Dossier de Presse - Guy Pieters Gallery

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Dossier de Presse - Guy Pieters Gallery
Dossier de Presse
La Galerie Guy Pieters de Saint Paul de Vence présente une exposition majeure
Né en 1928, Arman, de son vrai nom Armand Fernandez,
fut d’abord un peintre abstrait qui signait « Armand », à
la manière dont Van Gogh, son idole, signait « Vincent ».
Jusqu’au jour où sur le carton d’invitation du Micro Salon,
organisé par Iris Clert, par suite d’une erreur typographique,
oublia le “d” de son prénom. « Aucune importance », elle
lui dit, « mon coco, tu es complètement inconnu. Tu as dix
copains qui se souviennent de ton prénom ! La prochaine
exposition, on la fait aussi sous le nom d’Arman, ou on ne la
fait pas.» C’est comme cela que Armand est devenu Arman
: « d’abord à cause de Van Gogh, puis à cause d’Iris Clert »
Arman et le Nouveau Réalisme
Aux côtés de Raymond Hains, Jean Tinguely, Mar tial Raysse ou Daniel Spoerri, Arman - l’enfant naturel de Duchamp et de Schwitters - devint bientôt l’un des fondateurs
du « Nouveau Réalisme ». Sous cette étiquette, le critique d’ar t Pierre Restany fédéra en 1960 ces jeunes
ar tistes qui, en rupture avec la peinture abstraite, prenaient en compte la nouvelle réalité du XXe siècle, à
l’instar des ar tistes pop de l’autre côté de l’Atlantique. Symbole de l’ « envahissement de la production de
masse », l’objet devenait alors le centre de toute création. « Nous avions pressenti la société de consommation », se rappelle Arman. Pendant que Warhol peignait des boîtes de soupe Campbell et autres produits du
quotidien, Arman, lui, forgeait son vocabulaire plastique par un ensemble de gestes plus ou moins destructeurs et iconoclastes.
L’ar t moderne s’est écrit en une suite de phases relativement brèves, dont le déroulement semble dominé
par le jeu des contradictions. A l’hégémonie abstraite des années 50 succède, dans les années 60, avec le
Nouveau Réalisme (plus spécifiquement européen) et le pop ar t (plus spécifiquement américain), le triomphe de l’objet retrouvé, usagé ou neuf, déchet ou trésor.
Le réel du Nouveau Réalisme est celui de « la nature du XXe siècle, technologique, industrielle, publicitaire,
urbaine » (Pierre Restany), réservoir inépuisable d’objets et d’images. Si les Nouveaux Réalistes se démarquent avec évidence des peintres qui dominent alors la scène ar tistique, ils ne sont pas sans référence à des
mouvements antérieurs.
Les Nouveaux Réalistes se sont basés sur la récupération (« déchets », résidus d’affiches publicitaires, …),
usant pour beaucoup de l’accumulation. Leur but est généralement de por ter un avis critique sur la société
moderne au moyen de l’objet, soit en le magnifiant, soit, au contraire, en le réduisant à son expression le
plus simple.
Arman et les accumulations
Les premières « accumulations » (objets quotidiens entassés) et les premières « poubelles », constituées de
rebuts, datent de 1959. Viendront au début des années 60 les objets fracassés (« colères »), découpés («
coupes »), calcinés (« combustions »), noyés dans la résine (« inclusions »), ou encore, dans les années 70,
incorporés dans le béton (« objets armés »). Avec acharnement, Arman les colle, les soude, les cloue sur
des panneaux de bois ou les enferme dans du Plexiglas. « A elle seule, l’œuvre d’Arman est un discours de
la méthode de l’appropriation objective », affirme encore l’inconditionnel Restany. Entre parodie et contestation, humour et révolte, ces séries que le sculpteur continue de décliner se révèlent aux antipodes de
l’esthétique sophistiquée du pop ar t américain.
A la différence de cer tains autres membres du groupe des Nouveaux Réalistes, Arman ne semble pas avoir
contesté la référence insistante de Pierre Restany à la dimension sociologique des œuvres. « Je suis un témoin de mon époque », répétera-t-il. « Ce sont les décharges multiples qui peuvent le mieux renseigner
sur la vie quotidienne d’une société. Même s’il ne suffit pas d’être témoin pour être sociologue et si tel n’est
assurément pas l’objectif d’un ar tiste, il est clair que les recherches d’Arman, au tout début des années 60,
sont une thématisation ar tistique anticipée du programme critique d’une sociologie de la consommation qui
se développera dans les années suivantes. La critique implicite des sociétés contemporaines, en route vers
l’abondance, obsédées de production et qui paraissent sans but ni raisons, sous-tend des prises de position
esthétiques.
L’objet est au cœur de la création armanienne. Les séries sont autant de variations par rappor t à l’objet. Tout
au long de sa vie, Arman s’est intéressé au statut de l’objet et au rappor t que les sociétés modernes entretiennent avec lui par le biais de ses accumulations. Dans ses accumulations Arman utilise le plus souvent des
objets de même type qui sont en même temps nettement différents entre eux, soit par leur couleur, soit par
leur taille, soit même par leur forme.
Le registre sans cesse réinventé de l’accumulation constitue la colonne ver tébrale de la démarche englobante
d’Arman, procédant par étapes et nombreux élargissements, mais aussi interconnexions entre les procédures de polymérisation généralisée (union de plusieurs molécules identiques qui aboutit à un corps nouveau, de poids moléculaire plus élevé) de la production industrielle.
L’exposition rétrospective à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris en 1998 montre, explique Daniel
Abadie, son directeur, « les pièces essentielles qui ont marqué le début de chacune de ces séries, le moment
où naît l’invention ». On y trouve plusieurs Accumulations Renault, sculptures tout en capots empilés, fils
de bougie ou ailes de voiture, vilebrequins soudés, coupes de culasse, feux arrière etc., mis sans réserve à
sa disposition.
Arman représente la France à l’Exposition Universelle de Montréal « Expo 1967 »
avec ses premières accumulations d’éléments d’automobile qui marque le début de
la collaboration avec la Régie Renault, sous l’égide d’Ar t et Industrie, qui s’étendra
sur les deux années suivantes et aboutira à la création de 110 œuvres. Les accumulations créent la surprise. Arman donne en effet un nouveau destin à ce matériel, le
moins poétique qui soit. Soudées, incluses dans le bois ou dans la résine polyester,
les Accumulations Renault parcourent les grands musées européens.
Du point de vue de la procédure dans sa version monumentale, il n’est pas douteux
que le chef-d’œuvre d’Arman dans le champ des accumulations reste à ce jour sa
Accumulation de
collaboration avec les usines Renault à par tir de 1967. Arman réalise au sein de
Renault n° 103
l’usine Renault des assemblages d’éléments d’automobiles dans un mouvement de
cascade. Mais à l’ombre de cette culmination dans l’œuvre, tant en amont qu’en aval, Arman n’a cessé de
revenir au principe de l’ accumulation qui semble être l’épine dorsale des multiples procédures, et ce jusqu’à
imprimer dans l’’histoire de l’ar t de la seconde moitie du XXe siècle une référence conceptuelle et plastique
dont il faudra bien un jour prochain étudier l’influence sur nombre de jeunes sculpteurs contemporains
comme l’anglais Tony Cragg, des américains Jeff Koons, Ashley Bicker ton et bien d’autres. Ils ont de leur coté
privilégié les objets manufacturés neufs.
