Modernité, comment ? Stagnation, pourquoi
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Modernité, comment ? Stagnation, pourquoi
CONTRIBUTION Ce qui peut faire le plus de mal après un crash qui endeuille des familles et des nations est certainement l’incroyable facilité avec laquelle de nombreux journalistes traitent l’événement ! Ceux qui interviennent sur de tels sujets devraient avoir reçu une formation adéquate, comme cela se fait dans de nombreux pays. A titre d’exemple, lorsque BFM TV invite Michel Chevalier sur son plateau pour parler du sujet, elle s’adresse à un journaliste scientifique chevronné qui compte près de cinquante années de collaboration avec de nombreux titres, des radios et des télévisions dont TF1. J’ai le souvenir de ses articles instructifs sur les vols Appolo et notamment sa couverture du premier pas de l’homme sur la Lune, à la Une de «feu» France-Soir du 21 juillet 1969, exceptionnellement imprimée en couleurs. C’est vous dire ! Ce qui n’est pas le cas de ces charlatans qui avancent déjà que c’est un missile sol-air qui a touché l’appareil ou de ceux qui trouvent scandaleux que la France mène l’enquête, ignorant qu’une telle responsabilité revient au Mali en premier lieu et qu’il peut la déléguer à une puissance qui dispose déjà de tous les moyens dans cette zone difficile d’accès. Au lieu d’enquêter sur les conditions d’affrètement des avions, sur le «CV» de cette compagnie espagnole – et pourquoi ce «vieux» Mac-Douglas alors que beaucoup d’argent public est investi pour rénover la flotte d’Air Algérie qui compte parmi les plus jeunes au monde ? —, sur le niveau des pilotes espagnols de Swiftair – les nôtres étant cités en référence même en France—, étudier les cartes météo et faire intervenir des consultants, nous voilà embarqués dans une tragicomédie avec les conclusions les plus fantaisistes. Le crash de beaucoup de nos journaux et télés est, lui, facile à expliquer : quand la politique et la religion s’invitent partout, la science ne peut que reculer… farahmadaure@gmail.com l LES 116 PASSAGERS ONT TOUS PÉRI DANS L’ACCIDENT Le mystère du crash de l’AH 5017 Lire en pages 3, 4 et 5 Modernité, comment ? Stagnation, pourquoi ? Par le Dr Mohamed Larbi Ould Khelifa (P. 6 et 7) Photos : DR Quand certaines plumes se «crashent» Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Le Bonjour du «Soir» (1re partie) ANEP n°135 331 - Le Soir d’Algérie du 26/07/2014 VEND. 25 - SAM. 26 JUILLET 2014 - 27-28 RAMADHAN 1435 - N° 7238- PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 DIGOUTAGE FI RAMDANE Y avait-il un djihadiste dans l’avion ? Dans un moment aussi dramatique que celui qui a suivi l’annonce de la disparition du vol AH 517, il s’est trouvé, dans la soirée, des experts pour diriger l’attention sur la possibilité d’un attentat. Avant même que l’on sache quoi que ce soit, ils mettaient le turbo sur la piste – sans jeu de mots – terroriste. «Oui, vous savez, vu ce qui se passe dans la région, il n’est pas impossible que…». On a beau leur rétorquer que l’épave n’étant même pas encore retrouvée et que c’était aller vite en besogne…. «Oui, mais, vous savez, on a déjà vu ça par le passé… En retrouvant l’épave, eh bien, laissez-moi vous dire, il s’est trouvé des qui ne savaient plus où se mettre tant leur analyse était à côté de la plaque…» On leur répond : «Mais il semble que l’avion volait à 10 000 mètres d’altitude, à moins qu’il n’ait été attaqué par un autre avion, difficile de l’atteindre à partir du sol.» Là aussi, argutie : «Vous savez, avec les moyens que possèdent les mouvements djihadistes dans cette région, ils sont capables de s’armer de la façon la plus sophistiquée.» Etc. Et heureusement que l’avion étant affrété par une compagnie espagnole, le pilote possédait une licence répondant aux normes européennes. On imagine ce que ce serait s’il avait été algérien ? Arris Touffan arrisetouffan@yahoo.fr P Mouvement annoncé chez Louh Soirperiscoop@yahoo.fr Vend. 25 - sam. 26 juillet 2014 - Page 2 A en croire des sources crédibles, le mouvement, maintes fois reporté, dans le corps des magistrats aurait été finalisé au niveau du ministère de la Justice et aurait reçu l’aval des services de la présidence. L’annonce en sera faite dans la première quinzaine du mois d’août, précisent nos sources. NON Estimez-vous avoir été correctement informés par les autorités algériennes sur le crash du vol AH 5017 ? Sans opinion Pensez-vous que cette fois-ci, Israël va être isolé au plan international avec cette agression contre Ghaza ? Oui : 13,24% Résultat sondage Non : 85,32% Des Chinois bien insouciants A peine débarqués sur le champ pétrolier d’El M’zaïd, les Chinois de la compagnie CNPC ont décidé de disposer à leur guise des réserves en eau de tout le bloc 438 B, situé dans la wilaya de Ouargla. Devant la passivité des autorités concernées, les responsables de la CNPC, qui sont associés à la Sonatrach dans le cadre du groupement El M’zaïd, comptent forer 3 nouveaux puits et en stimuler 4 autres. Pourtant, relève-t-on, les lois algériennes sont très claires dans ce domaine. Un jour, un sondage OUI ERISCOOP S. opinion : 1,44% Sur les pas de Nessma TV d’une patron Le chaîne de télévision privée semble vouloir s’inspirer de l’exemple de la chaîne tunisienne Nessma qui avait pour ambition de prendre dimension une e. rébin magh C’est ainsi que le patron de cette chaîne rendu s’est privée récemment à Tunis afin d’y lancer une chaîne de télévision jumelle à la chaîne algérienne. Le Soir d’Algérie Actualité Le mystère du crash de l’AH 5017 Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE LES 116 PASSAGERS ONT TOUS PÉRI DANS L’ACCIDENT «doit exclure aucune hypothèse». «La seule chose que nous sachions de manière certaine, c'est l'alerte météo». Or, du côté algérien, «on n’exclut aucune hypothèse. Il y a des pistes plus sérieuses que d’autres, mais seule l’enquête déterminera les causes exactes du crash.» Et le ministre de la Communication de renchérir «toute spéculation ne fera que brouiller l’enquête. N’avançons pas d’informations non vérifiées jusqu’aux résultats de l’enquête». AH 5017 en provenance de Ouaga retardé Ayant déjà assuré cinq vols entre Alger et Ouagadougou, le McDonnell Douglas 83, affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole Swiftair et devant atterrir sur le tarmac de l’aéroport international d’Alger à 05h40 mn est porté disparu. Il n’était plus en contact avec les responsables de la navigation aérienne cinquante minutes après son décollage. Avant sa disparition de l’écran, l’équipage espagnol avait demandé de changer de direction en raison de conditions météorologiques particulièrement difficiles. C’était le dernier contact avec les services de la navigation aérienne algérienne avant que l’appareil ne disparaisse totalement de l’écran. L’angoisse et la panique s’installent. Au niveau d’Air Algérie, Les précédentes catastrophes aériennes en Algérie Avec le crash de l’avion affrété par Air Algérie au Mali, la compagnie nationale enregistre une des plus importantes tragédies aériennes après le crash d’un Boeing en 2003 à Tamanrasset. Avec un nombre de victimes s’élevant à 116, le crash au Mali est sans doute la plus grande catastrophe qu’ait connue la compagnie qui tout au long de son existence, aura vécu deux accidents de ce type. Le 6 mars 2003, un Boeing 737-200 de la compagnie Air Algérie assurant la liaison entre Tamanrasset et Alger s’était écrasé faisant 102 morts. L'appareil avait tenté de décoller de l'aéroport de Tamanrasset. Il s'était éloigné de la piste durant le décollage et avait fini par s'écraser causant la mort de 96 et des six membres d’équipage. Le 13 août 2006, un avion-cargo de type Lockheed L-382 appartenant à Air Algérie et assurant le vol AH 2208 Alger-Francfort s’était crashé sur le territoire italien, à proximité de Piacenza au sud de Milan. L’accident avait coûté la vie aux trois membres de l'équipage. En termes de crashs, les avions militaires détiennent la palme. En février dernier, un hercule C-130 de la compagnie assurant la liaison entre la Tamanrasset et Constantine s'était écrasé peu avant son atterrissage, faisant 76 morts. Un seul passager a survécu. En décembre 2012, deux avions militaires, se livrant à des entraînements, se sont percutés en plein vol à Tlemcen causant la mort des pilotes. En novembre 2012, un bimoteur militaire de type CASA C-295, qui transportait une cargaison de papier fiduciaire pour la fabrication de billets pour la Banque d'Algérie s'était écrasé en Lozère. Les cinq militaires à bord et le représentant de la banque d'Algérie ont péri dans le crash. Le 30 juin 2003, un appareil de transport militaire, de type Hercule C130, s'était écrasé sur un quartier de Beni Mered. 17 personnes, dont 4 membres de l’équipage, avaient été tuées. N. I. Angoisse des familles des passagers algériens. c’est le mutisme total. Point d‘information. Sur le tableau d’affichage à l’intérieur de l’enceinte aéroportuaire, une seule indication est visible : le AH 5017 en provenance de Ouagadougou est en retard. A 10h30, le doute s’installe. L’hypothèse d’un crash est vite avancée, mais sans preuve palpable. L’information a déjà fait le tour de toutes les rédactions. Les premières infos sont diffusées par les chaînes de télévision. Une évidence : l’avion a disparu et à son bord 116 passagers, dont six Algériens. La panique s’installe. Les familles de deux passagers sont déjà sur les lieux. Les mères et frères sont en pleurs. Scène de désolation. «Oh mon Dieu soyez avec nous, et que mon fils Hakim soit parmi nous», prie la mère d’un passager résidant à Ouagadougou, qui n’a pas tardé à éclater en sanglots. L’avion a disparu à Gao C’est le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui annonce la nouvelle. Il dira que «l'avion a disparu à Gao, à 500 km de la frontière algérienne», faisant état de «victimes», mais sans avancer le moindre chiffre. L’opération de recherche est aussitôt lancée. Il est 14h30mn. C’est au niveau du terminal T3, réservé pour les opérations de hadj, où est installée la cellule de crise. Un lieu déjà pris d’assaut par la presse venue nombreuse en la circonstance. La disparition de l’avion est désormais confirmée. Mais le mystère de cette disparition est resté entier. S’agit-il d’un détournement ? D’un crash ou d’une attaque terroriste ? Des questions qui sont restées sans réponse, d’où la confusion totale. Pendant ce temps, les télés et autres médias français assurent une large couverture de l’événement. D’ailleurs, on annonce que parmi les 116 passagers, une cinquantaine de français y figurent. Il y avait aussi des Libanais, une vingtaine, soit au total une quinzaine de nationalités. A 15h passées de quelques minutes, les médias français avancent l’hypothèse d’un crash. A Alger, on ne fait aucun commentaire. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, annonce que l'avion s'est «probablement écrasé » dans la région de Gao. Ce même responsable dira aussi qu'on ne Crash ! Aucun survivant ! Mystère ! Intervenant juste après le ministre des Transports, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a indiqué pour sa part que «nous pouvons confirmer que l'avion s'est écrasé en territoire malien juste après avoir franchi la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. En effet, aucun survivant du crash de l'avion n’a été signalé dont les débris ont été localisés dans la nuit de jeudi à vendredi au nord du Mali. Les recherches de l'appareil et ses occupants, entamées par l'Algérie dès l'annonce de sa disparition dans l'espace aérien malien, ont permis de localiser l'épave à Gossi, à environ 100 km au sud-ouest de Gao, la plus grande ville du nord du Mali et Kidal. Ainsi, outre les six Algériens, le reste des passagers sont des Français (50), Burkinabés (24), Libanais (8), Espagnols (6), Canadiens (5), Allemands (4), Luxembourgeois (2), Malien (1), Belge (1), Nigérien (1), Camerounais (1), Égyptien (1), Ukrainien (1), Roumain (1), Suisse (1) et 3 nationalités en cours de recherche. Cela dit, les circonstances du drame seront élucidées une fois que les deux boîtes noires seront récupérées. Il n’en demeure pas moins que le mystère de cette tragédie reste entier. A. B. ILS ÉTAIENT EN MISSION À OUAGADOUGOU Un pilote et un chef de cabine d’Air Algérie parmi les victimes Le sort a voulu que deux pilotes de la compagnie Air Algérie trouvent la mort dans le crash du vol AH 5017 sans qu’ils ne soient aux commandes de l’appareil. Il s’agit de Lotfi Debaili, commandant de bord et de Omar Merbah chef de cabine. Les deux hommes étaient en mission à Ouagadougou et devaient prospecter des hôtels devant servir de points de chutes aux équipages assurant la liaison Alger- Ouagadougou. L’annonce de leur décès a suscité beaucoup d’émotion auprès de leurs collègues. Une émotion relayée par les réseaux sociaux où les photos des deux victimes du crash avaient été publiées. Les quatre autres Algériens morts dans le crash avaient des relations de travail au Burkina Faso. N. I. Photos : DR la compagnie espagnole Swift Air affrété par Air Algérie et qui assurait la liaison OuagadougouAlger, dont les débris ont été localisés dans la nuit de jeudi à vendredi au nord du Mali. Les recherches de l'appareil et ses occupants, entamées par l'Algérie dès l'annonce de sa disparition dans l'espace aérien malien, ont permis de localiser l'épave à Gossi, à environ 100 km au sud-ouest de Gao, la plus grande ville du nord du Mali et Kidal», a expliqué Amar Ghoul. Photo : Samir Sid «Conformément aux règles et lois régissant le fonctionnement de l’OAIC, l’enquête sur le crash de l’avion affrété par Air Algérie sera menée par la partie malienne, en étroite collaboration avec les autorités des pays concernés, dont l’Algérie, la France et le Burkina Faso». Le ministre des Transports Amar Ghoul a longuement insisté sur ce point, évacuant ainsi toute «fausse interprétation de cette démarche». Abder Bettache - Alger (Le Soir) - C’est en présence des ministres des Affaires étrangères et de la Communication, que le premier responsable du département des transports s’est exprimé pour la dernière fois sur le drame avant de prendre l’avion vers le Mali avec d’autres responsables pour s’imprégner de la situation sur le terrain. Cette sortie médiatique d’Amar Ghoul est la seconde, depuis la disparition du McDonnell Douglas 83, affrété par Air Algérie auprès de la compagnie espagnole Swiftair, et de l’annonce de son crash. La première prise de contact d’Amar Ghoul avec la presse a eu lieu plus de dix heures après la disparition du Boeing. Cette seconde sortie médiatique du président de la cellule de crise a été notamment marquée par l’annonce officielle de la mort de toutes les personnes se trouvant à l’intérieur de l’avion. «Il n'y a aucun survivant du crash», a indiqué avec consternation Amar Ghoul, avant de rappeler pour la énième fois que conformément aux «us notamment aux Etats-Unis, sont concernés par l’enquête le pays où s’est déroulé le drame (le Mali), le transporteur (Air Algérie) et le constructeur de l’appareil». Et pourtant, la veille tout le monde nourrissait l’espoir de voir «les événements prendre une autre approche». «Il n'y a aucun survivant du crash de l'avion de 3 Lotfi Debaïli. Omar Merbah. Actualité Le Soir d’Algérie Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAge La communication officielle à la traîne 24 heures d’attente Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) La gestion de la communication autour de cette catastrophe aérienne s’est faite en décalé par Air Algérie et les autorités algériennes. En effet, ce n’est que jeudi, quelques heures après le lever du jour, que la compagnie aérienne affirmait avoir perdu le contact avec le vol AH 5017 aux environs d’une heure du matin. A ce moment-là, le crash, qui s’est malheureusement avéré, n’était qu’une vague hypothèse. N’empêche que de l’autre côté de la Méditerranée, en France, notamment, la mobilisation était à son paroxysme. Durant toute la journée du jeudi, les chaînes de télévision françaises, publiques et privées rivalisaient de plateaux dédiés à la catastrophe. Des avis d’experts sont sollicités, des infos sont distillées à mesure qu’elles sont récoltées, le président français, François Hollande, a annulé un déplacement en Océanie… En un mot, la France, dont une cinquantaine de ressortissants était à bord du vol AH5017, a montré une préoccupation extrême tout le temps que durèrent les recherches de l’avion porté dis- C’est à une heure du matin qu’Air Algérie a perdu le vol AH 5017. paru depuis jeudi vers 1 heure du matin. En revanche, les autorités algériennes se sont montrées extrêmement circonspectes. C’était à croire qu’il ne s’agissait pas d’un avion affrété par Air Algérie et qu’il ne se trouvait pas de ressortissants algériens à bord. La nouvelle de la disparition puis du crash de l’avion a été traitée comme un fait anodin, qui ne devrait pas tenir en haleine. Les autorités algériennes se sont contentées d’annoncer l’installation immédiate d’une cellule de crise et de suivi de la situation, notamment des recherches de l’avion. Ceci avant que le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, ne confirme que l’avion s’est crashé en territoire malien, juste après avoir franchi la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. Le ministre des Transports Amar Ghoul prendra, lui, tout son temps avant de souligner que l’avion en question avait subi tous les contrôles et disposait de toutes les autorisations réglementaires et techniques pour voler. Les deux déclarations des deux ministres algériens restent insuffisantes aux yeux d’une opinion nationale qui, pour s’informer de la catastrophe, a dû se brancher sur les médias français, ce qui pouvait faire accroire qu’il n’y avait que les autorités de l’Hexagone qui se démenaient à l’occasion de cette catastrophe. Toutes les informations importantes liées au crash ont été données en primeur par le président français. La France est présente militairement au Mali, à travers la dernière opération antiterroriste qu’elle a lancée et baptisée Barkhane. L’armée française à, donc, tout naturellement pris part aux recherches qui ont associé, il faut le préciser, l’armée algérienne et l’armée burkinabé. Mais il se trouve que c’est la France qui s’est investie dans la communication autour de son effort. S. A. I. Air Algérie a-t-elle recours à l’affrètement d’avions d’autres compagnies ? Air Algérie dispose d’une quarantaine d’appareils, essentiellement des moyens courriers. La compagnie nationale affrète souvent des appareils lors de la saison estivale. Elle a également recours à l’affrètement lors de la période du pèlerinage à La Mecque. Cette pratique n’est pas nouvelle, elle existe depuis des décennies. La procédure d’affrètement est soumise à une autorisation de la Direction de l’aviation civile. La compagnie est censée respecter le code du marché public en lançant un avis d’appel d’offre. Le gré-à-gré n’est pas accepté dans ce type de contrat. Air Algérie a-t-elle affrété des avions auprès d’autres opérateurs ? Selon le site suisse spécialisé www.ch-aviation.com, Air Algérie a loué pour la saison estivale 2014 plusieurs avions : un A330-300 de la compagnie malaisienne Air Asia, deux A340-300 de la compagnie portugaise Hi Fly ainsi que le McDonnell Douglas MD83 de Swiftair. Photo : Samir Sid Ce qu’il faut savoir sur l’affrètement Le site précise par ailleurs que Swiftair a mis à la disposition d’Air Algérie un second MD83 pour remplacer le premier avion qui s’est crashé au Mali. Comment se déroule la sélection de l’avion ? La sécurité étant une priorité dans le secteur de l’aérien, cet aspect est le facteur de sélection prioritaire dans toute opération d’affrètement. L’entreprise propriétaire de l’avion doit présenter une série de documents : le permis d’exploitation aérienne, un certificat de navigabilité, un rapport récent d’audit de sécurité et les licences des membres d’équipage. L’âge des avions est également pris en compte. Ainsi Air Algérie a pour habitude d’affréter des avions ne dépassant pas quinze ans d’âge. Cette règle semble ne pas avoir été respectée puisque le McDonnell Douglas MD83 aurait été mis en service en 1996. Les avions de l’affréteur Swiftair sont-ils aux normes ? Swiftair dispose d’une trentaine d’appareils, dont des Boeing 727 et 737, des McDonnell Douglas MD83, des ATR 72 et 42, des Embraer 120 ainsi que des Metroliner. 0L’entreprise étant de droit espagnol, basée à Madrid, ses appareils répondent tous aux normes européennes de sécurité. Le MD83 affrété par Air Algérie avait subi, quelques jours avant le crash, un contrôle de sécurité à Marseille par une équipe de la Direction générale de l’aviation civile française. Jeudi, le directeur général de la DGAC avait indiqué que l’avion «état vraiment en bon état». Quels types d’appareils Air Algérie affrète-t-elle habituellement ? La flotte de la compagnie nationale est composée de Boeing B737 et B767, d’Airbus A330-200 et d’ATR 72. Air Algérie dispose de sa propre base de maintenance pour réparer ses avions. La compagnie affrète habituellement des gros porteurs (Boieng B747 et B767, Airbus A340) afin d’embarquer un maximum de passagers durant les périodes de rush. Le choix du McDonnell Douglas MD83 semble être une première. T. H. Photo : DR CRASH DU VOL AH 5017 Suite au crash de l’avion espagnol battant pavillon Air Algérie et assurant la liaison Ouagadougou-Alger, survenu dans la nuit de mercredi à jeudi, le Président Bouteflika a décrété, vendredi, un deuil national de trois jours. Jeudi, alors que les médias occidentaux diffusaient en continu les détails de la mobilisation de la France officielle, la disparition de l’avion n’a pas constitué le fil rouge des antennes publiques algériennes. 