ANEL_Rapport_annuel_2011_2012 - Association nationale des

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ENSEMBLE
Pour une édition
au cœur de la culture
Rapport d’activités 2011-2012
Septembre 2012
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Sommaire
3
Rapport du président
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Mot du directeur général
L’ANEL : ACTIVE SUR TOUS LES FRONTS
12 La section de l’Édition littéraire
14 La section de l’Édition générale
15 La section de l’Édition scolaire, scientifique et technique
17
17
18
21
22
Pour une édition de langue française largement diffusée
Les prix littéraires des enseignants AQPF-ANEL
Québec Édition
La Banque de titres de langue française (BTLF)
Livres Canada Books (LCB)
25
25
28
29
30
Le droit d’auteur, pierre angulaire de l’édition
Le droit d’auteur
Le numérique
La Société québécoise de gestion collective des droits de reproduction (Copibec)
La Commission du droit de prêt public (CDPP)
31 La lecture et le livre : au fondement du développement de la personne
31 La 17e Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (JMLDA)
33 La Coalition canadienne pour la diversité culturelle
36 Recourir à tous les services et outils pour défendre les intérêts politiques
et économiques des membres
39 Un lieu de réflexion et d’information
39 Le perfectionnement professionnel
40 Les communications
ANNEXE
44 Les instances et les comités
44
44
44
45
46
Le conseil d’administration
Le bureau de direction
Les bureaux de sections
Les comités du conseil et les délégations du conseil
La permanence
Photo : Andrea Montiel
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Rapport du président
Tout au long de l’année 2011-2012, j’ai dirigé l’ANEL et son conseil d’administration. J’ai siégé à
plusieurs conseils d’administration, participé à plusieurs comités, rencontré d’autres associations et
ministères. Vous trouverez ici le détail de mes activités comme président de l’ANEL. Toutes ces actions
visent à mieux cerner les enjeux qui touchent le milieu du livre et à faire avancer les dossiers.
Principales activités du président :
1.
2.
3.
4.
5.
6.
présidence de près de 20 réunions du Bureau de direction de l’ANEL ;
présidence des 5 réunions du conseil d’administration de l’ANEL ;
membre du Comité de restructuration de l’ANEL (2 réunions) ;
membre du CA de la Commission du droit de prêt public (2 réunions et assemblée générale) ;
membre du Comité du droit d’auteur de l’ANEL (plusieurs réunions et conférences téléphoniques) ;
rencontre, avec Aline Côté, à Toronto du négociateur-chef du Canada du Traité Libre-échange
avec l’Europe ;
7. rencontre et souper avec Accès Copyright et Association of Canadian Publishers (ACP)
à Toronto au sujet du projet de loi C-11 ;
8. rencontre avec la direction de League of Canadian Pœts au sujet du projet de loi C-11 ;
9. réactions au document des amendements du projet de loi C-11 ;
10. assemblée générale de l’Association internationale des éditeurs ;
11. assemblée générale spéciale de l’ANEL ;
12. membre de la Table de concertation de la SODEC ;
13. membre de l’Assemblée générale de la Commission canadienne de l’UNESCO ;
14. remise d’une évaluation de l’évolution de la position canadienne à l’UNESCO ;
15. membre du CA du PEN CLUB (4 réunions) ;
16. membre du Comité du 20e anniversaire de l’ANEL (3 réunions) ;
17. membre du CA et de l’AG de la Fondation des parlementaires québécois (5 réunions) ;
18. membre du Comité financement de la Fondation des parlementaires québécois (4 réunions) ;
19. présidence du Comité Québec Édition : 4 réunions et premier accueil de non-membres ;
20. membre du CA de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) (4 réunions) ;
21. membre du Comité culture de BAnQ (3 réunions) ;
22. membre du Comité technologie de BAnQ (3 réunions) ;
23. membre du CA de Copibec (6 réunions et participation au congrès de l’International
Federation of Reproduction Rights Organisations (IFRRO) en Slovénie) ;
24. membre du Bureau de Copibec et de son comité Éducation ;
25. rencontres de membres et non-membres dans 4 salons du livre du Québec, au Salon du livre
de Paris, à la Foire du livre de Francfort et à la Foire internationale du livre de Guadalajara ;
26. long échange avec le vice-président de la Section scolaire de l’ANEL au sujet du ministère
de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) et de Copibec ;
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27. rencontres de membres des 3 sections sur le retour des non-membres ;
28. texte de réflexion sur la problématique relative aux membres et non-membres ;
29. entrevues à la radio et pour des revues et articles dans 3 quotidiens ;
30. rencontre avec l’Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ) sur la post adoption
de C-11 ;
31. rencontre avec la ministre de l’Éducation sur l’achat de manuels scolaires et C-11 et avec
le Bureau politique de la ministre de la Culture sur C-11 ;
32. rencontre d’officiers du ministère du Revenu du Québec : crédits d’impôt en édition,
lourdeur et lenteur de la machine, demandes refusées, etc. ;
33. réunions au sujet de la réglementation du prix du livre papier ;
34. rencontre avec le Conseil des arts du Canada ;
35. rencontre à Ottawa avec Patrimoine canadien ;
36. lobby auprès des députés et sénateurs du Canada sur C-11 ;
37. membre du Comité de la programmation et planification du Salon international du livre
de Québec (SILQ) ;
38. présidence de la Fondation de Saint-Denys Garneau et des festivités de son 100e anniversaire ;
39. envoi de dizaines de courriels d’information aux membres actuels et aux anciens membres
du CA de l’ANEL ;
40. évaluation officielle du directeur général ;
41. relecture de tous les documents touchant la Loi sur le statut de l’artiste après la convocation
de l’ANEL à une nouvelle réunion avec le ministère de la Culture, des Communications et
de la Condition féminine (MCCCFQ). L’ANEL a toujours été totalement contre le contrat unique.
Rencontres et présences officielles et sociales :
42. remise des Prix ANEL-AQPF au Congrès de l’AQPF et 3 jours à ce congrès et remises d’autres
prix en diverses occasions ;
43. membre du jury de 3 prix internationaux ;
44. conférence lors du Colloque Les Arts et la ville ;
45. participation au Congrès de la Francophonie à Québec ;
46. rencontre avec
• le Haut-Commissaire de l’Inde, le consul d’Israël et le délégué Wallonie-Bruxelles,
des éditeurs catalans et la délégation du Salon de Beyrouth,
• Myriam Senghor-Ba, responsable de projets à l’Organisation internationale de la Francophonie,
• le Groupe Le Motif (éditeurs indépendants de France),
• Lylian Kesteloot, experte anthologiste de la littérature africaine (Marabout Poche)
et professeure à l’Université de Dakar.
47. récital des 40 ans du Noroît et des Écrits des Forges, rencontre Metropolis Bleu ;
48. remise des Prix du Gouverneur général ;
49. brève présentation à Lise Desrochers, directrice générale de l’Association des libraires
du Québec (ALQ), de mon intention de réfléchir à la création d’un prix pour les libraires
récompensant la vente de livres québécois ;
50. présence à une dizaine de réceptions officielles.
Gaston Bellemare, D.h.c., O.Q.
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Mot du directeur général
L’Association vient de vivre une année excitante et des changements qui la tournent résolument vers
l’avenir. Elle a obtenu des victoires, subi des défaites, mais le bilan final de l’équipe de la permanence,
inspirée par un conseil d’administration vaillant, rigoureux et visionnaire, est somme toute fort positif.
Les défis seront encore plus nombreux dans les mois à venir. Parmi ces défis, mentionnons l’ouverture
du grand chantier de la refonte de la loi 51 et les politiques du nouveau gouvernement québécois
sur le livre, les conséquences de l’adoption de la nouvelle loi canadienne sur le droit d’auteur, les
bouleversements liés au numérique et les efforts de réunification de notre profession pour une ANEL
forte et totalement représentative.
Québec Édition
L’ANEL a poursuivi son travail sur les marchés extérieurs avec le concours de son comité Québec
Édition. En plus des Foires de Francfort, de Guadalajara et de Bologne, Québec Édition a été présent
dans les salons de Blois, Bruxelles, Paris et Genève. Une mission de quatre éditeurs britanniques
et un éditeur états-unien a été organisée dans le cadre du Salon du livre de Montréal 2011 et Québec
Édition a tenu un stand, une première, à la Biennale internationale du livre de São Paulo. Québec
Édition travaille à l’accueil d’une nouvelle délégation d’éditeurs britanniques, accompagnés d’éditeurs
allemands, dans le cadre du Salon du livre de Montréal 2012. Enfin, le comité s’active à mettre sur pied
une mission préparatoire en Haïti pour décembre prochain.
Au chapitre des autres réalisations de QÉ cette année, le comité, conjointement avec l’Association des
éditeurs de langue anglaise du Québec (AELAQ), a parrainé un cahier spécial sur l’édition au Québec
pour l’hebdomadaire américain Publishers Weekly.
Enfin, le comité Québec Édition a admis en son sein deux éditeurs qui, au moment de leur arrivée,
n’étaient pas membres de l’ANEL. Les maisons d’édition Hurtubise, représenté par Alexandrine Foulon,
et Lux Éditeur, représenté par Louis-Frédéric Gaudet, ont depuis adhéré à l’Association. L’équipe
des permanents de l’ANEL qui a contribué aux succès de Québec Édition cette année est composée
de Karine Vachon, directrice des salons et foires, et son adjointe Nolwenn Celli, appuyées par Hélène
Létourneau (Foire de Francfort) et Ginette Péloquin (Salon du livre de Montréal et Bologne). Karine
Vachon, en congé de maternité, est remplacée à la direction par Karine St-Germain qui a déjà pris
la relève avec beaucoup d’aplomb.
Droit d’auteur
À l’automne 2011, le gouvernement fédéral réintroduisait, maquillé sous l’appellation C-11, son tant
décrié projet de loi de refonte de la loi sur le droit d’auteur au pays. L’ANEL, sous la gouverne de la
présidente de son comité du droit d’auteur, Aline Côté (qu’on peut lire plus loin dans ce rapport), a
repris la bataille et l’a menée sur tous les fronts. Avec ses alliés à la Conférence canadienne des arts,
elle a produit un recueil d’amendements qui, de l’avis des 75 associations et organismes culturels
signataires, auraient fait du projet de loi C-11 une loi véritablement adaptée à la nouvelle donne du
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droit d’auteur et de l’économie du numérique. Au contraire, l’adoption définitive en juin dernier de
ce projet de loi sans aucun des amendements demandés par la communauté culturelle ouvre une
ère de contestation juridique plus que probable et menace directement les revenus des créateurs,
auteurs et éditeurs.
6
L’ANEL aura mené la bataille jusqu’à la fin dans une cause qu’elle ne croyait pas perdue, mais a dû
s’avouer vaincue devant l’intransigeance des décideurs politiques à Ottawa. Rencontres individuelles
avec les attachés politiques des ministres de l’Industrie et de Patrimoine canadien, présentation de
mémoires devant des comités de la Chambre des communes, puis du Sénat, représentations multiples
auprès du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine ou du ministère de
l’Éducation, du Loisir et du Sport à Québec, lettres à la CRÉPUQ, lettre ouverte dans les quotidiens
nationaux (voir Le droit d’auteur se meurt dans le confort et l’indifférence plus loin dans ces pages),
sollicitations d’appui à l’international, entrevues à la radio et à la télévision, plaidoyers lors de rencontres
internationales, les membres du comité du droit d’auteur de l’ANEL auront, à tous les instants, témoigné
du vif esprit combatif qui les anime et qui rejaillit sur l’Association. Aline Côté et Jean Bouchard
(Groupe Modulo) dans un premier temps, puis Gaston Bellemare, Normand Cléroux (ERPI) et Nicole
Saint-Jean (Guy Saint-Jean éditeur) en appui et en conseil, ont animé ce comité du droit d’auteur. Il
importe de souligner que dans cette bataille, COPIBEC a été un allié de tous les instants — sincères
remerciements à Hélène Messier et son équipe —, tout comme les partenaires de la table interprofessionnelle du livre au Québec, dont l’UNEQ.
Refonte et nouveaux membres
Autre dossier majeur traité par l’ANEL cette dernière année que celui de la refonte de ses statuts et
de son règlement général. Le président Gaston Bellemare avait déjà été mandaté par le conseil d’administration, il y a deux ans, pour réévaluer le mode de représentation et la structure par sections
de l’Association. En assemblée générale en septembre 2011, il s’était donné comme priorité pour
la deuxième année de son mandat de proposer une ANEL plus rassembleuse, d’amener l’Association à
réfléchir et à agir pour qu’elle soit plus représentative et plus efficace.
Le conseil d’administration a rapidement procédé à la formation
d’un comité devant se pencher sur les structures de l’Association.
Jean-François Bouchard (Bayard Canada), vice-président de la section
de l’Édition littéraire, présidait ce comité qui devait proposer un nouveau
règlement général en assemblée générale extraordinaire le 4 avril
dernier. Adopté à l’unanimité, ce nouveau règlement général abandonne le fonctionnement par sections, institutionnalise huit comités
statutaires du conseil, modifie la constitution du conseil avec huit
membres élus et trois cooptés et dote l’Association d’un bureau de
direction de quatre membres. Depuis que l’ANEL a adopté ce nouveau
mode de fonctionnement, une quinzaine de maisons d’édition ont joint
ses rangs. L’ANEL est aujourd’hui, plus que jamais, représentative
de l’industrie. Éditeurs littéraires, éditeurs de littérature générale ou
scolaire, scientifique et technique, éditeurs de littérature de genre,
de sciences humaines, presses universitaires, la grande majorité des
éditeurs de chez nous a rejoint l’ANEL, nous consacrant désormais comme l’organisme de représentation
de la profession par excellence. Bien sûr, certains éditeurs nous ont quittés et les raisons des départs
sont multiples, de la différence de vues sur la mission de l’ANEL aux problèmes vécus au sein de
certaines maisons. Chose certaine, nous entendons travailler à l’amélioration des conditions d’exercice
de la profession et souhaitons que ces éditeurs qui éprouvent des difficultés administratives les surmontent et nous rejoignent rapidement.
