les grands de la comptabilité - Raymond Chabot Grant Thornton

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NUMÉRO DU 28 AVRIL 2012
LES AFFAIRES | WWW.LESAFFAIRES.COM
les dossiers
LES GRANDS DE LA
COMPTABILITÉ
Top 25 des firmes
comptables au Québec
Des cabinets de plus
en plus diversifiés
Des employeurs
en mode séduction
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NUMÉRO DU 28 AVRIL 2012
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35 000
dossiers
Nombre de comptables
au Québec.
Moins nombreux mais plus gros
PAR REYNALDO MARQUEZ
Les irréductibles
Beaucerons
Le marché québécois des services
comptables est en pleine mutation.
Les grands cabinets sont résolument en
mode acquisition afin d’accroître leur part
de marché. Des bureaux de petite taille
ont déjà commencé à disparaître. D’autres
regroupements suivront.
Des huit grands cabinets comptables actifs
au Québec au tournant des années 1990,
il n’en reste plus que quatre, dont Raymond
Chabot Grant Thornton, qui prend la
première position au top 25 des firmes comptables au Québec avec 2 256 employés dans
la province.
À cette époque, les big eight avaient fusionné entre eux, à l’exception du cabinet
Arthur Andersen qui a sombré dans la foulée
du scandale financier d’Enron en 2002.
Aujourd’hui, une autre vague de consolidation s’apprête à déferler sur le milieu québécois de la comptabilité. Cette fois-ci, les
grands acteurs lorgnent du côté des plus
petits bureaux d’experts-comptables. Ils
souhaitent mettre la main sur des cabinets à
haute valeur ajoutée afin de bonifier leur offre
de service actuelle.
Les grands cabinets cherchent ainsi à accélérer leur croissance par voie de fusionsacquisitions, tout en poursuivant leur lente
croissance organique.
À la recherche de niches prometteuses
Signe des temps, BDO Canada a conclu,
le 1er janvier dernier, l’acquisition de la
société Ammar Cousineau Telio Hadid de
Montréal, l’un des 25 plus importants cabinets
d’experts-comptables du Québec.
La direction de BDO Canada s’en félicite.
Ammar Cousineau comptait une équipe de
20 professionnels chevronnés. « Nous sommes
continuellement en mode acquisition. Et
d’autres transactions sont dans le pipeline »,
lance d’emblée Richard Payette, associé, stratégie et développement du bureau de Montréal
chez BDO. « Nous recherchons des cabinets
qui ont développé des niches prometteuses
ou qui sont des leaders régionaux », dit-il.
En intégrant Ammar Cousineau, BDO Canada espère accentuer sa percée dans la région
métropolitaine. Le cabinet se classe au huitième rang et compte dorénavant 188 employés,
dont 20 associés dans la province.
Même son de cloche de la part de Jean
Robillard, président et chef de la direction de
Raymond Chabot Grant Thornton. « Nous
sommes constamment à l’affût de nouvelles
occasions. Au cours de la dernière année, nous
avons été très actifs sur le plan des acquisitions,
et nous comptons le rester », dit-il.
En 2011, Raymond Chabot a fait pas moins
de trois transactions d’importance, y compris
l’acquisition du cabinet Pratte Bélanger, qui
comprenait une équipe de 50 personnes, dont
cinq associés. La prudence s’impose.
« Nous sommes constamment à l’affût de nouvelles occasions », affirme Jean Robillard,
président et chef de la direction de Raymond Chabot Grant Thornton. PHOTO : GILLES DELISLE
Plusieurs autres grands cabinets, tels que
PricewaterhouseCoopers et Ernst & Young,
disent garder l’œil ouvert pour de possibles
fusions dans un avenir rapproché. « C’est
sûr qu’on regarde. Nous voulons croître de
manière organique, mais aussi par acquisitions », explique Guy Leblanc, associé directeur au bureau de Montréal de PricewaterhouseCoopers.
« Nous sommes en mode acquisition, mais
nous ne voulons rien précipiter. Nous cherchons des cabinets ayant une culture d’entreprise qui correspond à la nôtre pour que l’intégration se fasse en douceur », dit M. Leblanc.
Place à la complémentarité
Les grands bureaux souhaitent aussi acquérir
des cabinets qui offrent des services complémentaires à ceux de la comptabilité, tels la
fiscalité, le management stratégique et la
gestion des risques.
« L’heure est à la diversification des services.
Les clients s’attendent à tout trouver sous un
même toit. Il faut leur offrir bien plus que des
services comptables », affirme Guy Leblanc.
Dans leur quête pour de petits cabinets
d’experts-comptables, la qualité de la clientèle n’est plus le seul critère d’achat déterminant, affirment les dirigeants des grands bu-
«
Nous ne souhaitons
plus acheter un portefeuille
de clients, comme il y a 5 ou 10
ans. Aujourd’hui, nous recherchons
des gens de talent. La qualité
des professionnels d’un bureau
compte autant sinon plus
que sa clientèle. »
– Richard Payette, de BDO Canada
reaux. « Cette époque-là est révolue », opine
Richard Payette de BDO Canada. La pénurie
de comptables sur le marché a, en grande
partie, changé la donne, dit-il. « Nous ne souhaitons plus acheter un portefeuille de clients,
comme il y a 5 ou 10 ans. Aujourd’hui, nous
recherchons des gens de talent. La qualité des
professionnels d’un bureau compte autant
sinon plus que sa clientèle », dit M. Payette.
