catalogue-IF-2014-FinalFinal

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catalogue-IF-2014-FinalFinal
NOUVELLES PARUTIONS
en arabe 2014 - 2015
Avertissement
NOUVELLES
PARUTIONS
en arabe 2014 - 2015
Le présent catalogue n’a pas la prétention de recenser tous les éditeurs arabes, ni de présenter
toutes les nouvelles parutions arabes. Il propose un certain nombre de titres susceptibles
d’intéresser les éditeurs francophones en vue d’une traduction en français. Les éditeurs non
cités peuvent contacter le bureau du livre pour figurer dans la prochaine publication.
Éditer, c’est faire partager sa passion pour un texte. C’est présenter, dans un espace public de débat,
la pertinence de telle ou telle lecture, la proposer avec autant d’enthousiasme intellectuel que de
réalisme économique et professionnel.
Le monde du livre à Beyrouth – les auteurs, les éditeurs, les libraires, les importateurs – témoigne
d’un espace qui ne se ferme pas sur une frontière, mais qui est, à la fois, largement ouvert et pluriel.
Les éditeurs et les libraires du Liban organisent la présence d’ouvrages non seulement en arabe
et en français, mais aussi dans d’autres langues. Ces professionnels du livre exercent leurs métiers
indissociablement au Liban même et, depuis bien des années, dans l’ensemble de la région moyenorientale. Et au-delà de cette région, à travers ce que Stélio Farandjis nomme l’arabofrancophonie,
néologisme initié il y a trente ans, en 1983, ils entretiennent aussi des relations spécifiques et très
fortes tant avec le Maghreb qu’avec « Paris » - et de plus en plus, également, avec des régions françaises
– ainsi qu’avec cette francophonie plurielle qui tisse un réseau complexe d’affinités de par le monde.
Cette année encore, le Salon du livre francophone de Beyrouth propose un espace de vente, animé
par la Maison du livre, destiné aux livres en arabe traduits de la langue française : de Camus à
Bourdieu en passant par Maalouf ou Sorj Chalandon.Cette démarche s’inscrit nécessairement dans
une réciprocité. Ainsi, les nombreux titres français traduits en arabe font-ils écho à la participation à
la scène littéraire française d’auteurs libanais, d’auteurs concernés par le Liban.
Mais cette participation, au-delà des écrivains de langue française, devra naturellement s’ouvrir plus
largement à l’édition de traductions en français de livres publiés initialement en langue arabe.
Tel est l’objectif de ce catalogue présentant une sélection – limitée, forcément limitée – d’ouvrages
publiés en arabe. Il est destiné aux professionnels francophones – et notamment français – du livre.
Il est le fruit d’une coopération entre l’équipe de l’école de traduction et d’interprétariat de l’USJ et
celle du bureau du livre de l’Institut français du Liban.
Bureau du Livre de l’Institut français du Liban
éditions Academia
International
Depuis sa création en 1990, Academia International œuvre à enrichir la vie intellectuelle et
culturelle dans le monde arabe. Très productive, elle est spécialisée dans la publication d’ouvrages
scientifiques et universitaires dans différents domaines. Elle est notamment devenue une
référence en matière de dictionnaires adultes comme jeunesse, et d’encyclopédies scientifiques.
www.academiainternational.com
Academia International
8ème étage, imm. Banque Byblos,
rue Rachid Karami, Verdun
BP 113-6669
Beyrouth, 1103 2140 Liban
Tél : +961 1 800811
Fax : +961 1 805478
academia@dm.net.lb
éditions Academia International
Bahloul
Sana Shibani
Retrouvez Bahloul avec ses histoires drôles où sagesse, intelligence et vivacité d’esprit
font bon ménage.
C’est un recueil d’histoires rédigées dans un style séduisant et réjouissant. Découvrons
ensemble ce bel ouvrage et jouissons de la lecture de ces histoires amusantes et
passionnantes.
Une chaise à l’école
Basma Al-Khatib
Faten souhaite aller à l’école et apprendre, tout comme son frère, mais malheureusement
son père croit que ce n’est pas la place d’une fille. Plus tard, il comprendra qu’il avait tort:
la fille a également le droit d’étudier. Les souhaits de Faten se réaliseront-ils? Ira-t-elle à
l’école ?
Maman aime le fattoush
Eva Kozma
Maman aime notre salade libanaise, le Fattoush! Je me suis toujours demandé pourquoi
maman n’en mangeait pas elle même ? N’aimait-elle pas les concombres, les tomates
découpées ou les oignons ? Mais je la voyais parfois en train de les manger. Quel est alors
le mystère caché derrière le Fattoush ? Cette agréable histoire nous le dévoilera.
éditions Academia International
Le constructeur d’avions
Hassan Abdallah
Chawki était mauvais élève mais il était doué ; il confectionnait des avions en
papiers. De dures circonstances l’obligèrent à quitter l’école et à aller travailler
en ville. Des jours et des années s’écoulèrent et Chawki ne cessait de changer
de travail. Finalement, il devint propriétaire de grands magasins de jouets.
Que s’était-il donc passé et comment Chawki, le pauvre petit gamin, devint un
grand commerçant ? Vous trouverez la réponse dans cette histoire fascinante.
Ghalia pendant les vacances
Sana Shibani
Ghalia est une fillette qui vit avec ses parents et sa sœur aînée. Aujourd’hui, Ghalia a
grandi d’un an, elle est devenue plus mature que l’an dernier. Elle a appris beaucoup et
a commencé à se débrouiller toute seule. Aujourd’hui, c’est jour de congé ! Comment
Ghalia passera-t-elle cette belle journée ? Que fera-t-elle pour profiter de son temps
libre ? Beaucoup de questions restent en suspens… Pour en connaître la réponse, lisez
cette histoire agréable, amusante et instructive.
éditions All Prints
Société d’impression et d’édition libanaise Sarl
Fondée en 1969 à Beyrouth, elle est l’une des premières à fournir des services d’impression
et d’édition dans le monde arabe et le Moyen-Orient. Elle a des antennes à Abou Dhabi et au
Koweït. Elle publie des ouvrages en arabe, dans les domaines de la politique, de la religion, de
la littérature adulte et enfant, l’architecture, le droit, l’économie, l’histoire, l’art culinaire, sans
oublier les dictionnaires et les travaux de grands auteurs comme Robert Fisk ou Noam Chomsky.
All Prints est liée à des sociétés du même groupe au Liban, au Royaume-Uni, en France, au Koweït,
et aux émirats arabes unis, comme GEO Projects Education pour l’éducation, GEO Projects UK
Ltd – Cartographers pour la cartographie, Garnet Education UK Ltd pour l’académique, Garnet
Publishing UK spécialisée dans l’édition générale en anglais et la recherche sur le Moyen-Orient.
www.all-prints.com
All prints
Département de Copyrights
Tél: +961 1 750872 (Ext: 1)
Fax : +961 1 750873
copyrights@all-prints.com
éditions All Prints
C’est le sang
Nawal AL Saadawi
Place des Martyrs, le Caire, Egypte. C’est en 2011 que commence l’histoire. Elle remonte
le temps avec ses personnages pour rapporter des scènes vivantes vécues dans toute leur
amertume et leur obscurité, jusqu’à aboutir au choix fatidique, la révolution, avec tout ce
qu’elle comporte de répressions allant au-delà même des limites de la tuerie et du sang.
• Badriya, l’écrivaine qui décide de s’exiler et de s’enfuir,
• Fouada, la femme qui se détache de toutes les autres,
• Chaker, que le père réveille en accablant sa mère de coups,
• Hamida, qui essaye de se suicider à l’âge de vingt ans,
• Saida, qui emmène sa fille chez un chirurgien pour la faire avorter.
C’est Nawal AL Saadawi, avec son audace légendaire, sa volonté impulsive à révéler ce
que les autres préfèrent éviter et son style peaufiné qui arrive à capter le lecteur dès
la première scène. Elle plonge dans les différents milieux de la société égyptienne, du
sommet de la pyramide jusqu’au-dessous même de sa base. Elle dévoile les vices de la
société égyptienne et sa dégradation à tous les niveaux. Elle pointe aussi le doigt sur
l’Etat qui, à son avis, porte une grande responsabilité. Rien n’échappe à cette constante
dégradation : ni la société, ni les mœurs, ni la politique, ni même la Religion. Mais
comment l’homme à principes devient-il arriviste et l’homme civilisé se transforme-t-il
en homme primitif ? Comment vend-on son âme et sa plume ? Comment détourne-t-on
la révolte d’un peuple afin de nourrir les intérêts des puissants ?
Nawal AL Saadawi plonge avec ses personnages au cœur de la révolution égyptienne, de
l’opposition et des trafiquants. Elle s’approfondit de plus en plus jusqu’à arriver aux raisons
qui ont conduit à cet échec, aux signes avant-coureurs de la victoire en commençant par
la psychologie de l’Egyptien, en passant par la dépendance économique et tribale, pour
arriver enfin aux interventions les plus compliquées dans le domaine des relations, aux
positions politiques et aux évènements surprenants.
éditions All Prints
Idiotie
Radi Chehade
Un livre aussi envoûtant que moqueur, qui réunit le roman, l’épopée et les
histoires populaires. Il tisse une trame dramaturgique qui raconte l’histoire
de l’ancienne et de la nouvelle Palestine en ayant recours à des personnages
historiques. Il décrit la Palestine avant son occupation, ce qu’elle a subi tout
au long de ses douloureuses années et ce qu’elle est devenue aujourd’hui, en
dénonçant ce que l’on préfère taire.
L’auteur puise son inspiration de ce qu’il a vu et entendu de la vie des
Palestiniens. Il mélange savamment ouvrages réalistes, historiques,
imaginaires, histoires populaires, textes philosophiques et documents officiels
pour créer des personnages modifiés par sa plume, en changeant leurs noms
et en regroupant plusieurs personnages en un seul, les représentant tous à
la fois.
Qu’est-il advenu des habitants et comment s’est déroulé la dure et sanglante
séparation ? Des tavernes brillant de mille feux, fourmillant de vertus et de
bienfaiteurs et des rues dans lesquelles errent de maigres enfants aux habits
en lambeaux et aux pieds nus, à la recherche d’un bout de pain !
Un roman qui ouvre les yeux sur beaucoup de réalités : l’expatriation des
Palestiniens au Liban et ce qui s’en est suivi de crimes et de malheurs, les avis
partagés des Palestiniens en Israël sur la question de l’occupation israélienne
et plusieurs autres débats qui témoignent du vécu des Palestiniens dans les
moindres détails.
Un roman qui ne laisse pas indifférent, où les personnages emportent le
lecteur dans toutes leurs émotions : la douleur, la joie, l’espoir et la frustration.
éditions All Prints
Danser dans l’ombre des marronniers
Abbas Jaafar AL Husseini
Un Libanais de dix-sept ans du sud du Liban prend l’avion pour l’URSS pour
aller vivre à Kiev où il rencontre une fille nommée Irina. Il découvre plus tard
qu’elle est juive. Leur relation arrive rapidement à un stade où il ne reste plus
rien à faire puisqu’Irina décide d’émigrer en Israël. Il vit donc tiraillé entre
les principes, les convictions et les valeurs qui lui ont été inculqués au sein
de son environnement sud-libanais et une passion dévorante accompagnée
des plus beaux souvenirs de sa relation avec Irina. Il finit le cœur brisé, privé
de son fils que sa compagne a pris avec elle en Israël. Il demeure déçu et
se remémore tout ce qui l’a marqué de l’histoire de l’Union Soviétique, de
Lénine à Poutine.
Il vit en compagnie des étudiants arabes, russes et ukrainiens des évènements
fabuleux qui révèlent les secrets de Kiev et ses coulisses. La nature des
relations entre l’Ukraine et l’URSS se révèlent : le combat entre la dépendance
et l’indépendance commence.
Ce roman expose les relations tendues entre de jeunes rebelles et met en
relief des réalités autant religieuses que linguistiques. Il porte aussi l’écho
d’évènements importants et de batailles sanglantes. On y découvre aussi les
secrets des mafias, les activités de l’Agence Juive et les vraies relations entre
les pays de l’URSS.
« Danser dans l’ombre des marronniers » est un roman… qui d’une certaine
façon a su prédire ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine.
éditions Amers
Amers éditions a été créée à Beyrouth en 2007. Elle publie des livres d’art et témoigne de
l’activité artistique et culturelle au Liban.
Amers œuvre à étendre la visibilité des artistes à travers le livre tout en l’envisageant comme
objet artistique.