4 Jeudi 24 juillet 2014 : Vers 9h 45 : Air Algérie annonce avoir perdu le contact avec un de ses appareils 50 minutes après son décollage de Ouagadougou (Burkina Faso) alors qu’il survolait la région de Gao au nord du Mali. L’avion assurait jeudi matin la liaison Ouagadougou-Alger. La compagnie aérienne nationale précise qu’il a décollé d'Ouagadougou à 01h17 GMT et devait arriver à Alger à 05h11 GMT (6h11 heure locale). - Installation d’une cellule de crise et de suivi de la situation et des recherches de l'avion et de ses occupants, présidée par le ministre des Transports à l'aéroport d'Alger, dès l'annonce de la perte de contact avec le vol AH 5017 d'Air Algérie reliant Ouagadougou à Alger. Vers 11h 30 : un communiqué d’Air Algérie indique que l’avion disparu est un appareil appartenant à la compagnie espagnole Swift Air et affrété par Air Algérie. A son bord 119 passagers, dont 7 membres d'équipage de nationalité espagnole. - Air Algérie a mis à la disposition des familles concernées par ce vol un numéro de téléphone pour tout renseignement. Vers 11h : le nombre des passagers de l’avion a été officiellement communiqué. Selon le porte-parole d’Air Algérie, Zoheir Houaoui, 119 passagers étaient à bord de l’avion qui a été affrété par la compagnie aérienne nationale auprès d’une compagnie espagnole. Vers 11h 30 : le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, précise que l’avion a disparu dans la région de Gao (Mali) à 500 km au sud des frontières algériennes. Selon lui, l’appareil transportait des Algériens et d’autres passagers de différentes nationalités. Il affirme qu’à l’heure actuelle (ndlr jeudi), les opérations de recherche pour localiser l'appareil affrété par Air Algérie, se poursuivent en coordination avec les autorités concernées. Vers 12h 00 : Air Algérie a mis en place un numéro d’urgence pour les familles des passagers. Vers 13h 30 : Air Algérie communique les nationalités des passagers de l’avion disparu. Selon le porte-parole de la compagnie aérienne nationale, six Algériens, 50 Français, 24 Burkinabés, un Malien, un Belge, deux Luxembourgeois, cinq Canadiens, un Camerounais, quatre Allemands, un Nigérian, huit Libanais, un Égyptien, un Ukrainien, un Suisse, un Roumain, trois passagers non identifiés et six membres d’équipage de nationalité espagnole étaient à bord de l’avion. Vers 20h : le ministre des Transports, Amar Ghoul, indique que des débris de l'avion disparu auraient été aperçus au Mali. Des informations qui restent selon lui, à confirmer. Vers 22h : le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, confirme que l’avion disparu s'est écrasé en territoire malien juste après avoir franchi la frontière entre le Burkina Faso et le Mali. Selon lui, des équipes se rapprochent de l'épave. Vendredi 25 juillet 2014 : - Aucun survivant parmi les 116 passagers de l'avion écrasé de la compagnie espagnole Swift Air affrété par Air Algérie et qui assurait la liaison Ouagadougou-Alger, dont les débris ont été localisés dans la nuit de jeudi à vendredi au nord du Mali. Les recherches auxquelles ont pris part l'Algérie, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et la France ont permis de localiser les débris de l'épave, complètement désintégrée. Vers 11h 45 : le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, décrète un deuil national de trois jours à compter de vendredi, à la suite de l'accident. Vers 13h 00 : l’une des deux boîtes noires de l'avion qui assurait le vol AH 5017 Ouagadougou-Alger et crashé jeudi dans le nord du Mali a été retrouvée vendredi. Une annonce fait par le ministre des Transports, Amar Ghoul. Rym N. Le Soir d’Algérie Aucune piste n’est à négliger Actualité Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE MÉTÉO, PANNE, DÉFAILLANCE HUMAINE ? l ressort des nombreuses – et parfois contradictoires — analyses des spécialistes, qu’ils soient pilotes chevronnés ou experts en sécurité aérienne, que la météorologie ne peut pas être tenue pour responsable du crash de l’avion d’Air Algérie, dans la mesure où tous les aéronefs sont équipés pour s’en sortir à bon compte lorsqu’ils sont au milieu des tempêtes, orages violents et autres manifestations intempestives du climat. Ils préfèrent privilégier la piste de l’attentat, du tir de missile, en tout cas d’un acte malveillant ou encore d’un sérieux incident mécanique. il faudrait préciser que les aéronefs modernes sont équipés pour faire face à toutes les situations climatiques techniquement « supportables » parce qu’il reste le cas de ces phénomènes extrêmes qui obligent souvent les avions à rester cloués au sol. Dans le cas qui nous intéresse, les cartes météos indiquent des manifestations orageuses, des nuages et probablement des vents de sable. Chacun de ces phénomènes peut causer quelques ennuis mais pas au point de «crasher» un avion en bon état piloté par des aviateurs chevronnés. Pourtant, à relire la chronologie des accidents d’avion de ces dernières décennies, nombreux sont les crashs liés directement au climat. Ainsi, le 8 décembre 1963, un avion de la Pan Am (vol 214) reliant Baltimore et Philadelphie s’écrase au sol après été foudroyé. Il y eut près d’une centaine de morts. La cause retenue fut le foudroiement de l’appareil qui avait créé un grave dysfonctionnement des instruments de bord. Il est vrai que le développement de l’aéronautique et les progrès technologiques introduits dans les avions rendent moins dangereux les impacts de la foudre. Selon un consultant européen, «la foudre, sur un avion moderne, ne peut pas causer de gros dommages. Elle court sur le fuselage, peut endommager un ou deux petits trucs sans importance, mais pas plus…» On peut également citer l’impact de la grêle avec, comme exemple, le «crash» du vol 41 de la Southern Airways, le 4 avril 1977. Mais, comme pour les impacts de foudre, Le point nodal de l’enquête qui s’ouvre pour déterminer les causes de cet accident sera cet ultime contact avec le commandant de bord qui informait la tour de contrôle de Gao qu’il allait changer de cap pour éviter un orage, avec cette étonnante précision : une telle démarche était aussi motivée par la volonté d’éviter une collision avec un autre avion circulant sur le même axe. Il est quand même curieux qu’aucune source n’est revenue sur cet «autre» avion et qu’une telle précision n’ait fait l’objet d’aucun commentaire. Pourtant, le pilote savait de quoi il parlait. Pourquoi alors la tour de contrôle ou les autres services de surveillance aérienne n’ont pas cherché à en savoir plus sur cet aéronef. Son identité ? Sa trajectoire ? Puisque toutes les hypothèses restent ouvertes, pourquoi cette obstination à privilégier la piste climatique ou – à un moindre degré — le tir de missile. Pour la météo, on a vu que les progrès rendent les avions plus sûrs dans les perturbations climatiques. Pour le missile, les spé- I La foudre peut-elle encore «crasher» un avion ? Quel est cet avion que le pilote voulait «éviter» ? cialistes indiquent qu’il est improbable qu’un tel scénario ait pu se dérouler dans cette bande qui est relativement éloignée des zones contrôlées par les djihadistes, d’autant plus que l’altitude de l’avion d’Air Algérie le rendait inaccessible à des tirs de missiles de petite portée, du genre que l’on lance à partir d’une épaule. Et puis, comment ces «tireurs pouvaient-ils savoir que cet aéronef allait se détourner en raison des conditions climatiques ? Il est certain que le «crash» de l’avion malaisien est encore présent dans les esprits et à dû influer fortement les appréciations. Il ne reste pas beaucoup de probabilités. A moins qu’il ne s’agisse simplement d’une panne technique, un problème urgent certes lié au climat mais qui n’aurait pas pu surgir sans la présence d’une défaillance quelconque. L’avion, un Mac Douglas 83 vieillissant venait certes de subir des contrôles techniques chez l’un des leaders des vérifications de haut niveau dans le monde : le Français BEA. Le feu vert donné par cet organisme signifie que l’aéronef ne présentait aucune anomalie et si cet élément pèse très lourd dans l’enquête, il sera certainement complété par des observations et des analyses détaillées des débris ainsi que l’étude minutieuse des boîtes noires. Il reste à relever toutefois que le MD n’est pas ce qui se fait de mieux en termes d’aviation civile. Cet héritier du fameux DC 9 aux ennuis incalculables, est en fin de parcours et ne dispose pas des équipements les plus récents comme ceux installés sur les derniers modèles d’Airbus ou Boeing. Le MD, série 81, 82, 83, a connu plusieurs accidents au cours des 15 dernières années. Nous n’évoquerons pas les incidents mineurs comme les sorties de piste mais des crashs importants : - Le 31 janvier 2000 : crash d'un MD-83 de la compagnie Alaska Airlines au large de Los Angeles : 88 morts, aucun survivant. - 16 août 2005 : crash d'un MD82 de la compagnie West Caribbean dans un relief accidenté du Venezuela : 161 victimes. - 16 septembre 2007 : crash d'un MD-82 de la compagnie One Two Go lors de l’atterrissage en Thaïlande : 89 victimes sur 130 passagers. - 30 novembre 2007 : crash d'un MD-83 de la compagnie turque Atlasjet en Turquie : 64 morts. - 20 août 2008 : accident d’un MD-82 espagnol au décollage de l’aéroport de Madrid : 154 morts et 18 blessés. - 3 juin 2012 : un MD-83 de la compagnie Dana Air s’écrase sur un immeuble au Nigeria : 153 passagers. - 24 juillet 2014 : crash d’un MD 83 affrété par Air Algérie : 118 passagers périssent. L’été, saison à risque… Enfin, l’une des causes que l’on oublie souvent de citer et qui est pourtant à l’origine de très nombreux accidents reste la défaillance humaine. Nous ne savons pas grandchose de cette compagnie espagnole, ni de la formation de ses pilotes. Il est certain que les conditions particulières de survol des zones saharosahéliennes, aggravées par les conflits militaires qui s’y déroulent, exigent compétence et expérience. Les nombreux pilotes chevronnés des grandes compagnies internationales vous le diront… L’enquête en cours ne laissera rien au hasard. Qu’il s’agisse d’un accident ou d’un attentat, il faut savoir que ce genre d’accident est malheureusement inévitable lorsqu’un certain nombre de conditions 5 Par Maâmar Farah sont réunies et qu’il n’épargne ni les petites compagnies, ni les grandes. En outre, la saison estivale étant propice à la multiplication des liaisons aériennes, les avionneurs sont dans l’obligation d’affréter des aéronefs auprès des sociétés spécialisées qui subissent une pression très forte au niveau de la demande et peuvent être amenées à sortir des hangars des appareils dépassés de mode. Dans tous les cas, il faudrait en savoir plus sur cette entreprise espagnole et sur les conditions de passation des marchés, sans diaboliser qui que ce soit et notamment éviter d’incriminer la direction actuelle et les travailleurs de notre compagnie nationale qui a pu relever le défi de l’équipement, de la modernisation et de la densification du réseau dans un contexte difficile marqué par une concurrence impitoyable. Ce n’est pas à Air Algérie que l’on va placer la rentabilité avant la sécurité ! Air Algérie a un ambitieux projet de création d’un hub international raccordant les vols entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. La présence d’un si grand nombre de passagers étrangers prouve, a contrario, que ce plan commençait à porter ses fruits. Il ne faut surtout pas que cet accident freine le développement de cette politique hardie qui rompt avec la tradition des dessertes «politiques» qui ont longtemps pris le dessus sur les pratiques professionnelles. Alger peut et doit devenir un noyau central des liaisons aériennes internationales. Elle en a les moyens. Nous ne terminerons pas sans adresser nos sincères condoléances à toutes les familles éprouvées par cette terrible tragédie. M. F. La CNLTD empêchée de marcher à Alger APRÈS L’INTERDICTION DE SA CONFÉRENCE THÉMATIQUE Les leaders de la Coordination nationale des libertés et la transition démocratique ont été empêchés hier, de marcher de la GrandePoste vers le siège de la wilaya d’Alger, par la police. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Les chefs de partis politiques et autres personnalités formant la Coordination nationale des libertés et la transition démocratique, ont tenu hier, dans la matinée, un rassemblement à la Grande-Poste pour protester contre l’interdic- tion de leur conférence thématique par la wilaya d’Alger. Prévue lundi 21 juillet 2014, à Riad-El-Feth, cette conférence qui devait traiter des «modèles de transitions démocratiques», n’a pas reçu l’autorisation de l’administration, sous motif que «le lieu et la date sont inappropriés». Des banderoles écrites en arabe et sur lesquelles on peut lire : «on ne se tait pas pour nos libertés»… «où sont les institutions constitutionnelles », ont été haut portées par les manifestants. Un grand cercle de piétons, pour la plupart de simples passants et des curieux s’est formé autour des leaders de la CNLTD. Certains citoyens de passage ont clairement affiché leur soutien à l’ex-Front pour le boycott. Beaucoup d’ailleurs s’arrêtaient devant les caméras de chaines TV, nombreuses sur les lieux, pour donner leurs avis et impressions. Ce qui a fort déplu aux policiers nombreux dans les parages. Lorsque l’horloge affichait 12h, alors que les leaders de la CNLTD tenaient leur rassemblement depuis déjà une heure, une marche a été improvisée vers le siège de la wilaya d’Alger. Mais la réaction des policiers fut brusque et rapide. Un cordon sécuritaire a empêché la marche et les manifestants n’ont pas fait preuve de résistance. Enfin, il est à signaler que tous les membres de la Coordination nationale des libertés et la transition démocratique ont répondu présent au rassemblement, mis à part le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdellah Djabellah qui a été représenté par un autre membre de son parti. M. M. L’otage d’Aït Zmenzer libéré dans la soirée de jeudi dernier Enlevé dans la matinée du 14 juillet dernier, Amar Gada, un retraité de 67 ans, a été libéré, sain et sauf, dans la soirée de jeudi dernier, vers 20 heures. C'est ce que nous a indiqué un membre de sa famille qui précisera que ses ravisseurs l’ont relâché à l’endroit même où il a été enlevé, à la lisière d’une forêt, à la sortie ouest d’Aït Zmenzer, sur la route menant vers Ath Douala. Dans le courant de la soirée, la famille et la cellule de crise ont rendu publique une déclaration dans laquelle ils remercient toute la population pour la solidarité manifestée à l’égard de la famille et sa mobilisation pour la libération de l’otage. Une libération qui a été rendue possible grâce à «la mobilisation populaire et la pression des services de sécurité», précisera Saïd Gada, cousin de l’ex-otage qui s’est dit catégorique sur le non-versement d’une rançon en contrepartie de la libération du TIZI-OUZOU septuagénaire, tout en rappelant que les ravisseurs avaient bel et bien réclamé de l’argent, lors du premier contact téléphonique établi avec la famille, juste après les premières heures du kidnapping. Un acte qui a suscité un élan de solidarité à l’égard de la famille de la part de la population et une mobilisation citoyenne exigeant la libération d’Amar Gada. Une caravane ayant sillonné plusieurs localités de la région et un rassemblement devant la wilaya de Tizi-Ouzou ont été les principales actions organisées. Le dénouement heureux de cette affaire a suscité joie et soulagement parmi la famille et au sein de la population locale. Les citoyens étaient nombreux à rallier le domicile de la famille qui a reçu la visite de représentants des partis politiques, notamment le RCD et le FLN dont des responsables et des élus ont tenu à partager la joie de la famille. Le wali de Tizi-Ouzou a également appelé la famille, se félicitant de la fin dans des conditions heureuses de cette affaire. Une fin heureuse qui a soulagé toute la population d’Aït Zmenzer mais qui voudrait croire que ce rapt est le dernier d’une série qui en compte trois, depuis une année. Le rassemblement qu’ils ont organisé mercredi dernier devant le siège de la wilaya a été une occasion pour la population de cette commune qui a n’a eu de cesse d’interpeler sur l’insécurisé ambiante, de réitérer les autorités publiques à leur obligation régalienne d’assurer la sécurité des biens et des personnes. S. A. M. Modernité, comment ? Le Soir d’Algérie 1- Le modernisme et l’institution du savoir L’utilisation du concept de la modernité ou du modernisme, considéré comme un terme épistémologique en Italie, remonte à 1904, dans le but de distinguer le courant du renouveau dans la théologie de l’Eglise catholique. Le pontificat considérait les méthodes de recherche dans la science théologique telle une rébellion contre l’orientation traditionnelle du Vatican et de ses doctrines scolastiques héritées depuis la création de l’Eglise par les premiers saints. Ainsi, parallèlement aux thèses de l’Eglise et leur étendue dans la culture de la société, le modernisme est aussi un argument propre aux anti-scolastiques ou ceux que l’Eglise appelle les «ennemis de l’intérieur». Dans son livre Histoire, dogme et critique dans la crise moderniste, E. Poullat estime que la compréhension de la problématique du modernisme doit être introduite en trois paliers (B. Pola, Casterman—Paris, 2e édition – 2003) : Contribution nature, ne sont qu’une nouvelle façon de poser la problématique du modernisme, avec plus de complications, transparaissant dans les dizaines de courants apparus durant la dernière partie du XXe siècle à travers l’abstraction, le personnalisme et le structuralisme chez Strauss et Levy Bruhl ainsi que l’évasion massive vers les zones rurales et l’importance d’associer la démocratie au christianisme au sein de partis portant ce nom ; le parti «Démocratie chrétienne» a gouverné en Italie ainsi que dans la majorité des pays scandinaves et gouverne actuellement en Allemagne sous la présidence de la chancelière Merkel. Il est à remarquer que le pouvoir de ces partis ne fait que croître depuis la Seconde Guerre mondiale, et ce, en réponse aux partis communistes qui s’étendaient en Europe et à l’apparition de l’Union soviétique comme force idéologique sur la scène internationale. Les démocraties chrétiennes était donc dans l’obligation de conclure des «compromis La culture traditionaliste d’Ibn Badis, imprégnée du religieux dans lequel il a baigné, ne l’a pas empêché de s’intéresser de près aux sciences. Il s’est d’ailleurs distingué par une méthode visant à former une élite qui poursuit la diffusion de la pensée de la Nahda en gardant une proximité avec le peuple afin d’inculquer le savoir et par là même réduire les aspects du sous-développement hérité des siècles de retard accumulé par la politique coloniale. 1- Le niveau chronologique du conflit entre la science et la foi, notamment après le deuxième regroupement des églises au début du siècle dernier. 2- L’analyse des débats doctrinaux et idéologiques à l’intérieur de l’Eglise avec ses différents courants de manière particulière et l’Eglise chrétienne, ainsi que son entourage socio-culturel de manière générale. 3- La compréhension et l’analyse des phénomènes socio-culturels provoqués par l’Eglise ou considérés comme une réaction à son égard, ou encore comme une étendue de son pouvoir. Seulement, la problématique du modernisme s’est rapidement transformée, de polémique à l’intérieur de l’église et ses alentours, en production du modernisme, la faisant coïncider avec la révolution continue dans le domaine des sciences, des arts et de la littérature en Europe de l’Ouest jusqu’à nos jours, ainsi que l’avènement de la révolution industrielle en Italie, ensuite en Grande-Bretagne et qui s’est répandue jusqu’en Europe du Nord et en Amérique. C’est ainsi que s’est développée la connaissance de l’homme et de la nature et s’est accrue la confiance en le cerveau et la machine. Mc Luhan, dans son livre Pour comprendre les médias : les prolongements technologiques de l’homme, édité en 1985, a évalué l’évolution extraordinaire des sciences et des arts par l’unité temporelle comme suit : le volume de la connaissance et de la technologie réalisé par l’homme, en l’espace des trois années de la décennie 1960-1970, équivaut à trente années du début du siècle présent, à trois cents ans de l’époque de Newton et à trois mille ans de l’ère des cavernes. Nous dirions donc que la problématique de la modernité ou du modernisme est passée du domaine de l’Eglise à celui de la révolution scientifique et industrielle. Cependant, même dans ce domaine, la solution n’a pas été trouvée, car les doctrines existentialistes, les mouvements religieux et les mouvements des «Verts», de ceux qui appellent à la protection de la historiques» avec les partis communistes ayant un grand pouvoir, tel que ce qui est arrivé en Italie, au début des années soixante-dix. Quant au modernisme en Algérie et dans le reste de la région arabe et africaine, son sens est seulement métaphorique, et ce, en raison de la faiblesse du rythme de la production locale en la matière. L’élite culturelle et politique utilise ce concept pour faire référence à deux significations : 1- l’accumulation créative de la pensée arabo-musulmane (le courant de la Négritude dans certains pays africains) est une accumulation très importante dans son contexte civilisationnel et historique, mais qui est devenue aujourd’hui une partie du mouvement continu de l’histoire ; il faut dire qu’elle n’est plus considérée comme créativité, c’est-à-dire qu’elle n’est pas en position dominante dans la pensée humaine et sa constitution réelle est représentée dans sa soumission à une critique sévère (qui n’a absolument rien à voir avec l’ostentation ou l’élégie de Antar Ibn Chaddad) par les contemporains, facile à enrichir de l’intérieur et dont le mouvement est facile à accélérer à la lumière des réalisations scientifiques et technologiques. C’est cette voie, à la fois juste et éprouvante, menant à l’ancrage de la modernité et du développement, qu’a suivie la Chine populaire ; ce pays qui a conservé les enseignements de Confucius et les théories de TZU rapportés dans son ouvrage L’art de la guerre, il y a déjà vingt siècles, sans oublier qu’elle était à l’avant-garde des civilisations bien avant l’ère grégorienne. Elle a également su imposer l’acupuncture à l’université de Harvard et qui tente en même temps d’assimiler la technologie de l’espace et de maîtriser les conquêtes actuelles et futures du modernisme, à savoir l’informatique, la télématique, la biotechnique, l’électronique et la bureautique. A notre avis, ce développement doit être comparé à un autre développement en matière de justice et de liberté ainsi qu’à ses positions vis-à-vis des droits des peuples opprimés à travers le monde, un développement prudent prenant en compte certains intérêts. 