Facteurs de risque
D’ailleurs, le manque de comptables est
un facteur qui risque de précipiter la consolidation en cours, puisqu’il accentue les
problèmes de relève au sein des petits
bureaux. Un second facteur serait le durcissement de la réglementation financière depuis
les scandales d’Enron et de Worldcom au
début des années 2000.
Déjà, le passage aux Normes internationales
d’information financière (IFRS), depuis
janvier 2011, pose des défis à certains petits
cabinets québécois, constate Sylvain Vincent,
associé directeur pour l’Est du Canada chez
Ernst & Young.
Pourquoi ? « Parce que ces nouvelles normes
sont beaucoup plus complexes et requièrent
une plus grande spécialisation de la part des
comptables, ce qui génère des frais de formation », explique-t-il.
De plus, l’adoption de ces normes nécessite
d’importants investissements pour mettre à
jour le système informatique d’un cabinet.
« Tout cela représente des coûts importants
pour les plus petites firmes. Et comme elles
manquent déjà de personnel, elles décident
de vendre », avance M. Vincent.
Le fait que les petits cabinets soient
incapables d’offrir des services complémentaires à leurs clients serait un troisième
facteur qui milite en faveur de cette consolidation, dit-il. ■
Mario Gosselin et son équipe chez Blanchette Vachon font figure d’irréductibles
Gaulois, alors que le cabinet régional de 119
employés résiste aux grands bureaux nationaux. « Nous ne sommes pas à vendre.
Cette année, deux ou trois grands bureaux
nous ont approchés, et la réponse a toujours
été la même : c’est non ! » avance son président Mario Gosselin.
Le cabinet a réussi à s’imposer comme un
acteur incontournable dans l’est de la province, attisant ainsi l’intérêt des grands
cabinets désireux de s’implanter en région.
Blanchette Vachon possède deux bureaux
en Beauce et près de Québec.
Selon M. Gosselin, les petits cabinets
comme le sien peuvent espérer continuer
à croître sans l’aide des grands bureaux
comptables. Comment ? « Pour survivre, les
petits acteurs doivent mieux adapter leurs
services en fonction de leurs clients et de
leur marché cible », suggère M. Gosselin.
Pour assurer son indépendance, Blanchette Vachon a deux atouts dans son jeu :
sa position géographique et le créneau des
PME, qu’il dessert depuis plusieurs années,
croit M. Gosselin.
« Les cabinets nationaux sont surtout
présents dans les grands centres. Maintenant, ils veulent renforcer leur présence en
région. Nous, nous évoluons déjà dans un
contexte régional. Nos infrastructures sont
déjà en place et adaptées à la réalité de
notre marché », dit Mario Gosselin.
« Nous offrons un service de qualité équivalent, mais la facture demeure abordable
pour des entreprises de taille modeste. »
En ce qui concerne la complexité croissante des nouvelles normes comptables,
M. Gosselin est catégorique : « Nous sommes capables d’apprendre et de suivre.
Nous n’avons absolument rien à envier
aux grands cabinets. Tant qu’il y aura des
PME au Québec, il y aura de la place pour
nous. » R.M.
Mario Gosselin, de Blanchette
Vachon : « Nous ne sommes pas
à vendre. » PHOTO : YAN DOUBLET
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les grands de la comptabilité
TOP 25 DES CABINETS COMPTABLES DU QUÉBEC
Nom de l’entreprise
Nombre
d’employés –
Québec
Nombre
d’employés –
Canada
Nombre
d’employés –
Total
Actionnaires
1
Raymond Chabot Grant Thornton (Canada)
2 256
3 869
3 869
400 associés
2
Samson Bélair/Deloitte & Touche (Canada)
2 138
9 042
9 042
538 associés
3
PricewaterhouseCoopers (Canada)
1 000
5 700
5 700
425 associés
(n’inclut pas les associés délégués)
4
Ernst & Young (Canada)
754
4 288
4 288
349 associés
5
KPMG (Canada)
680
5 430
5 430
430 associés
6
Mallette
536
537
537
59 associés
46 associés
7
RSM Richter Chamberland
396
396
396
8
BDO Canada
188
3 600
3 600
9
FBL
150
150
150
3 associés
9
Groupe RDL
150
150
150
19 associés
11
Demers Beaulne
126
126
126
15 associés
381 associés
12
Blanchette Vachon
119
119
119
8 associés
13
Lemieux Nolet
109
109
109
15 associés
14
PSB Boisjoli
96
96
96
16 associés
15
Fauteux Bruno Bussière Leewarden
95
95
95
6 associés
16
Bessner Gallay Kreisman
86
106
106
11 associés
17
Amyot Gélinas
85
85
85
5 associés
18
Hardy, Normand & Associés
80
80
80
9 associés
19
Petrie Raymond
75
75
75
9 associés
20
Blain, Joyal, Charbonneau
65
65
65
7 associés
21
Dessureault Leblanc Lefebvre
60
60
60
8 associés
22
Hébert Crispo (Groupe)
57
57
57
3 associés
23
Pellerin, Potvin, Gagnon
56
56
56
3 associés
24
Dallaire Forest Kirouac
55
55
55
9 associés
25
Lefaivre Labrèche Gagné
46
46
46
7 associés
Le classement annuel des Grands de la comptabilité est établi en fonction du nombre actuel d’employés au Québec. Les cabinets de comptables
ont été sollicités pour remplir un formulaire de façon volontaire entre le 10 janvier et le 1er mars 2012. Bien que toutes les mesures nécessaires
aient été prises afin d’assurer l’exactitude des renseignements, Les Affaires ne saurait être tenu responsable de toute inexactitude ou tout
renseignement incomplet, pas plus que de tout manque de renseignements.
