VIDEOFORMES 2015 - Ville de Clermont

VIDEOFORMES 2015 DOSS IER DE PRESSE Contact presse : Pascale Fouchère • videoformes@videoformes.com • 04 73 17 02 17 VIDEOFORMES – La Diode -­‐ 190/194 bd Gustave Flaubert -­‐ 63000 Clermont-­‐Ferrand www.videoformes.com VIDEOFORMES 2015 – 30è festival international d’arts numériques Du 18 mars au 4 avril – Clermont-­‐Ferrand
Une 30ème é dition, comme un manifeste Pressé de faire des coupes budgétaires sur la culture pour soutenir l'effort de guerre, Churchill aurait répondu : "Mais pourquoi nous battons nous alors ?" Facétie de l'internet, la rumeur interroge. 30 ans, ça n'est pas rien ! C'est un choix, une initiative, une volonté qui s'est trouvée validée, confortée au fil du temps. Et relayée. Sur le terrain, favorisée par la proximité, l'action puis l'expérience se sont vues partagées, sollicitées et aussi soutenues, interrogées, encouragées… Sur la scène nationale et internationale, cela fut paradoxalement plus simple d'attirer l'attention d'artistes renommés et des plus jeunes. Le rôle de "parrainage" que certains ont exercé, Nam June Paik, les liens d'amitié avec Gary Hill, Bill Viola, John Sanborn, Steina Vasulka ont suffi à asseoir la bonne r éputation d'une manifestation soucieuse de bien présenter les artistes qu'elle soutient et d'accueillir tous ses publics : professionnels, "grand public", jeunes publics. Il n'a pas été simple de convaincre les responsables de politiques culturelles de tous niveaux, mais le rôle joué par VIDEOFORMES sur ses scènes a fini par convaincre, aidé aussi par l'avènement d'un art, art-­‐vidéo, institutionnalisé dans les programmes éducatifs ; et quant à l'art numérique, la vague n'en finit pas de rouler et d'interpeller tout un chacun. La devise ? Penser global, agir local ! Et ça a marché. Même si l'on est par nature et par mission porté à observer et anticiper le futur de la création artistique contemporaine, le nombre interpelle. Et l'on se prend à mesurer le chemin parcouru, visiter les archives, ... et s'étonner encore : les premiers échanges d'images par réseaux (1989, la Pomme sur le Dôme) bien avant internet (Transpac), les premières expérimentations collaboratives (1998, le Forum des Désirs de Ghislaine Gohard, avec Tamara Laï, Guy Naouec ...) ; un réseau social expérimental (le Digital Club) bien avant l'arrivée de Facebook et consorts ... ; une revue trimestrielle Turbulences Vidéo, aujourd'hui numérique ; une Galerie de l'art du temps (chapelle de l'Oratoire), lieu d'expérimentations et de collaborations avec artistes et partenaires territoriaux et internationaux ; des archives numériques qui constituent d'année en année un patrimoine des créations majoritairement indépendantes ; un programme de résidences croisées entre artistes de proximité et du reste du monde ; un engagement dans l'éducation à l'image avec des propositions originales envers les jeunes ; et … et… trop de choses, trop d'aventures pour les lister ici de manière exhaustive.
Les propositions de cette trentième édition seront fidèles à la ligne définie à l'origine : explorer, observer, choisir, produire (parfois), faire le lien entre les œuvres et leurs publics notamment en invitant les artistes qui marquent ce champ artistique en pleine expansion, faciliter questionnements et débats a utour de tables rondes. Dès son origine l'art vidéo a expérimenté et développé nombre de formes artistiques : installations, happenings, performances, art en réseau ...et petit à petit il a, tel un virus, investit les champs traditionnels : danse, théâtre, poésie, littérature sans parler du cinéma et de la télévision. La "révolution" numérique a amplifié de manière exponentielle l'hybridation des champs artistiques, des écritures et des œuvres produites depuis plus d'une décennie. Si les quelques 68 vidéos en compétition r endront compte de la production actuelle, l'accent sera mis par ailleurs sur u n ensemble de performances, que ce soit pour la Nuit des Arts Electroniques ( XVIIème édition) ou pour une soirée spéciale dans laquelle une grande part sera faite à l'expérimentation collaborative, tant pour les images que pour la création sonore. De nombreuses productions seront présentées en première mondiale à Clermont-­‐Ferrand : John Sanborn et sa mega installation V+M qui traite de ce qui agite notre monde, l'amour et la guerre, José Manlius et ses propositions sensorielles, Vaisseaux de Gregory Robin et A nnabelle Playe (artistes en résidence). Et s'il fallait prouver que les artistes contemporains sont en phase avec leur temps, la dimension philosophique et sociétale de la pièce de Gérard Chauvin et Lanah Shaï pose la question du genre et de l'identité. A elle seule, Catherine Ikam pourrait représenter l'esprit de cette 30ème édition : son œuvre Faces, cosignée avec Louis Fléri, est l'image de la r echerche a ctuelle des œuvres immersives et interactives et son a utre pièce, Digital Diaries, œuvre tridimensionnelle, résume par son regard porté sur les 30 dernières années de l'éclosion de l'art vidéo sur la scène publique. Ce qui devrait laisser traces, c'est vraisemblablement cet accent mis sur les performances de tous genres, le début d'une collaboration-­‐échange avec Transcultures qui nous amènera à participer au programme de Mons Capitale Européenne de la C ulture avec Transnumériques en novembre prochain et le Grand BYOP ( Bring Your Own Projector), le manifeste en images et en sons de la dynamique et la créativité des a cteurs présents sur notre territoire. Loïez Déniel et Gabriel Soucheyre
VIDEOFORMES 2015 -­‐ 2 Grille du festival
MERCREDI 18/03
INAUGURATION DES EXPOSITIONS sous la forme d’un parcours
18h GALERIE GASTAUD AL
18h45 CHAPELLE HOPITAL G 19h30 TOLERIE
21h PLACE DE LA VICTOIRE Performance A/V VIDEO_AGE 1.0 W/COMAUSAURE (Live)
VIDEOFORMES 2015 JEUDI 19/03
VENDREDI 20/03
SAMEDI 21/03
MAISON DE LA CULTURE
MAISON DE LA CULTURE
MAISON DE LA CULTURE
11h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 1
11h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 8
9h30 TABLE RONDE Qu’est ce qu’une œuvre d’art numérique ?
12h30 Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 2
12h30 Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 9
12h30 Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 5
14h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 3
14h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme Compétition 10
14h Projection Focus SYRIE
15h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 4
15h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 1
16h Projection Focus BEST OF VIDEOFORMES 30 ANS
16h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 5
16h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 2
17h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 6
17h Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 3
18h30 Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme Compétition 7
18h30 Projection Prix VIDEOFORMES 2015 Programme compétition 4
18h Vernissage exposition GALERIE DOLET La galerie des écoles
20h30 Soirée TRANSCULTURES proposée et présentée par Philippe Franck directeur de Transcultures (Belgique) Projection Sélection vidéo (60’) & Mown ( Movies on my own) Ariane Loze
Performance A/V (No) Meaning ? Duo P astoral 18h30 Annonce d u Palmarès Concours 1 MINUTE Projection
20h30 Annonce d u Palmarès Prix VIDEOFORMES 2015 & Transnumériques GIF Awards / VIDEOFORMES 2015 Projection
20h30 ECOLE D’ARCHITECTURE (ENSACF) Soirée PERFORMANCES LOLA AND YUKAO MEET (LYM) En partenariat avec Arture VIDEO_AGE 2.0 Production VIDEOFORMES 2015 Création s onore Vocello & L’infrazone
B.Y.O.P. Bring your own projector ! Création s onore Paradise Now & Christophe Bailleau (Belgique)
23h COOPERATIVE DE MAI NUIT DES ARTS ELECTRONIQUES En partenariat avec Arture Performances & Live Audio-­‐Visuels
Gregory Robin + Annabelle Playe Ocoeur + Hieros Gamos (VJ) Jen One Sailor incite/
VIDEOFORMES 2015 -­‐ 3 SPECTACLE PERFORMANCE DANS L’ESPACE PUBLIC MERCREDI 18 MARS A 21H Place de la Victoire, Clermont-­‐Ferrand VIDEO_AGE 1.0 Production VIDEOFORMES 2015 / Grand Canal. Pour ouvrir la 30ème édition de son festival, VIDEOFORMES et son partenaire Grand Canal offrent au public un événement exceptionnel dans l’espace public qui reflètera 30 ans d'aventures a rtistiques, de l’art v idéo et des arts numériques. Trente ans d'images d'artistes, d'extraits d'œuvres, de documentation de la manifestation et de ses prolongements. Cette p erformance spectaculaire se déroulera m ercredi 18 mars à 21h p lace d e la Victoire. Au-­‐dessus de la t ête du public, un astre blanc s’animera des images compilées et arrangées d e 30 ans d'activisme et de médiation d'un art aujourd’hui établi. Ce montage v idéo créé spécifiquement à l’occasion de cet anniversaire mêlera des créations a rtistiques marquantes et d es captations événementielles de VIDEOFORMES. Il sera projeté à l’intérieur d’une sphère d e six m ètres de diamètre, et accompagné en live par la musique de COMAUSAURE. https://soundcloud.com/comausaure Un drone survolera l'évènement et filmera l’évènement place de la Victoire. La vidéo témoignera de l'évènement et "fera le buzz" sur internet. Images de : Cécile Babiole, Charlotte Barbie, David Blair, David Blasco, Samuel Butler, Sébastien Camboulive, C ho et Yun, Nicolas Clauss, Michel Coste, Jean-­‐Pierre Defail, Anne-­‐Sophie Emard, Justine Emard, Jean-­‐Paul Fargier, Jean-­‐Michel Gautreau, Christiane Geoffroy, Groupe Dunes, Gary Hill, Catherine Ikam, Thomas Israël, Lydie Jean-­‐Dit-­‐Pannel, Gauthier Keyaerts, Shigeko Kubota, Jean-­‐Paul Labro, Tamara Lai, Jérôme Lefdup, Pierre Lobstein, Bruno Mrozinski, Ko