Les fidjiennes donnent le ton

51
décembre
2014
Rugby
Les fidjiennes
donnent le ton
L’alcool et la route
Viens,
je te
dépose !
je Vais
l’epater !
non merci,
tu as trop
bu pour
conduire.
Quel abruti, il
sait pourtant
Qu’il prend
des risQues !
Les risques :
Tu vois trouble, tu évalues mal les
distances, ton champ visuel est retréci, tu
réagis plus lentement (moins de réflexe),
tu es moins vigilant, tu te comportes mal
=> tu mets ta vie et la vie des autres en
danger.
Et selon la loi, tu risques :
• la suspension de ton permis
• une peine d’amende
• et/ou la prison.
Et toi, es-tu assez fort pour
ne pas prendre le volant quand tu as bu ?
Nouvelle-Calédonie
www.ass.nc
Edito
Un rôle renforcé en 2015
Nous voilà parvenus à la fin de l’année, au terme d’un exercice particulièrement chargé
pour les associations de la Province Nord qui, en 2014, ont connu de nombreux
temps forts qui ont été autant de moments de partage pour la population. Et en tant
que président du CPNSL, je pense notamment aux rencontres disputées dans le cadre
des Jeux Intercommunaux. C’est une grande satisfaction de voir que les jeunes de
Ponérihouen ont gardé le feu sacré pour repartir à la conquête du titre après leur défaite
de l’an dernier. Satisfaction aussi d’accueillir lors de la grande finale le maire de Kouaoua,
Alcide Ponga, venu proposer que sa commune organise l’événement l’an prochain, signe
de l’importance qu’il attribue aux JIC pour guider la jeunesse dans son éducation.
Ce bilan confirme l’intérêt d’avoir jumelé notre manifestation provinciale avec la Coupe
Yeiwéné disputée aux Iles Loyauté car pour la troisième année de ce partenariat, on
remarque à quel point la perspective du voyage aux Iles stimule les participants. Sur le
même thème, je regrette donc que certaines communes importantes comme Hienghène
ne soient pas parvenues à s’organiser pour permettre à leurs enfants de prendre part à la
fête jusqu’au bout et les laissent ainsi pénalisés.
Comme nous l’indiquions dans le numéro précédent, le CPNSL propose maintenant ses services aux mairies pour mettre
sur pied des rencontres comparables destinées aux adultes. Ces tournois « Loisir » doivent renforcer l’articulation entre le
sport fédéral, tourné vers la compétition, et le sport santé et détente, qui concerne l’ensemble de la population. C’est en
effet en multipliant les ouvertures que l’on pourra mener de front nos missions : accompagner les plus performants vers
les exigences du haut niveau, et agir efficacement sur les problèmes de santé publique, en s’appuyant sur la force du tissu
associatif.
Notre comité verra d’ailleurs son rôle renforcé l’an prochain puisque tous les clubs enregistrés par le service des sports
de la Province Nord y seront automatiquement affiliés. Ils pourront ainsi bénéficier de nos interventions, en matière de
formation notamment, et obtenir des prêts solidaires pour faciliter la réalisation de leurs projets.
Plus que jamais, il importe de partager avec le plus grand nombre ce plaisir que nous trouvons et partageons au cœur
de nos manifestations sportives. Les fléaux qui menacent le pays (diabète, criminalité routière, conduites addictives…)
résultent en grande partie d’attentes non comblées, de l’ennui ou d’une forme d’égoïsme. Pourtant, c’est ensemble et
avec cette humilité à laquelle nous ramène sans cesse le sport que nous pouvons agir pour notre mieux-être et celui de
nos enfants.
Alors en cette période de fin d’année, ce sont des vœux pleins d’énergie, d’encouragement et d’espérance que j’adresse
au monde associatif de la Province Nord.
Noam TEIN
Président du CPNSL
Târâ â Pitu est une publication du Comité provincial Nord
des sports et des loisirs
BP 314 - 98825 Pouembout
Tél : 47 60 47 - Fax : 47 60 46
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DSASE
Jeux intercommunaux :
Ponérihouen reprend
son sceptre
Un tout petit point d’écart au classement général, c’est ce qui séparait les
équipes de Touho et de Ponérihouen à la fin des rencontres disputées sur
le terrain communal de Pouébo. Le trophée repart donc sur les rives de la
Pwarairiwa pour la 11e fois en 14 éditions.
Douze des dix-sept communes de la Province Nord
étaient parvenues à qualifier des équipes pour cette
grande finale où les délégations de Touho, tenant
du titre, Ponérihouen, record de victoires, Koné
et Bélep faisaient un peu figures d’épouvantail
avec des représentants dans presque toutes les
catégories. A l’inverse, Koumac ne pouvait compter
que sur 4 demoiselles alignées dans les tournois de
volley.
Les enfants ont été accueillis avec un petit déjeuner avant de se lancer à
la conquête du trophée, certains ayant quitté leur lit au milieu de la nuit,
comme ceux de Canala, pour être de la fête. Autour des terrains de jeu,
les stands des partenaires attendaient les équipes pour décerner des points
supplémentaires à l’aide de questionnaires sur l’activité minière (Koniambo
Nickel,), la santé (DASS-PS), la sécurité routière (DITTT), l’environnement
(CIE) ou les formations professionnelles (DEFI).
Au fil de la journée, il était difficile de deviner l’issue de la compétition mais les équipes de
Touho, de Ponérihouen et de Bélep jouaient ouvertement le classement général. Il fallait
donc attendre les dernières parties pour voir la hiérarchie se préciser, mais ce n’est qu’au
terme de savants calculs que le palmarès a été dévoilé au cours d’une remise des prix à
suspens. Rassemblés au pied du podium, les 600 Jicistes étaient impatients de connaître le
verdict et les casquettes ont volé haut quand Ludo Piquet, le directeur du CPNSL, a donné
les derniers résultats.