Son objectif éditorial est de publier :
-Des monographies d’artistes modernes et contemporains reconnus ou émergents, et actifs
dans la région.
- Des écrits libres liés à l’art et à la pensée esthétique.
- Des ouvrages de collaboration entre artistes et / ou personnalités autour d’une thématique de
recherche en lien avec le Liban et le Moyen-Orient.
Amers privilégie autant que possible les livres bilingues ou trilingues pour permettre à un plus
large public de découvrir les ouvrages.
Editions Amers
s.sehnaoui@dawawine.com
www.facebook.com/groups/151735461540776
éditions Amers
Théâtre Beyrouth
Hanane Hajj Ali
Le livre Théâtre Beyrouth est le fruit d’une recherche menée par la comédienne
Hanane Hajj Ali pendant de nombreuses années.
Elle y retrace et documente le trajet culturel houleux de ce théâtre, le premier
à avoir ouvert ses portes à Beyrouth dans les années 60. Elle présente le
Théâtre de Beyrouth comme espace multiple, un espace dans un autre, où
se sont entrechoquées les dynamiques sociales, politiques, artistiques et
culturelles, le stimulant ou au contraire le contraignant au gré des réalités qui
ont animé la ville de Beyrouth durant ces années.
Guide du Clown
Semaan Khawam
Ce livre est une prose rédigée dans les années 2000, pendant lesquelles Semaan Khawam
épuisait la forme poétique courte qui reprend des thèmes classiques – l’amour, la
dépendance passionnée à l’alcool, à la femme, la dérision de soi, la fascination pour la
chute, et dans une moindre mesure le recul par rapport au sacré. C’est l’envie de tourner
la page et d’interrompre cette forme qui a motivé l’auteur à publier ses textes. C’est donc
un acte de publication qui annonce tacitement une rupture.
éditions Amers
Untitled Tracks
On alternative music in Beirut
Photographies de Tanya Traboulsi
Untitled Tracks regroupe des textes et des
photographies qui explorent la scène musicale
alternative émergente dans ses divers genres et
courants à Beyrouth.
Les photographies sont réalisées par Tanya Traboulsi
qui photographie et documente cette scène depuis 3
ans dans le cadre de son projet artistique “Music is
Life”.
Les textes sont signés par des auteurs et artistes de
milieux musicaux et artistiques différents concernés
par la production artistique au Liban.
La Société
de Diffusion Arabe
La Société de diffusion arabe a été établie en 1997 par Abdul Ghani et Nabil Mroueh. Elle compte
plus que 1200 titres à son catalogue, de la littérature jeunesse jusqu’aux ouvrages explorant les
différents aspects de la culture arabe.
La Société de diffusion arabe se caractérise par son engagement à moderniser le patrimoine
arabe, à mettre l’accent sur l’audace et à faire revivre le patrimoine islamique et arabe loin de la
rumination à laquelle fait face parfois la culture arabe.
La Société de diffusion arabe - Dar al Intishar- est membre de l’Alliance internationale des
éditeurs indépendants.
www.alintishar.com
La Société de Diffusion Arabe
Tél: + 961 1 659 148
Fax: +961 1 659 150
arabdiffusion@hotmail.com
Arab Diffusion Company
Dans l’attente de la virilité
Ibrahim al-Khdeir
L’auteur discute de l’impuissance sexuelle; selon l’auteur, c’est un sujet
compliqué où la puissance est étroitement liée à la virilité. Selon la culture
arabe, l’homme manque de virilité s’il est impuissant . D’où l’importance
de discuter ce sujet, notamment au niveau psychique, d’une manière
scientifique mais aussi fictive et littéraire.
Le récit tourne autour d’un psychologue qui parle de sa vie en tant qu’être
impuissant sexuellement. Croyant que l’amour « courtois » pouvait faire
réussir un mariage sans vie sexuelle, il est stupéfait lorsque sa femme, cet être
raffiné, timide qui l’adorait devint, après les noces, une partenaire agressive
l’accusant de ne pas être “un vrai homme”. Emu par la réaction de sa femme,
le mari psychologue décida de partir en quête d’un traitement convenable
pour son cas.
Au cours du récit, un personnage important apparait, la psychanalyste à
laquelle l’époux se référa ; ainsi, il s’engagea dans des sessions thérapeutiques
pour des années sans savoir réellement si ce traitement lui convenait.
L’époux entre en conflit avec soi-même en tant qu’être cultivé. Sur ce conflit
se base le récit qui insiste sur la vie de l’homme impuissant dans une société
et culture traditionnelles.
Arab Diffusion Company
“Tala”
Mohammad al-Mazini
«Tala» est le dernier ouvrage narratif de l’écrivain saoudien Mohammad alMazini, qui introduit dans toutes ses écritures cette personne absente des
événements quotidiens passagers. Pour cela, l’auteur analyse en profondeur
la société saoudienne, tout en décrivant ses personnages et évènements
marquants, notamment «Tala».
Tala est une fille née d’une mère française et d’un père saoudien, ce
mélange est reflété clairement dans la vie et culture de Tala, voire dans son
comportement et les comportements des autres envers elle. Tala a assimilé
cette différence grâce à la liberté et l’indépendance accordées par ses parents.
Ainsi, elle s’est transformée en une femme distinguée et épanouie au sein
d’une société conservatrice qui tente de la remodeler conformément à ses
traditions et coutumes. Tala refuse catégoriquement cette transformation et
se consacre à la lecture de la littérature française dans l’espoir de trouver
un caractère lui ressemblant. Heureusement, elle tombe sur Nathalie Clifford
Barney, femme de lettres saoudienne et poète américaine du XIXème siècle,
émigrée à Paris. Tala trouve plusieurs points communs avec ce personnage
et décide de modeler sa vie conformément à celle de Barney, en faisant
même un scandale et elle tente la vie homosexuelle à l’instar de Nathalie.
Tala cherche le moyen d’entrer dans le monde de l’écriture, l’art qui a élevé
Nathalie au rang des plus grands auteurs.
Arab Diffusion Company
Que fait un homme dans mon manteau?
Nawal al-Jaber
On sait bien que l’homme peut être une source d’angoisse pour la femme. L’auteur décide
d’analyser le monde masculin de près et de déchiffrer les codes constituant l’âme de
l’homme, notamment en étudiant ses relations à tous les niveaux de vie. Dans cette série
narrative, l’auteur donne l’occasion à la femme de se dévoiler et communiquer sa peine et ses
angoisses librement tout en l’aidant à exprimer ses désirs les plus refoulés. Ainsi, la femme se
présente d’abord émotionellement, puis moralement et physiquement. L’auteur établit une
comparaison entre l’état de la femme et celui de l’homme et la perception de l’amour par les
deux sexes, et a cette fin, l’auteur introduit un dialogue entre la femme et l’homme.
Dans cette série narrative, l’équation difficile est bien exprimée à travers deux héros
exceptionnels : l’homme et la femme. Le livre est construit autour de 30 petits récits.
Lettres d’amour probables entre Henry Miller et Anaïs Nin
Leila al-Balouchi
«Lettres d’amour probables entre Henry Miller et Anaïs Nin » est un ouvrage littéraire par
Leila al-Balouchi portant sur la correspondance échangée entre le romancier américain Henry
Miller et la femme de lettres américaine Anaïs Nin.
Les deux personnages du récit ont noué une relation d’amour et d’amitié solide, au cours de
laquelle 52 lettres d’amour décrivant cette relation auraient été échangées selon l’auteur.
L’auteur fait ressentir la psychologie et les émotions de deux personnages considérés comme
faisant partie des auteurs les plus controversés du XXème siècle.
Arab Scientific
Publishers
La maison d’édition Arab Scientific Publishers a été créée en 1987 pour répondre aux besoins du
public arabe en matière de connaissance académique. Elle a commencé par traduire des ouvrages
fondamentaux, puis s’est lancée dans les ouvrages de sciences exactes, sciences humaines,
littérature, livres pour enfants et livres jeunesse. Ses publications de qualité s’adressent à tous
les publics et tous les âges.
www.asp.com.lb
Arab Scientific Publishers
Imm. Al-Reem, rue Saqiet Al-Janzir, Ayn El-Tineh.
BP 13-5574
Beyrouth, Liban
Tél: +961 1 785107 /08
asp@asp.com.lb
Arab Scientific Publishers
Mon amour est muette
Mohamad Badr a-Salem
Quand on termine notre lecture de « Mon amour est Muette », on hesite à
classer cette oeuvre comme roman ou comme recueil de pensées. En fait, le
titre rend les deux options possibles, car l’auteur écrit un récit personnel à
travers lequel il se faufile doucement dans la conscience du lecteur, le menant
à vivre une histoire d’amour imparfaite.
C’est l’histoire de son amour pour une fille muette et comment il s’est éloigné
d’elle quand la société l’a rejetée. Il dit : “ Ma tristesse devient intense à
chaque fois que je me rappelle que notre société entière s’est dressée contre
nous, comme pour établir des normes pour l’amour que nous ne devons point
transgresser... Cela m’attriste de voir qu’une femme comme toi, avec une
beauté et des qualités pareilles, n’ait pas beaucoup de chance de vivre comme
il lui plairait ..... Ils ont commis un crime contre nous ma chérie, ils nous
ont séparés par leurs « il ne convient pas » ou « il est indigne que », passant
complètement outre le fait qu’ensemble, nous pouvons surmonter l’obstacle
de la voix, lorsque je deviendrai ta voix et tu seras mon silence…”
Dans son oeuvre, a-Salem raconte l’histoire sous forme d’une lettre à la
première personne adressée à une deuxième personne. Ainsi la première
est-elle Hattan, le narrateur, présent sous forme directe dans le texte. Il
s’adresse à Hanin, la muette, présente sous forme indirecte à travers lui. Le
texte est donc une longue lettre adressée à une personne absente, le recours
aux métaphores et aux images poétiques pures accentuant la richesse et la
beauté du style et de l’expression poétique.
Arab Scientific Publishers
La malédiction
Nazek Saba Yared
« La malédiction » est un roman débattant de la question de l’Interdit
inhérent à la culture arabe, de l’inceste dans monde où se complètent
oppression masculine et tabou social. La narratrice soulève alors cette
problématique de par l’héroïne de son roman, « Salma », et de par tous les
incidents et événements auxquels elle fait face, que ce soit par action ou par
réaction. Saba nous plonge dans un cadre realiste et consacre tous ses efforts
artistiques à ce que sa narration soit simple et dépourvue de toute complexité
ou banalité romanesque.
La narratrice nous emmène de ce fait dans le monde de « Salma », cette
adolescente qui, à l’aube de ses quatorze ans, perd sa mère dans une mort
soudaine. Salma commence alors à cupabiliser de ne pas avoir réussi à sauver
sa mère du sceptre de la mort qui allait s’abattre sur elle ; coupable d’être
toujours là, en vie, alors que la malheureuse, elle, reposait sous terre.
Ses notes commencent à régresser, et, son père ne pouvant plus payer ses
études, elle est renvoyée de l’école, vouée alors à rester à la maison. Un des ses
proches, profitant un jour de ce qu’elle était seule, l’agresse. Il persiste ainsi à
la violer à chaque fois que son père s’absente et y réussit en l’amadouant avec
de petits cadeaux futiles… jusqu’à ce que le père découvre ce qui se tramait
et chasse le coupable. Malheureusement, sa menace de le poursuivre en
justice n’a point d’effet ; la loi ne punissant le violeur que si la victime réussit
à prouver qu’elle s’était défendue ; chose qu’il fut impossible de prouver.
Arab Scientific Publishers
Le garçon qui a vu la couleur du vent
Abdo Wazen
écrit par l’auteur et critique littéraire Abdo Wazen, ce roman raconte l’histoire
de Bassem, un garçon malvoyant de treize ans qui fréquente un centre
spécialisé afin de découvrir un monde nouveau, différent de celui du village
où il a vécu pendant toute sa vie. Bassem commence ainsi une nouvelle vie
dans le centre : il apprend la langue Arabe, la lecture en braille et comment
taper à l’ordinateur. En deux ans, Bassem réussit à avoir du succès surtout
après avoir gagné un concours de nouvelles.
Dans son histoire, Bassem s’est inspiré de sa vie et de son expérience en tant
que malvoyant déterminé à surmonter son handicap et à réaliser ses rêves.