Dans une interview avec Daniel Abadie Arman affirme qu’il s’est servi « des
choses vraiment bien » de Marcel Duchamp. « Par exemple le Nu descendant
d’un escalier n’est pas la meilleure peinture de l’époque – elle relève d’un certain futurisme- mais c’est quand même un tableau très impor tant. Sa différence
avec le futurisme, c’est qu’il est plutôt dans une séquence à la Muybridge que
dans ce côté mécanique de l’éclatement, qui est propre aux futuristes italiens.
Duchamp est presque le seul ar tiste qui, à l’époque, pensait en termes de
séquence. Avant qu’il ne devienne le père des ready-mades, il avait donc déjà
une position très intéressante. »
Marcel Duchamp, Nu descendant d’un escalier, huile sur toile, 1912
Dans ce tableau de 1912, Duchamp conjugue les influences du cubisme et du futurisme et fait une
référence directe aux recherches
photographiques de Muybridge
et Marey. Ce que tente Duchamp
avec cette œuvre, c’est de traduire
le mouvement au moyen de la peinture ; il décompose le mouvement
et se désintéresse des détails de la
figure humaine qui ne pourraient
figer le mouvement.
Chronophotographie d’Eaweard Muybridge, vers 1880
Cascades
Les cascades, reflet de la société d’hyperconsommation, soulignent le caractère périssable de la société
d’abondance. Dans ces œuvres, Arman, toujours en quête des fétiches de notre société, emploie des objets
qui sont absolument identiques. On peut évoquer son accumulation de fauteuils enchâssés les uns dans les
autres de 1996 (Spinal Cord). Une cascade de fauteuils renverse la situation de l’établi. Ou cet emboîtement de chariots de supermarché enchâssés les uns dans les autres, dégringolant vers le sol comme dans
une descente aux enfers, de 1996 également (Consumer Cascade – La Chute des Courses). Dans ce type
d’accumulation, la position des différents objets est très différenciée, cer tains étant bien ver ticaux et d’autres
presque complètement à l’envers, de telle sor te qu’une très nette différence entre eux est perceptible quant
à leur orientation dans l’espace.
Spinal Cord, 1996, Accumulation de fauteuils en bois et tissu
Il est traditionnel d’opposer aux objets dépréciés et détériorés des Nouveaux Réalistes, les objets rutilants
des ar tistes pop. Sensibilisés au mode d’existence publicitaire de l’objet, ils sont obsédés par le neuf et le
clinquant, par l’emballage et la marque du produit de série. Arman n’a pas attendu l’Amérique pour utiliser
toutes les ressources, neuves et coloriées, des tubes de couleurs et des pièces fraîchement sor ties des usines
Renault. Pour tant, les accumulations en cascade de caddies ou de bicyclettes – version revue et corrigée
de Duchamp – constituent une nouvelle séquence de l’œuvre. Le sens ar tistique et le flair sociologique de
l’ar tiste l’orientent désormais vers les objets de la nouvelle quotidienneté du monde occidental – dernier
état de la modernité ordinaire.
En 1997, Ileana Sonnabend organise dans la galerie newyorkaise la première présentation des « Cascades »
: Les objets coupés et assemblés déferlent sur les murs dans un mouvement en cascade.
Consumer Cascade,1996, © Sonnabend Gallery
Textes :
- Catalogue Arman, galerie nationale du Jeu de Paume exposition du 27 janvier au 12 avril 1998 Edition :
Françoise Bonnefoy, Sarah Clément © éditions du Jeu de Paume, © ADAGP, Paris 1998
- http://www.arman.com/arman-biography-1-fr.html
Exposition du 15 juin au 20 juillet 2014.
La galerie est ouverte tous les jours de 10h à 18h.
Galerie Guy Pieters
52, chemin des Trious - 06570 Saint Paul de Vence
Tél. +33 4 93 32 68 04 - saintpaul@guypietersgallery.com
Arman
Nice 1928 / New York 2005
Repères biographiques et chronologie synoptique
1928
Le 17 novembre, Armand Pierre Fernandez naît à Nice. Son père, Antonio Francesco Fernandez, originaire d’Algérie et de souche espagnole, est arrivé en France en 1922. Sa mère, née
Marie Marguerite (Mar the) Jacquet, est d’une famille de la région de Roanne, à Saint-Mar tin
d’Estréaux. A Nice, Antonio Francesco est marchand de meubles anciens.
1936
Armand découvre les échecs et s’initie à la théorie.
1938
Antonio, peintre amateur, enseigne à son fils les rudiments de la peinture à l’huile et l’initie à
la technique de la photographie. Violoncelliste, il lui donne aussi le goût pour la musique. Ses
premiers tableaux, représentant des paysages urbains de la vie niçoise, sont accrochés et vendus
dans le magasin de son père.
1940-45
Il intègre le lycée du Parc Impérial de Nice.
1946
Au cours Devienne, Arman obtient son baccalauréat de philosophie.
Evénements : Isidore Isou fonde le Lettrisme avec Gabriel Pommerand et lance la revue La
Dictature lettriste. A Paris, création du Salon des réalités nouvelles. Raymond Hains réalise ses
premières photographies abstraites dont L’écorché de Michel-Ange.
1946-1949
Il suit une formation ar tistique à l’Ecole des ar ts décoratifs de Nice.
1947
A l’école de judo de la Police de Nice, il rencontre Yves Klein et Claude Pascal. Tous les trois
entreprennent un voyage en auto-stop à travers l’Europe, puis s’intéressent à l’astrologie et à la
philosophie du bouddhisme zen ainsi qu’à la fraternité de la Rose-Croix.
« Mille neuf cent quarante-sept ; trois jeunes hommes sur un triangle où leurs inquiétudes et
leurs recherches étaient liées : Yves, Claude et moi. Claude épuisait le temps à écouter hurler
les étoiles, presque à côté, je plongeais jusqu’à la patrie sélénite, Yves refusait la nuit pour signer
l’azur et haïr les trous faits par les oiseaux ; c’était l’âge où tous les adolescents veulent posséder
l’univers, nous nous l’étions par tagé, couronnes en têtes et responsabilités reçues ». (Arman,
extrait : Chroniques niçoises. Genèse d’un Musée tome I : 1945-1972)
1948
Arman Fernandez, Yves Klein et Claude Pascal rencontrent à Nice, Louis Cadaux, qui pratique
l’occultisme et l’astrologie. Ce dernier les initie aux Rose-Croix.
1949
Arman quitte Nice pour Paris et poursuit ses études à l’Ecole du Louvre. Il a pour professeur
Bernard Dorival et Jean Cassou. Ces derniers traitent en par ticulier du Paysage français au XIXe
siècle. C’est avec passion qu’il découvre l’archéologie et les ar ts orientaux.
1950
Arman rencontre la musicienne et compositrice expérimentale, Eliane Radigue avec laquelle il
aura trois enfants : Françoise, Anne et Yves. Il fait parallèlement la connaissance de Pierre Restany.
