en bre f - Département d`information et de communication

Transcription

en bre f - Département d`information et de communication
V O L
V I I I ,
C I T É
N o 6
L e
U N I V E R S I T A I R E ,
C A P - R O U G E ,
Q U É B E C ,
Entente avec Coke ou Pepsi
Volte-face du
recteur
Amélie Deschênes
Cité universitaire — Le recteur François Tavenas s’engage à respecter la
volonté de la population étudiante sur la possible entente avec Coke ou
Pepsi, si la CADEUL et L’AELIÉS établissaient un cadre de décision qui
permet d’obtenir une représentation adéquate des étudiants de la cité
universitaire.
L
ors d’une entrevue téléphonique avec L’EXEMPLAIRE, le
recteur a souligné qu’il était
sensible aux préoccupations des étudiants. «L’Université a toujours été
un modèle de relation avec les étu-
diants et nous avons toujours eu
l’habitude de respecter l’opinion de
la CADEUL et de L’AELIÉS», a-til affirmé en précisant qu’il souhaitait voir cette association se poursuivre.
Durant la fête de l’Halloween, même les citrouilles et les fantômes
hésitent entre Coke ou Pepsi quand vient le temps de se désaltérer...
S A I N T E - F O Y ,
1 9 9 9
S I L L E R Y
Forêt Montmorency
Route laboratoire
Au cours des derniers jours et
alors qu’il rencontrait une soixantaine d’étudiants opposés à cette
entente, le recteur a souligné
qu’on lui avait attribué à tort certains propos. «On fait dire ce
qu’on veut à qui l’on veut», a-t-il
lancé. Selon lui, la propagande
des dernières semaines a encouragé les étudiants à penser que le
vice-recteur au développement,
Marc Trudel, et lui-même
tenaient des discours contradictoires.
C’est avec cette contradiction en
tête que les étudiants se sont mobilisés dans la salle du Conseil de
l’Université.
«Ils
voulaient
entendre M. Tavenas assurer qu’il
respecterait la position des étudiants et ils ont entendu ce qu’ils
voulaient entendre», a déclaré
Mathieu Dumont, un étudiant présent.
Nicolas Bussière
Nicolas Bussière et Steeve Merc i e r
Forêt Montmorency — Le Site expérimental routier de l’Université
Laval (SERUL) a mis de l’avant le projet de construire une route dans le
Parc des Laurentides pour l’automne prochain. Cette route, d’une longueur d’un kilomètre, permettra aux étudiants de la Faculté des
sciences et de génie de bénéficier d’un lieu privilégié pour faire des
études sur le comportement des routes.
«C
e site, divisé en quatre parties, offre un potentiel de
recherche exceptionnel. Les infrastructures en construction seront à la fine pointe et proposeront des projets de
recherche intéressants», a souligné Guy Doré, professeur en géotechnique routière à l’Université Laval et initiateur du projet.
Subventionné en grande partie par la Fondation canadienne en
innovation (FCI) et le ministère de l’Éducation, le projet est évalué à
750 000 $. Il a pour but d’augmenter les connaissances techniques
sur le comportement et la réaction des routes face aux dures intempéries du Québec. Mais le SERUL veut aussi, à travers ce projet,
donner la chance aux étudiants-chercheurs de profiter d’un véritable
laboratoire extérieur.
«La construction de la route laboratoire permet de marier le génie
civil et le génie forestier, a affirmé pour sa part Luc Lebel, professeur
en opération forestière à la Faculté de foresterie et de géomatique.
M. Lebel croit également que le projet a pour but de régler des problèmes d’ordre économique, environnemental et sécuritaire.«En
effet, le projet permettra de développer de nouvelles techniques de
construction qui seront mieux adaptées aux conditions environnementales dans lesquelles les chemins seront construits», a-t-il ajouté.
Pour Martin Flammand, étudiant à la maîtrise en génie civil, ce projet permet d’acquérir une expérience enrichissante. «Les routes d’exploitation forestière auront une meilleure qualité et c’est important
car la quantité de ces routes au Québec est grande», a-t-il déclaré.
université
page 3
o c t o b r e
Rappelons qu’il y a une dizaine
de jours, M. Tavenas avait affirmé
vouloir réaliser cette entente, peu
importe l’opinion des étudiants.
Au forum lavallois, il y a deux
semaines, M. Trudel avait déclaré
qu’il n’irait pas à l’encontre de la
position des étudiants. Toutefois, la
semaine précédente lors du caucus
des associations étudiantes, plus de
la moitié des étudiants croyait que
le recteur ne tiendrait pas compte
de la volonté des étudiants dans la
négociation d’une éventuelle entente entre l’Université et l’un des
géants du cola.
Lyne Pineault
2 7
page 5
c u l t u r e
page 7
page 11
R
2
égional
Nouveaux cinémas à Québec
Cinéplex Odéon mise gros
C’
Karine Lacoste
Québec — La corporation Cinéplex Odéon a misé gros avec ses projets
de mégacomplexes cinématographiques à Sainte-Foy et à Beauport.
est du moins ce que croit
Sylvain Gilbert, co-propriétaire du cinéma Lido
à Lévis. «L’achalandage moyen des
cinémas représente actuellement
entre 15 % et 18 % seulement de
leur capacité», a-t-il expliqué. Selon
M. Gilbert, les projets des compagnies de cinéma seraient beaucoup
trop gros compte tenu de la population de la région de Québec.
De plus, selon M. Gilbert, les gens
qui fréquentent les salles de cinéma
auront peut-être une façon bien différente de dépenser leur argent d’ici
quelques années. «Ce n’est pas évident que les gens vont aller au cinéma encore pendant 10 ans au rythme
actuel», a-t-il avancé.
Josée Otis
La construction du complexe cinématographique à Beauport a débuté
la semaine dernière au même endroit où était situé le ciné-parc. Pas
moins de 3932 sièges seront disponibles dans le nouveau cinéma qui
comptera 16 salles.
La compagnie Odéon a d’ailleurs
réajusté son tir au cours des derniers
mois quant à l’envergure de son projet à Sainte-Foy. «Ce cinéma était le
plus gros projet de Cinéplex, du
moins au Québec. Il devait y avoir
24 salles, mais on a décidé de le
réduire à 14 salles», a mentionné
Domenic Cancara, directeur de salle
au Cinéplex Odéon à Brossard.
Rappelons que deux
en cours pour la corporation Cinéplex Odéon.
Un cinéma de 16 salles
sera
construit
à
Beauport, là où se trouvait l’ancien ciné-parc.
Il doit ouvrir ses portes
en juillet 2000. L’autre
complexe, qui comptera 14 salles, serait situé
près de l’autoroute
Duplessis, à Sainte-Foy.
Famous Players a également un
projet de construction juste à côté
de celui de Cinéplex Odéon à
Sainte-Foy. Mais chez Famous
projets sont Players à Québec, on ne voulait
émettre aucun commentaire à propos de la
Odéon investira construction de ce comau total 35 M $ plexe.
dans le
nouveau
cinéma de
Beauport.
Le Cinéplex Laurentien et
le Cinéma des Galeries de
la Capitale seront également touchés par l’arrivée
des nouveaux complexes.
On songe par ailleurs à y
présenter des films à rabais et en versions originales.
Anna Lero u x , d i re c t rice des
c o m mu n i c ations au Cinéplex
Odéon, croit que les salles de
cinéma à Québec sont dépassées.
«Les nouvelles salles de
C i n é p l ex Odéon seront très
modernes, avec des sièges ultrac o nfortables, le son numérique,
le dernier cri quoi», a - t - e l l e
lancé.
Région Chaudière-Appalaches
Trois églises
Eau contaminée
restaurées
Du côté du cinéma Le Clap, le
seul cinéma indépendant à
Québec, on ne semble pas craindre
l’arrivée des nouvelles salles. «On
ne prend pas nos décisions par rapport aux projets des mégacomplexes», a souligné la rédactrice en
chef du magazine Le Clap,
Stéphanie Bois-Houde.
en bref
L’avenir
de la presse
alternative
Sylvie Audy
Québec — L’eau potable de plusieurs municipalités de la région de
Chaudière-Appalaches serait contaminée, depuis quelques années, par le
nitrate dans les eaux souterraines.
S
elon Benoît Gingras, médecin
conseiller en santé environnementale, les concentrations
naturelles de nitrates dans les eaux
souterraines sont normalement inférieures à un milligramme par litre
d’eau, ce qui ne serait pas le cas
pour la région de ChaudièreAppalaches. Dans les municipalités
de Saint-Gervais et de SaintCharles-De-Bellechasse, les quantités de nitrates seraient souvent supérieures à 10 mg par litre d’eau.
Selon le Dr Gingras, les nitrates
sont entraînés vers les eaux souterraines par l’infiltration de la pluie
ou par la fonte des neiges, augmentant les risques de contamination au
printemps et à l’automne.
«Dès que l’on a plus d’un milligramme de nitrates par litre d’eau,
on peut parler de contamination», a
expliqué M. Gingras. Il a par
ailleurs indiqué qu’avec une quantidistribution
ors du 25e anniversaire du journal «Droit de parole», la question de l’avenir de la presse alternative à Québec a été évoquée. Des
médias communautaires et alternatifs se sont entendus pour travailler
en collaboration, afin d’assurer la
survie de la presse alternative.
Selon eux, cette presse joue un rôle
que les autres grands médias ne
peuvent se permettre, en raison de
leurs attaches commerciales. (S.R.)
L
té excessive de plus de 10 mg de
nitrates dans l’eau potable, il y a surtout des risques d’intoxication pour
les nourrissons de moins de 6 mois.
Risques de contamination
L’ingestion d’une importante
quantité de nitrates pourrait provoquer le coma et même la mort dans
certains cas. Cependant, aucun cas
d’intoxication grave n’a encore été
signalé à la Régie régionale de la
santé et des services sociaux de
Chaudière-Appalaches.
