La «flamandisation» de l`Université de Gand
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La «flamandisation» de l`Université de Gand
Eâitiôïï dè ToulêMê Organe de Défense Sociale et Religieuse Mttc MARDI 9 JANVIER 1923 - 82° Année - N° 10.911 DIRECTION : 25, Rue Roquelaîne, TOULOUSE Téléphone s 2-12 — Chèque Postal t C. N° 4.936 La «flamandisation» de l'Université de Gand Pure question nationale belge, est-on tenté d'écrire ; ne nous immisçons pas daine les affaires intérieures du fier et vaillant peuple d'au-delà de l'Yser. Nous ai*jnons d'un égal amour, instinctif et raisonné à la fois, les Belges de Wallonie et les Belges de Flandre. La dette de reconnaissance que nous avons, nous, peuple de France, à payer à la Belgique est unique et non fragmentaire. Eh bien ! non ; cet esprit de détachement, il ne convient plus qu'un Français le conserve, du moment qu'il a pris cons«ience de la position du mouvement flamand à l'égard de la France et de ses ennemis. Déjà les insolents cris de triomphe *que le vote de la loi de flamandisation à la Chambre belge ont fait pousser aux Allemands nous avaient avertis. La flamandisation de l'Université gantoise entraîne le refoulement de la culture française et son extinction graduelle dans une bonae moitié de la Belgique. Qu'est-ce donc que ce mouvement flamand ? Quelles en sont les idées maîtresses ? Pour le savoir, il n'est que d'écouter le plaidoyer des flamingants. Nous en puiserons les éléments dans le livre substan tiel que M. Henri Heyman, président de la Confédération des Unions professionnelles chrétiennes de Belgique, et flamingant de la première heure, a écrit pendant le séjour qu'il a fait à Rennes en 1916, sous l'uniforme de sous-officier de l'armée du roi Albert : la Belgique sociale. Les Flamands sont de race germanique Or, comme toute autre race, la race flamande a son tempérament spécial, son génie particulier, « son être propre », an un mot, et, de plue, la langue qu'elle parle, nul autre ne la parle. Cette langue est née d'un dialecte de la Flandre maritime, des Pays-bas belges. Qu'on l'appelle flamande, néerlandaise ou hollandaise, c'est toujours la même langue littéraire. Au Jour le Jour LE DOYEN D'AGE DU SÉNAT M. Louis Andrieux, qui soutient depuis près d'un demi-siècle, par les salons et les assemblées, sa réputation d'homme d'esprit avec une verdeur que le poids des années n'a pu encore affaiblir, a soigneusement préparé son discours. — Je montrerai, nous a-t-il dit récemment, *îue, pour être octogénaire, je n'en ai pas moins le raisonnement très vif. Je parlerai de la révision de la Constitution, pour laquelle j'ai jadis rompu des lances ; du scrutin d'arrondissement, qui a toujours mes préférences. Je leur dirai un petit mot de mon vieil ami Clemenceau. Je parlerai aussi du eunrage des femmes, dont je demeure un partisan déterminé... y aurait, aujourd'hui mardi, dans le ^? com"s du doyen d'âge, outre les sages consens d'usage, quelques petits coups de bou*°ir. Attendons 1 LIGUE MARITIME ET COLONIALE FRANÇAISE M- le ministre des Colonies avait institué •we commission chargée d'étudier l'organisa"pn de l'industrie cynégétique dans nos possessions d'outre-mer. Le résumé de ces travaux vient de paraître sous le titre de « l'Organisation des Colonies Françaises au point «e vue cynégétique », et la signature de M. jwaurice Kondet-Saint, directeur de la Ligue maritime et Coloniale Française, 30, bouleiVdra des Capucines, Paris. EN VUE DES OPÉRATIONS ÉVENTUELLES DANS Lâ WM APRÈS LA TEMPÊTE La tempête qui vient de sévir fut d'une violence inouïe. Partout on signale des naufra ges. Un . de nos correspondants nous a trans mis cette photo d'un trois-mâts qui coula sans qu'on pût lui porter secours, à quelques centaines de mètres de la côte, HOTE-EXPRESS L'HÉRITAGE DE S. E. LE BIEN-VÊTU tof art*tr e des élégances britanniques au «emps d Edouard VII, le marquis de Soveral, Ile,.11 Paris, on le sait, le 5 octobre dercelvil qu ' on appelait à Londres His Exthe Well-dressed (S. ExC. le Bienlé Sué, en plus de cinquante Hvre3, tout,; uie sa garde-robe à son valet de chambre, te î iegs comporte, paraît-il, un nombre pa- CPU!' vVt ^v a Le flamingantisme — vous le voyez — est un autre nom du Pangermanisme. Si le Teuton caresse la petite Belgique, c'est comme le loup du conte le faisait pour le Chaperon Rouge, qu'il s'apprête à la dé vorer. Des siècles de culture française ont fa çonné la Belgique à l'image de la France La Belgique est une petite France. Aussi nous sommes de coeur avec les Belges patriotes qui adjurent les législateurs du Sé nat de défaire ce que, dans un moment d'exaltation, la Chambre des Représentants a fait. Leur victoire finale sera la nôtre Et s'ils sont défaits, nous nous attristerons avec eux. E. LE BRETON. radoxal de chapeaux de toutes formes et de tous poils, et un véritable océan de souliers. — Je suis très reconnaissant au marquis de m'avoir légué ses chapeaux, dit M. Heath, mais pour ce qui est des souliers, j'en suis désolé : ils sont tous trop courts I Et, en effet, le dernier des Brummel passait pour chausser de bottines impeccables le pied le plus petit du monde. Qu'est-ce que M. Heath va bien pouvoir faire de tant de chaussures qu'il ne peut chausser t La Line.,, ei Russie (?) Londres, 8 janvier. Un message de Moscou annonce que les ouvriers de cette ville ont publié un manifeste demandant au Congrès russe des Soviets de contraindre le gouvernement et le parti communiste à rétablir ia liberté de parole, la liberté de la presse et de mettre fin à l'état arbitraire. A la suite de la publication de cette affiche, la Tcheka a fait opérer des arrestations en masse parmi les ouvriers de la capitale soviétique. i' i Manpemeats ils l'AMani LES ANGLAIS CHASSES DE M0SS0UL Incursion grecque dans la Zone neutre l'on n'a plus à s'étonner que dans une supplique au roi Albert, parangon de la nationalité belge, la Ligue antigermanique de Bruxelles se soit élevée contre la « germanisation » (le mot y est) de l'Université de Gand. J France et Colonies 12 fr. 24 fir. 45 fr. Etranger 16 fr. 30 fr. 60 fr. Min les Délégués alleniis par la c. D. I Seulement, il y a l'autre argument, l'argument de fait, que le sens des réalités nous presse de dégager au plus tôt. Les langues sont le véhicule des civilisations. La langue française est en Belgique l'instrument de la culture française et son « mainteneur ». La langue flamande idiome germanique — sera, par contre, elle l'est déjà, le véhicule de la pensée germanique. ii m I an m Ainsi présenté, le flamingantisme n'a pas trop vilaine figure. Ses traits sont même assez séduisants. Nous sommes les premiers à reconnaître que les petites langues, comme les petites nations, ont leurs droits. j£"^ir PRIX DES ABOIIEIFITS Des Mages Se l'Orient En somme, le roouvememt flamand tend, dans son action pratique, au relèvement économique, intellectuel et moral du peuple flamand par le seul moyen possible : la langue maternelle. Le peuple flamand ne se développera jusqu'au plein épanouissemant de ses forces naturelles et de ses facultés créatrices qu'à la condition qu'on assure à ses enfants un enseignement solide, dans sa langue maternelle, depuis l'école primaire jusqu'à l'Université, car un peuple ne respire librement que dans sa propre langue. Telle est l'argumentation des Flamingants. Telles sont les raisons, — celles-là d'ordre historique, celles-ci d'ordre pratique, — que la majorité parlementaire a prises pour appui quand elle a décidé de chasser la langue française de l'Université de Gand et d'imposer le bilinguisme aux Wallons. - 3 mois 6 mois :,M L'Allemagne a toujours tenté d'user de la flamandisation comme d'un instrument propre à servir ses vues. Les Allemands avaient créé en Belgique, en plein drame de la guerre, le mouvement « aktiviste », pour prolonger sur le terrain intellectuel l'œuvre de leurs « Berthas ». Les Flamands patriotes ont réprouvé Trois siècles avant la Hollande, la Flan- l'aktivisme, mais le parti existe encore, ré Bre possédait une littérature, comme elle fugié en Hollande et réorganisé en Aile possédait une école de peinture et une magne, et la grande pensée de la politique école musicale de tout premier ordre. Le allemande demeure l'autonomie de la grand ft" <* lait l'admiration du Flandre (Diviser pour régner). inonde entier. Le peuple flamand, lui, a On se rend compte, au delà du Rhin, que vécu sa propre vie, une partie de son his la flamandisation entraînera fatalement la toire. Il a un passé social magnifique, que proscription de la culture française dans les grandes nations d'aujourd'hui jalou l'enseignement public des Flandres et, en sent à bon droit, et riche d'enseignements, brisant un lien précieux entre la Flandre Malheureusement, — l'adverbe est de M. et la Wallonie, mettra en péril l'unité de Heyman, — l'influence étrangère est venue la Patrie belge. « Si les Flamands triomet avec elle une langue étrangère : le fran- phaient », disait, il y a quelque douze ans çais.. Cette langue étrangère apportait un le grand poète Verhaeren, né Flamand esprit de race tout différent. Elle a réussi « c'en serait fini de la prospérité du peuà pénétrer un peu la nature flamande et ple belge ». même à effacer quelques traits de sa beauté On ne peut bien servir la patrie en ser ©t de son caractère. Elle a été impuissante vant la discorde et la haine. Inconsciemà refléter les émotions profondes de l'âme ment, ou imprudemment, comme on vou flamande. dra, les Flamingants desservent la leur et Avec le tempe, la nature flamande a réagi. Sa réaction fut d'autant plus énergique qu'une « force supérieure » préten dait l'opprimer. Cette poussée de la nature flamande pour conserver, coûte que coûte son existence, son esprit, son génie, voilà le fait fondamental du « mouvement flamand ». Le mouvement flamand est donc plus qu'une doctrine, c'est un acte naturel, un besoin instinctif de l'être. Il est profondé ment natioaal. Il a un aspect civilisateur 6auver l'existence du peuple flamand. Il a aussi un aspect social : sauver l'existence économique de ce même peuple. En pays flamand, en effet, l'aristocratie ït'a pu aller au peuple, elle n'a pu remplir le devoir national et social dévolu à qui possède l'éducation et l'instruction, parce que, ignorant sa propre langue, elle s'est trouvée être en dehors et au-dessus de son peuple. Les succès du socialisme en Belgique viennent de là et non d'ailleurs, j n* c M i lie ftfeli Catalane Barcelone, 8 janvier. Hier, s'est déroulée la célèbre fête annuelle de l'hommage à la langue catalane, qui consiste en une séance littéraire à l'hôtel de ville avec le concours des délégués de Valence et de Majorque, et qui est suivie de réjouissances populaires. A la sortie d'une de ces réunions, la police voulut empêcher les manifestants de déployer les drapeaux catalans ; un groupe ayant résisté, une bagarre se produisit ; des coups de revolver furent échangés ; un gendarme a été blessé. VIII CRITIQUES ET DEMANDES Nous avons reçu la lettre suivante : Monsieur, Permettez-moi d'abord de vous faire remar. quer la diminution croissante des parents qui jugent inutile de préparer leurs filles à gagner leur vie si elles ne se marient pas. Qui ne s'aperçoit, en effet, des difficultés chaque jour plus grandes de l'existence, surtout pour lej familles nombreuses ? Quels traitements ou quels capitaux ne faut-il pas pour, après avoir élevé cinq, six, huit enfants', doter ses filles ou leur laisser des ressources suffisantes pour vivre dignement sans exercer de profession ? Je vois aussi bien infime le nombre de ceux qui ne déplorent pas de voir la femme jetée dans la mêlée de la lutte pour la vie et en douze ans d'enseignement je ne me souviens pas d'avoir vu « une > jeune fille caresser les rêves d'indépendance que vous prêtez à nos bachelières ou étudiantes. Il est inutile de répéter ce que disait si justement une de vos correspondantes licenciées, de l'ardent désir formé par ses compagnes de fonder un foyer où elles seraient — avec plus de culture seulement — ce que furent nos mères et nos grand'mères : les gardiennes de la vie familiale. Ils sont nombreux déjà les jeunes ménages où je vois nos diplômées de l'Université remplir avec le même charme que nos aïeules leur tâche d'épouses et de mères. Je conviendrai qu'il y a des écervelées parmi nos ijach^liè-res, mais croyez-vous qu'il n'y en ait pas beaucoup plus et de plus dangereuses, parce que vaines et oisives, parmi les petites mondaines gaspilleuses de leur temps en des conversations et des soins dont les plus innocents sont puérils î Ne croyez pas que les heures refusées au travail soient consacrées aux humbles besognes domestiques ; tandis que je sais beaucoup de jeunes latinistes ou mathématiciennes capables de faire fonction de cuisinière aussi bien que de confectionner robes et chapeaux charmants I Je ne fais qu'une restriction : j'envisage toujours le cas où l'éducation morale et chrétienne a marché de pair avec la formation intellectuelle. Mais passons à la question des carrières féminines dont vous entreprenez, aujourd'hui, la critique. Je vous objecterai d'abord que peu de jeunes filles rêvent de carrières libérales. La plupart des étudiantes en Droit envisagent — sans enthousiasme — la possibilité d'entrer dans des bureaux d'administrations diverses. Les jeunes filles obligées de songer à gagner leur vie sont, en général, désireuses de trouver une carrière où puissent s'épanouir leurs qualités féminines. Ne trouveriez-vous pas plus utile de leur signaler celles qu'elles ignorent, au lieu de reprendre les critiques bien connues, souvent justes, du reste, sur la confusion des domaines de l'homme et de la femme ? Vous feriez œuvre louabie. Monsieur, en parlant des débouchés offerts à l'activité féminine dans l'agriculture (enseignement, petit élevage, horticulture, laiterie), dans l'enseignement ménager, les crèches, le dessin, la reliure d'art, etc.. Je ne parle pas de l'enseignement où la femme trouve un si excellent emploi de ses qualités de cœur et d'esprit, mais où elle essuie aussi, hélas ! aujourd'hui, tant de déboires dans le domaine pratique, du fait de l'insuffisante organisation de l'enseignement secondaire libre et de l'opposition des Sévriennes dans l'Etat. Enfin, si vous êtes vraiment désireux de conjurer la crise du mariage, rappelez donc aux jeunes gens qu'ils sont ici les grands coupables et responsables. Le jour où ils auront le courage de fonder un foyer au prix de leurs efforts, et sans escompter la dot que tant de jeunes filles ne peuvent plus leur apporter, on verra diminuer le nombre des candidates à toutes les fonctions jusqu'ici réservées aux hommes. Le jour où les jeunes gens demanderont à leurs fiancées non plus la fortune, mais les qualités morales dont la femme française a fait preuve au cours de notre glorieux passé — et n'excepte pas celui d'hier —- ce jour-là on verra se repeupler nos campagnes, se développer nos colonies, parce qu'il y aura des ménages chrétiens fondés sur l'amour et non sur la convenance de deux situations, en vue des fins fixées par Dieu même à l'union de l'homme et de la femme, et non en vue de satisfactions égoïstes, basses ou vaines. Travailler à faire luire ce jour, ce serait travailler à rendre à notre pays sa place privilégiée dans le monde. Ne voudriez-vous pas, Monsieur, contribuer à cette noble tâche ? Hecevez, Monsieur, l'expression de ma con. sidération distinguée. — Un Processeur libre. Cette très intéressante lettre contient toute une série d'aperçus, auxquels nous essaierons, avec le temps, de répondre en détail. 1° Notre aimable correspondamte reconnaît qu'il est déplorable de voir la femme jetée dans la mêlée sociale ; cependant, elle ne croit pas que la science la détourne du mariage. Tant mieux. Mais ses nouveaux titres la rendent-ils plus sympathique à l'autre sexe et la préparent-ils mieux à son véritable rôle ? Voilà ce qu'il faudrait démontrer à tous. 2° Or me demande d'étudier les carrières qui offrent le plus d'avantages aux jeunes filles. Nous y arriverons. Mais il faut bien tout de même dire un mot de celles qui sont courues le plus communément e' en montrer les dangers. Je n'écris pas un traité Je consacre, de temps en temps, une peti*e chronique à ces problèmes : je suis bien obligé de sérier les réponses ! 