« J’avais annoncé aux copains de Touho qu’on reprendrait vite notre titre après nos 11
victoires. Et maintenant, on apprend que les gens de Voh veulent aussi défier les équipes de
la Côte Est, alors on leur souhaite bon courage » lançait Jean-François Poma, l’animateur
communal de Ponérihouen, entouré de ses champions fous de joie.
Présent sur le site, le maire de Kouaoua Alcide Ponga a invité les délégations dans sa
commune pour la finale 2015 qui sera celle du 15e anniversaire des JIC.
Classement général
1. Ponérihouen 76 pts,
2. Touho 75,
3. Bélep 57,
4. Koné 48,
5. Poindimié 39,
6. Pouébo 34,
7. Pouembout 33,
8. Voh 28,
9. Kouaoua 23,
10. Canala 15,
11. Houaïlou 13,
12. Koumac 4.
4 - Târâ â Pitu - n°51 - décembre 2014
CPNSL
Qualifiés pour la
Coupe Yeiwéné
› Dau Ar de Bélep (13-15 ans), Paouta de
Pouembout (16-18 ans)et les filles de Paola de
Touho (16-18 ans) en football
› Cordylines (13-15 ans) et Girls de Mou (16-18
ans), de Ponérihouen, en volley
› Poindimié, en cricket
› Boris et Sylvère, de Touho, en pétanque
Qualifiés pour le
tournoi Grassroots
de Païta
› Baco (7-9 ans) et Canala (10-12 ans) qui
prendra la place des Tazards de Bélep qui ne
pourront effectuer le déplacement.
A 2 contre 2 ou 3 contre 3, les jeunes
volleyeuses acquièrent les bases
techniques qui les amèneront vers
le sport fédéral.
Récompenses
individuelles
› Bryan Toto, de Pouembout, a gagné
la prise en charge de son permis VL
› Zachiée Tchaounyane, de Voh, a
gagné la prise en charge de son permis
cyclomoteur
› Bryan Poiba, de Touho, a gagné le
concours de jonglage 13-18 ans avec
428 jongles. Antonio Milou, de Bélep,
a gagné celui des 7-12 ans avec 61
jongles.
5 - Târâ â Pitu - n°51 - décembre 2014
Volley-Ball
La hiérarchie
respectée
L’AS Païta et l’AS Lössi, indétrônables depuis quatre ans ont conservé leurs titres de champion
de Nouvelle-Calédonie lors des finales territoriales disputées à Ponérihouen. Les filles de
l’AS Goa ont cependant créé la surprise en se qualifiant pour les demi-finales alors que les
Moustique de Gossanah devenaient la première équipe des Iles à jouer la finale.
On attendait en effet Dau Ar Sport et son collectif si impressionnant lors des finales provinciales, mais ce sont les filles de Goa qui, devant
leur public, ont créé la surprise en battant l’AO
Neibash, habituel demi-finaliste de la compétition. Un peu crispées la veille pour leur entrée
en matière, les coéquipières de Laura Pourouda
se sont en effet lâchées contre les championnes
des Iles pour entrer dans le top 4 territorial. Mais
la marche suivante était un peu trop abrupte
et le rêve s’est arrêté là, avec une place sur le
podium tout de même.
Les finales ont offert un
beau spectacle au public de
Pwarairiwa.
Chez les garçons, il a fallu attendre les demifinales pour connaître un peu de suspens avec
un match haletant entre l’AS Lagon qui remportaient les deux premiers sets avant de s’effriter face à la détermination des Moustiques
Gossanah qui s’imposaient au tie-break. Pour
les clubs du Nord, la seule satisfaction viendra
du set arraché par le COK contre les Ouvéens
en match de poule. Mais il est vrai qu’avec un
championnat provincial limité à cinq équipes, la
progression est difficile alors que le volley nordiste féminin connaît un vrai renouveau.
Très belle ambiance dans la salle de Ponérihouen qui accueillait l’élite
calédonienne du volley, comme cela avait déjà été le cas en 2009. Mais
les années passent et les équipes du Sud conservent leur suprématie
malgré de belles promesses affichées, cette fois, par les représentantes
du Nord et les Moustiques venus des Iles.
En finale, les filles de l’Olympique ont bien poussé l’AS Lössi dans
ses derniers retranchements, mais Elisabeth Gope-Fenepej et ses
partenaires tenaient plus que tout à ce titre pour célébrer les 50 ans
de leur club. Quant aux Moustiques de Gossanah, malgré un mental
remarquable, ils n’ont rien pu faire face à la puissance de l’AS Païta qui
dispose, en plus, d’une solide marge de progression.
Résultats :
Hommes
Femmes
Poule A : Moustiques-CO Koohnê : 3-1 (25-18 ; 15-25 ; 25-21 ; 2522), AS Païta-CO Koohnê : 3-0 (25-17 ; 27-25 ; 25-13), AS PaïtaMoustiques 3-0 (25-13 ; 25-21 ; 25-20)
Poule A : RS Maré-Dau Ar Sport : 3-1 (25-22 ; 22-25 ; 25-16 ; 2522), AS Lössi-Dau Ar Sport : 3-0 (25-21 ; 25-17 ; 25-17), AS LössiRS Maré : 3-1 (20-25 ; 25-20 ; 25-14 ; 25-22)
Poule B : AS Poum-Isamus : 0- 3 (12-25 ; 20-25 ; 22-25), AS
Lagon-AS Poum : 3-0 (25-10 ; 25-18 ; 25-18), AS Lagon-Isamus
:3-0 (25-23 ; 25-16 ; 25-18).