Le comité qui s’est penché sur le nouveau règlement de l’ANEL était composé de Jean-François
Bouchard (Bayard Canada) qui le présidait, de Gaston Bellemare, Jean Bouchard, Nicole Saint-Jean,
Marc-André Audet (Les Malins) et Jean Paré (Éditions Transcontinental). Mathieu Masse Jolicœur,
à titre de permanent de l’Association, les assistait dans leurs travaux.
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Table de concertation et partenaires
L’ANEL a poursuivi sa collaboration avec les autres membres de la Table de concertation interprofessionnelle du livre et participé à toutes les rencontres officielles de la Table et de ses comités.
Notre soutien à la demande relative à une réglementation du prix du livre papier a été reconnu. Le
MCCCF et sa ministre, d’abord très enthousiaste à cette idée de réglementation, nous ont ensuite
communiqué certaines préoccupations et ont ultimement lancé un chantier de révision de la loi sur
le livre (Loi 51). L’ANEL collabore à l’initiative de communications de l’ADELF sur le prix réglementé.
Quant à la révision de la Loi 51, l’ANEL entend être très active sur ce terrain.
L’ANEL, l’ALQ, l’ADELF, les BPQ et Coopsco ont relancé le comité de promotion du livre de la table.
L’Association a également travaillé à la mise sur pied de Pretnumérique.ca et poursuit le travail de
réflexion sur ce projet en collaboration avec l’ensemble des éditeurs intéressés et des partenaires
de la chaîne. L’ANEL a aussi participé aux rencontres de la Saison de la lecture de Montréal.
Quelques réalisations
Lors de la dernière année, les sites Internet de l’ANEL et de Québec Édition ont été complètement
repensés. Le site de QÉ permet dorénavant à ses clients de réaliser plusieurs opérations en ligne.
La page Facebook de l’ANEL a également été revue et s’est avérée très fréquentée tout au long de
l’année.
L’Association a aussi prévu quelques opérations pour souligner ses 20 ans d’existence. Certaines
autour de l’assemblée générale annuelle, d’autres dans le cadre du Salon du livre de Montréal. En
novembre dernier, à ce même salon, elle recevait les visiteurs au stand collectif ANEL-De MarqueRuedeslibraires.com.
L’Association a participé, l’automne dernier, à la soirée de réseautage annuelle à la Chambre des
communes à Ottawa, en compagnie de l’Association of Canadian Publishers, le Litterary Press Group
et, bien sûr, nos frères et sœurs du Regroupement des éditeurs canadiens-français (RÉCF). L’ANEL
entend explorer l’idée de tenir une telle rencontre à l’Assemblée nationale à Québec à l’occasion du
Salon international du livre de Québec au printemps prochain.
À la demande de l’organisme Culture Montréal dont elle est membre, l’ANEL a complété une demande
de certificat de francisation dans l’entreprise et vous ne serez peut-être pas surpris d’apprendre
qu’elle l’a obtenu.
Le comité du perfectionnement professionnel, piloté par Angèle Delaunois des Éditions de l’Isatis,
a poursuivi son excellent travail en 2011-2012 et préparé un programme répondant aux demandes des
membres. À nouveau cette année, les objectifs ont été la plupart du temps dépassés. Sylvie Bellemare
et Nolwenn Celli à la permanence ont appuyé les efforts du comité.
Enfin, du côté du numérique, l’Entrepôt ANEL-De Marque a passé le cap des 100 éditeurs, des
10 000 fichiers, des 200 000 téléchargements et du million de feuilletages. Le comité numérique,
présidé par Daniel Desjardins (Guides de voyage Ulysse), a sans doute été le comité qui s’est réuni le
plus souvent dans la dernière année et contribué au leadership qu’assure l’Entrepôt ANEL-De Marque
dans l’économie du livre numérique chez nous. Ginette Péloquin, contractuelle, a assisté le comité
dans ses travaux.
À l’interne
La fin de l’exercice financier 2011-2012 aura aussi été marquée par le départ de notre chargé de projets
sur l’édition scolaire et l’édition générale Mathieu Masse Jolicœur. Je le remercie personnellement
pour le travail accompli durant toutes ces années à l’ANEL, et plus spécialement pour son accompagnement des travaux déjà mentionnés du comité sur le nouveau règlement de l’Association. Luca
Palladino lui a succédé et s’est rapidement familiarisé avec les dossiers de l’édition scolaire. À ce
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chapitre, le récent conflit étudiant et les bouleversements au MELS ont fait en sorte que plusieurs
demandes auprès de ce dernier ainsi que plusieurs consultations sont demeurées sans réponse. Nous
avons tout de même obtenu, grâce à la collaboration de l’ADELF, une confirmation de la reconduction
du Plan d’action sur la lecture à l’école. Mais, au chapitre de l’approbation des matériels didactiques
numériques, nos lettres et nos courriers à la ministre et à son cabinet sont demeurés sans réponse.
Voilà certains dossiers que nous devrons rapidement réactiver.
8
Au plan financier, l’ANEL a terminé l’exercice 2011-2012 avec un léger surplus. Le secrétaire-trésorier
de l’Association, Stéphane Lavoie, avec ses collègues du comité de révision de la cotisation et Hernando
Naranjo, notre contrôleur, ont réfléchi à plusieurs scénarios concernant le montant de cotisation à
verser par chaque membre. Les objectifs étaient d’abaisser tout autant le plafond (montant maximal)
que le seuil de paiement et d’échelonner les montants à payer de façon à éviter les sauts quantiques
(passage abrupt d’une catégorie de paiement à l’autre). La formule proposée en assemblée générale
remplit ces trois objectifs. Si la formule est adoptée, elle se traduira par une perte de revenus au
chapitre de l’adhésion qui sera compensée, souhaitons-le, par le retour de maisons d’édition et l’arrivée
de nouvelles au sein de l’ANEL.
Je remercie tous les intervenants rencontrés au cours de cette année, que ce soit dans les organismes
publics, au sein des associations du livre, mais aussi de la culture, dans les ministères et les cabinets
politiques, et sans oublier les élus pour leur collaboration et leur écoute. Un merci tout spécial est
adressé à nos interlocuteurs et collaborateurs à la SODEC, Gilles Corbeil et Louis Dubé, au Fonds
du livre du Canada, Carla Curran et Doris Boivin, et au Conseil des arts du Canada, Arash MohtashamiMaali et Carole Boucher. Remerciements les plus sincères à Gaston Bellemare, président du conseil
d’administration, pour sa collaboration, sa grande disponibilité, son expérience et ses avis toujours
fort judicieux, les membres du bureau de direction et du conseil d’administration pour la confiance
qu’ils m’ont encore une fois témoignée, et le personnel permanent de l’Association, Hélène, Hernando,
Karine, Luca, Nolwenn, Sabine, Sylvie ainsi que Ginette et Marion, notre stagiaire l’été durant, pour
leur dévouement à la cause de l’édition du livre de chez nous et de ceux qui exercent la profession
d’éditeur. En terminant, je tiens à remercier tous les membres de l’Association qui contribuent par
leur adhésion à la santé de la vie associative et à la collaboration avec tous les acteurs de la chaîne
du livre d’ici. L’ANEL a su se montrer accueillante. Elle élargit ses rangs. Plus que jamais, elle est
forte et sera entendue !
Le directeur général
Richard Prieur
« Tout éditeur de langue française
au Canada devrait faire partie de
l’ANEL. Pour nous, notre admission
à l’ANEL fut une étape importante
dans la reconnaissance de notre maison
d’édition. Depuis, nous sommes heureux
de faire partie de ce regroupement
et de contribuer, à notre manière,
à l’accomplissement de sa mission. »
Sylvain Harvey
Éditions Sylvain Harvey
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L’ANEL
Active sur tous les fronts
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La section de l’Édition littéraire
12
« Être, c’est être coincé. »
Cioran
La section qui a le plus contribué à l’affaiblissement de l’Association aura été au cœur de sa relance.
C’est sans doute ce qui a marqué la dernière année, et ce, de façon durable. Déjà, mon prédécesseur à
la vice-présidence de la section, Rodney Saint-Éloi, avait déployé un plan de travail pour la mobilisation
des éditeurs littéraires, un plan qui s’est finalement réalisé autrement, mais en faveur de l’Association
tout entière.
Au cours des dix derniers mois, le bureau de la section aura été au travail surtout dans trois projets :
(1) la révision de la méthode de calcul de la subvention de base du Conseil des arts du Canada
(CAC) ; (2) l’organisation d’une journée de réflexion et de formation pour les éditeurs de livres pour
la jeunesse ; (3) la refonte des structures de l’Association.
1) En tout début d’année, une réflexion en profondeur a été menée par les éditeurs membres de
la section sur la base de l’hypothèse présentée par le CAC. Il aura été difficile d’arrêter une
position commune, tant les données étaient complexes et les intérêts des uns et des autres,
divergents. D’après l’exercice de simulation, plusieurs petits et moyens éditeurs risquaient de
perdre au change par rapport à la formule toujours en usage. Il a donc été possible d’exprimer
notre vive inquiétude aux représentants du CAC. De plus, de nouveau, la méthode d’analyse
des dossiers par un jury de pairs a été fortement remise en question. Bien qu’aucun consensus
ne soit apparu entre nous sur cette question (ni avec nos confrères du Canada anglais), les
inquiétudes des membres ont été relayées aux représentants du CAC. Au solde, l’absence
de consensus significatif au sein des associations et dans l’ensemble du pays a conduit le
Conseil à surseoir à sa décision d’appliquer la méthode proposée. Une réflexion personnelle,
qui n’engage que moi : c’est dans des situations comme celle-ci que s’impose la nécessité d’une
Association forte. Bien sûr, pour parler d’une seule voix, et forte, à nos partenaires. Mais aussi
parce les plus petites maisons d’édition n’ont pas toutes les ressources nécessaires pour
faire une analyse fouillée de dossiers techniques. Elles ont besoin de l’appui de l’Association
pour y arriver.
2) La section compte des éditeurs spécialisés en littérature jeunesse et, plus largement, un grand
nombre d’éditeurs membres de l’Association sont investis dans la publication de livres pour
la jeunesse. Comme c’est aussi un des terrains de jeux du vice-président de la section, il a été
décidé d’organiser une journée de réflexion et de formation autour des questions de l’heure.
Elle a eu lieu le 20 février dernier. Après avoir partagé librement les préoccupations majeures
de la profession, les éditeurs présents se sont attardés à deux questions : la promotion du livre
jeunesse à l’étranger et le passage au livre numérique. Nous avons été à même de mesurer
ce qui caractérise tant l’activité d’édition au Québec : une créativité ingénieuse inouïe et une
fragilité extrême quant aux moyens ! Autre réflexion personnelle : le passage au numérique,
qced_Rapport_Annuel12_F_Layout 1 12-09-05 10:39 Page 13
qui est un défi stimulant en soi, représente un redoutable défi d’investissement pour les éditeurs
d’ici. Comment investir à même les marges bénéficiaires que nous n’avons pas, tout en courant
le risque de la double fragilité : celle du papier autant que celle du numérique ? Là aussi,
étant donné la modestie de nos moyens individuels, une partie de la réponse se trouve dans
la solidarité professionnelle.
3) La section littéraire a été beaucoup affaiblie au cours des années par de nombreux départs,
rien ne sert de le nier. La plupart des grands éditeurs littéraires ont déserté et d’autres, plus
modestes, ont emboîté le pas. Certains d’entre eux ont formé un groupement parallèle, une
situation qui a beaucoup fait jaser, et qui a mobilisé l’attention. La crédibilité de l’Association,
par la perte de son poids de représentativité, en a été affaiblie. C’est pourquoi le bureau de
la section littéraire s’est senti particulièrement interpellé par les nombreux appels, venus
autant de l’intérieur que de l’extérieur, pour une réforme de l’Association qui permettrait
une nouvelle mobilisation de la profession. Dès l’automne dernier, une réflexion honnête et
courageuse a été menée au sein du Bureau et des
hypothèses ont vite fait consensus. Il en a été de même « Les Éditions Québec Amérique
au Bureau des deux autres sections. Par la suite, les
circonstances ont voulu que ce soit le vice-président sont heureuses d’effectuer un retour
de la section littéraire qui préside le comité provisoire dans l’ANEL. C’est en faisant preuve
du Conseil en vue de la refonte de l’ANEL. Bien que de solidarité que les éditeurs québécois
tributaire de divers facteurs, cette situation a une seront les plus à même de relever
portée symbolique intéressante : la « solution » a été
portée par ceux qui ont le plus souffert de la démo- les défis posés par l’évolution du marché
bilisation ! Après l’assemblée générale extraordinaire du livre et l’ère du numérique, ainsi que
du 4 avril dernier, au cours de laquelle le règlement de faire entendre leurs besoins auprès
général révisé a été adopté à l’unanimité, les fruits des différents paliers gouvernementaux. »
ne se sont pas fait attendre. En date de rédaction de
Jacques Fortin, président
cette note (mi-juillet 2012), une bonne dizaine de
Éditions
Québec Amérique
maisons d’édition ont annoncé leur retour à l’ANEL,
dont la grande majorité sont des littéraires (en tout ou
en partie). Désormais, il sera beaucoup plus difficile à nos détracteurs de remettre en question
notre représentativité. Dernière réflexion personnelle : ce ne sera pas de trop, étant donné
les défis gigantesques auxquels l’édition fait face, dès maintenant.
