pour la Jeunesse
Info
Infobrief des
Deutsch-Französischen
Jugendwerks
n˚ 38 | 01.2012
Les jumelages
Städtepartnerschaften
2
Sommaire
Inhalt
Dossier
Edito
3
Discours de bienvenue de
François Fillon et Philipp Rösler
4-5
Grußworte von
François Fillon und Dr. Philipp Rösler
L’OFAJ et les jumelages
6-8
Das DFJW und die „Städtepartnerschaften“
Nouveaux outils de communication ?
9
Les jumelages franco-allemands
10-12
Job dans la ville jumelée
13
avons un rôle de facilitateur »
14-15
„Wir verjüngen das Bild“
Les jumelages franco-allemands dans
l’Union européenne
16-17
Die deutsch-französischen Städtepartnerschaften
in der Europäischen Union
Partenariat sportif entre la
Bourgogne et le Rhénanie-Palatinat
18
Drive für die nächsten 50 Jahre:
Partnerschaft Rheinland-Pfalz Burgund
Echange radio entre
Aschaffenburg et Luc-sur-Mer
19
Begegnung junger Radiomacher aus
Aschaffenburg und Luc sur Mer
Echange entre Hambourg et Marseille.
20
Austausch Auszubildender Marseille-Hamburg
Rapprochement et réconciliation
21
Annäherung und Versöhnung
Les jumelages de
villes gréco-turcs
22-23
Die griechisch-türkischen
Städtepartnerschaften
Festival de Hip-Hop Paris-Berlin
24-25
Hip-Hop Festival Paris-Berlin
Premier BarCamp pour l’OFAJ
26-27
DFJW BarCamp-Premiere
7ème session du Conseil d’administration de l’OFAJ
28-29
7. Verwaltungsratssitzung des DFJW
Réunion annuelle des JA et PIO
30
Jahrestreffen der JB und DIT
Record d’inscrits pour la Journée Découverte
31
Rekordbeteiligung bei Entdeckungstag
Agenda
32
Termine
« Nous
Editeur | Herausgeber:
Office franco-allemand pour la
Jeunesse (OFAJ)
51, rue de l’Amiral-Mouchez
F - 75013 Paris
Tél : 01 40 78 18 18 | Fax : 01 40 78 18 88
www.ofaj.org
Deutsch-Französisches Jugendwerk
(DFJW)
Molkenmarkt 1 | D - 10179 Berlin
Tel: 030/288 757-0 | Fax: 030/288 757-88
www.dfjw.org
Edito
Neue Wege der Kommunikation?
Die deutsch-französischen
Städtepartnerschaften
Job in der Partnerstadt
Responsable de la publication | Verantwortlich :
Béatrice Angrand, Dr. Markus Ingenlath
Übersetzungen | Traductions :
Colline Granet-Cornée, Andras Dörner
Rédaction | Redaktion :
Corinna Fröhling, Florence Batonnier
Graphisme | Graphische Gestaltung : Stan Hema, Berlin
Lowtool | A. Negrelli, Berlin
Coopération | Mitarbeit :
Jacqueline Angot, Anke Ben Abdessalem,
Borris Diederichs, Regine Dittmar, Manuela Firmin,
Jenny Großkopf, Heike Hartmann,
Anne-Sophie Lelièvre, Kilian Lynch, Noëlle
Marceaux, Emilien Médail, Nicolas Peretti,
Stephanie Schaal, Nicole Thräner
Impression | Druck: CHIRAT_Paris
© OFAJ-DFJW | 01. 2012
3
Edito
© OFAJ-DFJW / Amélie Losier / Brigitte Bader
Le Premier ministre français et le vice-chancelier allemand
nous font l’honneur de contribuer à cette première Lettre
Info de l’année 2012. Nous saisissons cette occasion pour
adresser à nos lecteurs nos meilleurs vœux pour l’année 2012.
Consacrée aux jumelages franco-allemands de villes ou
de régions, cette L ettre Info met en lumière des initiatives
conçues par des communes pour développer des coopérations durables impliquant la population. En s’appuyant sur
la proximité (villages, villes, régions), les jumelages sont
le lieu d’un partage d’expérience qui forge l’identité et la
citoyenneté européennes.
Par ailleurs, 2012 s’ouvre à l’OFAJ avec des changements
d’importance. Les mandats des membres du Conseil
d’orientation et le Conseil d’administration seront en partie
renouvelés – la présidence du Conseil d’administration par
les Ministres en charge de la Jeunesse en France et en
Allemagne est évidemment inchangée.
De plus, nous accueillons Markus Ingenlath, comme
nouveau Secrétaire général allemand. Il a pris ses fonctions
au 1er janvier et formera ainsi avec Béatrice Angrand le nouveau tandem de direction de l’OFAJ jusqu’en 2014. Il succède
à Eva Sabine Kuntz. Markus Ingenlath était responsableadjoint du secteur « programmes et analyses politiques »
à la CDU. Auparavant, il a dirigé le bureau de Moscou de la
Fondation Konrad Adenauer et a travaillé dans le secteur
privé chez BMW à Munich. Sa première expérience francoallemande – bien avant de soutenir une thèse de doctorat
sur l’histoire franco-allemande avant 1914 – fut un échange
scolaire réalisé dans le cadre du jumelage entre Olching,
dans les environs de Munich, et Feurs près de Lyon et remonte à 1979. Le thème du dossier de cette Lettre Info
prend ainsi tout son relief !
Nous voulons que notre coopération soit fondée sur la
créativité, la complémentarité, la confiance et le sens du
compromis. Notre ambition est d’expérimenter à notre
niveau ce que nous attendons des responsables politiques
de nos deux pays. Et pour mener à bien notre mission,
nous nous appuierons sur les talents d’innovation de nos
partenaires, sur nos équipes et sur les 200 000 jeunes qui
chaque année participent à un programme initié ou soutenu
par l’OFAJ.
Enfin, l’OFAJ inaugure sa nouvelle identité visuelle. Ses
nouveaux logo et environnement graphique se placent au
service de la raison d’être et de la mission notre institution,
une institution unique et exigeante qui fut, dès sa création
et le restera, à l’avant-garde de l’apprentissage interculturel
en Europe.
A bientôt !
Béatrice Angrand – Markus Ingenlath
Secrétaires généraux
Der deutsche Vizekanzler und der französische Premierminister geben uns die Ehre und schreiben für den ersten
Infobrief des Jahres 2012. Wir möchten an dieser Stelle
Ihnen, liebe Leserinnen und Leser, unsere besten Wünsche
für 2012 übermitteln.
Der Infobrief ist diesmal den deutsch-französischen
Städte- und Regionalpartnerschaften gewidmet. Wir
möchten nachhaltige Initiativen vorstellen, die aktiv die
Bevölkerung einbeziehen. Die Aktivitäten dieser lokal
stark verankerten Partnerschaften (in Dörfern, Städten
und Regionen) regen den Erfahrungsaustausch an und
fördern die europäische Identität.
Das Jahr 2012 beginnt für das DFJW mit wichtigen
Veränderungen: Der Beirat und der Verwaltungsrat des
DFJW werden teilweise neu besetzt, wobei die in
Deutschland und Frankreich für Jugendfragen zuständigen Minister selbstverständlich weiterhin den Vorsitz des
Verwaltungsrates ausüben werden.
Markus Ingenlath ist seit dem 1. Januar der neue deutsche
Generalsekretär und bildet zusammen mit Béatrice Angrand
das neue Führungstandem des DFJW. Er folgt auf Eva Sabine
Kuntz. Markus Ingenlath war als stellvertretender
Bereichsleiter „Politische Programme und Analysen“ in
der CDU-Bundesgeschäftsstelle tätig. Zuvor leitete er das
Auslandsbüro der Konrad-Adenauer-Stiftung in Moskau
und das Europa-Referat der Herbert Quandt Stiftung der
BMW AG. Seine erste deutsch-französische Erfahrung, ein
Schüleraustausch im Rahmen der Städtepartnerschaft
zwischen Olching in der Nähe von München und Feurs bei
Lyon, geht auf das Jahr 1979 zurück, lange bevor er seine
Doktorarbeit zur deutsch-französischen Geschichte vor
1914 verteidigte. Das Schwerpunktthema dieses Infobriefs nimmt somit ganz konkret Gestalt an!
Wir gründen unsere Zusammenarbeit auf Kreativität,
gegenseitige Ergänzung, Vertrauen und Kompromissfähigkeit. Damit möchten wir auf der Ebene des DFJW das umsetzen und vorleben, was wir auch von unseren beiden
Regierungen in ihrer Zusammenarbeit erwarten. Um den
Auftrag des DFJW erfolgreich umzusetzen, stützen wir
uns auf die innovativen Fähigkeiten unserer Partner, auf
unsere Mitarbeiter und auf die 200.000 jungen Menschen,
die jedes Jahr an den Programmen, die von uns initiiert
und gefördert werden, teilnehmen.
Darüber hinaus hat das DFJW ein neues graphisches
Erscheinungsbild und Logo. Dieses soll die wesentlichen
Eigenschaften der ebenso einmaligen wie anspruchsvollen
Institution DFJW zur Geltung bringen, die seit ihrer
Gründung zur Avantgarde des interkulturellen Lernens in
Europa gehört.
Bis bald!
Béatrice Angrand – Dr. Markus Ingenlath
Generalsekretäre
4
Dossier
L’entente franco-allemande
s’ancre dans l’entente de nos peuples
L’entente entre la France et
l’Allemagne est une des plus
belles réussites de ce demisiècle. Dans le monde entier,
elle donne de l’espoir aux nations qui aspirent à vivre dans
la paix avec leurs voisins. A
l’heure où le projet européen est attaqué, le couple franco-allemand continue de montrer l’exemple. Celui d’une
solidarité profonde qui lui permet de
parler d’une seule voix et d’affronter
ensemble les événements. Celui aussi
de deux nations conscientes de leur héritage et déterminées à assumer leurs
responsabilités. Pourtant, cette proximité ne va pas de soi. Surtout en période de crise, où le premier réflexe
voudrait souvent que l’on se replie sur
soi. Mais la relation franco-allemande
s’ancre dans une mission : celle de
poursuivre la grande aventure européenne.
La crise économique et financière a
mis à jour les lacunes de notre union
monétaire et nous engage à bâtir au
plus vite la gouvernance économique
qui nous a manqué. C’est la raison pour
laquelle nous militons pour toujours
plus d’intégration, de solidarité et de
convergence entre les pays membres.
Cette convergence n’est pas seulement
l’affaire des gouvernements et des
hommes politiques, ni même des chefs
d’entreprise ! L’entente franco-allemande
s’enracine avant tout dans l’entente de
nos peuples.
Ce sont eux qui l’ont forgée depuis la
fin de la seconde guerre mondiale.
Ce sont eux qui ont fait vivre l’esprit
de fraternité retrouvé, à travers les jumelages qui ont fait se rencontrer nos
citoyens de part et d’autre.
Ces échanges ont profondément
transformé la manière dont les Français et les Allemands se comprennent
et se parlent. J’en ai fait personnellement l’expérience à travers le jumelage
de ma ville de Sablé-sur-Sarthe avec
Bückeburg en Basse Saxe. J’ai vu se tisser
45 ans d’amitié entre les habitants de nos
deux villes, sous les encouragements de
leurs maires respectifs, Joël le Theule et
Bruno Behlau.
Par un de ces tours que nous réserve
l’amitié européenne, Philipp Rösler, le
Vice-chancelier et ministre de l’Économie, m’a appris qu’il a justement grandi
à Bückeburg ! C’est la preuve que ces jumelages restent tout au long de la vie un
vecteur vivant de rencontres et d’amitié.
Avec plus de 2 200 jumelages, l’interconnexion franco-allemande est unique
au monde. A la veille du 50e anniversaire
du traité de l’Elysée, en janvier 2013, elle
a toute sa part dans le dynamisme francoallemand. L’OFAJ contribue à une mission cruciale : passer le flambeau d’une
génération à l’autre.
Pour que ces échanges linguistiques,
culturels, sportifs, mais aussi professionnels et économiques conservent
toute leur actualité, je forme le vœu
que les jeunes générations se laissent
séduire par l’esprit de fraternité que
l’OFAJ porte haut.
François Fillon,
Premier ministre du gouvernement français
Eine starke deutsch-französische
Freundschaft für ein starkes Europa
Die
deutsch-französischen
Beziehungen haben in diesen
turbulenten Zeiten eine
noch größere Bedeutung
gewonnen. Erneut zeigt sich, wie
wichtig die deutsch-französische
Achse für die Stabilität in Europa ist.
Unser gemeinsames Ziel ist ein starkes Europa, und dazu brauchen wir
eine starke deutsch-französische
Freundschaft und eine offene Zusammenarbeit über Grenzen hinweg.
An vielen Stellen sind in den letzten
Jahrzehnten feste Brücken zwischen
unseren beiden Ländern entstanden.
Ein wichtiger Baustein der deutschfranzösischen Kooperation sind etwa
die rund 2.200 deutsch-französischen
Städtepartnerschaften. Sie tragen
dazu bei, den unmittelbaren Austausch zwischen Deutschen und
Franzosen in so unterschiedlichen
Lebensbereichen wie Kultur, Sport,
Musik und Berufsleben in unsere
Alltagswelt zu integrieren. Auch die
Möglichkeit, die Landessprache
des Partners besser beherrschen zu
lernen, ist ein wichtiges Element der
Partnerschaften. Im Austausch mit
unseren Nachbarn erkennen wir
unsere Gemeinsamkeiten und
schaffen Verständnis für regionale
Verschiedenheiten – eine wichtige
Voraussetzung, um Vertrauen
zwischen unseren Ländern aufzubauen und zu bewahren.
Auch meine langjährige Heimatstadt
Bückeburg zählt zu den deutschen
Kommunen, die eine aktive Städtepartnerschaft
mit
Frankreich
pflegen. Bereits seit 45 Jahren ist
Bückeburg Partnerstadt von Sablésur-Sarthe im Département Sarthe.
Freundeskreise in beiden Städten
stehen in regelmäßigem Kontakt,
organisieren wechselseitige Besuche
und legen so die Grundlage für dauerhaften Austausch über die Grenzen
hinweg. Auch der heutige französische
Premierminister François Fillon war
lange Jahre Bürgermeister von Sablésur-Sarthe und wurde für das dortige
Département sowohl in die Nationalversammlung als auch in den französischen Senat gewählt. Erst im
April dieses Jahres war Premierminister
Fillon in Bückeburg und setzte so die
Tradition der engen Verbindungen
zwischen beiden Städten fort.
Ob auf hoher politischer Ebene oder
im Alltag: Städtepartnerschaften
spielen gerade auch in einem immer
enger vernetzten Europa eine wichtige
Rolle. Es sind die Menschen, die Europa
ausmachen. Ihre Begegnung zu
fördern, ist ein wichtiger Beitrag, um
gemeinsam in Europa erfolgreich zu
sein.
Dr. Philipp Rösler,
Vizekanzler und Bundesminister für
Wirtschaft und Technologie
5
Dossier
Ein gutes deutsch-französisches Verhältnis
dank der guten Beziehungen zwischen den Menschen
Die engen und freundschaftlichen
Beziehungen zwischen Frankreich
und Deutschland gehören zu den
schönsten Erfolgen der letzten fünfzig
Jahre. Sie geben allen Ländern Hoffnung, die nach Aussöhnung und
friedlichem Zusammenleben mit
ihren Nachbarn streben.
In einer Zeit, in der die Europäische
Union heftigen Erschütterungen
ausgesetzt ist, gehen Deutschland
und Frankreich weiter mit gutem
Beispiel voran - dem Beispiel tiefer
Solidarität, die es ermöglicht, mit einer
Stimme zu sprechen und sich der
Krise gemeinsam entgegen zu stellen; und dem Beispiel zweier Länder,
die sich ihres historischen Erbes
bewusst sind und entschlossen zu
ihrer gemeinsamen Verantwortung
stehen. Diese Nähe versteht sich
nicht von selbst; insbesondere nicht
in Krisenzeiten, in denen Staaten
mitunter dazu neigen, sich reflexartig
von der Außenwelt abzuschotten.
Die deutsch-französische Zusammenarbeit dagegen ist einer zentralen Aufgabe fest und unverrückbar
verpflichtet: das große europäische
Abenteuer weiterzuführen.
Die Wirtschafts- und Finanzkrise hat
die Schwachstellen der europäischen
Währungsunion offenbart und gebietet
es, schnellstmöglich eine engere
wirtschaftspolitische Abstimmung bis
hin zu einer Wirtschaftsregierung zu
schaffen. Aus diesem Grund setzen wir
uns gemeinsam für noch stärkere Integration, Solidarität und Konvergenz
zwischen den Mitgliedsstaaten ein.
Diese Konvergenz, diese angestrebte
Übereinstimmung ist nicht allein Sache
von Regierungen, Politikern, oder Unternehmenschefs!
Vielmehr wurzeln auch die guten
deutsch-französischen Beziehungen und
die Annäherung auf politischer Ebene in
den guten und vielfältigen Beziehungen
zwischen den Menschen und
Zivilgesellschaften i n Deutschland
und Frankreich. Denn die Menschen und
ihre Initiativen waren und sind es, die seit
Ende des Zweiten Weltkriegs die Aussöhnung und Verständigung zwischen unseren Ländern geschaffen haben.
Sie waren es, die den wiedergefundenen Geist des Miteinanders mit Leben
erfüllt haben, gerade auch mithilfe der
zahlreichen Städtepartnerschaften, die
dazu geführt haben, dass die Bürger beider Staaten einander begegnen konnten.
Dieser Austausch auf Ebene der
Städte hat die Art und Weise, in der
Franzosen und Deutsche miteinander
reden und Verständigung suchen,
grundlegend verändert. D i e s e
Erfahrung habe ich ganz persönlich
machen dürfen, da meine Heimatstadt
Sablé-sur-Sarthe mit Bückeburg in
Niedersachsen eine lebhafte Städtepartnerschaft pflegt.
Ich habe miterlebt, wie mit Unterstützung der Bürgermeister Joël
le Theule und Bruno Behlau die
nunmehr
45 Jahre
währende
freundschaftliche Bande zwischen
den Einwohnern unserer Städte
geknüpft und gefestigt wurde.
Eine der Überraschungen dieser
Städtepartnerschaft war zu erfahren,
dass Philipp Rösler, Vizekanzler und
Wirtschaftsminister in Deutschland,
a u s g e r e c h n e t i n B ü c ke b u r g
aufgewachsen ist, wie er mich bei
einem Treffen in Paris wissen ließ! Dies
bezeugt, dass Städtepartnerschaften
das ganze Leben lang einen neuen,
manchmal überraschenden Rahmen
für Begegnungen, Freundschaften
und Austausch bieten können.
François Fillon,
französischer Premierminister
Une amitié franco-allemande
solide pour une Europe forte En cette période troublée, l’importance des relations franco-allemandes
s’est encore renforcée. Une fois de
plus, nous constatons le rôle majeur
que joue le couple franco-allemand
pour la stabilité du continent européen. Notre objectif commun est
d’avoir une Europe forte et, pour y
parvenir, nous avons besoin d’une
amitié franco-allemande solide et
d’une coopération transparente entre
nos pays.