Poule B : AO Neibash-AS Goa : 1-3 (21-25 ; 18-25 ; 25-20 ; 2025), AS Goa-Olympique : 3-0 (21-25 ; 21-25 ; 17-25), AO NeibashOlympique : 1-3 (17-25 ; 28-26 ; 15-25 ; 16-25)
Demi-finales : AS Païta-Isamus : 3-0 (25-18 ; 25-18 ; 25-20), AS
Lagon-Moustiques : 2-3 (32-30 ; 17-22 ; 22-25 ; 18-25 ; 15-12)
Demi-finales : RS Maré-Olympique : 0-3 (13-25 ; 15-25 ; 22-25),
AS Lössi-AS Goa : 3-0 (25-20 ; 25-11 ; 25-19)
Finale : AS Païta-Moustiques Gossanah : 3-0 (25-19 ; 25-20 ; 2523)
Finale : Olympique-AS Lössi : 2-3 (25-23 ; 16-25 ; 21-25 ; 25-17 ;
9-15)
6 - Târâ â Pitu - n°51 - décembre 2014
Volley-Ball
Réactions
Laura Pourouda (AS Goa) : On a fait des
efforts et ça commence à payer. En cours
de saison, on a senti qu’on avait un bon
groupe et qu’on pouvait faire quelque
chose, alors on a accentué le travail. Le
public nous a aidées mais le premier
match a été difficile. On s’est dit ensuite
que Neibash était à notre portée et on a
réussi à jouer notre jeu. On arrive là sans
véritable entraîneur… ce serait bien de se
structurer un peu mieux pour voir plus loin.
Tania Dayé (Dau Ar Sport) : On a mieux
joué qu’à Maré l’an dernier, signe que
l’expérience commence à venir. J’espère
qu’on accèdera aux demi-finales l’an
prochain. On s’était bien préparées mais
le stress en a bloqué certaines. On est
contente car il se passe quelque chose autour du club à Bélep, avec nos benjamines
qui ont terminé 4e de leur championnat
territorial.
Edouard Wabete (président du CPNVB) :
Il y a une vraie relève chez les filles du
Nord. Dommage que Dau Ar ne soit pas
parvenu à jouer à son niveau, même si la
motivation était là. Pour Goa, cette première participation aux finales territoriales
est très encourageante, d’autant qu’il y
a des jeunes dans le club pour assurer
l’avenir. Chez les garçons, on voit que le
Sud continue de progresser et on ne peut
qu’essayer d’accrocher un set de temps
en temps.
Elisabeth Gope-Fenepej (AS Lössi) :
On est dans la continuité avec ce 4e titre
consécutif. L’objectif était de marquer
les 50 ans du club, rendre hommage aux
vieux, dont mon grand-père, qui sont à
l’origine de l’AS Lössi. Après 8 années
professionnelles en métropole, je retrouvais le maillot orange. On a commis pas
mal de fautes en finale mais notre équipe
est très solidaire et puise sa force dans la
mixité, et c’est passé !
Joseph Tangopi (entraîneur de Dau Ar) :
Le club est la référence pour les jeunes
de Bélep car il n’y a rien d’autre là-bas.
Les coutumiers et les mamans sont derrière nous mais on aimerait un plus grand
soutien de la mairie. Et les déplacements
restent durs à gérer. Malgré tout, l’expérience vient, puisque c’était nos troisièmes
phases finales après 2010 et 2013.
Tonio Totele (entraîneur de l’AS Païta) :
On égale le record de quatre titres consécutifs que détenaient l’AS Lagon, la JSW
et l’Olympique. Donc, on va tout faire pour
le battre l’an prochain. Notre équipe est
bien rôdée et on a des jeunes de 19 ans et
même 16 ans qui arrivent au haut niveau.
On aimerait quand même voir les équipes
du Nord évoluer un peu plus.
La puissance affichée par l’AS Païta est
impressionnante et explique la conquête
de ce titre consécutif.
Rallye
Guigou,
maître
des savanes
Emmanuel Guigou est venu à
Poya glaner un troisième titre de
champion de Nouvelle-Calédonie
à bord de sa Renault Clio.
Les pilotes du Nord étaient
quatre au départ et c’est Philippe Thomas, de Kouaoua,
qui a obtenu le meilleur classement en terminant 8e.
Dix-neuf bolides étaient au départ du rallye de Poya, clôture de la saison, et malgré les
absences de plusieurs références comme Jean-Louis Leyraud ou Daniel Palau, le plateau était intéressant avec l’arrivée de nouveaux pilotes, notamment ceux originaires du
Nord comme Emmanuel Ariihohoa qui a pris sa licence cette année. Les frères Philippe et
Pascal Thomas, et Claude Clavel complétaient la représentation nordiste.
Mais pour l’heure, la victoire continue de
se jouer entre les plus expérimentés tels
Alexis Barbou, Eugène Creugnet et Patrick
Christian qui luttent pour se rapprocher du
métropolitain Emmanuel Guigou, toujours
aussi impérial avec sa Clio deux-roues
motrice.
Sur les deux spéciales de Beaupré et SMSP, parcourues à trois reprises, le public a apprécié le spectacle d’autant que le parcours était sec et que les pilotes ont pu envoyer la
gomme. Avec parfois quelques fantaisies comme aime le faire Passou Thomas, auteur
d’une toupie devant ses supporters ravis, qui ne manque jamais d’associer sa petite
bande de Ka Wi Pa à son bonheur sportif !!!