Un mot trop bref en terminant pour remercier les membres du Bureau de la bientôt défunte section
littéraire : Marc Haentjens, Gaëtan Lévesque et Stéphane Despatie, parti en cours de mandat.
Jean-François Bouchard
Le bureau de l’Édition littéraire est actuellement formé de Jean-François Bouchard (Bayard Canada), président,
Gaëtan Lévesque (Lévesque Éditeur) et Marc Haentjens (Éditions David).
13
qced_Rapport_Annuel12_F_Layout 1 12-09-05 10:39 Page 14
La section de l’Édition générale
14
On peut aisément résumer la dernière année de travail de la section de l’Édition générale, comme
celle des autres sections d’ailleurs, par un seul mot : restructuration.
Si les membres de la section générale ont pu, de prime abord, être considérés comme ceux les plus
en désaccord avec toute idée de restructuration (c’est bien eux qui avaient pris le leadership pour
la création de ces fameuses sections), c’était bien mal les connaître. Cette année, marquée par de
nombreux dossiers politiques, a justement été l’occasion de consolider nos différents points de vue et
nos idées avec les collègues des autres sections et de travailler de concert avec eux pour la création
d’une « nouvelle » Association.
La section de l’Édition générale a vécu de belles aventures sous la houlette de ses présidents, dont Nicole
Saint-Jean (Guy Saint-Jean Éditeur) qui a su insuffler aux membres de sa section ce grand désir
d’engagement qui la caractérise. Ainsi, les membres se sont encore une fois cette année démarqués
par leur travail au sein d’une multitude d’organisations et de comités, que ce soit à l’Association
même, à la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), à la Société de gestion
de la Banque de titres de langue française (BTLF) ou à Livres Canada Books (LCB). Un merci tout
spécial à Aline Côté (Éditions Berger) pour son immense travail dans le dossier du droit d’auteur et
du projet de loi C-11.
Voilà, c’est la dernière fois que vous aurez des nouvelles de la section de l’Édition générale. Le passage
vers les nouvelles structures de l’Association est inévitable, nous en sommes tous profondément
contents et nous accueillons tous cette nouvelle vie les bras grand ouverts, mais… nous regretterons les
5 à 7 organisés par la section lors des Salons du livre et souhaitons ardemment qu’ils se perpétuent
à l’avenir au sein de notre Association renouvelée !
Nous invitons donc tous les éditeurs, futurs anciens membres de la section générale, à demeurer actifs
dans les prochaines années sur tous les grands dossiers de l’industrie, que l’on pense à la réglementation
du prix du livre, à la refonte de la loi 51, à l’explosion du livre numérique et aux activités entourant
le vingtième anniversaire de l’Association. Merci à vous de vous impliquer dans votre Association et
de lui donner l’impulsion qu’il faut pour aller plus loin dans l’avenir.
Bianca Drapeau
Les représentants du Bureau de la section de l’Édition générale sont Marc-André Audet (Les Malins),
Daniel Desjardins (Ulysse), Bianca Drapeau (Presses de l’Université du Québec), présidente,
Jean Paré (Éditions Transcontinental), Ingrid Remazeilles (Les Éditions Goélette) et
Nicole Saint-Jean (Guy Saint-Jean Éditeur).
qced_Rapport_Annuel12_F_Layout 1 12-09-05 10:39 Page 15
La section de l’Édition scolaire,
scientifique et technique
Il y a eu plusieurs sujets à l’étude tout au long de l’année 2011-2012. Certains d’entre eux, plus
préoccupants que les autres pour l’avenir de nos membres et de notre industrie, ont demandé plus
d’efforts de la part des membres du Bureau de la section de l’Édition scolaire, scientifique et technique.
En voici une brève présentation.
Négociations de nouvelles licences Copibec
Copibec renégocie actuellement les ententes avec le primaire et secondaire et avec les universités.
L’entente avec le primaire et secondaire avance à pas de tortue et ce n’est pas parce que le ministère
veut diminuer les enveloppes. Il semble en fait que les éditeurs ne perdront rien (ils ne gagneront
rien non plus…). L’entente sera dorénavant considérée comme un contrat de service et ceci implique un
passage obligé par le Conseil du trésor. Si les négociateurs voulaient achever l’entente en décembre
2011, celle-ci n’est pas encore conclue.
Copibec a proposé trois éléments nouveaux pour la prochaine entente entre le réseau de l’enseignement
primaire-secondaire et Copibec.
• Une nouvelle manière de calculer les sommes dues, non plus par nombre de pages
photocopiées, mais par le nombre d’élèves dans le réseau. Le Bureau de la section
de l’Édition scolaire, scientifique et technique a communiqué son accord au mode
de calcul en fonction du nombre d’élèves dans le réseau.
• Permettre aux commissions scolaires de numériser des ouvrages protégés pour des fins
d’enseignement. Le Bureau de la section de l’Édition scolaire, scientifique et technique
a communiqué son refus catégorique.
• Mise sur pied par Copibec d’un entrepôt numérique pour les reproductibles du monde
de l’éducation. Le Bureau de la section de l’Édition scolaire, scientifique et technique
a communiqué son refus catégorique.
Les négociations avec les universités sont terminées et une entente de trois ans a été signée avec
Copibec.
Refonte des structures de l’ANEL
Après discussion, les membres du Bureau scolaire se sont dits d’accord sur le principe de
l’abolition des sections. Les éditeurs scolaires sont conscients que cela risque d’entamer leur
poids dans l’Association, mais considèrent que les enjeux stratégiques sont plus importants et
ils veulent agir pour le bien de l’Association. En particulier, ils espèrent que le changement
demandé favorisera l’intégration de nouveaux membres.
15
qced_Rapport_Annuel12_F_Layout 1 12-09-05 10:39 Page 16
MELS-ANEL
À la suite de l’annonce faite par le premier ministre Jean Charest de procéder à l’achat et à l’installation
de tableaux blancs interactifs dans toutes les classes du Québec, les éditeurs membres de l’ANEL ont
accepté de participer à une rencontre entre le MELS et tous les éditeurs (membres et non membres)
de ressources scolaires en septembre 2011. Depuis cette date, et malgré plusieurs rencontres et
communications avec des représentants du MELS aux niveaux hiérarchiques supérieurs, l’ANEL
demeure en attente d’une information claire sur les points suivants :
16
1) règle budgétaire 2012-2013 concernant le budget d’implantation des TBI
et l’achat de ressources d’apprentissage numériques ;
2) critères pour l’admissibilité du matériel numérique au budget dédié ;
3) critères d’approbation des ressources numériques ;
4) les éventuelles ressources, destinées aux élèves et autopubliées par les enseignants
avec des outils tels qu’iBooksAuthor (Apple) et CreateSpace (Amazon), seront-elles
soumises à l’approbation du MELS comme le sont les ressources publiées par les éditeurs ?
De plus, le sous-ministre adjoint à la formation des jeunes a quitté son poste en mars, la ministre a
également quitté son poste et a été remplacée par Michelle Courchesne. Finalement, c’est le directeur
général de la Direction des ressources didactiques qui quittait son poste début juillet. La récente
campagne électorale a fait en sorte que rien n’a bougé à ce sujet cet été.
Canada : la Loi C-11 adoptée, au grand dam des auteurs
À l’exécutif d’exécuter
Une publication de www.actualitte.com
Par Antoine Oury, le lundi 02 juillet 2012 à 10:18:15
La Loi C-11, désignée sous le titre abrégé « Loi sur la modernisation du droit d’auteur », a reçu en
fin de semaine dernière la sanction royale, accordée par le gouverneur général du Canada. Cette
étape, propre à la monarchie parlementaire, marque la fin du processus législatif, et signe l’adoption
de la loi. Le prochain objectif, pour les partisans de la loi, est l’écriture de son décret d’application :
l’exercice promet d’être délicat, et il faudra faire avec une grande partie du milieu culturel canadien,
farouchement opposé à cette modernisation.
Malgré nos efforts, et certainement en partie grâce au désintérêt total sur cette question de la part
des médias, C-11 a été adoptée.
Il semble qu’il sera encore possible d’intervenir au niveau du développement des règlements qui
encadreront la mise en application de la loi.
Jean Bouchard
Les membres actuels du bureau de l’Édition scolaire, scientifique et technique sont
Jean Bouchard (Groupe Modulo), président, Magalie Boulerice (Beauchemin international),
Normand Cléroux (Éditions du Renouveau pédagogique), Jean H. Lachapelle (Éditions Marie-France)
et Claude Legault (Les Éditions La Pensée).
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Pour une édition de langue française
largement diffusée
Prix littéraires des enseignants AQPF-ANEL
Créés par l’ANEL et l’Association québécoise des professeurs de français (AQPF), les Prix littéraires
des enseignants AQPF-ANEL visent à promouvoir la littérature québécoise auprès des enseignants
de français du Québec, à stimuler leur intérêt pour les œuvres littéraires québécoises et canadiennesfrançaises et, conséquemment, de les faire connaître et apprécier par leurs élèves.
En novembre 2011, lors du congrès de l’AQPF tenu à Shawinigan, quatre prix ont été remis à un
écrivain ou une écrivaine, ainsi qu’à son éditeur ou éditrice, pour une œuvre remarquable dans chacune des catégories suivantes : roman 9 à 12 ans, roman 13 ans et plus, poésie et nouvelles. Le
processus de sélection, pris en charge par l’AQPF, a été assuré par un comité dans chacune des catégories.
Chacun des auteurs lauréats a reçu une bourse de 1 000 $ offerte par l’AQPF et l’éditeur de ces livres, un crédit de 500 $ chez Marquis Imprimeur et un crédit de 500 $ chez Cascades.
Les lauréats des Prix littéraires des enseignants AQPF-ANEL 2011 sont :
Catégorie
Roman 9 à 12 ans
Catégorie Roman
13 ans et plus
Catégorie
Nouvelles
Catégorie
Poésie
Le menteur
et la rouspéteuse
François Barcelo
(illustrations
d’Anne Villeneuve)
Soulières éditeur
Chroniques
d’une sorcière,
tome 1 Isabelle
Angèle Delaunois
Éditions
Michel Quintin
Les rendez-vous
manqués
Esther Croft
Lévesque éditeur
Arrêts sur images
Noëlle Guilloton
(estampes d’Avel)
Les Heures bleues
Sylvie Bellemare, coordonnatrice des Prix littéraires des enseignants AQPF-ANEL
17
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Rapport d’activités du 1er avril 2011 au 31 mars 2012
Québec Édition consacre ses efforts à faire connaître la production éditoriale québécoise et canadienne
de langue française sur les marchés internationaux et à soutenir les activités d’exportation des éditeurs.
Le comité organise des stands collectifs dans plusieurs salons et foires du livre dans le monde et réalise
des missions de développement de marchés. Douze activités ont figuré au calendrier 2011-2012.
18
Le Salon international du livre et de la presse de Genève, du 29 avril au 3 mai 2011
Chaque année, le stand de Québec Édition accueille de fidèles visiteurs venus découvrir les nouveautés
québécoises et quérir des conseils de lecture. En 2011, malgré une baisse de fréquentation au Salon,
Québec Édition a enregistré des ventes équivalentes à celles de l’année précédente. Près de vingt
maisons d’édition étaient représentées au stand québécois.
La Semaine de la littérature québécoise à Buenos Aires, du 9 au 13 août 2011
Québec Édition a collaboré à cette mission pilotée par le ministère de la Culture, des Communications
et de la Condition féminine du Québec. Des auteurs et des artistes d’ici ont présenté à Buenos Aires
des lectures et des spectacles littéraires. Neuf éditeurs québécois devaient rencontrer leurs homologues argentins afin
« L’ANEL est une association qui
de développer des relations d’affaires. En raison de problèmes
encourage l’émergence d’idées
logistiques, ils n’ont cependant pas obtenu les rendez-vous
et l’entraide, autant par des activités
convoités. La mission aura néanmoins permis aux participants de découvrir le marché du livre argentin et de faire
de réseautage que par l’organisation
de groupes de discussion, de formations rayonner la littérature québécoise.
ou d’ateliers. C’est vraiment une union
des forces d’éditions francophones
qui nous soutient et qui nous donne
les outils pour réussir. »
Simon Payette
Éditions Chouette
Le Livre sur les quais, à Morges,
du 2 au 4 septembre 2011
La littérature québécoise a continué de conquérir la Suisse en
septembre alors que le Québec était l’invité d’honneur de la
manifestation littéraire Le Livre sur les quais, à Morges, au
nord du lac Léman. Parmi les quelque cent écrivains participants, dont dix Québécois, Marie Laberge a signé le plus
grand nombre de dédicaces. Les auteurs d’ici ont été fort bien accueillis par le public suisse. En plus
des séances de signatures, ils ont pris part à des conférences, des tables rondes et des entretiens.
La Foire du livre de Francfort, du 12 au 16 octobre 2011
L’incontournable Foire du livre de Francfort a rassemblé au stand de Québec Édition dix-sept maisons
d’édition ainsi que des représentants de la firme De Marque. L’Entrepôt du livre numérique, en
démonstration au stand, a attiré de nombreux professionnels, signe que le modèle développé au
Québec fascine le reste du monde. Pour soutenir les éditeurs participants, Québec Édition a organisé
une activité de jumelage avec l’Allemagne, une initiative qui sera suivie d’autres projets en 2012
et en 2013. Le nouvel aménagement du stand de Québec Édition a reçu de nombreux éloges et,
selon Jean Bouchard du Groupe Modulo, il a contribué à créer un environnement propice à la tenue
de rencontres positives.
