Automne 2011 - Société internationale d`arboriculture Québec inc.

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Automne 2011 - Société internationale d`arboriculture Québec inc.
Automne 2011
Volume 34, Numéro 3
ISSN 1712-0322
Photo: Marie-France Pelletier
Dans ce numéro
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Le rendez-vous arboricole – Programme automnal
Les 15 ans du Championnats des élagueurs
Nouvelles de la FIHOQ
Les racines des arbres
Méthode de diagnostic ARCHI
A&UF – Résumés du mois de juillet et septembre 2011
Société Internationale d’Arboriculture -Québec inc.
S.I.A.Q. inc.
CONSEIL D’ADMINISTRATION 2011
(
Président
Membre du Comité exécutif de la S.I.A.Q. )
Président élu
Christian Buteau
Bruno Paquet
Hydro-Québec
Courriel : buteau.christian@hydro.qc.ca
Ville de Montréal
Courriel : bpaquet@ville.montreal.qc.ca
Vice-Président
Administrateur
Marie-France Pelletier
Simon Imbeault
Centre de form. horticole de Laval
Courriel : simimbeault@hotmail.com
Ville de Joliette
Courriel : marie-France.pelletier@ville.joliette.qc.ca
Représentant – Chercheur arboriculture &
foresterie urbaine
Christian Messier
Représentant – Commercial
Sylvain Légaré
Arbo-Design
Courriel : info@arbo-design.com
Courriel : messier.christian@uqam.ca
Représentant - Écoles
Steve Desautels
Représentant – Élagueur
Jean-Pierre Cossette
Centre des Moissons
Courriel : steve.desautels@sympatico.ca
Ville de Montréal
Courriel : j-pk7@hotmail.com
Représentant – Municipal
Gregg Staniforth
Représentant – Services publics
Jean Larivière
Ville de Montréal
Courriel : greggstaniforth@ville.montreal.qc.ca
Hydro-Québec
Courriel : jean.larivière@hydro-qc.ca
PUBLICATIONS ET COLLABORATION
Coordonnatrice et Éditeur
Natalie Vézina
Courriel : info@siaq.org
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Les textes à publier doivent être envoyés par courriel ou par la poste sur un CD avec la mention du
logiciel de traitement de texte utilisé, de la version et du format (Ex. : Word, version 7.0 pour
Windows) accompagnée d’une copie imprimée sur papier. Les CD ne seront pas retournés. Les textes
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l’adresse indiquée plus haut.
COORDONNÉES
Société Internationale d’Arboriculture - Québec (S.I.A.Q.) inc.
Case postale 69042
Laval (Québec) H7X 3M2
Tél. : (450) 689-9393
Sur le web :
www.siaq.org
Courriel : info@siaq.org
Québec-Arbre est la publication officielle d’information des membres de la S.I.A.Q. Québec-Arbre est publiée quatre fois l’an par la Société internationale
d’arboriculture-Québec inc. (S.I.A.Q.), un chapitre de l’International Society of Arboriculture (ISA), [P.O. Box 3129, Champaign, IL 61826-3129, USA]
La direction de Québec-Arbre ainsi que la S.I.A.Q. laissent aux auteurs l’entière responsabilité de leurs textes. La direction de Québec-Arbre se réserve le plein droit
de refuser tout texte, annonce ou autre document qui lui sont soumis pour publication dans cette revue et que la direction de Québec-Arbre juge non approprié, et
ce, pour quelque motif que ce soit. Le contenu de Québec-Arbre peut être reproduit, à moins d’une mention contraire spécifique, avec citation de la source
(publication, titre, auteur).
Les Rendez-vous arboricoles
Programme automnal
Centre des congrès et d’exposition de Saint-Hyacinthe
1200, rue Johnson
Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7K7
Programmation
7 h 30
Inscription, accueil et déjeuner (Salle Hyacinthe-Delorme)
8 h 30
Ouverture et mot de bienvenue
8 h 45
L’influence des sels fondants sur la croissance et la survie des arbres urbains
9 h 30
Les effets de la compaction et des types de sol sur l’organisation architecturale et le développement des racines d’arbres urbains
Conférencier: Dr. Pierre Jutras, agr., biol.
Pierre Jutras a fait ses études universitaires à l’université McGill (Ph.D. Bioresource Engineering et B.Sc. Agriculture) et à l’université de Montréal (M.Sc. Biologie). Fort d’une expérience de plus de 25 années il a développé une
vaste expertise en recherche, en agronomie, en arboriculture urbaine et en écologie, dans l’ingénierie des systèmes
biologiques et dans la modélisation mathématique de la croissance et survie des arbres en milieux difficiles et/ou
fortement dégradés
Le Dr. Jutras est responsable du programme de recherche appliquée sur l’arbre urbain à la Ville de Montréal et il
est aussi professeur associé au département de génie des bioressources de l’université McGill.
10 h 30
Pause
10 h 45
Travaux de transplantation à la Place d’Armes
Lors de la réfection d’un espace vert situé à la Place d’Armes, 18 marronniers d’un diamètre d’environ
20 cm ont été transplantés de leur lieu jusqu’au Parc Maisonneuve. Voici donc une présentation d’une
vidéo démontrant toute les étapes de la transplantation ainsi qu’un exposé explicatif des travaux.
Conférencier: Luc Nadeau, ing. f.
12 h 00
Assemblée générale (Salle Papineau-Douville)
13 h 00 Visite de l’exposition commerciale horticole de St-Hyacinthe
17 h 00 Fin de la journée
Les Rendez-vous arboricoles
Programme automnal
Centre des congrès et d’exposition de Saint-Hyacinthe
1200, rue Johnson
Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7K7
Formulaire d’inscription
FRAIS D’INSCRIPTION
AVANT LE 31 OCTOBRE 2011



Nom:
Compagnie:
Non membre .................. 130 $
Étudiants .......................... 65 $
APRÈS LE 31 OCTOBRE 2011
Adresse:
Ville:



Code postal:
Membre: ........................ 125 $
Non membre .................. 155 $
Étudiants .......................... 85 $
Les taxes, le déjeuner-conférence
ainsi que l’entrée à l’exposition
sont inclus dans les prix réguliers.
Téléphone:
Courriel:
 Chèque ci-joint
Membre: .......................... 95 $
Le colloque est admissible à la loi
90 favorisant la formation de la
main d’œuvre.
 SVP Facturez-moi
Les frais d’inscription ne sont pas
remboursables.
Seules les individus membres de la SIAQ ont droit au tarif membre (sauf les membres municipaux)
Tout paiement doit être effectué à l’ordre de la « Société Internationale d’Arboriculture-Québec inc.
Le programme et le formulaire d’inscription sont aussi disponible sur le site Internet au www.siaq.org
Paiement VISA
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PAR LA POSTE
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Laval (Québec) H7X 2E8
Signature du
détenteur:
Mois: ___________
Année: __________
SIAQ
CHAMPIONNAT
C’ÉTAIT LA FÊTE AU CHAMPIONNAT !
En 2011, le championnat des élagueurs du Québec fêtait
ses 15 ans. Hey oui, déjà 15 ans que les élagueurs de
partout en province peuvent se mesurer aux meilleurs de
leur profession. Et nous pouvons déjà vous dire que cette
15e édition est un succès sur toute la ligne.
une note positive. Quelques explications, démonstrations
des différentes épreuves et le coup d’envoi du 15e
Championnat des élagueurs est donné aux alentours de
midi.
L’événement s’est tenu cette année les 10 et 11
septembre dernier au Parc Louis-Querbes à Joliette. Il va
sans dire que c’est une première présence remarquée
dans cette ville accueillante et chaleureuse. Et cette
année, enfin, la température a été magnifique tout au
long de la compétition.
Les bénévoles fourmillaient sur le site dès les premières
lueurs du jour en ce vendredi ensoleillé. Il faut élaguer les
arbres, préparer les épreuves et organiser le site afin que
tout soit prêt pour l’inspection du samedi mais surtout
que le site soit entièrement sécuritaire pour recevoir la
vingtaine de participants inscrits à la compétition.
Les participants à cette 15e édition
Quelques tintements de cloches, klaxons qui sonnent et la
compétition va bon train. Un peu plus loin sur le site, Paul
et Jean-François profitent du passage de petites familles
pour initier les plus jeunes à la grimpe. Tout sourire aux
lèves, les jeunes repartent avec une expérience en plus.
Qui sait, ils auront peut-être attrapé la piqure. Les
exposant sont installés et accueillent les visiteurs. De
petits attroupements se forment près des clôtures de
sécurité et on entend la foule scander le nom du
participant qui donne tout afin de mettre la main sur le
précieux trophée. Au milieu du terrain, Martin, de la firme
Altec, s’amuse à offrir au jeunes et moins jeunes des tours
de nacelle. Vu d’en haut, le site est vraiment magnifique.
Des bénévoles à l’œuvre
À la fin de la journée, les participants auront disputé un
peu plus de la moitié des épreuves. Vers 18 h, les
épreuves étant terminées pour la journée, tous ont quitté
le site afin de se reposer un peu, demain sera aussi une
grosse journée.
La formule sur 2 jours, aussi employée en 2010, ayant été
accueillie favorablement, le comité a récidivé pour ce 15e
rendez-vous.
Samedi 10 septembre, l’inscription des participants
débute dès 8 h en vue de l’inspection des équipements. Le
site est prêt, le ciel est bleu… et la journée s’amorce sur
Dimanche matin 11 septembre… et 10e anniversaire des
attentats du World Trade Center. Mais sur le site, nous
sommes à des lieux de penser à ces tristes événements. Le
soleil est une fois de plus parmi nous et le temps
s’annonce encore magnifique. Que demander de plus. Dès
9 heures, les sites s’animent.
