Prix Internacionaux des Carburantes
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Prix Internacionaux des Carburantes
Coopération Technique Allemande Prix Internationaux des Carburants of 165 Countries in 1 PDF-File (114 pages) gerhard.metschies@gtz.de internationalfuelprices.com - Mai 2003 - 3rd Ed iti on, Ma y 2 00 3 - 3ème édition, 114 pages Diesel Pri ces of 1 65 countries Gasoline Prices of 165 co untri es Tim e Series of Pr ice De vel opm ent Fuel Taxation for State Financing Fuel Su bsi dies Contraband of Fu el W orld wid e Government Tax Calculation (à présent disponible en 7 langues: anglais, français, espagnol, allemand, russe, arabe et chinois) Dr. Gerhard P. Metschi es Le présent ouvrage est disponible en 7 langues (anglais, français, espagnol, allemand, russe, arabe et chinois) sous forme de fichier PDF. Le fichier PDF peut être téléchargé gratuitement à l’adresse Internet: www.internationalfuelprices.com www.zietlow.com Le fichier PDF gratuit de cette publication est également disponible sur CD-Rom. Le CD-Rom inclut les fichiers PDF des versions anglaise, française, espagnole, allemande, russe, arabe et chinoise de même que le programme ADOBE ACROBAT READER dans ces langues, qui est nécessaire pour lire et imprimer les fichiers PDF. Pour recevoir le CD gratuitement, il vous suffit d’adresser un courrier électronique à l’auteur. Contenu: - Prix du gazole dans 165 pays - Prix du supercarburant dans 165 pays - Séries chronologiques de l’évolution des prix - Taxes sur les carburants - Subventions versées sur les carburants - Prix des carburants et pouvoir d’achat - Contrebande de carburants dans le monde - Calcul des taxes publiques Dr. Gerhard P. Metschies gerhard.metschies@gtz.de 2003 www.internationalfuelprices.com Coopération Technique Allemande Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit GmbH www.internationalfuelprices.com Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et gerhard.metschies@gtz.de du Développement (BMZ) Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) 1 Coopération Technique Allemande Bureaux de la GTZ Siège de la GTZ Bureaux de la Coopération au développement Bureaux de la GTZ assumant des fonctions spéciales Auteur & éditeur Dr. Gerhard P. Metschies Coopération Technique Allemande (GTZ) Énergie, Transports, Eco-efficience B.P. 5180 65726 Eschborn Allemagne gerhard.metschies@gtz.de Tel.: +49-6196-79-1354 Conception graphique & calculs Axel Metschies Composition & publication Jan Metschies Comment vous procurer cet ouvrage ? Le présent ouvrage est disponible sous forme de fichier PDF gratuit en 7 langues: - anglais - français - espagnol - allemand - russe - arabe - chinois « International Fuel Prices » « Prix Internationaux des Carburants » « Precios Internacionales de Combustibles » « Internationale Kraftstoffpreise » « Цены на топливо в международном масштабе » « » أﺳـﻌﺎر اﻟﻮﻗــﻮد اﻟﻌـﺎﻟﻤﻴﺔ « 国际燃油价格 » (édition originale) (traduction) (traduction) (traduction) (traduction) (traduction) (traduction) Le meilleur moyen d’obtenir ce fichier PDF (4 Mo) consiste à le télécharger directement à l’adresse Internet suivante: www.internationalfuelprices.com ou: www.zietlow.com Si vous n’avez pas d’ordinateur ou si vous avez besoin d’aide pour télécharger ou imprimer le document, nous vous conseillons de vous rendre dans le cybercafé le plus proche et de vous y faire aider. La production de la version imprimée occasionne des coûts. Aussi une version imprimée ne sera distribuée gratuitement qu’à des personnes importantes. Ces dernières peuvent s’adresser à l’auteur en lui envoyant un courrier électronique (gerhard.metschies@gtz.de). Le fichier PDF gratuit de cette publication est également disponible sur CD-Rom. Le CD-Rom inclut les fichiers PDF des versions anglaise, française, espagnole, allemande, russe, arabe et chinoise de même que le programme ADOBE ACROBAT READER dans ces langues, qui est nécessaire pour lire et imprimer les fichiers PDF. Pour recevoir le CD gratuitement, il vous suffit d’adresser un courrier électronique à l’auteur. Un numéro ISBN pemettant à quiconque d’acheter la version imprimée (livre) partout dans le monde à partir de l’adresse Internet www.amazon.com sera bientôt disponible. Ce numéro ISBN sera publié à l’adresse Internet: www.internationalfuelprices.com 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 2 Coopération Technique Allemande Le présent ouvrage est disponible en 7 langues (anglais, français, espagnol, allemand, russe, arabe et chinois) sous forme de fichier PDF. Le fichier PDF peut être téléchargé gratuitement à l’adresse : www.internationalfuelprices.com ou: www.zietlow.com Table des matières 1. Sommaire 5 2. Préface 8 3. Prix internationaux des carburants 9 3.1 Prix des carburants en Afrique (carte) 10 3.1.1 Comparaison des prix des carburants 11 3.1.2 Série chronologique des prix des carburants 12 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants 13 3.2 Prix des carburants en Amérique (carte) 23 3.2.1 Comparaison des prix des carburants 24 3.2.2 Série chronologique des prix des carburants 25 3.2.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants 26 3.3 Prix des carburants en Asie (carte) 32 3.3.1 Comparaison des prix des carburants 33 3.3.2 Série chronologique des prix des carburants 34 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants 35 3.4 Prix des carburants en Europe (carte) 45 3.4.1 Comparaison des prix des carburants 46 3.4.2 Série chronologique des prix des carburants 47 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants 48 3.5 Prix internationaux des carburants 2003 57 3.5.1 Prix du gazole (dans 165 pays) 58 3.5.2 Prix du supercarburant (dans 165 pays) 59 3.6 Paramètres de base des données de l’enquête 60 3.7 Du prix du pétrole brut au « prix de vente normal » 62 3.7.1 Prix du pétrole brut 62 3.7.2 « Prix de vente normal » 63 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 3 Coopération Technique Allemande 4. Taxes sur les carburants et financement public 64 4.1 Politiques fiscales appliquées aux produits pétroliers 65 4.2 Politiques de prix des carburants 66 4.2.1 Subventionnement des carburants dans les différents pays 66 4.2.2 Politique des transports et prix des carburants 66 4.2.3 Effets à long terme des politiques de prix des carburants 68 4.2.4 Pénurie de carburant dans les pays producteurs de pétrole 68 4.3 Taxes sur les carburants et recettes fiscales totales 69 4.3.1 Part des carburants dans les recettes fiscales totales (dans 105 pays) 70 4.3.2 Recettes fiscales sur les carburants en Afrique (carte) 71 4.3.3 Recettes fiscales sur les carburants en Amérique (carte) 72 4.3.4 Recettes fiscales sur les carburants en Asie (carte) 73 4.3.5 Recettes fiscales sur les carburants en Europe (carte) 74 4.3.6 Évolution du niveau de fiscalité des carburants en Europe 75 4.3.7 « Bénéfices exceptionnels » des pays producteurs de pétrole 75 5. Perte de recettes sur les carburants 76 5.1 Exonérations fiscales légales sur les carburants 77 5.2 Fraude fiscale due au manque de contrôle de l’État 78 5.3 Contrebande de carburants 80 5.4 Nécessité d’harmoniser les prix des carburants 82 6. Stabilité sociale et politiques de prix des carburants 84 6.1 Augmentations des prix des carburants et grand public 85 6.2 Prix des carburants et pouvoir d’achat (Indice Œufs) 86 6.3 Prix du gazole en équivalents œufs (des 100 pays) 87 6.4 Autres solutions que les taxes sur les carburants 88 7. Dépenses publiques financées par les taxes sur les carburants 89 8. Annexe 94 8.1 Estimation des recettes fiscales sur les carburants (des 157 pays) 95 8.2 Estimation des recettes fiscales sur les carburants, exemple: Allemagne 99 8.3 Recettes fiscales publiques totales 103 8.4 Prix internationaux des carburants en monnaies locales 109 8.6 Bibliographie 111 La mention « update: 09.Déc.2003 » sur une page signifie que des tableaux et graphiques ont été corrigés en date du 9 décembre 2003. Les corrections apportées à cette date aux tableaux et graphiques concernant l’Argentine, l’Équateur, le Guatemala, le Nicaragua et le Pérou sont très importantes. 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 4 1. Sommaire Coopération Technique Allemande La présente publication s’appuie sur les données de 165 pays – en développement, nouvellement industrialisés et industrialisés – pour arriver aux conclusions suivantes. 1. La globalisation du commerce mondial a nivelé les prix des VÉHICULES automobiles dans le monde entier au point que pour des véhicules équivalents, le rapport de prix va rarement au-delà de 1 à 2 entre 2 pays donnés. Par contre, le prix des CARBURANTS de transport varie selon une échelle de 1 à 100. Ainsi, la différence relative des prix des carburants de transport est 50 fois supérieure à celle des prix des véhicules automobiles. 2. La question de l’établissement de prix appropriés pour les carburants nécessite une clarification urgente du point de vue de l’économie mondiale, mais également du point de vue de la politique environnementale. Ce problème international du « juste » prix des carburants est peut-être encore plus urgent dans le contexte général des SUBVENTIONS À LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE très répandues dans le monde entier et qu’on estime à 5 fois supérieures à l’aide internationale au développement (voir page 66). 3. La MÉTHODE utilisée par la division des transports de la GTZ est une enquête mondiale complète visant à clarifier la question du prix des carburants. Depuis la première édition de la présente brochure sur le prix des carburants, il y a ainsi plus de 6 ans que les politiques de prix des carburants sont étudiées par série chronologique. (Les données de la présente édition ont été relevées le 10 décembre 2002 sur la base du prix du pétrole brut (« Brent ») de 26 $ US le baril.) Selon les résultats des études de la GTZ, les politiques des carburants de tous les pays du monde peuvent entrer dans une des 4 CATÉGORIES suivantes (voir pages 57-59): La catégorie I concerne les pays appliquant une politique de prix élevé – comme le Japon et les pays de l’UE – où la taxe sur le gazole varie de 30 à 90 cents US le litre et la taxe sur l’essence de 40 à 110 cents US le litre. La catégorie II concerne les pays se situant à la limite d’une politique de bas prix et d’une politique de prix élevé (entre 49 et 63 cents US le litre de gazole). La catégorie III concerne les pays qui – comme les États-Unis – appliquent une politique de bas prix et ne prélèvent en moyenne qu’une taxe d’environ 10 cents US par litre pour le gazole et l’essence (le gazole étant vendu 48 cents US le litre ou moins). La catégorie IV concerne les pays qui subventionnent les carburants, ces derniers étant alors vendus à des prix inférieurs au prix de référence du marché mondial, c'est-à-dire sans l’application de taxes sur les carburants. Les prix commencent à 1 cent US le litre pour le gazole. (Dans le cas des pays producteurs de pétrole appartenant à cette catégorie, les prix – très peu taxés – sont indirectement subventionnés aux dépens du secteur pétrolier du pays.) C’est au Turkménistan (2 cents US) et au Venezuela (5 cents US) que le litre d’essence coûte le moins cher du monde. 4. Les taxes sur les carburants peuvent même devenir une source majeure de FINANCEMENT DES ÉTATS. Le fait saillant de cette troisième édition du rapport de la GTZ sur les prix des carburants est que dans des pays tels que l'Albanie, Madagascar et la Bulgarie, les taxes sur les carburants représentent plus de 30% de la totalité des recettes fiscales de l’État (voir page 70). 5. Par contre, le SUBVENTIONNEMENT des carburants tel qu’il est pratiqué au Venezuela, en Iran, en Indonésie et au Zimbabwe peut devenir une cause majeure de FAILLITE DE L’ÉTAT. (La charge supplémentaire que représentent les subventions pour le pétrole lampant (kérosène) - non traité dans le présent rapport - peut même aggraver la situation) (voir page 70). 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 5 Coopération Technique Allemande 6. Un changement de politique des prix des carburants peut considérablement contribuer à éviter la faillite financière d’une administration publique. Actuellement, la TURQUIE, où le prix du gazole et de l’essence a doublé entre 1995 et 2002, en est un bon exemple. (À partir du 1er janvier 2003, toutes les taxes sur les véhicules ont également doublé en Turquie). Mais, comme le montre la série chronologique des prix des carburants du présent rapport, d’autres pays très exposés, notamment en Afrique (voir pages 13 à 22) et en Amérique du Sud (voir pages 26 à 31) n’ont pas tiré parti d’un changement radical de politique. 7. Les politiques de taxation des carburants de la CHINE, de l’INDE et de l’INDONÉSIE, pays qui à eux trois représentent plus de 2,5 milliards d’habitants (près de la moitié de la population mondiale) méritent une attention particulière. L’INDE a régulièrement augmenté le prix à la pompe de l’essence (66 cents US le litre, actuellement) et du gazole (actuellement 41 cents US le litre) au cours des 7 dernières années et peut servir – grâce également au taux de croissance économique enregistré en parallèle - de modèle pour de nombreux pays en développement (PED) (voir page 37). Dans les pays de l’ancien bloc communiste appliquant une politique de bas prix en Asie, la CHINE a commencé à augmenter les prix des carburants, loin devant la Russie, la Mongolie, toutes les républiques d’Asie Centrale et le Viet Nam, et connaît la plus forte croissance économique de l’Asie. (Elle a récemment baissé le prix du gazole mais a contrebalancé cette diminution en appliquant les taxes annuelles sur les véhicules les plus élevées du monde) (voir page 36). Par contre, l’INDONÉSIE (avec ses 200 millions d’habitants) continue de subventionner l’essence et le gazole, même si le prix de ce dernier a triplé au cours des 2 dernières années (voir page 37). 8. L’ACCROISSEMENT DE L’INFLATION en Algérie, en Angola, en Tunisie et en Uruguay au cours des 4 à 6 dernières années a entraîné, d’une part une baisse de moitié des prix des carburants et d’autre part des problèmes généraux d’ordre économique dus à la chute des taux de change. Toutefois, CUBA a trouvé une solution convaincante en demandant à tous les Cubains de payer leur carburant en dollars US, quelle qu’en soit l’origine (voir pages 13, 21, 26 à 31). 9. Le présent rapport montre que certains pays comme le Kirghizistan, le Yémen et la Géorgie pourraient augmenter leurs recettes fiscales globales d’environ 20% en augmentant le prix des carburants de 10 cents US par litre (voir page 73). Toutefois, il montre également les limites des augmentations de prix en mettant en évidence la progression de la contrebande transfrontalière (voir pages 80 et 81). Par conséquent, il demande une harmonisation internationale des prix des carburants, ne serait-ce qu’entre pays voisins, et identifie 7 pays pour lesquels des actions internationales sont souhaitables et urgentes: le NIGERIA, l’ANGOLA, l’INDONÉSIE et la RUSSIE, ainsi que le VENEZUELA (voir page 83). 10. Les exonérations de taxes sur les carburants dont bénéficient certains groupes et l’usage détourné qu’en font les agriculteurs, les pêcheurs, les militaires, etc.; le manque de contrôle gouvernemental sur les transports de carburants en transit; l’influence des profiteurs dans la gestion des raffineries et des compagnies pétrolières sont cités dans le présent rapport avec des exemples. En conclusion il en ressort que d’une manière générale il faudrait supprimer les exonérations de taxes sur les carburants dans la mesure où il existe d’autre moyens de venir en aide aux personnes nécessiteuses (voir pages 77 à 79). 11. Un besoin d’action gouvernementale appropriée a également été identifié pour les pays européens. En 2002, le manque de contrôle gouvernemental du tonnage des camions-citernes à la frontière orientale de la POLOGNE a annulé tous les efforts du gouvernement pour sa politique de financement des routes (voir page 78). Dans l’UE également, une harmonisation des prix entre le LUXEMBOURG et ses voisins européens mettrait un terme au « tourisme pétrolier » et réduirait de deux tiers la consommation officielle de carburant dans ce pays (voir page 82). 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 6 Coopération Technique Allemande 12. En ce qui concerne les augmentations des prix des carburants, l’argument de la VIABILITÉ SOCIALE et de ses effets psychologiques est souvent avancé. Le risque d’émeutes dues à l’augmentation excessive des prix des carburants est réel et on peut techniquement le limiter par une approche progressive évitant les augmentations de prix brutales supérieures à 10 % en termes réels (voir page 85). Les arguments du manque de POUVOIR D’ACHAT dû à l’augmentation des prix des carburants sont également courants. Le présent rapport utilise l’INDICE « ŒUFS », c'est-à-dire le nombre moyen d’œufs équivalant à 1 litre d’essence, pour mesurer le pouvoir d’achat local dans différents pays selon une méthode qui peut être comprise du grand public. Dans les pays appliquant une politique de bas prix tels que le Venezuela, l’Égypte, le Nigeria ou le Ghana, 1 litre de gazole coûte « moins de 2 œufs » alors que dans d’autres pays tels que la Chine, l'Allemagne, l'Inde, et l'Ouganda, 1 litre de gazole coûte de « 7 à 10 œufs ». Les prix internationaux donnés en cents US peuvent ainsi avoir un équivalent local (voir pages 86 et 87). 13. Le chapitre sur les DÉPENSES PUBLIQUES FINANCÉES PAR LES TAXES SUR LES CARBURANTS tire également parti de l’expérience de la GTZ à l’échelle mondiale et conclut que pour assurer l’entretien de toutes les routes d’un pays il suffit de prélever un maximum de 10 cents US par litre de carburant, dont 2 cents US par litre pour l’entretien des routes rurales, problème auquel il faut donner une priorité absolue pour soulager la pauvreté dans de nombreux pays en développement (voir pages 90 à 93). 14. Le présent rapport, qui en est à sa 3e édition, peut servir de recueil d’actions concrètes, y compris pour les pays producteurs de pétrole, car dans la plupart des cas, l’existence de ressources pétrolières propres ne peut remplacer une saine politique des prix des carburants orientée selon une approche internationale (voir page 75). 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 7 2. Préface Coopération Technique Allemande Malgré les accords internationaux de base pour une politique durable des transports et de l’énergie, la connaissance générale des prix des carburants, des données et de la réalité à l’échelle nationale reste très rudimentaire. Cela tient essentiellement à la faiblesse des instituts de la statistique dans presque tous les pays en développement. Même les services de regroupement des données d’organisations telles que l’Agence internationale de l’énergie, la Banque mondiale ou l’institut fédéral allemand de la statistique ne peuvent remédier à ce problème. C’est pourquoi, grâce à son réseau mondial de Bureaux et de représentations dans 64 pays en développement, la Coopération Technique Allemande GTZ (Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit GmbH), a décidé de publier une base de données complète pour le secteur des carburants. Comme condition préalable à l’adoption d’autres formes d’énergie, cette enquête sur les prix des carburants préconise de revoir les politiques actuelles de prix et d’utilisation des carburants. Les commentaires et les conclusions du présent rapport reflètent toutefois l’expérience et les points de vue de l’auteur et non pas ceux de la GTZ, ce document ayant pour objet d’inciter les divers ministères compétents des pays en développement, dans leurs délibérations, à aboutir à une politique de prix des carburants viable à long et moyen terme. En ce qui concerne le secteur des transports, le présent document sur les prix des carburants sera complété par une enquête distincte (à paraître bientôt) sur la fiscalité applicable aux véhicules, « International Vehicle Taxation, with a special chapter on Tolls and Taxes for Heavy Vehicles » (fiscalité internationale applicable aux véhicules, avec un chapitre spécial sur les péages et les taxes pour les poids lourds). L’enquête a été réalisée dans le cadre du projet sectoriel P.N. 97.2042.6 financé par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement BMZ (Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung). L’auteur tient à remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette base de données, en particulier les Bureaux de la GTZ (surtout en Afrique et en Asie), le Ministère Fédéral Allemand des Affaires Étrangères (pour des pays tels que la Corée du Nord, le Turkménistan, Cuba et Myanmar), l’Automobile-club d’Allemagne, l’ADAC (pour les pays européens), l’ancien projet OLADE de la GTZ/UE, au titre d’agence de l’énergie pour l’Amérique du Sud, ainsi que les Délégations de l’UE et la Banque Mondiale (www.worldbank.org). 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 8 3. Prix internationaux des carburants Coopération Technique Allemande • Afrique • Amérique • Asie et Australie • Europe • Enquête mondiale des 165 pays • Paramètres de base • Prix du pétrole brut et «prix de vente normal» en tant que la norme de comparaison 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 9 3.1 Prix des carburants en Afrique au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande Exemple de lecture: Afrique du Sud 43 / (40) Prix du Supercarburant Prix du Gazole en cents US le litre en cents US le litre Tunisie 29 (19) Maroc 87 (55) Algérie 22 (10) Mauritanie 63 (39) Sénégal 75 (53) Mali 69 (55) Niger 77 (55) Burkina Faso Guinée 83 (62) 66* (56) Côte Ghana Sierra 28 (23) Leone d‘Ivoire 51* (50) 85 (60) Gambie 46* (40) Libye 10 (8) Togo 56 (46) Tchad 79 (77) Nigeria 20 (19) Congo Gabon 69 (48) 69 (53) Carburants** subventionnés Carburants** ni subventionnés ni taxés Carburants** taxés pour financer les routes Angola 19* (13) ** Prix moyen entre supercarburant et gazole * Essence ordinaire, le super étant peu courant dans le pays 1 Les chiffres sont ceux de déc. 2000 Namibie 45 (43) Note: 1. Les chiffres indiquent le prix à la pompe TVA incluse pour le super (gazole entre parenthèses) en cents US le litre. Au moment de l’enquête, le prix du pétrole brut sur le marché mondial était de 26 $ US / baril de « Brent ». 2. Ventilation des coûts des carburants: Somalie 35* (29) Rwanda 84* (84) Rép. dém. du Congo 70 (69) Tanzanie 67 (61) Burundi 58* (54) Malawi 66* (62) Zambie 72 (60) Mozambique 46 (43) Madagascar Zimbabwe 108 (65) 5 (5) Botswana 41 (38) Swaziland1 47* (44) Afrique du Sud 43 (40) Lesotho1 50* (47) Gazole cents US le litre Prix du pétrole brut (26 $ US / 159 litres) = « Prix de vente normal » hors taxes sur les carburants Djibouti 98 (54) Éthiopie 52* (32) Ouganda Kenya 83 (80) 70 (56) + Coûts de raffinage et de distribution; marges de l’industrie et des détaillants + TVA de 10 à 20 % Érythrée 36* (25) Soudan 30* (24) Rép. centre africaine 100 (87) Cameroun 68* (57) Bénin 54 (41) Égypte 19* (8) Supercarburant cents US le litre 16 16 10 – 12 11 – 13 3–6 3–6 31 (29 – 34) 32 (30 – 35) [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 10 3.1.1 Comparaison des prix des carburants en Afrique au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande Gazole Supercarburant [cents US le litre] [cents US le litre] 108 Madag. Madagascar 65 RCA 87 100 RCA 98* Djibouti Djibouti 54 Lignes vertes: 87 Maroc Maroc55 Prix de vente normal Cote d'Ivoire 60 85 Cote d'Ivoire (hors taxes sur les carburants) Rwanda 84 84* Rwanda (31-32 cents US le litre) Burkina Faso 62 83 Burkina Faso 83 Ouganda Ouganda 70 Tchad 79 79 Tchad 77 Niger Niger 55 75 Sénégal Sénégal 53 72 Zambie Zambie 60 Kenya 56 70 Kenya 70 Congo, Rép. dém. Congo, Rép. dém. 69 69 Congo, Rép. Congo, Rép.48 Gabon 53 69 Gabon 69 Mali Mali 55 68* Cameroun Cameroun57 Lignes rouges: 67 Tanzanie Tanzanie 61 Prix du pétrole 66* Guinée Guinée 56 brut « Brent » 66* Malawi Malawi 62 (26 $ US le baril 63 Mauritanie Mauritanie 39 = 16 cents US Burundi 54 58* Burundi le litre) 56 Togo Togo 46 Bénin 41 54 Bénin 52* Éthiopie Éthiopie 32 Sierra Leone 50 51* Sierra Leone 46* Gambie Gambie 40 46 Mozambique Mozambique 43 45 Namibie Namibie 43 43 Afrique du Sud Afrique du Sud40 41 Botswana Botswana 38 36* Érythrée Érythrée 25 35 Somalie Somalie 29 30* Soudan Soudan 24 29 Tunisie Tunisie 19 28 Ghana Ghana 23 22 Algérie Algérie 10 20* Nigeria Nigeria 19 Égypte, Rép. ar.8 19* Égypte, Rép. ar. 19* Angola Angola 13 10 Libye Libye 8 5 Zimbabwe Zimbabwe 5 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 * Essence ordinaire, le super étant peu courant dans le pays Note: La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam le 10 décembre 2002. Ce prix correspond plus ou moins au prix moyen du pétrole brut pour 2002. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 11 3.1.2 Série chronologique des prix des carburants en Afrique Tableau des enquêtes 1991 - 2002 Coopération Technique Allemande Prix des carburants en Cents US par litre (prix effectivement payés) Gazole 1991 1993 Supercarburant 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Ligne rouge 13* 11* 11* 7 20 16 13* 11* 11* 7 20 16 Ligne verte 28 25 25 21 36 31 29 26 26 22 37 32 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 4 9 16 19 31 29 50 66 48 43 65 61 15 15 39 39 46 71 47 39 10 13 41 38 62 54 57 15 20 40 27 30 48 42 68 101 56 59 60 87 77 31 38 39 31 68 72 64 81 81 70 50 40 45 40 12 23 25 39 63 30 56 93 30 51 53 10 33 27 37 47 19 69 69 48 60 54 8 25 32 53 40 23 56 54 38 60 47 56 17 33 45 48 31 47 41 36 52 10 72 48 53 16 45 68 43 40 53 54 44 48 27 84 52 8 65 62 55 39 55 43 43 55 19 84 53 50 29 40 24 Prix du brut sur le marché mondial** Prix de vente normal Pays Algérie Angola Bénin Botswana Burkina Faso Burundi Cameroun Cap-Vert République centrafricaine Tchad Congo, Rép. dém. Congo, Rép. Cote d'Ivoire Djibouti Égypte, Rép. ar. Érythrée Éthiopie Gabon Gambie Ghana Guinée Guinée-Bissau Kenya Lesotho Liberia Libye Madagascar Malawi Mali Mauritanie Maroc Mozambique Namibie Niger Nigeria Rwanda Sénégal Sierra Leone Somalie Afrique du Sud Soudan Swaziland Tanzanie Togo Tunisie Ouganda Zambie Zimbabwe 23 48 61 84 61 58 40 99 97 47 37 85 54 58 28 35 62 48 50 98 95 64 70 73 71 115 38 7 67 70 14 83 52 43 61 61 37 25 56 74 53 45 26 41 81 4 79 74 43 15 6 41 25 66 33 55 24 37 86 56 9 29 19 70 48 45 56 56 33 56 40 12 19 24 31 67 74 43 41 21 38 60 1 88 88 44 32 55 57 52 58 40 30 63 31 71 66 28 33 43 47 32 55 3 62 46 25 44 40 44 85 57 29 39 26 36 57 37 33 68 49 22 50 24 44 73 40 29 75 72 61 46 19 70 60 5 63 68 103 63 68 68 133 105 81 105 124 77 29 27 118 73 53 67 30 53 43 64 112 86 82 74 46 94 5 81 119 45 21 7 46 42 81 58 69 40 68 62 41 100 59 69 36 38 81 52 68 128 102 82 80 74 73 123 61 30 50 26 116 67 53 61 27 40 83 93 29 40 32 54 71 114 85 75 48 42 92 2 93 123 49 47 65 82 52 58 43 43 72 52 79 72 47 38 56 94 53 79 13 94 51 50 56 47 64 98 60 38 Source & Données de 2002 Source Date 22 19 54 41 83 58 68 GTZ / ADAC Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 100 79 GTZ Déc 2002 68 GTZ Déc 2002 50 72 74 91 29 37 36 63 83 32 68 100 53 76 105 26 56 46 53 64 20 85 70 69 85 98 19 36 52 69 46 28 66 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 Ambassade Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 70 39 71 50 70 GTZ Déc 2002 22 47 51 77 59 79 55 38 76 13 72 71 61 25 76 69 70 67 82 56 47 68 27 89 73 10 108 66 69 63 87 46 45 77 20 84 75 51 35 43 30 43 33 37 63 42 60 86 53 26 50 28 47 75 48 49 86 85 67 56 29 83 72 5 ADAC / Ambassade Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 Délégation de l'UE Déc 2002 GTZ Déc 2002 Ambassade Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 GTZ Déc 2002 * Prix annuel moyen du pétrole brut **Dans le tableau ci-dessus, les prix du pétrole brut sont donnés en cents US le litre. Prix du baril de pétrole brut: 20 $ US (1991), 17 $ US (1993 & 1995), 11 $ US (1998), 31 $ US (2000), 26 $ US (2002) [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 12 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (de l’Algérie au Burkina Faso) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 100 80 60 Algérie Coopération Technique Allemande 40 20 40 15 20 31 80 60 27 40 22 20 0 140 120 120 100 100 80 60 80 60 38 40 30 20 40 19 140 120 120 100 100 63 62 36 40 39 48 80 60 54 140 120 120 28 31 39 41 100 68 41 40 38 31 42 80 60 41 61 37 40 35 29 39 38 20 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 Burkina Faso 47 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 13 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 100 15 20 0 120 48 40 20 Botswana 10 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 15 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 100 16 19 20 0 Bénin 23 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 9 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Angola 4 120 103 100 81 68 68 83 100 80 60 40 40 20 20 84 85 62 50 46 62 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 13 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (du Burundi au Tchad) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 100 80 60 Burundi 120 101 63 59 100 72 80 60 58 52 40 40 20 20 0 Cameroun 140 120 120 68 69 68 64 56 68 80 60 40 20 20 0 Cap-Vert 140 120 120 80 60 59 40 40 20 20 100 100 82 81 120 100 80 60 40 40 20 20 0 57 43 40 39 99 98 87 64 65 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 Tchad 47 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 80 60 48 140 133 128 120 100 50 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 58 100 81 68 0 République centrafricaine 58 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 54 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 71 100 40 100 66 48 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 54 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 100 61 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 105 102 120 80 70 68 79 100 80 60 40 40 20 20 0 97 95 70 61 60 77 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 14 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (de la Rép. dém. du Congo à l’Egypte) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 100 Rép. dém. du Congo Coopération Technique Allemande 120 100 81 80 60 74 73 70 100 80 60 50 40 40 20 20 105 120 100 72 80 60 53 69 100 80 60 40 40 20 20 140 124 123 120 120 83 100 80 60 74 76 85 40 20 20 140 45 51 60 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 77 93 91 105 98 120 100 80 60 61 40 40 20 20 0 56 38 40 40 53 54 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 56 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Égypte 86 80 60 0 Djibouti 48 30 115 100 40 80 60 40 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 100 71 0 0 Côte d’Ivoire 69 50 140 140 140 70 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Congo 67 0 0 120 93 73 29 30 29 29 26 20 19 0 40 20 7 9 12 12 10 8 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 15 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (de l’Érythrée au Ghana) Érythrée Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 100 80 60 50 40 40 80 60 56 37 36 20 20 0 140 120 120 100 100 80 60 27 26 32 36 46 40 20 0 63 53 69 100 40 20 20 140 70 39 37 53 120 73 83 67 100 64 80 60 46 40 20 20 0 52 63 48 47 40 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 20 32 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 40 27 140 120 Ghana 25 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 83 80 60 0 Gambie 24 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 80 60 19 120 80 60 100 14 140 118 116 100 Gabon 25 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 33 80 60 52 20 140 23 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 19 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Éthiopie 29 40 53 53 38 32 80 60 20 28 40 43 45 33 30 20 0 19 23 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 16 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (de la Guinée à la Libye) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 80 60 Guinée 67 68 61 85 100 66 80 60 40 40 20 20 0 140 120 120 100 100 80 60 80 60 30 27 140 120 120 100 53 40 56 70 71 70 100 80 60 40 20 140 120 120 100 100 39 80 60 50 40 60 56 38 47 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 54 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 20 Libye 33 43 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 37 20 0 Lesotho 56 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 61 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 56 20 0 Kenya 69 40 20 80 60 56 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 56 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Guinée-Bissau 61 22 25 20 10 0 40 20 17 16 8 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 17 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (de Madagascar au Maroc) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 Madagascar Coopération Technique Allemande 80 60 64 71 65 69 51 100 66 80 60 40 40 20 20 0 140 108 120 100 Malawi 43 54 47 20 32 33 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 82 77 70 69 100 80 60 40 40 20 20 0 74 74 57 48 43 55 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 120 86 85 100 80 60 59 67 63 80 60 40 40 20 20 0 53 43 31 40 39 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 Maroc 31 140 112 114 80 60 80 60 25 45 0 100 100 65 80 60 47 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Mauritanie 62 100 76 20 100 45 120 0 Mali 68 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 120 55 140 40 140 67 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 56 82 94 75 120 79 82 87 100 80 60 40 40 20 20 0 45 41 47 47 53 55 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 18 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (du Mozambique au Rwanda) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 Mozambique Coopération Technique Allemande 80 60 100 74 48 53 55 56 80 60 46 40 40 20 20 0 Namibie 140 120 120 100 100 46 42 38 40 47 80 60 45 140 94 92 79 76 68 77 100 81 80 60 40 20 0 60 55 52 48 55 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 5 2 13 13 27 40 20 20 0 4 1 3 10 27 19 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 Rwanda 43 120 20 80 60 44 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 100 36 140 80 60 20 38 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Nigeria 43 20 0 Niger 41 40 20 100 54 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 21 41 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 26 32 81 93 72 89 120 84 100 80 60 40 40 20 20 0 79 88 72 84 84 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 19 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (du Sénégal au Soudan) 140 120 Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 119 123 120 94 100 71 80 60 Sénégal Coopération Technique Allemande 73 75 100 80 60 40 40 20 20 0 140 120 120 45 49 80 60 51 40 40 20 20 140 120 120 100 100 80 60 80 60 35 21 40 20 0 53 44 50 29 15 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 52 51 43 50 80 60 43 40 40 20 20 0 52 46 39 50 40 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 58 40 20 43 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Soudan 53 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 20 Afrique du Sud 52 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 48 100 61 0 Somalie 62 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 100 Sierra Leone 88 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 74 50 33 28 30 7 80 60 25 40 20 0 58 26 24 24 6 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 20 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (du Swaziland à l'Ouganda) Swaziland Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 100 80 60 46 43 37 40 80 60 47 20 140 120 120 100 42 43 56 63 75 100 67 80 60 40 40 20 20 0 140 120 120 81 80 60 47 42 48 80 60 56 40 40 20 20 140 120 120 100 40 37 40 46 100 58 52 64 60 80 60 49 29 40 40 20 33 31 44 33 29 20 0 19 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 Ouganda 63 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 66 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 100 61 100 72 0 Tunisie 30 73 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 25 44 57 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Togo 44 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 100 36 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Tanzanie 40 20 0 80 60 41 40 98 69 79 120 86 86 83 100 80 60 40 40 20 20 0 55 71 85 68 75 70 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 21 3.1.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Afrique 1991 – 2002 (de la Zambie au Zimbabwe) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 80 60 Zambie 40 72 60 40 72 100 40 24 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 40 60 49 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Zimbabwe 57 20 0 80 60 66 80 60 53 20 100 Coopération Technique Allemande 100 72 68 47 38 80 60 26 40 5 20 0 61 37 28 29 22 20 5 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 22 3.2 Prix des carburants en Amérique au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande Exemple de lecture: Canada 51 (43) États-Unis 40 / (39) Prix du Supercarburant Prix du Gazole en cents US le litre en cents US le litre Carburants** subventionnés Carburants** ni subventionnés ni taxés États-Unis 40 (39) Carburants** taxés pour financer les routes ** Prix moyen entre supercarburant et gazole Guatemala 48 (32) Mexique 62 (47) Rép. dominicaine 49 (27) Cuba 90 (45) Trinité-et-Tobago 40 (21) Jamaïque 52 (44) El Salvador 46 (33) Guyane 31 (27) Venezuela 5* (5) Honduras 63 (46) Nicaragua 54* (41) Costa Rica 64 (44) Surinam 56 (41) Colombie 44* (24) Pér Équateur 55 (27) Panama 51 (36) Pérou 74 (48) Brésil 55 (31) Bolivie 69 (42) * Essence ordinaire, le super étant peu courant dans le pays Paraguay 56 (34) Chili 58 (39) Argentine 63 (46) Note: 1. Les chiffres indiquent le prix à la pompe TVA incluse pour le super (gazole entre parenthèses) en cents US le litre. Au moment de l’enquête, le prix du pétrole brut sur le marché mondial était de 26 $ US / baril de « Brent ». 2. Ventilation des coûts des carburants: Gazole cents US le litre Prix du pétrole brut (26 $ US / 159 litres) + Coûts de raffinage et de distribution; marges de l’industrie et des détaillants + TVA de 10 à 20 % = « Prix de vente normal » hors taxes sur les carburants [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002 / décembre 2003] 2003 www.internationalfuelprices.com Uruguay 46* (20) Supercarburant cents US le litre 16 16 10 – 12 11 – 13 3–6 3–6 31 (29 – 34) 32 (30 – 35) update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 23 3.2.1 Comparaison des prix des carburants en Amérique au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande Gazole Supercarburant [cents US le litre] [cents US le litre] Cuba 45 90 Cuba Pérou 48 Bolivie 42 74 Pérou Lignes vertes: Prix de vente normal 69 Bolivie (hors taxes sur les carburants) 66 Barbade (31-32 cents US le litre) 64 Costa Rica Barbade 53 Costa Rica 44 Argentina 46 63 Argentina Honduras 46 63 Honduras Mexique 47 62 Mexique Chili 39 58 Chili 56 Paraguay Paraguay 34 56 Surinam Surinam 41 55 Brésil Brésil 31 Équateur 27 Grenade 41 Nicaragua 41 Haïti 30 Jamaïque 44 Lignes rouges: 55 Équateur Prix du pétrole brut « Brent » 54 Grenade 54 Nicaragua (26 $ US le baril = 16 cents US le litre) 54 Haïti 52 Jamaïque 51 Panama Panama 36 Canada 43 51 Canada Rép. Dominicaine 27 49 Rép. dominicaine Guatemala 32 48 Guatemala 46* Uruguay Uruguay 20 El Salvador 33 46 El Salvador Colombie 24 44* Colombie Trinidad & Tob. 21 40 Trinidad & Tob. États-Unis 39 40 États-Unis Guyana 27 Venezuela, RB 5 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 31 Guyana 5* Venezuela, RB 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 * Essence ordinaire, le super étant peu courant dans le pays Note: La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam le 10 décembre 2002. Ce prix correspond plus ou moins au prix moyen du pétrole brut pour 2002. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002 / décembre 2003] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 24 3.2.2 Série chronologique des prix des carburants en Amérique Tableau des enquêtes 1991 - 2002 Coopération Technique Allemande Prix des carburants en Cents US par litre (prix effectivement payés) Gazole Supercarburant 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Ligne rouge 13* 11* 11* 7 20 16 13* 11* 11* 7 20 16 Ligne verte 28 25 25 21 36 31 29 26 26 22 37 32 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 42 56 52 46*** 94 56 107 63*** 62 75 53 72 95 66 OLADE Jun 2002 Déc 2002 Prix du brut sur le marché mondial** Prix de vente normal Source & Données de 2002 Pays Antigua-et-Barbuda Argentina 29 28 Barbade 79 60 Source Date GTZ Déc 2003 Bolivie Brésil 35 38 31 39 35 34 50 34 42 31 43 53 38 63 53 80 80 92 69 55 GTZ GTZ Déc 2002 Canada Chili 39 31 36 33 39 29 47 47 43 39 47 43 45 53 41 49 58 64 51 58 ADAC Déc 2002 GTZ Déc 2002 Colombie 19 27 20 35 24 23 35 24 49 44 GTZ Déc 2002 64 90 GTZ Déc 2002 Ambassade Déc 2002 GTZ Déc 2002 Costa Rica Cuba 44 45 18 République dominicaine Équateur El Salvador 19 28 22 39 27 28 24 30 18 40 27*** 33 37 41 41 41 32 42 32 Fiji Grenada Guatemala 25 28 50 31 32 40 40 71 49 33 38 54 31 67 55*** 46 39 GTZ Déc 2003 GTZ Déc 2002 50 54 54 54 OLADE Jun 2002 41 53 48 OLADE Jui 2002 Jun 2002 Guyana 27 37 27 30 37 31 OLADE Haïti 36 35 30 59 64 54 OLADE Jun 2002 Déc 2002 Honduras 26 25 30 46 46 41 35 50 62 63 GTZ Jamaïque Mexique 49 45 44 47 39 32 37 36 62 61 52 62 Jun 2002 25 33 28 OLADE 28 GTZ Déc 2002 Nicaragua 30 31 35 54 41 69 62 47 62 54 OLADE Jui 2002 Panama Paraguay 30 27 41 34 36 34 43 43 53 72 51 56 Déc 2002 44 41 47 GTZ 28 28 24 GTZ Déc 2002 Pérou 32 43 33 54 48*** 56 68 55 80 74*** GTZ Déc 2003 Porto Rico 32 Sao Tomé-et-Principe Surinam 41 71 41 41 56 90 56 56 OLADE Jun 2002 Trinidad-et-Tobago 20 20 21 39 39 40 Ambassade Déc 2002 États-unis Uruguay Venezuela, RB 28 34 33 27 48 39 38 1 42 8 53 6 20 5 32 34 32 47 40 ADAC Déc 2002 89 3 90 14 119 12 46 5 ADAC Déc 2002 GTZ Déc 2002 * Prix annuel moyen du pétrole brut ** Dans le tableau ci-dessus, les prix du pétrole brut sont donnés en cents US le litre. Prix du baril de pétrole brut: 20 $ US (1991), 17 $ US (1993 & 1995), 11 $ US (1998), 31 $ US (2000), 26 $ US (2002) *** 2003 [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002, 2003] 2003 www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 25 3.2.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Amérique 1991 – 2002 (de l’Argentine au Canada) Argentine 140 120 100 80 60 40 20 0 Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 94 79 107 63* 60 140 120 100 80 60 40 20 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 72 80 60 80 60 40 40 20 20 140 120 120 80 43 40 38 53 69 53 80 60 35 31 35 50 42 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 100 53 63 80 120 92 100 55 80 60 40 40 20 20 0 38 39 34 34 31 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Canada 75 100 40 20 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 62 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 100 Brésil 46* 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 52 1991 1993 1995 1998 2000 2002 100 66 0 Bolivie 42 120 95 100 80 60 28 140 120 Barbade 29 47 45 41 58 51 80 60 40 40 20 20 0 39 36 39 47 43 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. * 2003 Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002, 2003] 2003 www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 26 3.2.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Amérique 1991 – 2002 (du Chili à l'Équateur) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 80 60 Chili 100 43 53 49 64 58 80 60 40 40 20 20 0 140 120 120 100 100 80 60 23 35 49 44 24 80 60 40 20 140 90 100 80 60 20 35 24 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 100 80 60 50 40 40 20 20 0 45 18 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 71 80 60 40 40 49 40 80 60 28 40 20 22 39 27 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Équateur 27 140 120 140 120 100 80 60 40 20 0 39 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Rép. dominicaine 19 20 0 Cuba 47 29 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 33 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Colombie 31 31 33 38 55* 31 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 100 80 60 40 20 0 19 28 24 18 27 * 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. * 2003 Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002, 2003] 2003 www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 27 3.2.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Amérique 1991 – 2002 (du Salvador à Haïti) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 Salvador 100 80 60 54 67 46 80 60 40 40 20 20 0 140 120 120 100 100 80 60 54 54 54 80 60 40 40 20 20 0 32 39 41 53 48 140 120 100 80 60 40 20 0 140 120 120 100 100 80 60 80 60 30 37 31 20 28 32 27 40 42 32 37 27 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 Haïti 25 20 0 80 60 41 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 41 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Guyane 41 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Guatemala 33 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 100 80 60 40 20 0 40 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Grenade 30 100 59 64 54 80 60 40 40 20 20 0 36 35 30 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. * 2003 Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002, 2003] 2003 www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 28 3.2.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Amérique 1991 – 2002 (du Honduras au Panama) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 Honduras 80 60 100 41 40 35 50 62 63 80 60 20 140 120 120 62 37 40 52 80 60 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 61 39 32 62 36 80 60 28 40 20 25 28 47 45 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Panama 44 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 69 62 47 62 54 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 100 80 60 40 20 0 140 140 120 120 100 100 80 60 49 20 0 Nicaragua 33 40 20 140 120 100 80 60 40 20 0 46 100 80 60 40 46 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 100 Mexique 30 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 25 20 0 Jamaïque 26 40 43 41 53 51 40 20 20 31 41 35 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 40 0 54 30 30 28 41 36 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. * 2003 Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002, 2003] 2003 www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 29 3.2.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Amérique 1991 – 2002 (du Paraguay aux États-Unis) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 Paraguay Coopération Technique Allemande 80 60 72 43 44 47 100 56 80 60 40 40 20 20 0 Pérou Surinam 56 68 80 55 74* 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 100 80 60 40 20 0 140 120 120 100 100 80 60 56 56 56 40 20 20 34 43 54 33 48* 1991 1993 1995 1998 2000 2002 41 41 41 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 39 40 39 40 20 80 60 40 20 20 0 21 20 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 40 34 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 États-Unis 32 80 60 40 80 60 24 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 0 Trinité-et-Tobago 28 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 100 80 60 40 20 0 27 32 34 32 47 40 20 80 60 28 40 33 48 39 27 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. * 2003 Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002, 2003] 2003 www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 30 3.2.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Amérique 1991 – 2002 (de l’Uruguay au Venezuela) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 120 100 Uruguay Coopération Technique Allemande 140 119 89 120 90 100 80 60 80 60 46 40 40 20 20 0 53 20 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 20 42 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Venezuela 38 3 14 12 40 5 20 1 8 6 5 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 31 3.3 Prix des carburants en Asie au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande Exemple de lecture: Chine 42 / (37) Prix du Supercarburant Prix du Gazole en cents US le litre en cents US le litre Carburants** subventionnés Russie 35 (25) Carburants** ni subventionnés ni taxés Azerbaïdjan 37 (16) Géorgie 48 (41) Carburants** taxés pour financer les routes Arménie 42 (29) ** Prix moyen entre supercarburant et gazole Kazakhstan 35 (29) Ouzbékistan 38 (26) Kirghizistan 39 (25) Turkménistan Tadjikistan 36 (24) 2 (1) Turquie 102 (78) Irak 2 (1) Iran 7 Koweit (2) 20 (18) Arabie saoudite 24 (10) Afghanistan 34 (27) Pakistan 52 (35) ÉAU 29 (30) Yémen 21 (10) Liban 65 (25) Mongolie 38 (37) Syrie 53 (18) Chine 42 (37) Bhoutan1 58 (38) Népal 66* (34) Inde 66 (41) Bangladesh 52 (29) Sri Lanka 54 (31) Israël 90 Jordanie (62) 52 (17) Cisjordanie+Gaza Hong Kong 147 (77) Macao, Chine1 73 (50) Thaïlande Laos 36 (30) 36 (32) Cambodge 63 (44) Philippines 35 (27) Brunei 30 (18) Malaisie 35 (20) Indonésie 27 (19) Singapour 85 (38) 99 (52) * Essence ordinaire, le super étant peu courant dans le pays 1 Les chiffres sont ceux de déc. 2000 Gazole cents US le litre Prix du pétrole brut (26 $ US / 159 litres) + Coûts de raffinage et de distribution; marges de l’industrie et des détaillants = « Prix de vente normal » hors taxes sur les carburants Supercarburant cents US le litre 16 16 10 – 12 11 – 13 3–6 3–6 31 (29 – 34) 32 (30 – 35) [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com PapouasieNouvelleGuinée1 53 (34) Australie 50 (48) Note: 1. Les chiffres indiquent le prix à la pompe TVA incluse pour le super (gazole entre parenthèses) en cents US le litre. Au moment de l’enquête, le prix du pétrole brut sur le marché mondial était de 26 $ US / baril de « Brent ». 2. Ventilation des coûts des carburants: + TVA de 10 à 20 % Japon 91 (66) Taiwan1 61 (50) Myanmar 36* (28) Viet Nam 34* (27) Oman 31 (26) Bahreïn 27 (19) Corée du Nord 55 (41) Corée du Sud - (51) gerhard.metschies@gtz.de NouvelleZélande 55 (33) 32 3.3.1 Comparaison des prix des carburants en Asie au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande Gazole Supercarburant [cents US le litre] [cents US le litre] Hong Kong, Chine 77 Hong Kong, Chine 147 H.K. 109 Corée du Sud Corée du Sud 64 Lignes vertes: Turquie 78 102 Turquie Cisjordanie & Gaza 52 99 Cisjordanie & Gaza Prix de vente normal (hors taxes sur les Japon 66 91 Japon carburants) Israël 62 90 Israël Singapour 38 85 Singapour (31-32 cents US le litre) Népal 34 66* Népal Inde 41 66 Inde Liban 25 65 Liban Cambodge 44 63 Cambodge Nouvelle-Zélande 33 55 Nouvelle-Zélande Corée du Nord 41 55 Corée du Nord Sri Lanka 31 54 Sri Lanka 53 Syrie, Rép. ar. Syrie, Rép. ar. 18 Jordanie 17 52 Jordanie Bangladesh 29 52 Bangladesh Lignes rouges: Pakistan 35 52 Pakistan Australie 48 50 Australie Prix du 48 Géorgie Géorgie 41 pétrole brut 42 Arménie Arménie 29 « Brent » 42 Chine Chine 37 (26 $ US le baril Rép. kirghize25 39 Rép. kirghize = 16 cents US 38 Ouzbékistan Ouzbékistan 26 le litre) 38 Mongolie Mongolie 37 37 Azerbaïdjan Azerbaïdjan 16 36 Tadjikistan Tadjikistan 24 36* Myanmar Myanmar 28 36 RDP lao RDP lao 30 Thaïlande 32 36 Thaïlande Malaisie 19 35 Malaisie Russie 25 35 Russie Philippines 27 35 Philippines 35 Kazakhstan Kazakhstan 29 Viet Nam 27 34* Viet Nam 34 Afghanistan Afghanistan 27 31 Oman Oman 26 30 Brunei Brunei 18 Émirats ar. unis 30 29 Émirats ar. unis Indonésie 19 27 Indonésie 27 Bahreïn Bahreïn 19 Arabie saoudite 10 24 Arabie saoudite Yémen, Rép. 10 21* Yémen, Rép. Koweït 18 20 Koweït 7 Iran, Rép. islam. Iran, Rép. islam. 2 Turkménistan 1 2 Turkménistan 2 Iraq Iraq 1 80 70 60 50 40 30 20 10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 * Essence ordinaire, le super étant peu courant dans le pays Note: La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam le 10 décembre 2002. Ce prix correspond plus ou moins au prix moyen du pétrole brut pour 2002. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 33 3.3.2 Série chronologique des prix des carburants en Asie Tableau des enquêtes 1991 - 2002 Coopération Technique Allemande Prix des carburants en Cents US par litre (prix effectivement payés) Gazole Supercarburant 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Ligne rouge 13* 11* 11* 7 20 16 13* 11* 11* 7 20 16 Ligne verte 28 25 25 21 36 31 29 26 26 22 37 32 Prix du brut sur le marché mondial** Prix de vente normal Source & Données de 2002 Pays 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Source Date Afghanistan GTZ Déc 2002 27 34 GTZ Déc 2002 Arménie 25 31 29 49 55 42 Australie ADAC Déc 2002 45 57 48 46 57 50 Azerbaïdjan 22 20 16 46 39 37 Ambassade Déc 2002 Bahreïn 18 21 19 26 27 27 Ambassade Déc 2002 Bangladesh GTZ Déc 2002 31 26 29 29 36 47 46 52 Bhutan 26 38 59 58 Brunei 18 18 18 34 31 30 Ambassade Déc 2002 Cambodge GTZ Déc 2002 28 44 44 47 61 63 GTZ Déc 2002 Chine 24 25 45 37 27 28 40 42 Géorgie GTZ Déc 2002 25 41 46 48 Hong Kong, Chine 74 85 80 77 119 136 146 147 Ambassade/ADAC Déc 2002 GTZ Déc 2002 Inde 19 21 39 41 48 56 60 66 Indonésie GTZ Déc 2002 20 7 6 19 44 16 17 27 Iran, Rép. islam. Ambassade Déc 2002 1 2 2 8 5 7 Iraq GTZ Déc 2002 1 3 1 1 3 2 ADAC Déc 2002 Israël 31 31 64 62 73 86 114 90 Japon ADAC Déc 2002 75 69 76 66 125 102 106 91 GTZ Déc 2002 Jordanie 15 15 15 17 40 42 45 52 GTZ Déc 2002 Kazakhstan 24 29 29 30 36 35 Corée du Nord 41 35 41 73 55 55 Ambassade Déc 2002 Corée du Sud 33 41 66 64 79 93 92 109 Ambassade Déc 2002 GTZ Déc 2002 Koweït 13 18 18 17 21 20 Rép. kirghize GTZ Déc 2002 27 33 25 47 44 39 GTZ Déc 2002 RDP lao 24 32 30 31 41 36 GTZ Déc 2002 Liban 22 31 25 35 53 65 Macao, Chine 51 50 74 73 GTZ Déc 2002 Malaisie 26 17 16 19 42 28 28 35 Mongolie GTZ Déc 2002 22 38 37 23 38 38 Myanmar 12 12 28 13 33 36 Ambassade Déc 2002 Népal GTZ Déc 2002 22 24 37 34 52 59 63 66 ADAC Déc 2002 Nouvelle-Zélande 32 39 34 33 61 64 48 55 Oman 26 29 26 31 31 31 Ambassade Déc 2002 Pakistan GTZ Déc 2002 20 19 27 35 47 46 53 52 Papouaise-Nelle-Guinée 28 34 41 53 Philippines GTZ Déc 2002 27 22 28 27 34 34 37 35 Qatar 15 16 Fédération de Russie ADAC Déc 2002 28 18 29 25 35 28 33 35 Arabie saoudite GTZ Déc 2002 9 10 10 10 16 16 24 24 Singapour ADAC Déc 2002 36 38 38 72 84 85 GTZ Déc 2002 Sri Lanka 23 30 27 31 75 84 66 54 Rép. arabe de Syrie ADAC Déc 2002 14 13 18 45 44 53 Taiwan 38 41 50 59 57 61 Tadjikistan GTZ Déc 2002 13 55 24 26 45 36 GTZ Déc 2002 Thaïlande 30 27 35 32 34 30 39 36 Turquie ADAC Déc 2002 37 47 66 78 56 78 88 102 Turkménistan Ambassade Déc 2002 5 2 1 9 2 2 GTZ Déc 2002 Émirats arabes unis 15 26 30 23 25 29 Ouzbékistan GTZ Déc 2002 31 9 9 26 32 11 14 38 GTZ Déc 2002 Viet Nam 25 26 27 27 34 35 38 34 GTZ Déc 2002 Cisjordanie et Gaza 31 61 52 86 108 99 GTZ Déc 2002 Yémen, Rép. 7 6 10 26 21 21 * Prix annuel moyen du pétrole brut **Dans le tableau ci-dessus, les prix du pétrole brut sont donnés en cents US le litre. Prix du baril de pétrole brut: 20 $ US (1991), 17 $ US (1993 & 1995), 11 $ US (1998), 31 $ US (2000), 26 $ US (2002) [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 34 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (de l’Arménie au Bangladesh) Arménie Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 100 80 60 49 55 80 60 42 40 40 20 20 0 140 120 120 100 100 80 60 46 57 80 60 50 40 40 20 20 140 120 120 100 100 80 60 46 40 39 37 40 22 20 0 20 16 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 26 40 27 27 40 20 18 20 0 21 19 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 40 48 80 60 20 Bangladesh 57 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 45 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Bahreïn 29 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 0 Azerbaïdjan 31 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Australie 25 36 47 46 52 80 60 40 20 31 26 29 29 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 35 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (du Bhoutan à la Géorgie) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 Bhoutan 100 80 60 59 80 60 58 40 40 20 20 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 34 40 31 30 40 20 140 120 120 100 100 80 60 47 61 63 80 60 40 40 20 20 0 44 44 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 27 28 40 80 60 42 40 20 45 24 25 37 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Géorgie 28 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 18 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 18 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Chine 18 20 0 Cambodge 38 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Brunei 26 46 48 80 60 40 40 20 20 0 25 41 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 36 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (de Hong Kong à l’Irak) Hong Kong, Chine 160 140 120 100 80 60 40 20 0 Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 119 136 146 147 140 120 100 80 60 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 120 100 48 56 60 66 80 60 40 40 20 20 140 140 120 120 100 100 20 80 60 44 16 17 27 40 20 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 8 5 7 20 19 1 2 2 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 20 6 40 40 Irak 7 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 20 20 0 0 Iran 19 41 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 39 21 0 0 Indonésie 77 0 140 80 60 80 20 100 Inde 85 40 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 74 40 1 3 2 0 20 1 3 1 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 37 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (d’Israël à la Corée du Nord) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 80 60 Israël 140 114 120 100 Coopération Technique Allemande 73 90 86 120 100 80 60 40 40 20 20 0 125 120 1991 1993 1995 1998 2000 2002 102 106 91 120 100 80 60 80 60 40 40 20 20 0 Jordanie 140 120 120 100 100 40 42 45 40 20 0 140 120 120 100 100 80 60 80 60 30 36 35 40 20 15 17 24 29 29 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Corée du Nord 15 20 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 80 60 15 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 100 66 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 76 80 60 52 20 Kazakhstan 69 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 75 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 31 140 100 Japon 31 62 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 64 100 73 55 55 80 60 40 40 20 20 0 41 35 41 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 38 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (de la Corée du Sud au Liban) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 100 Corée du Sud 80 60 Coopération Technique Allemande 79 93 92 109 120 100 80 60 40 40 20 20 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 20 17 21 40 20 20 140 140 120 120 100 100 47 44 40 80 60 39 40 140 140 120 120 100 100 31 41 80 60 36 40 32 30 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 40 24 0 0 Liban 25 20 20 80 60 33 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 27 0 0 Laos 18 20 20 80 60 18 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Kirghizistan 13 0 0 80 60 33 64 41 0 0 Koweït 66 100 53 65 35 80 60 40 20 22 31 25 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 39 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (de Macao au Népal) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 74 80 60 Macao, Chine Coopération Technique Allemande 100 73 80 60 40 40 20 20 0 Malaisie 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 42 40 28 28 80 60 35 40 20 140 120 120 100 100 80 60 80 60 23 40 38 38 40 20 19 22 38 37 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 33 40 36 40 13 20 12 20 0 12 28 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 Népal 16 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 17 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Myanmar 26 20 0 Mongolie 50 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 51 100 52 59 63 66 80 60 40 40 20 20 0 22 24 37 34 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 40 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (de la Nouvelle-Zélande aux Philippines) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 Nouvelle-Zélande Coopération Technique Allemande 80 60 100 61 64 48 80 60 55 40 40 20 20 0 140 120 120 100 100 80 60 80 60 31 40 31 31 26 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 47 46 53 80 60 52 40 40 20 20 0 20 19 27 35 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 41 80 60 53 40 40 20 20 0 28 34 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 29 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Philippines 33 20 0 PapouasieNouvelle-Guinée 26 40 20 Pakistan 34 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 39 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Oman 32 34 34 37 35 20 40 27 22 28 27 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 41 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (de la Russie à la Syrie) Russie Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 35 28 33 35 40 20 0 140 120 120 100 100 80 60 80 60 20 16 16 24 24 40 20 0 140 72 80 60 84 85 80 60 40 20 20 36 38 38 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 120 75 84 100 66 80 60 54 40 40 20 20 0 23 30 27 31 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Syrie 10 100 40 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 10 1991 1993 1995 1998 2000 2002 0 Sri Lanka 10 120 100 80 60 9 140 120 100 25 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Singapour 29 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 18 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Arabie saoudite 28 20 45 44 53 80 60 40 40 20 20 0 14 13 18 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 42 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (de Taiwan au Turkménistan) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 80 60 Taiwan 100 59 57 80 60 61 40 40 20 20 0 140 120 120 100 100 80 60 45 26 80 60 36 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 34 30 39 36 40 20 140 100 32 1991 1993 1995 1998 2000 2002 78 88 102 120 100 80 60 56 40 40 20 20 0 66 37 78 47 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 20 35 140 120 40 27 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Turkménistan 30 20 0 Turquie 24 13 20 0 80 60 55 40 20 40 50 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 Thaïlande 41 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Tadjikistan 38 9 40 2 2 0 20 5 2 1 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 43 3.3.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Asie 1991 – 2002 (des Émirats arabes unis au Yémen) Émirats arabes unis Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 23 40 25 29 40 20 0 140 120 120 100 100 80 60 80 60 38 32 11 20 40 14 140 120 120 100 100 80 60 80 60 34 35 38 34 40 20 26 27 27 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 108 120 86 99 120 100 80 60 80 60 40 40 20 20 61 52 31 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 25 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Yémen 26 20 0 Cisjordanie et Gaza 9 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 100 9 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 40 31 20 0 Viet Nam 30 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 26 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Ouzbékistan 15 20 26 21 21 40 20 20 7 6 10 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 44 3.4 Prix des carburants en Europe au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande Exemple de lecture: Allemagne 103 / (82) Prix du Supercarburant Prix du Gazole en cents US le litre Islande 116 (62) en cents US le litre Carburants** subventionnés Finlande 112 (80) Norvège 123 (118) Carburants** ni subventionnés ni taxés Suède 106 (96) Estonie 58 (56) Carburants** taxés pour financer les routes ** Prix moyen entre supercarburant et gazole Irlande 90 (80) PaysBas 81 (71) Portugal 97 (71) France 105 (80) Lituanie 69 (59) Allemagne 103 (82) Belgique 81 (71) Luxembourg 76 (65) Lettonie 70 (65) Danemark 109 (94) RoyaumeUni 118 (120) Russie 35 (25) Belarús 50 (36) Pologne 83 (68) Ukraine Rép. tchèque 81 (71) 47 (34) Slovaquie 74 (70) Autriche Moldavie Hongrie 84 (73) 45 (31) 94 (85) Roumanie 64 (57) Croatie 89 (74) Serbie Monténégro 74 (66) Bulgarie Italie 68 (59) 105 (86) Albanie 80* (51) Suisse 89 (93) Espagne 83 (72) Grèce 78 (68) Slovénie 76 (67) Malte 87 (53) * Essence ordinaire, le super étant peu courant dans le pays 1 Les chiffres sont ceux de déc. 2000 BosnieHerzégovine 74 (74) Note: 1. Les chiffres indiquent le prix à la pompe TVA incluse pour le super (gazole entre parenthèses) en cents US le litre. Au moment de l’enquête, le prix du pétrole brut sur le marché mondial était de 26 $ US / baril de « Brent ». 2. Ventilation des coûts des carburants: Gazole cents US le litre Prix du pétrole brut (26 $ US / 159 litres) + Coûts de raffinage et de distribution; marges de l’industrie et des détaillants + TVA de 10 à 20 % = « Prix de vente normal » hors taxes sur les carburants Turquie 102 (78) Macédoine 85 (63) Chypre 83 (44) Supercarburant cents US le litre 16 16 10 – 12 11 – 13 3–6 3–6 31 (29 – 34) 32 (30 – 35) [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 45 3.4.1 Comparaison des prix des carburants en Europe au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande Gazole Supercarburant [cents US le litre] [cents US le litre] Norvège 118 UK 120 Lignes vertes: Islande 62 Prix de vente normal Finlande 80 (hors taxes sur les Pays-Bas 81 carburants) Danemark 94 (31-32 cents US le litre) Suède 96 France 80 Italie 86 Belgique 80 Allemagne 82 Turquie 78 Portugal 71 Hongrie 85 Irlande 80 Croatie 74 Suisse 93 Liechtenstein 93 Lignes rouges: Malte 53 Prix du Macédoine 63 pétrole brut Autriche 73 « Brent » Chypre 44 (26 $ US le baril Pologne 68 = 16 cents US Espagne 72 le litre) Rép. tchèque 71 Albanie 51 Grèce 68 Luxembourg 65 Slovénie 67 Serbie & Montén. 66 Rép. slovaque 70 Bosnie-Herzég. 74 Lettonie 65 Lituanie 59 Bulgarie 59 Roumanie 57 Estonie 56 Belarús 36 Ukraine 34 Moldavie 31 Fédération de Russie 25 123 Norvège 118 UK 116 Islande 112 Finlande 112 Pays-Bas 109 Danemark 106 Suède 105 France 105 Italie 104 Belgique 103 Allemagne 102 Turquie 97 Portugal 94 Hongrie 90 Irlande 89 Croatie 89 Suisse 89 Liechtenstein 87 Malte 85 Macédoine 84 Autriche 83 Chypre 83 Pologne 83 Espagne 81 Rép. tchèque 80 Albanie 78 Grèce 76 Luxembourg 76 Slovénie 74 Serbie & Montén. 74 Rép. slovaque 74 Bosnie-Herzégov. 70 Lettonie 69 Lituanie 68 Bulgarie 64 Roumanie 58 Estonie 50 Belarús 47 Ukraine 45 Moldavie 35 Fédération de Russie 120110 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100110 120130 * Essence ordinaire, le super étant peu courant dans le pays Note: La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam le 10 décembre 2002. Ce prix correspond plus ou moins au prix moyen du pétrole brut pour 2002. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 46 3.4.2 Série chronologique des prix des carburants en Europe Tableau des enquêtes 1991 - 2002 Coopération Technique Allemande Prix des carburants en Cents US par litre (prix effectivement payés) Gazole Supercarburant 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Ligne rouge 13* 11* 11* 7 20 16 13* 11* 11* 7 20 16 Ligne verte 28 25 25 21 36 31 29 26 26 22 37 32 Prix du brut sur le marché mondial** Prix de vente normal Source & Données de 2002 Pays Albanie Autriche Belarús Belgique Bosnie-Herzégovine Bulgarie Croatie Chypre Rép. tchèque Danemark Estonie Finlande France Allemagne Grèce Hongrie Islande Irlande Italie Lettonie Liechtenstein Lituanie Luxembourg Macédoine Malte Moldavie Pays-Bas Norvège Pologne Portugal Roumanie Fédération de Russie Serbie & Monténégro Rép. slovaque Slovénie Espagne Suède Suisse Turquie Ukraine Royaume-Uni 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 87 82 26 64 60 87 33 85 78 77 59 65 87 86 34 30 68 59 82 109 42 19 28 84 40 50 70 101 101 37 85 43 30 51 82 74 73 13 36 36 85 78 80 60 57 74 52 58 59 61 60 74 25 18 44 60 68 71 85 90 94 36 55 56 79 84 80 77 82 80 69 78 82 40 71 68 64 79 85 40 45 62 102 72 80 93 83 86 35 58 65 89 84 93 34 55 59 61 67 65 46 56 63 49 44 53 31 40 31 79 78 81 110 115 118 44 65 68 71 54 71 40 35 57 18 29 25 43 56 66 54 68 70 64 66 67 70 65 72 84 80 96 91 84 93 47 66 78 25 30 34 111 122 120 86 115 104 34 118 112 66 46 66 75 67 78 85 72 108 105 33 45 120 117 117 111 112 96 88 65 74 72 112 96 102 118 119 41 55 85 35 51 84 78 93 70 77 45 121 114 133 121 55 54 102 29 53 35 28 76 61 66 61 59 66 89 84 117 109 102 86 56 78 49 92 111 57 82 55 96 68 70 76 57 77 101 60 106 99 91 72 81 105 72 97 67 81 66 75 76 81 45 103 119 76 77 46 33 56 69 63 73 94 78 88 37 117 80 84 50 104 74 68 89 83 81 109 58 112 105 103 78 94 116 90 105 70 89 69 76 85 87 45 112 123 83 97 64 35 74 74 76 83 106 89 102 47 118 Source Date ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 Ambassade Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 ADAC Déc 2002 * Prix annuel moyen du pétrole brut **Dans le tableau ci-dessus, les prix du pétrole brut sont donnés en cents US le litre. Prix du baril de pétrole brut: 20 $ US (1991), 17 $ US (1993 & 1995), 11 $ US (1998), 31 $ US (2000), 26 $ US (2002) [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 47 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Europe 1991 – 2002 (de l'Albanie à la Bosnie-Herzégovine) Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 86 100 80 60 Albanie Coopération Technique Allemande 80 100 80 60 57 40 40 20 20 0 120 115 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 104 100 Autriche 120 82 84 100 80 60 80 60 40 40 20 20 0 Belarús 140 120 120 100 100 55 34 80 60 50 118 112 100 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 96 104 120 100 80 60 80 60 40 40 20 20 0 85 78 80 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 BosnieHerzégovine 82 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 36 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Belgique 73 13 20 0 120 74 36 40 20 140 82 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 40 87 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 51 30 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 43 66 68 74 100 80 60 40 40 20 20 0 60 57 74 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 48 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Europe 1991 – 2002 (de la Bulgarie au Danemark) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 80 60 Bulgarie 66 70 68 100 80 60 46 40 40 20 20 0 140 Croatie 75 67 76 89 120 100 80 60 40 40 20 20 140 120 120 100 83 78 80 60 80 60 57 40 40 20 20 140 18 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 85 72 77 81 100 80 60 40 40 20 20 0 60 60 68 71 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Danemark 44 25 140 120 120 74 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 60 100 0 République tchèque 61 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 64 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 100 26 1991 1993 1995 1998 2000 2002 0 Chypre 59 140 120 80 60 58 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 100 52 108 105 101 109 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 100 100 80 60 80 60 40 40 20 20 0 87 85 90 94 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 49 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Europe 1991 – 2002 (de l’Estonie à la Grèce) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 80 60 Estonie 40 100 33 45 60 80 60 58 40 20 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 Finlande 120 117 106 112 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 100 100 80 60 80 60 40 40 20 20 0 120 117 111 100 France 105 100 40 40 20 20 112 100 96 91 103 80 120 100 40 40 20 20 0 77 69 78 82 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 Grèce 82 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 80 60 77 140 80 60 100 78 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 80 120 0 Allemagne 84 140 99 80 60 120 79 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 140 85 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 56 36 20 0 140 55 33 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 88 65 72 78 100 80 60 40 40 20 20 0 71 59 68 40 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 50 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Europe 1991 – 2002 (de la Hongrie à la Lettonie) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 100 Hongrie 80 60 74 72 81 94 120 100 80 60 40 40 20 20 0 140 112 105 116 120 120 100 80 60 40 40 20 20 0 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 96 90 72 120 100 40 20 20 0 80 1991 1993 1995 1998 2000 2002 97 105 120 100 80 60 80 60 40 40 20 20 0 86 93 83 86 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 Lettonie 72 140 118 119 100 80 60 102 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Italie 87 80 60 40 120 62 140 102 80 60 140 40 45 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Irlande 85 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 100 79 140 100 120 64 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Islande 65 41 55 67 70 100 80 60 40 40 20 20 0 58 34 65 35 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 51 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Europe 1991 – 2002 (du Liechtenstein à Malte) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 85 100 Liechtenstein 81 89 120 80 60 80 60 40 40 20 20 0 140 120 120 40 35 51 66 69 100 80 60 40 20 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 120 84 80 60 78 75 76 100 80 60 40 40 20 20 0 140 100 Macédoine 80 60 65 120 93 70 76 85 100 80 60 40 20 0 59 46 56 63 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 Malte 67 1991 1993 1995 1998 2000 2002 20 80 60 61 140 40 100 68 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 30 59 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Luxembourg 55 34 20 0 100 93 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 100 Lituanie 84 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 89 100 120 77 81 87 100 80 60 40 40 20 20 0 49 44 53 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 52 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Europe 1991 – 2002 (de la Moldavie au Portugal) Moldavie Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 100 80 60 45 45 80 60 45 40 40 20 20 0 120 Pays-Bas 121 114 103 112 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 100 80 60 80 60 40 40 20 20 0 Norvège 133 121 119 123 140 120 100 80 60 80 60 40 40 20 20 0 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 76 55 83 100 80 60 54 40 40 20 20 0 140 Portugal 65 42 68 44 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 118 109 110 115 120 100 100 81 140 120 120 78 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Pologne 79 1991 1993 1995 1998 2000 2002 100 80 60 82 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 120 31 140 100 140 40 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 31 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 102 97 77 120 100 80 60 40 40 20 20 0 71 54 71 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 53 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Europe 1991 – 2002 (de la Roumanie à la Slovénie) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 140 120 120 100 Roumanie 80 60 40 100 53 29 64 80 60 46 40 20 20 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 80 60 80 60 40 35 28 33 35 40 20 Serbie Monténégro 140 120 120 76 61 74 100 56 40 40 20 20 56 66 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 66 61 69 74 100 80 60 40 40 20 20 0 40 54 68 70 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 Slovénie 43 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 25 84 80 60 0 Slovaquie 29 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 80 60 18 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 80 60 28 20 0 100 19 57 35 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Fédération de Russie 40 59 66 63 76 100 80 60 40 40 20 20 0 50 64 66 67 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 54 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Europe 1991 – 2002 (de l’Espagne à l’Ukraine) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 120 100 Espagne 140 89 120 84 80 60 73 83 100 80 60 40 40 20 20 0 120 117 109 100 Suède 94 106 120 40 40 20 20 140 86 80 60 78 89 120 101 100 91 84 93 80 60 40 40 20 20 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 120 100 78 88 102 120 100 80 60 56 40 40 20 20 0 66 37 78 47 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 140 120 120 100 100 40 96 1991 1993 1995 1998 2000 2002 0 Ukraine 80 140 102 100 80 60 84 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 Turquie 101 100 80 60 80 60 72 1991 1993 1995 1998 2000 2002 0 Suisse 65 140 80 60 120 70 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 140 70 49 37 47 80 60 40 20 25 30 34 20 0 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 55 3.4.3 Série chronologique détaillée des prix des carburants en Europe 1991 – 2002 (Royaume-Uni) Coopération Technique Allemande Supercarburant Gazole [cents US le litre] [cents US le litre] 140 120 100 Royaume-Uni 111 117 118 92 140 111 120 100 80 60 80 60 40 40 20 20 0 122 120 85 0 1991 1993 1995 1998 2000 2002 1991 1993 1995 1998 2000 2002 La « ligne rouge » représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au moment de l'enquête. La « ligne verte » représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. Note: Les diagrammes ci-dessus représentent les prix effectivement payés. [Sources: GTZ - Enquêtes sur les prix des carburants, 1991, 1993, 1995, 1998, 2000, 2002] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 56 3.5 Prix du gazole et de supercarburant dans 165 pays Classement mondial par pays Coopération Technique Allemande Le Royaume-Uni est le pays où le litre de gazole est le plus cher (120 cents US) alors que l’Irak et le Turkménistan sont ceux où il est le moins cher (1 cent US). Par ailleurs, c’est à Hong Kong que le litre de super est le plus cher (147 cents US) et au Turkménistan et en Irak qu’il est le moins cher (2 cents US seulement). Les diagrammes font clairement ressortir quatre catégories de pays: Catégorie I (prix du carburant au niveau de l’UE et du Japon), c'est-à-dire les pays de l’UE, le Japon et les autres pays dans lesquels la taxe par litre de carburant varie de 30 à 90 cents US pour le litre de gazole et de 40 à 115 cents US pour le litre de super (avec des prix à la pompe de 65 à 120 cents US le litre de gazole et 76 à 147 cents US le litre de super). Catégorie II (prix du carburant entre le niveau US et le niveau UE), c'est-à-dire les pays appliquant une politique de prix intermédiaire entre celle des États-Unis (taxes peu élevées) et celle de l’UE (taxes élevées) (prix à la pompe: 40 à 63 cents US le litre de gazole et 41 à 75 cents US le litre de super). Catégorie III (prix du carburant inférieur ou égal au niveau US), c'est-à-dire les États-Unis et les autres pays qui appliquent une politique de bas prix (prix à la pompe: 31 à 39 cents US le litre de gazole et 32 à 40 cents US le litre de super). Catégorie IV (prix du carburant inférieur au « prix de vente normal » hors taxe sur les carburants = carburant subventionné); il s’agit des pays qui produisent du pétrole et le subventionnent si bien que le prix du carburant se trouve être inférieur au prix de vente normal (hors taxe sur les carburants) de 31 cents US le litre de gazole et 32 cents US le litre de super. Conclusions: Le fait qu’un pays appartienne à une des 4 catégories ci-dessus ne dépend pas de sa situation économique. De fait, on a plus ou moins l’impression que cela tient à une attitude arbitraire dans la mesure où la catégorie 4 comprend des pays tels que l'Ouganda, le Brésil et la Bolivie alors que des pays comparables tels que le Ghana, les Philippines et la Russie appartiennent à la catégorie 2. 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 57 3.5.1 Prix du Gazole dans 165 pays au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande [Prix moyen à la pompe en cents US le litre de GAZOLE] 0 16 20 31 40 60 80 100 1 Iraq 1 Turkménistan 2 Iran, Rép. islam. 5 Venezuela, RB 5 Zimbabwe Libye 8 8 Égypte 10 Algérie 10 Arabie saoudite 10 Yémen Angola 13 16 Azerbaïdjan Jordanie 17 18 Brunei Koweït 18 18 Syrie IV Bahreïn 19 19 Indonésie Malaisie 19 19 Nigeria prix du carburant inférieur Tunisie 19 20 Uruguay Trinidad-et-Tobago 21 au « prix de vente normal » 23 Ghana Colombie 24 24 Soudan hors taxe sur les carburants Tadjikistan 24 Érythrée République kirghize 25 25 25 Liban (carburant subventionné) Fédération de Russie 25 26 Oman Ouzbékistan 26 27 Afghanistan République dominicaine 27 Guyana 27 27 Équateur Viet Nam 27 2728Philippines Myanmar Arménie 29 29 Bangladesh Kazakhstan 29 30 Haïti RDP lao 30 30 Émirats A. U. Brésil 31 31 Moldavie Sri Lanka 31 32 Éthiopie Guatemala 32 32 Thaïlande El Salvador 33 33 Nouvelle-Zélande III Népal 34 Papouaise-Nelle-Guinée Paraguay 34 34 34 Ukraine prix du carburant Pakistan 35 36 Belarús Panama 36 37 Chine inférieur ou égal au Mongolie 37 38 Bhoutan Botswana 38 38 Singapour niveau US Cap-Vert 39 39 Chili Mauritanie 39 39 États-unis Gambie 40 40 Afrique du Sud Bénin 41 41 Géorgie Grenade 41 Nicaragua 41 41 Inde Surinam 41 41 Corée du Nord 42 Bolivie Canada 43 Mozambique Namibie 43 43 Cambodge Costa Rica 44 44 Chypre Jamaïque 44 44 44 Swaziland Cuba 45 46 Argentine Honduras 46 46 Togo II Lesotho 47 47 Mexique Red base line: Australie 48 48 Congo, République Pérou 48 prix du carburant 50 Macao, Chine Sierra Leone 50 50 Taiwan Prix du entre le niveau US Albanie 51 51 Corée du Sud Pétrole brut Cisjord. & Gaza 52 53 Barbade et le niveau UE Gabon 53 53 Malte « Brent » Sénégal 53 54 Burundi Djibouti 54 55 Mali (26 $ US le baril Maroc 55 55 Niger Antigua-et-Barbuda 56 56 Estonie = 16 cents US Guinée 56 56 Kenya le litre) Cameroun 57 57 Roumanie Bulgarie 59 59 Lituanie Cote d'Ivoire 60 60 Zambie Tanzanie 61 62 Burkina Faso Islande 62 62 Malawi 62 63Israël Macédoine Lettonie 65 65 Luxembourg Madagascar 65 66 Japon Serbie & Monténégro 66 67 Slovénie Grèce 68 68 Pologne Congo, Rép. dém. 69 70 Rép. slovaque Ouganda 70 71 Rép. tchèque Ligne verte: Portugal 71 71 Sao Tomé & Princ. Espagne 72 73 Autriche I Prix de vente Bosnie-Herzég. 