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Le Salon du livre des Rendez-vous de l’histoire de Blois,
du 14 au 16 octobre 2011
Québécophiles, passionnés d’histoire et lecteurs curieux en quête d’une littérature de qualité ont visité le stand de Québec Édition à Blois. Neuf maisons
d’édition y étaient représentées et cinq auteurs ont pris part aux séances
de dédicaces et activités du Salon.
L’accueil d’une délégation d’éditeurs britanniques
au Salon du livre de Montréal, du 17 au 20 octobre 2011
Pour une troisième année consécutive, une délégation d’éditeurs britanniques
a été accueillie à Montréal dans le but de favoriser la vente ou l’achat de droits
et la création de relations d’affaires avec leurs homologues du Québec. Leur
séjour comprenait une causerie sur les marchés du livre québécois et britannique, des rencontres
individuelles, la visite de trois librairies montréalaises et plus encore. Le projet a entraîné des retombées
concrètes et des participants des deux continents ont prévu se revoir lors des foires de Francfort ou
de Bologne.
La Foire internationale du livre de Guadalajara,
du 26 novembre au 4 décembre 2011
La Foire de Guadalajara est l’occasion pour les éditeurs de rencontrer moult
acteurs des marchés hispanophones. Neuf maisons d’édition et agences
étaient représentées au stand de Québec Édition en 2011. Grâce à un partenariat entre l’Office Québec-Amériques pour la jeunesse et des instances
gouvernementales du Québec, trois jeunes professionnels du livre de moins de
35 ans ont été invités à prendre part aux activités professionnelles de la Foire.
La Foire du livre de Taipei, du 1er au 6 février 2012
Québec Édition a organisé une mission d’exploration à Taïwan : les éditeurs
Jean-François Bouchard (Bayard Canada) et Chélanie Beaudin-Quintin (Éditions
Michel Quintin) ont pris part à la Foire du livre de Taipei. Une programmation
de séjour élaborée par le Bureau du Québec à Taipei a permis aux participants de développer un réseau
de contacts fort enrichissants. Il appert que Taïwan est une plateforme stratégique pour les activités
commerciales sur place et comme tremplin pour la Chine continentale.
La Foire du livre de Bruxelles, du 1er au 5 mars 2012
Une quarantaine de maisons d’édition ont participé à la Foire du livre de
Bruxelles avec Québec Édition. Il s’agit d’une hausse d’inscriptions de 30 %
par rapport à 2011. Un espace près de deux fois plus grand a été réservé.
Une vingtaine d’auteurs et d’illustrateurs ont signé des dédicaces, dont
Claire Vigneau et Bruce Roberts qui ont reçu, durant la Foire, le Prix de littérature jeunesse Québec/Wallonie Bruxelles 2011 pour l’album Le chasseur de loups-marins (Les 400 coups).
La mission de soutien au développement du marché français,
du 13 au 15 mars 2012
Afin de soutenir les éditeurs dans leurs efforts de développement du marché français, Québec Édition
a organisé une mission permettant à cinq participants de démystifier le milieu du livre en France et
de rencontrer des distributeurs et des diffuseurs. Le projet a été piloté par Sylvain Neault, autrefois
à la Librairie du Québec puis aux Messageries ADP Europe. L’initiative a été des plus appréciées et
a permis aux cinq éditeurs de mettre en perspective leur approche stratégique en France.
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Le Salon du livre de Paris, du 16 au 19 mars 2012
Le Québec a connu un véritable succès au Salon du livre de Paris. Jouissant d’un excellent emplacement
et fort d’une nouvelle organisation de l’espace, le stand de Québec Édition a connu un achalandage
enviable. Une hausse de ventes de près de 10 % par rapport à celles de l’an dernier a d’ailleurs été
enregistrée. Une soixantaine de maisons d’édition et revues étaient représentées et une vingtaine
d’auteurs ont pris part aux séances de dédicaces.
Le samedi 17 mars, un entretien avec la journaliste française Catherine Pont-Humbert a permis aux
visiteurs de découvrir trois auteures primées : Jocelyne Saucier (Prix des cinq continents de la Francophonie 2011), Perrine Leblanc (Prix du Gouverneur général 2012 et Grand prix du livre de Montréal
2011) ainsi que Lucie Lachapelle (Prix France-Québec 2011).
20
La remise du Prix France-Québec a eu lieu le jeudi 15 mars, lors de la soirée d’inauguration. Animée par
Richard Prieur, directeur général de Québec Édition et de l’ANEL, la cérémonie a permis aux personnalités suivantes de prendre la parole : Michel Robitaille, délégué général du Québec en France,
Gilles Corbeil, directeur général du Livre, des métiers d’art, de la musique et des variétés à la SODEC,
Corinne Tartare, vice-présidente Culture à l’Association France-Québec, Gaston Bellemare, président
de l’ANEL, André Gagnon, directeur littéraire aux Éditions Hurtubise, et la lauréate Lucie Lachapelle.
La Foire du livre jeunesse de Bologne, du 19 au 22 mars 2012
La plus grande foire du livre jeunesse au monde a accueilli quinze éditeurs au stand de Québec Édition.
Chaque année, l’événement est l’occasion de découvrir les nouvelles tendances et de développer
des relations d’affaires dans le milieu de la littérature pour la jeunesse.
Les communications
En 2011-2012, Québec Édition a continué de développer ses outils de
communication et de promotion, notamment en accentuant l’affichage au
stand lors des salons et des foires, en mettant à jour ses listes d’envoi et en
amorçant la refonte de son site Web. Fort de ses succès, l’organisme Québec
Édition est également fier d’avoir rassemblé, lors de ses activités, un nombre
record de maisons d’édition québécoises et canadiennes de langue française.
Les collaborateurs, les partenaires et les membres du comité
Québec Édition souhaite remercier les divers partenaires gouvernementaux
qui lui permettent de mener à bien ses activités. En premier lieu, mentionnons
la SODEC, qui contribue à fournir près des deux tiers du budget. Remercions
également le MCCCF, le MRI, Livres Canada Books, le Fonds du livre du Canada et Patrimoine
canadien, le Conseil des arts et des lettres du Québec et les délégations du Québec à l’international.
Québec Édition remercie également son indispensable équipe de libraires et les membres du comité
Québec Édition : Gaston Bellemare, président, Marc-André Audet (Les Malins), Michel De Courval
(Septentrion et Presses de l’Université Laval), Louis Dubé (SODEC), Claude Durocher (Guy Saint-Jean
Éditeur), Alexandrine Foulon (Hurtubise), Louis-Frédéric Gaudet (Lux Éditeur), Marise Labrecque
(Éditions du CHU Sainte-Justine), Danielle Lalande (Boomerang éditeur jeunesse) et Gaëtan Lévesque
(Lévesque éditeur).
Karine Vachon, directrice des salons et des foires
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Banque de titres de langue française (BTLF)
La BTLF a travaillé encore cette année sur le dossier de Gaspard, le système d’information sur les
ventes, qui permet de faire des analyses sur le marché du livre français en Amérique. De nouvelles
fonctionnalités et outils s’y rattacheront bientôt, permettant aux éditeurs
d’analyser leurs données de vente et de prendre de meilleures décisions
d’affaires.
D’autre part, l’Espace éditeurs permet maintenant d’inscrire rapidement les
titres publiés en format PDF et ePub, comme on le fait pour les livres en
version papier. Il s’agit d’un excellent moyen, pour un éditeur, d’accroître sa visibilité dans Memento
auprès des abonnés. En outre, tous les titres en numérique référencés dans Memento apparaissent
dans les ventes de livres numériques dans Gaspard. Rappelons que l’Espace éditeurs est gratuit,
accessible sur Mac comme sur PC et disponible pour tous les éditeurs, dont ceux qui n’ont pas
développé de système propriétaire pour l’envoi de métadonnées.
Enfin, il est important de souligner que la BTLF poursuit son rôle de pionnier dans l’implantation de
standards et de normes pour le livre au Canada en devenant l’agence ISTC pour le Canada français.
Bianca Drapeau
Bianca Drapeau (Presses de l’Université du Québec), vice-présidente,
et Richard Prieur, administrateur, représentent l’ANEL à la BTLF.
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Aide aux éditeurs
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Quatre-vingts pour cent (80 %) de la contribution octroyée par le Fonds du livre du Canada à Livres
Canada Books a été remise aux éditeurs par le biais de renseignements sur les marchés, de perfectionnement professionnel et de deux programmes de financement, soit le PACDÉ et le programme de
Mentorat.
Programmes
PACDÉ : Livres Canada Books a reçu 152 demandes d’aide financière ; 148 demandeurs ont été jugés
admissibles. Livres Canada Books a remis 750 000 $ aux éditeurs admissibles ayant participé à
des événements commerciaux internationaux ou ayant entrepris des voyages de ventes à l’exportation
(même montant qu’en 2010-2011).
Mentorat – Aide financière : Livres Canada Books a reçu huit (8) demandes d’aide financière. Sept (7)
demandeurs ont été jugés admissibles ; Livres Canada Books a remis 14 000 $ aux éditeurs admissibles (2 000 $ de plus qu’en 2010-2011).
Renseignements sur les marchés et perfectionnement professionnel
Édition numérique
Les droits territoriaux à l’ère du numérique (Brian O’Leary, Magellan Media Consulting)
Ce guide offert en format PDF est en vente sur le site Web de Livres Canada Books au coût de 30 $.
Les éditeurs admissibles à l’aide financière de Livres Canada Books dans le cadre du PACDÉ ou du
programme de Mentorat 2012-2013 peuvent télécharger le guide gratuitement.
Guides de marché
Livres Canada Books a récemment mis à jour cinq (5) de ses guides de marché (Chine, Corée,
Royaume-Uni, le livre jeunesse et le livre en français aux États-Unis). Les nouveaux guides, offerts
en format PDF, sont en vente sur le site Web de Livres Canada Books au coût de 30 $. Les éditeurs
admissibles à l’aide financière de Livres Canada Books dans le cadre du PACDÉ ou du programme
de Mentorat 2012-2013 peuvent les obtenir sans frais.
Webinaires
Livres Canada Books a présenté deux webinaires sur l’exportation du livre numérique. Clément Laberge
et Brian O’Leary ont fait les exposés en français et en anglais respectivement.
Le blogue de Livres Canada Books
Grâce à son blogue, Livres Canada Book fournit de l’information d’actualité sur les tendances et les
débouchés des marchés d’exportation.
Symposium Canada -– Royaume-Uni (Foire du livre de Francfort 2011)
Soixante-deux (62) éditeurs du Canada, du Royaume-Uni, d’Australie, d’Allemagne, de l’Inde et de la
Nouvelle-Zélande sont venus entendre une brochette impressionnante de conférenciers. Le programme
de l’après-midi comprenait trois groupes d’experts qui ont discuté de ventes et marketing, de droits
et de ventes numériques. Le tout s’est terminé par une réception de réseautage.
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Mission exploratoire dans les pays nordiques – 6 au 10 juin 2011 (Norvège, Suède et Danemark)
Les membres de la délégation ont participé à une série de rencontres productives avec des éditeurs,
des représentants d’associations nationales et des libraires. Les délégués ont été choisis de manière
à représenter les éditeurs de livres savants, de livres d’intérêt général et de livres jeunesse. Le rapport
de la délégation a été publié sur le site Web de Livres Canada Books, sous la rubrique « Guides de
marchés ».
Programme de mentorat – États-Unis 2012
Six (6) éditeurs ont bénéficié du programme de Mentorat – États-Unis offert à Toronto les 5 et 6 mars
dernier. L’expert Tom Woll (Cross River Publishing Consultants) a donné un séminaire sur les exportations
et la distribution aux États-Unis et a examiné les stratégies favorisant la cession de droits et les ventes
spéciales. Après le séminaire, Tom Woll a rencontré individuellement chacun des éditeurs afin d’examiner
leurs plans en détail.
Foires internationales du livre
Livres Canada Books a coordonné le stand collectif du Canada à Londres, Beijing, Francfort et Bologne.
Promotion
Catalogue Droits du Canada
Livres Canada Books a publié un (1) catalogue à l’automne 2011 et au printemps 2012. La promotion
du catalogue a été faite par courriel à 12 500 professionnels de l’édition à travers le monde. Le catalogue
comprenait des liens automatiques menant directement aux sites Web des éditeurs et à leurs adresses
électroniques, augmentant ainsi la visibilité des éditeurs.
Dépliants en études canadiennes
Livres Canada Books a imprimé quatre (4) dépliants annonçant cent (100) titres d’études canadiennes
publiés par 25 éditeurs. Le Conseil international d’études canadiennes (CIEC) a distribué ces dépliants
lors de conférences en études canadiennes présentées aux quatre coins du monde et a diffusé par
courriel la version électronique des dépliants aux membres de diverses associations en études canadiennes.
Bulletin d’information de Livres Canada Books
Livres Canada Books a publié chaque mois un bulletin d’information électronique faisant la promotion
de ses activités et de ses programmes ainsi que des succès d’éditeurs.
Site Web de Livres Canada Books
Livres Canada Books a fait d’importants travaux visant la mise à jour du contenu, la gestion des
comptes clients et du panier d’achat virtuel ainsi que l’optimisation des résultats sur les moteurs
de recherche, l’intégration des médias sociaux et l’amélioration de la page d’accueil.