2- L’accumulation créative occidentale est le sens le plus répandu parmi l’élite qui a adopté, au début du siècle dernier, la norme européenne pour fixer le contenu ainsi que les efforts du modernisme. Ainsi, le modernisme est alors transmis en la forme, vu que la participation de l’élite locale est minime et se limite parfois à l’imitation du plus fort dans ses aspects autant positifs que négatifs et les points négatifs sont peut-être plus nombreux, car les aspects positifs se représentent dans la présence des conditions favorisant la création du modernisme et non la consommation de son excédent. C’est pour toutes ces raisons que deux des importantes expériences historiques ont échoué, à savoir l’expérience de Mohamed Ali en Égypte et celle de Kamal Atatürk en Turquie. C’est aussi en raison de l’ancrage du modernisme au sein de la société et la consommation moderniste limitée à des cercles restreints du peuple qui se distinguent par un comportement superficiel au niveau des relations sociales et par la pauvreté de leur capital culturel et de la sous-traitance en matière d’industrie et de technologie. A ce sujet, de nombreux pays dans la région se vantent, ces dernières années, de dire que la soustraitance n’est qu’un ensemble de règles mis au service de la stratégie de grandeur et de consommation de la puissance étrangère. Si nous faisons une analyse rapide sur le parcours des deux pays précités, nous verrons qu’ils sont passés du coup d’Etat et du système militaire au discours sur le projet islamiste dans un style missionnaire qui apparaît sous le contrôle de l’Oncle Sam qui leur trace et dicte leurs limites politiques. Ne nous hâtons pas à porter des jugements sur les évènements actuels en Égypte qui semblent être un retour à la case départ et espérons que la forme ne l’emporte pas sur le fond, c’est-à-dire le retour du «kaki» sans aucun projet de développer ou de moderniser la société après un embargo étouffant imposé durant plus de quatre décennies au mouvement de libération nationale et au mouvement des non-alignés, le grand dérèglement des rapports de force dans la région ainsi que Vend. 25 Sam. 26 juillet 2014 - PAGE 6 Par le Dr Mohamed Larbi Ould Khelifa faut pas omettre que le coup de force d’Ataturk visait à annihiler tout ce qui rappelle la dimension islamique de la Khilafa en la remplaçant par une copie conforme de l’Etat nation occidental aux premières décennies du XXe siècle, cette orientation occidentale lui était peut-être inspirée par les services gracieux rendus par les Arabes du Moyen-Orient à l’alliance britanico-française qui n’est en fait qu’une autre forme de colonisation où le colonisateur prend une autre allure qui n’en est pas moins terrible. Ataturk jugea ainsi que c’était là la voie du salut de la Turquie de l’offensive de l’alliance occidentale et de l’éclatement. Il remporta ce pari, et c’est d’ailleurs cet aspect qui attira l’attention de l’imam Ibn Badis, lui qui aspirait à libérer son pays du joug colonial. La culture traditionaliste d’Ibn Badis, imprégnée du religieux dans lequel il a baigné, ne l’a pas empêché de s’intéresser de près aux sciences. Il s’est d’ailleurs distingué par une méthode visant à former une élite qui poursuit la diffusion de la pensée de la Nahda en gardant une proximité avec le peuple afin d’inculquer le savoir et par là même réduire les aspects du sousdéveloppement hérité des siècles de retard accumulé par la politique coloniale. Quoi qu’on en dise, il faut replacer les leaders du mouvement national, sans les juger, dans le contexte historique jusqu’ en 1954 et ne pas essayer de faire des com- La guerre de libération a été, sans nul doute, le plus grand changement qu’a connu l’Algérie ; elle a touché toutes les franges de la société et pour accéder au long chemin de la modernité, c’est-à-dire à l’édification du savoir, il fallait absolument se débarrasser du colonialisme. son démembrement depuis l’intérieur en ethnies et doctrines qui s’entredéchirent sans aucun motif afin de se libérer du compradore interne et celui imposé depuis l’extérieur. Attendons l’aboutissement de l’expérience turque avant la fin de la deuxième décennie de ce siècle ; va t-elle demeurer la gardienne du front de l’Est et de l’alliance dans laquelle elle est partie prenante ? Et jusqu’où ira la mobilisation de son élite contre le régime conservateur qualifié d’islamiste ? Les deux pays n’ont pas connu le modernisme bourguibiste de Tunisie qui est proche de l’ataturkisme et qui ne repose pas sur l’armée mais plutôt sur la police et l’organisation du parti ainsi que son prolongement dans l’administration ; mais ne nous hâtons pas à faire des prédictions de l’aboutissement des tiraillements particulièrement après le consensus autour de la Constitution en Tunisie et l’adoption du projet démocratique qui sortira ce pays frère et ami de la crise. Il ne paraisons qui font fi de la situation de l’Algérie avant l’indépendance. Il est normal que les leaders de la Turquie d’Erdogan remémorent les souvenirs de l’empire ottoman et marquent de leur présence ce qu’ils considèrent comme leur domaine historique vital ; or, le présent a imposé d’autres équations pour l’équilibre des forces et dont la principale n’est autre que la modernisation et son impact sur les sociétés où de nombreuses élites s’inspirent de l’Occident bien qu’elles résident en Orient. L’Etat qui a porté la bannière du modernisme, durant la deuxième partie du XXe siècle, n’a pas prévu dans ses discours révolutionnaires ou libéraux un sens épistémologique afin d’asseoir le modernisme au sein de la société, de répandre et d’ancrer son impact, c’est pourquoi la norme la plus importante du modernisme reste l’imitation de forme. Stagnation, pourquoi ? Le Soir d’Algérie Une polémique est née entre l’école passéiste qui ne distingue pas les dus ancêtres des leaders de la pensée et de ceux prêtant allégeance et auquels on voue une sacralisation semblable au culte des ancêtres ni les bâtisseurs des leaders inspirés et des génies érudits créateurs qui ont tant apporté à leurs nations. C’est ceux-là qui doivent voir leurs traditions perpétuées et baptisés des rues et villes en leurs noms. Quoi qu’il en soit, la glorification du passé, et les honneurs rendus aux femmes et aux hommes est un point commun entre les peuples afin qu’ils illuminent le chemin des générations, sans trop s’attarder sur les légendes, mais sans que cela voile, également, leurs aspirations pour l’avenir. C’est à espérer ce qu’il y a de meilleur dans l’avenir et non le contraire afin de ne pas vivre au détriment du legs matériel et moral de leurs ancêtres qui demeure néanmoins un héritage qu’il faut préserver et exploiter aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Nous citerons à cet égard les vestiges pharaoniques en Égypte qui remontent à des millénaires et demeurent un Contribution diverse de celui qui s’inspire pour créer et avancer. Les élites se sont scindées, durant les décennies passées, en plusieurs groupes, ceux acceptant d’assimiler les aspects du modernisme, œuvrant à arriver à ses sources et tentant de s’intégrer dans un mode de vie propre à eux, et d’autres prévenant des opérations de confinement et de polarisation qui ont succédé et accompagné la répression et l’éradication colonialistes, et d’autres encore œuvrant à tirer profit des sciences, d’une part, et, d’autre part, à revivifier le patrimoine algérien arabo-musulman et le riche patrimoine national amazigh et de porter tout haut leur intérêt, notamment sur l’histoire et l’enseignement, et c’est ce que nous retrouvons dans la vision du mouvement national entre les deux guerres mondiales jusqu’aux années cinquante du siècle passé. Des études approfondies ont été consacrées à ce sujet par deux éminents chercheurs, à savoir Abou Kacem Saâd Allah et Mahfoud Kaddache, ainsi que leurs disciples. Après la libération, une nouvelle vague est apparue durant les années Ainsi, il ne restait aux larges franges des peuples arabes et musulmans et à certaines élites qu’à chercher parmi les écrits et les positions de leurs aïeux un élixir pour sauver ce qui restait à sauver, c’est-à-dire que l’échec des systèmes c’est aussi l’échec de leur modernisme faux et superficiel. repère civilisationnel qui attire les touristes de par le monde, la tour Eiffel en France qui séduit les visiteurs de Paris à l’instar du modeste musée de Shakespeare à Stratford qui, également, attire les touristes en Grande-Bretagne. En Espagne, on glorifie Cervantès et on mène une quête sans fin à la recherche de sa dépouille ; en Algérie, nombreux sont les sanctuaires du savoir et de la création, nous citerons à titre d’exemple la retraite d’Ibn Khaldoun d’où il a anticipé en matière de recherche scientifique et sociale, une retraite peu connue par les visiteurs de Tiaret et bien d’autres érudits et innovateurs des temps modernes aussi bien au nord qu’au sud du pays. Mais faire la promotion du passé civilisationnel de la nation exige de l’élite d’autres créations et innovations modernes, il exige de faire avancer ce passé vers de plus larges perspectives qui font la gloire de la nation. 2- La problématique de la modernité et le choc de la colonisation La modernité était et demeure en Algérie une revendication d’une frange de la société, notamment après avoir subi le choc du colonisateur avec tout ce qu’il a engendré comme longue résistance culturelle et armée dont l’Emir Abdelkader était un des précurseurs saisissant l’immensité de la distance qui sépare son pays de l’ennemi venu d’outre-mer, ainsi que la puissance industrielle qu’elle a atteint au début du XIXe siècle, une faille qu’on ne peut combler en quelques années par des décisions ; la modernité et la modernisation sont le fait d’une accumulation du savoir et de l’expérience à long terme, guidée par une volonté politique tel que le qualifie l’universitaire maître Grid, c’est-à-dire prendre de l’autre de quoi développer son pays sans que cela soit une banale opération de copier-coller vide de sens et de créativité mais au contraire qui ajoute des valeurs au patrimoine universel en matières scientifique, artistique et littéraire à travers les spécificités de la civilisation authentique et soixante-dix du siècle passé, notamment en matière d’écriture, toutes formes confondues, romans, essais, poèmes, etc., et s’est prolongée jusqu’à la fin du siècle et la première décennie de ce siècle où ont émergé des écrivains excellant dans la langue française, formés dans des universités algériennes et d’autres excellant dans la langue arabe formés dans des instituts utilisant les deux langues ou l’une des deux, et à chacun ses objectifs et ses raisons. Pour ce qui est des sciences sociales, nous avons publié une étude en 1985 qui consistait en la conclusion de notre expérience et nos observations concernant l’école et l’université algériennes, lorsqu’on a été chargé de la direction des études par l’ancien ministre réformateur Mohamed Seddik Benyahia et par la suite du secrétariat d’Etat de l’enseignement secondaire et technique. Nous avons également présenté une autre étude, celle d’Ali El Kenz, sur l’état de l’enseignement et de la recherche scientifique dans les universités au MoyenOrient, accompagnée d’une analyse et d’un commentaire sur la revue (Maalim Repères) n°4, en 2011. En tout état de cause, l’accumulation de la créativité et de la recherche a grand besoin d’études critiques afin d’évaluer les efforts de l’élite pour la fondation de la modernité et son impact sur la société et ses institutions. La guerre de libération a été, sans nul doute, le plus grand changement qu’a connu l’Algérie ; elle a touché toutes les franges de la société et pour accéder au long chemin de la modernité, c’est-à-dire à l’édification du savoir, il fallait absolument se débarrasser du colonialisme. Des efforts ont été consentis, certains étaient réussis, d’autres l’étaient moins, exception faite pour la décennie noire qui était la cause et la conséquence de toutes les interférences qu’a connues l’Algérie durant la période du colonialisme et même après, et c’est ce qui appelle nos élites intellectuelle et politique à opter pour un programme social consensuel répondant aux attentes des généra- tions présentes et futures. Nous nous interrogeons quant à notre capital en matière de savoir, d’expérience et de suffisance relative à nos besoins essentiels. A ce titre, nous avons consacré aux grandes questions précédentes une étude intitulée : «Leçons du passé et perspectives d’avenir», publié en cinq parties dans les quotidiens El Khabar et Le Soir d’Algérie du 27 au 31 juillet 2013 et une autre intitulée : «La culture en Algérie, du déracinement au réveil» (L’Algérie et le monde, l’écho d’un millénaire 2007).Il est évident que l’impact du fondement cognitif du modernisme apparaît à travers les courants actifs en milieu politique ainsi qu’à travers les débats et le niveau du discours courant destiné au public qui, d’ailleurs, ne se positionne pas pour ou contre, selon la région ou bien des intérêts ponctuels. Cet usage est très répandu dans notre région et à des degrés différents que ce soit par le passé ou de nos jours dans le reste du monde. Le sous-développement et avant tout politique et culturel. 3- Le vagabondage civilisationnel Il n’était pas possible d’instaurer un fondement épistémologique ou comportemental au modernisme, et ce, en raison de la guerre acharnée menée par des dirigeants non avertis quant à la liberté de la pensée et de la pensée libre au sens de Hegel, c’est-à-dire au raisonnement de la thèse et l’antithèse et leur composition, étant deux hypothèses ou deux opinions qui se rapprochent de la réalité, une réalité qui n’est pas définitive, puisque le raisonnement de Hegel remet ce qui est composé à l’état d’hypothèse discutable. Ainsi, quand l’occasion s’est présentée et que les systèmes arabes, manquant de sérieux, ont cumulé les échecs face à Israël depuis 1967, il y a eu beaucoup de critiques à ce sujet. Beaucoup d’intellectuels considéraient que la dictature est la source du sous-développement. La répression des libertés, l’apprivoisement de la pensée et la domination de la culture de la cour royale sont des facteurs qui ont mené au vagabondage civilisationnel d’une partie de l’élite ainsi qu’aux échecs successifs, à la dépendance croissante au système international et à ses pressions grandissantes. Ce constat d’échec et d’incapacité à apporter des substituts, notamment dans le domaine du développement, s’est transformé en une Vend. 25 Sam. 26 juillet 2014 - PAGE 7 (1re partie) ries d’intellectuels libéraux ayant dominé toute la scène, à l’instar de Zaki Nadjib Mahmoud, Constantin Zureik et Abdellah Abdedaïm. La génération qui a suivi ne perçoit pas clairement les alternatives que présente une autre pensée qui hésite entre le libéralisme, la domination du marché, le principe de la demande et l’offre et le socialisme marxiste qui a donné lieu au bout du compte à une catégorie de patrons de partis au nom des travailleurs en remplacement d’un patronat de capitalistes et d’éliminer une partie du patrimoine qui est à l’opposé de ce qu’on appelle révolution culturelle menée par la «Bande des quatre» à la fin du règne du leader chinois Mao TséTong. Il convient de rappeler que le retour aux valeurs refuges, notamment en ce qui concerne le patrimoine religieux, ne concerne pas les sociétés islamiques par le passé ou par les temps actuels ; il accompagne en effet les crises sociales et les conflits qui en découlent lorsque les parties en conflit échouent à trouver des alternatives pour le renouvellement et la rénovation qui n’induisent pas des vides, autrement dit une rupture avec la pérennité historique de la nation. Nous dirons donc que le retour aux valeurs refuges ne concerne pas que les sociétés islamiques, les sociétés dites catholiques font elles aussi face au même problème, en raison des crises économiques qui donnent lieu à une recrudescence des conflits de la droite extrémiste xénophobe et islamophobe et au chauvinisme, allant jusqu’à demander de ne plus faire partie de l’Union européenne et aux Etats-Unis le courant des partisans de la «Tea Party» prend de l’ampleur dépassant de loin l’idéologie «bushiste» qui prévalait lors de la première décennie de ce siècle. L’église peine à accommoder les principes des premiers patrons avec les vagues du modernisme qui les cernent. Le chercheur et théologien allemand Hans Krohn a démontré cet embargo dans une étude intitulée «La foi chrétienne expliquée au public» dans laquelle il demande une fatwa, à savoir un avis consultatif, pour mettre un terme au célibat imposé des prêtres, dans un monde où l’acte de mariage religieux ou civil n’a plus de valeur. L’actuel pape originaire d’Amérique latine œuvre à créer des ouvertures calculées notamment envers les jeunes afin de diminuer les effets de la crise socioéconomique Il convient de rappeler que le retour aux valeurs refuges, notamment en ce qui concerne le patrimoine religieux, ne concerne pas les sociétés islamiques par le passé ou par les temps actuels ; il accompagne en effet les crises sociales et les conflits qui en découlent lorsque les parties en conflit échouent à trouver des alternatives pour le renouvellement et la rénovation qui n’induisent pas des vides, autrement dit une rupture avec la pérennité historique de la nation. vague d’élégie ou de flagellation de soi tel que le décrivent les poètes de «nakba». Ainsi, il ne restait aux larges franges des peuples arabes et musulmans et à certaines élites qu’à chercher parmi les écrits et les positions de leurs aïeux un élixir pour sauver ce qui restait à sauver, c’est-à-dire que l’échec des systèmes c’est aussi l’échec de leur modernisme faux et superficiel. Il semble que cet échec soit l’un des facteurs les plus importants qui ont favorisé l’apparition de l’islamisme et son impact depuis les années 1980 après que les générations des années 1970 et 1980 aient fait montre de scepticisme quant aux théo- et trouver des réponses prudentes face aux défis qui guettent les sociétés et les pays appartenant à la chrétienté,ainsi qu’à la position vis-à-vis du reste du monde et à atténuer l’impact de la privation, de la frustration et de la domination du capitalisme sauvage. L’Amérique latine d’où est originaire le pape est, comme nul ne l’ignore, l’endroit d’où est partie la théologie de la libération depuis les années soixante-dix du siècle dernier. M. L. O. K. (A suivre) Actualité Le Soir d’Algérie Les Algériens condamnent le génocide israélien MARCHE PRO-GHAZA À ALGER Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - A l’appel du MSP et d’Ennahda, les manifestants ont en effet, investi la rue juste après la prière du vendredi. Kamis et banderoles couvraient l’exChamp-de-Manœuvres. En provenance des mosquées de Belouizdad, les marcheurs n’ont pas pu, pour un premier temps, évoluer plus loin que l’entrée de la rue Hassiba-Ben-Bouali. Des fourgons de police y étaient postés en largeur, bloquant le passage. A leur tête le président et l’ex-président du Mouvement pour la société et pour la paix (MSP), Abderazek Mokri et Abouguerra Soltani, ainsi que le SG d’Ennahda, Mohamed Douibi, les manifestants pro-Ghaza qui devaient marcher jusqu’à la place des Martyrs, se sont résignés à rester scander des slogans sur place. Aucun dépassement ou confrontation avec la police n’ont été enregistrés. «Avec notre âme et notre sang, on se sacrifie pour toi Ghaza»… «Sissi Assassin»… «Gouvernement, vous n’avez rien à faire de nous, laissez-nous partir combattre les sionistes»… «Palestine Chouhada»… Ce sont là en gros les slogans qui revenaient en boucle pendant que quelques jeunes ont escaladé les poteaux d’éclairage public pour brûler des drapeaux israéliens. Il est à signaler que beaucoup de femmes et enfants ont pris part à la manifestation. Vers 15h, la police a libéré le passage et les manifestants ont pu marcher jusqu’à la place des Martyrs, dans l’ordre, le calme et la sécurité. Des youyous fusaient des balcons des immeubles d’Alger pour accompagner les marcheurs proGhaza dans leur solidarité avec le peuple palestinien qui subit une chasse à l’homme, à la femme et à l’enfant, depuis maintenant 18 jours, au grand silence du «monde spectateur». M. M. 10 Photo : Samir Sid Des centaines de citoyens ont marché hier, à Alger, de la place du 1er-Mai, à la place des Martyrs, pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et condamner le génocide israélien à Ghaza. Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE Forte solidarité avec le peuple palestinien Les Algériens ont marqué leur soutien indéfectible au peuple palestinien. LORS DU MEETING ORGANISÉ JEUDI PAR LE PT ET L’UGTA Soutien indéfectible au peuple palestinien. Haro sur les crimes sionistes. Dénonciation ferme des Etats-Unis... Il en a été fortement question lors du meeting organisé jeudi dernier au siège de la Centrale syndicale par l’UGTA et le PT. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Jeudi dernier à la Maison du peuple, siège de la centrale syndicale, l’émotion et l’indignation étaient fortes au meeting de solidarité avec le peuple palestinien, organisé à l’initiative de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du Parti des travailleurs (PT) et qui s’est déroulé de manière satisfaisante. Affluant depuis dix heures du matin, des milliers de militants politiques, travailleurs, syndicalistes et simples citoyens, de tous âges et que la canicule et l’exiguïté de la salle de conférence ne rebutaient point, ne Les Brigades Ezzedine alQassam, branche militaire du mouvement de résistance Hamas ont revendiqué trois tirs de roquettes vers l'aéroport de TelAviv, dans la foulée de l'agression israélienne contre Ghaza qui a coûté la vie à 815 Palestiniens, a indiqué un communiqué du mouvement publié vendredi. Les Brigades Ezzedine alQassam, «ont lancé trois roquettes de type M75 à 11h45 locales (08h45 GMT) en direction de l'aéroport» de Tel Aviv, indique le communiqué. Les roquettes de longue portée «M7» sont une adaptation locale de la Fajr-5, avec une portée de 80 km. Cette opération de la résistance palestinienne à l'occupation israélienne fait suite à l'agression israélienne sanglante contre la bande de Ghaza qui a coûté la vie à 815 Palestiniens depuis le 8 juillet. APS ment des travailleurs algériens à donner une journée de salaires à leurs frères en deuil, en présence de l’ambassadeur de Palestine, Louay Aïssa, qui appelera de son côté à «réfléchir aux moyens de riposter à cette sauvage agression qui ne fait que se poursuivre depuis 1947». Abondant dans le sens du représentant de l’Etat palestinien qui relevait la similitude, l’osmose entre les deux peuples algérien et palestinien, la présidente du CroissantRouge algérien (CRA), Saïda Benhabylès considèrera, lors d’une intervention émue que les victimes de la barbarie israélienne sont aussi algériennes (le petit Abdellah Youcef Derradji). En ce sens, la responsable du CRA invitera les autorités algériennes à «déposer une plainte auprès des instances internationales contre l'Etat sioniste» pour «crime» contre un citoyen algérien. L’occasion pour Mme Benhabylès de renouveler la disponibilité du CRA à poursuivre son soutien matériel en faveur de la population martyrisée de Ghaza. Une solidarité dont le commandant des Scouts musulmans algériens, Noureddine Benbraham, autre intervenant à la tribune, assurera également les participants, appelant à «briser» les murs du «silence» et de la «honte» que l’Etat sioniste construit en Palestine. Une sollicitude forte vis-à-vis du peuple palestinien et une condamnation appuyée de l’impérialisme et du sionisme dont le doyen de l’Organisation de l’Union des syndicats africains (OUSA), Abdoulaye Diallo Lellouma, affichera également lors de ce meeting. Un meeting où l’engagement citoyen mais aussi officiel des Algériens a été très remarquable et marqué. Un engagement citoyen qu’il s’agit, ce faisant, de consolider et de traduire dans des actions concrètes, à l’impact sociétal et politique avéré et à portée internationale la plus large. C. B. Plainte palestinienne pour «crimes de guerre» israéliens à Ghaza CPI Une plainte au nom au ministre palestinien de la Justice pour «crimes de guerre» israéliens à Ghaza a été déposée à la Cour pénale internationale (CPI) par le biais d'un avocat français, a indiqué ce dernier vendredi. Cette plainte, déposée auprès de la procureure du CPI, Fatou Bensouda, vise «les crimes de guerre commis par l'armée israélienne en juin et juillet 2014 en Palestine, dans le contexte de l'opération militaire appelée “Bordure protectrice”, a déclaré l'avocat Gilles Devers, lors d'une conférence de presse. «Chaque jour est marqué par la commission de nouveaux crimes, et la population civile représente plus de 80% des victimes. Les enfants, les femmes, les hôpitaux, les écoles de l'ONU : les soldats israéliens ne respectent rien», a-til ajouté. «C'est une attaque militaire contre la population palestinien- Photo : DR La résistance revendique 3 tirs de roquettes vers l'aéroport de Tel-Aviv cessaient d’exprimer leur soutien indéfectible au peuple palestinien, de clamer haut et fort leur indignation face aux crimes que l’armée israélienne a perpétré contre les palestiniens, notamment les enfants, de dénoncer fermement la complicité des puissances occidentales, les Etats-Unis et la France en tête. Une complicité que le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, donnant le là dès 11 heures au meeting et usant d’une virulence de ton assez inédite, stipendiera fortement, affirmant l’hostilité avérée des travailleurs à l’encontre de ces deux puissances. Mais aussi Sidi-Saïd, avec une verve qu’égale celle de la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune à l’endroit du gouvernement égyptien, de condamner «les régimes arabes traîtres» et d’appeler les peuples arabes à se soulever contre le génocide en cours sur le peuple palestinien. Solidaire du peuple palestinien, Abdelmadjid Sidi-Saïd évoquera l’engage- Siège de la CPI, La Haye. ne», a affirmé l'avocat, en lisant une déclaration traduite ensuite en anglais et en arabe. L'agression israélienne, lancée le 8 juillet, a fait 815 morts palestiniens et 5 240 blessés, très majoritairement civils, selon les services d'urgence de Ghaza. Le ministre de la Justice du gouvernement d'union palestinien, Salim al-Saqa, est installé à Ghaza. L'avocat a soutenu que la plainte était recevable, même si la Palestine, reconnue depuis novembre 2012 comme Etat observateur non membre de l'ONU, n'a pas ratifié le Statut de Rome fondant la CPI. Israël ne l'a toujours pas ratifié. Selon Gilles Devers, le précédent ministre palestinien de la Justice avait fait une déclaration de compétence de la CPI le 21 janvier 2009, qui «reste parfaitement valable». A l'époque, des plaintes avaient déjà été déposées pour obtenir une enquête sur l'agression israélienne dite «Plomb durci» contre Ghaza, mais elles avaient échoué, en raison de «tractations politiques», a-t-il affirmé. Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a décidé mercredi l'envoi d'urgence d'une commission chargée d'enquêter sur les violations qui auraient été commises dans le cadre de l'agression israélienne contre la bande de Ghaza. La résolution pointe «la dernière offensive militaire d'Israël dans la bande de Ghaza (...) qui a impliqué des attaques sans discrimination et disproportionnées (...), qui peuvent constituer des crimes internationaux». APS Encore quelques préparatifs et c’est la fête ! Enquête-Témoignages S oirmagazine Animé par Naïma Yachir Numéro 130 soirmagazine@yahoo.fr L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE «Une demande importante et variée» A l’instar des autres pâtissiers, Wassila Bennaceur se prépare avec enthousiasme et rigueur pour les grandes fêtes, notamment celle Aïd El Fitr. Une fête où le gâteau est roi. Dans cette interview, elle explique comment elle s’y prépare et donne des secrets de fabrication. ............ Lire en page 12 SAUTE D’HUMEUR La cigarette, cette fauteuse de troubles Les fumeurs, invétérés ou débutants, peuvent en témoigner ; la plus grande difficulté durant le mois de jeûne est bien celle de l’abstention vis-àvis de leur «péché». ............ VOYAGE CULINAIRE M’hanchet tata Nous allons rester dans la région de l’Algérois pour y découvrir une sucrerie typique de Dzaïr el kdima que la nouvelle génération a tendance à oublier quelque peu, mais qui ressuscite durant le mois sacré de Ramadhan et le jour de l’Aïd. Il s’agit de m’hanchet tata. Lire en page 13 Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE 11 C’est le dernier week-end du mois sacré de Ramadhan. Une journée ou deux seulement nous séparent de l’Aïd El Fitr. Comment les Algériens s’y préparent pour être à la hauteur de cet évènement important ? Meriem, trois enfants, cadre dans une entreprise publique : «Les achats avant l’heure» «Pour moi, le souci majeur pour Aïd El- Seghir, ce sont les achats de vêtements pour les enfants. Je me rappelle encore l’année dernière, en pleine canicule, je devais acheter toutes les tenues avec mes trois filles tout en déambulant avec une poussette, tentant de me faufiler entre les rayons. Cette année, j’ai dit non. Je me suis organisée pour ne pas tomber dans le même piège. J’ai acheté les tenues deux mois à l’avance. Dès que les vêtements d’été ont fait leur apparition dans les magasins, je me suis précipitée pour en acquérir. Pour le reste, en somme sous-vêtements et chaussures, je les ai achetés au fur et à mesure, sans me stresser. Je pense que c’est la meilleure solution et le meilleur moyen pour faire des économies d’énergie et d’argent. Pour les gâteaux, c’est une autre paire de manches. Je m’organise pour en faire trois ou quatre sortes. Il s’agit de pratiquement la même chose à chaque Aïd, je ne change pas. De ce fait, je ne suis pas sur les nerfs. Les achats des intrants (farine et autres), c’est mon mari qui les prend en charge. Pour passer un bon Aïd, le secret est dans l’organisation et la patience. La veille, je fais prendre un bain à mes enfants. Le lendemain, je me réveille très tôt pour mettre la table du petit-déjeuner. Je commence à habiller mes filles et à me faire belle. Après le retour de mon mari de salat El Aïd, nous partons chez mes beaux-parents pour entamer la visite de la famille. Mes parents quant à eux, avant de partir accomplir salat El Aïd, se rendent au cimetière pour se ATTITUDES recueillir sur la tombe de leurs proches. Pour ma part, je préfère m’y rendre le deuxième jour.» Nesrine, célibataire, employé : «l’Aïd et la panique» «A chaque Aïd, c’est la même chose chez nous. Il y a toujours ma maman qui panique et qui lance toujours les mêmes phrases : ‘‘Cheft, chefti el makrout majanich mlih ; chefti charek majach kima habittou’’ (vous avez vu, le makrout n’est pas comme je le veux, vous avez vu le charek n’est pas bon, ndlr). Alors que comme d’habitude, ces gâteaux sont bons et beaux. Je pense que ce genre de scènes et de phrases font partie du rituel de la préparation de la fête. En plus, nous avons une autre tradition chez nous. Avant l'arrivée du mois de Ramadhan, on fait un grand nettoyage, comme tous les Algériens. Sauf que maman nous impose quelques jours avant l’Aïd, de faire un autre grand nettoyage plus difficile, et là il faut être patient ! Il s’agit du nettoyage du nehas (cuivre). Sni, soukria, mrach (plateau, sucrière,lave-main)... tout y passe. Donc, on passe les deux ou trois jours avant l’Aïd à récurer et à faire briller les ustensiles en cuivre. Et ce nest guère une partie de plaisir. Pour moi, à l'approche de l’Aïd, je sais que je vais muscler mes biceps, triceps, mollets, bras... Mais à la fin, je suis satisfaite. En plus d’avoir raffermi mes muscles, maigrie par le jeûne, le jour J je Par Naïma Yachir naiyach@yahoo.fr Racisme Traînant ses enfants pieds nus qui commencent à peine à faire leurs premiers pas, cette Subsaharienne se dépêche pour rejoindre ses compatriotes. Le train est annoncé et le quai grouille de monde. La communauté se fraye un chemin et saute dans la machine avant que les portières ne se ferment. L’entrée fut bruyante devant les regards indésirables des autoch- tones. Les sièges vides sont vite comblés par quelques femmes, qui, les yeux fatigués, le front en sueur s’affalent, trop épuisées pour retenir leurs bambins, qui, le nez dégoulinant de morve, les cheveux ébouriffés, perdent l’équilibre et se retrouvent par terre sur leur petit popotin. Les yeux inquisiteurs, les passagers visiblement excédés par ce déferlement de Photos : DR Le Soir d’Algérie sers le café et les gâteaux dans une belle sniwa qui brille de mille feux. Le jour de l’Aïd, ma grandmère et ma mère disent que ce n’est pas bien de faire le ménage, même pas un coup de balai. Elles disent que cela chasse les anges.» Pour moi, à l'approche de l’Aïd, je sais que je vais muscler mes biceps, triceps, mollets, bras... Mais à la fin, je suis satisfaite. En plus d’avoir raffermi mes muscles, maigrie par le jeûne, le jour J je sers le café et les gâteaux dans une belle sniwa qui brille de mille feux. Lyna, 31 ans, maman d’un enfant, cadre dans une entreprise : «Date limite : la Nuit du doute» «J’ai gardé beaucoup de traditions de ma mère. Je veux dire parlà que je m’impose le même rythme de préparation de cette fête même si je travaille. Ainsi, je m’organise en conséquence. Les gâteaux, je les prépare la nuit à partir de 22h. Les achats des vêtements, je les fais les premiers jours de Ramadhan. C’est simple, j’ai une seule règle : chez nous tout doit être prêt à temps, c’est-à-dire dire la Nuit du doute. Le ménage, mendiants venus d’ailleurs expriment leur colère dans une langue que les autres ne comprennent pas. Une femme d’un certain âge, outrée, s’exclame : «C’est la meilleure ! Ils viennent nous encombrer, et c’est eux les premiers qui accaparent les places pendant que nous, nous sommes debout.» Un jeune homme, abondant dans le même sens et joignant l’acte à la parole, se dirige vers l’une d’elles et lui demande d’un ton autoritaire et un langage qui lui est étranger de se lever pour lui céder le banc. Son vis-à-vis, stoïque, ne bronche pas. Un débat alors se déclenche au sein de l’assistance qui crache son Par Sarah Raymouche c’est pareil, il faut que cela brille. On sort la belle literie, le beau service à café, les belles nappes. Et bien sûr, on fait en sorte que tout le monde soit beau : nouvel habit, la coiffeuse, les belles chaussures et le beau maquillage. Et surtout ne pas oublier le henné, que je considère comme sacré. Je procède de la même façon que ma mère. Lorsque ma fille est bien endormie, je lui prends la main et je lui mets le henné avant de bien le serrer dans de vieux chiffons propres. De cette façon, le matin lorsqu’elle se réveille, elle est tout étonnée. J’adore la voir courir au lavabo pour se laver les mains pour apprécier l’effet du henné. Pour moi, il s’agit du départ de la fête de l’Aïd avec ses charmes.» Nouhad, 17 ans, célibataire : «Panique à la maison» C’est en riant que Nouhad raconte le déroulement de la fête de l’Aïd Seghir chez eux. «Chez nous, la matinée, il faut gérer la panique de ma mère. Elle sait que mon père n’aime pas qu’il nous trouve endormis après son retour de salat El Aïd. Alors, elle commence à nous réveiller dès 7h30. Du coup, je me retrouve toujours fatiguée. Dès que je prends mon café, c'est la course contre la montre entre mettre les gâteaux dans les assiettes, le ménage et la douche. Généralement, je me rends chez la coiffeuse la veille, où il y a toujours un monde fou. Dès que mon père arrive, nous entamons la visite des proches. Je profite de l’occasion pour souhaiter à tous les musulmans une bonne fête de l’Aïd El- Fitr». n venin sur le groupe. «Ils nous ont envahis, ils sont partout traînant leur progéniture sale, en haillons. Ils pensent que l’Algérie c’est le Pérou.» Au fond du wagon, deux jeunes adultes observent la scène, ils sortent de leurs gonds : «Mais c’est du racisme pur et dur. Que leur ont-ils fait de mal? Ils sont calmes, ils tendent juste la main pour quelques dinars. Ils ont fui la misère de leur pays, en fait, leur tort c’est qu’ils soient noirs. Ils ont fait tout ce cinéma pour la place ; c’est honteux, et pourtant ce sont des musulmans comme nous». Plus raciste que ça, je crois qu’il n’en existe pas. n Le Soir d’Algérie L’entretien de la semaine Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE 12 WASSILA BENNACEUR, GÉRANTE D’UNE BOUTIQUE DE GÂTEAUX, AU SOIRMAGAZINE : «Une demande importante et variée» A l’instar des autres pâtissiers, Wassila Bennaceur se prépare avec enthousiasme et rigueur aux grands évènements, notamment l’Aïd El Fitr. Une fête où le gâteau est roi. ll est présent sur toutes les tables, et ce, tout le long des deux jours de fête. Pour cela, il y a celles qui les préparent patiemment chez elles ou bien celles qui en commandent. Dans cette interview, elle explique comment elle se prépare et donne des secrets de fabrication. Par Sarah Raymouche Soirmagazine : Durant cette période, les pâtissiers sont très sollicités. Comment vous préparez-vous pour satisfaire la demande ? Wassila Bennaceur : Contrairement à ce qu’on peut croire, durant tout le mois de carême, les pâtissiers ont beaucoup de commandes. Les tartelettes et les chaussons sont vendus assez régulièrement. Par la suite, il y a les commandes liées aux circoncisions. C’est vrai que la dernière semaine de ce mois sacré, la demande augmente sensiblement. Pour cela, nous achetons des quantités importantes d’intrants dès le début du mois. C’est une façon de se prémunir contre les éventuels manques de matières et aussi pour faire des économies. C’est logique acheter un kilo de farine par exemple, ce n’est pas la même chose qu’en acheter 20. Idem pour le sucre, l’huile et autres ingrédients. Ainsi, au fil des années, chaque pâtissier sait, plus ou moins, comment s’organiser et à quel rythme travailler. Il peut estimer la quantité de comPublicité mandes qu’il retiendra. Et par conséquent, il peut faire des prévisions d’achat et gérer son équipe. Pour ma part, c’est pratiquement, chaque année, les mêmes clients qui reviennent. Ils font confiance au goût et à la présentation. Le choix des gâteaux porte-t-il sur le traditionnel ou le moderne ? Eh bien, cela dépend. Le choix est très varié. Je dirais que la plupart du temps, c’est le traditionnel qui est le plus prisé. Cela demande beaucoup plus d’attention, on doit s’appliquer davantage, et cela exige évidemment plus de temps pour sa fabrication. Maintenant, nous assistons à une tendance beaucoup plus fréquente, c’est la commande de gâteaux secs. Ces derniers ne sont pas forcément commandés. Aujourd’hui, c’est devenu courant. Il y a aussi des clientes qui se présentent pour demander des conseils. C’est vrai que dans notre société, nous n’avons pas la culture de faire payer les conseils, qui est en fait une prestation comme une autre, mais pour ma part sans donner les secrets de fabrication, je réponds à leur curiosité ; comme par exemple comment réussir à enrober ses gâteaux ou bien les conserver au frais. Quel est le profil des clientes qui commandent les gâteaux de l’Aïd ? Elles sont de profils divers. Il y a les femmes qui travaillent et qui sont dépassées. Elles sont trop fatiguées pour préparer les gâteaux. Il y a celles qui sont malades mais qui veulent agrémenter leur table le jour J. Il y a celles qui veulent faire chic et dire qu’elles ont commandé les gâteaux. Il y a aussi celles qui commandent des gâteaux et se vantent de les avoir préparés elles-mêmes. Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas uniquement les femmes travailleuses qui en commandent, il y a même les femmes au foyer. Elles estiment que leurs maris ne veulent pas qu’elles se fatiguent ou bien financièrement, elles peuvent se le permettre. Quel conseil donneriez-vous pour le choix d’un bon artisan pâtissier ? L’hygiène. Il faut avant toute chose s’assurer que les conditions de préparation des gâteaux sont assurées en matière de propreté des lieux. Qu’un pâtissier triche sur la quantité d’amande ou autre intrant, ça peut passer. Mais la propreté et la fraîcheur des produits et du gâteau sont primordiales. Sinon, cela peut avoir des répercussions sur la santé des gens. Il faut aussi passer commande bien à l’avance. Photo : DR S oirmagazine Un conseil pour celles qui préparent elles-mêmes leurs gâteaux ? D’abord et avant tout, il faut être organisé et ne pas se stresser. Sinon, on se fatigue trop et vite sans pouvoir accomplir grandchose. Il faut se lancer dans la préparation de gâteaux déjà réalisés auparavant. Et ne pas essayer de nouvelles sortes à l’aveuglette. Pour celles qui préparent pour la première fois, il faut commencer par de petites quantités pour pouvoir maîtriser sa pâte. Et aussi bien suivre sa recette. Laisser la pâte se reposer lorsqu’il le faut et travailler dans une cuisine aérée. Je profite de l’occasion pour souhaiter une bonne fête de l’Aïd El Fitr à tous les Algériens. n S AUTES Les fumeurs, invétérés ou débutants, peuvent en témoigner ; la plus grande difficulté durant le mois de jeûne est bien celle de l’abstention vis-à-vis d leur «péché». Les fumeurs, soumis donc à cette rupture inopinée avec leur chère nicotine, se retrouvent du jour au lendemain, et au fil du long mois de Ramadhan, aux prises avec une nervosité accrue liée à cette envie folle de griller une cloppe et l’obligation religieuse de l’abstention et du contrôle de soi. Il est vrai alors qu’un conflit plus que psychologique, mais réellement physique, naît en ces personnes qui vivent ainsi une lutte interne où s’opposent leur volonté d’observer une obligation religieuse et un besoin biologique né de l’addiction à la nicotine. C’est le cas de Kader, la soixantaine bien entamée, retraité vivant avec sa femme et ses deux enfants adultes. Bien que d’ordinaire titilleux et maniaque, le caractère de Kader offre à son entourage durant le Ramadhan une dimension plus complexe, qualifiée de « schizophrénique » par son fils qui est le premier à subir des sautes d’humeurs des plus aigues. «La journée de mon père commence dès le petit matin, au s'hor lorsqu’il se lève pour avaler son couscous au lait caillé ainsi que quelques dattes ; tout se passe toujours bien sauf qu’ à peine sa prière du fadjr achevée, le démon de mon père commence à montrer ses cornes. Avant d’aller se recoucher, il trouve toujours quelque chose à dire du genre «demain, c’est pas la peine d’oublier le pain», «ne laisse pas les lumières allumées » ou encore «c’est pas possible, il fait une chaleur infernale !» ; des phrases lancées avec agressivité mais à ce moment-là, je ne dis rien car je sais que VOYAGE CULI N AI RE El m’hancha, c’est cette sucrerie que nous allons découvrir ensemble est une très vieille recette spécifique au centre d’Alger que nos mères et grands-mères confectionnaient durant les soirées ramadhanesques pour accompagner un bon thé à la menthe. On préparait aussi cette pâtisserie mielleuse et fine pour les fêtes de mariage et de circoncision durant la veillée de la nasfia et le vingt-septième jour du mois sacré. El m’hancha se fait sous deux formes : en une seule pièce ou en plusieurs. Tata, qui était l’unique 13 D ’ HUMEUR Soirmagazine Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE LA CIGARETTE, CETTE FAUTEUSE DE TROUBLES les premiers effets du manque de nicotine commencent à apparaître. La journée se passe après cela tranquillement, puisque mon père dort puis quitte la maison pour changer d’air et en profiter pour faire quelques courses, mais à son retour, vers la fin de l’après-midi, le démon revient avec lui, et c’est là que commence une vraie «recherche de noises» avec quiconque croise son chemin. Il commence toujours par moi, j’ai pris mon congé durant le Ramadhan et j’avoue que souvent, je reste au lit pendant la journée et cette situation semble déranger au plus haut point mon patriarche qui me lance presque au quotidien : «T’es toujours endormi ! Va trouver quoi faire ! Lave la voiture ou sors acheter quelque chose pour la soirée !» Des requêtes sans fondement et qui réussissent à m’exaspérer et provoquer ainsi des clashs et disputes qui finissent toujours par une porte qui claque ou des injures impies en ce jour de piété. Ensuite, il rejoint ma mère et ma sœur affairées dans la cuisine et là, c’est aussi une quête de disputes : «J’espère que ce n’est pas encore un plat lourd comme celui d’hier que vous êtes en train de nous mitonner ! Vous gaspillez trop de nourriture, c’est trop ! Ouvrez les fenêtres, aérez un peu, on étouffe dans cette maison !» Et c’est une autre crise de nerfs qui éclate. Mais n’imaginez surtout pas qu’il s’arrête là. Il trouve toutes sortes de critiques, de remarques ou de requêtes qui nous font littéralement sortir de nos gonds et cela dure jusqu’à l’appel du muezzin. Car, croyez-le ou pas, à peine «Allah ou Akbar » prononcé que mon cher papa se jette sur son paquet de cigarettes, en allume une, la fume silencieusement puis entame sa prière. À partir de ce moment-là, il se transforme. Et sa seconde facette de son tempérament qui ressurgit. Il devient du coup et comme par enchantement calme et serein ; le repas se passe toujours très bien, il rigole et se permet même de raconter des blagues à table, suggère à ma mère de l’emmener en balade ou me demande si j’ai besoin de la voiture. Bref, le père idéal, et ce, jusqu’au jour suivant !» Katya Kaci M’hanchet tata Cette semaine, nous allons rester dans la région de l’Algérois pour y découvrir une sucrerie typique de Dzaïr el kdima que la nouvelle génération a tendance à oublier quelque peu, mais qui ressuscite durant le mois sacré de Ramadhan grâce à nos mères et grands-mères, présentes ou absentes, qui ont œuvré pour nous transmettre tout leur savoir-faire et nous léguer un patrimoine culinaire dont nous sommes fiers aujourd’hui. sœur de ma défunte mère, était loin d’être un cordon-bleu mais aussi étonnant que cela puisse paraître, c’était une spécialiste de cette confiserie quelque peu difficile à réaliser. Elle excellait dans sa préparation. En un tour de main, elle savait enrouler le serpentin sans le casser ou même l’écorcher. Elle savait manier la feuille de dioul avec dextérité et en un clin d’œil, elle avait fini de confectionner toutes ses m’hanchate qu’elle faisait dorer à point et 1) Version 1 seule pièce : - 2 douzaines de feuilles de dioul - 2 bols d'amandes moulues (300 g) - 1 bol de sucre semoule (150 g) - 1/2 verre à thé d'eau de fleur d'oranger (4 c. à s.), - 1/2 c. à c. de cannelle en poudre - smen ou