Mise en page 1 - La Nouvelle République
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NR LA Remaniement Le nouveau Tadjenant gouvernement et Relizane attendu à l'œuvre rejoignent Blida LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW .lnr-dz.com Ligue Mobilis p. 2 p. 24 Quotidien dʼinformation indépendant - n° 5244 - Dimanche 17 mai 2015 - Prix : 10 DA Egypte : l’ancien président Morsi condamné à mort D. R. p. 3 L’EDITO DE HASSEN SI LAKHDAR Appartenance géographique et non religieuse Les pays du Maghreb, dit-on, appellent les différentes parties en Libye à constituer un gouvernement d’union nationale. N’oublions pas que la Libye est membre de la théorique (fictive) UMA. Les pays membres de la Ligue arabe lancent le même appel en direction de la Libye. Pourquoi ces appels distincts alors que l’UMA est membre de la Ligue arabe ? Que ces pays lancent ces appels en leur nom, mais pas au nom des ensembles qui ne peuvent pas disposer de crédibilité, car ils n’existent que dans les textes et parfois des discours. Sur quels piliers fonder ce qu’on appelle le monde arabe, le monde islamique ou l’UMA, quand on constate par exemple que l’Union européenne est une communauté de pays construite sur une appartenance géographique uniquement, avec plus de langues que de pays puisque dans certains d’entre eux, il y a plus d’une langue officielle, et qui reconnaît et connaît la coexistence entre plusieurs religions. De la même façon, les Etats-Unis ont une appartenance géogra- phique et non ethnique ou religieuse. Un pays d’immigration qui promeut la citoyenneté et non les appartenances ethniques ou religieuses. Un noir est bien devenu président des Etats Unis. Ce n’est pas seulement le vote noir qui l’y a fait élire. Peut-être qu’un jour, un sudiste pourra être élu président chez nous. Peut-être qu’une femme sera un jour présidente chez nous. Les pays arabes, les pays non arabes mais musulmans dont l’Iran qui est au centre de l’actualité nucléaire sont mis dans le même sac du GMO. Cette appellation gomme ainsi ce qui ne fait pas dans la différence entre l’ethnie et la langue, et gomme également la religion. Quoique l’occultation des caractères arabe et islamique, car les Américains ne parlent plus ainsi du monde arabe ou du monde islamique au profit de GMO, plus neutre, puisse procéder probablement d’une initiative proche des cercles israéliens, il n’en demeure pas moins que cette dernière appellation rendrait mieux compte de la diversité qui existe et qui a été tue en vertu du fait majoritaire et des rapports de force. Pratiquement dans chaque pays dit arabe, il y en a qui revendiquent leur spécificité culturelle, linguistique et même ethnique et religieuse pour certains et les réprimer, les occulter provoquent la rupture de la cohésion nationale et privent ces pays de leur meilleur espace de défense, car c’est bien la cohésion nationale qui conditionne la qualité et même l’existence d’un espace de défense. Il n’est que de se référer à l’Irak pour faire le constat que la répression ethnique pratiquée contre les communautés kurde et chiite est responsable de ce que ces deux communautés brimées ne se sont pas intégrées dans la lutte contre les forces de la coalition. Pourquoi s’y seraient-elles intégrées du moment qu’elles n’avaient pas intérêt à la survie du régime de Saddam qui faisait taire leurs différences par une répression sanguinaire ? C’est la grande leçon qui devrait être tirée du drame irakien par les régimes H. S.-L. arabes et musulmans. actuel Le chiffre du jour La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015 30 minutes de sport par jour bénéfique en termes de longévité. algérie-monde arabe algérie-japon télécommunications Constantine 2015 La culture, un espace pour valoriser la femme arabe. Coopération Nouveau partenariat universitaire algéro-japonais dédié à la supraconductivité. Rencontre Première conférence internationale à Oran sur les télécommunications et les TIC. 2 aujourd’hui Permutations, départs, arrivées, un remaniement de plus ? REPÈRE Le nouveau gouvernement est attendu à l’œuvre SESSION ORDINAIRE DU BUREAU DU PARTI DES TRAVAILLEURS Louisa Hanoune : «Le remaniement ministériel reflète des contradictions dans les politiques et les décisions» , Neuf ministres qui partent, dix nouveaux qui arrivent, arithmétiquement parlant, comme disent les commentateurs sportifs, le remaniement gouvernemental rendu public jeudi, après de très longs mois de suspense, ne semble pas avoir apporté un grand changement. Le chamboulement apparaît quand on regarde les choses de plus près. Deux ministères de souveraineté changent de titulaires : le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales passe de Tayeb Belaïz à Nouredine Bedoui qui laisse le ministère de la Formation professionnelle qu’il occupait à Mohamed Mebarki qui quitte l’Enseignement supérieur et la Recherche. Le ministère des Finances qui échoit à un nouveau, l'ex-délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), Abderrahmane Benkhelfa, qui remplace Mohamed Djellab qui s’en va. Les autres particularités sont dans la disparition du ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement qui n’est plus dans la nomenclature du gouvernement tout comme sa titulaire, Dalila Boudjemaâ. Ce ministère éclate en deux : l’Environnement est collé aux Ressources en eau, confié à Abdelouahab Nouri, qui était à l’Agriculture et le Développement rural ; quant à l’Aménagement du territoire, il est érigé en ministère qui avale le «Tourisme et l’Artisanat» dont la titulaire Nouria Yamina Zerhouni part, elle aussi, du gouvernement, alors que Aïcha Tagabou, conserve son poste de ministre déléguée, chargée de l'Artisanat, cette fois, auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Amar Ghoul qui laisse le ministère des Transports à un nouveau membre du gouvernement, Boudjemaâ Talai ancien président du groupe sidérurgie et métallurgie (Imetal). Autre nouveau : Abdelkader Ouali (ex-wali et ancien secrétaire général du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales), nommé ministre des Travaux publics à la place d’Abdelkader Kadi, qui change de poste et devient ministre de l'Agriculture et du Développement rural. Toujours dans la série des nouveaux : Tahar Hadjar, recteur de l'université d'Alger, a été désigné à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le président du groupe parlementaire du parti du FLN à l'Assemblée populaire nationale (APN), le député Le nouveau gouvernement Sellal ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. (Photo > New Press) AFFAIRE KHALIFA BANK Reprise du procès par l’audition de nouveaux accusés Le procès de l’affaire Khalifa Bank a repris, hier matin, au tribunal criminel de Blida, pour la dixième journée, par l’audition d'Abdallah Boulefrad, anciennement DG d’une usine de boissons alcoolisées à Oran. Depuis l’ouverture du procès, le 4 mai dernier, consacré en ses deux premiers jours à la lecture de l’arrêt de renvoi, environ une vingtaine de prévenus avaient comparu devant le président du tribunal, Antar Menour. Le principal accusé, Abdelmoumène Rafik Khelifa a été le premier à répondre des chefs d’inculpation que sont «l’association de malfaiteurs, l’escroquerie, l’abus de confiance, le faux et usage de faux en écriture bancaire et en officiel, la banqueroute frauduleuse, la corruption et le détournement de fonds». Durant deux jours, l’ex-milliardaire déchu a nié avoir enfreint la réglementation s’agissant de la création d'El Khalifa Bank et soutenu, notamment, avoir laissé, en quittant l’Algérie en 2003, le groupe qui portait son nom dans une situation d’excédent financier. L’audience de jeudi dernier a été marquée, quant à elle, par le passage à la barre de l'ex-PDG du groupe Saidal, Ali Aoun, lequel a affirmé avoir été l’un des trois gestionnaires sur les 25 du groupe ayant refusé de déposer de l'argent au niveau de Khalifa Bank, malgré, a-t-il dit, l’instruction émanant du directoire du Fonds de participation de l’Etat. Mercredi, c’est l'accusé Foudad Adda, ancien directeur de l'Ecole de police d'Aïn Benian (Alger) qui a comparu pour nier les accusations retenues contre lui dans cette affaire à savoir, l’escroquerie, la corruption, la falsification d'écritures officielles et administratives, l’abus de confiance et l’abus de pouvoir. Foudad Adda, qui était un ancien membre de la commission de contrôle de la Mutualité générale de la Sûreté nationale, est ainsi accusé d’en avoir transféré les fonds vers l'agence de Khalifa Bank de Chéraga puis vers celle des Abattoirs d'Hussein-Dey, en contrepartie d’avantages de la part du défunt groupe Khalifa. Tout en infirmant les faits retenus contre lui et arguant détenir les documents prouvant ses dires, M. Foudad a soutenu n'avoir eu «aucun lien personnel» avec Abdelmoumène Khelifa. Durant la même journée, les commissaires aux comptes de l’ex-Khalifa Bank, Lakhdar Mimi et Hamid Sekhara, ont affirmé, lors de leur audition, l’existence d’«irrégularités» dans la gestion comptable de ladite banque durant la période 1998-2000 et n’être tous deux «pas au courant» de la nécessité d’en faire état au procureur de la République. Depuis le début du procès, tous les accusés ont nié quasiment en bloc les faits qui leur ont été reprochés ou en ont imputé la responsabilité initiale à d’autres, notamment à l’infortuné Abdelmoumène Khelifa. Parmi lesquels Abdelouahab Réda, son ex-garde du corps, lequel a soutenu avoir reçu des ordres verbaux de son ex-patron pour transférer des fonds de la caisse principale de la banque au profit de ce dernier. La programmation du procès après cassation de l'affaire de la caisse principale de Khalifa Bank intervient après le report du premier procès qui devait avoir lieu en 2013 et huit ans après le premier procès en contumace ayant eu lieu en 2007, durant lequel Abdelmoumène Khelifa avait été condamné à la réclusion à perpétuité. En référence aux procédures pénales, le juge Antar Menouar avait décidé la jonction des deux affaires (celle de Khalifa Bank avec celle d'Abdelmoumène Khelifa), dans la mesure où il s'agit du même dossier comportant le même thème, les mêmes accusés, les mêmes parties civiles et victimes. 71 accusés, après le décès de 4, dont 21 en détention doivent comparaître dans le cadre du procès en cours et durant lequel plus de 300 témoins seront entendus, en sus de la partie civile et des victimes. Zahra Kefane Tahar Khaoua est nommé ministre des Relations avec le Parlement en remplacement à Khalil Mahi ; Azzedine Mihoubi, ancien secrétaire d'Etat à la Communication, fait son retour au gouvernement et se voit confier le département de la Culture. Le départ de Nadia Labidi n’a surpris personne, c’était dans l’air depuis que le bruit sur le remaniement ministériel avait commencé à circuler il y a quelques mois, bien avant les accusations lancées contre elle par Louisa Hanoune. Sans surprise aussi, la jonction jeunesse et sports sous la houlette d’Abdelkader Khomri, ce qui a eu sans doute pour effet de soulager Mohamed Tahmi qui, dit-on, piaffait d’impatience de retrouver sa profession de médecin. Par contre, la grande surprise vient du ministère de l’Energie dont le nouveau titulaire, Salah Khebri, est un inconnu (il avait occupé le poste de PDG de l'Institut algérien du pétrole IAP, Boumerdès), par rapport à l’ancien titulaire, Youcef Yousfi, qui lui aussi s’en va. Seule innovation : la jeune professeur d'université, Iman Houda Feraoun, ex-DG de l'Agence thématique de recherche en sciences et technologie (ATRST), a été nommée ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la Communication en remplacement à Mme Zohra Derdouri qui quitte le gouvernement. Cette nomination d’une jeune universitaire a fait planer l’espoir que le changement pourrait enfin intervenir. Beaucoup de gens pensent que des jeunes Algériens et Algériennes, brillants comme elle, et patriotes, il n’en manque pas, encore faut-il que le « La secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune qui a présidé, les travaux de la session ordinaire du bureau politique de son parti est revenue sur plusieurs points touchant à l’actualité nationale et internationale. Comme première lecture sur le remaniement ministériel partiel, Louisa Hanoune a indiqué que ce remaniement reflète les contradictions permanentes dans les politiques et décisions, parce que, selon elle, il y a «des ministres qui ont des revenus positifs sur leur domaine mais qui ont été transférés vers d’autres secteurs». Soulignant que «les ministres qui ont quitté le gouvernement, ont été exclus soit en raison de corruption, ou en raison de la mauvaise gestion». Par ailleurs, la SG du PT a fait savoir que l’ex ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, malgré son expérience dans le domaine des énergies, et malgré qu’il est un homme respectable, honnête, et c’est lui qui a contesté Total, il a quitté le gouvernement dans des conditions imprécises et opaques. Dans ce sillage, elle a signalé que le remaniement reste parmi les pouvoirs et les attributions du président de la République. Concernant la plainte déposée contre elle, par la ministre de la Culture, Nadia Labidi, Louisa Hanoune a indiqué que, Nadia Labidi a pris une décision, qui est certes un précédent, de m’ester en justice. La ministre de la Culture n’a demandé l’aval de personne. Même le Premier ministre n’était pas au courant et j’en suis certaine. Donc elle va assumer ses responsabilités. En outre, et en revendiquant pour son parti un programme de gauche, Louisa Hanoune évoquera la situation économique et sociale du pays pour s’en prendre «aux barons de l’import-import, de l’informel et des oligarques et autres prédateurs». Toujours à propos du pouvoir économique, la SG du PT a appuyé la réintroduction de l’autorisation d’importation souhaitant même que le gouvernement aille plus loin, rappelant les émeutes de 2011 du sucre et de l’huile. Sur sa lancée, Louisa Hanoune a dénoncé même la double casquette de certains ministres possédant des affaires et des entreprises, y voyant là un conflit d’intérêts flagrant si ce n’est une façon de siphonner les fonds publics en s’octroyant des marchés. Nawel Hami système » daigne regarder vers eux aussi. Heureusement pour l’avenir du pays, Iman Houda Feraoun ne fait pas exception en Algérie avec son «palmarès» scientifique. Lakhdar A. Voir sur Internet www.lnr-dz.com actuel La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015 3 Mali ACCO R D D E PA I X AU MALI La signature officielle de l’accord est une «motivation supplémentaire» pour parvenir à la paix ,La signature