N` 66

Transcription

N` 66
CULTURE
SOCIÉTÉ
Quand
la peinture
relate
les souvenirs
La nutrition
remise
en cause
page 16
page 13
SPORT
Le Centre
Karting
d’Agadir
opérationnel
page 12
Hebdomadaire
www.ladepechedusud.com
« La proximité, c'est notre raison d'être »
Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine
L’Arrière pays
cherche ses pistes
de développement
N°66
Du 23 au 29 novembre 2012
1er hebdomadaire de la Région
Dépôt légal: 64/94
L'offshoring
peine à décoller
4 Dhs
Les acteurs locaux attendent toujours l’étude d’opportunité. Les travaux prévus pour le 1e trimestre
2012 accusent toujours du retard.
Six outsourceurs sont actuellement implantés à Agadir. Les salaires de base ne dépassent pas 3500 DH. Des salariés dénoncent leurs conditions de travail précaires.
Entreprise
Pages 5-6
CNIA Saada ouvre
un CAE à Agadir
Politique
Page 11
Le PPS décortique
la loi de finance 2013
Page 14
Pages 3-4
Enquête
L'investissement touristique en
mal de dévlopement au parc
national Souss-Massa
Pages 8-9-10
Actualité
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
2
Tribune internationale
La France socialiste durcit sa politique d’immigration
Par Stéphane Dupont
Les Marocains sont
interpellés, ils voyagent beaucoup, de
plus en plus, ils sont
tentés par l’Europe.
La circulaire sur les
critères d'attribution
des titres de séjour a
été publiée hier
mercredi, à l’issue du
Conseil des ministres.
Elle propose des
assouplissements
limités pour les
familles et les salariés.
L
e président de la République
française,
pendant sa campagne
électorale et après son
élection, avait annoncé la
couleur durant sa campagne
présidentielle. Manuel Valls ,
ministre de l’Intérieur pour
sa part avait été très clair dès
sa prise de fonction Place
Beauvau. La circulaire sur
les sans-papiers publiée ce
mercredi le confirme : il n'y
aura pas de régularisation
massive d'immigrés en situation irrégulière, comme cela
avait été le cas en 1981 et en
1997, lors des précédents
retours de la gauche au
pouvoir. Pas question pour
le ministre de l'Intérieur de
susciter le moindre « appel
d'air ».
Le texte présenté en Conseil
des ministres « n'a pas
vocation à augmenter le
nombre de régularisations »,
de l'ordre de 30.000 par an
ces dernières années, a
insisté Manuel Valls. Et les
expulsions de clandestins se
poursuivront au moins au
même rythme que sous les
gouvernements
Fillon
(33.000 reconduites à la
frontière en 2011). La circulaire entraînera « peut-être,
dans un premier temps, une
augmentation
ponctuelle
des régularisations », a-t-il
reconnu. Mais pas sur le
moyen terme, a-t-il fait
comprendre.
Une présence de cinq ans
nécessaire sur le territoire
La texte fixe des critères très
précis pour obtenir des
papiers, notamment une
présence de cinq ans en
France. Et ne répond que
très
partiellement
aux
demandes des associations
de défense de sans-papiers
et de la gauche radicale. Une
ligne
finalement
assez
proche de celle adoptée du
temps de Nicolas Sarkozy,
même si Manuel Valls s'en
défend, en assurant qu'elle
est « différente de la politique erratique, peu lisible et
stigmatisante des dernières
années ».
Le ministre insiste sur le fait
que la circulaire est « juste,
car les critères permettent le
même traitement sur tout le
territoire ». Ce qui, selon lui,
n'était pas le cas sous les
gouvernements précédents
qui avaient donné plus de
latitude aux préfectures. Et
le texte assouplit certaines
règles, notamment pour les
salariés, les familles et les
mineurs. Alors qu'il fallait
douze mois de présence
chez le même employeur, il
ne sera possible désormais
de se prévaloir de plusieurs
expériences professionnelles. Trois ans sur le territoire
suffiront en cas de travail
pendant deux ans. Et les
listes de métiers sont supprimées.
Deux ans de scolarisation «
assidue et sérieuse »
Les conditions du regroupement familial sont dorénavant moins drastiques :
dix-huit mois de vie
commune au lieu de cinq
ans. Et les moins de 18 ans
pourront obtenir un titre de
séjour s'ils peuvent attester
de deux ans de scolarisation
« assidue et sérieuse », au
lieu de trois ans, comme
cela avait été envisagé un
moment. « Insuffisant » pour
les
associations,
qui
militaient entre autres pour
une régularisation de tous
les
lycéens
sans
papiers.Après l'enterrement
du droit de vote des étrangers aux élections locales et
les récépissés pour éviter les
contrôles au faciès, la pilule
est un peu dur à avaler pour
tous ceux qui défendent les
immigrés et pour une partie
de la gauche. Mais Manuel
Valls n'en a cure, fort du
soutien dont il bénéficie
comme aucun autre ministre dans l'opinion.
Said DOR, consul honoraire de Pologne
Directeur de la publication
Abdellah Tidrarine
Rédaction
Mohamed Malki, Abdelfettah Aberbri,
Hassan Alaoui, Mohamed Laghouizi,
Meryam Lasri, Amina Belkay
Graphisme
Hassan Kharraz
Département Commercial
Faissal Arribat
06 61 43 39 71
L
e président de la Chambre de
commerce, d’industrie et des
services d’Agadir, M. Said Dor
vient d’être nommé par les soins de
l’ambassade de Pologne à Rabat, à la
charge de consul honoraire de ce pays
dans la métropole du Souss. M.DOR
qui est, par ailleurs représentant de
Chtouka Ait Baha au parlement et qui
préside aux destinées de la commission de l’intérieur au sein de
l’hémicycle, a affirmé, dans une déclaration à notre confrère « Al Inbiaat »,
que cette désignation l’honore et
l’oblige en même temps précisant que
le choix porté sur sa modeste
personne atteste de la confiance de ce
pays millénaire à l’endroit de tous les
Dossier de presse Dépôt légal ISSN
73/92
64/94 2028/6554
citoyens du Souss. L’action qu’il
envisage de mener dans le cadre de sa
mission aura-espère-t-il -des répercussions positives notables dans un
proche avenir .Dans cette perspective,
ce diplomate culturel au long cours,
n’aura de cesse de déployer les efforts
nécessaires pour « tisser et renforcer
les liens bilatéraux ».Une part prépondérante de sa mission sera consacrée
au volet économique, d’autant que le
marché touristique polonais est
prometteur à, souhait et que, par
conséquent, « il importe qu’Agadir
puisse bénéficier de sa part de ce
marché ».Pour ce faire, M. Dor met
l’accent sur la nécessité d’intervenir
auprès des décideurs de la Royal Air
Maroc dans le but de ressusciter la
desserte aérienne qui reliait naguère
les métropoles polonaises à Agadir.
Parallèlement, le nouveau consul
honoraire de Pologne à Agadir se dit
être à même de favoriser la fréquence
des rencontres entre les hommes
d’affaires polonais avec leurs homologues nationaux. Enfin, il y à lieu de
souligner que cette nomination vient
en marge de l’initiation par les autorités polonaises d’une grande exposition dédiée à la présence islamique
dans le pays de La Vistule, grâce aux
composantes du peuple Tatare qui a su
conserver, par delà les guerres endémiques et les vicissitudes de l’Histoire
leur foi, leurs traditions et leur culture.
Rédaction, publicité et administration
17 Bis Rue Sidi Ifni, Impasse Isbouya,
Talborjt - Agadir
Tél : 05 28 84 58 24/05 28 82 84 66
Fax : 05 28 82 84 67
Courriel
ladepechedusud@gmail.com
www.ladepechedusud.com
Edité par Agadir Média
Impression : Ecoprint
Distribution : Sapress
Actualité
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
l’université Ibn Zohr a organisé, en partenariat avec la Fondation Universitaire de
Las Palmas, l’Université de Las Palmas, la société PROEXCA, l’Institut de Technologie
Canarien, la chambre de Commerce, d’Industrie et des Services d’Agadir, le CRI, et le
conseil régional de SMD, Les 27 et 28 novembre, à L’ENCG Agadir, Le 1er Workshop sur
l’INNOVATION .
Axe universitaire maroco-canarien
1er Workshop sur l’Innovation
Amina Belkay
C
ette rencontre est
organisée dans le
cadre du projet UP
INNOVA, de coopération
Universitaire/ Entrepreneuriale entre la région
Souss- Massa- Drâa et la
région de Las Palmas via
le réseau canarien –marocain.
Ce
séminaire
ambitionne de promouvoir la
culture de l’innovation et
du transfert des connaissances dans les pays en
voie de développement
comme
le
Maroc,
d’élaborer des coopérations en Recherche,
Développement et Innovation, de former des
conseillers en Innovation dans les deux
régions et dans les
secteurs prioritaires et
enfin de dynamiser les
entreprises et d’établir
des collaborations bilatérales.