beurre - du miel (pur) Préparation : Détacher les feuilles de dioul et les disposer en les chevauchant les unes sur les autres de façon à avoir une Par H. Belkadi égoutter soigneusement pour enfin les tremper dans un bain de miel pur dont elle enduisait ses rondelles croustillantes et brillantes. Alors, elle en remplissait une pleine assiette puis montait dans notre appartement et nous offrait cette succulente pâtisserie. Aujourd’hui, ma tante n’est plus de ce monde, et lorsque je vois cette sucrerie, je pense à elle très fort. n bonne longueur puis réserver. Pendant ce temps, préparer la farce. Dans un saladier en verre, mettre les amandes, le sucre, la cannelle. Arroser le tout d'eau de fleur d'oranger et mélanger tous les ingrédients à l’aide d’une cuillère en bois pour obtenir une composition homogène. Disposer la farce en forme de boudin tout le long des feuilles, sur le bord intérieur. Recouvrir la farce d'une partie de feuilles puis commencer à enrouler délicatement tout en serrant sans pour autant déchirer les feuilles de dioul. Ajuster le boudin ainsi obtenu puis l’enrouler en spirale. Bien serrer la m’hancha pendant quelques secondes pour qu’elle ne La r Photos : DR Le Soir d’Algérie ece se déroule pas. La glisser sur une tahmira (une poêle à fond épais) bien beurrée. Cuire à feu doux une dizaine de minutes sur les deux faces du serpentin jusqu’à ce qu’il dore légèrement, en ajoutant des noisettes de smen. Egoutter puis la plonger dans un bain de miel tiède. Pour la décoration, parsemer de poudre d’amande. tte 2) Version m’hancha en pièces individuelles : Préparation : Prendre chaque feuille de dioul et faire la même procédure en suivant chaque étape. Culture Le Soir d’Algérie LE COUP DE BILL’ART DU SOIR Pierre Boulle, cet illustre inconnu Par Kader Bakou Personne, ou presque, ne connaît Pierre Boulle. Tout le monde, ou presque, a vu les films La Planète des singes et Le Pont de la rivière Kwaï. Pierre Boulle, né le 20 février 1912 à Avignon et mort le 31 janvier 1994 à Paris, est un écrivain français. C’est lui l’auteur des romans Le Pont de la rivière Kwaï paru en 1952 et La Planète des singes, en 1963. Il a eu une vie bien agitée. A la mort de son père en 1926, l'adolescent est directement projeté dans le monde adulte. À 24 ans, il se retrouve dans une plantation d'hévéas en Malaisie, à 50 kilomètres de la capitale Kuala Lumpur. Pendant trois ans, il va travailler dur. Cette expérience servira de trame à son roman Le Sacrilège malais. En 1941, Pierre Boulle décide de rejoindre le mouvement gaulliste dont un représentant se trouve dans la base militaire britannique de Singapour. Il devient officier de liaison du commandant Baron. Après un entraînement spécial et muni d'un faux passeport anglais, sous l'identité de Peter John Rule, il part en mission en Indochine pour essayer de fomenter des révoltes. En 1942, il est capturé par les militaires français pétainistes. Considéré comme un traître, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Mais, il parvient, en 1944, à s'évader de Saïgon et rejoint la Force 136 du SOE (un service spécial britannique) en Asie du Sud-Est à Calcutta. Après la Deuxième Guerre mondiale, il retourne en France métropolitaine et sera décoré par le général de Gaulle. Le roman Le Pont de la rivière Kwaï a été inspiré à Pierre Boulle par ses souvenirs de son séjour en Asie et par les témoignages qu’il a pu recueillir. Ce pont a réellement existé et aujourd’hui, il est devenu une destination touristique privilégiée. Le Pont de la rivière Kwaï et La Planète des singes ont tout les deux étés adaptés à l’écran. Réalisé par David Lean, le film Le pont de la rivière Kwaï (1957) est un chef-d’œuvre. Le roman de science-fiction La Planète des singes raconte l'histoire d'un groupe d'hommes qui explorent une planète lointaine similaire à la Terre et où les singes sont les espèces dominantes et intelligentes, alors que l'homme est dans un état animal. Ce roman, traduit dans plusieurs langues, a fait l'objet de plusieurs adaptations au cinéma et à la télévision. Le long métrage La Planète des singes réalisé par Franklin J. Schaffner, est sorti en 1968. Sorti il y a un peu plus d’une semaine, La Planète des singes : l’Affrontement de Matt Reeves, est actuellement premier aux box-office américain. Pierre Boulle, un vrai illustre inconnu ! K. B. bakoukader@yahoo.fr GRAND CHAPITEAU DE L’HÔTEL HILTON (PINS MARITIMES, ALGER) : Samedi 26 juillet : Soirée clôture surprise. Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE 14 lesoirculture@lesoirdalgerie.com Quel rôle pour la musique dans la société ? RENCONTRE La création d'une académie de musique afin de traiter en profondeur les problématiques de l'enseignement et de la recherche musicale a été proposée lors de la rencontre de Mme Nadia Labidi, avec les professionnels de la musique, jeudi à la Bibliothèque nationale d’Algérie (El Hamma, Alger). Dans ce sens, la musique en Algérie ne possède pas une structure nationale «comme il en existe pour le livre ou pour le cinéma», a reconnu la ministre de la Culture. L’enseignement et la formation musicaux se sont pratiquement taillé la part du lion dans les débats. «La musique est un moyen de développement humain incontestable, c'est pourquoi il faut une musique au seul profit de sa fonction ludique et de divertissement a développé des aspects «mercantilistes» qui nuisent aux musiciens et à la société en général. De l'avis de plusieurs intervenants, l'éducation musicale ne devrait pas être l'apanage du ministère de la Culture mais devrait plutôt constituer un lieu de convergences de différents ministères notamment, de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle. Une refonte des conservatoires et une reconsidération des programmes d'enseignement des actuels instituts (nationaux, régionaux et annexes) d’enseignement musical a été, par ailleurs, préconisée par des participants à la rencontre. La situation des artistes (chanteurs, musiciens, auteurs, compositeurs…) a eu elle aussi une part non négligeable lors des débats. Pour certains, l'ouverture de l'Ansej aux musiciens et le développement des initiatives privées concernant aussi bien l'enseignement de la musique que celui de la promotion du spectacle, de la diffusion et de la distribution, serait une bonne chose pour le secteur. D’autres ont parlé d’un «statut des musiciens», une nécessité, selon eux, afin de leur éviter la «précarité humiliante en fin de vie qui est souvent leur lot». A la fin de la rencontre, la majorité des présents se sont inscrits sur la liste des participants aux futures conférences nationales prévues pour «après le mois de septembre» et dont la préparation démarrera le 15 août. Aujourd’hui samedi 26 juillet, et toujours à la Bibliothèque nationale d’Algérie, la ministre de la Culture rencontrera les professionnels du patrimoine. K. B. CINÉMA Ron Howard va tourner un film sur les Beatles e réalisateur américain Ron Howard, primé aux Oscars, va faire tourner un nouveau documentaire sur les débuts des Beatles, un projet initié par le label des Fab' Four, Apple Corps, ont-ils annoncé mercredi. Les deux membres du groupe mythique encore vivants, Paul McCartney et Ringo Starr, ont apporté leur «pleine coopération» à ce film, tout comme les veuves de John Lennon et George Harrison, Yoko Ono et Olivia L démocratisation la plus large possible de l'apprentissage et de la pratique musicale», a souligné M. Ammar Azzouz, ancien ministre de la formation professionnelle et auteur-compositeur. Ainsi, a-t-il ajouté, «généraliser l'enseignement musical à l'école, avec un fort coefficient et dans toutes les communes d'Algérie», influerait positivement sur le niveau et la qualité des postulants aux conservatoires et aux instituts supérieurs de musique. Une «démocratisation de l'éducation et de l'apprentissage mettrait fin aux structures «fourre-tout», devenues un refuge pour les baccalauréats faibles !», a fait remarquer, de son côté, Noureddine Saoudi, chanteur, musicien et membre fondateur d'associations algéroises de musique andalouse. M. Fethi Salah, enseignant au département de musique de l'ENS, a rappelé que le fait de réduire la fonction éducative de la Harrison, a indiqué l'équipe du film. Le film doit raconter l'ascension des quatres garçons dans le vent depuis leurs débuts au Cavern Club de Liverpool en Angleterre jusqu'à leur première apparition dans une émission de télévision américaine sur le Ed Sullivan Show en 1964, qui déclenchera une tempête de Beatlemania aux EtatsUnis et ailleurs. «Je suis enthousiasmé et honoré à l'idée de travailler avec Apple Corps et la maison de production White Horse sur cette histoire époustouflante de quatre jeunes hommes qui ont conquis le monde en 1964», a commenté M. Howard. «Leur impact sur la culture populaire et l'expérience humaine ne peut être exagérée», a ajouté le réalisateur lauréat de deux oscars pour le film Un homme d'exception («A Beautiful Mind») sorti en 2001. Prochain recensement à Oran des sites archéologiques des communes côtières ARCH OLOGIE es sites archéologiques situés sur la bande côtière des communes de la wilaya d'Oran connaîtront bientôt une opération de recensement en vue de les intégrer dans des circuits touristiques, a-t-on appris, lundi, du responsable de l'antenne de l'Office national de gestion et exploitation de biens culturels protégés. Cette opération permettra aux communes côtières d'établir un programme et des plans de valorisation de leurs sites archéologiques dont certains L GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUX BASSINS, BLOC 7, BEN AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 31 juillet : Exposition collective de calligraphie, miniature MAISON DE LA CULTURE et enluminure, classiques et MOULOUD- MAMMERI DE TIZImodernes, avec les artistes Ameur OUZOU Hachemi, Mejda Benchaabane, Samedi 26 juillet à 21h30 : Cherih Djazia, Debadji Saïd, Mimi El Concerts de Djilali Hamama, Moh Mokhfi, Ali Kerbouche, Khouane Oubelaïd, Loualia Boussad et Saïd Redha, Khiter Omar, Morsli Zakaria Ghezli. et Zizi Djaafer. Dimanche 27 juillet à 21h30 : Concerts de Ali Ferhati et Si Lekhal GALERIE D’ART AÏCHA-HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, Abdellah. datent d'avant l'ère chrétienne, pour les faire découvrir aux touristes qui affluent aux plages proches de ces espaces historiques, a précisé M. Ourabah Massinissa. Cette initiative nécessite un appui des communes concernées et permettra à cette antenne de mettre à jour et d'enrichir son fichier des sites archéologiques et historiques classés et non classés d'Oran. Le même responsable a assuré que l'établissement est disposé à aider ces communes ALGER) Jusqu’au 31 juillet : Exposition collective d’artisanat. en leur mobilisant des équipes pluridisciplinaires regroupant des architectes, des archéologues et autres spécialistes pour les aider à réhabiliter des sites. Parmi les sites que comptent les communes côtières d'Oran, figure la grotte «Saint Rock», située sur la corniche oranaise près de la plage portant le même nom. Elle est l'une des plus anciennes grottes d'Oran remontant à 100 000 ans avant l'ère chretienne. Cette grotte surnommée le «rocher sacré» a été découverte en 1884. Des osse- ments de girafes et de rhinocéros ont été déterrés des lieux d'où jaillissaient des sources d'eau chaudes. Selon M. Ourabah Massinissa, d'autres grottes situées à Marsa El Hadjadj et à Bethioua méritent d'être connues par les touristes et le grand public.Le même responsable a estimé que l'exploitation de ces sites pour en faire un pôle touristique sera bénéfique aux collectivités locales puisqu'elles disposeront de ressources financières supplémentaires susceptibles de consolider leur trésorerie. d’apprentissage, livres parascolaires Jusqu’à la fin du mois de pour tous les niveaux). Ramadhan : Exposition «Iqra, chemin vers la lumière», de Zaphira LIBRAIRIE LA RENAISSANCE Yacef, dédiée entre autre aux lettres INSTITUT CULTURE ITALIEN NIVEAU 112, RIADH EL-FETH (EL D’ALGER énigmatiques se trouvant dans le MADANIA, ALGER) Saint Coran. Soirée artistiques «Le Jusqu’au 28 juillet : Dans le cadre Jusqu’au 5 septembre : Foire du du Salon d’été des artistes algériens, Muséum Lounge Bardo». Exposition livre durant les vacances d’été tous exposition collective de peinture, «Le haïk symbole d’un patrimoine les jours du mois de Ramadhan de avec Ahlam Kourdoughli, Nariman historique national». 11h à 17h30 et de 22h à 2h du Ghlammallah, Noureddine Hamouche matin. PALAIS DE LA CULTURE et Rachid Redjah. Horaires du Cette foire vise un large public MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, Ramadhan : de 22 h à minuit. (médecine, littérature et technique, ALGER) informatique, architecture, etc.) et MUSÉE NATIONAL DU BARDO (3, Jusqu’au 26 juillet : Expositionsera enrichie par des livres pour AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT, vente de produits d’artisanat d’art et enfants (contes, livres d’activités et ALGER) de décoration et 00h10. Le Soir du Centre 20 villages de Bouzeguène ferment définitivement la décharge d’Azaghar Le Soir d’Algérie ENVIRONNEMENT À TIZI-OUZOU La décharge anarchique d’Azaghar, conçue il y a une vingtaine d’années pour recevoir provisoirement les ordures ménagères des 24 villages de la commune de Bouzeguène, a été fermée définitivement à partir de jeudi dernier par la coordination des comités de villages. Une décision irrévocable entérinée au terme de plusieurs réunions marathons et qui fait suite, selon les membres de cette coordination, à des facteurs endogènes et exogènes. A commencer par les autorités locales successives qui n’ont pas fait grand-chose pour améliorer la situation du site, présentant toutes les caractéristiques d’une décharge sauvage, véritable danger de santé publique après l’avoir été pour la faune et la flore. Cela en plus de spectacles désolants offerts aux usagers de la route par les tas d’immondices et de déchets non triés déversés à même la chaussée «au vu et au su des responsables locaux qui passent quotidiennement par là sans s’en offusquer», lâche en colère un membre de la CCV à la télévision. Ainsi est-il évoqué la chute de la production et du rendement de l’oléiculture, la destruction de plusieurs dizaines de ruches et la mort du cheptel alors que des maladies liées à la pollution font leur apparition, affectant les citoyens des deux sexes et de tous les âges, Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE notamment le cancer et le goitre apparu pour ce dernier chez des sujets très jeunes, selon des statistiques locales. Une situation alarmante aggravée par l’agression du site par les communes riveraines qui larguent leurs ordures à la hussarde et à même la chaussée à des heures indues. L’une d’elles s’est illustrée par de spectaculaires rejets comme cette quarantaine de cadavres de chiens errants jetés là sans les préalables du chaulage et de l’enfouissement conformément à la réglementation. Ce qui, avec les fumées envahissantes et les nuages de cendres qui s’en dégagent, crédibilise la mort de milliers d’abeilles et même du cheptel, avancent des agriculteurs avec la pollution d’une retenue collinaire située à 100 m en aval de la décharge. L’APC qui fait contre mauvaise fortune bon cœur et en appelle à la conscience des communes limitrophes, se félicite de cette décision espérant ainsi que l’Etat relancera le projet du CET intercommunal de Boubhir, entamé il y a deux ans avant d’être suspendu suite à l’opposition des villageois qui ont incendié les engins de l’entrepreneur. Mais, en attendant, cette fermeture ne manquera pas de générer des dizaines d’autres décharges sauvages. La balle est ainsi dans le camp de l’administration appelée à prendre ses responsabilités. S. Hammoum publics dont la base vie est installée à Slamnia et qui roulait en direction d’Alger. Le conteneur quitte le plateau du camion et tombe sur le 4x4. Les hommes de la Protection civile alertés interviennent rapidement sur les lieux et dégagent un mort et 3 blessés, les 4 passagers du double cabine. Alors que le passager décédé a été évacués sur la morgue de l’hôpital de Khemis Miliana, les 3 blessés ont été transférés vers l’hôpital Makour-Hamou de Aïn-Defla. Quant aux causes à l’origine de ce drame, elles restent à déterminer. La brigade locale de la gendarmerie qui a intervenu sur les lieux s’y emploie dans le cadre de l’enquête ouverte. La fatigue, le manque de sommeil, la somnolence au volant, le non-respect du code de la route sont désignés pour être les causes principales à l’origine de cette succession quasi quotidienne de ces drames de la route. Karim O. 5 morts et 6 blessés dans de nouveaux accidents AÏN-DEFLA La série noire des accidents de la circulation routière qui sévit depuis le début du mois de juillet sur le réseau routier de la wilaya continue à faucher des vies humaines sans compter le nombre de blessés dont certains souffriront parfois toute leur vie. On n’a pas fini d’enterrer les 3 morts et à soigner les 16 blessés à la suite de la collision qui a eu lieu mardi dernier en fin d’après-midi, à la sortie ouest de la ville de AïnDefla entre un minibus et un véhicule léger, que le lendemain mercredi, 1/2 heure avant la rupture du jeûne, à 19h25, un autre drame de la route a eu lieu. Cette fois sur le CW n°140 reliant les villes de Tiberkanine à El Karimia (sud est de la wilaya de Chlef). Là aussi il s’agit d’une collision frontale entre 2 véhicules légers, une Mégane et une Clio, tous deux immatriculés dans la wilaya de Chlef. Aussitôt alertés, une équipe de secouristes de l’unité de la Protection civile d’El Attaf (distante de 15 km du lieu du sinistre) avec 2 ambulances et un camion d’incendie, appuyée d’une ambulance partie d’El Karimia, se sont rendus sur les lieux pour secourir les blessés et désincarcérer un mort qui se trouvait pris dans la carcasse d’un des 2 véhicules. Là aussi le bilan est très lourd puisqu’on a enregistré 4 morts tués sur le coup, 2 dans chaque véhicule, âgés de 10 à 52 ans, et 3 blessés, 2 femmes âgées respectivement de 24 et 16 ans ainsi qu’un enfant de 7 ans, souffrant de traumatismes sévères. Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital Sidi-Bouabida d’ElAttaf. Jeudi, à 15h05, hélas encore un autre accident mortel, cette fois sur l’autoroute entre Bourached et Khemis-Miliana. Un camion semi-remorque portant un conteneur et roulant en direction de l’ouest, vers Oran, dérape se met en travers de la chaussée, défonce le muret de séparation, percute un 4x4 à bord duquel se trouvaient 4 passagers, employés d’une société de travaux BLIDA 15 Les habitants de deux haouchs à Mouzaïa saisissent le ministre des Transports N’ayant aucun passage pour atteindre la ville de Mouzaïa, à 15 kilomètres à l’ouest de Blida, les habitants des haouchs Braham et Izar, localités se trouvant aujourd’hui isolées du monde en raison d’un long mur longeant la voie ferrée, ont saisi par lettre le ministre du Transport, Amar Ghoul, pour le solliciter en vu de créer un passage ou leur construire une passerelle afin d’éviter le long détour pour traverser le chemin ferroviaire. Ce sont notamment les enfants et les femmes qui en pâtissent de cette situation, surtout qu’ils sont journellement menacés d’agressions de la part de dévoyés qui les guettent dans leur infortune. Aller à l’école ou au travail est devenu un risque pour ses habitants. Dans leur correspondance, ces citoyens lui ont fait rappeler que des ex-responsables leur ont promis une solution à leur calvaire mais sont partis sans pour autant accomplir leurs promesses. C’est la raison pour laquelle ils se sont adressés directement au ministre des Transports, nous disent-ils, espérant de lui une fin à leur supplice, à travers une issue avantageuse pour les deux parties. M. B. Carambolage meurtrier sur l’autoroute TIPASA-CHERCHELL Avant-hier, aux environs de minuit, un cyclomoteur de type Liofan, monté par deux jeunes gens résidant dans la localité dénommée Bakora, a été violemment heurté par un véhicule roulant en sens inverse, sur la voie gauche de l’autoroute Tipasa-Cherchell. Un premier témoin, un officier de police qui se rendait vers Alger, était à quelques encablures d’un véhicule Maruti, qui roulait selon lui à une vitesse raisonnable. «Subitement, le véhicule Maruti s’est déporté pour éviter un obstacle et capota vers le bas-côté, où se trouvaient projetés un cyclomoteur et l’un des conducteurs. Nous nous sommes arrêtés pour porter secours, mais le conducteur de Maruti, qui avait des blessures superficielles, a affirmé que sur le cyclomoteur il y avait deux personnes. Nous sommes partis à la recherche de la seconde victime, qui a été projetée sur le bas-côté de la route, en ayant la jambe sectionnée et sanguinolente. Nous avons tenté de le secourir, mais en vain. Il a rendu l’âme immédiatement», affirme ce témoin, un officier de police qui était de passage. Le témoignage des éléments de la Protection civile de Oued Bellah, dont l’intervention a été sollicitée par leurs collègues de Sidi-Amar, a permis de donner les coordonnées des victimes. Le conducteur du cyclomoteur, décédé sur le coup et résidant dans la localité de Bakora est dénommé A. Rachid, 23 ans. Il était accompagné en croupe par le dénommé H. A. 24 ans, ayant des blessures importantes. Les blessés du véhicule Maruti, résidant à Ahmer El-Aïn, et dénommés L. O. 22 ans et B. A. 24 ans, furent transférés à l’hôpital de SidiGhilès. Comment l’accident a eu lieu ? Quelles sont les circonstances ? Selon notre principal témoin, «les deux jeunes ont tenté d’emprunter un accès illégal de la voie express, laissé libre à la circulation et non protégé, que les résidants locaux empruntent au mépris du danger des véhicules qui viennent en sens inverse, conformément à leur priorité.» Des témoins et des résidants locaux affirment que cet accès a déjà connu des dizaines d’accidents similaires. Où se situent la négligence et la responsabilité de tels accidents ? D’autres automobilistes affirment quant à eux que cet accès doit être interdit formellement et cimenté définitivement, et à charge de l’Etat de réaliser des bretelles au profit des habitants de cette région. Larbi Houari AHMER-EL-AÏN Chute mortelle d’un ressortisant turc Avant-hier, aux environs de midi, un ouvrier spécialisé en pose de décors et de panneaux en gypse avait fait une chute mortelle du troisième étage d’un bâtiment, situé dans le chantier dénommé «projet des 490 logements» de Ahmer-El-Aïn. La victime, décédée sur le coup, dénommée Tyrane Tayrone et âgée de 56 ans est un ressortissant de nationalité turque qui travaillait au sein de la société Sarl ARSLN. Nos sources affirment que les causes de la chute n’ont pas encore été déterminées. L’intervention des éléments de la Protection civile a permis d’évacuer la victime vers les urgences de