Nakajima, Nam June Paik, Julien Piedpremier, Rachel Rosalen, Eder Santos, Véronique Sapin, Shelly Silver, Mark Thomkins, Trio Perséphone… Grand C anal, coproducteur Grand Canal fut créé en 1982 à l'initiative de quelques artistes pionniers en France dans l'expérimentation des outils vidéo afin de mieux promouvoir et diffuser leurs œuvres. L'association regroupa bientôt la plupart des "vidéastes" les plus actifs de la scène vidéo de l'époque et son catalogue fit le tour les plus grands festivals internationaux. En 1987, l'association élargit ces a ctivités en ouvrant un atelier de création à la Cité Internationale des Arts en plein cœur de Paris ainsi qu'à Jussieu. C es ateliers fonctionneront, sous la direction de Dominique Belloir, jusqu'au milieu des a nnées 2000 et accueilleront des artistes de toutes nationalités dans une totale liberté de création en mettant à leur disposition du matériel de plus en plus sophistiqué. Aujourd'hui, à l'heure du tout numérique, Grand Canal, grâce à la ténacité d’Alain Longuet, continue de promouvoir les œuvres historiques de son catalogue, notamment à travers un site web et une chaine youTube. http://grandcanal.free.fr/ https://www.youtube.com/user/GrandCanalCollector VIDEOFORMES 2015 -­‐ 4 PROJECTIONS, PERFORMANCES, RENCONTRES DU 19 AU 21 MARS Maison de la Culture, rue Abbé de l’Epée, Clermont-­‐Ferrand – salle Boris Vian PRIX VIDEOFORMES 2015, Compétition internationale La compétition rend compte de la diversité des écritures, des univers artistiques et des formes innovantes de la vidéo numérique d’aujourd’hui : 611 vidéos reçues de 52 pays. Elle présente un panorama international à travers une sélection de 68 v idéos d e 25 pays en 10 programmes. Artistes présentés : Gianluca Abbate, Alessandro Amaducci, Sandra Araujo, Hugo Arcier, Richard Ashrowan, Lauri Astala, Albert Bayona, Béopé, Dave Berg, Frédéric Bonpapa, Nicolas Brault, Marine Bureau-­‐Kohn, Vincent Capes, Chiara Caterina, Jorge Catoni, Russell J. Chartier, Rubens Chu, Clément Collignon, Timothée Collignon, Esmeralda Da Costa, Naylal Dabaji, Yannick Dangin-­‐Leconte, Clémence Demesme, Ronan Devlin, Dimitar Dimitrov, Daz Disley, Carl-­‐Antonyn Dufault, Mathieu Dufois, Derya Erdem, Francesca Fini, Joao Pedro Fonseca, Barbara Friedman, Simon Gerbaud, Thibault Gleize, Clément Goffinet, Laura Gonçalves, Mihai Grecu, Marion Guillard, Benoit Guillaume, Bilgi Diren Günes, Max Hattler, Masanobu Hiraoka, Joanna Huang, Gilivanka Kedzior, Bob Kohn, Mathilde Lavenne, Christophe Laventure, Claire Le Clézio, João Cristóvão Leitão, Romuald Luydlin, Barbara Malleville, Tor-­‐Finn Malum Fitje, Jethro Massey, Julian Masson, Magali Milian, Collectif d'art NEOZOON, Arash Nassiri, Maria Ornaf, Jacques Perconte, Jean-­‐Gabriel Périot, Reynold Reynolds, Nuno Roque, Véronique Sapin, Momoko Seto, Demetris Shammas, Gyung Jin Shin, Ding Shiwei, Edouard Tauffenbach, Caglar Uzun, Anouk van d er Wegen, Inès Wickmann, Scott Willis. Un jury formé d e p rofessionnels internationaux d écernera u n palmarès annoncé samedi 2 1 mars à 20h30. Jury du Prix VIDEOFORMES 2015 : Philippe Franck (directeur de Transcultures, Mons, Belgique, artiste et enseignant), Anne-­‐Sophie Emard (artiste visuelle française), Jérôme Oliveira (rédacteur en chef de la 23è dimension, chaîne Numéro 23, France). Prix VIDEOFORMES 2015 / Ville de Clermont-­‐Ferrand Prix VIDEOFORMES 2015 / Conseil Général du P uy-­‐de-­‐Dôme Prix VIDEOFORMES 2015 / Prix spécial NUMERO 23 Prix VIDEOFORMES 2015 / Prix Université Blaise Pascal des étudiants : un jury composé d’étudiants issus du département des Métiers de la Culture et des Ateliers cinéma du Service Université Culture (SUC) décernera un prix au côté du jury professionnel. Ce prix a été créé en 2012 à l’initiative de VIDEOFORMES, de l’Université Blaise Pascal (et en particulier l’UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines et le département Métiers de la C ulture) et du SUC. Programmes FOCUS Les programmes v idéo FOCUS mettent l'accent sur un artiste, la p roduction d'un pays ou d'un label. Ils sont élaborés en collaboration avec des commissaires invités. Syrie : programme carte blanche à Abir Boukari – 21 mars à 14h Avec le soutien d e l’Institut f rançais du Liban, A mbassade d e France à Beyrouth. Abir Boukari est une artiste et commissaire résidant à Damas, qui a fondé en 2005 AllArtNow, pour soutenir les jeunes artistes contemporains syriens et a organisé des événements artistiques locaux et internationaux. Son programme traite de la ville de Damas avant et après les événements : le souvenir, le fantasme d’une paix relative à travers une sélection d’une douzaine de courtes vidéos.
Rétrospective des palmarès VIDEOFORMES – 21 mars à 16h A l’occasion des 30 ans de son festival, VIDEOFORMES présente une rétrospective des vidéos primées à travers une sélection témoin de l’évolution de l’art vidéo, au croisement de l’art et de la technologie. Depuis ses origines, l’art vidéo couvre les tendances esthétiques des principaux mouvements de l’art contemporain, que ce soit Fluxus, le minimalisme ou encore l’art conceptuel, et plus récemment les créations numériques.
VIDEOFORMES 2015 -­‐ 5 PROJECTIONS, PERFORMANCES, RENCONTRES DU 19 AU 21 MARS Maison de la Culture, rue Abbé de l’Epée, Clermont-­‐Ferrand – salle Boris Vian Soirée TRANSCULTURES proposée et présentée par son directeur Philippe Franck -­‐ 19 m ars à 20h30
TRANSCULTURES, centre interdisciplinaire des cultures numériques et sonores, a été créé en 1996, à Bruxelles, pour promouvoir et développer les croisements entre les pratiques artistiques contemporaines et les enjeux arts / société / technologies. Elle explore plus particulièrement les champs de la création numérique et des arts sonores dans un esprit à la fois prospectif et fédérateur. TRANSCULTURES est installé à Mons depuis 2008 et coordonne deux festivals de dimension internationale : CITY SONIC dédié aux arts sonores dans l’espace urbain et TRANSNUMERIQUES, biennale pour les cultures numériques couvrant les villes d e Mons, Bruxelles et autres associées.
www.transcultures.be - citysonic.be -­‐ transnumeriques.be -­‐ spamm.be -­‐ transonic.be -­‐ www.arts-­‐numeriques.info Transcultures est invité par VIDEOFORMES à présenter d es créations audio-­‐visuelles et numériques soutenues par ce Centre, pionnier, des cultures numériques et sonores à Mons, en Belgique. Une sélection de vidéos, des performances AV (lors de la soirée Transcultures et du BYOP), une exposition sur le Gif Art (en partenariat avec VIDEOFORMES) et une participation au jury international ainsi qu’à une table ronde donneront un aperçu du dynamisme et de « l’indisciplinarité » créative de la scène belge francophone. Transcultures accueillera des propositions et artistes soutenus par VIDEOFORMES dans le cadre de la Biennale des cultures numériques (du 27 novembre au 12 d écembre 2015), un événement associé à Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture. Sélection v idéo made in Transcultures (60’) Une sélection de vidéos réalisées par des artistes visuels, numériques et interdisciplinaires soutenus par Transcultures qui sont ou ont été présents également au Festival VIDEOFORMES : Natalia de Mello (Be/PT), Christophe Bailleau ( Be), J acques U rbanska ( Be) & P aol Dos Santos (CH/PT), Régis C otentin (Fr). MÔWN (Movies on my own) – p rojection/performance/work in progress Ariane Loze (Belgique)
MÔWN est un projet en deux parties : la projection d’un film fini réalisé dans les lieux du festival et une performance live. Pour VIDEOFORMES 2015, A riane Loze tournera à la Maison d e la Culture de Clermont-­‐Ferrand, lieu central du f estival. Dans un décor au potentiel cinématographique, elle joue tous les rôles d’un f ilm qu’elle réalise et dont elle gère aussi seule l’aspect technique du tournage. Les plans sont tournés dans l’ordre du montage final, ce qui force l’actrice à se transformer en différents personnages très souvent et permet au spectateur de suivre le fil narratif qui est en train de se créer. Le dispositif technique que manie l’actrice/réalisatrice est très simple : une caméra et un pied. Le duo de l’actrice et la caméra ressemble parfois à une danse alternant gestes techniques et jeu des personnages qui prennent forme par les regards, les actions et les contacts p hysiques. MÔWN met aussi le spectateur au défi puisqu’il/elle ne voit pas les images filmées, pendant la performance mais doit se les imaginer, ce qui le rend aussi co-­‐auteur du film en devenir. Le regard du spectateur cadre lui aussi la p erformance qu’il est en train d’observer, ses y eux deviennent à leur tour une caméra qui enregistre chaque geste des personnages et compose un montage personnel au fur et à mesure des plans et des séquences créées dans ce pas-­‐de-­‐deux d e l’actrice avec la caméra. Le p rojet MÔWN a commencé en 2008, pendant une année d e recherche au sein du post-­‐graduat Apass (Advanced Performance and Scenography Studies) à Anvers. Les vidéos de la série ont été filmées à la Haus der Kulturen der Welt à Berlin, au Singel à Anvers, à P-­‐af (Performance Art Forum, France). Les vidéos ont été présentées accompagnées par une performance au Palais des Beaux-­‐Arts, Bruxelles, à la Tanzhaus Düsseldorf, au Festival Dansand Oostende, et récemment à la Nuit Blanche de Bruxelles. VIDEOFORMES 2015 -­‐ 6 PROJECTIONS, PERFORMANCES, RENCONTRES DU 19 AU 21 MARS Maison de la Culture, rue Abbé de l’Epée, Clermont-­‐Ferrand – salle Boris Vian Soirée TRANSCULTURES (Suite)
