Dossier de presse - Musée Unterlinden

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Dossier de presse - Musée Unterlinden
SOMMAIRE
Informations pratiques
p. 3
Colmar et le nouveau musée Unterlinden
p. 5
Les travaux de rénovation et d’extension du musée Unterlinden
p. 10
Le nouveau parcours muséographique
p.11
L’extension du musée Unterlinden et la collection d’art moderne et
p.22
contemporain
Le projet architectural d’Herzog & de Meuron
p.24
Le Cabinet Herzog & de Meuron et ses réalisations
p.29
La rénovation des Monuments Historiques de Richard Duplat
p.31
Les aménagements extérieurs d’Herzog & de Meuron
p.32
Dossier de presse – Extension du musée Unterlinden confiée au cabinet Herzog & de Meuron
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INFORMATIONS PRATIQUES
Musée Unterlinden
1 rue Unterlinden – F-68000 Colmar
Tél. +33 (0)3 89 20 15 51 - info@musee-unterlinden.com
www.colmar.fr/extension-musee-unterlinden-colmar.html
www.musee-unterlinden.com
Maître d’ouvrage
Maître d’œuvre
Gestionnaire du musée Unterlinden
Ville de Colmar
Herzog & de Meuron SARL
Société Schongauer
www.ville-colmar.fr
www.herzogdemeuron.com
www.musee-unterlinden.com
1, Place de la Mairie
Rheinschanze 6
1 rue Unterlinden
BP 50528
CH-4056 Basel
F - 68000 Colmar
Maire de Colmar
Senior partner
Président
Gilbert Meyer
Christine Binswanger
Jean Lorentz
F-68021 Colmar Cedex
Contact presse Ville de Colmar
Contact presse musée Unterlinden
Caroline Masson
Marie-Hélène Siberlin
Tél. 03 89 20 68 68 – poste 13.87
Tél. 03 89 20 22 74
evenementiel@ville-colmar.com
mhsiberlin@musee-unterlinden.com
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COLMAR ET LE NOUVEAU MUSÉE UNTERLINDEN
Impact culturel et économique du projet
Colmar, ville patrimoniale au cœur de l’Alsace, est un carrefour culturel et touristique majeur dans
l’Est de la France. Occupant une position centrale en Europe, elle se trouve à proximité immédiate de
l’Allemagne et de la Suisse. Colmar attire chaque année près de 3 millions de visiteurs d’Europe
(Allemagne, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Italie, Russie, Espagne…), d’Amérique du Nord (États-Unis et
Canada) et d’Asie (Chine et Japon).
En 2010, l’Alsace est classée par le guide de voyages « Lonely Planet » parmi les dix premières
régions incontournables au monde.
Pôle d’excellence en matière de richesses patrimoniales et culturelles, Colmar (ville natale de
Bartholdi, créateur de la Statue de la Liberté de New York) offre aux visiteurs des monuments et
œuvres d’art retraçant huit siècles d’histoire. Elle propose de grandes expositions artistiques, des
créations théâtrales ambitieuses et des événements musicaux à rayonnement international comme
le Festival International de Colmar, dirigé par Vladimir Spivakov.
Dans ce contexte, le musée Unterlinden représente un élément essentiel pour le rayonnement de
Colmar.
Portée du projet
Un des fleurons de notre patrimoine régional, le musée Unterlinden, qui reste l’un des plus
prestigieux et des plus fréquentés de France, n’offre plus les conditions de présentation, de visite et
de confort des établissements de sa catégorie ; en outre, les salles d’expositions et les réserves sont
saturées et les locaux de travail totalement insuffisants. Une opportunité unique d’extension est
offerte par la disponibilité du bâtiment voisin des bains, bel édifice de 1906 libéré par la réalisation
d’une nouvelle piscine couverte. Englobant les deux bâtiments ainsi que l’espace environnant,
l’ensemble de l’opération représentera une modification structurante majeure pour l’urbanisme et le
tourisme à Colmar.
En effet, deuxième musée d’art de province avec environ 200 000 visiteurs annuels, haut lieu français
de l’art germanique du Moyen Age et de la Renaissance, écrin notamment de l’un des chefs d’œuvre
de l’art mondial : le Retable d’Issenheim de Grünewald (1512/1516), cet établissement a pour cadre
le cloître et l’église gothique d’un ancien couvent de dominicaines du XIIIe siècle. Depuis de
nombreuses années aussi, la collection d’art moderne a pris une ampleur qui la hisse désormais au
niveau des grandes collections nationales.
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De plus, plusieurs donations récentes et extrêmement importantes rendent l’extension du musée
nécessaire. La situation de Colmar, l’un des grands pôles touristiques français au cœur de l’Alsace et
de l’Europe, justifie pleinement cette intervention qui bénéficie ainsi d’une inscription prioritaire au
Contrat de Projets État-Région 2007/2013. Avec un coût d’objectif qui avoisine 30 M€ HT (soit 36 M€
TTC), compte tenu également des aménagements urbains concomitants, l’ensemble de l’opération
réunit, autour de la Ville de Colmar, maître d’ouvrage, les partenariats de l’État, de la Région Alsace,
du Département du Haut-Rhin et de la Société Schongauer administrant le musée et le soutien de
mécènes privés.
À l’issue de plusieurs années d’études préliminaires et de programmation, la maîtrise d’œuvre a été
attribuée à l’agence d’architecture suisse Herzog & de Meuron, de réputation internationale. Après
l’achèvement des travaux d’extension, l’objectif est de viser dans un premier temps 320 000
visiteurs, niveau permettant d’assurer le seuil de rentabilité avec la nouvelle ambition affichée. La
qualité du « nouvel Unterlinden » contribuera à dépasser rapidement cette fréquentation.