Pour inscrire votre société dans la banque de données de Les Affaires, écrivez à : classement.lesaffaires@tc.tc.
Des firmes
bien en selle
pour le Plan Nord
En mettant la main sur le cabinet d’expertscomptables Pratte Bélanger l’an dernier,
Raymond Chabot Grant Thornton a
fait d’une pierre deux coups. Le cabinet a
non seulement renforcé sa présence dans
le marché des PME, mais il s’est aussi
positionné favorablement en prévision du
Plan Nord.
En plus de son bureau de Montréal,
Pratte Bélanger possédait un autre bureau
à Kuujjuuaq dans le Grand Nord, grâce
auquel le cabinet a forgé d’importantes
relations d’affaires avec les communautés
inuites et cries de la région.
« Ça faisait longtemps que nous
voulions être présents à Kuujjuuaq. Les
Autochtones sont des gens d’affaires
très dynamiques », se réjouit Jean Robillard,
président et chef de la directionde
Raymond Chabot Grant Thornton, qui a
réalisé l’étude sur le Plan Nord rendue
publique par la Chambre de commerce du
Montréal métropolitain le 18 avril.
PricewaterhouseCoopers sera aussi
de l’aventure dans le Nord. La firme y
organise un voyage de prospection en
collaboration avec le cabinet d’avocats
Lavery. Le rôle de PWC dans ce dossier
a été, en grande partie, de faciliter
le rapprochement entre des sociétés
minières de la région et les entreprises
visiteuses, explique Nochane Rousseau,
leader de l’initiative Plan Nord du cabinet,
qui regroupe une dizaine de professionnels. Le 23 mai prochain, le cabinet
prévoit par ailleurs tenir une activité dans
le cadre de l’événement C2-MTL portant
sur le commerce et la créativité. R.M.
LES FIRMES QUÉBÉCOISES DANS LES AUTRES PROVINCES
Nom de l’entreprise
Nombre
d’employés –
extérieur
du Québec
Nombre
de bureaux –
Canada
(hors Québec)
Présence
dans les autres
provinces
1
Samson Bélair/Deloitte & Touche (Canada)
6 904
31
Ontario (17), Colombie-Britannique (4),
Alberta (3), Saskatchewan (3),
Nouvelle-Écosse (1),
Nouveau-Brunswick (1), Terre-Neuve-etLabrador (1), Manitoba (1)
2
KPMG (Canada)
4 750
31
Ontario (12), Colombie-Britannique (9),
Nouveau-Brunswick (3),
Alberta (3), Saskatchewan (2),
Nouvelle-Écosse (1), Manitoba (1)
3
PricewaterhouseCoopers (Canada)
4 700
24
Ontario (11), Nouvelle-Écosse (3),
Alberta (2), Terre-Neuve-et-Labrador (2),
Nouveau-Brunswick (2), ColombieBritannique (2), Manitoba (1),
Saskatchewan (1)
4
Ernst & Young (Canada)
3 534
14
Ontario (6), Nouveau-Brunswick (2),
Alberta (2), Nouvelle-Écosse (1),
Colombie-Britannique (1), Manitoba (1),
Terre-Neuve-et-Labrador (1)
5
BDO Canada
3 412
102
6
Raymond Chabot Grant Thornton
1 613
4
Ontario (2), Nouveau-Brunswick (1),
Nunavik (1)
7
HLB/Schwartz, Levitsky, Feldman
184
1
Ontario (1)
Ontario (62), Alberta (14), ColombieBritannique (13), Manitoba (12), Yukon (1)
Une forte présence hors Québec
Deloitte et KPMG comptent le plus grand nombre d’employés à l’extérieur
du Québec, soit 6 904 et 4 750, respectivement. Au cours de la dernière
année, Deloitte a envoyé plusieurs comptables québécois prêter mainforte à des collègues dans l’Ouest canadien, mais également à l’international, notamment en Chine et au Brésil. La possibilité d’accomplir des
mandats à l’étranger fait partie des incitatifs de rétention que Deloitte offre
à ses ressources désireuses de voyager, selon Alain Côté, associé directeur
du bureau de Montréal.