Au programme, présentation des résultats des
études sur les écosystèmes innovateurs des
régions SMD et de Las
Palmas, présentation de
la nouvelle structure de
R+D en tourisme de‘
Segittur ‘, et également,
des Interventions sur : «
L’Innovation dans le
domaine
de
l’Agroalimentaire, Cas
de « l’Agrotech » par son
directeur Kenny Lahcen
; « Innovation et valorisation des produits de la
mer », par Youssef Bouazzaoui, professeur de
l’ISPM;
« Innovation
dan le domaine Social »
par
le directeur
de
l’ADS–Agadir ; « Innovation dans le domaine de
l’énergie par le Cluster,
énergies renouvelables »
par l’ingénieur
Ayoub Guermane ;« Inno-
vation en Tourisme» Par
le délégué régional du
Tourisme, « Innovation
dans les TIC » par Adam
Bouhadma- UIZ ; « Innovation dans le domaine
du Lait » par la société
COPAG ; et finalement
un atelier dynamiseur
d’Innovation
dans le
domaine du tourisme ,
par Jack Blanca
L’Université Ibn Zohr passe à « Google Apps for Education »
Amina Belkay
L
’Université
Ibn
Zohr rentre désormais dans le cercle
des universités ayant
adopté Google Apps for
Education, dont profite
15 millions d’étudiants à
travers le monde. Le
Maroc compte ainsi 13
universités
qui
ont
déployé ce nouveau dispos
i
t
i
f
.
Plus concrètement, il
s’agit d’une série d’outils
dont l’usage est entièrement gratuit sur Internet,
et qui offre une communication et une collaboration plus efficaces au sein
des établissements universitaires. Parmi ces outils,
nous trouvons la messagerie électronique Gmail
disposant de 25 Go
d'espace de stockage par
utilisateur et une fonctionnalité de visioconférence
intégrée.
Ou
encore
Google
Agenda,
qui
facilite la communication
instantanée entre les
membres
de
l’établissement et est
parfait pour la planification
d’évènements.
L’ensemble du produit,
dont le support technique est géré directement
par Google, permettra
ainsi aux universités de
réduire les coûts informatiques en supprimant les
achats de licences et en
limitant les investissements dans les serveurs et
leur maintenance inform a t i q u e .
Dans le but d’assurer une
accommodation
pro
active des services structurants apportés par Google
Apps For Education,
l’UIZ a adopté un proces-
sus d’accompagnement
au changement intégré à
destination de la communauté
d’utilisateurs
(personnel administratif,
étudiants et enseignants).
Il s’agit plus exactement
de séances de formation,
workshops de déploiement, créations de plateformes intranet comprenant des contenus pédagogiques à valeur ajoutée,
et séminaires de sensibilisation.
Sécurisée
et
simple à utiliser, cette
plateforme de messagerie
électronique et de collaboration accompagnera les
universitaires tout au
long de leur parcours
universitaire,
mieux
encore, c’est une façon de
les préparer aux toutes
dernières
technologies
utilisées sur le marché du
travail.
4
Caravane à la mémoire
des mineurs marocains
de France
A
près avoir sillonné les villes de
Goulimine, Ouarzazate, Tiznit et
Taroudant, la caravane à la
mémoire des mineurs marocains de
France met le cap sur Agadir du 3 au
8 décembre. Sous le thème « La
mémoire au service des droits de
l’Homme », la caravane vient valoriser
et réhabiliter la mémoire et l’histoire
des mineurs marocains installés dans
la Pas-De Calais en France, mais aussi
rappeler leurs droits. Une initiative
qui rend hommage et reprend
l'histoire des mineurs marocains qui
ont fait partie
des milliers
d’immigrés arrivés en France par
vagues successives durant les années
1960. Au programme, des projections
de films, des pièces théâtrales, des
café-mémoires et des rencontres qui
permettront d’entendre les témoignages vivants des miniers marocains
installés aujourd’hui au Maroc.
L’évènement est organisé par le
Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME) en partenariat avec le ministère de tutelle et
l’Association des mineurs marocains
du
Nord-Pas-de-Calais-AMMN
(France). La caravane sera composée
d’anciens mineurs, artistes, chercheurs, étudiants et experts dans le
domaine du développement.
Tourisme
Le secteur représente
une légère hausse
7,1%du PIB en 2012
L
e produit intérieur brut (PIB)
du tourisme a atteint 56,7
milliards de dirhams (MMDH)
en 2011, contre 55,9 MMDH en 2010,
ainsi sa contribution au PIB s'est
établie à 7,1% en 2011 contre 7,3%
une année auparavant, indique le
Haut-commissariat au plan (HCP). La
valeur ajoutée du secteur touristique
a marqué, en 2011, une légère hausse
de 1,1%passant ainsi de 46,3 MMDH
en 2010 à 46,6 MMDH en 2011,
précise le HCP dans une note d'information relative aux résultats du
compte satellite de tourisme en 2011.
La part de la valeur ajoutée du
tourisme dans la valeur ajoutée
globale de l'économie nationale a
baissé de 0,4 point pour atteindre
6,3% au lieu de 6,7% en 2010, ajoute
la même source
Actualité
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
5
Agadir, plaque tournante des pré-campagnes
Ce n’est peut-être pas encore
dit, mais c’est comme si…En
moins de trois semaines, la
capitale du Souss a accueilli
plusieurs ministres, et non des
moindres. Le ministre de
l’Habitat, Nabil Benabdallah et
Mustapha Khalfi, ministre de la
Communication et porte-parole
n’en sont que les tout derniers.
Ils sont arrivés en qualité de
ministres, certes, le premier
pour exposer son programme
d’habitat et de lutte contre les
bidonvilles, le second pour
défendre sa conception de la «
presse régionale », pilier de la
démocratie et de la régionalisation avancée. Ils sont également
repartis avec la conviction que
le Souss est un fief électoral
dont il ne faut négliger ni le
poids, ni non plus l’enjeu. D’où
les réunions de partis, de leurs
partis, qui se tiennent plus ou
moins régulièrement en parallèle et qui sont consacrées aux
questions internes du parti…
Jusqu’à nouvel ordre , le mode
ne change pas ! Ce n’est jamais
le Maire de la ville qui accueille
les invités, mais le Wali, tout à sa
bonté et à son éthique. Signe
que la politique , certains
diraient politicienne, prime sur
le reste et que les considérations politiques déterminent les
comportements des uns et des
autres. Ce n’est peut-être pas
systématique, mais fort souvent,
c’est le cas. Dans quelques
mois, en effet, la date des
élections communales sera
connue, fixée et donc plus ou
moins définitive. Elle devrait
déterminer le nouveau visage à
la fois du Maroc et de la carte
communale. Et par ricochet,
celle des Régions. Les partis
politiques, qu’ils soient dans la
majorité ou à plus forte dans
l’opposition, se préparent et
affûtent leurs armes avant
l’échéance communale qui sera
d’autant plus décisive qu’elle
implique, intrinsèquement, la
prise en compte de la Régionalisation.
Il est certain que celle-ci
parachève en quelque sorte la
politique de la commune ou en
constitue aussi l’un des paramètres majeurs. Une synergie que
tout un chacun reconnaît. Et
même, au-delà, il convient de
tenir compte des retombées sur
la deuxième Chambre du parlement dont quelques boutefeux
veulent la tête…La ville
d’Agadir vit depuis quelques
années sous l’emblème de
l’USFP, incarnée par Tariq
Kabbaj, leader politique à sa
manière, qui n’entend pas
céder la place à qui que ce soit,
encore moins au PJD, sauf à
l’imaginer en second rôle. A
présent, le PJD occupe la
deuxième place à la Mairie,
certes. Mais il n’en restera pas
là, il ne se contentera plus de
rester en seconde zone, il lui
faudra gouverner et tenir en
main cet immense territoire
qu’est la région d’Agadir Souss
Massa.
Le Souss a vu naître le grand
parti de l’UNFP après la
scission en 1959 au sein de
l’Istiqlal, ensuite la création de
l’USFP, soumis à une féroce
répression de l’Etat des années
durant. Le Souss a incarné
longuement la résistance. Mais,
de nos jours, il n’est plus le fief
exclusif des socialistes. Le RNI,
le Mouvement populaire, le
PPS et surtout le PJD se
bousculent au portillon pour
renverser la tendance et trouver
la Talon d’Achille de celui qui
en fait son champ privilégié.
Les formations politiques font
d’Agadir leur cœur de cible.
Elles la reluquent et en font
leur test national. Les élections
communales, si elles devaient
mettre en équation la région
d’Agadir, changeraient à coup
Pologne et Maroc : une amitié exemplaire
La culture tatare célébrée à Agadir
Mohamed Laghouizi
L
e mercredi 28 novembre
2012,
une
date
marquante dans les
relations entre le Maroc et la
Pologne. Une nouvelle phase
couronnée par la nomination
de Said. Dor en tant consul
honoraire de Pologne à Agadir
par l’Ambassadeur de la
Pologne Karystof Olendski, en
présence
de
différentes
personnalités dont Le Wali
D’Agadir, le Président de la
Région, le Directeur du CRT,
le Chairman Bogustaw R.
Zagorski de l’Institut Ibn
Khaldoun en Pologne et de
hautes instances politiques de
la Ville d’Agadir.
Dans
son
intervention,
l’Ambassadeur a rappelé
l’importance de la communauté muulmane en Pologne
et de cette coexistence, tout en
tolérance et oecuménisme,
dont son pays jouit. Le choix
d’Agadir est du au fait de sa
position en tant que destination très prisée par les
polonais. Le souhait exprimé
par l’Ambassadeur est de
consolider les relations entre
les deux pays et de les étendre
à d’autres domaines notamment le tourisme, la pêche,
l’agriculture et enfin les échan-
ges culturels. C’est aussi une
occasion pour la région Souss
Massa Draa de renforcer sa
position dans ces relations via
l’action de diplomatie culturelle.
Une exposition photographique retraçant
des siècles
d’Islam a été inaugurée par le
consulat de Pologne à la chambre
du
Commerce
et
d’Industrie où la nomination a
eu lieu.