Automne 2011
3
SIAQ
C’est la poursuite des épreuves jusqu'à
environ 13h. Une fois les épreuves
préliminaire terminée et dans l’attente des
résultats et de la préparation du Défi des
maîtres, une nouvelle épreuve amicale voit le
jour. Un tête à tête au Footlock. Dans un
arbre, 2 câbles sont installés. 2 grimpeurs vont
rivaliser de rapidité pour sonner la cloche en
premier. Ils vont ainsi défiler par équipe de 2.
Une fois les temps comptabilisés, les 2
meilleurs temps vont s’affronter pour une
ultime ascension. C’est Leilak Arel-Anderson
et Simon Imbeault qui ont été les plus rapides.
Ils s’affrontent donc dans un tête à tête
amical. Leilak remportera l’épreuve avec un
temps d’un peu plus de 13 secondes. Bonne
nouvelle,
les
2
grimpeurs
seront
récompensés… une paire de bottes de
sécurité, chacune offerte par Sécurité Landry
et L.P. Royer.
CHAMPIONNAT
Américaine, 4 participants se disputeront l’ultime épreuve soit Leilak
Arel-Anderson, Vincent Jolin, Steve Desautels et Vincent Lamothe.
L’épreuve est lancée dans l’ordre décroissant du classement
préliminaire. À tour de rôle, les participants auront 20 minutes pour
compléter les différentes stations installées dans l’arbre. La foule est
bien installée au pied de l’arbre, à l’extérieur de la zone de sécurité.
Les encouragements sont nombreux. Au loin, sous le grand chapiteau,
les compétiteurs, concentrés, voire même un peu nerveux, attendent
leur tour. Les enjeux sont grands… une allocation permettant au
champion de participer à la compétition Internationale qui aura lieu à
l’été 2012 à Portland, en Oregon.
Un a un, ils effectuent l’épreuve. Quelques-uns terminent, pas très
fiers de leur performance, d’autres plus confiants. Le sort est jeté, on
compile maintenant les résultats pour le grand dévoilement.
Les épreuves terminées, tous ont rendez-vous sous le grand chapiteau.
Hot-dogs, gracieusement offerts par FTQ – Local 1676 tout au long du
week-end, service de bar et relaxation attendent les participants,
bénévoles, exposants et supporteurs. La 15e édition sera bientôt chose
du passé mais tous, sourire aux lèvres, semblent avoir grandement
apprécié la fin de semaine… et il parait que la bière est bonne et
froide ! La compétition a été un grand succès cette année. Avant de
procéder à la cérémonie de remise des prix, nos juges en chef en
profitent pour faire un « débriefing ». On veut entendre les
commentaires constructifs et les suggestions pour continuer
d’améliorer l’événement. Ce qu’on entend nous fait plaisir. Les gens
participent, au grand bonheur des instigateurs de l’événement.
Tous les résultats sont disponibles sous forme de tableau à la fin de
cet article. Ils sont également disponibles sur le site Internet au
www.siaq.org dans la section « Championnat »
C’est notre président, Christian Buteau, qui a l’honneur d’agir à titre
de maître de cérémonie. Avant de dévoiler le grand gagnant, il insiste
sur la participation des nombreux bénévoles, qui durant toute la fin de
semaine, on travaillé d’arrache pied pour faire de cet événement un
succès. Ils sont les maîtres d’œuvre de ce championnat.
Des prix de présence offerts par nos nombreux exposants et
commanditaires ont donc été offerts afin de les remercier de leur
participation. Tous sont repartis avec un prix.
Leilak Anderson qui amorce sa montée
C’est au milieu de l’après-midi que s’amorce le
Défi des maîtres. En plus de Marilou Dussault,
représentante féminine et championne Nord-
4
Automne 2011
Il ne faut pas non plus passer sous silence la contribution
exceptionnelle de nos commanditaires et exposants qui au fil des ans,
ont toujours été là afin de rendre possible le Championnat.
SIAQ
CHAMPIONNAT
Pour cette 15e édition, une plaque commémorative à été
remise à Arbo-Design, Powertech Inc., Sécurité Landry,
Stihl Ltée ainsi que Vermeer Canada afin de les remercier
de leur appui inestimable. Les plaques ont été remises par
notre président, Christian Buteau. Il est important de
savoir qu’un événement d’une telle ampleur ne pourrait
avoir lieu sans l’appui financier de nos nombreux
commanditaires et exposants. Vous trouverez à la fin de
cet article, la liste complète de tous ceux qui ont participé
à cette édition.
Vincent Lamothe (3e), Leilak Arel-Anderson (1er), Vincent Jolin (2e)
Marilou et Leilak se rendront donc à Portland en Oregon
en août 2012, afin de concourir avec les meilleurs
élagueurs au monde à « l’International Tree Climbing
Championship ». Soyons fiers de nos représentants. Ils
font rayonner l’arboriculture !
Sylvain Légaré, Arbo-Design
Daniel Landry, Sécurité Landry
Douglas Bélanger, Powertech
Richard Kingstone, Stihl Ltée
Il était maintenant temps de dévoiler le grand gagnant.
C’est Leilak Arel-Anderson qui a mis la main sur le
prestigieux trophée, suivi de Vincent Jolin et de Vincent
Lamothe. Steve Desautels termine
quant à lui au pied du podium.
Photo : Luc Belcourt
Nos champions sont une fois de plus
très gâtés. Fidèle à ses habitudes, la
firme Sécurité Landry remet un sac
remplis d’équipement aux 3
premiers participants.
Afin de promouvoir la présence des filles dans un métier
traditionnellement masculin, le Centre de formation
horticole de Laval a offert une bourse de 500$ à Marilou
Dussault. C’est la directrice du centre, madame Louise
Gohier, qui effectue la remise.
Marilou est maintenant une
grande
ambassadrice
de
l’arboriculture au Québec. Elle a
offert de bonnes performances au
niveau International et a même
été sacrée championne NordAméricaine à l’hiver 2011.
Automne 2011
5
SIAQ
Un tel événement demande des heures de
préparation. Pour mener à bien une telle
compétition, les bénévoles ont dû travailler
fort. Ils sont maintenant une denrée rare
et il est important de leur faire part de
notre reconnaissance. Vos sourires, vos
remerciements, votre appréciation sont
pour eux le meilleur salaire. Un merci tout
spécial à Sylvain Légaré, Jean-Pierre
Cossette, Christian Buteau, Marie-France
Pelletier et Ian St-Jean, les principaux
instigateurs de l’édition 2011.
CHAMPIONNAT
(Cliquez sur l’image pour accéder à leur site)
Bien des gens n’ont pas été nommés dans
ce texte. Nous avons compté plus de 50
bénévoles qui ont participé, il est donc
impossible de tous les nommer, mais vous
qui vous reconnaissez, merci mille fois
pour votre participation. Soyez fiers de
faire partie de l’équipe du Championnat
des élagueurs.
L’organisation d’un événement de la sorte
demande
l’appui
financier
de
commanditaires.
Votre
apport
est
primordial,
nous
en
sommes
reconnaissants. Merci donc à vous tous
pour votre participation.
Voilà ! C’est ainsi que le rideau s’est fermé
sur cette 15e édition du Championnat des
élagueurs du Québec. Merci à tous les gens
qui ont œuvré, de près ou de loin, et
contribué au succès de cet événement.
Il faut donc déjà amorcer le travail en vue
du championnat de 2012. Le comité doit
s’agrandir… nous avons besoin de vous
pour faire de cet événement un succès. Si
vous avez un peu de temps à donner, peu
importe vos compétences, nous avons
besoin de vous. N’hésitez donc pas à
communiquer avec le bureau au 450 6899393 ou nous envoyer un message par
courriel à info@siaq.org. À plusieurs, la
charge de travail sera bien moins lourde !
À l’an prochain
6
Automne 2011
La compagnie Stihl a offert
une scie à chaine, cadeau qui
a été tiré parmi les 22
participants à la compétition.
C’est Vincent Jolin qui a
remporté le prix.
Il pose ici en compagnie de
Richard
Kingstone,
représentant de l’entreprise.