l’hôpital de Hadjout. L. H. Le Soir de l’Est Le Soir d’Algérie CEM ZAZOUAAHMED DE JIJEL Le cri de détresse des locataires Les travaux de réhabilitation de l’établissement Zazoua-Ahmed initiés par la direction de l’éducation et géré par la Direction des équipment publics, ex-DLEP, ont causé des désagréments aux locataires des logements de fonction. En effet, des locataires ont déploré l’arrêt des travaux de réhabilitation de la toiture de cette vieille bâtisse en tuile depuis plus de quatre mois. Ce qui a causé des désagréments aux concernés notamment avec l’approche de la fin de l’été. L’une de ces locatrices, révoltée, n’a pas manqué d’exprimer son mécontentement quant à la qualité des travaux réalisés par ce bricoleur du coin qui fait travailler des gosses dont les agissements «suspects» ont porté atteinte à la quiétude des riverains. Face à un projet qui traîne, les locataires interpellent la Direction des équipements publics pour accélérer la cadence des travaux et achever ce projet avant l’arrivée de l’hiver. Bouhali Mohamed-Cherif HÔPITAL OKBI DE GUELMA La direction de l'EPH Okbi de Guelma tente d’entériner certaines décisions contre l’avis d'une partie du personnel, une protestation, qui prend de plus en plus une dimension inédite. Cet hôpital ne cesse de faire couler beaucoup d'encre. Mais depuis quelques semaines, la situation se complique davantage du fait qu'elle n'est pas sans conséquences fâcheuses sur la prise en charge du malade. Sit-in, pétitions, appels à la grève... tout le monde est sous pression. Un sombre constat qui résume à lui seul l’enjeu d'un bras de fer engagé il y a maintenant plusieurs mois. Depuis des semaines, à l’appel des contestataires, une partie du personnel se bat pour protester contre la décision de la direction générale de mettre fin aux fonctions d'un paramédical occupant le poste de chef de service du bloc opératoire. Un emploi spécifique qui a été confié à une infirmière principale en soins généraux. «Arbitraire», de l'avis des protagonistes, qui exigent l'annulation de cette décision. Ces derniers montent au créneau «On entend dire que nous défendons des intérêts personnels et que notre attitude est irresponsable, mais nous voulons justement rétablir notre collègue dans ses droits», déplore un infirmier. Plusieurs actions pour la réhabilitation du musée saharien OUARGLA Le musée saharien de Ouargla a bénéficié dans le cadre du fonds de développement des régions du sud de plusieurs opérations de réhabilitation pour améliorer le cadre de structure culturelle et archéologique, a-t-on appris auprès du directeur local de la culture. L’opération, dotée d’une enveloppe de 35 millions DA et lancée en 2010, a atteint un taux de 95% d’avancement de ses travaux qui consistent en la réfection de ses raccordements aux réseaux d’eau potable et d’assainissement et à l’amélioration de l’éclairage intérieur et extérieur de la bâtisse, a précisé Mokhtar Kermida. Les travaux concernent aussi l’étanchéité de la toiture, la consolidation des fondations, le revêtement du sol des salles et de la cour extérieure avec un dallage résistant aux conditions naturelles, notamment la chaleur et l’humidité, a-t-il ajouté. L’opération a aussi prévu la réfection de la façade extérieure sans changer son aspect architectural traditionnel, de même que l’utilisation de certains espaces inexploités à proximité du musée pour l’aménagement de deux petites salles à usage de 15 Un conflit qui altère le climat social Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE bureaux administratifs, et d’une bibliothèque, selon les explications du directeur de la culture. Le projet devra être réceptionné d’ici à deux mois, sachant qu’il ne reste plus que l’opération de vernissage des anciennes portes de cet édifice et l’embellissement des cours extérieures avec des tableaux artistiques mettant en valeur les us et traditions anciennes de la région. Le musée saharien de Ouargla, qui remonte à l’époque coloniale, a ouvert ses portes en 1938, et est classé au patrimoine national historique. Il a été conçu avec un style distinctif, qui allie à la fois l’art architectural islamique, africain et européen. Parmi les trésors archéologiques que renferme ce musée, des vestiges datant de l’ère préhistorique telles que des fléchettes en pierre, et d’autres appartenant à l’antique Sedrata, à l’instar d’ustensiles et pierres sculptées, de même que d’anciennes photos relatant la vie quotidienne de la région de Ouargla. Sur un autre registre, le directeur de la culture a fait état d’une proposition faite dans le cadre du nouveau programme quinquennal 2015-2019, pour la réalisation d’un musée régional à Ouargla, qui viendra renforcer les structures culturelles de la wilaya. APS Une source proche de l'administration affirme : «C’est bel et bien le maintien de la qualité des soins dans ce service sensible qui motive cette décision, et cela sera forcément dans l'intérêt du patient». La protestation n'a pas cessé de grandir. Et ce, en dépit de la mise en garde de l'administration générale. Deux sanctions administratives ont été prononcées à l'encontre de deux employés affiliés à l'UGTA, pour actes d'incitation à la grève et perturbation du climat de travail dans un établissement hospitalier. La décision est annulée quelques jours plus tard par l'administration qui a finalement opté pour des mutations. Cet état de fait n'a pas laissé indifférent le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Des inspecteurs à qui l'enquête a été confiée se sont rendus mercredi à Guelma pour entendre les parties en conflit afin de connaître les causes exactes de ce blocage. Qui contesterait l'existence d'un malaise à l'hôpital Okbi de Guelma, quand le souci citoyen d'une prise en charge adéquate devient obsessionnel, quand l'absentéisme de certains praticiens spécialistes va croissant... Le climat social qui règne ces dernières années à l'hôpital Okbi de Guelma a mis en cause la performance de cette structure. Il s'agirait donc d'une altération du sens de la mission de service public dans cet hôpital. Il y a urgence, un travail en profondeur s'impose pour rétablir la confiance et renouer le dialogue entre l'ensemble des personnels de cet EPH. Noureddine Guergour Algérie Télécom se modernise BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ La révolution électronique a permis, depuis quelque temps, de débureaucratiser les services publics dans tous les secteurs confondus. A titre de référence, Algérie Télécom de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj offre à ses abonnés la possibilité de procéder à un paiement simple, rapide et sécurisé des factures téléphoniques, et des abonnements Internet par le mode (epaiement). Pour ce faire, il est demandé aux clients d’avoir un compte CCP, de remplir un formulaire portant son numéro de téléphone, et son numéro client. La mise en application de cette procédure est entrée en vigueur depuis le 25 juillet 2014. Fini les longues chaînes d'attente qui pénalisaient les abonnés et duraient parfois plusieurs heures. En effet, les services d'Algérie Télécom sont gérés actuellement avec brio et professionnalisme par le chef de centre en l'occurrence Monsieur Ferchiche. A ce titre, le centre recevait chaque jour 700 personnes uniquement pour les paiements des factures téléphoniques, et abonnements internet, sans compter le nombre de clients, qui s'élève à 225 par jour qui se présentent pour contestation de facture de consommation téléphonique, dérangement et débit insuffisant d'Internet. Ce bouleversement dans la gestion d'Algérie Télécom permettra au personnel de mieux écouter les doléances pour mieux prendre en charge les problèmes des abonnés. Attendons pour voir ce que nous réserve l'avenir et si les vieux réflexes ont la peau dure. Layachi Salah-Eddine Une huitième merveille au cœur d’un chantier grouillant et prometteur CONSTANTINE EN 2014 Transformée en véritable chantier grouillant en prévision de l’évènement «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe», la ville du Vieux Rocher aura, dès samedi, son huitième pont, le viaduc transrhumel, que le premier ministre, Abdelmalek Sellal, inaugurera à l’occasion d’une visite de travail. Cette huitième merveille effilée, aux lignes futuristes, fait figure de «star» au milieu de la multitude de projets structurants dont a bénéficié la wilaya de Constantine ces dernières années. La cité de Abdelhamid Benbadis, que l’on surnomme «ville des ponts» en raison des 7 ouvrages qui relient déjà, depuis des dizaines d’années, les berges de l’oued Rhumel, a toujours su braver l’imposant rocher abrupt sur lequel elle est bâtie. Le transrhumel est le plus grand de ces ouvrages d’art et sans doute le plus beau. Ce n’est pas peu dire lorsqu’on sait que les cartes postales dédiées à Constantine ont de tout temps fait la part belle au pont suspendu de Sidi-M’cid et au pont de pierre de Sidi-Rached surplombant majestueusement le mausolée dédié au saint patron de la ville. Il y a quelques années, lorsque l’idée de construire un 8e pont à Constantine avait commencé à germer, beaucoup de Constantinois ont fait la moue. Un viaduc capable de faire la jonction sur une distance de plus de 1 100 m, entre la place de l’Onu, au cœur de la cité et le plateau du Mansourah, après avoir enjambé le lit du Rhumel qui se trouve plus de 130 plus bas ? Beaucoup s’étaient montrés perplexes. ll ne s’agissait pourtant ni d’une fiction ni d’une vue de l’esprit. Le pont géant est là et bouleverse déjà le paysage offert par la ville de Constantine qui cherche, vaille que vaille, à recouvrer son statut de capitale de l’Est algérien et, surtout, à donner au monde entier une image valorisante de l’Algérie lors de la manifestation culturelle grandiose attendue l’année prochaine. Conçu et réalisé par une firme spécialisée brésilienne, le viaduc transrhumel desservira, à terme, grâce à un réseau de routes en construction dans le sillage de l’ouvrage, toute la partie est de la ville, dont le quartier Sakiet-Sidi-Youcef et ses prolongements vers les cités Djebel-Ouahch, Ziadia, Daksi et Oued El-Had. Le pont sera également relié à l’autoroute Est-Ouest ce qui permet- tra aux automobilistes constantinois de rallier la capitale en moins de 240 minutes. D’une largeur de plus de 27 mètres, cette infrastructure de base, baptisée «pont de l’Indépendance», témoigne du degré de développement atteint par l’Algérie, un peu plus de 50 ans après le recouvrement de sa souveraineté. Appartenant à la catégorie des ponts à haubans, le viaduc est présenté par ses concepteurs comme un ouvrage «transparent» — ce qui ne signifie pas qu’il sera invisible, il s’en faudrait de beaucoup — mais qui veut simplement dire que le transrhumel n’aura aucune incidence négative sur le panorama de la cité. En effet, les deux pylônes porteurs, appelés aussi mâts, d’une hauteur de 40 m depuis la chaussée, sur lesquels seront fixés les haubans (câbles en acier destinés à soutenir le tablier et à répartir les efforts), sont fuselés au maximum et n’altèrent en rien les repères de la ville. Dire que cet ouvrage, dont les Constantinois ne sont pas peu fiers malgré quelques réticences initiales, n’est que l’un des aspects de l’immense effort de développement de la wilaya de Constantine. Le coût de réalisation du viaduc ne représente, en fait, qu’une infime partie des investissements colossaux consentis pour redonner son lustre à la ville du savoir. APS Le Soir de l’Ouest Le Soir d’Algérie Plus de 6 869 prétendants au concours de recrutement d’enseignants MOSTAGANEM Quelque 6 869 candidats se sont présentés mercredi dernier au concours de recrutement des nouveaux enseignants, appelés à combler le déficit accusé dans le secteur de l’éducation dans la wilaya de Mostaganem. Ce concours ouvert aux universitaires, titulaires de licence, de master 2 et d’ingénieur d’Etat, à l’issue duquel seront classés 539 «heureux» enseignants, selon le besoin exprimé par le secteur de l’éducation au titre de la prochaine rentrée scolaire. 306 nouveaux enseignants seront affectés pour le cycle de l’enseignement primaire tandis 192 professeurs seront recrutés pour le palier moyen et 41 PES pour l’enseignement secondaire. «Exclus» par l’arrêté interministériel du 7 avril dernier, fixant la liste des titres et diplômes requis pour le recrutement dans les Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE Au cours de l’engagement des équipes pour la lutte contre les flammes, le caporal Arif Ghali Abderrahmane a été brûlé au second degré et a succombé à ses multiples blessures. Il était âgé de 42 ans et exerçait depuis une vingtaine d’années à l’unité de Bouguirat. Le martyr du devoir a été inhumé ce jeudi en présence des cadres de la Direction générale de la Protection civile et des autorités locales. En outre, un autre incendie a ravagé le lendemain un terrain de broussailles et des arbres fruitiers à la périphérie de la ville de Mostaganem, provoquant la panique chez les automobilistes. Un appel à la vigilance citoyenne a été lancé pour éviter de nouveaux foyers d’incendies en cette période de chaleur. A. B. le fixe où l’abonné peut se permettre des communications illimitées localement, à partir de 250 DA par mois. Cette offre est destinée aux clients résidentiels. Avec 1 000 DA par mois, le forfait «idoom» couvre les communications locale et nationale en illimité et 10 à 15% de réduction pour le mobile et 30% pour l’international. L’abonné aura au préalable ouvert un compte sur le site Djaweb, en introduisant le numéro de téléphone et le client pourra ainsi suivre au jour le jour, toutes les informations liées à ces lignes téléphoniques et d’internet. Ainsi, les intéressés devront se présenter au niveau des comptoirs commerciaux de la poste et remplir un formulaire d’adhésion pour connaître le code d’accès. Concernant la bibliothèque numérique baptisée «Fimaktabi», Algérie Télécom propose un accès illimité à des millions d’ouvrages pour un tarif de 2 400 DA annuel, ce qui intéresserait certainement les établissements scolaires et universitaires et autres bibliothèques. A. B. C’est le grand soulagement chez les habitants de la localité de Hassi Bounif (Oran) dans une zone appelée Zouia, après l’arrestation d’un gang de malfaiteurs spécialisés dans le trafic et l’agression. C’est d’ailleurs l’agression de trop qui les a menés à leur perte la semaine écoulée lorsqu’ils s’en sont pris à un citoyen en incendiant sa maison, avec pour quotidien dans cette localité des batailles rangées qui terrorisaient les habitants. Ces arrestations ont permit aux forces de sécurité de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Oran d’appréhender ces individus âgés entre 23 et 57 ans et la saisie d’un arsenal d’armes, deux fusils de chasse, 70 pièces de différente formes d’armes blanches, 50 bouteilles Molotov, une grande bouteille lacrymogène et 500 gramme de kif. A. B. grande poste, on ignore tout de même les raisons de ne pas mettre cette agence principale au diapason des autres postes opérant au niveau national, avec l’installation d’un guichet unique servant la clientèle pour toutes les opérations confondues (retrait, versement, renseignements, timbres, payement des factures téléphone et électricité...). Même si, en plus des horaires quotidiens, cette poste a procédé à la réouverture de son seul guichet après le f’tour durant ce mois de Ramadhan, l’affluence et la pression continuent devant tous les bureaux de poste, voire même la rareté ou le manque de liquidités dans certains bureaux de temps à autre. B. Henine Lancement de la formule e-paiement A l’écoute des attentes de sa clientèle, une nouvelle stratégie est adoptée par Algérie Télécom afin de développer la qualité de ses services par le paiement des recharges ADSL et des factures téléphoniques via le web. L’intérêt de cette offre réside dans le fait de recharger l’accès à ADSL sans avoir à se déplacer dans un bureau de poste et ce, à travers une unité internet et sous la condition d’avoir un compte courant CCP pour le prélèvement. A cet effet, Algérie Télécom propose des forfaits illimités sur Saisie de 30 quintaux de kif à El-Maleh AÏN-TÉMOUCHENT Les services de sécurité de la wilaya de AïnTémouchent viennent de réussir, cette fin de semaine, un joli coup de filet contre un trafic de drogue en saisissant une importante quantité de kif dans la ville d'El-Maleh. Selon une source officielle, sur la base des informations parvenues aux services de la Sûreté de la wilaya faisant part de l'arrivée d'un camion des frontières de l'ouest transportant de la drogue, les éléments de la police dressèrent plusieurs barrages sur la route nationale reliant Tlemcen-Aïn-Témouchent-Oran. Une patrouille des services de sécurité d’El-Maleh remarqua un camion de marque Suzuki sur une piste à la sortie de la ville, mais ce qui a intrigué les policiers, c'est que le camion a pris feu, parallèlement à leur arrivée au niveau du camion en question, les policiers ont immédiatement alertés les éléments de la Protection civile,qui sont venus pour circonscrire le feu. Grande fut leur surprise quand les policiers découvrent que le camion était bourré de kif, une quantité A l’instar des autres wilayas du pays, ce jeudi a eu lieu un regroupement à la salle de cinéma Maghreb, suite à l’appel de l’APW d’Oran où des formations politiques et autres citoyens ont pris part. Plusieurs personnes se sont relayées sur scène pour dénoncer les affreux agissements de l’armée israélienne, tout en rappelant les engagements de solidarité de feu le président Boumediène à l’encontre du peuple de Palestine. Suite à quoi des ressortissants palestiniens ont pris la parole, en rappelant le nombre de morts palestiniens enregistré depuis le début de l’offensive contre Ghaza et son peuple, qui puise, disent-ils, sa force de la Révolution algérienne. Une vive émotion s’en est suivie et suscita une marche spontanée qui a démarré de la rue Ben-M’hidi jusqu’à la place d’Armes, où d’autres citoyens solidaires se sont joints à ce mouvement de solidarité. A. B. l’éducation et la Fonction publique. Le «tort» de ces malheureux candidats réside dans le fait qu’ils sont expressément diplômés en «sciences et technologies des mouvements humains», alors qu’en matière d’éducation physique et sportive, la Fonction publique n’admet que les titres de master en sport, en sciences et techniques des activités physiques et sportives, et master en éducation physique et sportive. A. B. Un sapeur-pompier succombe à ses blessures Le drame s’est produit dans la soirée de mercredi dernier, dans une région boisée de la localité de Saf-Saf où 3,5 hectares de forêts ont été réduits en cendre. Meeting et marche de solidarité avec le peuple de Ghaza grades spécifiques de l’éducation nationale, des dizaines de titulaires de masters «éducation physique», malgré une course contre la montre engagée auprès de leur université pour adapter l’intitulé de la spécialité portée sur leur diplôme, ont finalement vu leur dossier rejeté par la direction de l'éducation. Un refus motivé par l’incompatibilité du titre mentionné sur leur diplôme avec le profil conjointement spécifié par le secteur de FEUX DE FORÊT Après les incendies qui ont déjà ravagé plus de 30 hectares de forêt la semaine dernière, un agent de la Protection civile a trouvé la mort dans un autre incendie. ORAN de 30 quintaux de drogue sous forme de paquets pesant chacun 26 kilos, la drogue était dissimulée sous un chargement de pastèques. Une enquête a été ouverte par la Sûreté de daïra d'El-Maleh pour arrêter les trafiquants ainsi que le propriétaire du véhicule. S. B. BANDITISME Saisie d’armes à feu et de cocktail Molotov à Hassi Bounif À quand le guichet unique pour la RP ? ALGÉRIE POSTE DE AÏN-SEFRA Les guichetiers des agences postales d’Algérie poste d’Aïn-Sefra ne savent plus où donner de la tête, alors que la clientèle ne sait plus à quel guichetier se vouer. A quelques jours de la fête de l’Aïd, les agences postales au niveau de la capitale des monts des ksour sont prises d’assaut, provoquant ainsi des bousculades devant les guichets. Au niveau de la RP 15 (grande poste), seul un guichet unique (un seul guichet) est mis à la disposition de la clientèle d’Algérie Poste pour les retraits ; si les autres bureaux de poste roulent avec deux à trois agents seulement, pour la La RD Congo toujours en course pour l’organisation CAN-2019 l Le ministre des Sports de la RD Congo, Baudouin Banza Mukalayi, a affirmé que son pays est toujours candidat pour l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations CAN 2019 de football, rapporte la presse locale. «J'ai demandé à la fédération (ndlr, Fecofa) de mettre beaucoup plus d’accent sur les préparatifs de la CAN U-23 de 2015 pour qu’elle soit bien préparée. Ce qui va nous permettre de briguer valablement la CAN 2019. Ce n’est donc pas un retrait mais plutôt un ralentissement. Il ne faut pas suivre deux lièvres à la fois», a affirmé le responsable congolais, cité par Radio Okapi. La presse locale a fait état d’un retrait de la candidature de la RDC pour l’organisation de la CAN 2019. Le pays, qui n’a jamais accueilli une phase finale de Coupe d’Afrique, misait beaucoup pour l’organisation de l’édition de 2019 et aurait dû recevoir la visite d’une délégation de la CAF du 16 au 20 juillet afin de visiter les différents sites et les installations. Visite finalement annulée. Hôte de la CAN 2015 des U-23, le pays doit déjà faire face à de grosses dépenses pour la tenue du tournoi, avec un budget estimé à pas moins de 230 millions de dollars. Somme qui doit notamment être investie afin de préparer au mieux le terrain pour la CAN 2019 et ainsi proposer un dossier solide avec des installations modernes ou réhabilitées pour certaines. Pour l’heure, la Fecofa n’a pas réagi, semblant se ranger derrière le démenti du ministre des Sports. Désireuse d'organiser la première CAN de son histoire, la RD Congo est donc pour l’heure encore en lice face à l’Algérie, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Guinée et la Zambie. Célébration, ce soir, du 52e anniversaire CR BELOUIZDAD l À l’occasion du 52e anniversaire de la création du Chabab Riadhi de Belouizdad, des supporters organisent, aujourd’hui, au niveau de la piscine du stade 20-Août d’Alger, une cérémonie pour célébrer cet événement. Sponsorisée par l’APC de Mohamed Belouizdad, l’opérateur de téléphonie Mobile, Ooredoo, la direction du CRB, à sa tête le président Réda Malek, ainsi que plusieurs sympathisants du Chabab, la cérémonie sera animée par plusieurs figures du monde de la musique algérienne. Des cadeaux et récompenses seront remis à tous ceux ayant marqué les 52 années d’existence du Chabab. En l’occurrence Mohamed Abrouk (ancien gardien du but des années 60 et 70), Noureddine Hamiti (ancien milieu de terrain des années 60 et 70), Salem Chekroune (ancien défenseur des années 70), Rachid Meziane (ancien défenseur des années 80), Khalil Boukedjane (ancien défenseur de la dernière décennie), Abdelhakim Harkat (ancien champion d’Afrique de Judo), Azzedine Sakhri (ancien champion méditerranéen des longues distances en athlétisme) et Kamel Kouhil (ancien champion d’Afrique de cross-country). D’autres personnalités seront honorées à titre posthume à l’exemple d’anciens présidents du club (Mohamed Lefkir, Hamid Aït Igrine, Rachid Haraïgue, Ferhat Khemissa), d’anciens footballeurs (Hocine Benmiloudi et Rachid Mebrouk) l’entraîneur (Mourad Abdelouahab) et les supporters (Dehimi Hocine dit «Yamaha», Haouied Hamza et Drissi Hocine) sans oublier Nabil Hemani (ancien joueur, enfant du Ruisseau et supporter du Chabab). Sports FOOTBALL Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE 16 80% des droits économiques de Brahimi vendus LE FC PORTO CAPITALISE L’ARRIVÉE DE L’INTERNATIONAL ALGÉRIEN l Le FC Porto entame la phase de réinvestissement du transfert de Yacine Brahimi. Jeudi, dans un communiqué publié sur le site du club, la direction de la formation portugaise annonce qu’elle a vendu 80% des droits économiques de Brahimi déposés à la CNVM (commission des marchés et valeur immobilières) au consortium dénommé Doyen Sports Investments Limited. La valeur de la vente a été estimée à 5 millions d’euros. Cela veut dire que Brahimi appartient économiquement à ce fonds d’investissement. Une pratique interdite en France mais «légale» dans d’autres pays européens comme le Portugal ou l’Espagne. Les cas les plus répandus sont ceux des vedettes argentines Carlos Tevez et Javier Mascherano, dont la destinée a longtemps dépendu de sociétés écrans et de businessmen troubles. Au sein du FC Porto, plusieurs joueurs sont dans le cas de Brahimi à l’instar de l’international français, Eliaquim Mangala, qui a été cédé à ce même fonds à son arrivée en décembre 2011. 