3° Enfin, reste la terrible question de la dot. Celle-ci est grave. Nous ne pourrons l'aborder qu'en terminant. Il faudra donc à nos lecteurs... et à nos lectrices beaucoup de patience. Armand PRAVIEL. La dernière charrette du Parti communiste L'épuration du parti communiste continue sans cesse et continuera tant qu'il restera un adhérent . Ces exclusions frappent les communistes de la première heure, qui sont impitoyablement chassés sans avoir la possibilité de faire appel. Le juif Paul Lévi, dit Paul-Louis, le caricaturiste Gassier, Bernard Lecache ont été, suivant l'expression de Léon Daudet, « vidés » de J'Humanité avec pertes et fracas. LudovicOscar Frossard, qui savait qu'un aussi triste sort lui était réservé, a préféré prendre les devants et donner sa démission. Parmi les derniers exclus il en est qui sont fort peu intéressants. M. Jacques M. Jacques Tible les dépeint ainsi dans la Production Française : « Voici le millionnaire Ernest Lafont qui doit sa fortune à l'exploitation éhontée des ouvrières de la confection ; le juif multimillionnaire Henry Torrès; voici cette vieille saloperie de Victor Méric ; et Jules Blanc, un des pèlerins de Kienlhal, une des perles du défaitisme . et j'en passe, et des meilleurs. « Communistes ? tous ces m'as-tu-vu, attablés à tous les râteliers. Intransigeants dans le P. C, ils usaient du coup de piston sensible aux puissants du jour dojit les gratifiait la Franc-Maçonnerie ou sa filiale La Ligue des Droits de l'Homme. c Le seul compartiment dans lequel il me paraît possible de les caser tous, c'est celui de l'arrivisme sous la forme la plus basse, la plus abjecte. « Avec le maximum de cynisme et d'impudeur, ces erzats du communisme, ces déchets sociaux synthétisent admirablement cette fin du régime républicain « avancé », cette pourriture de la politique parlementaire qui a conduit notre pays au bord du gouffre. « Vous dites que les exécuteurs ne valent pas mieux que les exclus, qu'ils sont même plus dangereux dans la mesure où ils ont conservé un reste de foi en les idées qu'ils défendent ? Peut-être avez-vous raison. Tout de même, j'aime mieux me battre avec un franc adversaire qu'avec une de ces larves que je citais il y a un instant, capables de toutes les attitudes, comme ils sont capables d'adapter tous les masques ! » Cependant ces exclus, qui ne connaissent d'autre occupation que la politique, veulent fonder un nouveau parti qui s'intitulerait « communiste indépendant ». Mais il n'a pas de grandes chances de succès, car il n'aura pas des subventions des tsars de Moscou. Avec ce nouveau parti il y aura donc dm partis socialistes : V Le parti socialiste français d'Arthw Rozier ; 2' Le parti socialiste (S. F. I. O. ) de Léon Blum et Paul Boncour ; 3° Le parti socialiste fédêratif de Verfeuil i' Le parti communiste indépendant de Torrès et de Méric ; 5° Le parti des plats-valets de Moscou avec Cachin et Dunois (S. F. I. C). Ainsi divisés en cinq tronçons, les révolutionnaires ne présentent aucun danger pour l'ordre social., Roland TAPIE. Conseil de Cabinet L'ORDRE DU JOUR DES CHAMBRES Paris, 8 janvier. Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis, ce matin, au ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de M. Poincaré. Le Conseil a examiné l'organisation du travail des Chambres à leur rentrée, dont l'ordre du jour est ainsi fixé : Mardi, constitution du bureau de la Chambre et du Sénat ; mercredi, discussion au Sénat du projet concernant la Banque industrielle de Chine. M. Poincaré compte faire, jeudi, à la Chambre et au Sénat, une courte déclaration concernant la situation extérieure. Le reste de la séance a été consacré à l'expédition des affaires courantes. L'Affaire Judet Genève, 8 janvier. M. Ernest Judet, qui habite toujours la villa « Eucomia », à Gunten, a confirme à un de nos confrères ce qu'il a toujours dit, à savoir qu'il va tout d'abord consulter son avocat, M. Léouzon 1»; Duc, qu'il se conformerait à ses avis et qu'il se présentera devant les juges ie 31 janvier pour défendre sa politique, son innocence et sa vie entière. Il a ajouté qu'il ne savait pas quel jour il partira d'ici pour se rendre en France. -<-3>>- Les Elections de Rueiî Versailles, 8 janvier. Voici la répartition exacte des voix obtenues par les diverses listes en présence dans le scrutin pour le remplacement des conseillers municipaux démissionnaires de Rueil. Liste du comité républicain démocratique (Bloc national), 833 voix. Liste radicale-socialiste (Bloc des gauches), présentée .par M. Paul Falot, maire démlssdonnaire. 7Û5 voix. Liste socialiste (S. F. I. O.), 320 voix. Liste communiste, 284 voix. Marty a obtenu 510 voix. 11 y a ballottage. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés H y avait quelqu'un qui ne s'attendait pas à l'échec de la Conférence de Paris : ! c'était le ministre des affaires étrangères ! du cabinet britannique. Lord Curzon, re- I venu à Lausanne le 2 janvier, après avoir pris contact à Paris avec M. Bonar Law, disait à M. Barrère sa confiance dans l'issue des entretiens. Tout s'arrangerait au prix de quelques concessions. On ne romprait certainement pas... Cette illusion a été partagée par d'autres Anglais, qui n'ont pas encore compris ce que le projet de leur gouvernement avait d'inacceptable ni comment il devait agir à la façon d'un révulsif sur les pays alliés du continent. Le plue grand étonnement de l'Angleterre, c'est que la Belgique et l'Italie n'aient pas reconnu plus que nous les avantages d'un plan qui peut se résumer ainsi : pour rendre l'Allemagne capable de payer, il faut s'abstenir de lui demander non seulement des paiements, mais des garanties de paiement L'Angleterre n'a pas compris non plus qu'en portant atteinte au traité de Versailles elle inquiétait tous les peuples qui doivent leur existence, leur indépendance et leurs frontières aux divers traités de paix. Ce n'est plus seulement la France, la Belgique, l'Italie qui se sont émues. Ce sont les pays de la Petite Entente, d'autant plu3 attachés aux traités que la moitié d'entre eux n'ont pas d'autre acte de naissance. Il s'est donc formé une sorte d'état d'esprit continental, auquel l'Angleterre, pour des raisons très naturelles, ne participe pais. C'est un phénomène d'insularité. Dès lors, la situation se présente ainsi le gouvernement britannique s'abstient d'intervenir dans notre règlement de comptes avec l'Alleniagne. Il s'est engagé à nous laisser conduire notre expérience à nos risques et périls. Cette expérience, il ne doit rien faire qui puisse la troubler. Quant aux risques, ils ne sont pas graves. Peutêtre aurons-nous un peu plus de peine avec l'Allemagne que nous n'en aurions eu il y a quatre ans. Mais nous en aurons moins maintenant que dans vingt-quatre ou quarante-huit mois. Notre supériorité est encore indiscutable et les Allemands ne l'ignorent pas. Tandis que la France et l'Angleterre se sont séparées sur la question d'Allemagne, elles restent, jusqu'à nouvel ordre, unies sur la question d'Orient. C'est peut-être pourquoi lord Curzon, tout à sa négociation de Lausanne, voulait croire quand même au succès de la Conféremce de Paris Pour acouérir notre concours dans les négociations de paix avec la Turquie, la politique anglaise pouvait concevoir quelques concessions à nous accorder au sujet des réparations. Ce n'est pas ce qui a eu lieu et il est probable que lord Curzon ne s'en félicite pas. La Conférence de Lausanne n'est pas terminée. La paix de l'Orient n'est pas rétablie. La France, qui doit surveiller le Rhin, doit être particulièrement prudente dans sa politique oriantale, et notre collaboration avec l'Angleterre en face de la question turque, après la séparation de jeudi, a besoin d'un ajustement délicat, Au fond, est-^e que, sur le souvenir des alliances, ce ne sont pas de nouveaux rap ports entre les puissances qui sont en train de s'organiser ? On n'est plus nécessairement tout, ami ou tout ennemi, et, selon les circonstances, les combinaisons peuvent varier., Jacques BAINVILLE. ... ENCORE UNE PROPOSITION AMÉRICAINE ??? Londres, 8 janvier, D'après des informations de Washington, le gouvernement américain songerait à adresser, d'ici quelques jours, aux puissances al liées, une note exposant les principes géné raux qu'elles doivent prendre dans leur projet de reconstitution de l'Europe. Ces principes seraient les suivants : 1° Fixation du paiement des réparations dans un sens pratique ; 2° Paiement des réparations en espèces aux Alliés à une date prochaine au moyen d'un emprunt international ,à la condition que le chiffre total soit réduit ; 3° Réduction des forces militaires de la France. En échange de ces conditions, les EtatsUnis ajourneraient une dizaine" d'années le paiement du capital et des intérêts de la dette que leur doivent les pays d'Europe. UNE NOTE DE L'AGENCE WOLFF Paris, 8 janvier. L'Agence Wolff vient de faire paraître une note officieuse en réponse au mémoire publié car le gouvernement français sur les livraisons insuffisantes de l'Allemagne en charbon Dès qu'il a eu connaissance de cette note M. Le Trocquer, ministre des travaux pu hlics qui depuis trois ans suit cette question a rédigé une longue note réfutant les argu me-nts allemands. Le ministre des travaux publics a remis cette note, ce matin, au président du conseil, au cours du conseil de cabinet. M. Poincaré, après avoir pris connaissance de ce document, le transmettra à M. Barthou président de la Commission des réparations qui doit entendre cet après-midi les délégués allemands, qui développeront la thèse expo sée dans la note Wolff. LA SÉANCE DE LA C. D. Ft. Paris, 8 janvier M. Fischer, président de la kriegslasten commission, accompagné de M. Meyer, secré taire général, d'un interprète et de plusieurs experts, est arrivé un peu après 15 heures à l'hôtel Astoria, pour fournir à la Commission des réparations les explications du gouverne ment allemand sur le manquement de l'Allemagne dans les livraisons de charbon au cours de l'année 1922. Une foule assez considérable, maintenue par un discret service d'ordre, stationnait à l'entour de motel, avenue des Champs Elysées et rue de Plialsbourg. Afin d'éviter tout incident, les délégués ont été introduits par urne porte de service donnant sur la rue Vernet, en sorte que leur arrivée est passée complètement inaperçue du public. La séance <^ la Commission des réparations qui se tient dans un des salons du rez-de- chaussée, s'est ouverte sous la présidence de M. Bartnou, aussitôt après l'arrivée des délégués et des experts, parmi lesquels se trouvent notamment MM. Luibsen, président du Syndicat rhénan-westphalien ; Schverberg, président du Syndicat des lignites ; Vallaishadt, du ministère de la reconstruction nationale. Tous les délégués adjoints des nations alliées représentées à la Commission sont présents. M. LL0YD GEORGE APPROUVE M. BONAR LAW Londres, 8 janvier. M. Lloyd George qui se trouve actuellement dans la vieille ville espagnole de Ronda, vient de tôle-gvaphier en deux colonnes qu'il approuve l'attitude adoptée par M. Bonar Law. Après avoir déclaré ironiquement que la troisième Conférence conduite par M. Poincaré au sujet des Réparations s'est terminée comme les deux autres par un « fiasco », il félicite M. Bonar Law d'avoir préféré un échec à l'acceptation d'une politique dont les résultats seront, dit-il, sans doute désastreux. Mais lui aussi, en terminant, sou*iaite que la brèche qui vient d'être ouverte dans la coopération, franco-iwitannique soit localisée. UNE OPINION ANGLAISE SUR L'ENTENTE CORDIALE Londres, 8 janvier. Le « Times » écrit que, quelque paradoxal que ce soit, la rupture des pourparlers de Paris a fortifié et non affaibli l'Entente cordiale. Il souligne l'importance pour la Grande-Bretagne de ne rien faire pouvant donner corps à là séparation qui n'existe qu"e faiblement sur l'exécution des engagements de l'Allemagne. « Nous ne devons pas parler de retirer les troupes britanniques de Rhénanie ». dit ce journal. Faisant ensuite allusion à la divergence de vues entre la France et la Grande-Bretagne sur la question des réparations, le « Times » estime que l'Allemagne ne doit pas chérir la vaine illusion que la rupture de la Conférence de Paris a affaibli l'Entente ou qu'elle marque un refroidissement des sentiments de bienveillance dont sont animés l'un envers l'autre les deux pays les plus intéressés du Traité de Versailles. De grandes régions françaises, poursuit le « Times », où reposent les morts britanniques sont devenues, par la générosité du Gouvernement français, sol britannique à perpétuité. Les croix qui recouvrent ces lieux rappellent journellement le souvenir d'une lutte commune contre un envahisseur impitoyable et elle rend également le sol français sacré à des milliers de britanniques 1 » L'Occupation de la Rhur LES TROUPES ALERTÉES Paris, 8 janvier. D'après les renseignements que nous avons pu recueillir ,neuf divisions ont été alertées comme devant prendre part aux opérations dans la Ruhr. Il est probable que ce chiffre se ramène à sept, par l'utilisation de deux divisions des troupes belges d'occupation. Quelques corps d'armée du Nord-Est de la France prendront part à ce mouvement d'une manière indirecte, en remplaçant par les troupes les garnisons envoyées dans la Ruhr. Le total des troupes françaises alertées ne saurait de toute façon dépasser cinquante mille hommes. A LAUSANNE LA QUESTION DES DÉTROITS Une note des Soviets Lausanne, 8 janvier La question des Détroits n'ayant reçu, depuis le 20 décembre, aucune solution définitive et aucune communication officielle n'étant parvenue depuis lors à la délégation de Russie, d'Ukraine et de Géorgie, la délégation russe a cru de son devoir d'adresser, le 6 janvier, au secrétaire général, une demande d'information. La délégation trouve étonnant qu'un projet de convention sur les Détroits étant actuellement en voie d'élaboration, on ne lui ait pas permis de prendre part à la rédaction de cette convention ; elle insiste sur la nécessité d'un examen détaillé et en commun, point par point, du projet. LA RÉVOLTE A MOSSOUL Paris, 8 janvier. On mande de Comstantinop-le à la Chicago Tribune que d'après des nouvelles turques non confirmées, les insurgés arabes auraient chassé les forces britanniques de Mossoul et occupé le vilayet. Cette nouvelle ajoute que les troupes anglaises sont retirées de Bagdad à Hisciya. LES ANGLAIS RESTENT A CONSTANTINOPLE Lausanne. 