Date et site des prochaines compétitions internationales (ITCC) :
10 au 15 août 2012 – Portland, Oregon
3 au 7 août 2013 – Toronto, Ontario
2 au 6 août 2014 – Milwaukee, Wisconsin
8 au 12 août 2015 – Orlando, Floride
SIAQ
CHAMPIONNAT
TABLEAU COMPLET DES RÉSULTATS
Épreuves préliminaires
Rang
#
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
6
21
8
7
5
10
3
18
2
1
9
23
19
20
16
17
12
4
11
22
13
Nom
Leilak Anderson
Vincent Jolin
Steve Desautels
Vincent Lamothe
Julien Dansereau
Jérémie Bellemare
Simon Bouchard
Maurice Pilotte
Mathieu Dandenault
Marilou Dussault
Marc Robitaille
Benoit Girard
Éric Labonté
Kyle Bray
François Perreault
Vincent Robin
Johann Fortier
David Dos Santos
Mathieu Guimond
Yannick Lamarche
Marc-André Marion
Travail aux
câbles
82,49
66,78
90,00
80,97
75,04
75,72
78,42
81,42
75,05
71,88
64,91
75,73
72,38
76,26
70,59
70,35
65,37
58,40
58,50
57,50
68,33
Montée
libre
17,24
20,00
14,23
15,40
10,75
8,60
10,58
0,00
4,00
0,00
13,69
7,52
9,49
13,07
1,76
5,76
0,00
1,65
9,38
0,00
0,00
Footlock
20,00
12,51
9,76
13,65
12,74
4,03
6,74
5,45
0,61
4,71
0,00
0,00
2,07
3,96
3,41
0,00
0,00
11,34
3,17
0,00
0,00
Sauvetage
aérien
28,00
27,68
14,95
24,82
28,00
30,55
21,95
28,32
28,64
22,59
28,64
22,59
21,32
0,00
16,55
8,27
19,41
7,64
0,00
7,95
7,95
Lancer du
poids
10,00
20,00
12,00
6,00
9,00
13,00
11,00
13,00
18,00
21,00
10,00
6,00
0,00
9,00
9,00
16,00
13,00
14,00
12,00
6,00
0,00
Total
157,73
146,97
140,94
140,84
135,52
131,90
128,69
128,18
126,28
120,18
117,23
111,84
105,26
102,29
101,31
100,39
97,78
93,02
83,05
71,46
Disqualifié
Tableau des médailles par épreuve
Épreuve
Travail au câble
Montée Libre
Footlock
Sauvetage aérien
Lancer du poids
Steve Desautels
Vincent Jolin
Leilak Anderson
Jérémie Bellemare
Marilou Dussault
Leilak Anderson
Leilak Anderson
Vincent Lamothe
Mathieu Dandenault
et
Marc Robitaille
Vincent Jolin
Maurice Pilotte
Vincent Lamothe
Julien Dansereau
Maurice Pilotte
Mathieu Dandenault
Commanditaire
de l’épreuve
Or
Argent
Bronze
Automne 2011
7
SIAQ
CHAMPIONNAT
3
9
10
10
19
22
22
10
13
5
110
0
4
9
10
10
25
25
25
9
13
5
121
Temps
5
9
8
10
23
25
23
8
13
5
114
Déductio n de
classement
Total
45
44
49
94
116
115
44
66
25
548
Moy
9,00
8,80
9,80
18,80
23,20
23,00
8,80
13,20
5,00
109,60
1
0
5
7
0
13
19
0
5
30
19
2
0
10
9
0
15
22
0
9
30
35
3
0
10
7
0
16
21
0
4
30
28
1
8
Temps
4
0
7
8
0
15
5
0
3
30
Déductio n de
classement
5
0
8
8
0
11
18
0
4
30
19
0
40
39
0
70
85
0
25
150
109
Moy
0,00
8,00
7,80
0,00
14,00
17,00
0,00
5,00
30,00
21,8
1
0
4
3
0
11
0
0
1
30
0
2
0
6
6
0
19
0
0
6
30
7
3
0
7
4
0
12
0
0
4
30
0
2
4
0
3
4
0
10
0
0
0
30
0
Temps
5
0
5
8
0
20
0
0
7
30
10
Déductio n de
classement
0
25
25
0
72
0
0
18
150
17
Moy
0,00
5,00
5,00
0,00
14,40
0,00
0,00
3,60
30,00
3,40
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
3
Temps
Déductio n de
classement
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
5
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Total
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Moy
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0,00
0
1
10
7
6
0
15
11
0
9
0
58
2
8
10
7
0
19
10
0
11
0
65
3
7
9
8
0
18
18
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10
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0
13
0
69
Temps
24,29
9
8
10
0
17
17
0
10
0
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44
41
0
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0
56
0
336
Moy
8,80
8,80
8,20
0,00
17,00
13,20
0,00
11,20
0,00
67,2
Automne 2011
3
1,40
4
44
2
20,80
Total
5
1
109,60
Total
Total
Rang
112
classement)
Pénalité
91
5
MOY FINALE
( - pénalité de
Bonus
5
15
TOTAL
Descente
12
9
Égoïne
8
25
Station 3
20
25
Émondoir
19
14
Station 2
13
10
Station 1
9
10
Déplacement
6
9
Ré-ancrage
Installation du
câble de travail
9
2
Entrée dans
l'arbre
Juge
1
Discalifié
Steve Desautels
Marilou Dussault
8
Stations de travail
0,00
Déductio n de
classement
67,20
1
Épreuve commanditée par
Vincent Lamothe
Vincent Jolin
Leilak Arel-Anderson
Participant
RÉSULTATS DU DÉFI DES MAÎTRES
Automne 2011
9
SIAQ
CHAMPIONNAT
LE CHAMPIONNAT EN PHOTOS
Merci à Luc Belcourt et Vincent Lamothe qui nous ont gracieusement fait parvenir
quelques clichés de l’événement.
 Photos : Luc Belcourt
Photos : Vincent Lamothe 
10
Automne 2011
Automne 2011
11
Par Guy Dubreuil
LA PAROLE AUX MEMBRES
La direction de Québec-Arbre ainsi que la S.I.A.Q. laissent aux auteurs
l’entière responsabilité des propos tenus dans la section« La parole aux membres ».
REMERCIEMENTS À LA SIAQ
Par Guy Dubreuil, directeur Général, Vermeer Canada inc.
C’est avec une grande fierté que j’ai
reçu la plaque honorifique soulignant
la participation de Vermeer Canada
au Championnat des élagueurs du
Québec. Cette plaque souligne l’effort
soutenu, année après année, par les
membres de mon équipe. Je la reçois
en leur nom, car sans eux, aucune
activité n’est possible.
Je me souviens du tout premier
Championnat. Un travail gigantesque,
une poignée seulement d’hommes et
de femmes qui ont érigé les bases de
ce que nous pouvons vraiment
appeler RÉUSSITE. Année après
année, ce sont toujours des
bénévoles qui ont fait de cette
réunion arboricole une fin de
semaine de joie, de rires et aussi de
pleurs. De fiers compétiteurs et aussi
de certaines compétitrices qui ont fait
la barbe à leurs collègues masculins.
On appelle ça la relève. Elle est
nécessaire et ne s’achète pas, tu ne
peux pas commander un « crate » de
relève. Le Championnat a été pour
plusieurs un tremplin pour consolider
ce qu’ils ont appris dans leur
formation. Ça leur a permis de fonder
leur propre entreprise, de partager
leur expérience et ainsi s’assurer de
fournir une relève de qualité. Sans
ces jeunes, il n’y aurait pas eu de
championnat. Il faut souligner et
féliciter chaque participant, du
premier au dernier. Ne jamais oublier
n’est que de leur rendre justice.
Nous, de Vermeer Canada avons
manqué seulement un championnat :
celui du verglas, en 1998 qui a été fait
avec des participants exténués par les
12
Automne 2011
80-90 heures de travail. Peu de gens
savent que de concert avec l’armée
canadienne et les mesures d’urgence,
nous avons travaillé d’arrache pied
pour fournir les pièces d’équipement
raison, entièrement raison ! Difficile
de faire de cette journée un succès
sans l’appui de ces personnes.
Remercions les aussi.
L’équipe de Vermeer : En arrière : Mario Brunet, Jocelyn Malépart, Guy Dubreuil,
Marc Paradis, Jason Frigon, André Heine. En avant : Marcel Belisle, Gabriel Boutin,
Yan Deslauriers. Absent : Éric Poisson
nécessaires. Les militaires avec leurs
appareils de levage attendaient dans
notre cour et ramassaient les unités
au fur et à mesure que les inspections
étaient faites pour repartir sur le
terrain. Nous avons toujours été
fidèles au Championnat. Il est
important pour les entreprises de
s’impliquer. La relève c’est aussi celle
des
commanditaires.
Sans
commandite, les coûts d’une telle
organisation seraient prohibitifs voire
impossible à organiser.
Et les bénévoles… eux aussi sont à
féliciter. Je me souviens de la sortie
en règle d’un président sur
l’importance des bénévoles. Il avait
Pour terminer, je voudrais aussi
remercier tous les clients qui nous
ont supportés au cours de ces
dernières années. Lors du premier
Championnat,
nous
étions
4
personnes à desservir la province.
Notre équipe est maintenant
composée de 10 personnes à temps
plein. Au printemps 2012, nos
bureaux
et
ateliers
seront
réaménagés dans des nouveaux
locaux à Laval, adjacents a la déserte
de l’autoroute 13, coin 440. Ne soyez
donc pas surpris de voir une pancarte
« à vendre ou à louer » en face de
nos locaux.
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Mario Brunet
514-331-1332
Automne 2011
13
FIHOQ
ARBORICULTURE
NOUVELLES DE LA FIHOQ
À la suite de la tenue du Conseil
d’administration et de l’Assemblée
générale annuelle de la FIHOQ ainsi
que de
l’Assemblée générale
d’Horticompétences le 15 juin dernier
à Beloeil, voici les principaux
éléments d’intérêt pour les membres
de la SIAQ.
Plan d’action de la FIHOQ
Les Fleurons du Québec célèbreront
leur cinquième anniversaire en
novembre prochain. Comme à
chaque année, des présentations et
des conférences (les Ateliers verts)
seront tenues dans les différentes
régions du Québec. Les membres de
la SIAQ pourraient en profiter pour
faire part de réalisations notoires
dans le domaine (préservation
d’arbres existants, soins aux arbres
patrimoniaux,
programme
de
plantation ambitieux ou innovateur,
etc.). Il s’agit de contacter MarieAndrée Boucher pour suggérer une
conférence locale.
