DOSSIERDE PRESSE - Ãditions Envolume
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DOSSIER DE PRESSE Envolume au coeur de la littérature brésilienne contemporaine PARUTION MARS 2015 Collection Brésil NOUVELLES BRÉSILIENNES 10 auteurs Tome 1 Collection Brésil www.editionsenvolume.com t’Anna Sérgio San UN CRIME DÉLICAT Publié en mars 2015 Sous la direction d’Izabella Borges-Barrot 200 pages En version brochée : 19,00 € En version numérique : 10,00 € ISBN : 978-2-37114-027-1 Des extraits : sur www.editionsvolume.com Sérgio Sant’Anna, né à Rio de Janeiro en 1941, a inauguré sa carrière d’écrivain en 1969 par le recueil de nouvelles O Sobrevivente. Il est considéré au Brésil, par la critique spécialisée et par ses lecteurs, comme l’un des plus grands auteurs brésiliens contemporains. Plusieurs fois Prix Jabuti et Prix Portugal Telecom de Literatura, ses oeuvres sont traduites en espagnol (par César Aira), allemand, anglais et grec. Le roman Un crime délicat est sa première œuvre traduite en français. UN CRIME DELICADO UN CRIME DELICADO Résumé : Le critique de théâtre Antonio Martins se retrouve sur le banc des accusés à cause des suites judiciaires de ses rapports suspects avec Inès, une belle jeune femme, modèle et cependant boiteuse. Dans la tentative de reconstituer, voire de créer, l’histoire de cette relation, il laisse ouvertes plusieurs possibilités contradictoires d’interprétations des faits. Est-il victime d’un piège élaboré par l’artiste plasticien Vitorio Brancatti, protecteur et possible amant d’Inès ? ou, acteur de son propre drame, le critique dissimule-t-il dans les plis de sa syntaxe la vérité de l’affaire ? Savant mélange d’érotisme insolite et de raisonnement autour des arts, ce récit explore de manière subtile les liens existant entre les arts et la critique comme des voies intriquées et distinctes de façonner la vie. Le Monde des livres — Rachel Bertol « Sant’Anna, maître des lettres brésiliennes, inconnu en France Un écrivain mériterait de ne pas être laissé dans l’oubli, au risque pour les Français d’avoir un panorama restreint des lettres brésiliennes contemporaines : il s’agit du carioca Sergio Sant’Anna curieusement encore inédit en France. Son influence est sensible chez des auteurs www.editionsenvolume.com brésiliens traduits récemment, comme Chico Buarque avec son bestseller Budapest (Gallimard) et Luiz Ruffato, auteur de Tant et tant de chevaux (Métailié), lequel ne cache pas son admiration : “C’est toujours à Sant’Anna que je pense quand j’écris, c’est mon interlocuteur intérieur. Il est le plus important prosateur brésilien en activité.” Bibliographie : O sobrevivente (1969) ; Notas de Manfredo Rangel, repórter (1973) ; Confissões de Ralfo (1975) ; Simulacros (1977) ; Circo (1980) ; Um romance de geração (1981) ; O concerto de João Gilberto no Rio de Janeiro (1982) ; Junk-Box (1984) ; A tragédia brasileira (1984) ; Amazona (1986) ; À Senhorita Simpson (1989) ; Breve história do espírito (1991) ; O monstro (1994) ; Um Crime Delicado (1997) ; O voo da madrugada (2003) ; O livro de Praga (2011), Páginas sem Glória (2012) ; O Homem-Mulher (2014). Filmographie : Bossa Nova d’après le conte A Senhorita Simpson, réalisé par Bruno Barreto, en 2000 et Um Crime Delicado en 2007, réalisée par Beto Brant. Extrait Il a suffi que je pénètre dans le champ magnétique d’Inès pour que ma raison et mes prévisions commencent à s’effondrer. La jeune femme qui m’attendait gentiment à la porte d’entrée, après qu’on m’eût annoncé par l’interphone, exhibait une beauté dans laquelle il n’y avait pas la moindre trace de l’artifice, ou de la vulgarité – née peut-être de l’intention et de la responsabilité du peintre – que j’avais cru détecter dans le tableau. D’elle s’exhalait un discret parfum, peut-être celui de la petite lettre rose. Son visage ne portait aucun cosmétique, à part un simple rouge à lèvres et pas d’autre ornement que des petites boucles d’oreilles dorées ; elle était habillée de manière sobre et élégante, avec une robe d’intérieur belle mais simple, automnale, à manches trois quarts, boutonnée jusqu’au col et suffisamment longue pour ne pas montrer, sans la cacher non plus, sa particularité physique. Une élégance qui se révélait aussi dans le geste qu’elle a eu de me tendre la main, évitant la familiarité facile du baiser sur la joue, assez chaleureuse tout de même pour me donner son bras quand nous sommes entrés dans son appartement, et peu importe que cela l’aidat à dissimuler sa démarche incertaine. Combien de fois, plus tard, ne me suis-je pas demandé si