1951
Arman abandonne l’Ecole du Louvre et quitte provisoirement la France pour l’Espagne. A Madrid, il s’adonne à l’enseignement du judo dans une école japonaise Bushido Kwai. Eliane Radigue
donne naissance à leur fille Françoise. A Nice, il rencontre Jacques Lepage, historien d’ar t, critique, spécialiste et défenseur de l’Ecole de Nice et du mouvement Suppor t surface.
Exposition : à l’hôtel Plazza de Nice, Arman présente une série de grandes toiles abstraites.
1952
Arman effectue son service militaire dans un service médical à Fréjus.
1953
A Nice, libéré de ses obligations militaires, Arman épouse Eliane Radigue. Il collectionne ses
premiers objets d’ar t primitif d’Afrique. Apparaissent ses premières peintures réalisées sous
l’influence des peintres Nicolas de Staël et Serge Poliakoff.
Naissance de sa fille Anne.
1953 à 1956
Armand signe ses toiles avec un “d”, dernière lettre de son nom.
1954
Naissance d’Yves, troisième enfant d’Eliane Radigue et d’Arman.
Rencontre avec César.
Expositions : Arman découvre “l’univers merz” de Kur t Schwitters, ses collages et assemblages
à la Galerie Berggruen à Paris. Puis au Studio Facchetti, il s’interroge sur la spatialisation des
peintures de Pollock, réalisées dans la technique du “dripping” (égouttement).
Arman entreprend des compositions avec des empreintes de tampons encreurs, qu’il nomme
Les Cachets en raison de la trace laissée par les objets utilisés. Ces derniers sont réalisés, dans
un premier temps, en noir et blanc, diversifiés par la suite sur des aplats de couleurs.
Arman rencontre Nicolas de Staël lors d’une exposition à l’hôtel Plazza de Nice.
1955
Arman réalise les premiers Cachets et Empreintes, traces d’objets encrés. Sur le marché aux
puces de Nice, il fait l’achat d’un masque Dan de Côte d’Ivoire, qui constitue l’une de ses
premières acquisitions d’ar t primitif.
Expositions : à Londres, première présentation de ses gouaches abstraites avec le Progressive
London Group.
1956
Premières Allures (expression puisée au lexique de la musique contemporaine)
Exposition : Armand, Galerie du Haut-Pavé, Paris.
1957
Arman voyage avec Eliane en Iran, en Turquie et en Afghanistan. A Nice, il rencontre le libraire
Ben. Il visite la Première exposition rétrospective internationale des ar ts d’Afrique et d’Océanie,
au palais Miramar à Cannes.
Expositions : Arman présente la série Les Cachets à la Galerie La Roue, à Paris. A Nice, la Librairie Matarasso organise l’exposition Minuscule, à laquelle par ticipent Arman, Biro, Laubiès,
Maccheroni, Obry et Paul-Armand Gette.
1958
Iris Cler t présente une première exposition d’Arman intitulée Arman les Olympiens. Par erreur,
le car ton d’invitation est imprimé avec le nom Arman, amputant la lettre “d” de son prénom
d’origine. Le peintre décide d’adopter cette or thographe pour signature.
Il inaugure la série Les Allures, à par tir d’objets qu’il trempe dans la couleur et qu’il fait glisser
sur un suppor t afin de collecter les traces de leur passage.
Il crée les premières Colères et réalise le tableau Tant va la cruche.
1959
Arman fait la connaissance du galeriste Daniel Cordier, qui sera le plus solide représentant de
son œuvre. Il réalise les premières Accumulations d’objets de série (Accumulation d’ampoules
de radio) qui inaugurent la notion de répétition et de surplus. Premières Poubelles qui inaugurent, au centre de la civilisation industrielle la notion d’archéologie du présent.
Filmographie : Le service de la Recherche de l’ORTF réalise un film consacré aux Allures
d’objets dont la réalisation est confiée à Jacques Brissot et la musique à Pierre Schaeffer, directeur du Service de la Recherche.
1960
Parutions : Les Nouveaux Réalistes, Pierre Restany, premier manifeste et préambule de
l’exposition prévue à Milan. Sor tie de l’essai Lyrisme et Abstraction (écrit en 1958), Editions
Guido Le Noci.
Expositions : à la Galerie Apollinaire, exposition manifeste organisée par Pierre Restany et intitulée Nouveaux Réalistes. Y par ticipent Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Jacques Villeglé,
Jean Tinguely et François Dufrêne.
Evénement : le 27 octobre, au domicile d’Yves Klein, Pierre Restany fonde le groupe des Nouveaux Réalistes (signature de la déclaration constitutive), en présence de nombreuses personnalités : Arman, Dufrêne, Hains, Yves Klein, Mar tial Raysse, Spoerri, Tinguely et Villeglé. César
et Rotella, invités mais absents, par ticiperont ultérieurement aux manifestations du groupe et
seront rejoints par Niki de Saint Phalle en 1961 et par Christo et Deschamps en 1962.
Mention por tée sur la déclaration constitutive du groupe rédigée par Pierre Restany : «Le 27
octobre 1960, les Nouveaux Réalistes ont pris leur singularité collective. Nouveau Réalisme =
nouvelles approches perspectives du réel».
Expositions : Arman fait le Plein de détritus à la Galerie Iris Cler t, une réalisation qui se présente
comme l’antithèse et la réponse à l’exposition du Vide d’Yves Klein. A cette occasion, il rencon-
tre le peintre new-yorkais Bill Copley. Ce dernier lui présentera à son tour, Marcel Duchamp
lors de son premier voyage à New York. Les œuvres de Rauschenberg sont montrées pour
la première fois chez Daniel Cordier. Arman rencontre les peintres américains, Jasper Johns,
Rauschenberg et Larry Rivers. A Düsseldorf, présentation de l’exposition Arman, à la Galerie
Schmela. Poubelles et Accumulations. Beuys, qui enseigne à la Kunstakademie, visite l’exposition.
1961
Arman réalise les premières Coupes et Colères.
Expositions : A 40° au-dessus de Dada constitue l’exposition inaugurale de la Galerie J. qui
réunit Arman, César, Dufrêne, Hains, Klein, Rotella, Spoerri, Tinguely et Villeglé. Lors de cette
manifestation, Arman fait la connaissance d’Otto Hahn critique d’ar t.
Arman présente une exposition des premières Colères à la Galerie Lawrence.
A Nice, 1er Festival du Nouveau Réalisme. A la Galerie Muratore, sont présentées les œuvres
d’Arman, César, Dufrêne, Hains, Klein, Mar tial Raysse, Rotella, Niki de Saint Phalle, Spoerri,
Tinguely et Villeglé. Parallèlement à l’exposition, est organisée une série d’actions-spectacles
(happenings) par les mêmes ar tistes, chez Jean Larcade à l’Abbaye de Roseland. Arman réalise
une Colère en public en brisant du mobilier Louis XIII qu’il recompose ensuite sur un suppor t
de bois.
Arman expérimente la résine polyester pour la construction de ses Accumulations.