Le garçon de l’histoire de Bassem vit aussi une innocente histoire d’amour
qui reste sans fin. Mais, Bassem qui a quitté son village n’oublie pas la vie
si paisible qu’il a vécue auparavant. C’est l’histoire de Bassem qui a défié
l’obscurité de ses yeux et a réalisé ses rêves. Mais qu’advientra-t-il de son
amour pur et innocent pour sa cousine ?
Arab Scientific Publishers
La noyée du lac Moraï
Antoine Douaihy
« La noyée du lac Moraï » est le nouveau roman du poète et penseur libanais
Antoine Douaihy. Il se base sur l’histoire d’un amour étrange et touchant
qui réunit puis sépare deux mondes et deux cultures. L’auteur plonge dans
les profondeurs de la passion, et part a la découverte des secrets de l’âme
humaine.
Il tente de pénétrer l’essence même de chacun des mondes et de pointer
le doigt sur la crise de l’homme moderne qui y vit. L’incident des « deux
amants de Clairy » ou des « deux amants du lac », retrouvés noyés dans ledit
lac, retient toute l’attention du narrateur. Ces deux amants, dont les corps
ont été retrouvés un beau soir du printemps de l’an 1992, deux jours avant
leur mariage, n’ont jamais pu quitter les pensées du narrateur ; il voulait à
tout prix découvrir le secret de leur suicide. Mais il n’aurait jamais imaginé
vivre une histoire d’amour semblable ! C’est cette passion-là qui, consumant
les deux amants, fait que la vie apparait bien plus qu’une simple existence ;
elle est l’unique Vérité ; la Mort, au comble du bonheur est une bien noble et
meilleure solution qu’une vie vécue dans le désespoir. Voilà le message que
voudrait transmettre Antoine Douaihy à travers son narrateur. Tous deux font
alors le serment de conter l’histoire d’un amour singulier qui « pénètre les
abysses de l’âme, rendant toute existence sans lui impossible. Aussitôt que
l’amour devient réalité, de quelque manière que ce soit, il flétrit et se meurt.
Ainsi, il n’y a point de vie réelle, et il n’y en aura jamais. Et qui voudra vivre,
devra le faire à l’intérieur de lui-même, dans les profondeurs de son âme.
C’est le mirage de la vie ».
Arab Scientific Publishers
Ci-gît la tentatrice
Mohammad Ikbal Harb
« J’ai peur qu’à ma mort on n’inscrive sur ma tombe… Ci-gît la tentatrice »,
une tentatrice qui tisse la toile de son désir pour les hommes tout comme
une veuve noire. Ces expressions prononcées par Sabrine, l’héroïne du roman,
écrit par le poète et romancier libanais Mohammad Ikbal Harb, ne s’éloignent
pas beaucoup des traditions fixées par la société arabe. L’auteur a voulu nous
faire plonger au coeur du roman en partant du quotidien de la femme arabe.
Il n’expose pas de récits habituels mais plutôt des séquences qui se succèdent
dans des récits séparés.
« Ci-gît la tentatrice » est un texte qui évoque le sujet de la violation de la
dignité et de la liberté de la femme. C’est un drame qui peut avoir lieu en
tout temps et en tout lieu dans ce vaste monde et surtout dans n’importe
quelles circonstances. Ces circonstances peuvent émaner d’une relation
amoureuse, de la confiance entre un homme et une femme, des guerres,
de la pauvreté, des abus sexuels et de l’inattention d’une femme ; et c’est ce
qui est arrivé à Sabrine, l’héroïne du roman, qui avait grandi dans une famille
arabe traditionnelle et comme toutes les filles, rêvait d’amour, de mariage .
Mais hélas, arriva un drame au sein même de sa maison : « Il frappa à ma
porte, demandant la grâce. Je l’ai laissé ce jour-là à l’extérieur sans fermer la
porte, par soucis de courtoisie. Il viola mon intimité, déchira mon voile... ».
« Ci-gît La Tentatrice » traite du sujet dans un discours narratif qui découle de
la réalité du vécu des femmes. C’est un discours qui dévoile l’injustice infligée
aux femmes par les mentalités masculines.
ASALA
Asala est une succursale de la maison-mère Al-Nahda Al-Arabiyya, fondée en 1964 et dédiée à
l’édition universitaire dans le monde arabe. Née en 1999, Asala est spécialisée dans les histoires
pour enfants, avec à ce jour 600 titres à son actif. Elle aspire à donner aux enfants le goût de
la lecture à travers des textes faciles, des dessins de qualité et des prix étudiés. Des conseillers
pédagogiques apportent leur contribution au contenu des ouvrages et à leur publication.
www.asala-publishers.com
ASALA
Imm. Kreidieh,
rue Midhat Bacha, Zeidanieh
BP 11-3434
Beyrouth, Liban
Tél: +961 1 743166/7
Fax: + 961 1 7360071
infos@asala-publishers.com
Asala
Daghfoul
Chaykha Al Ziara
Daghfoul était embarrassé, il ne savait que penser après le départ de son ami
du verger. Il avait peur que son père ne décide de déménager ; il craignait de
devoir s’éloigner de ce verger qu’il aimait tant. Daghfoul demanda à son père
s’il n’avait pas été agriculteur, quel autre métier aurait-il pu avoir ? Il voulait
s’assurer que son père resterait toujours à ses côtés.
Une discussion intéressante s’ensuivit. Le père répondit qu’il aurait pu être
pilote, violoniste, plongeur, cuisinier, ophtalmologue etc. Ce fut l’occasion
pour l’enfant de découvrir un grand nombre de métiers. Quel que soit le
métier et quelles que soient les circonstances, il comprit que son père restera
toujours à ses côtés et ne l’abandonnera jamais.
Asala
Toujours à tes côtés
Dr. Abir Anouar
Quand un enfant tombe malade, ses parents prennent soin de lui… Ce roman
raconte l’histoire d’un enfant qui éprouve de la jalousie parce que ses parents
se préoccupent de son frère malade et le négligent. Il ne sentira la souffrance
qu’a endurée son frère que lorsqu’il tombera lui-même un jour malade ;
c’est alors qu’il comprendra. Le voilà en fin de compte qui essaie de soulager
les souffrances de son frère, de rester à ses côtés et de prendre soin de lui,
attitude qui contribue à renforcer la relation entre les deux frères.
Une aventure sur «Facebook»
Nidaa Kanadilo
Après avoir négligé la demande d’ajout de son nouveau camarade d’école « Fadi » à sa
liste d’amis sur Facebook, Mona vécut une grande aventure durant son camp d’été.
Elle fut exposée à beaucoup d’intimidations pendant la nuit et supporta les railleries de
ses amis à cause de ses visions. Mais à la fin, aidée de ses amis, elle découvrit la vérité et
le coupable. Fadi présenta ses excuses auprès de Mona et de ses amis ; une vraie amitié
naquit alors entre eux.
Asala
Que vas-tu faire chère Lina ?
Margo Sawaya Khoury
Cette histoire raconte les bêtises d’une petite fille qui s’appelle Lina. Sa mère
la met toujours en garde contre le fait de fouiller dans les affaires d’autrui
mais Lina ne se soucie point de ce que sa mère lui dit. Un jour, fouillant
dans les affaires de sa mère, elle tombe sur une montre qui lui plaît. En la
manipulant, elle la casse ! Elle sort au jardin où elle rencontre son voisin
Nader qui lui aussi a désobéi aux ordres de son père qui lui avait recommandé
de ne pas jouer au ballon à la maison. Nader et Lina demeurent ensemble
au jardin jusqu’au soir. A l’heure de rentrer chez eux, ils commencent à se
demander comment se faire pardonner ? Une excellente idée leur vient à
l’esprit ; ils décident de leur offrir un joli bouquet de fleurs et de s’excuser
auprès d’eux de leur comportement inacceptable mais involontaire.
Quand tu t’irrites
Deniazade Al Saady
Ce livre a emporté le prix «Communications 2013 » pour la meilleure mise en
page. Ce prix est l’un des plus importants de la littérature enfantine.
Le sujet traité est d’envergure : la colère. La colère est un sentiment naturel
aussi bien chez les adultes que chez les jeunes. C’est en somme une réaction
à la frustration. Ce livre permet aux enfants d’apprendre comment contrôler
la colère immodérée et la transformer d’une énergie négative en une énergie
positive à travers des activités comme le dessin, le chant et la musique.
Ce livre se distingue par ses illustrations de haute qualité dont les détails
contribuent à transmettre le message d’une manière exacte et attirante.
Atlas
Aujourd’hui, Atlas continue l’œuvre de la Maison Atlas des années 1950 qui était une des
premières librairies et maisons d’édition de la ville lors de sa fondation à Damas en 1956,.
Cette maison n’est pas une simple entreprise mais elle est un héritage familial, à présent dirigée
par la seconde génération de la famille.
Atlas offre un catalogue très diversifié allant des romans aux essais et de la politique à l’histoire.
Cette maison d’édition publie des traductions de plusieurs langues sources vers la langue arabe
afin de promouvoir différentes cultures dans le monde arabe.
Cette diversité de publications est respectée et elle offre à tous les genres littéraires la même
chance d’être publiés.
Atlas fait rapidement son entrée dans le monde de la publication électronique arabe
(e-publishing). Ayant reçu une formation dans ce domaine, notre groupe de travail entame
des liens avec d’autres maisons de publications intéressées par cette industrie dans le but de
partager nos expériences de travail avec elles.
Récemment, Atlas a ouvert une nouvelle branche à Beyrouth dans l’intention de republier des
héritages de traductions licenciées et de romans en langue arabe.
La Maison Atlas est fière d’être un membre de l’Alliance Internationale des Éditeurs Indépendants
depuis l’année 2009.
Atlas
Tél : +961 3 886423
atlasbooks@gmail.com
Atlas
Le pensionnat de Maryam
Nabil Melhem
Ce roman porte sur la révolution syrienne d’avril 2011 dans la perspective
où elle crée des espaces de refuge pour des êtres humains détruits par la
violence et le monopole du pouvoir et non pas comme un simple événement
historique. Le pensionnat de Maryam est l’endroit qui cache des humains
délaissés, des personnes qui ont tourné le dos au désir de vivre et qui ont
quitté les espaces larges pour s’enfoncer dans une chambre sombre et
poussiéreuse. Mais la révolution a rendu à Maryam son rôle de femme et à
Anis une mémoire chargée d’espoir.
Dans son roman, Nabil Melhem, nous emporte d’un monde politique
comprenant des discours et des partis politiques vers un autre monde rempli
d’espoir qui libère l’esprit et la sensualité de l’humain, lui donnant l’envie
de danser et de s’envoler à nouveau, après avoir été vieilli et renfermé trop
longtemps.
Atlas
Les femmes de l’imagination
Mamdouh Azzam
Le roman porte sur la période des années 50 et 60 en Syrie. C’est l’histoire de quatre amis
qui tentent d’empêcher l’arrivée du Parti Baas au pouvoir. Durant leurs années d’études,
ces jeunes hommes fondent une bande qu’ils nomment le Stylo Noir et se mettent à
rédiger des lettres d’amour à toutes les filles de l’école, ce qui intrigue les agences de
sécurité. L’histoire est narrée par Zaydoun, membre de la bande qui trouve 20 ans après
les archives secrètes de la bande. Cette découverte fait remonter tous les souvenirs et le
pousse à retrouver toutes les pièces manquantes de cette histoire à travers la recherche
de ses camarades . Mais Zaydoun sera surpris de trouver que ses camarades ont changé
et ces changements sont le reflet de ceux qu’a subis la société syrienne entière durant un
règne de dictature totale.
Le dernier jeu avant d’imposer les règles
Alaa’ Rachidi
Comme le titre l’indique les huit histoires de ce recueil ont été choisies pour avoir reflété
une période de transition entre un régime et l’autre, y compris les critères culturels
et esthétiques de la société syrienne. Les histoires ne sont ni des témoignages de vie
réels servant d’archives pour des événements historiques, ni des bilans de littérature
révolutionnaire afin d’embellir une certaine utopie, mais, elles sont des histoires qui
tentent de transformer une expérience sociale vécue en oeuvre littéraire. Les derniers
événements vécus par la société syrienne méritent d’être valorisés et repris dans une
approche totalement libre ou même une approche spirituelle et existentielle.