Ariane Loze a étudié le drame et la scénographie à l’école RITS de Bruxelles et est diplômée de la formation Advanced Performance Traning à Antwerpen durant laquelle elle développa un projet de recherche questionnant les mécanismes filmiques. Basé sur le même principe que MÔWN, elle réalisa un court métrage, Hinterhof, avec le soutien de la VAF (Fonds Audiovisuel Flamand) à Berlin. Ariane Loze réalise également des performances pour Superamas (Empire, Arts and Politic’s), Alexander Baervoets (Hortus Conclusus). http://www.arianeloze.com/ Pastoral (Be) : (No)meaning ? performance a udio-­‐visuelle (création – 40’) Le d uo b elge Pastoral ( Christophe Bailleau + Philippe F ranck) p ropose un concert alliant traitements électroniques, guitares évanescentes ou distordues, voix céleste ou grave, chansons post pop et pièces ambiantes, mis en image, spécialement pour VIDEOFORMES, par ces deux artistes hybrides de la scène alter belge, au monde décalé et poétique. Paradise Now (Be) Concepteur/créateur transculturel et sonore basé à Bruxelles, Paradise Now privilégie une démarche activement transversale et collaborative. Il a travaillé étroitement avec divers vidéastes (Régis Cotentin, Hanzel & Gretzel), poètes/auteurs (Ira Cohen, Gerard Malanga, Simon Dumas, Werner Moron…), chorégraphes et metteurs en scène. Il collabore, depuis 2005, avec la performeuse/masseuse holistique I sa Belle pour une série d’installations à la croisée des sons essentiels et des sens soniques diffusées dans de nombreux festivals et événements internationaux, ainsi qu’avec le musicien/artiste visuel Christophe Bailleau a vec l equel i l a f ondé en 2007 l e combo é lectro-­‐guitaristico-­‐vocale Pastoral, et l e m usicien et a rtiste sonore Gauthier Keyaerts (déjà présenté à VIDEOFORMES 2014) avec lequel il a lancé Supernova (quelque part entre post pop et poésie sonore) fin 2011. Il a produit et participé à plusieurs disques sur divers labels indépendants (Sub Rosa, Optical Sound, Transonic…). www.transcultures.be/philippe-­‐franck Christophe Bailleau (Be) Artiste pluridisciplinaire, Christophe Bailleau développe depuis plus de 15 ans un projet musical atypique. Ses compositions reposent sur des sources acoustiques (guitare, percussions, bruits de voix) triturées et mélangées à des sons concrets et domestiques. Il conçoit ainsi un jeu sur l’attente, le silence et la tension orageuse. Depuis 2004, ses compositions sont éditées sur différents labels européens (Le cri de la harpe, Stilll, Carte postale, Eglantine, Annexia, Fenetre, Soundscaping, Optical Sound…). Il a également créé plusieurs pièces radiophoniques et installations hybrides. Christophe réalise des courts-­‐métrages intrigants et poétiques, enregistrant des moments perdus, avant ou après une action. Un DVD de ses films courts datant d’avant 2008 a été édité par 68/70 (Bruxelles) et ils ont été montrés dans de nombreux festivals européens ( Rotterdam, A rgos, Vidéographies, City Sonic, L es Transnumériques,….). christophebailleau.blogspot.com VIDEOFORMES 2015 -­‐ 7 DIGITAL LOUNGE DU 19 AU 21 MARS DE 10H A 20H30 Maison de la Culture, rue Abbé de l’Epée, Clermont-­‐Ferrand – salle Louis Chavignier Lieu d’accueil et d’échanges en accès libre, le Digital Lounge propose une programmation vidéo en continu (VIDEOCOLLECTIFS et concours jeunes publics 1 Minute), d es installations interactives, un bar/restaurant. VIDEOCOLLECTIFS : Projet vidéo collaboratif international initié par Natan Karczmar et développé en partenariat avec le Service Université Culture (SUC), la Mission des Relations Internationales de la Ville de Clermont-­‐Fd et VIDEOFORMES. Vidéos de 3 minutes qui proposent un regard original et souvent décalé sur la ville, villes du monde. Concours vidéo 1 Minute (18è édition) : VIDEOFORMES organise au niveau national un concours vidéo ouvert à tous les jeunes, aux établissements scolaires comme aux associations, dans 3 catégories : école, collège et lycée. Les vidéos doivent s’inscrire dans une d émarche a rtistique (esthétique, p lasticienne, poétique…). Annonce et projection du palmarès samedi 21 mars à 18h30, à la Maison de la C ulture. TRANSNUMERIQUES AWARDS - Art(s) & Networks Prix Transnumériques Gif Awards / VIDEOFORMES 2015 Lancés par Transcultures à l’occasion de la Quinzaine numérique de la Fédération Wallonie-­‐Bruxelles en 2013, les Awards – Art(s) & Network(s) de Transcultures entendent stimuler la création numérique en réseau en lui donnant une visibilité accrue. Pour 2015, Transcultures propose de concentrer ses a wards sur le format GIF, images animées le plus souvent mises en boucle. Si les GIFs des débuts du Web étaient très simples, une nouvelle génération d’artistes est apparue fin des années 2000 qui confine aujourd’hui, pour certains, le GIF au rang d’œuvre à part entière. Les Transnumériques Awards bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles et de Mons2015, Capitale européenne de la Culture, de ARTour (Biennale art contemporain et patrimoine) ainsi que des plateformes arts-­‐
numeriques.info et spamm.be. Exposition GIF ART du 19 au 21 mars -­‐ Transnumériques Awards @ Vidéoformes 2015 Curateur : Jacques Urbanska. Un partenariat TRANSCULTURES-­‐VIDEOFORMES. Pour VIDEOFORMES 2015, Transcultures propose une exposition réunissant une sélection d’œuvres internationales de « GIF ART » (Graphics Interchange Format, un format inventé en 1987 par Computerserve, images animées le plus souvent mises en boucle). Après un appel à participation, une série de GIF sera sélectionnée par un jury international et sera exposée pendant le festival. Le GIF actuel se veut porteur de message, raconteur d'histoires, accrocheur ou dérangeant, révélant des esthétiques, sujets et pratiques très diverses. Avec, ces dernières années, d e multiples expositions online et en galeries d’art contemporain, le GIF a su générer la créativité débordante d ’une certaine culture Web… Trois prix Transnumériques Gif Awards / VIDEOFORMES 2015 seront décernés lors de la soirée de palmarès le samedi 21 mars. Exposition à VIDEOFORMES 2015 puis à la Biennale d'art contemporain et patrimoine ARTour (Belgique) et à la Biennale des cultures numériques Transnumériques dans le cadre de Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture. Toutes les soumissions seront également exposées à partir de la mi-­‐février sur la plateforme spamm.be initié par Transcultures en complicité avec l’artiste Systaime (fondateur de spamm.fr). www.spamm.be VIDEOFORMES 2015 -­‐ 8 DIGITAL LOUNGE DU 19 AU 21 MARS DE 10H A 20H30 Maison de la Culture, rue Abbé de l’Epée, Clermont-­‐Ferrand – salle Louis Chavignier SCREENCATCHER Justine Emard (France) Installation : d essins et réalité augmentée / 2014 Coproduction VIDEOFORMES, avec le soutien la DRAC d’Auvergne et la participation du DICRéAM / Ministère de la culture et de la communication, CNC, CNL. Screencatcher a pour point de départ l’enquête menée par Justine Emard en 2008 sur la d isparition des cinémas d e p lein a ir a méricains. Elle comprend huit dessins au feutre de driver-­‐in theaters laissés à l’abandon, que le spectateur est invité à regarder à travers un écran d'iPhone ou d'iPad. Grâce à un logiciel, d es vidéos se superposent aux dessins manuels augmentant l’espace dessiné d’une réalité virtuelle. Le logiciel agit tel un filtre, à la manière des dreamcatcher chez les Indiens Navajos qui évacuaient les cauchemars pour ne garder que les images positives des rêves et auquel le titre de l’œuvre fait référence. En associant dessins et réalité augmentée, l’installation fait fusionner différents n iveaux de réalité et p ropose a insi une expérience inédite du paysage. Mêlant des écrans dessinés et des écrans réels, Screencatcher offre une mise en abyme de l’image et transforme la position du spectateur qui d evient a cteur à part entière du dispositif. Née en 1987, à Beaumont (63), Justine Emard, artiste plasticienne et vidéaste, vit et travaille à Paris. Elle explore la déstructuration du dispositif cinématographique et crée un univers où l’image fait écran et impose sa matérialité et non l’imaginaire auquel elle est supposée renvoyer. Elle collabore aujourd'hui avec le Pavillon Neuflize OBC, laboratoire d e création du Palais d e Tokyo à Paris. http://justineemard.tk/ VIDEOFORMES 2015 -­‐ 9 SOIREE PERFORMANCES VENDREDI 20 MARS A 20H30 ENSACF, 71 Côte Blatin, Clermont-­‐Ferrand En partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Clermont-­‐Ferrand, VIDEOFORMES présente un ensemble foisonnant de p erformances hybrides qui explore l’image, le son, l’écriture à travers des expériences collaboratives comme le B.Y.O.P. et VIDEO_AGE. (LYM) Lola and Yukao Meet (Live) France/Danemark En partenariat avec Arture, association des é tudiants de Master Conduite de projets culturels du département des Métiers de la C ulture de l’Université Blaise Pascal de Clermont-­‐Ferrand Lola and Yukao Meet propose une expérience musicale et visuelle unique et merveilleuse construite sur l'association du dessin numérique live, de la voix, du violoncelle électrique et des paysages sonores urbains et organiques. Ambitieuse, belle et inspirée, la performance alKemi est peuplée de créatures étranges issues de nos rêves et nos fantasmes. Comme un parcours initiatique, elle aborde successivement les thèmes de la chute, de la danse infernale, de la révélation, sous la forme d'une sirène ambivalente, et de la rédemption festive. Tour à tour solaire et lunaire, cascades de glace et embrasements, la performance audiovisuelle live se combine aux boucles vocales et musicales pour produire une œuvre « audio-­‐graphique » forte et captivante. Elle envoûte par ses mélodies vocales et instrumentales et guide le spectateur dans un voyage initiatique dont il sortira transformé.