Cette extension va permettre de multiplier par deux la surface actuelle du musée, pour la porter à
près de 8 000 m2. De nombreux chefs d’œuvre, notamment d’art moderne et contemporain,
aujourd’hui conservés en réserve, pourront enfin être présentés au public grâce à une muséographie
innovante.
Adel Abdessemed, Décor, fil de fer barbelé, 2011-2012, Collection François Pinault Foundation,
Courtesy Adel Abdessemed and David Zwirner
Le dialogue permanent entre l’art ancien et la création moderne et contemporaine aura enfin toute
sa visibilité. La cohérence des espaces, la symétrie parfaite entre l’ancien couvent et la nouvelle
construction favorisera cette confrontation, éternelle émulation entre modernes et anciens. En guise
de préfiguration, le visiteur de 2012 peut déjà s’affronter aux violences parallèles de la Crucifixion de
Grünewald et l’œuvre Décor de l’artiste Adel Abdessemed prêtée par la Fondation François Pinault.
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Le Retable d’Issenheim de Grünewald (1512/1516)
Les expositions temporaires, qui bénéficieront enfin d’un espace adéquat puisqu’elles pourront
s’étendre sur l’ensemble des espaces de l’aile nouvelle et des bains, offriront non seulement
l’alternance entre l’art ancien et l’art moderne, mais, en profitant de la richesse de ses collections et
de la proximité culturelle avec l’Allemagne, pourront illustrer des thèmes plus larges traversant
plusieurs siècles d’art (Le Chevalier, la Mort et le Diable, titre emprunté à une gravure éponyme de
Albrecht Dürer).
Avec son nouvel aménagement, le musée Unterlinden prend une forme contemporaine et
audacieuse : celle d’un musée largement modernisé, réaménagé et considérablement agrandi. Le
projet d’extension invente un nouveau musée, où l’éducation du regard et l’apprentissage de
l’œuvre d’art sont au cœur du projet muséographique, où les technologies d’information et de
communication les plus récentes sont mises en place. Ce réaménagement met en œuvre un musée
ouvert et accessible à tous.
Cette opération représente un projet majeur pour l’urbanisme de la Ville de Colmar et l’attraction
touristique de la région Alsace. En plus d’être un enjeu culturel pour l’ensemble de la région,
l’extension du musée Unterlinden se présente comme un facteur de développement urbain,
économique et de cohésion sociale.
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Chiffres clés :
-
Extension (maîtrise d’œuvre Herzog & de Meuron) 29 300 000 € TTC
-
Aménagements extérieurs (maîtrise d’œuvre Herzog & de Meuron) 3 600 000 € TTC
-
Travaux Monuments Historiques (maîtrise d’œuvre Richard Duplat) 3 200 000 € TTC
Les 29 300 000 € TTC ont été arrêtés en 2009. Le financement de cette opération, inscrite au
contrat de projets État/Région, apparaît avec un large partenariat.
État (DRAC)
4 898 000 €
Région Alsace
4 200 000 €
Département du Haut-Rhin
3 300 000 €
Société Schongauer
1 750 000 €
Mécénat
3 500 000 €
Total partenariat
17 648 000 €
Echéancier prévisionnel :
-
avril/mai 2012 : préparation du chantier
-
début juin 2012 : démarrage des travaux d’extension du musée (Herzog & de Meuron +
Monuments Historiques Richard Duplat)
-
2012 à 2014 : réalisation de tous les travaux d’extension du musée (Herzog & de Meuron) +
travaux Monuments Historiques (Richard Duplat) + travaux aménagements extérieurs
(Herzog & de Meuron)
-
premier trimestre 2014 : achèvement des travaux.
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Le musée Unterlinden et le mécénat
Responsable de la recherche de fonds privés pour le financement de l’extension du musée,
l’association gestionnaire du musée Unterlinden, la Société Schongauer, a lancé un appel en
mars 2010 à destination des entreprises, fondations et particuliers.
Sur les 3,5 M € recherchés pour la construction, 2,6 M € ont déjà été récoltés par
l’association grâce aux généreux soutiens de deux fondations américaines (Fondations
Timken et Scheide), d’une banque française (Le Crédit Mutuel Centre Est Europe) et de deux
donateurs suisses (M. Thomas Dietschweiler et un mécène souhaitant conserver
l’anonymat).
La Société Schongauer renouvelle son appel au mécénat : au-delà de cet objectif de 3,5 M €,
l’association continue sa recherche auprès de donateurs qui souhaitent la soutenir dans ses
projets d’acquisitions, d’ouverture aux publics empêchés, de nouvelles muséographies ou de
projets multimédia dans les nouveaux espaces rénovés. Ces entreprises mécènes pourront
ainsi rejoindre le Cercle des Mécènes Unterlinden, cercle d’entreprises qui appuie le musée
au quotidien dans ses missions culturelles et sociales.
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LES TRAVAUX DE RÉNOVATION ET D’EXTENSION
DU MUSÉE UNTERLINDEN
Les travaux de rénovation et d’extension du musée Unterlinden débutent à partir du mois
de juin 2012. Le musée Unterlinden restera ouvert au public.
Pendant les travaux liés à son extension (2012 - 2014), le musée Unterlinden restera ouvert.
Seule la collection d’art moderne, dans l’attente d’un nouvel espace conçu par Herzog & de Meuron,
restera invisible pendant les travaux. Les autres collections, dans la mesure du possible, sont
accessibles aux visiteurs. Pour ce faire, l’équipe de la conservation a envisagé de nouveaux parcours
et de nouveaux aménagements nécessitant le déplacement de certaines œuvres (chantier des
collections).