cette absence d’artifice n’était pas l’artifice suprême ? www.editionsenvolume.com e Oliveira d Godofredo Neto L’ENFANT CACHÉ Publié en mars 2015 Sous la direction d’Izabella Borges-Barrot 256 pages En version brochée : 19,00 € En version numérique : 10,00 € ISBN : 978-2-37114-026-4 Des extraits : sur www.editionsvolume.com Coups de Cœur du jeudi 19 mars 2015. « C’est une histoire racontée par un Carioca, pleine de bruit et de fureur… » « Un livre filmique qui fait penser parfois à Almodovar » Interview de 15 minutes dans le cadre de l’ouverture du salon du livre le 20 mars 2015 L’ENFANT CACHÉ MENINO OCULTO Godofredo Neto est né à Blumenau, dans le sud du Brésil. Il est l’auteur de 11 romans à succès, dont L’enfant caché, qui a remporté l’une des statuettes du Prix Jabuti de littérature brésilienne décerné à São Paulo en 2006. L’auteur a vécu longtemps à Paris, lieu du scénario d’un de ses romans, Amours exilés. Il enseigne la littérature brésilienne à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro. Bibliographie : Le roman O Bruxo do Contestado, en 1996, a conduit Godofredo à figurer parmi les noms les plus importants de la littérature brésilienne. Bâti sur trois époques historiques — la guerre du Contestado, la Deuxième Guerre mondiale et la dictature militaire, il a été salué par la critique et étudié dans les universités du pays. Amores exilados, sorti un an plus tard, a pour scénario l’univers des exilés brésiliens à Paris dans les années 70, époque vécue par l’auteur lors de son long séjour dans la capitale française. Puis Marcelino, un roman très beau et très sensible dont l’histoire se situe dans les années 40. Un jeune pêcheur métis va être victime de la perfidie du gouvernement Getulio Vargas pendant la Deuxième Guerre mondiale. Le roman Ana e a margem do rio, présente avec grande habilité toute la mythologie de la forêt amazonienne. L’enfant caché, œuvre considérée comme novatrice du point de vue formel, www.editionsenvolume.com a remporté, en 2006, l’une des statuettes du Prix Jabuti de littérature brésilienne. Godofredo Neto vient de publier un recueil de nouvelles inspiré de l’écrivain majeur du 19e siècle brésilien, Machado de Assis, et termine Grito, roman qui se déroule de nos jours, à Copacabana et dont le lancement est prévu fin 2015. Résumé : Aimoré, faussaire de tableaux, dont celui de Cândido Portinari, O Menino morto, se bat avec l’art ; pinceaux et couleurs se promènent à la saveur du choc perturbateur entre raison et émotion. Aimoré s’accroche à l’écriture sur son ordinateur. Il essaie de retrouver l’axe de sa vie sur une bande enregistrée ; l’enregistrement de son histoire. Le roman se passe à Rio de Janeiro à l’époque actuelle, avec des incursions dans les paysages magiques de la Baie de Babitonga, dans le sud du Brésil. L’enfant caché tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page. Un lecteur qui passe de la condition de visiteur d’expositions de peinture, bercé par des accords musicaux, à celle de complice d’un narrateur en quête hallucinée du portrait réel de sa vie. Le désespoir de se trouver pris dans un processus de folie constitue aussi pour Aimoré l’angoisse d’essayer de comprendre l’ambiguïté d’aimer et d’être aimé. C’est dans le quotidien de la ville de Rio, dans les mouvements de l’histoire du Brésil et de la peinture contemporaine qu’Aimoré, entre webcams, réseaux sociaux et meurtres, devra rencontrer Ana Perena, sa muse de la baie de Babitonga. Extrait D’accord, professeur. Je suis né au Portugal, à Coïmbre exactement, le premier mars 1980. Nous sommes venus au Brésil — à Florianópolis —, quand j’étais encore jeune. Quelques années après, trois ou quatre, nous sommes retournés au Portugal. J’ai étudié la peinture à l’université de Lisbonne : les Beaux Arts. Vous êtes revenu définitivement au Brésil à quel âge ? Vingt et un, juste après la fin de mes études. Vous n’avez plus du tout l’accent portugais. En effet. Je suis au Brésil depuis presque quatre ans. Il y a quelques jours, je me suis même vu à la télévision au cours d’une interview réalisée pour le Journal de la Band, et je me suis trouvé intéressant ; j’ai noté, en effet, que j’avais l’accent de São Paulo, parfois celui de Rio de Janeiro et que, d’autres fois, j’utilisais la syntaxe du Portugal. Je ne sais pas si c’était vraiment moi, car je regardais mes amis et eux ne semblaient pas me reconnaître à la télé. Mais en parlant ensuite de ça avec des gens, sur Internet, j’en ai eu la confirmation : quelques personnes m’avaient vraiment vu sur l’écran de télé. Au commencement, je