infos - JPF construction SA
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Eté 2012 / fin juillet 2012 INFOS N°21 Resp. rédaction: Robert Bussard - Avec la collaboration de: J. Andrey, D. Blanc, C. Borcard, P. Donzallaz, J.-G. Kolly, L. Migliano, J. Pasquier, L. Pasquier, J.-Y. Progin, A. Remy, Ph. Remy, A. Postiguillo - Réalisation: Inventaire ÉDITO / Juillet 2012 Innovation Les maîtres d’ouvrage n’en sont, hélas, pas toujours conscients. Dans tous les domaines, comme dans notre vie de tous les jours, des nouveautés apparaissent régulièrement et modifient notre façon de vivre, notre manière de faire. Je vous remercie de votre travail et de votre contribution au succès de notre entreprise durant ce premier semestre. Les nouveautés sont le produit d’innovations dans l’industrie, la médecine, la communication et bien d’autres domaines encore. Passez toutes et tous de belles et agréables vacances ! Quant à ceux qui les prendront plus tard et seront au travail ces trois prochaines semaines, un grand merci pour votre disponibilité. Jacques Pasquier Directeur général Tournoi inter-usines L’innovation est le terme en vogue actuellement. Il n’en reste pas moins qu’il conditionne la bonne santé et la croissance d’une entreprise intégrée dans l’environnement concurrentiel et fortement évolutif de notre société. C’est sous un soleil radieux que s’est déroulé le 46e tournoi interusines de la Gruyère à Grandvillard. L’équipe JPF, emmenée par José Carillo et Manuel Nunes, a atteint les quarts de finale ! Bravo à nos joueurs pour leur bel esprit d’équipe et rendez-vous en 2013 ! C’est aussi, et à juste titre, le leitmotiv du politique, pour développer le tissu industriel, créer des places de travail et orienter la formation. L’innovation vise à concevoir de nouveaux produits, plus performants, plus conviviaux et moins coûteux pour, en définitive, améliorer notre qualité de vie. Dans la construction, bien que moins médiatisée que certains domaines, l’innovation est constante. Chaque nouveau chantier est un prototype qui nécessite d’imaginer de nouvelles solutions, d’adapter les outils et les machines, pour construire en moins de temps et au meilleur prix, un ouvrage toujours plus complexe. Nous sommes capables de telles performances et nous pouvons en être fiers ! Les reportages présentés dans ce journal en sont une belle illustration et méritent d’être reconnus à leur juste valeur. Cette performance a cependant son prix. Les innovations ont permis de raccourcir les délais, d’abaisser les coûts de production certes, mais avec le corollaire négatif d’accentuer la pression sur nos cadres et nos équipes. JPF INFOS N°21 Journal d’informations du Groupe JPF / www.jpf.ch Sommaire Goldenpass - MOB Passerelle de la Sallaz ARV - Romont Vaulruz Ecole primaire - La Tour-de-Trême Energie verte Ressources humaines Sécurité Nouveau matériel roulant 2-3 4-5 6-7 8-9 10-11 12-13 14-15 16 1 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 Goldenpass / MOB Deux variantes particulières pour façonner des socles de fondation pied d’œuvre n’ont pu se faire que par les extrémités des gares situées sur ce tronçon, soit celles des Cases – des Allières et des Sciernes d’Albeuve, car la topographie des talus situés en amont et en aval de la voie était trop pentue. La variante héliportée a dû être écartée, car elle nécessitait la mise hors service de la ligne lors de chaque intervention, et ne laissait que peu de souplesse dans l’organisation. Forage nocturne dans la roche GOLDENPASS Compagnie des Chemins de Fer Montreux Oberland Bernois SA – MOB a décidé de renouveler toute la ligne de contact (LC) située sur le tronçon entre les Cases et les Sciernes d’Albeuve. Ainsi, les anciens poteaux en bois feront place à des mâts en acier, ce qui permettra de diminuer considérablement le nombre de socles de fondation le long de ce tracé de 3 km. La complexité de ce chantier de montagne situé à une altitude moyenne de 1000 m, était caractérisée par la gestion des accès ainsi que le passage des trains voyageurs. Les interventions à Caractéristiques Montant des travaux Durée des travaux Longueur du tracé 2 Chaque passage de train annoncé par les surveillants du MOB, impliquait que les ouvriers quittent les lieux suffisamment tôt pour se rendre vers des zones d’attente, afin de libérer la voie hors de son gabarit de sécurité. Compte tenu de l’altitude et de l’étendue du chantier, la période d’exécution allant de septembre à novembre 2011 aurait également pu devenir problématique du point de vue météorologique, mais fort heureusement, le magnifique automne 2011 nous a préservés