8 janvier. La délégation britannique à la conférence de Lausanne dément catégoriquement la nou velie d'après laquelle les troupes britanniques se tiendraient prêtes à évacuer Constantinople, dans le plus bref délai. LES GRECS OCCUPENT KARACATCH Constantinople, 8 janvier. La M0 division grecque a occupé Karagatch,zone neutre de la Maritza. Le colonel français commandant à Karagatch, a protesté au nom des Alliés. Le général grec a pris note de cette protestation, mais a refusé de se retirer. Les Dettes interalliées LA CREANCE AMERICAINE SUR L'ANGLETERRE Londres, 8 janvier. . Le correspordant du Morning Post à Washington écrit que M. Stanley Baldwin, chancelier de l'Echiquier britannique, proposera à la commission américaine de consolidation de la dette que l'intérêt sur la dette britanni<rue envers les Etats-Unis soit considérablement réduit et que la période d'amortissement soit portée de 25 à une cinquantaine d'année; . Le même correspondant ajoute que la commission américaine de consolidation de la dette ne tiendra pas compte de la loi à ce sujet votée par le Congrès, mais qu'elle soumettra à ce dernier le projet de règlement qu'elle estimera équitable. Ce sera alors au Congrès à approuver ou à rejeter ledit projet. Enfin, le même correspondant déclare que M. Baldwin n'a nullement l'intention de soulever de questions oo-latérales. telles que celle des réparations ou d'une conférence économique, mais de s'en tenir exclusivement au règlement de la dette anglaise envers l'Aménque* - MARDI 9 JANVIER 1923 L'Effort à faire Si vous regardez une carte routière du ouu-ouest de la France, de prime abord, votre attention sera appelée par l'ensemble remarquable de voies de communication qui viennent se rejoindre au même point. ( Venant de la mer Méditerranée ou de 1 Océan, descendant des montagnes du Centre ou des Pyrénées, routes, chemins de 1er, canaux et même depuis ces dernières années, voies aériennes, tout ce que l'homme a pu inventer pour faciliter ses relations avec ses semblables, vient s'articuler à l'endroit où la Garonne cesse de couler vers le Nord pour s'infléchir vers le NordOuest. Là, s'est bâtie la ville de Toulouse, dans une situation exceptionnelle. Placée sur la grande artère BordeauxMarseille, elle se trouve aussi sur celle de Paris à Barcelone et à Valence, ainsi que sur celle de Rome à la Corogne et à Lasbonne. En communication par fer et par eau avec l'Océan et la Méditerranée, elle a tout l'univers à sa disposition pour son ravitaillement et pour son commerce. Elle enserre plus particulièrement l'Espagne et le Maroc comme avec des bras immenses qui sont les lignes de navigation partant de Port-Vemdres, Cette et Bordeaux. Grâce à sa position géographique merveilleuse, dès son origine, Toulouse était appelée à jouer usn grand rôle dans l'histoire, et, en effet, pendant des siècles, elle fut une capitale. Née de par la puissance des voies de pénétration romaine en Gaule et en Espagne, Toulouse survécut à l'empire romain. Elle continua de se développer, parce qu'elle était le centre commercial de cet immanse pays compris entre le Rhône, la Méditerranée, les Pyrénées, l'Océan et la ligne de partage des eaux du Massif Central. Elle en devint la reine intellectuelle. Si Toulouse a conservé cette dernière royauté, elle a, par contre, perdu son antique importance commerciale. Ceintre d'échange de produits agricoles contre des objets manufacturés, elle s'est vue peu à peu éclipsée par des villes plus favorisées. Le pays où elle régnait ne se prêtait pas à l'industrie. Peu ou pas de matières premières, pas de charbon ; la région du SudOuest s'est vue abandonnée par les grands courants d'affaires et l'influetice de Toulouse et de sa région no s'est maintenue que par la puissance de son Université. Dans le courant du siècle dernier, en effet, toute l'industrie française s'est groupée autour des centres miniers, autour des ports maritimes ou fluviaux, partout où la force motrice pouvait s'obtenir au minimum de frais, c'est-à-dire partout où la bouille arrivait facilement De nos jours, cependant, un grand fait s'est produit qui peut, qui doit, rendre à Toulouse son ancienne splendeur et lui redonner le rang qu'elle a perdu parmi les cités commerçantes, non seulement de France, mais d'Europe La France, pour maintenir son industrie, est obligée d'acheter à l'étranger des milliers de tonnes de charbon ; c'est utn tribut de plusieurs milliards qu'elle paye chaque année. Pour rendre cette charge moins lourde, pour diminuer les quantités de ccanbuetibles venues du dehors, on a équipé nos cours d'eau pour leur faire produire de l'électricité. La région du SucVOuest, particulière ment favorisée par la nature, vient de se trouver dotée d'une puissance nouvelle, qui représentera bientôt l'équivalent d'une consommation annuelle de cinq millions de tonnes de houille. Cette force formidable ne peut rester inutilisée. Grâce aux grandes voies de communication dont nous parlions tout à l'heure, les matières premières nécessaires à l'industrie peuvent venir se faire transformer dans notre région. Il n'y a pas de motifs pour qu'elles nous arrivent plus difficilement ou plus coûteusement que dans les autres régions de la France, C'est donc une ère nouvelle qui s'ouvre pour notre région, si nous savane faire le petit effort nécessaire. C'est la façon de faire cet effort que nous noms proposons d'étudier. SUROET. . -ami T .J^S».». i — mu CIÏS M. ma L'ANARCHISTE BOUVET DEVANT LA COUR D'ASSISES Paris, 8 janvier. Gustave Bouvet, qui comparaissait aujourd'hui devant le jury de la Seine pour avoir tiré sur le cortège présidentiel au retour de la revue du 14 juillet, n'a pu préciser bien facilement les mobiles de son acte, non plus que la ligne générale de ses idées politiques. L'accusé est un jeune homme assez long, assez maigre, aux membres osseux. Sous une masse de cheveux ébouriffés, son visage, gratifié d'un grand nez, n'est pas antipathique. Bouvet, dessinateur d'usine, âgé de 23 ans, originaire d'Angers, deux fois condamné déjà pour propagande anarchiste, était gérant d'un journal libertaire quand il commit l'attentat qui lui est reproché. Interrogé l'accusé déclare : . Je n'ai commis aucun crime. Ce n'est là qu'une simple manifestation politique. J'ai agi seul, sous l'influence de mes études .sociales. » Le président retrace alors en quelques mots les circonstantees de l'attentat. — Vous aviez certainement l'intention de tirer sur le président de la République ou sur le président du conseil, objecte-t-il. Vous l'avez reconnu, sinon sur le moment, du moins au cours de l'instruction. « En voyant dans la première voiture des personnes coiffées de chapeaux haut de forme vous avez pensé que c'étaient MM. Poincaré et Milierand, et vous avez tiré. Aussitôt une poussée s'est produite, un de vos voisins a voulu s'emparer de vous et vous avez tiré, sans le vouloir peut-être, une troisième balle qui, à travers la foule, a blessé Mme Ducamp. „. m « Vous avez agi, en somme, sous linfluence des doctrines anarchistes qui visent à la destruction de tout gouvernement. Etaitee bien Jà votre état d'esprit î » L'accusé raconte qu'il n'a pas cru viser le Président de la République. Il croyait que M Milierand se trouvait dans une voiture pré cédente qui était fermée. Il a donc agi au passage de la seconde voiture, en supposant qu'elle transportait des personnages importants et peut-être même M. Poincaré. — Vous aviez donc de la haine contre M Poincaré ou contre M. Milierand ? demande le président. ré p OD(j Bouvet. Je ne leur en veux pas à eux personnellement : en tirant sur leur voiture, je tenais surtout à attirer l'attention de la foule sur moi et sur mes Idées J'estime, en effet, que les fonctions pré aidentielles ne sont pas nécessaires pour as aurer le bonheur du peuple. L'interrogatoire est terminé. Avant de passer à l'audition dos témoins Bouvet tient à donner lecture d'une « déclaration de principe ». Il s'agit d'une sorte de devoir scolaire, assez correctement rédigé mais totalement inspiré par les théories liber ™jres auxquelles se trouvent mêlés des lieux •°SKmbre des témoins, le jeteur Roques ^ Pursoc affirme la responsabilité de lac «aisé. Jl travers les doiiFijatiii UN TOURNANT SÉRIEUX Or, chez nous, en France, nous avons De Léon Daudet, dans l'Action Françaaise i accordé le droit de tuer à nos femmes — et leur avons refusé le droit de voter... t La finance juive internationale, dont le noue « J'avoue ingénument que cette façon de centre est demeuré à Francfort, avec ramiti- comprendre le féminisme me semble à la fois catioins à Londres, New-York, Amsterdam et dangereuse — dangereuse pour noue... — et Paris, est déjà en mouvement. Dans un arti- folle. Le féminisme anglais — qui va jusqu à cle, remarquable et remarqué, du Matin la potence inclusivement — me paraît être dliier, Stéphane Lausanne soulignait ce point beaucoup plus juste et beaucoup Plus « hude vue, avec une vigueur de diagnostic qui main » et beaucoup plus pratique... » contrastait avec la faiblesse du traitement proposé. Il est bien clair que le chantage au LES MOTIFS DE NOTRE ACTION change tendu et hypertendu va se donner libre carrière. Hier matin, déjà, l'Œuvre de Téry Sous ce titre, le général de Castelnau écrit — Hennessy (Jean) — banque Bauer — enre- dans l'Echo de Paris : gistrait, en première page, « le baromètre des La divergence profonde qui vient d'éclachanges » et l'ascension de la livre « anti- ter entre le gouvernement français et le gourulix », avec une significative ostentation. vernement britannique dans la solution que Gela va être une des nouvelles formes de comporte le grave et complexe problème des la campagne « Poiucaré-la-Guerre », que reréparations, était depuis longtemps envisaprend de son côte l'Humanité. gée comme inévitable. Elle n'est pas le résulLa menace de conjonction des armées tat de circonstances fortuites et éphémères, russes et allemandes — déclarations Bou- non plus que la manifestation d'une mauvaise kharine, article de Cachin — arrive à point humeur ou d'un caprice passager dû à l'impour corser la saucé. Bref, tout annonce un pulsivité ou au nervosisme d'un des grands assaut, imminent et sérieux de l'Antifrance, négociateurs en présence. et je conseille vivement à M. le préfet de « La dissidence constatée a des racines plus police de faire bonne garde autour du prési- profondes ; elle a essentiellement son origine dent du conseil et aussi du président Mille- et uniquement sa raison d'être dans la conrand, qui, en cette occasion, a soutenu vigou- ception absolument différente que les milieux reusement Poincaré. Remarquons, en pas- politiques de la France et ceux de l'Angletersant, qu'un attentat quelconque aboutirait re se font de la mentalité et des doctrines seulement à ceci que l'énergie nationale, allemandes. exaspérée, prendrait des décisions plus coeri La divergence de ces conceptions s'explicitives encore oue celles que je vais propo- que par la situation géographique, l'activité ser, dans l'intérêt de tous. économique des deux pays et l'histoire de : D'abord, l'état de siège — mitigé si Tort leurs relations respectives avec les peuples veut, mais permettant, dans la carence des d'outre-Rhin. lois, de saisir les journaux de l'Antifrance < Nos voisins n'ont jamais directement soufet d'envoyer leurs directeurs en conseil de" fert et n'envisagent pas qu'ils puissent avoir guerre — me parait indiqué. Je suis parfaite- à souffrir de l'astuce germanique. Ils ne peument convaincu que la peur est l'unique vent pas croire à sa realité ; ils ont confiance frein de la perversité de certains hommes et dans l'honnêteté et la probité du gouvernede leur cupidité. Si Gounaiistide Briand et ment du peuple allemand. C'est en cela que ses « Bicots », dans le cours de la funeste an- leur état d'âme diffère essentiellement du née de haute trahison 1921, avaient eu devant nôtre. » eux la perspective du poteau compensateur, il n'y aurait eu ni l'impunité infâme des asL'AVENIR DE L'ENTENTE sassins du commandant Mohtalègre, ni la M. Gabriel Hanotaux écrit dans le Figaro • criminelle mobilisation blanche de la classe « Comment, après l'échec de la Conférence 19, ni . Washington, ni Cannes. Toute campagne de presse, directe ou déguisée, contre de Paris et l'échec qui s'ensuivrait immédial'occupation complète de la Ruhr — notre tement de la Conférence de Lausanne les' suprême chance de salut, à la fois financier choses se régleront-elles dans le monde î La et national — DOIT ÊTRE RÉPRIMÉE IMPLACABLE- paix générale dépend de la vigilance simultanée et solidaire de la France et de l'AngleMENT, NON PAR DES JUGES CIVILS. MAIS PAR DES JUGES MILITAIRES . Les plumes bancaires s'ob- terre. Qui rompra cette union et cette solidaserveront si elles aperçoivent dans le loin- rité lancera le monde dans l'inconnu, c'est tain l'image du feu de peloton, conseiller de le moins que l'on puisse dire. Pour moi, je prudence. Le seul, l'unique remède de l'or reste convaincu jusqu'au fond de ma corrupteur, c'est le fer, bien et justement ma- conscience, en bon Français et en bon Euronié. péen, de la nécessité d'une entente entre les « Ce n'est pas Colrat — si fin et gentil deux puissances, et puisque la Conférence qu'il puisse être — qui convient en une pa- s'est si brusquement séparée, de chercher un règlement par la diplomatie sur les bases reille heure. C'est Bouchardon. ». essentielles du mémorandum de M. Poincaré. VERS L'ACCORD FRANCO-ITALIEN LE VOL A VOILE De Emile Buré. dans l'Eclair : « L'Angleterre a déçu Mussolini, en refusant De M. Maurice Larrouy, dans le Matin' ï d'annuler les dettes alliées et en saisissant les « Au-dessus de toute topographie accidendépôts alliés de la Banque d'Angleterre. tée, l'on peut maintenant affirmer qu'exis« Logique, celui-ci a donc pris nettement po- tent, plus ou moins favorables, plus ou moins sition contre elle. duratbles, des humeurs atmosphériques per• Avec lui, dans de faux idéalisme : c'est don- mettant le vol à voile. L'on sait également nant donnant. que les pilotes expérimentés sauront les dé« Nous avons tant souffert de l'hypocrisie couvrir, les utiliser. Qui a volé 3 heures, ou et de la perfidie des pacifistes anglo-saxons 7 heures, volera aussi bien 24 au 48 heures. que cette brutale et saine franchise nationa- Ce n'est qu'une question de principe à déliste n'est pas pour nous déplaire. montrer. Ce sont des arrangements de con« Elle nous permettra, sans doute, si nous fort, d'aisance matérielle, facilles à prévoir montrons quelque énergie, de remettre sur sa et à résoudre. base la pyramide. t De même, la distance parcourue n'est « Il ne nous reste plus aujourd'hui qu'à en- plus guère en cause. Dans son parcours en trer en négociation ave M. Mussolini, pour écheveau, Thoret a couvert 250 kilomètres parfaire l'accord franco-italien ébauché à la sans s'éloigner du départ. Il ne pouvait guère Conférence de Paris. s'aventurer, au-dessus du désert, loin de sa « L'Italie ne nous restera fidèle que si nous base. On atterrissage intempestif eût peutsavons mettre ses intérêts économiques d'acêtre entraîné, en pays aride, la mort par la cord avec les nôtres. » faim, la soif ou la suffocation dans une tourmente de sable. La très belle performance de VICTOIRE FÉMINISTE Thoret s'est accomplie au-dessus du terrain le plus défavorable aux trajets rectilignes de M. Maurice Prax écrit dans le Peut Pari- grande envergure — tout au moins dans l'état sien actuel du vol à voile — et l'on doit le féliciter sans réserve de n'avoir point gâté, par • Le féminisme remportera, mardi prochain, une nouvelle victoire en Angleterre. Au nom une témérité inutile, les résultats solides de son. endurance et de sa virtuosité. » du principe équitable de l'égalité des sexes, Mme Thompson sera pendue en même temps LE FRANÇAIS SAUVÉ PAR LA MODE que son « partner », M. Bywaters. f Le ministre de l'intérieur britannique a De l'Intransigeant : refusé de signer la grâce de la jeune et jolie femme. Il a estimé que les femmes, qui ont Les nuages s'amoncellent à I*horrzon, mais maintenant les mêmes droits que les hommes il nous vient des consolations de la rue de la en .Angleterre, devaient avoir droit même à la Paix, une tout au moins. On s'y préoccupe de peine de mort — droit reconnu depuis long- la crise du français. temps au sexe fort... • Un de nos confrères a raconté l'histoiret Après l'urne électorale, la potence devient ces jours derniers : chez un couturier et chez ainsi une des conquêtes du féminisme... une modiste en renom des abords de la place « On peut dire que la décision du ministre Vendôme, il existe, paraît-il, une « tirelire des anglais est brutale et même, si l'on veut, dé- • barbarismes», où « les demoiselles coupables nuée de toute galanterie. On doit reconnaître « de menues incorrections de langage, telles cependant qu'elle est implacablement logique « que lui causer ou je m'en rappelle, doivent, — d'une logique inexorable et irréfutable... à chaque incorrection, verser une légère « J'ai dit ici même, souvent, que j'étais féamende ». ministe — jusqu'à un certain point. J'ai dit « Voilà la vraie « nouveauté » de la saison, qu'il était injuste et stupide de traiter la fem- la plus inattendue, en tout cas. me française, la mère, en petite fille toujours « Les Américaines venues voir « la collecmineure. Les hommes, qui ont si souvent be- - tion » chez les fourniesseurs en vogue ne fesoin dans leur ménage des conseils féminins, ront aucun cas de cette découverte. Mais les en auraient certainement bien besoin quelque- curieux qui observent avec un peu de tenfois dans leurs gouvernements... dresse la vie de Paris — la vie « innom-bra« Seulement, je suis « masculiniste » en « ble de ce Paris où le mot d'une ouvrière même temps. Je considère que les femmes, spirituelle peut faire, d'aventure, autant d'efqu'elles soient brunes, blondes ou rousses, fet qu'une séance orageuse de la Chambre —qu'elles soient nerveuses, sentimentales, ai- en recevront un petit choc... un tout petit choc, mantes ou emportées, qu'elles soient dactylo- eit les philologues, qui pleuraient non sans graphes, romancières psychologues ou rentiè- motif sur les mésanventures de la langue, en concevront, avec gratitude, des espoirs réres n'ont jamais le droit de tuer leurs époux ou loutre amis. confortants. » CHEZ LES GENS DE MER LES MARINS BELGES VONT-ILS DÉCLARER LA CREVE Anvers, 8 janvier. A peine la grève des ouvriers du port est-elle près de cesser qu'une autre tout aussi grave, celle des marins de nationalité belge, menace le port d'Anvers. Ceux-ci se mirent en grève, il y a quelques semaines, afin d'obtenir une an^meintation de salaire, justifiée, suivant eux, par la dépréciation du franc belge dans les pays étrangers où ils étaient obligés de faire escale. Après quinze jours de grève, les marins décidèrent de reprendre le travail, les armateurs ayant promis d'examiner leurs revendications avec bienveillance. Toutefois, jusqu'à présent aucune solution n'est intervenue et les marins qui s'impatientent ont manifesté , hier, d'une façon significative pour rappeler les armât© mrs à l'exécution de leurs promesses. On parle d'urne grève générale des marim beiges qui pourrait éclater vers le milieu de la semaine, si les patrons n'interviennent pas. Du Percepteur Disfjaraîî Strasbourg 8 janvier. M Crecness, percepteur à Burnhaupt-leHaut dans le Haut-Rhin, n'a pas reparu depuis tes fêtes de Noël dans sa perception. ^Aucune irrégularité de comptabilité n a été constatée, mais une somme de 28o.000 francs destinée au paiement des dommages de guerre manque en caisse. NOUVELLES EXPRESS Du 8 janvier. m~¥ M Carlos Manuel Tobar y Borgono, ministre de l'Equateur A Rome, est décédé, hier, ù Paris. Un Drame de la Jalousie Marseille, 8 janvier. Un négociant en charbons d'origine smisse, M. Juies Ackermann, 50 ans, domicilié place de la Bourse, avait eu pour amie jusqu'en octobre dernier une dame Marie Brogi, 36 ans, divorcée. Ils se séparèrent à cette date et M. Ackermann s'en montra très affecté. A plusieurs amis il dit son intention de se venger. C» matin, à 9 heures, M. Ackermann se rendait 36. rue de la Répul#içrue, où habitait Mme Brogi Dans le couloir de l'immeuble, il se trouva face à face avec un jeune homme, M Henri Plnabol. 