Les Tatars représentent une
entité musulmane qui s’est
accrochée aux préceptes de
l’Islam durant plus de huit
siècles. Ils ont donné un exemple d’intégration et ont vécu
en parfaite harmonie avec
leurs concitoyens d’autres
confessions. La différence de
foi ou de croyance n’a jamais
été un motif de discorde mais
plutôt un stimulus de convivialité et de cohabitation entre
les deux composantes démographiques. Une coexistence
qui s’est traduite par la conservation des valeurs morales, des
us et coutumes
que
l’exposition photographique a
mis en exergue.
Une participation des Tatars
au Salon International des
Fruits et des Légumes est
prévue pour la première fois à
Agadir.
sûr la donne politique. Il est
évident que la partie finale se
jouera en définitive entre les
deux
alliés
d’aujourd’hui,
l’USFP et le PJD, l’Istiqlal , le
RNI, le PPS et même le Mouvement populaire se contentant
d’arbitrer…Un air de pré-campagne caractérise ces multiples
visites « de travail » mais dont la
part d’ombre politique ne fait
aucun doute…
Economie
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
Une conférence de presse a eu lieu Le Mardi 27 Novembre, à la Chambre d’Agriculture
d’Agadir pour présenter le Salon national des produits de terroir, dans sa première
édition qui verra le jour du 6 au 9 décembre, en marge et dans l’enceinte du salon SIFEL
au Park Expo Agadir.
En marge du SIFEL-Agadir
Premier salon national des produits de terroir
Maryem Lasri
L
e point de presse
était marqué par
la
présence
du
président de la Chambre
d’Agriculture Ali kayouh,
du président de la région
SMD Ibrahim Hafidi ,
du directeur régional
de l’Agriculture, du président de la Chambre du
commerce et d’industrie
et de Services d’Agadir,
Said Dor, du président
de la Fédération interprofessionnelle des fruits
et légumes à l’export,
Lahcen Aderdour, du président de la Fédération
interprofessionnelle
marocaine de l’Argan, Mohamed Ourayess, qui ont
amplement répondu aux
questions des journalistes
présents .
Selon les organisateurs,
le Salon des produits
du terroir SNAPT constitue
une
opportunité
d’échange de connaissances, d’expériences
et
d’informations dans le
domaine des produits
de terroir et aussi une
étape pour consolider
la coopération et le partenariat entre différents
acteurs économiques et
organismes intéressés par
le développement de ce
secteur.
Le président du Conseil
régional a souligné dans
son intervention que la
région était la première
à valoriser les produits
locaux depuis 2006 et
qu’il faut actuellement
développer le marketing
des produits de qualité exceptionnelle surtout que
l’agriculture représente le
tiers du PIB à la région.
Lahcen Aderdour a mis
l’accent sur la commercialisation qu’il faut soutenir
sachant que le produit
local a un avenir dans les
marchés internationaux.
Selon lui, le salon est
une occasion pour faire
connaitre le produit local
et développer sa commercialisation.
Mohamed Ourayess a
ajouté que l’événement
sera enrichi
par des
séminaires et rencontres
animés par des professionnels, des chercheurs et des
responsables de développe-
ment du secteur à l’échelle
régionale et nationale
portant sur deux thèmes
: l’innovation pour la promotion des produits de terroir et l’expérience de la
région Souss Massa Dràa.
Il s’agit aussi de réfléchir
sur les mécanismes de financement et les stratégies
de commercialisation de
ces produits.
Ali kayouh a souligné que
le nombre de visiteurs
est
estimé à 30.000
pour le salon et plus de
80 exposants. Pour cela
des conventions et des
contacts ont été signés
avec les institutions, les
ministères
concernés,
les chambres professionnelles, coopératives et
sociétés. Il a ajouté que
des groupes folkloriques
et des manifestations
équestres
de fantasia
seront au rendez vous.
Les interventions des journalistes ont mis l’accent
sur la continuité du salon,
l’accès à l’information et
aux données statistiques,
la création du site électronique pour le salon, la
commercialisation
des
produits et l’accès aux
grandes surfaces,
les
critères du choix des
exposants, le nombre des
visiteurs.
Le président de la région
a souligné que le SIFEL
sera nommé le SIFEL
Agadir pour qu’il soit
toujours attaché à la métropole du Souss.
L’ancien site cimentier d’Anza reclassé
S
elon des sources
c o n c o r d a n t e s,
un
méga
projet
touristique
et balnéaire verra
prochainement
le jour
en lieu et
place de l’ancienne
cimenterie d 'Anza.
En effet, les ciments
du Maroc semblent
plaider
de
façon
très appuyée auprès
du centre régional
d’investissement
pour la reconversion
de prés de 50 ha.
L’ancienne cimenterie baptisée du nom
d’Agadir Oasis ainsi
que la carrière avoisinante à été reclassée
en zone à vocation
résidentielle et touristique et ce en conformité avec l’esprit de
reclassement de cette
zone vers le segment
immobilier.
6
Agadir /SIFEL
Un fleuron agricole
d’excellence
D
u 6 au 9 décembre, les producteurs des fruits et légumes se
rencontreront dans le Salon international des fruits et légumes à Agadir
pour exposer leurs différents produits
et découvrir les nouvelles méthodes et
technologies qui leur permettront de
mieux valoriser leur productivité et
leurs stratégies en matière de marketing. Ainsi, le SIFEL reste un salon
organisé uniquement à Agadir qui est
considérée comme une zone agricole
d’une grande importance. Un espace
qui réunira des exposants venus de
différentes régions du Maroc et de
l’étranger ayant tous une vocation
unique, celle de servir l’agriculture et
l’agriculteur.
Habitat
Le programme
Villes sans bidonvilles
réalisé à 70%
L
e programme national « Villes
sans bidonvilles » a atteint un
taux de réalisation en dépassant
les deux tiers, et fixant comme objectif
d'améliorer les conditions de vie de
1,8 millions de personnes dans 85
villes, selon le rapport national sur la
résorption des bidonvilles qui souligne
que jusqu'à présent, 45 villes ont été
déclarées « Villes sans bidonvilles ».
Economie
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
7
Du 21 au 22 novembre, l’ENCG d’Agadir a abrité la 1e édition du Congrès international sur le tourisme et le développement durable.
ENCG/Agadir
Congrès international sur le tourisme et le développement
durable
L
Meryam Lasri
’école Nationale de
commerce
et
de
Gestion en partenariat avec l’Université Las
Palmas Gran Canaria-Espagne et le laboratoire Larmacola (laboratoire de Recherche en Management de la
communication et langues
Etrangères Appliquées) ont
organisé du 21 au 22 novembre à l’ENCG Agadir un
congrès International sous le
thème : « tourisme et Développement Durable : entre
compétitivité et durabilité ».
Cette édition a été inaugurée
par
le président de
l’Université Ibn Zohr en
compagnie du directeur de
l’ENCG d’Agadir, du doyen
de la Facultad de Economia,
Empresas
et
Turismo
l’Universidad de Las Palmas
de Gran Canaria et du représentant du conseil de la
région de Souss Mass Draa.
La rencontre à été caractérisée par la participation des
chercheurs d’Espagne, de
France, du Brésil, du Mali, de
la Tunisie, de l’Algérie et du
Maroc. Tout au long de ces
deux jours du congrès, les
acteurs académiques et
professionnels ont présenté
et discuté leurs travaux de
recherche en relation avec
les thématiques du Congrès.
Ce conclave de haute facture
académique a mis en
lumière la nécessité de développer le tourisme durable à
travers une approche conjuguant création de richesses
et
préservation
de
l’environnement.
Le développement immédiatement rentable du tourisme
orienté vers un tourisme de
masse a montré ses limites et
de plus en plus les acteurs
du tourisme, soutenus par
des politiques tant mondiales (OMT) que nationales
mettent en œuvre des stratégies
de
développement
touristique reposant sur des
modèles durables : respect
du patrimoine culturel et
naturel,
responsabilité
sociale, charte éthique. Ainsi,
compétitivité et durabilité
sont deux caractéristiques
qui se soutiennent mutuellement pour constituer les
pierres angulaires de la
gestion efficace et performante du secteur
Les objectifs assignés à cette
rencontre étaient : Faire un
bilan de l’état des recherches menées sur la probléma-
CRT et marché national
tique du tourisme et du développement durable ; appréhender les enjeux spécifiques du tourisme durable ;
confronter les points de vue
des chercheurs sur la question ; s’enquérir des expériences
probantes
en
matière d’arbitrage entre les
impératifs de rendement des
activités touristiques et ceux
du développement durable ;
aborder le tourisme durable
sous tous les angles ; concilier l’activité touristique et
les objectifs du développement durable ;favoriser
l’adéquation entre le déve-
loppement durable et la
structure du système touristique et finalement, renforcer
la prise de conscience des
opérateurs et des acteurs
touristiques .
Le congrès s’est articulé
autour de quatre axes, il
s’agit de du développement
durable dans les politiques
t o u r i s t i q u e s
(réglementation,
formation…), relation entre destination touristique et développement durable (Marketing
et management stratégique
des destinations touristiques, la durabilité comme
avantage compétitif de la
destination touristique…),
l’entreprise touristique et le
développement durable et
finalement,
les produits
touristiques entre durabilité
et compétitivité.
Le congrès a été marqué par
la présence lors de la séance
de clôture de Monsieur le
Wali de la région de Souss
Massa Draa qui a présidé la
cérémonie de remise des
diplômes de la première
promotion du master « Planification et gestion Touristique » réalisé dans le cadre de
la
coopération
entre
l’Université Ibn Zohr et
l’Université de las Palmas de
Gran Canaria
2e phase de la campagne publicitaire
D
ans le cadre du plan
d’action
pour
l’exercice 2012, pour la
promotion
de la région
d’Agadir Souss Massa Draa, le
CRT d’Agadir SMD et
l’ONMT ; lancent la 2eme
phase de la Campagne publicitaire ciblant le marché national.