Les visiteurs peuvent, ainsi, découvrir la nature encyclopédique des collections du musée
Unterlinden :
-
l’archéologie : du Néolithique à l’Age du fer.
-
les œuvres du Moyen Age et de la Renaissance : peintures, sculptures et objets d’art du XIIe
au XVIe siècle, ainsi que le chef d'œuvre du musée, le Retable d'Issenheim.
-
les arts décoratifs, les arts et traditions populaires et les peintures des XVIIe, XVIIIe et XIXe
siècles.
Le chantier des collections
La restauration d’œuvres d’art destinées à être présentées au sein du nouveau parcours
muséographique.
Depuis 2009, le musée Unterlinden a entrepris une importante campagne de restauration de ses
collections en prévision des travaux de réaménagement de l’ancien couvent.
Ce programme vise à restaurer les œuvres en réserves ou exposées qui nécessitent une intervention
des restaurateurs à des fins conservatoires ou esthétiques.
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LE NOUVEAU PARCOURS MUSÉOGRAPHIQUE
1. L’ancien couvent des dominicaines d’Unterlinden :
a. Accueil (hall d’entrée), salle pédagogique, boutique
b. Archéologie, beaux-arts, arts et traditions populaires, arts décoratifs
c. Salle Martin Schongauer
d. Salle du Retable d’Issenheim (ancienne église du couvent)
2. Les bains municipaux et la cafétéria
3. L’aile nouvelle (collections d’art moderne et expositions temporaires)
4. Le jardin de sculptures
5. La galerie souterraine (Histoire du musée et œuvres du XIXe siècle et du début du XXe siècle)
6. La petite maison
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L’ancien couvent des dominicaines d’Unterlinden : accueil
La nouvelle entrée du musée est située au rez-de-chaussée de la façade nord de l’ancien couvent, en
face des anciens bains municipaux. Elle permet l’accès à l’ensemble du musée et met en valeur le
cloître et son architecture gothique.
De nouveaux espaces d’accueil sont ainsi proposés aux visiteurs (vestiaire, sas d’orientation et
multimédia, salle pédagogique, boutique).
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L’ancien couvent des dominicaines d’Unterlinden : les collections
L’archéologie
Le sous-sol de l’ancien couvent est consacré à l’archéologie régionale, du Néolithique au Moyen Âge.
Cette collection permet de comprendre le passé de la région colmarienne à travers d’innombrables
objets issus d’habitats ou d’ensembles funéraires. Parmi les pièces majeures : un rarissime poignard
en fer, un torque et un exceptionnel bracelet en or d’un prince celte, une mosaïque d’époque
romaine, ainsi que des parures en fer damasquinées d’argent et une pyxide en or de l’époque
mérovingienne.
Les arts du Moyen Âge et la Renaissance
Les arts du Moyen Âge et de la Renaissance se déploient sur deux niveaux, sous-sol et rez-dechaussée. Cette section dont la muséographie est repensée par Herzog & de Meuron permet de
suivre l’évolution de l’art du Rhin supérieur (entre Strasbourg et Bâle) depuis la période romane
jusqu’aux années 1530. Vitrine de l’art germanique dans le paysage muséal français, le visiteur
découvre dans le contexte du Saint Empire Romain Germanique une création artistique singulière au
travers de panneaux peints et de sculptures (éléments de retables ou œuvres isolées), de tapisseries,
de pièces d’orfèvrerie, de vitraux…
Au sein du parcours purement chronologique, se concrétise la notion de centres de productions
(Strasbourg, Colmar et Bâle) et d’ateliers d’artistes (Jost Haller, Caspar Isenmann, Veit Wagner…).
La salle consacrée à Martin Schongauer vient rompre ce rythme.
Le peintre colmarien Martin Schongauer (vers 1445-1491) qui a donné son nom à l’association qui
gère le musée est une figure centrale de l’art de la fin du Moyen Âge. Ses œuvres sont ici regroupées
et sa postérité évoquée à travers l’influence de ses gravures sur l’art des peintres, sculpteurs, maîtres
verriers.
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Les arts décoratifs et les arts et traditions populaires
Au premier étage, sont exposés les chefs d’œuvre de la collection d’art et tradition populaires et
d’arts décoratifs parmi lesquels les armoires Renaissance de la famille de Ribeaupierre, le clavecin
Rückers daté de 1624 ou encore le Trésor des Trois-Épis et l’un des plus beaux ensembles
d’orfèvrerie Renaissance conservé dans une collection publique française. L’accès à ces collections se
voit facilité et valorisé par la création d’un ascenseur desservant les trois niveaux de l’ancien couvent
complété par un escalier au design contemporain signé Herzog & de Meuron.
L’ancien couvent des dominicaines d’Unterlinden : le Retable d'Issenheim
Le chœur de l’ancienne église est entièrement dédié au Retable d’Issenheim. Celui-ci marque une
rupture dans le parcours. Aboutissement artistique d’une époque (par sa forme, sa technique, son
iconographie), il ouvre la voie à l’Humanisme, au naturalisme et à l’expressionnisme. Afin de
permettre aux visiteurs de mieux comprendre la particularité de ce chef d’œuvre, sont exposées
dans la nef des œuvres d’artistes contemporains de Grünewald et de Nicolas de Haguenau, tels Veit
Wagner ou Martin Hoffmann.
Dans la tribune surplombant la nef, des supports multimédia aident les visiteurs à mieux
appréhender l’iconographie et le contexte de création du Retable d’Issenheim.