24 ans, qui lui avait succédé dans les bonnes grâces de Mme Brogi. Il tira sur lui deux coups de revolver qui l'atteignirewt en pleine poitrine. Montant precipitaii'ineni au sixième étage, il enfonça ensuite la porte de l'appartement de Mme Brogi. puis se trouvant en présence de rolU'-ci, il fit feu à deux reprises. Mme Brogi fut atteinte dans la région du cœur et à la tête. S'étendant alors sur le lit, M. Ackermann se logea une balle dans la tempe, droite. I/ps trois victimes ont été transportées à l'Hôtel Dieu dans un état très tfrave. M_Ackermann est mort en y arrivant. POUR VOYAGER PENDANT L'HIVER Guides Bleus LA PROVENCE. L'ITAL£E <»- P«Hi») DtiAlpte à Rcnu. 1932. ... •• - NouTeau Guide do Touring-Club Italien. ALGÉRIE, TUNISIE, 1923. LE MAROC, 1921. ~ CHAMBARD £ URGATÏF 25 fr. 20 fr- jffonoqrapbics Diamant ARCACHON. — BIARRITZ. — CANNES. ANTIBES et GRASSE. — MARSEILLE. — MONTE-CARLO et MENTON. — NICE. — SAINT-RAPHAËL. — TOULON et HYERES. TUNIS. — CONSTANTINE et BISK.RA. — ALGER. _ ORAN et TLEMCEN. — FEZ. Chaque Monographie illustrée >ZHÉ 25 fr. 25 fr. HACHETTE 2 fr. SO Le Nouveau «ode de la Route AUTOMOBILE CLUB DE TOULOUSE ET DES PYRÉNÉES Foire des Automobiles d'occasion Le ministère des travaux publics vient de fait paraîtra au Journal officiel, un nouveau DU 20 AU 25 JANVIER décret, en date du 31 décembre 1922, qui réglemente l'usage des voies ouvertes à la circulaL'Automobile Club de Toulouse et des Pytion publique. Ce décret abroge tous les règlements précé- rénées a le plaisir d'annoncer aux vendeurs dents, notamment le décret récent du 31 août que, par suite d'une entente avec la Direc1922. portant règlement général sur la police tion des Contributions de la Haute-Garonne, de la circulation et du roulage. Il se divise en un employé des Contributions délivrera sur sept chapitres : 1* dispositions applicables à place des tickets de circulation à 0 fr. 10 pour la circulation occasionnée par les estous les véhicules, aux bêtes de trait, de charge sais. et aux animaux montés ; 2* dispositions spéDe nombreuses demandes de renseigneciales aux véhicules à traction animale 3* celles relatives aux automobiles ; 4* aux ments nous sont faites ; ne pouvant y répanpar lettre, nous y répondons par la transports en commun ; 5* aux cycles 6* aux dre piétons et aux animaux non attelés «t montés- presse. Les véhicules de commerce sont admis, auenfin, le dernier chapitre contient lès disposicune exclusion n'est prévue. tions transitoires et diverses. Un Secrétariat permanent sera installé par Ce décret réglemente très nettement la quesl'A. C. T. P. à la Foire. Les essais n'auront tion d éclairage en mentionnant les différents lieu que le matin. genres de feux dont doivent être munis les Tout acheteur éventuel se fera inscrire à véhicules. Autre point important : tout véhiSecrétariat, pour les essais du lendemain. cule doit avoir un conducteur et cette règle ne ce Le vendeur n'aura donc qu'à s'adresser en souffre pas d'exception. fin de journée au Secrétariat pour savoir Au sujet de la priorité du passage, tout concombien de personnes ont demandé sa voiducteur est tenu de céder le passage au conture, et n'aura pas ainsi à se déranger Inutiducteur qui est tenu à sa droite. ; il pourra même avoir le renseigneEn oe qui concerne les automobiles, le dé- lement ment paT un simple coup de téléphone. cret stipule que les moteurs doivent être muBien que le nombre des engagements soit nis d un dispositif d'échappement silencieux, si nombreux que nous envisageons déjà dont remploi est obligatoire dans les agglomé- déjà une annexe pour pouvoir loger tous les véhirations et aux croisements. cules, nous pouvons dire d'ores et déjà aux La question des permis de conduire est ainsi vendeurs que la demande est bien supérieure réglée : le permis ne pourra être délivré à à l'offre. 1 avenir qu'aux individus âgés d'au moins 18 La Foire aura lieu dans les halls de l'anans et ne pourra être utilisé, soit pour des cienne Latécoère, au Pont-des-Demoivoitures affectées au transport en commun, selles, àUsine l'arrêt du tram (tram n» 10). soit pour des véhicules dont le poids en charNous répétons encore une fois que les enge dépasse 3.000 kilos, que s'il porte une men- gagements droits simples sont reçus jusqu'au tion spéciale à cet effet. janvier, pour nous permettre l'établisseLes permis dte conducteurs de molocycles à 15 ment du programme : deux roues « sidecars » pourront être délivrés 150 francs pour les voitures ; 75 francs pour à des candidats âgés de 16 ans au moins. cyclecars : 50 francs pour les motos, avec En ce qui concerne les cycles, dès la ohute les de la moitié des engagements en du jour, tout cycle doit être pourvu d'un feu ristourne cas de non vente. visible à l'avant et à l'arrière, ou d'un feu viPour tous renseignements complémentaires, sible à l'avant seulement et d'un appareil à s'adresser au Secrétariat ; 3, rue du Poids-deréflexe rouge à l'arrière. l'Huile. Téléphone : 5-74. Quant aux piétons, voici ce que dit le décret • Sans préjudice des mesures de prudence qui leur incombent, les conducteurs de véhicules quelconques sont tenus d'avertir les piétons de leur marche ; tes piétons dûment avertis doivent se ranger pour laisser passer les véhicules, cycles, bêtes de trait, de selle ou de chars. En résumé, le décret actuel apporte à celui du mois d'août dernier deux modifications importantes : d'une part, les véhicules agricoles pourront circuler sur les chemins vicinaux et départementaux sans être éclairés : d'autre Jadis, un colonel d'infanterie a indiqué part, les vitesses des véhicules de poids lourds seront désormais réglées d'accord par les mià ses capitaines ce thème d'adieu à dévenistres des travaux publics et de l'intérieur. lopper aux soldats de leur compagnie — ceux de la « classe » — qui allaient quitter le régiment : La Caserne COURSES DE CHEVAUX lia ¥en)pépatare Du 8 janvier 1323 La pression atmosphérique est très éïevéë dans nos régions, où elle dépasse 770 rn/nx Les pluies ont repris assez abondantes" < 5 on a relevé 13 mill. d'eau à Toulouse ? ciel est très brumeux et pluvieux. U vent faible des régions ouest. A Toulouse, temps doux et pluvieux, brouillard toute la journée. " Presslo:' barométrique à midi, 769. Température à midi, 10. Température minima, 2; maxima, H. Vent à midi, Ouest-Nord-Ouest Soleil : lever, 7 h. 27 ; coucher, 1/6 h. 29. Lune : dernier quartier le 10. Probabilités : temps doux et pluvieux. Réunion des Anciens du Pensionnat St-Joseph A TOULOUSE Une petite fête de famille a réuni, le dimanche 7 janvier, dans la Maison des Frères de la rue Riquet, à Toulouse, un groupe compact d'anciens élèves du Pensionnat StJoseph. Le président de l'Association, M. Sistac, avait convoqué les camarades en vue d'offrir vœux et souhaits de nouvel an au T. C. F. Létance, directeur de la Maison de Lès (Val d'Aran, Espagne), où se continue l'œuvre aux trois quarts centenaire du Pensionnat de Toulouse, qui fut l'un des joyaux de la cité palladienne. Après l'assistance en corps à la messe, célébrée dans la chapelle de la communauté par M. l'aumônier, les anciens se groupèrent dans la salle affectée à leur assemblée générale, et M. Sistac présenta en leur nom le compliment de circonstance au vénéré directeur. Allocution d'une sincérité émue, d'un exquis à-propos ; non exempte d'une ferme et sereine gravité, inspirée par la situation actuelle, mais surtout réellement partie du cœur. Elle témoigna de l'inaltérable attachement qu'ont voué à leurs maîtres ces nombreuses générations élevées à l'ombre du Pensionnat et qui ne désespèrent pas de voir luire une ère de justice et de liberté. Le Supérieur de Lès, dont la parole est toujours un régal pour ses auditeurs, répondit au distingué président de l'Association avec sa franchise, sa bonhomie et aussi son énergie coutumières ; il évoqua des souvenirs toujours chers à ceux dont adolescence et jeunesse ont eu pour asile le Pensionnat Saint-Joseph, et qui n'oublient pas les heures riantes ayant précédé leurs vingt ans. Combien douces à l'âme auraient été les minutes passées à entendre le T. C. F. Létance, si ce n'étaient les épreuves qui frap-' pent encore l'enseignement chrétien 1 La liberté n'est point reconquise et la conscience est offensée a la pensée que l'exil des Frères se perpétue. Dieu veuille que ce crime de lèse-nation — car il faut appeler les choses par leur nom — ne pèse pas d'un poids trop lourd sur la France, et que celle-ci, ou du moins ses gouvernants, revenant sur les erreurs du passé, proclament enfin que le territoire national est assez vaste pour abriter tous ses enfants, pour rendre à chacun d'eux le complet exercice de ses droits naturels 9 Et parmi ces droits intangibles et sacrés ««*• vrait figurer au premier rang, sous les réserves de moralité et de capacité, la libre faculté; de tenir école et de distribuer l'enseignement. Voilà les sentiments qui animaient, dimanche matin, les anciens élèves du Pensionnat, vétérans et jeunes recrues ; ils demeureront les défenseurs de la cause des persécutés, qui triomphera à l'heure marquée par. la Providence. Nonobstant l'éloignement de nos maîtres, le lien de la reconnaissance n'est pas rompu entre eux et ceux qu'ils ont formés ; dans la groupe des anciens, c'est la plus cordiale amitié aui subsiste, comme a [/««.vj réunion récente, clôturée par la reprise d'une tradition jadis inaugurée par le bon Frère Jursin : lie partage fraternel du gâteau des" Rois, copieusement arrosé. Gloire à l'auteur du mets et félicitations au pourvoyeur de lai pétillante rosée. Ces fraternelles agapes, d'une délicieuse intimité, permirent l'expression des vœux réciproques de bonne et heureus* année. Elles laissèrent éclater un désir unanime : se retrouver à Lès, le lundi de Pentecôte, pour communier à nouveau dans le culte des souvenirs, pour redire aux Chers Frères, avec une chrétienne conviction, notre espoir a* notre foi dans de meilleures destinées. —» M. M. « Les capitaines rappelleront à ces hommes les bons soins dont ils ont été eutourés et les principales améliorations qui ont tournée de Dimanche 7 janvier été apportées à leur vie matérielle et moPRIX BLONDIN (6,000 francs, 2,800 mètres. rale : nourriture très surveillée, création — 1er Tourbillon-III (R. Petit), à M. G. Vil- des salles de lecture et de jeu, conférenlard; 2me Alzette (Bedeloup), à M. le baron ces, etc. Ils leur diront qu'ils auront le deArditi; 3me Lendal (Delfarguiel), à M. Misa. voir d'affirmer qu'ils ont été traités, en Non placés : Pitrika-II; Ivangorod; Bergarne; toute circonstance, avec bonté et humaVive-la-France; Mistouflet; Guignol; Sarrette, nité et de faire ainsi aimer l'armée ; qu'ils 1/2 longueur, 3 long. 1/2. devront conserver les habitudes d'ordre et Mutuel : Gagnant, 17,50. — Placés : Tourde propreté qu'ils ont prises au régiment billon 9 fr.; Alzette, 10,50; Lendal, 23,50. et les imposer dans les familles qu'ils vont PRIX DES JASMINS (7,000 francs, 3,000 fonder. Enfin, après avoir été de bons solmètres). — 1er Miodrag (J.-H. Benson), à M. dats, ils devront être de bons citoyens. » Raffaele Ruggiero; 2me Daily (Sembat), à M. Voilà, certes, urne leçon paternelle et qui Camille Blanc; 3me Le Goliath (Sempastous), à M. Jean Lieux. mérite d'être répétée, le moment venu, pour Non placés : Biak-Idald-II; Mirebeau-II ; préparer les esprits de la jeune « classe » Carthagon; Tudar, Tika; Tribord, 1 longueur, appelée à remplacer celle qui rentrera 1 longueur 1/2. dans sos foyer». Mutuel : Gagnant, 28,50. — Placés : MioLe régiment devient de plus en plus fadrag 9,50; Daily, 10,50; Le Goliath, 8,50. milial. C'est en même temps la meilleure PRIX DE MONACO (25,000 francs, 4,000 mè- des écoles, la seule où toutes les conditions tres). — 1er Pendennis-II (F. Williams), à M. sociales se rapprochent et se confondent Lézica-Alvear; 2me Etoupe (G. Parfrement), à dans la vie commune et dans une comM. Veslard; 3me Field-Marshal (Delfarguiel), mune épreuve. Cette épreuve, on s'efforce à M. Cohn. Non placés : Héros-XII; Fattche-le-Pré, tom- de la rendre aussi supportable que possible bé ; Avanry, tombé ; Spestateur; Douar, tom- et il semble qu'on y ait réussi. L'émulation, d'ailleurs, est grande parmi bé; Kayoshk, 8 longueurs, 7 longueurs. Mutuel : Gagnant, 74,50. — Placés : Penden- le3 officiers, qui sentent leur rôle relevé à nis, 20,50; Etoupe, 19 fr.;Field-Marshal, 30 fr. celui d'éducateurs d'hommes au lieu de rester des instructeurs de recrues, ne PRIX DE VERSAILLES (25,000 francs, 4,000 voyant que des unités et des numéros dan3 mètres) — 1er Giftel (M. du Breil), à M. de Vassoigne; 2me Ortie (M. de la Forest), à M. les soldats qu'ils sont chargés de former Harduim 3me Kamac (M. de Bertould), à M. pour la guerre. De nouvelles prescriptions viennent enDauger. Non placés : Patarchut, tombé; Rades, tom- core de rendre plus douce la transition bé; Place-des-Vosges; Hochepot; Forio; Tistlo; pour le conscrit de la vie de famille à celle De notre correspondant particulier : tombé; Martinez; Fonraud; Bricca, tombé, 3 de la caserne. En principe, les exercices en Villefranche-de-Rouergue, 8 janvier. longueurs, 5 longueurs. plein air ne ccanmenceront pas avant huit Dimanche matin, le propriétaire d'une auMutuel : Gagnant, 33 francs. — Placés : heures et demie, surtout par les temps berge du quartier du Pont, a trouvé mort Giftel, 12 fr.; Ortie, 25 fr. 50 ; Kamae, 28 fr. 50. froids et humides. Ces exercices seront va- dans son lit un homme qui, après avoir manriés ; les repos seront fréquents ; l'immo- gé chez lui, avait demandé à coucher. Aucun A VINCENNES permettant d'établir son identité n'a bilité prolongée sera évitée ; des boissons papier été trouvé sur lui. Demain courses à Vincennes. Partants et chaudes seront tenues, autant que possiIl paraît être âgé de 50 à 55 ans, et avait montes probables i ble, à la disposition des hommes pendant déclaré être un marchand de bestiaux des la journée. environs de Laguépie. Paris, 9 janvier. La mort serait due à une congestion. Cette question de la vie matérielle du Prix de Falaise ! Trocadéro (L. Boudet) Talisman (Lintanf), Toxico (Ribert), Trente-V soldat est primordiale, ne serait-ce que (L. Dufour). Taxe (L. Dufour), Tirelire (L. pour la répercussion qu'elle peut avoir sur Portier!, Titania (H. Potier), Terpsichore la constitution physique de notre race, car (Baloche), Toison-d'Or (Auvray), La-Taunière il ne faut jamais perdre de vue que c'est (M. Adèle), Tempête (M. A. Forcinal), Tyro- tout l'avenir du pays qui est là, à la caDe notre correspondant particulier : lienne (Bernardin), Tourgeville (X). serne. Prix de Civens : Tarte (Michaux), Toute-DéMont-de-Marsan, 8 janvier. Dans l'ancienne armée, et il n'y a d'ailcidée (Cadiot), Tapageur (M. Mace), TénéAujourd'hui nous n'avons pas d'autres débreuse (Bouley), Tourgeville (Verzeele), Tra- leurs pas si longtemps, le régime des sol- tails à ajouter à ceux envoyés hier, par nodats ne comprenait que deux repas par tre correspondant de Labrit. jan (Verzeelc), Totote (MartyT, Tarvis (Vitet) jour. Tribun (E. Tamberi), Tanauri (C. Masson) Le meurtrier reste introuvable. La police nu*, Aujourd'hui on s'efforce de donner aux bile de Bordeaux est sur les lieux. Tomy-Wilkes (M. de Moussac), Troarn (M. M