Diane Fo rg u e s , d i re c t rice
générale du Conseil régional de
l’environnement en ChaudièreAppalaches (CRECA), croit que
la meilleure solution est de
sensibiliser les gens et de les
inciter à faire analyser les eaux
souterraines deux fois par année,
comme pour les eaux de surface.
Le Front
commun devant
le Parlement
E
Lyne Pineault
L’église Saint-Jean-Baptiste recevra 330 000 $ pour effectuer des
travaux de maçonnerie. Le ministère de la Culture et des
Communications injectera au total plus de 5 M $ pour la restaura tion de lieux à caractère religieux. Trois églises de la région de
Québec pourront effectuer des travaux de réfection. (G.G.)
nviron
200
syndiqués
membres du Front commun
FTQ-CSN-CEQ de la région de
Québec et de ChaudièreAppalaches ont manifesté devant
le Parlement la semaine dernière, à
l’occasion de la reprise des travaux
de l’Assemblée nationale. Les
manifestants tenaient à dénoncer la
lenteur dans leurs négociations
avec le gouvernement. (C.G.)
Cité universi taire : B o n e n f a n t , C a s a u l t , D e Koninck, Desjardin s, PEPS, Vachon. Ville de Québec : É d i f i c e d e la Fa brique , La Tribune,
L e S a c r i l è g e , L e ba l d u L é z a r d ; S a i n t e - F o y : L e C a c t u s , C é g e p d e S a i n t e - F o y , L e C l a p , C a f é A u T e m p s P e r d u . S i l l e r y : F a k s C a f é .
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
R
Commerces de prêts sur gages
3
égional
Hors contrôle
listes d’articles, mais l’Office n’a
aucun contrôle», a ajouté M. Préaux.
Vi rginie Moff e t
Québec — La police de Québec et l’Office de la protection du
consommateur (OPC) ont présentement très peu de contrôle sur la
vingtaine de commerces spécialisés dans les prêts sur gages à Québec.
«L
a loi est trop permissive pour les prêteurs sur
gages», a indiqué le
relationniste de la police de
Québec, Danny Simard, lors d’un
entretien
téléphonique
avec
L’EXEMPLAIRE.
Les commerçants spécialisés dans
le prêt sur gages, également appelés
regrattiers, sont pourtant tenus, à
chaque semaine, de fournir aux policiers de la ville de Québec une liste
des articles qui se trouvent dans leur
magasin. «Ces listes ne sont d’aucune utilité, car elles peuvent être falsifiées», a expliqué M. Simard.
Selon le substitut du procureur
général aux actes criminels, Jacques
Gauvin, un comité est présentement
en train d’étudier le cas des commerces qui font des prêts sur gages.
À l’OPC, l’agent d’information
Jean-Jacques Préaux a affirmé qu’il
est très facile pour un prêteur sur
gages d’ouvrir un commerce. «La
seule condition à remplir est d’acheter un permis d’acquisition au coût
de 226 $», a-t-il indiqué.
«D’autres contraintes peuvent être
imposées par les municipalités,
comme l’obligation de fournir des
Mauvaise réputation
La mauvaise réputation des prêteurs sur gages vient du fait qu’ils
sont souvent accusés de vendre de la
marchandise volée. «Nous recevons
des appels à chaque semaine de personnes ayant retrouvé des articles
volés chez un regrattier», a affirmé
Danny Simard.
Pour sa part, le propriétaire de
Consigne Plus, Roland Mailhot,
se défend de contribuer à la vente
d’articles volés. «C’est souvent
moi qui se fais voler parce que je
me fais saisir un bien par la police alors que je ne savais même
pas qu’il s’agissait d’un article
volé», a-t-il expliqué.
Descente au club échangiste
en bref
Josée Otis
Une vendeuse de Presto
Comptant, qui a préféré conserver
l’anonymat, a indiqué qu’elle
n’acceptait aucun produit dont le
numéro de série est illisible.
«Lorsque nous avons des doutes
quant à la provenance des biens,
nous préférons ne pas les acheter», a-t-elle ajouté.
Le fonctionnement des comm e rces qui font du prêt sur
gages, comme Instant Comptant,
consiste à acheter d’un particulier un article de valeur. Le taux
d’intérêt imposé par le commerçant est généralement de 22 %,
mais va rie d’un commerce à
l’autre.
Compétitions culinaires internationales
Contrôler les moeurs 200 chefs au menu
— Élise Bénard
Jour de l’An
des riches
S
i vous envisagez de changer de
millénaire dans un restaurant
chic de la région, assurez-vous
d’avoir un portefeuille bien garni.
En effet, si vous avez l’intention de
souper au Château Frontenac, c’est
une facture de 595 $ qu’on vous
demandera de régler. Au restaurant
l’Astral du Loews Le Concorde, un
dîner gastronomique de sept services vous sera servi pour la
somme de 250 $. (A.C.)
Centre de jour
pour sans-abri
L
a ville de Québec investira
300 000 $ pour la création
d’un centre d’accueil pour les
sans-abri qui fréquentent le Mail
Saint-Roch. La future démolition
du toit du Mail est la raison principale de l’installation de ce
«centre de jour». (P.R.)
Christine Savoie
Julie Marc o u x
Québec — La descente policière au Super Club Privé, la semaine
dernière, serait un moyen subtil pour imposer un contrôle social sur la
sexualité des individus.
Québec — Plus de 200 chefs venus de 13 pays se sont affrontés pour la
seconde édition des compétitions culinaires internationales de la Coupe
des Nations, du 21 au 24 octobre au Centre de foires. Québec est la seule
ville en Amérique du Nord à présenter un tel événement.
«Ce qui est défini comme immoral
oilà ce qu’a déclaré Élise
Bénard, sexologue, lors au sens de la loi est déterminé selon
d’un
entretien
avec ce qu’une société veut établir en
terme de moeurs», a
L’EXEMPLAIRE.
Mme
pour
sa part souligné
Bénard croit par ailleurs
Danny Simard, relationLe club
que «l’échangisme est
une pratique généraleéchangiste de niste au Service de police de la ville de Québec.
ment adoptée par des
Québec
adultes consentants qui
regrouperait
M. Simard a précisé
choisissent cette forme
500 membres. que les policiers sont
de sexualité».
tenus d’agir envers quiconque commet un
«Or, avec les descentes
policières dans les clubs échan- crime relié aux moeurs. C’est ce qui
gistes, un message est envoyé explique l’intervention policière au
comme quoi cette pratique est inac- Super Club Privé ainsi que celle surceptable, légalement et morale- venue au club échangiste montréalais, l’Orage, au mois de mars.
ment», a-t-elle ajouté.
«L’Orage met à la disposition de ses
m
embres des chambres privées. Au
C’est d’ailleurs sur cette question
de moralité que porteront les accu- Super Club Privé, il n’y a aucune
sations envers le tenancier du club pratique de la sorte», a ajouté l’avocat d’Éric Bernier, Me Jean Petit.
échangiste, Éric Bernier.
V
«C
’est très valorisant
pour la ville. Ça amène
du monde et c’est
excellent pour tous les restaurants et
hôtels de la région de Québec. L’an
dernier nous avons reçu 11 000 visiteurs alors que nous en avons
accueillis plus de 15 000 cette
année», a affirmé la responsable des
relations publiques, France Lavoie.
En plus des compétitions gastronomiques de vins, de cidres et de
bières, 150 exposants ont fait découvrir leurs produits et leurs nouveautés au public.
De la raclette au gibier en passant
par le saké et le porto, les amateurs
de dégustations ont été nombreux.
«Je suis venu pour élargir mes
connaissances des bières impor-
tées», a souligné un étudiant en
médecine dentaire, Jean-François
Parent.
Prestigieux concours
Neuf compétitions ont été présentées lors de ce concours. «Il y a des
compétitions individuelles et en
équipe où chaque chef doit composer un mets à partir d’un panier surprise», a précisé un professeur d’hôtellerie, Richard Giguère .
Chaque pays a dû débourser environ 40 000 $ pour participer à ce
concours. La plupart ont réussi à
trouver des commanditaires pour
financer leur participation. Le
Maroc, qui était de la compétition
l’an dernier, n’a pu se présenter,
faute d’argent.
À tous les étudiants de l’Université Laval
*sur présentation de votre carte étudiante...
-15 %
Sur les produits sauf sur
appareils-photos, lunettes,
jumelles et téléscopes
Sur les services de développements photos et diapos, de laminage, etc...
Service 1heure-noir et blanc
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
Place de la Cité - 656-6309
-10 %
Service 1heure-diapositives
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
4
U
niversité
Billets de contravention sur le campus
Simulation des travaux de l’ONU
Sainte-Foy
40 Lavallois à N.Y.
empoche le magot
Yannick Gagnon
Cité universitaire — Une quarantaine d’étudiants de l’Université Laval
participeront à une simulation des travaux des Nations Unies au siège de
l’organisation à New York du 18 au 22 avril 2000.
L’
A s s o c i ation pour la
simulation des Nations
Unies de l’Unive rs i t é
L aval (ASNUUL) rep r é s e n t e ra
l’Université pour une neuvième
année consécutive au National
Model United Nations. Cette
conférence annuelle est la plus
importante simulation des travaux des Nations Unies. Plus
d’une centaine d’universités dans
le monde seront présentes.
Les délégués de l’Unive rs i t é
L aval proviennent majori t a i rement de la Faculté des sciences
s o c i a l e s , mais également de
médecine, de droit et de physique. Les candidats sont choisis
en fonction de leur rendement
académique et de leur connaissance de l’anglais.
Lyne Pineault
Jean Sébastien Grégoire
Selon
la
présidente
de
l’ASNUUL,
Mme Ya n n i ck
Mondy, cette simulation est une
Cité universitaire — Les sommes qui proviennent des contraventions
de stationnement émises sur le campus de l’Université Laval vont
directement dans les coffres de la Ville de Sainte-Foy.
