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CULTURE SOCIÉTÉ Quand la peinture relate les souvenirs La nutrition remise en cause page 16 page 13 SPORT Le Centre Karting d’Agadir opérationnel page 12 Hebdomadaire www.ladepechedusud.com « La proximité, c'est notre raison d'être » Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine L’Arrière pays cherche ses pistes de développement N°66 Du 23 au 29 novembre 2012 1er hebdomadaire de la Région Dépôt légal: 64/94 L'offshoring peine à décoller 4 Dhs Les acteurs locaux attendent toujours l’étude d’opportunité. Les travaux prévus pour le 1e trimestre 2012 accusent toujours du retard. Six outsourceurs sont actuellement implantés à Agadir. Les salaires de base ne dépassent pas 3500 DH. Des salariés dénoncent leurs conditions de travail précaires. Entreprise Pages 5-6 CNIA Saada ouvre un CAE à Agadir Politique Page 11 Le PPS décortique la loi de finance 2013 Page 14 Pages 3-4 Enquête L'investissement touristique en mal de dévlopement au parc national Souss-Massa Pages 8-9-10 Actualité www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 2 Tribune internationale La France socialiste durcit sa politique d’immigration Par Stéphane Dupont Les Marocains sont interpellés, ils voyagent beaucoup, de plus en plus, ils sont tentés par l’Europe. La circulaire sur les critères d'attribution des titres de séjour a été publiée hier mercredi, à l’issue du Conseil des ministres. Elle propose des assouplissements limités pour les familles et les salariés. L e président de la République française, pendant sa campagne électorale et après son élection, avait annoncé la couleur durant sa campagne présidentielle. Manuel Valls , ministre de l’Intérieur pour sa part avait été très clair dès sa prise de fonction Place Beauvau. La circulaire sur les sans-papiers publiée ce mercredi le confirme : il n'y aura pas de régularisation massive d'immigrés en situation irrégulière, comme cela avait été le cas en 1981 et en 1997, lors des précédents retours de la gauche au pouvoir. Pas question pour le ministre de l'Intérieur de susciter le moindre « appel d'air ». Le texte présenté en Conseil des ministres « n'a pas vocation à augmenter le nombre de régularisations », de l'ordre de 30.000 par an ces dernières années, a insisté Manuel Valls. Et les expulsions de clandestins se poursuivront au moins au même rythme que sous les gouvernements Fillon (33.000 reconduites à la frontière en 2011). La circulaire entraînera « peut-être, dans un premier temps, une augmentation ponctuelle des régularisations », a-t-il reconnu. Mais pas sur le moyen terme, a-t-il fait comprendre. Une présence de cinq ans nécessaire sur le territoire La texte fixe des critères très précis pour obtenir des papiers, notamment une présence de cinq ans en France. Et ne répond que très partiellement aux demandes des associations de défense de sans-papiers et de la gauche radicale. Une ligne finalement assez proche de celle adoptée du temps de Nicolas Sarkozy, même si Manuel Valls s'en défend, en assurant qu'elle est « différente de la politique erratique, peu lisible et stigmatisante des dernières années ». Le ministre insiste sur le fait que la circulaire est « juste, car les critères permettent le même traitement sur tout le territoire ». Ce qui, selon lui, n'était pas le cas sous les gouvernements précédents qui avaient donné plus de latitude aux préfectures. Et le texte assouplit certaines règles, notamment pour les salariés, les familles et les mineurs. Alors qu'il fallait douze mois de présence chez le même employeur, il ne sera possible désormais de se prévaloir de plusieurs expériences professionnelles. Trois ans sur le territoire suffiront en cas de travail pendant deux ans. Et les listes de métiers sont supprimées. Deux ans de scolarisation « assidue et sérieuse » Les conditions du regroupement familial sont dorénavant moins drastiques : dix-huit mois de vie commune au lieu de cinq ans. Et les moins de 18 ans pourront obtenir un titre de séjour s'ils peuvent attester de deux ans de scolarisation « assidue et sérieuse », au lieu de trois ans, comme cela avait été envisagé un moment. « Insuffisant » pour les associations, qui militaient entre autres pour une régularisation de tous les lycéens sans papiers.Après l'enterrement du droit de vote des étrangers aux élections locales et les récépissés pour éviter les contrôles au faciès, la pilule est un peu dur à avaler pour tous ceux qui défendent les immigrés et pour une partie de la gauche. Mais Manuel Valls n'en a cure, fort du soutien dont il bénéficie comme aucun autre ministre dans l'opinion. Said DOR, consul honoraire de Pologne Directeur de la publication Abdellah Tidrarine Rédaction Mohamed Malki, Abdelfettah Aberbri, Hassan Alaoui, Mohamed Laghouizi, Meryam Lasri, Amina Belkay Graphisme Hassan Kharraz Département Commercial Faissal Arribat 06 61 43 39 71 L e président de la Chambre de commerce, d’industrie et des services d’Agadir, M. Said Dor vient d’être nommé par les soins de l’ambassade de Pologne à Rabat, à la charge de consul honoraire de ce pays dans la métropole du Souss. M.DOR qui est, par ailleurs représentant de Chtouka Ait Baha au parlement et qui préside aux destinées de la commission de l’intérieur au sein de l’hémicycle, a affirmé, dans une déclaration à notre confrère « Al Inbiaat », que cette désignation l’honore et l’oblige en même temps précisant que le choix porté sur sa modeste personne atteste de la confiance de ce pays millénaire à l’endroit de tous les Dossier de presse Dépôt légal ISSN 73/92 64/94 2028/6554 citoyens du Souss. L’action qu’il envisage de mener dans le cadre de sa mission aura-espère-t-il -des répercussions positives notables dans un proche avenir .Dans cette perspective, ce diplomate culturel au long cours, n’aura de cesse de déployer les efforts nécessaires pour « tisser et renforcer les liens bilatéraux ».Une part prépondérante de sa mission sera consacrée au volet économique, d’autant que le marché touristique polonais est prometteur à, souhait et que, par conséquent, « il importe qu’Agadir puisse bénéficier de sa part de ce marché ».Pour ce faire, M. Dor met l’accent sur la nécessité d’intervenir auprès des décideurs de la Royal Air Maroc dans le but de ressusciter la desserte aérienne qui reliait naguère les métropoles polonaises à Agadir. Parallèlement, le nouveau consul honoraire de Pologne à Agadir se dit être à même de favoriser la fréquence des rencontres entre les hommes d’affaires polonais avec leurs homologues nationaux. Enfin, il y à lieu de souligner que cette nomination vient en marge de l’initiation par les autorités polonaises d’une grande exposition dédiée à la présence islamique dans le pays de La Vistule, grâce aux composantes du peuple Tatare qui a su conserver, par delà les guerres endémiques et les vicissitudes de l’Histoire leur foi, leurs traditions et leur culture. Rédaction, publicité et administration 17 Bis Rue Sidi Ifni, Impasse Isbouya, Talborjt - Agadir Tél : 05 28 84 58 24/05 28 82 84 66 Fax : 05 28 82 84 67 Courriel ladepechedusud@gmail.com www.ladepechedusud.com Edité par Agadir Média Impression : Ecoprint Distribution : Sapress Actualité www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 l’université Ibn Zohr a organisé, en partenariat avec la Fondation Universitaire de Las Palmas, l’Université de Las Palmas, la société PROEXCA, l’Institut de Technologie Canarien, la chambre de Commerce, d’Industrie et des Services d’Agadir, le CRI, et le conseil régional de SMD, Les 27 et 28 novembre, à L’ENCG Agadir, Le 1er Workshop sur l’INNOVATION . Axe universitaire maroco-canarien 1er Workshop sur l’Innovation Amina Belkay C ette rencontre est organisée dans le cadre du projet UP INNOVA, de coopération Universitaire/ Entrepreneuriale entre la région Souss- Massa- Drâa et la région de Las Palmas via le réseau canarien –marocain. Ce séminaire ambitionne de promouvoir la culture de l’innovation et du transfert des connaissances dans les pays en voie de développement comme le Maroc, d’élaborer des coopérations en Recherche, Développement et Innovation, de former des conseillers en Innovation dans les deux régions et dans les secteurs prioritaires et enfin de dynamiser les entreprises et d’établir des collaborations bilatérales. Au programme, présentation des résultats des études sur les écosystèmes innovateurs des régions SMD et de Las Palmas, présentation de la nouvelle structure de R+D en tourisme de‘ Segittur ‘, et également, des Interventions sur : « L’Innovation dans le domaine de l’Agroalimentaire, Cas de « l’Agrotech » par son directeur Kenny Lahcen ; « Innovation et valorisation des produits de la mer », par Youssef Bouazzaoui, professeur de l’ISPM; « Innovation dan le domaine Social » par le directeur de l’ADS–Agadir ; « Innovation dans le domaine de l’énergie par le Cluster, énergies renouvelables » par l’ingénieur Ayoub Guermane ;« Inno- vation en Tourisme» Par le délégué régional du Tourisme, « Innovation