du froid et de la neige précoces! La réalisation de l’ensemble du chantier s’est déroulée en différentes étapes, notamment pour le transport des matériaux. Quantités principales CHF 950’000.début septembre à fin novembre 2011 ( -> 64 jours) 3’000 mètres Socles terrassés Socles forés Terrassement dans rocher Terrassement dans terrain exploitable Béton frais Béton brassé sur place 104 pièces 38 pièces 180 m³ 350 m³ 180 m³ 120 m³ JPF INFOS N°21 1ère étape les Cases - les Allières Durant cette 1ère phase et ne disposant pas d’un train de chantier durant la journée, nous avons choisi de produire le béton brassé directement sur les différentes places réparties le long du tracé. Les matériaux secs pour leur part étaient acheminés de nuit par le train depuis leur place de stockage à Montbovon. Cette solution nous a permis de bétonner les socles de fondation selon l’avancement des travaux. Lors de la deuxième étape, le béton est amené par le train de chantier 2 étape les Allières - les Sciernes d’Albeuve e Pour cette étape, un train de chantier a été mis à notre disposition par le maître d’ouvrage pour assurer, depuis les deux gares, le transport de béton frais chargé dans des bennes disposées sur un wagon spécial. La géologie du terrain prévu recevoir les nouvelles fondations pour les mâts LC a nécessité la réalisation de forages dans le rocher au lieu du terrassement conventionnel. Ces travaux ont été exécutés en grande partie la nuit, afin d’éviter de perturber le trafic ferroviaire et d’augmenter la rentabilité. Merci à Patrice Clerc, contremaître, et à tous les employés JPF, pour avoir su s’adapter aux conditions particulières de ce chantier. Par leur compréhension et leur grande motivation, sous la respon- Journal d’informations du Groupe JPF / www.jpf.ch La pelle araignée munie d’un grappin dégage le futur emplacement d’un socle. sabilité de Grégory Jacquet conducteur de travaux, ils ont relevé le défi et mené à bien ces travaux. Dernières finitions apportées au moyen d’une scie à disque. Jacques Andrey Chef de secteur 3 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 Lausanne / La passerelle de la Sallaz L’art de marier le génie civil, le béton et le bois entre La Sallaz et Sauvabelin Caractéristiques 4 piliers auto-stables préfabriqués de 11 m 2 murs « voile » M2 préfabriqués de 22 tonnes 1 auge M2 préfabriquée de 90 tonnes et 16 m de long 1 cintre monté sur chaussée d’une portée de 15 m Des arrêts « bétonnage fibro ciment » posés en fond de coffrage du radier Des bétons apparents homogènes La structure effilée laisse apparaître la géométrie complexe de cette passerelle Ferraillage d’une étape de radier de la passerelle aérienne Des étayages imposants et des coffrages complexes Les travaux de génie-civil englobant « La route de contournement », « Le pont de la Feuillère », « La route d’Oron » et « La passerelle » ont été très bien menés par une équipe d’une douzaine d’ouvriers à la tête de laquelle se trouvait Zéférino Roma, Contremaître. « La météo favorable durant 4 toute l’année 2011 ainsi que la très bonne collaboration entretenue avec les services de la ville de Lausanne, nous ont permis de mener ces chantiers dans les meilleures conditions et de respecter les délais », relève Z. Roma . De septembre 2011 à avril 2012, c’est à l’excellente équipe d’Erwin Mooser qu’est revenue la délicate tâche de construire cette passerelle aérienne de 88 m. et relever le défi majeur de réaliser sur place les trois éléments préfabriqués de la zone du Métro M2. « Compte tenu de la complexité de l’armature, aucun ferrailleur ne souhaitait assembler les 800 positions composant le ferraillage de cette passerelle, nous avons effectué ce travail nous-mêmes en obtenant un excellent résultat », clame Erwin Mooser. A relever que la mise en place sur le M2 des deux murs-voiles et de l’auge préfabriqués s’est parfaitement déroulée en trois phases distinctes, durant les nuits glaciales de février 2012. Un PHS sécurité TL-M2 et un PHS de l’ouvrage aérien Enfin et après avoir posé les revêtements en bois de l’intérieur de la passerelle, l’ouverture au public s’est déroulée comme prévu le 16 juin, en présence notamment des autorités lausannoises qui ont affiché leur très grande satisfaction face à ce magnifique ouvrage réalisé par nos équipes. Damien Blanc Technicien ES Travaux nocturnes pour la pose du tablier sur les murs « voiles » JPF INFOS N°21 © ville de Lausanne C’est dans le contexte du grand chantier dévolu au contournement de la Sallaz (cf. JPF Infos N° 18 – décembre 2010) que s’est inscrit la réalisation de la passerelle piétonne commandée par