74 74 Croatie Tchad 77 77 Hong Kong, Chine prix du carburant normal Turquie 78 Belgique Finlande 80 80 (hors taxes sur les au niveau de 80 France Irlande 80 81 Pays-Bas carburants) l’UE et du Japon Allemagne 82 84 Rwanda Hongrie 85 86 Italie Rép. Centrafr. 87 93 Liechtenstein (31 cents US le litre) Suisse 93 94 Danemark Norvège 118 Suède 96 Royaume-Uni 120 Indonésie 19 Catégorie Fédération de Russie 25 États-unis 39 Catégorie Catégorie France 80 Catégorie Note: La “ligne rouge” représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au 10 décembre 2002. Ce prix correspond plus ou moins au prix moyen du pétrole brut pour 2002. La “ligne verte” représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002 / décembre 2003] 2003 www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 58 3.5.2 Prix du Supercarburant dans 165 pays au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande [Prix moyen à la pompe en cents US le litre de SUPERCARBURANT] 0 16 20 32 40 60 80 100 120 140 2 Iraq 2 Turkménistan 5* Venezuela, RB 5 Zimbabwe 7 Iran, Rép. islam. * Essence ordinaire, le super Libye 10 19* Angola étant peu courant dans le pays Égypte, Rép. ar. 19* Nigeria 20* 20 Koweït 21* Yémen, Rép. Algérie 22 24 Arabie saoudite Bahreïn 27 27 Indonésie Ghana 28 Émirats arabes unis 29 29 Tunisie Soudan 30* 30 Brunei Oman 31 31 Guyana Viet Nam 34* 34 Afghanistan Malaisie 35 35 Kazakhstan Fédération de Russie 35 35 Philippines 36* Érythrée RDP lao 36 36* Myanmar Tadjikistan 36 36 Thaïlande Azerbaïdjan 37 38 Mongolie Ouzbékistan 38 39 Rép. kirghize Trinidad-et-Tobago 40 40 États-unis Botswana 41 42 Arménie Chine 42 43 Afrique du Sud Colombie 44* 45 Moldavie Namibie 45 Gambie 46* 46 El Salvador Uruguay 46* 46 Mozambique Ukraine 47 47 Swaziland Guatemala 48 48 Géorgie 49 République dominicaine Australie 50 50 Belarús Lesotho 50 51 Canada Panama 51 51* Sierra Leone Bangladesh 52 52* Éthiopie Jamaïque 52 Pakistan 52 52 Jordanie Rép. arabe de Syrie 53 53 Papouaise-Nelle-Guinée Grenada 54 54 Bénin 54 Haïti Nicaragua 54 54 Sri Lanka Brésil 55 55 Équateur Corée du Nord 55 55 Nouvelle-Zélande Antigua-et-Barbuda 56 56 Paraguay Surinam 56 56 Togo Bhutan 58* 58* Burundi Chili 58 58 Estonie Cap-Vert 59 61 Taiwan Mexique 62 Cambodge 63 63 Argentina 63 Honduras Mauritanie 63 Red base line: Roumanie 64 64 Costa Rica 65 Liban Barbade 66 66* Guinée Inde 66 Népal 66* 66* Malawi 67 Tanzanie Bulgarie 68 68* Cameroun Bolivie 69 69 Congo, Rép. Gabon 69 69 Lituanie Mali 69 70 Congo, Rép. dém. Kenya 70 70 Lettonie (26 $ US le baril Zambie 72 73 Macao, Chine = 16 cents US Bosnie et Herzégovine 74 74 Rép. slovaque Pérou 74 74 Serbie & Monténégro le litre) Sénégal 75 76 Luxembourg Slovénie 76 77 Niger Grèce 78 79 Tchad Albanie 80* 81 Rép. tchèque Burkina Faso 83 83 Chypre Pologne 83 83 Espagne Ouganda 83 Rwanda 84* 84 Autriche Cote d'Ivoire Macédoine 85 85 85 Singapour Malte 87 87 Maroc Croatie 89 89 Liechtenstein Suisse 89 Ligne verte: 90 Cuba Irlande 90 90 Israël Sao Tomé-et-Principe 90 91 Japon Hongrie 94 97 Portugal Djibouti 98* 99 Cisjordanie et Gaza République centrafricaine 100 102 Turquie (hors taxes sur les Allemagne 103 104 Belgique France 105 carburants) 105 Italie Suède 106 108 Madagascar Danemark 109 109* Corée du Sud (32 cents US le litre) Finlande 112 112 Pays-Bas Islande 116 118 Royaume-Uni Norvège 123 Hong Kong, Chine 147 Catégorie Indonésie 27 Fédération de Russie 35 IV prix du carburant inférieur au « prix de vente normal » hors taxe sur les carburants (carburant subventionné) Catégorie III prix du carburant inférieur ou égal au niveau US États-unis 40 Catégorie II prix du carburant entre le niveau US et le niveau UE Prix du Pétrole brut « Brent » France 105 Catégorie Prix de vente normal Note: La “ligne rouge” représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (Brent Mer du Nord) au port de Rotterdam au 10 décembre 2002. Ce prix correspond plus ou moins au prix moyen du pétrole brut pour 2002. La “ligne verte” représente le prix de vente hypothétique du COMBUSTIBLE MINÉRAL raffiné et distribué s’il était vendu comme un produit commercial normal, par exemple l’EAU MINÉRALE. Par conséquent, la ligne verte établit la limite entre subvention et taxe. Dans le cas des pays assurant leur propre production de pétrole, la ligne verte est censée être valable également: si on part du principe que la production de pétrole aurait pu être vendue à l’étranger, les prix des carburants sont subventionnés aux dépens du secteur énergétique du pays. [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002 / décembre 2003] 2003 I prix du carburant au niveau de l’UE et du Japon www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 59 3.6 Paramètres de base des données de l’enquête Coopération Technique Allemande Méthode de collecte des données Les prix des carburants ne varient pas seulement d’un pays à l’autre en fonction des prix mondiaux du pétrole ou en raison de dispositions légales de certains pays, mais également à l’intérieur d’un même pays. Pour les pays de l’Europe et de l’Amérique du Sud, la présente enquête a utilisé les statistiques sur le prix moyen à la pompe alors que pour tous les autres pays en développement, ce sont les prix indiqués à la pompe dans les principales villes qui ont été collectés. Pour cela, un questionnaire a été diffusé auprès des Bureaux de la GTZ dans le monde entier. Lorsque plusieurs prix ont été relevés dans les grandes villes, c’est la moyenne non pondérée qui a été utilisée (voir ci-dessous). Prix moyen du carburant en Inde: Prix du Gazole [roupies indien / litre] Prix du Supercarburant [roupies indien / litre] Delhi 18,06 30,20 Mumbai 22,50 34,30 Chennai 19,78 35,00 Calcutta 19,43 30,42 20 32 Villes indiennes Prix moyen pour l’Inde Source: gtz Inde, décembre 2002 Date de référence des données Conformément à l’intervalle de 2 ans entre les enquêtes précédentes, le 10 décembre 2002 a été choisi comme date de référence pour les prix des carburants bien qu’il puisse y avoir de légères différences pour certains prix individuels. Pour les séries de prix provenant d’enquêtes précédentes, le mois et l’année correspondants sont indiqués. Conversion monétaire L’enquête avait pour objectif de comparer les prix des carburants dans divers pays. Le dollar US a été retenu comme monnaie de référence car tous les prix du pétrole brut et les statistiques d’importation de la plupart des pays sont exprimés en dollars. Pour chaque pays, le taux de conversion a également été rattaché à celui du dollar US au 6 décembre 2002, comme indiqué dans le tableau des monnaies internationales publié dans le « Financial Times ». Dans les pays comportant des taux de change différents ou doubles, le « taux du marché / taux parallèle / taux du marché noir » a été utilisé de préférence au taux de change officiel, non seulement parce que c’est le taux auquel les consommateurs se fient le plus souvent mais aussi parce que tôt ou tard, comme le montre l’expérience, le taux de change officiel a tendance à être remplacé par le taux de change parallèle (voir Zimbabwe, Ouzbékistan, Irak). Qualité du carburant La fiscalité et les recettes publiques tirées de la fiscalité constituant le principal point d’intérêt, la qualité de l’essence la plus couramment vendue (en termes de quantité) a été prise comme base respective pour chaque pays, soit le super sans plomb pour l’Europe et les autres pays industrialisés et le super (95 ou 98 de taux d’octane) dans les pays en développement et les pays nouvellement industrialisés. Dans les pays où l’essence ordinaire reste la norme, ce carburant a été utilisé à la place du super. Aucune différence qualitative n’a été faite pour le gazole. Unités de mesure L’unité de mesure est le litre dans tous les cas. Pour les États-Unis et certains pays sud-américains, les prix au gallon ont été convertis en prix au litre. 1 gallon US = 3,7853 litres; 2003 1 baril = 159 litres; www.internationalfuelprices.com 1 gallon impérial = 4.5 litres gerhard.metschies@gtz.de 60 Coopération Technique Allemande Sources des données Les données concernant les pays industrialisés proviennent de diverses sources, essentiellement de l’Automobile-club d’Allemagne « Allgemeiner Deutscher Automobil Club » (ADAC), à Munich, pour les pays de l’Europe, et du projet OLADE (GTZ-UE) en tant qu’agence de l’énergie à Quito, Équateur, pour l’Amérique du Sud. La majeure partie des données concernant les pays en développement, notamment ceux d’Afrique et d’Asie, est basée sur des enquêtes de prix locales effectuées par la GTZ par l’intermédiaire de ses Bureaux. Dans certains cas, par exemple Cuba, le Myanmar, le Soudan, le Turkménistan et plusieurs pays du Golfe persique, le ministère allemand des Affaires étrangères a bien voulu nous aider à collecter les données pertinentes. « Prix de vente normal » et « prix du pétrole brut sur le marché mondial » La différence de prix totale entre le prix réel à la pompe et le « prix de vente normal » hypothétique joue un rôle déterminant dans l ’augmentation des recettes publiques. Dans le présent document, le « prix de vente normal » (hors taxes sur les carburants) est fixé à 31 cents US le litre de gazole et 32 cents US le litre de super. Il est calculé sur la base d’un prix sur le marché mondial de 16 cents US le litre (26 $ US le baril) de pétrole brut (« Brent ») et d’une majoration visant à couvrir tous les coûts liés à la production des carburants en raffinerie et à leur distribution (y compris une TVA moyenne). Cette majoration est de 15 cents US pour le gazole et de 16 cents US pour l’essence. Pour plus de détails sur le calcul, se reporter au chapitre 3.7.2. Dans les diagrammes de la présente publication, le « prix de vente normal » (ligne verte) et le prix du disponible à Rotterdam pour le pétrole brut qualité Mer du Nord (« Brent ») (ligne rouge) sont définis et utilisés comme prix de référence. Ces prix varient dans le temps. Lorsque le prix du brut sur le marché mondial change, les lignes de référence doivent être décalées, la ligne correspondant au prix du disponible Brent devant l’être proportionnellement à l’évolution du prix du Brent. Pour illustrer ce propos, l’évolution du prix du Brent l’année passée est présentée dans le chapitre 3.7. Présentation des résultats Nous avons choisi une présentation précise des comparaisons entre pays pour répondre aux besoins des décideurs politiques. Les prix des carburants sont ventilés par continent et présentés dans 4 chapitres différents: 3.1 AFRIQUE, 3.2 AMÉRIQUE (Amérique du Nord et du Sud), 3.3 ASIE (y compris l’Australie) et 3.4 EUROPE. Par ailleurs, différents types de représentation ont été choisis pour répondre aux diverses exigences : 2003 • représentation synoptique, dans laquelle les pays sont classés par ordre alphabétique et les prix du super et du gazole sont donnés pour les années 1991, 1993, 1995, 1998, 2000 et 2002; • représentation géographique, dans laquelle les prix à la pompe du super (et, entre parenthèses, ceux du gazole) sont donnés pour chaque pays et ses voisins, car les considérations politiques liées aux augmentations potentielles de prix et la lutte contre la contrebande doivent, bien entendu, tenir compte de la situation dans les pays voisins; • représentation graphique de l’évolution des prix dans chaque pays sur une période de 11 ans. Cette forme de représentation montre comment les divers gouvernements ont tenté d’augmenter ou de réduire les taxes sur le super et le gazole comme sources de recettes publiques (y compris pour les dépenses consacrées à la construction et l’entretien des routes). www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 61 3.7 Du prix du pétrole brut au prix de vente normal Coopération Technique Allemande 3.7.1 Prix du pétrole brut (ligne rouge dans les diagrammes) Le prix du disponible sert de point de départ au calcul du prix de référence. Nous avons choisi le prix du pétrole brut qualité « Europe Brent » à Rotterdam. Comme le montre le diagramme cidessous, ce prix varie passablement dans le temps. Prix du pétrole brut (Janvier 2002 – Mars 2003) Prix du disponible « Europe Brent » FOB $ US / baril 35 30 26 25 20 15 10 26-Mar-03 12-Mar-03 26-Feb-03 29-Jan-03 12-Feb-03 1-Jan-03 15-Jan-03 18-Dec-02 4-Dec-02 6-Nov-02 23-Oct-02 9-Oct-02 25-Sep-02 11-Sep-02 28-Aug-02 31-Jul-02 14-Aug-02 3-Jul-02 17-Jul-02 5-Jun-02 19-Jun-02 8-May-02 22-May-02 24-Apr-02 10-Apr-02 27-Mar-02 13-Mar-02 27-Feb-02 30-Jan-02 13-Feb-02 16-Jan-02 2-Jan-02 0 20-Nov-02 5 Source: U.S. Department of Energy, Energy Information Administration 2003 Note: la ligne rouge représente le prix du pétrole brut sur le marché mondial (au 10 déc. 2002) utilisé dans cette étude Au moment de l’enquête de la GTZ sur les prix des carburants (10 déc. 2002), le prix du Brent était de 26 $ US le baril, soit près du prix moyen pour 2002. Cela équivaut à 16 cents US le litre. Les variations de prix du pétrole brut entraînent des variations des prix de référence au litre si bien que dans les diagrammes, il faut décaler la ligne de référence en conséquence. D’autres prix du baril et leurs équivalents au litre sont présentés ci-dessous : Prix du baril (=159 litres) 2003 Prix au litre Nov. 1998 11 dollars US (1ère édition du Fuel Book) Nov. 2000 31 dollars US (2e édition du Fuel Book) 20 cents US Déc. 2002 26 dollars US (3e édition du Fuel Book) 16 cents US www.internationalfuelprices.com 7 cents US gerhard.metschies@gtz.de 62 Coopération Technique Allemande 3.7.2 « Prix de vente normal » (ligne verte dans les diagrammes) En plus des prix du pétrole brut, il faut calculer les coûts de production à la raffinerie et les coûts de distribution régionale, ainsi que les marges de l’industrie, les frais de service des compagnies pétrolières et la marge du détaillant. Ces coûts peuvent varier au niveau de la région. Une analyse a toutefois montré que les différences régionales sont relativement faibles, en particulier si on les compare aux niveaux de prix absolus. On estime que ces coûts représentent de 10 à 12 cents US le litre pour le gazole et de 11 à 13 cents US le litre pour l’essence. On trouvera des détails complémentaires dans l’édition 1998 du présent rapport. Selon la politique définie par la Commission européenne, les transports (et leurs composantes, à savoir les tarifs, les coûts d’infrastructure, les véhicules et les carburants) ne peuvent fondamentalement pas être subventionnés mais doivent au contraire être considérés comme « n’importe quel produit industriel ». En ajoutant les coûts de production et de distribution, les marges bénéficiaires et la TVA* au prix du pétrole brut on obtient le « prix de vente normal ». C’est le prix du COMBUSTIBLE MINÉRAL qui serait vendu dans les stations services comme de l’EAU MINÉRALE (exclusion faite de toute taxe sur les carburants). Ce prix (ligne verte) définit en même temps la limite entre le subventionnement et la taxation des carburants. Les principes ci-dessus sont résumés dans le tableau ci-dessous. Calcul du « prix de vente normal » hypothétique: Prix du pétrole brut (26 $ US / 159 litres) = ligne rouge + Coûts de raffinage et de distribution; marges de l’industrie et des détaillants + TVA de 10 à 20%* = « Prix de vente normal » hors taxes sur les carburants = ligne verte Gazole [cents US le litre] Supercarburant [cents US le litre] 16 16 10 – 12 11 – 13 3–6 3–6 31 (29 – 34) 32 (30 – 35) Ce calcul ne doit constituer qu’un repère approximatif. Il donne toutefois un prix de référence utile pour évaluer les taxes nationales sur les carburants. « Prix de vente normal » hors taxe sur les carburants pour un prix du pétrole brut fixé à 26 $ US/baril, et une TVA à 15 % Gazole 31 cents US le litre Supercarburant 32 cents US le litre Lorsque les prix nationaux des carburants sont supérieurs à ces prix de référence, la différence peut être attribuée aux taxes nationales sur les carburants, alors que s’ils leur sont inférieurs, cela peut indiquer que les prix des carburants sont subventionnés. Toutefois, les effets secondaires de l’offre et de la demande d’une part et de la concurrence d’autre part peuvent également avoir une incidence sur le prix réel dans un pays. * Dans les éditions antérieures (1999 et 2001) un «prix à la pompe non taxé» était défini hors TVA. La corrélation avec le «Prix de vente normal» du présent document est: «prix à la pompe non taxé» + 15 % de TVA = «prix de vente normal» 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 63 4. Taxes sur les carburants et financement public Coopération Technique Allemande • Politiques fiscales pour les produits pétroliers • Politiques des prix des carburants • Les taxes sur les carburants par rapport au total des recettes fiscales ¾ Analyse des 105 pays ¾ Influence d’une augmentation du prix du carburant de 10 cents US par litre ¾ Augmentation des taxes au cours des 4 décennies ¾ « Bénéfices exceptionnels » des pays producteurs de pétrole 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 64 4.1 Politiques fiscales pour les produits pétroliers Coopération Technique Allemande Si la politique économique générale consiste à éviter de subventionner les carburants et à considérer les produits pétroliers comme des biens commerciaux, les aspects positifs de la gestion des recettes et des dépenses par l’État nécessitent une étude plus détaillée. La fiscalité des produits pétroliers touche 3 importants secteurs: • les transports (surtout les transports routiers, ferroviaires et aériens), • l’industrie (surtout la production d’électricité) et • les ménages (dans les pays en développement, surtout la cuisson des repas au pétrole) L’importance des secteurs consommateurs de carburants peut varier d’un pays à l’autre, mais OLADE a calculé les parts moyennes suivantes pour l’ensemble de l’Amérique latine: 31,6 % pour les transports, 33,4 % pour l’industrie, 35,0 % pour les besoins résidentiels et autres. Il est d’usage de différencier les pourcentages des taxes appliquées aux produits pétroliers en fonction de leur utilisation. Voir exemple du Kenya ci-dessous: Essence normale Essence super Diesel pour automobiles Fioul Diesel lourd Gaz de pétrole liquéfié Kérosène Taxes prélevées sur les produits pétroliers en % du prix de détail (exemple du Kenya) Source: Bereket Kebede: "Petroleum Pricing and Taxation: The Case of Ethiopia, Kenya and Malawi", in: Afrepren - African Energy Policy Research Network, Bulletin No.21, septembre 1997, pp. 1-3 Le diagramme ci-dessus permet de classer les taxes sur les produits pétroliers: • de tous les carburants, les plus taxés sont ceux qui sont utilisés dans les transports, • les moins taxés sont ceux qui sont utilisés dans l’industrie, • ceux qui sont utilisés pour la cuisson des aliments peuvent être exonérés de la taxe, voire subventionnés. Il existe de fait une règle empirique selon laquelle la taxation des carburants utilisés dans les transports (essence ordinaire et super, dans l’exemple ci-dessus) ouvre généralement la voie à la taxation des carburants et sources d’énergie utilisés dans d’autres secteurs. 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 65 4.2 Politiques des prix des carburants (subventions, taxes et effets à long terme) Coopération Technique Allemande Alors que la taxation des carburants est tenue pour acquise dans les pays industrialisés, un certain nombre de pays, essentiellement des pays en développement et d’anciens États du bloc communiste, pratiquent une politique opposée, à savoir qu’ils subventionnent le prix du carburant. « N’oublions pas que les pays en développement subventionnent l’énergie à raison de 230 milliards de dollars US par an. Cela représente plus de cinq fois le total actuel de l’aide au développement versée par les pays du Nord aux pays du Sud. » 1 Cette décision politique en faveur d’un subventionnement général des carburants s’applique non seulement au secteur des transports (y compris aux carburants concernés) mais également au secteur de l’énergie proprement dit (y compris la production d’électricité dépendant essentiellement de générateurs Diesel) et souvent, même, à l’infrastructure d’un pays, y compris l’agriculture (carburant pour les pompes, tracteurs, bateaux de pêche, etc.). Par conséquent, toute modification d’une telle politique nationale de subventionnement ne pourrait constituer qu’une composante, certes cruciale, d’un changement général de politique économique, ou du moins de la politique sectorielle concernée. Dans les pays en développement, cela donne souvent lieu à un ajustement structurel ou, dans les anciens pays du bloc communiste, à une politique de transition. 4.2.1 Subventionnement des carburants Dans le présent contexte, l’expression « subventionnement des carburants » englobe toutes les mesures officielles qui, • dans le cas d’un subventionnement direct, réduisent le prix du carburant à la pompe par rapport à un produit industriel normal, ou • dans le cas d’un subventionnement indirect, via l’exonération de la TVA ou la production nationale de carburants à moindres coûts, réduisent le prix du carburant à la pompe par rapport aux pays contraints de dépendre du marché international. 4.2.2 Politique des transports et prix des carburants Il ne fait aucun doute qu’une saine politique des transports – préconisée par la plupart des banques et des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux – exige une politique sectorielle essentiellement établie sur les principales mesures suivantes : • le non-subventionnement des carburants, • la taxation des carburants de transport pour couvrir les frais de construction et d’entretien des routes dans tout le pays (soit souvent 10 cents US par litre pour le gazole et l’essence) et • l’application d’une taxe complémentaire destinée à équilibrer la totalité des dépenses du secteur des transports (y compris les chemins de fer et les transports publics). En outre, dans le cas des véhicules de tourisme considérés comme produits de luxe, de nombreux pays en développement prélèvent des taxes supplémentaires sur le prix de l’essence pour couvrir d’autres dépenses publiques. Ces principes fondamentaux de politique nationale des prix des carburants posent des problèmes majeurs dans la discussion concernant l’adhésion des pays en développement à l’OMC. Dans le cas des demandes d’adhésion à l’UE, le principe de l’acquis communautaire est appliqué. Le pays concerné doit prélever une taxe minimale sur le prix du gazole de manière à au moins égaler le prix à la pompe actuellement le plus bas dans l’UE (c’est-à-dire au Portugal). Les pays producteurs de pétrole sont souvent – à tort – considérés comme des exceptions à la politique normale, comme le montre l’exemple de la Norvège/du Turkménistan (voir encadré 4.2.4 A). Les pays importateurs de pétrole doivent bien se rendre compte que le carburant vendu dans la monnaie locale est essentiellement un produit du marché international et qu’il doit être payé en monnaie convertible (par l’État ou par le consommateur, voir encadré 4.2.4 B). 1 2003 I. Serageldin, Banque mondiale , vice-président du développement écologiquement et socialement viable, in "Public Transport International", UITP – Bruxelles 2/1993, édition spéciale, p. 30 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 66 Coopération Technique Allemande ENCADRÉ 4.2.4 A: Politique des pays producteurs de pétrole en ce qui concerne les carburants – NORVÈGE et TURKMÉNISTAN On dit souvent que les pays producteurs de pétrole devraient exercer leur pouvoir souverain pour assurer la disponibilité de carburants à bas prix à leur propre population. Cela se fait dans certains pays, surtout au Moyen-Orient, au Venezuela et en Indonésie, alors que de nombreux autres pays producteurs suivent une politique de marché international. Le tableau suivant présente deux politiques à l’opposé l’une de l’autre: Habitants Superficie Prix du Supercarburant Turkménistan 4,5 millions 488 000 km² 2 cents US / litre 1 cents US / litre Norvège 4,8 millions 324 000 km² 123 cents US / litre 118 cents US / litre Prix du Gazole Les pays du Moyen-Orient tels que l’Arabie saoudite, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis, Oman et Brunei suivent lentement la tendance consistant à augmenter les prix locaux des carburants qui étaient initialement bas. Les producteurs américains de pétrole tels que Trinité et la Colombie s’alignent plus ou moins sur les États-Unis où les prix doivent au moins payer l’entretien et la construction des routes. Les producteurs européens tels que la Norvège et la Grande-Bretagne réalisent qu’il est urgent d’appliquer des taxes élevées aux carburants et de bénéficier de gains exceptionnels pour financer leur politique sociale. ENCADRÉ 4.2.4 B: Politique des pays importateurs de pétrole en ce qui concerne les carburants - CUBA et ZIMBABWE Avec l’effondrement de l’économie centralisée en Europe de l’Est et la dissolution du Conseil d’assistance économique mutuelle COMECON1 en juin 1991, tous les pays – y compris les pays membres tels que Cuba, la Mongolie et le Viet Nam - ont dû adopter le principe de l’économie de marché basé sur l’application de cours mondiaux et l’utilisation de monnaies convertibles. Cela est particulièrement vrai pour le secteur pétrolier. Des problèmes se posent donc pour des pays ayant une monnaie non convertible traditionnellement « faible », tels que Cuba, ou des pays ayant récemment adopté des taux de change doubles tels que le Zimbabwe. Selon la solution cubaine, ce n’est plus l’État mais le consommateur qui est confronté à la nouvelle situation. Ainsi, l’automobiliste cubain doit payer son essence en monnaie étrangère ($ US) dans toutes les stations d’essence du pays (essence à 90 cents US et gazole à 45 cents US). Cette solution viable est similaire à la pratique qui, dans de nombreux pays en développement, consiste à payer tous les billets d’avion en dollars US, même pour les vols intérieurs. Ainsi, c’est aux consommateurs de se procurer la monnaie étrangère utilisée (quelle qu’en soit la source). L’autre solution est celle du Zimbabwe. L’importation de carburant a été calculée selon un taux de change local considérablement surévalué et les consommateurs peuvent acheter leur essence à des prix « artificiellement » bas. Au taux de change du marché parallèle, qui traduit la situation réelle à longue échéance partout, l’essence se vend seulement 5 cents US le litre au Zimbabwe. L’intérêt à l’introduire en fraude dans la Zambie voisine (où le prix au litre est de 72 cents) est évident et l’effondrement du système n’est qu’une question de temps. La troisième solution, qui consiste à adapter tous les prix des carburants locaux régulièrement ou automatiquement à la monnaie flottante et à l’inflation, est généralement recommandée. Mais cela pose des problèmes dans certains pays comme le GHANA2 où toutes les augmentations de prix (y compris des carburants) doivent préalablement être approuvées par le parlement. 