dans les TIC » par Adam Bouhadma- UIZ ; « Innovation dans le domaine du Lait » par la société COPAG ; et finalement un atelier dynamiseur d’Innovation dans le domaine du tourisme , par Jack Blanca L’Université Ibn Zohr passe à « Google Apps for Education » Amina Belkay L ’Université Ibn Zohr rentre désormais dans le cercle des universités ayant adopté Google Apps for Education, dont profite 15 millions d’étudiants à travers le monde. Le Maroc compte ainsi 13 universités qui ont déployé ce nouveau dispos i t i f . Plus concrètement, il s’agit d’une série d’outils dont l’usage est entièrement gratuit sur Internet, et qui offre une communication et une collaboration plus efficaces au sein des établissements universitaires. Parmi ces outils, nous trouvons la messagerie électronique Gmail disposant de 25 Go d'espace de stockage par utilisateur et une fonctionnalité de visioconférence intégrée. Ou encore Google Agenda, qui facilite la communication instantanée entre les membres de l’établissement et est parfait pour la planification d’évènements. L’ensemble du produit, dont le support technique est géré directement par Google, permettra ainsi aux universités de réduire les coûts informatiques en supprimant les achats de licences et en limitant les investissements dans les serveurs et leur maintenance inform a t i q u e . Dans le but d’assurer une accommodation pro active des services structurants apportés par Google Apps For Education, l’UIZ a adopté un proces- sus d’accompagnement au changement intégré à destination de la communauté d’utilisateurs (personnel administratif, étudiants et enseignants). Il s’agit plus exactement de séances de formation, workshops de déploiement, créations de plateformes intranet comprenant des contenus pédagogiques à valeur ajoutée, et séminaires de sensibilisation. Sécurisée et simple à utiliser, cette plateforme de messagerie électronique et de collaboration accompagnera les universitaires tout au long de leur parcours universitaire, mieux encore, c’est une façon de les préparer aux toutes dernières technologies utilisées sur le marché du travail. 4 Caravane à la mémoire des mineurs marocains de France A près avoir sillonné les villes de Goulimine, Ouarzazate, Tiznit et Taroudant, la caravane à la mémoire des mineurs marocains de France met le cap sur Agadir du 3 au 8 décembre. Sous le thème « La mémoire au service des droits de l’Homme », la caravane vient valoriser et réhabiliter la mémoire et l’histoire des mineurs marocains installés dans la Pas-De Calais en France, mais aussi rappeler leurs droits. Une initiative qui rend hommage et reprend l'histoire des mineurs marocains qui ont fait partie des milliers d’immigrés arrivés en France par vagues successives durant les années 1960. Au programme, des projections de films, des pièces théâtrales, des café-mémoires et des rencontres qui permettront d’entendre les témoignages vivants des miniers marocains installés aujourd’hui au Maroc. L’évènement est organisé par le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) en partenariat avec le ministère de tutelle et l’Association des mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais-AMMN (France). La caravane sera composée d’anciens mineurs, artistes, chercheurs, étudiants et experts dans le domaine du développement. Tourisme Le secteur représente une légère hausse 7,1%du PIB en 2012 L e produit intérieur brut (PIB) du tourisme a atteint 56,7 milliards de dirhams (MMDH) en 2011, contre 55,9 MMDH en 2010, ainsi sa contribution au PIB s'est établie à 7,1% en 2011 contre 7,3% une année auparavant, indique le Haut-commissariat au plan (HCP). La valeur ajoutée du secteur touristique a marqué, en 2011, une légère hausse de 1,1%passant ainsi de 46,3 MMDH en 2010 à 46,6 MMDH en 2011, précise le HCP dans une note d'information relative aux résultats du compte satellite de tourisme en 2011. La part de la valeur ajoutée du tourisme dans la valeur ajoutée globale de l'économie nationale a baissé de 0,4 point pour atteindre 6,3% au lieu de 6,7% en 2010, ajoute la même source Actualité www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 5 Agadir, plaque tournante des pré-campagnes Ce n’est peut-être pas encore dit, mais c’est comme si…En moins de trois semaines, la capitale du Souss a accueilli plusieurs ministres, et non des moindres. Le ministre de l’Habitat, Nabil Benabdallah et Mustapha Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole n’en sont que les tout derniers. Ils sont arrivés en qualité de ministres, certes, le premier pour exposer son programme d’habitat et de lutte contre les bidonvilles, le second pour défendre sa conception de la « presse régionale », pilier de la démocratie et de la régionalisation avancée. Ils sont également repartis avec la conviction que le Souss est un fief électoral dont il ne faut négliger ni le poids, ni non plus l’enjeu. D’où les réunions de partis, de leurs partis, qui se tiennent plus ou moins régulièrement en parallèle et qui sont consacrées aux questions internes du parti… Jusqu’à nouvel ordre , le mode ne change pas ! Ce n’est jamais le Maire de la ville qui accueille les invités, mais le Wali, tout à sa bonté et à son éthique. Signe que la politique , certains diraient politicienne, prime sur le reste et que les considérations politiques déterminent les comportements des uns et des autres. Ce n’est peut-être pas systématique, mais fort souvent, c’est le cas. Dans quelques mois, en effet, la date des élections communales sera connue, fixée et donc plus ou moins définitive. Elle devrait déterminer le nouveau visage à la fois du Maroc et de la carte communale. Et par ricochet, celle des Régions. Les partis politiques, qu’ils soient dans la majorité ou à plus forte dans l’opposition, se préparent et affûtent leurs armes avant l’échéance communale qui sera d’autant plus décisive qu’elle implique, intrinsèquement, la prise en compte de la Régionalisation. Il est certain que celle-ci parachève en quelque sorte la politique de la commune ou en constitue aussi l’un des paramètres majeurs. Une synergie que tout un chacun reconnaît. Et même, au-delà, il convient de tenir compte des retombées sur la deuxième Chambre du parlement dont quelques boutefeux veulent la tête…La ville d’Agadir vit depuis quelques années sous l’emblème de l’USFP, incarnée par Tariq Kabbaj, leader politique à sa manière, qui n’entend pas céder la place à qui que ce soit, encore moins au PJD, sauf à l’imaginer en second rôle. A présent, le PJD occupe la deuxième place à la Mairie, certes. Mais il n’en restera pas là, il ne se contentera plus de rester en seconde zone, il lui faudra gouverner et tenir en main cet immense territoire qu’est la région d’Agadir Souss Massa. Le Souss a vu naître le grand parti de l’UNFP après la scission en 1959 au sein de l’Istiqlal, ensuite la création de l’USFP, soumis à une féroce répression de l’Etat des années durant. Le Souss a incarné longuement la résistance. Mais, de nos jours, il n’est plus le fief exclusif des socialistes. Le RNI, le Mouvement populaire, le PPS et surtout le PJD se bousculent au portillon pour renverser la tendance et trouver la Talon d’Achille de celui qui en fait son champ privilégié. Les formations politiques font d’Agadir leur cœur de cible. Elles la reluquent et en font leur test national. Les élections communales, si elles devaient mettre en équation la région d’Agadir, changeraient à coup Pologne et Maroc : une amitié exemplaire La culture tatare célébrée à Agadir Mohamed Laghouizi L e mercredi 28 novembre 2012, une date marquante dans les relations entre le Maroc et la Pologne. Une nouvelle phase couronnée par la nomination de Said. Dor en tant consul honoraire de Pologne à Agadir par l’Ambassadeur de la Pologne Karystof Olendski, en présence de différentes personnalités dont Le Wali D’Agadir, le Président de la Région, le Directeur du CRT, le Chairman Bogustaw R. Zagorski de l’Institut Ibn Khaldoun en Pologne et de hautes instances politiques de la Ville d’Agadir. Dans son intervention, l’Ambassadeur a rappelé l’importance de la communauté muulmane en Pologne et de cette coexistence, tout en tolérance et oecuménisme, dont son pays jouit. Le choix d’Agadir est du au fait de sa position en tant que destination très prisée par les polonais. Le souhait exprimé par l’Ambassadeur est de consolider les relations entre les deux pays et de les étendre à d’autres domaines notamment le tourisme, la pêche, l’agriculture et enfin les échan- ges culturels. C’est aussi une occasion pour la région Souss Massa Draa de renforcer sa position dans ces relations via l’action de diplomatie culturelle. Une exposition photographique retraçant des siècles d’Islam a été inaugurée par le consulat de Pologne à la chambre du Commerce et d’Industrie où la nomination a eu lieu. Les Tatars représentent une entité musulmane qui s’est accrochée aux préceptes de l’Islam durant plus de huit siècles. Ils ont donné un exemple d’intégration et ont