A bien des niveaux, des liens étroits
se sont noués durant ces dernières décennies entre la France
et l’Allemagne. A ce titre, les quelque
2 200 jumelages de communes font
partie des fondements de la coopération franco-allemande. Grâce à eux,
les échanges directs entre Français et
Allemands dans des domaines aussi
variés que la culture, le sport, la musique ou la vie professionnelle devien-
nent partie intégrante de notre vie
quotidienne. Ces partenariats offrent
aussi
l’opportunité
de
mieux
connaître la langue du pays voisin.
Lors de ces échanges, nous découvrons
ce qui nous unit et apprenons à mieux
accepter les spécificités nationales et
régionales – un préalable indispensable
pour construire et conserver une
confiance réciproque.
La ville de Bückeburg en BasseSaxe, dont je suis originaire, fait partie
des communes allemandes qui entretiennent un partenariat actif avec la
France. Depuis maintenant 45 ans,
elle est jumelée avec Sablé-surSarthe, (près du Mans, NDLR). Dans
les deux villes, des groupes d’amis
sont en contact régulier et se rendent
mutuellement visite, posant ainsi les
jalons d’un échange durable de part
et d’autre du Rhin. Le Premier
ministre français, François Fillon, a
lui-même été longtemps maire de Sablésur-Sarthe avant de représenter le
département à l’Assemblée nationale
et au Sénat. En avril 2011, il s’est
d’ailleurs rendu à Bückeburg, réaffirmant ainsi la relation étroite qui unit
traditionnellement nos deux villes.
Au plus haut niveau de l’Etat
comme dans la vie quotidienne, les
jumelages de communes jouent, il
est vrai, un rôle déterminant dans une
Europe de plus en plus intégrée. Ce
sont les citoyens qui font l’Europe.
Contribuer à les faire se rencontrer,
c’est contribuer de manière forte à
notre réussite commune en Europe.
Philipp Rösler, Vice-Chancelier
et Ministre fédéral allemand
de l’Economie et de la Technologie
6
Dossier
L’OFAJ et les jumelages
Les activités communes et notamment les
programmes pour jeunes qui rendent le
jumelage plus vivant.
Die deutsch-französische Partnerschaft
wird erst durch gemeinsame Aktivitäten
wie z.B. Jugendprogramme lebendig.
Sorte de pierres angulaires de la coopération franco-allemande, les jumelages
franco-allemands entre villes, régions
et communes constituent un outil
fondamental dans les relations entre
nos deux pays. En mettant en place
un jumelage de l’autre côté du Rhin,
les responsables de collectivité locales ou territoriales expriment un
engagement tangible envers l’amitié
franco-allemande. La signature d’une
convention de partenariat, d’une
charte ou d’une déclaration donne un
cadre politique à la coopération binationale et représente un premier
pas décisif. Mais par la suite, ce cadre
politique se doit de déboucher sur la
participation active des citoyens, le
partenariat se doit d’être concrétisé.
Entre Leipzig et Lyon, Brest et Kiel
aussi bien qu’entre Vernouillet et
Felsberg, à la ville comme à la
campagne, ce sont les activités
communes, les visites, les projets
et les programmes (pour jeunes !)
qui donnent vie au jumelage.
Des pionniers
de la coopération
franco-allemande
On dénombre aujourd’hui plus de
2 000 jumelages de villes, de régions
ou de communes entre la France et
l’Allemagne. En signant une conven-
tion officielle en 1950, les villes de
Ludwigsburg et de Montbéliard ont
scellé le premier partenariat francoallemand reconnu de l’après-Seconde
Guerre mondiale. Treize ans avant la
signature du traité de l’Elysée, ce
jumelage avait une valeur symbolique
forte et a ouvert la voie à la coopération franco-allemande et à l’unification européenne. Cette initiative
pionnière a été saluée en 1990 par la
remise aux deux villes du prix De
Gaulle-Adenauer. Créé à l’occasion
du 25ème anniversaire du Traité de
l’Elysée, ce prix est « destiné à encourager les activités et à récompenser
les mérites d’une personnalité
ou d’une institution française ou
allemande s’étant particulièrement
distinguée au service de la coopération franco-allemande ».
Les jumelages
au niveau régional
Au niveau régional aussi il y eut,
avant même la célèbre poignée de
main entre Konrad Adenauer et
Charles de Gaulle, des prises de
contact qui débouchèrent ensuite sur
des partenariats amicaux. Le jumelage qui unit depuis plus de 50 ans le
Land de Rhénanie-Palatinat à la région Bourgogne mérite, de par son
intensité et son dynamisme, le qualificatif d’exceptionnel. Les deux ré-
gions vivent à l’heure franco-allemande.
Mairies, établissements scolaires et de
formation professionnelle, associations
sportives proposent des programmes
d’échange franco-allemands ; les Rhénano-Palatins vont travailler en Bourgogne dans le cadre d’échanges professionnels et accueillent leurs
collègues d’outre-Rhin. Il est là-bas
tout naturel d’apprendre la langue du
partenaire, les habitants connaissent
très bien la région voisine et s’y rendent volontiers. Le jumelage entre
les régions Rhénanie-Palatinat et
Bourgogne apparaît comme un
partenariat d’un dynamisme exemplaire. En reconnaissance de cet
engagement, les deux régions se
sont vu elles aussi décerner le prix
De Gaulle-Adenauer, en 2002.
L’engagement
des jeunes
Dans le monde des relations francoallemandes entre villes, communes et
régions, les niveaux d’implication et
la palette d’activités proposées sont
toutefois très hétérogènes. Certaines
conventions n’existent, hélas, que sur
le papier, et ne se traduisent, sinon
jamais, du moins rarement par des
activités concrètes. Les causes en
sont multiples : absence de soutien
politique, engagement bénévole
insuffisant, ou encore difficultés à assurer la relève, une situation à laquelle se heurtent bien des jumelages
après des décennies de succès.
L’Office franco-allemand pour la
Jeunesse accorde une grande importance à toutes les questions relatives
à la pérennité des jumelages et à
l’engagement des jeunes au sein de
ceux-ci. Il offre des possibilités de
financement à destination des
programmes pour jeunes, mis en
place par les villes ou les comités de
jumelages qui attirent chaque année
quelque 250 candidatures. En outre,
une part non négligeable – quelque
7
Dossier
30 % – des échanges scolaires et des
programmes sportifs, culturels ou
dédiés à la jeunesse financés par
l’OFAJ sont organisés dans le cadre
d’un jumelage ; quant au programme
d’échange individuel « Job dans la
ville jumelée », il connaît un succès
croissant auprès. Le champ couvert
par les projets et programmes développés et mis en œuvre par des jeunes
eux-mêmes est impressionnant :
atelier radio franco-allemand, ateliers
de théâtre ou encore chantiers écologiques constituent autant de belles
initiatives qui viennent enrichir les
jumelages. Associer les jeunes aux
partenariats, éveiller leur intérêt pour
le volontariat et le travail bénévole,
leur confier des responsabilités et
mettre en application leurs idées et
leurs propositions permettent d’assurer
l’avenir et de garantir la pérennité de
la coopération. Mais tous les jumelages ne se trouvent pas dans cette
situation. Nombre d’entre eux ont des
difficultés à assurer la relève et risquent
un ralentissement de leur activité,
voire leur disparition. Heureusement,
on compte aussi dans beaucoup de
villes des comités de jeunes : jeunes
ambassadeurs ou jeunes assesseurs –
les dénominations et les fonctions
sont multiples – qui ont leur mot à dire
au sujet de la relation entre nos deux
pays et qui s’engagent, forts de leur
jeunesse et de la richesse de leurs
idées. Un demi-siècle après la signature du traité de l’Elysée, les échanges
franco-allemands n’ont jamais été
aussi jeunes – la crise de la cinquantaine n’est pas à l’horizon !
Le partenariat entre les
capitales
Tandis que le traité de l’Elysée vit
ses plus belles années, le partenariat
entre nos deux capitales, Paris et Berlin, entame sa vie d’adulte : en 2012, il
fêtera ses 25 ans. Il n’existe pas encore
de comité de jeunes Paris-Berlin. Les
25 ans du jumelage n’offrent-ils pas
une parfaite occasion d’en créer un ?
Parmi les jeunes de nos deux pays,
l’intérêt pour les deux capitales est en
to u t c a s a u p l u s h a u t . I l s ’ a g i t
d’exploiter ce désir d’engagement durable et concret, d’intégrer les jeunes
aux activités liées au jumelage : y parvenir serait le gage d’un partenariat
dynamique et tourné vers l’avenir, au
sein duquel les citoyens s’investissent
et s’enrichissent.
On pourrait aujourd’hui penser que
les années de fondation sont terminées et que la phase de réconciliation
entre nos deux pays est derrière nous.
Et en effet, le travail de réconciliation
semble achevé. Mais de nouvelles
amitiés franco-allemandes ne cessent
de se nouer, comme l’a récemment
démontré le maire de Merville, en
Normandie. Sa commune vient en
effet de mettre en place un jumelage
avec Heringsdorf, sur l’île allemande
de Rügen. Mer ville au bord de la
Manche et Heringsdor f sur la
Baltique. La mer comme point commun – cela suffisait pour commencer.
La suite, « alles weitere », c’est-à-dire
la mise en œuvre du jumelage, est
maintenant placé entre les mains des
habitants des deux communes.
Tout nouveau jumelage
est le bienvenu
L’OFAJ conseille et soutient, d’un
point de vue financier, mais également pédagogique et thématique,
l’organisation des activités. Nous
accueillons avec joie tout nouveau jumelage et nous espérons bien sûr
beaucoup d’engagement en 2013, à
l’occasion des 50 ans du traité de l’Elysée.
Regine Dittmar, Chef du Bureau
Echanges scolaires et extra-scolaires
en charge des jumelages à l’OFAJ
Das DFJW und die
„Städtepartnerschaften“
Deutsch-französische Partnerschaften
zwischen Städten, Regionen und Gemeinden gehören zum Grundgerüst
der deutsch-französischen Beziehungen. Sie stellen wichtige Säulen
der deutsch-französischen Zusammenarbeit dar. Mit dem Abschluss
einer deutsch-französischen Partnerschaft
positionieren
sich
die
Verantwortlichen der betreffenden
Städte, Regionen oder Gemeinden
für
die
deutsch-französische
Freundschaft. Mit der Unterschrift
einer partnerschaftlichen Vereinbarung, eines Vertrages oder einer
Erklärung wird der politische Rahmen
für die deutsch-französische Zusammenarbeit vorgegeben und ein erster,
wichtiger Schritt getan. Anschließend
will jedoch dieser politische Rahmen
die aktive Teilhabe der Bürger zur
Folge haben, die Partnerschaft will
mit Leben gefüllt werden. Ob BerlinParis, Kiel-Brest oder FelsbergVernouillet, ob urbanes oder ländliches
Umfeld: die deutsch-französische
Partnerschaft wird erst durch
gemeinsame Aktivitäten, Besuche,
Projekte und (Jugend!)Programme
lebendig.
Wegbereiter der
Zusammenarbeit
Mehr als 2.000 deutsch-französische Städte-, Regional- und Gemeindepartnerschaften sind aktuell
registriert. Den Anfang machten die
beiden Städte Ludwigsburg und
Montbéliard, die mit ihrer im Jahr
1950 offiziell beschlossenen Vereinbarung die erste anerkannte deutsch-
französische Städtepartnerschaft
nach dem Zweiten Weltkrieg darstellen. Dreizehn Jahre vor der Unterzeichnung des Elysée-Vertrages hat diese
Städtepartnerschaft großen Symbolwert und ist Wegbereiter für die
deutsch-französische Zusammenarbeit und für die europäische Einigung. Für diese Pionierleistung
wurde den beiden Städten im Jahr
1990 der Adenauer-de-Gaulle-Preis
der beiden Regierungen verliehen.
Der Adenauer-De Gaulle-Preis wurde
anlässlich des 25. Jahrestages des
Elysée-Vertrages ins Leben gerufen
und soll die aktive Mitwirkung der
Bürger oder Institutionen beider
Länder an der Gestaltung der
deutsch-französischen Partnerschaft
anerkennen und fördern.
Aber auch auf der Ebene der Regionen gab es bereits vor dem berühm-
8
Dossier
Engagement
junger Leute
Un moment de vie
du jumelage:
rencontre entre
jeunes pompiers
bretons et
bavarois.
Ein Stück gelebte
S t ä d te p a r t n e rschaft: Treffen von
Jugendfeuerwehren aus Bayern
und der Bretagne.
Der Grad des Engagements sowie
die Palette der Aktivitäten innerhalb
des Gefüges der deutsch-französischen
Beziehungen auf der Ebene von
Städten, Gemeinden und Regionen
sind jedoch sehr unterschiedlich. So
gibt es Vereinbarungen, die – leider –
nur auf dem Papier bestehen und
nicht oder nur selten mit Aktivitäten
gefüllt werden. Die Gründe dafür
sind vielfältig und reichen von der
fehlenden politischen Un-
t e r stützung über nicht ausreichendes
ehrenamtliches
bzw.
freiwilliges Engagement bis hin zum
Nachwuchsproblem, mit dem sich
manche Städtepartnerschaft nach
Jahrzehnten ihres erfolgreichen
Bestehens konfrontiert sieht.
Für das Deutsch-Französische
Jugendwerk (DFJW) sind alle Fragen,
die den Nachwuchs und das Engagement von jungen Menschen in Städtepartnerschaften betreffen, von sehr
großer Bedeutung. Die Möglichkeit
zur finanziellen Unterstützung von
Jugendprogrammen der Städte bzw.
Partnerschaftskomitees durch das
DFJW wird von ca. 250 Antragstellern
pro Jahr wahrgenommen. Außerdem
findet ein großer Teil, rund 30%, der
vom DFJW geförderten Schulaustausch-, Sport-, Kultur- und Jugendprogramme im Rahmen von Städtepartnerschaften statt und darüber
hinaus erfreut sich das Individualprogramm „Job in der Partnerstadt“
bei jungen Menschen an steigender
Beliebtheit. Der Ideenreichtum der
Projekte und Programme, die von
den Jugendlichen selbst entwickelt
und durchgeführt werden, ist beeindruckend: von der deutsch-französischen
Radio-Werkstatt
über
Theaterworkshops bis zum Umweltcamp, finden sich hervorragende Initiativen, durch welche die Partnerschaften bereichert werden. Junge
Menschen in die städtischen Initiativen einbinden, sie für das Ehrenamt
und die freiwillige Arbeit
interessieren, ihnen
Verantwortung übertragen und ihre Ideen umsetzen sind Maßnahmen,
die die Zukunft sichern
und die Fortsetzung der
Zusammenarbeit garantieren. Weil dies aber nicht
bei jeder Partnerschaft
der Fall ist, kranken
manche an mangelndem
Nachwuchs und riskieren
die schleichende Verlangsamung bis zum Stillstand. Glücklicherweise
gibt es jedoch in vielen
Städten mittlerweile Jugendkomitees,
Juniorbotschafter oder jugendliche
Beisitzer – die Bezeichnungen und
Funktionen sind vielfältig – , die ihr
Wörtchen zu sagen haben im
deutsch-französischen Miteinander
und die sich jung und ideenreich engagieren. Nach fast 50 Jahren
Elysee-Vertrag
ist
somit
der
deutsch-französische
Austausch
jung wie selten zuvor – keine Spur
von mittelalterlicher Krise!
Während der Elysee-Vertrag in
seine besten Jahre kommt, befindet
sich die Partnerschaft unserer beiden Hauptstädte Berlin-Paris noch
im jungen Erwachsenenalter: sie begeht im kommenden Jahr 2012 ihr
25-jähriges Jubiläum. Ein Jugendkomitee Berlin-Paris gibt es hier noch
nicht. Wäre es nicht eine prima Initiative, anlässlich des Jubiläums ein
Hauptstadtjugendkomitee einzurichten? Bei den jungen Menschen
unserer beiden Länder steht das Interesse für die beiden Hauptstädte
jedenfalls hoch im Kurs. Dieses Interesse für nachhaltiges, ergebnisorientiertes Engagement nutzen,
junge Menschen in die Aktivitäten
der Partnerschaft einbeziehen: wenn
dies gelingt, gelingt auch eine
zukunftsorientierte, aktive Partnerschaft unserer beiden Hauptstädte,
an der die Bürger partizipieren und
sich bereichern.
Jede neue Partnerschaft
ist willkommen
Nun könnte man meinen, dass die
Gründerjahre vorbei sind, die Versöhnungsphase unserer beiden Länder
weit hinter uns liegt. In der Tat,
die Versöhnungsarbeit scheint abgeschlossen. Die Neubegründung
von deutsch-französischen Freundschaften geht jedoch stetig weiter,
wie der Bürgermeister von Merville
in der Normandie vor kurzem bewiesen hat. Merville hat gerade eine
Partnerschaft mit Heringsdorf auf
der Insel Rügen begründet. Merville,
der Ärmelkanal-Anrainer verschwistert sich mit dem Heringsdorfer
Ostseeanwohner. Das Meer als Gemeinsamkeit – mehr Gemeinsamkeit
braucht es erst einmal nicht. Und
alles weitere, „la suite“, die Gestaltung ihrer Städtepartnerschaft,
liegt in den Händen der Bewohnerinnen und Bewohner der beiden Orte.
Das DFJW berät und unterstützt,
nicht nur finanziell, sondern auch
pädagogisch und inhaltlich bei den
Aktivitäten. Jede neue Partnerschaft ist uns willkommen und wir
hoffen natürlich auch auf viel Engagement im Jahr 2013, im Rahmen
des 50-jährigen Jubiläums des
Elysée-Vertrages.
Regine Dittmar, Referatsleiterin
SchulischerundaußerschulischerAustausch,
zuständigfür Städtepartnerschaften im DFJW
© OFAJ-DFJW
ten Handschlag zwischen Konrad
Adenauer und Charles de Gaulle
Kontaktaufnahmen, die zu freundschaftlichen Verbindungen geführt
haben. Zwischen dem Bundesland
Rheinland-Pfalz und der französischen
Region Burgund besteht seit mehr
als 50 Jahren eine Regionalpartnerschaft, die in ihrer Intensität und
Lebhaftigkeit als einzigartig bezeichnet w e r d e n k a n n . D a s Le b e n i n
beiden Regionen ist durch und durch
deutsch-französisch geprägt. Vom
Rathaus über die schulischen und
beruflichen Einrichtungen bis in den
Sportverein werden deutsch-französische
Austauschprogramme angeboten;
Rheinland-Pfälzer arbeiten im beruflichen Austausch in Burgund und
umgekehrt. Das Lernen der anderen
Sprache ist selbstverständlich, die
Kenntnis der Nachbarregion ist sehr
ausgeprägt und die Reiselust der
Bürger zwischen den beiden Regionen sehr groß. Die Regionalpartnerschaft Rheinland-Pfalz-Burgund ist
das Paradebeispiel einer dynamischen
deutsch-französischen Partnerschaft.
Anerkennung für ihr Engagement
erfuhr man in den beiden Regionen
ebenfalls durch die Verleihung des
Adenauer-de-Gaulle-Preises im Jahr
2002.