Premier voyage à New York. Arman est invité par Daniel Cordier et Michel Warren et descend
à l’hôtel Chelsea, le lieu de rencontre des ar tistes européens et américains. Dans les couloirs
de l’hôtel, il fait la connaissance d’Andy Warhol. A cette occasion, il rencontre également Allen
Jones, l’ar tiste japonaise Yayoi Kusama, et rend visite à Claes Oldenburg, sur le conseil de Pierre
Restany
Au MOMA, Arman par ticipe à l’exposition The Ar t of Assemblage avec une Accumulation de
masques à gaz intitulés Home Sweet Home. Il rencontre Marcel Duchamp.
Arman présente à la Gallery Cordier Warren, l’exposition Accumulations et Colères.
Filmographie : NBC Rage, filmé par la chaîne américaine NBC, se veut un documentaire sur la
performance collective Colère de contrebasse, réalisée à l’Impasse Ronsin à Paris et autour de
laquelle sont regroupés Arman, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely.
1962
Arman s’initie à la soudure et réalise des Accumulations d’objets en volume. Il réalise également
les premières Coupes d’antiques en régules, à l’instar de La Berezina.
Expositions : Arman par ticipe chez Sydney Janis à New York, à l’exposition New Realists, véritable confrontation entre les ar tistes américains et européens. A cette occasion, il rencontre Roy
Lichtenstein et George Segal. Arman sous-loue un loft à Frank Stella.
En France, il est invité à l’exposition Antagonismes2. L’Objet, organisée par François Mathey, directeur du musée des Ar ts décoratifs de Paris. Arman se rend à Los Angeles, à la Dwan Gallery,
pour préparer avec Kienholz, son exposition d’Accumulations. Il y rencontre le peintre Bruce
Conner. A Antibes, sous la direction du critique niçois Jacques Lepage, Arman par ticipe au premier Festival d’Ar ts plastiques de la Côte d’Azur où il présente une Accumulation de brosses
à dents. Au cours de l’exposition, l’œuvre est piétinée par un visiteur en guise de protestation.
La Galerie Saqqârah, à Gstaad (Suisse), propose deux expositions. La première, en août, est
intitulée Arman-Musical Rage. La présentation est organisée autour de Colères d’instruments
de musiques, dont un piano brisé intitulé Chopin’s Waterloo. La deuxième, Jackson Pollock to
Arman, est montrée en décembre, au Chalet Saqqârah.
Evénements : Dans le magasin Laboratoire 32, Arman rencontre Bernard Venet.
1963
Arman par tage sa vie entre New York et Vence et obtiendra plus tard la nationalité américaine.
Expositions : à la Galerie Sydney Janis, il réalise sa première exposition personnelle. A Venise,
la Galerie Leone organise l’exposition Les Nouveaux Réalistes Y. Klein, Arman, Hains, Raysse,
Rotella.
Evénements : 2e Festival du Nouveau Réalisme organisé par Pierre Restany à la Neue Galerie
im Künstlerhaus de Munich : Arman réalise en public une Colère de violoncelle. Pierre Restany
préface le catalogue par le 3e manifeste du Nouveau Réalisme.
En Allemagne, plus précisément à Essen, Arman dynamite la décapotable blanche, de marque
MG, appar tenant au photographe Charles Wilp. Les assemblages issus de ce “happening” sont
exposés à la Galerie Schmela à Düsseldorf.
1964
Chez Arman, pour la réalisation des Accumulations (depuis 1961), la résine polyester transparente est utilisée comme colle. A nouveau, dans les séries des Inclusions, cette matière transparente s’éver tue comme médium et nous révèle la fixation d’un espace-temps. C’est par coulage
de la résine, qui noie les objets, qu’une nouvelle matière au séchage se fixe dans une masse
compacte. Elle nous révèle une spatialisation translucide, où les formes s’érigent en suspension.
Arman réalise les premières Combustions, à l’instar du Fauteuil d’Ulysse, un titre donné par son
ami Mar tial Raysse qui l’assistait pour cette série. Lors d’un voyage à New York, avec Rober t
Filliou et Daniel Spoerri, il conçoit la performance Ar tist’Key Club.
Evénements : Arman réalise sa première exposition individuelle et muséale, Arman Accumulations, au Walker Ar t Center, à Minneapolis. A Berlin, à la Kunst Akademie, est organisée la
première confrontation d’ar tistes américains et européens. L’exposition est intitulée Pop Ar t,
Neue Realiten. A la Biennale de Tokyo, Arman obtient le Deuxième Prix.
Expositions : au Gemeentemuseum de la Haye s’ouvre l’exposition Nieuwe Realisten qui est
ensuite présentée à Vienne, Berlin et Bruxelles. Par ticipent les peintres Arman, Christo, Deschamps, Dufrêne, Hains, Indiana, Klein, Lichtenstein, Oldenburg, Rauschenberg, Raysse, Rivers,
Rosenquist, Rotella, Spoerri, Tinguely, Villeglé, Warhol et Wesselmann.
A New York, la Galerie Sidney Janis impose définitivement Arman sur la scène américaine.
1965
Expositions : Arman, Daniel Spoerri et Rober t Filliou réalisent l’action Ar tists’Key Club à la
Pennsylvania Station à New York. Des œuvres d’ar t et des objets de récupération sans valeur
sont stockés dans une consigne ; les clés sont vendues à prix fixe et le hasard projette les gagnants. Par ticipent à ce happening : Christo, Niki de Saint Phalle, Warhol, Lichtenstein et Allan
Kaprow. A cette occasion, il rencontre le peintre Rober to Matta avec lequel il se lie d’amitié
1966
Arman réalise les premières Accumulations de tubes de peinture aux pâtes de couleur en éjection et pétrifiées dans la résine polyester et plexiglas. Lors de l’exposition César à la Galerie
Madoura à Cannes, il fait la connaissance de Picasso.
Expositions : rétrospective au palais des Beaux-Ar ts de Bruxelles. A la Allan Stone Gallery de
New York, Arman organise une action, Le Grand Tas des Echanges, conçue autour d’une Accumulation réunissant des objets non vendus, mais échangés avec le public.
Evénements : Arman reçoit le Prix Marzotto. C’est au cours des Experiments in Ar t and Technology à New York, qu’Arman rencontre le compositeur Edgar Varèse, puis John Cage avec
lequel il entretiendra une longue amitié.
Parution : du livre d’ar tiste Cardiogramme, Texte de Jacques Lepage accompagné d’illustrations
et de deux originaux d’Arman. Edition aux dépens d’un amateur.
1966/68
Filmographie : réalisation de Coulées de peinture par Jean Ferrero (Film : 16 mm, durée 20
minutes).
1967 - 1969
En collaboration avec la Régie Renault et sous la rubrique Ar t et Industrie, Arman réalise une
série de 110 œuvres exécutées avec des matériaux et des pièces de série mises à la disposition
du sculpteur par la Régie.
1967
Expositions : pour le pavillon français de l’Exposition Universelle de Montréal, Arman présente
ses premières Accumulations de pièces de voitures réalisées avec la Régie Renault.
Il présente à la Galerie Ileana Sonnabend, à Paris, une série des Combustions (meubles, instruments de musique calcinés commencés en 1964) dont le Piano concer to flamboyant.
A la Galerie des Ponchettes à Nice, Jacques Lepage présente une exposition intitulée Trois Artistes de l’Ecole de Nice (Arman, Yves Klein et Mar tial Raysse).
Arman par ticipe à l’exposition Ecole de Nice, à la Galerie Alexandre de la Salle à Vence, Pierre
Restany préface la publication.