Cette campagne sera en deux
vagues : du 10 au 15 décembre
2012 , pour le calendrier
AEFE(
Agence
d’Enseignement du Français à
l’Etranger) et OSUI (Office de
Scolarisation
Universitaire
Internationale), une autre en
janvier 2013 pour le calendrier
MEN
(Ministère
de
l’Enseignement
National),
selon les éléments suivants :
Une campagne TV multi-destinations, sur le thème Kounouz
Biladi, programmée pour la
vague de janvier uniquement.
Une campagne d’Affichage
avec des visuels spécifiques
aux destinations. Agadir aura,
bien sûr, une part importante
dans ces visuels pour les deux
vagues. La campagne reprendra en toute vraisemblance le
visuel utilisé l’été dernier.
Une campagne radio spécifique à Agadir pour la vague de
décembre.
Pour les deux vagues de la
campagne, le site Kounouz
Biladi
sera
réactivé
et
accueillera
les
offres
d’opérateurs à travers le canal
de la FNT, ou du CRT.
Cette campagne permettra de
faire connaître sur une grande
échelle
la
richesse
et
l’authenticité du patrimoine
de notre région, ce qui ne
manquera pas de drainer
davantage de touristes nationaux vers notre desination.
Dossier
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
8
« La ville d’Agadir est un pôle médiatique très important. Les potentialités et les capacités existent. C’est la raison pour laquelle
nous l’avons choisie comme une première escale dans la série de rencontres programmées par notre département à travers le
Royaume pour ouvrir un dialogue direct avec tous les professionnels opérant dans le champ médiatique. », a déclaré Mostapha
EL Khalfi, ministre de la Communication et Porte parole du Gouvernement, samedi 24 novembre à Agadir.
Le ministre de la Communication hôte des médias d’Agadir
L’impératif du soutien et de mise à niveau de la presse régionale
Mohamed Laghouizi
U
ne rencontre à laquelle
ont assisté également le
Wali, Mohamed El
Yazid Zellou, le président de
la Région SMD,
Brahim
Hafidi, le délégué régional de
la Communication, les syndicats de la presse régionale et
autres
personnalités. La
rencontre
a marqué une
nouvelle ère que les professionnels exerçant dans la
sphère de l’audio visuel et la
presse écrite ou électronique
ont accueilli avec satisfaction.
Un éloge à la presse
à
laquelle le nouveau gouvernement accorde un grand
intérêt et considère comme
un vecteur pour le développement et l’enrichissement de
la vie économique, culturelle,
sociale et politique dans le
contexte du chantier de la
Régionalisation avancée.
Toujours dans son discours,
le ministre a mis l’accent sur
la diversité culturelle dont
jouit la région et qui doit être
bien mise en évidence dans le
domaine de la presse. Une
diversité linguistique assurément dont l’amazighe constitue un axe très important sur
lequel les professionnels
doivent
travailler.
«
L’Amazighe, a-t-il déclaré,
doit être vu comme un ambassadeur du Maroc tant au
niveau
national
qu’international. » Une déclaration qui a eu un impact
positif sur les journalistes et
les
artistes
amazighes
présents à cette rencontre.
L’intervention a porté également sur le développement
de la presse régionale et
l’opportunité de lui accorder
tous les moyens logistiques et
matériels nécessaires à son
expansion et son efficience.
Ainsi, il a été question de la
nouvelle politique d’écoute et
de l’information de proximité. A cet égard, le ministre
a mis l’accent sur la campagne médiatique, l’élaboration
des programmes, la protection de la diversité culturelle
et linguistique, la concurrence saine et la création de
partenariats entre les professionnels et le ministère de la
Communication. Il a aussi
mis le point sur la configuration des chaînes télévisuelles
numériques qui doivent être
adoptées dans les futurs
programmes pour accompagner l’évolution que connait
le
secteur
à
l’échelle
mondiale et pour répondre
En ce qui
concerne la
presse régionale,
le ministre a
évoqué la problématique du recul
notable au niveau
de la presse dans
la région de
Souss Massa Draa
qu’elle soit écrite
ou électronique
aux aspirations du citoyen
marocain.
Concernant la presse électronique, elle a été présente
dans l’esprit du ministre qui a
démontré que cette dernière
est devenue primordiale dans
le champ médiatique et que
les entreprises de la presse
doivent s’orienter vers ce
concept novateur puisqu’elle
s’est imposée pour devenir
un média universel. A cet
égard,
quatre
principes
doivent être pris en considération, à savoir la mise à niveau
du secteur, la reconnaissance
juridique de la presse électronique, le renforcement de
l'auto-organisation de la
profession et l’assimilation
fonctionnelle des nouveautés
technologiques.
En ce qui concerne la presse
régionale, le ministre a
évoqué la problématique du
recul notable au niveau de la
presse dans la région de
Souss Massa Draa qu’elle soit
écrite ou électronique. «
Ainsi, sur les 20 sites répertoriés, seulement quatre jouissent d’une crédibilité et
d’une existence effective. La
même chose pour la presse
écrite dont les journaux
réguliers se comptent sur le
bout des doigts et dont le
nombre ne dépasse pas trois.
Quant à la presse en langue
Amazighe, elle a connu un
parfait déclin, passant de 10 à
un seul titre paraissant d’une
manière régulière à l’échelle
nationale. » A-t-il ajouté.
Une analyse de tous ces
facteurs a été le fruit du
discours du Ministre qui a
reconnu que le corps médiatique dans la région d’Agadir
doit faire face à plusieurs
défis dont la formation,
l’encadrement ainsi que la
qualification qui constituent
un préalable susceptible de
lui donner une nouvelle dynamique et un nouveau souffle
comme de lui
garantir le
respect de la pluralité, la
participation responsable au
débat politique et social et la
contribution au rayonnement
de la région en tant que pôle
prometteur de croissance,
dans le contexte de la régionalisation
avancée
et le
développement durable du
pays. A ce titre, une cellule de
communication a été créée à
la Wilaya pilotée par Iman
Hassib, ayant pour vocation,
le contact permanent avec
tous les professionnels dans
le
milieu
médiatique.
L’intervention des pouvoirs
publics est donc sollicitée
pour appuyer la presse régionale qui joue un rôle prépon-
dérant dans l’information et
la sensibilisation du citoyen
marocain.
Au niveau de l’audio visuel,
M, El Khalfi a révélé que son
département est déterminé à
tenir un colloque en 2013 et
qui sera couronné
par
l’élaboration d’un cahier de
charges,
voire
d’un
contrat/programme. Il a aussi
annoncé la création d’un
institut supérieur des métiers
audio visuels et du cinéma
dont l’ouverture est prévue
pour la même année. Un
portail électronique sera
opérationnel et accompagnera ce grand projet pour
garantir la transparence,
l’émulation et la compétitivité
dans leurs rapports transactionnels avec les sociétés de
production.
Dossier
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
9
Que ce soit dans le domaine de la musique, le cinéma, le théâtre ou les médias, bon nombre d’artistes et créateurs en langue
amazighe ont répondu présents à cette première rencontre régionale initiée par le ministère de le Communication en collaboration avec la section régionale du Syndicat Marocain des Professions Musicales (SMPM). Une prise de contact destinée à
marquer le coup d'envoi d'une campagne effective d'inscription des créateurs et des productions marocaines.
Droits d’auteur des artistes de la région
El Khalfi : « la non-inscription constitue le vrai problème »
Amina Belkay
S
elon Mustapha El Khalfi,
ministre de la Communication et porte-parole du
Gouvernement, le problème
majeur pour les créateurs et
artistes marocains réside dans la
non-inscription
de
leurs
créations auprès du Bureau
Marocain des Droits d'Auteur
(BMDA), ce qui les prive eux-mêmes de leurs droits et prive le
pays de la possibilité de protéger
son patrimoine. Le ministre a
souligné à ce propos : « Il s'agit
d'un sujet qui pose des
questions d'une extrême gravité,
particulièrement dans une
région comme Agadir où l'on a
l'impression que c'est devenu un
problème hors de contrôle,
contrairement à d'autres régions
du Maroc ». Ainsi, à l’inverse des
artistes des autres villes notamment l’axe Rabat-Casablanca,
nos artistes régionaux souffrent
de l’absence de la protection
leur droits en tant qu’auteurs. La
cause principale en est le
nombre très réduit des artistes
enregistrés ou ayant pris la peine
ou pris conscience de la nécessité d'enregistrer leurs créations.
Le BMDA au niveau de la région
SMD ne compte pas plus que 5%
en
termes
d’adhérents.
C’est-à-dire qu’environ 100
artistes sont inscrits sur un total
dépassant les 2000, et dont la
majorité écrasante œuvre en
langue amazighe. De même que
la
régularité
dans
l’enregistrement des créations
est absente, elle ne se fait que
rarement.
Mustapha El Khalfi a également
souligné que le Maroc dispose
bel et bien d’un arsenal juridique en la matière, mais ce qui fait
que cette carence existe est le
manque de mécanismes d'application et les possibilités de faire
face aux challenges de la technologie. Cependant, le point fondamental demeure l’adhésion
impérative des créateurs locaux à
des instances représentatives,
mais aussi leur mobilisation
pour défendre leurs produits.