suis allé habiter chez un oncle à Lajes, état de Santa Catarina. Un frère aîné de ma grand-mère – ma mère est brésilienne. C’est un riche propriétaire terrien, déjà bien âgé — il a été ami de Getúlio Vargas. Chez lui, sur les murs, il y avait une quantité de tableaux de peintres brésiliens parmi les plus importants. J’ai commencé à les reproduire ; j’adore peindre. www.editionsenvolume.com 9 auteurs NOUVELLES majeurs BRÉSILIENNES 10 auteurs Tome 1 Collection Brésil Nouvelles brésiliennes Publié en mars 2015 Sous la direction d’Izabella Borges-Barrot 178 pages En version brochée : 19,00 € En version numérique : 10,00 € ISBN : 978-2-37114-026-4 Des extraits : sur www.editionsvolume.com Résumé : Violence urbaine et conflits intérieurs, fantômes, fantasmes et fantaisies, vie prosaïque, humour, amour et désamour traversent les dix nouvelles. Pour mieux faire connaître cette littérature, nous avons sélectionné des écrivains pour la plupart non traduits en français, jeunes ou moins jeunes, mais tous confirmés par leurs publications et reconnus au Brésil (prix littéraires, etc.). NOUVELLES BRÉSILIENNES Rubens FIGUEIREDO Écrivain, traducteur et professeur. Deux fois prix Jabuti de littérature en 1998 pour Palavras Secretas et en 2002 pour Barco a seco. Sérgio Sant’Anna En France, il est publié aux éditions Envolume. Evandro Affonso Ferreira Il entame à São Paulo en 1978 une carrière de rédacteur publicitaire, qu’il abandonne en 1990 pour se consacrer à la littérature. Il utilise souvent, dans ses textes, des mots ou des expressions d’origine tupi-guarani ou yoruba. Il obtient en 2013 le prix Jabuti de littérature pour son roman O Mendigo que Sabia de Cor os Adágios de Erasmo de Rotterdam. Edla van Steen Romancière, dramaturge et scénariste. Son œuvre compte plus de vingt titres, parmi lesquels quatre ont été traduits en anglais (E.U.A). Spécialiste du « micro-récit », elle publie en 2014 le recueil Instantâneos en deux volumes bilingues. Marcia Bechara Écrivain, performeur et journaliste. Elle a trois romans publiés : Alegoria por Dinorah (1994) ; Métodos extremos de sobrevivência (2009) ; À Casa das feras (2009). Depuis 2009, Marcia Bechara vit et travaille à Paris. João Paulo Cuenca Écrivain et chroniqueur. Traduit en italien, français, allemand et espagnol. Malgré son jeune âge, il a publié (trois romans et plus d’une centaine de nouvelles). Son dernier roman : O único final feliz para uma história de amor é um acidente (2010). Marçal Aquino Journaliste, écrivain, scénariste pour la télévision et pour le cinéma. Prix Jabuti en 2000 pour O Amor e outros objetos potiagudos, Marçal Aquino a publié plus d’une dizaine de titres dont certains ont été adaptés au cinéma au Brésil. Godofredo de Oliveira Neto En France, il est publié aux éditions Envolume. Luis Fernando Veríssimo Il est connu notamment par ses chroniques, publiées dans les journaux les plus prestigieux du Brésil, et par son personnage Ed mort, parodie des détectives nord-américains. Veríssimo est également dessinateur, musicien, scénariste de télévision et dramaturge. À ce jour, Veríssimo a plus de soixante titres publiés, dont le très célèbre Diálogos impossíveis (2012). Collection Brésil À l’occasion du Salon du Livre 2015, dont le Brésil a été l’invité d’honneur, les éditions Envolume ont lancé la collection Brésil. Dès mars 2015 (janvier 2015 pour la presse) les lecteurs en France rencontré des écrivains majeurs de la littérature brésilienne contemporaine. Nous avons selectionné 5 nouveaux titres en cours de traduction, à paraître dans la collection en septembre 2015. Envolume Créées, en mars 2014, les éditions Envolume auront lancé à l’aube de leur première année d’existence, seize nouveaux ouvrages, dont ceux de la collection Brésil. Trouver de nouveaux talents, de nouvelles formes d’écriture, de nouveaux univers en littérature, voilà notre vocation. Nous soignons l’objet livre — un format carré, une mise en page travaillée et une identité visuelle forte – mais aussi nos auteurs, nos traducteurs, et bien sûr, nos lecteurs. Nos ouvrages sont disponibles aux formats brochés et numériques, sur toutes les plateformes de vente et chez tous les bons libraires. Nous sommes également très présents sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter. Envolume, des auteurs pour des lecteurs Envolume www.editionsenvolume.com 101 rue du Cherche-Midi 75006 Paris Contacts presse : François Sirot 06 16 76 78 78 Izabella Borges, directrice de la Collection Brésil 06 45 51 09 92 presse@editionsenvolume.com www.editionsenvolume.com