http://www.lolaandyukaomeet.com/ Lola Ajima est compositrice et multi-­‐instrumentiste/chanteuse née au Danemark. Elle travaille actuellement en France et crée d es œuvres à la frontière entre paysages sonores et composition musicale. Elle construit sa musique live à partir de ses instruments (principalement basse électrique et violoncelle) et de logiciels libres comme Supercollider et Puredata. Elle suit une formation en composition électro-­‐acoustique avec Christine Groult. Son style de musique repose sur d es boucles construites sur d es bases de drones, dans une atmosphère m élancolique et sombre . Lola Ajima a commencé comme bassiste dans des groupes de musique shoegaze et industrielle. Puis elle est devenue compositrice pour la danse contemporaine et d es films courts. A ctuellement, elle explore la p erformance audio-­‐graphique avec Yukao Nagemi dans une collaboration qui a débuté en 2009 à Berlin. http://lolaajima.com/ Yukao Nagemi est un scientifique et un artiste vivant en France. Son travail graphique se développe autour du trait et mêle symboles et visions du réel autour de thèmes tels que la souffrance, la mémoire, la spiritualité, les mythes... En complément, il développe une pratique des médias numériques qui allie tracé graphique et effets visuels dans le cadre d e Lola and Yukao Meet avec la musicienne et compositrice Lola Ajima. Son travail numérique repose sur des outils personnels produisant en temps réel une augmentation du tracé par des particules et des automates cellulaires alliant expressivité humaine et algorithmique informatique. Depuis 2011, Lola and Yukao Meet a présenté quatre projets NINE (9), CityWalk #1 Paris, d-­‐cONT et alKemi dans de nombreux festivals, galeries d'art ou salles de concert en France et à l'étranger (Allemagne, Danemark et Norvège). http://yukaonagemi.com/ VIDEOFORMES 2015 -­‐ 10 SOIREE PERFORMANCES VENDREDI 20 MARS A 20H30 ENSACF, 71 Cote Blatin, Clermont-­‐Ferrand VIDEO_AGE 2.0 Alain Longuet, Gabriel Soucheyre, Stéphane Troiscarrés / VIDEOFORMES 2015 / 50 minutes Avec la collaboration de Loup Lamouroux, Elisa Planes e t Pauline Quantinet 30 ans d'histoires d e l'art vidéo et des arts numériques ! Des années 80, période de d écouverte par le grand public de l'art vidéo à la première décennie du XXIème siècle et l'explosion des arts numériques sur les voies ouvertes par les pionniers de cet art expérimental, une somme de documents photos et vidéos assemblés verra sa structuration formelle et chronologique "performée" dans un environnement d'écrans, une performance sur une partition de montage gérée par des choix aléatoires. Le son, à la manière d es films muets d 'antan, sera joué en direct mais en "apesanteur" totale puisque les d ifférents groupes musicaux d écouvriront l'agencement d es images en même t emps que le public. Création sonore : Vocello : présences subtiles, arpentages sonores, rencontres chaotiques entre voix et v ioloncelle. & L'infrazone : un duo et concert basse-­‐batterie aux accents métal, post-­‐
rock et contemporains où mélodies et sonorités free rock s'unissent dans l’infrazone. http://www.linfrazone.sitew.fr Le B.Y.O.P. VIDEOFORMES Bring Your Own Projector ! Qu'est-­‐ce qu'un B.Y.O.P. ? Un é vénement collaboratif e t convivial : Viens a vec ton vidéoprojecteur ! A l'origine VIDEOFORMES 2015 souhaitait mettre l'accent sur un ensemble de performances collaboratives. Dans le contexte actuel de recomposition des politiques culturelles et du réaménagement des territoires, le B.Y.O.P. VIDEOFORMES 2015 devient un véritable MANIFESTE de la création artistique contemporaine et numérique, image grandeur "nature" d'un t erritoire. Tous les artistes de l'image en mouvement, les structures, les partenaires d e notre territoire mais aussi ceux qui le visiteront à l'occasion de VIDEOFORMES 2015 sont invités à venir projeter leurs images sur un immense écran et créer ainsi une mosaïque révélatrice et expérimentale. La b ande son de cette projection sera improvisée e t performée p ar Paradise Now (Be) : T ransonic BYOP + special g uest : C hristophe B ailleau ( Be) A l’invitation de VIDEOFORMES, l’insaisissable Paradise Now distille ses paysages poétiques, mix arts sonores, improvisations électro-­‐guitaristiques et fragments de chansons impressionnistes en dialogue avec les projections du BYOP. Il invite le musicien électronique complice Christophe Bailleau pour improviser en mêlant nappes ambiantes, envolées psychédéliques mutantes, rythmes lancinants et f ield recordings. (Bios p age 7 ) VIDEOFORMES 2015 -­‐ 11 TABLE RONDE SAMEDI 21 MARS A 9H30 Maison de la Culture, rue Abbé de l’Epée, Clermont-­‐Ferrand – salle Boris Vian Qu’est ce qu’une œuvre d’art numérique ? Les tables rondes offrent la possibilité de réfléchir et débattre sur des problématiques art/science/technique/numérique et société communes. Plusieurs projets y sont présentés sur une thématique définie, sur lesquels le public et les participants présents sont amenés à réagir. Sont invités un artiste, un enseignant chercheur (philosophie, sociologie, ethnologie, histoire d e l’art…) et un p rofessionnel du numérique (entreprise, programmateur…). Les tables rondes sont organisées en partenariat avec le Service U niversité Culture, et la participation du Transfo (art et culture en région Auvergne). A l’occasion de ses 30 ans, VIDEOFORMES souhaite inviter professionnels et publics à réfléchir ensemble sur les difficultés à définir l’art numérique. Historique, inventaire, tentative de définition, quels critères ? Esthétique des courants d e l’art contemporain, m edia, diversité d es formes, d es supports, d es modes d e diffusion, immatérialité, mode d e p roduction, p lace du spectateur…, questions et controverses. Modératrice : Elise Aspord, docteur en H istoire d e l’art (thèse Art et Intelligence, v ie artificielle et robotique, Paris X, 2007). Intervenants : David-­‐Olivier Lartigaud est professeur spécialisé en théorie et pratiques numériques à l'ESAD (école supérieure d'art et design) de Saint-­‐Étienne. Il est également coordinateur et co-­‐responsable du laboratoire Recherches Ouvertes en Art, Design et Nouveaux Médias [RANDOM (lab)] de ce même établissement. Docteur en Art et Sciences de l'Art (Esthétique), il est chargé de cours en Master « Art et Numérique » à l’UFR 0 4 de l’Université Paris 1 Panthéon-­‐Sorbonne. Publications récentes : direction de l’ouvrage ART++ a ux éditions HYX, Orléans, 2011. David-­‐Olivier LARTIGAUD est co-­‐comissaire avec Samuel VERMEIL de l'exposition A-­‐T-­‐T-­‐E-­‐N-­‐T-­‐I-­‐O-­‐N de la prochaine Biennale Internationale Design Saint-­‐Étienne du 12 mars a u 12 avril 2015. Jean-­‐Paul Fargier : réalisateur et producteur de télévision, auteur et journaliste, critique d'art et de cinéma, professeur de cinéma, il vit et travaille à Paris. Il a écrit pour La Tribune socialiste (1967-­‐70), Cinéthique (1968-­‐73), Les Cahiers du cinéma (1978-­‐89), Le Monde (1980-­‐82 et 1993-­‐1996), Libération (1982-­‐83), Art Press, Turbulences Vidéo... Outre plusieurs ouvrages, dont deux romans, il a publié des recueils d'articles tels que Tivi ou Tivi pas et des textes collectifs variés, comme O ù va la vidéo ? qu'il a par ailleurs dirigé. Il a également organisé une exposition du même nom au festival d'Avignon en 1986, exposition qui a marqué l'histoire de l'art vidéo en France. Plus récemment, il a écrit un livre et réalisé un film sur Bill Viola à l’occasion de sa r étrospective a u Grand Palais en 2014. Philippe Franck : historien de l’art, producteur, créateur sonore et intermédiatique, et directeur de Transcultures, C entre des cultures numériques et sonores (Mons, Belgique). Il est le fondateur et directeur artistique du festival international des arts sonores City Sonic (2003) et des Transnumériques, biennale des cultures numériques (2005). Il a été commissaire artistique de nombreuses autres manifestations d’arts contemporains, a udio, hybrides et numériques en Europe et à l’international. Il est le coordinateur des Pépinières européennes pour Jeunes Artistes en Fédération Wallonie-­‐Bruxelles. Depuis 2010, il est aussi responsable des musiques actuelles, des arts sonores et de la création interdisciplinaire au centre culturel transfrontalier le Manège Mons. Il enseigne les arts numériques et l’analyse des médias et multimédias dans deux écoles d’art. Il a produit ou participé à de nombreux disques et dirigé plusieurs ouvrages collectifs sur les musiques contemporaines, les arts de la scène, les arts numériques et/ou sonores publiés principalement par La Lettre Volée. En 2014, il a r éalisé un documentaire « Bernard Heidsieck, la poésie en action », avec Anne-­‐Laure C hamboissier et en collaboration avec Gilles Coudert. Jacques Urbanska : comédien/metteur en scène de formation, Jacques Urbanska vit et travaille en Belgique. Chargé de projets Media Arts et Art en réseaux, il intervient dans le développement des projets qui ont trait aux arts numériques. Il apporte son expertise et son soutien aussi bien dans la création des dossiers, la mise en œuvre des différents programmes de Transcultures, que comme curateur. Il assure la présence Web de Transcultures et renforce son r éseau sur Internet. En 2007, il s’oriente plus clairement v ers la performance et les arts numériques. Ses projets vont de la performance multimédia a ux arts en r éseaux. Depuis 2010, il a construit un très grand réseau d’information sur les arts numériques (arts-­‐numeriques.info), mais également sur divers thèmes politico-­‐sociétaux (voir ses twitter fukushima_actu,revolution_info, occupy_USA, Belgique_info, sarkozy_info…). Il est consultant « Web Strategy » pour différentes structures publiques et privées. Il est également chargé de la présence W eb de l’ONG Echos Communication. VIDEOFORMES 2015 -­‐ 12 NUIT DES ARTS ELECTRONIQUES SAMEDI 21 MARS A 23H La Coopérative de Mai, rue Serge Gainsbourg, Clermont-­‐Ferrand VAISSEAUX / Gregory Robin + Annabelle Playe France Gregory Robin, artiste en résidence à VIDEOFORMES en 2014/2015, a invité Annabelle Playe à l’accompagner dans le cadre de cette résidence. Vaisseaux p ropose un