VOL. 71, NO. 3 Avril -- April 2012 - AAFI
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VOL. 71, NO. 3 Avril -- April 2012 Table des matières Page EDITORIAL ...............................................2 NOTRE NOUVEAU PRÉSIDENT .............3 JOURNEE MONDIALE DE LA SANTE 7 AVRIL 2012.......................................4 LE CHANGEMENT CLIMATIQUE: (DEUXIEME PARTIE) A PROPOS DE LA COORDINATION INTERNATIONALE ..............................5 DE L’AMICALE À L’ASSOCIATION .........8 UNJSPF LETTRE ANNUELLE 2012 ......10 NOUVELLES DES ORGANISATIONS ...30 « TOC-TOC COMME D’HABITUDE » ....32 UNE NOUVELLE RESIDENCE POUR LES PERSONNES AGEES ...............33 ANNONCE D'UN SEMINAIRE ...............34 NOUVEAUX MEMBRES ........................70 ILS NOUS ONT QUITTÉS ......................71 Table of Contents Page EDITORIAL ............................................ 35 OUR NEW PRESIDENT ........................ 36 WORLD HEALTH DAY 7 APRIL 2012 ... 37 CLIMATE CHANGE: (SECOND PART) CONCERNING INTERNATIONAL CO-ORDINATION ............................. 38 ANYONE FOR SHAKESPEARE? .......... 40 FROM AMICALE TO ASSOCIATION .... 43 UNJSPF 2012 ANNUAL LETTER FROM THE CEO ............................... 45 NEWS FROM THE ORGANIZATIONS .. 65 « BATTY AS EVER » ............................. 67 ANOTHER RESIDENCE FOR THE ELDERLY .......................................... 68 FORTHCOMING SEMINAR ................... 69 LETTERS FROM OUR MEMBERS ....... 69 NEW MEMBERS .................................... 70 THEY HAVE PASSED AWAY ................ 71 Photo en couverture : « Une bonne santé pour mieux vieillir ». Helmut Wirz, âgé de 87 ans, est passionné de saut à l’élastique. Cet ancien pharmacien a découvert cette activité à l’âge de 75 ans. Cover picture: « Good health adds life to years ». Jumping head first from high altitudes is 87 year-old Helmut Wirz’s passion. The former pharmacist discovered bungee jumping at the age of 75. AAFI-AFICS Bureau A.265, Palais des Nations, CH-1211 Genève 10 Tél: Secrétariat +41 (22) 917 33 30, Président +41 (22) 917 26 26 -- Fax: +41 (22) 917 00 75 Banque UBS SA Genève (Compte: 240-128594.LUT; IBAN: CH6600240240128594LUT; SWIFT/BIC: UBSWCHZ80A) Compte de chèques postaux Genève: 12-7881-5 E-mail: aafi-afics@unog.ch Site internet (français): afics.unog.ch/aafi.htm, Web (English): afics.unog.ch/afics.htm 1 EDITORIAL Il est bien possible que cet éditorial soit le dernier que j’écrive pour le Bulletin de l’AAFI/AFICS. En avril, je quitte mon poste de Président du Comité pour aller vivre au Royaume-Uni. Ce changement n’était pas prévu et me fait penser, avec Robert Burns, que : « Nos plans les mieux établis, qui que nous soyons, tournent souvent au vinaigre ». En vérité, je ne suis pas sûr que ce que j’avais planifié ait mal tourné; mais ce qui est certain, c’est que nous n’avions pas prévu de retourner vivre au Royaume-Uni. Nous rapprocher de nos familles s’est avéré nécessaire. La grande nouvelle est que le Comité a élu Gilbert Ferrari pour me remplacer. Je suis certain que vous connaissez tous Gilbert, pas seulement de l’époque qu’il a passée à la tête du Bureau de Genève de la Caisse Commune des Pensions. Cependant, pour ceux qui ne connaissent pas Gilbert depuis longtemps, notre Rédacteur-en-chef a accepté de publier des détails sur sa brillante carrière dans ce numéro du Bulletin. Je suis ravi que le Comité soit désormais dirigé par un expert en matière de pensions qui connaisse en outre tant d’autres domaines du Système Commun, et qui soit doté d’un si riche sens de l’humour. Cela dit, allant bientôt jouir du crachin anglais et des délices de la pinte de bière anglaise tiède, je me réjouis que notre monde électronique nous permette de communiquer les uns les autres en l’espace de nanosecondes, et qu’il nous soit ainsi possible de « garder le contact » avec les amis et les anciens collègues de la vaste région genevoise. A propos de communications électroniques, mon intérêt a été attiré par un groupe de retraités aux Etats-Unis qui ont entrepris de faire ensemble des mots croisés en ligne. Permettez-moi de citer une lettre de février 2012 écrite par le rédacteur des mots croisés du journal anglais The Guardian : « J’ai toujours cru que trouver la solution des mots croisés était censé autant rassembler des gens que de les faire s’affronter les uns les autres, ou encore se battre contre la montre. Aussi, une information inattendue de Charles Dodgson, un expatrié qui vit aujourd’hui aux Etats-Unis, m’a réchauffé le cœur. Il fait partie d’un petit groupe de volontaires qui essayent par quels moyens l’internet peut permettre d’améliorer la qualité de la vie de personnes retraitées qui pour une raison quelconque mènent une existence solitaire et dont les compétences en matière d’ordinateur peuvent être limitées. Le groupe se compose d’une douzaine de membres réguliers éparpillés entre la Californie, New York et le Maryland ; ils se réunissent régulièrement sur Skype pour des activités partagées. Il me raconte que celle qu’ils préfèrent est de faire les Mots Croisés rapides du Guardian tous ensemble, bien que deux d’entre eux soient aveugles et qu’ils soient tous novices en mots croisés. La procédure est simple: Ils choisissent une grille particulière et font circuler l’adresse de son site sur le web. Ils mettent ensuite sur place une téléconférence et font apparaître la grille depuis le site du Guardian sur les écrans de leurs ordinateurs. Une personne agit comme « Maître du jeu » ; il invite les participants à choisir une définition, la lire et proposer une solution, qui est ensuite discutée et résolue collectivement, Il dit que, 2 bien que chacun soit assis tout seul et qu’ils soient à des milles les uns des autres, ils ont le profond sentiment d’être ensemble au sein d’un groupe d’amis chaleureux participant à une agréable activité commune. Il ajoute que la bibliothèque publique du quartier de Queens à New York a adopté l’idée et qu’elle va bientôt s’y lancer. Espérons que résoudre les Mots Croisés rapides du Guardian va rapidement devenir un culte parmi les retraités de New York, encore que quelques détails orthographiques et géographiques pointus britanniques puissent provoquer quelques hoquets. » Ceci me fait penser aux possibilités sans fin offertes à notre e-communauté de l’AAFI/AFICS : un réseau social pour les vieux retraités expatriés (en anglais : social networking for older retired expatriates or SNORE*) – par exemple. Aussi vais-je suggérer à Gilbert, et au Comité, que soit désigné un snore manager pour développer la communication entre nos membres sur les sujets d’importance globale et les mots croisés ! Mes remerciements vont à tous ceux qui m’ont tant soutenu, ainsi que l’AAFI/AFICS durant ces quatre ou cinq dernières années. Votre avenir est entre de bonnes mains. Roger EGGLESTON * Ndt. : jeu de mots : snore en anglais veut dire ronflement. NOTRE NOUVEAU PRÉSIDENT Gilbert Ferrari est né en France, le 9 juillet 1946, à Aix-les-Bains. Il est titulaire de quatre diplômes universitaires en disciplines comptables, le dernier en management budgétaire et financier. En 1969, il a été recruté par les Nations Unies au Département financier de l’ONU Genève. Il a été transféré, en 1973, à la Division du budget de l’ONUG et en 1978 à celle du budget du Siège de l’ONU à New York. En 1979 il est revenu à la Division du budget de Genève à laquelle il est demeuré attaché jusqu’en 1987. C’est en sa qualité de responsable des budgets qu’il a élaboré et défendu, devant l’ACABQ et la Cinquième Commission de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, les budgets biennaux de la Division de l’Administration, du Service Médical Commun de Genève et des Départements des Services des Conférences, à l’échelle mondiale (New York, Genève et Vienne). Au sein de l’Administration, à l’ONUG, il s’est trouvé profondément impliqué dans les affaires inter-organisations sur les questions relatives au Système Commun (salaires et allocations, service médical commun…). Il a conduit des études de salaires des professeurs de langues à Genève, des Services Généraux à Genève et autres lieux : Nairobi, Bagdad, Stockholm… 3 En 1987 il a été nommé Chef du Bureau de Genève du Fonds Commun des Pensions des Nations Unies dont il a étendu la compétence territoriale à l’ensemble de l’Europe, à l’Afrique et au Moyen-Orient. Il a élargi les responsabilités de ce Bureau pour en faire un centre de paiements à part entière pour tout cet espace géographique. En 1994, il a mis en route la règle du paiement des prestations dans les quinze jours. Il a introduit les moyens de communications modernes : ouvert le premier site web du Fonds, eu l’idée de ses premières brochures explicatives et a contribué à leur rédaction (la validation et la restauration des droits, le système de la double filière, la participation, l’information aux ayants-droits, l’invalidité), ainsi que nombre de ses publications (sur le développement durable, les politiques de communication, les problèmes de direction, les mandats des secrétaires des Comités des Pensions). Il a incité le Fonds à ouvrir les services Internet aux participants et aux retraités sur des sujets tels que le niveau des pensions, les estimations selon la double filière, la fixation du coût de la vie, les taux de change des Nations Unies, le CPI. Il a souligné la responsabilité du Fonds face aux participants et aux retraités dans le monde entier, en particulier envers ceux qui résident loin de New York ou de Genève ; il a développé les missions du Fonds sur le terrain. Il a organisé des séminaires sur les retraites aux sièges des Organisations et dans les principales cités abritant des bureaux : Genève, Rome, Vienne, Paris, Londres, Madrid, Nairobi, Addis-Abeba et Beyrouth, et des séminaires réguliers dans une vingtaine d’autres places en Afrique et au Moyen-Orient. Gilbert a pris sa retraite à soixante ans, en 2006. JOURNEE MONDIALE DE LA SANTE 7 AVRIL 2012 La Journée mondiale de la Santé est célébrée chaque année le 7 avril, à la date anniversaire de la création de l’Organisation mondiale de la Santé en 1948. À cette occasion, l'OMS choisit de mettre en lumière un problème de santé mondial et organise des événements internationaux, régionaux et locaux afin de sensibiliser le public à cette question. La Journée mondiale de la Santé 2012 a pour thème le Vieillissement et la Santé. Avec le slogan «Une bonne santé pour mieux vieillir » cette journée souligne le fait que d’être en bonne santé toute la vie permet d’ajouter de la vie aux années, hommes et femmes pouvant alors non seulement vivre plus longtemps, mais aussi poursuivre leur contribution active à tous les niveaux de la société. Il s’agit de montrer comment les personnes âgées peuvent s’épanouir, mener une vie productive et jouer un rôle actif au sein de leur famille et de leur communauté. Le vieillissement nous 4 concerne tous, où que nous habitions, et que nous soyons jeunes ou vieux, hommes ou femmes, riches ou pauvres. Depuis un siècle, l’espérance de vie a augmenté de façon spectaculaire et le monde comptera bientôt plus de personnes âgées que d’enfants. Cette transformation sociale représente à la fois des défis et des opportunités. Il reflète une amélioration de la santé et des conditions socio-économiques mais il s’accompagne aussi de difficultés particulières auxquelles tous les pays