François Charette, directeur général, Livres Canada Books
Louise Alain (Éditions Alire), Olivier Gougeon (Guides de voyage Ulysse) et Ingrid Remazeilles (Éditions Goélette)
représentent l’ANEL au conseil d’administration de Livres Canada Books. Plus récemment, Caroline Fortin
(Québec Amérique) a accepté l’invitation du conseil d’administration de l’ANEL de compléter le groupe
de représentants de l’Association au conseil de LCB. Elle est la candidate de l’ANEL à la présidence
du conseil de LCB.
23
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Le droit d’auteur,
pierre angulaire de l’édition
Le droit d’auteur
24
Inutile de dire que l’année 2011-2012 a été très chaude au chapitre du droit d’auteur. L’élection
du gouvernement conservateur majoritaire le 2 mai 2011, la nomination d’un nouveau ministre à
Industrie Canada, Christian Paradis, tout cela a concouru à la reconduction mutatis mutandis du
projet de loi C-32, sous le nom de C-11. Pendant ce temps, plusieurs hauts fonctionnaires et fonctionnaires responsables du droit d’auteur à Patrimoine canadien et à Industrie Canada étaient mutés
à d’autres postes et remplacés par de nouveaux porteurs de dossier, ce qui nous a forcés à reprendre
pratiquement à zéro notre travail de représentation auprès des diverses instances gouvernementales.
Le projet de loi C-32 avait été introduit le 2 juin 2010 et les premières auditions en Comité parlementaire
avaient été conduites l’automne et l’hiver suivants. Le projet de loi C-11 déposé le 29 septembre 2011
en première lecture étant identique à C-32, le gouvernement a choisi de ne pas entendre ceux qu’il
avait déjà reçus en Comité parlementaire pour C-32 et le processus d’audition s’est fait en février
et mars 2012. Tous les amendements proposés par les partis d’opposition ont été battus en comité
parlementaire et seuls des amendements mineurs présentés par les conservateurs ont été adoptés.
La troisième lecture est intervenue le 18 juin 2012, suivie d’un processus accéléré d’auditions au
Comité sénatorial permanent des banques et du commerce chargé de l’étude de la Loi sur la modernisation du droit d’auteur. Deux jours seulement d’audition, les 22 et 26 juin, puis l’adoption par
le Sénat le 29 juin, suivie de la sanction royale.
Les travaux du Comité de l’ANEL sur le droit d’auteur se sont intensifiés tout au long de l’année. À
la veille de la situation à l’échelle nationale et internationale (lois, jugements et contestations aux É.-U.
et en Europe, principes et mesures d’application privilégiées, etc.), à la recherche et documentation
indispensable au suivi du dossier (lecture permanente de rapports de recherche, blogues, avis légaux,
articles de pointe, lettres d’opinion, etc.) et au travail d’information et de sensibilisation continue des
éditeurs membres de l’ANEL, grâce aux Brèves, s’ajoute un grand nombre d’actions et d’interventions
continues du Comité tout au long de l’année. Le comité a :
– raffiné ses analyses et discuté des meilleures stratégies en concertation avec le comité
exécutif et le CA de l’ANEL ;
– concerté ses actions avec le comité numérique de l’ANEL (nouvelles pratiques commerciales,
évolution accélérée des technologies numériques, nouveaux modèles d’affaires) ;
– harmonisé son travail de réflexion centré sur l’avenir des entreprises d’édition et
ses représentations avec Copibec, l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ)
et le Droit d’auteur / Multimédia-Internet / Copyright (DAMIC), de manière à assurer
un front commun québécois sur la question, en lien avec les unanimités des institutions
québécoises contre le projet de loi (Assemblée nationale, Barreau du Québec, Fédération
des commissions scolaires, Ville de Montréal, ministère de la Culture, des Communications
et de la Condition féminine, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, etc.) ;
– compilé les données de l’industrie canadienne du livre et le travail de représentation avec
les associations canadiennes-anglaises dans le domaine du livre : Association of Canadian
Publishers (ACP), Canadian Publishers Council (CPC), Canadian Educational Resources Council
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(CERC), The Writers’ Union of Canada (TWUC), Professional Writers Association of Canada
(PWAC), Literary Press Group of Canada (LPG), notamment en participant au travail de
préparation de la documentation et aux rencontres pilotées par la firme de lobby Capital Hill ;
– participé au consensus des associations culturelles canadiennes réunies sous le parapluie
de la Conférence canadienne des arts (CCA) qui avait produit une déclaration commune
le 3 février 2011 et qui a présenté 20 amendements communs (textes juridiques en anglais
et en français) en janvier 2012 ; la participation de l’ANEL a été majeure : téléphones
conférences hebdomadaires, rédaction et révision de communiqués, de lettres aux députés,
membres de comité parlementaire et sénateurs, conférences de presse, rédaction des
amendements au projet de loi, édition des documents, participation à des délégations, etc. ;
– effectué un travail de représentation indépendant auprès des diverses instances gouvernementales nationales (Patrimoine canadien et Industrie Canada) et internationales,
notamment auprès des négociateurs québécois (Pierre-Marc Johnson) et canadien
(Steve Verheul) de l’Accord de libre-échange Canada-Europe, auprès des attachés commerciaux
de l’ambassade des États-Unis (distinction entre fair use américain et fair dealing canadien),
Registrariat du copyright des É.U., etc. ;
– établi des liens et échanges réguliers avec les cabinets de la ministre de la Culture, des
Communications et de la Condition féminine du Québec et de la ministre de l’Éducation,
du Loisir et du Sport ;
– réalisé une sensibilisation de la communauté internationale avec diverses prestations :
échanges permanents avec l’Union internationale des éditeurs (UIE), le Syndicat national
de France (SNE), les associations d’éditeurs britanniques et allemands, exposé au World
Copyright Summit, exposé au Congrès de l’IPA, traduction de documents en anglais ou
en français, selon le cas, pour permettre une meilleure circulation à l’international ;
– participation à la rédaction et à la révision des diverses lettres d’appui produites par
ces organismes internationaux en soutien à notre opposition au projet de loi (UIE, SNE, IAF) ;
– réalisé une dizaine d’entrevues, lettres ouvertes et articles parus dans la presse d’ici et
de France : Le Devoir, La Presse, Le Soleil, Livre-Hebdo, Libération, Radio-Canada, etc.
L’ANEL avait choisi de raffiner son analyse des effets du projet de loi et de retarder sa présentation au
Comité parlementaire chargé d’étudier C-32 dès que des élections fédérales sont devenues probables.
Elle s’est ainsi réservé la possibilité d’être entendue dans le cadre de l’étude de C-11 et a pu déposer
un mémoire substantiel qui va au-delà d’une évaluation des revenus à risque pour amorcer une
réflexion sur les effets à long terme pour la génération de contenus originaux, québécois et canadiens,
et partant pour notre système d’éducation nationale. Pour le Sénat, le mémoire a été actualisé et
nous nous sommes joints au consensus canadien sur trois amendements indispensables.
Au chapitre des documents produits en 2011-2012 par le Comité du droit d’auteur de l’ANEL dans
le cadre de son mandat, ceux en anglais uniquement ont été préparés pour des exposés à l’international. Soulignons aussi que, malgré les processus extrêmement rapides de consultation sur le projet
de loi, nous étions tenus de déposer nos documents dans les deux langues, avec pour résultat que
la documentation est souvent bilingue. Tous ces documents peuvent être téléchargés du site Internet
de l’ANEL.
• Copyright in Canada: the new deal, IPA Capetown Symposium, June 14th 2012/
update June 29th, 34 pages.
• Mémoire déposé au Comité du Sénat chargé d’étudier la loi modifiant la Loi sur le droit
d’auteur, 22 juin 2012, 27 pages.
• Brief submitted to the senatorial committee studying the act to amend the copyright Act,
22 juin 2012, 28 pages.
• Lettre ouverte, « Le droit d’auteur s’éteint dans le confort et l’indifférence », 7 mars 2012.
• Mémoire déposé au comité législatif chargé du projet de loi C-11, Loi modifiant la Loi
sur le droit d’auteur, 5 mars 2012, 27 pages.
25
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• Brief submitted to the Legislative Commitee on Bill C-11, an act to amend the Copyright Act,
5 mars 2012, 28 pages.
• Aline Côté, « Le droit d’auteur : un essai de vulgarisation », revue Liaison, Ottawa, juin 2011,
4 pages.
• Aline Côté, « Une égalité des chances pour les créateurs canadiens », revue Liaison,
Ottawa, juin 2011, 4 pages.
• Aline Côté, « Copyright: Trying to make it easy to understand », article de Liaison traduit
en anglais pour les députés, fonctionnaires et ministres fédéraux et pour nos partenaires
internationaux, 4 pages.
• Aline Côté, « Equal Opportunity for Canadian Creators », article de Liaison traduit
en anglais pour les députés, fonctionnaires et ministres fédéraux et pour nos partenaires
internationaux, 4 pages.
La situation est grave
26
Rappelons-le, la loi accorde 40 nouvelles exceptions dans un contexte de jurisprudence. Celles-ci
sont à considérer comme des droits des usagers et à interpréter de façon large pour ne pas indûment
brimer les usagers. De plus, les trois nouvelles exceptions d’utilisation équitable, dont celle sur
l’éducation, sont très vastes et indéfinies. La loi confirme les facteurs d’évaluation de l’équitabilité du
jugement CCH rendu par la Cour suprême (2004), excluant du même coup les trois facteurs (appelés
test en trois étapes) de la Convention de Berne. Les éditeurs et auteurs canadiens évaluent les revenus
à risque de l’édition scolaire à 420 M$, soit une contraction de 20 % du marché. À la faveur de la
neutralité technologique, des œuvres entières pourront désormais être copiées dans divers contextes où
le suivi est difficile, voire impossible. La copie privée n’a non seulement pas été étendue aux autres
supports, encore moins aux liseuses, mais est pratiquement abolie. Avec sa clause YouTube (ou
contenu non commercial), le Canada sera le premier et le seul pays où des géants du Net (comme
Google, propriétaire de YouTube) pourront générer des revenus publicitaires à même des contenus
protégés sans avoir à payer de compensation aux créateurs. Enfin, les dommages statutaires ont été
réduits et deviennent pratiquement un encouragement à violer la loi, le fardeau de la protection reposant essentiellement sur les industries créatrices.
Bref, la situation est grave. Mais ce n’est pas tout. On sait déjà que le Canada fait école et d’autres
pays, comme le Brésil et l’Inde, l’utilisent comme exemple pour forcer leurs créateurs à accepter des
conditions comparables. On sait déjà que le lobby des libraires fait valoir sa mission « éducative » ;
à l’échelle nationale, il encourage les universités à ne pas signer les ententes de gestion collective en
se positionnant comme des fournisseurs de contenus et négociateurs de droits ; à l’échelle internationale, il appuie l’établissement de traités de l’OMPI sur les exceptions pour éducation et les handicapés visuels qui favoriseraient la circulation gratuite des contenus et les échanges transfrontières.
La tendance mondiale à la culture du gratuit vient donc de gagner une manche importante.
L’automne 2012 sera fait de diverses actions pour monitorer les effets de la loi en concertation avec
les autres associations culturelles canadiennes. Les éditeurs étrangers qui ont des intérêts au Canada
comptent joindre leurs forces en effectuant aussi le suivi de leurs ventes selon des critères harmonisés. Il y aura aussi des représentations à faire via l’Association américaine des éditeurs au Congrès
qui va examiner la candidature du Canada au Transpacific Trade Agreement, tout particulièrement
les mesures de propriété intellectuelle contenues dans la nouvelle loi.
Aline Côté
Aline Côté (Éditions Berger) assure la présidence du comité du droit d’auteur et Gaston Bellemare,
Jean Bouchard (Groupe Modulo), Normand Cléroux (Éditions du Renouveau Pédagogique)
et Nicole Saint-Jean (Guy Saint-Jean Éditeur) en sont membres.
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27
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Les éditeurs francophones et le numérique
La dernière année a été fertile en développement sur le front du numérique. Grâce aux efforts de
l’ANEL, les éditeurs québécois et canadiens-français ont pu enfin vendre leurs contenus numériques
aux bibliothèques. Ces ventes ont représenté, à certaines périodes, autour de 40 % des ventes totales
de livres numériques au Québec. Le système mis en place a permis
de faire en sorte que la grande majorité des fonds publics québécois
utilisés pour l’achat de livres numériques a été canalisée vers l’édition
d’ici. Voilà de nouveaux revenus qui permettent de rentabiliser les
investissements numériques des éditeurs en plus de favoriser la
visibilité des auteurs et éditeurs québécois et canadiens-français.
28
Par ailleurs, le comité a travaillé avec acharnement à ce que les livres
numériques québécois et canadiens-français connaissent le plus large
rayonnement international possible. Aujourd’hui, les livres numériques de ces éditeurs sont vendus dans 32 pays par Apple et dans
10 pays par Kobo. Ces revendeurs non traditionnels que sont Apple et
Kobo ont pu être investis rapidement et massivement par les éditeurs
québécois et canadiens-français grâce à la force de leur regroupement
dans l’Entrepôt numérique ANEL-De Marque. Ces deux acteurs se sont
hissés, en moins d’un an, dans le quartile supérieur des revendeurs
de livres au Québec, uniquement avec des produits ePub. Il faut s’en
réjouir bien sûr ; mais cela
démontre aussi combien le réseau traditionnel de vente
« Je suis devenu membre de l’ANEL
principalement pour profiter d’un réseau de livres d’ici tarde à faire son virage numérique et peine à
accaparer la clientèle des lecteurs qui, eux, ont déjà adopté
de collègues qui partagent les mêmes
la lecture numérique.
inquiétudes, mais également les mêmes
ambitions que moi. Le secteur de l’édition
est en profonde mutation et, au sein
d’une association forte et unie,
il devient possible de contribuer
de façon positive à l’évolution
de cette industrie effervescente. »
Daniel Bertrand
Les Éditeurs réunis
D’autres développements vont bientôt permettre de bonifier
encore plus le rayonnement international des éditeurs québécois et canadiens-français. Les contraintes que nous imposait
le livre papier pour l’exportation, avec ses coûts de transport
et ses délais, n’existent plus pour le numérique et, comme
la population francophone mondiale se trouve en majorité
hors du Québec, il nous est permis d’espérer vendre plus à
l’exportation que sur notre marché domestique.