officielle de l’accord de paix et de la réconciliation vendredi à Bamako, issu du processus d’Alger, par le gouvernement malien et les mouvements politico-militaires du Nord-Mali est une «motivation supplémentaire pour la réalisation des vastes chantiers» pour le rétablissement de la paix et la stabilité dans ce pays, a indiqué le ministre des Affaires étrangères algérien, Ramtane Lamamra. «C’est une motivation supplémentaire pour aller vers la réalisation de vastes chantiers qui sont à présent ouverts», a déclaré M. Lamamra au terme de la signature de l’accord de paix. Le chef de la diplomatie algérienne a ajouté qu’il fallait «maintenant travailler de concert avec toutes les parties pour la concrétisation sur le terrain des objectifs auxquels nous croyons». L'accord de paix et de réconciliation au Mali a été signé vendredi à Bamako par les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans le nord du pays. Le document a été signé par le ONU Libye Des crimes de guerre sont commis par des groupes armés L'ONU a accusé vendredi des groupes armés en Libye, d'enlever et de torturer des civils sur la base de leurs origines ou de leurs opinions, affirmant que ces actes constituaient des «crimes de guerre», a indiqué un communiqué. «Prises d'otages, tortures et meurtres sont des crimes de guerre. Ceux qui exécutent, ordonnent ou n'empêchent pas de tels crimes alors qu'ils en ont le pouvoir sont responsables pénalement, y compris devant la Cour pénale internationale», avertit la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) dans un communiqué. Selon la Manul, certains des groupes armés qui agissent en Libye ont enlevé et torturé des civils, dont des mineurs, en raison de leur origine, leur opinion, leur affiliation familiale ou politique. D'après le communiqué onusien, «les personnes enlevées sont généralement soumises à la torture et à des mauvais traitements et sont fréquemment privés de contact avec leur famille. Certaines sont mortes en détention, peut-être sommairement exécutés ou torturés à mort». En Libye, la CPI s'est pour l'instant concentrée sur des poursuites contre les complices de l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi, renversé en 2011. L'ONU, qui mène une médiation dans le pays, est en train de préparer un quatrième projet d'accord visant à résoudre le conflit, les trois premiers n'ayant pas convaincu les différents protagonistes. représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la Plateforme d'Alger et par l'équipe de la médiation internationale conduite par l'Algérie. Deux composantes sur cinq que compte la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), à savoir la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA, dissident), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance II) ont également signé l'accord. Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident), autre composante de la CMA avaient quant à eux paraphé jeudi à Alger l’accord de paix et de la réconciliation. La Plateforme d’Alger signataire de l’accord de paix et de la réconciliation est composée du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR). L'équipe de médiation, dont l'Algérie est le chef de file, comprend la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), l'Union africaine (UA), les Nations unies, l'Union européenne (UE) et l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. L'accord de paix et de réconciliation au Mali signé vendredi à Bamako a été obtenu après cinq rounds de dialogue, engagé en juillet 2014 sous la conduite de la médiation internationale. La cérémonie de la signature s'est déroulée en présence notamment du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de chefs d’Etat africains et des personnalités internationales. Une signature historique du processus d'Alger Les parties maliennes, gouvernement et groupes politico-militaires du Nord, ont signé vendredi, lors d'une cérémonie à Bamako, l'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger en vue de mettre fin à la crise dans ce pays. La cérémonie de signature s’est déroulée dans l'après-midi au Centre international de conférences de la capitale malienne, en présence de plusieurs chefs d'Etat et de délégations ainsi que d'organisations internationales. Le président de la République Abdelaziz Bouteflika était représenté par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Les Nations unies sont représentées par Hervé Ladsous, le chef du département des opérations de maintien de la paix. Après les discours des chefs d'Etat et chefs de délégation, la cérémonie a pris fin par l'intervention du chef de l'Etat, Ibrahim Boubacar Keïta. La signature de l'accord intervient au lendemain du paraphe Alger du même accord par la Coordination des mouvements Azawad (CMA). Le document avait été déjà paraphé le 1er mars dernier par le gouvernement et les mouvements engagés dans la Plateforme d'Alger, à savoir le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR). Les Maliens tournent une nouvelle page de leur histoire Les Maliens ont tourné une nouvelle page de leur histoire après la signature vendredi à Bamako par le gouvernement et les groupes politico-militaires du nord de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, pour instaurer une paix durable et juste qui ouvrira la voie à la stabilité et au développement. Le document a été signé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la Plateforme d'Alger et par l'équipe de la médiation internationale conduite par l'Algérie. Deux composantes sur cinq que compte la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), à savoir la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance) ont également signé l'accord. La cérémonie de la signature s'est déroulée en présence notamment du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de chefs d'Etat africains et des personnalités internationales. La signature de cet accord est la concrétisation d'un long et laborieux processus de discussions lancé à Alger, sous l'égide d'une équipe de médiation internationale conduite par l'Algérie qui n'a ménagé aucun effort pour réunir les Maliens autour de la table de négociations. Obtenu après cinq rounds de dialogue, cet accord a impliqué toutes les parties prenantes maliennes, le gouvernement, les mouvements politico-militaires du nord ainsi que la société civile. N. R. Egypte L’ex-président Morsi condamné à mort ,Poursuivis pour espionnage et pour assassinats dans les évènements dudit «Printemps arabe», l’exprésident islamiste Mohamed Morsi a été condamné à la peine capitale par la justice de son pays. Une centaine de ses collaborateurs issus des Frères musulmans ont été également condamnés à la même peine, après plus de deux ans de sa destitution par les forces armées, Mohamed Morsi, qui a été élu après la démission de Hosni Moubarak durant le soulèvement populaire de 2011. Le tribunal égyptien a également condamné une centaine des dirigeants de la confrérie et ce, en envoyant leurs dossiers au mufti de la République qui doit décider définitivement de leurs sorts. Après avoir été destitué par les forces armées, Mohamed Morsi a été accusé de plusieurs faits graves dont sa collaboration avec les groupes armés liés au Hamas palestinien et le Hezbollah du Liban. L’exprésident islamiste était poursuivi aux côtés de l'ancien chef d'Etat islamiste, dont soixante-dix membres du Hamas et du Hezbollah jugés en leur absence. Il est accusé d’avoir attaqué en collaboration avec les combattants du Hamas, du Hezbollah des prisons et des postes de police en Egypte lors des premiers jours du soulèvement populaire contre le pouvoir de Hosni Moubarak. Plusieurs forces de sécurité et des citoyens ont été assassinés lors de ces évènements. L’ex-président islamiste est accusé également d’avoir entraîné des combattants islamistes en Egypte, de leur avoir fourni un «soutien logistique» et d'avoir accueilli dans la bande de Ghaza, que dirige l'organisation palestinienne, des combattants pour «les former au maniement des armes lourdes». Depuis la destitution de M. Morsi, à qui des millions de manifestants avaient reproché de ne pas avoir su gérer le pays et de n'avoir servi que les intérêts de sa confrérie, ses partisans manifestent quasi quotidiennement, malgré une répression qui a fait plus d'un millier de morts et des milliers d'arrestations dans les rangs des islamistes. Les tribunaux du Caire ont déclarés les Frères musul- mans comme une entreprise terroriste. Les centaines de milliers de Frères musulmans risquent désormais jusqu'à cinq années de prison pour participation à des manifestations ou possession d'écrits ou d'enregistrements de la confrérie. La majorité des dirigeants ont fui l’Egypte et se trouve soit et ont trouvé refuge au Qatar et surtout en Turquie. Peu de temps après sa prise de fonctions le 30 juin 2012, le nouveau président islamiste a pris la peine de limoger plusieurs hauts officiers de l’armée dont le chef des renseignements Mourad Mouafi, le maréchal Mohamed Hussein Tantawi qui avait servi l’ex-régime dirigé par Hosni Moubarak pendant 20 ans. Si l’ex-président islamiste a été condamné à mort et se trouve depuis deux ans derrière les barreaux, le président Moubarak a été libéré y compris ses deux fils. Les éléments des forces de police accusées dans la mort de plusieurs manifestants en 2011 ont été également acquittés et réhabilités, c’est un véritable retour de manivelle dudit «Printemps arabe». Moncef Rédha Pari gagné pour la diplomatie algérienne e président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a affirmé, dans une allocution lors de la cérémonie de signature, que l'Algérie sera «toujours» le partenaire du Mali, pour l'accompagner dans la mise en œuvre de l'Accord de paix et de réconciliation, «en lui apportant les moyens nécessaires pour son développement et sa prospérité». Cette signature, a-t-il ajouté, «constituera, sans nul doute, un repère historique pour le peuple malien frère, pour la région, pour l'Afrique et pour la communauté internationale dans son ensemble». M. Bensalah a assuré que «l'Algérie a été honorée de la confiance qui a été placée en elle pour conduire la médiation internationale chargée de trouver des solutions durables et définitives au conflit fratricide qui a trop duré dans ce pays». «Aujourd'hui, le Mali présente au monde une belle page de son histoire. Œuvrons ensemble pour qu'il y en ait de plus belles encore à l'avenir», at-il conclu. Le rôle clé joué par l'Algérie, pays hôte des négociations et chef de file de la médiation, a été particulièrement salué par la communauté internationale pour s'être pleinement engagée à travailler en vue de résoudre la crise au Mali. Tout au long du processus de négociations, la diplomatie algérienne a multiplié les efforts pour réunir les différentes parties maliennes autour d'une plateforme commune pour parvenir à accord de paix global et inclusif. Un pari, certes réussi, mais un chemin reste à parcourir pour le Mali qui doit œuvrer à mettre en application cet accord afin de mettre fin à l'instabilité et renouer avec le développement économique. L Nécessité de la mise en œuvre de l'accord Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a réitéré mercredi l'engagement de son gouvernement à réussir le processus de paix entamé à Alger, à la veille de signature de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali pour laquelle est réservée une grande cérémonie vendredi à Bamako. Saluant la mobilisation de la communauté internationale dans le processus de paix, M. Diop a appelé tous les futures signataires de l'accord à respecter leurs engagements, y compris les accords du cessez-le-feu. Les groupes politico-militaires ont également exprimé leur engagement à la réussite du processus d'Alger. Le texte de l'accord souligne de manière très particulière la nécessité du respect de l'unité nationale, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Etat du Mali, ainsi que de sa forme républicaine et son caractère laïc. Le document vise aussi à créer les conditions d'«une paix juste et durable au Mali», contribuant à la stabilité régionale, ainsi qu'à la sécurité internationale. Parmi les autres points mis en exergue dans le texte, figurent notamment question des actions et projets de développement économique, social et culturel à réaliser dans les régions Nord-Mali à court, moyen et long termes. actuel La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015 4 Eau potable EMBELLISSEMENT Sensibilisation Dix stations de déminéralisation opérationnelles dans le Grand Sud Une opération au niveau de la ville d'Oran ,Dix stations de déminéralisation d'eau ont été mises en service dans le Grand sud algérien tandis que d'autres sont en cours de réalisation afin d'améliorer la qualité de l'eau potable dans cette région, a indiqué le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Abdennour Aït Mansour. Sur un total d'au moins 15 stations de déminéralisation prévues par le secteur des ressources en eau pour un montant d'investissement de près de 18 milliards de DA, 10 sont déjà opérationnelles. Bien qu'elle réponde aux normes de potabilité, l'eau du sud contient une charge importante de minéraux dépassant les normes requises, ce qui la rend lourde et non mousseuse. «La mission de l'ADE est de diminuer le taux de cette contenance en minéraux pour obtenir un liquide à la limite de l'eau minérale», souligne le même responsable. Ainsi, une station de déminéralisation de 34 500 m3/jour a été mise en service récemment à Touggourt. Réalisée par un groupement d'entreprises algéro-émiratie, cette station alimente toute la ville de Touggourt et les localités avoisinantes. En outre, des travaux de réhabilitation du réseau d'alimentation en eau potable de cette ville ont également été lancés. La région de Ouargla a aussi bénéficié de neuf stations de déminéralisation destinées au traitement de l'eau issue des neuf forages en exploitation alimentant les localités du chef-lieu de la wiACCIDENTS DE LA ROUTE Bilan 19 morts en 48 heures Dix-neuf personnes sont mortes et 76 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la route survenus du 14 au 16 mai courant, a indiqué ,hier, la direction générale de la Protection civile dans un communiqué. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Mostaganem avec 4 personnes décédées et 5 autres blessées suite à 3 accidents de la circulation. Par ailleurs, les secours de la Protection civile ont enregistré 5 décès par noyade durant la même période au niveau des wilayas d'Alger, Sétif, Ghardaïa, Tipasa et Mila. En outre, les éléments de la Protection civile ont procédé, durant la même période, à l'extinction de 5 incendies urbains et divers au niveau des wilayas d'Alger, El-Tarf, Tizi Ouzou et notamment à Chlef où le feu qui s'est déclaré au lieu dit Kef Medereg (El Marsa) a causé la perte de 6 hectares de pins d'Alep. Les équipes de la Protection civile ont effectué 5 006 interventions pour la couverture de différentes opérations et l'assistance aux personnes en danger, a ajouté la même source. H. M. laya. La capacité totale de ces stations s'élève à 510 000 m3/j: «Cela suffit amplement pour assurer les besoins de la population de ces localités», affirme M. Aït Mansour. Tindouf aura aussi une station de déminéralisation d'une capacité 10 500 m3/j avant d'atteindre 15 000 m3/j et que l'ADE compte mettre en service avant le prochain mois de Ramadhan pour alimenter 60 000 habitants environ. Les habitants de la wilaya d'Illizi auront quand à eux une station pour diminuer le taux de fer de l'eau, d'où son appellation «station de déférisation». Confiée à une entreprise publique qui devra achever sa réalisation avant fin 2015, cette future station, d'une capacité de 10 000 m3/j, couvrira les besoins des 17 000 habitants du chef-lieu de la wilaya d'Illizi, L selon M. Aït Mansour. La station de déminéralisation d'In Salah, dont les travaux de réalisation avaient démarré récemment, va traiter toute l'eau transitant par le grand transfert In Salah-Tamanrasset long de 750 kilomètres. Cette importante station d'une capacité de 50 000 m3/j devrait être mise en service graduellement d'ici à 2016 en démarrant avec une capacité de 25 000 m3/j, d'après le même responsable qui précise qu'elle alimentera les localités d'In Salah et de Tamanrasset. Au sud-est algérien, le sec- teur des ressources en eau prévoit de réaliser une station de déminéralisation à El-Oued. En somme, l'investissement consenti par l'Etat pour la réalisation de l'ensemble de ces stations s'élève à 18 milliards de DA dont 6,7 milliards de DA pour la seule wilaya d'In Salah. Outre ces stations réalisées et celles en phase de projets, l'ADE a présenté d'autres dossiers au ministère des Finances pour demander l'inscription d'une station à Oum Laassel (Tindouf) et d'une autre à In Amenas. D. H. Solidarité nationale Un plan d’action pour assurer la prise en charge des catégories démunies ,La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a annoncé que son secteur a entamé la mise en œuvre progressive d'un plan d'action pour assurer une meilleure prise en charge des catégories démunies. En effet, «ce plan s'inscrivait dans le cadre des politiques nationales en matière de couverture sociale, sanitaire et de gratuité de l'enseignement», a précisé Meslem, ajoutant que «le plan prévoit des mécanismes pour la prise en charge des préoccupations des catégories démunies et des mesures prises en coordination avec les secteurs concernés avec l'implication du citoyen en vue de garantir des prestations sociales de «qualité». En outre, le plan en question contribue au renforcement des mécanismes visant la protection et la promotion de la famille dans différents domaines, notamment les plus vulnérables afin de leur assurer une vie décente et les immuniser contre les fléaux sociaux, a-t-elle indiqué, il vise également la promotion du réseau de la famille productive à travers l'encouragement des familles à faible revenu à exercer des activités rentables, la mobilisation des médecins au niveau des centres spécialisés et ceux relevant des cellules de proximité à assurer des examens médicaux au profit des familles habitant les régions éloignées, a-t-elle ajouté. Par ailleurs, le plan prévoit es opérations d’embellissement au niveau de la ville d'Oran et de sa périphérie se sont multipliées ces dernières semaines notamment à l’approche de l’été, au grand bonheur de la population. Ce lifting supervisé par les services de la wilaya porte notamment sur une série d’opérations d’aménagement, de nettoiement, d'entretien des routes, de créations de nouveaux espaces verts et de déblaiement de gravats, le tout est adossé à des actions de sensibilisation. En extension du front de mer de la ville d’Oran, c’est une course contre la montre qui est menée pour achever les travaux d’aménagement (deuxième phase) du jardin Sidi M’hamed à travers la réalisation d’un jet d’eau, d’une esplanade, des sanitaires et autres opérations valorisant tous les parcours urbains notamment à hauteur de la résidence d’El-Bahia où s’effectuent les travaux du Jardin citadin. Depuis le rond point d’El-Menzeh (ex Canastel), en allant vers Belgaïd, c'est une opération de déblaiement de gravats qui se trouvaient sur le tracé du projet d’extension du tramway qui est en cours pour effacer cette mine grise de ce boulevard promu à un rang meilleur, en termes d’urbanisme commercial, selon les élus locaux de la commune de Bir El Djir. Sur la route du port, non loin de la nouvelle mosquée Ibn Badis, c'est une autre opération qui est menée pour achever les travaux de construction du mur, et ce, pour donner une dimension esthétique à la ville. Une ville qui commence à reprendre ses couleurs d’été avec la réalisation de traits lumineux au niveau des ponts tels que celui d’El-Bahia rendant plus attractif la ville. A l’entrée sud de la ville d’Oran, à Haï Fillaoucène (ex-El-Barki) c’est un complexe sportif de proximité en gazon synthétique qui est en cours d’achèvement, un équipement qui constitue une nouvelle offre de détentes aux jeunes. D’autres opérations d'embellissement à l'exemple de la pose d’un grillage promettent de donner un nouveau visage à l’entrée est d’Oran, a souligné un élu de l'APC, qui appelle au civisme et l’implication des populations. Pour rappel, ces opérations méritent d'être renforcées au niveau des cités d’habitations comme celles de Haï USTO, nées sous le poids de l’urgence et qui méritent un traitement particulier, a fait observer un habitant du quartier qui appelle à une nouvelle offre de loisirs pour juguler les maux sociaux qui touchent de nombreux jeunes, victimes de l’oisiveté. l'organisation d'espaces d'écoute, l'accompagnement des personnes en situation sociale difficile et le soutien des associations concernées en matière de prise en charge de la santé de la mère. Selon la ministre, des mesures d'aide aux personnes âgées et aux besoins spécifiques à la maison sont également prévues dans le cadre de l'accompagnement des catégories vulnérables. Ainsi, un programme de formation dans les métiers sociaux au profit des éducateurs spécialisés a été lancé au niveau des centres de formation des fonctionnaires du secteur. Le plan portera, en outre, sur la prise de mesures de lutte contre les fléaux sociaux et la violence avec la collaboration des secteurs concernés dont les ministères des Affaires religieuses, de la Culture et de la Communication, a indiqué la ministre. La première responsable du secteur a fait savoir que «ce plan comportait un programme d'information sociale concernant les principaux centres d'intérêts de la famille outre des programmes ayant trait à la lutte contre le phénomène de la mendicité et à la préservation des liens de continuité entre les générations». La ministre a annoncé la préparation en cours d'un recensement national sur les familles qui ont besoin d'une aide sociale. Un numéro vert pour l'écoute et la prise en charge des préoccupations des citoyens Par ailleurs, Meslem a fait savoir qu'un numéro vert (15-27) a été mis à la disposition des citoyens, notamment ceux en situation sociale difficile en vue d'écouter et de prendre en charge leurs préoccupations. Le numéro vert a été ouvert au niveau des directions de l'activité sociale à travers les wilayas du pays. Des équipes de spécialistes (psychologues, sociologues et médecins) sont mobilisés pour assurer l'orientation et l'accompagnement des personnes concernés. Ainsi, la ministre a invité les citoyens à recourir au numéro vert pour dénoncer des cas de marginalisation et de situations sociales précaires impliquant des familles en détresse dans le but de les prendre en charge. Lancement prochainement d'un plan national pour l'accompagnement des adolescents La première responsable du secteur a annoncé, en outre, la préparation en cours d'un plan national pour l'accompagnement des adolescents en prévision de son application à partir de la prochaine rentrée sociale à travers les différentes wilayas du pays. Le plan sera encadré par des équipes multidisciplinaires relevant des directions de wilaya de l'action sociale. Ces équipes auront pour mission d'assurer des activités de prévention au profit des adolescents, notamment ceux vivant dans des conditions sociales difficiles. Haddadi M. S. L. échos La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015 5 Annaba INFOS EXPRESS Sidi Bel-Abbès 254 détenus aux examens de fin d’année 254 candidats des établissements pénitentiaires passeront les différents examens cette année d’un ensemble de 32.183 des deux sexes. 93 dont 04 filles passeront l’examen du bac d’un ensemble de 12 245 dans 42 centres et 161 aux épreuves de l’enseignement moyen d’un total de 8 804 répartis sur 49 centres. Par ailleurs, 11 134 chérubins sont attendus cette année aux épreuves primaires. Djillali T. Ghardaïa Un mort et cinq blessés dans un accident de la circulation Une personne a trouvé la mort et cinq autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu jeudi en début de soirée sur la RN-1, à 40 km au sud de Ghardaïa, a-t-on appris auprès de la Protection civile (PC). L’accident s’est produit au lieu-dit «oued Ghzalette» suite au dérapage et au renversement d’un véhicule touristique, entraînant la mort sur le coup d’une fillette de 6 ans tandis que cinq autres occupants du véhicule de la même famille ont été blessés, précise la même source. Le corps de la victime décédée et les blessés ont été évacués par les éléments de la Protection civile à la morgue et aux urgences de l’hôpital de Metlili le plus proche du lieu de l’accident, a ajouté la même source. R. N. Aïn Zana (Souh Ahras) Un mort et cinq blessés Une structure d’intervention fixe a été mise en place par la Protection civile dans la commune d’Ain Zana (50 km à l’est de Souk Ahras), une région particulièrement exposée aux feux de forêt en été, a appris l’APS, lundi, auprès de ce corps constitué. Tous les moyens humains et matériels nécessaires seront mis à la disposition de cette structure dès l’ouverture de la campagne 2015 de lutte contre les incendies de forêt, a précisé le capitaine Redha Messaï, chargé de communication à la direction de la Protection civile. R. N. Des contrebandiers et des trafiquants neutralisés Protection civile : exercice d'intervention en cas de catastrophe naturelle ,Décidément les contrebandiers et les trafiquants n’ont jamais froid aux yeux vu leurs différentes opérations illicites et criminelles qui notamment continuent de défier toutes les règles des services de sécurité mais aussi de la loi. Bref, ces dernières 48 heures ont été mouvementées pour les éléments de la gendarmerie et de la police de l’est du pays. A El Tarf, considérée comme une plaque tournante pour de nombreux trafiquants et contrebandiers de la région et dans laquelle les services de la Gendarmerie nationale ont neutralisé ces derniers jours plusieurs individus versés dans le trafic en tous genres. Un homme recherché a été arrêté dans un hôtel sis dans la ville en possession de documents officiels falsifiés qui ont permis de retrouver des voitures volées appartenant à des agences de location de voitures à Alger, a-t-on appris dernièrement. Les éléments de la Gendarmerie nationale dans la région de Oum Teboul ont neutralisé dans la nuit un véhicule de marque Toyota chargé d’une centaine de pneus destinés à la contrebande de la frontière alors que deux autres contrebandiers ont été arrêtés en possession de 450 litres de mazout. Rappelons dans ce cadre que les gardefrontières de Bougous avaient saisi dans la nuit du 1 mars 2014, au niveau de la forêt d’El Mourouj, 6 113 litres de mazout prêts à être acheminés vers la Tunisie . Par ailleurs, les services de la police judiciaire de la localité d’Oued Zenati à Guelma avaient après une chasse à l’homme réussi à démanteler une association de malfaiteurs spécialisée dans le vol de voitures, soit, souligne-t-on, un nombre de cinq personnes qui avaient été arrêtées à bord de cinq véhicules volés de différentes marques, a-t-on informé... La Direction générale de la Protection civile organisera à partir du 24 mai courant un exercice national d'intervention lors de catastrophes naturelles avec la participation de toutes les équipes. (Photo > D. R. ) Sud-Ouest : six tonnes de kif saisies depuis le début de l’année Oki Faouzi LA CHRONIQUE DE Chérif Abdedaïm Quelque 6,02 tonnes de kif traité ont été saisies, depuis le début de 2015, à travers les wilayas du sud-ouest du pays, par les éléments de la Gendarmerie nationale. (Photo > D. R.) Sans foi ni loi (IV) es Etats-Unis n'ont plus les moyens de financer leur sale politique de domination plus ou moins imposée au monde, mais dans le même temps, leurs ambitions s'étendent désormais à la planète entière. Hitler voulait imposer sa loi à l'Europe, les Américains, eux, ne veulent plus de frontières mais un Etat unique, finalement, le leur, obligeant le monde entier à adopter leur modèle (qui ne profite qu'à quelques-uns et sacrifie tous les autres), et à se soumettre à leurs diktats. Le hic, le problème, c'est que de plus en plus d'Etats s'éveillent et se rebiffent, même en Europe, comme la Hongrie qui tente d'envoyer promener le joug du cartel bancaire anglo-saxon. Et ne parlons pas de l'Amérique latine « bolivarienne » ! Ce qui est plus gênant pour le loup anglosaxon, c'est que l'Asie, à son tour, se réveille, et que l'on voit, par exemple, l'Inde continuer, malgré les menaces américaines, à commercer avec l'Iran diabolisé par l'Occident qui brûle d'en découdre avec cet Etat berceau de la civilisation pour le tenir enfin à sa merci (avec ses richesses d'ailleurs), ou la Russie et la Chine se rapprocher pour mieux, ensemble, défier ceux, anglosaxons, qui cherchent à les soumettre pour ensuite mieux imposer leur modèle (l'ultralibéralisme hégémonique meurtrier et va-t-en guerre), leur démantèlement de l'Etat protecteur et redistributeur, leur monnaie et leur culture unique, leurs dettes, leur L désindustrialisation, leur chômage, leur précarité exponentielle, leur loi du plus fort, la jungle implacable, la souffrance sociale, le saccage de la nature et du vivant, et j'en passe... De plus en plus de