L
a police de Sainte-Foy a
refusé d’indiquer le total
des sommes amassées
grâce aux billets de stationnement sur le campus mais le
lieutenant Élian Bourque a toutefois estimé que près du quart
des contraventions de la ville
sont émises sur le campus.
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
Cette
activ i t é
implique des coûts
Plus d’une
Cette activ i t é , q u i
substantiels. Env i ro n
regro u p e ra plus de
centaine
26 000 $ sont néces3 000 part i c i p a n t s ,
d’universités saires à la participavise avant tout à repré- dans le monde
tion de l’ASNUUL au
senter le plus fidèleN ational
Model
seront
ment possible la réaliUnited Nations. Même
présentes.
té des débats onusiens.
si quelques subve nLes étudiants dev ro n t
tions du gouvernement
se mettre dans la peau
sont ve nues amort i r
des délégués officiels
les coûts, il reste encoet entamer des négociations pour re un écart important à combler.
la défense des intérêts du pays «Nous espérons recueillir encore
qu’ils représenteront.
quelques subventions du secteur
privé. Évidemment, nous allons
Attribution du pays
organiser des activités de financement comme la vente de chanL’attribution du pays se fait en dails notamment», a conclu Mme
fonction de la lettre de présenta- Mondy.
porte-voix
attendant que la dernière minute
soit écoulée», s’est insurgée
Mélanie Levasseur, une étudiante à temps partiel.
Le règlement sur le stationnement et la sécurité routière a
été modifié en 1996 pour donner juridiction aux agents de la
Ville de Sainte-Foy sur le camL’absence de vignettes de sta- pus. Le directeur du Service
de
tionnement et les voitures qui ont s é c u ri t é - p r é vention
l ’ U n ive rsité Lava l ,
écoulé le temps perGuy Vézina, a confirmis dans les aires de
Le quart des
mé que les tâches des
parcomètres constituent les infractions contraventions agents de l’université
ne concernent pas la
les plus fréquentes. Le
émises à
montant des contra- Sainte-Foy sont s é c u rité ro u t i è re ni
les stationnements.
ventions varie de 30 à
données sur le
135 $, en plus des
campus.
Prix du
frais administratifs
permis élevé
payables à la cour
municipale.
Selon
Le prix élevé du stationneGilles Noël, relationniste à la Ville
de Sainte-Foy, «l’argent des ment à l’Université Laval, soit
contraventions sert à payer les de 329 $ par année pour un
agents de stationnement et à permis de catégorie 1, pourrait
défrayer les coûts administratifs». expliquer le nombre important
d ’ i n f ractions
émises.
À
Certains fautifs déplorent par l’Université de Sherbrooke, il
ailleurs l’arrogance des agents en coûte 150 $ de moins
de stationnement. «Quand je annuellement pour un permis.
sors de mes cours, l’agent attend Les étudiants de Trois-Rivières
à côté de ma voiture avec son ne déboursent quant à eux que
billet d’infraction déjà écrit en 60 dollars par année.
ex p é rience fo rt enri ch i s s a n t e
pour les étudiants. «Il s’agi t
d’une chance extraordinaire que
de pouvoir éch a n ger au sein
d’une plate-forme de communic ation comme celleci», a-t-elle expliqué.
tion soumise au comité organisateur, du nombre de participants et
de la performance de l’équipe
lors des simulations antérieures.
«Cette année, nous espéro n s
obtenir les États-Unis. Compte
t e nu du fait que l’ASNUUL
représentait le Royaume-Uni l’an
dernier, nous croyons que nos
chances sont bonnes», a expliqué Mme Mondy.
Attaque au Coke!
C
hapeau ! Chapeau au petit groupe d’étudiants qui a su mettre
un peu de piquant à la reluisante et feutrée inauguration du
pavillon Palasis-Prince la semaine dernière. Un étudiant s’est
approché de la tribune d’honneur, «armé» d’une bouteille de Coke,
pour ensuite se faire montrer la sortie. Mais que Messieurs-les-décideurs-fiers-d’avoir-dépensé-21,5 millions ont dû être effrayés par une
telle violation du protocole!
C’est rafraîchissant d’apprendre que des étudiants aient essayé de se
faire entendre par d’autres moyens que les caucus, conseils, tables
rondes, forums et autres tribunes officielles qui pullulent sur le campus
de l’Université Laval. Message reçu: on ne veut pas du privé, ni d’ententes d’exclusivité. Une bouteille de Coke a suffi. Ces bonnes gens se
sont épargnées un monologue au caucus des associations. Lorsque les
recours aux moyens traditionnels de se faire entendre ne viennent pas à
bout de la rigidité de l’autorité, il faudrait peut-être penser à faire dans
le moins orthodoxe. C’est plutôt rare ici et je porte également le chapeau. On passe des mois à s’entretenir dans des assemblées, à «réunir
autour d’une table les différentes parties impliquées», à «remettre la
négociation à une assemblée spéciale» ou à «soumettre le projet du
projet qui sera évalué lors de la prochaine date-butoir suite à laquelle
des décisions seront prises», etc. Ça ne bouge pas.
On devrait apprendre un peu des Français pour qui la «manif» est un
sport national. Il n’est pas ici question d’un appel à la violence ou au
désordre public, mais à l’action, à un certain militantisme qui pourrait
peut-être remuer les Tavenas et autres prestigieux ambassadeurs à la
pensée stérile.
Philippe Hébert
en bref
Surfacturation:
rapport prochain
L’
enquête de l’ombudsman sur
la surfacturation des étudiants
des cycles supérieurs sera rendue
publique d’ici une dizaine de jours.
L’Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrits aux études
supérieures (AELIÉS) a déposé, il y
a deux semaines, une plainte officielle contre l’administration de
l’Université Laval en raison d’une
augmentation imprévue de 226 $
des frais scolaires pour les étudiants
des cycles supérieurs. (A.K.)
Plus de femmes
au Groupe Gai
L
e Groupe Gai de l’Université
Laval reste méconnu de la
population étudiante, selon Éric
Martin, conseiller au sein du groupe. Le record d’assistance aux
récents groupes de discussion n’a
été que de 29 personnes. Le
Groupe Gai a toutefois connu
cette année une hausse de participation féminine. (M.-H. C.)
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
U
Recherche universitaire
780 M $ du fédéral
Québec — Le gouvernement fédéral compte investir 780 M $ dans la
création de 2000 chaires de recherche universitaire.
e programme est avant février prochain, vise également à
tout une réponse aux maintenir les chercheurs canadiens
demandes répétées des au pays. «Nous souhaitons avant
centres de recherches universi- tout instaurer des conditions favorables à la recherche et éviter ainsi
taires», a précisé Gérard
l’exode de nos cherDufour, adjoint ministécheurs à l’étranger», a
riel au Cabinet de Gilbert
Le
projet
sera
pour
sa part souligné
Normand, Secrétaire d’ÉM.
Normand.
tat aux sciences, à la
voté lors du
recherche et au dévelop- budget fédéral
La mise en oeuvre de
pement. C’est par le biais
en février.
ce programme se fera par
du
programme
des
l’intermédiaire
d’un
«Chaires d’excellence en
groupe de travail comporecherche du XXIe
siècle» que le gouvernement fédé- sé de représentants des universités,
ral compte investir dans la de la fonction publique fédérale
ainsi que des trois conseils subvenrecherche universitaire.
tionnaires de recherche. La particiÉviter l’exode des cerveaux pation des provinces au groupe de
travail ne serait pas exclue, «cela
Le projet, qui devrait être voté dépendra de leur bon vouloir», a
lors du prochain budget fédéral en ajouté M. Dufour.
«C
L
a salle multimédia du pavillon
Desjardins porte désormais le
nom d’amphithéâtre HydroQuébec en reconnaissance au don
de 4 M $ fait à l’Université Laval.
Ce don sera notamment destiné à
l’attribution de bourses d’excellence en sciences de la santé, en
sciences pures et appliquées, ainsi
qu’en sciences humaines et
sociales. (T.C).
L’avenir du Maroc
L’
Université Laval a invité
Abdelkader
Lecheheb,
ambassadeur du Maroc au Canada,
pour une conférence sur le thème
«Le Maroc face aux défis du nouveau
millénaire».
Selon
M. Lecheheb, la globalisation des
échanges monétaires et l’émergence d’une nouvelle économie sont les
principaux défis de son pays. (S.L.)
d’opinion à Laval
L’octroi des chaires se fera, pour
chaque université, dans une proportion à peu près équivalente à la
part de financement qu’elles reçoivent des conseils subventionnaires.
Le recteur de l’université Laval,
François Tavenas, voit d’un oeil
favorable les éventuels investissements fédéraux. Selon M. Tavenas,
ce programme permettra à
l’Université de hausser son niveau
de compétitivité.
Globalement, le recteur soutient
toutefois que le financement des
universités doit devenir une priorité
pour les deux paliers de gouvernement. M. Tavenas souhaite ainsi
une augmentation des transferts du
fédéral aux provinces dans le
domaine de l’enseignement postsecondaire, de même qu’un réinvestissement massif dans l’éducation
de la part de Québec.