9
Dossier
Nouveaux outils de communication ?
Perspectives pour les échanges de jeunes des jumelages
franco-allemands
Daniel Poli vom IJAB erklärte den Teilnehmern wie soziale Netzwerke
und das Internet die internationale Jugendarbeit verändern.
Daniel Poli de l’IJAB explique aux participants comment les réseaux
sociaux et internet font évoluer les échanges internationaux de
jeunes.
Le centre de rencontres au bord de
la mer a été le spectacle d’échanges
animés, et pas seulement au moment
des pauses. Des tables rondes thématiques autour des possibilités de subventions, du coaching interculturel,
du volontariat européen et des 50 ans
du Traité de l’Elysée ont permis aux
participants de dialoguer avec les salariés de l’OFAJ, de leur poser des
questions et de faire part de leurs
suggestions. Lors d’une soirée, ils ont
également découvert de nouveaux
jeux de société pouvant servir à animer des rencontres de jeunes.
La conférence se doublait d’un projet radio franco-allemand. Des jeunes
ont ainsi réalisé des interviews dont le
résultat a été mis en ligne. Le festival
vidéo organisé chaque année par le
Conseil Général du Calvados et la
Basse-Franconie, sa région jumelle,
ainsi que le projet radio francoallemand entre Luc-sur-Mer et
Aschaffenburg avaient été choisis
comme exemples de bonnes pratiques ; leurs animateurs ont expliqué
en clôture de la conférence comment
les médias peuvent amener des jeunes
à s’engager dans des échanges.
ten Mal richtete das DFJW eine Tagung dieser Art aus.
In deutsch-französischen Arbeitsgruppen wurde angeregt darüber diskutiert, wie Medien für die Aktivitäten
im Rahmen von Städtepartnerschaften genutzt werden können. Bereits
existierende Webseiten, Blogs und die
Arbeit mit sozialen Netzwerken wurden vorgestellt. Auch der für die
deutsch-französischen Beziehungen
so bedeutenden geografischen Lage
des Tagungsorts wurde Rechnung getragen: Eine Arbeitsgruppe widmete
sich dem Thema der Erinnerungsarbeit in deutsch-französischen Jugendbegegnungen. Auch dem Memorial
Pegasus Bridge – die Brücke von
Ranville war 1944 die erste, die von
den Alliierten befreit wurde – wurde
ein Besuch abgestattet.
Im direkt am Meer gelegenen Tagungshaus boten nicht nur die Pausen die Möglichkeit zu regem Austausch. An Thementischen
zu
Fördermöglichkeiten, zum interkulturellen Coaching, zum deutschfranzösischen Freiwilligendienst und
zu 50 Jahre Elyséevertrag konnten die
Teilnehmer im direkten Dialog mit
DFJW-Mitarbeitern ihre Fragen stellen und Anregungen geben. Bei einem
Spieleabend konnten die Teilnehmer
außerdem neue Gesellschaftsspiele
ausprobieren, die sich auch für den
Einsatz in Jugendbegegnungen eignen.
Die gesamte Tagung wurde von einem deutsch-französischen Radioprojekt begleitet. Jugendliche machten Interviews. Die Ergebnisse wurden
auf einer Website veröffentlicht. Das
vom Conseil Général du Calvados
Quelles chances, quelles opportunités
o f fre n t l e s m é d i a s – l e s m é d i a s
traditionnels comme les nouveaux
médias – lorsqu’il s’agit de faire vivre
des jumelages de communes et de développer de nouvelles perspectives,
en particulier en vue d’échanges de
jeunes ? Quelles contraintes, quels
risques aussi, induisent-ils ? Ces interrogations ont été au centre de la
conférence pour représentants de coHeike Hartmann, OFAJ
mités de jumelage organisée par
Echanges extra-scolaires
l’OFAJ du 7 au 9 octobre 2011 à Merville
Franceville (Basse-Normandie), en
coopération
avec le Conseil
Général du Calvados et avec le
soutien
de
Perspektiven für den deutsch-französischen Jugendaustausch in
l’AFCCRE. Ces
Städtepartnerschaften
rencontres
se
tenaient pour la
cinquième fois.
Les participants, répartis en Welche Chancen und Möglichkeiten jährlich gemeinsam mit der Partnergroupes de travail franco-allemands, bieten die Medien – sowohl tradi- region Unterfranken ausgerichtete
ont réfléchi aux utilisations possibles tionelle als neue Medien –, um die Videofestival und das deutsch-frandes médias dans le cadre des jume- Städtepartnerschaften zu beleben zösische Radioprojekt zwischen Luc
lages. Des sites, des blogs, des und neue Perspektiven insbesondere sur mer und Aschaffenburg waren als
exemples de recours aux réseaux so- für den Jugendaustausch zu entwi- gute Praxisbeispiele ausgewählt und
ciaux déjà existants ont été présentés. ckeln? Welche Herausforderungen, konnten zum Abschluss der Tagung in
Le lieu de la rencontre, très significatif aber auch welche Risiken ergeben ihrer Projektpräsentation anschaudu point de vue des relations franco- sich daraus? Diese Fragen standen im lich darstellen, wie Medien junge
allemandes, n’a pas non plus été né- Mittelpunkt der Tagung, die das DFJW Menschen dazu anregen können, sich
gligé : un groupe s’est penché sur le in Zusammenarbeit mit dem Conseil in Austauschbegegnungen zu engatravail de mémoire lors des rencontres Général du Calvados und mit Unter- gieren.
binationales de jeunes et la visite du stützung der AFCCRE für VertreterHeike Hartmann, DFJW
mémorial Pegasus Bridge – en 1944, ce innen und Vertreter von StädteAusserschulische Jugendbegegnungen
pont de Ranville fut le premier pont partnerschaften vom 7.-9. Oktober
français à être libéré par les Alliés – 2011 in Merville Franceville (Basse-Norétait inscrite au programme.
mandie) organsierte. Bereits zum fünf-
© OFAJ-DFJW
Merville
©
Neue Wege der Kommunikation?
10
Dossier
Les jumelages
franco-allemands
Invention de l’après-guerre, les
jumelages permettent de saisir le rôle
de la société civile dans les processus
de sortie de guerre et de construction
de la paix. Essentiellement francoallemand jusque dans les années
1970, le jumelage est devenu le symbole de la réconciliation des ennemis
d’hier.
Les résistants à
l’avant-garde
Le premier jumelage franco-allemand,
conclu en 1950 entre Montbéliard et
Ludwigsburg, marque l’aboutissement d’un effort de compréhension
entre maires des deux pays, entrepris
dès 1948 à l’initiative d’intellectuels
suisses. Les Allemands qui participent à ces rencontres sont des démocrates qui, souvent, ont été victimes
du nazisme. Côté français, des résistants, seuls à disposer de la légitimité
nécessaire, ouvrent la voie, à l’instar
de Lucien Tharradin, maire de
Montbéliard, rescapé de Buchenwald.
De part et d’autre du Rhin, des anciens combattants s’engagent aussi
pour le rapprochement et la conclusion de jumelages, à l’image de celui
liant Saint-Étienne et Wuppertal en 1960.
La lente progression des jumelages
(25 en huit ans) atteste les difficultés
initiales du rapprochement, ce qui
s’explique par la persistance des ressentiments et le poids des tensions
politiques : le contentieux lié au statut de la Sarre, la question du réarmement de l’Allemagne et l’échec du
projet de Communauté européenne
de défense en 1954.
La relance européenne, à partir de
1957, favorise les jumelages. Au moment de la signature du traité de
l’Élysée (janvier 1963), on en recense
133. La lente transformation des
mentalités a ouvert la voie au traité.
À son tour, celui-ci donne une impulsion aux jumelages : en 1969, on en
compte plus de 400 ; en 1981, on fête
le 1 000e. Cette volonté de réconciliation avec l’ancien ennemi se mesure à
l’aune des partenariats avec les villes
du Royaume-Uni. Pays allié de la
France au cours du conflit, mais resté
un temps en marge de la construction européenne, il est relégué au second rang des jumelages après 1957.
Malgré leur nombre très élevé (environ 2 300 aujourd’hui), la part des
jumelages franco-allemands dans les
jumelages européens baisse : 69 % en
1970 ; 37 % en 2007. Outre l’essor des
partenariats lié à la mondialisation,
cela s’explique par l’arrivée à un seuil
de saturation, les trois quarts des populations française et allemande
étant déjà jumelées avec l’autre pays
par le biais des partenariats de communes, mais aussi de cantons, départements ou régions.
Les jumelages et
les deux Allemagnes
Dans les années 1950, on a d’abord
parlé d’« appariements », puis le terme
de « jumelages » s’est imposé, même
s’ils n’ont pas toujours été formalisés
par une charte et l’établissement de
comités. La situation s’est complexifiée avec les jumelages franco-estallemands. En l’absence de reconnaissance diplomatique (jusqu’en 1973),
Paris refusait de prendre en considération la plupart de ces partenariats. De
surcroît, l’association Échanges Franco-Allemands (plus tard appelée
France-RDA) établit des « jumelages »
avec des villes est-allemandes…
souvent sans, voire contre l’avis des
municipalités françaises concernées. Il
en résulte des écarts importants dans
les chiffres. Ainsi, selon des sources
est-allemandes, il y aurait eu une centaine de jumelages franco-estallemands en 1963 alors que Paris en
recensait 23 en 1969 et Bonn 39 en 1965 !
Reflétant ces tensions internationales, trois grandes associations ont
été à l’origine des jumelages. L’Union
internationale des Maires, apolitique
mais excluant les communistes, a été
fondée en 1950, à la suite des premières rencontres en Suisse. Le
Conseil des Communes d’Europe,
émanant du mouvement fédéraliste
européen, joua un rôle crucial pour
les jumelages, sans se limiter à la
sphère franco-allemande. Enfin,
Monde Bilingue, né en 1951, devenu
Fédération mondiale des Villes jumelées (FMVJ) en 1957, visait à la fraternité universelle. Soutenue par les progressistes, cette fédération voulait
promouvoir les relations Est-Ouest,
ouvrant une « guerre des jumelages »
avec les associations anticommunistes. À l’occasion des dix ans de la
RDA, en 1959, la FMVJ s’impliqua ainsi
dans la conclusion de jumelages
entre municipalités françaises communistes et est-allemandes, à l’instar
de Saint-Denis et Gera, ou encore du
20e arrondissement de Paris et du
district municipal de Lichtenberg à
Berlin-Est.
Motivations et
géographie des jumelages
Quelques traits généraux se dégagent des jumelages : le souci de s’allier
entre villes de taille, de nature et de
secteurs d’activités similaires. À l’origine, l’essentiel des partenariats fut
conclu avec des villes de la région parisienne, de la vallée du Rhône, de la
11
Dossier
Die deutsch-französischen
Städtepartnerschaften
Die Städtepartnerschaften sind eine
Erfindung der Nachkriegszeit. An ihnen lässt sich die Rolle der Zivilgesellschaften im Ausgang des Krieges bei
der Wiederherstellung des Friedens
erkennen. Während die Städtepartnerschaften bis in die 1970er Jahre
hinein hauptsächlich ein deutschfranzösisches Phänomen waren, sind
sie seitdem zu einem Symbol der Versöhnung geworden.
An der Spitze die
Widerstandskämpfer
Le premier jumelage
franco-allemand a
été conclu en 1950
entre Montbéliard
et Ludwigsburg.
Charles de Gaulle
avait choisi
Ludwigsburg en 1962
pour son discours
devant la jeunesse
allemande. Ce
discours marqua
une étape
importante dans le
rapprochement
franco-allemand.
Zwischen
Ludwigsburg und
Montbéliard
wurde 1950 die
erste deutschfranzösische
Städtepartnerschaft
geschlossen.
Charles de Gaulle
wählte Ludwigsburg 1962 als Ort
für seine „Rede
an die deutsche
Jugend“ aus.
Diese gilt als
wichtiger Schritt
zum deutschfranzösischen
Vertrag.
Bourgogne, du Nord et de l’Est. La
proximité frontalière joua d’évidence
un rôle, mais aussi la sociologie urbaine, politique et religieuse.
Aujourd’hui, les jumelages francoallemands se sont particulièrement
accrus dans les régions touristiques
(Bretagne, Val de Loire, Côte d’Azur),
à l’exception du Sud-Ouest, éloigné
et globalement peu densément peuplé, mais c’est toujours en Alsace,
Lorraine, Champagne-Ardennes,
Bourgogne et Limousin que leur proportion est la plus élevée par rapport
à l’ensemble des jumelages internationaux. À l’exemple de la HauteVienne ou du Calvados, la dimension
mémorielle, pour affronter les blessures du passé, devient importante
dans les partenariats.
Mentionnons enfin les jumelages
régionaux. Le premier d’entre eux,
conclu dès 1953 et officialisé en 1962,
lie la Rhénanie-Palatinat et la Bourgogne. Depuis les années 1980, la décentralisation en France a permis
d’accroître leur poids, si important
dans la construction de l’Europe des
régions.
Corine Defrance
Historienne et chercheur au CNRS
Die erste deutsch-französische
Städtepartnerschaft wurde im Jahr
1950 zwischen Montbéliard und Ludwigsburg geschlossen. Sie steht für
die erfolgreichen Bestrebungen von
Bürgermeistern beider Länder, zu
gegenseitiger Verständigung zu gelangen. Diese Bestrebungen nahmen
im Jahr 1948 auf Initiative von
Schweizer Intellektuellen ihren Anfang. Die deutschen Teilnehmer an
diesen Begegnungen waren demokratisch gesinnt und oftmals Opfer
des Nationalsozialismus. Auf französischer Seite ebneten Widerstandskämpfer wie Lucien Tharradin,
Bürgermeister von Montbéliard und
Überlebender von Buchenwald, den
Weg für die Annäherung, da nur sie
hierfür über die notwendige Legitimität verfügten. Auf beiden Seiten
des Rheins engagierten sich auch
ehemalige Kriegsteilnehmer für
Annäherung und die Gründung von
Städtepartnerschaften wie diejenige,
die seit 1960 Saint-Étienne und
Wuppertal verbindet.
Dass die Zahl der Städtepartnerschaften nur allmählich anwuchs (25
in 8 Jahren), zeugt von den Anfangsschwierigkeiten bei der Annäherung,
die auf das Fortbestehen von Ressentiments und politische Spannungen
zurückzuführen sind: der Konflikt um
den Status des Saarlandes, die Frage
der Wiederbewaffnung Deutschlands
und das Scheitern der Europäischen
Verteidigungsgemeinschaft im Jahr
1954.
Die Städtepartnerschaften profitierten dann von der Neubelebung
der europäischen Integration ab 1957.
Zum Zeitpunkt der Unterzeichnung
des Élysée-Vertrages (Januar 1963)
zählte man 133 Städtepartnerschaften. Der allmähliche Wandel der
Mentalitäten hatte das Terrain für
diesen Vertrag bereitet, und dieser
begünstigte seinerseits die Gründung
von
Städtepartnerschaften.
So
zählte man im Jahr 1969 mehr als 400
und 1981 wurde das Jubiläum der tausendsten Städtepartnerschaft gefeiert. Dieser Wille zur Versöhnung
mit dem einstigen Feind wird deutlich, wenn man außerdem die Partnerschaften mit Städten in Großbritannien in Betracht zieht. Obwohl
das Land während des Krieges an der
Seite Frankreichs stand, blieb es eine
Zeit lang abseits der europäischen Integration und fiel nach 1957 auf den
zweiten Platz bei den Städtepartnerschaften zurück.
Trotz ihrer sehr hohen Anzahl
(heute ungefähr 2.300) nimmt der
Anteil der deutsch-französischen
Städtepartnerschaften im europäischen Maßstab ab (69 % im Jahr
1970, 37 % 2007). Dies ist mit der Zunahme von Partnerschaften im Zuge
der Globalisierung sowie mit einer
gewissen Sättigung zu erklären, insofern als dass bereits drei Viertel der
französischen und der deutschen Bevölkerung durch Partnerschaften auf
Ebene der Kommunen, Kantone, Departements und Regionen miteinander verbunden sind.
Die Städtepartnerschaften und die zwei
deutschen Staaten
In den 1950er Jahren sprach man in
Frankreich zunächst von „appariements“, bevor sich der Begriff „jumelages“ durchsetzte, obwohl diese
nicht immer mittels Satzung und
Gremien institutionalisiert wurden.
Die Lage gestaltete sich zunehmend
komplexer mit der Gründung ost-
12
Dossier
Quelques traits généraux se dégagent
des jumelages: Le souci de s’allier entre
villes de taille, de nature et de secteurs
d’activités similaires comme Istres et
Radolfzell qui se trouvent toutes les
deux dans des régions touristiques,
et au bord de l’eau.
Eine Partnerschaft gehen in der Regel
Städte ähnlicher Größe und ähnlicher
Wirtschaftsstruktur ein, wie die
Partnerstädte Radolfzell und Istres,
beides Kleinstädte, die in Tourismusgebieten und am Wasser liegen.
deutsch-französischer Städtepartnerschaften. Angesichts der Tatsache, dass die diplomatische
Anerkennung der DDR erst 1973 erfolgte, weigerte sich Paris, die meisten dieser Städtepartnerschaften zu
registrieren. Hinzu kam, dass der
Verein „Échanges Franco - Allemands“
(später „Gesellschaft Frankreich –
DDR“ genannt) „Städtepartnerschaften“ mit ostdeutschen Städten
gründete, oft ohne Abstimmung mit
den
betroffenen
französischen
Stadtverwaltungen oder gar gegen
deren Willen. So erklären sich die
erheblichen Unterschiede bei den
Zahlen. Ostdeutschen Quellen zufolge gab es so 1963 etwa 100 ostdeutsch-französische
Städtepartnerschaften, während Paris 23 im
Jahr 1969 zählte und Bonn 39 im Jahr
1965!
Vor dem Hintergrund dieser internationalen Spannungen waren drei
große Vereine am Ursprung der Städtepartnerschaften. Die internationale
Vereinigung der Bürgermeister, die
zwar keinen politischen Charakter
hatte, aber Kommunisten ausschloss,
wurde 1950 im Anschluss an die ersten Begegnungen in der Schweiz gegründet. Eine maßgebliche Rolle für
die Städtepartnerschaften spielte
auch der Rat der Gemeinden und
Regionen Europas, welcher aus der
Europäischen Föderalistischen Bewegung hervorgegangen war und sich
nicht auf den deutsch-französischen
Raum beschränkte. Des Weiteren ist
die 1951 entstandene Organisation
Monde Bilingue (Zweisprachige Welt)
zu nennen (ab 1957 Globale Föderation der Städtepartnerschaften,
FMVJ), die sich für globale Eintracht
einsetzte. Von den Progressisten unterstützt, wollte dieser Verband die
Ost-West-Beziehungen fördern, was
einen „Krieg der Städtepartnerschaften“ mit antikommunistischen
Vereinen zur Folge hatte. Anlässlich
des zehnjährigen Bestehens der DDR
im Jahr 1959 begann die FMVJ, sich
für die Gründung von Partnerschaften zwischen Städten und Gemeinden, die von der Kommunistischen
Partei Frankreichs verwaltet wurden
sowie ostdeutschen Städten und Gemeinden einzusetzen. Beispiele hierfür sind Saint-Denis und Gera oder
das 20. Arrondissement von Paris und
der Ostberliner Stadtbezirk Lichtenberg.