la Ville de Lausanne. Née des réflexions d’un team d’ingénieurs et d’architectes, cette passerelle a pour objectif de redonner un vrai espace convivial et une âme à la Place de la Sallaz, tout en assurant la liaison pédestre de cet endroit jusqu’aux Bois de Sauvabelin. Journal d’informations du Groupe JPF / www.jpf.ch Un étayage avec son cintre imposant a été nécessaire pour assurer la sécurité du trafic durant les travaux 5 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 N°21 INFOS Eté 2012 / fin juillet 2012 ARV / Lots 30 & 40 La route cantonale Romont-Vaulruz remise à neuf circulation. Sur la plus grande partie des lots, la nouvelle chaussée est reconstruite sur le tracé existant, à l’exception du Poyet où la nouvelle chaussée évite le hameau actuel. Le lot 30, d’une longueur de 1’530 m. englobe la construction de 3 nouveaux ponts sur le ruisseau des Grands-Marais, au lieu dit « Le Poyet ». Outre l’aménagement de deux bassins de rétention et la construction de plusieurs murs de soutènement, il est prévu un nouveau giratoire à la croisée de La Joux. Le lot 40 s’étend sur 2’260 m, il comprend la construction d’un nouveau pont sur le ruisseau de la Neirigue et la mise en place d’un bassin de rétention. Terrassement et déviation de service avant la stabilisation du fond de coffre Les premiers lots (30 et 40) du réaménagement de la route cantonale Romont-Vaulruz, situés entre la sortie de Vuisternens-dt-Romont et le giratoire de Sâles, ont été mis en soumission par le SPC en automne 2010 avec la condition d’exécution en « entreprise totale ». Ainsi et outre les travaux de construction proprement dits, l’entreprise adjudicatrice endosse la responsabilité de la conception des ouvrages, de l’élaboration du projet d’exécution et de la surveillance des travaux. La nouvelle route, d’un gabarit de 10 m, est constituée de 2 chaussées de 3 m, de 2 pistes cyclables de 1.5 m et de 2 accotements de 0.8 m. part des différents bureaux techniques. Les prestations d’études quant à elles, ont été sous-traitées à divers bureaux d’ingénieurs, de géologues, d’ingénieurs trafic et de géomètre. Ce groupement d’entreprises s’est doté du nom ARV, Association-Romont-Vaulruz. Après avoir été soumis à une procédure d’évaluation rigoureuse, c’est le 20 avril 2011 que notre Consortium a reçu l’adjudication officielle du premier chantier de GC exécuté en « entreprise totale » dans le Canton de Fribourg. La conception: Exécution des travaux : Puisque le principe de « l’entreprise totale » impose à celle-ci la responsabilité de la conception de l’ouvrage et une garantie de 10 ans sur les travaux réalisés, il nous a permis de proposer une structure de chaussée différente de ce qui est habituellement choisit pour ce type de route. En effet, notre consortium a privilégié l’utilisation de graves recyclées non gélive et a pu, sur cette base, augmenter la réutilisation des matériaux de démolition. Nous avons également suggéré la pose de trois couches de revêtement afin de garantir une bonne qualité de pose et de planéité de la chaussée. Une fois le fraisage du revêtement achevé et les matériaux du coffre existant en grande partie récupérés, nous avons procédé à la stabilisation complète du fond de coffre, car l’ancien n’avait pas une portance suffisante pour atteindre un ME de 100 MN/m2 sur une épaisseur de grave de 60 cm d’épaisseur. Suite à la mise en place d’une première couche de grave recyclée permettant la circulation des engins de chantier, les ouvriers ont procédé à l’exécution et à la pose des différents services et canalisations. Le coffre et la planie achevés, les finisseuses de l’équipe de revêtement ont pu procéder à la pose des différentes couches d’enrobés bitumineux. S’agissant de la conception des ponts, ARV a opté pour des tabliers constitués de poutres préfabriquées posées sur des culées en béton armé, sur lesquelles nous avons coulé un « sur béton ». Le dossier d’exécution remis devait également tenir compte de toutes les adaptations des conduites et services existants ainsi que la construction des nouvelles canalisations d’évacuation des eaux. Il comprenait également l’aménagement d’un cours d’eau existant et la conception de trois bassins de rétention constitués de grave et de natte « bentonite » assurant leur étanchéité. Lot 30 & 40 Vuisternens-dt-Romont Vaulruz RC 1400 - Situation des lots 30 et 40 L’évocation du début des travaux de l’ARV me remémore le souvenir de Gérard Bovet qui avait commencé à diriger ce chantier ainsi que les nombreux projets sur lesquels nous avons collaboré. J’en profite également pour remercier tous les ouvriers des