Atlas
La révolution Syrienne
Sa situation actuelle, ses débouchées et ses horizons
Salameh Kayleh
Le livre porte sur les six premiers mois de la Révolution Syrienne de2011. Il débute par la
période d’avant-guerre pour analyser la situation économique de cette période, la lutte
des classes sociales et les transformations économiques de la dernière décennie, afin
d’essayer de comprendre les causes économiques de la révolution. Il raconte ensuite les
débuts de la guerre, son déclenchement ainsi que les régions où elle a gagné du terrain en
expliquant les raisons de sa propagation dans ces régions. De même, l’ouvrage cite des
slogans répétées lors des manifestations avant d’analyser la crise de la Résistance Syrienne
et les conditions nécessaires à sa victoire. Enfin, il poursuit en exposant les positions
étrangères vis-à-vis de cette révolution , en essayant d’évaluer chaque prise de position.
«N»: L’honnête défunt
Georges Kadr
Ebn Mouaataz disait: les arabes ont l’habitude d’attribuer beaucoup des noms différents
aux concepts qu’ils aiment ou qu’ils craignent. Que dire alors des centaines d’appellations
choisies par les arabes pour désigner la relation sexuelle entre l’homme et la femme
alors qu’ils hésitent toujours à la qualifier par un nom osé de 3 lettres, déclaré par Adam
et trouvé sur les gravures d’Aad. Ce nom que la plupart d’entre nous n’osent prononcer
qu’entre les 4 murs d’une chambre : al nayk. L’étymologie du mot comprend une double
signification. Selon le Coran, elle fait allusion à l’homme et signifie la pénétration.
Par contre, lorsqu’il fait allusion à la femme, le terme “al nayk” porte les connotations
de la fertilité et de l’amour. Ce livre explicite les origines du mot “al nayk”, ses racines
linguistiques ainsi que les facteurs qui ont transformé ce mot religieux en “un mot tabou”.
Bait Al-Mouaten
Bait El-Mouwaten est une maison d’édition fondée en 2013. Elle a pour objectif principal de
diffuser la culture citoyenne et les concepts qui y sont liés : la démocratie, la laïcité, la société
civile, les droits de l’Homme, le genre, les droits de l’enfant et le développement durable…
Le programme de la maison s’articule autour de trois axes : la citoyenneté, l’éducation civique,
et des témoignages de Syrie.
Bait Al-Mouaten
Tél : +961 78 840213
baitelmouwaten@gmail.com
Bait Al-Mouaten
La situation de la femme syrienne dans la crise actuelle
Aliaa Ahmed
L’image traditionelle de la femme a-t-elle changé ou a-t-elle été ébranlée en Syrie?
C’est la question fondamentale d’une étude dans laquelle l’auteur s’efforce de repérer
les modifications de la position sociale de la femme en examinant l’étendue de la
participation féminine dans la vie publique en Syrie.
L’auteur se concentre sur la période de la crise actuelle et se pose la question de savoir
si l’intégration de la femme syrienne dans la crise, en tant qu’opposante ou en tant que
partisante, représente un moyen de réaliser ses droits... ou si, au contraire, elle ajoute à
ses souffrances.
À ma fille
Hanadi Zahlout
L’ensemble des textes narratifs réunis dans ce livre constitue un témoignage saisissant
sur l’histoire syrienne. C’est le témoignage sans pareil d’une jeune fille qui rêve de liberté
et de dignité et qui se révolte espérant triompher et réaliser son rêve.
Sa révolte est d’autant plus intense qu’elle s’insurge aussi bien contre la tyrannie que
contre les préjugés sur la femme et sur les appartenances confessionnelles des citoyens.
L’auteur dédie son témoignage aux futures générations syriennes représentées par sa fille
qui n’est pas encore venue au monde et l’invite à faire une lecture juste de la révolution
et à en tirer les leçons. “Alors, et seulement alors vous réussirez, ma fille, à bâtir ce pays...”.
Bait Al-Mouaten
Comme qui témoignerait de sa propre mort
Mohammad Dibo
Dans ce livre, le témoignage s’ouvre sur une concordance entre le prénom d’un martyr
et celui de l’auteur qui est aussi le témoin lui-même. Et de cette fenêtre grande ouverte,
s’évadent et se propagent les souvenirs de l’Intifada qui porte en elle une lueur d’espoir
et de joie ainsi qu’une vague d’affliction et d’inquiétude. La langue se déplace avec
délicatesse de la poésie à l’analyse politique et s’anéantissent ainsi les barrières entre une
langue et l’autre pour que soit posée la première pierre de la mémoire collective d’un
peuple qui a voulu un jour se réveiller.
Le témoignage de Mohammad Dibo reflète une image assez transparente du tissu social
syrien déchiré et illustre la profonde souffrance éprouvée. Il pose cette dure question:
“Est-il possible que seule la mort puisse rassembler les Syriens après que la patrie les
eut séparés?...” pour ensuite se reprendre: “Que nous importe la patrie, une fois morts ?
Allons-nous la transporter dans l’autre monde?”
Le vase d’un massacre
Mustapha Taj Eldin Moussa
Un témoignage retraçant la vie quotidienne d’un médecin durant le second blocus de la
ville de Deir Al-Zor, au cours de l’été 2012. L’auteur, qui y exerce comme médecin, est aussi
un poète connu. Il archive les petits détails de la vie de sa famille proche, suite au siège de
l’armée et aux opérations militaires visant à combattre la révolution.
Le livre prend le parti de se tenir loin des généralités et des positions politiques préconçues,
pour se concentrer sur les petits détails de la vie dans l’idée de « démanteler le blocus ».
Le Centre culturel arabe
Le centre culturel arabe a été créé il y a plus d’un demi-siècle, partant d’une bibliothèque à
Casablanca suivie d’une maison d’édition à Beyrouth. Il a pour visée de favoriser les échanges
culturels entre le Moyen-Orient et l’Afrique du nord afin de promouvoir une réflexion arabe
commune. Le Centre encourage la traduction de la littérature mondiale ainsi que les jeunes
auteurs, et œuvre à attirer une nouvelle génération de lecteurs.
Le Centre Culturel Arabe
Tél: + 961 1 352826
markazthakafi@gmail.com
Le centre culturel arabe
La République du Singe Rouge
Yasser Ahmad
Le roman tourne autour d’un front politique formé par un groupe de jeunes
à la suite de la révolution du 25 janvier. Il suit les bouleversements politiques
qui ont eu lieu dans les années qui ont suivi la révolution et les divisions qui
ont séparé les révolutionnaires. Les événements s’enchaînent et font état de
la réalité et des rêves d’une génération qui jongle entre ses ambitions et les
changements successifs sur la scène politique. On est transposé ensuite dans
le futur où se dessinent alors une nouvelle révolution puis la république pour
laquelle les révolutionnaires œuvrent.
Les choses se transforment avec l’apparition, toujours dans le futur, du “Singe
Rouge”; c’est un jeu hypothétique qui glisse vers la réalité par le biais des
moyens de communication modernes et souligne alors les contours d’un
nouveau conflit politique.
Le centre culturel arabe
La boîte aux noms
Mohamed El Ash’iri
Lorsque les premiers signes de la grossesse commencèrent à apparaître, Soraya vivait toujours
dans un tourbillon. Les derniers mois furent bien tumultueux jusqu’à ce qu’elle eut réalisé que
le fait de gagner Richard serait l’exploit de sa vie. Et si elle y ajoutait le feuilleton romantique
qu’elle rêvait de réaliser pour la télé, elle serait une femme comblée. Elle vivait alors une
expérience intense avec son Anglais jusqu’au moment où elle se souvint de quelqu’un … Il
s’appelait Imad et était entré dans sa vie jadis. Elle éprouva, pour elle-même, une sombre pitié.
Que lui était-il arrivé pour qu’elle ait tellement perdu sa conscience du temps et sa perception
des autres ? Etait-ce uniquement l’amour qui l’avait menée à ces ténèbres ? Ou était-ce un fil
qui avait précédé l’amour et qui s’était tendu au fond d’elle dans l’attente d’un événement qui
couperait ce qui la reliait au reste du monde ? A partir de cet instant, elle commença à voir
Richard sous un nouvel angle. Elle le regardait d’un oeil inquiet, passionné, confus. Elle devenait
obsédée par la précision et comme lui, se mettait à vérifier tous les détails de leur passion.
Ne relate pas tes visions
Abdel Wahab Al Hamadi
« Je suis étendu… Il fait noir et il n’y a aucune trace de lumière… J’observe… Je discerne
des points brillants, infiniment petits… Je réalise que c’est le ciel… Ce sont les étoiles qui
scintillent et qui luisent… Soudain, de l’obscurité sort un visage terrifié et qui m’est familier.
Il crie : « Ils vont me tuer », puis commence à jeter la terre sur moi et comble ainsi la tombe…
J’étouffe et j’ai peur de dormir. »
Le centre culturel arabe
Frij Al Murar
Hamed Nazer
Quelque chose en moi se transforme, c’est comme une homogénéité, une harmonie
avec ce chaos qui ressemble tellement à celui des salles de transit. Je me souviens des
paroles d’un ancien ami à moi, qui venait du Murar, et qui ne parle plus aujourd’hui… «
D’habitude, les gens donnent aux endroits un aspect, une allure, mais Frij El Murar est un
cas exceptionnel. C’est lui qui donne aux hommes une sorte d’identité qui les marquera
à jamais … »
Elsa m’a aussi dit quelque chose de pareil dans le passé. Pour elle, les endroits, sans les
gens, sont des feuilles vierges, vides, sans contenu, ni sens, ni but… Depuis mon retour
d’Adis Abeba, le Frij me semble bien différent. Il a l’air d’un mur énorme qui sépare les
gens de leur passé. Les aspects du Frij veillent à garder leur impartialité envers tout :
l’histoire, la géographie, le futur, les sexes et les rêves.
Section 14
Abbad Yehia
Les soldats revenaient de la section 14 au cœur de la nuit et entraient dans les dortoirs,
ivres et épuisés. C’était bien le vide qui se dessinait sur leurs visages. Je les observais
s’abattre un à un sur les lits alignés le long des deux côtés des dortoirs. Ils s’écroulaient
l’un après l’autre comme si une mitrailleuse située au fond du couloir ouvrait le feu sur
eux. Je ne tardai pas à commencer à m’imaginer leur nuit surchargée; leurs odeurs, leur
ivresse et leurs propos indécents m’inspiraient pour créer une scène exposant la section
14 et ses chambres. Je tentais ainsi, et à chaque fois, de déjouer le piège de la mitrailleuse
qui les emportait tous.
Abbad Yehia est un romancier palestinien, dont le premier livre Ramallah la Blonde a été
publié par le Centre Culturel Arabe.
Dar Al Adab
Fondée en 1956, Dar al Adab est l’une des maisons arabes les plus anciennes. Prestigieuse et
réputée pour sa ligne éditoriale exigeante et littéraire, Dar al adab publie de nombreux auteurs
d’envergure, allant de Zakaria Tamer, à Paul Auster, en passant par Élias Khoury, Hoda Barakat et
Albert Camus. Au-delà de la littérature, Dar al Adab est aussi une maison engagée, notamment
à travers sa revue culturelle et littéraire Adab, fondée en 1953.
Dar al adab publie principalement des œuvres de fiction, des études littéraires, du théâtre, de la
poésie, et de la littérature de jeunesse.
www.daraladab.com
Dar Al Adab
Imm. Beyhum, Sakiet al-Janzir
BP 11-4123
Beyrouth, Liban
Tel : + 961 1 861633
rana.adab@gmail.com
www.facebook.com/Dar.Al.Adaab
Dar Al Adab
Le poisson pensant
Hasan Abdallah
Un poisson veut découvrir un nouveau monde, au-delà des mers. Quelle
solution lui proposera son amie la grenouille?
Le Sénégalais
Mustapha Moussa
Le cheikh saisit une poignée de sable jaune et la glisse dans une petite bourse en tissu
qu’il resserre avec un cordon. Puis, il la lance sur les genoux du jeune homme brun et
lui dit:
-”C’est ta terre”.
Ensuite, il ôte de son doigt une alliance en argent et dit:
-”C’est ton honneur”.
Puis il fait sortir un livre à la couverture en cuir épais bleu et dit:
-”Et cela est ton ciel. Garde-les bien, c’est toute ta vie”.
Dar Al Adab
Les tresses de Sa’dah
Marwan Al-Ghafory
Ce roman relate l’histoire du Yémen, de Sa’dah et de Sanaá, d’Imane, de ses tresses qui
tombent des hautes montagnes et du secret de son ventre gonflé. Il dépeint la guerre
et les prises de positions, les coutumes et les traditions. Il parle des salariés et de tous
ceux qui exploitent la religion au profit des intérêts politiques et personnels. Il dénonce
l’ignorance, le fanatisme et la féminité écrasée...