espace poétique au cœur du mouvement à travers un rapport dynamique entre image, musique et voix, ces dernières étant les vectrices d’un voyage à la fois intérieur, géographique et sidéral. A partir d’un dispositif mêlant synthétiseurs analogiques, filtres et ordinateurs, la musique est interprétée en direct. Elle o scille entre musique électronique et électroacoustique. Des sons d e d ifférentes sources seront t raités et se m êleront aux sons analogiques. C’est un aller-­‐retour entre ce qui se d éplace en nous et ce qui nous transporte au-­‐delà, interrogeant le regard que nous portons à ce qui nous entoure, et la façon dont nous nous plaçons dans nos géographies physiques et intimes. Annabelle Playe Artiste pluridisciplinaire, Annabelle Playe explore la voix, le son, la vidéo et l’écriture selon les projets qu’elle mène. Elle interprète le répertoire vocal contemporain dans différents spectacles. Elle crée AnA compagnie dont les projets singuliers mêlent écritures théâtrales et poétiques, musiques et vidéos expérimentales. Elle crée et interprète Ligne, performance dont elle compose la musique électroacoustique. Son album Matrice (Label DAC), fait l’objet de nombreuses diffusions radiophoniques internationales et sur Radio France. Matrice devient une performance multimédia avec Philippe Fontes, vidéaste performer. Le duo se produit en France et à l‘étranger. Son prochain a lbum, Vaisseaux paraîtra d ébut 2015. Elle crée A NA, solo audiovisuel, à partir d es images du réalisateur Gregory Robin. Elle chante dans Le miroir des ondes, album du percussionniste Michel Blanc avec Marc Ducret, guitariste (parution 2015). http://anacompagnie.com/ Gregory Robin Musicien puis photographe, Gregory Robin s’oriente vers la réalisation dès 2003. Il s’y consacre entièrement depuis 2006. Ses p remiers clichés t émoignent d éjà d’une esthétique très personnelle. Il joue avec le grain, le flou. Cette recherche visuelle le guide vers d’autres médiums comme le super 8, avec lequel il fait ses premiers pas en tant que réalisateur. Bien que sa filmographie soit principalement composée de documentaires de création, son intérêt à manipuler les genres le pousse à explorer leur transversalité, conférant au réel un style parfois proche d e la fiction. Il renoue plus directement avec la forme expérimentale dans son film Entrailles, tourné au musée de la mine de Saint-­‐Etienne. Ses projets à venir témoignent de cette orientation. En 2012, il crée avec Joël Caron Après la Guerre Films, structure qui p roduit et réalise des films de création. En 2014, il s’associe à Jean-­‐Philippe Raymond et Julien Féret pour créer la société d e p roduction Far Center Films. http://vimeo.com/gregrobin VIDEOFORMES 2015 -­‐ 13 NUIT DES ARTS ELECTRONIQUES SAMEDI 21 MARS A 23H La Coopérative de Mai, rue Serge Gainsbourg, Clermont-­‐Ferrand Ocoeur + Hieros Gamos France Ocoeur (Franck Zaragoza) est vu comme un prodige de l’Intelligent Dance Music en raison de sa préférence pour les rythmes malléables et son recours à des enregistrements soignés. L’album A Parallel Life démontre l’aptitude de Franck Zaragoza à allier des mélodies complexes à de sublimes textures. Cet album est un des bijoux incontestable du label n5MD. http://ocoeurofficial.virb.com/ Hieros Gamos (Jérémie Samoyault) oscille entre théâtre et vidéo, considérant que le travail de scénographe et de composition v idéo reste le même. Il rencontre le musicien « Ocoeur » (label N5md) avec lequel il t ravaille sur une ambiance onirique, poétique et graphique en 3D. Tous les deux se produisent sur des scènes électroniques connues comme l’I.boat à Bordeaux.Il monte sa propre entreprise « Aux Yeux des Autres » puis travaille dans de nombreux festivals comme Evento, Novart, la Semaine Digitale (Bordeaux), Nördik Impakt (Caen), Transient Festival (Paris), Elektro Park (Gênes) et Mira (Barcelone), pour de nombreux artistes internationaux (Carl Craig, Justice, Yuksek, Gui Borato, Rone, Extrawelt, Kölsh, Max Cooper, Nôze…). http://vimeo.com/hierosgamos
http://www.auxyeuxdesautres.fr
incite/ Allemagne En partenariat avec Arture, association des é tudiants du département des Métiers de la Culture de l’Université Blaise Pascal de Clermont-­‐Ferrand Duo audio-­‐visuel électro Kera Nagel et André Aspelmeier Entre a rt vidéo et musique électro IDM (Intelligent Dance Music) d istordue, incite/ a su combler le fossé entre culture club et art contemporain. Sur une scène immergée de leurs créations, leur performance immersive aux visuels HD, conçus en adéquation entre matières sonore et visuelle, entre abstraction et semi-­‐narration, surprend autant que fascine et o scille entre m inimal, IDM, indus et b reak b eat. duo est projetée. Le duo a défini lui-­‐même ses propres sonorités : rebuts électriques fragmentés et éclats fragiles de bruit statique rencontrant des sons infra basse mêlés à une intensité visuelle méticuleusement construite, dans laquelle l’image physique du incite/ a été récompensé plusieurs fois pour leurs productions [Qwartz Award 2012 (Paris -­‐ Qwartz Dancefloor), Visual Music Award 2014 (Frankfurt -­‐ Visual Music Live Contest), Festival Award 2009 et 2011 (Wroclaw -­‐ WRO Biennale)]. Kera Nagel a débuté par une carrière solo dans la production de musiques et vidéos en 2000 aka axiomatic integration. Elle co-­‐fonde incite/ en 2002. Depuis deux ans elle joue aussi en tant que DJane de la wild electro/dubstep. André Aspelmeier a commencé à faire de la musique expérimentale et électronique en 1985 et du visuel en 2001. Après plusieurs morceaux et concerts sous d iverses identités, il co-­‐fonde incite/ en 2002. Tous les deux organisent chaque mois l'événement Re:Fokus à Hambourg, une projection des productions audio-­‐
visuelles récentes. http://www.incite.hamburg/ VIDEOFORMES 2015 -­‐ 14 NUIT DES ARTS ELECTRONIQUES SAMEDI 21 MARS A 23H La Coopérative de Mai, rue Serge Gainsbourg, Clermont-­‐Ferrand Transparency Live / JEN Onesailor France JEN Onesailor présente Transparency Live, symbiose parfaite entre une sensibilité sonore et une délicatesse visuelle. C’est la fusion de deux univers numériques qui se rencontrent pour ne former qu’une seule et même identité : celle d’une performance scénique audio-­‐visuelle. C’est aussi une histoire parsemée d ’éléments graphiques, p lastiques et lumineux. Ce projet s’accorde avec l’utopie de faire cohabiter passion, nouvelles technologies, arts plastiques, graphiques et numériques avec les exigences de notre présent. Transparency Live est un moyen de s’évader et de se perdre dans les flous de la réalité pour regagner peu à peu nos rêves les plus démesurés. Ce projet incarne la m étrique sous toutes ses formes utilisables : la poésie d’une m élodie articulée à la poésie d’une narration visuelle. Tantôt influencée par la mode italienne, tantôt passionnée par la culture japonaise, JEN Onesailor adore mixer tous ces domaines pour cultiver son propre jardin électronique : des montées italo-­‐disco aux accents électro-­‐pop nippone... JEN Onesailor est une narration v isuelle, une vive t echno parfois rythmée par une voix suave et légère. Son processus de création s’appuie sur une certaine discipline, au même titre que la philosophie et l'architecture qu’elle a pu étudier. Membre du collectif Classical depuis 2010, JEN Onesailor participe aux projets de musiques électroniques réalisés par des artistes féminines. En 2012, elle se replonge dans de nouvelles compositions, explore alors d’autres sonorités avec d e nouvelles machines et repense sa scénographie. En 2014, elle fait partie des finalistes du BPM Contest (parrainé par Teki Latex) au Trabendo à Paris. Elle sort son premier titre Sogno Di Te sur vinyle (label PLUS) et le t itre Sogno en version d igitale (label RochMusic). https://soundcloud.com/jen-­‐onesailor https://www.facebook.com/pages/JEN-­‐onesailor/478677860104?ref=ts&fref=ts VIDEOFORMES 2015 -­‐ 15 EXPOSITIONS DU 19 MARS AU 4 AVRIL 2015 Chapelle de l’Hôpital Général, rue Sainte Rose, Clermont-­‐Ferrand Du mardi au dimanche d e 10h à 18h V+M John Sanborn Etats-­‐Unis Installation v idéo et son de John Sanborn / 2015 Musique d e Theresa Wong Ce que l’obscurité ne peut pas vous e nlever Pouvoir, mythe, désir, La force ultime est la capacité d ’aimer V+M met en scène la dichotomie du désir en créant des vignettes où figurent des personnages puissants qui s’expriment dans le langage de l’amour. Trois couples (homme + femme, femme + femme, homme + homme), présentent une interprétation « t rans-­‐genre » du mythe d’Eros et d e Chaos. L’union d e Venus et Mars a fasciné les poètes et les philosophes comme un exemple allégorique d’équilibre entre des énergies opposées : beauté et brutalité, masculin et féminin, et grâce et force. V+M va au-­‐delà du code « normatif hétéro » afin d’obtenir la source matérielle pour l’équilibre du pouvoir dans les relations, la nature d e la création des mythes et d es origines du désir.