1 2 2003 Harenberg, Aktuell 92, p. 102 situation déclarée en 2000 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 67 Coopération Technique Allemande 4.2.3 Effets à long terme des politiques de prix des carburants L’application de prix bas pour les carburants présente évidemment des avantages politiques à court terme, mais à longue échéance même les pays industrialisés ont dû faire face aux conséquences d’une politique de bas prix mal conçue. Ainsi, jusqu’à maintenant, la RUSSIE n’a pas pu mettre sa production de camions1 aux normes environnementales admises en Europe centrale. Les voitures particulières américaines consomment en moyenne 3,3 litres de plus aux 100 km que les voitures européennes (voir encadré 4.2.3). ENCADRÉ 4.2.3: Incidence des politiques de prix des carburants sur la consommation des véhicules En raison des taxes sur les carburants, les efforts techniques consacrés à la conception de véhicules consommant peu dépendent en grande partie des mesures nationales d’encouragement. La mise au point de moteurs consommant et polluant peu coûte des milliards et prend des dizaines d’années. Ainsi, les pays où les prix des carburants sont très bas (et où, selon les critères internationaux, ils sont subventionnés, comme en Russie) produisent des voitures gourmandes en carburant. Les pays (comme les États-Unis) où les taxes sur les carburants sont relativement faibles n’ont pas ou ont peu amélioré la consommation de carburant sur leurs marchés intérieurs. Les pays appliquant des taxes (de plus en plus) élevées sur les carburants (comme l’Europe et le Japon) ont mis au point des véhicules consommant peu. La comparaison suivante des consommations moyennes des voitures particulières constitue le meilleur moyen de se rendre compte de ce phénomène: Exemples d’augmentation et de réduction de la consommation de carburant, par voiture: 1975 1980 1985 1995 2002 [litres aux 100 km] États-Unis Allemagne 10,6 10,9 11,5 10,7 8,4 8,2 (selon l’International Herald Tribune du 5 mai 2003 : “U.S. autos’ fuel efficiency at 22-year low” et Verkehrstaschenbuch 2002/3 ARAL AG, p. 405 ou www.aral.de/presse) Note: Formule de conversion des miles par gallon en litres aux 100 km: mpg= 235/litres aux 100km 4.2.4 Pénurie de carburant dans les pays producteurs de pétrole La partie nord du NIGERIA connaît souvent des pénuries de carburant. Ce phénomène surprenant pour un pays producteur de pétrole est le résultat d’une mauvaise politique des prix. Comme les prix au-delà des frontières (ouvertes) sont plus intéressants, les clients étrangers sont servis les premiers et la population doit se contenter de ce qui reste. 1 2003 “Release of import taxes for foreign trucks in Russia”, avril 2003 (DVZ 04/2003) www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 68 4.3 Les taxes sur les carburants par rapport au total des recettes fiscales Coopération Technique Allemande Dans le cadre des régimes fiscaux très sophistiqués des pays industrialisés, les taxes sur les carburants jouent un rôle de plus en plus important et les niveaux de fiscalité actuels ont été atteints étape par étape sur plusieurs dizaines d’années. Dans les pays en développement, le recouvrement des impôts sur le revenu et des taxes de vente comme principales sources des recettes publiques est très difficile. C’est pourquoi la taxe sur les carburants qui, elle, est facile à recouvrer, constitue une source financière importante pour l’État. Dans certains cas, la taxe sur les carburant peut même constituer la principale ressource fiscale. Principales recettes fiscales % des recettes fiscales totales Allemagne 2002 1. Impôt sur le revenu 2. Taxe de vente (TVA) dont taxe sur les carb.* 3. Taxe sur les prod. pétroliers dont taxe sur les carb. 4. Taxe professionnelle 5. Taxe sur le tabac 6. Taxe sur les sociétés 7. Impôt de solidarité 8. Taxe foncière 9. Taxe sur les véhicules 10. Taxe d’assurance 36,0 % 31,0 % 1,4 % 9,2 % 8,7 % 5,5 % 2,7 % 2,5 % 2,5 % 2,0 % 1,8 % 1,6 % Source: ministère fédéral allemand des Finances, 2002 * TVA sur la taxe sur les carburants, qui peut donc être considérée comme une taxe supplémentaire sur les carburants. En Allemagne, la taxe sur les carburants est la troisième taxe en importance et représente 8,7 % + 1,4 % = 10,1 % des recettes fiscales de l’État. Dans le budget de l’État, le secteur des carburants peut constituer un lourd fardeau s’il est subventionné ou être, comme source de fiscalité, un pilier des finances publiques. Compte tenu du manque de données fiables, la consommation de carburants de transport dans les différents pays a été estimée sur la base des chiffres connus du parc automobile. Il a ainsi été possible d’estimer la contribution pécuniaire en utilisant la différence entre les prix de vente réels et le « prix de vente normal » hypothétique. Par conséquent, la TVA sur la taxe sur les carburants est incluse dans la contribution pécuniaire. La contribution des carburants non utilisés dans les transports (comme combustibles dans les centrales thermiques, etc.) n’a pas été prise en considération. La consommation des motocycles a également été négligée faute de données fiables à l’échelle mondiale. Les recettes fiscales totales des pays proviennent de l’Annuaire statistique des finances publiques du FMI le plus récent. Les résultats du calcul des taxes sur les carburants de transport en pourcentage des recettes fiscales totales de 110 pays sont présentés sous forme de diagramme dans le chapitre 4.3.1 à titre d’indications générales. Les mêmes recettes tirées des taxes sur les carburants sont présentées pays par pays sur les cartes des continents des paragraphes 4.3.2 à 4.3.5. Toutefois, les 4 cartes des continents contiennent une information supplémentaire, à savoir quelle incidence aurait une augmentation potentielle de 10 cents US du litre d’essence et de gazole sur les recettes fiscales totales des États, en pourcentage des recettes fiscales actuelles. 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 69 4.3.1 Part des carburants dans les recettes fiscales totales de 105 pays Coopération Technique Allemande [Calcul des taxes sur les carburants de transport en % des recettes fiscales totales*] -10% 0% 10% 20% 30% 40% Venezuela -8% -7% -6% Iran, Zimbabwe Exemples de lecture: Indonésie, Égypte, Bahreïn L’Indonésie utilise 6 % de ses recettes fiscales pour subventionner les carburants. Azerbaïdjan -5% -3% 36% des recettes fiscales de la Bulgarie proviennent des taxes sur les carburants Tunisie, Ghana, Algérie -2% -1 % Malaisie, Oman Russie, Émirats arabes unis 0 % Philippines, Viet Nam, Tadjikistan, Uruguay, Trinité-et-Tobago, Bhoutan 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8% 9% 10 % Colombie, Syrie, Kazakhstan, Jordanie, Kirghizistan Thaïlande, Rép. dominicaine, Paraguay, Jamaïque, Macao États-Unis, Brésil, Éthiopie, Singapour, Botswana, Luxembourg Chine, Pakistan, Canada, Autriche, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Zélande, Namibie Australie, Israël, Lesotho Afrique du Sud, Chili, Belgique, Belarús, El Salvador, Irlande, Panama, Swaziland Sri Lanka, Pays-Bas, Suède, Suisse, Guinée Inde, France, Italie, Danemark, Norvège, Slovénie, Islande Costa Rica Mexique, Allemagne, Bolivie 11 % Japon, Kenya, Cameroun, Finlande, Liban 12 % Royaume-Uni, Moldavie, Rép. du Congo 13 % Ukraine, Espagne, Sénégal, Sierra Leone, Croatie, Chypre 14 % Maroc, Grèce, République tchèque, Slovaquie 18 % Pologne, Roumanie, Côte d‘Ivoire, Hongrie, Estonie 19 % Corée du Sud, Zambie 20 % 21 % 22 % 24 % 31 % 33 % Portugal $ Ouganda Lituanie, Rwanda Turquie, Géorgie, Lettonie, Burkina Faso Albanie Madagascar 36 % Bulgarie Note: Les recettes fiscales actuelles sur les carburants ont été calculées sur la base d’une consommation de 10 litres / 100 km (voitures particulières) et de 25 litres / 100 km (véhicules commerciaux). Lorsqu’on ne disposait pas de données précises, la distance annuelle moyenne parcourue par les voitures particulières a été estimée à 10 000 km et celle des véhicules commerciaux à 25 000 km (moyenne des camionnettes, camions et véhicules de transport public). La taxe sur les carburants au litre a été estimée pour le prix de vente au 10 décembre 2002 moins le « prix de vente normal (hors taxes sur les carburants) ». (Pour plus de détails, se reporter aux chapitres 8.1 et 8.2) * Recettes fiscales globales les plus récentes fournies par le Fonds monétaire international. Les monnaies ont été converties selon le taux de change moyen de l’année financière concernée. (Pour plus de détails, se reporter au chapitre 8.3) [Sources: Verkehrstaschenbuch Aral 2002/2003, World Road Statistics IRF 2002, IMF Government Finance Statistics Yearbook 2002, calculs des consultants] update: 09.Déc.2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 70 4.3.2 Recettes fiscales sur les carburants en Afrique + influence d’une augmentation du prix du carburant de 10 cents US par litre Exemple de lecture: Coopération Technique Allemande SUBVENTIONS actuelles des carburants Égypte moins 6% (+3%) Incidence d’une augmentation potentielle soit 6% des recettes fiscales totales* (subventionnés) de 10 cents US/litre soit 3 % des recettes fiscales* Maroc 14% (+4%) Algérie moins 3% Tunisie moins 3% (subventionnés) (subventionnés) (+4%) (+2%) Augmentation potentielle des recettes fiscales de 5% et +** Égypte moins 6% (subventionnés) Augmentation potentielle des recettes fiscales de 3 à 4%** (+3%) Augmentation potentielle des recettes fiscales de 1 à 2%** ** en augmentant les taxes sur les carburants de 10 cents US le litre Sénégal 13% (+4%) Guinée 7% (+2%) Sierra Leone 13% (+7%) Note: * Source: 2003 Burkina Faso 24% (+6%) Côte d‘Ivoire 18% (+4%) Ghana moins 3% Éthiopie 3% (+3%) (subventionnés) (+4%) Les recettes fiscales actuelles et potentielles sur les carburants ont été calculées sur la base d’une consommation de 10 litres / 100 km (voitures particulières) et de 25 litres / 100 km (véhicules commerciaux). Lorsqu’on ne disposait pas de données précises, la distance annuelle moyenne parcourue par les voitures particulières a été estimée à 10 000 km et celle des véhicules commerciaux à 25 000 km. Les données détaillées sont présentées aux chapitres 8.1 & 8.2. Cameroun 11% (+4%) Ouganda 21% (+5%) Rép. du Congo 12% (+4%) Kenya 11% (+4%) Rwanda 22% (+4%) Zambie 19% (+5%) Namibie 4% (+3%) Recettes fiscales globales les plus récentes fournies par le Fonds monétaire international. Les monnaies ont été converties selon le taux de change moyen de l’année financière concernée (se reporter au chapitre 8.3). Verkehrstaschenbuch Aral 2002/2003, World Road Statistics FRI 2002, FMI Annuaire statistique des finances publiques 2002, Banque mondiale Indicateurs économiques mondiaux 2003 www.internationalfuelprices.com Zimbabwe moins 7% Madagascar 33% (+6%) (subventionnés) Botswana 3% (+4%) (+3%) Swaziland 6% (+5%) Afrique du Sud 6% (+6%) Lesotho 5% (+3%) gerhard.metschies@gtz.de 71 4.3.3 Recettes fiscales sur les carburants en Amérique + influence d’une augmentation du prix du carburant de 10 cents US par litre Exemple de lecture: TAXES actuelles des carburants Mexique 10% (+4%) Coopération Technique Allemande Incidence d’une augmentation potentielle soit 10% des recettes fiscales totales* de 10 cents US/litre soit 4 % des recettes fiscales* Canada 4% (+3%) Augmentation potentielle des recettes fiscales de 5% et +** Augmentation potentielle des recettes fiscales de 3 à 4%** Augmentation potentielle des recettes fiscales de 1 à 2%** États-Unis 3% (+3%) ** en augmentant les taxes sur les carburants de 10 cents US le litre Rép. dominicaine 2% (+3%) Mexique 10% (+4%) Guatemala 4% (+5%) Jamaïque 2% (+1%) El Salvador 6% (+7%) Trinité-et-Tobago 0% (+2%) Venezuela moins 8% (subventionnés) Nicaragua 8% (+5%) Costa Rica 9% (+4%) Note: Équateur 4% (+4%) Panama 6% (+5%) Recettes fiscales globales les plus récentes fournies par le Fonds monétaire international. Les monnaies ont été converties selon le taux de change moyen de l’année financière concernée (se reporter au chapitre 8.3). Source: Verkehrstaschenbuch Aral 2002/2003, World Road Statistics FRI 2002, FMI Annuaire statistique des finances publiques 2002, Banque mondiale Indicateurs économiques mondiaux 2003 Brésil 3% (+2%) Pérou 10 % (+3%) Les recettes fiscales actuelles et potentielles sur les carburants ont été calculées sur la base d’une consommation de 10 litres / 100 km (voitures particulières) et de 25 litres / 100 km (véhicules commerciaux). Lorsqu’on ne disposait pas de données précises, la distance annuelle moyenne parcourue par les voitures particulières a été estimée à 10 000 km et celle des véhicules commerciaux à 25 000 km. Les données détaillées sont présentées aux chapitres 8.1 & 8.2. * 2003 (+3%) Colombie 1% (+4%) www.internationalfuelprices.com Bolivie 10% (+4%) Paraguay 2% (+2%) Chili 6% (+4%) Argentine 10 % (+4%) Uruguay 0% (+2%) update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 72 4.3.4 Recettes fiscales sur les carburants en Asie + influence d’une augmentation du prix du carburant de 10 cents US par litre Exemple de lecture: Inde 8% (+4%) TAXES actuelles des carburants Coopération Technique Allemande Incidence d’une augmentation potentielle soit 8% des recettes fiscales totales* de 10 cents US/litre soit 4 % des recettes fiscales* Augmentation potentielle des recettes fiscales de 5% et +** Géorgie 24% (+19%) Augmentation potentielle des recettes fiscales de 3 à 4%** Russie -1% (+8%) Azerbaïdjan moins 5% Augmentation potentielle des recettes fiscales de 1 à 2%** (subventionnés) (+11%) ** en augmentant les taxes sur les carburants de 10 cents US le litre Kazakhstan 1% (+15%) Mongolie 4% (+7%) Kirghizistan 1% (+22%) Turquie 24% (+4%) (subventionnés) (+2%) Koweit moins 20% (subventionnés) (+16%) Oman moins 2% Inde 8% (+4%) Bangladesh 1% (+1%) Sri Lanka 7% (+6%) (+5%) (subventionnés) Jordanie 1% (+5%) Singapour 3% (+1%) (+7%) Les recettes fiscales actuelles et potentielles sur les carburants ont été calculées sur la base d’une consommation de 10 litres / 100 km (voitures particulières) et de 25 litres / 100 km (véhicules commerciaux). Lorsqu’on ne disposait pas de données précises, la distance annuelle moyenne parcourue par les voitures particulières a été estimée à 10 000 km et celle des véhicules commerciaux à 25 000 km. Les données détaillées sont présentées aux chapitres 8.1 & 8.2. * Recettes fiscales globales les plus récentes fournies par le Fonds monétaire international. Les monnaies ont été converties selon le taux de change moyen de l’année financière concernée (se reporter au chapitre 8.3). Source: Verkehrstaschenbuch Aral 2002/2003, World Road Statistics FRI 2002, FMI Annuaire statistique des finances publiques 2002, Banque mondiale Indicateurs économiques mondiaux 2003 2003 PapousieNouvelleGuinée 4% (+4%) (subventionnés) (subventionnés) Indonésie moins 6% Israël 5% (+1%) Note: Philippines 0% (+6%) Malaisie moins 2% Yémen moins 34% (+22%) Macao 2% (+1%) Thaïlande 2% (+10%) (+6%) Liban 11% (+9%) Japon 11% (+2%) Pakistan 4% (+4%) (subventionnés) Syrie 1% (+3%) Chine 4% (+5%) Tadjikistan 0% (+2%) Iran moins 7% Corée du Sud 19% (+3%) www.internationalfuelprices.com Australie 5% (+3%) Nouvelle-Zélande 4% (+3%) gerhard.metschies@gtz.de 73 4.3.5 Recettes fiscales sur les carburants en Europe + influence d’une augmentation du prix du carburant de 10 cents US par litre Exemple de lecture: Allemagne 10% (+2%) TAXES actuelles des carburants Incidence d’une augmentation potentielle soit 10% des recettes fiscales totales* de 10 cents US/litre soit 2 % des recettes fiscales* Augmentation potentielle des recettes fiscales de 5% et +** Augmentation potentielle des recettes fiscales de 3 à 4%** Augmentation potentielle des recettes fiscales de 1 à 2%** Finlande 11% (+2%) Suède 7% (+1%) Norvège 8% (+1%) Estonie 18% (+7%) ** en augmentant les taxes sur les carburants de 10 cents US le litre Islande 8% (+1%) Royaume-Uni 12% (+1%) Pays-Bas 7% (+1%) Belgique 6% (+1%) Luxembourg 3% (+1%) France 8% (+1%) Lituanie 22% (+7%) Belarús 6% (+5%) Pologne 18% (+4%) Allemagne 10% (+2%) Rép. tchèque 14% (+3%) Suisse 7% (+1%) Russie -1% (+8%) Lettonie 24% (+7%) Danemark 8% (+1%) Irlande 6% (+1%) Coopération Technique Allemande Autriche 4% (+1%) Ukraine 13% (+14%) Slovaquie 14% (+3%) Hongrie 18% (+3%) Slovénie 8% (+2%) Roumanie 18% (+6%) Moldavie 12% (+19%) Italie 8% (+1%) Portugal 20% (+4%) Bulgarie 36% (+11%) Espagne 13% (+3%) Grèce 14% (+3%) Croatie 13% (+3%) Malte 18% (+5%) Turquie 24% (+4%) Albanie 31% (+9%) Chypre 13% (+4%) Note: Les recettes fiscales actuelles et potentielles sur les carburants ont été calculées sur la base d’une consommation de 10 litres / 100 km (voitures particulières) et de 25 litres / 100 km (véhicules commerciaux). Lorsqu’on ne disposait pas de données précises, la distance annuelle moyenne parcourue par les voitures particulières a été estimée à 10 000 km et celle des véhicules commerciaux à 25 000 km. Les données détaillées sont présentées aux chapitres 8.1 & 8.2. * Recettes fiscales globales les plus récentes fournies par le Fonds monétaire international. Les monnaies ont été converties selon le taux de change moyen de l’année financière concernée (se reporter au chapitre 8.3). Source: Verkehrstaschenbuch Aral 2002/2003, World Road Statistics FRI 2002, FMI Annuaire statistique des finances publiques 2002, Banque mondiale Indicateurs économiques mondiaux 2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 74 Coopération Technique Allemande 4.3.6 Évolution de la fiscalité des carburants en EUROPE En Allemagne, les taxes sur les carburants ont rapporté 44 milliards $ US en 2002 (selon le taux de change annuel moyen). Cette somme énorme (supérieure aux recettes fiscales sur les carburants aux États-Unis) résulte d’une politique systématique d’augmentation des taxes au cours des 4 dernières décennies (1964 – 2002). Année Taxe sur l’essence en cents US*/ litre TVA sur la taxe sur l’essence en cents US*/ litre Taxe sur le gazole en cents US*/ litre TVA sur la taxe sur le gazole en cents US*/ litre 1964 16 0 (1% TVA) 15 0 (1% TVA) 1974 23 3 (11% TVA) 21 2 (11% TVA) 1984 26 4 (14% TVA) 23 3 (14% TVA) 1994 51 (sans plomb) 8 (15% TVA) 32 5 (15% TVA) 2002 62 (sans plomb) 10 (16% TVA) 44 7 (16% TVA) * Taux de change au 10 décembre 2002 (1 $ US = 0,9922 €) Source: Aral Verkehrstaschenbuch, 2002/2003 L’exemple ci-dessus d’évolution de la fiscalité des carburants en Allemagne au cours des 4 dernières décennies illustre le contexte historique de la situation actuelle dans les pays appliquant des taxes élevées (UE et Japon), comme indiqué dans les diagrammes mondiaux (« Catégorie IV ») pour l’année 2002 seulement. 4.3.7 « Bénéfices exceptionnels » des pays producteurs de pétrole Les pays producteurs de pétrole tirent des recettes publiques supplémentaires de la production de pétrole brut mais le rôle du pétrole dans les finances publiques diffère considérablement de l’un à l’autre. Les recettes pétrolières ne peuvent remplacer d’autres recettes fiscales que dans les pays peu peuplés (<5 millions) exception faite de l’Arabie saoudite (20 millions d’habitants). Dans la plupart des cas, le rôle de la production pétrolière dans les finances publiques est très surestimé. À supposer que les « bénéfices exceptionnels » soient égaux à 50% du cours mondial de 25 $ US le baril et qu’ils soient également distribués, on obtiendrait les recettes mensuelles suivantes par personne. Les seuils de pauvreté reconnus internationalement sont de 1 à 2 $ US/jour soit 30 à 60 $ US/mois par personne. (Pour d’autres pays,se reporter au chapitre 8.5) Pays Koweit Norvège Émirats arabes unis Arabie saoudite Libye Venezuela Irak Angola Iran Mexique CEI et Russie Etats-Unis Nigeria Brésil Indonésie Chine Population [millions] Production de pétrole brut [1000 barils / jour] Bénéfices exceptionnels [$ US / mois / personne] 2 4 3 20 5 24 23 12 63 97 291 278 124 168 207 1254 1947 3227 2114 7889 1324 2792 2594 740 3572 3127 8070 5801 2018 1305 1214 3297 370 307 268 150 101 44 43 23 22 12 11 8 6 3 2 1 Source: OPEC Bulletin statistique annuel 2001, Banque mondiale Indicateurs de développement mondial 2002 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 75 5. Perte de recettes pétrolières • Exonérations légales des taxes • Fraude fiscale • Contrebande de carburants • Harmonisation des prix des carburants Coopération Technique Allemande La fiscalité relève généralement de la souveraineté nationale. Toutefois, le processus décisionnel de politique interne refuse souvent toute comparaison avec les prix pratiqués dans les pays voisins. Les tableaux des prix des carburants continent par continent figurant au chapitre 3 résument la situation transfrontalière. Par exemple, la comparaison des prix des carburants entre le Nigeria et le Cameroun fait ressortir un rapport de 1 : 2. Comme de plus il n’est pas possible de contrôler efficacement les frontières des pays en développement, le risque de contrebande de carburant est énorme et se vérifie souvent dans la réalité. On a estimé que de 20 % à 50 % de la totalité des carburants consommés au Bénin, au Togo, au Ghana, au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Cameroun et au Tchad échappent à toute fiscalité1. Cela se traduit par des pertes de recettes nationales atteignant des millions de $ US alors qu’il est fréquent que le budget national ne permet pas de payer les salaires des employés de l’État en temps voulu (le paiement de ces salaires ayant souvent un trimestre de retard2). Les données de prix et les autres chiffres cités dans le présent rapport permettent de calculer de façon plus détaillée les effets de la contrebande de carburant. Toutefois, à condition d’être soutenus par les gouvernements concernés, les accords internationaux sur l’harmonisation des niveaux de fiscalité sur la base d’unions douanières régionales (par exemple ECOWAS et UDEAC en Afrique occidentale et centrale) constituent peut-être le seul véritable remède à ce problème. 1 2 2003 Ian Heggie, Managing and Financing of Roads, p. 68 Metschies, G., Note on fuel taxation in Togo, dated Dec. 6, 1995 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 76 Coopération Technique Allemande 5.1 Exonérations légales des taxes sur les carburants: agriculture, pêche, armée et présidence De nombreux groupes de la société cherchent à bénéficier de privilèges. Face à la tendance générale à l’augmentation des prix des carburants, des exonérations fiscales sont accordées à l’échelle mondiale dans différents domaines: • Une exonération de la taxe sur les carburants est souvent accordée à l’utilisation du gazole dans l’agriculture subventionnée. Dans les pays européens, le gazole agricole se distingue du gazole non agricole par sa couleur. On connaît néanmoins de nombreux cas d’usage détourné (pour les véhicules particuliers fonctionnant au gazole, etc.). • Des raisons sociales sont avancées, d’abord pour protéger les pauvres. Au SÉNÉGAL, par exemple, les petites entreprises de pêcheurs utilisant de l’essence dans leurs canots à moteur ont dû être protégées. Mais cela a donné lieu à des comportements frauduleux et quelques années plus tard3 on s’est aperçu, comme par hasard, que la moitié de l’essence consommée dans le pays était à mettre au compte des pêcheurs. • Dans de nombreux pays, les militaires ont un rôle particulier à jouer. Ils bénéficient par conséquent souvent de carburant détaxé et aucun contrôle n’est exercé sur un éventuel usage à titre privé. Il peut même arriver (MADAGASCAR 1998) qu’une étude sur les routes rurales ne puissent être effectuée comme prévue car les ministères refusent explicitement de fournir des informations sur les recettes du secteur des carburants. • La présidence peut exercer des pouvoirs spéciaux et autoriser des hommes d’affaires à importer directement du carburant (par ex. par camions, du NIGERIA au BURKINA FASO), ce qui contribue à atténuer les pénuries locales, ou ce sont d’autres membres de la famille au pouvoir (comme cela s’est produit dans l’ancien Zaïre ou au Mali) qui s’en chargent. • Les exonérations des taxes sur les carburants pour les chemins de fer et les transports publics sont courantes dans de nombreux pays, même lorsque aucune taxe sur les carburants n’est utilisée pour le secteur routier. En conclusion, il ne faudrait généralement pas accorder la moindre exonération, même dans les cas de lourde fiscalité, et les subventions, lorsqu’elles sont prévues, devraient être gérées par d’autres moyens, de préférence par des transferts directs permanents aux bénéficiaires. 1 2003 Findings of an International Bank on road Sector Financing in 1982 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 77 5.2 Fraude fiscale par manque de contrôle de l’État Coopération Technique Allemande La négligence et le manque de contrôle de l’État sur les pratiques semi-légales dans le secteur des carburants peuvent entraîner des pertes considérables de recettes fiscales. Ainsi, l’absence de mesures gouvernementales visant à limiter à 200 litres la capacité des réservoirs de camions peut entraîner une perte de recettes supérieure à la totalité des dépenses publiques consacrées aux routes (voir encadré 5.2 A). De même, l’absence de contrôle du nombre de camions-citernes en transit a le même effet (voir encadré 5.2 B). Ou encore, la taxation des carburants n’est pas centralisée à la raffinerie mais décentralisée auprès des compagnies de carburants qui oublient de déclarer l’intégralité de leur distribution de carburants (voir encadré 5.2 C). ENCADRÉ 5.2 A: Pologne - Les importations de carburants sapent la politique des transports du gouvernement2 En 2002, l’Association polonaise des distributeurs de carburants a informé le gouvernement de l’importance de la contrebande de carburants entre le Belarús et la Pologne. Elle estimait que la perte annuelle de recettes fiscales s’élevait à 570 millions d’euros. En effet, les camionneurs pouvaient porter la capacité normale (200 litres) des réservoirs de leurs véhicules à 1 500 litres et vendaient le carburant bon marché du Belarús (36 cents US le litre de gazole contre 68 cents US en Pologne) dans toute la Pologne orientale. Il a expressément été demandé au gouvernement polonais d’adopter officiellement un décret limitant la capacité des réservoirs à 200 litres3 (limite européenne) à compter du 1er janvier 2003. Les recettes fiscales ainsi perdues auraient suffi pour construire 160 km d’autoroute chaque année alors que les dépenses budgétaires consacrées à tout le réseau routier du pays n’étaient que de 582 millions $ US (1997), dont 40% ont dû être payés par des sources étrangères1. ENCADRÉ 5.2 B: Afrique occidentale - Manque de transparence de la réglementation du transport en transit et de l’administration des importations de carburants L’approvisionnement en carburants par transport terrestre des pays enclavés pose un problème particulier. La Côte d’Ivoire l’a résolu en remettant aux camions-citernes en transit vers le Mali et le Burkina Faso des attestations d’exonération de taxe (« en franchise de douane »). Mais si le nombre des attestations et le montant indiqué ne sont pas suffisamment contrôlés4, les camionsciternes risquent de « s’évanouir dans la nature » ou d’être à moitié vidés dans le pays traversé5. Une autre réglementation consiste à n’autoriser que le transport de carburants taxés. La taxe appliquée doit de préférence être celle du pays de destination. Mais les camionneurs entrant dans des pays de transit où la fiscalité est plus lourde peuvent toujours considérer qu’ils ont beaucoup à gagner à vendre une partie de leur cargaison en cours de route. Dans de nombreux pays, l’administration des importations de carburants est assurée par des organismes parapublics. Ces derniers doivent faire l’objet d’un contrôle strict de la part du vérificateur général. 