vécu en parfaite harmonie avec leurs concitoyens d’autres confessions. La différence de foi ou de croyance n’a jamais été un motif de discorde mais plutôt un stimulus de convivialité et de cohabitation entre les deux composantes démographiques. Une coexistence qui s’est traduite par la conservation des valeurs morales, des us et coutumes que l’exposition photographique a mis en exergue. Une participation des Tatars au Salon International des Fruits et des Légumes est prévue pour la première fois à Agadir. sûr la donne politique. Il est évident que la partie finale se jouera en définitive entre les deux alliés d’aujourd’hui, l’USFP et le PJD, l’Istiqlal , le RNI, le PPS et même le Mouvement populaire se contentant d’arbitrer…Un air de pré-campagne caractérise ces multiples visites « de travail » mais dont la part d’ombre politique ne fait aucun doute… Economie www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 Une conférence de presse a eu lieu Le Mardi 27 Novembre, à la Chambre d’Agriculture d’Agadir pour présenter le Salon national des produits de terroir, dans sa première édition qui verra le jour du 6 au 9 décembre, en marge et dans l’enceinte du salon SIFEL au Park Expo Agadir. En marge du SIFEL-Agadir Premier salon national des produits de terroir Maryem Lasri L e point de presse était marqué par la présence du président de la Chambre d’Agriculture Ali kayouh, du président de la région SMD Ibrahim Hafidi , du directeur régional de l’Agriculture, du président de la Chambre du commerce et d’industrie et de Services d’Agadir, Said Dor, du président de la Fédération interprofessionnelle des fruits et légumes à l’export, Lahcen Aderdour, du président de la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’Argan, Mohamed Ourayess, qui ont amplement répondu aux questions des journalistes présents . Selon les organisateurs, le Salon des produits du terroir SNAPT constitue une opportunité d’échange de connaissances, d’expériences et d’informations dans le domaine des produits de terroir et aussi une étape pour consolider la coopération et le partenariat entre différents acteurs économiques et organismes intéressés par le développement de ce secteur. Le président du Conseil régional a souligné dans son intervention que la région était la première à valoriser les produits locaux depuis 2006 et qu’il faut actuellement développer le marketing des produits de qualité exceptionnelle surtout que l’agriculture représente le tiers du PIB à la région. Lahcen Aderdour a mis l’accent sur la commercialisation qu’il faut soutenir sachant que le produit local a un avenir dans les marchés internationaux. Selon lui, le salon est une occasion pour faire connaitre le produit local et développer sa commercialisation. Mohamed Ourayess a ajouté que l’événement sera enrichi par des séminaires et rencontres animés par des professionnels, des chercheurs et des responsables de développe- ment du secteur à l’échelle régionale et nationale portant sur deux thèmes : l’innovation pour la promotion des produits de terroir et l’expérience de la région Souss Massa Dràa. Il s’agit aussi de réfléchir sur les mécanismes de financement et les stratégies de commercialisation de ces produits. Ali kayouh a souligné que le nombre de visiteurs est estimé à 30.000 pour le salon et plus de 80 exposants. Pour cela des conventions et des contacts ont été signés avec les institutions, les ministères concernés, les chambres professionnelles, coopératives et sociétés. Il a ajouté que des groupes folkloriques et des manifestations équestres de fantasia seront au rendez vous. Les interventions des journalistes ont mis l’accent sur la continuité du salon, l’accès à l’information et aux données statistiques, la création du site électronique pour le salon, la commercialisation des produits et l’accès aux grandes surfaces, les critères du choix des exposants, le nombre des visiteurs. Le président de la région a souligné que le SIFEL sera nommé le SIFEL Agadir pour qu’il soit toujours attaché à la métropole du Souss. L’ancien site cimentier d’Anza reclassé S elon des sources c o n c o r d a n t e s, un méga projet touristique et balnéaire verra prochainement le jour en lieu et place de l’ancienne cimenterie d 'Anza. En effet, les ciments du Maroc semblent plaider de façon très appuyée auprès du centre régional d’investissement pour la reconversion de prés de 50 ha. L’ancienne cimenterie baptisée du nom d’Agadir Oasis ainsi que la carrière avoisinante à été reclassée en zone à vocation résidentielle et touristique et ce en conformité avec l’esprit de reclassement de cette zone vers le segment immobilier. 6 Agadir /SIFEL Un fleuron agricole d’excellence D u 6 au 9 décembre, les producteurs des fruits et légumes se rencontreront dans le Salon international des fruits et légumes à Agadir pour exposer leurs différents produits et découvrir les nouvelles méthodes et technologies qui leur permettront de mieux valoriser leur productivité et leurs stratégies en matière de marketing. Ainsi, le SIFEL reste un salon organisé uniquement à Agadir qui est considérée comme une zone agricole d’une grande importance. Un espace qui réunira des exposants venus de différentes régions du Maroc et de l’étranger ayant tous une vocation unique, celle de servir l’agriculture et l’agriculteur. Habitat Le programme Villes sans bidonvilles réalisé à 70% L e programme national « Villes sans bidonvilles » a atteint un taux de réalisation en dépassant les deux tiers, et fixant comme objectif d'améliorer les conditions de vie de 1,8 millions de personnes dans 85 villes, selon le rapport national sur la résorption des bidonvilles qui souligne que jusqu'à présent, 45 villes ont été déclarées « Villes sans bidonvilles ». Economie www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 7 Du 21 au 22 novembre, l’ENCG d’Agadir a abrité la 1e édition du Congrès international sur le tourisme et le développement durable. ENCG/Agadir Congrès international sur le tourisme et le développement durable L Meryam Lasri ’école Nationale de commerce et de Gestion en partenariat avec l’Université Las Palmas Gran Canaria-Espagne et le laboratoire Larmacola (laboratoire de Recherche en Management de la communication et langues Etrangères Appliquées) ont organisé du 21 au 22 novembre à l’ENCG Agadir un congrès International sous le thème : « tourisme et Développement Durable : entre compétitivité et durabilité ». Cette édition a été inaugurée par le président de l’Université Ibn Zohr en compagnie du directeur de l’ENCG d’Agadir, du doyen de la Facultad de Economia, Empresas et Turismo l’Universidad de Las Palmas de Gran Canaria et du représentant du conseil de la région de Souss Mass Draa. La rencontre à été caractérisée par la participation des chercheurs d’Espagne, de France, du Brésil, du Mali, de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc. Tout au long de ces deux jours du congrès, les acteurs académiques et professionnels ont présenté et discuté leurs travaux de recherche en relation avec les thématiques du Congrès. Ce conclave de haute facture académique a mis en lumière la nécessité de développer le tourisme durable à travers une approche conjuguant création de richesses et préservation de l’environnement. Le développement immédiatement rentable du tourisme orienté vers un tourisme de masse a montré ses limites et de plus en plus les acteurs du tourisme, soutenus par des politiques tant mondiales (OMT) que nationales mettent en œuvre des stratégies de développement touristique reposant sur des modèles durables : respect du patrimoine culturel et naturel, responsabilité sociale, charte éthique. Ainsi, compétitivité et durabilité sont deux caractéristiques qui se soutiennent mutuellement pour constituer les pierres angulaires de la gestion efficace et performante du secteur Les objectifs assignés à cette rencontre étaient : Faire un bilan de l’état des recherches menées sur la probléma- CRT et marché national tique du tourisme et du développement durable ; appréhender les enjeux spécifiques du tourisme durable ; confronter les points de vue des chercheurs sur la question ; s’enquérir des expériences probantes en matière d’arbitrage entre les impératifs de rendement des activités touristiques et ceux du développement durable ; aborder le tourisme durable sous tous les angles ; concilier l’activité touristique et les objectifs du développement durable ;favoriser l’adéquation entre le déve- loppement durable et la structure du système touristique et finalement, renforcer la prise de conscience des opérateurs et des acteurs touristiques . Le congrès s’est articulé autour de quatre axes, il s’agit de du développement durable dans les politiques t o u r i s t i q u e s (réglementation, formation…), relation entre destination touristique et développement durable (Marketing et management stratégique des destinations touristiques, la durabilité comme avantage compétitif de la destination touristique…), l’entreprise touristique