La création prochaine d’un Centre
multidisciplinaire en écologie urbaine
et périurbaine pour étudier les effets
environnementaux des végétaux en
milieu urbain est une opportunité
majeure pour les membres de la SIAQ
de faire connaître l’importance des
arbres
en
milieu
urbain,
particulièrement pour lutter contre
les îlots de chaleur urbains, une
situation qui s’avère des plus
préoccupantes. Il pourrait en
découler des programmes de
plantation intensifs ainsi qu’une
certaine accentuation des activités
d’entretien arboricole afin de
préserver la forêt urbaine existante et
14
Automne 2011
lui permettre de jouer ses
multiples rôles de manière plus
efficace.
Une subvention sera prochainement
demandée afin de produire un Guide
des bonnes pratiques pour la
plantation et l’entretien durable des
végétaux ligneux et herbacés. Les
membres de la SIAQ seront
assurément
sollicités
pour
la
rédaction de la portion traitant sur les
soins arboricoles.
En février 2012, un Forum sur
l’environnement d’une durée de deux
jours sera tenu vraisemblablement à
Saint-Hyacinthe
avec
comme
thématique provisoire pour le
moment « Les végétaux, des solutions
pour
l’environnement ».
Les
membres de la SIAQ intéressés à
s’impliquer sont invités à le signaler
au secrétariat de la SIAQ.
Concernant l’agrile du frêne, la FIHOQ
est active afin d’assurer un certain
leadership en collaboration avec les
représentants
gouvernementaux
fédéraux et provinciaux en soutien
aux associations concernées, dont la
SIAQ.
Un mémoire a été déposé par la
FIHOQ le 25 avril 2011 sur l’avantprojet de la Loi sur l’aménagement
durable du territoire et de
l’urbanisme, faisant état, entre
autres, de l’importance de la
foresterie urbaine dans l’appréciation
de la qualité de vie en milieu habité.
Ce mémoire a été diffusé par voie
électronique à tous les membres de la
SIAQ au printemps dernier.
En ce qui a trait à HortiCompétences,
le ministère de l’Éducation a proposé
un nouveau métier semi-spécialisé en
arboriculture-élagage soit « Femme,
homme de sol » considérant qu’il
s’agit d’un poste d’entrée et d’accès
au
métier
d’élagueur.
Après
consultation avec la SIAQ, l’AQAC et
le syndicat, cette proposition a été
rejetée unanimement.
La demande pour la révision du DEP
en arboriculture-élagage auprès du
ministère de l’Éducation est sous
étude et une analyse exhaustive de la
profession devrait être réalisée
prochainement avec une étude
sectorielle auprès de tous les
entrepreneurs en arboriculture. Ce
qui nous permettra de disposer d’un
portrait très détaillé de notre secteur
d’activité.
Des démarches ont également été
effectuées avec succès auprès du
ministère de l’Éducation pour
permettre aux participantes du DEP
en arboriculture-élagage de participer
au concours « Chapeau, les filles ! »
visant à encourager les filles à choisir
les voies professionnelles où la
féminité est inférieure à 34%.
Voilà pour l’essentiel les dossiers
FIHOQ d’intérêt de notre secteur
d’activités.
Si vous souhaitez des informations
plus détaillées sur l’un ou l’autre de
ces dossiers, contactez directement
notre représentant FIHOQ, Bruno
Paquet.
LES RACINES
Par Bruno Paquet
LES RACINES DES ARBRES: MYTHES, CROYANCES ET RÉALITÉS
Peu de mythes sur les arbres en milieu urbain sont aussi
persistants que tous ceux ayant trait aux racines, à leur
croissance, à leur étendue proverbiale et surtout à leur toute
puissance lorsqu'elles rencontrent un obstacle. Tour à tour,
on les a accusé de soulever des maisons, de contribuer à leur
affaissement, de déplacer des murets, de briser des trottoirs,
de faire éclater les tuyaux d'égout, etc. De nombreux
chroniqueurs horticoles ont profité d'une occasion facile en
leur imputant, sans circonstances atténuantes, la
responsabilité de tous les dommages se produisant dans le
sol à proximité des maisons.
La réalité est heureusement fort éloignée de toutes ces
prétentions comme nous le découvrirons dans cette
chronique. Examinons d'abord les fonctions de ces organes
vitaux que sont les racines.
Fonctions des racines
On peut identifier dans un premier temps, deux types de
racines, soit les racines ligneuses et non-ligneuses. Les
racines ligneuses sont constituées des racines latérales
originant de la base du tronc et se ramifiant rapidement à
mesure qu'elles s'en éloignent. Leurs fonctions principales
sont l'ancrage au sol et le support de l'arbre, le transport de
l'eau, des éléments minéraux et des composés organiques
entre le système racinaire et les parties aériennes, ainsi que
l'entreposage des hydrates de carbone essentiels au
métabolisme et à la survie de l'arbre. Ces racines sont
permanentes et demeurent souvent fonctionnelles durant
toute l'existence des arbres, sauf en cas de perturbation
physique.
Les racines ligneuses pénètrent rarement à une profondeur
excédant un (1) mètre, on estime d'ailleurs que 99 % de
l'ensemble des racines se retrouvent dans cette zone, dont
plus de 70 % dans les premiers trente (30) centimètres du
sol. Les racines croissant plus profondément dans le sol
constituent davantage une exception que la norme de
développement pour un système radiculaire. Même les
essences caractérisées par la présence initiale d'une forte
racine pivotante (chênes et pins entre autres) se développant
verticalement, voient cette dernière perdre de son
importance, après quelques années, au profit du
développement de racines secondaires latérales.
Les racines non-ligneuses sont représentées par les éléments
fins, les radicelles, souvent comparées à une masse
enchevêtrée de cheveux, et se retrouvent pour la grande
majorité dans les vingt (20) premiers centimètres d'un sol.
Elles se développent dans le prolongement et parmi le
réseau de racines ligneuses, issues de ces dernières et se
dirigeant généralement vers la surface du sol. Elles se
ramifieront jusqu'à combler tout l'espace disponible à
explorer dans l'environnement des racines ligneuses. Leur
fonction principale est l'absorption de l'eau et des éléments
minéraux qui sont par la suite, acheminés aux autres organes
de l'arbre, via les racines ligneuses. La durée de vie des
radicelles est cependant très éphémère, variant de quelques
jours à plusieurs mois. Ainsi, durant l'hiver, jusqu'à 90 % des
radicelles peuvent mourir et être remplacées le printemps
suivant au moment de la reprise de croissance des racines.
Les radicelles sont souvent aidées dans leur travail par la
présence de mycorhizes, un champignon qui agit en
symbiose avec les racines, augmentant l'efficacité de ces
dernières en raison du volume accru de sol que leurs hyphes
peuvent explorer.
Croissance et développement des racines
La croissance des racines est opportuniste en ce sens qu'elle
se produit dans les zones du sol où l'environnement est
favorable, généralement dans les secteurs pourvus en eau,
en oxygène, en éléments minéraux. Les racines ne croissent
donc pas dans une direction définie ou vers les réserves
d'eau du sol, comme il est erroné de le laisser croire.
Lorsque les racines rencontrent une zone d'humidité, les
radicelles ont plutôt tendance à se ramifier pour mieux
exploiter cette ressource. La disposition du réseau de racines
est, habituellement, radiale et horizontale, cependant son
cheminement est bien souvent tortueux puisque les racines
suivent les voies de moindre résistance dans le sol.
Longtemps, il a été prétendu que le système racinaire des
arbres était limité à l'espace défini par la projection au sol de
la cime. On sait maintenant que les racines des arbres feuillus
s'étendent nettement au-delà de cet espace et colonisent le
sol jusqu'à des distances horizontales correspondant à deux
et même trois fois, la hauteur totale de l'arbre.
Automne 2011
15
Par Bruno Paquet
LES RACINES
Cette même croissance des racines n'est pas répartie
uniformément dans le temps.
Deux principales périodes d'élongation des racines ont été
identifiées dont l'une débutant au printemps avant le
débourrement des bourgeons, pendant une vingtaine de
jours, et l'autre à l'automne, suite à la chute des feuilles et
s'étendant jusqu'aux premières gelées. Durant le reste de la
saison estivale, ce sont les radicelles, devenues très actives,
qui explorent chaque zone de territoire entourant les racines
récemment lignifiées.
Les racines pénètrent le milieu environnant en s'infiltrant
dans les pores libres du sol et en déplaçant les particules de
matière avec lesquelles elles sont en contact intime.
La disponibilité de l'oxygène du sol constitue la principale
contrainte à la croissance continue des radicelles dans le sol,
les milieux compactés sont particulièrement inhospitaliers au
développement des racines. Il a d'ailleurs été observé que les
conditions anaérobiques rencontrées dans un sol urbain
compacté sont similaires aux conditions régnant dans les sols
inondés, soit une faible teneur en oxygène. Ce qui a permis
d'établir un parallèle entre les essences capables de
performer également dans ces deux milieux à prime abord,
fort différents.
INTERFERENCE AVEC LES INFRASTRUCTURES
L'environnement urbain est un écosystème artificiel
comportant très peu de similitudes avec l'écosystème d'une
forêt naturelle. Les racines doivent en conséquence s'adapter
à ce milieu éminemment hostile dans certains cas: présence
d'argile, sols perturbés, compactés et minéraux, sécheresse,
volume restreint, etc. Les racines des arbres doivent, de plus,
composer avec des infrastructures souterraines ou
superficielles, tels les fondations des maisons, les murets et
trottoirs, les massifs de conduits électriques, et enfin, le
réseau des égouts.