Le Retable d'Issenheim : un chef d’œuvre de l’art
Entre 1512 et 1516, les artistes Nicolas de Haguenau (pour la partie sculptée) et Grünewald (pour les
panneaux peints) réalisent le célèbre retable pour la commanderie des Antonins d’Issenheim, un
village situé à une vingtaine de kilomètres de Colmar.
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Cet établissement religieux et hospitalier soignait les malades atteints du feu de saint Antoine,
maladie causée par l’ergot de seigle, parasite de cette céréale. Ce polyptyque, qui ornait le maîtreautel de l’église du couvent d’Issenheim avant la Révolution, fut commandé par l’un des supérieurs
de l’ordre, Guy Guers, précepteur de la commanderie de 1490 à 1516.
Durant l’année 2012, les commémorations nationales célèbrent le 500e anniversaire de la réalisation
du Retable d'Issenheim.
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La galerie souterraine
Cette liaison souterraine est segmentée en trois espaces d’exposition permettant à la fois d’évoquer
l’histoire du musée et de présenter les œuvres réalisées au cours du XIXe siècle et du début du XXe
siècle.
L’histoire du musée Unterlinden
La galerie de liaison entre l’ancien couvent et l’aile nouvelle s’ouvre sur un espace de transition
consacré à l’histoire du musée, illustrant un lien continu entre passé du bâtiment et projection du
musée dans le futur.
Dans cette salle sont retracées les grandes étapes de la création du musée et de la constitution de
ses très riches collections depuis l’occupation du couvent par les dominicaines, les séquestres
révolutionnaires opérés par Karpff et Marquaire, les considérables développements des collections
au cours du XIXe siècle sous l’égide de la Société Schongauer jusqu’aux importantes donations qui ont
jalonné la fin du XXe siècle et motivé l’extension, comme le legs Jean-Paul Person (2008) ou la
donation Emmanuel Wardi (2008).
La petite maison
Point focal du musée Unterlinden, cet espace souterrain est éclairé depuis l’extérieur par une
verrière, donnant ainsi un point de vue inédit sur la façade des anciens bains municipaux. Il est conçu
comme l’articulation du bâtiment pour laquelle un choix muséographique audacieux a été fait
puisque seules trois œuvres emblématiques y sont présentées : le Char de la Mort (1851) de
Théophile Schuler évoquant l’histoire et le passé, L’Enfant Jésus parmi les docteurs (1894) de Georges
Rouault illustrant la dominante religieuse des œuvres du musée alors que La Vallée de la Creuse
(1889) de Claude Monet annonce l’ouverture sur l’art moderne et contemporain.
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XIXe et XXe siècles
La galerie souterraine est consacrée aux collections de paysages et de portraits des grands maîtres
du XIXe et du début du XXe siècle.
La première partie rend hommage aux paysages romantiques alsaciens (Lebert, Ortlieb) et aux
grands artistes et portraitistes alsaciens tels que Henner, Pabst, Brion et Stoskopff. Les paysages
impressionnistes de Guillaumin, Rivière et Martin ainsi que les figures de Rodin et de Renoir
introduisent la modernité et les avant-gardes du XXe siècle (Bissière, Delaunay, Dufy, Fautrier, Hélion,
Reichel, Rouault) qui invitent à la découverte des collections du XXe siècle figurant dans l’aile
nouvelle du musée.
La galerie est ponctuée de trois cabinets conçus comme des cellules indépendantes qui permettent la
mise en valeur de la très riche collection d’art graphique et de photographies du musée. Cette vision
de l’art du XIXe et du début du XXe siècle est en outre complétée par un panorama des arts décoratifs
par le biais de vitrines consacrées à Daum, Gallé, Deck ou Marinot.
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L'aile nouvelle
L'aile nouvelle, habillée de briques et de cuivre, comprend trois niveaux : les deux premiers sont
consacrés à la présentation de la collection d'art moderne et contemporain. Le troisième niveau
permet la mise en place d’expositions temporaires d’envergure.
Premier niveau
La célèbre tapisserie de Guernica réalisée par Jacqueline de La Baume-Dürrbach d’après la peinture
de Picasso est visible en permanence dans un espace dédié et introduit la fin des années 1930, les
années de guerre (Baumeister, Dix, Hartung, Léger, Rouault, Van Velde) et les œuvres de Picasso de
la collection. Les grands courants de cette période sont illustrés avec les représentants de l’art brut
(Chaissac, Dubuffet), du Surréalisme (Victor Brauner), de la Nouvelle École de Paris (Atlan, Bazaine,
Bissière, Manessier, De Staël) et des différentes abstractions (Degottex, Kupka, Magnelli, Saby,
Soulages, Bram et Geer Van Velde).
Les sculptures de la collection sont ici déployées (Boisecq, César, Longuet, Richier…) en regard des
peintures et ce fonds se poursuit à l’étage supérieur.
Deuxième niveau
Le musée Unterlinden continue ici la présentation de sa collection avec les représentants des
différentes abstractions qui ont dominé la scène artistique française des années 1950-1970 (Asse,
Bazaine, César, Debré, Downing, Hantaï, Hartung, Lanskoy, Matthieu, Poliakoff, Saby, Vasarely, Vieira
da Silva…). Un cabinet d’art graphique permettra de présenter par roulement l’important fonds
d’estampes, de dessins et de collages du musée.
Un espace dédié est consacré à Jean Dubuffet dont le musée Unterlinden conserve un fonds
important, depuis les débuts du cycle de l’Hourloupe (1962) en passant par Don Coucoubazar jusqu’à
ses dernières œuvres.