citoyens refusent ce modèle-là, implacable et hégémonique ! Et de grands Etats émergents, comme le Brésil, l'Afrique du Sud, la Russie, la Chine, l'Inde, l'Iran... veulent décider eux-mêmes de leur politique, et ils rejettent un monde unipolaire dictatorial ! Cela dit, l'article de mondialisation (que nous avons déjà cité) qui présente la nouvelle stratégie américaine, s’étend notamment aux Anglo-Saxons et aux Israéliens, car bien sûr les Anglais et les Américains font toujours leurs sales coups ensemble, partageant la même idéologie militarofinancière impulsée par les néoconservateurs en tous genres; quant aux Israéliens, si discrets mais si efficaces, ils demeurent les muses de la nouvelle stratégie américaine, prenant en compte à la fois l'assèchement des ressources, donc l'effondrement de l'économie US, et les ambitions croissantes de domination du monde par le « peuple » des financiers de la City et de WallStreet. Certes les bienheureux « Elus » de Dieu souhaiteraient ramasser toute la mise, mais à défaut - du moins pour l'instant d'y parvenir, ils se contentent des miettes offertes par l'hydre à deux têtes, anglaise et américaine. (à suivre) C. A. Adrar : un programme de vacances pour quelque 650 enfants au nord du pays Quelque 650 enfants, issus de familles nécessiteuses de la wilaya d’Adrar, vont bénéficier de camps de vacances, cet été, au nord du pays, a-t-on appris auprès de la direction de l’action sociale (DAS). (Photo > D. R.) Saisie de quantités de drogue à Tlemcen, Jijel et Bordj Badji-Mokhtar Les éléments de la Gendarmerie nationale relevant des secteurs opérationnels de Tlemcen, Jijel et Bordj Badji Mokhtar ont arrêté mardi des contrebandiers et saisi des quantités de drogue et divers produits. (Photo > D. R.) La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015 6 monde Syrie/Irak Egypte Le président destitué Morsi et une centaine d'accusés condamnés à mort Mohamed Morsi à l'annonce de sa condamnation à mort le 16 mai 2015 au Caire. (Photo > D. R.) ,L'ex-président islamiste égyptien Mohamed Morsi, destitué par l'armée en 2013, a été condamné à mort samedi en première instance avec une centaine d'autres accusés pour des évasions de prison et des violences durant la révolte populaire de 2011 contre Hosni Moubarak. Le guide suprême de sa confrérie des Frères musulmans, Mohamed Badie, figure parmi les dizaines de personnes ayant écopé de la peine capitale qui doit, pour tous les condamnés, recueillir l'avis, non contraignant, du mufti d'Egypte avant d'être confirmée ou infirmée le 2 juin. Ces nouvelles peines capitales sont prononcées alors que le pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi, l'ex-chef de l'armée tombeur de M. Morsi, mène une répression sanglante contre les Frères musulmans, qui avaient remporté toutes les élections démocratiques en 2012 après la chute de Hosni Moubarak, mais aussi contre toute opposition laïque et libérale. M. Morsi, premier président jamais élu démocratiquement en Egypte, peut faire appel. Il avait déjà été condamné à 20 ans de prison il y a trois semaines dans un premier procès pour des violences contre des manifestants durant sa courte mandature d'un an. Un verdict alors qualifié de «parodie de justice» par Amnesty international. Espionnage Le tribunal qui le jugeait au Caire samedi devait prononcer les verdicts dans deux procès. Le premier concernait M. Morsi et 128 co-accusés, dont des membres des Frères musulmans, du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, pour des évasions massives de prison suivies d'attaques visant la police pendant la révolte de 2011. Dans le cadre de cette affaire, des dizaines de personnes ont été condamnées à mort, dont M. Morsi, Mohamed Badie et le prédicateur islamiste qatari Youssef al-Qardaoui. Ce dernier était jugé par contumace. Le second procès était relatif à une affaire d'espionnage, entre 2005 et 2013, notamment au profit du Hamas, du Hezbollah et de l'Iran. L'ex-président et 35 autres personnes étaient accusés d'avoir fourni «des rapports de sécurité» à l'Iran et répondaient également d'espionnage en faveur du Hamas et du Hezbollah «en vue de mener des attaques terroristes dans le pays pour y semer le chaos et renverser l'Etat». Seize personnes ont été condamnées à mort, dont une femme. Ceux qui ont échappé à la peine capitale dans cette affaire, comme M. Morsi, connaîtront leur sort le 2 juin. Sur les 165 accusés au total jugés samedi, seuls 50 étaient présents dans le box des accusés, dont M. Morsi, qui comparaissait souriant dans une cage insonorisée. M. Morsi avait été destitué et arrêté sur les ordres du général Sissi le 3 juillet 2013, après que des millions d'Egyptiens furent descendus dans la rue pour réclamer son départ, lui reprochant d'accaparer tous les pouvoirs au profit de sa confrérie islamiste et d'achever de ruiner une économie déjà au bord du gouffre. Dans les mois qui ont suivi, policiers et soldats ont tué plus de 1 400 manifestants pro-Morsi et emprisonné plus de 15 000 Frères musulmans. Des centaines ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés parfois en quelques minutes et qualifiés par l'ONU de «sans précédent dans l'Histoire récente» du monde. A ce jour, seul un condamné a été exécuté et les autres ont fait appel. Toute opposition éliminée Si M. Sissi jouit d'une indéniable popularité auprès des Egyptiens qui sont lassés par trois années de chaos après 2011, les organisations internationales de défense des droits de l'Homme accusent son régime d'être plus répressif que celui de M. Moubarak. Sous la présidence Morsi, Le Caire avait resserré ses liens avec les islamistes du Hamas, au pouvoir dans la bande de Ghaza voisine et affilié aux Frères musulmans. Depuis son éviction, le pouvoir égyptien accuse le mouvement palestinien d'avoir soutenu M. Morsi et d'avoir mené des attentats en Egypte. Mohamed Morsi doit encore être jugé dans deux autres procès, l'un pour «outrage à magistrat» et l'autre pour espionnage au profit du Qatar. R. I./Agence Egypte : sept morts dans deux attentats à la bombe dans le Sinaï Quatre militaires et trois civils ont été tués mercredi dans deux attaques à la bombe dans la péninsule égyptienne du Sinaï, théâtre d'attentats jihadistes quasiquotidiens visant les forces de l'ordre, ont indiqué des responsables. Les trois civils, des piétons, ont été tués dans l'explosion d'une bombe dissimulée sur le bord d'une route au sud de la ville de Rafah, près de la frontière avec la bande de Ghaza palestinienne, dans le Nord-Sinaï, ont précisé un responsable de la police et un responsable des urgences. Dans la ville même de Rafah, deux officiers et deux soldats ont été tués dans l'explosion d'une bombe durant une opération de ratissage de l'armée, selon les mêmes sources. Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, des groupes djihadistes prennent pour cible les forces de sécurité, disant agir en représailles à la sanglante répression contre les pro-Morsi qui a fait quelque 1 400 morts. Le Nord-Sinaï, dans l'est du pays, est le bastion du groupe djihadiste Ansar Beït al-Maqdess qui s'est rebaptisé «Province du Sinaï» pour marquer son allégeance au «califat» auto-proclamé par le groupe Etat islamique (EI) sur une partie de l'Irak et de la Syrie. R. I./Agence Tueries de l'EI près de Palmyre, renforts pour sauver Ramadi ,Le groupe Etat islamique a exécuté des dizaines de civils en 48 heures aux portes de Palmyre, l'antique cité menacée de Syrie, alors qu'en Irak voisin des renforts étaient envoyés pour empêcher la chute de Ramadi aux mains de cette organisation jihadiste. Tout autour de Palmyre, les combats entre djihadistes et soldats du régime se poursuivaient samedi et les djihadistes ont avancé à l'est de ce joyau archéologique célèbre pour ses colonnades torsadées et ses tours funéraires, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Palmyre a une importance stratégique pour le groupe ultraradical sunnite puisqu'elle ouvre sur le grand désert syrien, limitrophe de la province irakienne d'Al-Anbar --en grande partie contrôlée par l'EI-- et dont Ramadi est la capitale. «L'EI veut donner l'impression qu'il élargit encore plus son contrôle entre la Syrie et l'Irak, malgré les frappes de la coalition internationale menée par Washington contre ses positions dans ces deux pays», a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Palmyre est en effet située dans le centre de la Syrie, dans la province de Homs en grand majorité contrôlée par le régime de Bachar al-Assad, et son éventuelle prise permettrait à l'EI d'étendre son influence au-delà de l'est et du nord de la Syrie où ce groupe est implanté. La ville est également importante du point de vue propagandiste de l'EI, puisque son importance culturelle attire les médias du monde entier et a poussé la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova à appeler le Conseil de sécurité de l'ONU à agir. Civils, enfants exécutés Connu pour les atrocités qu'il commet dans les vastes régions sous son contrôle en Syrie et en Irak, le groupe djihadiste a massacré en 48 heures 49 civils dans leur progression vers Palmyre, dont certains ont été décapités, selon l'OSDH. Vendredi, ses combattants djihadistes ont exécuté 23 civils dont neuf enfants près d'anciennes résidences d’officiers au nord-est de Palmyre et jeudi 26 autres «pour collaboration avec le régime», a ajouté l'ONG. R. I./Agence L’ambires. (Photo > D. R.) Attentats de Boston Djokhar Tsarnaev condamné à mort ,Deux ans après les attentats du marathon de Boston, leur auteur Djokhar Tsarnaev, 21 ans, a été condamné à mort vendredi par un jury populaire américain. Le jeune musulman d'origine tchétchène n'a montré aucune réaction particulière quand le verdict a été lu dans la salle d'audience comble du tribunal fédéral de Boston (nord-est des Etats-Unis), en présence de nombreuses victimes. Les jurés, qui avaient le choix entre peine capitale et réclusion à perpétuité, avaient délibéré pendant 14 heures. Certaines victimes ont salué ce verdict, affirmant qu'il leur permettrait de «tourner la page». «Le jury a parlé et Djokhar Tsarnaev payera ses crimes de sa vie», s'est réjouie la procureure fédérale du Massachusetts, l'Etat où se trouve Boston, Carmen Ortiz. C'est une «punition adéquate», a aussi déclaré la ministre de la Justice Loretta Lynch. Cette condamnation est passible de nombreux appels qui prendront des années, et Mme Ortiz a reconnu que ce serait «un long processus», jusqu'à l'exécution. R. I./Agence La NR 5244 —Dimanche 17 mai 2015 8 régions Tissemsilt INFO EXPRESS Oran Aménagements tous azimuts Les opérations d’embellissement au niveau de la ville d'Oran et de sa périphérie se sont multipliées ces dernières semaines, notamment à l’approche de l’été, au grand bonheur de la population. Ce lifting supervisé par les services de la wilaya porte notamment sur une série d’opérations d’aménagement, de nettoiement, d'entretien des routes, de création de nouveaux espaces verts et de déblaiement de gravats, le tout adossé à des actions de sensibilisation. En extension du front de mer de la ville d’Oran, c’est une course contre la montre qui est menée pour achever les travaux d’aménagement (deuxième phase) du jardin Sidi M’hamed à travers la réalisation d’un jet d’eau, d’une esplanade, de sanitaires et autres opérations valorisant tous les parcours urbains, notamment à hauteur de la résidence d’El Bahia où s’effectuent les travaux du Jardin citadin. Depuis le rond point d’El Menzeh (exCanastel), en allant vers Belgaïd, c'est une opération de déblaiement de gravats qui se trouvaient sur le tracé du projet d’extension du tramway qui est en cours pour effacer cette mine grise de ce boulevard promis à un rang meilleur, en terme d’urbanisme commercial, selon les élus locaux de la commune de Bir El Djir. Sur la route du port, non loin de la nouvelle mosquée Ibn Badis, c'est une autre opération qui est menée pour achever les travaux de construction du mur, et ce, pour donner une dimension esthétique à la ville. R. R. Le centre de formation Hamdi-Tahar lance la spécialité «électricité» ,La première session de formation en «électricité, raccordements et déplacements» a été ouverte au Centre de formation et d’enseignement professionnels Hamdi-Tahar de Tissemsilt, pour une quinzaine de stagiaires au profit des bénéficiaires de crédits ANSEJ et CNAC et des stagiaires du Centre de formation professionnelle de Tissemsilt. Par ailleurs, un représentant du directeur régional de Sonelgaz/ SDO de Tissemsilt et le directeur du Centre de formation professionnelle ont donné le coup d’envoi de cette session de formation de 15 jours, qui porte sur une partie théorique et une deuxième pratique. L’encadrement de cette formation est assuré par des cadres de SDO de Tissemsilt et de deux professeurs du CFPA Hamdi-Tahar de Tissemsilt. Il s’agit d’une première à l’échelle nationale dont le but est de contribuer à la création de micro-entreprises qualifiées et spécialisées dans le domaine de l’électricité, et permettra à la wilaya de Tissemsilt de combler son déficit en ce genre d’entreprises et de réaliser des projets de réalisation et de construction de réseaux gaz. Par ailleurs, plusieurs formations ont été lancées par le CFPA HamdiTahar de Tissemsilt au profit des fonctionnaires de la wilaya, des daïras et des communes, citant par exemple la formation sur les grands risques majeurs, assurées par les cadres de la Protection civile de Tissemsilt, ainsi que sur les marchés publics au profit des fonctionnaires des collectivités locales. Le Centre de formation professionnelle Hamdi-Tahar de Tissemsilt s’emploie à conclure, cette année, d’autres conventions avec des entreprises privées et des institutions de l’Etat avec pour objectif d’encourager la formation, surtout dans les spécialités dont a besoin le marché de l’emploi dans la région. Rappelons que le réseau d’électricité de la wilaya compte trois (03) postes de transformateurs de distribution d'énergie électrique haute tension, selon la même source, pour éviter aux localités les coupures répétées des années passées. Le premier, un 220/60 KVA, a été installé au cheflieu de la wilaya, près d’Ouled Bessem. Le second, un 60/30 KVA, Alger Ouverture du 15e Sipsa-Agrofood , Le 15e Salon international de l'élevage, de l'agroalimentaire et de l'agroéquipement (Sipsa-Agrofood) s'est ouvert jeudi au Palais des expositions des Pins maritimes avec la participation de 600 exposants dont 370 étrangers. Le salon a été inauguré par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Fodhil Ferroukhi, en présence de son homologue autrichien