Les Echos de Zinder - Nigerdiaspora, La Communauté Virtuelle du
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Electronic Serv ice : Maintenance des Equipements Informatiques, Installation, Formation et Traitement des textes Photocopie et eliure et travaux divers. Vente de matériel informatique est situé non loin de la tribune officielle. RCCM: NI/Zin/2005/A000286 Cel: 96 97 74 62 LES ECHOS DE ZINDER «Tous les changemenTs, même les plus souhaiTés, onT leur mélancolie» Mensuel Indépendant d’Information Générales BP: 145- Tél: (00227) 20.510 344 Juillet 2009 - N* 49 - 12ème année Prix 300 Francs cfa Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) PADAZ Un M. Abdoulkarim Soumaïla Directeur du CFPA Souffle Redonner confiance aux producteurs ruraux M. Aboubacar Amadou Coordonnateur du PADAZ La vie des Communes Commune 5 de Zinder une entité étranglée par les élus M. Ousmane Bawa Maire de la Commune 5 Commune 3 de Zinder des réalisations conséquentes M. Lawali Hama Maire de la Commune 3 Commune urbaine de Tanout une expérience concluante nouveau Echos de Zinder M. Garba Adji Maire de la Commune urbaine de Tanout 1 Société Le Club des jeunes : Big Tempo Des actions au profit des pauvres Le Club Big tempo a célébré récemment le 9è anniversaire de sa création à N’Goual Malam, dans la Commune r urale de Washa. Organisation d’entraide crée par des jeunes de Zinder,le Club Big Tempo s’est employé a accomplir plusieurs actions se rapportant au don de sang à l’hôpital national et à la Maternité Centrale de Zinder et la sensibilisation des jeunes dans le cadre de la lutte contre le Sida et le soutien aux opérations de salubrité publique. A l’occasion de ce 9èanniversaire, des manifestations culturelles ont été organisées dont le Sharo et des danses traditionnelles et modernes exécutées par la troupe ‘’Kouran Daga Production . Le Président du club Big Tempo ,Moussa Badamassi dit consul s’est réjoui du bon déroulement de ce 9èanniversaire placé sous le signe de la maturité et de l’action. Il s’est félicité de l’adhésion au club Big tempo de Fada Atchi Biliss de la Commune rurale de Washa après avoir mesuré l’impact des actions accomplies en 2008 par cette organisation au profit des déshérités. La tenue de cet anniversaire nous permettra a-t-il dit d’élaborer un programme consistant pour mieux impliquer le Big tempo dans le mouvement associatif implanté dans la Communauté Urbaine de Zinder. Il a vivement remercié le Maire de la Commune rurale de Washa et le Chef de Canton qui ont honoré de leur présence aux manifestations marquant l’an 9 de la création de son organisation. Prenant à son tour la parole,le Maire de la Commune de Washa a déclaré que les organisations des jeunes constituent pour l’Administration des partenaires privilégiés pour avoir su faire montre de leurs capacités physiques et morales dans l’œuvre de l’édification nationale. Il a salué les nobles actions menées par le Club Big tempo au profit des couches les plus défavorisées de la société et engage l’administration à accompagner le Club Big tempo pour asseoir ses nobles ambitions axées vers l’épanouissement de la jeunesse. La liste des villages candidats pour abriter la prochaine rencontre est en train d’être dressée. Le village hôte sera connu à l’issue du Conseil du Big tempo pour accueillir la prochaine fête. Faits et des gestes - Des Faits et des gestes… Condamné à 1 mois d’emprisonnement avec sursis pour violation de domicile et voie de fait Un jeune collégien de Zinder,poursuivi par leTribunal de Grande Instance de Zinder pour violation de domicile et voie de fait a comparu le 26 Juin dernier devant le Tribunal de Grande Instance de Zinder sur la plainte déposée par sa belle cousine qu’il a sermonnée devant le Saint Coran après une visite inopinée pour lui avoir reproché son mauvais comportement qui s’apparente à celui d’un délinquant digne de ce