Beweggründe und
Geografie der
Städtepartnerschaften
Die Städtepartnerschaften weisen
einige allgemeine Merkmale auf. Eine
Partnerschaft gehen in der Regel
Städte ähnlicher Größe und ähnlicher
Wirtschaftsstruktur ein. Anfangs
wurden Partnerschaften hauptsächlich mit Städten in der Region Paris,
im Rhonetal, in der Bourgogne sowie
im Norden und Osten geschlossen.
Natürlich spielte die geografische
Lage in Grenznähe dabei eine Rolle,
doch gleichermaßen die urbanen,
politischen und religiösen Gegebenheiten.
Inzwischen haben die deutschfranzösischen Städtepartnerschaf-
ten insbesondere in den Tourismusgebieten zugenommen (Bretagne,
Val de Loire, Côte d’Azur), mit Ausnahme des Südwestens, der weiter
entfernt gelegen und größtenteils
gering besiedelt ist. Ihr Anteil an den
europäischen Städtepartnerschaften insgesamt ist indes nach wie vor
im Elsass, in Lothringen, der Champagne-Ardenne, der Bourgogne und
im Limousin am höchsten. Das Beispiel der Departements HauteVienne und Calvados macht deutlich,
dass die Dimension der Erinnerung
bzw. der Auseinandersetzung mit
den Wunden der Vergangenheit bei
den Partnerschaften an Bedeutung
gewinnt.
Schließlich zu den Partnerschaften
auf regionaler Ebene: Die erste dieser
Partnerschaften zwischen Rheinland-Pfalz und Burgund wurde 1953
geschlossen sowie 1962 offiziell anerkannt. Seit den 1980er Jahren hat die
Dezentralisierung in Frankreich dazu
geführt, dass das Gewicht der regionalen Partnerschaften zugenommen
hat, was für das Europa der Regionen
von großer Bedeutung ist.
Corine Defrance
Historikerin und Wissenschaftlerin
am CNRS
13
Dossier
Job dans la ville jumelée
La bourse « Job dans la ville jumelée »
s’adresse aux jeunes entre 16 et 30 ans
désireux d’effectuer un stage volontaire ou un emploi saisonnier dans la
ville ou la région jumelée en Allemagne.
Les boursiers sont amenés à découvrir
le monde du travail outre-Rhin. C’est
aussi l’occasion idéale pour mieux
connaître la ville ou région jumelée.
Les comités de jumelage ou des services de la mairie aident souvent à
trouver les stages ou des jobs et à
organiser le séjour.
Deux pays pour
© privé-privat
un double cursus
L’été dernier,
Anne-Christine,
s’occupait des
enfants d’un
centre aéré dans la
ville jumelée en
France.
Anne-Christine
betreute im
vergangen Sommer
französische Kinder
in einem Ferienlager
der Partnerstadt.
Le département du Calvados en BasseNormandie est
jumelé avec le
district
de
Basse-Franconie en Bavière.
C’est la raison
pour
laquelle
j’ai pu bénéficier du programme « Job
dans la ville
jumelée » de
l’OFAJ quand
j’étais en troisième année de
double-cursus
ingénieurarchitecte
à
l’ESTP
(École
Spéciale
des
Travaux Publics) et à l’ENSAPLV (École
Nationale Supérieure d’Architecture de
Paris-La-Villette) à Paris.
Après un stage ouvrier et un stage
conducteur de travaux, j’ai voulu
poursuivre ma formation d’ingénieurarchitecte par un stage en agence
d’architecture Ropertz & Partners à
Schweinfurt en Bavière et en profiter
pour pratiquer l’allemand.
Grâce au Département Europe du
Département du Calvados, j’ai pu
partir en Basse-Franconie. J’étais logé
chez des Allemands près de Schweinfurt avec qui j’ai noué des liens d’amitié, faisant connaissance avec leurs
propres parents et les voisins du village au cours d’une Kirchweih. J’ai
profité d’un cadre de vie exceptionnel
au bord du Main, le longeant à vélo
pour me rendre à mon stage à
Schweinfurt.
Ce séjour a été l’occasion de découvrir la Franconie en profondeur avec
des amis sur place ou des jeunes participant à l’échange franco-allemand :
Bamberg, Würzburg, Nürnberg,
Rothenburg ob der Tauber, Coburg, la
Vierzehnheiligenkirche (incroyable pour
un architecte !).
Pendant mon stage, j’ai découvert
la conception architecturale allemande :
rigueur, soin du détail, saine ambiance
de travail. Je suis sorti plusieurs fois
avec mes collègues. J’ai apprécié la
pédagogie de mon maître de stage
qui m’a donné de plus en plus de responsabilités, du dessin d’un accueil
pour un cabinet médical à celui d’espaces extérieurs pour une opération
de trente logements.
Je me dis désormais : « Aller vivre et travailler en Allemagne ? Pourquoi pas ? »
Charles Stévenin (23 ans) de Caen
auf die Anzeige und saß am 1. Juli im
Zug nach Le Mêle. Untergebracht war
ich in Gastfamilien.
Das Centre de plein air ist eine
Kinderbetreuungsstätte, die in den
Ferien ein besonderes Programm für
Kinder zwischen vier und elf Jahren
anbietet, das mit den deutschen
Ferienspielen vergleichbar ist. Generell wurde vormittags meist gebastelt
und nachmittags sportliche Aktivitäten
angeboten.
Während
meines
Praktikums
musste ich feststellen, dass mein
Schulfranzösisch zwar sehr gut war,
um mich mit meiner Gastmutter zu
unterhalten, aber ich einfache, im
Umgang mit Kindern nützliche Dinge
wie „Enlèves tes chaussures“ oder
„Oú est ta casquette?“ einfach nicht
wusste. Insgesamt hat mir die Arbeit
im Centre sehr viel Spaß gemacht.
Die Arbeitsatmosphäre war gut. Die
Aktivitäten wurden im nachhinein
alle durchgesprochen, um aus Fehlern
zu lernen und um die guten Dinge
Job in der Partnerstadt
Mit dem DFJW-Programm „Job in der
Partnerstadt” können junge Leute
zwischen 16 bis 30 Jahren ein Praktikum oder einen Job in einer Firma,
Institution oder Verwaltung in der
Partnerstadt oder -region in Frankreich
machen. Dadurch können sie Arbeitserfahrungen im Ausland sammeln
und gleichzeitig die Partnerstadt
besser kennenlernen. Der Partnerschaftsverein oder die Stadtverwaltung unterstützt die jungen Leute
häufig bei der Kontaktaufnahme mit
der Partnerstadt und bei der Organisation des Aufenthalts.
Wirkliche Einblicke in
das französische Leben
beizubehalten. Auch die Arbeit mit
den Kindern war sehr schön. Allerdings hatte ich zu Beginn Autoritätsprobleme, da es mir schwer fiel,
mit den Kindern auf Französisch zu
schimpfen.
Mein Fazit ist durch und durch positiv. Ich würde diese Art von Arbeit
jedem weiterempfehlen, der Frankreich
näher kennen lernen will. Mein Französisch hat sich unglaublich gebessert und ich habe neue Freunde
gewonnen. Ich kann mir gut vorstellen mich künftig in der Städtepartnerschaft Le Mêle-Falkenstein zu engagieren. Dieser Aufenthalt hat es
mir ermöglicht, wirkliche Einblicke in
das französische Leben zu gewinnen.
Anne-Christin Lieberknecht
(19 Jahre) aus Glashütten
Im März 2011 erschien in unserer
Lokalzeitung ein Artikel über das
Partnerschaftskomitee von Falkenstein im Taunus und Le Mêle sur
Sarthe, die einer jungen Deutschen
oder einem jungen Deutschen anbieten, vier Wochen in Le Mêle zu arbeiten.
Ich hatte bereits mehrmals Urlaub
mit meiner Familie in Frankreich verbracht und wollte unbedingt einmal
wirklich in Frankreich leben, um die
französische Kultur von innen kennenzulernen. Und so antwortete ich
14
Dossier
Städtebotschafter: Was genau
ist darunter zu verstehen?
Qu’est-ce qu’un Jeune
Ambassadeur ?
Nadja: Ziel des Programms ist es,
der Partnerschaft zwischen Nantes
und Saarbrücken mehr Dynamik zu
verleihen, das Bild zu verjüngen und
Jugendliche zu mobilisieren, nach
Frankreich oder Deutschland zu
gehen. Das Botschafterprogramm
existiert seit 2008 zwischen den beiden Städten und wird durch das DFJW
im Rahmen des Programms „Arbeit
beim Partner“ gefördert und erlaubt
einer jungen Person bis zu 30 Jahren
ein Jahr in der Partnerstadt zu verbringen.
Aurelle : La Jeune Ambassadrice
représente pendant un an sa ville
d’origine dans la ville jumelée.
L’objectif est de faire découvrir la ville
jumelée et la région aux jeunes, de
dynamiser les relations entres les
deux villes qui sont jumelées depuis
1965. La Jeune Ambassadrice est une
personne de moins de 30 ans. Le programme est soutenu par l’OFAJ, dans le
cadre du programme « Travail chez le
partenaire ».
Wie ist das Programm zeitlich
organsiert?
Comment se déroule le
programme ?
Aurelle : Moi, j’ai commencé en
septembre et Nadja déjà en février.
Nous allons rester une année toutes
les deux, mais pas en même temps.
C’est vraiment très pratique en arrivant d’avoir quelqu’un à Nantes qui
connait déjà le projet, à qui on peut
poser des questions et qui a déjà des
contacts.
Nadja: Der Einsatz der Städtebotschafter in Nantes und Saarbrücken ist
zeitversetzt. Ich habe im Februar angefangen und Aurelle im September
und wir bleiben beide ein Jahr, nur
zeitversetzt. Das hat einen praktischen
Grund. Es wurde beschlossen, den Beginn um sechs Monate zu versetzten,
damit der Start für die Neue durch die
Hilfe der Anderen erleichtert werden
kann und eine gewisse Kontinuität
gewahrt wird.
Können Sie kurz erläutern, wie die
Idee zu den Städtebotschaftern
entstanden ist?
Pouvez-vous nous raconter comment est née l’idée des Jeunes Ambassadeurs?
Nadja: Durch erste Erfahrung mit
der amerikanischen Partnerstadt
Jacksonville kann man Nantes als
treibende Kraft beschreiben. Ein
zweiter Einfluss ist die gute Zusammenarbeit zwischen dem Frankreichzentrum in Saarbrücken und dem
Centre Culturel Franco-Allemand
(CCFA) in Nantes, die schon sehr
lange besteht. So entstand die Idee,
diese Punkte zu verknüpfen und zu
offizialisieren, woraus letztendlich
das
Städtebotschafterprogramm
entstanden ist.
Aurelle : Entre 2006 et 2007 la ville
de Nantes a mis en place le programme des Jeunes Ambassadeurs
avec Jacksonville, sa ville partenaire
aux Etats-Unis. L’envie de continuer
sur cette lancée et la coopération
entre le Frankreichzentrum et le
Centre Culturel Franco-Allemand
(CCFA), deux institutions qui travaillent ensemble depuis longtemps,
a donné naissance au programme
entre Nantes et Saarbrücken.
Welche Aufgaben fallen Ihnen
konkret zu?
Quelles sont concrètement vos
tâches?
Aurelle : Nous avons plusieurs
tâches, dont l’aide à la mobilité professionnelle des jeunes entre Saarbrücken
et Nantes. Pour cela, je crée des
partenariats avec des entreprises
nantaises qui acceptent des étudiants allemands comme stagiaires.
On participe aussi à l’organisation de
projets culturels franco-allemands de
différentes associations. Par exemple,
le photo-marathon qui a lieu simultanément à Saarbrücken et Nantes,
l’atelier photo avec un artiste sarrois
ou bien l’atelier franco-allemand de
théâtre. En tant que Jeune Ambassadrice, on est aussi le contact principal, on aide à la communication et à
la recherche de partenaires ou de
participants à des ateliers. Bien sûr on
fait aussi la promotion de notre ville
d’origine dans la ville partenaire lors
des différents stands de promotion.
Nadja: Zum einen berate ich Studenten, die ein Praktikum in Saarbrücken
suchen, d.h. dass ich ihnen bei den
Bewerbungen helfe, dass ich ihnen die
Unterschiede zwischen deutschen und
französischen Bewerbungen erkläre.
Außerdem stelle ich den Kontakt zu
verschiedenen Partnern her. Als
Städtebotschafterin begleite ich vor
allem kulturelle Projekte im Bereich
Foto und Theater. Da gibt es zum einen
den Foto-Marathon, der gleichzeitig in
Saarbrücken und Nantes stattfindet
und zum anderen den Fotoworkshop
mit einem saarländischen Fotografen.
Ende Oktober haben wir einen deutschfranzösischen Theaterworkshop veranstaltet. Meine Aufgabe ist es, diese
Projekte zu begleiten und die Kommunikation zu unterstützen. Außerdem helfe
ich bei der Teilnehmersuche und fungiere
als Kontaktperson.
© privé-privat
Wir verjün
Nous avon
15
Dossier
Aurelle Garnier, 23 ans, est originaire de Loire-Atlantique. Depuis
septembre 2011, elle travaille pour une durée d’un an au Pôle
France de l’université de la Sarre en tant que Jeune Ambassadrice
de la ville de Nantes, à Saarbrücken.
Naja Altpeter, 24 Jahre, aus Saarbrücken, arbeitet seit Februar 2011
für ein Jahr im Centre Culturel Franco-Allemand in Nantes als
Städtebotschafterin für ihre Heimatstadt Saarbücken.
ngen das Bild
ns un rôle de facilitateur
Treffen Sie sich regelmäßig, um
Projekte zu planen, zu besprechen?
Vous voyez-vous régulièrement
pour coordonner votre travail ?
Nadja: Auf Grund der Entfernung
sehen wir uns nur selten, aber wir tauschen uns täglich per Email aus und telefonieren oft miteinander, damit wir immer auf dem neusten Stand sind, woran
die andere gerade arbeitet. Ende November werden wir uns in Saarbrücken treffen, um uns persönlich auszutauschen.
Aurelle : On ne se voit pas en personne, mais on se téléphone toutes les
semaines et on s’envoie des emails
régulièrement pour être au courant de
ce que l’autre fait. On peut dire qu’on
est vraiment en contact permanent.
Inwiefern können Sie mit Ihren Projekten die Städtepartnerschaften
zwischen Nantes und Saarbrücken
fördern?
Comment parvenez-vous, à travers
des projets, à faire avancer le jumelage entre Nantes et Sarrebruck ?
Aurelle : Le rôle de la Jeune Ambassadrice est de représenter la ville
d’origine dans la ville jumelée et de
faire connaitre le jumelage auprès de
la population. Nous avons un rôle de
facilitateur dans le jumelage. On
cherche aussi à développer une certaine mobilité justement auprès des
jeunes. Après, eux, ils développent
une meilleure connaissance de la ville
partenaire ce qui permet de donner
envie de retourner à Nantes ou en
France une deuxième fois.
Nadja: Wir fördern die Partnerschaft
allein schon durch unsere Präsenz in der
jeweiligen Partnerstadt. Wir sind aber
auch Ansprechpartner für Firmen oder
Vereine, die gerne zusammen arbeiten
würden. Es ist besonders wichtig an die
Jugendlichen zu denken. Wir versuchen
das durch unsere Arbeit auf professioneller und kultureller Ebene.
Welche Bedeutung messen Sie
selbst der Städtepartnerschaft zu?
D’après-vous, quel rôle joue le
jumelage ?
Nadja: Städtepartnerschaften sind
etwas ganz großartiges. Anfangs ging
es hauptsächlich um die Aussöhnung.
Dieses Ziel ist erreicht. Heute zählen
andere Bereiche wie die kulturelle
oder politische Zusammenarbeit.
Besonders wichtig ist die persönliche
Komponente, die immer noch zu
spüren ist. Ich habe bei Reisen mit Jugendlichen nach Saarbrücken erlebt,
dass einige Vorurteile hatten. In Saarbrücken angekommen, hat man in
ihren Gesichtern ablesen können,
dass sie sehr erstaunt und positiv
überrascht waren. Ich glaube, dass
ein solcher Austausch einiges in den
Köpfen der Jugendlichen bewegen
kann. Außerdem können die Städte
noch gegenseitig voneinander lernen
und die eigene Arbeit so bereichern.
Saarbrücken und Nantes sind insofern ein gutes Beispiel, weil sie auch
auf städtebaulicher Ebene miteinander kooperieren.
Aurelle : Ce que je trouve très intéressant, c’est la possibilité pour deux
villes de garder contact, de comparer,
de voir ce qu’il se passe ailleurs, de
travailler ensemble sur différents projets. Cela permet à la ville ou même à
la population qui participe, une vraie
ouverture vers l’autre, de développer
une expérience commune et créer des
amitiés entre les différents participants. C’est quelque chose de fort de
participer à un jumelage. Il y a aussi
des gens qui ne sont jamais partis en
Allemagne, mais justement le jumelage avec Saarbrücken leur permet d’y
partir et de découvrir l’autre.
Wie sind Sie auf das Programm aufmerksam geworden? Wie kann man
selbst Städtebotschafter werden?
Comment avez-vous pris connaissance du programme? Comment
devient-on Jeune Ambassadeur ?
Aurelle : Moi, j’ai fait un stage à
Saarbrücken, lors du festival de
théâtre franco-allemand « Perspectives ». Dans le cadre de mon stage,
j’ai essayé de faire le lien entre le festival et la ville de Nantes. C’est comme
ça que j’ai connu le programme. Il me
paraissait très intéressant de présenter ma propre ville à l’étranger.
Pour participer au programme, il est
important de bien connaître la ville de
Nantes, voire d’en être originaire,
d’avoir de très bonnes connaissances en
allemand et d’avoir moins de 30 ans.
Nadja: Bei mir war es eigentlich
ähnlich wie bei Aurelle. Ich war 2009
zum Auslandssemester in Nantes. In
der Zeit habe ich das CCFA und seine
Aktivitäten kennengelernt und bin so
auf das Städtebotschafterprogramm
aufmerksam geworden. Der Wunsch
nach einer längerfristigen und berufsqualifizierenden Berufserfahrung
in Frankreich hat mich schließlich zu
dieser Stelle geführt.
Das Programm richtet sich an Personen, die aus Saarbrücken kommen oder
Saarbrücken sehr gut kennen. Es ist
wichtig, dass man das Umfeld kennt,
um die Stadt gut in Nantes repräsentieren zu können. Die Person sollte
nicht älter als 30 Jahre sein und sehr
gute Französischkenntnisse haben.
16
Dossier
Les jumelages franco-allemands
dans l’Union européenne
Le jumelage,
comment ça marche ?