Nouveauté au service de placement
Amphithéâtre
Hydro-Québec
Un webzine
Modalités d’octroi
P a u l - Yanick Laquerre
en bref
5
niversité
Cybergestion d’entreprise
Thomas Cluzel
Cité universitaire — Les étudiants de l’Université Laval auront maintenant
la chance de diriger, à partir de janvier 2000, la première entreprise d’entraînement virtuel au monde.
es stagiaires admis à ce pro- tion proposée par l’Université est
jet pourront en effet vivre un milieu de recrutement avantaune véritable expérience geux, une sorte de laboratoire» a-tprofessionnelle en milieu d’entre- elle souligné.
prise, conforme à la réalité, à l’exStage crédité
ception de la production et des
transferts d’argent. Le service de
Ce stage en entreprise d’entraîplacement de l’Université Laval
nement virtuelle débu(SPLA), en collaboration
t
era en janvier 2000. Il
avec Québectel et Les
sera crédité, non rémulogiciels de marque Inc.,
va recréer ces entreprises Les étudiants néré et d’une durée de
15 heures par semaine
de manière virtuelle de
assureront la pendant un trimestre. Il
sorte que les étudiants en
gestion des est accessible à partir
assureront eux-mêmes la
entreprises.
de la deuxième année
direction et la gestion
du premier cy cl e. Il sera
directement sur le camnotamment
possibl e
pus.
aux étudiants d’assurer
Pour Line Lagacé,coordonnatrice le soutien logistique nécessaire à
des activités de l’entreprise d’en- l ’ o rga n i s ation d’une mission
traînement virtuelle, chaque parte- internationale ou encore d’effecnaire y trouve son compte. «Pour tuer les recherches préliminaires
les entreprises marraines, la forma- au développement d’un cédérom.
L
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
Sylvain Merle
Shannie Ladouceur
Cité universitaire — Un nouveau média est né à l’Université Laval. Néo
est le premier magazine universitaire d’opinion du campus et il est sur
Internet depuis le 18 octobre dernier.
C
onçu par deux étudiants du Département d’information et de
communication, David Manise et Éric Legallais, Néo
(http://neo.com.ulaval.ca) est un journal d’opinion électronique entièrement rédigé par des étudiants des différents départements de l’Université Laval. Quotidiennement, le webzine publie un
article d’opinion réalisé par l’un de ses 17 journalistes.
Pas de ligne éditoriale précise
Selon Éric Legallais, les journalistes de Néo sont libres car aucune ligne éditoriale est imposée. «Internet a toujours permis la libre
expression et nous avons voulu exploiter ce côté-là en faisant l’analyse de l’information», a-t-il expliqué.
Tous les sujets d’actualité peuvent être traités sur le site Néo.
«On ne voulait pas se spécialiser dans un domaine en particulier.
On préférait être plus général, c’est plus intéressant pour tout le
monde», a exprimé Éric Legallais. Chaque article d’opinion est
accompagné d’un espace pour la réplique des lecteurs. M.
Legallais a expliqué qu’il ne s’agissait pas de débats en direct,
mais plutôt d’un babillard où l’on peut présenter son point de
vue.
Néo vient du mot néoténie qui, selon le dictionnaire Le Petit
Robert, signifie: «Propriété, temporaire ou permanente, des formes
larvaires au cours du développement d’un organisme». David
Manrise et Éric Legallais font un rapprochement conceptuel entre
la néoténie et les étudiants. «L’analogie que nous faisons c’est que
les étudiants, à cause de leur développement scolaire et professionnel, ne sont jamais totalement développés, un peu comme des
larves», a expliqué M. Legallais.
Pour les fondateurs, Néo est un outil pédagogique intéressant
puisqu’il offre aux étudiants une approche journalistique différente
des autres journaux sur le campus et des cours du département de
communication.
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
0
6
pinion
éditorial
point de vue
Rien de commun dans le Front
L’argent...toujours l’argent
Le Front commun n’est peut-être pas un adversaire aussi coriace qu’il le laisse croire. Lorsque les
dirigeants d’une équipe n’ont plus le soutien de leurs
joueurs, on change de stratégie ou on change les
membres de la direction. Les chefs du Front commun pratiquent un syndicalisme désuet qui date de la
Révolution tranquille. Une convention collective ça
se négocie à la table, pas dans la rue. Ils ne veulent
pas perdre leurs acquis et surtout pas quelques jourLes négociations estivales menées dans le dossier
nées de salaires. Il n’y a plus grand chose de
des infirmières ne tenaient lieu que de
commun dans ce Front. Chacune des cenréchauffement pour le gouvernement. Le
La seule chose trales est obsédée par certaines clauses
match le plus important allait se tenir à
qui peut
propres à ses membres et non à l’ensemble
l’automne avec les employés du secteur
sauver le
du Front. Les sous-syndicats sont complètepublic. Mais cette partie préparatoire a tellement impressionné les joueurs adverses
Front commun, ment divisés sur les moyens de pressions à
que ceux-ci battent déjà en retraite. Même
c’est l’union. utiliser. Les chefs syndicaux n’ont, quant à
eux, plus rien en commun.
si les combats de cet été furent féroces, ils
en ont valu le prix : les dividendes appaLa fin de la manche approche et le Front commun
raissent encore plus positifs que l’aurait souhaité le
a deux prises contre lui. Les joueurs devront se ser«joueur-entraîneur» Bouchard. La grande majorité
rer les coudes et aller affronter le lanceur adverse. À
s’est prononcée contre la mise en action du plan mis
de l’avant par le Front commun, soit le débrayage de ce rythme, l’équipe du Front commun ne se rendra
même pas au premier but. Une équipe formée à la
24 heures et la grève générale illimitée au plus tard
dernière minute, même avec plusieurs joueurs
le 18 novembre.
étoiles, ne peut venir à bout d’un adversaire qui préComment la partie patronale peut-elle espérer plus pare sa formation depuis longtemps. La seule chose
qui peut sauver le Front commun, c’est l’union. Pour
de latitude et de soutien de la part de ses fidèles
l’instant, la seule chose qu’ils ont en commun, c’est
employés? Il faut dire que le gouvernement provinla peur de l’équipe de première position qu’ils
cial a le beau jeu. Il peut voter une loi pour mettre
affrontent. Les secondes s’égrainent et la partie
des bâtons dans les roues des syndiqués et favoriser
s’achève...
le patron, c’est-à-dire lui-même. L’omnipotence du
gouvernement est sa meilleure arme. Le coup du
Olivier Bo
«juge et partie», ça marche à toutes les fois.
L
e Front commun a peur. La majorité des
415 000 syndiqués membres du Front commun craint les représailles que pourrait lui
imposer le gouvernement advenant la mise en action
de moyens de pression trop lourds, tels un débrayage
ou une grève. Le gouvernement Bouchard a réussi à
mettre l’adversaire en déroute.
A
vez-vous déjà porté attention aux publicités des Caisses
Desjardins qui font croire au public qu’il sera servi comme
un roi en faisant affaires avec elles. Pourtant, le mouvement
Desjardins se prépare à une restructuration qui éliminerait 900
emplois. Drôle de paradoxe de promettre à la fois un excellent service et une diminution considérable d’employés.
Les membres du conseil d’administration de la Confédération des
caisses Desjardins n’ont certainement pas pris le temps de remarquer le véritable service que l’on accorde aux clients aux comptoirs.
Bien sûr, on fait l’éloge de la carte de guichet pour effectuer nos
transactions, mais lorsqu’elle est défectueuse, on est vraiment mal
pris. On doit attendre dans une longue file d’attente semblable à
celle des heures de pointe. Le conseil d’administration ne semble
pas prendre conscience de l’impact de sa décision sur le service à la
clientèle, en particulier pour les personnes âgées. Desjardins fait
déjà assez de profits pour éviter de tels inconvénients. On prétexte
que la réorganisation du système permettra de rester dans la compétition. Et puis quoi encore? C’est dans des situations comme celleslà que l’on remarque dans quelle société capitaliste nous vivons. Il
semble que c’est plus logique de couper le personnel en dernier
recours, à l’occasion de problèmes financiers sérieux, mais pas avec
un actif pareil.
De plus, mettre 900 personnes au chômage n’améliorera pas la
situation, au contraire. Par exemple, l’indice de chômage à Maria,
en Gaspésie, est de 25 %. Imaginez les conséquences de l’abolition
de 34 postes sur 49 au siège social. Leur économie va subir un dur
coup. Avec les coupures importantes prévues, d’autres régions
comme l’Abitibi vont être touchées. En fait, l’ensemble du Québec
devra se débrouiller avec une décision du mouvement Desjardins
qui risque de produire plus de mal que de bien.
ssé
Marie-Ève Brillan
j’en dis
Grabuge publicitaire sur le campus
L’Exerciseur emmerdeur
I
l est 1h15 du matin et je suis devant la télévision à me demander
si je vais pleurer ou rire. Pourquoi? Parce que j’ai devant les
yeux une merveilleuse info-publicité sur une magnifique machine: «L’Exerciseur, performateur, endurcisseur» appelez-la comme
vous voulez, moi je vais l’appeler l’Emmerdeur.
Et qui anime cette connerie? Une sculpturale blonde de 5’9
implantée, liposuccionnée et collagènée de la tête aux pieds. Et que
dit cette belle enfant? Que le super Emmerdeur est le miracle de sa
vie... Bien, le miracle à mon avis, c’est qu’elle se soit rendue à cet
âge, après toutes ces interventions. Évidemment ce n’est pas tout.
On nous montre ensuite, des splendides déesses de la mer en bikini
qui n’ont bien sûr aucune graisse, aucune cellulite et pas la moindre
minuscule varice. Alléluia l’Emmerdeur! Où est-ce qu’on s’en va?
D’après moi cette maudite machine fonctionne autant que la machine à voyager dans le temps! Si vous voyez ce que je veux dire...
On fait rêver les gens ordinaires. C’est bien de vouloir se mettre en
forme et se sentir mieux dans sa peau, mais moi ce que je dénonce,
c’est la fausse représentation, le manque d’honnêteté des info-publicités face aux téléspectateurs. Trop, c’est comme pas assez. Le juste
milieu, ça existe. Je ne suis pas contre les machines à exercices car je
pense que s’entraîner est essentiel. Mais le problème, c’est de nous
faire croire qu’en utilisant leur merveilleux Emmerdeur, on va devenir
aussi parfaits que leurs superbes créatures qui n’ont fait que des exercices chez leur chirurgien plastique! C’est rire du monde! «Quand on
se regarde on se désole, mais quand on se compare on se console».