Aux Etats-Unis, Arman enseigne la peinture à l’université UCLA de Los Angeles.
1968
Expositions : à la Documenta IV de Cassel sont invités toutes les tendances contemporaines,
notamment le Nouveau Réalisme avec Arman, César, Hains etc, et le Pop ar t avec Dine, Johns,
Kienholz, Lichtenstein, Oldenbourg, Rivers, Segal, Warhol etc.
Sélectionné par le critique d’ar t Michel Ragon, Arman par ticipe avec Dewasne, Kowalski et
Schöffer à la Biennale de Venise. Il fait construire à Vence, par l’architecte Guy Rottier, un atelier
dans lequel il réalise jusqu’à la fin de sa vie cer taines œuvres monumentales.
Parutions : Aux Editions Planète, Pierre Restany publie Les Nouveaux Réalistes.
Evénements : “Mai 68” en France et en Europe. Arman rencontre l’Américaine Corice Canton.
1969
Expositions : Arman présente à Paris, à la galerie Mathias Fels, une série de pièces anciennes,
et à la galerie américaine Iléana Sonnabend, différentes pièces de 1968. Présentation itinérante
des Accumulations Renault et diverses œuvres au Stedelijk Museum d’Amsterdam, au Musée
des Ar ts décoratifs de Paris, à la Kunsthalle de Berlin, au Louisiana Museum à Humlebaek et à la
Stadtische Kunsthalle de Düsseldorf. Il par ticipe à l’exposition Ar t by Telephone, organisée par
Le Chicago Contempory Ar t Museum.
1969/70
Filmographie : réalisation de Combustions par Jean Ferrero (Film : 16 mm, durée 15 minutes).
1970
Arman réalise les premières Inclusions béton.
1971
Pour ses Inclusions, Arman utilise un polyester à polymérisation rapide (résine synthétique) qui
lui permet d’inclure des déchets organiques. Il réalise ainsi les premières Poubelles organiques.
Parution : du livre objet Passe Temps, texte D’Arman, Edition Rousseau, Genève.
Evénements : Iris Cler t parcour t Paris et l’Europe avec son Stradar t, une camionnette transformée en musée. Arman épouse Corice. Ils auront deux enfants.
Filmographie : réalisation de Coupes de métal par Jean Ferrero. (Film : 16 mm, durée 15 minutes).
1972
Parutions : première monographie sur Arman par Otto Hahn, Editions Fernand Hazan, Paris.
Aux Editions Galerie Mar tano, Italie, sor tie du livre illustré Notre observatoire. Le texte est de
Pierre Restany, les illustrations d’Arman et d’André Verdet et les photographies de Jean Ferrero.
Aux Editions Jean Ferrero, sor tie du Livre-Poubelle, Odor di Femina, texte sur pages froissées
de Jacques Lepage, sous emboîtage plastique conçu et réalisé par Arman.
Expositions : présentation des Colères d’encre à la Librairie-Galerie La Hune. La Mini-Galerie
Carrita organise une action, Ordures au naturel. Arman met en conserve des déchets dans cent
cinquante bocaux Le Parfait qu’il signe et numérote. Il par ticipe à l’exposition officielle, Douze
ans d’ar t contemporain, initiée par le Président Georges Pompidou au Grand Palais. Pour le
jardin du musée de Jérusalem, il réalise l’Accumulation de machines à coudre, Homage to the
Garment District. Il expose au Pavillon français à l’exposition universelle d’Osaka (Japon).
Arman s’initie à l’ar t mar tial du kung fu wu su avec son épouse Corice.
Filmographie : réalisation de Inclusions béton par Jean Ferrero. (Film : 16 mm, durée 15 minutes).
1973
Arman prend la nationalité américaine et devient Armand Pierre Arman.
Parutions : Pierre Restany, monographie Arman, Editions Abrams-Horay, New York. Arman
produit une illustration pour l’ouvrage de Jacques Lepage intitulé Non Lieu - Arman de Henry
Mar tin, Harry N. Abrams Inc.
Expositions : Arman par ticipe à l’exposition L’Estampe Contemporaine à la Bibliothèque nationale à Paris. Présentation à la Galerie Ferrero d’un concept intitulé Arman. Multiples et autres.
Arman installe à la Direction générale de la Régie Renault “deux bas-reliefs de 6 m réalisés avec
des boîtes de culasses sciées, juxtaposées en accumulation les unes à côté des autres comme
des écailles de poisson” (Arman, Ar t Press, octobre 1980).
Evénements : A Nice, Arman par ticipe à l’émission Le Forum des Ar ts, animée par les critiques
d’ar t, André Parinaud et Jean-Jacques Lévêque. L’émission est consacrée à l’école de Nice.
Filmographie : réalisation de White orchid2 par Jean Ferrero. (Film : 16 mm, durée 15 minutes).
1974
Arman installe à la Direction générale de la Régie Renault “deux bas-reliefs de 6 m réalisés avec
des boîtes de culasses sciées, juxtaposées en accumulation les unes à côté des autres comme
des écailles de poisson”. (Arman, Ar t Press, octobre 1980).
Série des Inclusions dans le béton.
Expositions : première rétrospective itinérante d’Arman aux Etats-Unis, Selected Works 19581974, inaugurée au MOCA de La Jolla en Californie. A la Andrew Crispo Gallery, à New York,
il montre une nouvelle série Coupes et Colères prises dans le béton. L’exposition est intitulée
Concrete Lyrics.
A Saint-Paul de Vence, dans la nouvelle galerie d’Alexandre de La Salle, au pied de la Fondation
Maeght, Arman par ticipe à l’exposition inaugurale Ecole de Nice dont il réalise l’affiche. Au Studio Ferrero, Arman réalise l’exposition Hommage à la brocante. Parallèlement, chez Alexandre
de La Salle, il présente Arman, Œuvre gravé.
Filmographie : réalisation de Empreintes Musicales sur papier par Jean Ferrero (Film : 16 mm,
durée 15 minutes).
1975
Expositions : présentation d’une série Objets armés au Musée national d’Ar t moderne de la
Ville de Paris. Arman séjourne durant 2 mois à Vence où il pratique le jeu de go avec la maitre
japonais Isamu Haruyama. De retour à New York expose Conscious Vandalism à la John Gibson
Gallery.
1976
Expositions : Arman par ticipe à Berlin, à l’Académie des Ar ts, à l’exposition Soho Downtown
Manhattan. Il prend par t également à l’exposition Boîtes, organisée à l’ARC II par Suzanne Pagé
et Françoise Chatel.
Filmographie : réalisation de Piano destruction, avec Magne par Jean Ferrero (Film : 16 mm,
durée 15 minutes).
1977
Expositions : au Centre Georges-Pompidou, Arman par ticipe à la manifestation A propos de
Nice, organisée par Ben. Pour l’occasion, il présente l’Accumulation, Bon Souvenir du Cap de
Nice.
1977-1979
Exposition : Arman par ticipe à l’exposition Paris-New York, au Centre Georges-Pompidou.
1978
Arman, Corice et le photographe de mode Dick Avedon, par ticipent à un voyage en Egypte.