devront faire face. Il est essentiel de préparer les soignants et les sociétés à répondre aux besoins des personnes âgées. L’expérience du vieillissement au 21ème siècle différera beaucoup de ce qu’elle était au siècle dernier. Nous devons réinventer le vieillissement. Pour la Journée mondiale de la Santé, l’OMS vous invite à réfléchir au type de société que nous souhaitons créer et à envisager les politiques et les mesures que nous devons mettre en place pour anticiper le vieillissement de la population et agir en mettant la santé au centre des préoccupations. LE CHANGEMENT CLIMATIQUE: (DEUXIEME PARTIE) A PROPOS DE LA COORDINATION INTERNATIONALE (par Gilles Sommeria, ancien directeur de recherche au CNRS, France, et retraité de l’Organisation météorologique mondiale, résident à Chambésy Suisse) La première partie de cet article publiée dans le précédent numéro de l’AFICS donnait un aperçu de l’état des connaissances sur le changement climatique, en mettant en avant le rôle du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique) et en rappelant les controverses soulevées en particulier lors de la Conférence de Copenhague en 2009-2010. Elle avait été rédigée pendant la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (17ème du nom mais seconde en nombre de participants après celle de Copenhague) qui s’est tenue du 28 Novembre au 9 Décembre 2011 à Durban (Afrique du Sud), avec l’espoir que les négociations aboutiraient à des progrès substantiels. Nous allons revenir dans cette deuxième partie sur les résultats de cette conférence. Même si Copenhague a déçu par l’absence d’engagement formel des pays participants, cela a été l’occasion d’une prise de conscience internationale au niveau des gouvernements (présence de 115 chefs d’état et de gouvernement) et de l’opinion publique, qu’on ne saurait sous-estimer. Deux grandes avancées de principe ont été obtenues dans “l’accord de Copenhague” (texte approuvé par une grande majorité de participants mais non juridiquement contraignant): l’objectif commun à long terme de limiter le réchauffement climatique à deux degrés au-dessus de la moyenne pré-industrielle et l’engagement des pays développés d’ouvrir un fonds de soutien international pour les actions climatiques dans les pays en développement, 5 visant à atteindre en 2020 un niveau de 100 milliards de dollars par an. L’accord sur le premier objectif est pour la première fois une reconnaissance implicite au niveau mondial de l’action de l’homme sur le climat et du fait que des décisions politiques ou de société peuvent infléchir cette action. Le deuxième objectif, s’il se réalise, représenterait une avancée majeure dans la coopération internationale pour le développement. L’année suivante à Cancun (Mexique), les pays participants ont formellement établi le “Fonds vert pour le climat” destiné à recevoir et gérer les contributions à venir, ainsi qu’un mécanisme de transfert de technologie et un “cadre pour l’adaptation” destiné à réduire la vulnérabilité et développer la résilience des pays en développement au risque climatique. Ces avancées ont été complétées à Durban par la finalisation du mécanisme opérationnel et financier du Fonds vert sous l’égide du Fonds pour l’environnement mondial, institution indépendante qui gère de nombreuses actions de protection de l’environnement mondial en partenariat avec des institutions internationales, des organisations non gouvernementales et le secteur privé. Le nouveau fonds devrait agir comme le bras financier de la Convention et recouvrir les programmes d’atténuation du changement climatique y compris ceux concernant la lutte contre la déforestation, les programmes d’adaptation, le renforcement des capacités, le développement et le transfert de technologies. Des contributions volontaires, dont plusieurs ont été annoncées à Durban, permettront en principe de couvrir les frais de fonctionnement du Fonds vert sur les deux années à venir. Ceci étant dit, il est vraisemblable que le démarrage effectif des actions pourra prendre encore quelque temps et est en pratique freiné par les conditions économiques difficiles que traversent la plupart des pays développés. Cependant le principal défi qui se posait à la communauté internationale et que Copenhague était censé résoudre est la poursuite des efforts engagés dans le cadre du protocole de Kyoto pour modérer les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ce traité, signé en 1997 est entré en vigueur en 2005 avec des objectifs chiffrés de décroissance des émissions entre 2008 et 2012, objectifs applicables seulement aux pays de l’Annexe 1 (les pays du monde au PNB par habitant le plus important) qui l’ont ratifié. Les pays en développement participants n’ont dans cette première phase aucune obligation chiffrée et bénéficient des aspects coopératifs du protocole (sans en subir les contraintes). Ceux-ci sont destinés à initier une gouvernance mondiale de ce bien commun qu’est le climat avec le démarrage de plusieurs mécanismes nouveaux: un mécanisme d’échange entre pays de permis d’émission négociables qui vise à encourager l’amélioration des systèmes de production les plus polluants et les moins efficaces, un “mécanisme de développement propre” qui génère des crédits d’émission sur la base de projets d’investissement dans un pays en développement, et un mécanisme de financement de projets spécifiques (“mise en œuvre commune”) ayant pour objectif premier le stockage de carbone ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La plupart des pays en développement ont ratifié ou formellement accepté le Protocole de Kyoto et le seul principal opposant a été les Etats Unis qui ont signé le texte au départ mais ne l’ont pas ratifié en y voyant un obstacle à leur développement, que l’opinion publique américaine avait du mal à accepter. On peut cependant noter que de nombreux états des Etats Unis ont développé individuellement des politiques énergétiques visant à restreindre les émissions et que la Californie par exemple a décidé d’instituer dès 2013 un marché de droits d’émission dans l’esprit du protocole de Kyoto. Le Canada, qui avait précédemment ratifié le traité, a de son côté décidé unilatéralement de rompre ses engagements à l’occasion d’un changement de majorité gouvernementale: ses choix énergétiques, en particulier le développement de l’exploitation des 6 gaz de schistes de l’Alberta, étaient contradictoires avec les engagements de Kyoto, ses émissions de gaz à effet de serre ayant déjà cru de plus de 20% depuis 1990. La première période d’engagement de Kyoto se terminant fin 2012, il était essentiel que les pays signataires se mettent d’accord à Durban sur des engagements légalement contraignants pour les années suivantes, au risque sinon de réduire à néant l’édifice construit avec peine sur 15 ans par la communauté internationale. Le paysage international en matière d’émissions de gaz à effet serre avait beaucoup changé depuis Kyoto avec la montée en puissance de nombreux pays en développement et le rôle dominant de la Chine (qui a maintenant dépassé les Etats Unis) suivi, tout de même d’assez loin, par l’Inde et le Brésil. Il devenait en effet de plus en plus difficile de faire accepter aux seuls pays dits développés de nouveaux engagements à long terme sans un engagement d’efforts mesurés mais parallèles des pays émergents. Chacun a pu suivre dans la presse les péripéties des négociations. Outre les Etats Unis et le Canada, plusieurs des principaux signataires de Kyoto refusaient de prolonger leurs engagements sans concessions en particulier de la Chine. L’Union européenne, qui ne représente plus que 11% des émissions mondiales, a cependant joué un rôle déterminant en mettant en avant son propre plan ambitieux et en montrant l’exemple d’engagements forts. Elle était fortement soutenue par les pays les plus vulnérables, en particulier l’Alliance des petits états insulaires et les pays africains. Ce n’est qu’in extremis après près de deux jours de négociations supplémentaires qu’un accord sur une deuxième période de Kyoto a été trouvé, ainsi que sur une feuille de route pour un accord plus large et plus ambitieux, incluant tous les pays. Donc il a été finalement décidé qu’une seconde période de Kyoto entrera en vigueur au 1er janvier 2013 pour la période 20132020 et les pays participants à Durban se sont engagés unanimement à conclure avant 2015 un accord global qui aura force légale et entrera en vigueur au plus tard à compter de 2020. Durban a ainsi permis de préserver ce qui constitue jusqu'à présent le seul cadre multilatéral juridiquement contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre, tout en lançant parallèlement un processus de négociations engageant tous les pays avec un objectif clair, le maintien du réchauffement sous les deux degrés, et une date butoir. D’autres avancées ont été obtenues à Durban, sur la coopération en matière de lutte contre la déforestation et de transfert d’expertise et de technologies dans les différents secteurs contribuant au ou affectés par le changement climatique, en particulier le secteur agricole. A l'origine de 30 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, l'agriculture représente un potentiel considérable de réduction des émissions. C'est aussi le premier secteur touché par le défi du réchauffement climatique. L'accord de Durban ouvre la voie d'un programme de travail pour réduire les émissions et favoriser l'adaptation à l'évolution du climat pour garantir la sécurité alimentaire. Ce bref résumé montre que les négociations progressent malgré la diversité des intérêts des différentes parties et dans un contexte économique international incertain. Cependant il est difficile pour le public de suivre cette évolution où les avancées concrètes se produisent plusieurs années après la signature des accords internationaux. Un accord peut être très ambitieux mais il n’est mis en œuvre qu’après ratification par les systèmes législatifs des différents pays, ce qui peut prendre plusieurs années ou ne jamais avoir lieu. Par ailleurs un accord donne des grandes lignes directrices qui doivent être complétées par des dispositions spécifiques dont la négociation est un processus laborieux et souvent très technique. Enfin la 7 mise en œuvre dans les législations nationales et la pratique quotidienne est une autre étape qui prend aussi son temps. Le changement climatique, aussi rapide soit-il à l’échelle géologique, est lent par rapport aux échelles de temps politiques ou économiques; ce qui est important est que l’impulsion soit lancée et ne soit pas interrompue. La période 2012-2015 sera critique dans ce sens pour les négociations climatiques. Par ailleurs de nouveaux résultats scientifiques sont en cours d’analyse par le GIEC et seront synthétisés dans le prochain rapport attendu en plusieurs étapes en 2013 et 2014. Enfin les préoccupations sur l’équilibre environnemental de la Terre seront traitées dans le contexte plus général du développement durable lors de la Conférence des Nation Unies Rio+20 qui aura lieu cette année en juin. Ceci montre que le changement climatique reste une préoccupation importante dans l’agenda international. Espérons que les décisions prises seront à la hauteur des enjeux pour les générations futures. DE L’AMICALE À L’ASSOCIATION Les archives de notre Association – et de sa