Le programme bonifié d’aide à la numérisation de la SODEC,
qui a vu le jour grâce aux efforts de l’ANEL, a été largement
utilisé par les éditeurs afin de rendre plus rapidement disponible une offre de livres québécois et
canadiens-français numérique vaste et diversifiée.
Le comité numérique de l’ANEL continuera d’œuvrer à la croissance des ventes numériques et au
développement de l’offre pour le plus grand bénéfice de tous nos membres ainsi que de la littérature
québécoise et canadienne-française.
Daniel Desjardins
Présidé par Daniel Desjardins (Guides de voyage Ulysse), le comité sur la numérisation de l’ANEL
se compose de Jean Bouchard (Modulo), Bianca Drapeau (Presses de l’Université du Québec),
Jean Paré (Éditions Transcontinental), Magalie Boulerice (Beauchemin International)
et Jean-Marc Gagnon (Multimondes)
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Société québécoise de gestion collective
des droits de reproduction
Extraits du rapport de la directrice générale 2011-2012
Hélène Messier, le 14 juin 2012
« La Chambre des communes et le Sénat du Canada…, » totalement sourds dans leurs confortables
majorités conservatrices, « ont adopté C-11 sur la « modernisation » — comprendre don aux consommateurs et aux gros USA — de la Loi sur le droit d’auteur. Sourds aux plus de 70 organisations
d’auteurs, de créateurs, d’éditeurs, de producteurs et de gestion collectives qui avaient pourtant joint
leurs efforts afin de produire une plateforme unique d’amendements. Rien n’y fit, ni témoignages devant
le comité législatif, ni mémoires, ni entrevues, ni articles d’opinion, ni pétitions, ni cris d’alarme de la
communauté internationale. » Mais nous n’avons pas sorti les casseroles aux sons desquelles les médias
répondent depuis 4 mois à chaque vibration. Pas de visibilité. Sans scandale, sans tintamarre : invisibilité et mort assurée dans l’indifférence. « Des années d’insécurité, tant pour les titulaires de droits
que pour les usagers se profilent à l’horizon. »
« Copibec a perçu 15 140 000 $ en 2011-2012, une augmentation de 4,2 % par rapport à la dernière
année. Le secteur de l’éducation compte pour près de 75 % des revenus de la société de gestion.
Les négociations en cours avec le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport pour le renouvellement de la licence applicable dans les écoles primaires et secondaires de même qu’avec la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec pour la licence universitaire revêtent
donc une importance considérable… Le tout, dans un contexte où la protection aux œuvres accordée
par la Loi sur le droit d’auteur, se trouve de plus en plus réduite et alors qu’un fort vent de gratuité
souffle de tous les horizons. »
La société de gestion a poursuivi ses tournées d’information auprès des enseignants et des directions
d’écoles. Les représentants de Copibec ont visité 63 écoles et ont rencontré les représentants de
14 commissions scolaires. Après avoir produit des capsules vidéo expliquant le contenu de l’entente
primaire / secondaire, Copibec en a mises en ligne trois nouvelles capsules portant sur l’entente collégiale.
Durant la dernière année, Copibec a continué d’investir ressources humaines et financières pour
finaliser SAVIA, son système de gestion des droits d’auteurs dont la mise en opération est imminente,
ce qui ne l’a pas empêché de distribuer 10 788 000 $ devançant à plusieurs reprises les échéances
prévues à son calendrier. Un nouveau site Internet verra également le jour. Le tout devrait nous permettre
d’améliorer nos services aux usagers, notamment en ce qui a trait à la déclaration en ligne des œuvres
reproduites sur support papier et en format numérique de même que ceux offerts aux 2800 éditeurs
et 28 756 auteurs inscrits dans notre base de données. L’inscription des titres, le traitement des
déclarations de reproduction des œuvres, ainsi que la distribution des redevances s’en trouveront
simplifiés et accélèreront encore plus la cadence des paiements aux ayants droit.
Il faudra bien sûr mesurer les retombées des amendements apportés à la Loi sur le droit d’auteur
et tenter de préserver au mieux les droits des auteurs et des éditeurs de même que leurs sources
de revenus. Copibec poursuivra son développement en offrant de nouvelles licences aux usagers et
en ciblant de nouveaux usagers. Elle compte offrir de nouveaux services aux détenteurs de licences
du secteur éducatif en leur donnant accès à des ressources numériques qui viendront enrichir leur
enseignement et à un site d’information qui leur sera spécifiquement consacré. »
Gaston Bellemare, D.h.c., O.Q., est actuellement président du CA de Copibec
29
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La Commission du droit de prêt public (CDPP)
Le Conseil des arts du Canada distribue annuellement des paiements aux auteurs canadiens par
l’intermédiaire du Programme du droit de prêt public (DPP) pour l’accès public libre à leurs livres
dans des bibliothèques publiques canadiennes. Consultez la grille de paiement 2011-2012.
Grille de paiements (2011-2012)
30
1 titre de la catégorie I (titres inscrits de 2007 à 2011)*
Trouvé dans 1 bibliothèque
48,00 $
Trouvé dans 2 bibliothèques
96,00 $
Trouvé dans 3 bibliothèques
144,00 $
Trouvé dans 4 bibliothèques
192,00 $
Trouvé dans 5 bibliothèques
240,00 $
Trouvé dans 6 bibliothèques
288,00 $
Trouvé dans 7 bibliothèques
336,00 $
1 titre de la catégorie II (titres inscrits de 2002 à 2006)*
Trouvé dans 1 bibliothèque
38,40 $
Trouvé dans 2 bibliothèques
76,80 $
Trouvé dans 3 bibliothèques
115,20 $
Trouvé dans 4 bibliothèques
153,60 $
Trouvé dans 5 bibliothèques
192,00 $
Trouvé dans 6 bibliothèques
230,40 $
Trouvé dans 7 bibliothèques
268,80 $
1 titre de la catégorie III (titres
Trouvé dans 1 bibliothèque
Trouvé dans 2 bibliothèques
Trouvé dans 3 bibliothèques
Trouvé dans 4 bibliothèques
Trouvé dans 5 bibliothèques
Trouvé dans 6 bibliothèques
Trouvé dans 7 bibliothèques
inscrits de 1997 à 2001)*
33,60 $
67,20 $
100,80 $
134,40 $
168,00 $
201,60 $
235,20 $
1 titre de la catégorie IV (titres
Trouvé dans 1 bibliothèque
Trouvé dans 2 bibliothèques
Trouvé dans 3 bibliothèques
Trouvé dans 4 bibliothèques
Trouvé dans 5 bibliothèques
Trouvé dans 6 bibliothèques
Trouvé dans 7 bibliothèques
inscrits de 1986 à 1996)*
28,80 $
57,60 $
86,40 $
115,20 $
144,00 $
172,80 $
201,60 $
Paiement minimum
Paiement maximum
25,00 $
3 360,00 $
N.B. : Cette grille est valable pour un auteur ayant droit à 100 % du paiement.
Gaston Bellemare D.h.c., O.Q., est représentant de l’ANEL à la CDPP
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La lecture et le livre :
au fondement du développement
de la personne
La 17e journée mondiale du livre
et du droit d’auteur
Depuis 1996, l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL)
et un comité formé d’intervenants du milieu du livre incitent les organismes de divers milieux à organiser des activités à l’occasion de la
Journée mondiale du livre et du droit d’auteur (JMLDA). Libraires,
éditeurs, écrivains, bibliothécaires, enseignants, amoureux du livre et
autres s’unissent pour célébrer le livre et souligner l’importance de lire.
Pour cette 17e JMLDA, 347 activités ont été offertes à la population
dans toutes les régions du Québec, en Alberta, au Manitoba, au
Nouveau-Brunswick et en Ontario. Le nombre d’activités répertoriées
dans la programmation se compare à celui de l’an dernier. Un nombre
important d’activités ont été organisées dans des lieux non traditionnels, tels que des centres communautaires, des cafés, des stations
de métro, des institutions pénitentiaires, des centres pour personnes
âgées, etc. Ainsi, la JMLDA atteint une clientèle à l’extérieur des
institutions et démocratise le livre et la lecture. Plus de 200 auteurs
ont participé à l’événement. Ces auteurs représentaient une centaine
d’éditeurs différents, dont beaucoup de petits éditeurs locaux qui, grâce à la JMLDA, ont pu maximiser
les ventes de leurs livres.
Cette année, la campagne promotionnelle de la JMLDA avait pour thème Le goût
de lire vient en lisant et visait deux clientèles : les non-lecteurs et les férus de
lecture. Pour les premiers, nous avons créé la Bibliothèque du public, un outil qui
leur donne les moyens de découvrir les plaisirs de la lecture. Nous avons demandé
au second groupe de partager leurs livres « coups de cœur » dans cette bibliothèque.
Afin d’atteindre les deux groupes, nous avons produit 45 320 cartes postales qui
ont été distribuées dans les lieux publics – restaurants, institutions financières, bars, pharmacies, etc. –
et 16 000 affiches qui ont été distribuées dans les librairies, les bibliothèques, les écoles et autres
lieux culturels, au Québec et au Canada francophone. La création du visuel a été confiée à Pascale
Crête (Créer un monde).
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32
Le lancement de la 17e Journée mondiale du livre et du droit d’auteur s’est déroulé devant public
le mardi 3 avril dans l’espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts. Réunissant la
porte-parole Chrystine Brouillet, cinq têtes d’affiche, Louis-François Marcotte, Georges Laraque,
Julie St-Pierre, Patrick Hivon et Geneviève Guérard, et quatre écrivains de la relève, Matthieu Simard,
Sophie Bienvenu, Simon Boulerice et Eve Patenaude, le lancement a su attirer les passants et amateurs
de lecture qui se sont déplacés pour l’événement. L’animatrice Myriam Wojcik a échangé pendant
deux heures avec les participants. Pour l’occasion, la Bibliothèque du public a été lancée et les
gens ont été invités à y inscrire un livre. Dix vidéos des suggestions de lecture des têtes d’affiche et
auteurs ont été enregistrées pendant l’événement. Ces vidéos peuvent être visionnées sur le site de
la Bibliothèque du public et sur YouTube. Finalement, le public a été convié à rencontrer les invités
et à discuter lecture avec eux.
La tenue de cette journée a été rendue possible grâce au soutien financier du Fonds du livre du Canada
de Patrimoine canadien, de la Société de développement des entreprises culturelles, du Conseil des
arts du Canada, du Secrétariat à la politique linguistique ainsi que du ministère de l’Éducation, du Loisir
et du Sport. La JMLDA est réalisée à l’initiative de 18 organismes qui font partie de la chaîne du livre,
dont l’Association des libraires du Québec, l’Association des traductrices et traducteurs littéraires
du Canada, l’Association nationale des éditeurs de livres, Bibliothèque et Archives nationales du
Québec, les Bibliothèques publiques du Québec, Communication-Jeunesse et l’Union des écrivaines
et des écrivains québécois, qui composent le comité organisateur.
Sylvie Bellemare, coordonnatrice de la JMLDA
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Coalition canadienne
pour la diversité culturelle
Historique et évolution
La Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles
reconnaît la nature spécifique des biens culturels comme porteurs d’identité, de valeurs et de sens,
affirme que les États sont souverains dans l’élaboration de leurs politiques culturelles, établit les
modalités d’une coopération internationale et crée les conditions permettant aux cultures de s’épanouir
et de s’enrichir mutuellement, tout en accordant un rôle majeur à la société civile dans sa mise en
œuvre.
Fondée au printemps 1998 à l’occasion de la bataille contre le projet d’Accord multilatéral sur les
investissements (AMI), la Coalition canadienne pour la diversité culturelle comprend maintenant
35 associations représentant plus de 180 000 créateurs et 2 200 entreprises et organismes œuvrant
dans les secteurs du livre, du cinéma, de la télévision, de la musique, des arts d’interprétation et des
arts visuels de toutes les régions du Canada, soit trois de plus que l’an dernier. Ces associations professionnelles ont à cœur de protéger la diversité des expressions culturelles face au risque d’uniformisation des cultures dans un contexte de mondialisation.
La Coalition comprend aussi des membres associés : une trentaine à titre individuel, dont Denys Arcand,
Dominique Champagne, Lorraine Pintal, Louise Beaudoin, Pierre Curzi et Amir Khadir, et 12 organismes,
dont Access Copyright, l’Association des distributeurs exclusifs de livres en langue française (ADELF),
l’Association des écrivains professionnels du Canada, Book Periodical Council, la Direction de la culture
et du patrimoine de la Ville de Montréal, la Fondation Derouin, le Fonds d’investissement de la culture
et des communications (FICC) et, tout récemment, COPIBEC. Le milieu du livre est fortement représenté.