Fondations des maisons
Plusieurs municipalités québécoises ont fait l'objet de
poursuites en réclamation, de la part de citoyens habitant
des quartiers fortement urbanisés, suite au constat de
dommages, de fissures dans les murs, d'affaissements des
immeubles, où les réclamants considéraient que les arbres
de la ville, en s'alimentant en eau ou par la pression de leurs
racines, avaient provoqué directement ou indirectement les
dommages aux propriétés.
16
Automne 2011
De par leur croissance, il est impensable de croire que les
racines, aussi impressionnantes soient-elles, puissent
déplacer des murs d'immeubles.
La présence d'un sous-sol argileux a souvent été liée au fait
que les racines sont présumées avoir provoqué la rétraction
(diminution en volume) de l'argile suite à l'absorption par
l'arbre de l'eau nécessaire à sa croissance et à sa
transpiration. A notre connaissance, et jusqu'à maintenant,
aucun lien de causalité n'a été établi de manière formelle
entre l'action des racines et l'affaissement des fondations.
Bien qu'il soit plausible que les racines, de par leurs activités
souterraines, contribuent à la diminution de la teneur en eau
des argiles du sol, et au tassement de l'argile qui s'ensuit,
leur degré de responsabilité dans l'affaissement subséquent
des immeubles, reste à démontrer et leur implication serait
somme toute, minime.
Les murets, les trottoirs et les aires pavées
A la rigueur, les murets situés à proximité immédiate du
tronc, et de construction simple sans ancrage latéral,
peuvent être déplacés par les racines ligneuses de support. Il
en est de même pour les trottoirs en béton, minces et ne
comportant aucune armature métallique, qui sont soulevés
par les racines et fissurés.
Il a été constaté que les dommages prennent environ une
quinzaine d'années à apparaître suite à la plantation d'un
arbre, et que la zone d'influence ne dépasse que rarement
une distance de un (1) à deux (2) mètres desdits arbres.
Dans le cas des trottoirs, les mouvements du sol causés par le
gel et le dégel, ou par un dépôt affleurant d'argile, peuvent
être responsables des fissures apparaissant sur les aires
bétonnées trop minces.
Les fissures dans le béton, occasionnées par la présence
souterraine d'une racine ligneuse, sont situées en alignement
avec le tronc, et montrent après quelques années, un
renflement au niveau de la fissure.
Il est alors possible de creuser à proximité de la fissure, pour
localiser la racine en cause et couper cette dernière. Comme
dans le cas d'un élagage, il est préférable d'effectuer une
coupe directionnelle de la racine à un embranchement, afin
de diminuer la probabilité que le problème réapparaisse
après quelques années.
Automne 2011
17
Par Bruno Paquet
LES RACINES
Le fait de couper à un embranchement, favorise en effet, la
réorientation des ressources de l'arbre vers des racines
existantes et moins menaçantes pour les trottoirs, tout en
limitant les risques de carie éventuelle des racines.
Un traitement similaire peut être réservé aux racines causant
des fissures dans les aires asphaltées.
A titre préventif, il est recommandé d'augmenter l'épaisseur
du trottoir puisque plus il est mince, plus les mouvements du
sol, causés par les racines ou les variations dues au gel et au
dégel, risquent de l'affecter rapidement. Signalons que les
trottoirs des municipalités, très rarement fissurés, ont une
épaisseur moyenne de 35 à 45 cm sur les côtés.
On peut également augmenter la couche de pierre concassée
installée sous le trottoir, améliorant l'effet tampon joué par
cette fondation de pierre. Certains dispositifs physiques, en
vue de favoriser la croissance des racines en profondeur,
donc présentant une menace moindre aux trottoirs et aux
aires pavées, sont à l'étude aux États-Unis.
Mentionnons, les cuves en polyéthylène, l'implantation d'une
couche de mousse de polyuréthane sous le béton et la pose
de grillage imprégné de cuivre.
Les réseaux d’égout
Les racines d'arbres ne peuvent, dans aucune circonstance,
provoquer ou occasionner des bris de conduites d'égout
enfouies dans le sol. L'examen d'un grand nombre de causes
par plusieurs spécialistes tant au Canada, qu'aux États-Unis
et en Europe, conclut que les tuyaux et conduits doivent
préalablement être fissurés, craquelés, ou brisés, avant que
les radicelles ne puissent parvenir à s'introduire.
L'étanchéité des tuyaux de grès installés voilà vingt, trente ou
quarante ans, n'est plus assurée depuis nombre d'années.
Nonobstant les bris causés par les mouvements du sol causés
par le gel et le dégel ou par le tassement du sol; par les
installations initiales déficientes; ou par les excavations
réalisées à proximité, les joints de ce type de tuyaux laissent
maintenant fuir une partie des liquides transportés, dans le
sol environnant les conduits. Des zones d'humidité sont ainsi
créées dans le sol, à une profondeur variable.
Comme il a été mentionné plus haut, la majorité du système
racinaire est localisée dans le premier mètre supérieur du
sol. Ce qui n'empêche pas une portion réduite des racines,
18
Automne 2011
d'explorer le sol en profondeur. Cette exploration
empruntera les voies souterraines offrant une moindre
résistance à la progression des racines. À cet égard, les zones
de tranchées excavées lors de l'installation des conduites,
quelques dizaines d'années plus tôt, offrent un matériel de
texture plus grossière favorable à la croissance des racines et
les incitant, dans une certaine mesure à descendre plus
profondément. Ces racines rencontrent éventuellement les
zones humides créées à proximité des conduites
endommagées.
Compte-tenu que dans un milieu favorable, les racines ont
tendance à se ramifier pour accroître leur efficacité, nous
retrouvons alors une masse de radicelles pouvant entourer le
tuyau brisé et pénétrant à l'intérieur de ce dernier en
empruntant la fissure ou le joint ouvert. Une autre
ramification s'ensuit dans le tuyau en raison de la présence
de l'eau en abondance, provoquant, après un certain temps,
l'obstruction partielle ou totale du conduit et rendant
nécessaire l'intervention d'un plombier pour le dégagement
du tuyau.
Mais tous ces développements originent d'un bris initial dans
le conduit, bris ayant résulté en la contamination du sol
environnant par le contenu des égouts. En fait, la présence
de racines dans un conduit nous signale une anomalie dans
l'étanchéité du système d'évacuation des résidences.
Certaines municipalités en profitent d'ailleurs pour dénoncer
les contrevenants, suite à la réception de plaintes pour
l'obstruction des tuyaux par les racines, et les mettre en
demeure de réparer leur système déficient pour mettre fin à
la contamination du sol. Signalons que l'avènement et la
généralisation de l'utilisation de tuyaux d'égout en PVC, dont
les joints sont scellés, préservent plus efficacement que le
grès, la qualité et l'intégralité du système pour une plus
longue période.
Les arbres jouent donc un rôle utile dans la détection de sites
domestiques de pollution souterraine, ils ne sont pas à
l'origine du bris, contribuant plutôt à en signaler,
indirectement, l'existence.
Espérons que ces quelques lignes auront permis de
démystifier les racines des arbres.
Par Manon Frappier
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Technologie
SUR LE WEB
LA SIAQ SUR FACEBOOK
La technologie, c’est l’avenir diront certains. Les réseaux sociaux sont de plus en
plus populaires et les gens y adhèrent pour différentes raisons. La SIAQ n’y fait
donc pas exception. Ça fait déjà quelques mois que nous avons joint les rangs de
Facebook et la page compte maintenant plus de 310 adeptes. Une belle progression depuis
notre dernière parution.
Facebook est de loin le réseau social le plus connu et populaire ici au Québec. À preuve, les
différents médias d’information s’en servent pour obtenir le pouls du public.
Nous invitons donc les « facebookiens » qui ne l’ont pas encore fait à visiter notre
page. Encouragez votre organisme et cliquez sur « J’aime ». Participez activement en
y ajoutant des photos et des vidéos touchant l’arboriculture. Tenez-vous au courant
des dernières activités ou la SIAQ sera présente. Participez au forum de discussion…
vous pourrez ainsi discuter avec des intervenants en arboriculture, afin de trouver des réponses à vos questions, diffuser
une information d’intérêt général ou tout autres sujets d’actualité. C’est VOTRE page, à vous de l’animer.
http://www.facebook.com/SiaqInc
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REVUE FORÊT-ENTREPRISE
Collaboration spéciale
Le prochain article est tiré de la revue technique des forêts et des arbres, « Forêt-entreprise », no 200, septembre 2011, page 4 à 15.
Il est publié avec la permission des auteurs.
LA MÉTHODE DE DIAGNOSTIC ARCHI
Applications aux chênes pédonculés dépérissants
Par Christophe Drénou, Marine Bouvier, Jean Lemaire, CNPF-IDF
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ISA
ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY
Les membres de l’ISA peuvent consulter les articles complets via le site Internet de l’ISA au www.isa-arbor.com.
Code d’utilisateur et mot de passe requis.
RÉSUMÉS DES ARTICLES PARUS DANS LA REVUE ARBORICULTURE
& URBAN FORESTRY, PUBLIÉE PAR L’ISA
Volume 37, numéro 4, juillet 2011
Résumé des titres disponibles et accès au fichier PDF (membres ISA seulement, mot de passe requis, textes en anglais)
Tree-related electric outages due to wind loading PDF
Local outcomes of federal and state urban & community forestry programs PDF
Ground-penetrating radar accurately locates tree roots in two soil media under pavement PDF
Should we consider expected environmental benefits when planting larger or smaller tree species? PDF
Effects of photographic distance on tree crown attributes calculated using UrbanCrowns Image Analysis Software PDF
Compatibility of toothed ascenders with arborist climbing ropes PDF
TREE-RELATED ELECTRIC OUTAGES DUE TO WIND LOADING / p. 147-151
Siegfried Guggenmoos
Suite aux séquelles causées par une tempête de vent qui a interrompu le service pour plus de 40% des abonnés au service électrique
de Pugget Sound Energy, les autorités réglementaires ont ordonné une enquête afin d’évaluer les options pour renforcer le réseau
électrique. La phase initiale de l’étude a permis de quantifier l’étendue de la problématique des arbres le long des lignes d’électricité
et a permis d’examiner la corrélation entre diverses variables mesurables sur le terrain et la fréquence des pannes causées par les
arbres. Cette phase de l’étude a permis de corréler ensemble des données accumulées sur 10 ans à propos des vents et des pannes.