devancière, l’Amicale – ont été soigneusement conservées (et magnifiquement reliées) et nous avons pensé qu’il pourrait être intéressant de publier quelques résumés de leur contenu. Voici le premier d’entre eux. Printemps 1942. Chaque mois, les neuf membres du Comité de l’Amicale se réunissent dans les locaux prêtés par la Société suisse des commerçants (S.s.d.C.), où se tiennent aussi la permanence les mercredis et vendredis et la bibliothèque qui compte environ 2000 ouvrages en anglais, français, allemand, espagnol et italien. Les principaux points de l’ordre du jour sont l’assurance maladie, les impôts, le Bulletin, le Fonds de Pension, le paiement des cotisations, l’Assemblée Générale - tenue chaque année en août - et aussi des sujets moins courants tels le dépôt de meubles et de biens de collègues contraints par la guerre de quitter Genève en hâte ou bien le dixième anniversaire de la mort d’Albert Thomas. L’Amicale a 234 membres et se réjouit qu’un tel nombre d’anciens collègues de la Société des Nations l’aient rejointe. Une préoccupation importante est de garder le contact avec ceux qui ont dû partir, certains pour Montréal, d’autres pour leurs propres pays. Le montant de l’adhésion est de 8 francs, payable en deux versements. Dans chaque Bulletin il est fait appel à un prompt paiement. Le rédacteur-en-chef n’hésite pas à admonester, en termes extrêmement polis, ceux qui ne répondent pas aux injonctions. Le Bulletin est désormais imprimé, tous les deux mois, à un certain coût : 819,45 francs par an, ceci à la satisfaction de tous. En dépit des finances très limitées, le Comité a décidé qu’un petit Bulletin imprimé serait, pour les membres, plus attrayant qu’un document ronéotypé et qui pourrait apparaître trop officiel, même s’il n’était publié qu’en une seule langue, le français. Il fait 8 part de nouvelles d’amis du monde entier, de leurs problèmes, de leur recherche d’un emploi, de leurs difficultés financières, de mariages et de décès. Il contient aussi un tas de publicité pour des banques, des boutiques de confection, des cafés, des décorateurs, des tailleurs, des opticiens - et il encourage les lecteurs à utiliser les services de ces entreprises, dont certaines existent encore. Dans le numéro de mars-avril, il y a même une liste d’adresses où les membres sont incités à acheter des chemises et cravates, du tabac et des cigares, des tricots et des habits et d’aller manger une fondue au Café des Trois-Suisses, dont le chef est l’ancien chef cuisinier de la Société des Nations. Il est demandé aux lecteurs de bien conserver leur exemplaire pour s’en souvenir. Il y a peu de place pour la frivolité, encore que le rédacteur en chef décrive un temps de guerre à Genève pour ceux qui sont partis : il commente l’interdiction du Conseil d’Etat faite aux femmes de porter un pantalon ! Un autre évènement local est cité : les gendarmes de Versoix ont compté 7146 cyclistes entre 16 et 19 heures. Des nouvelles d’anciens collègues sont fréquentes, en dépit des communications difficiles. C’est ainsi qu’alors que certains ont pu trouver un emploi qui utilise leurs compétences, d’autres ont dû se tourner vers d’autres tâches, telles l’agriculture ou la vente de papiers peints. En dépit des difficultés, des activités sont organisées : cours de langues ou de sténographie, de gymnastique ; et celles désignées comme « éducatives » : visites des musées ou des bureaux de la Tribune de Genève ; et aussi des rencontres régulières autour d’un repas à un prix très raisonnable. Il existe beaucoup de respect et d’émotion à l’évocation de la mémoire d’Albert Thomas ; chaque bulletin retrace quelque partie de sa vie et de son œuvre. Des plans sont établis pour commémorer le dixième anniversaire de sa mort en mai 1942. La cérémonie est brève mais très émouvante, Pas de discours, simplement des souvenirs pleins d’affection pour un homme très admiré et qui a inspiré tous ses collaborateurs. Ces premiers Bulletins sont très instructifs ; ils reflètent un profond sens de solidarité, d’amitié et de loyauté. Sans doute la guerre a-t-elle contribué à cette atmosphère. Le soulagement quand on apprenait qu’un vieil ami était bien et sauf. Un très grand intérêt sur ce qui se passait à Montréal et à Washington, et bien sûr ailleurs. Dans les rues de Genève, la bise soufflait, les trams étaient bondés mais il n’y avait pas d’éclairage des rues et les houligans du temps trouvaient très drôle d’enlever les grilles des écoulements d’eau, ce qui entraînait de nombreuses chutes. Il est plaisant, aussi, de voir que nombre des préoccupations de nos précédents collègues sont celles qui continuent de provoquer aujourd’hui réflexion, discussion et action. À suivre Elisabeth M. BELCHAMBER 9 UNJSPF LETTRE ANNUELLE 2012 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 Vu sa longueur, l'annexe qui concerne la FAAFI n'est pas reproduite ici. Elle peut être consultée, ainsi que l'original de la lettre, sur le site de la Caisse (www.unjspf.org) ou celui de la FAAFI (www.fafics.org). 29 NOUVELLES DES ORGANISATIONS OMS La poliomyélite n’est plus endémique en Inde L’Organisation Mondiale de la Santé, à Delhi, a annoncé, le 29 février 2012, que l’Inde ne figure plus sur la liste de nations où la polio est endémique. La liste est désormais réduite, pour la première fois dans l’histoire, à trois pays. Les pays à endémicité de polio sont ceux où la transmission du virus sauvage n’a jamais cessé à l’intérieur du pays. Les trois pays encore considérés comme « polio-endémiques » sont : l’Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan, Le dernier nouveau cas en Inde a été enregistré en janvier 2011; au début de 2012 l’OMS a relevé, alors que l’Inde avait été un temps considérée comme l’épicentre mondial de la polio, que les vaccinations et l’étroite surveillance observée ont renversé la situation. Le Siège de l’OMS, à Genève, a déclaré en janvier que « si toutes les investigations de laboratoire aboutissent à des résultats négatifs, l’Inde sera, dans les semaines à venir, officiellement considérée comme ayant supprimé la transmission du virus sauvage de la poliomyélite à l’intérieur du pays ». UIT En l’année intercalaire 2012 la seconde intercalaire bénéficie d’un sursis Genève, le 19 janvier 2012 – L'Assemblée des radiocommunications de l'UIT a décidé de reporter l'élaboration d'une norme de temps continu aux prochaines Assemblée des radiocommunications et Conférence mondiale des radiocommunications programmées pour 2015, afin de répondre aux préoccupations des pays qui utilisent le système actuel consistant à ajuster le temps universel coordonné (UTC) moyennant l'insertion d'une seconde intercalaire. Depuis 1972, des ajustements du temps UTC sont effectués par paliers d'une seconde, appelés "secondes intercalaires", afin de compenser les variations de la vitesse de rotation de la Terre. Le temps UTC est défini par le Secteur des radiocommunications de l'UIT et maintenu par le Bureau international des poids et mesures (BIPM) en coopération avec le Service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence (IERS). Des mesures fournies par des centres de diffusion de signaux horaires situés dans le monde entier sont utilisées pour déterminer le temps UTC, qui est ajusté pour ne pas s'écarter de plus de 0,9 s du temps correspondant à la rotation de la Terre (UT1) à l'aide de valeurs liées à la rotation de la Terre déterminées par l'IERS. Mettre fin au système des secondes intercalaires permettrait, d'une part, d'établir une échelle de temps continue que l'ensemble des systèmes de navigation électronique et des systèmes informatisés modernes pourraient utiliser et, d'autre part, d'éviter le recours à des systèmes de temps ad hoc spécialisés. Toutefois, ce changement pourrait entraîner des conséquences 30 sociales et juridiques lorsque la différence cumulée entre les temps UTC et UT1 (ce dernier correspondant à la rotation de la Terre) atteindrait un niveau perceptible (2 à 3 minutes en 2100 et près de 30 minutes en 2700). CERN Le Boson de Higgs : d’ici fin 2012 nous saurons … Genève, le 13 février 2012. Le CERN a annoncé aujourd’hui que le LHC fonctionnera cette année à une énergie de faisceau de 4 TeV, soit 0,5 TeV de plus qu’en 2010 et 2011. Une stratégie a été élaborée de manière à optimiser l’exploitation du LHC en vue de livrer le plus de données possibles en 2012, avant que le LHC n’entre dans une longue période d’arrêt visant à le préparer à de plus hautes énergies. L’objectif fixé pour 2012 en termes de données est de 15 fb-1 pour ATLAS et CMS, soit trois fois plus qu’en 2011. L’espacement des paquets dans le LHC restera de 50 nanosecondes. « Lorsque nous avons commencé à exploiter le LHC pour la physique en 2010, nous avions choisi l’énergie de faisceau la plus basse acceptable pour notre physique sans compromettre la sécurité », a déclaré Steve Myers, directeur des accélérateurs et de la technologie du CERN. « Après deux bonnes années d’exploitation avec faisceau et de nombreuses autres mesures effectuées en 2011, nous pouvons avec confiance monter d'un cran et élargir ainsi le potentiel de physique des expériences, avant de passer au premier long arrêt du LHC. » L’excellente performance du LHC en 2010 et en 2011 nous a permis d’obtenir des indices séduisants d’une nouvelle physique, notamment en ramenant la gamme des masses où pourrait se trouver le Higgs à un créneau de 16 GeV seulement. Dans ce créneau, les expériences ATLAS et CMS ont observé des indices de l'existence du Higgs dans une gamme de masses comprises entre 124 GeV et 126 GeV. Toutefois, pour que ces indices deviennent une découverte, ou pour exclure définitivement l'existence d'un Higgs du Modèle standard, il faudra encore une année de prise de données. Il est prévu de procéder à un long arrêt technique du LHC à la fin de cette année afin de préparer la machine pour une exploitation à sa pleine énergie nominale, soit environ 7 TeV par faisceau. « D’ici au premier long arrêt technique du LHC à la fin de cette année, nous saurons si le Higgs existe ou si nous devons exclure l'existence d’un Higgs du Modèle standard », a déclaré Sergio Bertolucci, directeur de la recherche au CERN. « Dans un cas comme dans l'autre, il s'agira d'une avancée majeure dans la connaissance de la nature, sur le chemin de la compréhension des mécanismes par lesquels les particules fondamentales acquièrent leur masse, et qui ouvrira un nouveau chapitre de la physique des particules. » Selon le calendrier annoncé aujourd’hui, les faisceaux feront leur retour dans le LHC le mois prochain [mars 2012], et la machine fonctionnera jusqu’au mois de novembre, avant un long arrêt technique de 20 mois environ. Le LHC redémarrera fin 2014 à une énergie proche de sa pleine énergie nominale, et sera exploité pour la physique à sa nouvelle haute énergie début 2015. 