33 % des «droits sportifs» de Mangala ont été cédés au Doyen Sports Investments Limited. Une «appropriation» qui entraînera des dividendes en cas de revente. Si Mangala est revendu 10 millions d'euros à un autre club, ce fonds empochera un bénéfice net de 700 000 euros sur le prix d’achat (le joueur ayant été acheté aux Belges du Standard de Liège pour 2,6 millions d’euros) et ledit fonds avait acheté les 33% au prix de 3,3 millions. Pis, dans le transfert de Mangala, le FC Porto a également cédé 10 % des revenus du prochain transfert du défenseur français à un autre fonds, RobiPlus, le club portugais ne disposant, en somme, que de 55 % du joueur. Acheté au Grenade CF à 6,5 millions d’euros, Brahimi ne peut quitter le FC Porto que si le club qui le désire paye 50 millions d’euros, prix fixé pour obtenir la libération de l’international algérien. Ce qui devrait entraîner des bénéfices énormes pour ledit fonds. M. B. Slimani n’est plus une priorité pour Leicester Photo : DR Le Soir d’Algérie SPORTING LISBONNE Leicester, néo-promu en Premier League, a longtemps insisté pour avoir les services d’Islam Slimani, l’attaquant vedette du Sporting Lisbonne. C’est le directeur de l'équipe anglaise, Nigel Pearson, qui a fait l’annonce de cet intérêt qui date depuis quelques jours. Toutefois, selon les médias portugais et anglais, Leicester a fini par abandonner cette piste. Le club de Riyad Mahrez vient, en effet, de recruter l’Argentin Leonardo Ulloa (Brighton and Hove Albion) pour 10,1 millions d’euros. Une somme que le club anglais avait proposée au Sporting Lisbonne qui avait fixé la barre très haut. La prime de libération de Slimani, dont le contrat court jusqu’en juin 2017, étant de 30 millions d’euros. Outre Leicester, également Crystal Palace, Stoke City, Bayer Leverkusen et Trabzonspor ont le nom de l’international algérien dans la liste de renforts potentiels pour cette saison. M. B. Belles affiches en perspective pour la phase retour LIGUE DES CHAMPIONS D'AFRIQUE (4e JOURNÉE DU TOUR DES POULES) l L'entame de la phase retour des matchs de poules de la Ligue des champions d'Afrique, prévue vendredi, samedi et dimanche, propose des matchs au sommet, à savoir Zamalek-TP Mazembe, AS Vita ClubEl Hilal (groupe A) et Ahly Benghazi-ES Sétif et CS Sfax-ES Tunis (groupe B). Dans le groupe A, le Zamalek, vainqueur récent de la coupe d'Egypte, accueille le leader du groupe, le TP Mazembe, avec l'ambition de remporter les trois points pour recoller au peloton de tête. «Nos chances sont grandes. On doit remporter les deux prochaines rencontres pour avancer dans la compétition. Le titre est notre objectif», a déclaré le milieu de terrain Moëmen Zakariya à l’hebdomadaire Al Ahram Hebdo. Le Zamalek, dernier avec trois points de retard sur son adversaire du jour, est, donc, déterminé à vaincre, même s'il sera privé pour le match de demain dimanche à Alexandrie des services de son meneur de jeu Hazem Emam (suspendu pour deux matchs) et de l'attaquant mauritanien Dominique da Silva (suspension de trois matchs). Leur adversaire, le TP Mazembe semble bien préparer ce match, pour avoir effectué une longue préparation en Tunisie durant laquelle, les Corbeaux ont disputé sur place pas moins de cinq rencontres amicales.Dans l'autre match du groupe, l’AS V Club (2e à deux points), lui, recevra à Kinshasa, El Hilal avec qui il partage la même position. L'entraîneur du Vita Jean Florent Ibenge compte beaucoup sur la forme actuelle de ses joueurs. «La condition physique n'est pas à cent, pour cent certes, mais on peut combler avec une maîtrise de jeu de mes joueurs qui savent conserver intelligemment le ballon en leur possession». Le Vita Club qui sera privé à l'occasion de ses trois joueurs étrangers, le Camerounais Paolo Mondo et les Burkinabè Issoufou et Abdelaziz, devront affronter un Hilal, leader du championnat soudanais, après trois journées, avec deux points d’avance sur son éternel rival, El Merreikh, mais avec un match de plus. Sa défense n’a encaissé que 6 buts en seize rencontres et son attaque a scoré à 32 reprises. Start Groupe A Dimanche 27 juillet : AS Vita Club-El Hilal. Dimanche 27 juillet : Zamalek-TP Mazembe. Groupe B Joué hier : Ahly Benghazi-ES Sétif. Samedi 26 juillet : CS Sfaxien-Espérance Tunis. Tout aussi ouverts s’annoncent les matchs du groupe B, avec comme entame le duel tuniso-tunisien entre le CS Sfaxien (3e) et l’Espérance (2e). Il y a un peu moins de deux mois, lors de la 3 e journée, le club de la capitale s’était imposé par 2 buts à 1. Depuis, les deux équipes ont été privées de compétition nationale et n’ont eu que des rencontres amicales à se mettre sous la dent. Pour les deux autres équipes du groupe, les Libyens d’Al Ahly Benghazi (3es) et les Algériens de Sétif (1es), les données sont exactement les mêmes. Lors de leur première rencontre, elles s’étaient séparées sur un score de parité (1-1). COUPE DE LA CAF (PHASE DE POULES) Programme de la 4e journée Groupe A Samedi 26 juillet : Coton Sport (Cameron-ASEC Mimosas (Côte d'Ivoire). Dimanche 27 juillet : AC Léopards (Congo)-AS Real (Mali). Groupe B Samedi 26 juillet : Al Ahly (Egypte)-Séwé Sports (Côte d'Ivoire). Samedi 26 juillet : Nkana FC (Zambie)Etoile Sahel (Tunisie). BASKET-BALL : CHAMPIONNAT NATIONAL FÉMININ Lancement de la 1re édition La Fédération algérienne de basket-ball (FABB) a décidé de lancer pour la saison 2014-2015 un championnat national féminin, une première en Algérie, sous l'appellation de Division nationale féminine, a indiqué jeudi la FABB. La Division nationale féminine sera composée de neuf clubs à savoir le GS Pétroliers (champion en titre), l'OC Alger, le Hussein-Dey Milaha, l'EC El Biar, l'ASA Protection civile, l'USA Batna, le HS Annaba, le MT Sétif et le MC Saida. La compétition se déroulera en deux phases, la première se disputera en aller-retour soit un total de 16 matchs. Elle sera suivie du tournoi d'excellence qui sera animé par les quatre premiers en système éliminatoire : demi-finales et finale (1er contre 4e et 2e contre 3e). Le vainqueur du tournoi d'excellence représentera l'Algérie au championnat arabe féminin des clubs champions. La deuxième phase du championnat regroupera les équipes classées de la 1re à la 6e place qui disputeront le tournoi play-off, alors que les trois autres équipes joueront le tournoi play-down pour le maintien en Division nationale féminine. L'équipe championne représentera l'Algérie au championnat d'Afrique des clubs champions alors que son dauphin prendra part au championnat de l'union nord-africaine de basket-ball des clubs champions (UNABB). ATHLÉTISME : CHAMPIONNATS DU MONDE JUNIOR (EUGÈNE / ETATS-UNIS) Forfait de Mohamed Tahar Triki dans l'épreuve du saut en longueur L'athlète algérien Yasser Mohamed-Tahar Triki, repêché mercredi pour la finale du saut en longueur, prévue le lendemain pour le compte des championnats du monde 2014 d'athlétisme «juniors», en cours du 22 au 27 juillet, à Eugène (Etats-Unis) ne s'est finalement pas présenté sur la piste. Son nom figurait au bas du tableau des médiales, avec la mention DNS, qui veut dire : Did Not Start, soit : n'a pas débuté, en français. Pour l'heure, la Fédération algérienne d'athlétisme dit ignorer les raisons qui ont poussé Triki à déclarer forfait. «On n'a pas encore réussi à joindre le responsable de la délégation à Eugène pour comprendre ce qui s'est passé», a expliqué le responsable de la cellule de communication de la FAA vendredi matin à l'APS. L'épreuve du saut en longueur a été dominée par la Chine, qui a placé ses deux athlètes sur les deux plus hautes marches du podium. L'or est revenu à Jianan Wang, avec un saut mesuré à 8.08m, tandis que l'argent est revenu à son compatriote, Qing Lin, avec un saut mesuré à 7.94m. La 3e place étant revenue au Japonais, Shorato Shiroyama, avec un saut mesuré à 7.83m. Engagé dans le groupe A, Triki avait réalisé 7,35m au 2 e essai, derrière le Chinois, Jianan Wang, vainqueur de la série avec 7,93m, qu'il avait réalisé du premier coup. L'autre athlète algérien engagé mercredi soir, à savoir : Sid Ali Khedim Sur 400m haies, a échoué dès le 1er tour puisqu'il a été disqualifié dans la 4 e série, remportée par le Japonais Yusuke Sakanashi (en 52.46), devant le Jamaïcain Okeen Williams (52.88) et le Canadien Jordan Sherwood (53.04). Deux Algériens, Mahmoud Hammoudi (100m) et Takieddine Heddili (1 500m), avaient déjà été éliminés mercredi dès les séries. Hammoudi s'était contenté d'un chrono de 10 sec 71/100, tandis que Heddili a mis 3 minutes, 51 secondes et 72/100 pour boucler le circuit de 1 500 mètres sur lequel il avait concouru. Sports HANDBALL Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE 17 «La préparation déterminera notre parcours au Qatar» RÉDA ZEGUILLI (SÉLECTIONNEUR NATIONAL) REVIENT SUR LE TIRAGE AU SORT DU MONDIAL-2015 l Après avoir assisté au tirage au sort du 24e Championnat du monde messieurs de 2015 au Qatar, le coach national Zeguilli Réda revient sur tout ce qui a entouré cette cérémonie avec une projection sur la préparation de son équipe à ce rendez-vous mondial. Lecture. Quelles sont vos impressions après ce tirage au sort ? D’abord, je remercie les organisateurs qataris pour leur accueil et les très bonnes conditions de séjour et de déroulement de cette cérémonie. Pour revenir à l’aspect technique, je dirai que la présence des 24 pays n’est pas fortuite mais elle découle de qualifications âprement disputées et réussies. Dans cette compétition, toutes les équipes ont un niveau mondial. Ce sera à nous de bien nous préparer. Concernant nos adversaires, je pense que les Français sont redoutables tout comme les Suédois. Les Tchèques, quant à eux, reviennent en force et représentent un ensemble très compétitif avec des éléments évoluant en majorité en Allemagne. Je ne dois pas sous-estimer les deux autres pays du groupe. Les Egyptiens demeurent toujours assez coriaces. Par contre, les Emiratis, bien que nouveaux dans cette compétition, ne seront pas aussi faciles à manœuvrer. En somme, je peux assurer que les Verts ne seront pas ridicules. Nous allons gérer la compétition, match par match tout en ciblant certaines rencontres. Mais pour être compétitifs, il faut toute une préparation à la hauteur de cet événement ? Effectivement. Dans cette perspective, un programme a été élaboré, axé sur plusieurs stages en Algérie et en Europe en trois axes, avec, à la clé, plusieurs rencontres internationales amicales. Ainsi, beaucoup de rencontres internationales amicales ont été finalisées avant ce tirage au sort, avec des pays ayant des styles de jeu différents. Pour résumer, je cite les quatre matches amicaux à Eaubonne, dans la banlieue parisienne et quatre rencontres en Suisse. Ils se joueront dans un temps réduit pour permettre à l’équipe de commencer à s’acclimater au rythme du Mondial. En octobre, il y aura un tournoi au Brésil avec la participation de l’Argentine, de l’Egypte et du Brésil. Quatre autres matches sont programmés en novembre. En décembre, ce sera en Slovénie où nous aurons des tests amicaux. Pour janvier prochain, l’équipe disputera le tournoi de Bercy qui sera décalé à Nantes et il y aura la présence de la Russie, la Macédoine et la France. La dernière ligne droite sera effective lors du tournoi d’Espagne où il y aura les Espagnols, les Polonais et les Hongrois. Mais est-ce que vous avez programmé d’autres rencontres amicales à Doha ? Nous avons profité à Doha pour nouer d’intéressants contacts avec des responsables de plusieurs fédérations sportives présents lors de cette cérémonie. A travers ce travail d’approche, il est question d’établir tout un programme d’échange avec ces instances qui ne doit pas s’arrêter avec le Mondial mais à moyen et long terme. Ainsi, des possibilités de programmer des rencontres amicales ont été établies avec les fédérations d’Iran, d’Allemagne, d’Autriche, de Croatie, de France, de Tunisie, du Bahreïn. Ce qui pourrait se réaliser avant le Mondial, en plus de ceux déjà programmés, seront d’abord le match face à la Tunisie pour préparer l’Egypte, la confrontation avec le Bahreïn pour s’habituer au jeu des Emirats arabes unis. Photo : DR Le Soir d’Algérie Pour espérer réussir un Mondial, l’effectif doit être à la hauteur… C’est sûr que toute compétition à disputer doit l’être avec beaucoup de rigueur. En plus clair, il y a eu, depuis le déplacement en mars 2014 en Slovénie, l’établissement d’une liste élargie de 35 joueurs évoluant en Algérie au côté des éléments évoluant à l’étranger. Pour ce premier stage suivi d’un déplacement en France et en Suisse, j’ai retenu un premier groupe de 20 joueurs locaux. Par la suite, d’autres joueurs seront supervisés. A chaque regroupement, il y aura 20 joueurs retenus. Cela permettra à chacun d’eux de s’exprimer et d’être suivi. Concernant les joueurs évoluant à l’étranger, je rappelle que pour leur faire appel, il faut respecter la procédure imposée par la Fédération internationale de handball (IHF) qui stipule qu’une période de quatre semaines est déterminée annuellement. Il y a une semaine étalée sur quatre mois, c'est-à-dire en mars, juin, octobre et décembre. Du côté des joueurs évoluant à l’étranger, de nouveaux éléments seront convoqués. Parlez-nous de l’absence de certains éléments ayant disputé la Coupe d’Afrique 2014. C’est vrai que des éléments de valeur n’y seront pas à ce stage mais c’est dû surtout à des problèmes de blessure. Il y a Kerbouche, Daoud et Berriah qui se relèvent de blessure et qui ont été laissés à la disposition de leurs clubs. Par contre, le gardien de but Slahdji a émis le vœu de mettre fin à sa carrière internationale et nous respectons son souhait tout en espérant qu’il revienne sur sa décision pour le bien de notre équipe nationale. Est-ce-que tous les postes de jeu sont assez pourvus ? Actuellement, la chose positive est qu’avec les joueurs locaux, il y a, dans chaque poste de jeu, un joueur d’expérience et de jeunes éléments dans chaque poste de jeu. Avec la venue des joueurs évoluant à l’étranger, la concurrence sera rude et ce ne sera que pur bénéfice pour notre équipe nationale. Est-ce que la retraite de Boudrali, Labane et Slahdji sera handicapante pour notre équipe ? Je les remercie pour tout ce qu’ils ont donné au handball algérien. Mais Dieu merci, il y a toute une pléiade de jeunes talents des U19 et U21. Parmi eux, de jeunes éléments arrivent à grands pas et pourraient détrôner certains titulaires. Il suffit qu’ils soient bien encadrés dans leurs clubs et aussi en sélection nationale. Il faut les préparer à travers leur participation aux compétitions internationales intermédiaires qui sont les championnats d’Afrique, arabe et méditerranéen. En évoquant les clubs algériens, qu’entendez-vous par extension de la compétition nationale ? Lors des réunions du Collège technique, une prise de conscience est apparue quant à la nécessité de débuter le championnat national assez tôt. Pour moi, il faut que la compétition débute en début septembre, il faut prendre l’exemple des championnats de Tunisie, d’Egypte et des pays européens qui commencent assez tôt. Au niveau de la DTN, le démarrage de la compétition nationale en début septembre est devenu impératif. Il faut aussi que cette compétition soit soutenue et régulière, sans longue période d’interruption et avec un nombre important de rencontres. C’est une condition sine qua non pour relever le niveau. Propos recueillis par Hamid Chabaraka CONDOLEANCES Le président de la Fédération algérienne de handball, les membres élus et le personnel permanent de la FAHB présentent leurs sincères condoléances à M. Saïdani Faïçal, responsable du sponsoring de cette instance, suite au décès de son père. En cette douloureuse circonstance, ils l’assurent de leur profonde sympathie. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» MOTS FLÉCHÉS Détente Le Soir d’Algérie Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE Par Tayeb Bouamar Son nom ---------------Son prénom Sa ville natale Louper ---------------Satan ---------------Ingrédient Bouleverse ---------------Préposition ---------------Stock Argon ---------------Ville de France Astate ---------------Déclarée ---------------Peuple Issus ---------------Hameau ---------------Vente Huile ---------------Mesures ---------------Piège (pho.) Changement ---------------Titres ---------------Activité Sac de sable Forme d’être ---------------Exprimé (pho.) ---------------Contourna Huile ---------------Stations ---------------Titres ---------------Poils Brosse ---------------Erbium ---------------Bateau 18 Dans la soirée ---------------Consonne double Possessif ---------------Couche ---------------Givrés Subtil ---------------Déplôme ---------------Rôti Capitale ---------------Relatif ---------------Vague Cuve ---------------Obligea Défalque ---------------Commission ---------------Reposas Il porte son nom à Constantine Vantai ---------------Compositeur algérien Va à Londres ---------------Infinitif Peina ---------------Paires Planète ---------------Revers Infinitif ---------------Allemand ---------------Wilaya Possessif ---------------Baudet Reconnut ---------------De même ENUMÉRATION Plaque ---------------- Démonstratif Praséodyme Titane ---------------Viking A A U A T H M A L A B A M O H A M B I I H A B S O L A A M O N I B M A N E B A L I B M E Y D A H A L G A M I H A 1- ATHMANE BALI 2- BAMBINO 3- MAALOUMA BENT AL MEYDAH 4- ABDALLAH MOSBAHI Note ---------------Sélénium Hutte ---------------Arbres Son sport L ET T R E S D E : Valence Ces colonnes abritent les noms de 7 chanteurs targuis. Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. Définition du mot restant = «Genre musical targui» B D M A B E N T A H Carte ---------------Pronom ---------------Unit Organe ---------------- Association où il adhéra R I T I N D I B I B Piégea ---------------Tellement E O M H A L L A B R D Z O U M A L I I B 5- IBADIR BABA 6- MOHAMED ZOUMALI 7- IBRAHIM AGLAHBIB 1 V 2 A L E N C E 3 4 5 6 7 1- CLUB DE FOOTBALL 2- FLEUVE 3- FOOTBALLEUR 4- CULTURES 5- PAYS 6- SOUVERAIN 7- MER S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS … MOTS FLÉCHÉS GÉANTS CURITIBA-DESSERT ORAL-SAGAIE-EMIR NES-BOLETS-H-USA DE-CELLES-FUT-EN A-PILEES-DORURES MIRAGES-SEULES-I NOIRES-SELLES-AT ADO-S-MANIER-RIO TEND-VAUTRE-CALI IES-SERVIE-CON-R OS-GENIES-BOUGRE N-CANINE-COUPEES -VALISE-SLAVES-FIDELE-FAO-RE-NA LOIRE-MA-NIE-HAI OL-E-COREEN-MA-N RET-PATINE-CULOT AT-SABENA-MORALE I-TT-RUE-TARI-EM SECOUER-BRISER-O OPERER-SAC-EL-NU NI-ES-TER-DS-TIC -CAS-TIRADE-VA-H FES-BAMAKO-RENTE AS-RAT-II-VENT-N R-CIVETS-RECU-ST CREVERA-SARI-AUESPERANCES-FINAL MOTS FLÉCHÉS -HASEK-TCHEQUIEJAVEL-SUAIT-ESTE AI-LUMIERE-E-ONC REA-EUT-PP-POLAR OS-P-REVE-MALE-I S-ARME----OTE-VV LECONS----ME-PRA AVISA-----E-TUAI VIDE-TITAN-SARIN -TE-MINUS-RACESCA-KURDE-SECHE-S L-BI-EE-SEVRE-NO URGENT-CURIE-CRU BRAVESOLDATSVEJK LETTRES DE MONDIAL DE 2006 --ALLEMAGNE------GHANA------RONALDO--------ZIDANE---------ITALIE----FRANCE---------PIRLO---- MOT RESTANT = TINDI MOTS FLÉCHÉS GÉANTS Détente Le Soir d’Algérie Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE 19 Par Tayeb Bouamar Musée du cinéma ---------------Handballeuse ---------------Samarium Lettres du Zaïre ---------------Possessif Wilaya ---------------Dévêtir Pronom ---------------Clair ---------------Mur Malins ---------------Consonne double Erbium ---------------Paires ---------------Queue de souris Voyelle double ---------------Fin de soirée Vieux ---------------Cerclais ---------------Bout de lard Substance (inv.) ---------------Césium ---------------ExAssemblée Courroux ---------------Armée glorieuse Ciel ---------------Roue à gorge Préfixe ---------------Alliance arabe Ne progressait pas Perroquet ---------------Partirai ---------------Condition Revient ---------------Dissimulai Prêtres celtes ---------------Monnaie Décorais ---------------Cratère Siégeons ------------------------------Plan Argon ---------------Jeu Bruit ---------------Titane Mer anglaise Dans le rale ---------------Carte Région du Maroc ---------------Couvertes Rejetas ---------------Repères ---------------Sudiste Possessif ---------------Parties du crâne Irritas ---------------Désirai ---------------Cuivre Fin de soirées ---------------Décores Issus ---------------Dans le vent Césium ---------------Choisie Sans valeurs ---------------Invente Singe ---------------Perforés Objectif ---------------Irréelle ---------------Note (inv.) Etain ---------------Eléments Silencieux ---------------Roi de Erbium ---------------Chatons Convenables ---------------Pays Flânaient ---------------Attachés Schakespeare Sondage ---------------Sens Problème Renferme ---------------Rocher Espèces animales ---------------Précieuse Fleuve ---------------Consonne double ---------------Poil Gaz ---------------Trompé ---------------Dans le noir Inscrits ---------------Dinar Tunnel ---------------Crétin Diables ---------------Ville de France A payer ---------------Peints Entreprise ---------------Passée Buée ---------------Dilluer Dans la peine ---------------Pronom ---------------- Néon ---------------Approuves Récipient ---------------Iridium Piété ---------------Impies Enlève (inv.) Support ---------------Stoppe Privatif ---------------Rappel Rouge vif ---------------Sans le sou Couleur ---------------Tonner Classés ---------------Figure En trois ---------------Miser Démonstratif ---------------Mentors Armes ---------------Messe ---------------Rabais Sombres ---------------Fleuve ---------------Mis Sécrétion ---------------Région de France ---------------Prix Déplacée ---------------Passerelle ---------------Cérémonie Pouffes ---------------Pronom Appareil ---------------Fermium Pointes ---------------Baudet Robuste ---------------Dans le sud Ressaisis ---------------Unie Infiniment ---------------Fleur Foot à Alger ---------------Possédai Facile ---------------Pronom Dopé ---------------Argon Greffe Mer ---------------Auteur algérien Le Soir d’Algérie Publicité SOIR DE LA FORMATION L’ÉCOLE DE FORMATION «JARDIN SECRET» aux normes internationales annonce sa 27e promotion de formation dans les spécialités suivantes : Chef de rang (serveur) pour tous les niveaux. 