Des degrés de risque de bris d’arbre ont été calculés et ont été employés pour modéliser les causes anticipées de panne par rapport
à la vitesse du vent. Des modèles ont été développés afin d’évaluer l’impact des interventions qui permettraient de réduire le risque
de panne lorsque le réseau est en présence d’arbres.
LOCAL OUTCOMES OF FEDERAL AND STATE URBAN & COMMUNITY FORESTRY PROGRAMS / p. 152-159
Richard J. Hauer, Gary R. Johnson, and Michael A. Kilgore
Accroître les programmes et les activités liés aux projets de foresterie urbaine et communautaire (en anglais: U&CF) aux États-Unis
est le but premier des programmes fédéraux et d’état en foresterie urbaine. Cette étude a permis de constater que ces programmes
au sein des 50 états des États-Unis ont permis d’accroître l’activité dans ce domaine entre 1997 et 2002 à un taux annuel de 2,1%.
Plusieurs facteurs des programmes de foresterie urbaine au sein des états ont permis d’expliquer partiellement cet accroissement
d’activité, et ce au moyen d’un modèle d’analyse de régression multiple et de corrélation. Le nombre d’assistants techniques
constituait un facteur de prédiction fort d’un accroissement de l’activité locale. Moins de certitude était observée en relation avec
les fonds publics de l’état consacrés pour les programmes d’état en foresterie urbaine ou leur investissement dans des programmes
de subvention à partage de coûts. L’étude a permis d’établir une preuve quant à l’effet positif des programmes d’état et fédéraux en
foresterie urbaine pour construire une capacité et un développement accru au sein des programmes locaux en foresterie urbaine.
GROUND-PENETRATING RADAR ACCURATELY LOCATES TREE ROOTS IN TWO SOIL MEDIA UNDER PAVEMENT / p. 160-166
Nina Bassuk, Jason Grabosky, Anthony Mucciardi, and Gary Raffel
Cette étude concerne un projet de localisation des racines d’arbre au moyen d’un système de radar à pénétration dans le sol ainsi
qu’une comparaison des données recueillies par rapport à la réalité observée suite à l’excavation du même volume de sol dans le
but d’analyser le degré de précision du système radar. En 2003, des Acer platanoides ‘Emerald Queen’ ont été plantés dans des
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Automne 2011
ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY
ISA
tranchées remplies de deux types de sol compactés différents (un loam limoneux naturel et un sol structural). Les tranchées ont été
recouvertes d’une couche de 10 cm d’épaisseur de béton. En 2008, un système de radar à pénétration dans le sol muni d’une
antenne de 900 MHz montée sur un véhicule de reconnaissance a été utilisé afin de mener des scans linéaires sur le dessus de la
couche de béton. Immédiatement après les scans, la couche de béton a été enlevée au-dessus des arbres sélectionnés et la totalité
du système racinaire a été excavée au moyen d’un excavateur à air. Une analyse de régression employant des modèles à effet mixte
a permis de démontrer que le radar s’est avéré efficace pour prédire la présence des racines à la fois au sein du sol naturel que du
sol structural. Les corrélations obtenues étaient de r²=0,76 et de r²=0,81 respectivement pour le sol naturel et le sol structural. Pour
le sol naturel compacté sous une dalle de béton, les données provenant du radar ont surestimé la présence des racines lorsqu’on
était en présence de racines dont le diamètre était au minimum détectable, mais le signal indiquait malgré tout que des racines de
cette catégorie étaient présentes. Pour le sol structural sous une dalle de béton, le radar permettait de détecter de manière fiable la
présence des racines avec seulement une légère surestimation. Cette étude a permis de démontrer que les données provenant du
système de radar à pénétration dans le sol permettaient de détecter de manière fiable la présence et la localisation des racines sous
une couche de béton au sein de deux types différents de sols compactés.
SHOULD WE CONSIDER EXPECTED ENVIRONMENTAL BENEFITS WHEN PLANTING LARGER OR SMALLER TREE SPECIES? / p. 167172
T. Davis Sydnor and Sakthi K. Subburayalu
Le Projet d’Évaluation des Arbres d’Ornement de l’Ohio a débuté en 1965. Deux des plantations originales à Brooklyn en Ohio
incluaient 17 aubépines de Lavallée (Crataegus × lavallei Hérincq ex. Lavallee) à petit déploiement et 84 féviers inermes (Gleditsia
triacanthos L. ‘Sunburst’) à grand déploiement. Une des conséquences découlant du choix des arbres provient des valeurs
différentes de bénéfices environnementaux générés par des arbres de dimension et de taux de survie différents. Les valeurs de
bénéfices environnementaux n’ont pas été prises en compte à l’origine lors du choix des espèces, mais elles peuvent maintenant
être calculées au moyen du logiciel i-Tree.
Les algorithmes contenus dans le logiciel i-Tree Streets ont été utilisés pour calculer les bénéfices environnementaux de dix des
arbres choisis au hasard parmi chacune des deux plantations à Brooklyn en Ohio, valeurs qui ont été ajustées en fonction des taux
de survie, 89% pour les féviers sur Morton Avenue et 65% pour les aubépines sur Orchard Grove. Lorsqu’ajusté en fonction du taux
de survie, les féviers fournissaient 430 $ US en bénéfices par arbre tandis que les aubépines affichaient une valeur moyenne de 57 $
par arbre. Lorsque qu’analysé sur la base du taux de survie, les féviers donnaient 7,5 fois plus de bénéfices que les aubépines. Quel
que soit l’angle avec lequel on regarde le tout, on constate qu’il y a une diminution significative des bénéfices environnementaux
obtenus à partir d’arbres à petit déploiement, et ce par rapport à des arbres à grand déploiement. Les municipalités devraient
prendre en considération cet aspect lorsque l’espace disponible s’avère suffisant pour planter des arbres à plus grand déploiement
EFFECTS OF PHOTOGRAPHIC DISTANCE ON TREE CROWN ATTRIBUTES CALCULATED USING URBANCROWNS IMAGE ANALYSIS
SOFTWARE / p. 173-179
Mason F. Patterson, P. Eric Wiseman, Matthew F. Winn, Sang-mook Lee, and Philip A. Araman
UrbanCrowns est un logiciel développé par le Service forestier américain (USDA Forest Service) qui permet d’informatiser les
attributs de la couronne au moyen d’une photo digitale prise de côté et de quelques mesures de base recueillies sur le terrain. D’un
point de vue opérationnel, on ne connaît pas jusqu’à quel point le logiciel performe bien ou non en fonction de diverses conditions
de prise de photo d’arbres de dimensions diverses, ce qui peut avoir un impact sur les mesures de reproduction et de ce fait l’utilité
du logiciel en question. Les chercheurs ont évalué la robustesse des données informatisées sur la couronne obtenues à partir du
logiciel UrbanCrowns, et ce pour des érables à sucre (Acer saccharum) en milieu ouvert de dimensions variées et d’âge divers (depuis
ceux plantés récemment jusqu’à ceux ayant atteint leur maturité). On a découvert que les données informatisées à la fois pour le
volume et la densité de la couronne étaient hautement répétitives en fonction des diverses distances de prise des photos. Pour la
majorité des différentes classes de dimension, le volume et la densité de la couronne variaient de moins de 5% en moyenne par
rapport aux distances de prise des photos qui correspondaient entre 1,5 et 3 fois celles de la hauteur totale de l’arbre; cependant,
des erreurs de 5 à 10% dans le volume de la couronne étaient communes pour les arbres plus gros (>46 cm de diamètre de tronc).
Les calculs de volume de la couronne obtenus à partir du logiciel UrbanCrowns ont montré une grande fidélité par rapport à ceux
Automne 2011
35
ISA
ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY
obtenus à partir d’équations dérivées de solides géométriques, et ce tant en terme de précision (R²=0,9783) que de finesse
(B1=1,0033). Ces observations suggèrent que le logiciel UrbanCrowns comporte un potentiel en tant que méthode fiable pour
mesurer les attributs de la couronne d’un arbre qui sont normalement évalués lors d’inventaires de forêts urbaines.
COMPATIBILITY OF TOOTHED ASCENDERS WITH ARBORIST CLIMBING ROPES / p. 180-185
Brian Kane
Les élagueurs utilisent des bloqueurs pour grimper aux arbres, à la fois en tant que substitut aux anneaux de Prussik employés pour
la montée en footlock à double corde ou la montée au moyen d’une corde simple. Les manufacturiers, cependant, ont établi des
limites explicites par rapport à l’emploi des bloqueurs, limites qui sont souvent violées lorsqu’ils sont utilisés en montée dans les
arbres. Des bloqueurs ont été testés avec quatre cordes différentes de montée pour les élagueurs au moyen d’un test de chute
dynamique; l’impact de la charge et la distance d’arrêt ont été mesurés. Des 67 tests effectués, la distance d’arrêt a rencontré celle
décrite dans la norme EN 12841-2006, soit ≤2 m, seulement 10 fois. Les impacts moyens de charge étaient de plus de 5 kN et l’ajout
d’un nœud autobloquant au bloqueur accroissait l’impact de la charge de plus de 6 kN. Les élagueurs ont besoin d’être informés
quant à la manière appropriée d’utiliser les bloqueurs et aussi de n’employer ces derniers qu’avec des cordes appropriées à cet
effet.