31 « TOC-TOC COMME D’HABITUDE » La mère d’un de mes amis perdait la boule, mais elle s’en rendait encore compte. Quand on lui demandait au téléphone comment elle allait, elle répondait souvent : « Toc-toc comme d’habitude » et elle racontait alors la dernière drôle de chose qu’elle avait faite : ranger les journaux dans le frigidaire, etc. Je commence à détecter des signes croissants de distraction chez moi-même, mais plutôt que plonger dans la dépression ou d’essayer vainement de cacher ces traits de vieillissement, je pense qu’il est plus drôle de les partager. Après tout, nos lecteurs peuvent en rire un peu sans méchanceté. Ne vous dîtes-vous pas souvent à vous-même, quand vous entendez parler d’une bêtise que quelqu’un a faite : « Eh bien, bonté divine, je suis mal, mais pas à ce point » ou, au moins, « Bon, ça va : je ne suis pas le seul » ? Aussi peut-être si je raconte mes « oublis » ridicules, je permettrai à chacun de se sentir un peu mieux. Je suis pour que les membres de l’AAFI/AFICS se sentent contents. Peu avant Noël, j’ai fait une grande réception chez moi. Heureusement j’avais engagé un traiteur ; autrement je tremble à l’idée de ce que mes invités auraient eu à manger. Il a étalé un magnifique éventail de savoureuses choses, et je me suis réservé les desserts. J’ai préparé au four des centaines de tartelettes de Noël, avec l’idée de les servir avec des clémentines, des dattes, des noix et des chocolats. Eh bien, il y a eu les clémentines, les dattes, les noix et les chocolats; mais les tartelettes je les ai découvertes dans mon buffet quelques jours plus tard, complètement oubliées. Et puis, après Noël, j’ai eu des amis à dîner. J’ai fait cuire un beau gigot, avec du riz et des carottes. Ca m’a eu l’air un peu quelconque; alors j’ai concocté une ravissante gelée de groseilles, avec des groseilles de mon jardin, des zestes d’orange et de la menthe ciselée. J’en ai bien profité, la semaine suivante ; mais mes invités n’en ont jamais goûté. Oublié, encore une fois. Quand je ne cuis pas des choses que je ne sers pas à mes amis, je pratique intensément le ski de fond. On dit que l’exercice est très bon pour le cerveau et qu’il ralentit le vieillissement, Je suis heureuse de le savoir. Chaque fois que je monte skier à La Vattay, j’oublie quelque élément important : l’argent, la carte d’identité, un snack… jusqu’au jour où j’ai oublié deux pièces de vêtement, dont l’une imperméable, et j’ai été contrainte de skier sous les chutes de neige avec un équipement tout à fait inadéquat. J’ai été très fâchée envers moi-même ; aussi la fois suivante j’ai fait un effort spécial pour me rappeler tout ce qui est nécessaire. J’ai même emporté mon téléphone portable – ce fut la première fois qu’il a fait du ski dans sa vie. J’ai grimpé la route du Jura, garé la voiture, enfilé tout mon barda - et me suis aperçue que j’avais oublié les skis, les chaussures et les bâtons ! Ceci est peut-être le début d’une série d’histoires à venir; aussi surveillez cet emplacement… à moins que je n’oublie d’écrire le prochain épisode. Jane BROOKS 32 UNE NOUVELLE RESIDENCE POUR LES PERSONNES AGEES Dans la livraison de janvier 2011 du Bulletin de l’AAFI/AFICS, j’avais fait part non seulement du prochain Séminaire sur le Vieillissement, mais encore de deux nouvelles possibilités ouvertes aux personnes âgées. L’une se trouve dans l’espace Charpentier, au centre de Morges ; l’autre, encore plus récente, à Etoy. Loin d’être isolées, elles permettent d’atteindre à pied des boutiques, des médecins, coiffeurs, restaurants, cinémas et cafés, tous endroits que la plupart d’entre nous aiment bien trouver à notre portée. Je vais maintenant vous entretenir d’une nouvelle construction en cours, au centre de Nyon, au cœur d’un espace agréable, au 2/4 chemin de la Barillette. Tout comme les deux endroits précédents, il est très centralement situé. La Régie NAEF (Nyon) a été mandatée par les propriétaires pour trouver des locataires aux 28 nouveaux appartements, certains étant équipés spécialement pour les personnes se servant de fauteuils roulants ou ayant des besoins particuliers, tels des sanitaires de dernière génération. Toutes les prises électriques sont accessibles, de même que les interphones, disposés à une hauteur adaptée. Les mouvements des portes, dans cette résidence, seront automatisés, les planchers plats, sans marches. Les appartements, de deux à six pièces traversant, offrant d’agréables vues sur le Mont-Blanc, disposeront de balcons ou de jardins privatifs, d’une cave et d’un garage souterrain. Les prix débutent à CHF1.800, plus charges pour un deux-pièces. Le bâtiment comporte cinq étages avec ascenseurs. Un appartement sera à la disposition des amis ou de la famille pour les weekends. Un arrêt de bus fait face à l’entrée, accessible par les jardins. Un(e) concierge, officiellement enregistré chez Secutel, sera en charge des menues tâches, telles les changements d’ampoules, porter les sacs de commissions, répondre aux appels à l’aide, comme lorsque l’on ne retrouve plus ses clés, etc. Un appartement-témoin est déjà terminé. Il peut être visité, sur rendez-vous* Les appartements devraient être disponibles en avril et mai 2012. Nyon est une véritable ruche, pleine d’activité : un centre commercial, un cinéma, des embarcadères de départ et d’arrivée de bateaux d’Yvoire, Evian-les-Bains, Thonon-les-Bains, St-Gingolph, Lausanne, Genève, etc. Nyon possède aussi de bons services d’autobus vers les villages d’alentour, et se trouve sur la ligne ferroviaire principale entre Genève et Lausanne. Son hôpital est intégré au Groupe Hospitalier de l’Ouest Lémanique (GHOL). Joy PATTINSON *(NAEF Immobilier Nyon S.A, Rue de Rive 20 1260 Nyon www.naef.ch). 022 994 2323 33 ANNONCE D'UN SEMINAIRE UNE DATE A RETENIR Un séminaire avec le titre “Vieillir chez soi” aura lieu le mardi 25 septembre 2012 au siège du BIT Le Prof. Jacques Proust, dirigeant du Laboratoire de Recherche en Biologie du Vieillissement à l’Université de Genève et fondateur en 1998 du Centre de Prévention du Vieillissement à la Clinique de Génolier, sera un des principaux orateurs 34 EDITORIAL This may well be the last editorial I write for the AAFI-AFICS Bulletin. In April, I am retiring as Chairman of the Committee and going to live in the United Kingdom. This change in direction was unplanned and leads me to reflect with Robert Burns that: “The best laid schemes o’ mice an’ men gang aft a-gley”. (For all those whose Scottish is not what it used to be, I think “gang aft a-gley” means “often go awry”.) Well I am not sure if my plan has gone awry but returning to live in the UK was not really part of our retirement scheme and has been brought about by the need to be close to our families. The great news is that the Committee has elected Gilbert Ferrari to replace me. I am sure everyone knows Gilbert, not least from his days as the Head of the Geneva Office of the Pension Fund, but, for those who have not known Gilbert for so long, the Editor has agreed to provide details about his illustrious career elsewhere in this edition of the Bulletin. I am thrilled that the Committee will be led by a pension expert whose wisdom extends to so many other Common System areas and by someone with such a rich sense of humour. Anyway, as I go off to contemplate the English drizzle and the wonders of the warm English pint of beer, let me also rejoice that the electronic world now enables us all to communicate with each other in nanoseconds and so it will be much easier to “keep in touch” with friends and former colleagues in the greater Geneva area. Talking of electronic communications, I was interested to read of a retirement group in the United States that has taken to doing crosswords as a joint on-line project. Let me quote from the February 2012 letter from the Crossword Editor of the UK newspaper The Guardian: “I have always believed that solving crosswords should be as much about bringing people together as about competing against each other or against the clock. So my heart was warmed by the following information out of the blue from Charles Dodgson, an expatriate now living in the United States. He belongs to a small group of volunteers experimenting with ways in which the resources of the internet can be used to improve the quality of life of retired persons who may for whatever reason be leading solitary lives and whose computer literacy may be limited. The group has about a dozen regular members, spread between California, New York and Maryland, who meet regularly via Skype for a programme of participatory events. He tells me that their current favourite is doing the Guardian Quick Crossword together, though two of the group are blind and they are all crossword novices. The procedure is simple: they choose a particular crossword and circulate its URL web identification number. They then set up a Skype telephone conference call and bring up the chosen crossword from the Guardian website on their computers. One person acts as the "puzzle master", inviting participants to choose and read out a clue, which they then discuss and solve collectively. He says that, though each is sitting alone and they are all miles apart, they get a real feeling that they are together with a group of congenial friends taking part in a pleasurable joint activity. He reports that the public library in the New York borough of Queens has adopted the idea and will shortly start its own such event. Let us hope that solving the Guardian Quick Crossword soon becomes a cult among New York's senior citizens, though some spellings and the more arcane points of British geography may cause hiccups.” 35 Which got me thinking of the endless possibilities for AAFI-AFICS e-communities: social networking for older retired expatriates or SNORE if you prefer. So I shall suggest to Gilbert and the Committee that they appoint a snore manager to develop communications between members on matters of global importance and crosswords! My thanks to all those who have been so supportive to me and AAFI-AFICS in the last four or five years. Your future is in good hands. Roger EGGLESTON OUR NEW PRESIDENT Gilbert Ferrari was born on 9 July 1946 in Aix-les-Bains, France. He completed his university studies with four accounting diplomas, ending with one in budgeting and financial management. In 1969 he was recruited by the United Nations for the Financial Department of the UN Office in Geneva. In 1973 he transferred to the UNOG Budget Division and in 1978 to the Budget Division of the United Nations Office in New York. In 1979 he returned to the Geneva Budget Division, where he remained until 1987. As Budget Officer primarily for the UNOG Division of Administration, the Geneva Joint Medical Service and the Conference Services Departments worldwide (New York, Geneva and Vienna) he prepared and defended the related biennial budgets at the ACABQ and the Fifth Committee of the UN General Assembly. As representative of the UNOG Administration deeply involved in inter-agency activities on matters pertaining to the Common System (salary and allowances issues, joint medical service …) he conducted salary surveys for language teachers in Geneva and general service staff in Geneva and a number of other duty stations (Nairobi, Baghdad, Stockholm …) In 1987 he was appointed Chief of the Geneva Office of the Joint Staff Pension Fund. He extended the role of the Geneva Office to cover Europe, Africa and the Middle East. He developed the responsibilities of the Office to those of a fully-fledged benefits payment centre for all the above regions and, in 1994, created and enforced the rule of benefit payment within fifteen days. He moved the Fund into a modern communications mode: opening the Fund’s first website, creating the concept of the Fund’s first explanatory booklets and drafting them (on validation, restoration, the two-track system, participation, information to beneficiaries, and disability), as well as a number of its publications (on sustainable development, communications policy, quality management, and terms of reference for secretaries of the Staff Pension Committee). 