Classement :
1. E. Guigou-M. Gaspard (Renault Clio), 2. A. Barbou-I Verrier (Mitsubishi) à
1’38’’ 3. E. Creugnet-P. Delrieu (Mitsubishi) à 1’47’’, 4. P. Christian-G. Willemot
(Mitsubishi) à 1’53’’, 5. Y. Mercier-C. Lethézer (Subaru) à 2’02’’…
7 - Târâ â Pitu - n°51 - décembre 2014
Tennis
Lysiane et
Nickolas
s’imposent à
Poindimié
Nickolas N’Godrella et le jeune Jeanavila
Koro-Tisiot figuraient dans le même tableau.
Le plus âgé s’est évidemment imposé !
Les courts de Tiéti ont vécu quatre belles journées et soirées d’empoigne à l’occasion de
l’Open du Tennis-club de Poindimié. N’Godrella et Lysiane Moto-Nekiriai sont sortis vainqueurs
et ont marqué des points en vue de la sélection pour les Jeux du Pacifique de l’an prochain.
Plus de 70 joueurs et joueuses venus de tout le
pays ont disputé cet Open qui s’inscrit dans une
tradition vieille de plus de 30 ans. Les anciens se
souviennent en effet que cette compétition avait
été mise sur pied lorsque les tennismen locaux
évoluaient encore sous les couleurs de Central
Sports, avant la création du tennis-club.
« Le tournoi tombe à point nommé pour donner du
temps de compétition à nos licenciés qui sont déjà
tournés vers Port Moresby. C’est aussi l’occasion
pour les plus jeunes de se mesurer aux adultes »
remarquait Marie-Périne Baudouin, la conseillère
technique du Comité provincial nord.
A l’exception de ceux des Iles, la plupart des
clubs étaient représentés et la grande question
était de savoir qui de Nickolas N’Godrella ou de
Julien Delaplane, le jeune espoir de retour au
pays après une expérience mitigée en métropole,
allait remporter le tableau masculin. Chez les
femmes, Lysiane et Lindsay Moto-Nekliai partaient
nettement favorites. Après un marathon de quatre
jours, servi par une météo idéale, les finales ont
bien mis aux prises les têtes de série annoncées.
N’Godrella est venu à bout de son successeur
pressenti (6-3, 6-4) alors que les jumelles de Koné
se retrouvaient pour un énième duel qui tournait à
l’avantage de Lysiane (6-3, 2-6, 6-3).
Mais les jeunes n’ont pas démérité, sous les yeux
satisfaits de Marie-Périne : « Ils prennent quelques
claques en affrontant les seniors, mais certains
se sont bien bagarré et c’est ce qui leur permet
de progresser ». Elle faisait notamment référence
aux Pouemboutais Jeanavila Koro-Tisiot, Océane
Moassime et Icham Tidjine.
Handball
La saison est lancée
Alors que les autres sports collectifs en ont fini avec leurs
championnats, ou sont sur le point de le faire, les handballeurs
n’en sont qu’à mi-parcours. Ils sont en effet calés sur le calendrier
de la fédération nationale qui débutait en août.
Trois clubs du Nord sont engagés cette saison dans les championnats
jeunes et seniors : Voh Sport avec une équipe féminine, Hyaok Hyehen
avec des U 14 et U 17 féminines, et bien sûr l’Amicale Croix-Bleue
Poya qui aligne des U 14 (garçons et filles), des U 17 (garçons et filles)
et les seniors (hommes et femmes). Compte-tenu de la suroccupation
des salles en Province Nord,
ces équipes n’ont pas souvent l’occasion d’évoluer à
domicile et doivent souvent
se rendre à Nouméa voire à
Bourail pour rencontrer leurs
adversaires.
La compétition est pratiquement à mi-parcours et pour
l’heure, ce sont les seniors
femmes de l’ACB Poya qui
affichent le meilleur bilan et
pointent en tête, mais en
ayant déjà concédé deux
défaites, alors que les
filles de Voh poursuivent
leur apprentissage. Leurs
homologues masculins
sont encore en course pour le titre mais il sera difficile de supplanter
l’AS Dumbéa qui a réalisé un sans-faute jusqu’à présent.
En U 17, les filles et les garçons du Nord sont à la peine et figurent en
bas de classement. Les U 14 garçons de Poya ont par contre un coup
à jouer s’ils remportent leurs matchs en retard pour revenir sur l’Olympique, leader provisoire. Par contre, les filles de Hienghène et de Poya
sont déjà pratiquement hors course après un début de saison difficile.
A signaler quand même que huit licenciés de l’ACB Poya ont été
retenus dans les sélections U 20 (H&F) qui feront le déplacement en
Nouvelle-Zélande du 7 au 14 décembre, pour y disputer le trophée de
l’International Handball Féderation).
Rugby féminin
Des Fidjiennes
au taquet !
Le 2e tournoi international de rugby féminin de Koné a donné un spectacle de toute beauté sur la
pelouse du stade Yoshida. Les trois équipes fidjiennes en lice ont étalé technique individuelle,
puissance athlétique et dynamisme collectif impressionnants, mais les Calédoniennes n’ont
jamais été ridicules.
« Les Fidjiennes sont un modèle pour nous. Les
filles ont les mêmes qualités physiques mais là-bas,
le rugby est vraiment culturel et elles en sont vraiment imprégnées. On a plus de mal pour fidéliser
nos licenciées alors qu’on manque déjà d’effectifs
pour envisager un véritable championnat. Mais ces
confrontations sont importantes pour faire évoluer
le niveau calédonien » rappelle Bruno Salvai, le
cadre technique de la ligue.
Malgré le forfait de dernière minute de l’équipe
australienne, restée à la maison pour cause d’examens scolaires, la présence de trois équipes
fidjiennes a donné fière allure au plateau de ce
tournoi. Et surtout, le public était bien plus nombreux que l’an passé, dans les tribunes du stade
Yoshida, pour apprécier cet événement international et un spectacle haut en couleurs.