Diamant et femmes
Lina Hoyan El Hosn
Diamant, une chrétienne de Damas, est la petite-fille de Babour, l’Hindoue. Elle épouse
Karam Khoury, un comte libanais qui habite à Paris, et entame un voyage imprévu. Pour
son histoire d’amour, elle traverse l’Atlantique et finit par se retrouver à São Paulo où elle se
bâtit une nouvelle vie avec les émigrants arabes. Elle ne retourne à Paris que pour mettre
au monde Carlos, le fils tant attendu du comte. Carlos grandit à Damas et partage ses rêves
avec son ami kurde, Bhoutane qui est le petit-fils d’un des plus célèbres princes kurdes.
Bhoutane quitte Damas pour poursuivre les rêves de son père. Quant à Carlos, il marche
sur les pas de Diamant, sa mère, et de son diamant bleu en direction du Brésil.
Dans ce roman, c’est la société de Damas avec ses communautés religieuses qui est abordée.
C’est la première œuvre qui se penche sur la diaspora syrienne en Amérique latine.
Derrière les portes fermées
Samah Idriss
C’est l’histoire d’adolescents et de ce qu’ils ont enduré durant leur dernière
année d’étude. Il relate aussi les difficultés qu’ils ont rencontrées en
choisissant et en suivant une spécialisation à l’université. Au milieu de toute
cette souffrance, il y a des expériences de premier amour, de jalousie et
d’abandon. Et c’est à travers des chansons arabes et des adages répandus
au sein de cette jeune génération qu’une tourmente de sentiments est
exprimée sur Facebook. Layla tira ses cheveux en arrière et les attacha en
queue de cheval. Elle se mit du rouge à lèvres, puis, elle appliqua un soupçon
de mascara, et souligna délicatement ses yeux avec du khôl. Ensuite, elle étala
du fond de teint sur son visage, ses sourcils étaient bien dessinés, ses ongles,
parfaits. Son nouveau collier vert était magnifique, de grande valeur et ayant
beaucoup de classe.
D’ailleurs, il attira l’attention de tous ceux qui étaient présents pour la fête
de Hicham, tous, à l’exception de Rayan Dicaprio. Mais il lui manquait une
goutte de parfum pour être parfaite. Alors, elle en mit un peu sur le cou
même s’il n’allait la voir que sur Skype. Elle se scruta dans le petit miroir et
mit la dernière touche à son visage et à ses cheveux. Elle ouvrit l’armoire et
se contempla de la tête aux pieds devant le grand miroir. Je suis belle, ma foi!
Pardieu Rayan, tu es le roi des imbéciles !
Dar al-Farabi
Société Libanaise d’impression S.A.L
Fondée dans les années cinquante au Liban, Dar Al-Farabi est bien implantée dans le monde
arabe. En dépit de la censure imposée dans de nombreux pays, la maison a résisté aux pressions
des autorités et des forces du marché. Ainsi, elle a su préserver sa ligne éditoriale engagée pour
des alternatives aux tendances idéologiques, culturelles et religieuses dominantes. Dar Al-Farabi
est membre de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
www.dar-alfarabi.com
Dar Al Farabi
Imm. New TV, rue Jabal al-Arab,
Wata al-Msaytbeh
BP 11-3181
Code postal : 11072130
Beyrouth, Liban
Tél : +961 1 301461
Fax : +961 1 307775
info@dar-alfarabi.com
Dar al Farabi
Le Soldat Arabisant
Fayçal Jalloul, libanais
Qu’un orientaliste, même s’il est du type de Maxime Rodinson, passe sept ans dans notre
pays n’est pas un argument suffisant pour rédiger un livre sur son séjour.
Or, qu’un orientaliste refuse d’ajouter toutes ces années à son compte « scientifique », est
assez surprenant surtout que d’autres personnes sont restées moins que lui parmi nous
et n’ont pas maitrisé l’arabe comme lui.
En réponse à la curiosité qu’a suscitée la décision de chasteté de cet homme, ces
discussions ont vu le jour. Ce livre modeste n’est qu’un hommage « rétroactif » à un
homme dont l’orientalisation l’a exempté de l’orientalisme !
Dans la scientificité de la pensée de Khaldoun
Mehdi Amel
La révolution intellectuelle d’Ibn Khaldoun consiste à avoir libéré la pensée historique de
la domination religieuse repérant la dimension matérielle qui y existe. Il a fait régner la
sociologie à la place de Dieu et remplacé l’interprétation par l’explication. L’explication
est nécessairement matérielle et scientifique. Ce qui ne signifie pas un refus de la religion
ou de la sharia et de ses principes. La sharia est différente de l’Histoire ou de la sociologie
et l’on ne peut pas les confondre ou combiner leurs champs. Voilà la réalité de l’ordre
dans « l’introduction ». C’est plutôt un ordre sociétal, historique, matériel et non divin.
Il serait alors étudié selon la société et ses lois et non conformément aux principes de la
religion ou de la sharia. La sharia a sa raison et les affaires de la sociologie et l’Histoire ont
les leurs. Il n’est donc pas possible, dans le savoir, de confondre les deux.
Dar al Farabi
Le roman arabe
Youmna Al-Eid
Ce livre traite de la relation entre l’imaginaire romanesque et ce que l’auteure appelle «
la référence vivante ».
Elle met en lumière la trajectoire du roman arabe, ainsi que les caractéristiques de sa
construction et ses significations.
écrivaine et critique libanaise, Youmna Al-Eid a travaillé dans l’enseignement secondaire
et universitaire à La Sorbonne ainsi qu’à la Faculté des Lettres arabes de l’Université
libanaise. Elle a reçu le prix de la Fondation Al-Awis.
Ainsi parlaient les Mutazilites avec la raison
Ishaq Al Cheikh Yacoub
Avant que la pensée mutazilite ne gagne une place historique, la transmission avait un
pouvoir absolu au détriment de la raison. Les mutazilites ont libéré la pensée musulmane,
ouvrant les textes religieux à l’exercice de la raison. Ce débat sur la pensée continue
d’occuper une place dans la vie intellectuelle d’aujourd’hui.
Ishaq Al Cheikh Yacoub est né en Arabie Saoudite en 1927. Il s’est enfui au Bahreïn, puis
au Liban et en Syrie, où il a écrit dans différentes revues. Depuis 1976, il est rentré au pays
où il milite sur le plan intellectuel.
Dar al-HADA’EK
Dar Al-Hada’ek est une maison d’édition libanaise spécialisée dans la publication et la distribution
de livres et de magazines arabes pour enfants. Elle a publié à ce jour plus de 400 livres pour
enfants qui ont obtenu des prix au Liban et à l’international.
www.alhadaekgroup.com
Dar Al-Hada’ek
6ème étage, imm. al-Sharq al-Awsat,
Pont de l’aéroport
BP 216-25
Beyrouth, Liban
Tél : +961 1 840389
Fax : +961 1 840390
alhadaek@alhadaekgroup.com
Dar al-Hadaek
D’habiles passants
Nabiha Mouhaydili
Illustré par Hassan Zaher el Din
Ce livre nous invite à la découverte de scènes de contemplation à travers les
yeux d’une petite fille. Des scènes répétées autant de fois que le paysage qui
s’offre à elle depuis son balcon. La petite fille vit ces scènes de contemplation
et d’observation en interaction avec les passants du trottoir sur lequel donne
son balcon. L’histoire a le même théâtre d’actions durant tout le récit, mais les
temps changent ce qui confère de la vivacité au texte.
Ce tapis blanc sous nos pieds
Nabiha Mouhaydili
Illustré par Loujayna el Asil
C’est l’histoire d’une petite fille Naya et de son tapis blanc qui ne ressemble
en rien aux tapis communs. Naya est un personnage optimiste qui marque
les esprits avec joie et calme, son tapis blanc est cousu et orné avec le fil
de ses pensées et ses questionnements joyeux et sagaces. Une histoire qui
reflète l’esprit de curiosité propre aux enfants.
Dar al-Hadaek
Les histoires de Jeha
Amani El Echmaoui
Illustré par Hanadi Salit
Jeha est un personnage important dans le patrimoine humoristique arabe,
il est connu pour sa personnalité enjouée. Jeha est le protagoniste principal
de ces nouvelles connues qui cachent des maximes tirées des aventures de
Jeha. Ce livre a pour but de créer des liens entre les nouvelles générations et
la littérature arabe traditionnelle.
Dar El Ilm Lilmalayin
Fondée en 1945 à Beyrouth, elle a plus de 3000 titres à son catalogue. Elle a distribué près de
300 000 ouvrages dans des domaines variés : linguistique, histoire, littérature, critique, politique,
sociologie, droit, philosophie, éducation, psychologie, santé, nutrition, sciences, culture générale,
livres scolaires et jeunesse, sans oublier les dictionnaires.
www.malayin.com
Dar Al-Ilm LilMalayin
2ème étage, Centre Medco,
rue Mar-Elias, Tallet el-Khayat
BP 1085
Beyrouth 2045 8402 Liban
Tél: +961 1 306666
Fax: +961 1 701657
info@malayin.com
Dar El Ilm Lilmalayin
Le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité
Dr Lama Bendak
Rassurez-vous madame : «Tout enfant qui s’agite continuellement n’est pas nécessairement
atteint d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité ».
Reconnue pour ses compétences scientifiques et son expérience pédagogique, l’auteur
aborde avec son collègue l’une des plus grandes difficultés de l’apprentissage. Elle
distingue l’excès d’énergie de la turbulence tout en expliquant comment traiter cette
dernière au niveau comportemental, académique et pédagogique.
Elle trace également les grandes lignes d’un programme de formation constitué d’activités
qui permettent d’améliorer l’attention, la mémoire, la réflexion et la langue orale.
L’art culinaire aleppin
Sana Oubari Barbir
C’est un nouveau livre de cuisine internationale, un recueil de plats aleppins, les plus
célèbres et les plus savoureux! Des recettes appétissantes, faciles à préparer. Rédigé dans
un style clair et agrémenté d’images en couleurs. Tous les ingrédients pour vous mettre
en appétit !
Dar El Ilm Lilmalayin
Miaou n’aime pas sa couleur
Maha Atef Al Shahri
C’est une histoire drôle qui emporte l’enfant dans le monde de l’animal, en
lui en faisant découvrir les différents genres et formes. Elle veille aussi à lui
apprendre les différentes couleurs. Ses illustrations soignées ressemblent au
style des dessins d’enfants colorés avec des crayons de cire.
J’ai horreur de tomber malade
J’ai horreur de tomber malade
C’est l’histoire d’un enfant qui s’absente de l’école pour cause de maladie. Il nous décrit
comment se passent ses journées à la maison et nous parle de sa maladie et de ce qu’il
ressent. En même temps, il pense à ses camarades qui jouent, dessinent, écrivent et
s’amusent à la sortie de classe… Il nous raconte aussi ses souffrances et l’ennui qu’il
ressent, comment son père l’aide à oublier sa douleur et comment il passe son temps en
attendant de guérir et de retourner à l’école.
Dar El Ilm Lilmalayin
Les soucis de Siba
Ghida Al Yaman
« Tous mes amis ont des téléphones portables, j’en veux un aussi », phrase
souvent répétée par les enfants et sujet souvent controversé au sein des
familles. C’est le cas de Siba et de sa mère Hoda. Le rêve de Siba est le même
que celui de toutes les filles de son âge. A chaque fois qu’elle aborde ce sujet
avec sa mère, cette dernière lui oppose un refus total. Elle dit qu’il y a déjà
un téléphone fixe et un téléphone portable à la maison. Nul besoin donc
d’acheter un portable à une fille de l’âge de Siba ? Mais cette dernière prétend
que tous ses amis en possèdent un. C’est une histoire vraie et amusante,
adressée surtout aux jeunes. Une histoire que vivent la plupart des familles
arabes de nos jours. Elle relate l’histoire de la jeune fille Siba et ses amusantes
tentatives d’acheter son propre téléphone portable. Comment s’achève
l’histoire ? Siba parvient-elle à réaliser son rêve ?
Dar Al-Saqi
Fondée en 1979 à Londres, puis à Beyrouth en 1990, Dar al-Saqi a pour philosophie de faciliter
l’échange culturel. Dans cette perspective, la maison publie des auteurs arabes de toute la
région allant de l’Afrique du nord au Golfe, et traduit vers l’arabe la littérature mondiale. Sa ligne
éditoriale se démarque par son audace. Au-delà du plaisir esthétique de la lecture, elle cherche
surtout à élargir l’horizon des lecteurs, et à stimuler la réflexion.