1 NEI Study on Road Transport Charges in SOE Countries, Annexe 12, décembre 2000 2 Vereinigung Deutscher Kraftwagenspediteure VKS, 3/2003 3 Le même problème a été constaté en 1985 à la frontière du Malawi et de la Zambie, des camions équipés de réservoirs spéciaux de 1000 litres ayant été mis en service. 4 Côte d’Ivoire 1995 5 Des détails sur le trafic illicite des carburants automobiles sont donnés dans: METSCHIES/Rausch; “Financing road maintenance in Westafrica”, GTZ – Eschborn 2000, p. 163-168. 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 78 Coopération Technique Allemande Théoriquement le recouvrement de la taxe sur les carburants est facile. Contrairement à la taxe à la valeur ajoutée (TVA), il n’est pas nécessaire d’identifier les milliers de sources (magasins, artisans, usines, etc., dans tout le pays) mais uniquement les quelques lieux de production (souvent les seuls) tels que les raffineries ou le port d’importation. Quelques douzaines de fonctionnaires peuvent suffire. Néanmoins, l’expérience montre que les taux de recouvrement sont souvent faibles (par exemple, 57% seulement au Kazakhstan1). Autrement dit, il ne suffit pas de contrôler les quelques compagnies de carburants locales. Il n ’est pas rare de constater des situations similaires dans d ’autres anciens pays de la CEI où des profiteurs locaux bénéficiant de l’immunité parlementaire siègent au parlement. Les pays concernés ont tout intérêt à accepter les conditions des bailleurs de fonds étrangers et des banques internationales selon lesquelles il faudrait faire passer les taux de recouvrement des taxes auprès des raffineries et des compagnies de carburants à 90 et 100%, à court terme. Mais en pratique il est difficile d’exercer un contrôle qui doit intervenir à différents niveaux : • celui des organismes publics d’importation des carburants chez lesquels des rapports annuels vérifiés font défaut et • celui des raffineries d’État qui peuvent, comme sur la côte d’Afrique occidentale, constituer une chaîne d’approvisionnement en coopération à partir du Gabon, du Cameroun, du Nigeria jusqu’au Ghana, en Côte d’Ivoire et en Sierra Leone (voir encadré 5.2 C) ENCADRÉ 5.2 C: Côte d’Ivoire – Perte à l ’occasion des inspections étrangères Le lobby des profiteurs est puissant et dispose d’argent, même pour payer les avocats : Lorsque les conditions imposées à la raffinerie d’Abidjan (1997) ont demandé que les bateaux à l’arrivage fassent l’objet d’une inspection, il a été fait appel à une société de contrôle douanier étrangère neutre. Mais il était mentionné, dans ces conditions, que la société suisse en question ne devait contrôler que certains bateaux à l’arrivage, pas tous. 1 2003 NEI Study on Road Sector Finance 2000 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 79 5.3 Contrebande de carburants Coopération Technique Allemande Contrairement à la fraude fiscale, la contrebande de carburants est clairement illégale. Elle peut être le fait de particuliers mais est le plus souvent aux mains de mafias ou de seigneurs de guerre locaux (voir encadré 5.3 B). Toutefois, étant donné l’importance des profits (voir encadré 5.3 A), ce type de contrebande peut exister dans toutes les parties du monde. ENCADRÉ 5.3 A: Records du monde des différences de prix à la frontière Les différences de prix les plus importantes entre régions ou pays voisins sont les suivantes: Frontière Hong Kong / Chine continentale Turquie/ Irak Bénéfices bruts de la contrebande (env.) Différence de prix du supercarburant au litre par par par jerrycan baril camion-citerne (20 litres) (159 litres) (15 000 litres) 147 – 42 = 105 cents US 21 $ US 167 $ US 15 750 $ US 102 – 2 = 100 cents US 20 $ US 159 $ US 15 000 $ US Dans de tels cas, un contrôle douanier spécial est obligatoire. En ce qui concerne la Chine, la police a même détecté un pipeline sous-marin privé reliant Hong Kong à la Chine continentale. Par ailleurs, on sait que le nord de l’Irak est un territoire kurde. ENCADRÉ 5.3 B: Afghanistan - Approvisionnement en carburants détaxés dans une guerre civile En Afghanistan (22 millions d’habitants), la quasi-totalité du carburant vient par camions de la frontière iranienne et non pas du Pakistan voisin comme le montre le tableau des prix suivant : GAZOLE SUPERCARBURANT [cents US le litre] [cents US le litre] Iran 2 7 Kaboul/Afghanistan 27 34 Pakistan 35 52 Afghanistan Iran Pakistan Le carburant de contrebande provenant d’Iran traverse la province de Nimroze dans le sud-ouest de l’Afghanistan via Ghurghuri et Zaranj. Des camions-citernes (12 000 litres, souvent) atteignent ensuite Kaboul via Kandahar, si bien que les prix sont plus bas à Kandahar qu’à Kaboul. Le gouvernement central doit ainsi abandonner les profits de la contrebande de carburants aux seigneurs de guerre locaux et aux Talibans. update: 09.Déc.2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 80 Coopération Technique Allemande Les traditions ont la peau dure et cela vaut également pour la contrebande de carburants, notamment en Afrique occidentale et en Afrique centrale où les pays anglophones tels que le Nigeria, le Ghana et la Sierra Leone appliquent traditionnellement une politique de bas prix alors que les pays francophones voisins appliquent l’ancienne politique française de forte fiscalité. ENCADRÉ 5.3 C: GHANA – Contrebande de carburants est une tradition vieille de plus de 25 ans Au GHANA, à la fin des années 1970, les prix des carburants étaient de 3 à 4 fois supérieurs à ceux des pays francophones voisins de la zone CFA. Après l’effondrement économique du Ghana en 1984, ce rapport s’est amélioré mais depuis 1991, le pays va vers des difficultés, comme le montre le tableau suivant: 1991 2002 Prix du Gazole Prix du Supercarburant Prix du Gazole Prix du Supercarburant [cents US le litre] [cents US le litre] [cents US le litre] [cents US le litre] Togo 66 81 46 56 Côte d’Ivoire 115 124 60 85 Burkina Faso 84 103 62 83 Ghana 43 53 23 28 Pays Burkina Faso Côte Ghana d‘Ivoire Nigeria Togo Le tableau ci-dessus compare les prix des carburants (en $ US) dans tous les pays voisins du Ghana1 avant et après la dévaluation de 50% du franc CFA en 1994. On remarquera que le Ghana a suivi le mouvement en baissant les prix des carburants, encore plus que dans les pays voisins, la réduction étant presque de moitié entre 1991 et 2002. C’est ainsi qu’une marge brute d’environ 40 cents US le litre pour le gazole et 50 cents US le litre pour l’essence a pu être maintenue pendant toutes ces années au profit de la contrebande. Les itinéraires de passage aux frontières sont bien établis et c’est ainsi que pendant la crise de 1984 la plus grosse récolte de cacao du monde a pu être vendue aux pays voisins. Une comparaison de la situation en 1991 avec celle de 2002 montre qu’initialement la marge brute de la contrebande entre le Burkina et le Ghana était à peu près équivalente au prix de vente du carburant au Ghana, alors qu’en 2002 elle est presque deux fois supérieure au prix ghanéen. Il semble que l’État lui-même ne dispose pas de groupe de pression pour défendre ses intérêts et lors de la campagne présidentielle de 2001 la TVA sur les carburants a même été abandonnée. Bien qu’officiellement on défende la politique de bas prix (« contrats spéciaux avec le Nigeria »), le problème est qu’actuellement les prix des carburants sont inférieurs au seuil d’octroi de subventions ! Autrement dit, les quelques bénéfices fiscaux qu’en raison de sa tolérance à l’égard de la contrebande l’État tirait du carburant peu taxé introduit en fraude se sont évaporés. Cette situation a de graves conséquences pour les finances publiques, notamment pour le financement du fonds du réseau routier. 1 2003 Des détails sont disponibles dans la 2e édition de « Fuel Prices and Vehicle Taxation », page 59 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 81 5.4 Besoins d’harmonisation des prix des carburants Coopération Technique Allemande Malgré le Marché commun et l’ouverture des frontières, les différences de niveau des taxes nationales sur les carburants posent un problème à l’Union européenne. Récemment, l’administration anglaise d’Irlande du Nord s’est plainte de l’introduction de carburants de contrebande depuis la République d’Irlande où le prix du gazole est inférieur de 40 cents US par litre. De même, au Luxembourg, les prix des carburants sont très inférieurs à ceux des pays voisins. ENCADRÉ 5.4 A: Luxembourg - Tourisme pétrolieren en Europe Au Luxembourg, où les prix des carburants sont les plus bas de l’UE et où le « tourisme pétrolier » est florissant, le problème de l’harmonisation des taxes sur les carburants est évident. Bien qu’au Luxembourg, le comportement actuel des consommateurs de carburants soit sans doute le même que dans les autres pays de l’UE, la consommation de carburant par habitant est trois fois supérieure à celle des pays européens voisins ou à la moyenne européenne. Prix des carburants et consommation par habitant en Europe: Prix du litre de Gazole 2002 Prix du litre de Supercarburant 2002 Consommation de carburant par habitant 2001 [cents US / litre] [cents US / litre] [kg] France 80 105 1 454 Belgique 80 104 2 162 Allemagne 82 103 1 491 Luxembourg 65 76 5 430 81 95 1 452 Pays Moyenne des 15 pays de l’Union (acc. ARALeuropéenne Verkehrstaschenbuch 2002/3, p. 354 et MWV) Comme le montre le tableau ci-dessus, en raison des différences de prix et de fiscalité, pour 1 litre de carburant consommé au Luxembourg, 2 litres supplémentaires achetés dans le pays sont transférés à l’étranger. Si la consommation de carburants des 440 000 d’habitants du Luxembourg retombait au niveau de la moyenne européenne, cela pourrait avoir de graves conséquences et pourrait avoir des répercussions au niveau du PIB du pays. Il est néanmoins grand temps qu’au sein de l’UE on arrive à un accord politique sur l’harmonisation de la fiscalité des carburants. 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 82 Coopération Technique Allemande Dans le monde entier l’expérience montre qu’on ne peut efficacement lutter à long terme contre la contrebande transfrontalière qu’au moyen d’accords politiques sur l’harmonisation des prix internationaux. Théoriquement, une harmonisation peut tirer les prix vers le haut ou vers le bas mais en pratique, le plus souvent, une augmentation des prix est la seule solution. Les débats politiques n’étant motivés que par l’intérêt individuel des participants, les études financières et économiques détaillées sur les avantages et les conséquences d’une harmonisation des prix doivent être confiées à des consultants indépendants. Dans la plupart des cas, tous les États concernés profiteront d’une telle harmonisation – aux dépens des profiteurs privés. Sur la base des données présentées dans les cartes des continents, une harmonisation des prix avec les pays voisins est urgente dans 5 pays. ENCADRÉ 5.4 B: Les 5 cas les plus urgents pour harmonisation et ajustement des prix des carburants Comme le montre la carte des prix des carburants en Afrique, dans deux pays producteurs de pétrole de la zone sub-saharienne, les prix bas et l’incitation à la contrebande faussent la situation économique des régions voisines. 1. Les exportations illicites de carburants du NIGERIA affectent ses voisins directs (Cameroun, Niger, Bénin) et ses voisins indirects (République centrafricaine, Tchad, Burkina Faso, Mali et Togo). Dans tous ces pays, les prix officiels des carburants sont de 3 à 4 fois supérieurs à ceux du Nigeria. Bien que, et parce que, les prix des carburants augmentent au Nigeria, une harmonisation internationale est nécessaire avant que le ministère des Finances profite lui aussi de la contrebande. 2. L’ANGOLA connaît – depuis la fin de la guerre civile – une augmentation de la contrebande de carburants vers les pays voisins (Congo-Brazza, Congo-Kinshasa, Zambie et Namibie) où en moyenne les prix des carburants sont 4 fois supérieurs à ceux de l’Angola. Une augmentation des prix en Angola contribuerait également à équilibrer le budget et à réduire l’inflation. Dans les deux cas, tous les efforts de coopération économique régionale (CEDEAO, UDEAC, SADEC, etc.) resteront vains tant que les prix des carburants n’auront pas été harmonisés. Comme le montre la carte des prix des carburants en Asie, un ajustement des prix des carburants est particulièrement urgent pour: 3. l’INDONÉSIE, où les prix subventionnés sont les plus bas de l’Asie du Sud-Est, le gazole coûtant deux fois moins cher qu’en Inde ou en Chine, et 4. la RUSSIE (avec les Républiques d’Asie centrale), où les prix des carburants sont non seulement les plus bas de tous les pays européens mais sont également inférieurs à ceux de la Chine et de l'Inde. Les prix des carburants en Russie sont seulement le tiers de ceux d’un pays comparable tel que la Turquie. Sur la carte des prix des carburants en Amérique, les principaux pays concernés sont 5. le VENEZUELA (prix de 5 à 10 fois inférieurs à ceux de la Colombie ou du Brésil). Tous ces pays étant confrontés à de graves problèmes budgétaires, l’ajustement des prix des carburants réduirait les déficits publics et contribuerait à la lutte contre l’inflation. update: 09.Déc.2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 83 6. Viabilité sociale des politiques de prix des carburants Coopération Technique Allemande • Augmentations des prix des carburants et grand public • Prix des carburants et pouvoir d’achat (Indice Œufs) • Prix du gazole en équivalents œufs des 100 pays • Solutions alternatives aux taxes sur les carburants 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 84 6.1 Augmentations des prix des carburants et grand public Coopération Technique Allemande Les politiques rationnelles à long terme ne sont souvent mises en œuvre qu’à court terme dès lors qu’elles se heurtent à une opposition émotionnelle. Régulièrement, le principal argument des opposants est « la dimension sociale et financière » des hausses de prix. C’est pourquoi une planification stratégique est nécessaire, il faut tenir compte de la réaction des groupes cibles et préparer des arguments financiers et économiques pour une campagne de relations publiques dans les médias. Il faut augmenter les prix des carburants de temps en temps pour les deux raisons suivantes: • compenser « l’ajustement relatif » progressif à des niveaux d’inflation nationaux souvent considérables et/ou en conséquence directe d’une dévaluation monétaire locale, • effectuer des « augmentations de prix structurelles », par exemple dans les pays candidats à l’adhésion à l’UE, car un prix plus élevé est prévu à long terme. Dans les pays en développement, toutefois, de telles hausses de prix sont souvent mises en œuvre de manière non professionnelle. Après des mois ou des années d’attentisme, toutes les augmentations progressives des prix qui auraient dû être décidées dans le passé sont soudainement regroupées et imposées d’un seul coup à une population non préparée. Même lorsque les prix subventionnés comptent parmi les plus bas du monde, cette démarche n’est pas la bonne. De nombreux exemples montrent qu’un comportement aussi irresponsable de la part des pouvoirs peut entraîner des émeutes et des conflits sanglants – pouvant aller jusqu’à leur renversement. Dans certains cas, par exemple en Indonésie et au Zimbabwe en 1998, le mécontentement populaire a forcé l’État à annuler ces hausses de prix. Il est particulièrement intéressant de noter que ces révoltes face aux augmentations des prix des carburants sont toujours déclenchées par l’augmentation relative (souvent 30 % ou plus) alors que l’augmentation absolue (souvent de quelques cents seulement en plus des prix « bon marché » des carburants passe pratiquement inaperçue. Cela vaut particulièrement pour le Nigeria où les hausses de prix ont à plusieurs reprises entraîné des émeutes alors même qu’objectivement, le carburant était déjà moins cher que l’eau potable. Lorsque le Ghana a abandonné sa politique de carburants à bas prix dans les années 1980 et que les prix ont pratiquement triplé en relativement peu de temps, le pays a été confronté à de gros problèmes. Pour le gouvernement, le seul moyen de remédier à la situation a été d’interrompre momentanément l’importation de carburants. Immédiatement, dans les pays voisins, les trafiquants du marché noir ont commencé à vendre des carburants quatre fois plus cher que le prix initial. Après environ quatre semaines, le gouvernement a repris ses importations officielles, ce qui a réduit de près de moitié les prix du marché noir. Cette initiative a été approuvée par le grand public et le résultat final de cette manœuvre politiquement risquée est que le prix du carburant a doublé. La conséquence logique suivante découle de ce qui précède. Que ce soit pour des raisons liées à l’inflation ou des raisons structurelles, la psychologie collective veut que les augmentations de prix des carburants ne dépassent jamais de plus de 10% en termes réels et du jour au lendemain les prix à la pompe (calcul en termes réels, hors inflation). Il est au contraire conseillé d’adopter des stratégies à long terme s’appuyant sur des augmentations régulières mais modestes. Une politique d’ajustement des prix a connu une évidente réussite politique. Elle a été instaurée par les 14 pays de la zone franc CFA en Afrique occidentale et centrale (du Sénégal au Cameroun et à la République centrafricaine en passant par la Côte d’Ivoire). Bien que la monnaie de cette organisation ait pratiquement été dévaluée de moitié du jour au lendemain, les prix des carburants ont progressivement été ajustés selon le nouveau de taux de change. 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 85 6.2 Prix des carburants et pouvoir d’achat (indice « œufs ») Coopération Technique Allemande Au sens macro-économique, des produits importés tels que les véhicules automobiles et les carburants, voire les rues et les routes dans certains pays (en raison de leur financement à 75 % par des capitaux étrangers) doivent être évalués sur la base d’une devise étrangère, c'est-à-dire le dollar US, puisque c’est ainsi que l’importateur ou le gouvernement doit effectuer le paiement. Pour les chefs politiques du pays, toutefois, il est important de savoir que les consommateurs locaux se soucient peu du marché international. Ce qui compte, pour eux, c’est leur propre pouvoir d’achat sur le marché intérieur. Les gouvernements doivent donc non seulement connaître les prix pratiqués dans les pays étrangers mais également tenir compte des arguments de la population qui proteste au nom du « pouvoir d’achat ». Pour cette raison, on peut considérer que dans un pays tel que NIGERIA où les carburants sont très bon marché, le débat public sur le thème « une fois de plus, nos carburants sont moins chers que le Coca Cola, c’est-à-dire à peine plus chers que l’eau » est localement justifié. Par nature, les indices de pouvoir d’achat sont toujours relatifs et le public doit être soigneusement préparé à toute augmentation des prix des carburants, en particulier dans le cas de changements de prix structurels dans les pays où les prix sont subventionnés. Les statistiques générales du pouvoir d’achat comme celles qui sont publiées par les Nations Unies sont peu utiles car difficilement adaptables, et il est pratiquement impossible de vérifier leur origine. Toute évaluation du pouvoir d’achat doit se faire dans la transparence. Il est parfois conseillé d’utiliser un « indice hamburger » pour les produits alimentaires locaux, mais la taille et la qualité d’une telle référence varie considérablement à l’échelle mondiale, sans compter que le hamburger n’est pas très courant en dehors des États-Unis. C’est pourquoi le traditionnel œuf de poule a été choisi pour la présente publication. Une denrée produite localement, non subventionnée et qu’on peut se procurer universellement est ainsi utilisée comme critère de référence. Dans la plupart des cas, les subventions indirectes (par exemple aux éleveurs de poules) influencent peu le prix des œufs, malgré quelques exceptions (voir ENCADRÉ 6.2) Les prix sont ceux d’œufs de calibre moyen dans les supermarchés locaux (TVA comprise). En cas de doute, les prix moyens d’œufs de petit et gros calibre ont été calculés. Il n’a pas été tenu compte des œufs biologiques vendus dans certains pays à prix spéciaux. En ce qui concerne les prix de l’essence, qui sont en moyenne de 20% supérieurs à ceux du gazole, l’indice œuf doit être augmenté en conséquence. Les différences mondiales sont alors encore plus évidentes.. ENCADRÉ 6.2: Arabie saoudite - Subventionnement indirect des œufs Dans la plupart des pays, les prix des œufs ne sont pas subventionnés. Dans de rares cas, toutefois, le versement de fortes subventions aux agriculteurs peut constituer un subventionnement indirect des œufs de poules. L’Arabie saoudite paie 100 millions $ US par an aux agriculteurs pour l’alimentation de la volaille. Dans l’hypothèse qu’en Arabie saoudite 50% des poules produisent 2,4 milliards d’œufs, la subvention indirecte par œuf est d’environ 2 cents US. Cela équivaut à 25 % du prix de vente d’un œuf de poule moyen. 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 86 6.3 Prix du gazole en équivalents œufs au 10 décembre 2002 Coopération Technique Allemande 0,2 Turkménistan 0,3 Iran 0,4 Venezuela 1 Angola Libye 1 1,2 Arabie saoudite Brunei 1,3 1,5 Egypte Koweït 1,5 1,5 Zimbabwe Myanmar 1,6 1,7 Algérie 1,7 Yémen, Rép. 1,9 Jordanie Nigeria 1,9 2 Azerbaïdjan Ghana 2 2 Soudan 2,1 Trinidad-et-Tobago 2,2 Oman 2,2 Émirats arabes unis 2,4 Indonésie États-unis 2,4 2,7 Malaisie Liban 2,8 2,8 Panama Exemple de lecture: Afrique du Sud 2,9 3 Afghanistan Mauritanie 3 3 Tadjikistan Au Ghana 1 litre de gazole coûte 2 œufs de poule. Australie 3,2 3,2 Bénin En Allemagne 1 litre de gazole coûte 9,1 œufs de poule. Congo, Rép. 3,2 3,2 Ouzbékistan Érythrée 3,5 3,5 Gabon Gambie 3,7 3,7 Mongolie Niger 3,7 3,8 Cuba Chili 3,9 4 Colombie Burkina Faso 4,1 4,1 Kazakhstan Arménie 4,2 4,4 Cambodge Japon 4,4 4,4 Viet Nam Belarús 4,5 4,5 République dominicaine Sénégal 4,5 4,6 Congo, Rép. dém. Mali 4,6 4,6 Philippines Togo 4,6 4,7 Mexique Cameroun 4,8 4,8 Mozambique Bangladesh 4,9 4,9 Costa Rica Fédération de Russie 5 5 Sierra Leone Kenya 5,1 5,2 Sri Lanka Namibie 5,3 5,4 Cote d'Ivoire Chypre 5,5 5,5 Maroc Grèce 5,6 5,8 Rép. Centrafricaine Géorgie 5,8 5,9 Tchad RDP lao 5,9 6,2 Brésil Guinée 6,2 6,4 Tunisie Éthiopie 6,5 6,5 Madagascar Cisjordanie et Gaza 6,5 6,6 Honduras Pays-Bas 6,7 6,8 Malawi Népal 6,8 6,8 Paraguay Pakistan 7 7,1 Corée du Sud Somalie 7,1 7,5 Chine Zambie 7,5 7,6 Rwanda Tanzanie 7,6 7,7 Burundi Thaïlande 8 8,4 Bolivie Rép. Tchèque 8,9 9,1 Allemagne 10,4 Inde Hongrie 10,6 Hong Kong 12,8 Ouganda 13,9 Gazole œufs de p 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 oule 11 12 13 14 [Nombre d’œufs normaux équivalant à 1 litre de gazole] Note: Un « œuf normal » correspond à la moyenne entre un petit œuf et un gros œuf. Il n’est pas tenu compte du prix des œufs bio. [Source: Metschies, GTZ - Enquête de décembre 2002] update: 09.Déc.2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 87 6.4 Solutions alternatives aux taxes sur les carburants Coopération Technique Allemande Pour des raisons pratiques – par exemple pour ne pas favoriser la réalisation de bénéfices excessifs facilités par les différences des prix internationaux – il peut être préférable de ne pas baser la part principale de la fiscalité des transports sur le carburant ou en partie sur le carburant. Pour exploiter d’autres sources de recettes liées aux transports, il existe deux autres solutions: • la taxation des véhicules (taxe annuelle sur les voitures particulières et les véhicules commerciaux) ou • la taxation de l’utilisation du réseau routier (soit sur une base temps, sous forme de vignette annuelle, soit sous forme de redevance en fonction de la distance parcourue). La taxe annuelle sur les poids lourds est souvent conçue comme une taxe sur la propriété dont le montant augmente linéairement en fonction du poids nominal brut du véhicule, de sa puissance en cv ou de la cylindrée du moteur. Quelques pays seulement conçoivent cette taxe en fonction des dégâts que le véhicule occasionne à la route. Dans ce cas, la progression est à la puissance quatre et les poids lourds constituent le groupe principalement visé. La taxe annuelle sur les véhicules est essentiellement prélevée localement dans les villes et souvent 50% ou plus de son montant sont utilisés à des fins locales ou urbaines. Si les taxes sur les carburants et les taxes annuelles sur les véhicules ont atteint leurs limites (en Europe, elles sont souvent utilisées à des fins n’ayant rien à voir avec le transport), la taxation de l’utilisation des routes sous forme de vignette annuelle ou de redevance en fonction de la distance parcourue est adoptée par de nombreux pays européens. Cette troisième taxe liée au transport fonctionne selon le principe de l’utilisateur-payeur et concerne l’utilisation des routes elles-mêmes (surtout pour les routes très fréquentées). En même temps, le débat sur son affectation à l’entretien du réseau routier reprend. Les solutions alternatives et une vue d’ensemble des taux internationaux de fiscalité des véhicules sont présentées dans un document séparé1. 