Dans un autre ordre d’idées et
dans le souci de pallier les
lacunes ou d’autres comme le
piratage et le plagiat, le ministre
a évoqué le programme de
réforme du BMDA pour en faire
un établissement public. Un
organisme qui sera doté d'un
Conseil d'administration où les
créateurs auront un rôle de
poids. Se feront également à cet
effet, la nomination d'un comité
de gouvernance et de suivi et le
lancement d'une campagne
d'inscription des artistes et de
leurs créations. Ceci du côté
procédure et administration du
programme, quant à son côté
social
l'élargissement
des
services de la mutuelle au profit
des artistes et créateurs sera mis
en œuvre, ainsi qu’une alimentation du Fonds social des artistes
par des recettes prélevées sur les
CD à l'entrée au Maroc (près de
50 millions de CD annuellement).
A participé également aux
travaux de la rencontre régionale
Moulay Ahmed Alaoui, du
Hassib Imane
«Dircom» à la Willaya SMD
Mohamed Laghouizi
D
ans le cadre de sa stratégie de
communication institutionnelle de son ouverture sur les
médias de la région, la Wilaya SMD
vient de mettre en place
une
Cellule de Communication qui
sera chargée d’informer l’ensemble
de la presse régionale des événements et des projets en cours de
réalisation ou de finalisation.
Le pilotage de cette Cellule qui
dépend directement du cabinet de
M. le Wali à Hassib Imane. Titulaire
d’un Master Communication des
Organisations à l’Ecole Nationale
de Commerce et de Gestion
d’Agadir ( ENCG). La titulaire de
ce nouveau poste est en cours de
préparation d’un Doctorat en
communication à l’ENCG même.
Cette nouvelle a été visiblement
bien accueillie par l’ensemble des
médias du Grand Agadir. Nous
souhaitons à Hassib Imane beaucoup
de
succès
dans
l’accomplissement de sa mission.
SMPM, qui a salué cette
initiative lancée à partir d'Agadir
et qui a été organisée dans un
cadre de mise en œuvre des
principaux leviers susceptibles
de garantir à l'artiste sa dignité et
ses droits. Rappelant au passage
la convention signée par le ministère de tutelle avec le SMPM, le
Syndicat national des professionnels du théâtre et le Syndicat
libre des musiciens marocains.
A cœur ouvert avec
des journalistes de demain
M
oment de partage, studieux
et de portée propédeutique.
L’équipe rédactionnelle de
« La Dépêche du Sud »a été
conviée, lors de ces états-généraux
de la presse régionale, en présence
du ministre de tutelle, à un débat
informel,
par
un
collectif
d’étudiants en master de journalisme, sur le crédo du métier, ses
contraintes, les responsabilités
morales et citoyennes qu’il infère.
Mais aussi de la plus-value passionnelle qu’il peut générer, à fortiori,
lorsqu’on fait preuve ,outre des
qualités humaines et de probité,
essentielles, d’un atout imparable,
qui varie d’une personne à une
autre, en l’occurrence avoir « le
feu sacré ».Lors de cet échange,
mené à bâtons rompus, presque
sur le ton de la confidence, tous les
sujets se rapportant à l’exercice
d’une profession dite « ingrate
»,voire inhibitoire, ont été passés
au crible de l’analyse :la mission
d’informer, exigible à souhait, le
devoir d’objectivité et de pédagogie, loin de toute velléité de prosély-
tisme ou d’une quelconque «
chasse aux sorcières ».L’impression
retenue est que la presse, dans le
flux d’une mutation tumultueuse,
qui prévaut à l’aune d’une atomisation des médias, s’avère une
activité attractive parmi les jeunes
lauréats de l’Université Ibn Zohr
qui, tout en étant conscients des
embûches et autres prises de
risque liées aux relents de la «
pensée unique »,se disent prêts à
sauter le pas. Avec ou sans plan de
carrière dans l’escarcelle. Bon vent.
Dossier
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
10
*Mohamed Slimani
Une présence médiatique forte, corollaire de La Régionalisation avancée
D
’aucuns s’accordent
à mettre en relief le
rôle capital de la
presse régionale dans le
champ du développement
en général, sans omettre
son
rôle
Initial
d’arpenteur
de
l’événementiel de proximité, qu’il se doit de diffuser auprès du lecteur local
ainsi qu’une prise de
connaissance et de transfert de tout ce qui à trait à
la gestion de la chose
publique sur le plan
.Cependant, la presse
régionale se heurte à des
dysfonctionnements
et
des contraintes qui sont
autant de freins à son
évolution. En effet, Les
méventes, l’absence de
publicité, l’accroissement
des coûts d’impression et
de distribution, le prix
prohibitif
du
papier
s’avèrent des facteurs qui
nuisent à la promotion de
la presse surtout écrite.
Ajoutée à cela, la carence
de formation continue au
profit des professionnels
du secteur en général. Le
point sombre, dans la
pratique
journalistique,
réside dans l’accès difficile à l’information même
si le problème se décline
sur le plan national. La
Agadir
La démocratie participative en débat
L
’hôtel de ville d‘Agadir a
abrité le 30 novembre et le
1er décembre la première
rencontre nationale de la démocratie participative. La rencontre
s’est articulée autour de la
thématique de la démocratie
participative entre cohérence
nationale et déclinaison territoriale. Mais aussi son positionnement en tant qu’enjeu pour
l’égalité
homme/femmes
et
d’ouverture vers la jeunesse. Des
intervenants marocains et étrangers ont animé ces rencontres.
Parmi eux Mohamed Lanser,
Ministre de l’intérieur ; Driss EL
Yazami, Président du CNDH ;
José Juan Diaz Trillo, Ministre de
l’Environnement
de
l’Andalousie Espagne et Basma
Hammani, Maire de Seliana,
Tunisie.
rétention de l’information
est un facteur anémiant
pour le journaliste dans
l’accomplissement de sa
mission dans les délais de
rigueur.
En
ce
qui
concerne
la
Région
S.M.D, et l’avenir de son
armature médiatique, il
est évident que la mise en
place du chantier de la
Régionalisation avancée
implique la présence sur
le terrain d’un tissu médiatique fort et étoffé, capable de relever tous les
défis dont la contribution
à la consolidation de
l’édifice démocratique et
l’accompagnement
de
l’intervenant
politique
dans la mise en œuvre du
développement escompté.
Il n’empêche .Sur un
autre plan, la presse régionale, surtout écrite, ne
peut prendre de l’élan,
sans l’appui et le soutien
nécessaire de l’Etat, ainsi
que
l’accélération
du
processus de mise en
place d’imprimeries régionales, tel que cela a été
annoncé par le gouvernement d’alternance consensuelle de l’époque.
*Rédacteur en chef du journal
hebdomadaire « Al Inbiat »
Analyse
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
11
Est- ce le commencement du compte à rebours pour l’ébauche, l’approfondissement, voire la finalisation d’un des grands du
règne d’essence législative et qui décline les allures de refondation d’un projet de société en gestation ? L’hémicycle, tout en solennité de circonstance, s’apprête à prendre à bras le corps un dossier d’envergure qui fait partie intégrante de ses prérogatives de
conception et d’institutionnalisation des lois organiques qui régissent la vie de la Nation. En effet, « La mise en œuvre du statut
officiel de la langue amazighe à la lumière de la nouvelle Constitution » : tel a été le thème d’une journée d’étude initiée, sous le
Haut patronage de Sa Majesté le Roi le 21 novembre dernier par la Chambre des conseillers et qui a réuni outre les élus, des
ministres, des experts patentés et des représentants de la société civile. Démarche éminemment propédeutique qui sonne comme
un studieux prélude aux débats à venir.
L’hémicycle mis face à ses responsabilités
Cap sur l’officialisation de l’amazighe
Mohamed Malki
L
es orateurs, toutes sensibilités politiques confondues, ont été à l’unisson.
Si bien que, d’emblée,
L’ambiance était à la concertation et au débat pluriel centré
sur la recherche de thèses
convergentes de fonds et de
forme. Car l’enjeu est d’une
portée historique. Dessiner les
contours d’une perspective, en
l’occurrence
l’élaboration
d’une plateforme rationnelle
et consensuelle afférant à une
problématique fondamentale
inhérente à la nation toute
entière : la mise en place des
mécanismes théoriques et
méthodologiques devant aboutir à la rédaction de la loi qui
garantira l’officialisation de la
langue amazighe. En d’autres
termes, il est question, ni plus,
ni moins, de dégager les conditions nécessaires pour enclencher le processus de mise en
route d’un chantier considérable. Le cadre doctrinal de
référence prime : les argumentaires devant se référer en
substance aux Hautes orientations mises en exergue dans le
discours royal prononcé à
l’occasion de l’ouverture de la
session
législatives
de
l’automne 2012 et les dispositions de l’article 5 de la Constitution. A cet égard, Mohamed
Cheikh Biadillah, président de
la Chambre des conseillers a
donné le ton des échéances à
venir et mis en lumière les axes
directeurs de l’aménagement
de cet arsenal juridique
novateur. Il s’agit essentiellement de la concrétisation
d’une « évaluation objective du
paysage linguistique et ses
différentes composantes et
définir dans l’optique de préservation des acquis et la valorisation d’une vision prospective
des attentes des Marocains ».Ce
multilinguisme en œuvre dans
le paysage linguistique national
est à considérer comme une «
source de richesse de l’identité
marocaine et un capital historique à préserver et un levier
essentiel de la diversité culturelle ».M. Biadillah a précisé
que « le contexte actuel
interpelle tous les intervenants
à promouvoir la langue amazighe et son socle culturel et
œuvrer pour son officialisation
en complémentarité avec la
langue arabe ».Même plaidoyer
énoncé par le président de la
Chambre des représentants,
Karim Ghallab qui a qualifié la
question linguistique de «
cause nationale qui s’inscrit
dans le cadre du choix démocratique de l’Etat marocain » basé
sur le pluralisme ,la diversité, la
bonne gouvernance et l’esprit
de solidarité et de fusion entre
les différentes composantes
culturelles nationales, arabe,
islamique, amazighe et hassanie »..Pour sa part, Habib Choubani, ministre chargé des
Relations avec le parlement, a
mis l’accent sur l’impératif
d’un débat pluriel pour «
l’échange et l’interactivité des
divers points de vue des
experts nationaux autour de
cette problématique prépondérante .L’objectif étant de
s’approprier les outils argumen- amazighe ».Dans cette perspectaires et d’élaborer une vision tive,
le
gouvernement-a
commune qui prend en souligné M. Choubani- « a
élaboré un planning législatif
qui comprend la déclinaison
Le cadre doctrinal
texte de loi de tout l’arsenal
de référence prime : en
constitutionnel. Ce plan qui
les argumentaires
sera rendu public prochainedevant se référer en ment conférera à l’amazighité
la place qui lui est dévolue. La
substance aux
qui sera suivie dans
Hautes orientations démarche
ce sens, sera démocratique,
mises en exergue
participative et empreinte de
dans le discours
sérénité et de pondération.