Volume 37, numéro 5, septembre 2011
Preliminary evidence for using statistical classification of vibration waveforms as an initial decay detection tool PDF
Specialized discounted cash flow analysis formulas for valuation of benefits and costs of urban trees and forests PDF
A 100% tree inventory using I-Tree eco protocol: a case study at Auburn University, Alabama, U.S. PDF
Landslides and the urban forest PDF
Effects of tree stabilization systems on tree health and implications for planting specifications PDF
Street tree inventory and tree risk assessment of selected major roads in Kuala Lumpur, Malaysia PDF)
Rapid assessment of tree debris following urban forest ice storms PDF
The effects of planting depth on windthrow, stability, and growth for four tree species in containers PDF
PRELIMINARY EVIDENCE FOR USING STATISTICAL CLASSIFICATION OF VIBRATION WAVEFORMS AS AN INITIAL DECAY DETECTION
TOOL / p. 191-199
Anthony N. Mucciardi, Christoper J. Luley, and Kevin H. Gormally
Les arboriculteurs utilisent régulièrement le sondage sonore au cours d’une évaluation initiale d’arbres urbains pour déterminer la
présence de zones de carie avancées et de cavités. Frapper le tronc avec un maillet produit des ondes sonores qui se propagent au
travers du bois et en retour génèrent des sons caractéristiques et audibles. L’application correcte de cette procédure requiert
malgré tout une évaluation subjective des variations sonores qui se produisent selon les différents types d’espèce de bois, leur
densité et les conditions ambiantes de bruits. En conséquence, une approche de classification statistique a été développée pour
automatiquement identifier une zone de carie à partir d’ondes sonores capturées au moyen d’une sonde d’accéléromètre qui est
moins subjective et plus reproductive que l’approche humaine. Les algorithmes de classification ont été mis au point pour détecter
la présence de carie par rapport aux caractéristiques aberrantes de vibration des formes d’ondes et ne dépendent pas des
changements de vélocité des ondes sonores communément utilisés avec la plupart des tests soniques de détection de la carie. Cette
approche a été testée dans le cadre d’une étude préliminaire avec 36 échantillons de segments de tronc représentant une grande
variété d’espèces urbaines typiques et de différentes caries. Le système de classification a permis d’identifier avec succès la
présence de carie dans 83% des échantillons, et ce indépendamment de la l’espèce et du diamètre du tronc. Les résultats de cette
étude de faisabilité ne peuvent être transférés directement dans le cadre réel d’inspections d’arbres sans l’apport de tests
additionnels sur des arbres debout, mais ils démontrent l’utilisation potentielle des accéléromètres couplés à un système de
classification statistique comme support de l’évaluation initiale de la carie chez les arbres urbains par un arboriculteur.
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Automne 2011
ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY
ISA
SPECIALIZED DISCOUNTED CASH FLOW ANALYSIS FORMULAS FOR VALUATION OF BENEFITS AND COSTS OF URBAN TREES
AND FORESTS / p. 200-206
Kristin S. Peterson and Thomas J. Straka
Les arbres urbains et les forêts ont des bénéfices et des coûts distincts qui peuvent être évalués financièrement. Bien qu’il y a
des méthodes d’évaluation communément employées pour évaluer la valeur d’arbres individuels et celle des forêts urbaines,
il existe aussi une méthode qui est plus difficile à utiliser en pratique et qui est l’analyse des flux futurs de trésorerie. C’est la
méthode d’évaluation qui calcule le mieux la valeur de l’argent en terme de temps et qui permet une comparaison temporelle
des coûts et des bénéfices. Les méthodes courantes d’évaluation du bois sont discutées en regard du contexte urbain et
l’analyse des flux futurs de trésorerie est présentée comme une méthode d’évaluation supplétive viable pour évaluer les
arbres urbains. Des modèles simples sont présentés qui permettent de solutionner les évaluations forestières urbaines types
au moyen d’un logiciel conventionnel d’évaluation. Des exemples typiques de scénarios d’évaluation des coûts et bénéfices
d’arbre urbain sont fournis, et ce avec des calculs d’évaluation des flux futurs de trésorerie en regard de la valeur présente et
de la valeur nette présente au moyenne de formules spécialisées de flux futurs de trésorerie.
A 100% TREE INVENTORY USING I-TREE ECO PROTOCOL: A CASE STUDY AT AUBURN UNIVERSITY, ALABAMA, U.S. / p. 207212
Nicholas A. Martin, Arthur H. Chappelka, Gary J. Keever, and Edward F. Loewenstein
Le campus de l’Université Auburn dans la ville du même nom en Alabama aux États-Unis a été employé comme site d’une
étude de cas à propos de l’applicabilité de i-Tree Eco au moyen de d’un inventaire complet des arbres. L’inventaire 2009-2010
de la zone sous gestion du campus couvre un territoire de 238 ha. L’information recueillie de chacun des arbres incluait le
DHP, la hauteur de l’arbre, la largeur de couronne, le pourcentage de mortalité et le pourcentage de condition de santé.
L’inventaire complet comportait 7345 arbres dont le Lagerstroemia spp. (lilas des Indes), le Quercus phellos (chêne-saule) et le
Pinus taeda (pin à encens) étaient les espèces les plus nombreuses sur le campus. Le DHP moyen et la hauteur totale moyenne
de tous les arbres étaient de 16,4 cm et 8,5 m respectivement avec un pourcentage de couverture des cimes
d’approximativement 16%. Deux cotes de condition ont été attribuées pour chacun des arbres et les résultats indiquaient que
le pourcentage de dépérissement seul n’est pas une mesure suffisante d’évaluation de la condition de l’arbre. Dans cette
étude de cas, on a observé que les procédures de i-Tree Eco constituaient un outil efficient et effectif et qu’elles fournissaient
des informations précieuses en regard de la structure et de la fonction de la forêt urbaine de l’Université Auburn.
LANDSLIDES AND THE URBAN FOREST / p. 213-218
Robert E. Loeb and Samuel King
Des arbres et des semis ont été renversés et tués par les éboulements de rochers et les glissements de terrain qui se sont
produits lors des pluies records du 1er et du 2 mai 2010 dans la Réserve naturelle d’état de Radnor Lake à Nashville au
Tennessee (États-Unis). Les pertes ont été analysées en fonction des espèces, de la surface terrière, du diamètre et de
l’épaisseur de la couche de racines, du pourcentage de pente, du degré d’occurrence des éboulements et des glissements de
terrain, et de la classification de l’espèce en fonction de son type de système racinaire (système racinaire latéral versus pivot
racinaire ou racines profondes). Le nombre de tiges perdues pour chacune des espèces avait une distribution similaire aux
résultats contenus dans l’inventaire de 2009 de ce site, mais le nombre de semis était significativement sous-représenté dans
les sites de glissement. La mortalité en arbres était près de cinq fois supérieure à celle des semis perdus. Même s’il y avait
pratiquement des nombres équivalents d’arbres et de semis possédant un système racinaire latéral par rapport à ceux ayant
un pivot racinaire ou des racines en profondeur, 74% des pertes en semis provenaient d’espèces à système racinaire en
surface. Les diamètres et épaisseurs moyens de couches de racines étaient significativement plus élevés dans les zones
d’éboulement que dans les zones de glissement de sol, et ce même si la surface terrière ne différait pas significativement.
Automne 2011
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ISA
ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY
Dans les deux types de mouvements de terrain, l’inclinaison de la pente n’était pas corrélée avec l’épaisseur ou le diamètre de
la couche de racines, ou la surface terrière. Similairement, pour les deux types de système racinaire, l’inclinaison de la pente
n’était pas significativement corrélée avec l’épaisseur de la couche de racines. La plantation d’arbres à pivot racinaire diminue
les risques de mouvement de terrain, mais des progrès dans la culture de taxons, tels ceux de caryer (Carya spp.), sont requis
pour assurer la préservation du pivot racinaire durant le processus de transplantation.
EFFECTS OF TREE STABILIZATION SYSTEMS ON TREE HEALTH AND IMPLICATIONS FOR PLANTING SPECIFICATIONS / p. 219225
Kendra J. Labrosse, Robert C. Corry, and Youbin Zheng
Un système de stabilisation des arbres est requis pour assurer la stabilité et maintenir la posture de l’arbre lors de la
transplantation. Cependant, le tuteurage ou l’ancrage au sol peuvent compromettre la santé de l’arbre. Les auteurs de la
présente étude ont approfondi les effets de ces systèmes de stabilisation sur l’arbre afin d’améliorer les normes techniques de
plantation des arbres urbains. Les symptômes visuels de condition des arbres ont été enregistrés à partir de 488 arbres avec et
sans système de stabilisation à Guelph en Ontario au Canada. Les résultats montrant des retards de croissance, de la mortalité
et des problèmes de parasites étaient moins nombreux chez les arbres avec des systèmes de stabilisation. La santé était
négativement affectée par les systèmes de stabilisation sous la forme de plus de symptômes de troncs annelés, de tronc
enflés et de flétrissure des feuilles. Les arbres plantés sur les terrains publics ont démontré qu’ils profitaient mieux de la
présence d’un système de stabilisation tandis que les arbres sur terrains privés exprimaient plus d’effets négatifs avec ces
systèmes. Les implications pour les professionnels en foresterie urbaine sont une limitation des pratiques de stabilisation des
arbres en fonction des conditions du site et où leur emploi est garanti par leur enlèvement subséquent après une période fixe.