Dar al-Saqi publie des œuvres de fiction et de non-fiction, de la poésie, ainsi que de la littérature
de jeunesse et de jeunes adultes.
www.daralsaqi.com
Dar Al-Saqi
Imm. Al-Nour, rue al-Oweini, Verdun
BP 113-5342
Beyrouth, Liban
Tél : +961 1 866442
Fax : +961 1 866443
info@daralsaqi.com
Dar Al-Saqi
L’Etat Islamique
Les Racines … La sauvagerie … L’idéologie …
Le futur
Abdel Bari Atwan
Le journaliste écrivain Abdel Bari Atwan, spécialiste d’al-Qaida, révèle l’origine
de « l’Etat islamique » et de la « Khilafah » décrite par le ministre de la défense
américain comme étant « l’ultime menace terroriste à laquelle font face les
Etats-Unis ». Il cherche les racines de cet Etat, ses fondements idéologiques,
la nature des forces qui le composent, les secrets de sa montée soudaine,
les sources de ses forces et de ses faiblesses, sa relation avec l’organisationmère « Al-Qaida » et les facteurs de litige et d’accord entre les deux. Atwan
scrute aussi les causes de sa brutalité sanglante contre ses opposants dans
l’histoire islamique et occidentale à la fois. L’auteur s’arrête sur les sources
de financement et d’armement de l’Etat islamique. Il étudie également
son puissant empire médiatique, sa diffusion dans le monde islamique et
le secret de la ruée des jeunes pour rejoindre ses rangs. Enfin, il essaye de
prévoir l’avenir de l’Etat Islamique et sa capacité à survivre et à fonder un
Etat. Il examine la légitimité de ses ambitions et la possibilité de les réaliser
sur le terrain.
Dar Al-Saqi
Le rebelle
Mohamed Al-Gharbi Amran
Une fois la maison de son père brûlée et sa mère accusée d’adultère et de déplacement
de sa famille, le masqué se trouve sans abri à la recherche de sa mère aux quatre coins
du Yémen divisé, vivant les affres d’une révolution pour l’unir. Entre accusation d’avoir
formé des cellules d’opposition au régime de l’imamat et arrestation, fuite et tentative
de vengeance pour son passé, le masqué rebelle connaît une vie riche et intéressante.
Ce roman plonge au tréfonds de la société yéménite, à la recherche d’histoires discrètes
d’une révolution visant à éliminer la monarchie et à établir une république.
Provision pour perte
Charbel Dagher
Yusra se suicide dans des conditions mystérieuses, après avoir déposé son journal intime
chez le voisin qui travaille comme auteur-employé. Elle lui demande de rechercher son
fils, Hadi. Son testament pousse l’auteur-employé à voyager au Sénégal où avait vécu
Yusra avec son époux Nabil, le commerçant libanais. Il part à la découverte des traces
d’une longue histoire épineuse. L’auteur-employé commence à retrouver le fil d’une
histoire qui va le pousser à la recherche de lui-même. Un roman qui traite de personnes
exposées au viol dont les plaisirs sexuels sont refoulés aux plus profonds d’eux mêmes
sous l’effet de la guerre et des sociétés qui portent atteinte à leur humanité.
Dar Al-Saqi
La fille de Souslov
Habib Abed Arrab Srouri
Sa femme meurt dans une explosion terroriste en France et son sang se mélange aux
crayons mines qu’elle lui apportait en cadeaux. Omran retourne au Yémen dont le Nord
et le Sud se sont unifiés et où le Salafisme s’est répandu jusqu’à Aden, la ville de sa
jeunesse : cette ville qui lui a volé les regards de l’adolescente Faten et leurs intimes
rencontres silencieuses et où « la Docteur » lui a appris l’alphabet de la vie sexuelle. A
Sanaa, il rencontre une prédicatrice salafiste, avec laquelle il aura une relation interdite.
La révolution du Yémen éclate et il descend aux places, portant des rêves anciens et une
pensée intellectuelle éclairée, alors que les salafistes se révoltent contre un régime qui
les avait toujours tolérés. Il s’agit d’un roman qui patauge dans l’interdit et raconte la
réalité du Yémen contemporain ainsi que l’histoire d’Aden qui se transforme en une ville
opprimée et voilée, après avoir eu la bonne fortune de partager le nom du « Paradis. »
Les Oiseaux de la Nuit
Majed Sleiman
Burhan a été arrêté avec douze autres personnes pour avoir planifié une tentative de
coup d’état. Ils se retrouvent dans le monde effrayant de la prison…De la prison au
désert, entre la fuite, l’espoir et l’amour, Burhan passe sa vie frôlant la mort après le
décès de tous ses amis. En prison, le choix de la mort est plus facile que celui de la vie.
La décision du gardien de maintenir la vie du prisonnier devient une forme de torture
supplémentaire, surtout quand la pancarte accrochée sur la porte principale dit «Bien
traiter les prisonniers, ils sont des êtres humains ».
Dar Annahar
Fondée en 1967 par Ghassan Tuéni, PDG du premier quotidien de Beyrouth, An-Nahar, la maison
d’édition Dar An-Nahar qui s’est illustrée dans les deux domaines arabe et francophone, tout en
publiant des ouvrages en anglais ou trilingues, est connue pour son avant-gardisme littéraire, le
sérieux de ses études historiques et sociales, son intérêt pour les questions d’actualité ainsi que
pour les soins apportés à la présentation des livres qu’elle publie.
www.darannahar.com
Dar Annahar
Tél: 01 747 620 / 01 747 621
darannahar@darannahar.com
Dar Annahar
Ce Pont Ancien
La chute/fin du Liban chrétien
Kamal Dib
Ce livre, à travers le cas du Liban, examine la transformation du Moyen-Orient
d’une région où les chrétiens étaient majoritaires au VIIe siècle alors qu’ils
ne sont plus que 10% aujourd’hui. Le cas du Liban s’explique par le fait que
c’est le seul pays où les chrétiens participent au pouvoir politique, ont une
base économique importante et continuent de jouer un rôle social et culturel
prépondérant, bien qu’ils soient passés de 80% en 1918 à moins de 35%. Le
livre aborde le sujet sans indulgence pour les leaderships chrétiens libanais et
leur fait assumer une large part du déclin, notamment par leur choix d’écarter
de leurs rangs les élites éduquées et éclairées pour se mettre au diapason
des leaderships musulmans et des dictatures régionales permettant à ces
derniers de monter en puissance sur la scène locale et de les marginaliser
progressivement, transformant le pays en scène d’affrontement chiite-sunnite
où ils ne jouent plus que les seconds rôles auprès des uns ou des autres. Il en
résulte un désintérêt grandissant des chrétiens pour la politique, une baisse
de leur participation aux élections, et l’exode. Le livre, qui pousse son analyse
en anticipant jusqu’en 2020 conclut sur une note plus optimiste en exposant
des solutions et des choix pour l’avenir proche.
Dar Annahar
L’histoire De Matil
May Daher Yacoub
Basée sur des faits véridiques, notamment un échange de correspondance dont des
extraits sont repris, « L’Histoire de Matil » est celle d’une jeune femme courageuse et
ambitieuse, qui souffre du carcan des conventions sociales et des traditions. Petite-fille
d’une famille qui a fui l’Anatolie pour la Palestine puis le Liban à la suite des massacres
perpétrés contre les minorités, Matil est contrainte de se marier dans des circonstances
dégradantes. Elle connaitra la misère, la violence conjugale, les humiliations puis les affres
de l’émigration en Argentine, avant de rebondir, en devenant à force de persévérance
une femme d’affaires reconnue qui reviendra vers sa famille et son passé 37 ans après
avoir quitté le Liban, et trouvera respect et dignité. C’est le premier roman de May Daher
Yacoub, ancienne journaliste au quotidien An-Nahar.
Histoire de la Syrie Contemporaine
Kamal Dib
Le livre de Kamal Dib sur la Syrie est l’un des best-sellers de Dar An-Nahar depuis sa
parution et son succès ne se dément pas. Certes, il existe de nombreux ouvrages sur la
Syrie, en français, mais l’un des points forts de celui-ci est qu’il est bien le seul à couvrir
une période aussi longue, près d’un siècle, comme le note Patrick Seale, qui avait lu le
manuscrit, dans un commentaire figurant en quatrième de couverture ; commentaire
qui souligne aussi le style narratif et délié de l’ouvrage. En outre, le livre retrace non
seulement l’évolution politique mais également l’histoire sociale et économique du pays
depuis son accession à l’indépendance. Ouvrage très fouillé, avec, à l’appui, des références
en langues arabe, française, anglaise et allemande.
Dar Attanweer
Les Editions Dar Attanweer ont été lancées au début des années 80 puis ont cessé leurs activités
au milieu des années 90. Fin 2012, les Editions Dar Attanweer connaissent un nouveau départ
fidèle a leur histoire qui se démarque par les travaux des principaux penseurs arabes et par
l’enthousiasme de leurs éditeurs pour la mise en place d’une institution culturelle dont le but
est de mettre la culture en avant en Egypte, au Liban et en Tunisie. Les Editions Dar Attanweer
ont publié des œuvres dont le but est d’introduire de nouveaux noms dans la culture arabe
et de rééditer les classiques avec des annotations et des préfaces. Les Editions Dar Attanweer
accordent une grande importance à la culture française puisqu’elles travaillent actuellement à
traduire des œuvres d’Alain Badiou, Luc Ferry, etc.
www.dar-altanweer.com
Dar Attanweer
Tél Beyrouth: +961 1 843340
Tél Caire: 00201005418118
cairo@dar-attanweer.com
darattanweer@gmail.com
tunis@dar-attanweer.com
Dar Attanweer
L’Italien
Chukri Al Mabkhout
C’est au cours de l’histoire contemporaine de la Tunisie, depuis Bourguiba et jusqu’aux
augures qui ont annoncé la révolution, que se déroule la narration de l’Italien.
Les insurrections des étudiants, le conflit politique entre la gauche, les laïcs et les
forces islamiques, les ambitions des héros du roman, aspirant à la liberté personnelle,
le dévoilement des vices du pouvoir instauré par Ben Ali, la confrontation des tabous
sexuels, religieux et sociaux avec le sentiment de révolte qu’ils créent… C’est ainsi que
la vie de l’Italien, par son expression poignante, apporte un éclairage nouveau sur cette
période de la vie de la Tunisie.
Le monde de Saddam Hussein
Mehdi Haidar
« L’effort, le souci de précision et l’empreinte profonde de l’art sont engagés dans l’écriture.
C’est l’une des rares fois où l’on ose vraiment aborder l’Histoire dans nos romans. » Abbas Beydoune (Journal Assafir)
« Œuvre instituant un mouvement littéraire qui nous est étranger : celui du dictateur
arabe. » - Abdo Wazzan (Journal Al-Hayat)
« Roman qui accorde à l’esprit le luxe de savourer la créativité. Bien riche en description
et en production artistique. Narration prenante pleine de finesse. » - Badria Al Bishr
(Journal Al-Riyad)
« Ce roman tourne autour d’une personnalité controversée mais tend aussi à bâtir un
monde romanesque fascinant et idéal. » - Mohamed Al Ghamidi (Journal Al-Hayat)
Dar Attanweer
Le Papillon bleu
Rabih Jaber
C’est à travers une écriture captivante que Rabih Jaber traite d’une étape transitoire de
l’histoire du Mont-Liban. S’entrecroisent dans son récit l’histoire du Français Portalis qui
fonde son usine de soie et celle de l’immigration des Libanais vers l’Egypte ainsi que
le début de l’ouverture du Mont-Liban sur un monde plus vaste. C’est l’époque durant
laquelle la région se débarrassait de la domination turque.
Rabih Jaber est lauréat du Prix Booker du roman arabe. Ses œuvres ont été traduites
en plusieurs langues, dont le français, et ont été publiées par les plus grandes maisons
d’édition.
Histoires
Maha Hassan
Comme une magicienne douée, Maha Hassan puise de son imagination, ses histoires de
romans. Elle commence par raconter sa vie dans son pays originaire, la Syrie, pour passer
ensuite à sa vie à l’étranger et nous emporte dans ses voyages entre Paris, le Canada, la
Syrie de nouveau et l’Égypte. L’histoire du roman se déroule dans tous ces lieux et se fixe
finalement dans le café “Shéhérazade” à Paris où se confondent différents événements
qui racontent les défis, les échecs et les espoirs de la révolution égyptienne.