et le développement durable et finalement, les produits touristiques entre durabilité et compétitivité. Le congrès a été marqué par la présence lors de la séance de clôture de Monsieur le Wali de la région de Souss Massa Draa qui a présidé la cérémonie de remise des diplômes de la première promotion du master « Planification et gestion Touristique » réalisé dans le cadre de la coopération entre l’Université Ibn Zohr et l’Université de las Palmas de Gran Canaria 2e phase de la campagne publicitaire D ans le cadre du plan d’action pour l’exercice 2012, pour la promotion de la région d’Agadir Souss Massa Draa, le CRT d’Agadir SMD et l’ONMT ; lancent la 2eme phase de la Campagne publicitaire ciblant le marché national. Cette campagne sera en deux vagues : du 10 au 15 décembre 2012 , pour le calendrier AEFE( Agence d’Enseignement du Français à l’Etranger) et OSUI (Office de Scolarisation Universitaire Internationale), une autre en janvier 2013 pour le calendrier MEN (Ministère de l’Enseignement National), selon les éléments suivants : Une campagne TV multi-destinations, sur le thème Kounouz Biladi, programmée pour la vague de janvier uniquement. Une campagne d’Affichage avec des visuels spécifiques aux destinations. Agadir aura, bien sûr, une part importante dans ces visuels pour les deux vagues. La campagne reprendra en toute vraisemblance le visuel utilisé l’été dernier. Une campagne radio spécifique à Agadir pour la vague de décembre. Pour les deux vagues de la campagne, le site Kounouz Biladi sera réactivé et accueillera les offres d’opérateurs à travers le canal de la FNT, ou du CRT. Cette campagne permettra de faire connaître sur une grande échelle la richesse et l’authenticité du patrimoine de notre région, ce qui ne manquera pas de drainer davantage de touristes nationaux vers notre desination. Dossier www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 8 « La ville d’Agadir est un pôle médiatique très important. Les potentialités et les capacités existent. C’est la raison pour laquelle nous l’avons choisie comme une première escale dans la série de rencontres programmées par notre département à travers le Royaume pour ouvrir un dialogue direct avec tous les professionnels opérant dans le champ médiatique. », a déclaré Mostapha EL Khalfi, ministre de la Communication et Porte parole du Gouvernement, samedi 24 novembre à Agadir. Le ministre de la Communication hôte des médias d’Agadir L’impératif du soutien et de mise à niveau de la presse régionale Mohamed Laghouizi U ne rencontre à laquelle ont assisté également le Wali, Mohamed El Yazid Zellou, le président de la Région SMD, Brahim Hafidi, le délégué régional de la Communication, les syndicats de la presse régionale et autres personnalités. La rencontre a marqué une nouvelle ère que les professionnels exerçant dans la sphère de l’audio visuel et la presse écrite ou électronique ont accueilli avec satisfaction. Un éloge à la presse à laquelle le nouveau gouvernement accorde un grand intérêt et considère comme un vecteur pour le développement et l’enrichissement de la vie économique, culturelle, sociale et politique dans le contexte du chantier de la Régionalisation avancée. Toujours dans son discours, le ministre a mis l’accent sur la diversité culturelle dont jouit la région et qui doit être bien mise en évidence dans le domaine de la presse. Une diversité linguistique assurément dont l’amazighe constitue un axe très important sur lequel les professionnels doivent travailler. « L’Amazighe, a-t-il déclaré, doit être vu comme un ambassadeur du Maroc tant au niveau national qu’international. » Une déclaration qui a eu un impact positif sur les journalistes et les artistes amazighes présents à cette rencontre. L’intervention a porté également sur le développement de la presse régionale et l’opportunité de lui accorder tous les moyens logistiques et matériels nécessaires à son expansion et son efficience. Ainsi, il a été question de la nouvelle politique d’écoute et de l’information de proximité. A cet égard, le ministre a mis l’accent sur la campagne médiatique, l’élaboration des programmes, la protection de la diversité culturelle et linguistique, la concurrence saine et la création de partenariats entre les professionnels et le ministère de la Communication. Il a aussi mis le point sur la configuration des chaînes télévisuelles numériques qui doivent être adoptées dans les futurs programmes pour accompagner l’évolution que connait le secteur à l’échelle mondiale et pour répondre En ce qui concerne la presse régionale, le ministre a évoqué la problématique du recul notable au niveau de la presse dans la région de Souss Massa Draa qu’elle soit écrite ou électronique aux aspirations du citoyen marocain. Concernant la presse électronique, elle a été présente dans l’esprit du ministre qui a démontré que cette dernière est devenue primordiale dans le champ médiatique et que les entreprises de la presse doivent s’orienter vers ce concept novateur puisqu’elle s’est imposée pour devenir un média universel. A cet égard, quatre principes doivent être pris en considération, à savoir la mise à niveau du secteur, la reconnaissance juridique de la presse électronique, le renforcement de l'auto-organisation de la profession et l’assimilation fonctionnelle des nouveautés technologiques. En ce qui concerne la presse régionale, le ministre a évoqué la problématique du recul notable au niveau de la presse dans la région de Souss Massa Draa qu’elle soit écrite ou électronique. « Ainsi, sur les 20 sites répertoriés, seulement quatre jouissent d’une crédibilité et d’une existence effective. La même chose pour la presse écrite dont les journaux réguliers se comptent sur le bout des doigts et dont le nombre ne dépasse pas trois. Quant à la presse en langue Amazighe, elle a connu un parfait déclin, passant de 10 à un seul titre paraissant d’une manière régulière à l’échelle nationale. » A-t-il ajouté. Une analyse de tous ces facteurs a été le fruit du discours du Ministre qui a reconnu que le corps médiatique dans la région d’Agadir doit faire face à plusieurs défis dont la formation, l’encadrement ainsi que la qualification qui constituent un préalable susceptible de lui donner une nouvelle dynamique et un nouveau souffle comme de lui garantir le respect de la pluralité, la participation responsable au débat politique et social et la contribution au rayonnement de la région en tant que pôle prometteur de croissance, dans le contexte de la régionalisation avancée et le développement durable du pays. A ce titre, une cellule de communication a été créée à la Wilaya pilotée par Iman Hassib, ayant pour vocation, le contact permanent avec tous les professionnels dans le milieu médiatique. L’intervention des pouvoirs publics est donc sollicitée pour appuyer la presse régionale qui joue un rôle prépon- dérant dans l’information et la sensibilisation du citoyen marocain. Au niveau de l’audio visuel, M, El Khalfi a révélé que son département est déterminé à tenir un colloque en 2013 et qui sera couronné par l’élaboration d’un cahier de charges, voire d’un contrat/programme. Il a aussi annoncé la création d’un institut supérieur des métiers audio visuels et du cinéma dont l’ouverture est prévue pour la même année. Un portail électronique sera opérationnel et accompagnera ce grand projet pour garantir la transparence, l’émulation et la compétitivité dans leurs rapports transactionnels avec les sociétés de production. Dossier www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 9 Que ce soit dans le domaine de la musique, le cinéma, le théâtre ou les médias, bon nombre d’artistes et créateurs en langue amazighe ont répondu présents à cette première rencontre régionale initiée par le ministère de le Communication en collaboration avec la section régionale du Syndicat Marocain des Professions Musicales (SMPM). Une prise de contact destinée à marquer le coup d'envoi d'une campagne effective d'inscription des créateurs et des productions marocaines. Droits d’auteur des artistes de la région El Khalfi : « la non-inscription constitue le vrai problème » Amina Belkay S elon Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement, le problème majeur pour les créateurs et artistes marocains réside dans la non-inscription de leurs créations auprès du Bureau Marocain des Droits d'Auteur (BMDA), ce qui les prive eux-mêmes de leurs droits et prive le pays de la possibilité de protéger son patrimoine. Le ministre a souligné à ce propos : « Il s'agit d'un sujet qui pose des questions d'une extrême gravité, particulièrement dans une région comme Agadir où l'on a l'impression que c'est devenu un problème hors de contrôle, contrairement à d'autres régions du Maroc ». Ainsi, à l’inverse des artistes des autres villes notamment l’axe Rabat-Casablanca, nos artistes régionaux souffrent de l’absence de la protection leur droits en tant qu’auteurs. La cause principale en est le nombre très réduit des artistes