et du représentant de la FAO à Alger, M. Nabil Assaf et plusieurs cadres et représentants du corps diplomatique. M. Ferroukhi a souligné l'importance de ce salon qui permet aux professionnels du secteur agricole de découvrir les nouveautés en matière de techniques de production, d'équipement, mais aussi de partenaires aussi bien nationaux qu'étrangers. Il a noté que la 15e édition du Sipsa se tenait cette année dans une conjoncture marquée par une prise de conscience des pouvoirs publics et des opérateurs par rapport à la chute des prix du pétrole. «Le secteur agricole peut contribuer à la diversification de l'économie nationale. C'est l'objectif principal de la politique de renouveau agricole et rural mise en oeuvre depuis 2009», a-t-il rappelé. Il a indiqué, dans ce sens, que le secteur agricole avait réalisé «une croissance annuelle de 11% durant la période de 2009-2014. Plusieurs filières ont réalisé des performances appréciables dont le maraîchage (13,4%), les viandes rouges (12,5%), le lait (8,3%) et la pomme de terre (12,6%). Cependant, le secteur doit désormais relever le défi de la productivité. «L'amélioration des rendements au niveau des exploitations est indispensable si on veut répondre aux besoins nationaux de produits agricoles et ex- porter», a-t-il estimé. Pour ce faire, les professionnels sont appelés à aller vers la modernisation de leurs exploitations et l'innovation. Organisé par le groupe de réflexion Filaha Innov (GRFI) et la Société algérienne des foires et exportations (Safex), le 15e SipsaAgrofood a accueilli une trentaine de pays dont l'Autriche comme invité d'honneur. Le salon abrite des fabricants d'intrants, de semences, de matériels et machines agricoles et des opérateurs dans différentes filières agricoles, des agroindustriels, des organismes de régulation et les instituts de recherche. R. R. à la daïra de Bordj Bounaâma, a été installé à Sidi Slimane pour alimenter également le barrage de Koudiet Rosfa. Quant au troisième, il a été installé à Theniet El-Had. Abdenour Oum El-Bouaghi Journée d’information sur la Caisse de garantie des marchés publics ,Le musée du Moudjahid d’Oum El-Bouaghi a abrité mercredi dernier une journée d’information sur la Caisse de garantie des marchés publics. Organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de Sidi R’Ghis et la CGMP, en collaboration avec l’UNEB, cette rencontre qui avait pour but de faire connaître aux participants les missions et le rôle de la Caisse de garantie des marchés publics dans le financement des marchés publics ainsi que les explications relatives aux nouvelles dispositions qui sont intervenues dans le dernier code du marché, a regroupé les entreprises publiques et privés, les représentants de l’administration locale et l’exécutif de la wilaya. Animée par M. Ait Larbi Aomar, directeur général de la CGMP, celui-ci a informé l’assistance, surtout les responsables des entreprises de droit al- BRÈVE Relizane Crime à la cité Satal La cité populaire «Satal» située au nord-est de la commune de Relizane a été affectée par l'annonce, hier vendredi, aux alentours de 13 heures du meurtre du jeune B.M., âgé de 24 ans. L'infortuné qui a perdu tout son sang a été poignardé au cœur, suite à un différend ayant éclaté entre les deux hommes. Alertés, gérien à la condition qu’ils aillent des marchés publics et qu’ils pourraient avoir tous les conditionnements exigés par l’Etat et leur apporter des conseils sur la gestion des marchés publics avec des avantages de trésorerie dans le but d’éviter tout arrêt des chantiers pour des raisons financières. Le 2e volet a été consacré à la présentation des principales dispositions de la réglementation des marchés publics. La séance a été suivie d’un débat fructueux au profit de l’assistance et notamment les entreprises et les maitres d’ouvrage sur la compréhension de ces dispositions dans le but de leur faciliter l’application du code de marché. A. Remache VoirsurInternet www.lnr-dz.com les éléments de la police judiciaire et ceux de la Protection civile se sont immédiatement déplacés sur l’endroit du drame. Le corps inerte se trouve dans la morgue de l’Etablissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf de Relizane pour subir les pratiques d'usage, alors que la police judiciaire a ouvert une enquête pour élucider cette affaire. La nouvelle s’est répandue telle une traînée de poudre et a vite fait le tour des artères de la ville et ses communes limitrophes. N.-Malik La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015 9 régions Oran : Setram appelle les agents en arrêt de travail à regagner leurs postes Salon de l’emploi à Boumerdès Les dessous des placements privés , La maison de la culture Rachid-Mimouni abrite un Salon de l'emploi du 16 au 17 de ce mois à l'initiative d'une boîte privée Event for You. Plusieurs organismes étatiques et privés y participent. Il y a les traditionnelles Angem, Anem, Casoral et Casnos mais aussi des écoles de formation aux métiers et aux langues étrangères ainsi que des organismes privés de recrutement au profit d'employeurs demandeurs. C'est le cas d'«Emploiservices» agréé sous le n°197 du 25 décembre 2011 qui active au niveau de la wilaya de Boumerdès depuis 2012. A ce jour, 600 placements ont été effectués sur une banque de données où figurent 10 000 demandes. Depuis le dernier Salon de l'emploi (2015), 500 demandes ont été satisfaites. C'est un bond qualitatif certain mais sur le nombre de demandes, le taux de satisfaction des demandes demeure très faible, de l'aveu même de Mme Laifa Y., manager de la boite prestataire de services. Une des raisons majeures de cette situation est «le non-respect de la réglementation par certaines boites privées qui ratissent large auprès des demandeurs d'emploi même en dehors de leur compétence territoriale La direction de la Société du tramway «SETRAM» d’Oran a appelé les agents en arrêt de travail à regagner leur poste de travail, lors d’une assemblée générale. (Photo > D. R. ) Sud-Est : le site de pré-plainte de la gendarmerie suscite un large écho alors que la loi n°04-19 du 25 décembre 2004 article 12 précise que les entreprises privées de recrutement ne peuvent en aucun intervenir dans d'autres wilayas». La réalité est toute autre. Certaines boîtes comme «emploitics» n'hésitent pas à chasser en territoire qui statutairement leur est interdit. Pis, des boîtes privées étrangères comme Dyna Job, pourtant non agréée, viennent piétiner sur les plate-bandes d'entreprises locales qui sont Awem, Angem ou emploiservices pour les cas de Boumerdès. Y a-t-il un manque de demandeurs d'emploi ailleurs ? Non. La raison est simple : une boîte de recrutement perçoit 50 000 à 60 000 DA de la part des solliciteurs d'employés. Aucune loi n'existe pour organiser les transactions. Ce vide juridique profite amplement aux boîtes peu scrupuleuses. Ce scénario risque fort d'être réédité mais dans le sens inverse. Les besoins exprimés tourne autour du BTP et de l'agro-industriel. Manœuvres, agents de sécurité et conducteurs de travaux sont les plus prisés pour le premier secteur. Directeur commercial, agent de maintenance et chef de chantier le sont pour le second. Les participants à ce Salon sont unanimes à dénoncer une contradiction de taille : nos jeunes refusent de travailler la terre et certains métiers de base. Alors que des milliers d'emplois attendent d’être pourvus de bras. Chômage de luxe comme se plaisent à le désigner certains intervenants dans la chaîne de l'emploi ? En tous cas, cela y ressemble étrangement. Des demandeurs d'emploi interrogés disent préférer les opportunités offertes par l'Ansej. Pendant ce temps, l'Etat vient de signer un contrat de coopération avec le Mali pour que de jeunes Maliens viennent suppléer la main d'œuvre algérienne réticente. A perdre sa langue. Le site électronique de la pré-plainte et d’informations de la Gendarmerie nationale a eu, depuis son lancement en avril dernier, un «large» écho auprès des citoyens du sud-est du pays. (Photo > D. R.) Aïn Defla : approfondissement de la recherche sur le patrimoine religieux Sadek Salon international du tourisme et des voyages Les participants au 11e colloque international sur le rite malékite ont appelé mercredi à Aïn Defla à l’approfondissement de la recherche sur le patrimoine religieux du rite malékite. e 250 exposants à la 16 édition (Photo > D. R. ) La 16e édition du Salon international du tourisme et des voyages (SITEV) a débuté jeudi au Palais des expositions/Pins maritimes (Alger) avec la participation de 250 exposants dont 23 représentent 10 pays étrangers. Le Sitev qui se tient sur le thème «Investir dans le tourisme, un placement sûr» a été inauguré par la ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Nouria Yamina Zerhouni, en présence de la ministre déléguée chargée de l'Artisanat, Aïcha Tagabou, ainsi que de membres du gouvernement. Dans ce cadre, la ministre a souligné l'importance de ce salon qui constitue, a-t-elle dit, «un espace pour faire connaître les avantages et facilités proposées aux acteurs et aux investisseurs dans ce domaine». Elle a, en outre, mis l'accent sur l'impératif «soutien de l'investissement pour pallier le déficit enre- gistré en matière d'infrastructures d'accueil et faire baisser les tarifs afin qu'ils soient à la portée des citoyens». «On doit améliorer les prestations par la formation et la promotion des métiers dans le domaine touristique», a ajouté la mi- nistre. Pour sa part, Mme Tagabou a insisté sur la nécessité d’«améliorer le produit artisanal et de promouvoir sa commercialisation», estimant que le salon constitue une occasion pour les hôtels touristiques de réserver des espaces au sein de leurs structures pour la vente des produits d'artisanat. Le ministère du Tourisme et de l'Artisanat auquel a été rattaché le département de l'Aménagement du territoire en vertu du remaniement ministériel opéré jeudi par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été confié à M. Amar Ghoul qui était ministre des Transports. R. R. Tlemcen : formation en calligraphie arabe au profit d'écoliers De nombreux écoliers à Tlemcen suivent avec intérêt des ateliers de formation en calligraphie, organisés par le Musée public national de la calligraphie arabe à l’occasion du Mois du patrimoine. (Photo > D. R. ) La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015 10 enquête Patrimoine archéologique Près de 200 bâtisses historiques attendent leur restauration à La Casbah de Dellys tion de la culture de la wilaya. , Le secteur protégé de la vieille Casbah de Dellys (75 km à l’Est de Boumerdès) englobe près de 200 bâtisses, en majorité des habitations de particuliers remontant à l’époque ottomane, dont l’état de dégradation nécessite un travail de restauration, a indiqué le président de l’Assemblée populaire de cette commune. «Ces habitations, dont une partie a été laissée en abandon par leurs propriétaires, menacent ruine, car les services concernés sont dans l’incapacité d’entreprendre une mesure à leur profit, à cause des oppositions de certains propriétaires, ajoutées à des différends entre les héritiers», a expliqué Zerouali Rabah. C’est pourquoi cet édile a lancé un appel en direction des autorités concernées en vue de la prise de procédures légales pour le transfert de la propriété de ces bâtisses vers le domaine de l’Etat, pour leur prise en charge au titre du Plan permanent de préservation et restauration de la vieille Casbah de Dellys. Il a exprimé, dans ce sens, la «disponibilité» de sa commune à organiser une rencontre entre les concernés et les services de la tutelle, pour trouver la «solution indiquée à ce problème» qui hypothèque la mise en œuvre de la troisième et dernière phase du plan de restauration. Plus de six années pour la mise au point du plan permanent de Attente pour la mise en œuvre du plan Casbah de Dellys, un patrimoine historique et archéologique riche à préserver. (Photo > D. R.) préservation et de restauration de la vieille Casbah de Dellys La mise au point du Plan permanent de préservation et de restauration de La Casbah de Dellys, réparti en trois phases principales a nécessité plus de six années de travail et de réflexion. Le lancement de sa réalisation ayant eu lieu en 2007. La première phase, achevée en 2009, a préconisé la réalisation de «travaux d’urgence», représentés, entre autres, par l’enlèvement des gravats, le classement des pièces lithiques éparpillées au sein du périmètre, et la remise de celles demeurées en bon état à leurs places initiales, en plus du confortement des constructions menaçant ruine. La deuxième phase, engagée en 2010, a porté sur des «analyses historiques et typologiques» des vestiges et constructions de cette antique Casbah et l’élaboration de l’avant-projet du Plan permanent de préservation et restauration de La Casbah de Dellys. Quant à la 3e et dernière phase du plan, son intérêt réside dans le fait qu’elle constitue «un outil juridique et urbanistique», mis à la disposition de la commune, pour «l’organisation de tout acte de bâtir ou d’équipement à l’intérieur de ce périmètre urbain, afin d’en préserver l’authenticité et le cachet architectural», selon le bureau d’études qui en a eu la charge. La mise au point de ce Plan a nécessité une enveloppe globale de 256 millions de DA, tandis que les travaux d’urgence ont coûté 100 millions de DA, selon la direc- Les habitants de Dellys, particulièrement les associations locales culturelles versées dans le domaine du patrimoine, attendent avec impatience l’entrée en application du Plan permanent de préservation et restauration de l’antique Casbah de cette ville, suite à son approbation par le gouvernement. «Avant cette mise en œuvre tant attendue, il sera procédé à la création d’une antenne de l’Agence nationale des secteurs sauvegardés, qui sera chargée du suivi, de l’orientation et de l’accompagnement de tous les travaux d’aménagement, de restauration et d’urbanisation à réaliser au sein de ce secteur», a précisé la même source. Au titre du parachèvement des procédures de mise en œuvre du Plan, «une enquête publique» avait été ouverte, en vue de l’enregistrement de toutes les observations et propositions de la société civile et des propriétaires fonciers au sein de ce secteur protégé, sur ce Plan, conformément à la réglementation en vigueur. La vieille ville de Dellys : une cité historique gâtée par mère nature En dépit de la patine du temps et des séquelles irréversibles laissées par l’homme, La Casbah de Dellys a su garder un cachet aty- pique, forgé par un passé glorieux associé à une beauté naturelle