Car on a beau dire que le rugby n’est pas un sport
de fillettes, les demoiselles qui le pratiquent dans
le Pacifique savent payer de leur personne. Beaucoup des joueuses présentes, calédoniennes
comme fidjiennes, se retrouvaient quelques jours
à peine après un tournoi disputé à Sigatoka avec
d’autres sélections nationales et certains organismes étaient déjà marqués par le renouvellement
des efforts. Et comme les parties se disputaient
sur le mode acharné, poches de glace et strappings ont souvent été appelés à la rescousse !
Classement
Les quatre équipes en lice (les Cagous, les Mystic
Knights et les Striders de Suva, et les Blazers de
Nadi) ont disputé un mini-championnat en matchs
aller-retour lors des deux soirées du tournoi. Bien
parties pour réaliser le grand chelem, les Mystic
Knights ont finalement perdu leur deuxième rencontre face aux Striders mais elles l’emportent
au goal-average. Les Calédoniennes se sont bien
défendues en empochant deux victoires face aux
Blazers et en résistant honorablement aux deux
grosses cylindrées, beaucoup plus expérimentées.
Dans le nord, la discipline est principalement portée par le Stade Koniambo qui a ouvert une école
de rugby, avec une vingtaine d’enfants, et propose
des séances d’entraînement pour les adultes. Le
club va toutefois prendre son appellation propre en
2015, sous le nom des Crevettes musclées.
1. Mystic Knights 16 pts (+39), 2. Striders 16 pts (+37),
3. Nouvelle-Calédonie 10 pts (-4), 4. Blazers 6 pts (-72).
Une
histoire
récente
La passion des Fidjiennes pour
le rugby n’est pas si ancienne
alors que ce sport fait partie de
l’identité nationale du côté masculin. Aucune des joueuses présentes sur le stade Yoshida n’a
jamais vu sa maman marquer
un essai ou faire un cadragedébordement. Elles sont la première génération à s’adonner à
l’ovale, mais la discipline progresse très rapidement.
La capitale Suva compte six
équipes de rugby féminin, deux
autres ont vu le jour à Nadi et
Sigatoka, sur l’île principale de
Viti Levu et la dernière vient
d’être créée à Savusavu, sur l’île
de Vanua Levu. De nombreux
tournois et regroupements sont
proposés aux licenciées qui
intègrent apparemment très
vite les principes de jeu. Elles
seront sans nul doute parmi les
favorites des Jeux du Pacifique
en 2015.
L’esprit rugby était de la partie durant
deux jours, sur le stade Yoshida, et les
débutants s’en sont imprégnés.
9 - Târâ â Pitu - n°51 - décembre 2014
Loisir
Ensemble, ça Voh le coup
Les opérateurs touristiques qui proposent des activités de loisir pour découvrir la commune
de Voh se sont regroupés afin d’offrir des packages et de booster leur chiffre d’affaire.
L’union fait la force, et les prestataires de
Voh comptent bien le démontrer. A l’occasion du Salon du Tourisme qui s’est tenu à
Koné, ils ont en effet présenté des produits
touristiques basés sur les activités de pleine
nature. Gatope Diving pour la plongée et les
sorties palmes-masque-tuba, Koniambo
Evasion pour la location d’engins nautiques,
le ranch du Carré 9 pour les randonnées
équestres et Gloria Loquet pour les balades
en 4x4 dans la chaîne, proposent en effet un
éventail de pratiques très diversifiées susceptibles d’intéresser les amateurs plein-air.
Les packages offrent également des ouvertures vers la culture, avec la visite de
l’Ecomusée du café ou du centre culturel,
et des offres d’hébergement et de restauration avec l’auberge Chez de Gaulle qui sont
également associés dans ce regroupement
d’initiatives.
« A Voh, il n’y a pas que le Cœur pour intéresser les visiteurs. On a recensé les activités
existantes pour présenter ces packages au
salon mais l’idée est de développer aussi les
randonnées en tribus ou sur les propriétés
pour rentrer le bétail par exemple. Le public
du salon a été agréablement surpris par nos
propositions » remarque Gloria Loquet.
Pour Marion Aresky, qui accueille des cavaliers depuis 14 ans dans son ranch, il y a
une occasion à saisir. « J’ai un brevet fédéral et une assurance australienne qui sécurisent les clients, mais jusqu’à présent, je ne
pouvais pas vivre que de ça. Le fait de nous
regrouper va aider à développer le potentiel
pour créer de vrais emplois » espère-t-il.
Muay Thaï
Partage d’expérience
avec Olivier Moriano
Le Waek Siam Boxing Club de Koné a accueilli durant deux jours Olivier Moriano pour des
séances d’entraînement de haut niveau. Le multiple champion de France était de passage
après un séjour en Thaïlande où il conjugue passion sportive et activité professionnelle.
Avec un discours posé et très pédagogique, Olivier Moriano s’efforce de faire partager son expérience aux combattants de Koné pour les pousser
vers l’exigence qui, sur le ring, se traduira en recherche du KO. Educateur sportif multicarte, capable d’animer des séances d’entraînement en VTT
ou en tir à l’arc, l’homme a conduit sa vie en fonction de son amour pour la boxe thaï.
« J’ai retrouvé un de mes sponsors qui est installé en
Nouvelle-Calédonie et qui m’a proposé de faire une
tournée dans les clubs du territoire. Je sacrifie un peu
mes vacances pour apporter un plus aux pratiquants
calédoniens. Je suis séduit par la gentillesse des gens
du Nord, je me retrouve humainement dans ce que
les licenciés de Koné expriment au niveau technique,
physique et mental » assure-t-il. Le Waek Siam Boxing
Club a conquis cinq titres territoriaux au mois d’octobre et
ses membres sont particulièrement attentifs au discours
d’un champion qui se mesure régulièrement aux meilleurs
mondiaux sur les rings thaïlandais.