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Ces valeurs que tu nous as inculquées, nous te faisons le serment de les respecter et de les transmettre à tes petits-enfants, afin que nul n’oublie la patriarche et la femme aimée que tu fus. Repose en paix chère maman aux côtés de ton époux Saïd, de ta maman Tassadit, de ton frère Hocine et de ta belle-mère Djouher. ADMINISTRATION : Fax : 021 67.06.56 1, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai - Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51 COMPTES BANCAIRES : IMA offre une réduction de 20 % sur les coûts de toutes les formations durant juillet et août. Tél.: 021 27 59 36/73 - Mob.: 0551 959 000 (ElMadania). F618/B1 PENSÉE Le 26 juillet 2013, nous quittait à jamais notre cher père et grand-père AOMAR Benseba Depuis ta disparition, vers un monde meilleur, la vie sans toi n'est pas heureuse, nous faisons de notre mieux pour continuer le chemin seuls et aussi pour appliquer et faire ce que tu nous as appris pendant toute ta vie. Il n'y a pas un jour ou nous ne pensons pas à toi cher père. En ce douloureux souvenir, tes enfants, tes petits-enfants, tes filles, ton épouse ainsi que tous tes cousins, prient tous ceux qui t'ont connu d'avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Que Dieu le tout puissant t'accueille en son vaste paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» AZ/B1 CPA : Agence Hassiba Ben Bouali N°116.400.11336/2 BNA : Agence «G» Hussein-Dey N° 611.313.335.31 CCP : N° 14653.59 Registre du commerce : RC N° 0013739.B.00 MEMBRES FONDATEURS : Maâmar FARAH Djamel SAÏFI Fouad BOUGHANEM Zoubir M. SOUISSI Mohamed BEDERINA GÉRANT-DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fouad BOUGHANEM DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Nacer BELHADJOUDJA P.A.O. : «Le Soir» PUBLICITÉ Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75 BUREAUX REGIONAUX : BOUMERDÈS «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, RN n° 24, Boumerdès-ville Tél./fax : (024) 79 40 72 Email : lesoirboumerdes@yahoo.fr ANNABA 19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76 Télex : 81095 BLIDA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 Tél. : 025 40.20.20 20 ÉCOLE SUPÉRIEURE INTERNATIONALE DE COMMERCE ET DE GESTION «ESIG», agréée par l’Etat, et en partenariat avec ASC Strasbourg France, lance de nouvelles promotions pour le niveau 3e AS et plus, une formation accélérée de 31 jours pour devenir gestionnaire des stocks et approvisionnements, avec initiation au logiciel de gestion de stocks. La formation est assurée par des experts en la matière avec des sorties d’études en milieu réel (entreprises). 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Repose en paix F823/B15 Edité par la SARL LE SOIR D’ALGERIE SIÈGE : DIRECTION-RÉDACTION : Fax : 021 67.06.76 Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE CONSTANTINE 9, rue Bouderbala (ex, rue petit), Constantine Tél. : 031 92.34.23 Fax : 031 92.34.22 ORAN 3, rue Kerras Aoued. Tél. : 041 33.23.95 SÉTIF Rue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif. Tél. : 036 84 48 00 TIZI-OUZOU Bt Bleu,cage C (à côté de la CNEP) 2e étage, gauche Tél./Fax : 026 12 87 04 Tél. : 026 12 87 01 MASCARA R128721/B4 Rue Senouci Habib Maison de la presse. Tél.Fax : 045 80.28.43 TLEMCEN Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82 BOUIRA Gare Routière. Lot N°1. 3e étage Tél. : 026 94 29 19 E-Mail : lesoirbouira@hotmail.com BÉJAÏA 19, rue Larbi Ben-M’hidi (rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51 Fax : 034 21.18.60 BORDJ-BOU-ARRERIDJ 2, rue Cherifi Mohamed (près du cinéma Vox) Tél./Fax : (035) 68-10-52 IMPRESSION Centre : S.I.A Alger Est : S.I.E Constantine Ouest : S.I.O Oran DIFFUSION Est : Sodi-Presse Centre : Le Soir Ouest : MPS Tél.: 0550 17 26 03 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. NOTRE JOURNAL fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.» Publicité Le Soir d’Algérie LE SOIR DE L’IMMOBILIER –––––––––––––––––––– APPARTEMENTS –––––––––––––––––––– F6, Didouche-Mourad, à vendre. Prix 3 M 7 négociable, surface 160 m2. 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Envoyer CV détaillé + lettre de motivation par fax n° 021.81.03.15 / Email : talaoubrid_ind@hotmail.com ––––––––––––––– Recrutons soudeurs homologués. Adresser le CV au : recrute03gm@gmail.com F643/B1 ––––––––––––––– Société sise à Tizi-Ouzou recrute un responsable des moyens généraux, chargé du personnel, assistante de CRÉATION D’ASSOCIATION Conformément à la loi 06.12 du 12 janvier 2012 relative aux associations, il a été créé l’Association sociale El-Madem commune Makouda - Tizi-Ouzou agréée sous le n°1229 du 13 juillet 2014 et sont élus : Président : Abbas Kamal SG : Brihmat Hassane Trésorier : Brihmat Noureddine. URGENT –––––––––––––––– R118734 Femme âgée, très malade, cherche couches pour adultes. Tél.: 0794 92 51 81 direction, secrétaire, chauffeur P/L et soudeur, expérience exigée. Fax : 026 20 09 64 - B.mail : contact@hypramalgerie.com F118725/B13 ––––––––––––––– ENTREPRISE DE TRAVAUX FORESTIERS ET D’AMÉNAGEMENT D’ESPACES VERTS AOUICHA-CHERIF Abattage • Elagage • Couronnement d’arbres • Décoration de jardin et gazonnage • Bordures de jardins, plantation, aménagement de surfaces, nettoyage • Désherbage, piochage, tondeuse pour gazon. 0771 60 90 89 0550 64 31 33 N.S. Le Soir d’Algérie magfemme03@yahoo.fr Le magazine de la femme Baklawa (façon tartelette) Vend. 25 - Sam. 26 juillet 2014 - PAGE 23 Dans un bol, mélanger les fruits secs préalablement hachés grossièrement. Ajouter la cannelle et mouiller avec l’eau de fleur d’oranger. Réserver. Préparer les tartelettes : Découper les pâtes filo en cercle ou en carré si vous préférez. Placer 4 feuilles de pâte filo, badigeonner de beurre chaque feuille. Vous devez les froisser afin de les adhérer au moule à tartelettes. Déposer des feuilles de papier parchemin et remplir de haricots ou de poids pour tarte. Précuire 10 min dans un four préchauffé à 1800 C. Remplir de farce et remettre au four. Une fois cuits, arroser de miel parfumé à l’eau de fleur d’oranger. Extrait du site www.mesinspirationsculinaires.com Gâteaux au zeste d’orange 250 g de beurre, 125 g de sucre, 2 œufs, zeste d'orange, 1 sachet de levure chimique, 1 verre de maïzena, de la farine Pour le glaçage : sucre glace, confiture d’oranges, colorant orange, 1 c. à s. de jus de citron, jus d’orange Dans un saladier mélanger le beurre et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter les œufs, le zeste d'orange, mélanger puis la maïzena, mélanger. Incorporer la farine et la levure, bien mélanger jusqu’à ce que la pâte soit bien ferme. Préchauffez le four à 180°. Étalez la pâte au rouleau sur 3 mm d’épaisseur. Découpez des morceaux de Gâteau algérien sans cuisson : chocolat-halva turc Une boîte de gâteaux, style petits-beurres, 50 g de beurre ramolli (voir un peu plus), 4 cuillères à soupe de cacao, 100 g de sucre glace Pour le sirop : 1 verre d’eau, 1 verre de sucre, 1 boîte de halva (halwat el turk), du chocolat pâtissier au lait ou noir Un peu de pistaches nature concassées (facultatif) Préparez votre sirop. Mettez à bouillir dans une casserole l’eau et le sucre : à partir de l’ébullition, comptez à peu près 10 minutes. Retirez du feu et laissez refroidir. Vous pouvez très bien utiliser un sirop tout prêt acheté au commerce, vous pouvez prendre celui à la vanille ou au caramel, c’est même meilleur pour notre préparation. Si vous réalisez le sirop vous-même, laissez-le refroidir. Préparez votre mélange : Dans un saladier, mettez les biscuits réduits en poudre à l’aide d’un mixeur. Mixez-les très bien, ce qui va nous permettre d’avoir un gâteau qui a un bon maintien Ajoutez à votre poudre de biscuits le beurre ramolli, le sucre glace, le cacao, mélangez bien. Une fois le sirop refroidi ajoutez petit à petit à votre mélange jusqu’à l’otention d’une pâte homogène qu’on pourra étaler facilement. Mettez votre halva dans un bol et emiettez-la avec vos doigts Montage: Prenez un film alimentaire et étalez dessus votre pâte de cacao sur une épaisseur de 1/2 cm à peu près. Essayez d’avoir une couche uniforme. Égalisez les côtés. Émiettez dessus la halva de façon à couvrir toute la surface. Une fois que vous aurez la halva sur toute la surface, prenez un rouleau et passez délicatement dessus pour uniformisez tout ça. Roulez le tous delicatement pour former un boudin qui est enroulé dans votre film plastique. Serrez bien et faites ainsi jusqu’à epuisement de la pâte. Reservez au frais, 10 à 15 minutes. Faites fondre le chocolat au bain-marie ou au microondes. Retirez vos boudins du frais et à l’aide d’un pinceau, étalez le chocolat dessus. Parsemez des pistaches concassées dessus ou passez tout simplement avec une fourchette sur la surface dans le sens de la longueur. Remettez au frais et laissez prendre le chocolat mais il ne faut pas qu’il devienne trop dur. Retirez et découpez les boudins. Extrait du site : www.lesjoyauxdesherazade.com Gâteau sec aux noix photoS : DR Pour 24 mini-tartelletes : 200 g d’un mélange de noix, amandes émondées et pistaches, 100 g de sucre, une pincée de cannelle, ½ c. à soupe d’eau de fleur d’oranger, miel, eau de fleur d’oranger Page animée par Hayet Ben pâte de la forme souhaitée à l'aide d'un emporte-pièce. Mettez-les sur une plaque allant au four. Enfournez pendant 15 mn jusqu’à ce que les biscuits prennent une belle couleur. Laissez-les refroidir. Préparer le glaçage en mélangeant le jus d'orange, le jus de citron avec le sucre glace jusqu'à ce que le mélange soit bien épais. Prendre un biscuit, mettre une c. à s. de confiture d'orange, couvrir avec l'autre biscuit. Couvrir les biscuits avec le glaçage et laisser sécher environ 3 heures. Extrait du site www.djoumana-cuisine.overblog.com Pour 32 pièces : facile : 20 minutes 220 g de beurre, 120 g de sucre glace, 2 jaunes d'œufs, 2 blancs d'œufs, 360 g de farine, 40 g de noix finement moulues (en poudre si c'est possible), 4 pincées de levure chimique, 160 g de noix concassées, 1 cuillère à café de vanille. Battre le beurre et le sucre avec un batteur électrique pendant 5 minutes. Ajouter les jaunes d'œufs et la vanille et battre pendant 1 minute. Rajouter la farine et la levure chimique et mélanger à la main pour ramasser la pâte. Mettre cette dernière au frigo pendant 30 minutes. Retirer la pâte du frigo et faites 32 boules. Passez-les dans le blanc d'œuf légèrement battu ensuite dans les noix concassées. Faites un trou au centre des boules avec le petit doigt. Transférer dans un plateau allant au four et faites cuire à 1800 pendant 20 minutes. Retirer du four et laisser refroidir. Remplir les trous avec une petite cuillère à café de confiture de fraises. Extrait du site : www.bonoise-recettes.com Bniwen 350 g de biscuits moulus, 2 cuillères à café de cacao, 150 g de beurre ramolli, 80 g de noix de coco finement moulue, 200 g de chocolat noir fondu Pour la décoration : 200 g de chocolat noir + 10 cuillères à soupe de lait, 200 g de biscuits grossièrement moulus Pour 28 pièces Dans un saladier, mélanger les biscuits, la noix de coco et le cacao. Rajouter le chocolat fondu, le beurre et très bien pétrir pour obtenir une pâte. Faites 28 boulettes avec cette dernière. Préparer le glaçage Faire fondre le chocolat avec le lait au bainmarie. Tremper vos boulettes dans le chocolat et les enrober de biscuits. Extrait du site : www.bonoise-recettes.com Biscuits à la noix de coco Pour 13 à 15 pièces Pour les sablés : 65 g de margarine ramollie, 30 g de sucre glace, 30 g de poudre d’amandes, 30 g de maïzena, 1 jaune d’œuf, 130 g farine et 150 g de la vanille Pour les rochers : 3 verres à thé de noix de coco, 1 verre à thé de sucre glace, 3 ou 4 blancs d’œufs, pâte à tartiner ou de confiture, un peu de chocolat noir Temps de préparation : 30 min - Temps de cuisson : 25 min Préparez la pâte. Dans une terrine, mettez la margarine et le sucre glace. Incorporez les jaunes d’œufs et mélangez. Ajoutez la vanille, la poudre d’amandes puis la maïzena et mélangez. Ajoutez la farine jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Réservez la pâte pour 30 minutes au frais. Pendant ce temps préparez l’appareil des rochers à la noix de coco. Mettez la noix de coco dans une terrine. Ajoutez le sucre glace, la vanille et mixez le mélange, ramassez avec les blancs d’œufs. Mettez cette préparation dans une poche à douille. Sortez la pâte à sablés du frigo, étalez-la et découpez avec un découpoir rond jusqu’à épuisement de la pâte. Placez les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et enfournez dans un four préchauffé à 180°C pendant 12 à 15 minutes. Sortez du four et laissez refroidir. Extrait du site : www.lesjoyauxdesherazade.com LETTRE DE PROVINCE PANORAMA Le déni d’une réalité, vieille d’au-moins dix années, est enfin battu en brèche. Officiellement ce sont donc les praticiens de l’enseignement qui viennent de reconnaître l’étendue d’un échec après l’avoir réfuté par le passé. Sans doute qu’il faut saluer cette «conversion», même tardive, en ce sens qu’elle pourrait constituer le bon levier, susceptible de sortir l’école d’un marasme que n’ont eu de cesse de dénoncer les parents d’élèves. Sanctionné pour ses piètres performances, l’enseignement algérien souffre toujours de l’environnement politique détestable, lequel, durant un quart de siècle, a été le commanditaire de ses orientations. Même les plus didactiques ! Or, la légion de pédagogues qui l’encadrait fut, elle aussi, sélectionnée sur des critères idéologiques au point de s’ériger en digues imperméables autour de certaines matières d’enseignement. Dire par conséquent que le contrôle de l’école a, de tout temps, été un enjeu politique primordial n’est pas excessif. Sauf que les luttes concernant sa captation ont connu des modulations différentes selon les séquences des pouvoirs qui se sont succédé. A ce propos, il est évident que les nuisances idéologiques des deux dernières décennies ont contribué, bien École : en attendant la méthode, un discours juste plus que les précédentes, à en saper ses fondements. Incarné par la longévité hors normes d’un ministre, le mythe d’une réforme, qui a tourné au massacre d’une génération scolarisée, se veut aujourd’hui le point de rupture à partir duquel l’on perçoit un certain désir et peut-être aussi une volonté politique de reprendre à zéro la restauration pédagogique de l’école. Madame Benghebrit, héritière d’un véritable pot-pourri, est à son tour condamnée à pousser au-delà du ravalement des programmes ou bien de l’harmonisation des coefficients entre les matières enseignées, au nom de la performance et de l’excellence. Il lui faut concevoir une autre architecture pédagogique qui permettrait au cursus des 3 paliers d’être le bon fournisseur de l’université. Vaste chantier qui concernera une génération. Autant dire que les pré-requis devrait à leur tour être remis en question. En effet, ne suffit-il pas de passer au «scanner» des spécialistes ès pédagogie pour se convaincre de l’obsolescence du système qui prévaut à ce jour ? Un véritable «corps malade» qui n’a généré que d’approximatifs impétrants à la formation supérieure. Aussi, si cette école s’était véritablement mise à l’heure du changement dès 2001 on en aurait perçu les effets posi- POUSSE AVEC EUX ! Par Hakim Laâlam 2001), elle est demeurée assujettie aux injonctions du politique. Et cela même dans la gestion des quotas de réussite aux examens ! C'est-à-dire que… ! Alors que quelque part il se dit que l’école s’apprête à connaître un «autre temps et d’autres mœurs» évidemment ce ministère ne serait-il pas bien inspiré s’il venait à évacuer de ses objectifs le recours au réformisme à la petite semaine ? Celui qui ne concerne que les manuels et leur contenu ou bien la hiérarchisation du temps de cours pour chaque matière. Aller à l’essentiel ne consiste-t-il pas effectivement à l’harmonisation transversale du savoir pour les trois paliers ? C’est sur cela qu’est attendu ce nouveau ministère lequel bénéficie pour le moment d’une bonne presse. Or que vaut un capital de sympathie lorsqu’il faudra résister au feu roulant de la critique et des accusations venant des chapelles traditionnelles prônant une école uniquement rivée dans le socle de quelques constances identitaires ? Il ne fait pas de doute que la plupart de ceux qui eurent à conduire la politique scolaire avant l’actuel attelage succombèrent vite à la compromission que l’on connaît. Car faute d’un pouvoir d’Etat conséquent dans ses choix et Par Boubakeur Hamidechi boubakeur.hamidechi@Yahoo.fr suffisamment courageux pour mettre ses réformes en application, l’on imagine à l’avance, qu’une fois de plus, la déstabilisation visera ceux qui eurent la probité de faire le procès d’un système éducatif décadent. Voilà pourquoi l’enthousiasme, suscité par les récents effets d’annonce, doit être tempéré. Et pour cause ce ministère de l’école, «nouvelle version», est d’ores et déjà sous haute surveillance. B. H.` Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.co m E-mail : info@lesoirdalgerie.com Le pouvoir de ne pas être dans la queue ! Plus que deux… hlaalam@gmail.com @hakimlaalam tifs à travers la notoriété de nos universités. Hélas se fut l’inverse qui s’était commis, comme ont dit d’un «délit». Celui des insoutenables replâtrages de tâcherons, préoccupés honteusement à la falsification des résultats. L’exemple de ce tripatouillage ne nous avait-il pas été fourni encore par la risible instauration d’une seconde session à l’examen de passage vers le palier du moyen ! A lui seul celui-ci est révélateur des errements d’une institution qui, en son temps, avait hérissé tous les pédagogues sérieux. Comment en effet pouvait-on, il y a une dizaine d’années de cela, souscrire à une improbable évaluation en «deux temps» alors que l’on a affaire à des bambins de 11 ans dont le suivi a théoriquement duré 5 années ? Même si l’on est dans l’anecdotique avec cette historie de rattrapage en culotte courte néanmoins l’on touche là à l’esprit qui a présidé globalement à cette fumisterie que fut la réforme 2003-2012. Celle qui s’est confinée dans une «révolution» copernicienne au point de faire tourner en rond l’école algérienne. L’immobilisme est justement le qualificatif qui la caractérise depuis une décennie. Car malgré les diagnostics et les mille et une propositions faites par des spécialistes (la commission Benzaghou … Chorba ! C’est magique ! Un effet à nul autre pareil. Je ne peux vous dire comment ni dans quelles circonstances exactes, je me suis retrouvé libéré de mes liens, débarrassé de ces menottes qui m’entravaient, mais le fait est là, je l’ai encore vérifié hier soir, en roulant sur une autoroute de la capitale. Arrivé au niveau d’une bretelle donnant accès au méga Centre commercial de Bab Ezzouar, ma main n’a pas tremblé. Le volant de ma guimbarde est resté bien droit. Je n’ai pas rejoint le bouchon monstre des consommateurs de l’Aïd, je ne me suis pas rangé sagement en file indie... algérienne pour aller verser ma dîme aux «saigneurs» des fêtes religieuses. Pourtant, moi aussi, j’ai des enfants. Ils étaient d’ailleurs installés sur le siège arrière. Mais ils n’ont pas bronché. N’ont pas trépigné. N’ont pas pleuré. N’ont pas tenté de s’échapper par les vitres baissées de la voiture pour aller rallonger la longue queue des «citoyens qui se plaignent que la vie est intenable, qu’ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts» mais qui remettent consciencieusement, tous les ans, à dates religieuses fixes leur portemonnaie aux rois de la fripe et de la sape. Je ne dis pas que mes enfants sont de super-enfants, des surdoués qui ont très tôt saisi les lois de l’offre et de la demande sur le marché, qui ont compris les mécanismes du capitalisme et de la mondialisation et qui, le soir, à la télé, au lieu de regarder Ben 10, Naruto ou One Peace préfèrent décortiquer des documentaires comme «Global Partage». Non ! Je dis juste deux choses. On peut introduire par petites touches, sur la durée d’un cycle long d’éducation les notions de résistance au consumérisme ambiant, fût-il drapé dans l’obligation religieuse. C’est un travail à faire à la maison. L’école ne le fait pas, ou presque pas, mais nous, parents pouvons le faire. Et puis, par-dessus tout, nous pouvons casser le totem. Briser les idoles. Quel totem et quelles idoles ? Ceux d’un contrat pseudo-divin qui nous obligerait «zaâma» à nous saigner aux quatre veines pour être en conformité avec la frénésie des achats. Les vêtements au petit Aïd. Le mouton au grand Aïd. De la bouffe en masse pendant les 30 jours du carême. Des pétards au Mouloud. Et un tas d’autres rendez-vous que nous avons fini par croire dictés par Allah, et planifiés pour nous par ses prophètes ! Non ! On peut passer près du bouchon monstre du Centre commercial de Bab Ezzouar sans ralentir, encore moins l’intégrer, rentrer chez soi et organiser une petite party rigolote, en famille : le repassage des vêtements achetés l’année dernière, qui n’ont servi qu’une fois, et les apprêter pour l’Aïd de cette année. Pour ça, il faut juste faire le travail nécessaire. Celui de s’expliquer mutuellement que personne ne nous met de pistolet sur la tempe pour nous contraindre à aller nous ruiner chez le vendeur de baskets et de jeans. Celui d’expliquer qu’aucun Coran n’a préconisé d’engraisser à dates fixes les «frères trabendistes» et les «cousins du container». Juste ça. Pour commencer la cure de désintox’ ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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