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Troisième niveau
Les expositions temporaires seront présentées dans l’espace conçu à cet effet au dernier niveau de
l’aile nouvelle. Suivant la teneur et l’ampleur des manifestations, c’est l’ensemble de ce bâtiment
ainsi que le volume des anciens bains qui pourront accueillir les œuvres prêtées de façon temporaire
permettant l’organisation d’expositions nécessitant entre 400 et 2 000 m2 de surface au sol.
Programme des premières expositions :
2014
1914- 2014 : un siècle de visages
2015
Martin Schongauer, œuvre et postérité
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Les bains municipaux
L’espace des bains va retrouver sa splendeur du début du XXe siècle pour devenir un espace
événementiel dans lequel est installé un choix de sculptures monumentales (Boisecq, Downing
Longuet, Penalba). Ce magnifique espace est accessible par le premier étage de l’aile nouvelle ou par
la cour des sculptures.
Historique des bains municipaux
Ces bains municipaux ont été construits rue d’Unterlinden, à côté du musée du même nom, au début
du XXe siècle, dans un style art nouveau revisité. Inauguré en 1906, l’établissement connaît d’emblée
un véritable succès populaire. Depuis son imposante façade néo-baroque et dès le vestibule, se
découvre la monumentalité du décor aux connotations antiques multipliant les références à l’eau. Le
bâtiment était équipé d’une piscine et de différents bains, baignoires et douches. Un soin tout
particulier était apporté à la noblesse des matériaux (cuivre, laiton, faïence, bois), notamment dans
les espaces de détente.
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20
Les contraintes économiques liées à la mise aux normes du bâtiment ajoutées aux nouveaux besoins
du public ont entraîné la fermeture définitive des bains d’Unterlinden à la fin de l’année 2003, et son
remplacement par la piscine Aqualia, tournant la page d’un siècle d’une histoire des bains qui a
marqué la mémoire colmarienne.
Se posait alors la question du devenir de ce bâtiment, jusqu’à ce que la Ville de Colmar et son Maire,
Gilbert Meyer, proposent cet espace à la Société Schongauer pour lui permettre d’étendre son
musée, trop à l’étroit dans son ancien couvent du XIIIe siècle.
Dans l’extension du musée Unterlinden, la façade, les espaces et les éléments de structure de la
piscine Unterlinden sont conservés.
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L’EXTENSION DU MUSÉE UNTERLINDEN
ET LA COLLECTION D’ART MODERNE ET CONTEMPORAIN
L’extension du musée Unterlinden est motivée par le développement de la collection d’art
moderne et contemporain
Ouvert dès l’origine à la création contemporaine, le musée a développé à partir de la fin des années
1960 une collection d’art moderne qui a pris, au fil du temps, une importance telle, qu’elle motive
son extension. Généralement présentée au sous-sol du musée, elle est amenée à être décrochée à
l’occasion de chacune des expositions temporaires. La construction d’un nouveau bâtiment
permettra sa présentation régulière et permanente.
Avec la réflexion menée autour de son extension, le musée a bénéficié de dons et legs
particulièrement importants, et poursuit l’enrichissement de son fonds par des acquisitions.
Legs Jean-Paul Person (1927-2008) : 146 œuvres
La collection de Jean-Paul Person comprend 146 œuvres (peintures, dessins et sculptures) et objets
d’art témoignant d’une approche personnelle de certains grands mouvements qui se sont succédés
en France depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à nos jours. L’ensemble est riche en œuvres
représentatives de la scène artistique française des années 1940-1960, période privilégiée par le
musée Unterlinden : Atlan, Brauner, César, Chaissac, De Staël, Dubuffet, Fautrier, Michaux, Richier…
La grande particularité de cette collection est de proposer, à travers 35 œuvres, un parcours
exhaustif de l’art de Jean Dubuffet, depuis sa première série des Marionnettes de la ville et de la
campagne jusqu’aux Non-lieux, la période de l’Hourloupe (1962-1974) étant la plus représentée. Cet
ensemble trouvera une place de choix aux côtés du Don Coucoubazar (1973) entré dans les
collections du musée en 1981.
Donation Emmanuel Wardi : 124 œuvres de Joe Downing (1925-2007)
En 2008, Emmanuel Wardi a fait don au musée Unterlinden d’un ensemble de 124 œuvres du peintre
Joe Downing. Ce fonds considérable, tant par son ampleur que par sa qualité, s’ajoute aux œuvres de
cet artiste qui figuraient déjà dans les collections, parmi lesquelles un ensemble de collages des
années 1950. Cette donation est l’occasion de faire figurer dans le fonds du musée l’un des grands
représentants de l’abstraction lyrique en France. Elle participe, par ailleurs, à l’élargissement de la
connaissance de la création artistique de la génération de l’après-guerre en France dont ses
collections rendent déjà compte.
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Simone Boisecq (1922) et Karl-Jean Longuet (1904-1981) : 15 sculptures
Soucieux de palier le manque de sculptures de la période de l’après-guerre dans son fonds, le musée
Unterlinden a acquis depuis 2009 un ensemble constitué de quinze sculptures (2 achats, 13 dons)
choisi afin de représenter les grandes étapes du parcours du couple de sculpteurs Simone Boisecq et
Karl-Jean Longuet depuis leur rencontre (1946) et leur visite de l’atelier de Brancusi (1949). Le
musée Unterlinden présente jusqu’au 17 juin une exposition rétrospective : Simone Boisecq et KarlJean Longuet, de la sculpture à la cité rêvée.