36 He induced the Fund to provide internet services to participants and beneficiaries on such matters as pension benefits and double-track estimates, CE tracker, cost-of-living notifications, UN rates of exchange and CPI. He sensitized the Fund to its responsibility to service participants and beneficiaries throughout the world and particularly those away from New York and Geneva and initiated Fund missions to the field. He conducted annual pension seminars at the Headquarters duty stations and main locations – Geneva, Rome, Vienna, Paris, London, Madrid, Nairobi, Addis Ababa and Beirut – and periodic seminars in some twenty other locations in Africa and the Middle East. Gilbert retired in 2006 at age sixty. WORLD HEALTH DAY 7 APRIL 2012 World Health Day is celebrated on 7 April to mark the founding of WHO. Each year, the Organization selects a key global health issue and organizes international, regional and local events on the Day and throughout the year to highlight the selected area. 7 April 2012 -- Ageing and health - to which each and every one of us can relate - is the theme of this year's World Health Day. Using the slogan "Good health adds life to years", campaign activities and materials will focus on how good health throughout life can help older men and women lead full and productive lives and be a resource for their families and communities. Over the past century, humanity has been adding years to life. This century, the world will soon have more older people than children. In almost every country, the proportion of people aged over 60 years is growing faster than any other age group, as a result of both longer life expectancy and declining fertility rates. This population ageing can be seen as a success story for public health policies and for socioeconomic development, but it also challenges society to adapt, in order to maximize the health and functional capacity of older people as well as their social participation and security. World Health Day 2012 focuses on how good health can add life to years, enabling older men and women not only to live longer, but also to extend their active involvement in all levels of society. The experience of ageing in the 21st century will be very different from that in the last century. We need to reinvent ageing. On World Health Day, WHO invites you to think about the sort of society we want to create and consider the policies and action we need to put in place to anticipate and respond to population ageing, with health at the core. 37 CLIMATE CHANGE: (SECOND PART) CONCERNING INTERNATIONAL CO-ORDINATION (A two-part article by Gilles Sommeria, former Director of Research at the CNRS, France; WMO, retired; resident in Chambésy, Switzerland) The first part of this article published in the previous issue of the AAFI-AFICS Bulletin gave an overview of present-day knowledge about climate change, highlighting the role of the IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) and recalling the disputes that have arisen, in particular in 2009-2010 on the occasion of the Copenhagen Conference. It was drafted during the United Nations Climate Change Conference (the 17th of that name, but second in number of participants after the Copenhagen one) held from 28 November to 9 December 2011 in Durban (South Africa) with the hope that the negotiations would lead to substantial progress. In this second part we shall return to the results of that conference. Even if Copenhagen was a disappointment, due to the absence of any formal commitment on the part of participating countries, it aroused a new awareness among governments (115 heads of state or government were present) and public opinion that should not be underestimated. Two major advances of principle were made in the “Copenhagen Accord” (a document which, though not legally binding, was approved by a large majority of participants): the long-term shared objective of limiting global warming to 2° above the pre-industrial average and the commitment of the developed countries to opening an international support fund for climate action in the developing countries, with the aim of achieving a level of $100 billion per year by 2020. Agreement on the former goal represents implicit global recognition for the first time of man’s impact on the climate and of the fact that political or societal decisions can affect that impact. The second objective, if achieved, would represent major progress in international cooperation for development. The following year in Cancun, the participating countries formally established the “Green Climate Fund” to receive and administer future contributions, and a technology transfer mechanism to reduce the vulnerability and enhance the resilience of developing countries to the risks of climate change. These advances were complemented in Durban by the finalization of the Green Fund’s operational and financial mechanism under the aegis of the Global Environment Facility, an independent institution that manages various global environmental protection activities in partnership with international institutions, non-governmental organizations and the private sector. The new fund should act as the financial arm of the Convention and cover climate change mitigation programmes, including those concerned with combating deforestation, adaptation programmes, capacity-building, and technology development and transfer. Voluntary contributions, several of which were announced in Durban, will in principle make possible the coverage of the Green Fund’s operational costs over the next two years. That said, it is likely to take some time before project funding actually starts, due to the difficult economic conditions most developed countries are presently experiencing. However, the main challenge facing the international community, that Copenhagen was supposed to resolve, was the pursuit of efforts pledged under the Kyoto Protocol to moderate global greenhouse-gas emissions. That treaty signed in 1997 entered into force in 2005 with quantified targets for emissions reduction between 2008 and 2012 that were applicable only to 38 the Annex 1 countries (countries with the largest per inhabitant GDP in the world) that had ratified it. The participating developing countries had at this first stage no assessed obligations and were beneficiaries of the co-operative aspects of the Protocol (without suffering its constraints). Those aspects are destined to inaugurate global governance of the shared commodity that is our climate, once several new mechanisms begin to function: a mechanism for inter-country trading of negotiable emission permits aimed at improving the most polluting and least efficient means of production, a “clean development mechanism” which issues emission credits on the basis of investment projects in a developing country, and a mechanism for financing specific projects (“joint implementation”) whose prime aim is carbon storage or greenhouse-gas reduction. Most developing countries have ratified or formally accepted the Kyoto Protocol and the main opponent is the United States which signed the document at the start but did not ratify it, seeing therein an obstacle to its development which American public opinion had difficulty in accepting. One may note, however, that many states of the United States have developed individual energy policies to restrict emissions and California, for example, has decided on the establishment in 2013 of an emission permits trading scheme in the spirit of the Kyoto Protocol. Canada for its part, having previously ratified the treaty, unilaterally decided to renege on its commitments when its government majority changed: its energy choices, in particular developing its exploitation of Alberta shale gas, have run counter to the Kyoto commitments, its greenhouse-gas emissions having increased by more than 20% since 1990. As the first Kyoto commitment period concludes at the end of 2012 it was essential for the signatory countries to agree in Durban on legally binding commitments for the following years, since otherwise they risked reducing to nothing the structure built up with such difficulty over 15 years by the international community. The international scene had changed considerably since Kyoto with respect to greenhouse-gas emissions, with the rise of several developing countries and the dominant role of China (which has now overtaken the United States), followed – albeit at some distance – by India and Brazil. It was indeed becoming increasingly difficult to convince developed countries alone to accept new long-term commitments without the emerging countries pledging measured but parallel efforts. We have all been able to read in the press of the twists and turns of the negotiations. Aside from the United States and Canada, several of the main Kyoto protocol signatories refused to extend their commitments without concessions, in particular from China. The European Union, which now represents only 11% of global emissions, however played a crucial role by putting forward its own ambitious plan and giving an example of firm commitment. It was strongly supported by the most vulnerable countries, in particular the Alliance of Small Island States, and the countries of Africa. It was only at the 11th hour, after nearly two days of additional negotiations that agreement was reached on a second Kyoto commitment period, as well as on a road map for a wider and more ambitious accord that would include all countries. Thus it was finally decided that a second Kyoto period would enter into force on 1 January 2013 to run from 2013 to 2020, and the countries participating in Durban unanimously pledged to conclude before 2015 a legally binding global accord that would enter into force at the latest by 2020. Durban thus made possible the preservation of what to date is the only legally binding multilateral framework for the reduction of greenhouse-gas emissions, while simultaneously launching a negotiating 39 process involving all countries with a clear objective - keeping global warming below 2° - and a deadline. Other progress was made in Durban on co-operation to combat deforestation and the transfer of knowhow and technology in the various sectors contributing to or affected by climate change, in particular the agricultural sector. As the source of 30% of global greenhouse-gas emissions, agriculture has considerable potential for their reduction. It is also the first sector affected by the challenge of global warming. The Durban accord opens the way for a work programme to reduce emissions and to assist adaptation to the evolving climate so as to guarantee food security. This brief summary shows that the negotiations are progressing despite the divergent interests of the different parties in an uncertain international economic context. However, it is difficult for the public to follow this evolution in which concrete advances take place several years after the signing of international accords. An agreement may be very ambitious, but only enters into force after ratification by the different countries’ legislations, which may take several years or not happen at all. Moreover, an agreement gives general guidelines which must be complemented by specific provisions the negotiation of which is laborious and often highly technical. And finally, their implementation by national legislations and then putting them into practice day by day is another stage that also takes time. Climate change, however rapid it may be on a geological time scale, is slow in comparison to political or economic time frames; what is important is that the impetus be given and the forward movement not be interrupted. The period 2012-2015 will be critical in that regard for the climate negotiations. Furthermore, new scientific data are being analysed by the IPCC and will be assembled in a forthcoming report expected in several stages in 2013 and 2014. Lastly, concerns about the environmental equilibrium of our planet will be addressed in the more general context of sustainable development at the Rio+20 United Nations Conference to take place this year in June. This shows that climate change remains a priority on the international agenda for the months and years to come. Let’s hope that upcoming decisions will meet the challenges faced by future generations. Translation by Jane BROOKS ANYONE FOR SHAKESPEARE? Shakespeare Anonymous Last autumn was a very troubling time for the world. Climate change had gone wild; the temperatures were higher than they had any right to be; birds sang spring songs and plants sprouted without any care for the calendar, ski resorts were in despair. 