entreprises JPF Construction SA et Grisoni-Zaugg SA, tout particulièrement Eric Berthoud, Technicien ES, les contremaîtres Jean-Luc Pasquier et Claude Bulliard de JPF ainsi que Paul-André Maillard de GZ, qui mettent tout en œuvre afin que ce chantier se déroule dans les meilleures conditions. Quantités principales Fraisages: Terrassement: Remblais: Grave recyclée: Canalisation: Bétons: Pont et murs: Pont: Enrobés bitumineux: 15’100 m2 32’600 m3 23’700 m3 28’500 m3 4’260 m 900 m3 30 pce 17’000 to Coût des travaux RC 1400 - Situation des lots 30 et 40 Le contenu des lots 30 et 40 Notre dossier de soumission, déposé en consortium avec Grisoni-Zaugg, a nécessité plus de 2’000 heures de travail de la Globalement, les travaux en cours consistent au réaménagement complet de la chaussée avec la pose d’une nouvelle plateforme de 6 Philippe Remy Chef de secteur Pose du revêtement sur la demi-chaussée montante Mise en place des poutres préfabriquées sur l’un des futurs ponts Etude Travaux Fr. 1’285’000.Fr. 1 1’960’000.- Total Lot 30 & 40 Fr.13’245’000.- JPF INFOS N°21 Journal d’informations du Groupe JPF / www.jpf.ch 7 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 La Tour-de-Trême / Nouvelle école Les écoliers tourains bientôt dans leurs nouveaux murs Caractéristiques 6’000 m2 de coffrage de mur 3’800 m2 de coffrage de sous-face de dalle 2’700 m3 de béton 336 tonnes d’armature Vue aérienne du chantier La Commune de Bulle nous a adjugé le 8 juillet 2011 et pour un montant de CHF 3.7 Mio, la construction de la nouvelle école primaire et enfantine de la Tour-de-Trême. Les travaux liés au terrassement ont débuté en septembre 2011 et la fin du gros œuvre est prévue pour les vacances d’été 2012. Les murs sont essentiellement constitués de béton apparent (type 4.1 et type 4.1.4) aux exigences particulières. Dès lors, les imperfections liées aux coffrages, d’ordinaire sans importance, n’avaient pas leur place sur ce chantier. Par conséquent, tous les détails de construction ont dû être discutés et approuvés avant la phase d’exécution. Parmi ceux-ci, on peut citer les empreintes de coffrages de reprise apparents pour les 8 Le bâtiment de l’école actuelle en arrière-plan cages d’escaliers ainsi que celles relatives aux coffrages de murs, piliers et sous-faces de dalles. L’emplacement des tubes « distanceurs » des coffrages ne pouvait être négligé et des adaptations du système de coffrage ont été nécessaires. Par ailleurs, toutes nos banches de coffrages COTUB d’une surface de 520 m2 ont été doublées par de nouveaux panneaux verticaux de 50 x 200 cm, car l’architecte exigeait un rendu final du béton composé de lignes verticales et non horizontales. Des essais de bétonnage ont été faits sur des murs tests afin d’uniformiser les recettes de béton et d’obtenir une teinte identique pour les différents éléments, tels les piliers, les murs et les dalles. Un travail d’équipes La géométrie spéciale de l’ouvrage ainsi que les délais d’exécution ont nécessité la mise en place de deux grues à tour et l’engagement de deux équipes expérimentées de 6 à 8 personnes, atteignant jusqu’à 26 hommes y compris les sous-traitants et les renforts durant les étapes de remblayage. Ces deux équipes ont été conduites par Berto Manuel Sousa Chavez et Pascal Mooser, Contremaîtres. Gestion de l’imprévu A la fin mars, alors que ce chantier enregistrait deux semaines d’avance, un imprévu de taille est venu quelque peu perturber JPF INFOS N°21 l’excellente organisation mise en place par le technicien et les deux contremaîtres. En effet et suite à l’adjudication très attendue de la nouvelle usine pharmaceutique UCB Farchim à Bulle, l’équipe de Pascal Mooser a dû rejoindre, début mai, ce nouveau chantier industriel de grande envergure. Malgré ce changement, tout est finalement rapidement rentré dans l’ordre avec la reprise de l’ensemble de l’ouvrage par l’équipe « Berto », renforcée pour l’occasion par du personnel temporaire. Nous profitons, par ce biais et malgré ces imprévus, de remercier les équipes de leur souplesse ainsi que les cadres pour la prise de mesures nécessaires et découlant de ces changements. Mur formé de béton apparent L’étude du projet et la gestion du chantier ont été menés par M. Laurent Migliano, Technicien ES, sous la direction de M. JeanYves Progin, chef de secteur. Une construction moderne et écologique Au final, ce bâtiment scolaire aura non seulement une allure moderne grâce à ses grandes façades vitrées, mais répondra également aux normes environnementales actuelles, notamment « Minergie ». Pour cette raison, le sous-sol de l’ouvrage comprend près de 