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LE PROJET ARCHITECTURAL D’HERZOG & de MEURON
Extension du musée Unterlinden à Colmar
Concours 2009, livraison prévue 2014
Le projet d’extension du Musée Unterlinden à Colmar est constitué de deux ensembles qui se font
face de part et d’autre de la future place Unterlinden : d’un côté le cloître médiéval avec la chapelle
abritant actuellement le Retable d’Issenheim de Grünewald et de l’autre l’Aile nouvelle d’une
volumétrie similaire à la chapelle, qui constitue son pendant en formant avec les bâtiments des Bains
une deuxième cour de l’autre coté de la place Unterlinden. Entre ces deux ensembles, un petit
édifice (la Petite Maison), interprétation d'un bâtiment qui marquait l'entrée de l'ancien couvent,
marque la présence du musée dans la ville.
Le couvent et l’Aile nouvelle sont liés par une galerie souterraine. Cette galerie, composée de trois
salles d'expositions qui se succèdent, traverse la Petite Maison.
Le réaménagement de la place Unterlinden fait partie intégrante du projet d’extension. Il ne s’agit
pas de faire une architecture moderniste ou contemporaine sur cet espace, mais plutôt de
reconstituer en partie des éléments du tissu historique d’origine de la ville comme la réouverture du
canal de la Sinn. Celui-ci formera une sorte d’axe de symétrie des deux entités.
L’entrée à l’ensemble du musée ainsi qu’à la nouvelle boutique et la distribution interne se fait par
conséquent depuis la place Unterlinden. La façade du couvent, qui est déjà composée d’éléments de
différentes périodes est traitée de manière discrète et ponctuelle. Le musée existant dans le cloître
ainsi que la chapelle avec une surface actuelle d’exposition de 3'300 m2 est mis aux normes de
sécurité. Ces travaux sont entrepris en étroite collaboration avec la Conservation des Monuments
historiques et les travaux de restauration sont réalisés par l’Architecte en Chef.
L’Aile nouvelle reprend la volumétrie de la chapelle des Dominicaines. Son architecture évoque une
architecture archaïque sans l’imiter. Les façades de briques cassées permettent de créer d’une
manière contemporaine une rugosité qui intègre le bâtiment dans son contexte historique au centre
de Colmar. La toiture et le pignon incliné sont en cuivre. La petite maison sur la place est matérialisée
de la même manière.
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Le bâtiment de cette nouvelle aile est notamment dédié à abriter des expositions temporaires et la
collection du XXe et XXIe siècle sur trois étages et augmente la surface d’exposition de 1'000 m 2. Les
ouvertures cadrent des vues spécifiques vers la ville donnant un sens d’orientation et font entrer
ponctuellement la lumière naturelle dans le musée. Ces fenêtres sont une transformation entre une
forme rectangulaire depuis l’intérieur et une ogive de l’extérieur.
Au premier étage une connexion est créée entre l’ancienne piscine et l’Aile nouvelle. L’espace de la
piscine sera d’une part un espace événementiel et de temps en temps accueillera des installations
d’art qui ne nécessitent pas de traitement climatique. De cette manière la piscine sera un lieu visité
et utilisé par les colmariens dans le cadre de différentes manifestations. Les façades de la cour qui
autrefois étaient cachées par des fonctions secondaires des bains, seront rénovées de manière
historique. Le rez-de-chaussée de l’ancienne piscine offre à l’Office de Tourisme des nouveaux
espaces représentatifs avec accès direct de la place Unterlinden face à l’entrée principale du musée.
Les bureaux du musée et de la Société Schongauer seront installés dans l’ancien pavillon
d’administration des bains délicatement rénové.
Le projet associe, de manière étroite et nécessaire, trois dimensions : urbaine, muséographique et
architecturale. Le musée Unterlinden, dans son architecture comme dans son contenu, participe de
l’histoire de la ville. Le projet souhaite ainsi rendre visible cette relation dans une nouvelle synthèse
architecturale qui permette de projeter le musée dans le futur.
Herzog & de Meuron, 2012
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Désignation Extension du Musée Unterlinden
Numéro de projet
356
Désignation
Extension du Musée Unterlinden
Adresse
Place Unterlinden, Colmar, France
Projet Concours:
Conception / Développement:
Réalisation:
Août à Octobre 2009
2010 - 2011
2012 – 2014
Maître d’œuvre
Partners: Jacques Herzog, Pierre de Meuron,
Christine Binswanger (Partner in charge)
Équipe du projet:
Christoph Röttinger (Associate, Project Director),
Marco Zürn (Project Architect), Daniel Graignic
Ramiro (Project Architect)
Farhad Ahmad, Aurélien Caetano, Delphine Camus,
Judith Funke, Yann Gramegna, Wolfgang Hardt,
Thorsten Kemper, Aron Lorincz, Donald Mak
(Associate), Severin Odermatt, Valentin Ott, Alejo
Paillard, Nathalie Rinne, Jordan Soriot, Raul Torres
Martin, Guy Turin, Paul Vantieghem, Caesar Zumthor
Maître d’ouvrage
Ville de Colmar
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Spécialistes/ Consultants
Architecte co-traitant
Bureau d’étude
structures & fluides
DeA architectes, Mulhouse, France
Guillaume Delemazure, François Schoeny
Coteba Est, Strasbourg, France
Frédéric Meyer, Jérôme Bioud, Géraldine Lamant,
Richard Pavailler, Olivier Porcheron, Sébastien
Ringeissen
Économiste de la construction
C2Bi, Strasbourg, France
Nadine Bornert , Jean-Christophe Dalmar,
Jean-Marc Haeberle
Bureau d’étude acoustique
Echologos, Livry-Louvercy, France
Dominique Noël
Muséographie, conception
et conseil
Ingénierie façade
Bureau d’étude
paysage
Jean-François Chevrier, historien d’art,
assisté d’Élia Pijollet
PPEngineering, Bâle, Suisse
Philippe Petignat avec Prof. Dr.-Ing. Wolfram Jäger,
Radebeul, Allemagne
Cap Vert Infra, Grenoble, France
Frédéric Chanvillard, Philippe Gaudiez
Signalétique
NewID, Bâle, Suisse
Christian Bannholzer, Heiko Klemme
Conseil éclairage
Arup, Londre, Grande-Bretagne
Jeff Shaw
Conseil paysage
August Künzel Landschaftsarchitekten, Bâle, Suisse
August Künzel, Lorenz Siegenthaler
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Caractéristiques
Surface traitée
Totale : 7 800 m2 dont :
Existante : 5 800 m2, Neuve : 2 000 m2
Surface d’exposition
Existante : 2 710 m2, Neuve : 1 580 m2
Caractéristiques
Projet alliant la rénovation d’un ensemble conventuel
et de bains municipaux du 19ème siècle et la
construction d’une extension du musée.