Expositions : A la Galerie Beaubourg Arman présente une nouvelle approche d’Accumulations,
des hauts-reliefs fixés au mur. Il les nomme Tapisseries. L’exposition est intitulée Arman - L’Age
de fer et ses mouvements.
1979
Parution : Pierre Restany, L’autre face de l’Ar t, Editions Galilée, Paris.
Expositions : Arman par ticipe à la 3e biennale de Sydney qui se tient à la Ar t Gallery of New
South Wales. L’exposition, à laquelle sont associés 15 pays, est intitulée European Dialogue. A la
Galerie Ferrero présentation de l’exposition Arman-Eclisses et chutes d’atelier.
Arman et Corice voyagent en Chine.
1980
Expositions : à Berlin, Arman par ticipe à l’exposition Nice à Berlin-Idée, Concept et Objet. Au
Japon, lors d’un séjour à Nagoya, il réalise un ensemble d’Accumulations d’outils.
Parution : dans la revue Ar t Press du mois d’octobre, ar ticle de Catherine Millet consacré à
Arman.
1982
Naissance de sa fille Yasmine Valentine.
Arman collabore au monstre architectonique de Tinguely, intitulé Le Cyclop.
Expositions : à Nice, Arman, Œuvres récentes, Galerie Sapone. Il par ticipe à la rétrospective Les
Nouveaux Réalistes 1955-1965, organisée par la ville de Nice. Au Stedelijk Museum d’Amsterdam,
il par ticipe à l’exposition Attitudes/Concepts/Images 60’80. Rétrospective itinérante d’Arman,
La Parade des objets, 1953-1983, au Kunstmuseum de Hanovre, au Hessisches Landesmuseum
de Darmstadt (RFA), au musée de Tel Aviv, à la Kunsthalle de Tübingen, au musée d’Antibes et
au musée de Dunkerque.
Evénements : dans le parc du domaine de Jouy-en Josas, lieu de la future fondation Car tier, Arman commence la réalisation de la sculpture monumentale, Long Term Parking, un monument
d’un volume de plus deux mille tonnes et d’une hauteur de dix-huit mètres. L’œuvre est constituée de soixante automobiles aux couleurs vives et incluses dans du béton.
1983
Expositions : La Parade des objets, 1953-1983, première grande rétrospective en France organisée au musée Picasso à Antibes. Poursuite de la rétrospective au musée de Dunkerque.
Pour la commémoration de la mor t de Picasso, le musée d’Antibes passe treize commandes à
des ar tistes contemporains, dont trois protagonistes issus du groupe du Nouveau Réalisme :
César, Arman et Mar tial Raysse. Arman réalise l’Accumulation, A ma jolie, une œuvre constituée
de trente guitares, pièce unique fondue en bronze et exécutée à Antibes.
A la Galerie Beaubourg est présentée l’exposition Arman’s Orchestra.
1984
Expositions : dans le cadre inaugural du Centre national d’Ar t contemporain de la Villa Arson
à Nice, est organisée l’exposition Ecritures dans la peinture. Arman présente l’Accumulation de
tambours de machine à laver. A Paris, chez Ar tcurial, est présentée la collection Arman BijouxViolons.
Parutions : La revue Cimaise publie un tiré à par t, intitulé Arman, comprenant un texte du critique américain Ted Castle.
Evénements : à Paris, le Ministre de la Culture, Jack Lang, remet à Arman les insignes de Commandeur des Ar ts et Lettres. Au Palais de l’Elysée, le 14 juillet, est inaugurée la sculpture A la
République, œuvre monumentale en marbre de Carrare et bronze, d’une hauteur de trois mètres constituée de deux cents drapeaux. A New York, à la Marisa del Rey Gallery, est présentée
l’exposition The Day After, constituée de Combustions d’un salon complet de style Louis XV,
fondues en bronze. La Galerie Beaubourg présente The Day After à la FIAC.
Parution : Arman, de Jan van der Marck, Editions Abbeville, New York.
1985
Evénements : dans les jardins d’Acropolis, à Nice, Arman livre la sculpture Accumulation, Music
Power, commandée par la Ville de Nice.
A la gare Saint-Lazare, installation d’une commande de deux Accumulations en bronze d’une
hauteur de sept mètres. La première, constituée d’horloges, est positionnée dans la cour du Havre et s’intitule L’Heure de tous. La seconde, Consigne à vie est constituée de valises et installée
dans la cour de Rome. Au Lincoln Center à New York, présentation de l’œuvre monumentale
Rostropovitch’s Tower, constituée d’une Coupe de violoncelles. Il réalise, pour l’Opéra-comique
de Paris, les décors de L’Heure espagnole de Maurice Ravel, un spectacle mis en scène par JeanLouis Mar tinoty.
Expositions : à Marseille, en collaboration avec Léo Castelli et Bryers, la Galerie L’ARCA organise la manifestation New York, New Ar t, Now-Arca, à laquelle par ticipent Arman, Venet,
Chia, Clemente, Fetting, Carl Andre, Christo, Dine, Johns, Judd, Kelly, Kosuth, Lewitt, Lichtenstein, Noland, Oldenburg, Rauschenberg, Rosenquist, Serra, Stella, Warhol et Wesselmann. A
Paris, Arman par ticipe au bilan de la création, sous le titre Ar t et Industrie. A l’occasion une
exposition est présentée au Musée des Monuments français, le Palais de Chaillot. Il s’expose au
Louisiana Museum Humlebaeck et au Palais des Beaux-Ar ts de Bruxelles. Exposition itinérante
au Walker Hill Center, Seoul (Korea) et rétrospective au Seibu Museum of Ar t à Tokyo (Japon).
1986
Arman se rend au Japon à l’occasion de son exposition à la Fuji Television Gallery à Tokyo. Il
travaille à Slices of Liber ty, à l’occasion du centenaire de la Statue de la Liber té.
Evénements : décès d’Iris Cler t. Arman par ticipe à Nice Acropolis, à l’Hommage à Iris Cler t. Il
réalise l’Accumulation, Por trait robot d’Iris Cler t, qui fait la couver ture du catalogue.
1987
Naissance de son fils Philippe – Alexandre.
Evénements : Arman inaugure les Transculptures, un concept puisé des Coupes mêlées aux Accumulations. Il réalise à Grasse, Le Jardin des délices pour la parfumerie Fragonard. L’œuvre est
composée d’anciens alambics industriels en cuivre. Inauguration du Musée d’Ar t moderne de
Saint-Étienne.
Parutions : Bernard Lamarche-Vadel, Arman, Editions de La Différence, Paris. Liliane ThornPetit, Por traits d’ar tistes, Editions Serpenoise, Bruxelles. Arman illustre un livre pour enfants
intitulé Trio à cordes, Editions GKM Siwer t Berström, Suède.
Expositions : présentation à la Galerie Guy Pieters à Knokke-Heist de l’exposition Arman couleur. Présentation à la Galerie Ferrero d’un concept intitulé Arman-Rythmes et couleurs. Arman
réalise, à l’Orangerie de Genève, pour l’exposition Arman-Picasso, une sculpture Hommage à
Picasso ou Vénus à la guitare.