Une large consultation sera
royal prononcé à
concomitante à cette entreprise
l’occasion de
d’intérêt national. »
l’ouverture de la
Est-ce à dire que le premier
session législatives
coup
de
pioche
dans
l’édification
d’un
chantier
de l’automne 2012
national de grande envergure
et les dispositions
est donné ? Tout porte à croire
de l’article 5 de la
que le processus de la mise en
Constitution.
œuvre de cet acquis constitutionnel est bel et bien enclencompte toute considération ché. Il constitue le couronned’enjeu, et, ce, afin de réussir ment d’une action fédératrice
les préparatifs nécessaires à légitime, inscrite dans la durée
l’aboutissement des projets de et qui vise à consolider le socle
loi relatifs à la mise en applica- identitaire de la Nation. Son
tion des mesures nécessaires à opérationnalisation sera,cepenl’officialisation de la langue dant un travail de longue
haleine qui nécessite la mobilisation et la bonne volonté de
tous. Les signataires de l’ «
appel d’Agadir », libellé lors de
tenue en juillet dernier des
assises de l’Université d’été
d’Agadir, ne s’y sont pas
trompés en postulant que «
édicter une loi organique consacrant
l’officialisation
de
l’amazighe n’est pas un but en
soi, bien que lourd en symbolique formelle. Il faut qu’elle se
traduise dans le réel, dans le
vécu au quotidien de tous les
citoyens.
Des
mesures
d’accompagnement
doivent
suivre pour que l’amazighe
investisse l’espace publique,
l’administration, les mass-médias, la justice, l’enseignement
et la culture. A cet égard, le
renforcement de l’intégration
de la langue amazighe dans le
système éducatif est vivement
souhaitée. L’hémicycle est
désormais mis face à ses responsabilités dont on mesure le
poids, et doit faire écho aux
aspirations citoyennes. D’être,
en somme, au diapason de
l’Histoire
Reportage
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
12
Tarfaya a célébré Saint-Exupéry dans la liesse
Par Hassan Alaoui
D
u vendredi 23 au dimanche
25 novembre dernier,
Tarfaya a vécu des journées
mémorables. Elle a incarné la
capitale du sud, peut-être même
du Maroc et, pour extrapoler, du
monde. Elle a célébré un grand
nom de l’aviation et de la littérature : Antoine de Saint Exupéry,
écrivain français et, entre autres,
auteur du livre à succès « Petit
Prince ». Sous le thème du « Petit
Prince du désert », ce festival a été
placé sous le Haut patronage du
Roi Mohammed VI, il a été
organisé en partenariat avec
l’agence Lead in Com, la
province de Tarfaya et de
nombreux sponsors, dont notamment le ministère de l’Intérieur,
l’Onhym et plusieurs autres
institutions.
Antoine de Saint-Exupéry découvre C’est en 1921 que, Antoine de
Saint Exupéry, découvre le Maroc
en 1921 lorsqu’il accomplit son
service militaire à Rabat. Il
survole le désert pour la première
fois, et c’est également la
première fois qu’il quitte la
France. Ce fut une grande
expérience. Il reviendra au Maroc
entre 1927 et 1928, envoyé par
Didier Daurat, directeur des
lignes aériennes Latécoère, installées à Toulouse. Il sera chargé de
la gestion de l’aéroport de Cap
Juby ( Tarfaya) qui constituait
l’étape ultime avant Saint-Louis
du Sénégal et Dakar. Il découvre
le désert au ras du sol, qu’il
n’avait fait que survoler. Il y resta
18 mois « avec du vent, du sable et
des étoiles».
Comme le souligne son neveu,
François d’Agay, âgé de 87 ans,
aujourd’hui
détenteur
du
patrimoine Saint-Exupéry et
cofondateur du Festival de
Tarfaya, « le besoin de relations
humaines motive Saint-Exupéry,
il apprivoise les militaires de la
garnison du Fort espagnol, s’en
fait des amis, et il ose s’aventurer
vers le campement des nomades,
à proximité du fort, qui l’invitent
à boire du thé sous leur tente. ».
Mohamed Najem Abhay, gouverneur de Tarfaya et François d’Agay, neveu de Saint-Exupéry
Quand un avion se perd, Antoine
de Saint-Exupéry organise le
sauvetage des prisonniers du
désert. À Cap Juby, il a écrit son
premier ouvrage « Courrier Sud».
Il puisera plus tard dans ses
souvenirs pour rédiger et publier
« Le Petit Prince ».
En ce qui concerne particulière-
La ligne aérienne fut
lancée en septembre
1919 avec un premier vol
qui traversa l’Espagne et
arriva à Rabat. Mais c’est
seulement en 1926
qu’un aviateur du nom
d’Antoine Saint-Exupéry la rejoint en tant
que pilote
ment Tarfaya, la Fondation
Antoine de Saint Exupéry pour la
Jeunesse, a participe avec ses
partenaires à un projet initié par
les habitants, sous la compétence
de Hajbouha Zoubeir. Il s’agit
surtout de la construction d’une
école soutenue par la société
IWC suisse, la formation d’un
mécanicien aéronautique en
faveur d’un jeune de Tarfaya,
sélectionné sur dossier et offert
par Société Air Formation, la
formation aux métiers du
tourisme hôtelier offert intégralement pour une jeune fille de
Tarfaya, sélectionnée sur dossier,
par l’École hôtelière de GenèveCampus de Casablanca et, enfin,
l’organisation d’une campagne
de soins de la cataracte dès
novembre 2012 offerte par le
Rotary Club de Casablanca-Oasis.
Le festival de Tarfaya, organisé du
23 au 25 novembre, a donc voulu
restituer la mémoire de cet
écrivain aviateur. Mais surtout
s’inscrire dans une continuité
avec l’écrivain. A Tarfaya ( Cap
Juby) atterrissaient entre 1926 et
les années 50 des avions, aéroplanes, appartenant à la compagnie
de Toulouse , Latécoère, du nom
de son fondateur, Pierre G.
Latécoère. La ligne aérienne fut
lancée en septembre 1919 avec
un premier vol qui traversa
l’Espagne et arriva à Rabat. Mais
c’est seulement en 1926 qu’un
aviateur du nom d’Antoine SaintExupéry la rejoint en tant que
pilote. Il assurera pendant des
années et jusqu’à sa mort accidentelle en juillet 1944 en pleine mer
de la Méditerranée les vols –
qu’on appelait Courriers – entre
Toulouse
Saint-Louis
du
Sénégal, Toulouse Cap Juby,
Toulouse Buenos Aires…en
Argentine. Il avait élu domicile à
Tarfaya, partageant la vie des
tribus, échangeant et dialoguant
avec eux , scrutant la nuit et le ciel
farci d’étoiles, endurant à la fois
le climat rude et la solitude…Il
n’oubliait pas, cependant, qu’il
les héritiers de l’écrivain et
intitulé « Le Petit Prince du
désert » !
Trois jours pleins ! Une célébration qui a été accompagnée par
une série d’inaugurations et un
colloque sur Saint-Exupéry, un
forum sur l’agriculture et le
avait un talent inouï d’écrivain ,
de poète , d’humaniste et de
philosophe. C’était, comme on
dit, un « passeur », le lien et le
facilitateur entre les peuples et
les cultures. Echouant dans le
désert marocain, à Tarfaya, il
écrivit en 1927 un chef d’œuvre :
« Terre des hommes » ! Plus tard,
il rédigea « Le Petit Prince », qui
sera traduit en 270 langues.
Magnifique leçon d’humanisme
que je recommande à celles et
ceux qui ne l’ont pas lu.
C’est ce livre qui a inspiré les
organisateurs du Festival qui
vient d’être organisé du 23 au 25
novembre par Hajbouha Zoubir,
développement
durable, le
lancement de plusieurs projets,
une course aux chameaux, une
fantasia magnifique, une fête
populaire offerte aux habitants de
la province par le gouverneur
Mohamed Najem Abhay, des
distributions d’objets aux enfants
qui ont défilé samedi soir,
célébrant par la même occasion le
37ème anniversaire de la Marche
verte dont Tarfaya avait été
l’épicentre, enfin l’inauguration
d’une école Saint-Exupéry en
présence de François d’Agay et
des membres de la Fondation
venus de France spécialement.
Société
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
www.ladepechedusud.com
Quelques centaines d’habitants de différentes localités de la région rurale d’Imini relevant
de la province d’Ouarzazate ont bénéficié, le week-end allant du 23 au 25 novembre, des
prestations spécialisées d’une caravane médicale organisée par l’Association Issafarne
pour la santé et le développement.