Cette nuit-là, j’ai séché mes pleurs!
Annie Bouchard
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
7
D
’un bout à l’autre de la planète, de nombreuses inquiétudes ont été soulevée
propos des aliments «high-tech». Plus souvent qu’autrement, ceux-ci sèment la
panique dans les assiettes. Qu’en est-il exactement? Ouvrons l’œil!
Organismes génétiquement manipulés
L’étiquetage
D
ifficile de reconnaître les aliments transgéniques. Que ce soit au restaurant, dans votre
tablette de chocolat préférée, dans la crème glacée ou dans les petits pots pour bébé, les organismes
génétiquement modifiés (OGM) peuvent être présents,
mais difficiles à détecter. Pour en être certain, il faudrait
pratiquement tout étiqueter, car du champ à l’assiette,
de nombreuses transformations sont possibles.
Maudit par les uns, réclamé par les autres, il n’en
demeure pas moins que l’étiquetage suscite de
grandes controverses. Au Canada, cette pratique est
volontaire puisqu’il n’existe aucune règle à ce sujet.
Aux États-Unis, rien n’est étiqueté par peur d’une
discrimination envers les produits destinés à l’exportation. Le Brésil et plusieurs pays européens demeurent plus prudents et limitent au maximum les OGM
sur leur territoire.
Greenpeace Québec considère pour sa part l’étiquetage de ces produits comme une exigence minimale. «Le droit du consommateur est complètement
bafoué parce qu’il ne peut choisir. On devrait même
retirer des tablettes tous les produits susceptibles de
contenir des OGM», a indiqué la directrice, Johanne
Filion.
Péril dans l'assiette
Q
ui aurait pensé qu’il existerait un jour des
tomates résistantes au froid grâce à un
gène de poisson, une pomme de terre
résistante aux «bibittes à patates», du canola et des légumes résistants aux insectes,
aux virus et aux herbicides?
Il est bien loin le temps où les cultivateurs engraissaient leurs récoltes uniquement avec du fumier. Voilà qu’aujourd’hui
les chercheurs peuvent aider les plantes en
leur transférant des gènes qui ne se retrouvent pas dans la nature. Le patrimoine
génétique de nombreux organismes
vivants a volontairement été transformé au
cours des dernières années.
Mis au banc des accusés pour leur menace possible sur la santé et l’environnement,
les organismes génétiquement modifiés,
communément appelés OGM, font peur aux
consommateurs. On les appelle même aliments
Frankenstein ou mutants, c’est tout dire.
Situation des OGM au Canada
S
anté Canada est responsable de l’homologation des aliments transgéniques au pays. Depuis
1994, 42 produits génétiquement modifiés
ont ainsi été autorisés à la commerc i a l i s at i o n .
Leur utilisation
connaît un essor prodigieux. Selon les données de l’Union des producteurs agricoles
(UPA), les cultures de maïs transgéniques
au Québec ont atteint 10% en 1998
alors que celles de canola oscillaient
de 30 à 50%.
L’analyse des conséquences à
long terme des OGM est souvent remise en question.
Pourtant, Santé Canada
affirme qu’il n’y a aucun
p ro bl è m e. «On prend
tout le temps nécessaire pour déterminer
l’innocuité des OGM.
Il n’y a pas de limite
de jours, ça peut même prendre des mois»,
a expliqué Lyne LeSage, agente aux
communications de l'organisme.
«D’après les études réalisées, les
aliments modifiés génétiquement n’ont pas vraiment de
conséquence sur la santé»,
reconnaît pour sa part
Claude Grenier de
L’équipe de L’ E xe m p l a i re
ADRESSE ÉLECTRONIQUE: Exemplaire@com.ulaval.ca
TÉLÉCOPIEUR: (418) 656-3865
SITE WWW: http;//exemplaire.com.ulaval.ca
ABONNEMENTS: 20$ pour 11 numéros
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
Les risques qui demeurent en suspens
suscitent toutefois l’inquiétude chez
plusieurs groupes de défense des
consommateurs. Au Québec, le
gouvernement ne semble pas
s’être interrogé véritablement
sur la question afin d’établir
des politiques fermes à ce
sujet.
L’UPA ne sait pas
sur quel pied danser.
Un an après la parution de son document
d’observations sur le génie génétique en agriculture, «l’UPA n’a pas vraiment de position
arrêtée. On est toujours en pleine période de
réflexion», a souligné Sylvain Rheault, du service des communications à l'UPA. Du côté de
Greenpeace Québec, la directrice Johanne
Filion croit qu'«on est allé drôlement vite pour
mettre les OGM sur les tablettes avant qu’ils
aient fait leurs preuves».
Pour ou
contre?
L
e débat n’est toutefois
pas terminé sur les
risques des manipulations génétiques. L’utilisation
des semences transgéniques est
une alternative intéressante à
celle des pesticides sur le plan
de la rentabilité des cultures et
de la santé humaine, selon
Chantal Bouchard de la
Fédération des producteurs de
pommes de terre du Québec.
Chercheur et professeur au
département de phytologie de
l’Université Laval, Dominique
Michaud fait confiance aux
OGM. Il admet pourtant qu’il y
a des répercussions potentielles, autant pour les humains
que pour les insectes et les animaux qui y sont exposés.
Journal école des étudiants en journalisme. Son contenu n’engage en rien la responsabilité du Département d’information et de communication. Dépot légalBibliothèque Nationale du Québec, 1994, Adresse D.I.C., C.P. 4120, Pavillon Louis-Jacques Casault, Cité universitaire, (Québec), local 3832, G1K 7P4. Tél (418)
656-2131 poste (8942). Fondateur Jacques Guay; Éditeur Jean-Claude Picard (5224); Adjoint à l’éditeur Mario Fraser (8942); Rédacteur en chef Marc
Gendron (8957); Secrétaires de rédaction Mathieu Prud’Homme et Anne-Lise Toly (8956); Administratrice Marie-Éve Brillant (4513);Éditorialiste en chef
Stéphane Lemieux (8956); Maquettiste Mélanie Morneau (8952);Caricaturiste Nicolas Martin; Dossiers Olivier Bossé (8952); Photographie Lyne Pineault,
Virginie Lapointe, Sylvain Merle et Émilie-Girard-Ruel (8957); Actualité Sophie Mercier, Jean-Nicolas Aubé, Josée Otis et Dominic Villeneuve, (8959); Université
Mélanie Loubier, Annie Bouchard, Phillipe Hébert et Jean-Sébastien Grégoire (8958); Culture Émilie Kohlmann, Marie-Hélène Cliche, Luc Lévesque et Karine
Simard (8960); Sports Yannick Godin et Mathieu Berger (8960); Science et technologie Patrice Rousseau et Alexandre Fiset (8956); Économie et consommation Christine Arbour et Daniel Ferland (8956); Conception de la maquette typographique: Marco Dubé et François Baron du Studio Graphiskor; Imprimeur
Imprimerie Québécor, 470, 3e avenue, Centre Industriel, St-Romuald, Tirage 1000 copies
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
S
8
cience et
Thanatopraxie
T
echnologie
La mort vous
va si bien!
Heure normale ou avancée
Pourquoi changer?
François Chabot
Sainte-Foy — Encore une fois, nous devrons reculer d’une heure tous nos
cadrans et horloges cette fin de semaine. Contrairement à ce que l’on
pense souvent, le changement d’heure n’a pas été établi pour économiser
de l’énergie, mais plutôt pour des raisons de société.
D
es études réalisées par
Hydro-Québec ont prouvé
que changer l’heure n’apportait pas d’économie d’énergie
significative. «Peu importe que le
chauffage et l’éclairage fonctionnent davantage le matin ou le soir,
cela ne fait que déplacer la période
de consommation d’énergie. Il n’y
a aucune économie véritable», a
expliqué Claire Trépanier, agente
aux relations publiques chez
Hydro-Québec.
Jérôme Plantevin
La trousse du parfait thanatopracticien!
Jérôme Plantevin
Beauport — À quelques jours de l’Halloween, la coopérative
funéraire de la Seigneurie a ouvert ses portes au public dimanche
dernier, afin de démystifier la thanatopraxie, terme technique qui
désigne l’embaumement des morts. Quelque 400 personnes ont
répondu à l’invitation.
Par contre, la sécurité des enfants
en période scolaire est l’une des raisons qui justifient le fait de revenir à
l’heure normale en hiver. «Par
exemple, à la mi-janvier, le soleil se
lève
à
7 h 20 et se couche à 16 h 19 à l’heure normale. À l’heure avancée, il se
lèverait à 8 h 20 pour se coucher à 17
h 19. Avec l’heure avancée à l’hiver,
les enfants se rendraient à l’école le
matin à la noirceur. Ce n’est pas tellement sécuritaire», a mentionné
Diane Gagné, de la Régie de l’énergie.
Pourtant, l’heure avancée est
remise en question,notamment par
les agriculteurs. En période de
récoltes, l’heure avancée r epousse
la journée de travail d’une heure,
obligeant ainsi les agriculteurs à
finir plus tard en soirée. Les animaux de la ferme suivent le soleil.
Ils mangent au lever du soleil et les
vaches se font traire le matin.
Donc, la période estivale est
longue. À cause de l’heure avancée, les journées des agriculteurs
commencent très tôt et se terminent tard.
De nos jours,toutes les provinces
canadiennes passent à l’heure
avancée au printemps sauf la
Saskatchewan qui demeure à
l’heure normale, car cette province
des prairies est majoritairement à
vocation agricole.
Aux États-Unis, le changement
d’heure a débuté, comme au
Canada, pendant la Première
Guerre mondiale. Une loi a par
ailleurs été votée en 1986 pour
laisser le choix aux états de changer ou non l’heure. Ainsi,
l’Arizona et les Îles d’Hawaï sont
toujours restés à l’heure normale.