John Sanborn est un artiste vidéo mondialement connu, exposé dans les p rincipaux musées du monde, et d iffusé sur les réseaux de télévision dans le monde entier. Ses œuvres "MMI", "A Sweeter Music", "The planets", “PICO (remix)” and “ALLoT (A Long List of Things)” ont été présentés dans plus de 150 festivals internationaux de films. Sanborn est aussi directeur d e 16 programmes d e télévision pour PBS, d’une sitcom pour Comedy Central et d’une émission culinaire rock and roll pour le National Lampoon. John Sanborn a un diplôme en Cinéma de l'ESEC de Paris et il vit à Berkeley en Californie. johnsanborn-­‐video.com Galerie Claire Gastaud, 5/7 rue du Terrail, Clermont-­‐Ferrand Du mardi au samedi d e 14h à 19h John Sanborn Previously & Beauty is a Beast (natural forces) Objets d’art vidéo Previously interroge les changements d'état -­‐ de "l'avant" à "l'après" -­‐ que l'entropie amène dans nos vies. Les choses que nous connaissons s'opposent aux choses que nous ne connaissons pas -­‐ ou dont nous avons peur. Chaque jour, nous laissons le monde de la certitude d errière nous, et nous entrons dans domaine de l'inconnu. Beauty is a Beast (natural forces) est l'une des 5 pièces sur la définition et la fonction de la beauté aujourd'hui. Chaque pièce examine ce qui est beau, de manière naturelle, intellectuelle, offensive, défensive, et abstraite. Beauty is a Beast (natural forces) pose une question : si la b eauté est à l'image de l'infini, quelle est sa nature? VIDEOFORMES 2015 -­‐ 16 EXPOSITION DU 19 MARS AU 4 AVRIL 2015 La Tôlerie, 10 rue de Bien-­‐Assis, Clermont-­‐Ferrand Du mardi au samedi d e 14h à 18h Catherine Ikam / Louis Fleri  Gregory Robin / Annabelle Playe  Gérard C hauvin / Lanah Shaï  José Man Lius Pionnière d e l'art vidéo et des nouvelles t echnologies au service de l'art, Catherine Ikam a placé l'humain au cœur de ses œuvres virtuelles... FACES Catherine Ikam / Louis Fleri France Réalisation : Thomas Muller Installation v idéo générative interactive en t emps réel / 2014 « Le moi n'est qu'un seuil, une porte, un devenir entre deux multiplicités » Gilles Deleuze, "Mille p lateaux" « Le visage de son ami Siddharta disparut à ses regards ; mais à sa place il vit d'autres visages, une multitude de visages ; ils passaient comme les ondes d'un fleuve, s'évanouissaient, réapparaissaient, se renouvelaient sans cesse et tous ces visages étaient le m ême » Hermann Hesse, "Siddharta" « Le v ide est la force d e v ie, l'effervescence d e chacun, le p rincipe instaurateur » Alberto Giacometti, lettre à Pierre Matisse L’objet de Faces est de proposer au v isiteur un face à face a vec lui-­‐même. Une caméra capte en 3D son visage, créant ainsi en temps réel son double numérique, qui entre en interaction avec lui comme dans un m iroir. Un double d'une t exture très particulière d iaphane, en apesanteur à la fois présent et insaisissable. Ce visage est constitué d’un million de particules générées en temps réel, qui créent par leur mouvement l’apparition et la disparition du modèle. Il se forme, se précise, disparaît, se forme de nouveau, puis s’échappe lentement, hors d’atteinte, dans un j eu incertain qui n’est pas sans rappeler l’impermanence d e notre présence. Dès qu’un nouveau visiteur se p résente, son v isage se substitue au p récédent. Faces est un nouveau travail sur le v isage dans une étape ultime avant sa disparition. DIGITAL DIARIES Catherine Ikam En collaboration avec Louis Fléri France Installation numérique interactive / 2005 -­‐ 2007 « Digital Diaries est un travail sur la mémoire, sur le temps qui passe, sur les traces. C’est une mémoire devenue lieu, une sorte de continuum feuilleté composé d’éléments hybrides : des photos d’enfance, la mienne et d’autres enfances, des rencontres, certaines enregistrées, d’autres qui ne l’ont pas été, des visages, beaucoup de visages aperçus au hasard d e la v ie. À côté de ces visages leurres, il y a les autres, ceux dont les traces constituent le paysage virtuel d e Digital Diaries, des visages rencontrés çà et là mais fuyant, ceux-­‐la, hors d’atteinte, insaisissables, bien loin de l’aspect lisse et intact d e ceux qui n’ont jamais existé. » VIDEOFORMES 2015 -­‐ 17 EXPOSITION DU 19 MARS AU 4 AVRIL 2015 La Tôlerie, 10 rue de Bien-­‐Assis, Clermont-­‐Ferrand Du mardi au samedi d e 14h à 18h OSCAR Catherine Ikam / Louis Fléri France Portrait interactif en t emps réel / 2005 « Le v isage qui m e regarde m’affirme. » Emmanuel Lévinas" -­‐ Essai sur le p enser-­‐à-­‐l’autre Logiciels développés pour cette œuvre : reconnaissance d e forme et intelligence artificielle Avec Oscar qui fête ses 10 ans en 2014, les artistes r evisitent le portrait de chevalet à travers une rencontre en temps réel avec un p ersonnage v irtuel doté d’intelligence artificielle. Chaque rencontre est différente et les humeurs d ’Oscar varient ; le v isage du personnage répond comme une sorte de m iroir, une sorte d'autre vous-­‐même." En humanisant le numérique et en numérisant le vivant, Catherine Ikam et Louis Fléri ne cherchent pas la virtuosité t echnologique et les prouesses techniques dont sont capables ces personnages artificiels mais l'émotion qu'ils éveillent en nous. Catherine Ikam travaille depuis 1980 sur le concept de l’identité à l’âge électronique et plus particulièrement sur les thèmes d e l’identité et de l’apparence, du v ivant et de l’artificiel, d e l’humain et du modèle. Elle est considérée comme l’un des artistes pionniers dans le domaine des nouvelles technologies en Europe. En 1980 elle crée au Musée National d’Art Moderne du Centre Georges Pompidou un parcours sur le thème de l’identité, itinéraire à travers les accidents de la représentation de soi ; avec Fragments d’un Archétype et Identité III, elle introduit la fragmentation dans les installations vidéo (Nam june Paik Videocryptography 1980). Catherine Ikam a été « Research Fellow au Massachussett’s Institute of Technology », auteur-­‐productrice de programmes sur Antenne 2 consacrés aux nouvelles technologies, co-­‐auteur avec Tod Machover d'un opéra vidéo Valis, coproduits par l’IRCAM et le Musée National d’Art Moderne pour le 10e anniversaire du Centre Georges Pompidou. Elle a reçu le prix Arcimboldo 2000 d e la création numérique et ses œuvres sont présentées largement en France et à l’étranger. Elle a été artiste invitée au BanfCentre for the arts au Canada en 2000 et artiste professeur au Studio National des Arts contemporains du Fresnoy pour l'année 2005/2006 où elle a réalisé Digital diaries. Louis Fléri aborde les nouvelles technologies au début des années 80. Journaliste indépendant spécialisé dans les nouvelles images, il est devenu producteur audiovisuel en 1987 et a réalisé plusieurs vidéogrammes dans le domaine de l’art contemporain. Il a obtenu le grand Prix IMAGINA catégorie A rt en 1992. www.ubikam.org VIDEOFORMES 2015 -­‐ 18 EXPOSITION DU 19 MARS AU 4 AVRIL 2015 La Tôlerie, 10 rue de Bien-­‐Assis, Clermont-­‐Ferrand Du mardi au samedi d e 14h à 18h VAISSEAUX Gregory Robin / Annabelle Playe France Installation produite en résidence à VIDEOFORMES avec le concours de Clermont Communauté dans le cadre de sa politique d e création, et le soutien de la DRAC d’Auvergne / 2015 Gregory Robin, artiste en résidence à VIDEOFORMES en 2014/2015, a invité Annabelle Playe à l’accompagner dans le cadre d e cette résidence. Le vaisseau est ce qui transporte, mais c’est aussi le corps et ce qui se meut en nous, tels les vaisseaux sanguins. Vaisseaux propose un espace poétique au cœur du mouvement à travers un rapport dynamique entre image, musique et voix, ces d ernières étant les v ectrices d’un voyage à la fois intérieur, géographique et sidéral. C’est un aller-­‐retour entre ce qui se d éplace en nous et ce qui nous transporte au-­‐delà, interrogeant le regard que nous portons à ce qui nous entoure, et la façon dont nous nous plaçons dans nos géographies physiques et intimes. Vaisseaux est un périple vers l’informel, la lumière dépouillée des images convoquant l’écoute et nous ramenant hic et nunc au terme du voyage. Gregory Robin Musicien, puis photographe, Gregory Robin s’oriente vers la réalisation dès 2003. Il s’y consacre entièrement depuis 2006. Ses p remiers clichés t émoignent d éjà d’une esthétique très personnelle. Il joue avec le grain, le flou. Cette recherche visuelle le guide vers d’autres médiums comme le super 8, avec lequel il fait ses premiers pas en tant que réalisateur. Bien que sa filmographie soit principalement composée de documentaires de création, son intérêt à manipuler les genres le pousse à explorer leur transversalité, conférant au réel un style parfois proche d e la fiction. Il renoue plus directement avec la forme expérimentale dans son film Entrailles, tourné au musée de la mine de Saint-­‐Etienne. Ses projets à venir témoignent de cette orientation. En 2012, il crée avec Joël Caron Après la Guerre Films, structure qui p roduit et réalise des films de création. En 2014, il s’associe à Jean-­‐Philippe Raymond et Julien Féret pour créer la société d e p roduction Far Center Films. http://vimeo.com/gregrobin Annabelle Playe Artiste pluridisciplinaire, elle explore la voix, le son, la vidéo et l’écriture selon les projets qu’elle mène. Elle interprète le répertoire vocal contemporain dans différents spectacles. Elle crée AnA compagnie dont les projets singuliers mêlent écritures théâtrales et poétiques, musiques et vidéos expérimentales. Elle crée et interprète Ligne, performance dont elle compose la musique électroacoustique. Son album Matrice (Label DAC), fait l’objet de nombreuses diffusions radiophoniques internationales et sur Radio France. Matrice devient une performance multimédia avec Philippe Fontes, vidéaste performer. Le duo se produit en France et à l‘étranger. Son prochain album, Vaisseaux paraîtra début 2015. Elle crée ANA, solo audiovisuel, à partir des images du réalisateur Gregory Robin. Elle chante dans Le miroir des ondes, album du percussionniste Michel Blanc avec Marc Ducret, guitariste (parution 2015). http://anacompagnie.com/ VIDEOFORMES 2015 -­‐ 19 EXPOSITION DU 19 MARS AU 4 AVRIL 2015 La Tôlerie, 10 rue de Bien-­‐Assis, Clermont-­‐Ferrand Du mardi au samedi d e 14h à 18h
SCREEN CLOTHES ou vêtements écrans et préjugés Gérard Chauvin / Lanah Shaï France
Installation v idéo / 2014
SCREEN CLOTHES ou vêtements écrans et préjugés est une installation vidéo invasive, participative, militante qui amène à se questionner sur la fragilité des libertés face à la mondialisation. 3 séries de vidéo performance composent cette installation : Liberté des femmes Liberté de choix identitaire Liberté des corps, des désirs e t de la pensée. 2 poèmes m is en scène et 4 performances incarnent ces concepts -­‐ 20 costumes d écrivent un tour du monde – 31 participantes d e tous horizons -­‐ 12 langues. L'histoire des sociétés et des cultures nous montre en miroir ce que nous prenons parfois pour des avancées établies à tout jamais. Il est essentiel de se questionner aujourd'hui sur la place laissée à chacune de disposer de son propre corps et d e son identité dans la sphère publique, le monde politique et social, l'ensemble d es cultures et d es communautés mondiales. Gérard Chauvin est un artiste du multimédia qui travaille sur les questions cruciales de l'identité, du genre et du « corps communiquant ». Ses travaux portent sur identité et culture, identité et internet. Il crée des œuvres multimédia où le public est invité à participer. Ses travaux o nt été montrés dans un grand nombre d e lieux dédiés à l'art en Europe. http://gerardchauvin9.wix.com/gerard-­‐chauvin#!cv/cbqo