Par ailleurs, KPMG pourrait continuer d’attirer encore plus d’employés,
si l’on se fie à la distinction remportée par la firme comptable au classement
Universum de l’an dernier. Le cabinet occupe en effet le second rang des
employeurs les plus attrayants aux yeux des étudiants en administration
des universités canadiennes et d’ailleurs. Le classement Universum a été
fait à la suite d’un sondage mené auprès de 83 000 étudiants en administration des plus grands établissements d’enseignement du Canada et de
11 autres pays. L’an dernier, KPMG au Canada a recruté environ 800 étudiants,
une combinaison de nouveaux diplômés, d’anciens stagiaires et d’étudiants
au premier cycle, dans le cadre de ses programmes de stages d’été et de
stages coop. Soixante pour cent des recrues entraient au service de KPMG
pour la première fois, et 40 % d’entre elles étaient d’anciens stagiaires du
cabinet embauchés à temps plein. La firme mène des activités de recrutement dans plus de 35 universités canadiennes. R.M.
Chapeau aux 359 nouveaux CMA!
L’Ordre des comptables en management accrédités du Québec (CMA)
félicite les nouveaux diplômés 2011-2012.
Maria Daniela Abasolo
Leon
Soha Abboud
Charmaké Abdillahi
Ali Abdul Menhem
Catherine Adam
Ziasmin Akter
Mackenny Amazan
Zahra Amhal
Katlyne Amyot
Normand Arcangeli
Valérie Asselin
Xavier-Justin Asselin
Fortier
Marie Michèle Aubé
Marie-Christine Babin
Steve Bacon
Jean Daniel Badette
Oana Baicescu-Petit
Emily Bailey
Djibrilh Barry
Benoit Beauchemin
Jonathan Beauchesne
Simon Beauchesne
Marc-Antoine Beaudet
Mylène Beaudry
Alexandre Beaulieu
Véronique BeaumierRobert
Sophie Beauregard
Charles Bédard
Marc-André Bédard
Jocelyn Béland
Sylvie Bélanger
Sylvie Bélanger
Mathieu Bélisle
Kristel Béliveau
Alexandre Bellemare
Andrée Belliveau
Annie Beloin
Julien Belzile Miville
Ghassen Ben Moussa
Samuel Benny
Nicolas Bergeron
Steeve Bergeron
Annecy Bernard
Sylvie Bernard
Julien Bernier-Cloutier
Maxime Bérubé-Audet
Pascale BérubéLampron
Roman Beschieru
Mathieu Bilodeau
Mikaël Bilodeau
Febronie Bizimana
Stéphanie Blais
Magalie Blanchet
Martin Boisclair
Elisabeth Boisvert
Marc-André Boisvert
Alexandra Boivin
Claude André Boivin
Carmelo Bonadonna
Brahim Boubekry
Mélanie Bouchard
Jocelyne Boucher
Marc Boudreau
Eric Boulanger
Martin Boulianne
Eric Bourbeau
Frédéric Boutin
Louison Boutin
Catherine Brais
Alexis Brodeur
Jonathan Bromby
Alexandre Brunelle
Ghislain Cardinal
Serge Carignan
France Caron
Jonathan Carrier
Patrice Carrière
Philip Cartier
Etienne Cassista
Jean-Philippe Cavanagh
Rocco Cesta
Ann-Pier ChabotBernatchez
Emilie Chagnon
Marie Pier Champagne
Claudy Champoux
Maxime Chapados
Ariane Charest-Pelletier
Etienne Charron
Alexandra Clermont
Jo-Annie Cloutier
Rémy Contant
Viorel Copil
Alexandre Côté
François Côté
Carl Coulombe
Ghizlane Dadouchi
Vanessa Danisi
Hakim Darroudi
Mélanie De la Durantaye
François Decelles
Sarah Delahaye
Frédéric Deraiche
Guillaume DéryDeschênes
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Louis-Philippe
Desmarais
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Mireille Dimitry
Nadia Dion
Patrick Dionne
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Patricia Dostaler
Brosseau
Vanessa Doyon
Patricia Dubé
Tracy Dubé
Marc-Antoine Dumais
Lampron
Lucie Dumont
Vanessa Dupont
Stéphanie Durand
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Mehdi El Fakri
Nader El-Masri
Samuel Esparza
El Mahjoub Essafi
Anne-Marie Eustace
Arold Expérience
Mireille Fadel
Mark Farrell
Jennifer Fontaine
Jim Gary Foo Tam Fong
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Geneviève FortinSt-Laurent
Najat Fouadi
Stéphanie Fournier
Valérie Fréchette
Louise Frenette
Marie Frenette-Gingras
Jean-Phélippe Gagné
Amélie Gagnon
Dany Gagnon
Éric Gagnon
Mélanie Gallant
Alexandre Gamache
Sylvain Gamache