1988
Lors d’une car te blanche à l’Opéra de Paris, Arman présente Désordres lyriques, un spectacle
réalisé par Michel Béretti sur une musique de Georges Aperghis. Au musée d’Ar t contemporain
de Nîmes, il crée un environnement monumental qu’il nomme Pinceaux piégés. L’installation est
constituée de panneaux composés avec des brosses de peintre prises dans leurs traces lors d’un
parcours de couleurs acryliques. Arman réalise sur scène à Pékin, à l’invitation de Jean-Louis
Mar tinoty, Beijing Quar tet n° 1, pendant l’exécution du Quatuor à cordes n° 16 de Beethoven
par l’orchestre de l’Opéra de Paris, devant les dignitaires chinois indignés et une salle enthousiaste. L’œuvre est ensuite vendue aux enchères par Sotheby’s, dans le cadre du projet “Marco
Polo, Save the Great Wall of China”.
Expositions : Arman par ticipe à l’exposition Marcel Duchamp et l’avant-garde depuis 1950, au
musée Ludwig, à Cologne, ainsi qu’à l’exposition Nouveau Réalisme 1957-1962, à la Zabriskie
Gallery de New York. A Paris, la Galerie 1900-2000 organise une exposition intitulée ArmanŒuvres, 1961-1986. A la Galerie Beaubourg, est inaugurée une nouvelle série intitulée Peintures
87-88 (Pinceaux piégés).
Filmographie : Arman : the Ar tist’s Vision, réalisation David Howard, distribution Visual Studies.
1989
« I am a born-again painter ». Il met au point la série Shooting Color, une sor te de “dripping”,
peintures réalisées au sol par des éjections de couleur sor ties du tube par écrasement du pied.
La couleur, dans les choix de camaïeux, se projette avec éclat sur une structure organisée et
agencée par des objets tranchés ou explosés, telle la série de découpes d’instruments à cordes
Stradivarius. Il réalise la série Inclusion Accumulation, composée de porcelaines de Chine cassées
et recomposées dans des rythmes alternatifs donnant une impression aux limites du cinétisme.
Expositions : un ensemble d’œuvres intitulé Arman, Linear t 89, est présenté à la Galerie Guy
Pieters à Linear t (Gand). A la Galerie Beaubourg, présentation d’une série intitulée ArmanShooting Colors.
Arman par ticipe à la manifestation itinérante L’Ecole de Nice et ses mouvements, organisée conjointement par le Musée d’Ar t moderne et d’Ar t contemporain de Nice. La sélection s’expose
au John and Mable Ringling Museum à Sarasota, au Bass Museum of Ar t de Miami-Beach et au
musée des Beaux-Ar ts de Taïwan. Il est présent à la Biennale de sculpture de Monte-Carlo.
Evénements : Au Palais de l’Elysée, le Président François Mitterrand remet à Arman les insignes
de Chevalier de la Légion d’honneur.
1990
Expositions : Arman par ticipe à l’exposition Blau : Farbe der Farne, au Heidelberger Kunstverein à Heidelberg. Dans le cadre de la 44e Biennale de Venise, Arman est représenté dans
l’exposition organisée à La Peggy Guggenheim Fondation, La France à Venise de 1948 à 1988.
La Galerie GKM présente à la FIAC, un environnement constitué d’un ensemble d’Inclusions,
intitulé Fragment de Chine.
Il procède à la réalisation des séries intitulées : Dir ty Painting, Color Scales et Under the Skin,
dans lesquelles les objets s’entremêlent à des couches de couleur stratifiées. Il réalise la sculpture monumentale Rêves de calandres pour la firme automobile BMW.
Parution : catalogue raisonné Arman Estampes, Jane Otmezguine et Marc Moreau, Editions
Marval, Paris.
1991
Arman crée la série des sculptures en bronze Atlantis. Le résultat indique des effets de concré-
tion dus à une longue immersion.
Expositions : sont présentées à Lyon, pour la première Biennale, Traction Avant, Traction Après,
ainsi qu’une composition de vélos intitulée Philémon et Baucis. Il réalise, pour La Fuji Télévision
Gallery à Tokyo, une série de Por traits de musiciens organisée et individualisée en Accumulations d’instruments en situation. A Paris, présentation de l’exposition intitulée Bétons, à la
galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois. The Museum of Fine Ar ts de Houston présente
une impor tante rétrospective du travail d’Arman, l’exposition ira l’année suivante au Brooklyn
Museum de New York et à l’Institute of Ar ts de Detroit.
1992
Arman réalise l’Accumulation, Les Gourmandes, une sculpture d’une hauteur de quatre mètres
structurée par l’assemblage d’une centaine de fourchettes en bronze. En Mar tinique, il réalise
un monument commémorant l’abolition de l’esclavage, une Accumulation intitulée Larmes de
fonte.
Exposition : Arman expose un concept intitulé Archéologie du futur, Galerie Beaubourg, Paris.
Parution : des entretiens d’Otto Hahn avec Arman : Arman Mémoires accumulées, Editions
Belfond, Paris.
1993
Arman commence la série des déclinaisons autour du tableau La Nuit étoilée de Vincent Van
Gogh. Les œuvres sont traitées avec des brosses de peintre de toutes les tailles qui inscrivent
sur le suppor t, dans leur course folle avec la couleur, un graphisme d’un lyrisme envoûtant.
Expositions : le Château-Musée de Cagnes-sur-Mer présente une exposition de peintures. Parallèlement, la Galerie Beaubourg, à Vence, expose les premières Accumulations de collections,
sculptures constituées d’objets rares positionnés en système d’étagère.
Parution : monographie Arman, x de Pierre Cabanne, Editions de La Différence.
1994
Expositions : présentation de la série La Nuit étoilée à la Galerie Beaubourg. Au muséo internazionale delle Ceramiche de Faenza, en Italie, présentation de l’exposition Arman : La Céramica
di Arman.
1995
Il achève la série Money Queens, Accumulations et Inclusions de différentes coupures de monnaie dans un buste de femme en résine.
Evénements : Arman est promu Grand Officier des Ar ts et Lettres. Il inaugure à Beyrouth (Liban) l’Accumulation monumentale, Hope for Peace, Espoir de Paix, une œuvre d’une hauteur
de trente-deux mètres. Elle est constituée de quatre-vingt trois chars de combats piégés dans
six mille tonnes de béton. A Paris, il décore pour l’hôtel Lutétia, une suite qui por te son nom.
Expositions : Arman présente à l’Espace For tant de France, situé à Sète, l’Hommage à Monsieur
Teste (série de Transculptures). Présentation de la série La Nuit étoilée à la Galerie Reflex, à
Amsterdam, et aux Ace Contemporary Exhibitions de Los Angeles.
A l’occasion du 2e courant d’ar t de Deauville, présentation de la première exposition des photographies réalisées par Arman.
Parution : Album Arman préfacé par Tita Reut, Editions Area.
1996
Evénements : présentation de la collection d’ar t africain d’Arman au Musée des Ar ts africains,
océaniens et amérindiens de La Vieille Charité à Marseille, puis au Musée des Ar ts africains et
océaniens à Paris. L’exposition est intitulée Arman et l’ar t africain. A cette occasion, il réalise
pour La Poste un timbre dont “le premier jour” a lieu à La Vieille Charité. Il réalise une nouvelle série intitulée Trésors cachés, constituée d’Accumulations de timbres-poste scellés dans le
béton.