1 2003 Metschies, International Vehicle Taxation, GTZ, Eschborn 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 88 7. Dépenses publiques au secteur des transports et financement par les taxes sur les carburants Coopération Technique Allemande • Principe 1: Concept de l’utilisateur-payeur - la taxe sur les carburants comme « redevance routière » • Principe 2: Le concept de réseau routier pour une limitation de l’interfinancement • Principe 3: le concept sectoriel pour l’équilibre des budgets d’État consacrés aux transports : « les transports financent les transports » • Principe 4: le concept de surtaxation de l’essence pour les voitures particulières • Principe 5: le concept de taxe à la valeur ajoutée • Règle empirique du financement des routes 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 89 Coopération Technique Allemande Contrairement à l’opinion répandue selon laquelle les taxes, quelles que soient leurs origines, servent simplement à alimenter les caisses de l’État, on sait que de nos jours – en vertu de l’objectif général de croissance économique – l’affectation des taxes doit respecter certains principes. Dans le cas des transports, 5 principes (ou concepts) concernant les taxes sur les carburants doivent être respectés et appliqués selon un ordre hiérarchique rigoureux. Principe 1: concept de l’utilisateur-payeur - la taxe sur les carburants comme « redevance routière » La redevance censée couvrir l’utilisation et l’endommagement des routes n’est généralement pas perçue par des postes de péage mais par le biais d’une surtaxe sur les carburants. Ainsi, le financement du réseau routier constitue la principale tâche de la politique des prix dans tous les pays. À l’échelle mondiale, en moyenne, de 80 à 90% de la totalité des recettes du secteur des transports proviennent des taxes sur les carburants. Les 10 à 20% restants proviennent essentiellement de taxes annuelles sur les véhicules, formule selon laquelle les voitures particulières, plus petites, paient moins que les poids lourds. • L’expérience montre que le montant global du financement des routes par les taxes sur les carburants se situe autour de 10 cents US le litre de gazole et d’essence dans des pays industrialisés tels que les États-Unis. Dans ces pays, ce montant suffit pour couvrir toutes les dépenses directes du secteur routier et autoroutier (entretien, remise en état, construction et recouvrement du capital)1. Ainsi, aux États-Unis, le montant de la taxe fédérale est de 18 cents par gallon (= 5 cents par litre) auxquels viennent s’ajouter, en moyenne, 18 cents par gallon de taxe d’État pour le financement des routes relevant des États. Cela est mis en évidence par l’US Highway Trust Funds (voir encadré page suivante) • Dans les pays en développement d’Afrique et d’ailleurs, en raison d’une moindre densité du trafic, c’est-à-dire d’un moindre nombre de véhicules, 10 cents US/litre ne couvrent que les dépenses quotidiennes et périodiques d’entretien des routes mais pas les dépenses de construction ni le recouvrement du capital investi dans le réseau routier. Ce taux standard de 10 cents US/litre de carburant (plus une taxe annuelle sur les véhicules de 75 $ US pour les voitures particulières et de 500 $ US pour les poids lourds de tonnage moyen) a été adopté par la Banque mondiale dans le cadre de l’Initiative internationale pour l’entretien des routes (« International Road Maintenance Initiative »)2 pour les pays moins développés. Principe 2: le concept de réseau routier pour une limitation de l’interfinancement Contrairement à la pratique traditionnelle de justification de nouveaux investissements routiers par une analyse coûts-avantages sur la base d’un projet route par route, le réseau routier existant est généralement considéré comme un réseau unifié (souvent appelé « réseau principal ») dans le cadre duquel les États « les mieux lotis », dont les routes sont plus fréquentées, aident à financer les routes moins fréquentées des États « les moins bien lotis » tels que l’Alaska et Hawaii. Dans les pays en développement, l’interfinancement intervient entre les routes nationales du réseau principal d’une part et les routes rurales d’autre part. Alors que dans des pays tels que la Tanzanie et la Zambie la majeure partie des recettes tirées des carburants proviennent des routes principales, de 20 % à 25% du fonds du réseau routier sont réservés aux routes rurales. 1 2 2003 1 US Federal Highway Administration FHWA-PL-95-028, Our Nation's Highways, Washington, D.C., p. 6 Banque mondiale, Ian Heggie, document de travail technique No. 275, p. 75 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 90 Coopération Technique Allemande ENCADRÉ 7 A: Financement des routes nationales par les taxes sur les carburants Federal Highway Trust Fund (HTF) des États-Unis (Recettes - milliards de dollars US - pendant 34 ans: 1960 – 1994, y compris l’Interstate Highway System débuté en 1983) 20 Milliards de dollars US 15 10 Source Carb. automobile Essence Alcool-essence Gazole et autres Cam. et semi-rem. Utilisat. de p. lourds Pneus Total recettes fisc. Receipts [$ 1,000,000] 14,3171 (10,117) (851) (3,349) 1,405 618 327 16,668 Revenu en intérêts 1,4382 Recettes totales 18,106 Percent of Total 85.9 (60.7) (5.1) (20.1) 8.4 3.7 2.0 100.0 1: Y compris transferts de 2 008 000 000 $ sur Mass Transit Account. 2: Y compris 683 617190 $ crédités au Mass Transit Account 5 0 1960 1965 1970 1975 1980 1984 FHWA, “Our National Highways”, Washington 1998 La majeure partie des recettes provenant de la taxe fédérale sur les carburants automobiles et d’autres taxes routières est déposée dans le Federal Highway Trust Fund. Ce fonds comprend deux comptes – routes et transport en commun – et est consacré au financement des programmes fédéraux de transport terrestre. Ainsi, les taxes payées par les utilisateurs des routes servent à financer les installations routières. Le fonds constitue une source de financement stable des programmes routiers depuis sa création en 1956. 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 91 Coopération Technique Allemande Principe 3: le concept sectoriel: « les transports financent les transports » pour l’équilibre des budgets d’État consacrés aux transports Une économie moderne – comme souligné dans le processus d’ajustement structurel des pays émergents et des pays en développement – nécessite un équilibre budgétaire du secteur des transports au niveau national. Autrement dit, les déficits d’autres moyens de transport (dont, souvent, les chemins de fer) qui ne peuvent être effacés à courte échéance, doivent être couverts par les bénéfices/excédents obtenus dans d’autres sous-secteurs des transports. Cela renvoie essentiellement aux recettes fiscales sur les carburants liées aux transports routiers. En Allemagne, par exemple, 0,155 DM (= 7 cents US par litre) est réservé à la couverture des déficits des chemins de fer régionaux et 0,0524 DM (= 2 cents US par litre) est investi dans des solutions aux problèmes de circulation urbaine. Aux États-Unis, le Federal Highway Trust Fund alimenté par les taxes sur les carburants contribue à financer les dépenses du « programme de transport terrestre », du « programme d’amélioration de la qualité de l’air » et du « programme de sécurité routière ».2 Principe 4: le concept de surtaxation de l’essence pour les voitures particulières Les tableaux mondiaux des prix des carburants montrent que pratiquement partout dans le monde les taxes sur l’essence sont plus élevées que les taxes sur le gazole. Malgré le fait que les poids lourds endommagent nettement plus les routes que les voitures particulières, les décideurs politiques considèrent généralement que la taxation des voitures particulières fonctionnant à l’essence est plus justifiée que la taxation des véhicules commerciaux fonctionnant au gazole. En conséquence, l’essence coûte souvent de 30% à 50% plus cher que le gazole à la pompe. En tant que telle, la « surtaxe de luxe » sur l’essence n’a pas besoin d’être réservée pour une utilisation particulière. Principe 5: le concept de taxe à la valeur ajoutée La perception fondamentale du secteur des transports comme un secteur commercial veut dire que tous les produits (y compris les véhicules et les carburants) sont soumis à la taxe à la valeur ajoutée. Cette taxe sert à couvrir le coût de l’administration générale de l’État et est calculée sur la base de la valeur à la vente de ces produits, y compris les autres taxes déjà appliquées. 1 2 2003 Selon la loi « Gemeinde-Verkehrs-Finanzierungs-Gesetz GVFG » FHWA-PL-95-028, p.41 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 92 Coopération Technique Allemande Règle Règle empirique empirique du dufinancement financement des des routes routes Cela nous amène à la règle empirique du financement des routes (voir encadré 7 B). ENCADRÉ 7 B: Financement des routes par les taxes sur les carburants • On considère généralement qu’une taxe sur les carburants de 10 cents US par litre suffit pour financer l’entretien de l’ensemble du réseau routier, son utilisation étant ventilée comme suit: 1/3 (3 cents US) pour l’entretien annuel courant, près de 1/3 (3 cents US) pour l’entretien périodique (remise en état générale du revêtement tous les 8 à 12 ans) et près de 1/3 pour la réfection (tous les 30 ans et même pour la construction de routes neuves, surtout dans les pays industrialisés) ainsi que 10% (1 cent) pour les frais généraux de l’administration. Il est préférable de collecter le montant de cette taxe dans un fonds routier en dehors des discussions annuelles du budget de l’État afin de préserver la valeur d’un bien public particulièrement précieux. • Selon la proportion de 20% du fonds routier, une taxe sur les carburants de 2 cents US par litre est nécessaire pour entretenir les routes rurales d’un pays moyen1. 2 cents US par litre d’essence et de gazole peuvent suffire à financer le réseau rural souvent négligé. Cet interfinancement du réseau rural dans le cadre du « secteur routier » s’est révélé être la meilleure solution pour le financement de ces routes dont l ’importance est cruciale pour le développement rural et dont, dans de nombreux pays, aucun ministère (Travaux publics, Administration locale, Agriculture, Intérieur, etc.) ne veut assumer la charge. Ces règles empiriques se sont révélées utiles dans le débat politique, pour les médias et pour la discussion générale au niveau du conseil des ministres entre le ministère des Travaux publics et le ministère des Finances. • Pour la majorité des pays en développement appartenant à la Catégorie III des prix de carburants (entre les États-Unis qui appliquent une taxe peu élevée et l’UE qui applique une taxe élevée, cf. § 3.5) on peut même regrouper les deux règles ci-dessus en une même règle de financement: « La première taxe à la valeur ajoutée sur l’essence et le gazole va aux routes (sous forme de ce qu’on appelle une taxe de préservation de la valeur) et la seconde ne peut aller qu’au budget de l’État. »2 (par exemple 15% des prix de vente nets de 70 cents US/ litre d’essence et de 55 cents pour le gazole peuvent donner environ 10 cents par litre pour les dépenses consacrées au réseau routier. Note: 1 2 2003 L’éventuelle imprécision de ces chiffres est contrebalancée par le fait qu’il n’est pas tenu compte des travaux d’entretien en attente non connus. De plus, il n’est pas tenu compte des routes urbaines et de la taxe annuelle sur les véhicules, les deux représentant de 10 à 15 % du volume total du fonds routier. PIARC-C3/20 Committee “Metschies, Finance, Organisation and Participation for rural roads”, Siem Rap/Cambodge 2002 Metschies/Rausch “Road Maintenance Financing in Westafrica”, GTZ, Eschborn 2000 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 93 8 Annexe Coopération Technique Allemande Cette annexe donne des détails statistiques sur lesquels les estimations du présent rapport sont basées. 8.1 Estimation des recettes provenant des taxes sur les carburants des 157 pays Le tableau fournit les chiffres les plus récents concernant le nombre de voitures particulières et le nombre de véhicules commerciaux dans les différents pays. Les hypothèses concernant la distance annuelle parcourue pour les voitures particulières et les véhicules commerciaux, ainsi que celles qui concernent l’utilisation de l’essence et du gazole, s’appuient sur les pays pour lesquels la consommation de carburant est connue. 8.2 Estimation des recettes provenant des taxes sur les carburants, Exemple : Allemagne Cet exemple explique étape par étape comment a été effectuée l’estimation des recettes provenant des taxes sur les carburants. 8.3 Recettes fiscales totales On ne peut mesurer l’importance des recettes provenant des taxes sur les carburants qu’en fonction des recettes fiscales totales. Toutefois, les taxes ne sont pas la seule source de recettes publiques. 8.4 Les prix des carburants exprimés en monnaie locale Ce tableau donne non seulement les prix locaux mais également les taux de conversion des monnaies. Dans plusieurs pays, lorsque l’État intervient sur le taux de change, le taux du marché parallèle ou du marché noir a été utilisé dans la mesure où tôt ou tard les taux « officiels » tendent à évoluer vers le taux du marché. 8.6 Bibliographie update: 09.Déc.2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 94 8.1 Estimation des recettes provenant des taxes sur les carburants de l’Afghanistan à la République tchèque A B Voitures particulières Pays Afghanistan Albanie Algérie Angola Argentine Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Bahreïn Bangladesh Barbade Belarús Belgique Bénin Bolivie Bosnie-Herzégovine Botswana Brésil Brunei Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Rép. Centrafric. Tchad Chili Chine Colombie Congo, Rép. dém. Congo, Rép. Costa Rica Côte d'Ivoire Croatie Cuba Chypre Répub. tchèque * ** *** C Coopération Technique Allemande D Véhicules commerciaux Nombre (2000) Kilométr. annuel moyen Nombre (2000) Kilométr. annuel moyen ['000] [km] ['000] [km] 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 9900 10000 10000 10000 13* 44 395* 26 1554 5* 2177 354 96 40 50 10 8 602 13 38 17 28* 3900 14 313 15 10* 68 45* 3817 1 5* 8* 505 3925* 319 240* 14 133 82* 127 96* 96 387 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 40* 131 1186* 216 5060 14* 9561 4097 332 173 151 61 1490 4654 42 236 135 84* 15100 70 1908 51 31* 312 134* 14147 4 13* 24* 1514 11775* 1803 720* 41 399 246* 1125 287* 289 3432 E = AxBx0.1+CxDx0.25 Consommation** totale de carburants [millions litres par année] 121 406 3655 379 14773 45 23167 6310 932 423 464 124 1540 8417 123 474 241 259 39475 158 3864 145 94 737 415 38003 10 44 74 4670 36306 3797 2220 129 1230 759 1908 887 889 5851 G=ExF H = E x 0.1 Taxes*** moyennes carburants Recettes estimées provenant des taxes Recettes potentielles provenant d’une majoration des taxes de 10 Cents US / litre [cents US par litre] [million $ US par année] [million $ US par année] -1 34 -16 -16 23 4 18 47 -5 -9 9 28 12 61 16 24 43 8 12 -8 32 41 25 22 31 16 18 62 47 17 8 3 38 27 23 41 50 36 32 45 -1 138 -566 -59 3398 2 4054 2965 -47 -36 42 35 177 5092 20 114 103 21 4540 -12 1237 59 23 162 129 5891 2 27 34 794 2905 95 844 35 277 311 954 319 284 2604 12 41 365 38 1.477 5 2.317 631 93 42 46 12 154 842 12 47 24 26 3.948 16 386 15 9 74 42 3.800 1 4 7 467 3.631 380 222 13 123 76 191 89 89 585 Le nombre de véhicules commerciaux a été limité à 25% de la totalité des véhicules pour minimiser l'influence des voitures particulières classées comme véhicules commerciaux. L'excédent a été ajouté aux voitures particulières. Consommation spécifique moyenne: voitures particulières 10 litres / 100km; véhicules commerciaux 25 litres / 100 km Le montant des taxes est donné par les chapitres 3.5 et 3.6 comme la différence entre le prix de vente réel et le prix de vente normal (limite entre taxation et subvention). Le montant moyen de la taxe sur l'essence et le gazole a été utilisé. Note: Pour un exemple de calcul, se reporter au chapitre 8.2. Sources: IRF World Road Statistics 2002; Worldbank 2000, Africa Transport Technical Note no. 30, Aral Verkehrstaschenbuch 2002 / 2003 2003 F www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 95 8.1 Estimation des recettes provenant des taxes sur les carburants du Danemark au Kirghizistan A B Voitures particulières Pays Danemark Djibouti République dominicaine Équateur Égypte, Rép. ar. El Salvador Érythrée Estonie Éthiopie Finlande France Gabon Gambie Géorgie Allemagne Ghana Grèce Guatemala Guinée Guyana Haïti Honduras Hong Kong, Chine Hongrie Islande Inde Indonésie Iran, Rép. islam. Irak Irlande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Corée du Sud Koweït Rép. kirghize * ** *** Coopération Technique Allemande C D Véhicules commerciaux Nombre (2000) Kilométr. annuel moyen Nombre (2000) Kilométr. annuel moyen ['000] [km] ['000] [km] 20000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 11000 10000 18900 14300 10000 10000 10000 12100 10000 15200 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 17100 10000 10000 9800 10000 10000 10000 10000 10000 10000 394 3 118* 63 442 110* 0 88 26* 311 5753 11* 5* 67 4202 38 806 53 10* 3 17* 59 135 384 21 1885 1353 762 281 230 328 3581 23 20212 90 279 97 3010 171 26 1843 10 353* 507 1482 330* 6 464 77* 2121 28060 34* 14* 245 43772 113 2419 579 29* 10 50* 327 390 2365 159 5655 4059 2150 844 1350 1422 32584 104 52437 251 1000 245 9030 553 187 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 21400 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 E = AxBx0.1+CxDx0.25 Consommation** totale de carburants [millions litres par année] 6149 29 1091 901 4245 1018 6 1060 240 5952 76082 103 45 664 75445 351 8714 910 92 29 156 696 1234 4765 290 17436 12515 6913 2600 2788 4482 54965 248 177713 814 2744 851 27843 1622 350 G=ExF H = E x 0.1 Taxes*** moyennes carburants Recettes estimées provenant des taxes Recettes potentielles provenant d’une majoration des taxes de 10 Cents US / litre [cents US par litre] [million $ US par année] [million $ US par année] 70 45 7 10 -18 8 -1 26 11 65 61 30 12 13 61 -6 42 9 30 -3 11 23 81 58 58 22 -9 -27 -30 54 45 64 17 47 3 0 32 55 -13 1 4304 13 71 86 -764 81 0 270 25 3839 46410 30 5 86 46021 -21 3616 77 27 -1 16 160 993 2764 167 3836 -1064 -1866 -780 1491 1994 35178 41 83525 24 14 268 15313 -203 2 615 3 109 90 424 102 1 106 24 595 7.608 10 5 66 7.544 35 871 91 9 3 16 70 123 477 29 1.744 1.252 691 260 279 448 5.497 25 17.771 81 274 85 2.784 162 35 Le nombre de véhicules commerciaux a été limité à 25% de la totalité des véhicules pour minimiser l'influence des voitures particulières classées comme véhicules commerciaux. L'excédent a été ajouté aux voitures particulières. Consommation spécifique moyenne: voitures particulières 10 litres / 100km; véhicules commerciaux 25 litres / 100 km Le montant des taxes est donné par les chapitres 3.5 et 3.6 comme la différence entre le prix de vente réel et le prix de vente normal (limite entre taxation et subvention). Le montant moyen de la taxe sur l'essence et le gazole a été utilisé. Note: Pour un exemple de calcul, se reporter au chapitre 8.2. Sources: IRF World Road Statistics 2002; Worldbank 2000, Africa Transport Technical Note no. 30, Aral Verkehrstaschenbuch 2002 / 2003 2003 F www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 96 8.1 Estimation des recettes provenant des taxes sur les carburants du Laos au Rwanda A B Voitures particulières Pays RDP lao Lettonie Liban Lesotho Libye Lituanie Luxembourg Macao, Chine Macédoine Madagascar Malawi Malaisie Mali Malte Mauritanie Mexique Moldavie Mongolie Maroc Mozambique Myanmar Namibie Pays-Bas Nouvelle-Zélande Nicaragua Niger Nigeria Norvège Oman Pakistan Panama Papouaise-Nelle-Guinée Paraguay Pérou Philippines Pologne Portugal Roumanie Fédération de Russie Rwanda * ** *** C D Véhicules commerciaux Nombre (2000) Kilométr. annuel moyen Nombre (2000) Kilométr. annuel moyen ['000] [km] ['000] [km] 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 15400 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 9500 14800 8800 10000 10000 10* 109 100 10* 307 103 33 6 32 29* 16* 714 12* 43 8 3713 66 19* 317 20* 7* 36* 950 395 38* 16 399* 451 88 286* 93 30* 5 272 610* 1780 1307 462 5150 9* 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 29* 557 1355 31* 922 1172 267 49 285 86* 47* 4213 37* 189 25 11138 232 56* 1162 61* 20* 109* 6539 2000 114* 40 1196* 1852 263 857* 279 89* 75 817 1829* 9500 3443 3129 20200 25* E = AxBx0.1+CxDx0.25 Consommation** totale de carburants [millions litres par année] 92 1238 1980 94 2841 1816 473 87 485 267 147 8676 112 458 75 34344 645 175 3143 186 64 334 16008 4469 352 140 3690 4671 813 2645 860 277 106 2517 5642 20150 13264 5641 52388 81 F G=ExF H = E x 0.1 Taxes*** moyennes carburants Recettes estimées provenant des taxes Recettes potentielles provenant d’une majoration des taxes de 10 Cents US / litre [cents US par litre] [million $ US par année] [million $ US par année] 2 36 14 17 -23 33 39 30 43 55 33 -5 31 39 20 23 7 6 40 13 1 13 65 13 16 35 -12 89 -3 12 12 12 14 30 -1 44 53 29 -2 53 1 446 267 16 -639 590 185 26 206 147 48 -390 34 176 15 7899 42 10 1242 24 0 42 10405 559 56 48 -443 4157 -24 317 103 33 14 743 -28 8866 6964 1636 -786 43 9 124 198 9 284 182 47 9 49 27 15 868 11 46 8 3.434 64 17 314 19 6 33 1.601 447 35 14 369 467 81 264 86 28 11 252 564 2.015 1.326 564 5.239 8 Le nombre de véhicules commerciaux a été limité à 25% de la totalité des véhicules pour minimiser l'influence des voitures particulières classées comme véhicules commerciaux. L'excédent a été ajouté aux voitures particulières. Consommation spécifique moyenne: voitures particulières 10 litres / 100km; véhicules commerciaux 25 litres / 100 km Le montant des taxes est donné par les chapitres 3.5 et 3.6 comme la différence entre le prix de vente réel et le prix de vente normal (limite entre taxation et subvention). Le montant moyen de la taxe sur l'essence et le gazole a été utilisé. Note: Pour un exemple de calcul, se reporter au chapitre 8.2. Sources: IRF World Road Statistics 2002; Worldbank 2000, Africa Transport Technical Note no. 30, Aral Verkehrstaschenbuch 2002 / 2003 2003 Coopération Technique Allemande www.internationalfuelprices.com update: 09.Déc.2003 gerhard.metschies@gtz.de 97 8.1 Estimation des recettes provenant des taxes sur les carburants de Sao Tomé et Principe au Zimbabwe A B Voitures particulières Pays ** *** D Véhicules commerciaux Nombre (2000) Kilométr. annuel moyen Nombre (2000) Kilométr. annuel moyen ['000] [km] ['000] [km] 10000 10000 10000 10000 10000 7900 9600 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 14100 13300 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 16700 19100 10000 10000 10000 10000 10000 10000 10000 2 783* 34 7 141 164 78 2* 1664* 3835 160* 57* 23 18* 389 319 120* 677 2* 41* 1763* 19* 26 192 1543 30* 1061 62 3361 53325* 73 516 165* 148* 422 32* 50 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 25000 Sao Tomé-et-Principe 5 Arabie saoudite 2348* Sénégal 101 Sierra Leone 22 Singapour 383 Rép. slovaque 1274 Slovénie 848 Somalie 5* Afrique du Sud 4991* Espagne 17449 Sri Lanka 479* Soudan 172* Surinam 61 Swaziland 53* Suède 3999 Suisse 3545 Rép. arabe de Syrie 359* Taiwan 4716 Tadjikistan 7* Tanzanie 122* Thaïlande 5288* Togo 58* Trinidad-et-Tobago 125 Tunisie 577 Turquie 4422 Ouganda 89* Ukraine 5178 Émirats arabes unis 217 Royaume-Uni 27185 États-unis 159975* Uruguay 565 Venezuela, RB 1635 Viet Nam 494* Yémen, Rép. 444* Serbie & Monténégro 1955 Zambie 97* Zimbabwe 326 * C Coopération Technique Allemande E = AxBx0.1+CxDx0.25 Consommation** totale de carburants [millions litres par année] 18 7242 314 66 1264 2031 1302 18 15391 41418 1479 528 205 166 8070 6709 1109 8947 20 378 16307 177 288 1777 14066 277 11809 605 66405 638834 1021 4860 1525 1369 4593 297 639 F G=ExF H = E x 0.1 Taxes*** moyennes carburants Recettes estimées provenant des taxes Recettes potentielles provenant d’une majoration des taxes de 10 Cents US / litre [cents US par litre] [million $ US par année] [million $ US par année] 49 -15 33 19 30 41 40 0 10 46 11 -5 17 14 70 60 4 24 -2 33 3 20 -1 -8 59 45 9 -2 88 8 2 -27 -1 -16 39 35 -27 9 -1050 102 12 379 823 521 0 1539 19052 163 -24 35 23 5609 3992 44 2147 0 123 408 34 -3 -133 8228 124 1063 -12 58105 51107 15 -1288 -15 -219 1768 102 -169 2 724 31 7 126 203 130 2 1.539 4.142 148 53 20 17 807 671 111 895 2 38 1.631 18 29 178 1.407 28 1.181 60 6.641 63.883 102 486 153 137 459 30 64 Le nombre de véhicules commerciaux a été limité à 25% de la totalité des véhicules pour minimiser l'influence des voitures particulières classées comme véhicules commerciaux. L'excédent a été ajouté aux voitures particulières. Consommation spécifique moyenne: voitures particulières 10 litres / 100km; véhicules commerciaux 25 litres / 100 km Le montant des taxes est donné par les chapitres 3.5 et 3.6 comme la différence entre le prix de vente réel et le prix de vente normal (limite entre taxation et subvention). Le montant moyen de la taxe sur l'essence et le gazole a été utilisé. Note: Pour un exemple de calcul, se reporter au chapitre 8.2. Sources: IRF World Road Statistics 2002; Worldbank 2000, Africa Transport Technical Note no. 30; Aral Verkehrstaschenbuch 2002 / 2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 98 8.2 Estimation des recettes provenant des taxes sur les carburants Exemple: Allemagne Coopération Technique Allemande Les estimations des recettes publiques potentielles provenant des taxes sur les carburants sont significatives non seulement pour le ministère des Finances mais également pour le ministère des Transports/Travaux publics. De fait, les recettes actuelles et potentielles tirées des taxes sur les carburants sont pratiquement indispensables à l’approche sectorielle généralement adoptée par les bailleurs internationaux et les banques. Toutes ces estimations de recettes doivent être basées sur la consommation de carburant et doivent être exprimées en litres par an. Dans les cas où les données statistiques sur la consommation annuelle de carburant sont limitées, peu fiables ou inexistantes (ce qui est vrai pour de nombreux pays en développement), les estimations peuvent au contraire être basées sur le nombre de véhicules, sur la distance parcourue par année par type de véhicule, et sur la consommation moyenne de carburant (par ex. aux 100 km). Nombre de véhicules Les chiffres détaillés du nombre de véhicules (voitures particulières et véhicules commerciaux) dans chaque pays sont donnés dans l’annexe. Distance moyenne annuelle par véhicule En Europe occidentale, le kilométrage annuel moyen par voiture particulières est d’environ 15 000 km. En Europe orientale, il n’est que d’environ 10 000 km. Pour les pays en développement, notamment, on ne dispose pas de données fiables. La distance moyenne parcourue par les voitures particulières a alors été estimée à 10 000 km par an. Europe occidentale États-Unis, Japon Distance moyenne par voiture particulière par an Europe orientale Distance moyenne par voiture particulière par an Belgique (1998) 15 000 km Croatie (2000) 9 900 km Danemark (2000) 20 000 km Estonie (2000) 11 000 km Finlande (1999) 18 900 km Pologne (2000) 9 500 km France (2000) 14 300 km Roumanie (2000) 8 800 km Allemagne (2000) 12 100 km Slovaquie (1999) 7 900 km Grèce (2000) 15 200 km Slovénie (2000) 9 600 km Japon (1999) 9 800 km Pays-Bas (1999) 15 400 km Portugal (1998) 14 800 km Suède (2000) 14 100 km Suisse (2000) 13 300 km Royaume-Uni (1999) 16 700 km États-Unis (1999) 19 100 km Moyenne (environ) 15 000 km Moyenne (environ) 10 000 km Source: IRF, World Road Statistics 2002 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 99 Coopération Technique Allemande En Allemagne, la distance moyenne parcourue par les véhicules commerciaux a été de 21 400 km en 2002. Les autobus (43 700 km), les camions légers (24 300 km) et les poids lourds (81 