Le séjour à Bangkok est indispensable pour comprendre
l’esprit du sport, mais on ne doit pas chercher à imiter
« les Thaïlandais qui grandissent avec le Muay Thaï. Il
faut au contraire observer pour trouver comment contrer
leur technique naturelle » indique ainsi Olivier Moriano.
« C’est impressionnant d’être face à un tel champion. On
respecte complètement sa parole pour évoluer dans notre
boxe » assure Mahina, 15 ans dont 5 de pratique.
Loisir
Merci la mer !!!
La journée La Mer pour tous, organisée
depuis cinq ans par l’association Odyssée,
a fait vibrer le petit plan d’eau de la darse
de Tibarama. Plus de 300 personnes sont
venues, en famille et en maillot de bain,
profiter des animations proposées.
D’année en année, le succès de cette manifestation grandit, et vu
l’affluence de cette sixième édition, il faudra peut-être prévoir sousmarins et hydravions l’an prochain pour permettre à tout le monde
de barboter ! Car en surface, la darse avait largement fait le plein de
kayaks, radeaux, Optimists et petits baigneurs, voguant autour de la
coque jaune du voilier La Loupiote et de son équipage d’acrobates
qui ont donné deux petites représentations en se suspendant dans
la mâture.
observait Caroline Le Saux, la présidente d’Odyssée, entourée des 45
bénévoles mobilisés pour l’occasion.
Cette année, la mairie avait mis en place un bus de ramassage pour
que les enfants des tribus les plus éloignées puissent se joindre à
cette fête de la mer. Autre nouveauté, les quatre Laser Pico récemment
reçus par l’association ont joliment élargi le champ des expériences
offertes au public. Mais le succès de cette journée repose sans aucun
doute sur la gratuité totale des activités, un privilège particulièrement
apprécié des parents et cher à Odyssée qui tient avant tout à faire
partager les plaisirs nautiques au plus grand nombre.
« Je viens pour la première fois et j’ai vraiment aimé cette convivialité,
sous le soleil. Bon, je me suis cassé les bras et les abdos en essayant
le va’a en V6 mais ça vaut le coup » assurait Henriette, 20 ans, venue
de Bayes. Même grand sourire chez sa copine Sanaké, 17 ans,
d’Ometteux : « D’abord une randonnée palmée à l’îlot Tibarama, avec
les cousins, puis un tour en voilier, avec la compagnie des dauphins…
Alors là, vraiment rien à dire, trop choc ».
« L’organisation est bien rôdée, les copains et les passionnés sont
toujours là pour donner la main, mais on arrive à la limite pour
satisfaire la demande. C’est vraiment génial de voir ce brassage car
notre premier objectif est bien de privilégier le partage et la mixité »
Sur place, les animatrices d’Aqualagoon, la
section Va’a du POAK
et les propriétaires des
quatre voiliers mobilisés
pour l’occasion étaient
tout aussi enchantés de
voir ces 300 visiteurs
prendre autant de plaisir
sur l’eau. Vivement l’an
prochain.
300 personnes dans et au bord de l’eau,
le pari d’Odyssée de partager la mer est
plus que réussi.
11 - Târâ â Pitu - n°51 - décembre 2014
Tir à l’arc
Une actualité
chargée
Fin de saison en flèche pour les archers du
Nord qui ont multiplié les rencontres au cours
des dernières semaines.
L’année a été marquée par l’arrivée de nombreux jeunes sur les pas de tir.
Passage de plumes et de flèches
Chez les Archers de Pouembout-Tipinga la saison en cours (2014-2015) apporte son lot de Jeunesse et de Débutants ! Pour les descendants de
Robin des bois, des compétitions internes ont lieu généralement entre deux et trois fois par an. Cela pour passer ce que l’on pourrait qualifier
de « grades », les plumes pour les petits (Poussins) puis les flèches pour les autres catégories (de Benjamin à Super-vétéran). La base est la
distance de 10 mètres avec un grand blason pour les plumes. Les plus aguerris se retrouvent sur 30, 50 ou 70 mètres pour obtenir les plumes
de bronze, d’argent et d’or, et la conquête des 320 points sur blason de 122 n’est pas chose simple !
Finale du Trophée Handi-Archerie
Province Nord 2014
Après la 1ère manche du 29 mars qui s’était tenue sur les emprises
des archers de Koumac (LAK), les tireurs du Handi-Archerie du Nord
(ASHAN) avec comme invités ceux du Sud (Association Calédonienne
des Handicapés) se retrouvaient sur Pouembout pour la Grande finale.
La base, est la distance de 10 M sur grand blason avec 6 volées de 3
flèches
A l’issue de la Compétition les résultats sont les suivants :
1) Pouihamboutte Manu (ASHAN / PN)
2) Dihan Alfred (ASHAN / PN)
3) Tahbeui Daniel (ASHAN / PN)
Les sportifs handicapés disposent
d’un site adapté pour tirer.
Finale territoriale compétition jeunes 2014
La saison 2014 de la Compétition Jeunes
s’est achevée sur les emprises des Archers
de la Tipinga de Pouembout. Quatre des
huit clubs calédoniens de tir à l’arc s’étaient
donné rendez-vous pour la grande finale
organisée par le CPNTA pour la Ligue.
Pas moins de 54 tireurs, pour les six catégories plus les encadrants et accompagnateurs, cela faisait près de 80 personnes à
Tipinga. Du jamais vu, face aux 16 cibles, le
maximum possible pour le plus grand des
clubs Nordistes.