Rénovation de la Chapelle et du Cloître en
collaboration avec l’Architecte en Chef des
Monuments historiques
(Collections antérieures au 18ème siècle)

Rénovation des anciens Bains Municipaux
(Collection du 19ème siècle)

Nouveau bâtiment
(Collection du 20ème et 21ème siècle / expositions
temporaires)

Connexion entre les différentes entités, réserve
et logistique

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LE CABINET HERZOG & de MEURON
ET SES REALISATIONS
Herzog & de Meuron : un cabinet, des réalisations
Herzog & de Meuron est un partenariat géré conjointement par cinq Senior Partners - Jacques
Herzog, Pierre de Meuron, Christine Binswanger, Ascan Mergenthaler et Stefan Marbach.
Jacques Herzog et Pierre de Meuron créent en 1978, à Bâle, leur bureau d’architectes. Le partenariat
se développe au fil des ans avec l’arrivée successive de Christine Binswanger en 1994, Robert Hösl et
Ascan Mergenthaler en 2004, Stefan Marbach en 2006, David Koch et Markus Widmer en 2008,
Esther Zumsteg en 2009, Andreas Fries en 2011 et Vladimir Pajkic en 2012. Une équipe internationale
de 36 Associates et 310 collaborateurs travaille sur des projets à travers l’Europe, l’Amérique du
Nord et du Sud ainsi que l’Asie. Le siège se trouve à Bâle et compte des filiales à Hambourg, Londres,
Madrid et New York.
Avec Jacques Herzog et Pierre de Meuron, Christine Binswanger est responsable du projet du musée
Unterlinden. Christine Binswanger est née en 1964. Diplômée de l’École polytechnique fédérale de
Zurich (ETH), en1990, elle entre en 1994 à l’agence Herzog & de Meuron. En tant que Partner dès
1994 elle mène entre autres projets les Immeubles d’Appartements, rue des Suisses, Paris 14ème
(2000) ; le Walker Art Center à Minneapolis, Minnesota, Etats‐Unis (2005) ; la Nouvelle bibliothèque
IKMZ BTU à Cottbus, Allemagne (2004) ; et 1111 Lincoln Road, Miami Beach, Etats‐Unis (2011).
Actuellement elle conduit les projets de musées pour le nouveau bâtiment du Miami Art Museum,
en Floride (achèvement prévu en 2013) ; ainsi que ne nombreux projets urbanistiques comme le
plan directeur pour la ville de Burgos en Espagne qui a été inauguré en avril 2012, ainsi que le plan
directeur pour Lyon Confluence.
Les projets conçus par Herzog & de Meuron vont de la maison individuelle aux réalisations urbaines
de grande envergure. S’ils ont à leur actif nombre d’enceintes publiques hautement reconnues,
notamment des stades et des musées, on leur doit également de remarquables projets privés
d’usines, de bureaux et d’immeubles d’habitation. Parmi les nombreux prix qui leur ont été décernés
figurent le « Pritzker Architecture Prize » de 2001 ainsi que la « RIBA Royal Gold Medal » et le «
Praemium Imperiale » de 2007.
Dossier de presse – Extension du musée Unterlinden confiée au cabinet Herzog & de Meuron
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Les projets en cours comprennent notamment Roche Bâtiment 1, une nouvelle tour pour le Campus
de Roche, Bâle, Suisse (achèvement prévu en 2015); Stade Bordeaux Atlantique, un nouveau stade
d‘une capacité de 43‘000 places pour la ville de Bordeaux, France (achèvement prévu en 2015);
Triangle, une nouvelle tour de 180m de haut adjacente au Parc des Expositions de la Porte de
Versailles à Paris, France (achèvement prévu en 2016); la Porta Volta Fondazione Feltrinelli à Milan,
plan directeur redéfinissant la Porta Volta constitué de deux immeubles de bureaux et d’un vaste
espace vert, Italie (achèvement prévu en 2015); le nouveau bâtiment de l’Elbphilharmonie à
Hambourg est l‘un des projets les plus ambitieux de l‘agence à ce jour. Ce nouveau complexe culturel
comprendra une nouvelle salle de concert philharmonique, ainsi qu‘un hôtel, des appartements et
un espace public suspendu au dessus du port de Hambourg, Allemagne (achèvement prévu en 2014);
la restauration du lieu historique de Park Avenue Armory à New York et sa transformation en
incontournable espace pour les arts et la culture, New York, USA (achèvement prévu en 2015, pilot
rooms achevées en octobre 2011); à Hong Kong, la transformation du complexe de l‘ancien
commissariat central de la ville est un projet d‘envergure qui vise à réhabiliter un ensemble de
constructions historiques unique à Hong Kong (achèvement prévu en 2014); Beirut Terraces une tour
résidentielle située au coeur de la capitale libanaise, Beirut, Liban (achèvement prévu en 2014); ainsi
que le nouveau Cultural Complex Luz à São Paulo, Brésil, notamment le premier projet d‘Herzog & de
Meuron en Amérique du Sud (achèvement prévu en 2016).