40 But nothing was in such turmoil as the world of Shakespeare. A film had been made – Anonymous - telling the world that Shakespeare was not Shakespeare. In fact, the world had been told this for the last 154 years but now it was incontrovertible: it was on film. Indeed, one could say in Jane Austen-ish terms, ‘It is a truth universally acknowledged that Shakespeare cannot be Shakespeare and therefore must be someone else.’ But then of course, Jane Austen might have really been Napoleon all the time. Shakespeare died in 1616. Two hundred and forty one years after his death, an article and a book were published purporting to prove that Shakespeare was not Shakespeare. How could a country oaf who had never been to university have written this wonderful poetry? This discovery was made by an American writer, by name Delia Bacon (18111859). She proved to her entire satisfaction that Shakespeare had in fact been written by Sir Francis Bacon. No, no relative; the name was but a coincidence; she just brought home the bacon. She had gone to England in 1853 and made an unsuccessful attempt to dig up Shakespeare. What clues was she looking for? What would she have found if she had succeeded? A skeleton with a placard stating, “I am not Shakespeare?” Her article Shakespeare and his Plays was published in Putnam’s Magazine and was followed by a book. This has been described as ‘’well-nigh incomprehensible and unread”. I do not know how much attention Delia paid to questions like: Why did Bacon not use his own name as he did for his other works? If he wanted to remain hidden, why didn’t he choose a nom de plume? If Bacon wrote Shakespeare, who wrote Bacon? How was it that Shakespeare worked for over twenty years in daily contact with his companions like Richard Burbage, Heminge, Condell, Sly, Kempe, Armin and none of them guessed that their friend wasn’t writing their plays? No doubt, Shakespeare would often give directions to his fellow actors; or was it Bacon who did and no one noticed? Was not their scrivener Ralph Crane able to distinguish Bacon’s handwriting? What happened with collaborators – in the early Henry VI plays and again in the last plays like The Two Noble Kinsmen, written with Fletcher and published as such. What happened when they put on a play at Court? Was Bacon presented to the Queen or was the layabout Shakespeare trotted forth? When his two comrades Heminge and Condell put together Shakespeare’s plays in the First Folio, did they deliberately keep the truth of authorship secret? Or hadn’t they realised what had been happening under their noses? Shakespeare finished his days in Stratford; did his wife and daughters and friends know his secret? And keep it? Poor Delia did not long survive her discovery; she died shortly after, in a sort of mental institution. How happy she would be if she knew what she had started! For she had launched a real red-blooded industry. In the years to come, writer after writer produced candidates for being the real Shakespeare: one devoted scholar counted seventyseven candidates including Queen Elizabeth I, the Lords Essex, Southampton, Pembroke, Oxford; writers like Marlowe, Chapman and Jonson. 41 In 1920, the candidacy of Edward de Vere, 17th Earl of Oxford (1550-1604) got a tremendous push and is still top of the pops; he is the Shakespeare in Anonymous. He had written some poetry and some comedies; none of them survived except one poem in the anthology Palgrave’s Golden Treasury. It was entitled The Renunciation, or alternatively, Women. It consisted of three 6-line stanzas in the same form as Shakespeare’s Venus and Adonis. Ergo, said our discoverer, Oxford must have written Shakespeare. Oh, by the way, the name of the scholar who made this discovery and boosted the market for Oxford was Thomas J. Looney. No, I don’t think he ended up in a mental home, although it does seem as if he had done his best to qualify. Oxford was known for being violent and irresponsible. At the age of 17 he killed a servant (for insolence? Because his soup was cold?); he brawled over a lady-in-waiting whom he had made pregnant; he joined a conspiracy against Sir Philip Sidney. He did have theatrical connections; he patronized an acting company in 1580, the Oxford’s Men. It was absorbed by the Worcester’s Men in 1602. It was a bit awkward for Looney that Oxford had died in 1604 before many of Shakespeare’s major plays - Lear, Macbeth, Antony and Cleopatra, the four Reconciliation plays - were produced, but this was easily brushed off: they were revised by others, said Looney. As for The Tempest, well, it was not authentic and should be disregarded. The Oxfordian Theory flourished in the 1920s and the 1930s. Sigmund Freud was a believer. So was US Supreme Court Justice Scala. One of the present descendants of the Earl of Oxford has done much to promote the candidacy of his ancestor. The theory is flourishing. There is the film which cost $30 million to prove it. (N.B. I have not seen the film.) Two questions still to be answered: first, why, oh why, should anyone write Shakespeare and then want to conceal the fact? Second, how did Thomas J. Looney manage to get so apt a name? Aamir ALI Paraprosdokian1 I used to be indecisive ; now I’m not so sure 1 Paraprosdokians are figures of speech in which the latter part of a phrase or sentence is surprising or unexpected, frequently humorous. We include a few for your delight. 42 FROM AMICALE TO ASSOCIATION [The records of our Association - and its forerunner, the Amicale - have been carefully preserved (and beautifully bound) and we thought it might be of interest to provide short summaries of their contents. This is the first of these articles.] Spring 1942. Each month the nine members of the Committee of the Amicale meet at the premises loaned to them by the Société suisse des commerçants (S.s.d.C.), where there is also a permanence on Wednesday and Friday and the library with around 2000 books in English, French, German, Spanish and Italian. Main items on the agenda are health insurance, taxes, the Bulletin, the Pension Fund, payment of membership fees, the General Assembly – held annually in August – and also less familiar items such as the storage of the furniture and belongings of colleagues obliged by the war to leave Geneva in haste, and the tenth anniversary of the death of Albert Thomas. The Amicale has 234 members and is happy that a number of former League of Nations colleagues have joined. An important feature is to keep in touch with those who have had to leave, some for Montreal and others for their own countries. The membership fee is 8 francs, which can be paid in two instalments. Appeals are made in every Bulletin for prompt payment. The editor does not hesitate in extremely polite terms to berate those who do not respond to these injunctions. The Bulletin is now printed, every two months, at some cost – 819.45 francs per year – but to the satisfaction of all. Despite the very limited finances, the Committee has decided that a small printed Bulletin would be more attractive for members than a stencilled document that could appear too official, even if can be reproduced only in one language, French. It gives news of friends round the world, their problems, their search for work, financial difficulties, marriages and deaths. It also contains quite a bit of publicity – for banks, haberdasheries, cafés, decorators, tailors, opticians - and encourages readers to use the services of these enterprises, some of which still exist. In the March-April issue there is even a list of addresses where members are encouraged to buy shirts and ties, tobacco and cigars, knitwear and clothes, and to go for a fondue at the Café des Trois-Suisses, the chef being the former chef of the League of Nations. Readers are asked to keep their copies carefully as a reminder. There is not much space for frivolity, although the Editor describing a wartime Geneva for those who have left, does comment on the ban by the Conseil d’Etat on women wearing trousers! Another local event was the Sunday afternoon when the Versoix gendarmes counted a record of 7146 cyclists between 16 and 19 h. News of former colleagues is frequent, although communications are not easy. Thus, while a number have been able to find work in areas within their competence, many have had to resort to other tasks, such as farming and selling wall paper. In spite of the difficulties, a number of activities are organized: language and shorthand courses, gymnastics, and what they call “educational” visits to museums and the offices of the Tribune de Genève and also regular get-togethers, with a meal at a very reasonable price. 43 There is great respect and emotion regarding the memory of Albert Thomas, and each Bulletin recalls something of his life and work. Plans are under way to commemorate the tenth anniversary of his death in May 1942. The ceremony is brief but very moving. No speeches, merely memories of a man much admired with great affection who inspired all his collaborators. These early Bulletins are very informative and reflect a keen sense of solidarity, friendship and loyalty. Maybe the war contributed to this atmosphere. Relief when news arrived that an old friend was safe and well. Great interest in what was happening in Montreal and Washington, and of course elsewhere. In the streets of Geneva, the bise blew, the trams were packed but there was no street lighting and the hooligans of the time thought it was very funny to remove the drain covers, causing a great many falls. It is amusing, also, to see that many of the concerns of our earlier colleagues are those still giving cause for thought, discussion and action. [to be continued] Elisabeth M. BELCHAMBER Paraprosdokian: Nostalgia isn’t what it used to be 44 UNJSPF 2012 ANNUAL LETTER FROM THE CEO 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 The annex concerning FAFICS has not been reprinted here, owing to its length. It is available, with the original copy of the letter, on the UNJSPF website (www.unjspf.org) or the FAFICS site (www.fafics.org). 