nom. Le Tribunal statuant contradictoirement a condamné le collégien fautif à & mois d’emprisonnement avec sursis. Condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis pour abandon d’enfant Un jeune habitant de Zinder ,poursuivi par le Tribunal de Grande Instance d ezinder pour abandon d’enfant dont il prétend douter de sa paternité aussitôt après sa naissance (pour avoir été conçu sur la base des relations LES ECHOS DE ZINDER MENSUEL REGIONAL D’INFORMATIONS GENERALES BP 145 TEL 20 510 344 Zinder DIRECTEUR DE PUBLICATION SIDO YACOUBA REDACTEUR EN CHEF ALI INKI PHOTOGRAPHE ACHIROU GARBA INFOGRAPHE ABDOULAYE MAMANE TAHIROU $$$$$$$ TIRAGE : 500 EXEMPLAIRES SUR LES PRESSES DE LA NIN MARADI BP : 255 TEL: 20 410 915 Site web : tamtaminfo.com nigerdiaspora.com 2 extra conjugales avec sa copine) a comparu le 12 Mai dernier devant cette même Juridiction qui le déclare coupable et l’ a condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis et 20.000F d’amende. Deux jours avant sa comparution,la jeune mère ,excédée par la colère et devant les hésitations de son amant de reconnaître son bébé avait pris soin,accompagnée de ses amies ,de réveiller sa belle soeur aux environs de 02H du matin pour lui confier l’enfant litigieux,âgé aujourd’hui de six mois. Au petit matin,l’amant de cette jeune mère s’est empressé de remettre à cette dernière son enfant . Elle a été entendue dans cette affaire et poursuivie par le Tribunal de Grande Instance de Zinder pour abandon d’enfant ,mais après un débat en audience,G.A. a été reconnue non coupable et l’a relaxée pour faits non constitués. rien Crimes et Délits punis par le Code Pénal nigé- Section III –Castration Article 231 : La Castration est l’ablation ou l’amputation volontaire d’un organe nécessaire à la génération. Article 232 :Toute personne coupable du crime de castration subira la peine d’emprisonnement à vie. Si la mort en est résultée,la peine de mort sera prononcée. Section III –Violation de domicile Article 271 :tout individu qui sera introduit,à l’aide de menaces ou de violences,dans le domicile d’une personne,sera puni d’un emprisonnement de tropis mois à deux ans et d’une amende de 10.000F à 100.000F ou de l’une de ces deux peines seulement. Section VI –Adultère Article 286 : l’adultère de la femme mariée est le fait par celle-ci d’avoir des relations sexuelles avec un autre homme que son mari. Art 287 : l’adultère de l’homme est le fait par celui-ci d’avoir des relations sexuelles avec une autre femme que son ou ses épouses légitimes. Art 288 : l’adultère de la femme ne pourra être dénoncée que par le mari. L’adultère du mari ne pourra être dénoncé que par la ou les épouses légitimes. Art 289 : Le coupable d’adultère sera puni d’un emprisonnement de quinze jours à trois mois et d’une amende de 10.000 à 100.000 F ou de l’une de ces deux peines seulement. Le désistement de l’époux offensé met fin à la poursuite.Son pardon arrête l’effet de la condamnation. Economie L’abattoir frigorifique : Des réformes difficiles L’abattoir frigorifique de Zinder a vu le jour en 1989 grâce à un financement de plus de 800 millions de FCFA par l’Algérie sous forme d’aide non remboursable. Avec une capacité de15T/j, cette entreprise s’est fixée deux objectifs majeurs : production de la viande pour la consommation locale et la production de la viande pour l’expor tation. Il atteint rarement 3t/j en termes de moyenne d e production. Depuis le lancement de ses activités,l’abattoir éprouve des difficultés à honorer ses engagements car même satisfaire les besoins locaux en viande constitue un véritable casse-tête. ‘’Cette situation de blocage est essentiellement due au faible pouvoir d’achat des bouchers’’,a dit le Dr Abdou Issiakou qui ajoute que la cherté des animaux sur les marchés fait monter le prix du kg de la viande de 2.500 F sans os à 2.250 F avec os. Tous ces facteurs combinés ne