Capelle), Titou-Titou (Bernardin), Ulster soldats une nourriture variée et soignée (Gueroult), Trembleseaiux (Gougeon), Tôt-ou- dans sa préparation, l'équivalent de celle Tard (M. de Wazières), Tercey (Th. Mon jugée nécessaire dans la vie civile. sieur). Les réfectoires par compagnie sont muPrix de Castelsarrasin : Safely (Hude), Syl denbulcke), Souvenir (Lebourhis), Saltimban- nis d'une vaisselle qui a remplacé la légenque (Lîeclercq), Sirène (Capellari), Sans-Gène daire gamelle et, pour cette organisation Paris, 8 janvier. comme pour l'établissement des repas va(Vercruysse), Stoppe-la-Mèche (M. de Til Le marché, très ferme au début, s'alourdit riés, la plus grande initiative est laissée ensuite sur des prises de bénéfices et sur des ques), Sedan (Lefebvre), Sylviane (Bakker) Sibérien (Legros), Saint^Léger (Labroille) aux capitaines et ils en usent industrieuse- attaques de vendeurs, que ces derniers ont fait Sancy (Bonet). Karabin (Th. Monsieur), Soli ment, dans toute la mesure de leurs res- coïncider avec des bruits plus ou moins fantaire (Guéroult). Servigny (M. L. Forcinal) taisistes au sujet des préparatifs d'occupation sources budgétaires. de la Ruhr. Serpolette (A. Souroubille), Sarigue (A. SourNous avons entre les mains le menu de roubille), Sassy (Courtade), Silène (Paget) Les changes accentuent leur fermeté. toute une semaine et on aurait dit d'une Sans-Gêne (M.' Bulot), Servia (Cadichon) l^s Banques, termes à l'ouverture, réactioncarte de restaurant : bœuf à la sauce Source-d'Or (M. Joliet), Sully (Onudde), Sonent en fin de séance. La Banque de Paris, piquante, lapin sauté, blanquette de veau, 1.392 et 1.362 ; Union Parisienne, 755 ; Créai» rano (M. P. Forcinal), Savoyard (Bulhion). Prix du Mesle : Sancy [L. Leroy), Sidi-Bel charcuterie, voire du canard, légumes de Foncier d'Algérieet de Tunisie, 508 Abbès (Guigot), Roseraie (Renz), Salverte (M saison et les potages de toutes sortes. Au groupe des cuprifères, le Rio, qui s'était A. Forcinal), Rêveuse (Onudde), Semendria On s'est aussi appliqué, au point de vue avancé à 2.218, revient à2.162, sur des réalisaV (Devoucoux), Raconteur (Verzeele), Rê d'acheteurs en bénéfices • Boléo, 648 e* moral, à lutter contre l'attrait du cabaret. tions 637 ; Tanganyika, 96 ; Utalï, 968. veuse (A. Tamberi), Semendria (E. Picard) Rafale (X), Sarah-I (Chrétien), Sisonne On a organisé partout des salles de récréaLes valeurs industrielles russes sont bien (Riaud), Sarcelle (Auvrav), Saint-Georges tion, où les soldats ont à leur disposition tenues, mais ne peuvent maintenir en clôture (Auvray), Revanche (R. Dupuy), Séducteur papier è lettres, livres et jeux. leur avance du début. Bakou, 2.620 ; LianoEn été. les jeux sédentaires sont rem- soff, 424 et 411 ; Maltzoff, 466 ; Platine, 785(L. Portier), Slgurd (M. C. de Wazières), Ra Pétrolifères, sans changements appréciachel (L. Dufour), Saphir (Dessause), Ramscaplacés par les boules, les quilles et le pelle (Gueroult), Souhami (H. Picard). crocket Quelques régiments ont même leur bles. Eagle, 138 50 ; Shell, 272 50 ; Royal Dutch, 22.600 ; Silva Plana, 270 ; Colombia» Prix de Boulogne : Rosita (Poirier), Perchoral -a et leur troupe de théâtre. 495 ; Steana, 431. suation (Michaux), Quineton (M. LatAois) Enfin, les officiers font, aussi fréquemLa de Beers, en vive avance à 956, se replia Cocantin (Boudeau), Radoliffe (Vandenmeument que possible, à leurs hommes, des à 938 sur quelques ventes de Londres. len), Quercus (Bakker), Rose-Leyburn (M conférences sur des sujets d'histoire, de Mines d'or bien tenues, légèrement au-desronet), Rajah (M. Fougeron), Royal (M géographie, de voyages, de science vulga- sus de leur niveau de samedi. Essartial), Pèlerin (Lantler), Quine (Dau briac). Rayon (Cadiot), Reims (Souchon), Rorisée et l'on fait appel, pour des conféCaoutchoutières fermes, notamment la Pa* bert-Bismont (P. Daubichon). Queen-Flisabeth rences agricoles, au concours toujours em- dang à 250 50 et la part Caoutchouc de l 'Indo» (Gueroult), Quolibet (M. Macé), QuoUbet- pressé des professeurs d'agriculture. Dans Chine à 27 50. S (Saint-Martin), Roroy (M. Dumas), Quine- quelques petites garnisons, on est même Société d'Etudes et d'Informations financière* M (Paget), Richemond (A. Sourroubille), Pau- allé jusqu'à créer des champs d'expé«, rue Vlvienne. Paris [»• orr.) ïette (M. Verrier), Petit-Cerf (M. Bu]ot). C*,* — Prix de Mazières : Pachuka (Sainmartln), riences. L'armée a trouvé dans le civil deux puisQuestion (Souchon). Molière (H. Masson), Baearftt (Meunier), Nemrod (Bulhion), Ripaille sants auxiliaires pour le développement (Vitet). Querelle (Vitet) ,Roi-de-Thulé (C. Mas. des distractions à La caserne : l'oeuvre du son) Rondine-Sam (P. Visa). Quesnoy (Van- « Foyer du Soldat », qui s'est plus récem„ , , , Du 8 janvier. dennulcke). Prudence (Oadiot), Remac-Grégor ment créée à Paris sous de hauts et déValeurs locales. — Actions : Mines de Car(Cadiot), Odin (A. Sourroubille), Quelns-T-ey- voués patronages. maux, ex-coup. 85, 980 ; Mines d'Albi, exburn (M. Bnlot), Ramses (Tamberi), Roi-deIl nous a été donné de visiter deux de coup. 28, 450 ; Verreries de Carinaux, ex-coup. l'Air (Labroille), Revercotirt (M. Essartial), Ruandln (Renz), Norois (Simonard), Rosière ces installations organisées par le « Foyer 77 jouissance, 1.760 Valeurs locales. - Obligations : Société Mé(P Daubichon). Rêve-à-Tol (Cadfchou), Patri- du Soldat ». C'est à faire rêver ceux qui cienne (Onudde), Quêteuse (Gougeon). ont connu la vie de caserne d'autrefois, ridionale de Transport de Force, 4 h % 360 J 6 %, 468 ; Pyrénéenne 5 %, 402 ; 4 J %, 406 i avec les interminables siestes, les stations Lapersonne 6 %, 484 ; Papeterte <W Pionostict à la cantine empuantie ou, au dehors, les Maison Montech, 6 %, 445 ; Job 6 J % 510 séances abrutissantes d'estaminet et les Changes. — Espagne, 223.75 ; Londres 66.1*. Paris-Sport. — Talisman, Trocadéro — Uls- flâneries sans but par la ville où on ne ter Tarvis — Saint-Léger, Sassy — Rêveuse, connaît âme qui vive. Séducteur — Queen-Elisabeth, Séduction — Quel service rendraient à la jeunesse Rec-Mac-Grégor, Rêve-à-Toi. Ta Veine. — Trocadéro, Savoyard — Troarn, française les. municipalités qui créeraient Til «ter — Saint-Léger, Simrise — Séducteur, ainsi, à coté de la caserne, une « liaison Souhami — Oue-eu -Elisabeth, Queieu^ — ,Eeu- du soldai ». ta iOdal, Patricien, i. R0Z1ÈRES, A NICE Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés i Mort dans une auberge L'Assassinat du Métayer et de sa Femme , Bulletin Fimnow Bourse de JFouIouçe MARDI 9 JANVIER 1923 Notre Jrla.ll Notre Hall de Publicité et de dépêches de la rue Antonin-Mercié, est ouvert : Tous les jours, de 8 heures du matin à 10 heures du soir. . Le dimanche, de 4 heures de l'après-midi à 10 of lecteurs peuvent y apporter les Petites N Annonces Economiques, y prendre ou y renou- er leur abonnement, y indiquer leurs chan^ments d adresse. Ils y trouveront en vente fnmes les Editions de l 'Express et pourront yTwsulter le Bottin et le Journal officiel. . * Société d'Horticulture 24 février. — M. Lavedan, chargé de cours à la Faculté des Lettres : Les églises de campagne dans la région pyrénéenne. 3 maro — M. Anglade, professeur à la Faculté des Lettres : Les dialectes pyrénéens. 10 mars. — M. Fabre. professeur à la Faculté des Sciences : L'industrie métallurgique dans les Pyrénées. 17 mars. — M. le médecin nrlncipal Lafforgue, professeur à la Faculté de Miédecine : Les stations Uiermales et climatiques des Pyrénées. ' ! I I | Gazette Jufiiciairi AU PARQUET M. le Procureur de la République a fait écrouer, après interrogatoire, le nommé Germain Gaubert, arrêté dimanche soir, pour vol d'un ballet de 50 fr., au préjudice, du sujet arabe Turni Bouchain. .parts si Pràp&ratias d'une émotion intense re déroulent dans les plaines du Canada parmi ta paysages tour à tour baUfii'ia par les splendeurs de l'été, ou revêtus par le manteau argenté de l'hiver. L'Intérêt angoissant d" drame est porté à son corntole lorsque la pauvre héroïne qu'un gtodln a Loulllée, veut fuir la méchanceté des hommes et s'en va éperdûment à travers la furieuse tempête 'le neige, au milieu d'un prodigieux clhaos de glaçons, vers les rapides proches Ricci ne saurait déi>clndro irai spectacle plus merveilleux et plus poignant. Et quels efforts ont été nécessités pour obtenir une teUe réalisation. Sur la White River, les glaces ne fondant pas asseî vite il taUut provoquer artificiellement la «iebacle néclssalre à l'action, en les faisant sauter à la dynamite sur un parcours de plusieurs kilomètres. Les risques courus par les artistes et par les opérateurs furent si grands que M. Griffith a déclaré que pour une fortune 11 ne recommencerait pas un tel film. Nous savions déjà que le cinéma a ses vedettes et ses étoiles idolâtrées du puibllc ; nous savons maintenant qu'il a ses héros risquant leur vie pour leur art. ïïMân DE LA HAUTE-CARONNE Dimanche, à 14 heures, dans la grande «aile de la Société d'Agriculture, 20, rue Saint FINALES DU CHAMPIONNAT MILITAIRE Antoine du T,à Toulouse, la Société d'Horti OU 17' C. A. culture de la Haute-Garonne a tenu sa séance Les Anales du ir C. A. auront liêu, pour l'associaIU tion, le 10 Janvier et, pour le rugtoy, le 11 Janvier. SO M Dop professeur à la Faculté des Scien l*t> acTOiX parties se disputeront à 14 heures au ces ' président de la Société, était entouré au Parc des Sports. En association, le 2* aérostier sera opposé au 9" bureau de MM. Amilhau, adjoint au maire de Toulouse, Duchein, sénateur de la Haute- régiment d'inlanterle et en rugî»r le 2* aérostler rencontrera le 14' d'infanterie. Garonne, A. Couzinet, président de la C. N La musique de la 34" division prêtera son conA 4 • prunet, professeur à la Faculté des cours aux deux rencontres. sciences directeur de l'Institut agricole ; Les militaires de tous grades en tenue auront Lev°-ue professeur départemental d agricultu- l'entrée gratuite. Prix d 'entrée pour les deux matches : tribunes 3 Ir.; populaires, 1 fr. re • Gazais, ingénieur.agent commercial du p à ; Pennick, ingénieur, agent commercial Au Portt-de-l'Hers. — Dimanche 7 courant, sur dû Midi ; Maury, vice-président de la So- 1© terrain du Pont-de-l'Hers, l'Avant-Garde Bomieciété d'Horticulture ; Barat, ancien secrétaire foy (1) a .encontré, dans un matcili association, général de la Société, Nicolas, secrétaire en l'Intime S. T. (2") et en a triomphé par deux buts à zéro après une partie très courageuse et très exercice ; le docteur Gautier ,etc, etc. M Dop ouvrit la séance par un excellent intéressainite fournie par les deux équipes. discours où il a exposé la situation florissante — c'est le cas de le dire — de la Société d'Horticulture. M. Nicolas, professeur à la Faculté des Sciences, communiqua ensuite son rapport sur les divers concours organisés en 1922. La distribution des récompenses a terminé ensuite cette belle séance. LES CLAVECINISTES FRANÇAIS ET CLAUDE DEBUSSY Rappelons à nos lecteurs que c est ce soir à 8 heures 45 qu'aura lieu salle Rouicet, 5 rue Saint-Pantaléon. la causerie audition donnée par réminent virtuose Robert Lortat sur « Les Clavecinistes Français et Claude Debussy ». On programme de choix composé d'oeuvres de Rameau, Daquin, Couportn .Albenii et Debussy, illustrera la parole de M. Rohert I.ortat. Cette ma nilestation littéraire et musicale ne manquera pas d'attirer salle Rouget un public uonsbreux et choisi On peut encore reteulr ses places à 1 avarice, la location est ouverte jusqu'à six heures ; et la réduction d'usage sera consentie aux professeurs, élèvea du Conservatoire étudiants, étudiantes ; élèves des lycées et collèges, sur présentation d'une carte d'Identité. S^ctadçj-Ceitccrg frloaSetot ÉLECTRICITÉ Vers la Ruhr DÉCLARATION DE M. POINCARÉ Paris, 9 janvier. En sortant du Conseil de cabinet, M. Poincaré a déclaré aux Journalistes présents qu'il ne mobiliserait ni un cheminot, ni un soldat. QUELQUES DÉPARTS Paris, 9 janvier. MalgTé le démenti relatif à la mobilisation des cheminots, la Liberté donne l'information suivante : c Notre correspondant de Versailles nous télégraphie qu'un contingent faisant partie de la 9° section teohniqjue de campagne a été rappelé, ce matin, en vue de l'occupation de la Ruhr. Paris, 9 janvier. Un deuxième contingent d'ingénieurs est pairti, hier, pour Esseu. LES SUJETS FRANÇAIS EN ANGLETERRE Londres, 9 janvier. Le travailliste Smillie a déclaré que les citoyen* français en résidence à Glasgow ont été invités à se faire inscrire au plus tôt, ea conformité des règlements sur les étrangers. Oette inscription, dit-il, serait en rapport avec la mobilisation de l'armée française. Te « însul de France a déclaré que ce fait ne pouvait avoir aucune relation avec la mobilisation. THEATRË DES VARIÉTÉS. — Ce soir à 8 h. 30, à la demande générale, une dernière représentation de la joyeuse et populaire PRÉTENDUES REPRÉSENTATIONS opérette Les Saltimbanques. La divette MarDES ETATS-UNIS A LA FRANCE (?) guerite Girard, de l'Opéra-Comique, fera ses Londres, 9 janvier. adieux au public dans le rôle de Marion et Certains journaux auraient reçu de jeudi dans celui de Missia. C'est demain mercredi qu'aura lieu la créa- Washington une dépêche d'après laquelle le tion de Gismonda, drame lyrique montée gouvernement des Etats-Unis aurait fait a la avec un soin tout particulier dans des décors France des représentations officieuses, nonouveaux. L'interprétation a été confiée au té- tamment en ce qui concerne l'avance des nor Fontaine, créateur du rôle à Paris et à français vers la Ruhr. Des informations précises, prises par Mme Dorska, de l'Opéra-Comique -, MM. Audiger, Vilnius, Lorsay et Mmes Hormières, Rous- l'Agence Havas dans les mTîieux autorises, n'â été seau, etc. C'est un grand gala en perspective démontrent qu'aucune démarche qui tara rehaussé par la présence du compo- faite. Palmarès de 1922 Dans les mêmes milieux, on considère THEATRE DES VARIÉTÉS siteur H. Février qui dirige les dernières répétitions. Location ouverte. cette même démarche comme £fès improPrix Fondation Dominique Clos Monsieur Césarin, écrivain public, pièce en bable. Au premier jour, création de M. Dwmollef, Maison Catros-Gérand, Bordeaux, pour le trois actes en vers, par M. Miguel ZamacOïs avec Mme A. Le Dantec. plus belle collection de chrysanthèmes en THEATRE DES NOUVEAUTES. — En soirée à pots (3° grand prix d'honneur) Décidément, Edmond Rostand n'est pas mort h. 45, débuts sensationnels de Dicky et les deux tout entier, M. Miguel Zamacoïs s'est mis en 8poneys du cirque National Suisse, le plus grand Médailles et Primes tête de le continuer et de reprendre un à un numéro de dressage du monde ; débuts également offertes par le Gouvernement de la République | ses thèmes favoris. Monsieur Césarin, ècri des 4 Wera, du trio Aéros, le ohantetur Ventura, la Berlin, 9 janvier. dliseuse José Kerlys, la tortue mystérieuse Jack vain public est un succédané des Romanes Interviéwé par un journaliste américain, le MEDAILLES ques, comme les Bouffons sont une reprise Frog. Programme de premier ordre qui sera donné ciiancelier Cuno a déclaré en substance : au prix ordinaire des places qu'il est prudent de Médaille de vermeil. — M. Benoît, pour son I de Cyrano. Qu'on en juge : retenir. exposition maraichère ; M. Suc, pour son ex« La solution de la question des RéparaMonsieur Césarin, écrivain public, fait tout A PO LLO -THEATRE. — En matinée et en soirée : tions est ajournée à nouveau parce que les position d'arbres fruitiers. ce qui concerne son état, assisté par deux Médaille d'argent. — Grand modèle : M. pauvres scribes et par Mareellin, un tout jeu- Jean d'Agrève, un grand filai français, d'après I présidents de conseil alliés n'ont pas voulu Bressolles et M. Barrau, pour leurs expositions ne rimeur, léger et gentiment content die soi, l'œuvre de M. Melctiior de Vogué, Interprété par M. examiner notre position et n'ont pas pu tomMathot et Mme Kovanlio. En exclusivité, à l'ApoIlo, ber d'accord sur les propositions de leur d'arbres fruitiers. Petit modèle : M. Lamberspécialeinnet chargé de composer les pièces dernier film de Chariot : Une journée de Plaisir. tin, pour son exposition maraichère ; M. de vers demandées par des clients. Geiui-la, le gouvernement respectif. Location ouverte. Réductions admises. Thors, pour le bon entretien de ses cultures. c'est Pereinet. « La France réclame son dû par des AMERIOAN-COSMOORAPH.