Exposition: à la Sidney Janis Gallery, à New York, présentation de Les Interactives, sculptures en
bronze ar ticulées représentant des dieux grecs et romains. Par des manipulations, le public a la
possibilité d’ouvrir et de découvrir l’intérieur de la sculpture en creux.
1997
Expositions: première présentation d’œuvres de la série des Cascades à la Galerie Ileana Sonnabend de New York. Les objets coupés et assemblés déferlent sur le mur dans un mouvement
en cascade. Présentation des Trésors cachés, à la Galerie Enrico Navarra, à Paris.
Filmographie : la cinéaste Dominique Rimbault produit le documentaire, Arman, por trait d’un
sculpteur, auquel par ticipe Pierre Restany.
1998
Evénements : Pendant 5 ans, Arman était le President of the New York Chapter of Ar tists for
Amnesty International. Dans le cadre d’une manifestation organisée par Amnesty International
et pour protester contre l’oppression des intellectuels dans cer taines par ties du monde, Arman réalise en public l’Hommage à Hypatia. L’action se construit autour d’une Accumulation de
livres destinés au pilon et sciés en deux. Il crée la nouvelle série de peintures en immersion Nec
mergitur. Les objets découpés en par tie sont montés comme ensevelis dans un magma irisé de
couleur à l’huile et à l’acrylique, tel Le Siège d’Eurydice. Parallèlement, il commence les séries
Fragmentations, constituées d’éléments d’objets coupés et assemblés. Il réalise une série de
bronze à l’échelle humaine, por trait ironique de Lénine, intitulé Variations sur un Lénine. Arman
travaille sur un projet de sculpture pour le constructeur automobile Ferrari.
Expositions: rétrospective itinérante organisée par Daniel Abadie à la galerie nationale du Jeu
de Paume à Paris, puis, à l’étranger en Israël, au Por tugal, au Brésil, en Allemagne, en Chine et
en Espagne.
A la Galerie Trigano, à Paris, présentation d’une série Variation sur un Lénine.
Parution: à l’occasion de l’exposition du Jeu de Paume, sor tie de la monographie Arman, accompagnée des textes de Daniel Abadie, William Rubin, Umber to Eco et Raymonde Moulin.
2000
Expositions: A Paris, présentation de l’exposition intitulée Fragmentation (installation de motocyclettes fragmentées suspendues à des chaînes) à la galerie Georges-Philippe et Nathalie
Vallois. Rétrospective itinérante de l’exposition thématique, La traversée des objets, et des
livres illustrés d’Arman au château de Villeneuve de Vence et, parallèlement, à la chapelle des
Pénitents Blancs. Présentation au couvent des Cordeliers à Paris, d’une série d’installations caractérisant 20 siècles d’ère chrétienne, exposition intitulée Vingt stations de l’objet. Il par ticipe
à l’exposition D’après l’antique, au musée du Louvre, puis à Isea 2000, dans l’amphithéâtre de
l’Ecole des Beaux-ar ts, à une action-présentation d’Instruments à gonds.
Parutions: Il y a lieux - l’album d’Arman et Arman la traversée des objets de Tita Reut, Editions
Hazan, Paris.
2001
Expositions : Passage à l’acte, rétrospective organisée au MAMAC à Nice. Reprise de l’exposition
La traversée des objets dans le cadre de la Biennale de Venise, puis à Miami, au Boca Raton.
Réorganisation de l’exposition Vingt stations de l’objet au musée Picasso d’Antibes. Présentation
de la série Sandwich Combos à la Marlborough Gallery de New York.
Parution: Chroniques niçoises, Genèse d’un Musée, tome II, Editions Nice-Musée.
2002
Expositions : présentation de ARMAN L’AFRICAIN, Galerie Bernard Dulon à Paris et
d’Africarmania, Arman et l’Afrique, Galerie Beaubourg à Vence. Exposition Dix mots pour Arman, Galerie Sonia Zannettacci à Genève. Présentation Les cycles de la vie à la Galerie du
Théâtre d’Esch, au Luxembourg, puis la Galerie Anne Lettrée à Paris.
2003
Expositions : à la Marlborough Gallery de New York, exposition intitulée A Survey 1954-2002.
Au Museum of Contemporary Ar t de Téhéran, en Iran, exposition monographique intitulée Arman. Il présente Le plein de l’ar t à la Galleria Fonte d’Abisso, Milan.
Parution : Arman ou l’irréalité des choses, Tita Reut, Editions Gallimard, Paris.
2004
Expositions : nouvelle série de peintures intitulées Serious Painting présentée à la Marlborough
Gallery de Madrid et de Monte-Carlo. Présentation de l’exposition armanarmé à l’Historial de
la Grande Guerre, à Péronne, dans la Somme. Présentation au théâtre de la Photographie de
Nice de quatre-vingts photos d’Arman tirées de l’ouvrage, Il y a lieux - l’album d’Arman.
Parutions : sor tie de la monographie Arman Inclusions, textes de Tita Reut, chez l’éditeur CUDEMO à Bordighera, en Italie.
2005
Le samedi 22 octobre, Arman décède à New York. Le mercredi 16 novembre, sur le parvis du
MAMAC un hommage est rendu à l’ar tiste par Jacques Peyrat, Maire de Nice. Le mercredi 30
novembre, la Ville de Vence organise à son tour un hommage.
2006
A Paris, le 12 janvier, la Galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois organise l’exposition Arman
No Comment (Hommage à Arman).
A l’occasion de l’hommage rendu par la Côte d’Azur à Arman, le 23 juin, le Château Sainte
Roselyne en collaboration avec la Galerie Guy Pieters présente l’exposition Hommage à Arman.
La Ville de Nice organise au MAMAC, à par tir du 30 juin, l’exposition Subida al cielo. La Ville de
Cannes inaugure au Centre d’Ar t La Malmaison, le 7 juillet, Arman (1928 – 2005 )- Les inédits,
collection Jean Ferrero.
2007
Expositions: Photographs Friends à la French Institute alliance française à New York (du 18 avril
au 15 mai 2007 avec le catalogue et des textes de Tom Bishop, Ronald S. Lauder, Agnes Gund,
Ralph Gibson et Frank Stella. Polychromes à la Imago Gallery, Palm Deser t en Californie (du 24
novembre 2007 au 6 janvier 2008).
2008
Expositions: Représentation par la Galerie Daniel Templon à la Foire de l’ar t de Chicago du
23 au 28 avril 2008. Arman – Peintre chez Connaught Brown à Londres du 18 mai au 19 juin
2008. Le Jour d’Après à la Galerie Helly Nahmad de New York. The Flowers of Evil Still Bloom
à la Galerie Cueto Project. Arman: Le Jour d’après à la Galerie Helly Nahmad de New York
(novembre et décembre 2008).
2010
Expositions: Rétrospective Arman au Centre Georges Pompidou à Paris du 22 septembre 2010
au 10 janvier 2011. Look again à la galerie Marlborough de Chelsea du 13 janvier au 13 février
2010 et La Petite Exposition à Vecchiato Ar t Galleries, Padova 25 février.
2013
Arman: Cycles, Paul Kasmin Gallery, New York du 28 février au 6 avril
2014
Exposition “Cascades” à la galerie Guy Pieters, Saint Paul de Vence