Le roman “Histoires” mêle les causes des femmes, leurs rêves et leurs relations avec leur
passé jusqu’à leur arrivée au “Shéhérazade”.
Dar Attanweer
Le pouvoir dans l’Islam
Abdel Jawad Yassine
L’idéologie politique du pouvoir dans l’Islam s’est bâtie en réaction aux discordes et aux
conflits entre les membres de la triade politique musulmane constituée par la théocratie
sunnite et par les deux mouvements qui l’opposent : « le chiisme et le kharijisme ».
Cet ouvrage expose les problèmes de la pensée politique musulmane contemporaine
qui se concentre sur ses constituantes salafistes incapables de trouver des solutions aux
conflits actuels.
Dar Onboz
Dar Onboz est une maison d’édition indépendante basée à Beyrouth, au Liban. Elle se spécialise
en récits illustrés pour enfants et pour adultes, livres d’art, livres d’artistes et bandes dessinées
en arabe. Il s’agit d’une plateforme inter et multidisciplinaire qui transforme livres et histoires en
morceaux de musique, théâtre, animations , films et autres formes d’art afin de toucher un large
public tout en rendant l’art et le design accessibles dans un contexte qui manque d’espaces et
d’institutions visant à faciliter cela dans le monde arabe. Plusieurs prix internationaux prestigieux
ont été décernés à Dar Onboz, y compris trois prix au Salon du livre pour enfants de Bologne, en
Italie. Nous croyons au pouvoir de l’art et de la culture comme pierre fondatrice de nos sociétés.
www.daronboz.com
Dar Onboz
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Téléfax: +961 1 380533
nadine@daronboz.com
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Sivine@daronboz.com
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Dar Onboz
TABATI / MA BALLE
Nadine R.L Touma
Illustration et conception : Lara Assouad
Khoury
[1]
Peut-on donner vie aux formes géométriques basiques ? Peuton avoir recours à ces mêmes formes géographiques et couleurs
de base pour raconter des histoires et illustrer le monde qui
nous entoure ? La calligraphie arabe, si complexe et linéaire,
peut-elle devenir constructiviste et s’élaborer à partir de formes
géométriques plates ?
Ces questions ont initié la réflexion conceptuelle qui donna lieu à
une histoire puis un livre illustré et enfin une police de caractère.
Tabati (Ma Balle), un livre destiné aux tout-petits et accompagné
d’une animation en DVD, a relevé ce défi. À travers son contenu et
son style, il a réussi à matérialiser une forme abstraite, d’affirmer
qu’un cercle est une balle, un soleil, une roue ou un point au
sein d’une lettre. Affirmer aussi que le rectangle est un Aleph et
un brin d’herbe. Nadine R.L Touma s’est posé la question puis
a rédigé les textes tandis que Lara Assouad Khoury a illustré et
conçu le livre pour ensuite créer la police de caractère que nous
avons appelée TABATI.
La police de caractère TABATI a remporté le prix du Type Directors
Clubs en 2011. En 2012, le livre a reçu le Prix Opéra Prima au salon
du livre pour enfants de Bologne, en Italie.
La police de caractère TABATI a été créée sous sa forme latine afin
d’illustrer le concept que nous avions créé en typographie arabe.
Dar Onboz
Hal Hathihi Souraton Chamsyyah ? / Est-Ce Une Photo
De Passport ?
QUESTION DE NADINE R.L TOUMA
ILLUSTRATIONS AREEJ MAHMOUD
Un livre rempli de questions où chaque question mène à une autre. « Les feuilles sontelles le nez des arbres ? ». « Pourquoi n’y a-t-il pas une échelle entre la terre et le ciel ? »
Vous avez très certainement en tête une liste de questions qui vous ont traversé l’esprit
ou que l’on vous a posées. Ce livre encourage ses lecteurs à appréhender ces questions
comme une fenêtre sur un autre monde à découvrir et non à craindre. L’ultime question
de ce livre est: « A-t-on une réponse pour chacune de nos questions ? » Sous forme
d’histoire visuelle sans parole, tel un film muet, cet ouvrage rassemble des dessins au
crayon et à l’encre de chine dont les détails conduisent le lecteur à une autre liste de
questions.
Kharbacha / Gribouillage
TEXTE NADINE R.L TOUMA
ILLUSTRATIONS RENA KARANOUH
Une ligne noire qui s’étire, un point qui se forme, la naissance d’un sentiment, une
pensée qui se dessine, des histoires qui nous éclaboussent, se tissent et demeurent au
sein de notre imagination, elle-même couverte de gribouillages. Ces mêmes gribouillages
qu’on nous interdisait de faire sur les murs ou dans les livres. Chacun de nous a sa propre
imagination et chaque imagination ses gribouillages.
Dessins à l’encre, collages, plumes, pierres, coquillages, fils, enveloppes, fil de fer et papier
ont tous été utilisés par l’illustrateur pour donner vie à chaque détail de l’histoire.
Dar Onboz
Madina Moujawira Lil Ard / La Ville Voisine De La Terre
Texte et dessins : Jorj Abu Mhayya
Un roman graphique, le premier du genre dans le monde arabe. Notre protagoniste arrive
un jour du travail et découvre que sa maison a disparu. Est-il bien ce qu’il pense être ou
quelqu’un d’autre ? Est-ce bien chez lui ou un autre endroit que l’on prénomme chez soi
? Parfois, ce que nous appelons notre chez-nous, ou ce que nous faisons, est si étrange
ou éloigné de qui nous sommes que nous finissons par créer notre propre monde, entre
réalités et fiction, afin de préserver notre santé mentale tout en la perdant peu à peu en
route. Ce roman graphique, avec ses dessins d’une merveilleuse délicatesse ainsi que la
complexité du scénario qui se tisse au fur et à mesure, nous emporte vers les sombres
secrets de notre moi profond et les endroits où nous vivons.
Noojoom / Noujoum
HISTOIRE NADINE R.L TOUMA
SCULTPURES ERIC DENIAUD
Un mythe moderne ou un conte populaire à propos d’une fille appelée
Noujoum Stars. Transparente, telle du verre, depuis sa naissance, elle ne put
s’arrêter de pleurer jusqu’à ce que d’anciennes rivières coulent à nouveau,
inondant la ville et provoquant l’exode de la petite fille et de ses parents.
à travers Noujoum nous redécouvrons la mer, ses créatures et la vie qui
l’entoure et qui existait, il y a bien des années, au Qatar. Avec elle, les créatures
de la mer reviendront et les vieilles histoires renaîtront.
Difaf
Les éditions DIFAF (Rives) est une jeune maison qui a été crée en aout 2012 ; elle repose sur la
grande expérience de son créateur Bachar Chebaro qui a été le gérant d’une des plus grandes
maisons d’édition libanaises : Arab Scientific Publisher et cela pendant 27 ans.
DIFAF a la particularité de se spécialiser en sciences humaines, littérature et jeunesse, servant
ainsi un projet culturel et une ligne éditoriale stricte.
DIFAF dès son premier anniversaire compte 275 ouvrages dont 5 traductions du Français vers
l’Arabe ; elle assure une diffusion très large à travers les différant pays arabes grâce à un réseau
de partenaires venant d’Algérie, Maroc, Iraq, Tunisie, Jordanie….
Nous défendons par nos publications les valeurs de la modernité, les libertés, la tolérance et
le rationalisme, d’où notre intérêt particulier aux littératures étrangères et à la philosophie
occidentale.
DIFAF
Tél : +961 3 223227
editions.difaf@gmail.com
Difaf
L’amour au déclin de l’automne
Nour El Din Boukhalifa
Le narrateur se questionne sur la possibilité d’une vie au jour le jour. C’est l’histoire de
deux personnages qui ont en partage les principes de l’amour, de la vie, de la religion et
des femmes. Nour El Din ne connut ni la faim ni la pauvreté, il n’a jamais souffert dans
sa vie. Raison pour laquelle il ignorerait l’amour jusqu’au point de le bannir comme si
l’amour ne prenait source que dans les esprits tourmentés par la souffrance. Kasem Amir
a acquis sa sagesse religieuse grâce à son ami Abdallah el Tarashi qui marie l’amour de
Dieu à l’amour des femmes. Sa vie entière va changer le jour où il va rencontrer Loubna
ou Jamile qui va lui procurer un habitat, une bibliothèque et de l’amour. Elle deviendra
donc un tournant dans sa vie, grâce à l’amour sa vie passe d’un extrême à l’autre. Il
ne passera plus ses nuits dans une voiture garée sur le bord de la route mas dans un
appartement avec une bibliothèque, il ne couchera plus avec des corps sans noms mais
se créera une amitié nouvelle ; il vivra surtout une histoire d’amour différente de celles
qu’il lisait dans les livres. Une vie sans amour est une vie dénuée de sens.
Burkini ou Confessions d’une femme voilée
Maya El Hajj
Comment une femme portant le foulard islamique perçoit-elle son propre corps ? Que
cache-t-elle sous son voile ? Quel genre de relation entretient-elle avec son corps, le sexe,
les hommes, l’art, la société, la mode et autrui ? Burkini nous invite à la découverte du
dilemme qui existe entre le corps et le voile. Il est le premier livre qui traite du voile et
de l’état psychologique des femmes qui le portent, il s’incruste dans des scènes intimes
et décrit des sentiments refoulés dans les plis du voile. Ce livre est le témoignage d’une
artiste voilée qui peint la nudité, il fait écho au conflit intérieur que vit cette femme entre
coutumes et choix.
Difaf
La chambre des souvenirs
Béchir Moufti
Le narrateur suit de près la relation qu’entretiennent trois amis entre eux durant une période critique
qui débute dans l’espoir de l’attente du chef « zaim » avec de nouveaux emplois. Celle-ci prend fin avec
la mort de ce dernier, une mort qui enterre avec elle toutes les lueurs d’espoir. S’ensuit une période
tragique de violence et de changement dans leurs personnalités ainsi que du déchirement de leurs
rêves de paix et de liberté. L’histoire tourne autour d’Aziz Malek qui est le personnage principal du
roman. Âgé de cinquante ans, il est pris de tristesse et de tendresse, il cherche donc à écrire son premier
et dernier roman. Une envie folle le guidera à écrire et à retracer ses souvenirs depuis son enfance,
en passant par l’époque où il avait fait la connaissance du cercle de poètes qui rêvaient d’écrire et de
goûter à tous les délices de la vie, jusqu’à arriver à son histoire d’amour étrange dont les fils resteront en
l’air avec Leila Morgan. Le livre s’ouvre sur la série de questionnements intimes que se pose le narrateur
après avoir reçu une lettre d’une femme qu’il aimait, lettre qui témoignait d’un échec. Cette lettre le
poussera à écrire et c’est dans l’écriture qu’il va découvrir les souffrances de sa génération.
Nazik Hanum
Lina Hoyan El-Hassan
L’héroïne de l’histoire est une jeune fille arabe libérale de Damas, l’une des plus anciennes capitales
de l’Orient. Elle quitta sa ville pour aller vivre librement à Paris. De nombreux syriens ont entendu
parler de Nazik Hanom qui dit-on avait posée nue pour Picasso, elle faisait également partie des dix
premiers mannequins habillés en smoking pour la première fois par Yves Saint Laurent. Elle fut la
première à porter le bikini sur les plages de Damas et à conduire en tenue de tennis. Apres la mort de
son mari, un riche iranien qui avait fui son pays qu’il considérait la demeure de la tristesse, elle rentra
dans sa ville natale et devint le sujet de conversation de toute la ville. Un jeune Damascène riche et
cultivé, cependant très croyant et appartenant à un parti conservateur, succombera à son charme.
Apres qu’il l’eut convaincue de l’épouser, il l’assaillira avec sa jalousie, un conflit éclatera quand il lui
demandera de porter le voile. Elle décidera alors de retourner à Paris, il la tuera par balles et quittera le
pays pour diriger des groupes extrémistes. Ce livre met en lumière l’ambiance parisienne des années
60 et l’influence culturelle parisienne sur les étudiants arabes.
Hachette Antoine
Hachette Antoine est le fruit d’une joint-venture entre le groupe Hachette Livre et la Librairie
Antoine, la plus grands chaîne de librairies du Liban. Créée en 2009, la maison est en passe de
devenir l’un des acteurs majeurs de l’édition dans le monde arabe.