64 NEWS FROM THE ORGANIZATIONS WHO Polio in India “no longer endemic” says WHO The World Health Organization in Delhi announced on 29 February 2012 that India is no longer on the list of “endemic” polio nations, with that list now reduced to an all-time low of three countries. Polio-endemic nations are those that have never stopped indigenous wild poliovirus transmission. The three remaining polio-endemic countries are Afghanistan, Nigeria and Pakistan. India’s last new case was registered in January 2011 and at the start of 2012 the WHO noted that while India was once recognized as the world’s epicentre of polio, vaccinations and careful surveillance had turned the situation around. The Geneva office said in January that “if all pending laboratory investigations return negative, in the coming weeks India will officially be deemed to have stopped indigenous transmission of wild poliovirus.” ITU Leap second in leap year gets three years of grace Geneva, 19 January 2012 – The ITU Radiocommunication Assembly has reached an important decision to defer to the next Radiocommunication Assembly and World Radiocommunication Conference scheduled for 2015 the development of a continuous time standard in order to address the concerns of countries that use the current system of the leap second in Coordinated Universal Time (UTC). Adjustments made in one second steps, known as ‘leap seconds’, have been implemented since 1972 to compensate for variations in the speed of the earth’s rotation within the framework of Coordinated Universal Time (UTC). UTC is defined by ITU’s Radiocommunication Sector and is maintained by the International Bureau of Weights and Measures (BIPM) in cooperation with the International Earth Rotation and Reference Systems Service (IERS). Measurements from timing centres around the world are used in the determination of UTC, which is adjusted to within 0.9 seconds of Earth rotation time (UT1) by IERS-determined values of the Earth’s rotation. The suppression of the leap second would make continuous time scale available for all the modern electronic navigation and computerized systems to operate with and eliminate the need for specialized ad hoc time systems. This however may have social and legal consequences when the accumulated difference between UT1 – Earth rotation time – would reach a perceivable level (2 to 3 minutes in 2100 and about 30 minutes in 2700). 65 CERN Higgs Boson: we’ll know by the end of 2012 GENEVA, SWITZERLAND – CERN (European Centre for Nuclear Research) will start running Large Hadron Collider (LHC) beams again in March, until November, but at a higher beam energy, 4 TeV, which is 0.5 TeV higher than last year, the group announced Monday 13 February. The higher speed will allow more experiments to be run before the LHC is shut down for 20 months to prepare it to operate at yet higher speeds. “By the time the LHC goes into its first long stop at the end of this year, we will either know that a Higgs particle exists or have ruled out the existence of a Standard Model Higgs”, Research Director Sergio Bertolucci says. “Either would be a major advance in our exploration of nature, bringing us closer to understanding how the fundamental particles acquire their mass, and marking the beginning of a new chapter in particle physics.” CERN, in a statement issued Monday 13 February, says “The LHC’s excellent performance in 2010 and 2011 has brought tantalizing hints of new physics, notably narrowing the range of masses available to the Higgs particle to a window of just 16 GeV. Within this window, both the Atlas and CMS experiments have seen hints that a Higgs might exist in the mass range 124126 GeV. However, to turn those hints into a discovery, or to rule out the Standard Model Higgs particle altogether, requires one more year’s worth of data. When the LHC’s technical stop takes place at the end of this year it will prepare for running at full design energy, around 7 TeV per beam. “When we started operating the LHC for physics in 2010, we chose the lowest safe beam energy consistent with the physics we wanted to do”, says Steve Myers, CERN’s Director for Accelerators and Technology. “Two good years of operational experience with beam and many additional measurements made during 2011 give us the confidence to safely move up a notch, and thereby extend the physics reach of the experiments before we go into the LHC’s first long shutdown.” The decision is part of a broader strategy to “optimize LHC running to deliver the maximum possible amount of data in 2012 before the LHC goes into a long shutdown to prepare for higher energy running. The data target for 2012 is 15 inverse femtobarns for Atlas and CMS, three times higher than in 2011. Bunch spacing in the LHC will remain at 50 nanoseconds,” the group says in its statement. 66 « BATTY AS EVER » The mother of a friend of mine was losing her marbles, but was still aware of the fact. When asked on the phone how she was, she would often reply “Batty as ever” and then recount the latest funny thing she had done – storing the newspapers in the fridge and so on. I begin to detect increasing signs of absent-mindedness in myself but, rather than sinking into a depression about it or trying vainly to hide my senior moments, I think it might be more fun to share them. After all, our readers might enjoy a little Schadenfreude-lite. Don’t you often say to yourself, when you hear of something stupid someone has done, “Well, thank goodness I’m not as bad as that” or at least, “Well, I’m glad I’m not the only one”? So perhaps if I recount my ludicrous ‘forgettings’, I shall make everyone feel just a bit better about themselves. I’m all for cheering up the AAFI-AFICS membership. Just before Christmas I gave a big party. Luckily I had hired a caterer, otherwise I tremble to think what my guests might have had to eat. He produced a wonderful array of savoury tidbits, while I volunteered to do the dessert. I baked hundreds of mince pies, planning to serve them with clementines, dates, nuts and chocolates. Well, the clementines, dates, nuts and chocolates appeared, but I discovered the mince pies in my cupboard several days later – completely forgotten. Then after Christmas I had friends over for dinner. I baked a nice leg of lamb, with rice and carrots. That looked a bit boring, so I concocted a lovely red currant jelly, with red currants from my garden, grated orange peel and chopped mint. I enjoyed it very much over the following week or so, but my guests never got a taste of it. Forgotten again. When not cooking things not to serve to my friends, I do a lot of cross-country skiing. They say exercise is very good for the brain and slows the ageing process. I’m glad to know that. Every time I would go up to La Vattay to ski, I would forget some essential item: money, identity, a snack … until the day I forgot two layers of clothing, one of them waterproof, and had to ski in the falling snow with quite inadequate covering. I got very cross with myself about that; so the next time I made a special effort to remember everything needful. I even took my mobile phone with me – the first time it had ever been skiing in its life. I drove up into the Jura, parked, put on all my gear – and found I had forgotten skis, boots and batons! This may be an ongoing series, so watch this space … unless I forget to write the next one. Jane BROOKS 67 ANOTHER RESIDENCE FOR THE ELDERLY In the January 2011 edition of the AFICS Bulletin, I wrote not only about the forthcoming AFICS Seminar on Ageing, but about two facilities for the elderly. One, situated in the Charpentier arcade in the centre of Morges and the other, more recently opened, in Etoy. Far from being isolated, they are within walking distance of shops, doctors, hairdressers, restaurants, cinemas and cafés, which most of us like to be able to reach. I am prompted to write now about a new one that is being constructed, situated in the centre of Nyon, in an environmentally friendly area, 2/4 chemin de la Barillette. Like the previous two, it is very centrally placed. Régie NAEF (Nyon) has been mandated to find tenants by the proprietors for 28 new apartments, some especially equipped for those in wheelchairs and with special needs, including the latest sanitary installations. All plugs are accessible, like the interphones, placed at easy height. Doors inside the facility will be automatically operated and floors will be even, without steps. The apartments range from 2-6 rooms and traverse the building, with lovely views of the Mont Blanc. They have either balconies or private gardens. They are priced from CHF1,800, plus charges, for a two-room apartment; there is a cellar and an underground garage. The building has five floors, with lifts. One flat is reserved for friends or family at weekends. There is a bus stop opposite the entrance, which will be accessible via gardens. A concierge, officially listed with Secutel, will be provided to do small chores, like changing light bulbs, carrying shopping and assisting those who need help with misplaced keys etc. One show apartment is already completed and can be viewed on appointment.* The apartments are expected to be ready for occupation between April and May 2012. Nyon is a hive of activity, with a shopping centre, a cinema, its own embarkation quay from which boats sail to and from Yvoire, Evian-le-Bains, Thonon-les-Bains, St. Gingolph, Lausanne, Geneva etc. It also has good bus services to surrounding villages and is on the main train line between Geneva and Lausanne. Its hospital is an integral part of Le Groupe Hospitalier de l’Ouest Lémanique (GHOL). Joy PATTINSON * NAEF IMMOBILIER NYON S.A. rue du Rive 20, 1260 NYON Tel. Service Location: 022 994 23 23 www.naef.ch, 68 FORTHCOMING SEMINAR A DATE FOR YOUR DIARY A seminar entitled “Ageing at home” will be held on Tuesday 25 September 2012 at the ILO headquarters A keynote speaker will be Prof. Jacques Proust, Head of the Geneva University Research Laboratory of the Biology of Ageing and founder, in 1998, of the Centre for the Prevention of Ageing at the Clinique de Genolier Paraprosdokian: A clear conscience is the sign of a fuzzy memory LETTERS FROM OUR MEMBERS Re: AAFI-AFICS Bulletin, Vol.71, No.1, January 2012 It was not without some surprise that I read Ms. Joy Pattinson’s letter to our association as published in the Bulletin. I have been pensioned since 1979 and I know of no pension fund administration that gives such prompt and effective service to its members, not only in keeping them informed of important developments but also in replying to individual letters. I think I owe it to the Fund’s staff in New York to write this letter. I have confidence not only in the Geneva Office staff but also in the New York Office staff and should like to use this opportunity to express my appreciation for their work and kindness. A.J.BRONSEMA Former Director of Financial Services, FAO and member of FAO Staff Pension Committee 69 Just think what