exceptionnelle. Plus que tout ça, cette belle ville, nichée à 400 mètres au-dessus de la mer et naturellement protégée contre les courants marins et les vents d’Ouest par un vieux port turc, est traversée par la RN24 sur toute sa longueur. Il n’en demeure pas moins que le visiteur de Dellys est irrésistiblement happé par la multitude de vestiges historiques encore visibles dans les dédales de sa Casbah et de ses ruelles, s’étalant sur un périmètre de près de 1 200 hectares. Le vieux port, la vieille mosquée du centre-ville, le tombeau de Sidi El-Harfi et le mur d’enceinte, constituent autant d’attractions sur lesquelles peuvent se fixer, encore de nos jours, les yeux de visiteurs avertis. Cette vieille cité, qui a aujourd’hui perdu un peu de son lustre, est limitée au nord par un lycée technique, au sud par le siège de la mairie, à l’est par le port, à l’ouest par le tombeau de Sidi Mansour, au nordouest par la porte des jardins (Bab Al Bassatine), et au sud-est par Bab Lakbayil. Selon une disposition réglementaire de septembre 2007 portant sur la création du secteur protégé de La casbah de Dellys, celle-ci est délimitée par l’Oued Tiza à l’est, le siège de la brigade de la Gendarmerie nationale à l’ouest, le port de Dellys au nord, et la forêt Bouarbi au sud. H. A. Voir sur Internet www.lnr-dz.com La Casbah de Dellys : un cri du fond du cœur… ,Ce jour-là, la route menant à Dellys me parut interminable. De longs cortèges de poids lourds et de véhicules touristiques convergeaient tous en direction des lieux sinistrés... Par Mme Yasmina Chaid-Saoudi (*) BordjMénaïel,Naciria,Baghlia,Taourga,SidiDaoud et Ben Choud, lieux autrefois si pudiques, livrent d’un seul coup leurs entrailles déchirées à tous les visiteurs.Dellysenfin!DeSidiEl-MadjniàOuedTiza, les dégâts engendrés par le séisme vont crescendo. Près de deux cents morts, des centaines de blessés et des disparus... De part et d’autre de Tala Oualdoune, des camps de toile sont improvisés, un mur de la mythique Dar essanaâ (Lycée technique) est endommagé. Un pan de Ras ettarf, le cimetière, est tombé entraînant dans sa chute cadavresetlinceulsencoreblancs.Ilsdérapentvers Mayouya,unesecondeprécipitationdanslenéant. Mais c’est à Aïn Salem en apercevant La Casbah ceinturée que je fus prise d’un sentiment où se mêlèrent colère et remords : accès interdit, risque d’éboulement. La Casbah s’effondre... De Sidi El Boukhari, je regardais, impuissante, ces murs arrachés à La Casbah dévalant en contrebas, ces blocs transportés, il y a bien plus de cinq siècles, et posés avec soin par des bâtisseurs vigoureux. Je réalisais tout d’un coup l’ampleur d’une autre facette de dégâts. Celle du patrimoine archéologique, de sa valeur, de l’histoire d’un peuple qu’on ampute de sa mémoire et qui, mon Dieu, si rien n’est fait pour la sauver, finira par basculer dans l’oubli, dans les tréfonds de l’inculture. Se dressant à 27 m au-dessus de la mer, La Casbah s’étend sur une superficie de 16,25 ha. Elle fut en 1844, lors de l’occupation française, séparée en deux par la nationale 24. La Basse-Casbah qui compte 7 ha et la Haute-Casbah qui en compte 9,25 ha. A leur arrivée,lescolonsdétruisirentégalementplusieurshabitations mitoyennes avec Sidi El-Boukhari, notammentlagrandemosquéeoùséjournal’EmirAbdelkader en 1839 qu’ils convertirent en hôpital militaire. Jadis, La Casbah comptait 1 000 maisons et un nombre incalculable de fontaines, de mausolées, de fours et de forts. L’ensemble est entouré d’un mur (essour), encore présent, dont certaines parties datent de l’époque romaine et hammadite.QuelquesportestellesqueBabEl-Bhar, Bab El-djiyad, Bab Essour et Bab El-djnane sont encore désignées comme des lieux clés par les autochtones. La Casbah de Dellys est, si l’on en croit les historiens, la plus ancienne d’Algérie. Antérieure à la période turque, elle fut fondée en 1068 par Moaz Edawla Ben Samadah qui accosta à Tadless chassé d’Almeria en Espagne par les Mourabitine. Sous son règne, Dellys prospéra tant et si bien qu’El Idrissi en fit l’éloge. La conception de l’habitat et quelques caractéristiques architecturales témoignent de cette époque révolue. L’une de ces caractéristiques, qui se trouve aujourd’hui au centre des débats, concerne le riyad ou jardin potager attenant. Le riyad, élément d’importance pour la population, ne se retrouve pas dans les autres Casbah proprement turques comme celle d’Alger, mais, évoque plutôt les maisons de l’Andalousie, notamment celles de Grenade. Il se trouve en retrait par rapport au «wast eddar» et s’ouvre à l’extérieur. On y plante du basilic, du jasmin et des roses ainsi que quelques arbres fruitiers. Les cultures les plus importantes se trouvent à l’ouest dans les parcelles de terre situées à Ladjenna (Les Jardins ) où les habitants de La Casbah passent les périodes estivales ou plus loin encore dans Laâzib. Maison avec riyad à La Casbah pour l’hiver et maison dans les jardins pour l’été, terres de Lâazib à cultures céréalières : telle était la conception de l’habitation chez les Dellyssiens où se mêlent économie, savoir-vivre et raffinement. Cette Casbah est, à l’instar de toutes les autres, divisée en plusieurs quartiers par des rues principales et des ruelles secondaires. On y trouve dans la Basse-Casbah, quatre grands quartiers dénommés Houmatte Eddarb, Sidi Elboukhari, Sidi Elharfi, El- Mizab et enfin le Marsa (port) qui faisaitdeDellysunevilletournéeverslameretabritée des vents par le cap Bengut. La Haute-Casbah en compte également quatre : Houmatte Salem, Hammam Erroum, Sidi Yahya et Sidi Mansour. Chaque quartier abrite le tombeau d’un saint construit à l’intérieur d’un masdjid faisant office d’école coranique, tandis que les grands patrons de la ville, à savoir Sidi Abdelkader (El Djillani) et Lalla Matouba occupent les points les plus culminants ; Ras Ettarf ou Bordj Ihar pour le premier et Hammam Erroum pour la seconde. Assez singulières, les maisons comportent toutes un toit fait de demi-briques assemblées, et bien qu’elles ressemblent par certains éléments aux maisons de La Casbah d’Alger, elles s’en démarquent sensiblement, notamment par l’absence de terrasses. Après avoir franchi le portail, on pénètre dans la skifa,alcôvesurmontéedansdenombreuxcasd’un kbou qui n’est autre qu’un prolongement esthétique de la salle de séjour de l’étage. Ce kbou (voûte) forme du côté externe une machrabiya typiquement ottomane. On accède ensuite au wast eddar ou el houch, lieu de rencontre et de travail non sans avoir remarqué l’étable adinine qui se trouve toujours proche de l’entrée et le makhzen où l’on dépose provisions et nécessaire de pêche. Autour de la cour précédemment citée, on re- trouve elbyout (les chambres), que l’on distingue bien des rhrof de l’étage ainsi que la buanderie, la cuisine, le hammam, l’incontournable puits et enfin le riyad. A l’étage, les eshayen (couloirs) s’ouvrent sur la cour et les rhrof dont la plus importante est amputée d’une partie pour le rangement du linge dénommée à juste titre le masrak. Je pourrai continuer longtemps encore cette description mais là n’est pas l’objet de mon propos. Le but escompté est d’informer le lecteur de l’existence de cette Casbah, de lui présenter quelquesargumentsafindebienlesensibiliser.Mon but aussi est d’attirer les responsables, notamment monsieur le wali de Boumerdès et madame la ministre de la Culture sur la détérioration avancéedecettevilleanciennepourqu’ilsprévoientnon pas de raser ce qui reste, mais de le préserver en réfléchissantsurunplanderestaurationd’urgence, car tout n’est pas perdu. Dellys vit aujourd’hui son second tremblement de terre. Le premier la secoua vers l’an 42 après J.-C. Entièrement dévastés, ses monuments furent éparpillés aux quatre coins entre Taourga et Takdempt. Plusieurs siècles après, elle arriva à se reconstruiretantbienquemal.Lalaisserons-nouspéricliter encore une fois ? Avons-nous le courage de la sauver ? La Casbah de Dellys ne ressemble pas à n’importe quelle Casbah, car elle est la sédimentation d’innombrables acquis thésaurisés à travers l’histoire. Elle est punico-romaine par sa muraille, andalouse par ses Ryads, ottomane par ses machrabiyate, méditerranéenne aussi par son atrium et enfin berbère par l’intégration de l’étable au corps de la maison, par son substrat et surtout parce qu’elle est la sirène du Djurdjura. (*) Docteur en préhistoire, département d'archéologie, université d'Alger. culture «La symphonie du vertige» aux Constantinois Un concert inédit, intitulé «la symphonie du vertige», sera prochainement proposé aux Constantinois par l’Orchestre symphonique national (OSN), a indiqué mercredi à l’APS son directeur, Abdelkader Bouazzara. Cette nouvelle production de l’OSN sera exécutée en plein air, dans un jardin situé sous le pont de Bab El Kantara, au centre-ville, a précisé M. Bouazzara, mettant l’accent sur le «caractère original» de ce concert prévu au coeur d’un «décor féérique, sans égal, chargé d’histoire et d’émotion». Préparée dans le cadre de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe», cette symphonie donnera du «vertige» aux Constantinois qui auront à apprécier la musique universelle «dans la pureté de la nature et la splendeur d’un des monuments phares de cette ville ancestrale qui fut parmi les premières capitales dans le monde», a asouligné le directeur de l’OSN. La «symphonie du vertige» qui sera dirigée par le maestro Amine Kouider, interprétera plusieurs grands classiques de Ludwig van Beethoven et de Wolfgang Amadeus Mozart, a encore indiqué M. Bouazzara, promettant un «grand spectacle, premier du genre dans l’histoire de l’Orchestre symphonique national, et qui restera gravé dans la mémoire des Constantinois et de ses invités». R. C. 13 La classification universelle des foggaras AV I S OSN La NR 5244 - Dimanche 17 mai 2015 Meilleur moyen pour valoriser un legs ancestral ,La classification universelle des foggaras (système traditionnel de captage et d’adduction d'eau dans le Sahara) constitue un meilleur moyen pour préserver et valoriser un legs ancestral, un patrimoine matériel et culturel national, a estimé vendredi à Constantine, le professeur et chercheur dans l’histoire de la région d’Adrar, Abdellah Smaïli. S’exprimant en marge de la semaine culturelle de la wilaya d’Adrar, inscrite dans le cadre du programme d’activités de la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe », M. Smaïli a précisé à l’APS que la classification de ce système d’irrigation permet de «capitaliser le savoir local ancestral et les connaissances académiques modernes» dans l’objectif de «perpétuer un mode de gestion de l’eau» qui a prouvé son efficacité et a permis à l’homme de survivre dans les régions arides. Evoquant l’histoire de la de création des foggara à Adrar, M. Smaïli a fait savoir que ce type d'irrigation, profondément original, créé par les amazighs de cette région, donne aux oasis du Touat, qui s'étend le long de la vallée de l’Oued Messaoud un cachet particulier et spécifique. Dans les détails, M. Smaïli a expliqué qu’une foggara est une canalisation souterraine avec une pente légère, construite pour alimenter les palmeraies, et court à environ 5 ou 10 mètres sous la surface du sol, soulignant que l’ingéniosité du procédé réside dans son adaptation aux conditions de la vie et du climat sahariens, assurant ainsi, a-t-il appuyé, «un approvisionnement à débit constant, et une limitation de l’évaporation». Estimant à quelques centaines de foggaras encore opérationnelles, arrosant à ce jour, sur près de 1500 km de conduites souterraines, les vergers de palmiersdattiers et alimentant les habitants des ksours, dans la wilaya d’Adrar, M. Smaïli a rappelé que face aux avancées industrielles et à l’urbanisation effrénée, ce système d’exploitation des ressources hydriques connaît une dégradation. Organisé par l’Office national de la culture et de l’information (ONCI) à la salle de spectacle Ahmed Bey, la semaine culturelle d’Adrar à Constantine, ouverte depuis lundi dernier, propose également la découverte des musiques traditionnelles authentiques des Ahellil et du Karkabou, la maroquinerie ancestrale, les spécialités culinaires et le riche patrimoine de manuscrits des anciennes écoles et zaouïas du pays du Touat. Les visiteurs de l’exposition découvrent également l’architecture traditionnelle des ksours à travers laquelle l’homme a su développer tout un mode de vie respectueux de la nature. L’ingéniosité remarquable de l’homme dans la construction des ruelles sinueuses et étroites de ksours permettant de briser les rayons solaires et les rafales de vent, est mise à l’avant, et l’habilité des caractéristiques d’isolation thermique des habitations de ces ksours, à l’image ksar Tamentit, de la casbah de Moulay Abdallah et du ksar de Timimoun a beaucoup charmé les constantinois. Une tente érigée dans la pure tradition des nomades permet au public de savourer du thé à la menthe préparé sur place par des mains expertes. R. C. Alors qu’on l’a toujours considéré comme le résultat d’une défaillance ou une source de stress L’ennui a ses vertus k Que d’expressions retenues ou d’idées reçues au cours de la vie ! On dit « broyer du noir », « mourir d’ennui », pour signifier une situation inconfortable dans laquelle on peut se trouver. Rien à voir donc, mais sans l’exclure de notre sujet précis avec la conséquence d’un délit ou d’un acte maladroit. L’ennui dont on veut parler résulte d’un moment difficile au cours duquel nous n’avons rien à faire ou d’une période éprouvante qui nous oblige à gaspiller notre temps sous le prétexte que nous n’avons rien à faire. Quelles sont les vertus de l’ennui ? Il nous fait prendre conscience de l’utilité d’un travail accompli comme un devoir au profit des autres. N’importe quel travail nous éloigne de l’ennui. Et c’est l’un des thèmes majeurs du roman philosophique « Candide » de Voltaire. Cet écrivain qui a révolutionné le siècle des lumières, a fait faire le tour des continents à ses personnages qui, arrivés en Turquie ont découvert tout à coup les valeurs du travail et auprès d’un vieux prenant le frais devant sa maison et à l’ombre d’un oranger. Et miraculeusement, sans les connaître, ce vieil homme invita les voyageurs chez lui. Il leur offrit toutes sortes de mets, de boissons. « Vous devez avoir d’immenses terres pour vivre dans cette abondance », lui dit Candide, l’un des voyageurs. « Non, lui répondit le vieillard, je n’ai que quelques arpents que moi et mes enfants nous cultivons bien ». cela nous évite de nous occuper de la vie publique qui représente un danger pour ceux qui ne font qu’en parler. « Le