— En soirée à 8 h. 45, Médaille de bronze. — MM. Claria, Daujan, Quant aux clients, en voici. D'abord un mi- le grand succès de La Femme et ta brute, très belle moyens de violence. Nous avons prouvé noMestre, Pujos, Villenayssague, pour leur ex- litaire qui veut écrire à ses parents. Puis une tre bonne volonté d'effectuer les prestations. scène mélodramatique, jouée avec talent par la position maraichère. « Le peuple Allemand, s'il le faut, s'engacharmante jeune fille, Isabelle (une autre Syl- sincère et rympathique artiste qu'est Léda Gys, dont le jeu est de plus en plus étudié. La mise en gera dans la voie de la souffrance. vette), qui vient confier au vieil écrivain puP RIMES I scène est très soig c Des menaces ou des mesures de pression blic qu'aimant un jeune poète sans être con- ^u^t^ff^^A^.T^STà Exposition maraîchère mensuelle. — M. Be nue de. lui, ,et ne voulant pas d'une aventure | janvier le grand succès de La Brèche d'enfer, ne nous feront pas agir. « Nous ne pouvons répondre à la violence par la violence ; ce que nous pouvons toutefois faire, c'est de montrer au monde entier 9.50. être justement Mareellin. Malheureusement, G AU M ONT-PAL AGE. — En soirée à 8 h. 45, le manque de droit absolu par lequel se laisExposition florale mensuelle. — M. Thoro, celui-ci est follement épris d'une coquette, L'Epreuve du Feu ; L'Ile sans nom ; Le f tu du se guider la France, 68 points en 5 exposiUons : 49 fr.; M. Pujos, Rosereine, une évaporée romanesque qui a Flibustier. « La violence restera toujours la violence 19 points en 1 exposition : 34 fr. 50 ; M. Nérat, des prétentions de grande comédienne. CINEMA PATHE. — En soirée à 8 h. 45, 3i points en 2 expositions : 19 fr. 50; M. AysseAttendri, Monsieur Césarin, nouveau Stra- Jean d'Agréve, de Melchior de Vogue, conte poëtilié, 26 points en 2 expositions : 17 fr. ; M. forel, consent à servir les desseins de la jeu- QUÉ en quatre chants et cinq parties. Une merveille Benoît, 18 points en 2 expositions : 13 fr.; ne fille et il s'y emploie avec toutes les resInterprétée par Mlle Natiialie Kovanko et Léon MaM. Villenayssague, 16 points en 1 exposition : sources d'une expérience de vieux psycho- thot. 10 fr. logue. Le hasard va le servir. Le comte de CINÉMA LE ROYAL. — Aujourd'hui mardi, A LA CHAMBRE Expositions maraîchère et florale de la Plandor, pour procurer à Rosereine un rôle deux grandes séances. Matinée à trois heures, soiloire concours agricole de mai. — M. Pujos, digne d'elle commande une pièec de théâtre rée à neuf heures : Hwnoresque, urne des plue belParis, 9 janvier. 80 fr.; M. Claria, 75 fr.; M. Pons, 75 fr.; M. Vil- qu'il signera Césarin fera la pièce et à l'oc- les œufvres artlsti<iuies de la saison ; Au clair de la Séance, auJom-dTiul, à 14 heures. lune, superbe coméd*e et Fatly BOxeur, comique lenayssague, 70 fr.; M. Benoît, 60 fr.; M. Né- casion des répétitions pourra contrecarrer les Le doyen d'âge, M. Andrieux, a l'intention Veadasedi : A Travers l'orage, succès I d'improviser son discours dont il n'a noté rat, 55 fr.; M. Cazampoure 50 fr.: M. Raynaud, projets amoureux de Mareellin installé fantastique sans précédent. 50 fr.: M "«»': 46 *r.; M. Oulié, 45 fr.; M. I comme secrétaire chez la belle que sa pas" que les grandes lignes. ïûoro, 40 fr.; M. Lambertm, 35 fr. CINÉMA O LYMPIA. _ Aujourd'hui mardi. sron naïve amuse. Il emmènera Isabelle, préPéret sera certainement réélu ainsi que Mireille, l'immortel chef d'ceuvTe de Frédéric Mis- ! lesM.vice-présidQpts sentée comme sa nièce, laquelle avec sa fem- tral. ; M. Chassaigne-Goyon ne Pendant le film Mlle Maud de Loti, chanteuse ! Récompenses honorifiques me confectionnera les costumes. Et puis, afin légiene et M. Eozelli, tiinor léger, chanteront les j se représenterait pas ; les groupes de gauche (Diplômes délivrés par la Société d'Horti- de battre en échec le petit rimeur timide, il meilleurs fragments de cet oipêra draaiaitlgiue. Eu auront donc à désigner leur candidat ; on culture pour les expositions mensuelles). fera venir de province, pour être dans la plus au programme : Les Mystères de Paris et parle des candidatures Louis Marin, LefebDiplôme de médaille de vermeiL — M. Tho- pièce, le partenaire de la coquette, un su- l'amusant comique Jymmy ou Le Système D. Ven- vre du Prey, Aichixnbaud. ro, pour ses expositions florales. perbe bellâtre, tombeur de cœurs, ridicule- dredi : Les quatre cavaliers de l'Apocalyp$e. Les questeurs seront réélus. Diplômes de médaille d'argent grand mo ment infatué de ses mérites. Il réussira dans La aiarnbre, après l'élection du bureau s'ases dèle. — M. Benoit, pour ses expositions macalculs et après une foule de complicajournera à jeudi pour l'installation des élus raîchères ; M. Nérat et M. Pujos, pour leurs tions commues ou touchantes, le jeune MarAujourd'hui MARDI et les déclarations de M< Poincaré sur la expositions florales. cellin comprendra que le bonheur est auprès politique extérieure. Diplôme de médaille d'argent. —- M. Ays- de la mignonne Isabelle, sa délicieuse coritelie, pour ses expositions florales. respondante inconnue. Lui aussi est guéri du Diplômes de médaille de bronze. — M. Be- romanesque et sera « le bon petit fiancé des noît, pour ses expositions florales ; M. Du- familles ». bourg, peur ses expositions maraîchères ; Evidemment, tout cela est honnête, spiriLA CONDAMNATION DE BOUVET M. Viitenayssagues, pour ses expositions ma- tuel et charmant ; mais par défloition, ne raîchère et florale. faudrait-il pas donner à la comédie fantaiParis, 9 janvier. — Le palmarès de l'exposition de novem- I siste d'autrês thèmes que ces berquinades î La Cour d'Assises de la Seine a condamné bre, que nous avons publié en son temps, a Elle est éblouissante dans Gautier, dans BanGustave Bouvet à 5 ans de travaux forcés et teraiaé la Us te des récompenses^ ville, dans les beaux passages de force et de 10 ans d'interdiction de séjour. panache d'Edmond Rostand ; mais ici, elle est gênée tout le temps par le caractère esTROIS JOURS SEULEMENT sentiellement bourgeois, plat terre à terre d'une intrigue que de jolis costumes et quelques agréables traits comiques ne «sauraient Paris, 9 janvier. ENTRE ARABES réussir u. rendre vraiment funambulesque. M. Brignon, chef du greffe criminel à la On dirait de l'Emile Augier rimé par BergeM. Bardy, commissaire de police du 5' arCour d'Appel, a déposé l'acte d'accusation du Aujourd'hui MARDI Ûissement, a mis à la disposition du Par- r&t. procès Judet-Brossard, qui doit venir devant Peut-être, si nous n'avons pas applaudi daquet le sujet algérien Azzous ben Ali, arrêté les assises le 31 janvier. •à la suite de l'agression survenue samedi soir vantage, est-ce la faute des acteurs, pour la plupart médiocres, qui nous ont apporté cette sur le pont de l'Ecole Vétérinaire. Mais Azzous n'a pas tardé à déclarer que aimable pièce ; à part M. Ch. Mathieu d'un Soirée à 9 heures s'il avait tiré un coup de revolver sur Ba- amusant comique dans le comte de Plandor chtr bey Mohamed, c'est uniquement parce et Mme F. Roussey, gracieuse dans Isabelle que ce dernier avait tenté de lui voler le Ils jouent tous avec des éclats et des ronDublin, 9 janvier. TT . rons de mélodrame une œuvre qui ne deportefeuille. Hier matin, ont été exécutés 500 soldats d^, manderait que des finesses et des nuances • Bachir fait d'ailleurs l'objet d'une infor1 armée nationale faits prisonniers alors qu'ils de Frédéric MISTRAL mation ouverte par le 4" arrondissement pt-ur JM. Ch. Monbars bafouille et nasille Mme' combattaient dans les rangs des « belles. vc4 d'une montre en argent et d'un bi'iat de 1 M B ^rf i^ft m ^ ?ln(îre? intonations avec chant 50 fr. commis au préjudice de Mlle Augi.sta M. Robert Lepers dramatise outre mesure Mlle Maud de Loti M. Rozelii Souyri, ménagère, rue Montcabrier, 2. Certainement nos anciennes troupes de Il sera présenté, lui aussi, à M. le Procu- médie de province auraient beaucoup mieux chanteuse légère ténor léger défendu cette gentille comédie, reur de la République. UN NOUVEL AVION FRANÇAIS A. P. ; Londres, 9 janvier. LES MYSTERES DE PARIS C'ÉTAIT UN CANARD Le, Daily Mail annonce que l'on va procéder UNE GRANDE PASTORALE Une chiffonnière signalait, le 4 janvier derprochahiement en France aux essais de nounier, la découverte, au dépôt d'ordures ménaveaux aéroplanes entièrement métalliques. Dimanche prochain 14 janvier, dans sa b> gères, terrain du Calvaire, d 'url paquet ren- quettçASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE Ces appareils sont équipés avec deux sysdes fêtes, f'Orphelinat de la fermant le tronc d'un fœtus. La vérification Grande salle Allée va reprendre un-* tradition deLes Actionnaires de la Société du OAZ tèmes spéciaux : un « turbo-compresseur » faite à l'Ecole de médecine par M. le pro- puis longtemps permettant à l'avion de se maintenir dans les interroruipue. D'ALCOOL et des DISTILLERIES DU SAHEL fesseur Sorel a permis d'établir qu'on n'était couches raréfiées de l'air à de grandes hauLe public toulousain sera convié à assister (Aiger) sonr convôuûéï"e^ pas en présence d'un fœtus, mais du corps a une'grande>'âstorâ"lë de *NoèT"mTs e"enTcè'ne rakT ordinaire, Tu 2egTsc^al A To^ouJ^: ^ et mi «. .Propulseur propulseur à palettes - dont a un canard. avec un soin parîicnlier par M. Ch. Gui au- lées Jean-Jaurès, 25, pour le jeudi 25 janvier 1 angle peut être modifié pour permettre à E FEU 1923, à U h. 30. l'avion d'agir avec efficacité à de hautes alti*Que' on a dû naguère ta parfaite exécution la Passion à Saint-Sernin. HieT matin, vers 10 heures, un feu de cfce* Ordre du jour : 1» Rapport du Conseil d'ad. tudes. minée dû à un vice de construction, s'est Depuis les temps lointains où M. le ohonoine mmistration sur les opérations de l'exercice Le Daily Mail ajoute que les erigins pourdéclaré rue de l'Homme-Armée, 17, oans l'ap- Tournamilie faisait représenter la pastorale 1« juillet 1921 au 30 juin 1922" r 2^" lêclûr'e"' "du rajf, n .a",«* n<lra «ne vitesse dépassant cent ae Nl)el au Cercle Catholique Sainf-Cyprien, partement occupé par les époux Simon. Rapport du commissaire des comptes et du î^f à Vheml & ? vec UIW3 tuteur de six milIl a été rapidement éteint par les pompiers. P6^.nous sommes pas trouvés à pareille Bilan ; 3o approbation desdiLs Compte? s'il fête, à Toulouse. C'est a peine si nous pou- y a heu : 4» nomination d'un ou plusieurs provision d'oxygène pour les pilotes, des OU EST LA MONTRE ? vons mentionner une interprétation de la fa- commissaires des Comptes ; 5» propositions avions pourront évoluer à huit milles au-dessus du sol. diverses. Dans la soirée d'hier, vers 11 h. 30, la nom- meuse pastorale de Bouchor au Jardin-Boya! Ont lç droit de prendre part à la susdite mée Noémie Villes, demeurant rue Denfert- avec le concours de la défunte Ccecilia il y a Assemblée, les propriétaires de 10 actions au «ochereau, a signalé à la Permanence la dis- un quart de siècle. Cette fois. les organisateurs ont chois: une moins. Les propriétaires d'actions au porparition d'une montre en or, qu'elle avait placé dans une bonbonnière, il y a environ pastorale tirée du Théâtre de l'Evangile de M. , teur doivent déposer leurs actions dans une «eux ans. Emile Rochard, et intitulée : le Berceau de I banque ayant son siège en France ou en AlgôLue enquête est ouverte. Jésus. Elle est en vers, comprend deux actes et rle ' P u au SlèS e Social, jusqu'à l'heure de l'AsPublications de mariages du 6 janvier sis tableaux, et déroule les épisodes de la Na • semD1 ee, nager Gouzy, termier, rue Puyaaauiin, 46, et Maiivite et de l'Adoration des Mages. Le Conseil d'administration. ria Lcard, â SaiM-Afiartin-diu-Toucu. Emile Rochard, qui fut longtemps directeur Paul Oouzy, emp. de aaïKiue, r. Salnt-Ereoniert, de I Ambigu, à Paris, se convertit pleinement PERDUE petite chienne, environ 3 mois, ÎB, et Ajitoinette Pouzet, rue Ingres, 8. Alexis Py, soldat au «r régiment d'art, à Troyes, à la lin de sa vie, devint un catholique prati- rousse, poil frisé, rép andant nom Mirka. Raet Thérèse Valès, boni, de la tiare, 1. quant et militant 11 se voua à l'apostolat par mener 34. rue Languedoc. Récompense. Maurice Holsteln, attaeuè exploit. Ole du MidU, r. •es moyens qui lui étaient familiers, par le Auber. -j, et Yvonne Ganlvet, rue Ooiwpans, 1S. théâtre. Pierre Sans, ermi). (ruart. »<;ocu6, et Maria Blanc, Après avoir traduit en vers les Evangiles, il oiiemin de Négreneys. FACULTE DES LETTRES s'évertua à les découper en *cène^ comme Goarles Kouaaud, emp. do corn., r. Lat. RaymondOn rapporte un détail significatif très re14, e* Marie-Louise Oostes, l>oul. de la Gare, 50. Cours Publie de Géographie des Pyrénées l'avait déjà fait, en prose, M. Victorin Vidal. marqué aux réceptions du Jour de l'An : cer- rv,Bertrand Lamou relie, tndust. à Oarcassoarje, et De là est sorti le Berceau de Jésus que l'on tains édiles, présentant leurs vœux à une Angè-ie Rançon, place Sauit-Pteirre, Ll. n<latItm de la tera pour la première fois dimanche ! haute personnalité de notre ville, auraient eu T ^?i Société de Géographie de t T,1 loulouse (Présidence de M le nroouireur aèP chain. Naissances de* S et 7 Janvier in, à ,Toulouse. i l'agréable surprise de se voir offrir par le '•aérai Tni-tot! _ Année r . ? <r*.1923. J£À ie Procureur ge | L. 0r ,pnelil nt ^ , a Grande Allée n -a rien maître de céans un Dubonnet qui donne de '•aérai Toortat). Georges Pedh, rue des 36-Ponts S3. f*=?A CP urs - Illustré de projections, sera pro- négligé pour présenter cette œuvre touchante l'appétit pour deux. Man; Ang-lade. rue Parg.untnierra, 13. sameai et poétique dans Les meilleures conditions. Gabrielle ILag-anle, rue des Blanchors, 90. Imrii,l, ' a 17 heures, dans le grand Pierrette Atnian, place Saint-Pierre, 18. I-^c->rs MitiènMïipnt refaits, costumes Impôt amphithéâtre de la Faculté des Lettres, Arvgel Nasazzl, allée Lalayette, 74. tés de Terre-Sainte, acteurs de choix ; de plus, ^"""f, — M. le comte Bégouen, chargé Paul Caujolle, rue Moutaudran, 9}. la toute l'œuvre sera accompagnée d'une partinfi 0 ~ Faculté des Lettres : Les preSolange Marauier, oh. ^e Négrtneys, 15. Toutes réparations sont effectuées par un «niers habitants des Pyrénées. tion musica.e. confiée à i >a yrenestre d'amaPaul Btlaval. rue Saint-Eloi, S7. ouvrier spécialiste, dans atelier spécial, à «0 janvier. teurs toulou-iains, et de touto une série de M. Gadrat, professeur au LyAmjirée Tonnolé. av. Canidlc-Pujol, 31. prix très avantageux. JULIEN. 5, rue CaraU Noëls languedociens exécutés par les Petits man, : UU g 1 Toulouse. Décès des 6 et 7 janvier H Comté Co mté de d^p^x ""* ^ P"*Ô«#B le Foix Chanteurs de !a Grande Allée. Ce sera un vrai Janvier. ~ _ M , Pierre Ferré, m ans, rue Marongo, 6. nLi^^' M.. l'abbé Gaurier, chargé de régal. 8l Favi^rel, v Sers. 87 ans, r. Peyraa, 14. Hilt/?7 -vous d'inc d'aller retenir vos places 10 de « °5?..** ministère Charlea Boyer, 71 aus, -ue Baour-I>orinl,in, 8. tmvau? publié Les -^'"culture^t RHUMATISMES glaciers des Py- (5,£ fr et 3 fr.) chez M. Laffatirie 15, rue bUcnne Budie, K ans, «mu de Touuis, d ilsace-I oirrainr. ou cht?z le Concierge de Mathieu, v* GaugloO, 61 ans, av. de Parts, 61. 8 é Pierre Mouysset, 71 ans. 4 Lalande. t\l Vl^r J*' Menaraud. chargé de cours l'Orphelinat d<» la Grande AlliV. Sans cela, TrTe Pierre Pajïès, 74 ans, route «le Castres. vous risqueriez peut-être, dimanche, de ne 15 ans de succès. Croix-Verte, 11, rue Rémusat Marie l'an vert, 03 ans, route de Lavaur. pus pouvoir rentier — A. P. Floutier, v* Rozûs. 78 ans, r. des Ftlatiers, 47. La Rai,d elle, directeur de la Wgion éco^n^.^.Toseph Grayssagucl, M ans, r. Furgole, 1. n AU CINÉMA LE ROYAL Joseinh Uergés, eo ans. route re Blagnac, 41t. née, 1 « ,?""/ Iue, de l'oulouse et des PvréLydie Bonnet, t> ans, rue des Prêtres. M. EAU n E NOIX CABANES < A travers l'orage » MaririKTttc FUnk, 9S ajis. r. Clair»; l'auiliiac, M. W février. .Marceline Muchard, 81 ans r. du &Iusee, 1. A lrouer> l'orage qui passera sur l'écran du aussen . chef de travaux * te *FaVuîtA~rt J£ Jean Audran. 71 ans, rue Notre-Dame, 15. 68 ' ^ Royal, a partir de v«.n>1mdi pro.-hain représente PERDU samedi : gourmette 01 avec médaille ï'Andarre ^""s « Le* vallées de certainement l'effort artistique et financier le plu* St-Chrlstophe. Uui»p^rtw ; M rue R0.quclau.1e. .lutie Maloi>eyre, 75 ans. t>ar. de FenouUlet. Werre (Uvea, 61 ans, rue des (Offres, s. consideraiole teuAô iuciu.u'4 ce Jour. Le» péripéties A Reconipcaso, liai-ui»», v* Aruuuid. 