Le catalogue « Trade » d’Hachette Antoine a pour vocation de proposer une offre de qualité,
principalement en langue arabe, et donne voix à de jeunes écrivains orientaux comme à des
auteurs internationaux. Il comporte aussi bien des romans et essais que des livres jeunesse et
pratique, en passant par des ouvrages de référence.
La maison diffuse ses ouvrages dans tous les pays de langue arabe d’Afrique du Nord, du MoyenOrient et du Golfe.
www.hachette-antoine.com
Hachette Antoine
Sin el Fil, Horch Tabet – Forest 965 building
BP : 11-0656, Riad El Solh, 1107 2050 Beirut, Lebanon
Tél : +961 1 483 513
Fax : + 961 1 510 501
Hachette Antoine
Le Meneur de jeu
Ahmad Mohsen
Jeune journaliste passionné de football,
Ahmad Mohsen part de l’univers du ballon
rond pour progressivement déboucher sur
une critique acerbe des différents milieux
politiques libanais. Sa plume sarcastique,
comme sa verve poétique, font du Meneur
de jeu un roman piquant difficile à lâcher.
Il est en lice pour le prix Sheikh Zayed
2015.
Les Fous de Béthléem
Oussama Al Issa
Palestine, de nos jours. Avec brio, l’auteur
s’amuse à raconter les histoires vraies des
personnes qu’il a croisées à l’intérieur
comme à l’extérieur des murs de l’asile de
fous de Bethléem. Une approche originale
et inédite qui dépeint, à l’aide d’anecdotes
populaires, une réalité palestinienne dont
l’auteur a pris le parti de rire… pour ne
pas pleurer ?
Hachette Antoine
Les Bagages de la mémoire
Charbel Qattan
Les aéroports regorgent de bagages perdus ou abandonnés ; celui de Beyrouth ne fait pas
défaut à cette règle. Eihab Allam travaille au service des douanes et il va découvrir au fur et
à mesure de ses recherches que chaque bagage porte en son sein l’histoire et les souvenirs
de son propriétaire. Ces différents récits vont vite le ramener à sa propre histoire, à celle
de son père et à la guerre du Liban. Premier roman de Charbel Qattan, Les Bagages de la
mémoire a été nominé pour le Prix international de la fiction arabe en 2012.
Un petit goût de Mort
Manav Zeitoun
Si vous aviez la possibilité de recommencer votre vie de zéro, feriez-vous les mêmes
choix ? Anouar se réveille dans un cercueil après avoir fait une crise cardiaque. Un prêtre
l’entend et le libère de sa prison de bois. Un dilemme le tiraille alors : reprendre sa vie là
où il l’a laissée ou se contenter d’observer de loin ses proches, qui le croient mort ? Le
premier roman de ce jeune auteur syrien prometteur a été nominé pour le prix Sheikh
Zayed 2014. Manav Zeitoun vient de publier son deuxième titre chez Hachette Antoine.
Hachette Antoine
Qassida
Une sculpture de Saloua Raouda Choucair
Le Zeyer
Une peinture de Chafic Abboud
La collection « Darb Al Fann » (« La route de l’art »), créée par Rime
Najjar et Bassam Kahwagi, vise à familiariser les enfants à l’art
contemporain arabe. Le premier titre de cette collection amène
peu à peu ses petits lecteurs, par un jeu de formes et couleurs, à
reconstruire la sculpture « Qassida » de l’artiste libanaise Saloua
Raouda Choucair. L’album a été récompensé par le « Best Kids
Book Design » de la foire de Beyrouth 2011. Le second titre, tout
juste paru, est consacré au peintre Chafic Abboud et sa peinture
« Le Zeyer ».
Manshurat Al-Jamal
Fondée en 1983 à Cologne, Al-Jamal a commencé en diffusant gratuitement des petits livrets
aux étudiants et immigrés arabes en Europe. à partir de 1995, elle est devenue une maison
d’édition du monde arabe à part entière et a édité plus de 550 livres dont de nombreuses
traductions en littérature, sociologie et philosophie, ainsi que 21 numéros de la revue ‘Ouyoun.
En 2005, une antenne a été ouverte à Bagdad, puis une autre en 2007 à Beyrouth.
www.al-kamel.de
Al-Kamel Verlag
7ème étage, Imm. Estral, rue Hamra
Beyrouth, Liban
Téléfax : +961 1 353304
kalmaaly@aol.com
Manshurat Al-Jamal
L’Abîme
Salima Saleh
Il sent à cet instant même qu’il est en train de renoncer à ce qu’il lui reste de sa vie, tel
un client qui, ayant réglé son repas, laisse la monnaie au serveur. Il va donc renoncer à ce
qui reste, même s’il lui reste beaucoup. Il va renoncer à toutes ces villes qu’il n’a pas vues,
à toutes les mers que son bateau n’as pas naviguées, à toutes les histoires d’amour qu’il
n’a pas vécues, aux enfants qui porteront son nom, à la maison qu’il ne pourra bâtir et à
l’arbre qui ne croîtra pas et dont il ne verra point le tronc durcir. Puisque de toute manière
tout disparaîtra un jour, mieux vaut alors que tout disparaisse maintenant.
Chroniques d’une Disparition
Ibtissam Azem
Les péripéties du roman « Chroniques d’une Disparition » se déroulent en l’espace de
48 heures dans les villes de Jaffa et de Tel-Aviv, lorsque les habitants apprennent, à leur
réveil, qu’un événement imprévu a tout bouleversé autour d’eux. Pour mieux décrire la
situation, les faits relatés couvrent l’instant de cet événement-là et les incidents de la
ville de Jaffa en 1948. C’est à travers la voix d’Alaa que le sens de la «Nakba » et les effets
de son prolongement sur la vie personnelle des Palestiniens se cristallise. Lui-même
palestinien, Alaa écrit son journal en s’adressant à sa grand-mère, originaire de Jaffa, pour
se rappeler ses souvenirs avec elle. Son voisin Ariel, journaliste, trouve les mémoires d’Alaa
et tente de les comprendre mais en vain, car il les lit à travers son propre regard. Entre ces
deux voix apparaît le narrateur omniscient qui suit les développements de l’événement
absurde et les réactions des personnalités, pour en venir à une conclusion résumant
l’absurdité et la cruauté de l’histoire. Un roman sur la mémoire du lieu.
Manshurat Al-Jamal
Harat a-Soufaha’
Ali Mosbah
Dans son roman Ali Mosbah relate les détails de la tragédie tunisienne sur un ton gai
et ironique, soulignant les différences et décrivant le ridicule des palais, des tables et des
festins, où l’on a renoncé à toute moralité, à travers des scènes drôles qui conviennent au
théâtre et au cinéma de l’humour noir. Il décrit de la même façon le dictateur émergent
qui a renversé le régime et s’est reinstallé au palais tout abasourdi. L’élite l’acclame alors
jusqu’à ce que l’enivrement de la victoire se dissipe. Aussi se met-il à contrôler le chaos
et à instaurer l’ordre comme le dicte le singe « Boukis » qui n’appartient pas à la race
humaine et qu’il avait choisi comme premier conseiller.
« Le lecteur arabe, habitué au soi-disant héros problématique dans le roman arabe
classique, ne peut trouver ce qu’il recherche dans le roman d’Ali Mosbah où le héros n’est
plus une personne mais représente aussi bien le groupe que les marginalisés. »
Nameq Spencer et moi
Shaker Al Anbari
Le héros du roman et ses deux amis Nameq Spencer et Nader Radio incarnent l’histoire
des Irakiens en exil. Il y a un quart de siècle, ils ont quitté leur pays à cause des guerres, des
déplacements et de la répression politique et sociale. Ils ont connu un état de déchirement
spirituel et familial sans pareil dû au changement de pays et de langue. Le héros se déplace
d’un endroit à l’autre, seul ou en compagnie de ses amis. Quand il retourne à Bagdad en
tant que correspondant d’un journal danois pour créer des archives sur la violence, il se
sent comme un étranger dans ces endroits qu’il avait connus auparavant. Avec la mort
de son ami Nameq Spencer, c’est une importante page de sa vie et de l’histoire du pays
qui est tournée.
éditions Oueidat
Fondée en 1957, cette maison est spécialisée dans les traductions du français vers l’arabe qui
couvrent 75% de ses publications. Forte de 1600 titres, Oueidat travaille avec des éditeurs de
dictionnaires et d’encyclopédies, de même qu’avec Gallimard, Larousse, Fleurus, Bayard et les
Presses universitaires de France, dont elle a traduit plus de 200 ouvrages de la collection « Que
sais-je ? ».
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éditions Oueidat
Le soulèvement de la pensée arabe
Mohamed Abdel Rahman Marhaba
Ce livre souligne le rôle des soulèvements, des révolutions et des grandes transformations
dans l’accélération du mouvement de l’histoire. C’est là que réside le commencement de
toute histoire et sa dynamique psycho-sociale.
Les époques de grande transformation connaissent une explosion des idées. Ce sont
elles qui font l’histoire. Il n’y a pas de réforme, de progrès ni de création sans idées. Les
individus font les idées et les idées sont des charges d’énergie qui accroissent dès lors
qu’elles sont soumises à la discussion.
L’énonciation dans la rhétorique arabe
Samir Abou Hamdan
Cet ouvrage est innovateur dans sa forme et son contenu. Il explore une région encore
vierge de la rhétorique arabe, celle de l’énonciation, qui se trouve à la charnière entre la
psychologie et la linguistique.
Le critique et écrivain libanais Samir Abou Hamdan énumère et compare les théories
occidentales sur les valeurs énonciatives définies, avant de s’attaquer au champ de
l’énonciation arabe.
éditions Oueidat
Cheikh Abdallah Al-Alaely et le renouvellement de la
pensée contemporaine
Fayez Tarhini
L’Islam a dominé il y a quatorze siècles pour donner une nouvelle impulsion à la
civilisation humaine, faire triompher le bien et anéantir le mal. Allah a envoyé le Prophète
pour qu’il remette à jour les affaires religieuses et profanes des gens. Celui-ci a professé
son message, insufflant une nouvelle vie.
La personnalité universelle du cheikh Abdallah Al-Alaely incarne, à notre siècle, une valeur
intellectuelle qui a fait beaucoup parler d’elle. Il existe un consensus sur le fait qu’elle
était l’écho authentique d’une époque qui a connu de nombreux événements.
Recueil historique des sciences arabes
Mohamed Abdel Rahman Marhaba
L’étude historique des sciences implique une étude du développement de la mentalité
des scientifiques, et de ce qui a tantôt entrainé une réussite, tantôt une décadence.
L’histoire des sciences arabes islamiques n’est pas la glorification d’un passé révolu.
Ce qui nous intéresse chez nos ancêtres, c’est de nous immerger dans leur pensée
scientifique, d’analyser les composantes de leur civilisation, et de savoir comment les
sciences occidentales et orientales se sont mutuellement imprégnées, afin de mieux les
assimiler et de pouvoir ensuite innover.
éditions Oueidat
L’autre dimension de Kamal Joumblatt
Samir Abou Hamdan
Critique d’avant-garde, l’auteur se retrouve face à une personnalité politique,
intellectuelle et littéraire éminente. Abou Hamdan, qui est apparu au cours
des précédentes années comme un des rénovateurs de la critique, de la
pensée et de la littérature, se voit confronté à un exercice périlleux…. Qu’y a-til de plus ardu que de plonger dans une personnalité universaliste de l’acabit
de Kamal Joumblatt, qui était un modèle à suivre en matière de politique, de
morale, de littérature et de mysticisme?
Sa philosophie morale est peut-être le seul garant pour mettre un terme
à l’extravagance de notre civilisation contemporaine et pour le bien de
l’humanité.
Annexe
L’Institut français du Liban
Espace des Lettres, rue de Damas
Beyrouth, Liban
Tél : +961 1 420 200
Fax : +961 420 207
www.institutfrancais-liban.com
bureaudulivre@if-liban.com
www.facebook.com/soutienaulivrebeyrouth (en arabe)
www.facebook.com/bureaudulivrebeyrouth (en français)
En collaboration avec l’Ecole de Traducteurs
et d’Interprètes de Beyrouth (ETIB) - Faculté
des Langues - Université Saint-Joseph
Traduction faite par les étudiants de l’ETIB:
Maya Achkar - Michele Bitar Nehme Rebecca Chahwan - Christelle Chami Noelle Galyoungi - Julien Hajj - Farah Matta Caline Gisèle Nasrallah - Marie-Ange Rizk
Révision faite par les enseignantes de l’ETIB:
Gina Abou Fadel Saad - Patricia Rached