travail éloigne de nous, l’ennui le vice et le besoin » leur ajoute-t-il en guise de conclusion. La plupart des écrivains ont fait de l’ennui une source d’inspiration inépuisable, compte tenu du fait qu’il découle d’une situation particulière comme l’oisiveté, l’échec sentimental ou matériel. Pour tuer le temps, on s’assoie à longueur de journée pour méditer, voir passer les gens. Mais on finit par se rendre compte que l’ennui tue, abrutit, démoralise, nous pousse à compter les heures, les jours, les années qui restent à vivre inutilement. C’est alors qu’on broie du noir. L’ennui nous met face à nous-mêmes Quiconque a subi l’ennui a appris à se connaître. Il se souvient bien d’avoir été mis en face de lui-même. C’est dans pareille situation, la citation contradictoire « Connais-toi, toi-même », de Socrate, s’applique. On accepte l’ennui parfois sous la contrainte et à n’importe quel âge, par résignation, on attend patiemment que cela change. Le consentement ou l’acceptation s’impose, il n’y a rien d’autre à faire. Dans le roman, en guise de partie autobiographique. « L’enfant » de Jules Villes, il s’agit d’un enfant enfermé pour punition par un père indigne et ne devant avoir aucune notion de psychologie. Et moyennant un langage soutenu, le héros dit s’être bien souvenu de cet état d’ennui insupportable, mais qu’il a su surmonter par les rêves : rêve d’évasion ou de changement en bien. Donc, il ne s’agit pas de résignation mais d’espoir d’une vie meilleure. Grâce à son imagination fertile qui lui a fait vivre des moments agréables. Il envie Robinson Crusé qui a épousé un bonheur immense dans son île déserte, malgré le naufrage et la solitude. Malgré les lueurs d’espoir qui nous viennent en essayant de faire contre mauvaise fortune, bon cœur, il est désagréable de s’ennuyer tant l’ennui est inconfortable sur le plan physique et psychologique. On a ainsi le sentiment de vivre dans un monde vide qui, pourtant, nous interpelle pour dire : agissez ou attendez que les beaux jours arrivent. Espérer un changement au mieux, stimule notre cerveau, la dopamine ou morphine naturelle du cerveau. Il est recommandé d’augmenter l’activité pour se laisser entraîner dans le mouvement du changement. Même la culpabilité, source d’une mélancolie féconde, va dans le sens de l’atténuation. Cela fait partie des vertus de l’ennui maîtrisé au profit de l’être. Ne peut-on pas donc considérer l’ennui comme un bien qu’il faut savoir gérer à bon escient. Pour qu’on en tire de plus grands profits pour le restant de sa vie. Une autre acception de l’ennui Compte tenu de sa polysémie reconnue dans toutes les langues, l’ennui signifie aussi ennuis de santé, mécaniques, professionnels, conjugaux, désagréments fâcheux, problèmes, soucis. Le mot qui s’emploie souvent au pluriel désigne donc la résultante d’une négligence, voire d’une faute commise par inconscience ou inexpérience, d’un manque de vigilance ou de précautions qui auraient pu éviter bien des désagréments. Ce type d’ennui, lorsqu’on le subit gravement, sert de leçon à vie et incite à un meilleur comportement pour l’avenir. Il existe des exemples à caractère universels. C’est le cas par exemple de quelqu’un qui a attrapé la tuberculose pour être resté toute la journée ou la nuit avec des vêtements mouillés sur la peau. A l’ère du machinisme effréné, une panne de voiture qui aurait pu être évitée si le conducteur avait pris la précaution de remplacer une pièce défaillante, est vécue au quotidien. Boumediene Abed contribution La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015 17 Politique énergétique de l’Algérie Les cinq axes stratégiques ,Le 15 mai 2015, le cours du Brent a été coté à 66,68 dollars, le WIT 59,89 dollars et la cotation du dollar/euro est passée de 1,055 à 1,1354, cette appréciation de l’euro expliquant en partie cette relative hausse récente. L’Algérie a des réserves de pétrole de 12 milliards, selon les données de l’année 2000 et 4 500 milliards de mètres cubes gazeux selon données de BP de 1998, les estimations actuelles étant d’environ 3000/3500. Les réserves prouvées de pétrole traditionnel sont les suivants selon les données internationales de 2012/2013 : Venezuela 298 milliards de barils de pétrole 24,80% - Arabie Saoudite, 266 milliards avec 22,10%, l’Iran 158,13 soit 10% et l’Irak 140 soit 11,70%. Loin derrière,le Koweït avec 102, les Emirats 98 , la Russie 90, la Libye 49, le Nigeria 38. Pour les réserves prouvées de gaz naturel traditionnel, la Russie vient en tête avec 48 000 milliards de mètres cubes gazeux, l’Iran 34 000, le Qatar 25 000, le Turkménistan 25 000, l’Arabie Saoudite 8 000, les USA, 7 100, les Emirats 6 100, le Venezuela 5 200, le Nigeria 5 100. Cette présente contribution se propose de développer les cinq axes futurs de la politique énergétique de l’Algérie, incompréhensibles sans analyser les nouvelles mutations énergétiques mondiales. 1.-Adapter Sonatrach à la concurrence internationale 1.1-Sonatrach a besoin en urgence d’un nouveau management stratégique car le problème de savoir si face aux nouvelles mutations énergétiques mondiales, à la concurrence notamment russe, qatarie, récemment américaine et bientôt iranienne, Sonatrach a une stratégie gazière et pétrolière. Concertant le gaz conventionnel, il y aura lieu de tenir compte de la concurrence du Qatar, de la donne libyenne qui avec des réserves de 1 500 milliards de mètres cubes gazeux non exploitées et des nouvelles découvertes en Afrique. La stratégie de Gazprom, grande société internationale dynamique cotée en Bourse, ce qui n’est pas le cas de Sonatrach, à travers le North Stream et le South Stream qui a été gelé transitoirement, est offensive. Pour Nord Stream, le 8 novembre 2011 a été inauguré en Allemagne, qui permet l’acheminement de gaz russe en Europe. La première conduite, d'une capacité de 27,5 milliards de mètres cube, contournant l’Ukraine est opérationnelle. Une deuxième est en cours de construction doublant la capacité de la liaison. Quant au projet de South Stream, s’il venait à être terminé puisque 70% ont été déjà réalisés, concurrent direct de l’Algérie, il doit alimenter en gaz russe l'Europe occidentale, notamment la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Slovénie et l’Autriche, la Grèce et l'Italie, via la Mer Noire et les Balkans. D'une capacité de 63 milliards de m3 de gaz, le tronçon sous-marin devait entrer en service en 2015. L’ensemble de ces projets remet en cause le projet algéro-ita- lien Galsi dont le cout ramené aux capacités et à l’investissement par rapport au South Stream serait supérieur de près de 15% et posé le problème de sa rentabilité, devait relier directement l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne capacité de 8 milliards de mètres cubes gazeux, pour un investissement entre 2,5 et 3 milliards de dollars initialement, mais dont le coût approcherait actuellement 4 milliards de dollars alors que la mise en service était prévue pour 2014. Il semblerait que la majorité des élus de la Sardaigne s’opposent pour l’instant à la réalisation de ce projet du moins dans le tracé traditionnel pour des raisons écologiques et autres et du fait de l’autonomie de cette région, le gouvernement central italien ne pouvant rien faire sans l’aval des élus locaux (voir notre interview diffusée à la TV française France 3 en présence des élus de la Corse, 2012). 1.2-Gazprom, le Qatar, l’Iran, bientôt d’autres pays notamment africains et le boom de production américaine pétrole/gaz de schiste concurrencent la production algérienne. Pour les USA, elle produit un pétrole de qualité similaire expliquant que les échanges avec les USA, sont passeés de plus de 12 milliards de dollars par le passé à environ 5 milliards de dollars actuellement. L’Algérie ne va-telle pas donc perdre des parts de marché avec l’arrivée de ce nouvel exportateur? Autre contrainte qui limite la manœuvre de Sonarach où d’ailleurs aucune information sur la rentabilité de ses investissements à l’étranger notamment au Pérou, le projet NIGAL (Gazoduc reliant la région de le Nigéria) à l’Algérie et l’Europe, soit 2500 km sur le territoire algérien, 750 km sur le territoire du Niger, 1 300 km sur le territoire nigérian, prévu pour le transport de 20 à 30 milliards de m3 par an, en majorité vers le marché européen pourrat-il permettre d’ accroître les capacités d’exportation? Avec un coût prévu initialement à 7 milliards de dollars, son coût dépasserait 2O milliards de dollars selon une étude du 28 avril 2O11 de l’Institut français des relations internationales IFRI. Ce projet financé pour partie par l’Europe avec la crise d’endettement est –il réalisable d’autant plus que comparé aux canalisations russes, son coût est trop élevé. Enfin concernant le GNL, l’Algérie pourra-t-elle du fait des faibles capacités et de la déperdition de ses cadres, avoir été par le passé leader dans ce domaine, concurrencer le Qatar, l’Iran proche de l’Asie, la Russie , et surtout tenant compte du coût de transport devant contourner toute la corniche d’Afrique pour arriver en Asie, liant forcément son marché naturel à l’Europe ? Et c’est là que rentre la concurrence et les décisions du Conseil européen a approuvé l'accord énergétique stratégique entre l'Algérie et les 27 pays de l'Union européenne signé par le Premier ministre algérien le 07 juillet 2O13 et la visite du Commissaire européen à l’énergie ce mois de mai 2015. Cet accord intervient donc dans un contexte particulier, marqué par des bouleversements profonds de la carte énergétique mondiale comme analysé précédemment et la partie européenne insiste sur la déconnexion des prix du gaz et du pétrole qui n’est plus en vigueur depuis au moins trois années. Qu’adviendra-t-il des prix du gaz algérien aussitôt les contrats à moyen et long terme arrivés à expiration, l’Europe faisant pression pour une baisse des prix ? Rappelons que dans le cadre de la renégociation de contrats de gaz à long terme par le groupe italien Edison qui a été repris par le groupe français EDF, Sonatrach a perdu en mars 2013, une affaire d'arbitrage où le groupe italien a obtenu la révision à la baisse des prix d'un contrat de fourniture de gaz naturel et ce sur décision, rendue par la Cour d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale avec un impact estimé à environ 300 millions d'euros (390 millions de dollars) sur l'Ebitda (excédent brut d'exploitation) du groupe Sonatrach en 2013... Ce qui m’amène à analyser les axes directeurs que je propose au gouvernement et aux plus hautes autorités du pays. 2.-Les cinq axes stratégiques en matière énergétique Le constat entre 2014/2015 est que 96% de l’électricité est produite en Algérie à partir du gaz naturel, 3% à partir du diesel (pour les régions isolées du Sud), 1% à partir de l'eau et que face aux contraintes analysées, il y a une prise de conscience qui fait le gouvernement axe sa stratégie pour une transition énergétique maîtrisable autour de quatre axes privilégiant un bouquet énergétique, ayant les moyens de son financement mais privilégiant le transfert de savoirfaire managérial et technologique, où un partenariat gagnant/gagnant. Dr Abderrahmane Mebtoul (Suivra) Géopolitique Qui se souvient de Camp David ? ,Obama qui n’a pu contenir la résurgence du racisme aux EtatsUnis ni la misère grandissante du peuple noir américain suggère cette fois-ci du bout des lèvres le soutien inconditionnel de son pays à la communauté des pays du Golfe réunie à Camp David pour une nouvelle grande messe dont les Américains raffolent. e celles qui redonnent de l’énergie à un leadership malmené et qui permettent d’avoir toujours, au moins sur le plan médiatique, une longueur d’avance par rapport aux autres. Détenir toujours l’initiative et faire parler de soi si la maison brûle. Le choix de Camp David, ce lieu officiel de villégiature du président américain situé dans le Maryland, pour abriter cette rencontre n’est ni anodin, ni fortuit. L’endroit D a abrité de nombreux événements qui au lieu de construire une paix juste au ProcheOrient ont créé les conditions de la légitimation de l’aliénation du peuple palestinien, de la dépossession de sa mémoire et de l’usurpation de sa terre. Ce choix veut encore signifier au monde musulman que l’appui des Etats-Unis a toujours un prix et qui reste tributaire d’un choix qu’il faut faire sans état d’âme et sans contrepartie. Soutenir Israël en normalisant ses relations avec lui pour n’obtenir au final qu’une Palestine émiettée pour rendre hypothétique et sans lendemain l’aspiration juste et légitime d’un peuple sans patrie errant depuis 1948 et dont une partie importante vit toujours dans des camps de réfugiés. A ce rendez-vous de Camp David était absent le Roi d’Arabie Saoudite. Ce dernier sans instruit par l’histoire ne peut oublier que ce pays à une résonance particulière dans le monde musulman. Il est ce lieu béni où s’est faite la révélation co- ranique et où s’accomplit l’un des piliers majeurs de l’Islam. Et souvenons-nous de la profonde blessure provoquée par la présence d’une base militaire américaine à Dahran au siècle dernier. L’Arabie Saoudite n’est donc pas n’importe qui. Mais au-delà de ces convulsions géopolitiques qui ne révèlent pas toujours leurs soubassements, les Etats-Unis ont indéniablement d’autres préoccupations tellement plus importantes que Camp David ressemble déjà plus à un requiem qu’à autre chose. Il ne peut plus être un hymne à la joie d’une super puissance dont l’effondrement n’est plus qu’une question de temps. Les murs porteurs du géant américain se lézardent et la chute est désormais inévitable. Elle est même écrite. Alors que faire pour transformer les puissances pétrolières du monde musulman en groupe d’influence régional qui peut compter aussi sur l’émergence sino-russe qui contredit chaque jour l’arrogance oc- cidentale et redessine à sa manière les contours géopolitiques qui redistribueront les cartes du futur. L’idée est sans doute simple et l’opportunité est déjà là. Privilégier le rapprochement avec l’Iran et contourner l’obstacle tendu par les stratèges de la tension permanente. L’Iran dans son inlassable combat pour la maîtrise de la technologie nucléaire et l’accès au développement de sa filière civile subit continu de subir les foudres de l’isolement international. Il nous est même présenté comme l’ennemi dont il faut se protéger en faisant le «pèlerinage» à Camp David. Et le croire où le penser serait une attitude suicidaire car ceux qui rêvent encore d’en finir avec l’Islam, dernier rempart contre l’aliénation de l’humanité par le pouvoir de l’oligarchie