Fella Gaouar
Stéphanie Gaudrat
Valérie Gaudreau
Maxime Gaumond
David Gauthier
Mélanie Gélinas
Jennifer Gilmore
Andréanne Gingras
Geneviève Girard
Manuel Giroux
Sophie Giroux
Stéphanie Grenier
Sonia Grenon
Jean-Tobie Guay
Véronique Guay
Maria Gubendreanu
Sébastien Guérard
Caroline Guillemette
Joëlle Guinard
Martin GuinoisCharbonneau
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Yannie Tchi-May Ha
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Rémi Hammond
Stéphane Hardy
Mathieu Harrison
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Sébastien Isabel
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Mercier
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Malorie Jolin
Veronique Gina
Jouanneau
Francis Jutras
Marc-Olivier Jutras
Nadia Kabil
Abboud Kassis
Michael Keays
Carol Kedzierski
Fabrice Kelem
Kevin Kelly
Laura King
Jean-Luc Labelle
Richard Labonville
Dave Lachance
Anne LacoursièreBourget
Nelson Laflamme
Simon Laliberté
Valérie Lalonde
Catherine Lalongé
Sophie Lalumière
Pierre-Louis Lamarre
Michel Lapierre
Nicolas Larivière
Jean-Michel Larouche
Marjorie Larrivée
Marie-Michèle La-Rue
Adam Latulippe
Ying Ying Lau
François Laverdière
Jonathan Laverdière
François Lavigne
Andrée Lavoie
Jean-Martin Lavoie
Benoit Leblanc
Jérôme Leblanc
Marie-Christine Leblanc
Stéphanie Leblanc
Marie-Pier Leclerc
Kim Lefebvre
Jonathan Légaré
Catherine Lemieux
Edith Leroux
Pascal Leroux
Vincent Lessard
Alexandre Lévesque
Lisa Lévesque
Marie-Ève Limoges
Abdessamad Liouh
Iryna Lizounova
Konstantynova
Mathis Lorion
Rachel Lortie
Jessica Loutfi
Mélanie Lukawecki
Chan Hoa Ly
Ian James Mac Millan
Mathieu Malouin
Patrice Maltais
Francois Marchand
Karine Marchand
Ralica Marinova Petrova
Katherine Marion
Sofia Martel
Annick Martineau
Mylène Martineau
Olivier Massé
Edith Mathieu
Daniel Melançon
Geneviève Michaud
Éric Migneault
Mathieu MireaultGermain
Michaël Moisan
Samuel MontminyBrodeur
Evelyne MoreauGodbout
Jennifer Morier
Geneviève Morin
Ugo Morissette
Mylène Nadeau
Marie-France NadeauGonthier
Nicolas Nareau
Abire Nasri
Fadi Nassif
Pascal Nault
Flavie Nadine Ndedi
Essombe
Eugène Nea
Fabiola Neptune
Minh Trung Nguyen
Quang Tien Nguyen
Yen Ha Nguyen
Jean-Claude Nohra
Patricia Nya
Nancy Orrell
Pierre Ouimet
Pierre-Olivier P. Marcil
Alexandre Paquette
Michèle Paré
Guillaume Parisé
Mauricio Gaston
Pastorini Sena
Marco Pazzia
Pierre-Yves PedneaultLarouche
Alexandre Pelchat
Mathieu Pelletier
Christine Perron
Vincent Perron
Manon Petitclerc
Pascale Piaczinski
Alexis Piette
Christian Pigeon
Frédéric Potvin
Jean-Philippe Potvin
Isabelle Poulin
Nicholas Poulin
Elizabeth Prévost
Laila Prud’Homme
Stéphanie Raymond
Louis-Philippe Richer
David Robert
Hugo Robert
Céline Robitaille
Rudy Robitaille-Campbell
Sébastien Rocheleau
Sonia Rodi
Francis Rodrigue
Jean-Sébastien
Rondeau
Isabelle Rousseau
Julie Roy
Nicolas Roy
Sonia Roy
Nacima Saker
Sakouna Sananikone
David Saosaykhong
Andrew Scanlan
Arlin Sevgen
Sabrina Simard
Catherine Simoneau
Guillaume SincernyVenne
Sylvain Sirois
Lydia Smirnoff
Zine-El-Abidine Soudani
Pascal St-Martin
Francis St-Pierre
Marcel St-Pierre
Mohammad Ali Suhail
Elena Svet
Martin Taing
Christina Tanguay
Dumas
Valéria Tapia
Jean-Philippe Tardif
Timur Tchanychev
Christian Thauvette
Josée Théroux
Catherine Therrien
Meggie Therrien
Jennifer Thibaudeau
Christian Thibeault
Pierre-Charles Thibeault
Bobby Thibodeau
Christine Lynn Tojong
Rabia Tragha
Michel Tran
Siv Leng Tran
George Tsiabouris
Fanie Vachon
Antoine Vallières
Pierre Valois
Luc Vermette
Marie-Claude Vincent
Tsvétélina Vishnevska
Alexandre Vouligny
Fortunée Zaghrini
Vladut Zarnescu
Marc-André Zizian
Cédric Zongo
14 000
Nombre de postes à pourvoir dans le
domaine de la comptabilité et de la
finance au Québec au cours des 10 prochaines années,
selon la firme Robert Half.