2’000 m2 d’isolation thermique enterrée, d’une épaisseur de 180 mm à 200 mm. 2013, date coïncidant avec l’introduction de la seconde année obligatoire d’école enfantine, les artisans du second œuvre travailleront d’arrache-pied encore 12 mois pour finaliser cette nouvelle école. Avant l’inauguration des nouveaux locaux prévue à la rentrée des classes d’août Jean-Yves Progin, Chef de secteur Laurent Migliano, Technicien ES Journal d’informations du Groupe JPF / www.jpf.ch Le deuxième étage prend forme 9 INFOS N°21 INFOS Eté 2012 / fin juillet 2012 Eté 2012 / fin juillet 2012 Le Pâquier / Centrale solaire photovoltaïque Véhicule électrique / Kangoo zéro émission N°21 JPF produit son énergie verte Le choix du solaire Efficacité énergétique Prévue dans le projet du nouvel atelier de charpente, cette installation a été mise en fonction le 11 novembre 2011. Le courant injecté dans le réseau étant acheté à un prix défini par la Confédération, nous avons attendu le feu vert des autorités pour prendre une décision sur l’investissement. Fort heureusement, entre le lancement du projet (2007) et la décision finale (2011), l’industrie photovoltaïque a réalisé un bond de géant dans la production en série, si bien que le coût total a baissé de 40%, et par-là même a facilité la décision d’investissement. Le Groupe JPF poursuit ses efforts dans le domaine de l’amélioration de son efficacité énergétique. Le 27 avril 2012, un premier véhicule électrique a fait son entrée dans le parc automobile du Groupe. Principalement alimenté en énergie par l’installation solaire JPF, il affiche une très faible consommation (15,5 kWh/100 km)1 et se révèle particulièrement efficient pour les petits trajets. Son autonomie de 170 km lui confère un rayon d’action d’environ 50 km. Quant aux coûts d’exploitation calculés sur 150’000 km, ils sont équivalents à un véhicule fonctionnant au pétrole. et c’est le principal reproche qu’on peut faire à ce type de batterie). Cependant, un moteur conventionnel en nécessite aussi. On estime à 5’500 kWh ou 550 litres de pétrole la quantité d’énergie nécessaire pour fabriquer un moteur conventionnel, et 8’000 kWh ou 800 litres de pétrole pour notre batterie. En comparaison avec les 20’000 litres de pétrole consommés durant la durée de vie d’un véhicule conventionnel, ce chiffre reste anecdotique. En résumé, JPF estime que cette technologie abordable mérite son intérêt dans le cadre de trajets courts à moyens, d’autant qu’une bonne partie du carburant provient de notre centrale solaire. sance sera de 36 kW. Pour comparaison, Cancellara est capable de fournir 0.6 kW durant maximum 5 minutes, ce qui est déjà un exploit ! On exprime parfois la puissance en « cheval » ou « cheval-vapeur » 1 ch = 0.736 kW Technologie électrique: pour ou contre ? Définition générale: puissance et énergie En pratique Contrairement aux véhicules conventionnels mus par des moteurs à explosion diesel ou essence dont le rendement atteint péniblement 20%, le véhicule électrique est entraîné par un ou plusieurs moteurs électriques dont le rendement est proche de 95%. Dans notre cas, le réservoir de carburant est remplacé par une batterie Lithium-Ion. Alors que la technique des moteurs électriques est déjà mûre depuis longtemps, le stockage d’électricité est plus problématique. Il est en effet très difficile d’arriver à un système simple, aussi efficace et léger que les carburants conventionnels. Le carburant idéal demeure l’hydrogène, cependant sa production, son stockage et son utilisation sont encore au stade expérimental. Il est vrai que la batterie au Lithium nécessite une quantité importante d’énergie, tant pour la fabriquer que la recycler (on parle d’« énergie grise » kWh ou kilowattheure: il s’agit d’une unité permettant de compter la quantité d’énergie produite ou utilisée pour effectuer un travail, pour chauffer un corps ou pour le transformer. Exemples: pour soulever une masse de 50 tonnes et l’élever à 7.3 m, il faut 1 kWh. Avec la même énergie, on peut porter 10 litres d’eau à ébullition. En nutrition, on parle aussi de kJ (kilojoule) ou kcal (kilocalorie). 