mondialiste, abattent désormais leur dernière carte. Attiser les différences et enflammer les guerres entre chiites et sunnites. Alors prudence. Salim Metref La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015 23 sport EN DEUX MOTS WA Tlemcen 1 – CRB Aïn Fakroun 1 Vivement le purgatoire Qatar Vers la libération de Halliche durant l'intersaison ,Tlemcen, stade «AkidLotfi», temps ensoleillé, affluence faible, arbitrage du trio Helalchi, Brahim et Belbachir. Expulsions : Boukhari (73') pour le WAT et Benchadi (73') pour le CRBAF Buts : Belarbi (69') WAT et Zid R. (78') CRBAF WA Tlemcen : Bouchaour, Kada, Benyacine ( Hadji 84'), Rebai, Hamzaoui, Aouameur(Sbia 63') Baba Ahmed(Abdelloui 63'), Benatia, Chaouti, Belarbi, Boukari, Belahouel. Entraîneur : A. Mehdaoui CRB Aïn Fekroun : Boufenach, Belaili, Mansour, Oukrib, Benchadi, Ziad R, Chouieb, Bentoucha (Haloui 90’+4), Bouharbit (Keffi 84'), Ziad H., Yalaoui (Djibali54'). Entraîneur : Belchtar Quelle déception pour le club phare de la ville de «Sidi Boumediene» qui risque la relégation en Ligue nationale amateur suite au semi-échec concédé face au CRBAF ! Le Widad vient de rater une chance capitale pour assurer son maintien en Ligue 2 Mobilis. La déception était grande au coup de sifflet final de Helalchi. Des inconditionnels supporters en larmes, la tristesse se lisait sur le visage, se sont pris au coach qui, selon eux, n'a rien apporté au club. Revenons à la rencontre, la première Tlemcen a payé les frais d'une mauvaise gestion. (Photo >D. R.) période de cette chaude et capitale empoignade face aux gars d’Aïn Fakkroun était très serrée et surtout musclée à la limite de la correction. Le premier half était quasiment à Club africain de Tunis Belkaroui victime d'une fracture du nez ,Le néo-international algérien Hichem Belkaroui s'est blessé au nez lors de la séance d'entraînement de son équipe, le Club africain de Tunis samedi à la veille du match en déplacement face à Al Ahly d'Egypte en huitièmes de finale -bis (aller) de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), rapporte la presse locale. Belkaroui n'est pas allé au terme de cet entraînement, et serait victime d'une fracture, ajoute la même source, qui n'écarte pas l'éventualité de voir le joueur passer sur le billard. Le défenseur central de 24 ans aurait toutefois décidé de participer au rendez-vous africain avec un masque protégeant son nez, précise-t-on de même source. Belkaroui, au Club africain depuis l'été dernier en provenance de l'USM El Harrach (Ligue 1, Algérie) est convoqué pour la première fois en sélection algérienne à l'occasion du stage préparatif du match face à l'équipe des Seychelles, le 13 juin prochain à Blida dans le cadre de la 1ere journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN2015). Il s'agit du deuxième défenseur central retenu par l'entraîneur national, Christian Gourcuff, à avoir contracté une blessure. Rafik Halliche, blessé au genou dimanche dernier, a déjà déclaré forfait pour la première sortie des Verts dans les qualifications de la CAN. Coupe d'Algérie féminine de football L'AS Sûreté nationale remporte le trophée aux dépens du FC Constantine ,L'AS Sûreté nationale a remporté la Coupe d'Algérie de football féminine seniors, après sa victoire aux tirs au but (3-1), (temps réglementaire : 0-0) face FC Constantine vendredi au stade de Boumerdès. C'est le premier titre pour l'AS Sû- reté nationale, alors que le FC Constantine perd sa 4e finale de «Dame Coupe». Auparavant, le FC Béjaïa a remporté la Coupe d'Algérie féminine des moins de 20 ans (U-20) en battant sur la même pelouse le CF Akbou 4 à 1. l'avantage des locaux avec une multitude d'occasions ratées par Boukhari et Belahouel, qui n'ont pas su concrétiser intelligemment pour faire la différence, les visiteurs, acculés dans leur périmètre, ont toutefois inquiété la muraille défensive locale en une seule fois suite à une contre attaque menée par Bouhabrit (30'). Les Bleu et Blanc ont repris la seconde période avec une grande détermination pour remporter ce match et dés la (69'), Belarbi qui profita d'une erreur défensive d'un tir puissant ouvre la marque. Il a failli corser l'addition à la (72') mais le tir fut dévié par le portier adverse. L'enjeu était important pour Tlemcen. On assista alors à des contestations de part et d'autre, et contre toute attente, les visiteurs sur un corner bien botté par Bentoucha, le cuir trouva la tête de Ziad qui n'eut aucune peine à secouer les fillets du jeune Bouchaour et remettre les pendules à l'heure (78’). Sur ce score de parité, l’arbitre a mis un terme aux débats ; Tlemcen met un pied en ligue inférieure. S.-T. Smaïn Coupe d'Algérie de football (U-18) L'USM Harrach et l'ASM Oran en finale , Les équipes de l'USM Harrach et de l'ASM Oran ont validé vendredi leur billet pour la finale de la Coupe d'Algérie de football des moins de 18 ans (U-18), en éliminant respectivement aux demi-finales Hamra Annaba et l'USM Alger. A domicile, les Harrachis ont passé l'écueil des Annabis (3-0), alors que les Asémistes ont atomisé au stade Omar-Hamadi d'Alger, l'USMA sur le score de 5 à 1. Le lieu et la date de la finale des U-18 seront désignés ultérieurement par la commission d'organisation de la Coupe d'Algérie. Selon France Football Ahmed Kashi dans le viseur de Cologne et de l'Espanyol Barcelone , Le milieu de terrain international algérien du FC Metz (Ligue 1 française de football), Ahmed Kashi, intéresse le club allemand de Cologne et de l'Espanyol Barcelone, en vue d'un éventuel recrutement cet été, a rapporté le magazine France Football. Des formations françaises et belges suivent également avec intérêt le joueur algérien, qui devrait quitter la formation de la Moselle dès cet été après sa relégation en Ligue 2, à deux journées de l'épilogue. Kashi (26 ans) a disputé cette saison 19 matches de la Ligue 1 pour 15 titularisations. Le joueur avait été convoqué pour la dernière Coupe d'Afrique des nations CAN2015, mais sans pouvoir jouer le moindre match. Il n'a pas été retenu en équipe nationale pour le prochain rendez-vous contre les Seychelles, le 13 juin à Blida dans le cadre de la 1re journée des qualifications de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2017) prévu au Gabon. Le défenseur international algérien du SC Qatar (division 1 qatarie de football) Rafik Halliche, indisponible pour six mois pour cause de blessure, devrait être libéré par son club durant l'intersaison, a rapporté hier la presse locale. Le joueur algérien de 28 ans a été touché aux ligaments croisés du genou lors du match de son équipe Qatar SC face à Chaihania, en quarts de finale de la Coupe du Qatar, ce qui devra l'éloigner des terrains pendant six mois. Soucieuse de préserver l'ossature de l'équipe, la direction du SC Qatar a procédé à la prolongation des contrats de quatre joueurs cadres, mais point de Halliche. Convoqué pour le prochain stage de la sélection algérienne en vue du match contre l'équipe des Seychelles le 13 juin à Blida pour le compte de la première journée (Gr. J) des qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2017, l'ancien joueur du NA Hussein-Dey, manquera ainsi ce rendez-vous. Halliche avait rejoint Qatar SC l'été dernier après l'expiration de son contrat avec le club portugais d'Academica Coimbra. Quotidien national d’information. Edité par la Sarl SEDICOM au capital social de 100 000 DA. Rédaction - Direction Administration : Maison de la Presse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger. Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75. Compte bancaire : CPA 103 400 08971.1 . 114, rue Hassiba-Ben Bouali, agence Les Halles. Membres fondateurs : Gérant, directeur de la publication: Abdelwahab Djakoune. Directeur de coordination : Samir Sabek Directeur commercial : Ouahid Kouba. Composition PAO La Nouvelle République Impression Alger : SIMPRAL. Oran : SIO. Constantine : SIE. Diffusion centre : SEDICOM. Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud : Trag diffusion Publicité : La Nouvelle République, Maison de la Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 021 67.10.75. E-mail : lnr98@yahoo.fr/E-mail pub : lnr98publicite@yahoo.fr - ANEP Spa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. : 021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 021 73.95.59 - 021 73.99.19. Conception : Studio Baylaucq, Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation. NR La NR 5244 – Dimanche 17 mai 2015 sport LA LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE en direct le match à suivre football Coupe d'Algérie féminine de football L'AS Sûreté nationale remporte le trophée WA Tlemcen 1 – CRB Aïn Fakroun 1 Vivement le purgatoire Coupe d'Algérie de football (U-18) L'USM Harrach et l'ASM Oran en finale Ligue 2 Mobilis Le DRB Tadjenant et le RC Relizane rejoignent l'USM Blida en Ligue 1 ,Le DRB Tadjenant et le RC Relizane, vainqueurs respectivement de l'AB Merouana (2-0) et de la JSM Béjaïa (5-4) ont validé vendredi, leurs billets pour la Ligue 1, rejoignant ainsi l'USM Blida qui avait assuré son accession, tandis qu'en bas de tableau, le WA Tlemcen, tenu en échec par le CRB Aïn Fakroun (1-1) est premier relégable à une journée de l'épilogue de la compétition. Les deux promus, le DRBT et le RCR réalisent donc une montée bien méritée après une saison pleine et un parcours qui a surpris tous les observateurs. Lors de la 29e journée, le DRBT, dirigé par Liamine Bougherara a dominé l'AB Merouana (2-0) grâce à des réalisations de Guitoune et Amrani. De son côté, le RC Relizane de Benyelles a disposé de la JSM Béjaïa (5-4) dans un match prolifique en buts et marqué par un quadruplé du goleador Merzougui. Le DRBT et le RCR se partagent la seconde place au classement avec 48 points devant l'O Médéa qui s'est contenté d'un nul face à l'USM Blida (1-1) dans un derby de la Mitidja très houleux et émaillé d'incidents et d'arrêts de jeu. Les Olympiques avaient mené au score grâce à un but d’Akrour (45’+6) mais les coéquipiers de Melika ont égalisé en fin de partie grâce au remplaçant Boukarte (90’+9). Dans le bas du classement, le WA Tlemcen, ancien pensionnaire de Ligue 1, est désormais premier relégable après le nul concédé à domicile devant le CRB Aïn Fakroun (1-1), tandis que l'AB Merouana, lanterne rouge, évoluera en division amateur après sa défaite face au DRBT (2-0). Les Zianides ont donc sérieusement compromis leurs chances de maintien surtout qu'ils se rendront lors de la 30e et dernière journée à Koléa pour affronter l'ESMK qui lutte, lui aussi, pour sa survie. En revanche, la bonne opération de la journée est à mettre à l'actif de l'USMM Hadjout qui s'est donnée un peu d'air après sa précieuse victoire contre l'US Chaouia (2-1). L'équipe dirigée par Sofiane Boudjella conserve toutes ses chances de se mainte- Le DRBT écrit l'histoire. ( Photo > D. R.) nir à condition de bien négocier son dernier match contre l'ABM qui est déjà condamnée à la relégation. DRBT : Bougherara conditionne son maintien par le renforcement de l'équipe Lyamine Bougherara, l'entraîneur du DRB Tadjenanet, a affirmé hier qu'il conditionnait son maintien à son poste par «le renforcement de l'équipe» en vue de la saison prochaine. «J'aimerai bien continuer mon aventure avec le DRBT, d'autant que je suis un adepte de la stabilité, mais je conditionne mon maintien par le renforcement de l'effectif, d'autant que la Ligue 1 exige une équipe compétitive», a indiqué à l'APS Bougherara. Ayant battu vendredi l'AB Merouana le DRBT réussit son accession en La Der De nouveau, l’ancienne histoire, vieille comme le temps et à dormir debout, refait surface. Elle est si désuète que personne ne lui prête la moindre attention. Elle a fait la une de presque tous les titres de la presse nationale, mais elle est loin de faire sensation. Le tonitruant Hannachi, fait encore des siennes en annonçant avec fracas son imminent départ de la JSK. Une énième diversion pour tromper ses frères ennemis, montés au créneau pour justement exiger sa démission, à plus forte raison que le club de la ville des Genêts vit les moments les plus sombres de son histoire. Hannachi rejoue ainsi le même scénario qu’il a répété une infinité de fois et qu’il maî- Ligue 1 et sa deuxième de suite, après sa montée la saison dernière de la division nationale amateur vers la Ligue 2, toujours sous la houlette de Bougherara. «Le recrutement de joueurs expérimentés est nécessaire pour jouer le maintien la saison prochaine, je ne veux pas me retrouver avec un effectif tout juste moyen qui ne nous permettrait pas de rester en Ligue 1», a-t-il ajouté. Revenant sur cette accession, l'ancien gardien de but international, a salué ses joueurs» et les efforts de la direction «qui n'a pas lésiné sur les moyens pour mettre l'équipe dans les meilleures conditions». Lors de la 30e et dernière journée de la Ligue 2, prévue le week-end prochain, le DRBT jouera sur le terrain de l'A Bousaâda. R. S. Résultats des rencontres CA Bordj Bou Arreridj 3 - A Bou Saâda 0 USM Blida 1 - O Médéa 1 USMM Hadjout - US Chaouia 1 CA Batna 0 - ESM Koléa 0 AS Khroub 2 - MC Saïda 0 RC Relizane 5 - JSM Béjaïa 3 WA Tlemcen 1 - CRB Aïn Fakroun 1 DRB Tadjenanet 2 - AB Merouana 0 A voir BeIN Sports 1HD : Man UTD – Arsenal à 17h BeIN Sports 4HD : Espanyol - Real Madrid à 19h Diversion trise parfaitement sans jamais joindre l’acte à la parole. Jettera-t-il cette fois-ci, l’éponge ou bien est-ce une manière de gagner un peu de temps pour voir plus clair ? Il est vrai que personne n’accorde le moindre crédit à cette sortie médiatique du boss kabyle mais cette fois-ci, et à la différence de toutes les fois écoulées, il est en position de faiblesse. Pire encore, il a le couteau sous la gorge et si jamais la JSK ne sauve pas sa peau et n’échappe pas à la relégation, la porte de sortie est tout indiquée pour lui. Il n’a plus son destin entre les mains mais dans les trois rencontres que la JSK aura à disputer. Elle n’a plus droit à l’erreur sous peine de voir Hannachi rendre définitivement le tablier qu’il a su garder pendant plus deux décennies. La chance sera-t-elle de nouveau à ses côtés ou bien le lâchera-t-elle une fois pour toute ? La balle est dans le camp des joueurs appelés à voler à son secours en réalisant l’exploit de maintenir la JSK parmi l’élite. Une mission difficile autant que celle de voir Hannachi lâcher les rênes d’un club, qu’il a dans le sang et qu’il ne voudrait à aucun prix quitter. Il faut dire que Hannachi n’a jamais été «menacé» que cette fois-ci, mais il est si habile pour faire retourner la situation en sa faveur. Assem Madjid