Concrètement, un jumelage est un
engagement politique entre deux collectivités locales à travers la signature
par les maires d’une convention ou
d’un serment de jumelage. Le projet de
jumelage doit avoir été validé par les
conseils municipaux. Les activités du
jumelage peuvent être en partie ou totalement gérées et organisées par une
association ou un comité de jumelage,
en partenariat avec la municipalité, selon une répartition des
« Le jumelage, c’est
tâches à définir.
Le jumelage est établi
la rencontre de deux
pour une durée non limicommunes qui ententée dans le temps, ce qui
dent s’associer pour
permet de s’assurer de la
agir dans une perspecpérennité des liens et des
tive européenne, pour
actions engagées. Ce lien
confronter leurs profournit un cadre d’action
blèmes et pour dévedans lequel peuvent s’inscrire
lopper entre elles des
toutes sortes de projets réaliliens d’amitié de plus en
sés par les différents acteurs
plus étroits »
locaux (établissements
scolaires, associations,
Jean Bareth,
services municipaux…).
1er Secrétaire Général du
Ces actions visent à favoConseil des Communes d’Europe
riser les échanges d’expériences et d’opinions entre
citoyens européens et
permettent une première initiation à la
mobilité en Europe, grâce au cadre sécurisant que représente l’hébergement
familial pour les plus jeunes et leurs parents.
Les jumelages sont ainsi des occasions d’échanges, dans un climat de
confiance et dans une ambiance de
convivialité. Parce qu’ils sont des lieux
de rencontre, de dialogue, d’initiatives
entre les Européens de tous horizons,
ils représentent un outil particulièrement pertinent de la prise de
conscience de la citoyenneté et de
l’appartenance européenne.
En Europe, la France et l’Allemagne
sont les deux pays qui comptent le plus
de jumelages, tous pays confondus. De
chaque côté du Rhin, les jumelages
sont une vraie tradition puisque dans
chacun de nos pays, il existe environ
6000 jumelages. Parmi ceux-ci, envi-
ron 2200 sont des jumelages franco-allemands, ce qui fait de chaque pays le
premier partenaire de l’autre.
En plus d’être très nombreux, les jumelages franco-allemands sont également les plus actifs et les plus ouverts.
En effet, grâce notamment à l’Office
franco-allemand pour la Jeunesse, et
au soutien de la Commission Européenne à travers le programme
« L’Europe pour les citoyens » (voir ciaprès), les jumelages franco-allemands
bénéficient d’aides leur permettant de
réaliser de nombreux échanges et
rencontres.
Si aujourd’hui se créent moins de
nouveaux jumelages franco-allemands
que dans les années 1965 à 1990 (l’un
des pics se situant en 1966, soit
quelques années seulement après la
signature du Traité de l’Elysée et la
création de l’OFAJ), ces jumelages restent les plus actifs de tous. Les statistiques du programme « L’Europe pour
les citoyens » montrent notamment
que les communes françaises et allemandes sont les plus présentes parmi
les bénéficiaires du programme.
Sur le chemin
de l’Europe
Les partenaires français et allemands
ont également su s’ouvrir à d’autres
partenaires européens : lorsqu’une
commune française ou allemande a
plusieurs partenaires européens, l’un
de ces partenaires est presque toujours
une ville ou commune française ou
allemande, et historiquement c’est
bien souvent le premier jumelage qui
avait été créé. Les jumelages francoallemands, loin d’être repliés sur euxmêmes, constituent un réel outil d’apprentissage européen.
Les institutions européennes reconnaissant aux jumelages cette capacité à
promouvoir la citoyenneté européenne,
elles soutiennent leurs activités à travers le
programme « L’Europe pour les citoyens ».
L’action 1 du programme intitulée
« Des citoyens actifs pour l’Europe »
vise à encourager notamment les communes jumelées, à proposer des activi-
Les jumelages permettent aux jeunes
souvent une première initiation à la
mobilité européenne.
Städtepartnerschaften ermöglichen
jungen Menschen häufig eine erste
europäische Mobilitätserfahrung.
tés de sensibilisation européenne à l’occasion des rencontres ponctuelles
(mesure 1.1) qu’elles organisent ou dans
le cadre des réseaux de coopération
(mesure 1.2) qu’elles mettent en place.
Ce programme est placé sous la
responsabilité de la Direction Générale
de la Communication et est géré par
l’Agence Exécutive Éducation, Audiovisuel,
Culture de la Commission européenne.
Chaque année, plusieurs centaines de
projets européens entre villes jumelées
sont soutenus dans le cadre de l’action« Des citoyens actifs pour l’Europe ».
L’un des enjeux pour l’évolution des
jumelages franco-allemands est aujourd’hui de s’ouvrir d’avantage, notamment en direction des jeunes
avec moins d’opportunité et de façon
générale vers les citoyens qui sont a
priori le plus éloignés de l’idée d’Europe.
Cette ouverture pourrait également prendre une dimension solidaire, dans le cadre de projets communs avec des pays tiers et dans la
perspective d’une coopération.
L’Association Française du Conseil
des Communes et Régions d’Europe
(AFCCRE) poursuit ses travaux de réflexion sur l’avenir des jumelages
dans le cadre de sa Commission
franco-allemande, dont la prochaine
manifestation se tiendra les 26-27
janvier prochains à Nantes.
Valérie Loirat
Permanent pédagogique de l’OFAJ à
l’AFCCRE
17
Dossier
Die deutsch-französischen
Städtepartnerschaften in der
Europäischen Union
Wie funktioniert eine
Städtepartnerschaft?
© AFCCRE
Eine Städte- bzw. Regionalpartnerschaft ist ein politischer Zusammenschluss zwischen zwei Gebietskörperschaften, die durch eine von den
Bürgermeistern unterzeichnete
Vereinbarung oder Partnerschaftsurkunde besiegelt wird. Ein Vorhaben
zur Gründung einer Städtepartnerschaft muss von den Stadträten für
gültig erklärt werden. Aktivitäten im
Rahmen einer Städtepartnerschaft
können gemäß einer festgelegten
Aufgabenverteilung in Zusammenarbeit
mit der Stadtverwaltung teilweise
oder im Ganzen von einem Verein oder
einem Partnerschaftskomitee geleitet
und organisiert werden.
Die Städtepartnerschaft wird für
unbegrenzte Zeit gegründet, wodurch der Austausch bzw. die initiierten Projekte langfristig angelegt
sind. Dies bietet einen Handlungsrahmen, in dem unterschiedlichste
Projekte der lokalen
„Eine StädtepartnerAkteure Platz finden
(wie z.B. Schulen,
schaft ist eine Beziehung
Vereine, kommunale
zwischen zwei Städten, die
Dienste). Die Aktivisich zusammenschließen, um
täten sollen den Ergemeinsam europäisch zu
fahrungs- und Meihandeln, sich über Probleme
nungsaustausch der
auszutauschen und immer
Bürger Europas anreengere freundschaftliche
gen und ermöglichen
Bande zu knüpfen.“
es dank der sicheren
Unterbringung
in
Jean Bareth,
Gastfamilien
auch
1. Vorsitzender des Rates der
den Jüngsten und
Gemeinden und Regionen Europas
ihren Eltern, eine
erste europäische Mobilitätserfahrung zu
machen. Städtepartnerschaften bieten also in vertrauensvollem Rahmen
und gastlicher Atmosphäre Gelegenheit zum Austausch. Sie ermöglichen
die Begegnung, den Dialog und die
Umsetzung zahlreicher Initiativen
von Europäerinnen und Europäern
ganz unterschiedlicher Herkunft.
Sie bilden somit ein besonders wirksames Mittel zur Förderung der
europäischen Identität und des Zugehörigkeitsgefühls zu einem gemeinsamen Europäischen Haus.
Von allen Ländern in Europa haben
Deutschland und Frankreich die
größte Anzahl an Städtepartnerschaften.
Sie sind auf beiden Seiten des
Rheins Tradition. Es gibt rund 6.000
Städtepartnerschaften, von denen
2.200 deutsch-französische Kooperationen sind. Somit ist für beide Länder
das jeweils andere Land bei den Städtepartnerschaften der wichtigste
Partner.
Die deutsch-französischen Städtepartnerschaften sind nicht nur
zahlenmäßig sehr stark, sondern
zeichnen sich außerdem durch eine
sehr rege Aktivität und große Offenheit aus. So kommen den deutschfranzösischen Städtepartnerschaften dank der Unterstützung durch
das Deutsch-Französische Jugendwerk und der Europäischen Kommission im Rahmen des Programms
„Europa für Bürgerinnen und Bürger“
(siehe unten) Fördermittel zugute,
die es ihnen ermöglichen, zahlreiche
Austauschprojekte und Begegnungen ins Leben zu rufen.
Obwohl heute weniger Neugründungen deutsch-französischer
Städtepartnerschaften zu verzeichnen sind als zwischen 1965 und 1990
(ein Spitzenwert wurde im Jahr 1966
erzielt, also nur wenige Jahre nach
der Unterzeichnung des Élysée-Vertrags und der Gründung des DFJW),
sind diese nach wie vor am aktivsten
von allen. Die Statistik des Programms „Europa für Bürgerinnen
und Bürger“ zeigt insbesondere, dass
deutsche und französische Gemeinden diejenigen sind, die am häufigsten durch das Programm gefördert
werden.
Auf dem Weg
nach Europa
Darüber hinaus verstanden es die
deutschen und französischen Partner,
sich anderen europäischen Partnern
gegenüber zu öffnen: Hat eine
deutsche oder französische Gemeinde
mehrere europäische Partnergemeinden, so ist eine von ihnen fast immer
in Deutschland bzw. Frankreich
angesiedelt. Historisch betrachtet
ist dies oft diejenige Kooperation, die
als erste gegründet wurde. Die
deutsch-französischen Städtepartnerschaften sind also keineswegs auf
sich selbst fixiert, sondern stellen
häufig den Ausgangspunkt und das
Experimentierfeld zu einer europäischen
Öffnung dar.
Die europäischen Institutionen
erkennen die Städtepartnerschaften
als wichtige Instrumente zur Förderung
der europäischen Identität an und
unterstützen deren Aktivitäten im
Rahmen des Programms „Europa für
Bürgerinnen und Bürger“.
Aktion 1 des Programms mit dem
Titel „Aktive Bürgerinnen und Bürger
für Europa“ fördert vor allem Sensibilisierungsinitiativen verschwisterter
Gemeinden für Europa, sei es im
Rahmen der von ihnen organisierten
punktuellen Begegnungen (Maßnahme 1.1) oder der von ihnen geschaffenen Kooperationsnetzwerke
(Maßnahme 1.2).
Dieses Programm obliegt der Federführung der Generaldirektion
Kommunikation und steht unter der
Leitung der Exekutivagentur für
Bildung, Audiovisuelles und Kultur
der Europäischen Kommission. Jedes
Jahr werden im Rahmen des Programms „Aktive Bürgerinnen und
Bürger für Europa“ mehrere Hundert
europäische Projekte von verschwisterten Städten gefördert.
Eine der Herausforderungen für
die deutsch-französischen Städtepartnerschaften besteht heute
darin, sich weiter zu öffnen, insbesondere im Hinblick auf benachteiligte Jugendliche und darüber hinaus
grundsätzlich denjenigen Bürgern
gegenüber, die der europäischen Idee
am fernsten stehen.
Diese Öffnung kann solidarisch
g e s t a l t e t w e r d e n , z . B. in Form
gemeinsamer Projekte mit Drittländern im Hinblick auf eine mögliche
Kooperation.
Die Association Française du
Conseil des Communes et Régions
d’Europe (AFCCRE) setzt ihren Gedankenaustausch zur Zukunft der
Städtepartnerschaften im Rahmen
ihrer deutsch-französischen Kommission fort, deren nächstes Treffen am
26. und 27. Januar 2011 in Nantes
stattfinden wird.
Valérie Loirat,
Pädagogische Mitarbeiterin
des DFJW bei AFCCRE
18
Dossier
Partenariat sportif entre la
Bourgogne et le Rhénanie-Palatinat
Lors des premières rencontres
entre sportifs de RhénaniePalatinat et de Bourgogne, il
s’agissait avant tout de dépasser l’étape de la réconciliation
entre citoyens de deux pays,
profondément marqués par les
deux grandes guerres. Passées
les premières difficultés relationnelles, l’Amicale Bourguignonne des Sports (ABS), le
Landessportbund RheinlandPfalz (LSB RLP) et l’OFAJ ont
construit progressivement un
réseau de relations sportives
franco-allemandes ouvert à
d’autres régions ou pays partenaires. Les programmes organisés conjointement avec la
Lorraine, comme par exemple la
formation d’élèves-animateurs,
ou bien les rencontres handisports que les ligues de Bourgogne, de Rhénanie-Palatinat
et de Komárom-Esztergom en
Hongrie, organisent chaque année,
illustrent bien cette ouverture.
Plus de 150 rencontres sportives ont lieu chaque année. Une
quarantaine
d’échanges,
comme par exemple les ren-
L’avenir des jumelages sportifs passe
par l’ouverture vers d’autres partenaires
européens. C’est ainsi que, grâce au
soutien de l’OFAJ, la région de Valence
en Espagne et celle de KomáromEsztergom en Hongrie, ont pu être
associées depuis plus de vingt ans.
Après 50 ans d’existence, non seulement le jumelage n’a rien perdu de sa
vitalité, mais il s’enrichit, chaque année
d’une dizaine de nouveaux contacts
établis à l’occasion de la bourse de
partenariats sportifs.
Si ce 50ème anniversaire permet de
regarder le passé, c’est aussi et surtout
l’occasion de préparer le futur. L’avenir
des échanges franco-allemands de
jeunes sera d’ailleurs le thème d’une
« table ronde » qui se tiendra le 1er juin
2012 au « Landtag » de RhénaniePalatinat.
Le LSB RLP, l’ABS, le CROS et tous les
acteurs des jumelages sportifs sont
confiants dans la capacité des nouvelles
générations à développer, avec de nouvelles idées, les coopérations que les
plus anciens ont initiées.
Daniel Mouret
Permanent pédagogique de l’OFAJ au
Landessportbund Rheinland-Pfalz
Ein einmalig dichtes Netzwerk
kommt heute fast allen deutschfranzösischen Erwartungen entgegen. Mehr als 150 Städtepartnerschaften sorgen dafür und der
regelmäßige Dialog von Parlamentariern, Ministerien, Behörden, Kammern,
Verbänden, Vereinen, Kultureinrichtungen und Unternehmen.
Drive für die Zukunft hat die
Partnerschaft
Rheinland-Pfalz
Burgund aber nicht nur deswegen.
FranceMobil und DeutschMobil werben an den Schulen für das Erlernen
der Sprache des Nachbarn. 80
Schulpartnerschaften pflegen regelmäßig Austausch. Sportbegegnungen
des Landessportbunds Rheinland-Pfalz
und der Association Bourguigonne des
Sports sowie Vorlesewettbewerbe und
Jugendseminare
des
Partnerschaftsverbandes Rheinland-Pfalz
Burgund und seines französischen Pendants machen die interregionale
Partnerschaft für Jugendliche spannend, übrigens auch für junge Leute
aus der polnischen Region Oppeln und
der tschechischen Region Mittelböhmen,
mit denen sich Rheinland-Pfalz und
Burgund im Jahr 2003 zu einem Vierernetzwerk zusammengeschlossen haben.
Studieren kann man, klar, in einem
der 8 deutsch-französischen Studiengänge der Universitäten in Mainz
und Dijon! Und Praktika im Partnerland machen? Pas de problème, dank
Spectacle de
Hip-Hop des
groupes « Nuance »
de Dijon et
« Dangerous » de
Mayence.
Gemeinsame
Hip-HopVorführung der
Gruppen „Nuance“
aus Dijon und
„Dangerous” aus
Mainz.
contres de trampoline entre
Nevers Gym Trampoline et le
MTV Bad Kreuznach ou de football féminin entre le 1.FFC Montabaur et la Football Club Lézinnes, bénéficient de subventions de l’OFAJ.
Les autres rencontres se déroulent
avec ou sans le soutien financier du LSB.
Le jumelage est avant tout celui des
clubs, associations, comités et ligues
des deux régions. Un tel développement ne serait pas possible sans les
coopérations établies avec la Maison de
Bourgogne à Mayence, la Maison de
Rhénanie-Palatinat à Dijon, l’Union
pour la coopération Bourgogne/RhénaniePalatinat, le « Partnerschaftsverband
Rheinland-Pfalz-Burgund » et, bien
évidemment, le Comité Régional Olympique et Sportif de Bourgogne (CROS),
relais indispensable avec l’ensemble du
mouvement sportif bourguignon.
Über die Partnerschaft RheinlandPfalz Burgund muss man eigentlich
im Plural reden! Denn die erste Partnerschaft zwischen einem deutschen
Land und einer französischen Region
besteht aus einer Vielzahl von Partnerschaften. Den Anfang machte
1956/57 die Zivilgesellschaft. Die politischen Körperschaften und die
Sportverbände zogen 1962 mit Kooperationsabkommen nach. Was alle
Akteure einte, war der Wille zur
Verständigung und zur Zusammenarbeit. Nicht zuletzt deswegen waren
sie Wegbereiter des Elyséevertrages
vom 22. Januar 1963.
Ende Juni 2012 beim 50jährigen Jubiläum der offiziellen Beziehungen
zwischen Land und Region in Dijon
wird der rheinland-pfälzisch burgundischen Pioniertat gedacht werden und an die Zukunft.
der Vermittlung des Hauses Burgund
in Mainz und der Maison de RhénaniePalatinat in Dijon! Ganz neu ist der
deutsch-französische Freiwilligendienst. Die Initiative beider „Botschaften“ wird – wie viele der genannten
Jugend-Programme – vom DFJW
unterstützt: Junge Leute aus Rheinland-Pfalz und Burgund, aber auch
aus Oppeln und Mittelböhmen können ein Jahr als Freiwilliger in einer
ökologischen
Einrichtung
in
Deutschland oder Frankreich verbringen. „Regional handeln und europäisch
denken“ heißt das Erfolgsrezept der
Partnerschaft Rheinland-Pfalz
Burgund. Es ist ein gutes Motto für die
Zukunft.
Till Meyer,
Leiter des Hauses Rheinland-Pfalz
in Dijon
©LSB Rheinland-Pfalz
Drive für die nächsten 50 Jahre:
Partnerschaft Rheinland-Pfalz Burgund
19
Dossier
Anna de Radio
Klangbrett
(à gauche) et
Jessica de FM’air
(à droite), une équipe
franco-allemande
en reportage à
Aschaffenburg
Anna von Radio
Klangbrett (links)
und Jessica von
FM‘air (rechts), das
deutsch-französische
Reporterteam
auf Reportage in
Aschaffenburg
Depuis 2009, Radio Klangbrett, basée
à Aschaffenburg, et FM’air, de Lucsur-Mer, organisent régulièrement
des rencontres de jeunes. Ces rencontrent s’inscrivent dasn le cadre du
jumelage entre le département du
calvados et la Basse-Franconie. A la
fin du mois d’octobre 2011, sept
jeunes Français et huit jeunes
Allemands passionnés de radio se
sont retrouvés pendant cinq jours à
Aschaffenburg, encadrés par un
groupe binational de cinq jeunes
adultes actifs auprès des deux radios.
Au programme : des activités nom-
temps file quand on est en live !