En France, premier pays à utiliser ce procédé en 1916, l’heure
avancée est à l’honneur. En période estivale, les Français avancent
leur montre d’une heure supplémentaire. Mais une étude du Sénat
français a démontré que changer
d’heure était une source de fatigue.
Le rapport conclut d’ailleurs que
les gens dorment moins. En effet,
avec deux heures d’ensoleillement
supplémentaires en fin de journée,
ils se couchent de plus en plus tard
et doivent malgré tout se lever à la
même heure le lendemain pour
L es A m é ri nd ie ns au Q ué be c
Arrivés il y a plus de 10 000 ans?
D
ès qu’on aborde ce sujet, l’image des momies égyptiennes très
bien conservées après plusieurs milliers d’années nous vient à
l’esprit. Qu’en est-il aujourd’hui de cette pratique ancestrale?
«La thanatopraxie est utilisée pour retarder la dégénérescence des
tissus et préserver le défunt pendant quelques semaines, voire
quelques mois, grâce à des produits dérivés du formol», a indiqué le
thanatopracticien de la coopérative de la Seigneurie, Pierre Brais.
«Cela permet également d’atténuer les traces de souffrances sur le
visage d’une personne longtemps hospitalisée ou d’effacer les
marques laissées par un grave accident», a-t-il ajouté.
L’embaumement débute par la désinfection complète du corps en
vue d’éliminer les germes et les bactéries. Une simple incision de
cinq centimètres, près de la clavicule, suffit pour effectuer l’injection artérielle. On soulève l’artère carotide, par laquelle la solution
préservatrice, le formaldéhyde, sera injectée, et la veine jugulaire,
par laquelle le sang sera évacué.
On retire le surplus de sang et d’urine, le contenu de l’estomac et
les gaz intestinaux à l’aide d’un tube métallique relié à un système
d’aspiration et inséré près du nombril. Ensuite, on injecte 16 à 32 oz
de fluide à haute teneur en formaldéhyde. Cette opération a pour
objectif de ralentir la prolifération des bactéries contenues dans les
cavités thoraciques et abdominales. Ces bactéries sont les principales causes de la putréfaction.
Après avoir refermé les incisions et désinfecté les orifices (la
bouche, les yeux, le nez et les oreilles), l’étape finale consiste à
habiller, raser le défunt et à lui appliquer du maquillage pour masquer les imperfections.
«Je voulais voir comment ils faisaient pour cacher les plaies et
pour les rendre si beaux», a indiqué Claude Noël, au sortir de sa
visite.
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
Lyne Pineault
Y aurait-il eu occupation du territoire québécois par des Amérindiens il y a plus de 10 000 ans? C’est
ce que l’archéologue Pierre Dumais espérait découvrir en fouillant le site de Squatec, à l’intérieur des
terres du Bas-Saint-Laurent. Lors de fouilles antérieures, l’archéologue avait accumulé des indices qui
appuyaient l’hypothèse de la présence de paléoindiens sur ce territoire, vers la fin de la dernière glacia tion. Mais il manque actuellement deux éléments de preuve importants: la présence de charbon de bois
et d’outils caractéristiques de la culture Clovis dont une pointe de javelot cannelée.
(Source: Québec Science)
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
É
conomie et
C
onsommation
9
Trois bacheliers de l’Université Laval en affaires
Pour bien manger à petits prix
A l e x a n d re Fiset
Paul-Comtois,
Abitibi-Price,
Alphonse-Desjardins et du PEPS.
Québec — Trois bacheliers en agro-économie de l’Université Laval
viennent de créer leur propre entreprise de mets préparés. «Les Aliments
Supérieurs» est la seule entreprise de Québec à offrir des produits livrés
directement au consommateur et prêts à manger.
L
a jeune entreprise, fondée
en juillet dernier par
Thomas Reid, François
Couture et Mathieu de Bonville,
détient à ce jour pas moins de 60
points de vente dans la région de
Québec en plus d’offrir un service
de livraison à domicile pour les
clients.
Ainsi, sous les marques de commerce «Faim de loup» et «Divins
délices», l’entreprise offre plus de
60 mets différents: sous-marins,
salades et mets plus élaborés tels
que fettuccine aux fruits de mer et
coq au vin. «L’avantage, c’est que
ça coûte moins cher qu’à l’épicerie et en plus, on sauve du temps
car on n’a rien à préparer», a
déclaré le directeur du marketing,
Thomas Reid.
Par exemple, une portion de fettuccine aux fruits de mer coûte
trois dollars et un sous-marin
garni coûte deux et soixante,
Projets sur la table
Les jeunes entrepreneurs prévoient éventuellement faire affaires
avec certains éleveurs de la région
Clientèle étudiante
de Québec, ce qui leur permettrait
d’élaborer de nouveaux
Les produits offerts par
mets en utilisant des
«Les
Aliments
produits du terroir.
Plus de 60
Supérieurs» sont princi«L’un de nos projets est
palement destinés à la points de vente de traiter avec un éleclientèle
étudiante. dans la région veur de sanglier, on
«Lorsqu’on est étudiant,
pourrait ainsi transforainsi qu’un
on n’a pas toujours le
mer le produit pour
service de
temps de se faire à manfa
ire, par exemple, des
livraison à
ger et on n’a pas un gros
sous-marins au sandomicile.
bu d ge t , nos pro d u i t s
glier», a souligné
sont donc parfaits pour
M. Reid.
cette clientèle», a ajouté
M. Couture.
En plus de la contri bu t i o n
financière apportée par les trois
Depuis la mi-septembre, on peut
associés, la réalisation du projet
d’ailleurs se procurer quelques-uns
a été rendue possible grâce au
des produits «Divins délices» dans
soutien du Centre local de déveles cafés étudiants des pavillons
loppement de Québec Vanier.
Alexandre Fiset
Deux des trois fondateurs de cette jeune entreprise: Thomas Reid,
directeur du marketing et François Couture. Les jeunes
entrepreneurs voient déjà grand. Ils prévoient faire affaire avec
certains éleveurs de la région pour ainsi pouvoir élaborer de
nouveaux produits du terroir.
Nombreuses mises à pied chez Culinar
en bref
Saputo passerait aux actes
Projet de
casino au
Lac-Beauport
L’
toutes taxes incluses. «On peut
manger à domicile en va ri a n t
chaque jour ses repas pour moins
de 35 $ par semaine en faisant
affaire avec nous», a soutenu
François Couture.
L’entreprise, située sur le boulevard Charest, a par ailleurs
engagé trois employés pour la
préparation et l’emballage des
produits afin de répondre à la
demande croissante.
François Chabot
Sainte-Foy — Le groupe Saputo s’apprêterait à mettre à pied une
quarantaine d’employés administratifs de sa nouvelle acquisition, Culinar,
après avoir congédié une dizaine de vice-présidents la semaine dernière.
Office du Tourisme et des
congrès de la communauté
urbaine de Québec voit d’un très
bon oeil l’idée d’un projet d’hôtel
cinq étoiles et d’un casino au
Lac-Beauport. Le projet, mené
par l’homme d’affaires Michel
Noël, qui nécessiterait un investissement de 60 M $, serait possiblement financé par LotoQuébec ainsi que par le Fonds de
solidarité. (Y.G.)
elon une source digne de
foi mais qui refuse d’être
i d e n t i fi é e, cette série de
congédiements devrait avoir lieu
cette semaine ou la semaine
p ro ch a i n e.
marketing parce que ces emplois
existent déjà chez Saputo et l’entreprise montréalaise ne désire
pas de dédoublement de postes
dans sa re s t ru c t u ration de
l’entreprise.
Le groupe Saputo, fabricant de
p roduits fro m age rs , ab o l i ra i t
notamment des postes en administration, en info rm atique et au
Des mesures prévues
S
Silence au siège social
Au lendemain de l’ach at de
Culinar, le président et chef d’ex-
Faites vos armes
Préambule communication offre les munitions
Ouverture de postes:
2 chargé(e)s de projets
2 concepteurs, conceptrices
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
p l o i t ation du groupe Sap u t o ,
Camillo Lisio, avait par ailleurs
affirmé que «Culinar deviendra
une filiale de Saputo et que son
s i è ge social ainsi que des
emplois administratifs allaient
disparaître.» M. Lisio avait également déclaré que tous les
emplois qui devenaient redondants entre Saputo et Culinar
seraient supprimés.
Pour l’instant, rien n’a encore
été annoncé officiellement. Le
bureau des relations publiques
du siège social de Culinar à
Montréal, a d’ailleurs refusé de
r é p o n d re à L’ E X E M P L A I R E e n
p r é t extant que ces décisions
étaient confidentielles.
Saputo avait acheté Culinar le
4 août dernier pour la somme de
283 millions de dollars. Cette
transaction avait fait les manchettes de l’actualité car l’ entreprise spécialisée dans les produits fromagers avait déposé une
offre surprise pour devancer le
géant
américain
Inters t at e
B a ke ri e s , l’un des candidats les
plus sérieux.
Les candidat(e)s doivent fournir
un curriculum vitæ, une lettre de présentation
ainsi qu’une copie du dernier relevé de notes
à l’attention de Sylvie Trottier, directrice générale.
date limite: 5 novembre 1999
http://www.com.ulaval.ca/preambule
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
10
C
ulture
Le fruit des esprits
11e roman de Beauchemin
Les émois d’un roman cier
résolutions de Tranchemontagne
paraissent parfois absurdes.
Marie-Hélène Therr i e n
Sainte-Foy — Yves Beauchemin, l’auteur du Matou et de Juliette
Pomerleau, vient de publier son onzième roman, Les émois d’un mar chand de café.
«C’
est le livre où je
suis allé le plus
loin dans l’analyse et la description psychologique
des personnages», a affirmé Yves
Beauchemin lors d’un entretien
accordé
à
L’EXEMPLAIRE.