enregistrés ou ayant pris la peine ou pris conscience de la nécessité d'enregistrer leurs créations. Le BMDA au niveau de la région SMD ne compte pas plus que 5% en termes d’adhérents. C’est-à-dire qu’environ 100 artistes sont inscrits sur un total dépassant les 2000, et dont la majorité écrasante œuvre en langue amazighe. De même que la régularité dans l’enregistrement des créations est absente, elle ne se fait que rarement. Mustapha El Khalfi a également souligné que le Maroc dispose bel et bien d’un arsenal juridique en la matière, mais ce qui fait que cette carence existe est le manque de mécanismes d'application et les possibilités de faire face aux challenges de la technologie. Cependant, le point fondamental demeure l’adhésion impérative des créateurs locaux à des instances représentatives, mais aussi leur mobilisation pour défendre leurs produits. Dans un autre ordre d’idées et dans le souci de pallier les lacunes ou d’autres comme le piratage et le plagiat, le ministre a évoqué le programme de réforme du BMDA pour en faire un établissement public. Un organisme qui sera doté d'un Conseil d'administration où les créateurs auront un rôle de poids. Se feront également à cet effet, la nomination d'un comité de gouvernance et de suivi et le lancement d'une campagne d'inscription des artistes et de leurs créations. Ceci du côté procédure et administration du programme, quant à son côté social l'élargissement des services de la mutuelle au profit des artistes et créateurs sera mis en œuvre, ainsi qu’une alimentation du Fonds social des artistes par des recettes prélevées sur les CD à l'entrée au Maroc (près de 50 millions de CD annuellement). A participé également aux travaux de la rencontre régionale Moulay Ahmed Alaoui, du Hassib Imane «Dircom» à la Willaya SMD Mohamed Laghouizi D ans le cadre de sa stratégie de communication institutionnelle de son ouverture sur les médias de la région, la Wilaya SMD vient de mettre en place une Cellule de Communication qui sera chargée d’informer l’ensemble de la presse régionale des événements et des projets en cours de réalisation ou de finalisation. Le pilotage de cette Cellule qui dépend directement du cabinet de M. le Wali à Hassib Imane. Titulaire d’un Master Communication des Organisations à l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion d’Agadir ( ENCG). La titulaire de ce nouveau poste est en cours de préparation d’un Doctorat en communication à l’ENCG même. Cette nouvelle a été visiblement bien accueillie par l’ensemble des médias du Grand Agadir. Nous souhaitons à Hassib Imane beaucoup de succès dans l’accomplissement de sa mission. SMPM, qui a salué cette initiative lancée à partir d'Agadir et qui a été organisée dans un cadre de mise en œuvre des principaux leviers susceptibles de garantir à l'artiste sa dignité et ses droits. Rappelant au passage la convention signée par le ministère de tutelle avec le SMPM, le Syndicat national des professionnels du théâtre et le Syndicat libre des musiciens marocains. A cœur ouvert avec des journalistes de demain M oment de partage, studieux et de portée propédeutique. L’équipe rédactionnelle de « La Dépêche du Sud »a été conviée, lors de ces états-généraux de la presse régionale, en présence du ministre de tutelle, à un débat informel, par un collectif d’étudiants en master de journalisme, sur le crédo du métier, ses contraintes, les responsabilités morales et citoyennes qu’il infère. Mais aussi de la plus-value passionnelle qu’il peut générer, à fortiori, lorsqu’on fait preuve ,outre des qualités humaines et de probité, essentielles, d’un atout imparable, qui varie d’une personne à une autre, en l’occurrence avoir « le feu sacré ».Lors de cet échange, mené à bâtons rompus, presque sur le ton de la confidence, tous les sujets se rapportant à l’exercice d’une profession dite « ingrate »,voire inhibitoire, ont été passés au crible de l’analyse :la mission d’informer, exigible à souhait, le devoir d’objectivité et de pédagogie, loin de toute velléité de prosély- tisme ou d’une quelconque « chasse aux sorcières ».L’impression retenue est que la presse, dans le flux d’une mutation tumultueuse, qui prévaut à l’aune d’une atomisation des médias, s’avère une activité attractive parmi les jeunes lauréats de l’Université Ibn Zohr qui, tout en étant conscients des embûches et autres prises de risque liées aux relents de la « pensée unique »,se disent prêts à sauter le pas. Avec ou sans plan de carrière dans l’escarcelle. Bon vent. Dossier www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 10 *Mohamed Slimani Une présence médiatique forte, corollaire de La Régionalisation avancée D ’aucuns s’accordent à mettre en relief le rôle capital de la presse régionale dans le champ du développement en général, sans omettre son rôle Initial d’arpenteur de l’événementiel de proximité, qu’il se doit de diffuser auprès du lecteur local ainsi qu’une prise de connaissance et de transfert de tout ce qui à trait à la gestion de la chose publique sur le plan .Cependant, la presse régionale se heurte à des dysfonctionnements et des contraintes qui sont autant de freins à son évolution. En effet, Les méventes, l’absence de publicité, l’accroissement des coûts d’impression et de distribution, le prix prohibitif du papier s’avèrent des facteurs qui nuisent à la promotion de la presse surtout écrite. Ajoutée à cela, la carence de formation continue au profit des professionnels du secteur en général. Le point sombre, dans la pratique journalistique, réside dans l’accès difficile à l’information même si le problème se décline sur le plan national. La Agadir La démocratie participative en débat L ’hôtel de ville d‘Agadir a abrité le 30 novembre et le 1er décembre la première rencontre nationale de la démocratie participative. La rencontre s’est articulée autour de la thématique de la démocratie participative entre cohérence nationale et déclinaison territoriale. Mais aussi son positionnement en tant qu’enjeu pour l’égalité homme/femmes et d’ouverture vers la jeunesse. Des intervenants marocains et étrangers ont animé ces rencontres. Parmi eux Mohamed Lanser, Ministre de l’intérieur ; Driss EL Yazami, Président du CNDH ; José Juan Diaz Trillo, Ministre de l’Environnement de l’Andalousie Espagne et Basma Hammani, Maire de Seliana, Tunisie. rétention de l’information est un facteur anémiant pour le journaliste dans l’accomplissement de sa mission dans les délais de rigueur. En ce qui concerne la Région S.M.D, et l’avenir de son armature médiatique, il est évident que la mise en place du chantier de la Régionalisation avancée implique la présence sur le terrain d’un tissu médiatique fort et étoffé, capable de relever tous les défis dont la contribution à la consolidation de l’édifice démocratique et l’accompagnement de l’intervenant politique dans la mise en œuvre du développement escompté. Il n’empêche .Sur un autre plan, la presse régionale, surtout écrite, ne peut prendre de l’élan, sans l’appui et le soutien nécessaire de l’Etat, ainsi que l’accélération du processus de mise en place d’imprimeries régionales, tel que cela a été annoncé par le gouvernement d’alternance consensuelle de l’époque. *Rédacteur en chef du journal hebdomadaire « Al Inbiat » Analyse www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 11 Est- ce le commencement du compte à rebours pour l’ébauche, l’approfondissement, voire la finalisation d’un des grands du règne d’essence législative et qui décline les allures de refondation d’un projet de société en gestation ? L’hémicycle, tout en solennité de circonstance, s’apprête à prendre à bras le corps un dossier d’envergure qui fait partie intégrante de ses prérogatives de conception et d’institutionnalisation des lois organiques qui régissent la vie de la Nation. En effet, « La mise en œuvre du statut officiel de la langue amazighe à la lumière de la nouvelle Constitution » : tel a été le thème d’une journée d’étude initiée, sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi le 21 novembre dernier par la Chambre des conseillers et qui a réuni outre les élus, des ministres, des experts patentés et des représentants de la société civile. Démarche éminemment propédeutique qui sonne comme un studieux prélude aux débats à venir. L’hémicycle mis face à ses responsabilités Cap sur l’officialisation de l’amazighe Mohamed Malki L es orateurs, toutes sensibilités politiques confondues, ont été à l’unisson. Si bien que, d’emblée, L’ambiance était à la concertation et au débat pluriel centré sur la recherche de thèses convergentes de fonds et de forme. Car l’enjeu est d’une portée historique. Dessiner les contours d’une perspective, en l’occurrence l’élaboration d’une plateforme rationnelle et consensuelle afférant à une problématique fondamentale inhérente à la nation toute entière : la mise en place des mécanismes théoriques et méthodologiques devant aboutir à la rédaction de la loi qui garantira l’officialisation de la langue amazighe. En