NUMÉRO DU 28 AVRIL 2012
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les grands de la comptabilité
Nettoyage à sec et télétravail, les armes de séduction des cabinets
LA CROISSANCE SUR LES
MARCHÉS INTERNATIONAUX
AVEC BDO
Avec le support de 1000 bureaux répartis dans plus
de 100 pays à travers le monde, nos professionnels
offrent une gamme complète de services
d’accompagnement aux entreprises québécoises
évoluant sur les marchés internationaux.
BDO. Au-delà des apparences.
Certification | Comptabilité | Fiscalité | Services-conseils
Le besoin d’être plus présente auprès de ses deux
enfants a convaincu Martine Clément d’occuper un
poste de direction beaucoup moins prenant.
PHOTO : GILLES DELISLE
PAR REYNALDO MARQUEZ
Il y a quelques années,
Martine Clément a renoncé
au prestigieux poste de
directrice à la certification
qu’elle occupait chez
PricewaterhouseCoopers,
à Montréal. « Un soir, mon
conjoint m’a appelée, tout
excité, pour me dire que
notre fille venait de faire
ses premiers pas. Il était
21 h, j’étais encore au
bureau. J’ai failli pleurer »,
raconte Mme Clément.
Le besoin d’être plus présente auprès de ses deux
enfants a motivé le départ de
cette jeune mère dans la trentaine, qui occupe aujourd’hui
un poste de direction beaucoup moins prenant et moins
payant, chez Capital Benoît.
« Passer plus de temps en
famille, ça n’a pas de prix »,
ajoute-t-elle.
Le cas de Martine Clément
illustre bien le défi auquel
sont confrontés les cabinets
comptables au Québec : le
recrutement et la fidélisation
des meilleurs éléments. Le
déclin démographique en
cours au Québec se fait sentir
dans la profession, explique
Guy Adam, directeur de succursale à l’agence de placement Robert Half. « On manque de comptables dans le
marché », explique-t-il.
Des incitatifs à la pelle
Dans l’espoir d’attirer les
meilleurs candidats, les cabinets rivalisent d’originalité.
Certains vont jusqu’à payer
le nettoyage à sec, les frais de
garde des enfants ou offrent
des congés en dehors de
la saison des impôts et des
affectations à l’étranger.
Chez Ernst & Young, un
budget de 1 000 $ par année
est alloué aux employés
pour couvrir certaines
dépenses de conditionnement physique et de soins
médicaux, mentionne Lynn
Lapierre, codirectrice aux
ressources humaines.
« Tous ces programmes
auraient été impensables il y
a cinq ans », dit Jean Robillard, président et chef de
la direction chez Raymond
Chabot Grant Thornton.
De son côté, PricewaterhouseCoopers met l’accent
sur les horaires flexibles.
« Nous avons décrété que novembre était le mois du télétravail. Cela a incité nos
employés à travailler plus
souvent de la maison », explique Sonia Boisvert, associée
services d’audit et de certification du bureau de Montréal.
Une étude menée par la firme
auprès de ses employés révèle que 99 % des participants
voient dans le télétravail l’une
des meilleures manières de
concilier travail et famille. ■
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www.bdo.ca
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droit anglais, et fait partie du réseau international de sociétés
membres indépendantes BDO. BDO est la marque utilisée pour
désigner le réseau BDO et chacune de ses sociétés membres.
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SENCRL srl
NUMÉRO DU 28 AVRIL 2012
LES AFFAIRES | WWW.LESAFFAIRES.COM
dossiers
Quand les comptables
font autre chose que de
vérifier des états financiers
PAR REYNALDO MARQUEZ
Aujourd’hui, près de la moitié des revenus
des grands cabinets comptables
proviennent de services qui n’ont rien
à voir avec la comptabilité. Et cette
tendance s’accentuera.
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comptent des ingénieurs, des informaticiens,
des infirmières et des conseillers financiers.
« Nous accompagnons nos clients dans
toutes les sphères de leurs activités », explique
Jean Robillard, président et chef de la direction chez Raymond Chabot Grant Thornton.
« Si nos clients souhaitent acheter une entreprise à l’étranger, nous avons une équipe
capable de les aider à faire leur revue diligente. Nous pouvons aussi les aider depuis
nos bureaux du Royaume-Uni, d’Australie,
d’Afrique du Sud et de la Chine. Nous pouvons
également les mettre en relation avec d’autres
intervenants afin de repérer des occasions
d’affaires », ajoute M. Robillard, pour illustrer
l’étendue du phénomène.
Si les clients souhaitent plutôt améliorer
le rendement et la performance de leur
entreprise, certains cabinets peuvent aussi
les appuyer en implantant des programmes
d’amélioration continue de type kaizen et lean
manufacturing.