Qu’est-ce qu’on diffuse maintenant –
une chanson allemande ou une
française ? Et ensuite, on interviewe
qui ? Faut-il plutôt le décider en
amont, ou choisir sur le moment ?
Pas facile de se retrouver avec autant
de monde dans le studio, même pour
le présentateur le plus aguerri… mais
le résultat n’en était que plus beau :
une émission pleine d’émotions
fortes !
Ces deux heures représentaient
l’aboutissement de deux ans et demi
d’échanges : quatre séjours riches en
Echange radio entre
Aschaffenburg et Luc-sur-Mer
breuses et variées, privilégiant une
approche ludique et expérimentale.
Une équipe binationale réalisait
chaque jour des prises de son pendant les activités. Le séjour s’est terminé sur un temps fort : deux heures
d’émission en commun et bilingue.
La prochaine rencontre se déroulera à
Luc-sur-Mer en novembre 2012. D’ici
là, voici quelques impressions du séjour à Aschaffenburg :
« Le compte à rebours était en
marche… ce soir-là à 19h, les cœurs
allaient battre plus fort lorsque débuteraient
nos
deux
heures
d’émission en
live ! Mais d’ici
là, les discussions, le montage et la préparation allaient
encore bon train. Evidemment, tout
le monde voulait pouvoir parler au
cours de l’émission. Nous avions préparé un petit quiz musical : les Français
devraient écouter des chansons allemandes et deviner de quoi elles parlaient, et inversement pour les Allemands. A la fin de l’émission, les deux
équipes étaient à égalité ! Le reste de
l’émission s’est déroulé à merveille : le
découvertes, des rencontres, des
nouveaux contacts, des discussions
et beaucoup de fous rires. Sans parler
des innombrables coups de téléphone, mails et, depuis quelques semaines, de notre groupe Facebook
« Radio Klangbrett meets FM’air » qui
rencontre un vrai succès. On a bien
sûr déjà beaucoup d’« amis » sur ce
réseau social, mais ceux de ce groupe
représentent vraiment un peu plus
que ça… »
Regina Stürmer
Participante d’Aschaffenburg
junge deutsche Radiomacher zu einem
fünftägigen Austausch in Aschaffenburg. Betreut wurden sie von einem
fünfköpfigen deutsch-französischen
Team aus beiden Radios. Es wurden viele
unterschiedliche Aktivitäten geplant,
bei denen besonders der Spaß und das
Erleben im Vordergrund standen. Jeden
Tag gab es ein deutsch-französisch
gemischtes Reporterteam, die Audioaufnahmen während der Aktivitäten
gemacht haben. Am Ende des Austausches stand als Highlight eine gemeinsame zweistündige französischdeutsch-sprachige Radiosendung an.
Im November 2012 ist ein Treffen in Lucsur-Mer geplant. Hier einige Eindrücke
aus der Begegnung:
„Der Countdown läuft… um 19 Uhr
heute Abend werden die Herzfrequenzen höher schlagen, dann startet unsere
zweistündige Livesendung! Bis dahin
muss aber noch viel besprochen,
geschnitten und geplant werden. Alle
wollen natürlich mal zu Wort kommen
in der Sendung. Wir überlegen uns ein
witziges Musikquiz: Die Franzosen sollen
aus deutschen Songs heraushören, was
das Thema ist, und umgekehrt. Gleichstand zwischen den beiden Teams am
Ende der Sendung! Auch sonst verläuft
die Sendung ganz toll: die Zeit rast
richtiggehend an einem vorbei, wenn
man im Livestudio steht! Welche Musik
wollen wir als nächstes spielen – was
Deutsches oder was Französisches? Wer
wird danach interviewt? Sollen wir das
vorher nochmal absprechen oder doch
lieber spontan machen? So viele Studiogäste, das ist auch für den erfahrensten
Moderator eine Herausforderung, aber
umso schöner ist dann das Ergebnis:
zwei Stunden wie auf der Achterbahn!
Darin komprimiert sind eigentlich
zweieinhalb Jahre Jugendaustausch:
vier erlebnisreiche Begegnungen mit
Kennenlernen, neuen Kontakten, Gesprächen und viel Gelächter. Außerdem unzählige Telefonate und Emails, und seit
©Radio Klangbrett
Begegnung junger Radiomacher aus
Aschaffenburg und Luc sur Mer
Seit 2009 organisieren Radio Klangbrett aus Aschaffenburg und FM’air aus
Luc-sur-Mer regelmäßig Jugendbegegnungen. Enstanden ist das Projekt im
Rahmen der Partnerschaft zwischen
dem Department Calvados und dem
Bezirk Unterfranken. Ende Oktober
letzten Jahres trafen sich sieben junge
französische Radiomacher und acht
ein paar Wochen: unsere facebookGruppe „Radio Klangbrett meets
FM’air“, die regen Anklang findet. Viele
„Freunde“ hat man ja sowieso in diesem
sozialen Netzwerk, aber in unserer
Gruppe, da bedeutet uns das schon
noch ein bisschen mehr.“
Regina Stürmer
Teilnehmerin aus Aschaffenburg
20
Tandem franco-allemand
préparant un canard.
Ein deutsch-französisches
Tandem zerlegt fachgerecht
eine Ente.
Projet de formation « traiteur » entre Hambourg et Marseille.
« On travaille sur la bête entière »
12 apprentis de la Hamburger Gewerbeschule für Gastronomie und Ernährung (G11) et 14 élèves en spécialité traiteur du lycée et CFA hôteliers de Marseille se sont retrouvés du 27.11. au 3.12.2011 dans la
cité phocéenne pour préparer
collectivement un buffet de spéAustausch Auszubildender Marseille-Hamburg
cialités régionales. Ce séjour
d’études constitue la première
phase d’un projet initié à l’hiver
2009 par les deux écoles, en
partenariat avec l’organisme de
formation professionnelle Arbeit und Leben Hamburg, et Zwölf Auszubildende der Hamburger Gewerbeschule für
destiné aux futurs cuisiniers, préparateurs ou commerGastronomie und Ernährung (G11) sowie 14 Traiteurçants en charcuterie et traiteurs. L’objectif, à terme, est schüler des Lycée et CFA Hôteliers Marseille erarbeiteten
de mettre en place un module d’enseignement qui viendra in Marseille vom 27.11.-03.12.2011 ein regionales Spezialitäcompléter les programmes actuels des deux établisseten-buffet. Der Lernaufenthalt ist der erste Teil eines
ments.
Projekts, das die Partnerschulen in Zusammenarbeit mit
« Ce partenariat est une incarnation du jumelage qui dem Bildungsträger Arbeit und Leben Hamburg im Winter
unit depuis 53 ans Marseille et Hambourg. De nombreux 2009 für angehende Köche, Fleischer, Fleischereifachéchanges et projets communs permettent la découverte verkäufer und Traiteurs entwickelt haben. Perspektivisch
du monde professionnel dans la ville partenaire et apporsoll aus dem Projekt eine Lerneinheit entwickelt werden,
tent, comme à l’occasion des 50 ans du jumelage, des pardie die bestehenden Lehrpläne beider Schulen ergänzt.
fums nouveaux dans les cuisines des deux villes », explique
Die Schulpartnerschaft ist ein lebendiger Ausdruck der
Doris Pudwill-Lehmann,
53jährigen Städtepartnerschaft. Zahlreiche Austausche
chargée des relations inund gemeinsame Projekte ermöglichen Einblicke in die
« La cuisine, ça se fait avec les yeux.
ternationales
à
la
G11
et
à
Arbeitswelt der Partner und setzten z.B. bei den Feier Là, maintenant, je regarde avec meine
l’origine du programme
lichkeiten zum 50jährigen Jahrestag der Städtepartner Augen et j’en mets un peu ; voyezd’échange.
schaft in beiden Städten besondere kulinarische Ak vous, déjà la couleur est belle. »
Le projet « traiteur » a zente“, sagt Doris Pudwill-Lehmann, Beauftragte für
débuté par une animation
Internationale Kontakte an der G11 und Initiatorin der
Alain Ivaldi,
maître cuisine au Lycée et CFA Hôteliers Marseille.
linguistique centrée sur le
Austauschprogramme.
vocabulaire culinaire. Sous
Werktags begann das Traiteurprojekt mit einer fachla conduite du professeur de cuisine Alain Ivaldi, assisté
bezogenen Sprachanimation. Danach arbeiteten die Jupar les enseignants de la G11, Werner Linnartz et Anke
gendlichen unter Anleitung des Küchenmeisters Alain
Jacobsen, les jeunes, répartis en groupes binationaux, ont Ivaldi, der dabei aktiv von den Hamburger Lehrkräften
ensuite travaillé pendant cinq jours à la confection de Werner Linnartz und Anke Jacobsen unterstützt wurde,
différents plats. Ils ont ainsi appris à vider et à débiter fünf Tage in deutsch-französischen Teams an den einpoissons méditerranéens ou volailles et à préparer du foie zelnen Gerichten. Die Jugendlichen lernten Enten, aber
gras ou de savoureux pâtés. Au menu : pieds et paquets, auch Mittelmeerfisch fachgerecht auszunehmen, zu zerleun plat à base de pieds de moutons et de tripes, calamars gen und in foie gras oder köstliche Terrinen zu verwandeln.
farcis ou encore la célèbre bouillabaisse – divers poissons
Pieds et Paquets, ein Gericht aus Schafsfüßen und Kutteln,
régionaux entrent dans la composition de cette spécialité stand ebenso auf dem Arbeitsplan wie gefüllter Calamaris
méridionale dont la reoder die berühmte Bouillabaisse, in der
cette est jalousement „Man bekommt das ganze Tier und nicht
verschiedene regionale Fischsorten
die fertig ausgenommenen Teile.“
gardée.
verwendet werden müssen und deren
Le résultat de cette
Rezept Köche und Köchinnen sorgsam
Agathe, 28 Jahre, Auszubildende zur Köchin
coopération a été préhüten.
senté – et dégusté – lors
Das Ergebnis der Zusammenarbeit
d’une réception, à laquelle étaient conviés la direction et wurde im Rahmen eines Empfangs, bei dem neben Schulles enseignants du lycée hôtelier, ainsi que le recteur de leitung und Kollegium des Lycées auch der Rektor der
l’académie d’Aix-Marseille et des représentants du ConsuAcadémie Aix-Marseille sowie Vertreter des deutschen
lat général d’Allemagne. En janvier, ce sera au tour des Generalkonsulats anwesend waren, festlich präsentiert
Marseillais de s’envoler pour Hambourg où se déroulera la
und verkostet. Im Januar werden nun die Marseiller nach
deuxième phase du projet : l’élaboration en commun d’un Hamburg reisen, um dort den zweiten Projektteil zu
buffet de spécialités du Nord de l’Allemagne.
absolvieren: ein norddeutsches Spezialitätenbuffet wird
gemeinsam erstellt.
© Arbeit und Leben, Hamburg
Dossier
„Man bekommt das ganze Tier“
Frauke Meyer
Arbeit und Leben, Hamburg
21
Dossier
Le cycle de formation avait pour but
d’encourager la réflexion des jeunes
chercheurs, ceci dans une perspective de
formation et de développement de réseaux.
© Corine Defrance
Ziel der Seminarreihe war, die Reflexion der
jungen Wissenschaftler sowie deren
Ausbildung und die Bildung von Netzwerken zu
fördern.
Formation doctorale franco-germano-gréco-turque
Im Rahmen seiner Arbeit für die universitäre Zusammenarbeit fördert das
DFJW die 2009 von ihm initiierte
deutsch-französisch-griechisch-türkische
Fortbildungsreihe für Doktoranden
zum Thema „Die Rolle der Zivilgesellschaften im Prozess der Annäherung und Versöhnung
(Deutschland-Frankreich, Griechenland–Türkei). Die
dritte Phase dieser Reihe mit dem Titel „Grenzen und
grenzüberschreitende Beziehungen“ fand vom 12. bis
24. September 2011 in Metz, Verdun, Mainz und Schweighofen statt. Forschungsgegenstand waren dabei die
Prozesse der Einrichtung grenzüberschreitender Kooperationen auf unterschiedlichen Ebenen (privat, lokal, regional, staatlich, europäisch).
Diese Fortbildungsreihe wurde in Zusammenarbeit mit
der Universität Mainz, dem CNRS, der Ecole française
d’Athène und dem Institut français d’Etudes anatoliennes
organisiert und folgte auf zwei weitere Seminare, die 2009
in Athen und 2010 in Istanbul stattfanden.
Ziel der Doktorandenseminare war es, die Rolle der
Zivilgesellschaft zu beleuchten, insbesondere die für die
deutsch-französische Annäherung und Versöhnung grundlegende Rolle der Regional- und Städtepartnerschaften in
den internationalen und transnationalen Beziehungen,
wobei der deutsch-französische mit dem griechischtürkischen Fall verglichen werden sollte. Auch wenn die
Rapprochement et réconciliation
Dans le cadre de son action en faveur de la coopération
universitaire, l’OFAJ initie et soutient depuis 2009 un cycle
de formation doctorale franco-germano-gréco-turque
sur le thème « Le rôle des sociétés civiles dans le processus
de rapprochement et de réconciliation (France – Allemagne,
Grèce – Turquie). La troisième phase de cette formation
s’est déroulée du 12 au 24 septembre 2011 à Metz, Verdun,
Mayence et Schweighofen. Intitulée « Frontières et relations transfrontalières », elle était consacrée à l’étude des
processus de mise en place des coopérations transfrontalières à différents niveaux (privé, local, régional, national,
européen).
Ce cycle était organisé en partenariat avec le CNRS,
l’Université de Mayence, l’Ecole française d’Athènes et
l’Institut français d’Etudes Anatoliennes et faisait suite à
deux autres séminaires, à Athènes en 2009, et à Istanbul en
2010.
L’objectif de cette formation doctorale était de mettre
en lumière le rôle de la société civile, en particulier celui
fondamental des jumelages de villes et de régions pour le
rapprochement et la réconciliation franco-allemande dans
les relations internationales
et Deutsch-französisch-griechisch-türkisches Doktorantenseminar
transnationales,
en établissant des
comparaisons
entre le cas francoallemand et grécoturc, même si les phénomènes de rapprochement sont jeweiligen Annäherungsprozesse sowohl zeitlich also auch
différents à la fois dans le temps et dans leur nature. Ce ihrem Wesen nach Unterschiede aufweisen. Dieses Kolloséminaire s’inscrivait parfaitement dans l’action de l’OFAJ quium fügte sich ausgezeichnet in die Arbeit des DFJW
qui s’est ouvert à la coopération franco-allemande avec les ein, das sich der deutsch-französischen Kooperation mit
pays-tiers, et ce de manière considérablement renforcée Drittstaaten und seit B eginn der 1990er Jahre in
depuis le début des années 1990 avec les pays de l’Est, du beträchtlich verstärktem Maße mit Ländern Ost- und SüdSud de l’Europe et du pourtour méditerranéen. Il avait pour europas bzw. der Mittelmeerregion geöffnet hat. Das Ziel
but d’encourager la réflexion des jeunes chercheurs dans der Seminarreihe bestand darin, im Rahmen einer Vierun cadre quadrinational, ceci dans une perspective de for- Staaten-Kooperation die Reflexion der jungen Wissenmation et de développement de réseaux.
schaftler sowie deren Ausbildung und die Bildung von
Nous espérons que les travaux ont été un apport impor- Netzwerken zu fördern.
tant non seulement pour les étudiants et doctorants mais
Wir hoffen, dass die Arbeiten einen wichtigen Beitrag
pour tous les partenaires de l’OFAJ qui ont des projets de geliefert haben, nicht nur für die Studenten und Doktocoopération avec les pays concernés.
randen, sondern für alle Partner des DFJW, die Kooperationsprojekte mit den betreffenden Ländern verfolgen.
Annäherung und Versöhnung
Colette Buffière, Chef de Bureau adjointe
Responsable du secteur Université et multiplicateurs
Colette Buffière, Stellvertretende Referatsleiterin
Verantwortlich für den Bereich Hochschule
und Multiplikatoren
22
Dossier
Les jumelages de
villes gréco-turcs
turc. Rappelons également que 1999 correspond à la reconnaissance officielle de la candidature turque à l’Union
européenne. L’UE va jouer un rôle direct dans le processus
de rapprochement gréco-turc en soutenant financièrement les projets de coopération entre les deux pays,
notamment dans le cadre du programme « Civil Society
Development Programme », (composé de deux sousprogrammes : « Local Civic Initiatives » et le programme
« Greek-Turkish Civic dialogue ») et du programme de
coopération transfrontalière INTERREG III.
Les caractéristiques
Premières initiatives de
rapprochement entre villes à
partir du début des années 1980
Ce n’est qu’à partir du début des années 1980 que les
acteurs non-gouvernementaux, et plus particulièrement
les villes, apparaissent dans le champ des relations grécoturques. Les descendants de réfugiés de l’échange de population de 1923 commencent alors à organiser des
voyages-pèlerinages dans leur ville d’origine. Certains de
ces voyages donnent naissance à des coopérations plus
poussées et pérennes (coopération décentralisée, coorganisation de festivals de danses folkloriques). En 1987,
les maires des villes de Dikili et Mitilène - tous deux de sensibilité politique d’extrême-gauche - organisent en signe
de protestation à la politique de leurs gouvernements, le
premier festival pour la paix et l’amitié gréco-turque. C’est
aussi dans les années 1980 que les deux pays s’ouvrent au
tourisme : des lignes de bateaux pour relier des villes insulaires grecques à celles de la côte turque sont ouvertes. En
1996, les municipalités de la région d’Egée décident de former une association (Ege Belediyeler Birligi) pour interagir
avec les îles grecques d’une manière plus organisée sur le
thème de la protection de l’environnement.
1999 :
année charnière pour les
jumelages gréco-turcs
Avant 1999, seules 2 villes sont jumelées. Après 1999, et
en l’espace de trois ans seulement, 32 accords de jumelages sont signés, suivis de 33 autres entre 2003 et 2011.
Comment expliquer ce boom des jumelages ? L’année 1999
est une année charnière car c’est la date à partir de laquelle
s’ouvre une période de réchauffement des relations grécoturques qui consacre le rôle que peuvent jouer les acteurs
non étatiques dans le processus de rapprochement gréco-
des jumelages gréco-turcs
En une vingtaine d’années, 65 jumelages gréco-turcs
ont été réalisés. Les jumelages de villes sont une pratique
relativement peu développée dans les deux pays même si
en expansion. En ce
qui concerne la Turquie, les jumelages
gréco-turcs concernent majoritairement la région de
l’Egée (40%), puis la
région de Marmara
(20%) et de Thrace
(15%).
Viennent
ensuite la région
Méditerranée (11%)
et celles de l’Anatolie
Centrale (8%) et
de la Mer Noire
(6%). Aucun jumelage n’a été conclu
dans la région du
sud-est anatolien.
Il est intéressant de
constater que les
jumelages ont été
majoritairement
établis dans les
deux pays dans des
localités situées en
zones frontalières,
également dans des villes où l’on compte la présence de
minorités (musulmanes turcophones de Grèce et grecsorthodoxes de Turquie) ou qui sont des villes où les populations ont été déplacées pendant ou après la guerre
gréco-turque de 1919-1922. Les zones frontalières sont
paradoxalement des zones où les tensions sont les plus importantes entre les deux pays, et où pourtant, la dynamique de rapprochement est la plus forte.