favorisent pas le développement croissant des activités de l’abattoir qui fait face à trois importantes charges qui englobent les 80 pour cent de ses recettes : règlement des factures faramineuses d’eau et d’électricité et les salaires des employés. En dehors de la chambre froide qui est encore à l’état neuf,l’abattoir est confronté à la vétusté de son matériel de travail notamment la station d’épuration pour le traitement des eaux usées et pouvoir envisager la pratique des cultures de contre saison. Le Directeur de l’abattoir lance ici un appel pressant à l’état pour la réhabilitation de son entreprise. Par ailleurs, concernant les saisies de la viande insalubre liée aux maladies parasitaires,celles-ci sont rares a-t-il fait remarquer et indique par ailleurs que son institution a régulièrement livré au public une viande de qualité. Les bouchers comprennent l’utilité de présenter à la clientèle des produits sains,a-t-il dit. Par contre,les abattages clandestins sont cependant monnaie courante et proviennent très souvent des villages périphériques. Ces viandes foraines sur lesquelles plane le doute de produit volé se trouvent être identifiés à travers leurs carcasses, généralement de gros bétail par les services vétérinaires. Si les propriétaires sont détenteurs de certificat de salubrité délivré par l’agent d’élevage en service dans un poste vétérinaire, les détenteurs de ces viandes peuvent vendre librement leurs produits sur le marché, précise le Dr Abdou Issiakou. Projets de l’abattoir Les responsables de l’abattoir sont en train de méditer pour relancer ses activités à travers l’amélioration du pouvoir d’achat des bouchers et accéder dans un proche avenir à l’exportation de la viande. Pour l’heure, l’abattoir se débat pour assurer sa survie quand on sait que qu’il Dr Abdou Issiakou, Directeur de l’Abattoir ne reçoit aucune subvention de l’Etat depuis belle lurette. C’est pourquoi, il n’arrive pas non plus à honorer ses engagements vis-à-vis de la CNSS au point de permettre à ses 19 employés(dont le Directeur estime pléthorique) de prétendre percevoir les prestations familiales. Il réalise environ 50.000 F à 60.000F de recettes journalières. Sortie de crise Depuis 1994, l’abattoir applique en termes de taxe la somme de 20FCFA/kg et 100F pour assurer le transport de la carcasse des gros ruminants. Ces taxes, faut-il le préciser n’ont pas connu d’évolution à cause de la réticence des bouchers qui n’entendent pas observer une quelconque augmentation. Chose étonnante,de 1994 à ce jour,les factures d’eau et d’électricité de l’abattoir ont triplé tandis que les recettes continuent à stagner’’, a révélé sur un ton amer le Directeur Abdou Issiakou. Ce qui est souhaitable,c’est de rehausser ces différentes taxes pour permettre à l’abattoir de respirer à grands poumons. Les responsables de cette institution restent très sceptiques sur cette question puisque les exploitants puisque les exploitants ne veulent jamais entendre parler de cette augmentation des taxes sous le fallacieux prétexte que celle-ci est susceptible de faire péricliter leurs intérêts. Le Comité de gestion va se pencher sous peu sur cette délicate question qu fait frémir et grincer les dents de l’administration de l’abattoir puisqu’il s’agit des r »formes difficiles à accomplir. C.D. Echos de Zinder Formation Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) Un souffle nouveau Le Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) a pour objectif majeur d’assurer la formation, l’apprentissage, le perfectionnement, la Spécialisation, d’encadrer les stages et de fournir une gamme de Prestations de Services. Ce centre de formation a vu le jour en 1986 grâce à la Coopération Algérienne et placé sous la tutelle du Ministère de la Formation Professionnelle et Technique. -Conduite Matières enseignées : tionnement à temps partiel pour une durée inférieure à neuf