Les jeunes se succédaient sur le pas de
tir, aussi concentrés que s’il s’agissait d’un
championnat du Monde ! Pour bon nombre
d’entre eux, c’était leur première grande finale, un concours très important dans la vie
d’un petit archer. Tous s’étaient entraînés
dur et avaient déjà participé aux différentes
manches provinciales, mais là, les enjeux
étaient différents avec un titre territorial en
jeu.
En fonction des scores et de la catégorie, les premiers passeraient soit dans le
niveau supérieur, soit directement dans les
concours fédéraux adultes. Certains seront
d’ailleurs déjà en concours pour le championnat de Nouvelle-Calédonie 18 mètres
sur Païta le 7 décembre prochain.
Compétition Jeunes,
Finale territoriale
Poussin (10M - Blason 122) (10 Archers)
1) Bzdenga Anna (Pouembout) 267 Pts
2) Camus Thibault (Nouméa) 253 pts
3) Mace Nathan (Païta) 250 Pts
Master (18M- (5 Archers)
1) Boenapfel Jacques (Koumac) 228 Pts
2) Léon Noaya ((Nouméa) 218 Pts
3) Wongsokarjo M. (Nouméa)
Niveau AS (15M - Blason 40) (2 Archers)
1) Glidic Quentin (Pouembout) 212 Pts
2) Devillers Nicolas (Pouembout) 162 Pts
Niveau 1 (15M- Blason 60) (4 Archers)
Régler la mire
Pour ce dernier concours officiel avant le Championnat de Calédonie du
7 décembre sur Païta, les Archers de Tipinga (LAT) ainsi que deux tireurs de
Koumac (LAK) se retrouvaient sur le pas de tir de Pouembout. Seize archers au
total, une chaleur torride et beaucoup de vent pour cette compétition qui a duré
2H30 (2 fois 10 volées de 3 flèches).
• Minimes Hommes Classique : Boenapfel Jacques (LAK) Cadets
• Hommes Classique : Robin Tom (LAT) Arc Nu : Plazanet Guy
• Séniors Femmes Classique : Brdenga Myriam (LAT) Vétérans
• Femmes Classique : Bertoni Martine (LAT)
• Vétérans Hommes Classique : Baudrillart Renaud (LAT)
• Super Vétérans Hommes Classique : Mercier Pierre (LAT)
12 - Târâ â Pitu - n°51 - décembre 2014
1) Nemouare Warren (Païta) 218 Pts
2) Boenapfel Jean-Yves (Koumac) 214 Pts
3) Ductane Dimitri (Païta)
Niveau 2 (15M- Blason 80) (11 Archers)
1) Treptow Alice (Nouméa) 255 pts
2) Ouetcho Toliana (Païta) 246 Pts
3) Vergoz Alexandre (Païta) 245 Pts
Niveau 3 (15M- Blason 122) (22 Archers)
1) Peutat Joseph (Pouembout) 275Pts
2) Almanza Lucas (Pouembout) 273Pts
3) Reynier Eloïse (Nouméa)
Portrait
Noam Tein,
président fédérateur
Depuis trois ans à la tête
du Comité provincial
nord des sports et des
loisirs, Noam Tein reste
également un dirigeant
incontournable du futsal
calédonien.
Son credo, développer
les pratiques au profit
des jeunes dans le sport
fédéral comme dans les
activités de loisirs.
Depuis l’apparition du futsal en Province Nord, en 2006, et sa remarquable montée en puissance au fil
des ans, Noam est de toutes les
initiatives. Tout d’abord licencié à
l’ASPN, il prend rapidement des
responsabilités au sein du Comité
provincial nord de football, devenant
même président de la commission
futsal de la fédération. Entre temps,
il a fondé le SC Koohnê qui présente
aujourd’hui des équipes dans les catégories jeunes de U 8 à U 14 ainsi que dans les championnats
provinciaux masculin et féminin de futsal.
Le club a également ouvert une section karaté qui fonctionne
tous les mercredis et propose différentes variantes de la discipline. Ces animations ont conduit le SC Koohnê a faire appel
à deux prestataires, Yohan Thelotte (BPJEPS) pour l’école de
football et Isabelle Artus (Brevet d’Etat) pour le karaté, qui permettent d’animer les séances dans les meilleures conditions
possibles. Le club vient par ailleurs d’organiser son premier
tournoi intertribus et quartiers « pour proposer une alternative
aux seniors qui n’ont plus beaucoup de possibilité de pratiquer
en loisir ». Il est également impliqué dans le Téléthon avec les
24 heures de futsal.
« La structuration du bureau et l’implication des gens du club
m’enchantent énormément » assure Noam qui n’hésite jamais
lui-même à payer de sa personne sur le terrain pour accompagner les enfants.
Candidat aux élections du CPN
Aujourd’hui, le futsal est l’une des disciplines les mieux établies
sur l’ensemble du pays, et notre dirigeant apprécie de voir ses
efforts ainsi porter ses fruits. Car il est notamment à l’origine,
en 2011, de la création de la Super Ligue qui réunit les dix
meilleures équipes de la Grande Terre dans un championnat
au niveau très relevé. Et même si son SC Koohnê a été relégué
l’an dernier en Promotion d’honneur, Noam demeure un pilier
de l’édifice.
« Ce travail nous a permis d’avoir deux jeunes du Nord (Stéphane Upa et Paul Coïc) accrédités par la FIFA pour les compétitions internationales. Plus récemment, je me suis donné à
fond pour que la Calédonie accueille le tournoi international de
l’Oceania football confederation au mois d’août dernier. Cela a
été un travail de six mois pour trouver les financements tout en
assurant la préparation de la sélection calédonienne, en faisant
notamment venir un technicien brésilien de la FIFA » rappelle
Noam. L’organisation sans faille du tournoi, et plus encore la
belle deuxième place conquise par les Cagous lui ont apporté
une double satisfaction.