Lanah Shaï est photographe, poétesse et musicienne rock trans-­‐identitaire, actuellement dans un processus de transition MtF (d'homme v ers f emme). Elle d écouvre depuis un an l'univers de la vidéo et d e la p erformance. http://pussypurpleart.blogspot.fr/ Lecture de poème, performance, mise en forme spatiale du texte Le poème évoquant le calvaire de Sahar Gul, Je suis une femme est-­‐ce un crime , est lu par 28 récitantes polyglottes. Ce même poème est projeté sur le corps d'Agnès Btffn, qui performe ce texte, en évoquant un voile métaphorique. Le poème Mutation habille le corps de Lanah Shaï qui performe sa transition d'homme vers femme à l'aide d'objets marqués par le genre. Dans Nus et académismes Gérard Chauvin et A gnès Btffn évoquent par d es poses et d es clins d'oeil à l'histoire d e l'art, la question du corps et d'une censure en marche. Conception, tournages, montage vidéo e t création sonore : Gérard Chauvin
Artiste associée : Lanah Shaï Performeurs : Lanah Shaï -­‐ Agnès Btffn -­‐ Gérard Chauvin Technique son : Loris Chennebault
VIDEOFORMES 2015 -­‐ 20 EXPOSITION DU 19 MARS AU 4 AVRIL 2015 La Tôlerie, 10 rue de Bien-­‐Assis, Clermont-­‐Ferrand Du mardi au samedi d e 14h à 18h LUX VOCE CORPORE José Man Lius France Installation v idéo interactive et sonore / 2015 Co-­‐production : José Man Lius / VIDEOFORMES 2015 / 2DIGITS / Mon a gend’art Design sonore : Marie-­‐Sylviane Buzin, atelier Voix à part entière / Service Université Culture de Clermont-­‐Ferrand Chorégraphie : Clémentine Balair. Avec le soutien d e la DRAC d’Auvergne (résidence d e recherche au lycée St Julien à Brioude en 2013/2014) «LUX VOCE CORPORE» est un opéra solaire où la voix est spatialisée, le corps dématérialisé dans un espace de vidéoprojection holographique qui s'apparente à un théâtre de réfraction d e lumières. Une création qui propose au public de participer à l’expérience du cycle de vie et des métamorphoses climatiques en l’invitant à assister à un opéra interactif. Dans un univers inspiré par la mythologie grecque, où le cycle du temps et les transformations des saisons sont gérés par les heures (Hores), filles de Zeus et de Thémis. Elles habitent l'Olympe, et occupent d iverses fonctions. Elle garantissent la destinée humaine. Elles ouvrent les portes du ciel et influent sur les phénomènes naturels des saisons en déversant des paniers de chaleur, humidité, pluie qui fertilisent la t erre. Le cycle d es saisons est m is en parallèle a vec les mutations d e la société, l'hyper consumérisme, la mondialisation, le métissage culturel, le dérèglement climatique, l’affaiblissement de la couche d’Ozone. L’impact de l’activité humaine menace l'équilibre du cours des saisons. L'opéra s'organise en 5 mouvements qui s'enchaînent d e façon aléatoire : été – automne – hiver – intersaison – printemps. José Man Lius vit et travaille à Paris. Il est d’origine Antillaise et diplômé des Beaux-­‐Arts. José Man Lius est un artiste plasticien pluridisciplinaire qui utilise l’installation, la vidéo, la photographie pour donner à vivre des événements insolites et esthétiques. Il se dégage de son travail un paradoxe poétique où l’art numérique et les nouveaux médias se mêlent avec des sensations telluriques, une recherche qui permet d’éprouver ce que peut être le métissage culturel constitutif d’une identité. Ses vidéos sont régulièrement exposées en France et à l’étranger. www.josemanlius.com Clémentine Balair est chorégraphe, performer Butô ayant ouvert le festival de Butô à Paris en 2014, peintre, pantomime. Elle danse avec la vie et laisse s’exprimer sa part d’enfance ! La petite fille des îles a ouvert une brèche ; devenue dame, la parisienne trouve une issue et la conteuse s’exprime, virevolte avec les matières, reconstruit son identité au gré d es saisons. Le corps souligne l’existence et laisse d es empreintes sur la toile. http://balstyl.livegalerie.com/ Marie Sylviane BUZIN est une artiste interdisciplinaire qui compose en utilisant le corps, la voix, comme instrument de musique : design sonore, performances, installations. Titulaire au Conservatoire à Rayonnement Régional Emmanuel Chabrier, à Clermont-­‐Ferrand depuis 1995, Marie Sylviane BUZIN est musicienne intervenant en milieu scolaire. Elle participe régulièrement à des enregistrements et spectacles sonores et visuels, co-­‐réalise des vidéos artistiques, collabore et produit pour Muzaïc (programmation C.R.R.), Semaine de la Poésie, Musiques Démesurées, VIDEOFORMES (Cage Suite), Poèmes surgis (création Jean-­‐Marc Jouve, 2013). http://voix-­‐a-­‐part-­‐entiere.jimdo.com/ VIDEOFORMES 2015 -­‐ 21 EXPOSITION DU 19 MARS AU 4 AVRIL 2015 2DIGITS 2DIGITS est une plateforme internationale de création et de diffusion d’art numérique qui s’appuie sur une collaboration transversale dynamique audacieuse « art, science et entreprises technologiques » et propose un nouveau modèle pour des stratégies communes à tous les acteurs de la chaîne numérique. L’idée du projet 2DIGITS est le lancement d’une plateforme de création et de diffusion d’art numérique créant une passerelle entre les artistes, les entreprises, les organisateurs d’événements artistiques ou technologiques et les établissements d’enseignement supérieur, qui sont sources de projets artistiques innovants. Il propose un projet social à travers un nouveau modèle de production où cohabitent l’expérience artistique, la recherche de l’enseignement supérieur et la stratégie d’entreprise. Cette idée est née de la rencontre entre deux organisations françaises, VIDEOFORMES et CATOPSYS, qui se rejoignent sur un terrain commun, la création numérique. Auxquels viennent se joindre deux partenaires culturels européens : EMAF, Osnabrück (DE) et TRANSCULTURES, Mons (BE) déjà fortement engagés dans une réflexion et des d émarches collaboratives t rès p roches du p rojet 2DIGITS. Startup internationale basée à Clermont-­‐Ferrand, créée en janvier 2013, CATOPSYS développe des solutions immersives d e projection (à 360°) et de visualisation d e medias d e réalité virtuelle, dans n ’importe quel espace. EXPOSITION DU 19 MARS AU 10 AVRIL 2015 LA GALERIE DES ECOLES Galerie Dolet (CROUS), 25 rue Etienne Dolet, Clermont-­‐Ferrand Du lundi au vendredi d e 8h à 16h En partenariat avec le Service Culturel du CROUS d e Clermont-­‐Ferrand Du 19 mars au 4 avril, et jusqu’au 10 avril dans le cadre des « Journées des arts et de la culture dans l'enseignement supérieur ». VIDEOFORMES 2015 et le Service Culturel du CROUS de Clermont-­‐Ferrand proposent de présenter des vidéos issues des travaux d'établissements d'enseignement supérieur qui relèvent du champ de l'art vidéo et de l'art numérique. La sélection 2015 p résente des travaux issus d e 6 écoles : -­‐ École Supérieure des A rts ARTS2, Mons -­‐ Belgique -­‐ www.esapv.be/ -­‐ École Supérieure d’Arts (EESAB), Site de Quimper -­‐ France -­‐ www.eesab.fr -­‐ École Nationale Supérieure d’Art d e Nancy (ENSAN) -­‐ France -­‐ www.ensa-­‐nancy.fr -­‐ École Supérieure d’Art et d e Design (ESAD) d ’Orléans -­‐ France -­‐ École Supérieure d'Art et d e Design (ESAD) d e Reims -­‐ France -­‐ Estonian Academy of A rts, Tallin -­‐ Estonia -­‐ www.artun.ee/en/academy/about/ VIDEOFORMES 2015 -­‐ 22 ACTION CULTURELLE EN DIRECTION DES JEUNES PUBLICS DU 19 MARS AU 4 AVRIL 2015 Canopé/CRDP de l’Académie de Clermont-­‐Ferrand, 15 rue d’Amboise, Clermont-­‐Ferrand Ce programme bénéficie du soutien de la DRAC d’Auvergne, du Rectorat de Clermont-­‐Ferrand et du réseau Canopé-­‐CRDP de l’Académie de C lermont-­‐Ferrand. Concours de création vidéo 1 Minute (18è édition) VIDEOFORMES organise au niveau national un concours vidéo ouvert à tous les jeunes, aux établissements scolaires comme aux associations, dans 3 catégories : école, collège et lycée. La vidéo doit s’inscrire dans une d émarche a rtistique (esthétique, plasticienne, poétique…). Projection d’une sélection de vidéos à la Maison de la C ulture, au DIGITAL LOUNGE du 19 au 21 mars, et au C anopé-­‐CRDP le 27 mars. Annonce et projection du palmarès samedi 21 mars à 18h30, à la Maison de la C ulture. Projections scolaires -­‐ 27 mars 3 programmes d e vidéos sélectionnées parmi les films reçus dans le cadre du PRIX VIDEOFORMES 2015 : école, collège et lycée.
Exposition d’installations Jeune vidéo du 25 mars au 7 avril, du lundi au vendredi de 9h à 17h Cette exposition s’inscrit dans le cadre du projet fédérateur « jeune vidéo » qui propose la réalisation d’une installation vidéo ou multimédia au sein des établissements scolaires. Il apporte aux élèves une expérience collective de création avec un artiste et un encadrement p rofessionnel. 11 établissements scolaires participent sur l'académie : collège Jean Baptiste Desfilhes, Bellenaves (03), collège Boris Vian, Retournac (43), lycée La Fayette, Brioude (43) ; lycée St Julien, Brioude (43) ; lycée de Chamalières (63), collège Franc Rosier, Clermont (63), Lycée Jeanne d ’Arc, Clermont (63), Lycée Professionnel Pierre Boulanger, Pont-­‐
du-­‐château (63), cité scolaire Albert Londres, Cusset (03) ; Collège du Val d e Cère, Laroquebrou (15) ; EREA, Lycée d'enseignement adapté de Lattre de Tassigny, Opme, Romagnat (63). Un dispositif d’accompagnement est proposé aux enseignants participants. Il prévoit 10 heures d’interventions artistiques par établissement réalisées par Christophe Bedrossian, Loiez Deniel, Anne-­‐Sophie Emard, A lice Fargier, et Mathieu Sabatier. VIDEOFORMES 2015 -­‐ 23 VIDEOFORMES 2015 – 30è festival international d’arts numériques Du 18 mars au 4 avril – Clermont-­‐Ferrand