Depuis l’adoption de la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité
des expressions culturelles, en octobre 2005, et de son entrée en vigueur le 18 mars 2007, le travail
des coalitions consiste essentiellement à soutenir les processus nationaux conduisant à la ratification
et à faire respecter la teneur de la Convention dans les négociations commerciales, bilatérales ou
multilatérales.
Au chapitre des activités, les résumés des rencontres nationales ou internationales des coalitions
des divers pays, les communiqués, les positions défendues ou présentées dans divers forums peuvent
être lues sur le site http://www.cdc-ccd.org.
Au niveau international
Le processus de ratification de la Convention de l’UNESCO se poursuit à bon rythme. De mars 2009
à août 2010, nous sommes passés de 97 à 112 pays signataires, puis à 117 l’an dernier ; en juillet
2012, nous avons rassemblé 123 signataires ainsi que la Communauté européenne. Le seuil critique
pour que les conventions internationales aient un impact réel sur les échanges commerciaux est de
150 pays.
Les coalitions pour la diversité culturelle sont regroupées en une Fédération internationale qui compte
43 coalitions nationales comprenant plus de 600 organisations professionnelles de la culture du monde.
La Fédération coordonne les échanges de coopération entre les coalitions nationales en bâtissant
33
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un langage commun, en mesurant l’atteinte des objectifs de la Convention et en planifiant les étapes
suivantes de sa mise en œuvre, en recueillant et diffusant l’information pertinente aux plans d’action,
de coopération, de communication et de promotion relative à l’expression des diversités culturelles.
Le directeur général, Charles Vallerand, a représenté la Coalition canadienne à l’étranger :
– 19 juin 2012 : panelliste à un séminaire à Rio de Janeiro sur la culture et le développement
durable organisé conjointement par le ministère de la Culture du Brésil et Cités et gouvernements locaux unis (CGLU), la veille du Sommet de Rio+20 ;
– 29 juin 2012 : participation à la rencontre des organisations de la société civile sur le TPP
tenue à Tokyo, la création d’une coalition japonaise et la ratification de la Convention par
ce pays ;
34
– 9-11 mai 2012 : conférencier au Forum ministériel d’Asie-Pacifique sur la diversité
culturelle tenu à Dhaka, Bangladesh, dans le but d’inciter 32 États de la région à ratifier
la Convention et rencontre avec une trentaine d’organismes culturels sur la formation
d’une coalition nationale, la quatrième dans l’Asie-Pacifique (Australie, Nouvelle-Zélande,
Corée du Sud) ;
– 21-23 septembre 2011 : participation au Congrès de la Fédération internationale
des coalitions à Bratislava, Slovaquie ;
– 27-30 septembre 2011 : panelliste au 20e Congrès international de la Fédération
internationale des acteurs (FIA), organisé conjointement avec ACTRA à Toronto, sur
les sources de financement des projets culturels dans les pays en voie de développement.
Au niveau national
Le suivi des négociations pour le traité de libre-échange Canada-UE a continué d’occuper une large
place dans les activités de 2011-2012. La CDC s’est prononcée contre l’inclusion de tout protocole
de coopération culturelle du type que l’Union européenne tient à inclure dans l’Accord économique
et commercial global (AECG). Les rondes de négociations, qui se sont poursuivies en juillet et octobre
2011, puis en janvier et juillet 2012, ont fait l’objet de débriefings avec le négociateur en chef canadien,
Steve Verheul, et aussi avec Pierre-Marc Johnson, négociateur pour le Québec. La Coalition estime
que toute restriction à la clause d’exemption culturelle serait un affaiblissement contraire à l’esprit
et à la lettre de la Convention de l’UNESCO que le Canada et l’Union européenne ont ratifiée. Elle
s’emploie à la renforcer et à inscrire dans le préambule de l’AECG une référence à la Convention de
l’UNESCO comme une façon d’établir le cadre d’interprétation de la clause d’exemption culturelle,
en cas de différend commercial. Elle a aussi l’accord et l’appui des coalitions européennes.
À l’initiative de l’ANEL, la Coalition a fait des efforts pour obtenir des coalitions et organisations civiles
européennes qu’elles écrivent des lettres d’opinion à publier dans la presse nationale pour exprimer
leurs préoccupations sur le projet de loi C-11. Elle a également fait des consultations avec la délégation de l’Union européenne et l’ambassade de France à Ottawa pour connaître leur position quant au
projet de loi C-11 et les intérêts offensifs européens dans la négociation de l’AECG en matière de
droit d’auteur. Enfin, la Coalition a consulté plusieurs experts et fonctionnaires à Québec et Ottawa
sur les différentes options de rédaction de la clause d’exemption culturelle.
Au plan local, après avoir amélioré le design de son site Internet et mis à la disposition des membres de
nouveaux outils de communication, la CDC a lancé trois nouvelles publications : Profils des Coalitions
pour la diversité culturelle, un bilan d’actions menées par 22 des coalitions nationales les plus
actives depuis plus de 10 ans, Les sources de financement de projets culturels dans les pays ACP,
une compilation de quelque 35 sources de financement complémentaires au Fonds international pour
la diversité culturelle de l’UNESCO, et Artistes du Sud à l’honneur – projets exemplaires, une compilation des bonnes pratiques de promotion des expressions culturelles des pays du Sud au Canada par
des groupes de la société civile du pays. La Coalition va déposer à l’UNESCO cette dernière publication
(un commerce plus équitable est un des objectifs centraux de la Convention).
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Au plan financier, le financement du gouvernement fédéral a été réduit de moitié cette année, puis
sera supprimé complètement l’an prochain. La Coalition compte sur l’apport des nouveaux membres
individuels et institutionnels ; la SOCAN a demandé à tous ses membres de participer à cet effort à
titre individuel. La Coalition a aussi fait appel à plusieurs nouveaux bailleurs de fonds pour assurer
notamment des représentations à l’étranger. On envisage également des réunions annuelles des bailleurs
de fonds pour discuter de la façon de financer la Coalition de manière durable.
Dans le cadre de la participation du Canada à la négociation de l’Accord de partenariat économique
stratégique transpacifique (TPP), la Coalition effectue une veille continue des médias et des interventions d’organisations de la société civile du Mexique, du Pérou, du Chili, d’Australie et de Nouvelle-Zélande où l’on trouve des coalitions pour la diversité culturelle.
Le directeur général, Charles Vallerand, a représenté la Coalition canadienne au pays :
– 28-29 mai 2012 : Forum de la Francophonie canadienne, à Québec, où participent
quelque 400 délégués de toutes les régions du pays ;
– 25 mai 2012 : présentation des activités de la Coalition à l’AGA de la SACD, à l’invitation
d’Elisabeth Schlittler ;
– 23 mars 2012 : présentation au Séminaire sur les relations internationales du Québec
organisé par le professeur Paul-André Comeau à l’École Nationale d’Administration
publique (ENAP).
La Coalition canadienne atteint peu à peu sa vitesse de croisière et peut commencer à intervenir
sur des questions connexes à la protection des diversités culturelles, par exemple sur la Loi sur le
droit d’auteur en tant que condition essentielle au développement de la diversité. La CDC peut aussi
informer directement, à l’occasion des AGA, les membres de ses organisations et publiciser sur son
site Internet leurs activités.
Aline Côté, Éditions Berger,
vice-présidente à la CDC
35
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Recourir à tous les services et outils
pour défendre les intérêts politiques
et économiques des membres
36
Dans la dernière année, l’ANEL a collaboré étroitement avec ses partenaires de la chaîne du livre
au Québec. Réglementation du prix du livre, réouverture de la Loi 51, réactivation du comité sur la
promotion du livre, campagne électorale provinciale, droit d’auteur, Banque de titres de langue française
et Observatoire de la culture et des communications du Québec, Plan d’action sur la lecture à l’école,
prêt de livres numériques en bibliothèque et plusieurs autres dossiers, l’Association a partagé toutes ces
problématiques avec les représentants des autres associations. Plus que jamais, l’ANEL est consciente
de la nécessité de maintenir fort tous les maillons de la chaîne, et y contribue par le dialogue et l’action.
Conseil des arts du Canada (CAC)
L’ANEL est reconnaissante de la contribution du CAC à son fonctionnement et au soutien de projets
importants comme la JMLDA et le programme de promotion dans les médias. L’ANEL est heureuse
d’appuyer administrativement le CAC dans la gestion de ce dernier programme et d’accompagner le
CAC dans sa réflexion continue pour une actualisation de ce programme. L’Association a également
participé au projet pilote concernant le calcul des subventions globales et a pris acte du report de
la réflexion du Conseil sur cette question.
Patrimoine canadien
L’ANEL bénéficie de différentes aides de la part du Fonds du livre du Canada (FLC), de Patrimoine
canadien. La reconduction de programmes de soutien du FLC au livre numérique, aux efforts d’exportation par l’entremise de Québec Édition, au programme de formation professionnelle, à la Journée
mondiale du livre et du droit d’auteur, au fonctionnement de l’Association, tout comme l’apport financier
indéniable du FLC à des programmes autres comme le système d’information des ventes Gaspard
de la BTLF, fort utile à nos éditeurs, sont des engagements remarquables des décideurs politiques
canadiens à la santé de notre industrie. L’ANEL reconnaît également la contribution remarquable du
FLC au développement de nos maisons d’édition québécoises et canadiennes-françaises. Le maintien
des montants des aides à l’édition est un témoignage de reconnaissance évident de la qualité du
travail accompli par ces maisons. L’ANEL attend toujours de prendre connaissance du rapport sur
l’étude sur l’investissement étranger dans l’industrie du livre au pays.
Ministère de la Culture, des Communications
et de la Condition féminine du Québec (MCCCF)
L’ANEL a apprécié l’appui de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition
féminine dans sa bataille contre le projet de loi C-11 et les efforts pour convaincre les membres du
Sénat canadien du bien-fondé des revendications des associations et organismes culturels de chez
nous. L’ANEL aurait espéré une réponse plus prompte et des solutions rapides aux problématiques
de la réglementation du prix du livre papier et à l’inclusion du livre numérique dans la loi du livre.
La réouverture de la loi avec un horizon de deux ans avant l’adoption d’une nouvelle législation
risque de sonner le glas de plusieurs acteurs de la chaîne du livre d’ici.
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Société de développement des entreprises culturelles (SODEC)
Partenaire essentiel et fort précieux des activités de l’ANEL et de l’édition québécoise, la SODEC a
également contribué au regroupement des forces vives de l’édition d’ici au sein de l’Association. Sa
contribution au fonctionnement de cette dernière, son appui financier et stratégique ainsi que les
conseils et les avis de son équipe de gestionnaires lui auront permis de concrétiser plusieurs projets.
Qu’il s’agisse de la refonte des activités internationales de l’édition d’ici par l’intermédiaire de Québec
Édition, de son hébergement de la Table de concertation interprofessionnelle du livre, de sa collaboration
et de son soutien financier au dossier du numérique ainsi que du dialogue permanent qu’elle maintient
avec l’Association, la SODEC est demeurée une collaboratrice de premier plan. Au chapitre de la
gestion administrative du programme de crédits d’impôt à l’édition, l’ANEL entend poursuivre ses
représentations auprès de la SODEC et de Revenu Québec afin que les périodes d’évaluation, de
certification et de livraison des crédits soient raccourcies, et que le tout soit exécuté avec plus
d’efficacité, une meilleure communication et plus de diligence. L’ANEL entend aussi multiplier ses
représentations, par l’entremise entre autres de ses membres qui siègent à la Commission du livre
de la SODEC, afin que le soutien au développement des entreprises du livre soit bonifié.
Ministère des Relations internationales (MRI)
Le MRI demeure un partenaire important de l’Association et de Québec Édition. Mentionnons sa contribution aux missions d’exploration et de développement de marchés de Québec Édition, mais aussi
sa collaboration étroite avec les délégations du Québec à l’étranger (à Paris, à Bruxelles, à Berlin, à
Londres et à Mexico), dans l’organisation de rencontres avec des éditeurs locaux, des membres de
la presse et dans la facilitation d’ententes administratives. Le MRI a contribué à la venue d’éditeurs
britanniques au dernier Salon du livre de Montréal en novembre 2011 et poursuit sa collaboration
pour les prochains salons du livre au Québec.
Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS)
Alors que s’achève le vaste chantier de l’implantation du renouveau pédagogique, l’ANEL poursuit sa
collaboration avec le MELS lors de la tenue de rencontres officielles MELS-ANEL. Le bureau scolaire
de l’ANEL a poursuivi ses représentations auprès du ministère, mais le récent conflit entourant la hausse
des droits de scolarité, les départs au cabinet de la ministre, la démission de cette dernière, suivie
de départs au sein des employés du ministère, ont fait en sorte que de trop nombreuses demandes de
l’Association sont restées lettre morte. L’ANEL souhaite que le prochain titulaire du poste de ministre de
l’Éducation, du Loisir et du Sport renoue contact avec les éditeurs scolaires et procède à des nominations au sein de son équipe au ministère. L’épineux dossier de l’approbation des contenus pédagogiques numériques pour le virage qu’entend prendre dans ce sens le ministère demeure non résolu.
L’ANEL entend aussi obtenir des assurances que le MELS n’adoptera pas une attitude similaire à
celle de ses homologues du Canada anglais, heureux de l’adoption de la nouvelle loi canadienne sur
le droit d’auteur, une attitude qui risque de miner pour longtemps les revenus des créateurs et éditeurs
de chez nous. L’ANEL surveillera de près l’acquisition de livres d’ici par les bibliothèques scolaires et
entend demander une reddition de comptes régulière à ce sujet. Enfin, l’ANEL reconnaît la contribution
du MELS à la tenue de la JMLDA et souhaite vivement que le programme de rencontres du Plan
d’action sur la lecture à l’école reprenne rapidement.