L’intrigue se noue autour de
Guillaume Tranchemontagne, un
commerçant prospère qui a fait
fortune dans l'industrie du café.
Sylvain Merle
La citrouille est depuis longtemps liée à la fête des morts et des
esprits. Au temps de l’Antiquité, les Celtes utilisaient des courges
découpées en forme de têtes monstrueuses pour éloigner ou apaiser
les mauvais esprits durant la période de récolte. À la fin du 19e
siècle, lors des premières célébrations de la fête irlandaise «all
hallow even» en Amérique du Nord, la courge a été remplacée par
la citrouille, fruit plus abondant dans cette région.(É. G.-R.)
Lors d’un malencontreux
a c c i d e n t ,
Tranchemontagne se
retrouve dans une
chambre d'hôpital qui sera le
théâtre de la
plus
grande
transformation de
son existence. Le personnage principal assistera à la mort d'une femme
de trente ans, atteinte d'un cancer au
cerveau. «Tranchemontagne en est
presque foudroyé, ça déclenche
chez lui comme une espèce de choc
nerveux», a
Beauchemin.
Jonathan Gendro n
Québec — Pour inaugurer sa nouvelle saison, le Théâtre Périscope
présente la pièce de théâtre Celle-là, une œuvre sur la douleur profonde
de l’abandon et de la réconciliation.
P
résentée par la troupe du
Théâtre Blanc jusqu’au 20
novembre, la pièce a été
écrite par le dramaturge Daniel
Danis et mise en scène par Gill
Champagne.
Selon l’auteur, le théâtre est le
seul art où les humains peuvent
être en contact entre eux et sans
interférence. «L’écriture est morte,
mais la parole vivra toujours», a
expliqué M. Danis lors d’une
conférence de presse la semaine
dernière.
La pièce, qui fait partie de la
nouvelle dramaturgie québécoise,
raconte l’histoire d’une femme qui
perd la garde de son fils à la suite
d’un événement tragique appelé
«le gâchis». Après une longue
absence, le fils revient au domicile
maternel où il reprend contact
avec les gens et les événements qui
l’ont autrefois marqué.
Présentant des personnages de
différentes époques en un même
lieu, M. Danis a voulu confronter
le passé avec le présent. Selon lui,
«l’émotion du verbe est le seul
vecteur pour rendre crédible l’expérience humaine».
ses observations du corps humain
et qui excelle dans l’art de
confondre les états physiques et
psychiques de ses modèles.
La distribution de Celle-là est
composée de Linda Laplante,
Denise
Verville,
Denis
Lamontagne et Roland Lepage.
L’oeuvre de Danis, dont les premières lignes ont été écrites en
1989, a remporté le Prix du gouverneur général du Canada et le
Prix de la Critique en 1993.
Mise en scène
Pour le dramaturge, le premier
défi du metteur en scène de la
pièce était de présenter un dialogue sur scène plutôt qu’un
double monologue. «L’énergie de
l’histoire passe invisiblement à
travers les spectateurs et les touche
ailleurs, c’est-à-dire dans l’inconscient», a-t-il ajouté.
La vision du théâtre de Gill
Champagne se rapproche de l’art
visuel. Pour Celle-là, le metteur en
scène a pris ses idées dans
l’oeuvre de Donigan Cumming,
artiste contemporain reconnu pour
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
Jonathan Gendron
Le metteur en scène de la pièce,
Gill Champagne.
Yves
La suite du récit est tragique et
humoristique à la fois, tant les
Vivre de sa plume
Ce onzième roman d’Yves
Beauchemin est publié aux éditions Québec/Amérique. Le
romancier a par ailleurs écrit précédemment des romans de littérature pour la jeunesse, des récits et
des nouvelles au cours de sa carrière. Yves Beauchemin est l’un
des rares écrivains au Québec à
vivre de sa plume.
Marie-Hélène Therrien
Yves Beauchemin a pris
deux ans et demi pour écrire
son dernier roman.
Nouvelle saison au Théâtre Périscope
C’est Celle-là qui part le bal
souligné
La méthode d’écriture d’Yves
Beauchemin a beaucoup changé
depuis Le Matou et Juliette
Pomerleau. Alors qu’il avait mis
sept ans pour écrire Le matou,
Yves Beauchemin a terminé Les
émois d’un marchand de café en
deux ans et demi.
L'auteur a affirmé qu’il avait
désormais le projet d’écrire un
nouveau roman où, cette fois, le
héros serait plus jeune. «Mon
cycle des hommes vieillissants est
terminé, alors je vais me lancer
dans quelque chose de tout à fait
différent», a conclu Yves
Beauchemin.
artifice
L’odeur du sang séché
S
ous l'immense couche d'hémoglobine qui recouvre la pellicule
de Fight Club, le dernier film de David Fincher, se cache tout
de même une remarquable et authentique fresque anarchiste.
Bravo pour l'audace! J'adore les réalisateurs qui font du cinéma à
coups de marteau!
Jack, le personnage interprété par Edward Norton, représente une
jeunesse pessimiste, écoeurée de vivre dans une société malade qui ne
trouve son bonheur que dans la consommation. Le film montre la dualité d'un homme qui possède toutes les qualités du type conformiste,
mais qui soudainement bascule dans le nihilisme, avec le désir de tout
faire «péter» en laissant surgir ses instincts primaires. Le résultat est
excessivement violent, mais délicieux! C'est par l'intermédiaire du
Fight Club, un lieu clandestin où chacun s'évertue à «démolir la gueule» de son opposant, que la métamorphose se produit. Lorsque le Fight
Club commence à multiplier les adeptes et prend progressivement les
allures d'un mouvement néonazi, on assiste non pas à une épuration
ethnique, mais à une épuration économique. Le grand défi: faire sombrer la machine capitaliste.
La sortie du film, prévue à l'origine pour juillet, a été retardée à
cause de la fusillade du Columbine High School à Denver. J'en
conviens. La décision des producteurs d'attendre un peu que la
poussière retombe est tout à fait légitime, étant donné la polémique
concernant l'influence des films violents sur les jeunes. Par contre,
il n'est jamais trop tôt pour sortir un film de cette trempe afin de
clamer à cette belle jeunesse toute l'influence néfaste que la société
de consommation peut avoir sur eux.
Alexandre Fiset
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
Antitube célèbre Jack Kerouac
C
11
ulture
Hommage en trois temps
Karine Simard
Québec — Afin de souligner le trentième anniversaire de la mort du romancier
Jack Kerouac, la ciné-médiathèque Antitube de Québec a présenté trois
documentaires cinématographiques, le 20 octobre dernier au Musée de la
Civilisation.
près
une
importante projection du 20 octobre dernier.
recherche parmi les difféParmi les documents retenus, il
rents documents cinématographiques sur Jack Kerouac, y avait une entrevue ave c
Antitube a arrêté son choix sur trois Fe rnand Séguin en 1967.
d’entre
eux. M. Séguin animait alors la popu«Ce
qui l a i re émission «Le sel de la
m’intéressait semaine». Cette entrevue demeuavant tout, re unique puisque c’était la prec’était
de mière fois que le public avait
faire ressortir l’occasion de voir et d’entendre
sa démarche Jack Kerouac parler français, une
a rt i s t i q u e . langue qu’il a utilisée jusqu’à
Jack Kerouac l’âge de six ans. Ce moment téléa marqué toute visé a été le seul accordé au pays
une
généra- par ce Canadien-français d’origition», a expli- ne.
qué
Fabrice
Antitube a également réussi à
Montal, programmateur de l’événement, lors d’un entretien à mettre la main sur une des ra re s
copies du court métrage Pull my
L’EXEMPLAIRE.
D a i s y, é c rit et narré par le
M. Montal a cherché à privilégier romancier lui-même. Ce film a
les documents francophones pour la été réalisé en 1959 par Robert
A
Fra n k , qui était peu connu à
l’époque. Cette copie a été gracieusement prêtée à l’organisme
par Luc Bourdon, programmateur au Festival international du
nouveau cinéma et des nouveaux
médias à Montréal.
pour le seul mois d’octobre, à
s’être déplacés pour des événements organisés par A n t i t u b e.
L’organisme consacrera notam-
ment les prochaines semaines à
l ’ o rga n i s ation d’un événement
dédié à un jeune cinéaste de
Québec, Ricardo Trogi.
Le troisième documentaire présenté au public a été celui du
poète acadien Herm é n é gi l d e
Chiasson qui, à sa façon, a rendu
h o m m age au défunt écriva i n
dans son film Le Grand Jack. Ce
film sur la vie de Jack Kerouac,
situé entre le documentaire et la
fiction, a notamment déjà reçu
deux prix d’excellence.
Une cinquantaine
d’événements
L’organisme a par ailleurs augmenté le nombre d’événements
présentés. Depuis av ril 1996,
Antitube a notamment présenté
50 projections de la sorte. Selon
M. Montal, la réponse du public
est jusqu’à présent satisfaisante.
Ils auront été 850 pers o n n e s ,
Lyne Pineault
«Jack Kerouac a marqué toute une génération. Le message que
Kerouac a transmis à travers son oeuvre est de partir et découvrir le
monde», a raconté Fabrice Montal.
Québec, printemps 1918
Une page d’histoire
Anne-Lise To l y
Québec — Plus de 600 spectateurs ont assisté samedi dernier à la pièce
Québec, printemps 1918, présentée au Palais Montcalm. Créée en 1973
par Jean Provencher et Gilles Lachance, la pièce porte sur les émeutes
anti-conscription du printemps 1918, un moment peu connu de l’histoire
du Québec.
P
endant les fêtes de Pâques
1918, les rues de la basse-ville
de Québec sont envahies par
la population. Celle-ci veut manifester son mécontentement face à la
manière dont la police fédérale fait
appliquer la loi sur la conscription.