La moitié des revenus
Ces services complémentaires prennent
constamment de l’expansion. « Aujourd’hui,
50 % de nos revenus proviennent de nos
services d’expertises complémentaires. Et ce
segment est en forte croissance », affirme
Alain Côté, associé directeur du bureau de
Montréal chez Deloitte.
Raymond Chabot Grant Thornton et
PricewaterhouseCoopers disent aussi tirer
près de la moitié de leurs revenus des services
hors comptabilité, ce qui en fait une tendance de fond au Québec. « Au fil des années,
les grands cabinets ont progressivement
élargi leur gamme de services afin d’accommoder des clients qui devenaient de plus
en plus sophistiqués », explique Guy LeBlanc,
associé directeur du bureau de Montréal chez
PricewaterhouseCoopers.
« Cette diversification est devenue un fort
axe de croissance pour les cabinets. Nous
avons connu une belle progression dans
ce secteur », ajoute-t-il. Au 30 juin 2011,
les services-conseils complémentaires de
PricewaterhouseCoopers ont grimpé de près
de 10 % comparativement à une croissance
inférieure à 5 % pour les services d’audit.
Deloitte rapporte une progression moyenne
de 10 % et de 3 % pour ces deux secteurs.
Des signes
bien visibles
Cette croissance dans les deux chiffres
amplifiera d’un cran la diversification des
services dans les grands bureaux comptables,
prévoit Sylvain Vincent, associé directeur
pour l’Est du Canada chez Ernst & Young.
« Le milieu des affaires se complexifie.
Aujourd’hui, les clients veulent tout régler
à un seul endroit. Ils ne veulent plus montrer
leurs livres partout, à tout le monde », dit-il.
En conséquence, les cabinets comptables
tentent de se positionner comme des guichets
uniques, ajoute M. Vincent.
Les signes de cette tendance sont déjà bien
visibles. L’an dernier, par exemple, PricewaterhouseCoopers a mis la main sur Robichaud
Conseil, un cabinet spécialisé en management
stratégique. De son côté, BDO Canada a acquis les activités de gestion des risques de la
société Decimal Technologies. Deux domaines qui ont peu à voir avec la comptabilité.
La mondialisation des marchés, qui a
entraîné la disparition de plusieurs sièges
sociaux d’entreprise au Québec, milite
aussi en faveur de l’accroissement de cette
diversification, constate pour sa part Alain
Côté, de Deloitte. « La tarte se rétrécit. Nous
n’avons plus le choix : il faut offrir plus de
services à un même client », dit-il.
Les nombreuses fermetures d’entreprises
manufacturières et forestières ont également
incité de petits cabinets régionaux, tels
que Blanchette Vachon, à tenter l’aventure
de la diversification. Blanchette Vachon a
notamment mis sur pied une équipe qui se
consacre à l’évaluation et à la vente d’entreprises, un segment encore peu exploité par
les cabinets comptables régionaux.
« Afin de maintenir nos revenus, notre
réaction a été d’offrir de plus en plus de
services complémentaires à nos clients »,
explique Mario Gosselin, président de Blanchette Vachon. « Ce n’est pas comme si nous
avions l’aide du gouvernement du Québec.
Il n’y avait rien pour les régions dans le
dernier budget Bachand », déplore-t-il.
Son cabinet offre désormais des services
de financement d’entreprise, de planification successorale et de fiscalité internationale ! « Nous avions commencé à
offrir un service de soutien en ressources
humaines, mais nous avons changé d’idée.
C’était plus complexe à mettre en place,
sinon nous l’aurions gardé. » ■
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les grands de la comptabilité
La faiseuse de pluie
Comptable de formation,
France Desharnais est une
rainmaker (faiseuse de pluie),
comme sont appelés ces professionnels qui développent
avec succès de nouvelles affaires pour leur cabinet.
En tant que responsable
du développement commercial chez Ernst & Young,
elle veille à la diversification des services-conseils
de son employeur auprès
des institutions financières
clientes, dont des banques
et des assureurs.
« Je passe la moitié de mon
temps à coacher mes collègues sur les meilleures façons
de cerner des occasions
d’affaires chez les clients qu’ils
doivent rencontrer », explique France Desharnais.
Par exemple, si un collègue
constate qu’un client éprouve
des difficultés avec son
système informatique, il doit
avoir le réflexe de lui suggérer les services-conseils en
technologie d’Ernst & Young,
illustre Mme Desharnais.
« Pour développer de nouvelles affaires, il faut être très
France Desharnais est une rainmaker,
ces professionnels qui développent avec succès
de nouvelles affaires pour leur cabinet.
PHOTO : GILLES DELISLE
attentif au moindre besoin de
son interlocuteur », dit-elle.
L’autre moitié de son
temps, France Desharnais
la consacre à communiquer
de l’information à ses clients
sur différents sujets qui
pourraient les intéresser.
L’idée étant toujours de
trouver de nouvelles pistes
de croissance.