d’autres termes, il est question, ni plus, ni moins, de dégager les conditions nécessaires pour enclencher le processus de mise en route d’un chantier considérable. Le cadre doctrinal de référence prime : les argumentaires devant se référer en substance aux Hautes orientations mises en exergue dans le discours royal prononcé à l’occasion de l’ouverture de la session législatives de l’automne 2012 et les dispositions de l’article 5 de la Constitution. A cet égard, Mohamed Cheikh Biadillah, président de la Chambre des conseillers a donné le ton des échéances à venir et mis en lumière les axes directeurs de l’aménagement de cet arsenal juridique novateur. Il s’agit essentiellement de la concrétisation d’une « évaluation objective du paysage linguistique et ses différentes composantes et définir dans l’optique de préservation des acquis et la valorisation d’une vision prospective des attentes des Marocains ».Ce multilinguisme en œuvre dans le paysage linguistique national est à considérer comme une « source de richesse de l’identité marocaine et un capital historique à préserver et un levier essentiel de la diversité culturelle ».M. Biadillah a précisé que « le contexte actuel interpelle tous les intervenants à promouvoir la langue amazighe et son socle culturel et œuvrer pour son officialisation en complémentarité avec la langue arabe ».Même plaidoyer énoncé par le président de la Chambre des représentants, Karim Ghallab qui a qualifié la question linguistique de « cause nationale qui s’inscrit dans le cadre du choix démocratique de l’Etat marocain » basé sur le pluralisme ,la diversité, la bonne gouvernance et l’esprit de solidarité et de fusion entre les différentes composantes culturelles nationales, arabe, islamique, amazighe et hassanie »..Pour sa part, Habib Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement, a mis l’accent sur l’impératif d’un débat pluriel pour « l’échange et l’interactivité des divers points de vue des experts nationaux autour de cette problématique prépondérante .L’objectif étant de s’approprier les outils argumen- amazighe ».Dans cette perspectaires et d’élaborer une vision tive, le gouvernement-a commune qui prend en souligné M. Choubani- « a élaboré un planning législatif qui comprend la déclinaison Le cadre doctrinal texte de loi de tout l’arsenal de référence prime : en constitutionnel. Ce plan qui les argumentaires sera rendu public prochainedevant se référer en ment conférera à l’amazighité la place qui lui est dévolue. La substance aux qui sera suivie dans Hautes orientations démarche ce sens, sera démocratique, mises en exergue participative et empreinte de dans le discours sérénité et de pondération. Une large consultation sera royal prononcé à concomitante à cette entreprise l’occasion de d’intérêt national. » l’ouverture de la Est-ce à dire que le premier session législatives coup de pioche dans l’édification d’un chantier de l’automne 2012 national de grande envergure et les dispositions est donné ? Tout porte à croire de l’article 5 de la que le processus de la mise en Constitution. œuvre de cet acquis constitutionnel est bel et bien enclencompte toute considération ché. Il constitue le couronned’enjeu, et, ce, afin de réussir ment d’une action fédératrice les préparatifs nécessaires à légitime, inscrite dans la durée l’aboutissement des projets de et qui vise à consolider le socle loi relatifs à la mise en applica- identitaire de la Nation. Son tion des mesures nécessaires à opérationnalisation sera,cepenl’officialisation de la langue dant un travail de longue haleine qui nécessite la mobilisation et la bonne volonté de tous. Les signataires de l’ « appel d’Agadir », libellé lors de tenue en juillet dernier des assises de l’Université d’été d’Agadir, ne s’y sont pas trompés en postulant que « édicter une loi organique consacrant l’officialisation de l’amazighe n’est pas un but en soi, bien que lourd en symbolique formelle. Il faut qu’elle se traduise dans le réel, dans le vécu au quotidien de tous les citoyens. Des mesures d’accompagnement doivent suivre pour que l’amazighe investisse l’espace publique, l’administration, les mass-médias, la justice, l’enseignement et la culture. A cet égard, le renforcement de l’intégration de la langue amazighe dans le système éducatif est vivement souhaitée. L’hémicycle est désormais mis face à ses responsabilités dont on mesure le poids, et doit faire écho aux aspirations citoyennes. D’être, en somme, au diapason de l’Histoire Reportage www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 12 Tarfaya a célébré Saint-Exupéry dans la liesse Par Hassan Alaoui D u vendredi 23 au dimanche 25 novembre dernier, Tarfaya a vécu des journées mémorables. Elle a incarné la capitale du sud, peut-être même du Maroc et, pour extrapoler, du monde. Elle a célébré un grand nom de l’aviation et de la littérature : Antoine de Saint Exupéry, écrivain français et, entre autres, auteur du livre à succès « Petit Prince ». Sous le thème du « Petit Prince du désert », ce festival a été placé sous le Haut patronage du Roi Mohammed VI, il a été organisé en partenariat avec l’agence Lead in Com, la province de Tarfaya et de nombreux sponsors, dont notamment le ministère de l’Intérieur, l’Onhym et plusieurs autres institutions. Antoine de Saint-Exupéry découvre C’est en 1921 que, Antoine de Saint Exupéry, découvre le Maroc en 1921 lorsqu’il accomplit son service militaire à Rabat. Il survole le désert pour la première fois, et c’est également la première fois qu’il quitte la France. Ce fut une grande expérience. Il reviendra au Maroc entre 1927 et 1928, envoyé par Didier Daurat, directeur des lignes aériennes Latécoère, installées à Toulouse. Il sera chargé de la gestion de l’aéroport de Cap Juby ( Tarfaya) qui constituait l’étape ultime avant Saint-Louis du Sénégal et Dakar. Il découvre le désert au ras du sol, qu’il n’avait fait que survoler. Il y resta 18 mois « avec du vent, du sable et des étoiles». Comme le souligne son neveu, François d’Agay, âgé de 87 ans, aujourd’hui détenteur du patrimoine Saint-Exupéry et cofondateur du Festival de Tarfaya, « le besoin de relations humaines motive Saint-Exupéry, il apprivoise les militaires de la garnison du Fort espagnol, s’en fait des amis, et il ose s’aventurer vers le campement des nomades, à proximité du fort, qui l’invitent à boire du thé sous leur tente. ». Mohamed Najem Abhay, gouverneur de Tarfaya et François d’Agay, neveu de Saint-Exupéry Quand un avion se perd, Antoine de Saint-Exupéry organise le sauvetage des prisonniers du désert. À Cap Juby, il a écrit son premier ouvrage « Courrier Sud». Il puisera plus tard dans ses souvenirs pour rédiger et publier « Le Petit Prince ». En ce qui concerne particulière- La ligne aérienne fut lancée en septembre 1919 avec un premier vol qui traversa l’Espagne et arriva à Rabat. Mais c’est seulement en 1926 qu’un aviateur du nom d’Antoine Saint-Exupéry la rejoint en tant que pilote ment Tarfaya, la Fondation Antoine de Saint Exupéry pour la Jeunesse, a participe avec ses partenaires à un projet initié par les habitants, sous la compétence de Hajbouha Zoubeir. Il s’agit surtout de la construction d’une école soutenue par la société IWC suisse, la formation d’un mécanicien aéronautique en faveur d’un jeune de Tarfaya, sélectionné sur dossier et offert par Société Air Formation, la formation aux métiers du tourisme hôtelier offert intégralement pour une jeune fille de Tarfaya, sélectionnée sur dossier, par l’École hôtelière de GenèveCampus de Casablanca et, enfin, l’organisation d’une campagne de soins de la cataracte dès novembre 2012 offerte par le Rotary Club de Casablanca-Oasis. Le festival de Tarfaya, organisé du 23 au 25 novembre, a donc voulu restituer la mémoire de cet écrivain aviateur. Mais surtout s’inscrire dans une continuité avec l’écrivain. A Tarfaya ( Cap Juby) atterrissaient entre 1926 et les années 50 des avions, aéroplanes, appartenant à la compagnie de Toulouse , Latécoère, du nom de son fondateur, Pierre G. Latécoère. La ligne aérienne fut lancée en septembre 1919 avec un premier vol qui traversa l’Espagne et arriva à Rabat. Mais c’est seulement en 1926 qu’un aviateur du nom d’Antoine SaintExupéry la rejoint en tant que pilote. Il assurera pendant des années et jusqu’à sa mort accidentelle en juillet 1944 en pleine mer de la Méditerranée les vols – qu’on appelait Courriers – entre Toulouse Saint-Louis du Sénégal, Toulouse Cap Juby, Toulouse Buenos Aires…en Argentine. Il avait élu domicile à Tarfaya, partageant la vie des tribus, échangeant et dialoguant avec eux , scrutant la nuit et le ciel farci d’étoiles, endurant à la fois le climat rude et la solitude…Il n’oubliait pas, cependant, qu’il les héritiers de l’écrivain et intitulé « Le Petit Prince du désert » ! Trois jours pleins ! Une célébration qui a été accompagnée par une série d’inaugurations et un colloque sur Saint-Exupéry, un forum sur l’agriculture et le avait un talent inouï d’écrivain , de poète , d’humaniste et de philosophe. C’était, comme on dit, un « passeur », le lien et le facilitateur entre les peuples et les cultures. Echouant dans le désert marocain, à Tarfaya, il écrivit en 1927 un chef d’œuvre : « Terre des hommes » ! Plus tard, il rédigea « Le Petit Prince », qui sera traduit en 270 langues. Magnifique leçon d’humanisme que je recommande à celles et ceux qui ne l’ont pas lu. C’est ce livre qui a inspiré les organisateurs du Festival qui vient d’être organisé du 23 au 25 novembre par Hajbouha Zoubir, développement durable, le lancement de plusieurs projets, une course aux chameaux, une fantasia magnifique, une fête populaire offerte aux habitants de la province par le gouverneur Mohamed Najem Abhay, des distributions d’objets aux enfants qui ont défilé samedi soir, célébrant par la même occasion le 37ème anniversaire de la Marche verte dont Tarfaya avait été l’épicentre, enfin l’inauguration d’une école Saint-Exupéry en présence de François d’Agay et des membres de la Fondation venus de France spécialement. Société N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 www.ladepechedusud.com Quelques centaines d’habitants de différentes localités de la région rurale d’Imini relevant de la province d’Ouarzazate ont bénéficié, le week-end allant du 23 au 25 novembre, des prestations spécialisées d’une caravane médicale organisée par l’Association Issafarne pour la santé et le développement. Ouarzazate : la caravane Issafarne au secours des patients démunis Amina belkay L es prestations médicales dispensées aux habitants ont concerné différentes spécialités dont les principales à citer sont la gynécologie, la cardiologie, la pédiatrie, la chirurgie dentaire, les maladies des articulations et des appareils respiratoire et digestif. Les patients nécessitant des interventions chirurgicales ou un suivi médical continu ont été recensés afin d’être orientés vers les établissements hospitaliers spécialisés. Hormis les consultations et les traitements médicaux, une opération de circoncision collective a été initiée au profit de plusieurs enfants de la région. L’équipe de la caravane a également remis des médi- caments gracieusement aux bénéficiaires. Organisée en partenariat avec des opérateurs économiques nationaux, la caravane comprenait plusieurs médecins généralistes et spécialistes, ainsi qu’un staff comptant 70 infirmiers, cadres médicaux et techniques. L’Association Issafarne pour la santé et le développement a été créée en juin 2004 par un groupe de professionnels. Le but en est d’apporter l’aide médi- cale aux populations démunies à travers le Maroc. Entre 2005 et 2011, quelques 42.000 personnes ont bénéficié d’examens médicaux dans le cadre de ces caravanes, 640 opérations ont été organisées Fondée en 2010, l’Association Adrénaline s’est tracée pour but la découverte de l’arrière pays du Maroc. Inspirée de la couleur des sites et des paysages qui changent au gré des saisons, l’association a décidé de dévoiler ces trésors inédits du pays aux visiteurs étrangers désirant vivre un moment d’aventure et d’exploration d’une culture authentique. Lobna Kandal, de la solidarité à Adrénaline Mohamed Laghouizi cet effet, la tendance vers l’humanitaire domina petit à petit ces excursions courtes, organisées par Lobna Kandal, présidente de l’Association, et son mari, français Patrick Robert, qui a succombé au charme du Maroc et a fini par s’y installer a titre définitif. Au cours d’un entretien, Mme Lobna Kandal nous a fait part de sa vocation et de sa détermination d’aider au maximum le monde rural puisqu’elle juge son intervention utile pour protéger ces valeurs que le Maroc est entrain de voir se fragiliser à cause de l’exode massif vers les strates urbaines. Un moyen de donner espoir à ces petits bambins qui se tiennent parfois au bord de la route, expectant des touristes pour leur quémander en français hésitant, un stylo ou un dirham. C’est la raison pour laquelle des raids ayant un attrait convivial, loin de tout A profit, sont entrepris dans le fond du pays. Des volontaires et des explorateurs qui ont soif de ce genre d’action et de voyage pour être en contact concret avec la société et la réalité. Quant aux ressources financières, Lobna Kandal nous a expliqué que jusqu’à présent, elle ne compte que sur ses propres moyens et cette contribution de ceux qui se joignent à un Raid. Des donations de vêtements et de fournitures scolaires ont été faites dans différents villages. Des gestes humanitaires qu’elle compte bien développer et étendre dans l’avenir. De grands projets sont en cours d’étude et un appel vibrant est lancé à toutes les associations et les personnes ayant la faculté d’aider pour se joindre à l’Association « Adrenaline 4x4 » à Agadir pour contribuer au bien être de l’habitant du monde rural. Quant à Patrick Robert, il nous a fait part de ses secrets en particulier sa passion pour la cuisine et l’authentique. Une raison pour laquelle il a décidé de choisir le Maroc comme un point de chute pourquoi pas définitif. Il nous a exprimé son optimisme et sa satisfaction de faire ce travail, de rendre au Maroc et de rapprocher les français de cette culture arabe et musulmane. C’est un plaisir pour lui d’aller à la rencontre de ce monde ou la simplicité, la bonté et l’hospitalité fleurissent et s’épanouissent comme des fleurs de Jasmin. Une tournée est donc prévue pour la prochaine année et qui suivra un itinéraire toujours inhabituel, mais impossible à deviner ou à rater puisqu’il permettra la découverte d’une autre face cachée du sud marocain. Un tour ou une action humanitaire est prévue pour les enfants de ces villages parfois inaccessibles. 13 Rôle du logement social débattu à Agadir S ous le thème « Rôle du logement social dans la lutte contre l’habitat insalubre et l’habitat menaçant ruine », une journée d’études se tiendra le samedi 8 Décembre à l’Hôtel Sofitel d’Agadir. L’évènement se déroulera sous la présidence de Nabil Benabdalah, Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Politique de la ville, avec l'intervention de Salaheddine Mezouar, ancien Ministre de l’Economie et des Finances, Badr Kanouni, Président du Directoire du Groupe Al Omrane, Alami Lazrak, PDG du Groupe Alliance Développement et des officiels de la ville. Depuis plusieurs années, l’habitat insalubre et l’effondrement des maisons ont été au cœur des réflexions des responsables politiques et des urbanistes, le logement social à faible coût vient pallier cette problématique. Cette journée d’études sera alors l’occasion de présenter un bilan et une analyse de la situation actuelle du logement social mais aussi exposer certaines réalisations récentes et concrètes dans le domaine. S'adressant aux différents acteurs du secteur, la rencontre permettra de constituer aussi un réseau interdisciplinaire de personnes et organisations qui agissent en faveur du développement durable dans le domaine de l’habitat A.B Culture www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 La ville de Tiznit a accueilli pendant 4 jours prés d’une quarantaine de personnalités du monde de la culture et des arts au festival « Cinéma pour tous» dédié, cette année, au cinéma palestinien. 14 Festival de Tirouissa à Dcheira Tiznit Festival « Cinéma Pour Tous » Maryem Lasri L a 5e édition du festival «Cinéma pour tous » s’est clôturée samedi 24 Novembre dans la soirée, après 4 jours de projections cinématographiques. Le festival a rendu hommage, Mercredi 21 Novembre, à deux figures de proue qui ont marqué le cinéma marocain, il s’agit des regrettés Mohammed Mernich et Ahmed Bouanani. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la présentation des acteurs Lahcen BOUFETTAS et Rabiâ EL QATIET et la projection du film «ROUTE POUR KABOUL» de Brahim CHKIRI. Le public a bien applaudi, lors de la cérémonie d’ouverture, le réalisateur cinématographique palestinien Saud Mehanna qui a parlé dans son intervention de Gaza qui résiste au blocus israélien. Il y à lieu de souligner que le réalisateur saud Mehanna est le président du jury de la cinquième édition du festival dont les membres sont Fatima Tihihit Imzine (la benjamine), le réalisateur de News, émissions et spectacles au sein de la chaîne Tama- zighte Tv à la SNRT, Youssef AFIFY, le gérant chez H2com, HAMDI HADDA. Différents acteurs et réalisateurs venus du Maroc, de Tunisie, d Algérie, d’Irak , de France, du Niger ont participé au festival où ils ont présenté leurs long métrages, courts métrages et documentaires. À l’instar des autres éditions, le festival a organisé un concours dédié aux courts et longs métrages. Le Grand prix a été décerné à Asmae El Moudir pour son film "LES COULEURS DU SILENCE". Assmae EL MOUDIR est une jeune réalisatrice lauréate de l'ISCA de Rabat et de l'Université Abdelmalek Essaädi, études cinématographiques et audiovisuels, réalisatrice de courts métrages et de documentaires en freelance avec des firmes de production au Maroc et à l'étranger. Parallèlement, des ateliers de formation ont été organisés au profit des jeunes de la ville de Tiznit animés par des professionnels du cinéma. 