Les jumelages gréco-turcs constituent un phénomène
plus récent qu’entre la France et l’Allemagne. Ils ne sont
pas à la base du rapprochement mais viennent en quelque
sorte consacrer le processus de rapprochement entre les
villes amorcé au début des années 1980. Ces initiatives,
même si elles restent modestes, contribuent à transformer les zones frontalières en zones d’échanges et de
contacts, à la fois économiques, culturels et politiques à
un niveau transnational et local.
Lisa Montmayeur
Doctorante à l‘IEP Grenoble et l‘IFEA Istanbul
© Corine Defrance
La diplomatie non-gouvernementale tend à jouer un rôle
de plus en plus important dans les relations internationales. C’est ce que nous avons pu mettre en évidence à
l’issue du séminaire de formation doctorale intitulée « Le
rôle des sociétés civiles dans la dynamique de rapprochement et de réconciliation», en comparant le cas francoallemand et gréco-turc. Si, dans le cas franco-allemand, le
rôle joué par les jumelages de ville a été fondamental pour
la réconciliation, qu’en est-il du cas gréco-turc ?
23
Dossier
Die griechisch-türkischen
Städtepartnerschaften
Die Nichtregierungsdiplomatie spielt eine immer wichtigere Rolle in den internationalen Beziehungen. Deutlich
machen konnten wir dies nach Abschluss des Doktorandenseminars „Die Rolle der Zivilgesellschaften im
Prozess der Annäherung und Versöhnung“, durch einen
Vergleich des deutsch-französischen mit dem griechischtürkischen Fall. Was Frankreich und Deutschland anbelangt, so waren die Städtepartnerschaften grundlegend
für die Versöhnung beider Länder. Wie steht es nun mit
dem griechisch-türkischen Fall?
Die ersten Initiativen der
Annäherung zwischen Städten
ab Anfang der 1980er Jahre
Erst zu Beginn der 1980er Jahre erschienen Nichtregierungsakteure, insbesondere die Städte, in den griechischtürkischen Beziehungen. Die Nachkommen derer, die
nach dem Bevölkerungsaustausch von 1923 geflüchtet
waren, begannen damals, Reisen bzw. Pilgerreisen in ihre
Heimatstädte zu organisieren. Manche dieser Reisen
führten zu weitergehenden und langfristigen Kooperationen (dezentrale Kooperation, Ko-Organisation von Folkloretanzfestivals). Im Jahr 1987 organisierten die Bürgermeister der Städte Dikili und Mytilini – beide politisch
äußerst links gesinnt – als Zeichen des Protests gegen die
Regierungspolitik beider Länder das erste Festival für Frieden
und griechisch-türkische Freundschaft. Außerdem öffneten sich in den
La réconciliation franco-allemande comme modèle : Une étudiante
Jahren
grecque et un étudiant turc, au Centre Mondial de la Paix à Verdun, 1980er
beide
Länder
sous la photo de François Mitterrand et Helmut Kohl.
dem Tourismus.
Die deutsch-französische Verständigung als Vorbild : Eine
Es
wurden
griechische Studentin und ein türkischer Student im WeltfriedensSchiffslinien
zentrum in Verdun vor dem Foto von Helmut Kohl und François
eingerichtet,
Mitterand.
die die griechischen Inselstädte mit den türkischen Küstenstädten verbinden. Im Jahr 1996 beschlossen die Städte und Gemeinden der Ägäis-Region, den Verein Ege Belediyeler Birligi zu
gründen, um mit den griechischen Inseln organisierter im
Bereich Umweltschutz zusammen zu arbeiten.
Das Jahr 1999: Ein Schlüsseljahr
für die griechisch-türkischen
Städtepartnerschaften
Vor 1999 waren nur zwei Städte miteinander verschwistert. Nach 1999 wurden in nur drei Jahren 32 Vereinbarungen für Städtepartnerschaften geschlossen, gefolgt von
33 weiteren zwischen 2003 und 2011. Wie ist dieser Aufschwung der Städtepartnerschaften zu erklären? 1999 ist
ein Schlüsseljahr, denn von diesem Jahr an begann in den
griechisch-türkischen Beziehungen eine Periode der
Entspannung, die davon zeugt, dass nichtstaatliche Akteure im griechisch-türkischen Annäherungsprozess eine
erhebliche Rolle spielen können. Außerdem sei daran erinnert, dass 1999 auch das Jahr der offiziellen Anerkennung
der EU-Beitrittskandidatur der Türkei war. Die EU war
durch die finanzielle Unterstützung von Kooperationsprojekten zwischen beiden Ländern direkt am griechischtürkischen Annäherungsprozess beteiligt, und zwar insbesondere im Rahmen des Programms „Civil Society
Development Programme“ (bestehend aus den zwei Unterprogrammen: „Local Civic Initiatives“ und „Greek-Turkish Civic dialogue“) und des grenzübergreifenden Kooperationsprojekts INTERREG III. Die Merkmale der griechischtürkischen Städtepartnerschaften
In etwa zwanzig Jahren wurden 65 griechisch-türkische
Städtepartnerschaften geschaffen. Städtepartnerschaften
sind in beiden Ländern relativ wenig verbreitet, wobei
jedoch eine Zunahme zu verzeichnen ist. Was die Türkei
betrifft, so finden sich griechisch-türkische Städtepartnerschaften mehrheitlich in der Ägäis-Region (40 %)
sowie in der Marmararegion (20 %) und der Region Thrakien (15 %). Danach kommen die Regionen Mittelmeer
(11 %), Zentralanatolien (8 %) und die SchwarzmeerRegion (6 %). In Süd-Ost-Anatolien wurde keine Städtepartnerschaft gegründet. Interessanterweise lässt sich
feststellen, dass die Städtepartnerschaften in beiden
Ländern mehrheitlich in den Grenzregionen und in Städten geschaffen wurden, in denen Minderheiten ansässig
sind (türkischsprachige Muslime in Griechenland und
griechisch-orthodoxe Christen in der Türkei) sowie in
Städten, deren Bevölkerung während oder nach dem
griechisch-türkischen Krieg von 1919-1922 umgesiedelt
worden war. In den Grenzregionen sind die Spannungen
zwischen beiden Ländern am größten, dennoch ist die
Dynamik der Annäherung dort paradoxerweise am
stärksten.
Die griechisch-türkischen Städtepartnerschaften sind
jüngeren Datums als diejenigen, die französische und
deutsche Städte miteinander verbinden. Sie bilden nicht
etwa die Grundlage der Annäherung, sondern stehen
gleichsam für den Durchbruch des zu Beginn der 1980er
Jahre in Gang gesetzten Annäherungsprozesses zwischen
den Städten. Diese Initiativen sind zwar nach wie vor
bescheiden, allerdings tragen sie dazu bei, die Grenzregionen auf transnationaler und lokaler Ebene in Regionen des Austauschs und des sowohl ökonomischen, kulturellen als auch politischen Kontakts zu verwandeln.
Lisa Montmayeur
Doktorantin am IEP und am IFEA Istanbul
24
Le pouvoir d’attraction de la culture
hip-hop auprès des jeunes en France et
en Allemagne est de plus en plus fort.
Die Anziehungskraft der Hip-Hop Kultur
auf junge Menschen wird in Frankreich wie
in Deutschland immer stärker.
Festival de
Hip-Hop
Paris-Berlin
La culture hip-hop va au-delà des
frontières et dépasse les barrières
linguistiques. Elle recèle de nombreuses facettes qui sont des moyens
d’expression artistique attractifs pour
la jeunesse, notamment pour les
jeunes avec moins d’opportunités.
Ces derniers ont pu être sensibilisés à
la mobilité internationale et acquérir
une expérience dans l’organisation
d’événements binationaux ainsi que
des compétences linguistiques et interculturelles. Ce festival a également
réuni des participants du projet pilote
de l’OFAJ « Quand Clichy-sous-Bois et
Neukölln se rencontrent ».
© Boris Bocheinski
Dans le cadre du partenariat entre les
villes de Paris et Berlin, le Centre
Français de Berlin et l’association
Streetdance Connection ont organisé,
avec le soutien de l’OFAJ et du Land
de Berlin, un festival de hip-hop qui
s’est déroulé le 3 septembre 2011 sur le
site de l’ancien aéroport berlinois de
Tempelhof.
Un battle de breakdance réunissant
des groupes de danse français et
allemands et un jury franco-allemand
de renommée internationale était au
cœur de l’évènement.
Outre les concerts et la création de
graffitis en live, les sportifs ont eux
aussi trouvé leur compte en participant à des matchs de streetball et à
des tournois de babyfoot humain.
Pas moins de 170 jeunes Berlinois et
Franciliens ont montré leurs talents
dans les différentes disciplines.
25
Hip-Hop Festival
Paris-Berlin
« On a appris des choses sur
leur pays et leur culture, on
n’est pas très différents sauf
dans notre façon de travailler la danse. Ils sont moins
rigoureux et nous on est pas
très bon en free-style. On
s’est complété, ce qui est une
bonne chose »
Laury de Clichy-sous-Bois
Im Rahmen der Städtepartnerschaft
Paris-Berlin organisierten das Centre
Français de Berlin und die Streetdance
Connection mit Unterstützung des
DFJW und der Senatsverwaltung für
Bildung, Wissenschaft und Forschung
auf dem Berliner Flughafengelände
Tempelhof ein deutsch-französisches
Festival rund um das Thema Hip-HopKultur.
Kern der Veranstaltung war ein
Breakdancebattle mit Tanzcrews aus
Deutschland und Frankreich und einer
renommierten deutsch-französischen
Jury. Mit live Graffitikunst und
Konzerten gab es zusätzlich was für
Augen und Ohren, und wer es sportlich mochte, konnte einem Streetball- und Fußballturnier beiwohnen.
Mit dabei waren über 170 Jugendliche
aus Berlin und Paris, die in den verschiedensten Disziplinen ihr Talent
zeigten und sich am Aufbau des Festivals beteiligen konnten.
Hip-Hop verbindet über Grenzen
hinweg und reißt Sprachbarrieren
ein. Die Hip-Hop-Kultur hat viele
Facetten und Ausdrucksformen und
übt nach wie vor in Deutschland und
in Frankreich eine große Anziehungskraft auf junge Menschen – darunter
auch sozial benachteiligte – im urbanen Umfeld aus. Bei diesen Jugendlichen konnte somit Interesse und Motivation
für
weitere
Mobilität
geweckt und entscheidend zu ihrer
beruflichen und gesellschaftlichen
Integration beigetragen werden.
Im Rahmen dieses Festivals trafen
auch Teilnehmerinnen und Teilnehmer des Modellprojekts „Clichy-sousBois trifft Neukölln“ vom DFJW aufeinander.
„Der Austausch war sehr gut
und hat uns viel gebracht:
Spaß, Teamwork, Disziplin,
bessere Französischkenntnisse.
Außerdem hat er unsere Gruppenarbeit stark verbessert.“
Donald aus Berlin
Concentration extrême lors des répétitions
avant de monter sur scène devant 2000
spectateurs.
Unter höchster Konzentration bereiten sich
die Teilnehmer auf ihren Bühnenauftritt vor
2000 Zuschauern vor.
Défilé de talents avant la désignation du
vainqueur.
Nacheinander präsentierten sich die jungen
Talente auf der Bühne.
En plus de la danse, de nombreuses activités
étaient proposées aux participants et aux
spectateurs, comme ici le graphe.
Neben dem Tanzbattle gab es zahlreiche
weitere Aktivitäten, die die Zuschauer und
Teilnehmer begeisterten, z.B Grafittis.
26
Premier BarCamp
pour l’OFAJ
DFJW BarCampPremiere
Le premier BarCamp organisé par
l’OFAJ s’est tenu à Berlin du 26 au 28
novembre 2011. Nouvelle forme de
rencontre, ce dispositif offre la possibilité à des jeunes de discuter, dans un
cadre non conventionnel, d’un sujet
de société. Il place les nouveaux médias au cœur de l’échange grâce
notamment à une connexion live sur
Twitter. À l’occasion de cette première
édition, 120 jeunes Français et Allemands,
âgés de 18 à 30 ans, ainsi qu’un grand
nombre d’internautes ont ainsi pu
échanger autour de la thématique du
bonheur.
Le prochain BarCamp est prévu à
Paris au printemps 2012.
Das erste vom DFJW organisierte BarCamp fand vom 26. bis 28. November
2011 in Berlin statt. Diese neue Begegnungsform ermöglicht es, jungen
Leuten in einem unkonventionellen
Rahmen über ein gesellschaftliches
Thema zu diskutieren. Die neuen
Medien stehen im Mittelpunkt der
Veranstaltung, insbesondere durch
eine Twitter-Live-Schaltung. Anläßlich
der ersten Ausgabe des BarCamps,
konnten sich 120 junge Deutsche und
Franzosen im Alter von 18 bis 30
Jahren und zahlreiche Internetnutzer
über das Thema „Glück“ austauschen.
Das nächste BarCamp ist in Paris
für das Frühjahr 2012 geplant.
Deux BarCampers réfléchissant à la question du bonheur.
Les salles dédiées aux différents ateliers portaient des
noms de villes. Tout en étant à Berlin, on pouvait aussi aller
à Hambourg, Lyon ou Munich.
Die Arbeitsräume trugen die Städtenamen. Man konnte so
gleichzeitig in Berlin sein und nach Hamburg, Lyon oder
München gehen.
© OFAJ-DFJW/Amélie Losier
Zwei BarCamper denken über die Frage nach dem Glück nach.
27
Chacun des 120 participants devaient se présenter
par trois mots qui le caractérisaient.
Jeder der 120 Teilnehmer stellte sich anhand von drei
ihn charakterisierenden Stichwörtern vor.
Wilhem Schmid, philosophe et Patrick Dugois, coach et
auteur ont donné leur vision du bonheur.
Der Philosoph Wilhelm Schmid und der Coach und Autor
Patrick Dugois stellten ihre Definition von Glück vor.
Le BarCamp comptait aussi de nombreux participants
externes grâce au mur Twitter.
Durch die Twitterwand konnten auch zahlreiche
Teilnehmer von aussen virtuell am BarCamp teilnehmen.
Les nouveaux médias sont au
cœur même du BarCamp.
Im Mittelpunkt des BarCamps
standen die neuen Medien.
Pour ponctuer la soirée, la résidence
SLAM Linko’Fonik est montée sur scène.
Der Höhepunkt des Abends war der Auftritt
der SLAM-Residenz Linko’Fonik.
28
Les Secrétaires générales présentent la nouvelle identité
visuelle de l’OFAJ (de g. à d. Béatrice Angrand, Yann Dyèvre,
Lutz Stroppe, Eva Sabine Kuntz).
Die Generalsekretärinnen stellten dem Verwaltungsrat das neue
graphische Erscheinungsbild des DFJW vor (v.l.n.r. Béatrice
Angrand, Yann Dyèvre, Lutz Stroppe, Dr. Eva Sabine Kuntz).
7ème session du Conseil
d’administration de l’OFAJ
sées (adaptation du texte des Directives) ou à venir (la situation immobilière de l’OFAJ ). Ce fut aussi l’occasion
pour Mme Kuntz de dresser le bilan
d’une action de huit ans à la direction
de l ’OFAJ.
Le plan d’action pour l’année 2012
ainsi que le projet de budget s’y rapportant ont été adoptés par le Conseil
d’administration à l’unanimité. Les
priorités pour l’année 2012 seront les
s u i v a n t e s : m e t t r e e n œ u v r e l a
demande de subventions en ligne ;
évaluer l’impact des actions, notamment dans le cadre de la coopération
avec les centrales ; approfondir le lien
éducation formelle / éducation nonformelle; élargir le champ d’action du
volontariat franco-allemand ; étendre
nos actions dans le domaine de
l’apprentissage précoce ; développer
les relations avec les entreprises
(dans le cadre de la mise en place du
statut commun du stagiaire et dans
l’objectif de rechercher des recettes
complémentaires) ; mettre en place
une nouvelle identité visuelle ; renforcer l’ interactivité sur www.ofaj.org;
animer nos réseaux et renforcer les
synergies ; s’ouvrir davantage au dia-
logue euro-méditerranéen. Les administrateurs ont également discuté du
projet de charte pour la recherche de
financements tiers et des projets envisagés à l’occasion du cinquantenaire du Traité de l’Elysée et de l’OFAJ,
qui sera célébré en 2013. De belles
perspectives s’offrent ainsi au « plus
bel enfant du Traité de l’Elysée » pour
les deux années à venir !
Au terme de la séance, les Secrétaires générales ont dévoilé la nouvelle identité visuelle de l’institution.
Enfin, le nouveau Secrétaire général
allemand, Markus Ingenlath, s’est
présenté aux membres du Conseil
d’administration. Il a pris ses fonctions le 3 janvier 2012. A l’OFAJ, les
choses bougent !
© OFAJ-DFJW / Amélie Losier
Le Conseil d’administration de l’OFAJ
s’est réuni le 28 novembre 2011 à Berlin
dans les locaux de l’Umspannwerk,
alors qu’était organisé parallèlement
sur ce même site le premier « BarCamp franco-allemand » (cf. p. 24-25).
La possibilité a ainsi été donnée aux
membres du Conseil d’administration d’observer les échanges entre les
jeunes participants, dans le cadre de
cette manifestation interculturelle
d’un nouveau genre.
De nombreux sujets figuraient à
l’ordre du jour de cette septième session
du Conseil d’administration.
Suite à la présentation du rapport
des Commissaires aux comptes, le
quitus a été accordé aux Secrétaires
générales pour l’année 2010. Béatrice
Angrand et Eva Sabine Kuntz sont par
ailleurs revenues sur l’année 2011 à
l’OFAJ, mettant l’accent sur certains
projets phares (comme le Barcamp
ou la mise en place du statut commun du stagiaire, deux contributions
de l’OFAJ à l’Agenda franco-allemand
2020), les manifestations organisées
en lien avec l’année européenne du
bénévolat et du volontariat et enfin
les dernières grandes évolutions réali-
29
7. Verwaltungsratssitzung
des DFJW
Am 28. November 2011 tagte in den
Räumen des Berliner Umspannwerks
der Verwaltungsrat des DFJW.
Gleichzeitig fand am selben Ort das
erste „Deutsch-französische BarCamp“ statt (siehe S. 26-27). Die Mitglieder des Verwaltungsrats hatten
so die Möglichkeit, sich im Rahmen
dieser innovativen interkulturellen
Veranstaltung einen Eindruck vom
Austausch der jungen Teilnehmerinnen
und Teilnehmer zu machen.
Auf der Tagesordnung dieser
siebten Verwaltungsratssitzung standen
viele wichtige Themen.
Im Anschluss an die Vorstellung
des Rechnungsprüferberichts wurde
den Generalsekretärinnen für das
Haushaltsjahr 2010 Entlastung erteilt.