76 ans. bouJ. de la tau*. Fil$tl<l &8 * Bit IÉM I H. Cm j Eenifês du ' hûmm * « L'Attentat contre M. Milierand HOHORESQDE Faits Divers L'AFFAIRE JUDET » L'Irlande ensanglantée MIREILLE CCK AERONAUTIQUE I ÉTAT CIVIl DE TOULOUSE Cours et Conférences Les réceptions du Jour de l'An à Toulouse ^.t'ïS, il UTOMOBÏLES y f PROPRETÉ _ HYGIÈNE ECONOMIE — COMMODITÉ ECLAIRAGE - FORCE MOTRICE — CHAUFFAGE S'adresser a la SOCIÉTÉ TOULOUSAINE DU BAZACLE 10, Quai Saint-Pierre, TOULOUSE <fuu envole un agent sur demande SK. Téléphone iA :>n &-g VENTE DE FIN de SAISON DES RAYONS SUIVANTS Tissus Comment assurer son argent contre tous les rlsçpies iQienes Voulez-vous mettre vos Bons de la Défense Nationale à l'abri de tous les risques de perte ou de vol ? Il vous suffit de les domicilier chez un comptable du Trésor qui, prévenu d'avance, ne les remboursera à nul autre qu 'a Vous. Vous pouvez encore tracer sur vos Bons deux barres parallèles, ce qui veut dire qu'Us ne pourront être rembourses que par un banquier qui en connaît le porteur et qui devra en refuser le paiement, s il ne le connaît pas. 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COSTES 25, rue de Rémusat Articles bronze. — Choix à domicile. •MB MHS AVIS DE DÉCÈS Le docteur ROUQUETTE ; Monsieur Raymond SERVILLE, ancien bâtonnier de l'Ordre des Avocats ; Monsieur et Madame Raoul de PYDEMARC ; les familles OLIVIER, ROUQUETTE, GAZAGNE, SERViLLE, de BELLEPOtf, de SALENEUVE, BERTRAND, BESSK et de BARD1ES ont la douleur de faire part de la perte qu'ils viennent d'éprouver eu ia DQisonûe de Madame Gaston SERVILLE Née Marie ROUQUETTE leur fille, belle-sœur, nièce, tante et cousine germaine, décédée à Montpellier, a l'âge de 45 ans, le 4 janvier 1923, munie des Sacrements de l'Eglise. Les obsèques ont eu lieu à Nêzignan-rEy> que (.Hérault). Madame Pierre 1CHIER ; Mesdemoiselles Suzanne, Simonne, Antoinette et Marie ICHIER ; Madame Albert de SUBRA d» SAINT-MARTIN ; Monsieur et Madame Paul de SUBRA de SAINT-MARTIN ; Mademoiselle de SUBRA de SAINT-MARTIN ; Messieurs Henry et Gabriel de SUBRA de SAINT-MARTIN et leurs familles, ont l'honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu'ils tiennent d'éprouver en la personne de Madame Veuve Jules MASCLET, Née Marie RAYMOND leur mère, grand'mère, sœur et tante, pieusement décédée à Toulouse, te 8 janvier 1923, à l'âge de 74 ans, munie des sacrements de l'Eglise et vous prient de vouloir bien assister à ses obsèques qui auront lieu à Toulouse, le mercredi 10 janvier 1923, à 10 heures du matin, sur la paroisse Saint-Etienne. On se réunira à la maison mortuaire, Jardin-Royal, n° 9. 11 ne sera pas fait d'autre invitation. Pompes Fonôures Générales, 7, r. Lafayette.T. 10-38 Monsieur Joseph DALET, receveur des droits de place ; Monsieur et Madame Marius DALET, dépositaire de journaux ; Monsieur Dominique MAZEL, employé à la Mairie de Toulouse et Madame Marthe MAZEL, née DALET ; Madame Veuve Anna MASS1P, née CAUSSE, la famille VIGUIE ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de Madame Veuve DALET, Née Marie PAGES, leur mère, belle-mère, parente et alliée, pieusement décédée le 8 janvier 1923, à l'âge de, 72 ans et les prient de vouloir bien assister, à ses obsèques qui auront lieu demain mercredi, 10 janvier 1923, à 2 heures de l'aprèsmidi, sur la paroisse du Taur. On se réunira à la maison mortuaire, rue du Taur, XL U ne sera pas fait d'autre invitation, pomp. Pua. Munlclp,, 31, r. Pargaminièrea, X ixftt Monsieur Léopold BÉLAVAL', receveur des contributions indirectes à Gimont-Cahuzac, et Madame née Suzanne JACOB et leurs enfants ; Madame Lucien DUTHOUR, née Mathilde BÉLAVAL et Monsieur Lucien DUTHOŒR, employé à la Compagnie des chemins de fer du Midi et leur fil le Franchie ; les familles PIQUEMAL (de Foix) ; CHAUSSON, GRANIER. MONTJUIF. BERGES, MARCE1LLE, DAUTY et PICARD ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances de la perte cruelle qu'Us viennent d'éprouver en la personne de Madame veuve Sylvin BÉLAVAL Née Jaccjucite FERRUS leur mère, belle-mère, grand'mère, tante, cousine, parente et aillée, décédée le lundi 8 janvier 1923, à l'âge de 63 ans, munie des sacremexiits de l'église, et les prient de vouloir bien assister à ses obsèques qui auront lieu demain mercredi 10 janvier 1923, à dix heures du matin, sur la paroisse Saint-Svlve. On se réunira à la maison mortuaire rue ClauaeL 3. Il ne sera pas fait d'autre invitation. Pomp. Fan. Munlclp., 34, r. Pargamlnlères, T. 11/40 Les familles VIVES, SAINTIS, DARIO, TOURNAN, CAB1ROL, CASSE, CONTE, CAZEAU et MAGNIN, ont la douleur de fa.ire part a leurs amis et connaissances d« la perte cruelle qu'elles viennent d'éprouver en la personne de Madame veuve Jean VIVÈS Née Jenny DARIO leur mère, belle-mère, grand'mère, sœur, belle-sœur, tante, parente, alliée et amie, pieusement décédée le lundi 8 janvier 1923, à rage de 68 ans, et les prient de vouloir bien assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd'hui mardi 9 janvier 1923, à trois heures et demie de l'après-midi, sur la paroisse Saint-Jérôme. On se réunira A la maison mortuaire rue du Poids-de-l'Huile, 1. D ne sera pas fait d'autre invitation. Pomp. Fua. Mialclp.. 3*. r. Pargamlniêrea. T. tl/« 3 NETTOSANG «if Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés A partir de Demain LE DYSPEPTIQUE VOIT TOUT EN NOIR parce que son estomac ne fonctionne pas et lorsque l'estomac est détraqué, le reste du corps humain n'est pas loin de se détraquer aussi. Si ceux qui souffrent de maux, d'estomac, brûlures* renvois, aigreurs, vomissements, flatulence, etc„ et négligent ces symptômes connaissaient d'à* vance le résultat de cette insouciance, ils s'etn» presseraient d'y remédier. Un estomac quî fonctionne bien, qui assimile toute la nourri* ture, est la vraie source d'une santé parfaite. Surveillez toujours de très près votre estomac et, au moindre excès de bile, d'acidité, prenea une demi-cuillerée à café de Magnésie Bismurée qui, en cinq minutes, neutralise la bile et l'acidité, et rétablira un fonctionnement normaL Contre la dyspepsie, l'indigestion et tous les maux d'estomac en général, la Magnésie Bismurée, qui se trouve chez tous les pharmaciens, est sans rivale : des milliers dd personnes qui en ont fait l'essai en font foi» LA MAGNESIE BISMUREEJ (Marque Déposée) l - t£IIO LA fJ£ aux estomacs délabrés „ SA FAMfïÇ LACTÉS , x.&3.n stress» le plus riche en crème c'est 1» pins cho» j ! assis la meSUssv ' : Martres et toutes autres sauva, gines sont achetées au maximum par la Maison L. LÉON, fourreur, 21, rue. Latayette, ÏOULOUS& Têlépb. 14.89. FOUINES Foires et Marchés MARCHÉ M, PARIS Paris, 8 janvier. Blés — Courant, Si 75; février. 65 60; 4 premiats. Si i0; mars-avril. 80 25; 4 de mars, 86 25. Seigles. — Courant, 66 à 66 50; teviier, 66 acheteurs; mars-avril. 6î 25 acheteurs; i de mars, 67 'iâ à 68. Farines. — Courant, 107; lévrier, 106 50 vendeurs; 4 premiers, 108 50 à 106 75; mois-avril, U»; 4 deu mars, 107 50 à iw 75. Avoines iioiïes. — Gourant, 66 75 à 67; février, 66 75;. 4 premiers, 66 75 à 67; mars-avrU, 66 7& acheteurs; 4 de mars, 67 25 à 67 50. Diverses. — Courant. 66 2â; téivrier, 66 25; 4 premiers, 66 à 66 75, mars-avril, 66 25 vendeurs; 4 de mars, 65 75. Huile de Un. — Courant, 9b6 à 270; février, 960;| 4 premiers, 255 eclieteiurs; mars-avrU. 245 aeheteuirs4 de mars, 242 acheteurs; i de mai, 232 50. Huile de colza. — Courant, 280 acheteurs; février, 275 acheteurs; 4 premiers, 575 acheteurs, mars-avril, 2M nominal; 4da maies, 255 nomiaal; 4 de nijii, 2;> ouiuinai. MARCHE CES SUCRES Paris. 8 Jamvter. Orrverture. ~ Conrant, t95 fait; février, 186 fait} mars-avril, 1*4 à mu 4 de maïs, 136 fait. Tendance calme. Clôture. — MaircSié à terme. — Courant, 196 fait;; février, les à W0 50; mars-avril, 1S6 à 196 50; 4 do. mars, 197 fait. Tendance tros fern«e. Cote cltioielle -. courtiers aasmnentés, 105 à 180 Sû^ MARCHÉ OU HAVRE Le Havre, s janivier. Cotons. — Teiidance calme, ventes, 2.aoo buaies : janvier. 46S. Ifvrie», 4S7; mars. 4fSS; avril , 461*. mai, 973; Juin, 430; Juillet. *70; août, 466; septeu»bie. 457; ocixiiire, 443; noveioiu-.ï, 437, décembre, 435, 'aféi. — Tendance soateinue. Veiities, 5.J0O sacs ijanvier. 217 75, février, 214. mars, 909 35; avril, 205 25, mai. 201 26; juin, 109 25; juillet, 194; août, ÏB1 75; sepleisibre, 186 75; octuttre, 163 75; novetnbie, IS» 76; rfccenJJre, 176 75. Laines. — Tendance calme : janvier, 870; février, SfiO; mars. 85*; avril, 8*0; mai, 835; juin, 835; le nette, «roté. C ftCABCaS PI LA VILLETTE Du 8 janvier. B.Teuf« — Amenés, 3831; triveniiss, 850; ire «ualtic. viande nette. 5 fr. ; j-oids vif. 3 fr.; 2e <fualite, vianrie nette. 4 fr.: poids vif. 3 fr.; 3e Qualité. Mande nette, 3 30; poiils vif, 1 65. Prix extrêmes a viande nette, de 1 70 à 5 60; poids vif. de a 85 a 3 36. Vacties. — Amenées, S.216; invendues, 360; ire qualité, vlaûde rjoUe, 4 70; poids vif. 2 82; 2e «piaillé, viande nette. 3 80; poido vif, l 90; 3e qualité», viande nette, 3 fr. ; poids vif, i JD. Prix extrêmes viande nette, de l Tu à 5 60. poids vif, de -> 85 à 3 36. Taureaux. — Amenés, 425; invendus, 50; ire qualité, viande totte, 4 25; poids vif, 2 52; 2e «juatlte, viande nette, 3 80; piids vif, 1 90; 3e qualité, viande nette, 3 50; peids vif, ! 75. Prix extrêmes : viarxie uetti, de 1 70 à 4 50; poiids vif, 2 92. Veaux. — AmenéJ, 2.112; ivendius, 46; ire quotité, viande nette. 9 60; poids vif, 5 76; 2e quatité, vianda nette 8 fr. ; poids vit, 4 fr.; 3e qualité, viande nette, tt fr., poids vif, 3. Moutons. — Amenés, 15.437; invendus, 1.040; ira Qualité, viande nette. 10 40; poid vif, 5 20; 2e Quaélité. viamlc nette. 8 fr.; poids vit, 4 fr. ; 3e qualité^ viande nette. 6 80; poids vU. 3 40. Prix extrêmes viande nette, cte 5 fr. à. 11 50 ; poids vif, de 2 50 a 6 32. Porcs. — Amenés, 4.463; lire qualité, viande nette, 8 14; potda vif, 5 70. 2e qualité, viande nette. 8 fr.: poids vif, 5 60 ; 3e qualité, xlande nette, 7 58; poiyfe vif, 5 33. Prix extrêmes : viande nette, de 6 26 à 8 28 ; poids vil, de 4 40 à 5 80. Vente calme, cours en baisse légère sur le gros bétail et le-s montons, tousse »w les veaux, inchangés *ur les rorcs. MARCHÉ DES VINS TSTlnies. 8 janvier. Trois-six bon goût, 86*, de 419 à 420 ir.; eau-de-vie do marc, 52", <ie 235 à 240 fr.; vins rouges, Aranions et Montagnes, de 8* a 10', de 42 à 52 fr., de 10* à ll\ de 5-2 à 60 fr.; CostlèTes, il' à 12*. de 60 à 75 fr., suivant couleur, qualité, degré, situa-tion de cave, le tout nia, pris à la propriété. Olonzac, 7 janvier. Vins rouges, dé 9* A 19*. de 48 a 73 fr. Ces prii s'entendent a l'hectolitre ou pris chez le récoltant, loua frais «n sus, et selon degré, Qualité et conditions. MARCHE ~>Ë TOULOUSE COURONNES MORTUAIRES VllLMES DE BRONZE Pompes Funèbres Générales —:— 2, Rue LAFAVETTIS. I —y- Dm 8 Janvier. Farine mlnot ï ni francs les 100 kilos nets. Blé du Pays : 00 à «W.SO -, maïs : 50 franc* 1 orge : 36 à SS franc» ; haricots 7J à 75 francs (1 le tout l'hectolitre. MARCHE DES RESINEUX Bordée**Essence, «65 à 070 Bordeaux ; brals clairs, 74 a 76 ir., Bordeaux. Marche ralme. . ^«__ VOIR LA SUIT.E EN 4> PAGE MARDI 9 JANVIER 1923 GERS Auch. Mercuriale du 6 janvier Blé, de 78 à80 fr. Avoine, de 68 ù 64. Maïs cols de unU àï~iiê , - de 68 à 70. Hari112 lr - les vV„ „ 100 kilos, vin rouge et blanc, de 90 à 130 fr les 9?s lit de 5 fr. à 5 fr. 25 le degré ; vins rouges 3" choix et distillerie, de 4 fr. 75 à 5 fr le degré ; vins blancs de raisins rouges 9 i 11 degrés, de 5 fr. 25 à 5 fr. 75 le degré vin blanc de raisins blancs, 9 à 12 degrés, de 6 fr. 50 à 7 fr. 2o le degré. ( r M fa de r° PLi5 porc - de 500 à 550 fr .les 100 k. à 6 £r - la douzaine, P m, n',c , -% poulets, de 16 à 20 fr. la paire .Oies grasses, de 9 à 10 fr. le kilo. TARN-ET-CARONNE . , , M'ontauban. Marché du 6 janvier. — Voici les cours qui y ont été pratiqués • „, «ourse : blé supérieur, 86.25 ; blé moyen, .40 ; farine, 110 fr. les 100 kilos; maïs. 54 Ir.; avoine, 36 fr. l'hectolitre; pommes de terre, * fr.; foin, 28 fr.: paille, 12 fr. les 100 kilos. Marché au bétail. — Il a été amené et vendu place Lalaque : 6 veaux de boucherie, de 3 à 4 fr. le kilo : 25 porcs gras, de 250 à 260 fr. les 50 kilos ; 8 bœufs de boucherie, à 110 fr. les 50 kilos ; »5 veaux de lait, de 100 à MO fr. tête : 20 paires bœufs travail, de 3 000 à 3.500 fr. paire ; 10 paires taunllons, de 1.500 à 2.000 fr. paire • 15 vaches laitières, de 1.150 à 2.300 fr. pièce ; 45 porcs d'élevage, de 310 à 380 fr. l'un ; 70 porcs de lait, de 200 à 240 fr. tête. Viande de boucherie. — Prix moyen au kilo (achat sur pied) : bœuf, 2.20 ; vache, néant • yeaux, 3.50 ; porcs gras, 5.10. MALADIES DE u FEMME >.„ Hi 85 LANDES Habas. Marché du 5 ianvier. — Cours pratiqués : Poules et poulardes, de 14 à 22 fr.; poulets, de 10 à 15 fr.; pigeons, de 6 à 7 fr.; chapons, de 35 à 45 fr.; dindes, de 50 à 60 fr., le tout la paire. Oies grasses, de 8 fr. 50 à 9 fr. le kilo. CaTuaifds gras, 9 à 9 fr. 50. Foies, de 18 à 30 fr. le kilo. Lapins, de 6 à 8 fr. l 'un. Œufs, 5 fr. la douzaine. Porcelets, de 120 à 190 fr. l'un. Roufs de travail, de 2.400 à 2.600 fr. Bouvillons, de 1.000 à 1.500 fr. la paire. Céréales. — Maïs, de 52 à 54 fr. l'hecto ; blé, de 62 â 63 fr. Villeneuve-de-Marsan. Marché du 3 janvier. — Cours pratiqués : Volailles. — Poulets, de 18 à 25 fr.; poulardes, de 16 à 22 fr.; poules, de 25 â 30 fr.; dindons, de 50 à 90 fr.; pigeons, 3e 7 à 8 fr., le tout la paire. Lapins, de 7 à 8 fr. pièce. Gibier. — Béoasses, de 8 à 9 fr.; palombes, 6 fr.; lièvres, 24 fr., le tout la pièce. Œufs, 5 francs la douzaine. Oies grasses, de 9 à 10 fr. le kilo ; foies gras, de 9 à 10 fr. le kilo. Veaux de boucherie, de 4 à 5 fr. le kilo ; porcs gras, 240 à 255 fr. les 50 kilos. Halle aux grains. — Froment, 64 fr.; seigle, 45 fr.; avoine, 40 fr.; maïs, 60 'fr., le tout l'hectolitre. Légumes et fruits. — Choux pommés, 1 fr. pièce ; salades, 0 fr. 30 le pied ; ail, 2 fr. là corde ; pommes, 1 fr. le kilo ; noix, 1 fr. 50 le litre. REVUE VLNICOLE Roussillon, — De Perpignan : Temps toujours très beau et sec permettant d'effectuer sans retard les travaux de saison qui se poursuivent dans de bonnes conditions. Malgré tout, un peu de pluie serait la bienvenue, pour la vigne comme pour les autres cultures; elle faciliterait les travaux de labours, car les terres sont maintenant trop dures ; elle favoriserait aussi l'action des fumures déjà confiées au sol. Ici comme partout ailleurs, le marché est très calme, et cela en raison des fêtes, inventaires, etc. Les affaires qui se traitent sont très peu nombreuses et sans importance. La consommation se maintient toujours active, et on peut en juger par les expéditions qui sont nombreuses et importantes. Algérie. — D'Alger : Même situation que la semaine dernière ; l'activité des affaires le ressent de la période de fêtes que nous venons de traverser, et aussi des inventaires que font en ce moment de nombreuses maisons. A signaler cependant une certaine demande pour les vins blancs et rosés, les rouges de belle qualité sont également assez recherchés. Pour les vins ordinaires, il ne se fait pas de transactions, les acheteurs ne voulant pas s'embarrasser de marchandise dont la qualité laisse à désirer. Les provisions s'épuisent chez les détaillants et négociants, et ils vont être obligés de les renouveler sans tarder. A notre marché de samedi 30 décembre, on a coté : vins ronges extra, de 13 à 14 degrés, de 6 fr. 50 à 7 fr. le degré ; vins rouges 1er choix, 10 à 12 degrés, de 5 fr. 50 à 5 fr. 75 Je degré ; vins rouges 2° choix, 9 à U degrés, BOURSE DE PARI Du 8 janvier. PARQUET Perpétuel 3 %... Amor!issable3 % — — — — 1917 1918 1920 1920 4 % .. 4 % .. 5 % .. 6 % .. Bons i'résor6%.. Crédit Nat. 1919. 58 45 67 50 79 76 29 62 75 62 i: 88 35 167 . . 49ii 75 315 211 . . 63 50 Madasasc. 2 & % 61 50 64 Afri 7iie-0cci lent 3ol Indochine 1909. . 361 397 402 4:5 • 404 Tunisie 1902.... 317 25 V.de.Par-sl865.. 585 367 50 93 76 449 449 230 65 • • 228 62 277 72 265 so 61 25 13 — quart — 2 3/4 % 1910 — 3 % 1910... 87 85 4S9 50* 469 501 Ouest-Etat 4 %. V. de Paris 1904. — cinquième. . — 1917.... .... — cinquième. . 273 50 58 358 88 25 234 122 238 60 237 ... ... 410 — 1921 libérée. 499 Banque France. . 6035 4500 1375 1 C » Algérienne. . . 1239 Comptoir nation. 965 Foncier Algérie.. 510 Crédit Foncier.. . 1108 Foncières 1879.. 475 292 301 — cinquième. . 62 309 340 180 — 1913 340 — 4 % 1913... 399 279 76 81 Communales 1879 454 — cinquième.. 