1ère édition du Festival Local Talent à Agadir Amina Belkay S ous le thème « La musique au service du développement », le Festival Local Talent tient sa première édition le 1er décembre à partir de 18h à la place Tawada. Organisé par l’Association des jeunes Agadir pour le développement global, l’évènement connaît la participation des talents les plus remarquables au niveau local. Selon les organisateurs, il s’agit d’une initiative qui s’inscrit dans un cadre de soutien apporté aux jeunes talentueux de la région du Grand Agadir. Un espace de liberté d’expression artistique voué aux artistes en herbe. Cette première édition affiche la participation de jeunes talents dans divers styles musicaux. Sont présents le groupe de fusion Akabar Band, le chanteur d’oriental Myster Karim, le groupe de gnawa Tyor Lil, Miss Aicha du R&B, mais aussi de la comédie amazighe avec Abdelkarim et Karima. D ans le cadre des festivals « patrimoines » que le Ministère de la Culture parraine, la Direction Régionale de la culture de Souss Massa Draa (SMD) en partenariat avec la Commune urbaine de Dcheira Al Jihadia, organise un Festival de l’art Rouiyssa de 30 novembre au 2 décembre 2012 à la place des fêtes de la ville. Cette édition a plusieurs objectifs dont la valorisation de l’art de Tirouiyassa, sa classification en tant que patrimoine culturel et aussi un fondement de la musique traditionnelle dans le pays. L’autre volet de ce festival est l’enrichissement de la mémoire artistique et musicale de la région et de la ville de Dcheira Al Jihadia en particulier. Une occasion pour assurer la continuité de cet art par la participation des nouveaux artistes ayant pris le relais. Le programme de l’édition 2012 du festival contiendra, en plus des trois soirées musicales, des rencontres et des colloques sur la mémoire Tirouiyssa ainsi que deux expositions, une des instruments musicaux et l’autre photographique. Mohamed Laghouizi Services Vendredi, 30 Novembre 19º 10º Descripcion Atmosferica Description du vent Pluie Humedad Relativa Presion Atmosferica Niveau neige www.ladepechedusud.com Aube Dégagé 16 km/h 0 mm 60 % 1016 mb 3300 m Matin Dégagé 20 km/h 0 mm 79 % 1015 mb 2100 m Matin N Dimanche, 02 Décembre Aube 19º 10º Descripcion Atmosferica Description du vent Pluie Humedad Relativa Presion Atmosferica Niveau neige Dégagé 13 km/h 0 mm 78 % 1016 mb 1900 m Lundi, 03 Décembre 21º 11º Descripcion Atmosferica Description du vent Pluie Humedad Relativa Presion Atmosferica Niveau neige Mardi, 04 Décembre 21º 11º Descripcion Atmosferica Description du vent Pluie Humedad Relativa Presion Atmosferica Niveau neige N E E 22º 12º Descripcion Atmosferica Description du vent Pluie Humedad Relativa Presion Atmosferica Niveau neige Matin Dégagé 10 km/h 0 mm 29 % 1025 mb 3400 m E Dégagé 14 km/h 0 mm 40 % 1026 mb 2500 m E Dégagé 14 km/h 0 mm 41 % 1027 mb 3300 m Dégagé 19 km/h W 0 mm 54 % 1024 mb 2900 m Apres-midi E Dégagé 5 km/h E 0 mm 36 % 1023 mb 3300 m Nuit Dégagé Intervalles nuageux 18 km/h NW 8 km/h E 0 mm 0 mm 49 % 56 % 1018 mb 1021 mb 2300 m 2300 m Apres-midi Matin Dégagé 2 km/h SE 0 mm 57 % 1022 mb 3300 m Jeudi, 06 Décembre Dégagé 19 km/h 0 mm 50 % 1020 mb 2000 m Nuit Dégagé Intervalles nuageux 29 km/h NW 18 km/h N 0 mm 0 mm 60 % 73 % 1014 mb 1017 mb 2000 m 2000 m Apres-midi Matin Mercredi, 05 Décembre Aube 22º 11º Descripcion Atmosferica Description du vent Pluie Humedad Relativa Presion Atmosferica Niveau neige N Matin Aube Dégagé 17 km/h 0 mm 57 % 1026 mb 3200 m Dégagé 19 km/h 0 mm 70 % 1016 mb 2100 m Apres-midi Matin Aube Dégagé 14 km/h 0 mm 60 % 1023 mb 2300 m Nuit Dégagé Dégagé Dégagé NE 14 km/h NE 31 km/h NW 25 km/h N 0 mm 0 mm 0 mm 56 % 65 % 74 % 1018 mb 1014 mb 1016 mb 3100 m 2700 m 2300 m Samedi, 01 Décembre Aube 19º 12º Descripcion Atmosferica Description du vent Pluie Humedad Relativa Presion Atmosferica Niveau neige Apres-midi N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 Dégagé 14 km/h W 0 mm 29 % 1024 mb 3400 m Apres-midi Dégagé 15 km/h W 0 mm 28 % 1021 mb 3300 m Nuit Dégagé 4 km/h SE 0 mm 65 % 1025 mb 3100 m Nuit Dégagé 3 km/h SW 0 mm 58 % 1025 mb 3300 m Nuit Dégagé 2 km/h S 0 mm 57 % 1024 mb 3400 m Apres-midi NE Dégagé 5 km/h W 0 mm 24 % 1025 mb 3400 m Metéo d'Agadir du 30 novembre au 6 décembre 2012 Pharmacies de garde d’Agadir du 30 novembre au 6 décembre 2012 Europa Hotel Kenzi Agadir Bd 20 Aout Secteur Touristique Agadir 0528-82-49-46 Soleil Av, Kennedy (en face de la Mosquée du Talborjt) 0528-84-80-04 Atiqi 23 rue Adrar Erac-Bouargane en face de la maison du quartier Erac-Bouargane En face du Bureau Cheick, Agadir 0528-22-17-94 Ryad Salam N°2, centre Commercial Sidi Youssef prés du Souk Al Had en face de la mosquée Sidi Youssef 0528-22-05-98 La Mosquée Rue d'Essaouira bloc 108 N°8 pres de la 2éme Arrondissement en face du marché des abattoires de Dakhla 0528-23-29-69 El Mghari Av Mly Hassan 1er Autoroute de Dakhla en face des administrations de Dakhla 0528-23-97-64 15 Sport www.ladepechedusud.com N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012 La pratique du yoga permet à chacun d'introduire dans sa vie un temps de pause et de silence, grâce à un travail du corps et du souffle lié au mental. L'objectif étant une recherche de détente et de concentration. Selon les spécialistes, au bout d'une année de pratique, on ressent un bienfait au niveau du dos et des articulations, et une amélioration de la souplesse du corps. À long terme, le yoga contribue à un développement harmonieux de la personnalité. Une première édition à succès U Avec les fréres Ahansal Extrême Marathon de Zagora L Agadir Méditation n groupe de jeunes d’Agadir ont formé un comité appelé « wake up » pour organiser un événement de méditation, au jardin Oulhaw à Agadir, le dimanche 25 novembre, sous le slogan Agadir Méditation. L’événement était le premier de son genre à Agadir, le comité a voulu faire connaître le sport du yoga et l’art de méditation. La méditation était guidée par le professeur de yoga Françoise Bidan 16 d'inspiration, expiration énergétique. Selon Souna Benouadden, membre du comité organisateur, plus de 250 personnes ont participé à l’événement, « L’appel était lancé via facebook, pour cela on a attendu que la majorité des participants soient des jeunes, mais au contraire, des gens âgés de 40 au plus, des femmes et des familles Barakat. participants ont passé à ont répondu à notre Après 5 minutes de dé- des exercices pratiqués appel » annonce Souna tente allongée au sol, la assis, debout et allongés Benouadden. respiration infléchie, les avec un quart d'heure e 30 Décembre 2012, L'Extrême marathon aura lieux à Zgora. Il s’agit d’une coure de 42 kms pas comme les autres! En effet contrairement à un marathon classique couru uniquement sur le bitume et sur des terrains plats, le parcours alterne tous les types de terrains rencontrés dans la région de Zagora (à 300 kms au sud de Marrakech, aux portes du Sahara) et vous fera courir à travers pistes, dunes, chemins caillouteux et technique et vous grimperez même en haut de la montagne de Zagora avant de basculer vers l'arrivée. A travers ce parcours en pleine nature les frères Ahansal, quatorze fois vainqueurs du marathon... Presse Franco-Marocaine en compétition 4ème Coupe de l’Info sur le sable d’Agadir Encore des vagues à l’ISA A près le ski à l’Oukaïmden en 2009, le golf à Fès-Meknès en 2010 et le foot à Marrakech en 2011, la Coupe de l’Info a misé cette année sur le soleil et le sable d’Agadir. Il s’agit d’un événement annuel réunissant journalistes marocains et français et qui associe la compétition sportive aux réflexions journalistiques. L’édition 2012 a été dédiée au golf, beach soccer et volley beach, et a débuté le 22 novembre pour se clôturer dimanche par un dîner de gala. Organisée habituellement à Courchevel, la Coupe de l’info s’est déroulée pour la quatrième fois consécutive au Maroc. L’objectif d’une telle initiative est de renforcer les liens qui unissent le Royaume et la France. Ce qui a permis, au fil des éditions, de consolider D u 20 au 23 Décembre 2012, Sous l’égide de la fédération royale marocaine de surf et bodyboard Imouran Surf Association accueillera, sur le spot d’Imouran, une compétition internationale du surf et bodyboard. Bon vent au club gadiri. des passerelles d’échanges entre les différents leaders d’opinion français et marocains, grâce aux valeurs authentiques, modernes, citoyennes et sociales qu’elle véhicule. Les journalistes ont profité de leur séjour à Agadir mais également découvert les richesses culturelles de la ville. Côté compétition, trois tournois ont été organisés. Le beach soccer pour les hommes, le volley beach pour les femmes journalistes et un tour- noi de golf mixte. Le consulat général de France a Agadir, qui a piloté cette manifestation culturelle et sportive de haute tenue, peut s’enorgueillir du succès éclatant de l’événement. Amina belkay