STREET TREE INVENTORY AND TREE RISK ASSESSMENT OF SELECTED MAJOR ROADS IN KUALA LUMPUR, MALAYSIA / p.
226-235
M. Sreetheran, M. Adnan, and A.K. Khairil Azuar
Les programmes de plantation en Malaisie ont progressé tel que planifié. Néanmoins, la gestion subséquente des arbres de
rues, particulièrement à l’hôtel de ville de Kuala Lumpur, n’est pas bien prise en main en raison d’une information inadéquate
à propos des objectifs de gestion et d’entretien. Il n’y a jamais eu d’inventaire systématique des arbres de rues mené à Kula
Lumpur. Face à cela, un inventaire a été fait pour recueillir des informations détaillées sur la structure des arbres, la
composition en espèces, ainsi que les défauts et les désordres chez les arbres. Un total de 2191 arbres de rues ont été
inventoriés.
RAPID ASSESSMENT OF TREE DEBRIS FOLLOWING URBAN FOREST ICE STORMS / p. 236-246
Richard J. Hauer, Angela J. Hauer, Dudley R. Hartel, and Jill R. Johnson
Cet article présente une méthode d’évaluation rapide pour estimer le volume de débris qui suit une tempête de verglas. Les
données ont été recueillies auprès de 60 communautés afin de quantifier les volumes de débris (la plupart d’emprises
publiques de réseaux aériens) qui étaient présents suite à une tempête de verglas, et ce en se basant sur l’infrastructure de la
communauté, les paramètres climatiques et la structure de la forêt urbaine. L’épaisseur de glace, la superficie de la
communauté et la distance entre les rues sont des variables significatives de prédiction pour estimer les volumes de débris
provenant des tempêtes de verglas. Les résultats de cette étude fournissent un moyen pour estimer le volume des débris
ligneux provenant des arbres urbains immédiatement après une tempête de verglas. Ce modèle peut aussi être utilisé pour
prédire le volume de débris dans le cadre d’une planification préventive.
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Automne 2011
ISA
ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY
THE EFFECTS OF PLANTING DEPTH ON WINDTHROW, STABILITY, AND GROWTH FOR FOUR TREE SPECIES IN
CONTAINERS / p. 247-253
Chad P. Giblin, Jeffrey H. Gillman, Gary R. Johnson, David Hanson, and Patrick J. Weicherding
Déterminer les effets de la profondeur de plantation sur la stabilité et la croissance des arbres s’avère critique pour
comprendre le rôle que la production en pépinière joue sur les conséquences de la profondeur de plantation à l’étape
de l’aménagement paysager. Dans cette étude, des bouleaux de Mandchourie Whitespire (Betula platyphylla var.
japonica ‘Whitespire’), des frênes de Pennsylvanie (Fraxinus pennsylvanica), des pommetiers Snowdrift (Malus ×
‘Snowdrift’) et des chênes bicolores (Quercus bicolor) à racines nues ont été placés en production dans des pots durant
17 semaines avec quatre niveau de plantation dans le substrat par rapport à la première racine principale: 0, 5, 10 et 15
cm. Le bouleau a démontré la plus grande instabilité parmi toutes les espèces en s’inclinant plus lorsque planté à 0 cm
par rapport à ceux plantés à 15 cm. Chez le frêne et le pommetier, il n’y avait pas de différence significative tant au
niveau du nombre d’arbres inclinés ou du degré d’inclinaison, et ce parmi les divers traitements tout au long de l’étude.
Les tiges de chênes s’inclinaient excessivement, ce qui a invalidé les mesures d’inclinaison. L’augmentation en calibre de
tronc du frêne était plus importante à 0 et 5 cm de profondeur qu’à 10 ou 15 cm de profondeur. Il n’y avait pas de
différence significative dans l’augmentation en calibre du tronc entre les différentes profondeurs de plantation avec les
autres espèces. Les bouleaux plantés à 0 et 5 cm de profondeur avaient un accroissement du volume de racines plus
important que ceux plantés à 10 ou 15 cm de profondeur. L’accroissement en volume de racines chez le frêne, le
pommetier et le chêne ne différait pas de manière significative entre les divers traitements. Des renversements
occasionnels par le vent ont été observés, mais ils apparaissaient être aléatoires et étaient apparemment non reliés à la
profondeur de plantation. Le bénéfice perçu de planter les arbres plus profondément dans les pots pour améliorer la
stabilité a été observé avec une seule espèce (le bouleau) à une seule profondeur (15 cm) et cela au prix de diminuer
significativement l’accroissement en volume du système racinaire.
QUÉBEC-ARBRE – GRILLE DES TARIFS PUBLICITAIRES 2011
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les membres. Les consultants en arboriculture, entrepreneurs privés et élagueurs individuels ne peuvent annoncer leurs services s’ils ne sont pas membre en règle
de la SIAQ. – Toute publicité est sujette à l’approbation de l’éditeur. – La T.P.S. et la T.V.Q. ne sont pas incluses dans les prix. – Libeller le chèque à l’ordre de la
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Seules les publicités pour 4 numéros se retrouveront dans la version imprimée de décembre.
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Automne 2011
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S.I.A.Q. inc.
PUBLICATIONS
ARBRES, ARBUSTES ET CONIFÈRES
Bertrand Dumont
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DÉFAUTS EXTERNES ET INDICE DE LA CARIE DES
ARBRES
Bruno Boulet
Ministère de l'Énergie et des Ressources
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ÉLAGAGE ET TAILLE DE FORMATION DES ARBRES
FORESTIERS
Hubert, Michel & Courraud, René – IDF
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Membre : 59.95 $
Régulier : 65.95 $
ÉVALUATION FINANCIÈRE DES ARBRES
D’AGRÉMENT ET DE PRODUCTION (+CD-ROM)
GUIDE D’ÉVALUATION DES VÉGÉTAUX
D’ORNEMENT – ÉDITION 1995
Anne Bary et Jean-Paul Nebout
SIAQ
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Régulier : 281.95 $
Membre : 37.95 $
Régulier : 52.95 $
GUIDE DE MISE EN VALEUR DES FEUILLUS NOBLES
EN ESTRIE ET AU CENTRE DU QUÉBEC
GUIDE PRATIQUE DE L’ARBORISTE-GRIMPEUR –
NOUVELLE ÉDITION 2006
Patrick Lupien, ing. f.
Société Française d’Arboriculture
Membre : 32.95 $
Régulier : 37.95 $
Membre : 51.95 $
Régulier : 63.95 $
GUIDE DES PESTICIDES À FAIBLES IMPACTS
Micheline Lévesque
Prix : 24.95 $
GLOSSAIRE DES TERMES ARBORICOLES
Daniel Diodati / SIAQ
Membre : 24.95 $
Régulier : 29.95 $
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ARBRES, ARBUSTES, ARBRISSEAUX DU QUÉBEC
LES PLANTATIONS D’ALIGNEMENT
Corinne Bourgery, Dominique Castaner
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LES ARBRES DU QUÉBEC
Ministère des Ressources naturelles
Prix : 10.95 $
LES CHAMPIGNONS DES ARBRES DE L'EST DE
L'AMÉRIQUE DU NORD
NOS CHAMPIONS – LES ARBRES REMARQUABLES
Bruno Boulet
Suzanne Hardy
Prix : 49.95 $
Prix : 19.95 $
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DE LA CAPITALE
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LES RACINES – FACE CACHÉE DES ARBRES
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RÉPERTOIRE DES ARBRES ET ARBUSTES
ORNEMENTAUX
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LES RÉSINEUX TOME I
CONNAISSANCE ET RECONNAISSANCE
LES RÉSINEUX TOME II
ÉCOLOGIE ET PATHOLOGIE
Riou-Nivert, Philippe – IDF
Riou-Nivert, Philippe – IDF
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Membre : 84.95 $
Régulier : 91.95 $
LA TAILLE DES ARBRES D’ORNEMENT - DU
POURQUOI AU COMMENT
LA TAILLE DE FORMATION DES ARBRES
D’ORNEMENT
Christophe Drénou
SFA
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TAILLEZ TOUS LES ARBRES ET ARBUSTES
D’ORNEMENT
TAILLEZ TOUS LES ARBRES FRUITIERS
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ARBRES DU QUÉBEC ET DE L’EST DE L’AMÉRIQUE
DU NORD
Williams, Michael D. – Broquet
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Prat, Jean-Yves – Éditions Rustica
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BIEN TAILLER SES ARBRES FRUITIERS
Trédoulat, Thérèse – Éditions Rustica
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LES ARBRES HORS FORÊT
FACE AUX ARBRES
Éditions Tec DOc
Drénou, Christophe
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Régulier : 64.95 $
Membre : 64.95 $
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L’ABC DE LA TAILLE
BIEN TAILLER SES ARBUSTES À FLEURS
Prat, Jean-Yves – Éditions Rustica
Trédoulat, Thérèse – Éditions Rustica
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Régulier : 43.95 $
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BIEN TAILLER TOUS LES ARBRES ET ARBUSTES
D’ORNEMENT
LA TAILLE DES ARBRES ORNEMENTAUX
Le Page, Rosenn – Éditions Rustica
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Guy Langlais – Broquet
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