Außerdem hielten Dr. Eva Sabine
Kuntz und Béatrice Angrand eine
Rückschau auf das Jahr 2011. Den
Schwerpunkt legten sie dabei auf einige herausragende Projekte des
DFJW wie z. B. das BarCamp – einen
Beitrag des DFJW zur DeutschFranzösischen Agenda 2020 – sowie
auf die jüngst erzielten Fortschritte
wie die Verabschiedung der neuen
Richtlinien und künftige Herausforderungen wie die Immobiliensituation
des DFJW. Dr. Kuntz, deren Amtszeit
am 31. Dezember 2011 endete, zog
vor den Mitgliedern des Verwaltungsrates Bilanz über ihre achtjährige
Tätigkeit an der Spitze des DFJW.
Der Verwaltungsrat verabschiedete einstimmig den Aktionsplan für
2012 sowie den diesbezüglichen
Haushaltsplan. Die Prioritäten, die
für 2012 festgelegt wurden, sind
folgende: Start der OnlineAntragstellung, Auswertung der Nachhaltigkeit der Aktivitäten, vor allem
auch im Hinblick auf die Zusammenarbeit mit den Zentralstellen des
DFJW, stärkere Verknüpfung von
schulischer und außerschulischer Bildung,
Ausbau des Deutsch-Französischen
Freiwilligendienstes, neue Aktionen im
Bereich der frühkindlichen Bildung,
Ausbau der Kontakte zur Wirtschaft
(im Hinblick auf die Umsetzung des
deutsch-französischen Praktikantenstatus und zur Einwerbung von
zusätzlichen finanziellen Mitteln),
Umsetzung des neuen graphischen
Erscheinungsbildes des DFJW, mehr
Le nouveau Secrétaire général allemand, Markus Ingenlath, s’est présenté aux
membres du Conseil d’administration.
Der neue deutsche Generalsekretär Dr. Markus Ingenlath (rechts) stellte sich den
Mitgliedern des Verwaltungsrates vor.
Le député français, membre du Conseil
d’administration, Yves Bur, lors d’un
atelier du BarCamp pour se rendre
compte de l’échange entre les jeunes.
Der französische Abgeordnete und
Mitglied des Verwaltungsrates, Yves Bur,
besuchte das „Deutsch-französische
BarCamp“ und verschaffte sich einen
Eindruck vom Austausch der jungen
Teilnehmenden.
Interaktivität auf der Internetseite
w w w. d f j w. o r g ,
A u sbau
der
Netzwerke und Schaffung neuer
Synergien, Intensivierung des Dialogs
mit den Mittelmeeranrainerstaaten.
Die Verwaltungsratsmitglieder berieten ebenfalls über Richtlinien zur
Einwerbung von Drittmitteln. Eine
weitere große Herausforderung, die
das Jahr 2012 mit sich bringen wird,
sind die Vorbereitungen für das
50-jährige Jubiläum des ElyséeVertrags 2013. Schöne Aussichten
also für das „schönste Kind des
Elyséevertrags“ in den kommenden
zwei Jahren!
Zum Abschluss der Sitzung stellten
die Generalsekretärinnen das neue
graphische Erscheinungsbild des
DFJW vor und begrüßten den neuen
deutschen Generalsekretär Dr. Markus
Ingenlath, der am 2. Januar 2012 sein
Amt angetreten hat. Es bewegt sich
was im DFJW!
30
Jahrestreffen der JB und DIT
Réunion annuelle des JA et PIO
Echange de compétences
Le rassemblement annuel des Jeunes Ambassadeurs
OFAJ (JAO) était cette année encore très convivial. Un
rendez-vous didactique pour les nouveaux arrivants dans
cette équipe chaleureuse doublé d’un point d’étape valorisant pour l’action de chacun et motivant la poursuite de
notre engagement.
Ces trois journées de séminaire au contenu dense nous
ont permis de découvrir et/ou de remettre en perspective
le fonctionnement de l’OFAJ par rapport à nos expériences
de terrain. L’alternance de présentation formelle, d’intervenants extérieurs et de
participation directe a été
très enrichissante pour les
JA comme pour les permanents.
Il est en effet très important pour moi de pouvoir
faire le bilan en échangeant
les expériences de chacun.
Ce rendez-vous annuel est
indispensable pour rencontrer ses collègues, discuter
et lancer de nouveaux projets.
J’ai ainsi pour ma part la charge de parrainer une nouvelle ambassadrice sur ma région et j’ai pu relancer le projet commun aux jeunes ambassadeurs avec une équipe
renouvelée. Fort de mon expérience associative en action
culturelle et environnementale, j’aurai grand plaisir à
transmettre mon expérience et mes envies dans des initiatives interculturelles soutenues par l’OFAJ, notamment
par le biais de la bourse 1234.
Jeune diplômé dans l’aménagement du territoire, je recherche actuellement une mission dans le montage et
l’accompagnement de projets. Très investi dans le milieu
associatif Lyonnais je me tourne actuellement en direction du travail partenarial chez les grandes fondations et
autres institutions.
J’ai ainsi beaucoup de réseaux et de compétences à
échanger avec tous mes amis de l’Office !!
Adrien Michon
Jeune Ambassadeur OFAJ Lyon
Dauerhafte Synergieeffekte
Zum diesjährigen zweitägigen Treffen der DFJW-Infotreffs in Berlin waren etwa 25 Vertreter aus Deutschland
und Frankreich angereist. Der erste Tag stand im Zeichen
des Austauschs. In Arbeitsgruppen wurde eine Bestandsaufnahme über die Aktionen der einzelnen Institutionen
vorgenommen, insbesondere zum Deutsch-Französischen
Tag, aber auch zur Beratungsaktivität und zu Außenaktionen wie der Teilnahme an Messen.
Für mich war interessant zu sehen, dass trotz der sehr
unterschiedlichen Rahmenbedingungen der einzelnen Infotreffs ähnliche Problemstellungen auftreten. Zum einen bezieht sich dies auf die Einbindung der Beratung
über die Programme des DFJW in die alltäglichen Aufgaben, zum anderen auf die Suche nach geeigneten Multiplikatoren (besonders an Schulen), ohne die unsere
Arbeit erheblich erschwert wäre. Auch sprachen wir
darüber, welche Art von Informationsmaterial wir für
eine profunde Beratungstätigkeit benötigen.
Der Tag endete mit Informationen seitens des DFJW
zum Internetauftritt, zu Änderungen des graphischen
Erscheinungsbildes zum 50. Jubiläum des Elysee-Vertrags
2013 sowie zu neuen DFJW Programmen. Fortgesetzt
wurde dieser Teil am darauffolgenden Tag mit wichtigen
Informationen aus einzelnen Arbeitsfeldern des DFJW.
Am zweiten Tag gab es viele Impulse von außen. So begann alles mit einer Sprachanimation, wo wir alle erfahren konnten, wie sich eine erste Begegnung mit einer
mehr oder weniger fremden Sprache „anfühlt“. Ein Vortrag von Jörg Eisfeld-Reschke vom Institut für Kommunikation in sozialen Medien (ikosom) zur Bedeutung sozialer
Medien in unserem Arbeitsfeld warf vielleicht mehr Fragen auf als er Antworten gab, da viele von uns in diesem
Bereich noch Nachholbedarf haben.
Wichtig war auch der Kontakt mit den Juniorbotschaftern, die am Ende des Treffens zu uns stießen. Erneut
konnte ich feststellen, dass sich aus der Zusammenarbeit
zwischen Institutionen und jungen, engagierten Leuten
dauerhafte Synergieeffekte ergeben können. Seit dem
Treffen 2010 organisiere ich regelmäßig Veranstaltungen
mit der Juniorbotschafterin aus Dresden.
Insgesamt war das Treffen für mich sehr interessant,
informativ und bestärkend für die alltägliche Arbeit vor
Ort .
Dagmar Hunold
Institut français Dresden
© OFAJ-DFJW / Amélie Losier
Mi octobre a eu lieu à Berlin la rencontre annuelle des
Jeunes Ambassadeurs (JAO) et des Points Info OFAJ (PIO).
Pour 27 des 57 JAO, ce rendez vous fut l’occasion de faire
un bilan sur l’année écoulée et sur leurs actions et de
renouveler leur mandat pour un an. De leur côté, les 30
nouveaux Jeunes Ambassadeurs ont profité de l’expérience
des plus anciens et découvert les programmes et le réseau
des partenaires de l’OFAJ. Les JAO et les PIO, répartis dans
les différentes régions de France et d’Allemagne, ont pour
fonction d’informer sur les activités de l’OFAJ, de conseiller
et de mettre en œuvre de nouveaux projets francoallemands.
Mitte Oktober 2011 fand in Berlin die Jahrestagung
der DFJW-Juniorbotschafter (JB) und der DFJWInfotreffs (DIT)statt. Für 27 der insgesamt 57
Juniorbotschafter war das Treffen Anlass, Bilanz
zu ziehen über das zurückliegende Jahr ihrer Tätigkeit.
Ihre Amtszeit wurde vom DFJW für ein weiteres Jahr verlängert. Die 30 neuen konnten von den Erfahrungen der
alten profitieren. Bei dem Seminar wurden sie auch mit
den Programmen und dem Netzwerk der Partner des
DFJW vertraut gemacht. Die Aufgabe der Juniorbotschafter
und der Infopunkte, die über ganz Deutschland und Frankreich verteilt sind, ist es in ihren Regionen über das DFJW
zu informieren, zu beraten und neue deutsch-französische
Projekte anzustoßen.
31
Record d’inscrits pour la
Journée Découverte
Rekordbeteiligung
bei
Entdeckungstag
Du 16 au 27 janvier 2012, près de 200 entreprises,
ministères et institutions allemandes ou françaises
(Miele, Porsche, BASF, ARTE, ministère de la Justice…),
implantées dans le pays partenaire, participent à la
Journée Découverte et ouvrent leurs portes aux élèves
âgés de 10 à 16 ans. Cette initiative a pour objectif de susciter
la curiosité des jeunes pour le monde de l’entreprise, de
les informer sur les opportunités professionnelles et les
formations proposées et d’éveiller leur intérêt pour la
langue et la culture du pays partenaire.
Plus de 8000 élèves se sont inscrits cette année :
nouveau record pour la Journée Découverte francoallemande organisée depuis 2006 par l’OFAJ qui poursuit
ainsi son objectif de favoriser l’employabilité des jeunes,
surtout dans le contexte économique et politique actuel.
Zwischen dem 16. und 27. Januar 2012 gewähren rund 200
Unternehmen, Bahörden und Institutionen (u.a. Airbus,
ARTE, EADS, das Bundeskanzleramt), die eng mit dem
Nachbarland zusammenarbeiten, Schülerinnen und
Schülern ab der 7. Klasse Einblicke in ihre Arbeit und informieren über Berufsaussichten und Ausbildungsmöglichkeiten mit deutsch-französischer Ausrichtung.
Das Interesse am deutsch-französischen Entdeckungstag ist so groß wie nie zuvor: mehr als 8.000 Jugendliche
haben sich angemeldet.
Sie und ihre Lehrer haben erkannt, wie wichtig das
Nachbarland im heutigen wirtschaftlichen und politischen
Kontext ist und nehmen die vom DFJW angebotene
Möglichkeit, sich über Arbeitsmöglichkeiten in der
deutsch-französischen Unternehmenswelt zu informieren,
wahr.
Weitere Infos unter:
www.entdeckungstag.de
Plus d’informations sur le site :
www.journeedecouverte.fr
© OFAJ-DFJW
L’OFAJ en bref
L’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) est
une organisation internationale au service de la
coopération franco-allemande, créée en application
du Traité de l’Elysée, signé le 22 janvier 1963. Elle a
pour mission de développer les relations entre la
jeunesse française et la jeunesse allemande, au service d’une Europe élargie.
Depuis 1963, le « plus bel enfant du Traité de l’Elysée »
a permis à plus de 8 millions de jeunes Français et Allemands de participer à 300 000
programmes d’échanges. Il subventionne en
moyenne chaque année 10 000 échanges,
touchant ainsi plus de 200 000 jeunes.
Ses programmes sont aussi ouverts à des
pays tiers. L’OFAJ fonctionne selon le principe
de subsidiarité avec près de 7 000 organisations partenaires. Il est également centre
de compétence pour les deux gouvernements et
joue un rôle de conseiller et d’intermédiaire
entre les collectivités locales et territoriales ainsi qu’entre les acteurs de la société civile en France et
en Allemagne.
Il s’adresse à tous les publics : enfants à l’école
maternelle ou apprentis, jeunes traducteurs littéraires
ou élèves issus des zones d’éducation prioritaires.
L’OFAJ contribue ainsi à inventer la relation francoallemande de demain.
Das DFJW in Kürze
Das Deutsch-Französische Jugendwerk (DFJW) ist
eine internationale Organisation im Dienst der
deutsch-französischen Zusammenarbeit, entstanden
auf der Grundlage des am 22. Januar 1963 unterzeichneten
Elysée-Vertrages, zur Förderung der Beziehungen
zwischen der deutschen und der französischen Jugend.
Seit 1963 hat das „schönste Kind des Elyséevertrags“
mehr als 8 Millionen jungen Deutschen und Franzosen
ermöglicht, an rund 300.000 Austauschprogrammen und Begegnungen teilzunehmen.
Das DFJW fördert jedes Jahr mehr als
10.000 Begegnungen, an denen mehr als
200.000 junge Menschen teilnehmen.
Die Projekte stehen auch Drittländern offen.
Das DFJW arbeitet nach dem Subsidiaritätsgedanken mit fast 7.000 Partnerorganisationen
zusammen. Es ist ein Kompetenzzentrum
für die Regierungen beider Länder und fungiert
als Berater und Mittler zwischen den verschiedenen
staatlichen Ebenen sowie den Akteuren der Zivilgesellschaft in Deutschland und Frankreich.
Das DFJW richtet sich an alle jungen Menschen: an
Kindergartenkinder wie Lehrlinge, junge Literaturübersetzerinnen und -übersetzer wie Schülerinnen und
Schüler in Brennpunktschulen. Das DFJW trägt so
dazu bei, die deutsch-französische Beziehungen von
morgen zu erdenken...
32
Agenda
29 janvier – 2 février 2012 - Skopje (Macédoine)
« Quels monuments pour quelles identités ? » –Séminaire
d’étudiants ouvert au public pour la clôture à l’occasion de la
journée franco-allemande, OFAJ en coopération avec les
Ambassades de France et d’Allemagne en Macédoine
30 janvier 2012 – Berlin
Remise des prix du concours
« Les jeunes écrivent l’Europe »
7 - 10 février 2012 – Manderen (Metz)
Séminaire universitaire en marge
« Des entretiens de Malbrouck »
9 - 19 février 2012 – Berlin
Jeune jury franco-germano-slovaque au
festival du film de Berlin
16 février 2012 – Hanovre
Présentation Tele-Tandem® au salon Didacta
27 février 2012 – Cologne
Présentation de la publication consacrée
aux résultats de l‘évaluation :
« Les échanges ouvrent des perspectives. Un aperçu
empirique des rencontres internationales de jeunes »
7 mars 2012 – Berlin
« Apprendre sans frontières » : 5ème Soirée parlementaire des organisations internationales de jeunesse
8 - 15 mars 2012 – Francfort
Rencontre de jeunes à l’occasion du Festival de
théâtre de jeunesse « Starke Stücke »
17 mars 2012 – Leipzig
Littérature en tandem : Lecture franco-allemande à
la Foire de Leipzig sur le stand d’ARTE
21 - 22 mars 2012 – Nancy
Réunion annuelle des
Correspondants académiques de l’OFAJ
1er – 15 avril 2012 – Bayreuth
Jeune philharmonie franco-allemande: projet
d’orchestre « Roméo et Juliette »
Termine
gainville@ofaj.org
hamet@dfjw.org
buffiere@ofaj.org
cavillan@ofaj.org
behling@dfjw.org
debrosse-lucht@dfjw.org
29. Januar - 2. Februar 2012 – Skopje (Mazedonien)
„Welches Denkmal für welche Identität?“- Studentenseminar
mit abschließender öffentlicher Veranstaltung des DFJW
zum deutsch-französischen Tag, in Zusammenarbeit mit
der deutschen und französischen Botschaft in Mazedonien
30. Januar 2012 – Berlin
Preisverleihung des Wettbewerbs
„Jugend und Europa – Schüler machen Zeitung“
7. - 10. Februar 2012 – Manderen (Metz)
Universitätsseminar im Rahmen der Veranstaltung
„Les entretiens de Malbrouck“
9. - 19. Februar 2012 – Berlin
Junge deutsch-französisch-slowakische Jury
auf der Berlinale
16. Februar 2012 – Hannover
Tele-Tandem® Vorstellung auf der Messe Didacta
27. Februar 2012 – Köln
Vorstellung der Publikation
über die Ergebnisse der Evaluation:
„Begegnung schafft Perspektiven. Empirische
Einblicke in internationale Jugendbegegnungen“
hartmann@dfjw.org
7. März 2012 – Berlin
Lernen ohne Grenzen: 5. Parlamentarischer Abend
der internationalen Jugendarbeit
cavillan@ofaj.org
8. - 15. März 2012 – Frankfurt
Deutsch-französische Jugendbegegnung anlässlich
des Theaterfestivals „Starke Stücke“
buffiere@ofaj.org
17. März 2012 – Leipzig
Literatur im Tandem: Deutsch-französische Lesung
auf der Leipziger Buchmesse am ARTE-Stand
papendieck@dfjw.org
21. - 22. März 2012 – Nancy
Jahrestagung der Austausch- und Fremdsprachenreferenten des DFJW in den Kultusministerien
morin@ofaj.org
1. – 15. April 2012 – Bayreuth
Junge deutsch-französische Philharmonie:
Orchesterprojekt „Romeo und Julia“
23 - 25 avril 2012 Hambourg
Réunion annuelle des Correspondents régionaux et
des Ländervertreter de l’OFAJ
hartmann@dfjw.org
23. – 25. April 2012 Hamburg
Jahrestagung der Ländervertreter Jugend und der
Correspondents régionaux des DFJW
3 – 7 mai 2012 – Paris
Séminaire d’observation pour jeunes journalistes en
marge des élections présidentielles
schmidt@ofaj.org
3. – 7. Mai 2012 - Paris
Wahlbeobachtungsseminar für junge Journalisten
anlässlich der Präsidentschaftswahlen
holtkamp@dfjw.org
6. – 11. Mai 2012 – Berlin
Fortbildung für Gruppenleiter: „Web 2.0 Neue Herausforderungen für den Jugendaustausch“
6 - 11 mai 2012 – Berlin
Formation pour animateurs :
« Web 2.0 - Nouveau défi pour l’échange des jeunes »
8 - 10 juin 2012 – Nantes
Séminaire d’évaluation du programme : « Bourses de
Mobilité – Destination Allemagne / In Frankreich unterwegs »
Sous réserve de modifications
Calendrier actualisé sur Internet :
www.ofaj.org
lynch@dfjw.org
8. - 10. Juni 2012 – Nantes
Auswertungsseminar „Mobilitätsstipendien –
In Frankreich unterwegs / Destination Allemagne“
Alle Angaben ohne Gewähr
Aktueller Kalender im Internet unter
www.dfjw.org