Au rayon des contrariétés, Noam évoque cependant le manque
de régularité des équipes du Nord en Super Ligue :
« L’ES Houaïlou et le Stade Koniambo sont exemplaires dans
ce championnat. Mais après l’AS Kumac Futsal et Bwadouvalan les années précédentes, c’est Hienghène Sports qui a
été déclaré forfait général cette année ». C’est en partie l’une
des raisons qui le poussera à briguer la présidence du comité
provincial nord lors des prochaines élections. Outre le développement du foot féminin et du beach soccer dans le nord,
il veut accompagner une restructuration des championnats
existants, mais aussi associer les entreprises locales aux animations proposées aux jeunes, et remettre le football au centre
des préoccupations de la fédération, sérieusement amoindrie
ces derniers temps par les conflits de personnes.
13 - Târâ â Pitu - n°51 - décembre 2014
Bord de touche
Info pratique
24H de futsal
pour le Téléthon
La commission Futsal du CPN
Foot organise les 6 et 7 décembre
les 24 heures de futsal à la salle
Robert Saggio de Koné.
Des tournois masculin, féminin
et 12-14 ans, licenciés et nonlicenciés, sont prévus sur ces
deux jours pour cette 3e année de
contribution au Téléthon.
Inscriptions sur place :
5000 francs par équipe,
4000 F pour les U12.
Journée de promotion du mini-handball, le samedi
6 décembre au stade de Voh. Gratuit et ouvert à tous !
Nancy Niadoun et
Mélissa Toeminom
(13 ans, sections sportives du collège de Tiéta)
A force de tacler comme des malades, vous avez
arraché toute la pelouse. On fait comment ?
Mais là, on fait du beach
soccer, sur le sable. Pas
besoin de pelouse. On est
passionnées par le foot, on
tape tout le temps dans le
ballon à la maison, on fait
des tirs au but avec les
petits frères. Ce qui est
bien sur la plage, c’est qu’à
la mi-temps on peut se
baigner pour se rafraîchir.
Même pendant le jeu, on
que c’est
plonge quand on a du sable collé sur les pieds parce
lourd et ça fait mal quand on shoote.
d’arbitre, mais
Et puis en famille, on joue un peu kayafou, ya pas
!
sur le terrain, on respecte les régles
Fort en love !!!
• Pour devenir parent (ou pas) quand je le décide.
• Pour avoir une vie sexuelle sans stress.
• Parce que ma priorité c’est : ma carrière/mes études/mes projets.
Les méthodes de contraception naturelles, efficaces ou pas ?
1. La méthode Ogino ou dite de « grand-mère » : ne pas avoir de
rapports sexuels pendant les jours « fertiles » c’est-à-dire 2-3 jours
avant et après l’ovulation (situé théoriquement le 14ème jour du cycle)
est efficace. FAUX : c’est une méthode à l’origine de nombreuses
grossesses non désirées. En théorie, un cycle dure 28 jours et
l’ovulation intervient à la moitié du cycle soit le 14e jour….mais en
pratique, chaque femme a son propre cycle qui peut durer entre 20
et 35 jours…les dates d’ovulation peuvent changer tous les mois !
2. On peut tomber enceinte quand on a un rapport sexuel sans
préservatif pendant les règles. VRAI : c’est rare, mais possible.
Normalement, l’ovulation intervient quelques jours après la fin des
règles. Néanmoins, il suffit que les règles aient duré plus de 8 jours
et que l’ovulation ait lieu en avance pour qu’un rapport pendant les
règles soit fécondant. D’autant plus que les spermatozoïdes restent
vivants et féconds entre 3 et 5 jours.
3. Le retrait : L’homme se retire du vagin de sa partenaire avant
d’avoir éjaculé. Si l’éjaculation n’a pas lieu dans le vagin (ni juste à
l’entrée du vagin), cela réduit les risques de grossesse. VRAI et
FAUX : cette méthode échoue 1 fois sur 4 car il est très difficile pour un
homme de contrôler l’éjaculation. De plus, les premières gouttes de
sperme, qui peuvent contenir beaucoup de spermatozoïdes, sortent
parfois sans que l’homme ne les sente au tout début du rapport.
4. Les méthodes qui cherchent à déterminer la température ou
à examiner les glaires au moment de l’ovulation sont efficaces.
FAUX, car chaque ovulation peut être différente selon les mois.
Il faut savoir que ces méthodes naturelles ont un fort taux d’échec.
En effet, 25 femmes sur 100 tombent enceintes dès la première
fois qu’elles utilisent une de ces méthodes. L’utilisation des
méthodes naturelles nécessite d’avoir des cycles extrêmement
réguliers et de bien connaître son corps. Les périodes d’ovulation
peuvent varier en fonction d’éléments extérieurs. Même lorsque
la femme connaît exactement la date de son ovulation (ou pense
qu’elle la connaît), les méthodes naturelles sont très imprécises
et peu fiables, car l’ovulation peut être avancée ou reculée par
toutes sortes d’événements, à commencer par les émotions !
Pour plus d’informations sur ce sujet :
SOS écoute : 05 30 30
Dans tous les CMS de la NC
CCF (Centre de Conseil Familial): 27 23 70
ESPAS CMP : 27 27 73
14 - Târâ â Pitu - n°51 - décembre 2014
Comité de Promotion de
la Santé Sexuelle (CP2S) : 28 63 38
Solidarité SIDA-NC : 24 15 17
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Tél : 75 53 03 – 79 86 65
sarltransportglenn@lagoon.nc
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