98 479 268 298 298 340 175 BRONCHITES Toox, Rhmnes, Catarrhes, Asthmes La bronchite, en ce moment si fréquente, est le plus souvent précédée d'un rhume de cerveau. Puis la gorge est prise, l'on constate de l'irritation que la toux rend douloureuse. La toux devient sèche, pénible, surtout la nuit, où les quintes sont plus précipitées. L'expectoration est alors abondante. Le malade ne dort, pas, il est fiévreux, courbaturé et, par ordre du médecin, doit garder la chambre sous peine des pires complications. Pour enrayer net une bronchite chronique, pour prévenir la congestion pulmonaire, la fluxion de poitrine, qui peuvent survenir tout à coup, il est prudent d'administrer sans tarder le PECTORAL RICHELET. Presque instantanément la toux la plus violente se calmera et le bronchiteux retrouvera le sommeil et le repos. En continuant quelques jours ce précieux spécifique des voies respiratoires, les muqueuses seront vite désinfectées et dégagées des crachats. Si, faute de soins, le mal est passé à l'état chronique et se complique de catarrhe, d'asthme ou d'emphysème, le PECTORAL RICHELET préviendra les accès et raréfiera les crises. Voulez-vous l'opinion d'un malade heureusement guéri ? La voici : Alité par une bronchite qui n'en finissait pas et qui inquiétait, mon entourage, j'ai fait usage de votre PECTORAL RICHELET. ta toux a cessé dès le premier soir et j'ai pu reprendre mon sommeil. Quelques jours après je pouvais sortir et. aller à mon travail. Depuis je ne tousse plus et mes bronches sont en parfait état. Raymond B., chef de gare de la C'« P.-L.-M. Au dehors et pendant les occupations, chaque malade doit encore user de la PASTILLE RICHELET, véritable « potion sèche » spécialement créée pour continuer l'œuvre du PECTORAL RICHELET. Dans toutes pharm 19», la PASTILLE RICHELET, 2 fr. 75 la boîte, le PECTORAL RICHE, 4 fr. 60 le flacon. A défaut, écrire à L. RICHELET, de Sedan, 61, rue de Belfort, Bayonne (Basses-Pyrénées). FR-EISTEZ TOUS LE DELICIEUX PURGATIF JEHftM Feuilleton du 9 janvier 1923 75 50 Prix : 1.6Q 75 jgSLww,- Grand roman vécu Par Philine BURNET n KM î?,sal^ AZiS^ JOUVENCE de l'Abbé SOURY N'hésitez pas. car U y va de votre s ':. et sachez bien que la JOUVENCE de l'Abbé SOURY est composée de plantes spéciales sans aucun poison ; elJî est faite exprès pour truêrtr toutes les MALADIES INTERIEURES DE LA FEMME : Métrites, Fibromes, Hémorragies, Pertes blanches, Règles irréguItères et douloureuses, Troubles de ta Circulation du Sang, Accidents du RETOUR D'ACE, Etourdisaements, Chaleurs, Vapeurs, Congestions, Varices, Phlébites. Il est bon de faire chaque jour des injections avec i'HYCIENITINE des DAMES. La boîte : 4 fr. 40. La JOUVENCE de l'Abbé SOURY, préparée à la Pharmacie Mag. DUMONTIER, à Rouen, se trouve dans toutes les pharmacies, le flacon, 6 fr.. plus impôt, 0 fr. 60, total, 6 tr. 60, Bien exiger la véritable JOUVENCE de l'Abbé SOURY qui doit porter le portrait de l'Abbé Soury et 1 a signature Mag. Dumontier en rouge Etude de M* Henry FRO1DEF0ND, Avocat agréé 4, rue de la Poste. — TOULOUSE DE LA BORIE Franco : Communales 1920 — 1921 liber... — 1921 non lib. Soc. Marseillaise. Crédit Lyonnais. — Mobilier.... Société Générale. Banque Française — Nation. Créd. Union Parisienne Rente Foncière. . Bône-Guelma. . . . Est-Algérien. . . . — 3 % ancien. . — nouvelle . . . — 3 % anc.... — nouvelle ... — 3 % anc. . . . — nouvelle ... — 3 % anc. .. — nouvelle ... Ouest-Algérien.. Docks Marseille.. Magas. Généraux 417 514 500 557 1504 «48 1.§0 Transatlantique. — priorité .... — priorité .... 717 261 610 765 15U5 505 290 4S2 294 850 326 310 298 1010 326 492 310 313 311 293 849 3u8 310 291 13 s.0 319 321 315 950 332 310 289 670 317 316 305 465 298 135 260 413 765 — 5 % Métropolitain. .. 50 Tramw. Français 50 — Bordeaux .. — Nice 50 Associât. Minière Cuivres, Pyrites. Elect. Métallurg. 75 50 Thomson .4 — priorité .... 50 Distribution .... — 3 3/4 %.... — 4- % 204 204 280 396 21S 224 340 4u6 484 373 366 208 350 738 332 251 420 326 165 248 76 330 1000 268 124 640 485 351 1280 4 « 1049 1110 787 187 7300 481 775 712 225 8S0 14S9 832 2220 940 958 66 ( 330 392 45 D'un arrêt rendu par la Cour de cassation (Chambre des Requêtes) en date de 7 novembre 1922, IL APPERT : Que le jugement du Tribunal de commerce de Toulouse, en date du 16 septembre 1921, qui avait prononcé la faillite de la SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE TOULOUSAINE, ayant son siège social à Lyon avec établissement â Toulouse, boulevard Pasteur (Minimes), a été annulé par ledit arrêt. En conséquence, ladite Société reprend ses droits et M e MEILHON, syndic provisoire, substitué à M* MALUDE décédé, se trouve totalement dessaisi. Signification dudit arrêt a été faite 1 Audit M 6 MEILHON ; A M. le Greffier du Tribunal de commerce de Toulouse ; Et à MM. ROUSSELIN et LEGRAND et Cie, négociants à Rouen, créanciers poursuivants. VOTES SICCIKSALE TOlLitlSE DE L \ BORIE ^ ™r ?àt nT* EPICERIE, 4, rue Antonin-Mercié, EPICERIE M. Bart, route de Paris, Assoc. (Phototypie) Toutes Maisons d'Alimentation ATELIER de MTNUISERIE à vendre. Prendre l'adresse <jfiez M. Deierau rue da ta Salant» S bis. Teulousa. .. 25 25 .• .. 50 50 .. •• 75 .• 15 Distribution5 %. 421 . Electricité Paris. 650 .. — obligation . . 399 .. Téléphones 895 .. Angleterre loi 7» Argentin 1886... 129 50 — 1893 196 .. — 1900 77 40 — 1907 1075 .. 1130 .. — 1909 181 .. — 1911 58 90 Belge Brésil 1889...... 113 60 — 1898 211 . Bulgare 1902.... 249 .. 241 25 — 1904 208 5e — 1907 232 75 Chine 1895 —- 1902 438 50 424 .. — 1903 — 190S 801 .. 7.;0 .. — 1911 962 .. —1913 Egypte Uni fiée. . 186 2S 161 50 — 3 y2 % Espagne Extér" 2i.O 10 Hellénique ..... 3 10 .. Italie 55 .. Japon 1905 232 . 227 50 — 1907» 191 7r — 1910 1369 .. — 1913 Maroc 1904 468 . — 1910 lli .. Portugal 71 35 — Obi. Tabacs. tîOfl .. 68 20 Roumain 16 .. Russes 1830 16 .. — 1889 26 5u — Consolidé . — 1901 16 10 17 — 1891 17 25 — 1896 — 3 % % 1891. 17 7n — 1908 31 15 — 1909 23 70 22 60 — 1914 Sorbe 1895 374 .. Serbe 1902 — 1906 — 1909 — 1913 Suisse Turc Unifié — 1914 Bq. Es. Rio-Plata Athènes Land Bank Espagne Comm» Italienne. Mexique Londres-Mexico Ottomane Franç. Rio-Plata. Orient Foncier Egyptien Andalous - obi. première Central-Paciïïc. . Chic. Milwaukee . Congo Gds Lacs. Lombards oblig.. - nouvelle . . . N.-Y. New-Haven Nitrate Railway. Nord Espagne... — première.... Pampelune Barcelone Asturies Portugais ...... — 3 % 1" — 3 % 2» — 4 % 1" — 4 % 2« Railw. Eleetriq.. Salonique Saragosse — première.... Wagons-Lits Briansk ordinaire — préférence. . Makeevka Rio Tinto 1 Sosnowice I Central Mining. . SŒ .1SILE RAItBKZiEOX 1515 010 300 1016 940 3l7 1 3 M2 982 42.1 762 67i 669 632 6.2 40 104 31 183 71 565 173 786 615 525 110 .. .. .. .. .. .. 50 . .. .. .. .. .. .. .. .. .. . 50 .. .. .. .. .. .. .. 55 21S5 1274 585 .. .. .. .. J 88 .. Qu'on se figure une grande construction moderne, adossée à une grande tour à créneaux (tout ce qui restait de l'ancien château brûlé par les incendiaires de 93), et tout autour un grand parc, l'ensemble formant un carré de près d'un kilomètre de côté. Ce carré est bordé sur sa façade principale de son aile droite par la Lodde, qui à cet endroit tourne presque à angle aigu ; seulement, à droite, la Lodde est longée par un petit sentier entouraint le parc, tandis que devant elle est séparée de la propriété par la route de Saint-Mihiel au Donjon, qui monte toute droite. Cette route traverse la Lodde sur un pont, après que celle-ci a tourné brusquement et continue dans la directievn du Donjon et de Lenax. A peu près à moitié du parc, une grande avenue conduisait de la route au château. Le parc lui-même était clos par un mur bas. effrité et manquant totalement dans plusieurs endroits, où il était remplacé par des haies, auelques-unes en assez mauvais état, poor l'vrer passage à un ou à plusieurs hommes. Mais le parc était si touffu, il y avait des taillis si épais, notamment près du pont de la Lodde, qu'il fallait bien le connaître pour s'y aventurer, a moins qu'un malfaiteur ne s'y fût placé en embuscade. Les jeunes la Bontrery, aimés dans la contrée, dont ils étaient les bienfaiteurs, se croyaient parfaitement en sûreté. Maxime surtout, un peu poète et plus enclin à la rêverie, se promenait souvent sous les grande, arbres ; il aimait, de grand matin, errer dans le parc et écouter le réveil des oiseaux : il venait, le soir, entendre le clapotis de la Lodde sur les cailloux. Il avait l'habitude, en quittant la mine, de faire une promenade et on le rencontrait souvent, rêveur, dans le petit sentier qui contoumaii le UBJCC. Béclameï 1« marque "USINES du RHÔNE" (étui vert) garantie d'une préparation parfaite et d'un dosage rigoureux. 18, place Decazes CHARCUTERIE, 296, cours Gambetta, Contras, Sl'CClJRSAr UBQM SICC RSALE PÉR GIEIX 5, République. MAISON Gangloff, r. Jardin-Public. MAGASIN grange-Chancel. MAISON c. Tourny, et r. LiTailleur, 6, c. Fénelon. TERRAIN, 77, rue Lagrange-Chancel. MAISON, c. Tourny et r. Limojeanne. 'nfSJOURMÂL OE LA BOBIE SOCIÉTÉ DU PRÊT GRATUIT, fondée à Toulouse, en 16*28. — Bureaux situés rue SaintJean, 3 (près la place des Carmes), ouvert les lundi, mercredi, vendredi, de 9 heures du matin à midL — Prêts sur gages .. .... LB TOBB DB 20 COMPRIMÉS : 2 fr. MAISON, rue Marcel-Jambon 375 2) ,5 25 25 .. 50 .. .. .. .. .. .. .. "USINES du RHÔNE" ^chlgT; POMMES DE TERRE Hollande et belge plants et consommation. Rép. 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Vers six heures du soir, à la nuit déjà venue, des femmes qui causaient sur la place du Donj*a auraient pu voir, sur la route qui la traverse, venant de SaintMihiel pour aller à Lenax, deux grands bras rattachés à un corps difforme qui se mouvait rythmiquement, comme si ces balanciers lui eussent servi à le maintenir en équilibre. Cette masse bizarre portait un châle à carreaux gris terne et blanc sale et évoquait des souvenirs de gnômes dans les contes de fées. L'apparition longea les maisons, évita le groupe des femmes et à pa6 précipités s'éloigna sur la route, du côté de Lenax. Bientôt elle s'amincit et ne fut plus qu'un point. — La Ducrosette ! dit une comtn< re, qui l'avait regardée. D'où peut-elle venir ?... PREMIERE PARTIE — De Saint-Mihiel, réponlit une autre, ou plutôt de Moulins, où l'on a dû conAU DONJON duire Josaphat... Les deux vicomtes Max et Maxime de la Rontrery, qu'on a entrevus au début de ce récit, dirigeaient eux-mêmes l'exploitation de leurs mines de Saiint-MOiiel. » Il doit y avoir autre chose là-dessous... Au moment de la grève, Max, marié deOui ces riches, ça mériterait la mort. puis un mois, était encore en Italie, avec Là Naine le regarda partir, entre les deux sa femme. endormes et il y avait longtemps que Pour tenir tête à l'orage, le vicomte résonnaient plus sur la route Maxime était donc seul, avec un ingénieur diiïcie qu'elle était encore là, stupide «battue sur une chaise. Elle ne comprenait et les sous-directeurs. Ces derniers habi^înVrhose : Joaaphat serait en prison ; taient Snmf-Mihiel, dans de petites villas q "iàVr.nt les vicomtes de la Rontrery qui l'y appartenant aux la Rontrery, et situées à c'étaient les yictnt le» connaiseait proximité des travaux. Les directeurs demeuraient au château, à quelque dix-huit dn xltrands blonds que son mari bien, ces deux.S™ montrés au Donjon, cents mètres de là, non loin de la route, ÎT ^ 'ils méritaient entre Saint-Mihiel et le Donjon. Pour comprendre ce qui va suivre, il rst nécessaire de bien connaître la topogra1 1 ^^dre u'Seau, elle leur montra phie du château de la Bointrery. Sai)? JYlèFe ! a Le Gérant : Amédée BESSON, .. •. A toutes ces malheureuses. H faut dire et redire : Faites une ours avec la O Signé : FROIDEFOND. Le Réclamer chez tous nos Dépositaires •. ,. C A I D BT §\ I a% mm EST PARU 50 .. ET I» POUR AVIS : L'Àlmanach def " Express du Midi " — 3 % anc... — nouvelle ... 50 50 50 50 50 f\ I B \f %Jf Adultes : 0 fr. 75. 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Et il réfléchissait, profondément ennuyé par la tournure que prenait la grève. 11 se demandait s'il faudrait abandonner l'exploitation de la mine ou eéder aux exigences des mineurs. Il ne voulait prendre seul aucune décision définitive; il avait télégraphié à son frère et celui-ci, revenant à toute vapeur, il l'attendait d'un jour à l'autre. Si l'on capitulait, ce serait une faute ; peut-être ce premier pas devrait-il être suivi de plusieurs autres. Si on accordait aux ouvriers ce qu'ils demandaient, où s'arrêteraient leurs exigences ? Ce serait une maladresse. Cependant, si les grévistes tenaient bon, il faudrait embaucher des mineurs étranger!? ; les révoltés voudraient les einpÊcheT de travailler ; il s'ensuivrait une lutte continuelle et fratricide entre pères de famille, entre camarades. Il faudrait appeler la justice, la force armée... Que de complications 1 Abandonner la mine ? Mais c'était le plus clair de leurs revenus. Et maintenant que Max était marié, que le train de mal. son s'augmenterait forcément, ce n'était pas le moment. Des enfants viendraient «sûrement, il faudrait de l'argent pour les Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés H ENTREPRISES GENERALES D'ELECTRICITE ÉTABLISSEMENTS DELGAY 12, Rue de la Pomme — TOULOUSE — Téléphone 8.30 o Installation de secteurs, lignes haute et basse tension. Villes, Usines, Châteaux Magasin de vente de petit et gros appareillage électrique. Grand choix de lustres et cristaux INSTITUT DENTAIRE, 2, rue Bayard,2 NalirUT Extractions sans douleur, imprimerie Spéciale Toula 265 .. Tubes Sosnowice. til5 . . Chargeurs Franç. 715 .. Bi-Métal 1 13 50 Brasier 34 . . Dnieprovienne . . 7S8 . . Gnôme 231 .. Périgord ....... 37i .. Peugeot 530 .. Saut-du-Tarn. .. SJ8 .. Albi 452 .. Bruay 2130 .. Czeladz 1675 .. Ekaterinowka .. 270 .. Algérienne 101 5u Ouasta 177o .. Vieille- Montagne 1415 .. Kinta jouissance. 260 . . — parts 4 >0 Suberbie 126 .. 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Non, ce n'était pas le moment me—couche. d'abandonner l'exploitation... — Peut-être quelque mineur qui aura | Et comaie si cette pensée de mariage trop bu. ! évoquait poui lui quelque vision chère, un Ils revinrent en arrière, s'engagèrent sourire illumina sa physionomie, ses yeux dans le petit sentier et pendant que Chalus'irradièrent... inconsciemment, il avança meau tenait les deux chevaux, Thirion jusque su. le bord de la Lodde, à quelques ayant mis pied à terre, descendit avec prémètres du pont. caution. | La Lodde ressemblait à un miroir ; tout 1 — Mais c'est le vicomte de la Bontrery I était couvert d'une couche glacée ; à peine 1 si, dans, les berges glissantes, quelques ; e'écria-t-il. — Pas possible, fit Chalumeau, sautant rocs montraient leurs arêtes, sur lesquelles I de son cheval. j la neige n'avait pu tenir. La route était à Ilbasattacha les deux bêtes à un petit ar! déserte. Il ne venait plus une rumeur du buste de la haie qui entourait le parc et côté de Saint-Mihiel ; on n'entendait que rejoignit son camarade. le vent qui semblait glisser en 6ifflant sur — C est lui, c'est ' ien lui... blessé, contoutei- ces sunaces blanches. tinua-t-il en lui soulevant la tête. Tout à coup, Monsieur de la Bontrery se — Il sera tombé. sentit fortement poussé. Il perdit pied, — Ou quelque mineur l'aura jeté à bas. tendit les bras en avant comme pour s'ac— Ils sont capables de tout. crochei quelque part, et sans crier, tomba Thirion ayant défait le pardessus, glisde côte sur une de ces pierres aiguës qui sait la main sous les vêtements et cherenserrent le lit de la Lodde. chait er. vain les battements du cœur. Il se Il y resta, sans plus bouger, sa jolie tête releva consterné. blonde un peu enfoncée comme dans un — Il est déjà froid, il est mort. oreiller de neige qui aurait recouvert la Alors Chalumeau, qui, en sa qualité dé pierre ; mais bientôt un mince filet rouge brigadier, assumait toute la responsabilité, vint tracer un sillon sur cette blancheur. dit, très grave : Vers sept heures ou sept heures et demie — Il y a pei-t-être crime. En ee cas, il du soir, quand le brigadier Chalumeau, accompagné du gendarme Thirion, tra- ne faut pas déranger le cadavre avant que versa le pont de la Lodde, à son retour de le Parquet soit arrivé. Je vais retourner au DonjoE evec les deux chevaux, à cause du Saint-Mihiel, Thirion ee retourna : et dès que Cayrol sera rentré, je le — Il est magnifique, tout de même, ce froid, dépêcherai à Moulins. Vous, Thirion, vou3 parc... Regardez... là, de garde. Avez-vous dîné ? Du geste, il embrassait tout le domaine resterez — Nor, mais je n'ai guère envie de mande la Bontrery. ger. Lais«ez-moi ma gourde d'eau-de-vie, — Mais, brigadier, voyez donc sur le que fei justement dans les fontes de la talus, qu'est-ce que cette ombre noire sur selle. Ça me suffira. tout ce blanc ? Chalumeau arrêta son cheval. (A suivre^ — Où donc ?