Partenaires Arture, association des étudiants de Master Conduite de projets culturels du département des Métiers de la Culture d e l’Université Blaise Pascal de Clermont-­‐Ferrand Cinefac, Clermont-­‐Ferrand Catopsys, R&D Headquarter, Plateforme Technologique de l'ISIMA Les Cézeaux, Aubière (63) Canopé/Centre Régional de Documentation Pédagogique de l’académie de Clermont-­‐Ferrand (CRDP) Citéjeune, Clermont-­‐Ferrand Coopérative de Mai, Clermont-­‐Ferrand CROUS, Clermont-­‐Ferrand ENSACF, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture d e Clermont-­‐Ferrand Galerie Claire Gastaud, Clermont-­‐Ferrand Le Transfo, art et C ulture en région Auvergne RAN (Réseau des Arts Numériques) SCAM (Société C ivile des Auteurs Multimédia), Paris Semaine de la poésie, Clermont-­‐Ferrand Service U niversité C ulture, Clermont-­‐Ferrand Transcultures, Mons (Belgique) Université Blaise Pascal et UFR Lettres, Langues, Sciences Humaines, Clermont-­‐Ferrand Partenaires institutionnels, principaux financeurs de l'association Ville de Clermont-­‐Ferrand Clermont Communauté Conseil Général du Puy-­‐de-­‐Dôme Conseil Régional d'Auvergne Ministère de la C ulture et de la Communication / DRAC Auvergne Rectorat de l'Académie de Clermont-­‐Ferrand / Délégation Académique à l'Action C ulturelle Partenaires techniques Comme une image, Clermont-­‐Ferrand Dailymotion Institut Supérieur d'Informatique, de Modélisation et de leurs Applications, Clermont-­‐Ferrand Jimdo Neyrial, Clermont-­‐Ferrand OMS, Clermont-­‐Ferrand Réoviz, Clermont-­‐Ferrand Partenaires media Monagendart.com, Paris Numero 23, Paris Radio C ampus, Clermont-­‐Ferrand Télérama, Paris VIDEOFORMES 2015 -­‐ 24 VIDEOFORMES // REPERES Observatoire de tendances, défricheur de talents, VIDEOFORMES est diffuseur et parfois producteur d’art numérique. 1963 Nam June Paik expose 13 téléviseurs préparés’’ (un hommage à John Cage) à la galerie Wuppertal en Allemagne : c’est le geste « fondateur » de l’art vidéo qui a c onduit aux a rts numériques d’aujourd’hui. 1986, 23>26 Avril : VIDEOFORMES, 1er festival d’art vidéo de Clermont-­‐Ferrand. Jean-­‐Michel Gautreau, Ghislaine Gohard, Thierry Kuntzel… 1987 Stéphane Barron, M ichel C oste, Robert Cahen, Jean-­‐Michel Gautreau… 1988 C hristiane Geoffroy, Jean-­‐Michel Gautreau, Danièle & Jacques-­‐Louis Nyst, Robert Cahen… 1989 Véronique Legendre, Dominique Pochat, Michel Coste, J.F. Bonhomme & K. Kosmalski, J.Y. Lemoine & Thierry Marchadier, A.M. Rugge & J. Schokking, Gary Hill… 1990 Jean-­‐Baptiste Mathieu, Nam June Paik, Ko Nakajima, Jeremy Welsh,John Sanborn, Claire Roudenko-­‐Bertin, Jérôme Lefdup & Véro Goyo… 1991 Giuliana Cunéaz, Pierrick Sorin, Klaus vom Bruch, Daniel Dion, Jean-­‐Francois Guiton, Dieter Kiessling, Pierre Lobstein, Sophie Loret-­‐Naumovitz, Esti… 1992 *VIDEOFORMES représente la France @ ARCO (Madrid)* Roland Baladi, Léonie Bodeving, Véronique Legendre, Simon Robertshaw, Siro, Jan Verbeek, Pasquale Noizet, Lei C ox, Paul Garrin, Catherine Ikam, Bruce Nauman… 1993 Turbulences Vidéo (Magazine), Galerie de l’art du temps + *VIDEOFORMES représente la France @ ARCO (Madrid)* Christian Boustani, Kassandra Wellendorf, Shigeko Kubota, Michel Jaffrennou, Ghislaine Gohard, Jean-­‐Michel Gautreau, Juan Downey, Ko Nakajima, Nam June Paik… 1994 Lars Movin, Véronique Mouysset, Jacques-­‐Louis et Danièle Nyst, Jérôme Lefdup, Joan Logue, Dominique Belloir, Timothy Binkley, Ilse Gassinger, Patrick de Geetere, Geoffrey Shea… 1995 Merel Mirage, Arturo Marinho, Yongshin C ho et Aiyoung Yun, Jean-­‐François Guiton, Bill Viola, Nam June Paik, Pitch, Pierrick Sorin, MiroslavKulchitsky,Vadim Chekorsky… 1996 Rémy Lange, Felipe Sa Luis, François Vogel, George Legrady, Bruno Mrozinski, Paul Soriano, Jean-­‐Rémi Gratadour, N obuhiro Shibayama, Linda Dement, Marina Grzinic, Aïna Smid, Florence Deygas, Olivier Kuntzel, Rémi Caritey, Thierry Kuntzel, Jean-­‐Louis Boissier… 1997 Herman Weeb, Pierre-­‐Yves Clouin, Steen Moller Rasmussen, Virginie Villemin, Christian Paraschiv, John Sanborn, Michael Kaplan, Jean-­‐Louis Boissier, Erik Lantz, Bill Seaman, Luc Courchesne, Miroslav Rogala, Tamas Walicky, Ken Feingold, Maria Loura-­‐Estevao, Christian Barani, Studio Azzurro, Merel Mirage… 1998 VIDEOFORMES représente/ represents France * New Dehli cinquantenaire de l’État Indien / India 50th anniversary * Trine Vester, H ervé Schuwey, Aileen Burgess et Paul Haywood, C hloé Tallot, Chris Marker, Marie C uisset, Anne Jaffrenou, Jean-­‐Marie Dallet, Rudolf Frieling, Dieter Daniels, L oïc Connanski, Nathalie Bookchin, Tamara Lai, Eric Maillet, Ghislaine Gohard, Serge Comte, D ominique Banoun et Véronique Sapin, Christian Barani, Christa Sommerer et Laurent Mignonneau, Sylvie Marchand, Lionel Camburet, Fred Adam, J.Bigot, Miguel C hevalier, Peter Fischer, Gustav Hamos, Jean-­‐Louis Accettone… 1999 N uit des a rts électroniques Steina Vasulka, Alexandre Gherban, Cécile Babiole, Patrick De Geetere, Nelson Henricks, Frederick Abrams, Marcello Mercado, Zoé Belloff, Annie Abrahams, Sylvestre Evrard, Reynald Drouhin, Peter Simon, David Blair, Sara Roberts, Robert Cahen, Jean-­‐Baptiste Barrière, Jean-­‐
François Cantin, Samuel Rousseau, Stéphane Sauzedde, Véronique L egendre, Denis Guéguin… 2000 Espace C ulture Multimédia (ECM) + zzaZzooTiVi (Web TV) Gabriela Golder, Robert Arnold, Valérie Pavia, ElectroniCAT, Jean-­‐Paul Labro, DJ No, Marion Lachaise, Lydie Jean-­‐
,Dit-­‐Pannel, Giuliana Cunéaz, Tamara Lai, Atsushi Ogata / C.M. Judge, Alain Bourges, N + N Corsino, Cho / Yun, Peter Fischer, Bruno Mrozinski… 2001 Chantal Dupont, Dorion Berg, Olaf Geuer, Compagnie Magali et Didier Mulleras, Heinrich Lüber, Olga Kisseleva, Pascale Weber, Zhenjun Du, Teri Wehn-­‐Damisch, Sara Millot, Alain Fleischer, Sylvie Blocher, Yann Beauvais, Chantal Akerman, Robert Cahen, Régis Cotentin, Nicolas Barrié, Lydie Jean-­‐Dit-­‐Pannel… 2002 Pascal Lièvre, Pierre-­‐Yves Cruaud, Christian Barani, Grégory Chatonsky, Pierre Bastien & Pierrick Sorin, Bertrand Lacombe, Cartesian Lover, Antonella Bussanich, Anne-­‐Marie Rognon, Bill Viola, Elastic (Alexandro Ladaga & Silvia Manteiga), Aiyoung Yun, Pipilotti Rist, Pierrick Sorin, Bill Viola… 2003 Archives Numériques VIDEOFORMES Digital Archive Gabriela Golder, C hristoph Oertli, Liisa L ounila, Sven Harguth, Pierre Villemin, Olivier Mégaton & Wayne McGregor, Michel Jaffrennou, Sigrid Coggins, Annie Abrahams, Anne-­‐Sophie Emard , Francesco Mariotti, Chris Quanta, Carine Doerfl inger, Jean-­‐Paul Fargier , Peter Fischer, Thierry Lagalla, Vincent Lévy, Shirin Neshat, Studio Azzurro… 2004 Résidences d’artistes / Art Residences Haim Ben Shitrit, Sophie Loret-­‐Naumovitz, Samer Najari, Cao Guimaraes, Thomas Berthelon, Stanza, Ramona Poenaru, Natalie Rich-­‐Fernandez, Joël Bartoloméo, Ben, Izabella Gustowska, Zuzanna Janin, Grzegorz Klaman, Joseph Robakowski, Mariana Rondón, Samuel Rousseau, Artur Zmijewski, Avi Rosen… 2005 Vincent et Franck Dudouet, Adolph Kaplan, Jan Peters, Jean-­‐Gabriel Périot, Olivier Bosson, Panzerfaust, Lucas Bambozzi, Chris Quanta, Eder Santos, Ben, Robert Cahen, Gary Hill, Atsushi Ogata & C.M. Judge , Studio Azzurro… 2006 Chris Oakley, Corine Stübi, Chia-­‐Chi Yu, Rafaël, Laurent Mareschal, Galina Myznikova, Gencho Morita, Michaël Borras aka SYSTAIME, Pierre Lobstein, Ko Nakajima, Rachel Rosalen, Nicolas Clauss, Thomas Israël, Eder Santos, Shelly Silver, Tomoko Konoike, Marika Dermineur, Stéphane Degoutin, Gwenola Wagon… 2007 Kika Nicolela, Laurent Pernot, Rosângela Rennó, Olivier Bosson, Hilja Keading, Rosângela Rennó, Christelle Lheureux &Apichatpong Weerasethakul, Laurent Millet, Gianni Toti, Kuan Huang & Yu-­‐Chen Chiu… 2008 Christoph Oertli, Mihai Grecu, Jan Peters, Lida Abdul, Bjørn Melhus, Triny Prada, Reynold Reynolds, Chrystel Egal, Mako Idemitsu, John Sanborn, Robert Cahen, Groupe Dunes, Šejla Kameri‹, Luis Valdovino, Dan Boord, Laurent Pernot, Isabel Rocamora, Elodie Pong, Leifhton Pierce, Maix Mayer, Alessandro Amaducci, Catherine Nyeki, Didier Feldmann, David Guez, Olivier Zablocki, Mathieu Coste, Charlie Mars, Hiroko Okada, Akino Kondoh, Nicolas Clauss… 2009 Clorinde Durand, Maix Mayer, Neil Beloufa, Mihai Grecu, Fred Sapey-­‐Triomphe, Sejla Kameric, Akino Kondoh, Charlie Mars et Digital Slaves, Hiroko Okada Sébastien Camboulive, Lydie Jean-­‐Dit-­‐Pannel, Reynold Reynolds, Kaija Saariaho & Jean-­‐Baptiste Barrière, Ran Slavin, Pawel Wojtasik, Bertrand Gadenne… 2010 Pierrick Sorin, Luc C oeckelberghs, Catherine Langlade, 25/25, Max Hattler, HeeWon Navi Lee, Mihai Grecu, Clémentine Lemaître…Sylvie Blocher, Pierrick Sorin, Giuliana Cunéaz, D ragana Zarevac, Gérard Cairaschi, Carlosmagno Rodrigues, Wei Liu, C hrystel Egal, Véronique Hubert, Bruce Checefsky, François Vogel, Kika Nicolela, Séphane Trois Carrés… 2011 Johanna Vaude, Alexei Dmitriev, Incite, Pierce Warnecke, Rainer Gamsjäger, Mihai Grecu, Justine Emard, Candice Breitz, Paweł Janicki, Nicolas Provost, Masbedo, M ona Bentzen, Benjamin Nuel, Enrique Ramirez… 2012 John Cage, M ondkopf, Lixin Bao, Olivier Bosson, Gabriela Golder, Mikko Kallinen, José Man Lius, Catherine Nyeki, C hristoph Oertli, Chris Oakley, Enrique Ramirez, Anne Marie Rognon, John Sanborn, Eder Santos, Ran Slavin, Johanna Vaude, Marc Blieux, Reynold Reynolds, Charlie Mars, Olga Kisseleva, Andre Amparo, Jean-­‐François Cantin, Mariana Carranza, Nelly Girardeau, Hee Won Lee, Pablo Lobato, Isabel Rocamora, Anne-­‐Sophie Emard, Robert Croma, Laurent Pernot… 2013 Graffi ti Research Lab, Alexei Dmitriev, Didier Feldmann, Mihai Grecu, gruppoGruppo, Max Hattler, Seo Jung-­‐Hee, Akino Kondoh, José Man Lius, Christoph Oertly, Michel Pavlou, Jacques Perconte, Jean-­‐Gabriel Périot, François Vogel, Owen Eric Wood, Kisito Assangni, Véronique Mouysset, Nam June Paik, Kika Nikolela, Anders Weberg, Stina Pehrsdotter, Niclas Halberg, Franck Vigroux, Philippe Fontès, David Blasco, Sébastien Camboulive, Véronique Mouysset, Nicolas Clauss, Pierre Coulibeuf, Giuliana Cunéaz, Philippe Fontes, Bruno Capelle, Gabriel Mascaro, Triny Prada, N elly Girardeau …2014 Bill v iola, Thierry KUntzel, Gabriel Mascaro, Jacques Perconte, Julien Piedpremier, Scenocosme, Rachel Rosalen & Rafael Marchetti, Clémence Demesme, Andromakers, Pierce Waenecke, Christoph Limbach & Yaïr Glotman, Thomas Israël, Gauthiet Keyaerts, John Sanborn, Reynold Reynolds, Anders Weberg, Kika Nicolela, François Vogel, Boris Labbé, Karen Guillorel & Yann M inh… À suivre … VIDEOFORMES 2015 -­‐ 25