1.6 kg de chocolat au lait contiennent 3’600 kJ ou 860kcal ou 1 kWh ! Enfin, 1 litre de pétrole peut fournir 10 kWh. Testé par plusieurs personnes, ce véhicule est simple et très agréable à conduire. Par ailleurs, il ne fait pratiquement pas de bruit et ne rejette aucun gaz, ce qui est appréciable, notamment en ville. Pour l’instant, le seul bémol reste son autonomie, mais utilisé pour de petites courses, aucun risque de panne... de courant. Le « Renault KangoO zéro émission » offre un volume de chargement appréciable. Le 17 mai à 15h, la centrale a fourni une puissance de 140kW ; le maximum, soit 200kW devrait être produit vers le 21 juin à 13h30 Technologie Les panneaux photovolaïques ont pour fonction de transformer l’énergie des rayons de soleil en énergie électrique. Plusieurs techniques de fabrication permettent d’atteindre un rendement plus ou moins élevé. Notre choix s’est porté sur des cellules à haut rendement qui coûtent plus cher, mais dont la quantité d’énergie produite par unité de surface est largement supérieure. Avant d’être réinjecté dans le réseau de distribution, le courant continu doit être transformé en courant triphasé par un appareil électronique appelé « onduleur ». Dans notre cas, nous avons opté pour du matériel provenant d’une société biennoise réputée mondialement pour sa qualité. teur déjà installé sur le site permettant la réinjection directe du courant dans le réseau ; un climat frais et pratiquement sans brouillard : tous ces éléments font du site du Pâquier un endroit privilégié. Atouts JPF Expérience récente Une toiture idéalement orientée, sans ombre, et supportant sans modification le poids des panneaux ; un transforma- Du 11 novembre 2011 au 28 mai 2012, près de 95’000 kWh ont été produits. Sur une année, l’énergie produite correspond à la consommation anuelle d’environ 50 ménages. Situé au-dessus des valeurs prévues, ce résultat est de bon augure pour une future extension du site, possible une fois les toitures assainies. Caractéristiques générales nombre de panneaux : 601 type de cellule: monocristalline rendement du panneau : 19.6% surface du champ: 979 m2 production annuelle moyenne: 182’000 kWh puissance nominale max. installée: 192 kW orientation de la toiture: sud inclinaison: 12° plus de détails sur www.jpf.ch/fr/news.php kW ou kWh ? Voir l’article sur le véhicule électrique 10 JPF INFOS N°21 Journal d’informations du Groupe JPF / www.jpf.ch kW ou kilowatt: il s’agit d’une unité permettant de mesurer la puissance d’un système ou la vitesse de transformation de l’énergie. Si l’on soulève la même masse de 50 tonnes en 10 secondes, la puissance nécessaire sera de 360 kW. Si on la soulève en 100 secondes, la puis- Laurent Pasquier Resp. services généraux 1 15,5 kWh correspondent à 1.55 litres de diesel ou d’essence. En comparaison, le véhicule électrique consomme donc 5x moins d’énergie sur de petits trajets 11 N°21 INFOS Eté 2012 / fin juillet 2012 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 JPF / Ressources humaines Félicitations aux nouveaux diplômés: Pierre-Alain Conus, Brevet fédéral de contremaître Charles Martin, Brevet fédéral de contremaître Hugo Emanuel Abrantes Oliveira, Certificat de Chef d’équipe Sergio Filipe Amaro da Fonseca, Certificat de Chef d’équipe Filipe José Faustino Tiago, Certificat de Chef d’équipe Julien Cosandey, CFC de charpentier Stéphane Rodrigues, CFC de charpentier Ermiyas Temelso, CFC de constructeur de routes David Yerly, CFC de mécanicien sur machines de chantier Nelson Miguel Pinheiro Conde, CFC de maçon selon Art. 32 LES participants du cours de français dont la clôture a eu lieu à la gravière de Grandvillard. Bienvenue aux nouveaux collaborateurs: Administration: Klara Schmutz, secrétaire à Tafers, 2.4.2012 Technique: Julien Donzallaz, Pré-stagiaire conducteur de travaux, 2.4.2012 Fabrice Saner, Conducteur de travaux, 10.4.2012 Luis Miguel Almeida Bastos, Stagiaire AGB, 1.5.2012 12 Olivier Plantevin, Dessinateur JPF Charpente SA, 1.5.2012 Laurent Barras, Resp. des ventes JPF Gravières SA, 1.6.2012 Florence Javet, Ingénieure HES GC, 2.7.2012 Cédric Vuilleumier, TechnicienGéomètre, 2.7.2012 Baptiste Pasquier, Ingénieur HES en électricité, JPF Gravières SA, 02.7.2012 Maxime Delessert, Ingénieur HES GC, 20.8.2012 Guillaume Légeret, Conducteur de travaux, 20.8.2012 Raphaël Jaquet, Stagiaire conducteur de travaux, 20.8.2012 André Bruno, Stagiaire conducteur de travaux, 20.8.2012 Pedro Miguel Caseiro Duarte Marques, Stagiaire conducteur de travaux, 20.8.2012 Exploitation: Manuel Olivier Vazquez Laval, aide-charpentier, 01.02.2012 Alan Baechler, charpentier, 01.03.2012 Martin Rodriguez Lopez, installateur-électricien, 01.04.2012 Loïc Sturny, machiniste en formation, 01.04.2012 Fernando Dos Santos, grutier, 01.04.2012 Luis Alberto Gomes De Ascencao, ouvrier construction secteur revêtement, 01.04.2012 Serafim Dos Santos Magalhaes, ouvrier construction aide-foreur chez Agebat, 01.04.2012 Eusebio Da Conceicao Roma, ouvrier construction aide-foreur chez Agebat, 01.04.2012 Luis Moreira Da Silva, machiniste en formation, 01.05.2012 Carlos Alberto Dos