Ouarzazate : la caravane Issafarne au
secours des patients démunis
Amina belkay
L
es prestations médicales dispensées aux
habitants
ont
concerné différentes spécialités dont les principales à
citer sont la gynécologie, la
cardiologie, la pédiatrie, la
chirurgie
dentaire, les
maladies des articulations et
des appareils respiratoire et
digestif. Les patients nécessitant
des
interventions
chirurgicales ou un suivi
médical continu ont été
recensés afin d’être orientés
vers les établissements
hospitaliers
spécialisés.
Hormis les consultations et
les traitements médicaux,
une opération de circoncision collective a été initiée
au profit de plusieurs
enfants de la région.
L’équipe de la caravane a
également remis des médi-
caments gracieusement aux
bénéficiaires. Organisée en
partenariat avec des opérateurs économiques nationaux, la caravane comprenait plusieurs médecins
généralistes et spécialistes,
ainsi qu’un staff comptant
70 infirmiers, cadres médicaux et techniques.
L’Association
Issafarne
pour la santé et le développement a été créée en juin
2004 par un groupe de
professionnels. Le but en
est d’apporter l’aide médi-
cale aux populations démunies à travers le Maroc.
Entre 2005 et 2011,
quelques 42.000 personnes
ont bénéficié d’examens
médicaux dans le cadre de
ces caravanes, 640 opérations ont été organisées
Fondée en 2010, l’Association Adrénaline s’est tracée pour but la découverte de l’arrière pays du Maroc.
Inspirée de la couleur des sites et des paysages qui changent au gré des saisons, l’association a décidé de
dévoiler ces trésors inédits du pays aux visiteurs étrangers désirant vivre un moment d’aventure et
d’exploration d’une culture authentique.
Lobna Kandal, de la solidarité à Adrénaline
Mohamed Laghouizi
cet effet, la tendance
vers
l’humanitaire
domina petit à petit ces
excursions courtes, organisées
par Lobna Kandal, présidente
de l’Association, et son mari,
français Patrick Robert, qui a
succombé au charme du
Maroc et a fini par s’y installer
a titre définitif.
Au cours d’un entretien, Mme
Lobna Kandal nous a fait part
de sa vocation et de sa détermination d’aider au maximum le
monde rural puisqu’elle juge
son intervention utile pour
protéger ces valeurs que le
Maroc est entrain de voir se
fragiliser à cause de l’exode
massif vers les strates
urbaines.
Un moyen de
donner espoir à ces petits
bambins qui se tiennent
parfois au bord de la route,
expectant des touristes pour
leur quémander en français
hésitant, un stylo ou un
dirham. C’est la raison pour
laquelle des raids ayant un
attrait convivial, loin de tout
A
profit, sont entrepris dans le
fond du pays. Des volontaires
et des explorateurs qui ont
soif de ce genre d’action et de
voyage pour être en contact
concret avec la société et la
réalité.
Quant aux ressources financières, Lobna Kandal nous a
expliqué que jusqu’à présent,
elle ne compte que sur ses
propres moyens et cette contribution de ceux qui se joignent
à un Raid. Des donations de
vêtements et de fournitures
scolaires ont été faites dans
différents villages. Des gestes
humanitaires qu’elle compte
bien développer et étendre
dans l’avenir. De grands
projets sont en cours d’étude
et un appel vibrant est lancé à
toutes les associations et les
personnes ayant la faculté
d’aider pour se joindre à
l’Association « Adrenaline 4x4
» à Agadir pour contribuer
au bien être de l’habitant du
monde rural.
Quant à Patrick Robert, il
nous a fait part de ses secrets
en particulier sa passion pour
la cuisine et l’authentique.
Une raison pour laquelle il a
décidé de choisir le Maroc
comme un point de chute
pourquoi pas définitif. Il nous
a exprimé son optimisme et sa
satisfaction de faire ce travail,
de rendre au Maroc et de
rapprocher les français de
cette culture arabe et musulmane. C’est un plaisir pour lui
d’aller à la rencontre de ce
monde ou la simplicité, la
bonté et l’hospitalité fleurissent et s’épanouissent comme
des fleurs de Jasmin.
Une tournée est donc prévue
pour la prochaine année et qui
suivra un itinéraire toujours
inhabituel, mais impossible à
deviner ou à rater puisqu’il
permettra la découverte d’une
autre face cachée du sud
marocain. Un tour ou une
action humanitaire est prévue
pour les enfants de ces
villages parfois inaccessibles.
13
Rôle du logement
social débattu à Agadir
S
ous le thème « Rôle du
logement social dans la lutte
contre l’habitat insalubre et
l’habitat menaçant ruine », une
journée d’études se tiendra le
samedi 8 Décembre à l’Hôtel Sofitel
d’Agadir. L’évènement se déroulera
sous la présidence de Nabil Benabdalah, Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Politique de la ville,
avec l'intervention de Salaheddine
Mezouar,
ancien
Ministre
de
l’Economie et des Finances, Badr
Kanouni, Président du Directoire du
Groupe Al Omrane, Alami Lazrak,
PDG du Groupe Alliance Développement et des officiels de la ville.
Depuis plusieurs années, l’habitat
insalubre et l’effondrement des
maisons ont été au cœur des
réflexions des responsables politiques et des urbanistes, le logement
social à faible coût vient pallier cette
problématique.
Cette
journée
d’études sera alors l’occasion de
présenter un bilan et une analyse de
la situation actuelle du logement
social mais aussi exposer certaines
réalisations récentes et concrètes
dans le domaine. S'adressant aux
différents acteurs du secteur, la
rencontre permettra de constituer
aussi un réseau interdisciplinaire de
personnes et organisations qui
agissent en faveur du développement
durable dans le domaine de l’habitat
A.B
Culture
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
La ville de Tiznit a accueilli pendant 4 jours prés d’une quarantaine de personnalités du
monde de la culture et des arts au festival « Cinéma pour tous» dédié, cette année, au
cinéma palestinien.
14
Festival de Tirouissa
à Dcheira
Tiznit
Festival « Cinéma Pour Tous »
Maryem Lasri
L
a 5e édition du
festival «Cinéma
pour tous » s’est
clôturée samedi 24
Novembre
dans
la
soirée, après 4 jours de
projections cinématographiques. Le festival
a rendu hommage,
Mercredi 21 Novembre,
à deux figures de proue
qui ont marqué le
cinéma marocain, il
s’agit des regrettés
Mohammed Mernich
et Ahmed Bouanani.
La
cérémonie
d’ouverture
a
été
marquée par la présentation
des
acteurs
Lahcen BOUFETTAS
et Rabiâ EL QATIET
et la projection du film
«ROUTE
POUR
KABOUL» de Brahim
CHKIRI.
Le public a bien
applaudi, lors de la
cérémonie d’ouverture,
le réalisateur cinématographique palestinien
Saud Mehanna qui a
parlé dans son intervention de Gaza qui
résiste au blocus israélien. Il y à lieu de souligner que le réalisateur
saud Mehanna est le
président du jury de la
cinquième édition du
festival dont les membres
sont
Fatima
Tihihit
Imzine
(la
benjamine), le réalisateur de News, émissions et spectacles au
sein de la chaîne Tama-
zighte Tv à la SNRT,
Youssef
AFIFY,
le
gérant chez H2com,
HAMDI HADDA.
Différents acteurs et
réalisateurs venus du
Maroc, de Tunisie, d
Algérie,
d’Irak , de
France, du Niger ont
participé au festival où
ils ont présenté leurs
long métrages, courts
métrages et documentaires.
À l’instar des autres
éditions, le festival a
organisé un concours
dédié aux courts et
longs métrages.
Le
Grand prix a été
décerné à Asmae El
Moudir pour son film
"LES COULEURS DU
SILENCE".
Assmae
EL MOUDIR est une
jeune
réalisatrice
lauréate de l'ISCA de
Rabat et de l'Université
Abdelmalek
Essaädi, études cinématographiques et audiovisuels, réalisatrice de
courts métrages et de
documentaires
en
freelance
avec
des
firmes de production
au Maroc et à l'étranger.
Parallèlement,
des
ateliers de formation
ont été organisés au
profit des jeunes de la
ville de Tiznit animés
par des professionnels
du cinéma.
1ère édition du Festival Local Talent à Agadir
Amina Belkay
S
ous le thème « La
musique au service
du développement
»,
le Festival Local
Talent tient sa première
édition le 1er décembre
à partir de 18h à la place
Tawada. Organisé par
l’Association des jeunes
Agadir pour le développement
global,
l’évènement connaît la
participation des talents
les plus remarquables
au niveau local. Selon
les
organisateurs, il
s’agit d’une initiative qui
s’inscrit dans un cadre
de soutien apporté aux
jeunes talentueux de la
région du Grand Agadir.
Un espace de liberté
d’expression artistique
voué aux artistes en
herbe. Cette première
édition affiche la participation de jeunes talents
dans divers styles musicaux. Sont présents le
groupe de fusion Akabar
Band,
le
chanteur
d’oriental Myster Karim,
le groupe de gnawa Tyor
Lil, Miss Aicha du R&B,
mais aussi de la comédie
amazighe avec Abdelkarim et Karima.
D
ans le cadre des festivals « patrimoines » que le Ministère de la
Culture parraine, la Direction
Régionale de la culture de Souss
Massa Draa (SMD) en partenariat avec
la Commune urbaine de Dcheira Al
Jihadia, organise un Festival de l’art
Rouiyssa de 30 novembre au 2 décembre 2012 à la place des fêtes de la
ville.