La galerie abritant la Goetz Sammlung, collection privée d’art contemporain à Munich, Allemagne
(1992), est la première d’une série de réalisations muséales saluées par la critique internationale,
parmi lesquelles le Küppersmühle Museum de Duisburg, Allemagne (1999); le Schaulager Basel,
entrepôt-musée d‘un nouveau genre, porté par la Fondation Laurenz, pour la conservation, l’étude et
l’exposition d’œuvres d’art contemporain, Münchenstein/Bâle, Suisse (2003); l’extension du Walker
Art Center de Minneapolis, Etats-Unis (2005); le de Young Museum à San Francisco, Etats-Unis
(2005); le CaixaForum de Madrid, nouvel espace d’exposition de la Fundación « la Caixa » à Madrid,
Espagne (2008) et le TEA, Tenerife Espacio de las Artes, Santa Cruz de Tenerife, Iles Canaries, Espagne
(2008). Mais le plus remarquable des projets de musée est sans doute la Tate Modern de Londres,
GB, née de l’ancienne usine électrique de Bankside (2000). En 2005, la Tate demande à Herzog & de
Meuron un projet d’extension de la galerie et d’aménagement de son périmètre; La première phase
du projet, The Tate Modern Project, devrait s’achever en 2016. (une première phase - the Oil Tanks sera inaugurée en 2012). La série se poursuit avec l’extension du musée Unterlinden à Colmar,
France (achèvement prévu en 2013); l’Espacio Goya y Museo de Zaragoza à Saragosse, Espagne
(2005-); le nouveau Parrish Art Museum à Water Mill, Etats-Unis (en construction, achèvement prévu
en 2012); le Miami Art Museum, Floride, Etats-Unis (en construction, achèvement prévu en 2013), et
le Barranca Museum of Modern and Contemporary Art à Guadalajara, Mexico. Herzog & de Meuron
développent aussi en ce moment leur premier projet en Inde, le Kolkata Museum of Modern Art.
Dossier de presse – Extension du musée Unterlinden confiée au cabinet Herzog & de Meuron
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LA RÉNOVATION DES MONUMENTS HISTORIQUES
DE RICHARD DUPLAT
Richard Duplat, architecte en chef des Monuments Historiques, maître d’œuvre de la
rénovation de l’ancien couvent du XIIIe siècle.
L’ancien couvent des dominicaines, dont l’église fut consacrée en 1269 par Albert le Grand, fut classé
au titre des Monuments Historiques le 14 mai 1852. L’ancien couvent des religieuses a bien changé
depuis le XIIIe siècle, il s’est agrandi au cours des siècles puis après la Révolution, il a changé
d’affectations : sécularisé en 1792, le bâtiment sert à héberger des prisonniers de guerre puis est
transformé en hôpital militaire (1793) avant d’accueillir en 1795 le quatrième escadron de lanciers.
Ce dernier quitte les lieux en 1847, et le 3 avril 1853 le musée Unterlinden ouvre ses portes.
Dans le cadre de l’extension, l’état sanitaire des bâtiments a fait l’objet d’une étude préliminaire
commandée en 2006 par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Alsace. Celle-ci a été
réalisée par Richard Duplat, architecte en chef des Monuments Historiques qui aujourd’hui est
chargé de conduire les travaux relatifs à la restauration des bâtiments conventuels.
Ce dernier collabore ainsi avec le cabinet Herzog & de Meuron, sachant que les périmètres
d’intervention respectifs des deux maîtrises d’œuvres ont été arrêtés après concertation.
L’avant-projet définitif concerne d’une part la restauration de l’aile nord et la restauration des
parements intérieurs des bâtiments conventuels (travaux devenus obligatoires justifiés par le projet
Herzog & de Meuron), et d’autre part la restauration de l’église pour la partie extérieure (toiture,
verrières…).
La couverture sera restaurée à l’identique avec des tuiles plates vieillies. La reprise des charpentes
vise à la conservation des structures et le remplacement des pièces manquantes en cohérence avec
les dispositions anciennes.
Le montant des travaux à réaliser et les honoraires associés, au titre des Monuments Historiques,
s’élèvent à 3 200 000 € TTC.
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LES AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
D’HERZOG & de MEURON
Herzog & de Meuron : maître d’œuvre des aménagements extérieurs liés à l’extension du
musée Unterlinden.
Dans le cadre de l’extension du musée Unterlinden qui porte sur le couvent, les bains, l’aile nouvelle,
la création d’une galerie reliant ces différents bâtiments, il apparaît nécessaire de porter une
attention particulière à la place Unterlinden et la place de la Sinn et de mener une réflexion globale
sur les abords.
L’objectif est d’harmoniser les abords extérieurs de l’extension du musée Unterlinden afin de
garantir la cohérence urbaine, architecturale et fonctionnelle du projet et de ses abords tout en
favorisant son insertion dans le contexte élargi du secteur sauvegardé.
L’avant-projet définitif relatif aux aménagements extérieurs présenté par l’agence d’architectes
bâlois Herzog & de Meuron en charge du projet d’extension du musée Unterlinden comprend trois
secteurs :
Secteur I - rue Unterlinden
Secteur II - rue Unterlinden/place de la Sinn
Secteur III - secteur sauvegardé - étude d’ambiance
Le montant des travaux à réaliser au titre des aménagements extérieurs et les honoraires associés
s’élèvent à 3 600 000 € TTC.
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