600 km) parcourent annuellement des distances nettement plus importantes. Toutefois 33,9 % de la totalité des véhicules commerciaux appartiennent au groupe des véhicules commerciaux divers (véhicules de police, ambulances, camions de ramassage des ordures, etc.) qui ne parcourent en moyenne que 8 000 km par an. Par conséquent, la distance moyenne parcourue annuellement par les véhicules commerciaux a été estimée à 25 000 km par an. Consommation de carburant La consommation moyenne de carburant a été estimée selon la moyenne mondiale, soit 10 litres / 100 km pour les voitures particulières et 25 litres / 100 km pour les véhicules commerciaux . Les niveaux de consommation annuelle de carburant ont été calculés sur la base de ces chiffres. Calcul de la consommation de carburant: Exemple Allemagne Allemagne Voitures particulières Véhicules commerciaux A B C D = A x B x C/100 Nombre de Véhicules1 Distance moyenne parcourue Consommatio moyenne de carburant Consommation totale de carburant [milliers] [km par an] [litres / 100 km] [milliards de litres par an] 43 772 12 100 10 53 4 202 21 400 25 22.5 75,4 1 2003 Aral Verkehrstaschenbuch 2002/2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 100 Coopération Technique Allemande La différence entre le « prix de vente normal » (hors taxes sur les carburants) et le prix de vente à la pompe représente le montant des taxes sur les carburants (ou des subventions) – compte non tenu des différences mineures de frais de transport, de frais de distribution et de taxe à la valeur ajoutée sur les prix de vente hors taxe. Calcul de la taxe sur les carburants par litre: Exemple Allemagne E F G=E–F Prix de vente (taxes sur les carburants comprises) [cents US le litre] « Prix de vente normal » (hors taxes sur les carburants) [cents US le litre] Taxation du gazole / du supercarburant [cents US le litre] Gazole 82 31 51 Supercarburant 103 32 71 Allemagne Les niveaux de consommation de gazole et d’essence sont similaires dans de nombreux pays. En Allemagne, en 20001, ils ont été de 50% pour le gazole et 50% pour l’essence. En l’absence de données exactes, notamment pour les pays en développement, il a été supposé que la consommation de gazole était égale à celle d’essence. Calcul de la valeur moyenne des taxes sur les carburants: Exemple Allemagne G H Allemagne Taxe sur le gazole / supercarburant [cents US le litre] Moyenne des taxes sur les carburants [cents US le litre] Gazole 51 Supercarburant 71 61 La valeur moyenne des taxes sur les carburants par litre multipliée par la consommation totale de carburant donne le montant des recettes provenant des taxes sur les carburants. Calcul des recettes provenant des taxes sur les carburants: Exemple Allemagne D H I=DxH [milliards de litres par an] Moyenne des taxes sur les carburants [$ US par litre] Recettes provenant des taxes sur les carburants [milliards $ US] 75,4 0.61 46 Consommation totale 1 2003 Aral Verkehrstaschenbuch 2002/2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 101 Coopération Technique Allemande Comme il est difficile d’évaluer un nombre par lui-même, il faut le comparer à un autre pour arriver à un résultat significatif. C’est pourquoi les recettes provenant des taxes sur les carburants sont présentées par rapport au total des recettes fiscales du gouvernement. Recettes provenant des taxes sur les carburants en % du total des recettes fiscales: Exemple Allemagne I J K=I/J Recettes provenant des taxes sur les carburants Total des recettes fiscales Allemagne 20021 Recettes provenant des taxes sur les carburants en pourcentage du total des recettes fiscales [milliards $ US] [milliards $ US] 46 436 ~ 10.5 % Conclusion: Même si de nombreuses incertitudes planent sur ces chiffres, les variations tendent à s’annuler. Dans l’exemple de l'Allemagne, la part calculée des recettes provenant des taxes sur les carburants (10,5%) est très proche de leur part réelle (10,1%) dans le budget 2002 de l'Allemagne. Incidence d’une augmentation potentielle de 10 cents US par litre de carburant en pourcentage du total des recettes fiscales Pour obtenir l’augmentation potentielle des recettes, il faut multiplier la consommation totale du pays par 0,1 $ US. Cette augmentation est mise en rapport avec le total des recettes fiscales. Augmentation potentielle de 10 cents US/litre de carburant: Exemple Allemagne 1 D K L=DxK J M=L/J Consommation totale de carburant Taxe supplémentaire sur les carburants Recettes fiscales supplémentaires Total des recettes fiscales Allemagne 20021 Recettes provenant de l’augmentation de 10 cents US / litre en pourcentage du total des recettes fiscales [milliards de litres par an] [$ US par litre] [milliards $ US] [milliards $ US] 75,4 0,1 7,5 436 ~2% Ministère allemand des Finances 2002 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 102 8.3 Total des recettes fiscales de l’État de l'Albanie à la Grèce Monnaie des recettes fiscales Pays Albanie Algérie Argentina Australie Autriche Azerbaïdjan Bahreïn Bangladesh Belarús Belgique Bhutan Bolivie Botswana Brésil Bulgarie Burkina Faso Cameroun Canada Chili Chine Colombie Congo, Rép. dém. Congo, Rép. Costa Rica Cote d'Ivoire Croatie Chypre Rép. tchèque Danemark République dominicaine Équateur Egypt, Rép. ar. El Salvador Estonie Ethiopia Fiji Finlande France Gambia, The Géorgie Allemagne Ghana Grèce Lek Algerian Dinar Argentinian Peso Australian $ Schilling Manat Bahreïn Dinar Taka Belarús Rouble Francs Ngultrum Boliviano Pula Reais Lev CFA Fr CFA Fr Canadian $ Chilean Peso Yuan Col Peso Congo Fr CFA Fr Colon CFA Fr Kuna Chypre Pound Koruna Danish Krone Dominican Peso Sucres Egyptian Pound US $ Kroon Ethiopian Birr Fiji $ Markkaa Francs Dalasi Lari Euro Cedi Drachmas Coopération Technique Allemande Recettes fiscales consolidées du gouvernement [millions monnaie locale] Exercice fiscal récent disponible à les FMI** Taux de Recettes fiscales Fin de change moyen consolidées du l’exercice dans l’exercice gouvernement fiscal*** fiscal fiscal central 1 $ US = [millions $ US] 68.254 1.354.627 33.511 138.150 950.230 3.136.507 215 1998 2001 2001 1999 1999 1999 2001 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Jun 30 Déc 31 Déc 31 Déc 31 152,40 78,96 1,00 1,60 12,92 ~3833,00 0,38 4.568.970 3.909.600 2.197 7.303 2.407 188.577 7.496 68.857 690.990 207.233 7.895.020 554.760 16.067.000 61.420 215.400 1.080.100 1.287.000 62.270 1.176 697.748 413.319 50.060 5.061.000 42.450 1.387 26.599 6.296 634 191.564 3.188.900 744 772 462.500 509.152 7.860.000 2001 1998 2002 2001 1997 1998 2001 1992 1999 2002 2001 1999 1999 2001 2001 2001 2001 2001 1998 2001 2000 2000 1994 1997 2001 2001 1999 1996 1998 1997 1993 2002 2002 1993 1998 Déc 31 Déc 31 Jun 30 Déc 31 Mar 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Jun 30 Mar 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Jun 30 Déc 31 Déc 31 Jul 7 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Jun 30 Déc 31 Déc 31 Déc 31 Déc 31 1533,00* 36,31 47,84 6,71 3,50 1,16 2,18 283,16 588,52 1,57 642,62 8,28 1.761,51 312,00* 741,47 333,16 730,34 8,40 0,52 38,04 8,09 15,87 2.199,73 3,40 1,00 17,47 7,42 1,41 5,35 5,83 448 17.156 33.545 86.515 73.529 818 570 ~3353 2.980 107.670 46 1.089 688 162.515 3.443 243 1.174 132.375 12.286 67.032 9.121 197 291 3.242 1.762 7.410 2.267 18.341 51.101 3.154 2.301 12.478 1.387 1.523 849 451 35.823 546.515 2,17 1,06 649,06 295,59 355 435.885 784 26.591 * Taux de change moyen pour nov./déc. de l'année concernée ** Fonds monétaire international, Annuaire statistiques des finances publiques 2002 *** L’année financière concernée finit à la date indiquée dans la colonne voisine [Sources: IMF Government Finance Statistics Yearbook 2002; Oanda.com Exchange Rate Services] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 103 8.3 Total des recettes fiscales de l’État de la Grenade au Panama Monnaie des recettes fiscales Pays Grenada Guatemala Guinée Hongrie Islande Inde Indonésie Iran, Rép. islam. Irlande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Corée du Sud Koweït Rép. kirghize Lettonie Liban Lesotho Lituanie Luxembourg Macao, Chine Madagascar Malaisie Malte Mexique Moldavie Mongolie Maroc Myanmar Namibie Népal Pays-Bas Nouvelle-Zélande Nicaragua Norvège Oman Pakistan Panama US $ Quetzal Franc guinéen Forint Couronne isl. Roupie indienne Rupiah Rial iranien Livre Shekel Lire Dollar jamaïcain Yen Dinar jordanien Tenge Shilling kényan Won sud-coréen Dinar koweïtien Som Lats Livre libanaise Maloti Litas Franc Patacas Franc malgache Ringgit Lire maltaise Peso mexicain Leu moldave Tugrik Dirham Kyats Dollar Roupie népalaise Florin Nouvelle-Zélande $ Cordoba Couronne norvégienne Rial d’Oman Roupie Balboas Coopération Technique Allemande Recettes fiscales consolidées du gouvernement [millions monnaie locale] 172 15.966 537.951 4.227.300 151.347 2.266.500 196.720.000 49.318.000 16.164 171.532 826.289.000 90.985 83.848.000 1.189 313.432 146.509 78.434.000 305 7.676 1.157 3.507.000 1.693 10.697 246.079 9.076 2.972.000 53.355 378 725.708 4.509 265.384 86.440 75.727 7.115 40.397 302.390 34.077 8.389 397.720 567 468.102 1.684 Taux de Recettes fiscales Exercice Fin de change moyen consolidées du fiscal récent l’exercice dans l’exercice gouvernement disponible à fiscal*** fiscal fiscal central les FMI** 1 $ US = [millions $ US] 1995 Déc 31 1,00 172 2001 Déc 31 7,93 2.014 1999 Déc 31 1.341,66 401 2000 Déc 31 282,89 14.943 1998 Déc 31 71,21 2.125 2002 Mar 31 47,73 47.487 2002 Mar 31 10.390,99 18.932 2001 Mar 20 1.755,00 28.101 1997 Déc 31 0,66 24.488 2001 Déc 31 4,21 40.738 1999 Déc 31 1.818,49 454.383 2001 Mar 31 43,42 2.095 1994 Mar 31 107,90 777.056 2001 Déc 31 0,72 1.657 2001 Déc 31 174,55 1.796 1998 Jun 30 62,07 2.360 1997 Déc 31 954,00 82.216 1999 Jun 30 0,30 1.002 2000 Déc 31 ~48,00 160 2001 Déc 31 0,63 1.849 1999 Déc 31 1.508,75 2.324 1999 Mar 31 5,79 293 2.673 2001 Déc 31 4,00 1997 Déc 31 35,19 6.993 2001 Déc 31 8,11 1.119 2000 Déc 31 6.616,27 449 1997 Déc 31 2,82 18.927 1998 Déc 31 0,39 967 2000 Déc 31 9,47 76.670 2002 Déc 31 13,48 335 2001 Déc 31 1.096,35 242 1999 Déc 31 9,81 8.811 2001 Mar 31 5,66 13.385 2001 Mar 31 7,35 968 2002 July 15 79,40 509 1997 Déc 31 1,95 154.991 2001 Jun 30 2,36 14.453 2000 Déc 31 12,28 683 1999 Déc 31 7,80 50.964 2001 Déc 31 0,39 1.472 2002 Jun 30 63,59 7.362 2000 Déc 31 1,00 1.689 * Taux de change moyen pour nov./déc. de l'année concernée ** Fonds monétaire international, Annuaire statistiques des finances publiques 2002 *** L’année financière concernée finit à la date indiquée dans la colonne voisine [Sources: IMF Government Finance Statistics Yearbook 2002; Oanda.com Exchange Rate Services] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 104 8.3 Total des recettes fiscales de l’État de la Papouasie-Nouvelle-Guinée au Zimbabwe Monnaie des recettes fiscales Pays Papouaise-Nelle-Guinée Paraguay Pérou Philippines Pologne Portugal Roumanie Fédération de Russie Rwanda Sénégal Sierra Leone Singapour Rép. slovaque Slovénie Afrique du Sud Espagne Sri Lanka Swaziland Suède Suisse Rép. arabe de Syrie Tadjikistan Thaïlande Trinidad-et-Tobago Tunisie Turquie Ouganda Ukraine Émirats arabes unis Royaume-Uni États-unis Uruguay Venezuela, RB Viet Nam Yémen, Rép. Zambie Zimbabwe Kina Guarani Nouveau sol Peso philippin Zloty Escudos Leu roumain Rouble Franc Rwanda Franc CFA Leone $ de Singapour Couronne Tolar Rand Pesetas Roupie sri-lankaise Emalangeni Couronne suédoise Franc suisse Livre syrienne Somoni Baht $ de Trinidad & Tobago Dinar tunisien Lire turque Shilling ougandais Hryvna Dirham Livre sterling US $ Peso uruguayen Bolivar Dong Rial yéménite Kwacha de Zambie $ du Zimbabwe Recettes fiscales consolidées du gouvernement [millions monnaie locale] 1.924 2.851.461 25.670 489.859 196.707 6.250.100 266.118.000 2.031.265 25.274 576.200 82.337 23.466 292.463 1.659.700 258.561 22.037.100 204.723 2.572 700.610 95.398 142.748 263 739.980 7.377 6.946 43.126.500.000 1.072.900 44.266 3.573 308.722 1.833.800 57.823 11.165.804 81.363 109.548 1.378.300 26.914 Coopération Technique Allemande Exercice fiscal récent disponible à les FMI** 1999 2001 2001 2001 2001 1998 2001 2001 1992 2001 1999 2002 2001 2001 2002 1997 2001 2001 1999 2000 1999 2001 2001 1995 2000 2001 2001 2001 1999 1999 2002 2001 2001 2001 1999 1999 1997 Taux de Recettes fiscales Fin de change moyen consolidées du l’exercice dans l’exercice gouvernement fiscal*** fiscal fiscal central 1 $ US = Déc 31 2,60 Déc 31 4.159,20 Déc 31 3,55 Déc 31 51,17 Déc 31 4,10 Déc 31 180,27 Déc 31 29.348,83 Déc 31 29,19 Déc 31 133,35 Déc 31 730,34 Déc 31 897,47 Mar 31 1,81 Déc 31 48,38 Déc 31 244,59 Mar 31 9,54 Déc 31 146,42 Déc 31 89,61 Mar 31 7,13 Déc 31 8,27 Déc 31 1,69 Déc 31 42,29 Déc 31 2,4* Sep 30 44,29 Déc 31 5,70 Déc 31 1,37 Déc 31 1.240.941,74 Jun 30 1.784,35 Déc 31 5,38 Déc 31 3,67 Déc 31 0,62 Sep 30 1,00 Déc 31 12,84 Déc 31 724,46 Déc 31 15,03 Déc 31 ~171,00 Déc 31 2.513,19 Jun 30 10,79 [millions $ US] 739 686 7.229 9.574 47.991 34.670 9.067 69.582 190 789 92 12.945 6.045 6.786 27.111 150.504 2.285 361 84.699 56.500 3.375 110 16.706 1.294 5.061 34.753 601 8.230 973 499.114 1.833.800 4.502 15.412 5.413 641 548 2.495 * Taux de change moyen pour nov./déc. de l'année concernée ** Fonds monétaire international, Annuaire statistiques des finances publiques 2002 *** L’année financière concernée finit à la date indiquée dans la colonne voisine [Sources: IMF Government Finance Statistics Yearbook 2002; Oanda.com Exchange Rate Services] 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 105 8.4 Prix internationaux des carburants en monnaie locale au 10 décembre 2002 – de l’Afghanistan au Danemark Coopération Technique Allemande Prix en monnaie locale par litre Pays Monnaie 1 Roupie pakistan. Afghanistan Albanie Lek Dinar algérien Algérie Kwanza Angola Peso argentin Argentina Arménie Dram Australie Dollar australien Autriche Euro Azerbaïdjan Manat Dinar de Bahreïn Bahreïn Bangladesh Taka Barbade US $ Rouble biélorusse Belarús Belgique Euro Bénin Fr CFA Boliviano Bolivie Bosnie-Herzégovine Mark Botswana Pula Brésil Real Brunei Dollar de Brunei Bulgarie Lev Burkina Faso F CFA Burundi Fr Burundi Cambodge Riel Cameroun Fr CFA Canada $ canadien Rép. centrafricaine Franc CFA Franc CFA Tchad Chili Peso chilien Chine Yuan Renminbi Colombie Peso col. Congo, Rép. dém. Franc congol. Congo, Rép. Franc CFA Costa Rica Colon Cote d'Ivoire Franc CFA Croatie Kuna Cuba US $ Livre chypriote Chypre Rép. tchèque Couronne tchèque Danemark Couronne danoise 1 2 3 Gazole 15,50 70,00 10,40 8,00 1,65 200,00 0,86 0,72 800,00 0,07 17,00 0,53 690,00 0,79 270,00 3,12 1,45 2,15 1,15 0,31 1,15 404,00 730,00 1700,00 371,00 0,67 565,00 500,00 275,70 3,10 660,45 275,00 310,00 167,10 390,00 5,40 0,45 0,25 22,00 6,91 Supercarburant Taux de change 3 1 $ US = 20,00 110,00* 22,10 12,00* 2,26 290,00 0,89 0,83 1800,00 0,10 30,00 0,66 960,00 1,03 350,00 5,13 1,45 2,33 2,05 0,53 1,31 538,00 780,00* 2400,00 443,00* 0,79 650,00 515,00 407,00 3,50 1214,70* 280,00 450,00 239,10 550,00 6,53 0,90 0,47 25,00 8,01 58,36 136,80 2 100,00 2 62,00 3,58 688,002 1,78 0,99 4893,00 0,38 57,90 1,00 1913,00 0,99 650,82 7,46 1,96 5,72 3,74 1,77 1,94 650,82 2 1350,00 3835,00 650,82 1,57 650,82 650,82 703,75 8,28 2 2777,75 399,00 650,82 375,92 650,82 7,34 1,00 0,57 30,77 7,37 Pour certains pays les prix n'étaient disponibles qu'en $ US Le taux parallèle a été utilisé à la place du taux officiel Taux de change du 6 décembre donnés dans le Financial Times du 9 décembre 2002 update: 09.Déc.2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 106 8.4 Prix internationaux des carburants en monnaie locale au 10 décembre 2002 – de Djibouti au Koweït Coopération Technique Allemande Prix en monnaie locale par litre Pays Djibouti République dominicaine Équateur Égypte, Rép. ar. El Salvador Érythrée Estonie Éthiopie Finlande France Gabon Gambie Géorgie Allemagne Ghana Grèce Grenade Guatemala Guinée Guyana Haïti Honduras Hong Kong, Chine Hongrie Islande Inde Indonésie Iran, Rép. islam. Irak Irlande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Corée du Nord Corée du Sud Koweït 1 2 3 Monnaie 1 Franc de Djibouti Peso dominicain US $ Livre égyptienne US $ Nafka Couronne est. Birr éthiopien Euro Euro Franc CFA Dalasi Lari Euro Cedi Euro US $ Quetzal Franc guinéen US $ US $ Lempira $ de Hong Kong Forint Couronne isl. Roupie indienne Roupie Rial iran. Dinar iraquien Euro Shekel Euro US $ US $ Dinar jordanien Tenge Shilling kényan Euro Won sud-coréen Dinar koweïtien Gazole 94,00 5,86 0,27 0,40 0,33 4,92 8,70 2,72 0,79 0,79 345,00 9,25 0,88 0,81 1955,00 0,67 0,41 2,47 1100,00 0,27 0,30 7,72 5,99 199,00 52,50 20,00 1720,00 130,00 15,00 0,79 2,92 0,85 0,44 0,66 0,12 45,00 44,70 0,41 784,00 0,06 Supercarburant Taux de change 3 1 $ US = 172,00* 10,65 0,55 1,00* 0,46 7,25* 8,95 4,40* 1,11 1,04 450,00 10,50* 1,04 1,02 2333,00 0,77 0,54 3,71 1300,00* 0,31 0,54 10,57 11,48 220,50 98,80 32,00 2400,00 550,00 50,00 0,89 4,26 1,04 0,52 0,91 0,37 55,00 56,00 0,55 1333,00* 0,07 175,00 2 21,70 1,00 2 5,20 1,00 20,002 15,53 8,40 0,99 0,99 650,82 23,00 2,17 0,99 8330,00 0,99 1,00 7,73 1976,50 1,00 1,00 16,80 7,80 234,29 84,96 48,22 8990,00 7988,00 2500,002 0,99 4,71 0,99 1,00 1,00 0,71 155,76 79,65 0,99 1220,50 0,30 Pour certains pays les prix n'étaient disponibles qu'en $ US Le taux parallèle a été utilisé à la place du taux officiel Taux de change du 6 décembre donnés dans le Financial Times du 9 décembre 2002 update: 09.Déc.2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 107 8.4 Prix internationaux des carburants en monnaie locale au 10 décembre 2002 – du Kirghizistan au Portugal Coopération Technique Allemande Prix en monnaie locale par litre Pays Rép. kirghize RDP lao Lettonie Liban Libye Liechtenstein Lituanie Luxembourg Macédoine Madagascar Malawi Malaisie Mali Malte Mauritanie Mexique Moldavie Mongolie Maroc Mozambique Myanmar Namibie Népal Pays-Bas Nouvelle-Zélande Nicaragua Niger Nigeria Norvège Oman Pakistan Panama Paraguay Pérou Philippines Pologne Portugal 1 2 3 Monnaie 1 Som Kip Lats Livre libanaise Dinar libyen Franc suisse Litas Euro Denar Franc malgache Kwacha du Malawi Ringgit Franc CFA Lire maltaise Ouguiya Peso mexicain Leu moldave Tugrik Dirham Metical US $ Rand Roupie népalaise Euro $ néo-zélandais Cordoba Franc CFA Naira Couronne Rial d’Oman US $ US $ Guarani Nouveau sol Peso philippin Zloty Euro Gazole 11,50 3153,00 0,39 375,00 0,11 1,36 2,01 0,64 38,50 4130,00 52,00 0,72 359,00 0,22 104,30 4,84 4,30 420,00 5,79 10080,00 0,28 3,93 26,50 0,80 0,66 5,97 357,00 24,00 8,50 0,10 0,35 0,36 2400,00 1,69 14,62 2,70 0,70 Supercarburant 18,00 3832,00 0,42 980,00 0,14 1,30 2,35 0,75 51,50 6890,00 56,00* 1,33 448,00 0,36 168,90 6,41 6,30 430,00 9,08 10650,00 0,36* 4,09 52,00* 1,11 1,10 7,86 502,00 26,00* 8,90 0,12 0,52 0,51 3950,00 2,61 18,60 3,30 0,96 Taux de change 3 1 $ US = 46,01 2 10680,00 0,60 1501,00 1,432 1,46 3,43 0,99 60,93 6400,00 84,50 3,80 650,82 0,41 268,70 10,27 13,98 1123,00 10,47 23346,00 1,00 9,18 2 78,30 0,99 1,99 14,56 650,82 128,55 7,22 0,39 1,00 1,00 7060,00 3,53 53,48 3,98 0,99 Pour certains pays les prix n'étaient disponibles qu'en $ US Le taux parallèle a été utilisé à la place du taux officiel Taux de change du 6 décembre donnés dans le Financial Times du 9 décembre 2002 update: 09.Déc.2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 108 8.4 Prix internationaux des carburants en monnaie locale au 10 décembre 2002 – de la Roumanie au Zimbabwe Coopération Technique Allemande Prix en monnaie locale par litre Pays Roumanie Fédération de Russie Rwanda Arabie saoudite Sénégal Serbie & Monténégro Sierra Leone Singapour Rép. slovaque Slovénie Somalie Afrique du Sud Espagne Sri Lanka Soudan Surinam Suède Suisse Rép. arabe de Syrie Tadjikistan Tanzanie Thaïlande Togo Trinidad-et-Tobago Tunisie Turquie Turkménistan Ouganda Ukraine Émirats arabes unis Royaume-Uni États-unis Uruguay Ouzbékistan Venezuela, RB Viet Nam Cisjordanie et Gaza Yémen, Rép. Zambie Zimbabwe 1 2 3 Gazole Monnaie 1 Leu roumain 19150,00 Rouble 8,00 Franc rwandais 406,00 Riyal saoudien 0,38 Franc CFA 348,00 Nouveau dinar yougosl. 40,70 1067,00 Leone $ de Singapour 0,67 Couronne 28,90 Tolar 152,20 Shilling somalien 5743,00 Rand 3,70 Euro 0,71 Roupie 30,00 Dinar soudanais 61,00 US $ 0,41 Couronne suédoise 8,60 Franc suisse 1,36 Livre syrienne 8,45 Somoni 0,80 Shilling tanzanien 600,00 Baht 13,89 Franc CFA 300,00 $ de Trinidad-et-Tobago 1,28 Dinar tunisien 0,48 Lire turque 1220000,00 Manat (TMM) 300,00 Shilling ougandais 1280,00 Hryvna 1,80 Dirham 1,11 Livre sterling 0,76 US $ 0,39 Peso uruguayen 5,60 Sum 270,00 Bolivar 60,00 Dong 4100,00 Shekel 2,45 Rial yéménite 17,00 Kwacha de Zambie 2999,00 $ du Zimbabwe 66,39 Taux de change 3 Supercarburant 1 $ US = 21500,00 11,00 406,00* 0,90 490,00 45,40 1089,00* 1,50 30,60 174,20 7053,00* 3,92 0,82 52,00 78,00* 0,56 9,51 1,30 24,35 1,20 655,00 15,59 365,00 2,45 0,72 1590000,00 400,00 1530,00 2,50 1,06 0,75 0,40 12,60* 400,00 70,00* 5300,00* 4,64 35,00* 3639,00 74,47 33680,00 31,87 485,00 3,75 650,82 61,49 2 2150,00 1,77 41,40 228,08 2 20150,00 9,18 0,99 96,74 258,70 1,00 9,00 1,46 2 46,00 3,302 983,00 43,58 650,82 6,16 2,502 1560000,00 22000,00 2 1839,00 5,34 3,67 0,64 1,00 27,33 1040,002 1314,75 15396,00 4,71 165,00 5020,00 2 1464,00 Pour certains pays les prix n'étaient disponibles qu'en $ US Le taux parallèle a été utilisé à la place du taux officiel Taux de change du 6 décembre donnés dans le Financial Times du 9 décembre 2002 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 109 Coopération Technique Allemande update: 09.Déc.2003 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 110 8.6 Bibliographie Coopération Technique Allemande Aberle, G. (1992) "Novellierung des GVFG – veränderte Quantitäten und Strukturen bei der Nahverkehrsförderung bringen viel Licht und einigen Schatten", Editorial, Internationales Verkehrswesen, 44. Jg., H. 5 (Mai), S. 157 ADAC (2002) Kraftstoffpreise in Europa, Telefaxnachricht, Stand: 16. Dezember 2002 AFREPREN (2002) African Energy Data and Terminology Handbook, Nairobi American Petroleum Institute (1998) Nationwide and State-by-State Motor Fuel Taxes, Policy Analysis and Strategic Planning Department ARAL AG (1991) Aral Verkehrstaschenbuch 2001/2002, Bochum (Aral AG Öffentlichkeitsarbeit) Barnes, T. (1998) Nationwide and State-by-State Motor Fuel Taxes, American Petroleum Institute, Policy Analysis and Strategic Planning Department, Background Paper, Juli 1998 Bundesminister für Verkehr (2002) Verkehr in Zahlen, 2002/2003., Hamburg (Deutscher Verkehrs-Verlag) Bundesverband des Deutschen Güterfernverkehrs (BDF) e.V. 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La GTZ soutient des processus complexes de développement et de réforme. La GTZ constitue la principale interface entre le pilotage politique opéré par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement (BMZ) et la mise en œuvre des projets et programmes dans les pays partenaires. Le BMZ est la principale organisation de financement de la GTZ. La GTZ opère également pour le compte d’autres ministères fédéraux – tels le ministère allemand des Affaires étrangères -, de gouvernements de pays partenaires, d’organisations nationales et internationales de coopération au développement et de clients internationaux tels que la Commission européenne, les Nations unies ou la Banque mondiale, ainsi que pour le compte d’entreprises du secteur privé. Des Bureaux de la GTZ sont présents dans 63 pays. Ils coordonnent les échanges régionaux et sectoriels entre les projets réalisés dans le pays concerné, et travaillent en étroite coopération avec l’ambassade d’Allemagne. L’entreprise compte plus de 10 000 collaborateurs et collaboratrices dans plus 130 pays de la planète. Parmi eux, 8 500 environ sont des personnels nationaux, et quelque 1 000 personnes travaillent au siège de la GTZ à Eschborn en Allemagne. La GTZ soutient actuellement quelque 2 700 projets et programmes de par le monde. Pour l’exercice 2002, son chiffre d’affaires hors T.V.A. se chiffrait au total à 875,8 millions d’euros. Dans les années 70, les activités de la GTZ étaient surtout centrées sur le développement des compétences techniques des individus, tandis que dans les années 80, la priorité était donnée au développement des organisations, en particulier les organisations étatiques des pays partenaires. Au début des années 90, la Coopération technique allemande a commencé à focaliser son attention sur l’importance d’un cadre politi-que et institutionnel propice au développement. Sur une période de près de trente ans, la GTZ a acquis dans ce domaine un riche bagage de connaissances et d’expériences, et développé ses propres compétences de conseil et une vaste gamme de services. Les services de conseil de la GTZ embrassent un large faisceau de champs d’activité, allant de la promotion de l’économie et de l’emploi à la protection de l’environnement et des ressources naturelles et au développement rural régional en passant par la santé et l’éducation de base. Ces dernières années, les services d’assistance technique au-près d’institutions gouvernementales n’ont cessé de gagner du terrain. Aujourd’hui, la GTZ soutient de nombreux pays partenaires pour la mise en œuvre de vastes proces-sus de réforme et pour l’induction des changements nécessaires au niveau du cadre politique, économique et social. D’autres informations sur la GTZ sont disponibles sur Internet à l’adresse: www.gtz.de/english La division Transports de la GTZ Les transports sont le moteur du développement. Ils exercent une influence déterminante sur les structures sociales, économiques, écologiques et politiques. Les transports sont la clé de voûte du développement économique et des communications et donnent accès à l’éducation et aux soins de santé. Le développement durable repose pour une grande part sur un secteur des transports fonctionnant bien. Les transports constituent un défi politique majeur. La croissance économique, l’expansion démographique rapide et la demande accrue des consommateurs confrontent les pays en développement à des problèmes considérables de mise en place et d’entretien des infrastructures de transport. On estime que, dans certains pays, les besoins en services de transport doubleront dans la décennie à venir. Le secteur des transports reste l’un des pôles d’intervention les plus importants de la coopération au développement bilatérale et internationale. Les services de conseil et d’assistance technique de la GTZ s’adressent aux décideurs politiques du secteur, aux administrations, aux directeurs d’entreprises industrielles et aux spécialistes, aux gouvernements et aux institutions de conseil et de planification, tant du côté de la demande que du côté de l’offre. Activités de conseil de la GTZ dans le secteur des transports: - organisation et financement de l’entretien routier (avec l’Initiative de Gestion de la Route - IGR) - participation du secteur privé et commercialisation de l’infrastructure - gestion éco-efficiente des ports - efficience dans le secteur des transports par rail - logistique des transports et aide d’urgence axée sur le développement - transport de matières dangereuses et sécurité des transports 2003 www.internationalfuelprices.com gerhard.metschies@gtz.de 114