Cette édition a plusieurs objectifs
dont la valorisation de l’art de
Tirouiyassa, sa classification en tant
que patrimoine culturel et aussi un
fondement de la musique traditionnelle dans le pays.
L’autre volet de ce festival est
l’enrichissement de la mémoire artistique et musicale de la région et de la
ville de Dcheira Al Jihadia en particulier. Une occasion pour assurer la
continuité de cet art par la participation des nouveaux artistes ayant pris
le relais. Le programme de l’édition
2012 du festival contiendra, en plus
des trois soirées musicales,
des
rencontres et des colloques sur la
mémoire Tirouiyssa ainsi que deux
expositions, une des instruments
musicaux et l’autre photographique.
Mohamed Laghouizi
Services
Vendredi, 30 Novembre
19º
10º
Descripcion Atmosferica
Description du vent
Pluie
Humedad Relativa
Presion Atmosferica
Niveau neige
www.ladepechedusud.com
Aube
Dégagé
16 km/h
0 mm
60 %
1016 mb
3300 m
Matin
Dégagé
20 km/h
0 mm
79 %
1015 mb
2100 m
Matin
N
Dimanche, 02 Décembre
Aube
19º
10º
Descripcion Atmosferica
Description du vent
Pluie
Humedad Relativa
Presion Atmosferica
Niveau neige
Dégagé
13 km/h
0 mm
78 %
1016 mb
1900 m
Lundi, 03 Décembre
21º
11º
Descripcion Atmosferica
Description du vent
Pluie
Humedad Relativa
Presion Atmosferica
Niveau neige
Mardi, 04 Décembre
21º
11º
Descripcion Atmosferica
Description du vent
Pluie
Humedad Relativa
Presion Atmosferica
Niveau neige
N
E
E
22º
12º
Descripcion Atmosferica
Description du vent
Pluie
Humedad Relativa
Presion Atmosferica
Niveau neige
Matin
Dégagé
10 km/h
0 mm
29 %
1025 mb
3400 m
E
Dégagé
14 km/h
0 mm
40 %
1026 mb
2500 m
E
Dégagé
14 km/h
0 mm
41 %
1027 mb
3300 m
Dégagé
19 km/h W
0 mm
54 %
1024 mb
2900 m
Apres-midi
E
Dégagé
5 km/h E
0 mm
36 %
1023 mb
3300 m
Nuit
Dégagé
Intervalles nuageux
18 km/h NW 8 km/h E
0 mm
0 mm
49 %
56 %
1018 mb
1021 mb
2300 m
2300 m
Apres-midi
Matin
Dégagé
2 km/h SE
0 mm
57 %
1022 mb
3300 m
Jeudi, 06 Décembre
Dégagé
19 km/h
0 mm
50 %
1020 mb
2000 m
Nuit
Dégagé Intervalles nuageux
29 km/h NW 18 km/h N
0 mm
0 mm
60 %
73 %
1014 mb
1017 mb
2000 m
2000 m
Apres-midi
Matin
Mercredi, 05 Décembre
Aube
22º
11º
Descripcion Atmosferica
Description du vent
Pluie
Humedad Relativa
Presion Atmosferica
Niveau neige
N
Matin
Aube
Dégagé
17 km/h
0 mm
57 %
1026 mb
3200 m
Dégagé
19 km/h
0 mm
70 %
1016 mb
2100 m
Apres-midi
Matin
Aube
Dégagé
14 km/h
0 mm
60 %
1023 mb
2300 m
Nuit
Dégagé
Dégagé
Dégagé
NE 14 km/h NE 31 km/h NW 25 km/h N
0 mm
0 mm
0 mm
56 %
65 %
74 %
1018 mb
1014 mb
1016 mb
3100 m
2700 m
2300 m
Samedi, 01 Décembre
Aube
19º
12º
Descripcion Atmosferica
Description du vent
Pluie
Humedad Relativa
Presion Atmosferica
Niveau neige
Apres-midi
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
Dégagé
14 km/h W
0 mm
29 %
1024 mb
3400 m
Apres-midi
Dégagé
15 km/h W
0 mm
28 %
1021 mb
3300 m
Nuit
Dégagé
4 km/h SE
0 mm
65 %
1025 mb
3100 m
Nuit
Dégagé
3 km/h SW
0 mm
58 %
1025 mb
3300 m
Nuit
Dégagé
2 km/h S
0 mm
57 %
1024 mb
3400 m
Apres-midi
NE
Dégagé
5 km/h W
0 mm
24 %
1025 mb
3400 m
Metéo d'Agadir
du 30 novembre
au 6 décembre 2012
Pharmacies de garde d’Agadir
du 30 novembre au 6 décembre 2012
Europa
Hotel Kenzi Agadir Bd 20 Aout Secteur
Touristique Agadir 0528-82-49-46
Soleil
Av, Kennedy (en face de la Mosquée du
Talborjt)
0528-84-80-04
Atiqi
23 rue Adrar Erac-Bouargane en face de la
maison du quartier Erac-Bouargane En face du
Bureau Cheick, Agadir
0528-22-17-94
Ryad Salam
N°2, centre Commercial Sidi Youssef prés du
Souk Al Had en face de la mosquée Sidi
Youssef
0528-22-05-98
La Mosquée
Rue d'Essaouira bloc 108 N°8 pres de la 2éme
Arrondissement en face du marché des
abattoires de Dakhla
0528-23-29-69
El Mghari
Av Mly Hassan 1er Autoroute de Dakhla en
face des administrations de Dakhla
0528-23-97-64
15
Sport
www.ladepechedusud.com
N° : 67 Du 30 novembre au 6 decembre 2012
La pratique du yoga permet à chacun d'introduire dans sa vie un temps de pause et de silence,
grâce à un travail du corps et du souffle lié au mental. L'objectif étant une recherche de
détente et de concentration. Selon les spécialistes, au bout d'une année de pratique, on ressent
un bienfait au niveau du dos et des articulations, et une amélioration de la souplesse du corps.
À long terme, le yoga contribue à un développement harmonieux de la personnalité.
Une première édition à succès
U
Avec les fréres Ahansal
Extrême Marathon
de Zagora
L
Agadir Méditation
n groupe de jeunes
d’Agadir
ont
formé un comité
appelé « wake up » pour
organiser un événement
de méditation, au jardin
Oulhaw à Agadir, le
dimanche 25 novembre,
sous le slogan Agadir
Méditation.
L’événement était le
premier de son genre
à Agadir, le comité a
voulu faire connaître le
sport du yoga et l’art de
méditation.
La
méditation
était
guidée par le professeur
de yoga Françoise Bidan
16
d'inspiration, expiration
énergétique.
Selon Souna Benouadden, membre du comité
organisateur, plus de
250
personnes
ont
participé à l’événement,
« L’appel était lancé via
facebook, pour cela on a
attendu que la majorité
des participants soient
des jeunes, mais au
contraire,
des
gens
âgés de 40 au plus, des
femmes et des familles
Barakat.
participants ont passé à ont répondu à notre
Après 5 minutes de dé- des exercices pratiqués appel » annonce Souna
tente allongée au sol, la assis, debout et allongés Benouadden.
respiration infléchie, les avec un quart d'heure
e 30 Décembre 2012, L'Extrême marathon aura lieux à
Zgora. Il s’agit d’une coure
de 42 kms pas comme les autres! En
effet contrairement à un marathon
classique couru uniquement sur le
bitume et sur des terrains plats, le
parcours alterne tous les types de
terrains rencontrés dans la région
de Zagora (à 300 kms au sud de
Marrakech, aux portes du Sahara)
et vous fera courir à travers pistes,
dunes, chemins caillouteux et technique et vous grimperez même en haut
de la montagne de Zagora avant de
basculer vers l'arrivée. A travers ce
parcours en pleine nature les frères
Ahansal, quatorze fois vainqueurs
du marathon...
Presse Franco-Marocaine en compétition
4ème Coupe de l’Info sur le sable d’Agadir
Encore des vagues
à l’ISA
A
près le ski à
l’Oukaïmden en
2009, le golf à
Fès-Meknès en 2010 et
le foot à Marrakech en
2011, la Coupe de
l’Info a misé cette
année sur le soleil et le
sable d’Agadir. Il s’agit
d’un
événement
annuel réunissant journalistes marocains et
français et qui associe
la compétition sportive
aux réflexions journalistiques.
L’édition
2012 a été dédiée au
golf, beach soccer et
volley beach, et a
débuté le 22 novembre
pour se clôturer dimanche par un dîner de
gala. Organisée habituellement à Courchevel, la Coupe de l’info
s’est déroulée pour la
quatrième fois consécutive
au
Maroc.
L’objectif d’une telle
initiative est de renforcer les liens qui unissent le Royaume et la
France. Ce qui a
permis, au fil des
éditions, de consolider
D
u 20 au 23 Décembre 2012,
Sous l’égide de la fédération
royale marocaine de surf et
bodyboard Imouran Surf Association
accueillera, sur le spot d’Imouran,
une compétition internationale du
surf et bodyboard. Bon vent au club
gadiri.
des
passerelles
d’échanges entre les
différents
leaders
d’opinion français et
marocains, grâce aux
valeurs authentiques,
modernes, citoyennes
et sociales qu’elle véhicule. Les journalistes
ont profité de leur
séjour à Agadir mais
également découvert
les richesses culturelles de la ville. Côté compétition, trois tournois
ont été organisés. Le
beach soccer pour les
hommes,
le
volley
beach pour les femmes
journalistes et un tour-
noi de golf mixte. Le
consulat général de
France a Agadir, qui a
piloté cette manifestation culturelle et sportive de haute tenue,
peut s’enorgueillir du
succès
éclatant
de
l’événement.
Amina belkay