« Parfois, je partage des
renseignements de notre
équipe de recherche sur
les grandes tendances
mondiales dans le secteur
des services financiers. À
d’autres moments, je leur
envoie des publications
maison pour les tenir informés de certains enjeux. Cela
varie », conclut-elle. R.M.
On traite
les gros chiffres
de la même façon
que les petits.
Le comptable jet-setter
Roger Fournier est l’un de
ces nouveaux comptables
atypiques, à l’emploi du
cabinet Raymond Chabot
Grant Thornton, pour lequel
il voyage un peu partout en
Amérique. Voilà plusieurs
années qu’il n’a plus touché
à des colonnes de chiffres.
« Je ne fais plus de vérification. Mon travail consiste
plutôt à calculer les émissions polluantes de nos
clients », illustre M. Fournier.
Dans le cadre de ses fonctions, il se rend régulièrement aux États-Unis, au
Belize et au Brésil, mais aussi dans d’autres provinces
canadiennes.
« Je vais m’assurer, par
exemple, que les projets d’efficacité énergétique que
les clients affirment développer existent vraiment
et que les réductions de
GES qu’ils déclarent sont
exactes », explique ce responsable de la pratique environnement et gaz à effet de
« Je ne fais plus de vérification. Mon travail consiste
plutôt à calculer les émissions polluantes de nos
clients », dit Roger Fournier, de RCGT.
PHOTO : GILLES DELISLE
serre chez Raymond Chabot, un secteur dans lequel
le cabinet a diversifié ses
activités en 2010.
À l’heure actuelle, encore
peu d’États obligent les
entreprises à réduire leurs
émissions de GES. Par contre,
plusieurs le font volontairement. « Ces sociétés savent
que leurs clients, leurs
employés et les collectivités
sont sensibles à cet enjeu. Ils
nous consultent pour donner
une fiabilité à leurs déclarations », ajoute-t-il. R.M.
Au-delà de notre taille, de nos services et de notre expertise, ce sont nos valeurs
qui créent de la valeur. Depuis 1926, nous favorisons une approche humaine et
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les grands de la comptabilité
La fusion des ordres permettra d’assurer la relève
PAR ALAIN DUHAMEL
« En clarifiant l’accès à la profession, nous
serons capables d’intéresser des étudiants
que nous aurions autrement perdus au profit
d’autres parcours professionnels comme
les MBA », affirme Alain Dugal, leader audit
et certification pour le Québec chez
PricewaterhouseCoopers.
L’enjeu est de taille. D’ici à 2016, les finissants
en comptabilité ne seront plus assez nombreux pour remplacer les départs de professionnels plus âgés. « C’est le plus grand défi
de la profession. Il faut arrêter de s’arracher
les membres entre nous. Il faut recruter des
étudiants qui envisagent d’autres études
professionnelles », ajoute Gilles Malette,
CA chez Raymond Chabot Grant Thornton.
La fusion des titres comptables CA, CMA
et CGA, qui entre ce printemps dans la dernière ligne droite, est vue comme une solution
à ce défi. Le ministre responsable, Jean-Marc
Fournier, a déposé le 29 mars un projet de loi
instituant un nouvel ordre et un nouveau titre
de comptable professionnel agréé, le CPA. Si
ce projet est adopté, quelque 35 000 comptables porteront le titre de CPA. Le cas échéant,
les trois ordres professionnels envisagent de
mener une vaste campagne publicitaire
commune de recrutement.
Mondialisation
Le projet d’union permettra aussi de consolider toute la profession, au moment où elle
doit apprivoiser la mondialisation des affaires
et des marchés financiers.
Le Canada compte parmi les 125 pays qui
appliquent les normes internationales d’audit.
Depuis l’an dernier, les états financiers des
sociétés ouvertes doivent se conformer aux
normes internationales d’information financière. « La mondialisation fait déjà partie de
notre réalité », dit Gilles Mallette.
Si l’encadrement professionnel demeure
aussi fragmenté partout au pays, la mondialisation pourrait diminuer l’influence du
Canada, considère pour sa part Kevin Dancey,
président et directeur général de l’Institut
canadien des comptables agréés.
« La capacité d’influer sur le contenu de ces
normes internationales est indispensable si
l’on veut qu’elles servent au mieux les intérêts
canadiens », dit-il.
Le Québec est en avance sur les autres
provinces. Au Canada, le processus de regroupement, amorcé dans toutes les provinces, ne
progresse pas aussi rapidement. En Alberta
et au Manitoba, les pourparlers se poursuivent
entre deux professions seulement.
Le regroupement des 170 000 comptables
canadiens sous le titre professionnel de CPA
ne se concrétisera que lorsqu’elles auront
toutes légiféré en ce sens. Le nombre d’organismes d’encadrement de la pratique professionnelle passera alors de 40 à 14. ■
La raison dit :
«Trois voies
sont possibles.»
L’instinct dit :
«Une seule mène
à la croissance.»
En affaires, les décisions sont rarement faciles à prendre.
Les entreprises dynamiques savent que, pour faire le
bon choix, il faut allier raison et instinct. Chez Raymond
Chabot Grant Thornton, c’est ce que nous faisons au
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