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Livres Canada Books (LCB)
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Quatre membres de l’ANEL siègent au conseil d’administration de Livres Canada Books, dont la présidence était assurée l’année dernière par monsieur Guy Frenette des Éditions Caractère. M. Frenette
a quitté la présidence du conseil de LCB et la candidate de l’ANEL pour le remplacer sera madame
Caroline Fortin des Éditions Québec Amérique. L’ANEL tient à remercier Livres Canada Books et son
directeur général, monsieur François Charrette, pour leur soutien aux opérations de Québec Édition et
de l’ANEL à l’étranger. L’aide de M. Charrette et ses nombreuses consultations auprès de la permanence et des membres sont largement appréciées.
Table de concertation interprofessionnelle du livre
L’ANEL a poursuivi sa collaboration à la Table de concertation interprofessionnelle du livre. Elle y
était représentée par son président, Gaston Bellemare, la vice-présidente de la section de l’Édition
générale, Nicole Saint-Jean, et son directeur général, Richard Prieur. L’Association a particulièrement
apprécié la contribution des autres membres de la table, distributeurs, écrivains, bibliothécaires,
libraires, représentants des coopératives en milieu scolaire et des chaînes de librairies. L’esprit de
collaboration qui règne à cette table a permis de faire avancer plusieurs dossiers et de constater que
la chaîne du livre au Québec reste solidaire. L’ANEL tient donc à remercier tous ses partenaires de
la chaîne du livre pour leur fort esprit coopératif et leur profond désir de collaborer à l’enrichissement
de notre industrie, à la promotion du livre et de la littérature et, plus globalement, à notre culture
nationale.
Richard Prieur
Directeur général, ANEL
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Un lieu de réflexion et d’information
L’ANEL sert bien les éditeurs :
le perfectionnement professionnel
Le programme de perfectionnement professionnel de l’ANEL répond
aux besoins et aux attentes des éditeurs. Il a débuté en décembre 2011.
Dans les huit premiers mois du programme, quatre ateliers et un
colloque de deux jours ont été présentés. Ces rencontres ont réuni
100 participants. Les activités ont recueilli une moyenne de 89 %
de satisfaction.
La gestion de l’image, la littérature jeunesse et le numérique, la publicité sur le Web, les relations entre les éditeurs, les distributeurs et
les diffuseurs et le colloque sur l’imprimerie ont été offerts en ce début
de saison.
Les ateliers sont régulièrement annoncés dans des envois Courrielleur
et dans les Brèves de l’ANEL, bulletin électronique hebdomadaire.
De la publicité est aussi faite dans Livre d’ici, magazine spécialisé
sur l’édition. Enfin, un article sur le perfectionnement professionnel
de l’ANEL a été inclus dans le dossier Perfectionnement de Livre d’ici
du mois de mai 2012. Cet article donnait la parole à quelques éditeurs, fidèles participants aux ateliers
de perfectionnement professionnel de l’ANEL, comme Alexandra Tousignant-Careau, adjointe à la
production aux Presses de l’Université du Québec : « Pour
une nouvelle venue dans le monde de l’édition comme moi,
les ateliers de perfectionnement de l’ANEL se sont toujours « En tant qu’éditeur francophone hors
révélés instructifs. Ils m’ont permis d’améliorer mes actions et Québec, nous devons logiquement
mes stratégies dans le cadre de mon travail, mais, surtout, ils adhérer à des associations comme
ont affiné ma compréhension globale du milieu du livre et
de ses acteurs. Comprendre la réalité de mes collègues et l’ANEL si nous voulons être à jour
de nos fournisseurs se révèle un atout précieux au quotidien avec tous les éléments importants
(bien qu’il m’en restera toujours à apprendre). Et, pour ceux du domaine de l’édition francophone
qui ont plus d’expérience que moi, il faut dire que l’on en au pays. Être membre de l’ANEL
apprend aussi beaucoup en coulisse”, en discutant avec
les gens des autres maisons d’édition en formation avec nous permet de suivre des ateliers
afin de raffiner nos connaissances
nous. C’est une bonne occasion de rencontre. »
Les éditeurs de l’extérieur de Montréal qui se déplacent pour
assister à un atelier profitent d’un remboursement de 50 %
de leurs frais. De plus, de l’aide est accordée aux éditeurs
qui participent à des formations à l’externe.
éditoriales. Devenir membre de l’ANEL
nous permet aussi de rencontrer
d’autres membres éditeurs qui vivent
les mêmes situations que nous et
de partager avec eux. »
Jacques P. Ouellet
La Grande Marée
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Les activités du programme de perfectionnement professionnel de l’ANEL sont offertes grâce à l’appui
de Patrimoine canadien (Fonds du livre du Canada).
Le comité du perfectionnement 2010-2011 est présidé par Angèle Delaunois (Éditions de l’Isatis).
Sandy Pellerin (Éditions de Mortagne) et Marc Haentjens (Éditions David) en sont membres.
Sylvie Bellemare coordonne le programme et Nolwenn Celli la seconde dans ses tâches.
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Sylvie Bellemare, coordonnatrice du programme de perfectionnement de l’ANEL.
Les communications
L’année 2011-2012 aura été marquée par la refonte du site
Web de l’ANEL. Mis en ligne en mai 2012, le site présente
un design complètement renouvelé, permet une navigation
fluide et livre encore plus d’informations sur l’Association et
sur divers aspects du monde de l’édition. Le site anel.qc.ca
présente les membres de l’ANEL, les dossiers qu’elle défend,
notamment le droit d’auteur, et donne de l’information sur
l’édition, l’édition numérique et le monde du livre. Y sont
aussi décrits les avantages d’une adhésion à l’Association, ses
services et le programme de perfectionnement professionnel.
Nombreux sont les éditeurs membres qui annoncent dans
la page d’accueil leurs récentes parutions et les événements
qu’ils organisent. L’ANEL a confié le mandat de la refonte du
site Web à la firme montréalaise Motion in Design. Le Fonds
du livre du Canada et la SODEC ont contribué à ce projet.
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En mai 2012, l’ANEL a piloté un cahier spécial du journal Le Devoir sur le livre numérique. En
12 pages couleur, les textes de ce cahier ont présenté l’Entrepôt numérique ANEL-De Marque, l’édition
numérique au Québec, le prêt de livres numériques en bibliothèque et bien d’autres sujets. L’objectif
était de démystifier l’édition numérique auprès du grand public. Donnant la parole aux éditeurs
impliqués dans l’édition numérique, à De Marque et à d’autres intervenants majeurs de ce secteur,
le cahier a atteint son objectif.
Depuis l’assemblée générale du 15 septembre 2011, une vingtaine de communiqués ont été envoyés
aux journalistes. Ces derniers ainsi que des recherchistes demandent régulièrement des entrevues. Tous
les dossiers sur lesquels l’ANEL travaille régulièrement ont fait l’objet d’un suivi auprès des journalistes : numérique, droit d’auteur, activités de Québec Édition, etc. L’ANEL a acquis une crédibilité
auprès des médias et ceux-ci considèrent l’Association comme une source sure et fiable.
Les Brèves de l’ANEL demeurent le principal outil de communication entre la permanence de l’ANEL et
les éditeurs membres. Livré tous les mercredis, ce journal électronique rend compte des activités de
l’ANEL, annonce les événements à venir (salons, foires, assemblées, rencontres, activités de perfectionnement, etc.) et transmet aux membres les nouvelles d’intérêt. Cette année, nous avons utilisé le
Courrielleur qui nous permet de gérer tous les envois à partir de gabarits créés à l’image de l’Association.
Les pages Facebook et Twitter sont aussi actives et annoncent les nouvelles d’intérêt. La page Facebook
compte maintenant 842 abonnés et plus de 10 000 visionnements et le compte Twitter, 893 abonnés.
Différents outils promotionnels ont été réalisés pour les salons et foires auxquels Québec Édition a
participé : affiches exposées dans les stands, brochures, infolettres et feuillets distribués aux visiteurs.
Ces documents mettent de l’avant les éditeurs qui participent au stand collectif de Québec Édition
et leur production. C’est une importante visibilité pour la production littéraire d’ici.
Sylvie Bellemare, chargée de communication
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ANNEXE
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Les instances et les comités
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Le conseil d’administration
Le comité exécutif
Gaston Bellemare (Éditeur conseil)
Président
Gaston Bellemare (Éditeur conseil)
Président
Jean-François Bouchard (Bayard Canada)
Vice-président, section Édition littéraire
Jean-François Bouchard (Bayard Canada)
Vice-président, section Édition littéraire
Bianca Drapeau (Presses de l’Université
du Québec)
Vice-présidente, section Édition générale
Bianca Drapeau (Presses de l’Université
du Québec)
Vice-présidente, section Édition générale
Jean Bouchard (Groupe Modulo)
Vice-président, section Édition scolaire,
scientifique et technique
Jean Bouchard (Groupe Modulo)
Vice-président, section Édition scolaire,
scientifique et technique
Stéphane Lavoie (Groupe Fides)
Secrétaire-trésorier
Stéphane Lavoie (Groupe Fides)
Secrétaire-trésorier
Gaëtan Lévesque (Lévesque éditeur)
Premier conseiller, section Édition littéraire
Les bureaux de sections
Jean Paré (Transcontinental)
Premier conseiller, section Édition générale
Jean Lachapelle (Éditions Marie-France)
Premier conseiller, section Édition scolaire,
scientifique et technique
Marc Haentjens (Éditions David)
Deuxième conseiller, section Édition littéraire
Marc-André Audet (Éditions Les Malins)
Deuxième conseiller, section Édition générale
Magalie Boulerice (Beauchemin International)
Deuxième conseillère, section Édition scolaire,
scientifique et technique
Section Édition générale
Bianca Drapeau (présidente)
Jean Paré
Marc-André Audet
Daniel Desjardins (membre coopté)
Ingrid Remazeilles (membre coopté)
Nicole Saint-Jean (membre coopté)
Luca Palladino (permanent)
Section Édition littéraire
Jean-François Bouchard (président)
Gaëtan Lévesque
Marc Haentjens
Ginette Péloquin (permanente)
Section Édition scolaire,
scientifique et technique
Jean Bouchard (président)
Jean H. Lachapelle
Magalie Boulerice
Normand Cléroux (membre coopté)
Claude Legault (membre coopté)
Luca Palladino (permanent)
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Comités
Québec Édition
Gaston Bellemare (président)
Michel de Courval
Louis Dubé
Danielle Lalande
Marise Labrecque
Marc-André Audet
Claude Durocher
Gaëtan Lévesque
Alexandrine Foulon
Louis-Frédéric Gaudet
Richard Prieur (permanent)
Nolwenn Celli (permanente)
Karine St-Germain (permanente)
Comité du Perfectionnement professionnel
Angèle Delaunois (présidente)
Marc Haentjens
Sandy Pellerin
Sylvie Bellemare (permanente)
Nolwenn Celli (permanente)
Comité consultatif sur la liste Trillium
Normand Cléroux
Comité du droit d’auteur
Aline Côté (présidente)
Gaston Bellemare
Jean Bouchard
Normand Cléroux
Nicole Saint-Jean
Richard Prieur (permanent)
Luca Palladino (permanent)
Comité du personnel
Les membres du bureau de direction
Comité pour l’évaluation et l’approbation
du matériel didactique en format numérique
Martin Vallières
Comité numérique
Daniel Desjardins (président)
Jean Bouchard
Magalie Boulerice
Bianca Drapeau
Jean-Marc Gagnon
Jean Paré
Ginette Péloquin (permanente)
Richard Prieur (permanent)
Comité sur le crédit d’impôt
Nicole Saint-Jean (présidente)
Johanne Lacombe
Richard Prieur (permanent)
Comité-conseil sur l’évaluation
des ressources didactiques (CCERD)
Jean-Pierre Albert
Statuts et règlements
Nicole Saint-Jean
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Délégations
La permanence
Banque de titres de langue française (BTLF)
Bianca Drapeau
Richard Prieur
Richard Prieur
Directeur général (ANEL et Québec Édition)
Coalition pour la diversité culturelle
Aline Côté
Karine St-Germain
Directrice intérimaire des salons et des foires
(Québec Édition)
Commission du droit du prêt public (CDPP)
Gaston Bellemare
Luca Palladino
Chargé de projet
Conseil accès à l’information
pour les Canadiennes et les Canadiens
incapables de lire les imprimés
Constance Forest
Ginette Péloquin
Chargée de projet
Consultante dossier numérique
Copibec
Gaston Bellemare
Jean Lachapelle
Stéphane Lavoie
Livres Canada Books
Louise Alain
Caroline Fortin
Olivier Gougeon
Ingrid Remazeilles
Observatoire de la culture
et des communications du Québec
Gaston Bellemare
Table de concertation interprofessionnelle
du livre
Gaston Bellemare
Nicole Saint-Jean
Richard Prieur (permanent)
Union internationale des éditeurs (UIE)
Gaston Bellemare
Richard Prieur
Sylvie Bellemare
Chargée de communication
Nolwenn Celli
Adjointe au perfectionnement professionnel
(ANEL)
Adjointe à la direction des salons et des foires
(Québec Édition)
Hernando Naranjo
Contrôleur
Sabine Dume
Adjointe au contrôleur
Hélène Létourneau
Responsable des services aux membres
En congé :
Karine Vachon
Directrice des salons et des foires
(Québec Édition)
A quitté en cours d’année :
Mathieu Masse Jolicœur
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Tél. : 514 273-8130
Téléc. : 514 273-9657
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