you’re missing: no more interviews! (But maybe retirees might cope better with the above problem) NOUVEAUX MEMBRES NEW MEMBERS ASPISI Catherine (UNOG) 23 rue de Meyrin FR-01210 Ferney-Voltaire 0033 450 401 505 caspisi@wanadoo.fr BATAILLEY Micheline (ILO) 16 rue de l’Helvétie FR-74100 Ambilly 0033 450 027 104 mbatailley@gmail.com BENVENISTI Evelyn (UNCTAD) rue des Bugnons 14 CH-1217 Meyrin 0041 22 782 2348 benvenistie@hotmail.com BENZINEB Taieb # (UNECE) 20 La Tuilière, FR-74140 Sciez 0033 450 725 319 Taieb.benzineb@orange.fr BROOKES Andrew Oliver (UNOG) chemin de Roilbot 3E CH-1292 Chambésy 0041 22 758 4810 andrewbrookes21@gmail.com CAMPANELLI Jean # rue Henri Speiss 5 CH-1208 Genève 70 CAPARROS Claude R.M. # (UNESCO) 203 route des Pérosais FR-74380 Cranves-Sales 0033 646 551 447 ciospeed@cegetel.net DE WINTER Dirk (IOM) chemin du Crest-des-Isles 18 CH-1219 AÏRE 0041 22 797 2747 dirkladewinter@gmail.com DOS SANTOS DUISENBERG Edna (UNCTAD) route de Sauverny 1, Apt. 72 CH-1290 Versoix 0041 22 752 4668 creative.edna@gmail.com DUMONT Isabelle (UNHCR) 119 bis route de Genève FR-74100 Gaillard 0033 450 924 086 dumont@unhcr.org FELLOWS Sanna Andrea (WHO) 93 Robbins Circle US-Dennis, MA 02638-1806 SAF26@comcast.net GILLET Marie Colette (UNOG) Portes de Genève 8 chemin du Pré Similien FR-01210 Ferney-Voltaire mariecoletteg@hotmail.com JAWORSKI-DUBUCQ Bernadette (WMO) route de Malagnou 4 CH-1208 Genève 0041 22 347 1789 KHALEF Ahmed # chemin du Pré-Roset 16A CH-1204 Genthod 0041 78 769 9925 akhalef@gmail.com MINI Nicole # 238 chemin des Borras FR-01170 Segny 0033 450 414 563 PIGUET Patrice # (UNOG) chemin des Pins 16, CH-1273 Arzier 0041 79 217 3014 pp@planetis.ch SMITH-GILLESPIE Robert (ITC) rue Rothschild 19 CH-1202 Genève 0041 79 772 5715 rsmithgillespie@gmail.com ILS NOUS ONT QUITTÉS THEY HAVE PASSED AWAY UNOG – ONU GENEVE AHMED Omar Mohamed AMBUHL Marie BARNABAS Barnabas N. BEYAZOVA Boyanka BOESCH Liselotte COMENSOLI Lucien D’SOUZA Joseph DILIBERTO Rosemonde DUPUY Jacques GARCIA Helene GRAN Maria Magdalena HOPE Liliane JACOBSON Fiora R. LAPISH Claudine LAUPER Jacques-Etienne MAYOUD Geneviève MOORE Eileen MORANT Marie-Claire M. 05 09 2011 17 01 2012 27 10 2011 13 11 2011 03 11 2011 10 12 2011 15 08 2011 12 10 2011 21 08 2011 15 10 2011 05 06 2011 28 01 2012 14 09 2011 25 09 2011 20 01 2012 10 09 2011 27 08 2011 12 10 2011 MOXON Pearl Agnes MUNYANSANGU Mark NEAL Ronald NOEL Guy Albert RAINA Hari Krishen SABET Ibrahim SAHLU Wegayehu SCHREIER Gerhard Kurt VISLYKH Marianna 20 07 2011 04 01 2012 08 03 2012 17 10 2011 05 09 2011 26 10 2011 06 05 2011 25 08 2011 23 09 2011 UNECE - CEE ONU SMIRNOV Ernst 28 08 2011 UNHCR ANYIKA Dinah GREPPO-EL-BABA Leila 30 01 2011 16 10 2011 ILO – BIT ABOUGHANEM André A. AHLBORN Brigitte 05 10 2011 27 12 2011 71 ARANA POLIT Gloria BAPST Denise BOARDMAN John Douglas BOUFFET Françoise BRAULT Anne-Marie CASTLE Peter Francis CHAIX Marcel CHAMBERS Ian DENBY Margaret DEPREAY Claude DURHAM Lynette ETUKUDO Akanimo FERNAU Curt GERSTACKER Elisabeth GOTO Mitsuyoshi GRETZ Marie-Alexandre P. GUST-GAJEWSKI Gert A. HALSALL Vera HECQUET Roger KASSLER Reinhard KAUL Gita Devi LA SALLE Frank Peter LANDY Ernest LAWRENCE B.M. LEFEVRE Laure F. LOOSEN Francis LORENTZEN Jorun NASSIR Ali Ahmed NEWMAN M. OEHRLI Gilbert Roger OTHIENO James Isdore RASSOU Réjis Emmanuel RIESEN Robert Maurice RINGENBACH LEIBOVICI L. SCOTT Mirjana SOORIARACHCHI Senerath VANGELEYN Odette 00 10 2011 08 03 2012 12 09 2011 22 01 2012 30 12 2011 24 12 2011 05 01 2012 14 11 2011 28 01 2012 28 07 2011 08 11 2011 01 12 2011 21 10 2011 20 08 2011 21 10 2011 12 02 2012 13 12 2011 02 01 2012 25 01 2012 22 12 2011 28 08 2011 21 11 2011 23 02 2012 21 10 2011 10 08 2011 24 12 2011 28 10 2011 05 09 2011 20 11 2011 21 09 2011 23 09 2011 12 03 2012 11 09 2011 11 11 2011 30 01 2012 19 08 2011 06 03 2012 ICITO/GATT BANDERET Lucienne PEART Desmond Carr TAKASE Tamotsu TOOKER Robin ITC – CCI WORMUS Jay William LLACUNA José L. 11 12 2011 25 10 2011 ITU – UIT BHAGAT Manohar BRODSKY Maurice BRONZINI Pietro ELISSEIEFF Irene KIRBY Richard c. MARD Louise TOVEY Annette Suzanne 17 11 2011 13 01 2012 22 10 2011 22 07 2011 26 01 2012 25 09 2011 22 10 2011 WHO – OMS ABREU Carlos Alves AGRAWAL Bhola N. 28 08 2011 09 11 2011 72 18 08 2011 22 09 2011 13 10 2011 09 11 2011 ALDRIDGE Phyllis D. AZCUY Octavio BAREIRO ROMERO F.Jose BASSINGA Joseph BECKER Roberto Augusto BELOT Pierre L. BENNETT Edith Eveline BERNAL Adoracion M. BUENCAMINO Concepcion COUILLARD Marie-V. DOWD John E. DUCRY Marie-Louise FEDELE Carlo R. FERNANDEZ Zulma C. GANTIN Celestin HALL Dorothy HASSAN Osman Ahmed IGNJATOVIC Nadica IZANT Veronica LINSELL Charles MARTIN-SAMOS Francisco McCALLUM M.E. MICOVIC Predrag MILLS Alfred Raymond MIVELLE Cécile MOSQUERA MUNOZ Pablo NATALI Aldo NSONDE Bernard ORELLANA Marina OUDOT Denise OXMAN Gaston E. PAL Rajindar PHILIP Lois POPOVIC Dragoljub PRADILLA Alberto G. PRITCHETT Harvey William RATNAYKE M.P.B. SEGUIN Françoise M. TASSIN Madeleine Marie TAZAMBI Pierre TOMASZUNAS Stanislaw TOVAR Maria TROSS Nina TROSS Nine VENULET Jan WAGNER Georgette 16 10 2011 27 10 2011 00 05 2011 12 11 2011 20 09 2011 06 08 2011 25 07 2011 04 07 2011 10 11 2011 02 09 2011 26 09 2011 30 11 2011 28 09 2011 22 05 2011 30 09 2011 11 11 2011 14 09 2011 04 10 2011 25 01 2012 20 01 2012 27 08 2011 26 20 2011 11 09 2011 01 09 2011 19 01 2012 05 09 2011 22 08 2011 28 09 2011 05 08 2011 17 01 2012 07 09 2011 20 09 2011 19 08 2011 26 07 2011 17 10 2011 10 09 2011 14 10 2011 08 09 2011 19 09 2011 26 08 2011 02 10 2011 29 08 2011 08 09 2011 08 09 2011 21 08 2011 22 12 2011 WIPO – OMPI PETIT Philippe 02 01 2012 WMO – OMM BERRUEX M.E. CANTAMESSA Odina DAR-ZIV Erna GARCIA Helene 03 07 2011 04 11 2011 23 08 2011 16 10 2011 UNHQ – ONU NEW YORK ADAMS Roger Anthony BARBOSA Rachel Eunice 03 08 2011 26 10 2011 BARTH Barbara M. BELL V. BIRT Stella Lilian BORSUK B.J. BYERS Virginia CASTAGNA Anthony CAVALLE DI BIASE Grace COOKE Patrick L. DAURIA E.R. DEREKOY Latife Hikmet DILWALI Yashoda DUNN Winnifred DUON R. EIDMANN Frank V. EINOLA K. EL-ARABY Kadri EL-ZOGHBY Salah El-Din ETCHATS Maria Emilia GANDANEGARA Iskandar GAYLE Hyacinth GLASBY M. HANKO Jennie HANNON Margaret Patricia HASSAN Abdel-Meguid HEWITT Hudson JAMES Eric David JEDRASKO A. JUNTTI Karl Gunnar KOZIK Myriam KRYZHANOVSKY Vlamimir LAKSHMINARAYANAN Natesa LANSKY G. LIBERTI Louis LOVGREN Margaret MAHONEY M. MARD Louise MEDIE Ernest Kwami MOOTOO Charles MUINO Antonio MYHRE T. NICHOLS Muriel O’LEARY D. OFOSU-BENEFO Kwadwo PIMENTEL Mari P. QUI Yingjue ROFFI Giovanni ROTH Mary ROZHKOV Maya Mikhailovna SHERRY George SHORE Nicole SILLS Joe B. SIMONS DE AERSCHOT Paul SOZZI Alda TSHAMALA Gozo F. TULLSTROEM Nils Helge O. TURK Adam VALDES Gabriel WITHOPF C.C. YING PU Ching 11 10 2011 20 09 2011 24 07 2011 17 09 2011 04 11 2011 18 10 2011 03 09 2011 05 08 2011 01 08 2011 18 08 2011 04 11 2011 27 08 2011 01 09 2011 29 07 2011 20 11 2011 31 08 2011 20 10 2011 04 09 2011 29 09 2011 31 10 2011 13 10 2011 13 10 2011 23 09 2011 23 09 2011 02 05 2011 16 10 2011 19 09 2011 13 08 2011 27 11 2011 23 10 2011 12 10 2011 01 09 2011 24 08 2011 31 10 2011 15 11 2011 25 08 2011 21 12 2011 30 08 2011 14 09 2011 05 09 2011 12 08 2011 18 10 2011 28 10 2011 12 09 2011 02 08 2011 04 08 2011 16 11 2011 15 09 2011 21 10 2011 25 10 2011 25 09 2011 06 10 2011 04 08 2011 07 12 2009 19 10 2011 31 12 2010 07 09 2011 29 08 2011 06 11 2011 YOGABSUNDRAM Yogaraj 25 08 2011 ECLAC SHOMALY Francis 03 09 2011 ESCAP MIYANO Masako TANSUTHIVANU Phongthep 28 08 2011 02 09 2011 FAO BOUTON Arlette CABLE-BERGAMINI Maureen CHIN Han £Chiun CHU H. CLAUSEN-GEBHARDT Gisela D’APOTE Isidora DEKEYSER Georgette J. DENIS Derckx DEWAN M.L. DILTS Douglas Russel DRIESSEN J.C.P. ELLIS Timothy R. ERDODY Maria FATIO Denise Rolande FIASTRI G. HALVARDSSON A. HERZOG Martin IURI Maria Grazia JANSEN-DALMASTRI Catharina KRUMMENACHER Robert LESLIE Jean Margaret LIVSEY A. MELAMED YORAM MORO-D’ALESSANDRO Daniela NABHAN Hassan NICOTERA Umberto OTTAVIANELLI Onelio PALMIERI Massimo RIEDEL Dietmar R. ROSELL MAURI Cadmo H. SICILIANI Lamberto TRABOULSI Riad VACIC Pavlina L. VASTAGH Geza VENKATASWANY T. WAGNER Kani Paul E. WASSEF-GERGES Maher WHITAKER S. WYATT Elizabeth 14 08 2011 02 11 2011 27 10 2011 27 10 2011 03 11 2011 29 08 2011 31 08 2011 14 08 2011 04 10 2011 15 10 2011 08 08 2011 22 06 2011 13 10 2011 28 09 2011 06 10 2011 08 10 2011 18 05 2011 23 10 2011 18 11 2011 22 10 2011 07 11 2011 06 10 2011 20 06 2011 10 11 2011 18 10 2011 23 08 2011 30 08 2011 09 10 2011 28 10 2011 20 10 2011 03 10 2011 30 09 2011 31 08 2011 11 09 2011 06 10 2011 10 09 2011 04 09 2011 16 09 2011 27 08 2011 IAEA – AIEA BECHETOILLE Bernard L. KARUNARATNE Sri Raj NADEL Barbara Lise ZMUCK Erwin 02 10 2011 24 11 2011 07 11 2011 10 09 2011 ICAO – OACI ACKER Sabine Yvonne CALDERON Emilia Ana 19 09 2011 23 10 2011 73 CHEVRETTE Marie-Laure CHTCHEKOTCHIKHINE V. GARCIA Alonso J. MUKERJI Geeta ROLIAN Jan Joseph RUIZ Robert SIDDIQUI Naseem A. SIMAMORA Yvonne SLADE Robert Henry Marco TACCHI Leopoldo WHITE Leo WYNNE Patrick M. 15 10 2011 19 10 2011 21 08 2011 21 09 2011 13 10 2011 22 08 2011 21 08 2011 17 10 2011 14 11 2011 28 08 2011 12 08 2011 22 11 2011 ICTR MMARI Mathew 25 05 2010 MINUGUA GONZALEZ Ana Leticia 25 10 2011 UNDP - PNUD ARAGON ARMAS Alicia ARBABI Touran ASLAM Said M. BOUIGA A. DE BECERRA Sofia HAZRA Sova JAMES E.D. LUUKHUU Chinzorig MATHU Winston MAZZA Giuseppina MUUSERS Ignatius G. N’TCHA Jean PALAD Adelina G. PANA Kansia RAFUTHO George L. RANDALL Reynold William ZANTOUR Abdelwahab 16 10 2011 06 12 2011 05 11 2009 29 09 2011 20 10 2011 21 09 2011 18 10 2011 01 09 2011 21 08 2011 28 10 2011 22 10 2011 23 07 2011 02 10 2011 24 09 2011 21 03 2011 20 08 2011 14 08 2011 UNECA – CEA CHIWONA Peter H. DHILIWAYO Ernest M. MANAVI KOFRIE Anna WALTERS Stanley J. 17 08 2011 04 10 2011 00 00 2008 00 11 2011 UNEF ATTIA Zeinab D. 15 11 2011 UNEP – PNUE MIKHAIL R. 04 02 2011 UNESCO ALLAGHI Nureddin ASPINALL R. BANAAG Jose C. BEHMANN Carlo BLOT Josette CATRAVAS-GRIMAN S.J. CHEDEBOIS M. COSTA Livio 29 08 2011 13 11 2011 07 09 2011 04 09 2011 08 09 2011 12 11 2011 17 10 2011 11 09 2011 74 DA COSTA Alcinou Louis DE DOMENICO A. DE SILVA Lionel G. DETHOOR Jean Marc EROFEEV Vladimir FAVARD Agnes FISHWICK W. GREAVES Jeanne Rena GUIRAUD Jean IRVING McPHERSON Joyce MAMAYEVA Rimma B. MARSOL Lucien Joseph PALA Soeharti PANDEY K.R. PRABHAKAR Eric 30 08 2011 20 10 2011 05 09 2011 23 10 2011 18 07 2011 14 09 2011 14 10 2011 15 11 2011 24 08 2011 17 10 2011 25 07 2011 21 09 2011 01 10 2011 02 11 2011 10 09 2011 UNICEF ACHADIATSANTOSO B. ADAMS Roger Anthony ALI Mohammad BERTONI Fortunata ERNEST Wulf O. GAINEWATTE Piyasena GRAHAM Gertrude Stailey IDDRISU Tahiru LINAIS Francoise A.A. MARNOSO Dewi S. MICHALE Patricia MOSTEFAOUI A. TOURE Marie N. 27 10 2011 03 09 2011 07 08 2011 20 09 2011 07 11 2011 03 04 2011 23 09 2011 01 12 2010 30 08 2011 09 11 2011 06 09 2011 29 10 2011 26 07 2011 UNIDO – ONUDI ALLEN Eric A. CROWSTON Barry DESNOUES Marie M. FUCHS Anneliese GETTINGER Luzia HALSTEAD Cyril LOGAN Ronald MOSGAARD Ester SOSKUTY Rita SVENSSON Erik Birger 24 09 2011 02 11 2011 02 08 2011 28 08 2011 16 10 2011 31 08 2011 14 10 2011 15 09 2011 16 09 2011 01 09 2011 UNON JOSHI Abhaya Nandan SUMBA Gamaliel 14 10 2011 24 08 2011 UNOV JANOUCH Franz Anton SELAK Walter VISLYKH Marianna 08 10 2011 06 09 2011 23 09 2011 UNTSO ALTORF-FLINK Cornelia 05 02 2012