Santos Mateus, ouvrier construction maçonnerie, 01.05.2012 Ralph Buchs, ouvrier construction chez Agebat, 01.05.2012 Rémi Vallélian, machiniste en formation, 01.06.2012 Pierre-Alain Conus et Charles Martin ont brillament obtenu leur brevet fédéral de Contremaître. Ils se sont prêtés au jeu de l’interview. L’échange d’expériences entre les participants à un cours est en général enrichissant, qu’en avez-vous personnellement retiré ? C. Martin: Les discussions lors des cours avec les participants sont très intéressantes, on y apprend également par les collègues d’autres entreprises, les avantages et inconvénients de la mise en pratique de certains processus. Nos félicitations aux heureux parents: Diogo, fils de José Julio Santos Leitao, né le 18.01.2012 Diego, fils de Luis Filipe Bernardo Matias, né le 09.02.2012 Diogo, fils de Paulo Jorge Simoes Batista, né le 28.02.2012 Judith, fille de Eric Berthoud, née le 30.04.2012 David, fils de Manuel Joao Dos Santos Filipe, né le 10.06.2012 Matéo et Cloé, enfants de Frédéric Romanens, nés le 14.06.2012 Pierre-Alain Conus Un adieu à nos chers disparus: Jean-Michel Chatton, Contremaître AGB, 15.3.2012 Michel Favre, magasinier retraité, 14.3.2012 JPF INFOS N°21 Un peu Fatigué mais très heureux, Chris Gabriel savoure sa magnifique performance ! Charles Martin Suivre une formation en cours d’emploi demande un investissement personnel important, comment avez-vous géré votre emploi du temps cette période ? P.-A. Conus: Assister à tous les cours, le samedi et parfois en semaine, demande une bonne organisation. En plus du travail régulier pour les leçons à la maison, nous nous sommes rencontrés avec 4 collègues pour des répétitions en groupe avant les examens. Longue et paisible retraite: Charly Buchs, machiniste aux gravières, 1.3.2012 José Raul Do Nascimento, ouvrier GC, 1.3.2012 Daniel Clerc, machiniste, 1.3.2012 Jacques Magnin, machiniste, 1.4.2012 Patrouille des glaciers 2012 Quel est le point le plus positif que vous retenez de cette formation ? P.-A. Conus: J’ai beaucoup apprécié de me retrouver avec 24 collègues dans la même classe afin de partager nos expériences et nous donner mutuellement des conseils. Comment appliquez-vous vos nouvelles connaissances dans votre travail quotidien ? C. Martin: J’essaie d’appliquer les méthodes apprises aux cours pour le calcul du rendement des chantiers et je mets à profits mes connaissances pour améliorer les techniques de travail quotidiennes. Journal d’informations du Groupe JPF / www.jpf.ch Quels sont les appuis et soutiens dont vous avez bénéficié de la part de JPF durant votre formation ? P.-A. Conus: Outre un soutien financier et la prise en compte par l’entreprise des jours d’absence pour mes cours, j’ai beaucoup apprécié d’avoir pu conduire en cours de formation mes propres chantiers, ce qui m’a permis d’appliquer directement sur le terrain les connaissances acquises à l’école. Auriez-vous un conseil à donner à un futur candidat intéressé par cette formation ? P.-A. Conus: Il faut être très motivé au début et suivre activement durant les cours, ainsi tout ce qui est acquis à l’école n’est plus à refaire par la suite. Quels sont vos projets d’avenir ? C. Martin: Prendre une année sabbatique pour réaménager et rénover ma maison. A terme, j’envisage éventuellement de suivre les cours pour obtenir la maîtrise d’entrepreneur. Robert Bussard Resp. RH Luc Pasquier en plein effort nocturne. La 15e édition de la patrouille des glaciers, qui s’est déroulée à fin avril dans les Alpes valaisannes, a été perturbée par les mauvaises conditions météo. Pas de quoi toutefois ternir le moral des troupes du Groupe JPF, parmi lesquels Chris Gabriel, qui a couvert le parcours entre Arolla et Verbier en 3h49’57, signant ainsi le meilleur temps des patrouilles militaires, ainsi que Luc Pasquier qui a réalisé un chrono de 7h45’59. Quant à Gérard Bochud, Christophe Godel, Alexandre Lanthmann et Philippe Remy, ils n’ont malheureusement pas pu relier Zermatt ou Arolla à Verbier, leur course ayant été interrompue pour des raisons de sécurité liées à la météo. L’important étant toutefois de participer, nos vives félicitations à tous ces mordus de ski-alpinisme ! 13 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 Sécurité / Huit règles vitales Chaque année, en Suisse, 9’000 accidents sont provoqués par des chutes - dont 25 d’entre eux entraînent le décès et 370 l’invalidité. Face aux situations constatées sur nos chantiers et confirmées par des inspecteurs de la SUVA, il est utile de rappeler quelques règles. 1 Nous sécurisons les zones dangereuses dès 2m de hauteur de chute. 