Des émeutes éclatent et l’armée est
alors appelée en renfort. Au lundi de
Pâques, des coups de feu sont tirés et
quatre civils sont tués, au coin du
boulevard Charest et de la rue Caron.
La pièce retrace, sous la forme
d’un procès, l’enquête qui a été
menée sur ces événements. Les
témoignages des différents protagonistes ont été scrupuleusement respectés, dans un souci d’authenticité.
Samedi soir dernier, après trois
heures de spectacle, la salle tout
entière s’est levée pour applaudir
les comédiens amateurs de la troupe Théâtre en ville. Une ovation
qui a d’ailleurs réjoui le metteur en
scène, Jacques Cadieux. «J’avais
vu la pièce en 1973 et j’avais toujours rêvé de la monter un jour,
pour le plaisir. Ce jour-là est arrivé
et je suis heureux de voir que le
public s’est déplacé en grand
nombre pour assister à la pièce», at-il déclaré à L’EXEMPLAIRE.
population envers l’armée fédérale», a tenu à rappeler une spectatrice à la sortie du théâtre.
Selon Jacques Cadieux, ce ressentiment est encore présent
aujourd’hui. «La rivalité entre
francophones et anglophones existe toujours», a-t-il souligné.
La publicité autour du spectacle
avait par ailleurs été bien orchestrée selon M. Cadieux. Le public
s’est avant tout déplacé pour se
renseigner sur ce moment méconnu de l’histoire québécoise. «Mes
parents ont vécu ces manifestations et m’en avaient parlé quand
j’étais petite. À l’époque, il y avait
beaucoup de ressentiment dans la
La troupe du Théâtre en ville est
composée de comédiens amateurs,
qui exercent dans la vie des
métiers variés, allant du livreur de
pizza au notaire. «C’est monsieur
et madame tout le monde. Avoir
réussi à proposer un spectacle
d’une grande qualité est une victoire importante pour nous», a
conclu M.Cadieux.
en bref
Rouge passion à
Vidéo Femmes
V
idéo Femmes présentera
Fondu au rouge passion, une
rétrospective de la réalisatrice
Lise Bonenfant, le 20 novembre
prochain au Musée de la civilisation. Depuis 25 ans, Vidéo
Femmes a pour mission de donner la parole à des femmes à travers l’art de la vidéo. De plus, le
centre offre, depuis 1996, un service de soutien permanent à la
création qui permet aux réalisatrices de mener à bien leurs projets. Vidéo Femmes est également
à l’avant-garde de la création
vidéographique, puisque le centre
a acquis des équipements de tournage en format numérique. (N.S)
Bières haut de gamme fermentées en fût de chêne
Elles sont exclusives à chaque établissement...imaginez!
De blanches à noires, une variété infinie! Découvrez-les!
Suivez la Route des bières de la Barberie
Venez boire à la source, le salon est ouvert tous les jours jusqu’à 1h du matin
au 310, rue St-Roch, Québec, derrière le palais de justice.
Tél: LA BIÈRE (522.4373) www.labarberie.com
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery
12
Volleyball masculin
Attaque du Rouge et Or
Début victorieux
Dévastatrice!
Dany Rousseau
Cité universitaire — L’équipe masculine du Rouge et Or a débuté sa saison en force grâce à une victoire contre les Redmen de McGill, samedi
dernier au PEPS.
M. Clément a soutenu que dans les
e R & O s’est assuré les honneurs de la rencontre en rem- circonstances, il lui importait peu
portant facilement les trois d’avoir perdu le dernier set, puisque
premiers sets, (25-12), (25-12) et son équipe a tout de même mérité
trois points au classement
(25-17). Les joueurs
du circuit provincial quélocaux, la plupart plus
Une équipe
bécois.
grands et plus puissants
que leurs adversaires,ont
qui allie
Éric Lebreton, qui en
taillé en pièces la défenl’excellence
est à sa troisième saison
sive des Redmen. Les
et
avec l’équipe, était satisattaques d’Éric Lebreton
l’expérience.
fait du résultat de la renet de Patrick Ouellet ont
contre. «Même si l’oppoété
particulièrement
sition n’était pas très
dévastatrices.
forte, l’important c’est que nous
L’entraîneur du R & O, Pascal ayons pu mettre à exécution les jeux
Clément, a ensuite donné la chance que nous avons pratiqués à l’entraîà ses joueurs réservistes de sauter nement», a-t-il souligné.
sur le terrain, ce qui a donné lieu à
À sa huitième saison à la barre du
du jeu plus serré avec des pointages
de 25-18 pour Laval et de 26-24 R & O, M. Clément est par ailleurs
confiant d’avoir entre les mains les
pour McGill.
L
outils nécessaires pour remporter
le Championnat canadien. «Nous
avons plus d’expérience, mais
aussi d’excellents joueurs qui se
sont ajoutés à la formation comme
Mathieu Lagrandeur et Yannick
Courtemanche», a-t-il conclu.
Championnat canadien
Le Championnat canadien sera
présenté au PEPS les 3, 4 et 5 mars
2000. L’an dernier, les porte-couleurs du R & O s’étaient inclinés
en finale dans une défaite crèvecoeur face aux Huskies de la
Saskatchewan.
Pour l’instant, les protégés de
Pascal Clément affronteront les
Waves
de
l’Unive rs i t é
Pepperdine en Californie dans le
cadre du Challenge SSQ, les 5 et
6 novembre prochain au PEPS.
Ils auront fort à faire, car il s’agit
d’une des meilleures formations
de volleyball universitaire aux
États-Unis.
Sylvain Merle
L’équipe de football du R & O a remporté son dernier match à
domicile en saison régulière au PEPS, dimanche dernier, par la
marque de 48-15. Les Redmen de McGill n’ont pu résister au
Rouge et Or, très bien préparé, avec à sa tête un quart-arrière en
grande forme, Mathieu Bertrand. Malgré le terrain boueux et la
neige qui a commencé à tomber en fin de partie, les Lavallois ont
offert une excellente performance. Les joueurs se disent prêts pour
le début des séries dans deux semaines. (M.L.)
Challenge Bell
Nouvelle clientèle recherchée
rents concours cette année dans
les écoles primaires et second a i res. En plus d’off rir des
voyages à tarifs réduits, chaque
journée de compétition portera
sur une thématique comme la
journée des écoles, la journée
des entra î n e u rs sportifs (tous
sports confondus) et la journée
des dames.
Courtoisie
Le Challenge Bell se déroulera au club de tennis Avantage de Québec.
François Chabot
Québec — La septième édition du Challenge de tennis féminin Bell se
déroulera du 29 octobre au 7 novembre au club de tennis Avantage de
Québec. Considéré comme le meilleur tournoi dans sa catégorie l’an dernier,
le Challenge vise cette année à sensibiliser une nouvelle clientèle.
«N
otre tournoi attire
déjà les amat e u rs
de tennis. Il fa u t
maintenant se diriger vers ceux
qui hésitent, ve rs ceux qui
connaissent peu ce sport», a indi-
qué Jack Hérisset, directeur du
Challenge et propriétaire du club
de tennis Avantage.
Voilà pourquoi les orga n i s ateurs du tournoi ont prévu diffé-
L ’ E X E M P L A I R E , le 27 octobre 1999
Meilleur tournoi
Depuis quatre ans, le Challenge
Bell est considéré comme le
meilleur tournoi dans sa catégorie
par les joueuses du circuit professionnel. Cette reconnaissance est
justifiée par le traitement réservé à
celles-ci. «Les joueuses sont
logées et nourries par le Château
Frontenac et une flotte de 12 véhiLes orga n i s at e u rs espère n t cules avec chauffeurs est à leur
ainsi attirer une noudisposition. Elles ne
velle cl i e n t è l e. Po u r
manquent de rien», a
chacune de ces jour- Un minimum de poursuivi M. Hérisset.
nées, des activités spé3 joueuses
ciales (visites, cl iLe re c rutement des
classées
parmi joueuses
n i q u e s , m at chs) perest fait par la
les 20
m e t t ront
éga l e m e n t
WTA (Women Tennis
meilleures au Association) qui proaux gens de se familiariser avec le monde du
monde seront met la part i c i p at i o n
tennis.
d’un minimum de 3
du tournoi.
joueuses
cl a s s é e s
L’équipe de bénép a rmi
les
20
vo l e s , composée de
m e i l l e u res au monde. Cette
plus
de
350
pers o n n e s , année, Amanda Coetzer, classée
a c c u e i l l e ra 30 joueuses au 8e au monde et Amy Frazier, 20 e
tableau principal. En plus des au monde, seront du tournoi. La
m at chs de simple, 16 équipes de championne de l’édition 1998,
d o u ble se disputeront les l ’ A m é ricaine Ta ra Sny d e r, 2 2
b o u rses en jeu qui totalisent a n s , s e ra également présente
180 000 $ US.
pour défendre son titre.
en bref
Le R & O défait
en demi-finale
L’
équipe de baseball du
R & O s’est inclinée en
demi-finale du Championnat
canadien qui se déroulait à SteCatharines en Ontario, en fin de
semaine dernière. Le R & O a
perdu face aux Varsity Blues de
Toronto par la marque de 1 à 0. Il
s’agissait d’une quatrième défaite
en cinq participations au
Championnat canadien. (M.B.)
Victoire surprise
L’
équipe féminine de soccer a
causé une belle surprise
dimanche dernier à Montréal. En
effet, les Lavalloises ont infligé
aux Martlets de McGill leur première défaite de la saison par la
marque de 2 à 0. Chantale
Jacques-Gagnon a marqué le premier but de son équipe tandis que
Patricia Bourcier a inscrit le but
d’assurance. Les joueuses du R &
O ont donc complété leur saison
avec une fiche de 9 gains, 2
défaites et un match nul pour ainsi
terminer au deuxième rang de la
ligue, derrière McGill. (M.B.)
Cité universitaire, Cap Rouge, Québec, Sainte-Foy, Sillery