2 Nous sécurisons les ouvertures dans les dalles. Travailleur: Je ne travaille jamais à proximité d’une zone à risque de chute. Je sécurise d’abord cette zone ou j’annonce le danger à mon supérieur. J’avertis les personnes présentes. Supérieur: Je fais systématiquement sécuriser les zones à risque de chute. Je veille à ce que le matériel nécessaire soit disponible sur place. Je fais immédiatement éliminer les lacunes constatées. Travailleur: Si je vois une ouverture dans une dalle, je la sécurise au moyen d’une protection résistante à la rupture et solidement fixée. Si je n’ai pas le matériel nécessaire, j’annonce le danger à mon supérieur et j’avertis les personnes présentes. Supérieur: Je contrôle régulièrement le chantier et fais sécuriser les ouvertures dans les dalles au moyen de protections résistantes à la rupture et solidement fixées. 3 Nous sécurisons les fouilles et les terrassements dès 1,5 m de profondeur. Travailleur: Je n’accède jamais dans une fouille ou un terrassement non sécurisé. Si je constate une lacune, je l’annonce tout de suite à mon supérieur et j’avertis les personnes présentes. Supérieur: Je fais sécuriser les fouilles et les terrassements avant qu’un collaborateur n’y accède. Je veille à ce que les moyens de protection nécessaires soient à disposition sur le chantier. Nous installons un échafaudage de façade dès 3m de hauteur de chute. 7 Nous installons des accès sûrs pour chaque poste de travail. Travailleur: S’il n’y a pas d’échafaudage, je n’exécute pas de travaux en façade. Je l’annonce à mon supérieur et j’avertis les personnes présentes. Supérieur: Sans échafaudage, je n’autorise pas de travaux en façade. Je l’exige auprès de mon supérieur et de la direction des travaux. Travailleur: Je n’utilise que des accès sûrs. Si je constate une lacune, je l’annonce tout de suite à mon supérieur et j’avertis les personnes présentes. Supérieur: Je fais installer des accès sûrs. Je veille à ce que le matériel nécessaire soit mis à disposition. Lorsqu’une lacune m’est annoncée, je réagis immédiatement. 4 5 Petite ouverture fermée par des planches posées en surface Paroi pourvue d’étais Risque de chute à l’intérieur d’un ouvrage (ex.: ouverture pour cage d’escaliers) Petite ouverture dans une paroi fermée par des planches encastrées Paroi talutée 3:1 (à g.) et 1:1 (à dr.) Risque de chute sur une plateforme de bétonnage 14 Grande ouverture avec protection latérale en trois parties JPF INFOS N°21 Exemples d’accès appropriés 6 Nous portons les équipements de protection individuelle. Travailleur: Je porte toujours les équipements de protection individuelle requis. J’amène les équipements de protection nécessaires au travail et je les porte. Supérieur: Je veille à ce que les collaborateurs reçoivent et portent les équipements de protection individuelle requis. Je les porte également. Paroi talutée Travailleur: Je n’utilise pas de grue sans permis de grutier. Je n’élingue pas de charge si je n’ai pas reçu de formation. Supérieur: Je ne laisse personne utiliser une grue sans permis de grutier. Nous n’utilisons que des grues contrôlées. Les charges sont élinguées par des collaborateurs formés. Nous contrôlons quotidiennement les échafaudages. Travailleur: Je n’utilise que des échafaudages sûrs. Si je constate une lacune, je l’annonce tout de suite à mon supérieur et j’avertis les personnes présentes. Supérieur: Je fais tout de suite éliminer les lacunes. Si la sécurité n’est plus garantie, j’arrête les travaux aux postes de travail concernés. Risque de chute sur un coffrage de dalle (ex.: interruptions de bétonnage) 8 Nous utilisons les grues conformément aux prescriptions et élinguons les charges de manière sûre. Journal d’informations du Groupe JPF / www.jpf.ch Copyright: Suva P. Donzallaz, Resp. SQE 15 INFOS N°21 Eté 2012 / fin juillet 2012 LOGISTIQUE / Nouveau matériel roulant JPF Gravières SA a confié à Manuel Fernandes Leal la responsabilité d’un crible à étoiles de 18 tonnes. Selon Jean-Claude Bussard, le Bulldozer « Liebherr PR 724 » de 20 tonnes est la machine idéale pour les travaux de remblayage et de nivellement des décharges. Alberto Carlos Baltazar est aux commandes d’une Liebherr R-916 nouvelle génération munie d’un bras anthracite. Elévateur à transmission hydrostatique « JUNGHEINRICH » utilisé au dépôt pour le transport et le chargement du matériel. Yann Fornachon pilote une Menzi-Muck « A91 », munie de roues directrices et d’un filtre à particules. Guy Jaquet ravitaille nos machines au volant d’un Renault Premium de 430 PS, équipé d’une citerne contenant 11’000 litres de carburant. 16 JPF INFOS N°21