mois. - Mathématiques - Physique - Français - Anglais - Législation - Education physique et sportive L’Enseignement professionnel et Technique se compose des matières suivantes : . Secteur industriel (toutes sections confondues) - Travaux pratiques (électronique auto,tournage,pneumatique,hydraulique etc Technologie - Dessin industriel - Calcul professionnel - Bureau des méthodes - Résistance des matériaux - Métré Mme Hadiza Maïzama alors ministre de la Formation professionnelle et technique visitant le Centre C’est un Etablissement public à caractère administratif qui a pour vocation initiale la Formation d’une main d’œuvre qualifiée pour le besoin du marché de l’emploi. En plus de cette mission classique s’ajoutent le Perfectionnement des agents en activité dans les Secteurs publics,para publics et privés,l’accueil des stagiaires aux frais des personnes physiques et morales pour les modules spécifiques de formation. Il assure également la formation des jeunes déscolarisés, des ménagères sur demande des Collectivités et organisations non gouvernementales. La prestation de service sur demande des collectivités, des Entreprises et organisations non gouvernementales. Régime de l’Etablissement Le régime du CFPA est l’internat pour les élèves de la première année et l’externat pour ceux de la deuxième et troisième année. Les élèves boursiers (internes et externes) du CFPA reçoivent des allocations mensuelles dont les taux sont fixés par voie législative et règlementaire. L’admission à l’internat est réservée aux élèves admis par recrutement direct et boursiers de l’Etat ou ceux inscrits aux frais des personnes physique et morales. Filières de Formation - Electrotechnique - Shéma - Automatisme - Mesure et essais - Admission au BEP -Sont admis au Brevet d’Etudes Professionnelles,les élèves de la troisième année qui remplissent les conditions suivantes : - Avoir une moyenne de scolarité supérieure ou égale à10/20 - Ne pas obtenir de note éliminatoire à l’examen - La moyenne de scolarité est la moyenne obtenue à partir de la somme des moyennes des1eres,2è et 3è année divisée par trois - La moyenne générale d’admission est la somme des moyennes de scolarité et du test pratique divisée par deux. - Le test pratique se compose de l’ensemble des matières techniques et professionnelles - A chaque matière du test pratique correspond une note éliminatoire à l’examen. - Passage en classe supérieure Secteur tertiaire - Sont autorisés à passer en classe supérieure,les élèves qui satisfont les conditions suivantes : - Bâtiment - Electromécanique - Dactylographie - Comptabilité - Obtenir une moyenne annuelle supérieure ou égale à 10/20 - Mécanique auto Diesel - Plomberie sanitaire - Bureau –Secrétariat Le CFPA compte sept(è) filières qui sont toutes opérationnelles : - Secrétariat –Comptabilité –Informatique - Soudure –Forge –Serrurerie - Couture –Teinture batik La durée de la formation est de trois ans pour le cycle long et neuf mois pour le cycle court. Les programmes de formation comportent pour chaque spécialité des cours théoriques et pratiques,des stages et visites d’usines. Stage en Entreprise Les élèves de la première année admis en classe supérieure effectuent pendant les vacances qui précèdent leur admission en deuxième année un stage pratique de deux mois dans une entreprise, société ou service public du 1er Juillet au 31 Août. Les élèves de la deuxième année admis en classe supérieure effectuent pen- Balla Ibrahim, Coordonnateur national BIT/IPEG - Economie et organisation des entreprises Economie générale - Mathématiques financières - Sténographie - Organisation administrative - Informatique - Correspondance commerciale La Conduite Les critères d’appréciation de la conduite sont les suivants : - Comportement dans les ateliers et les salles de cours Le directeur du centre prononçant un discours Mode de recrutement Le recrutement se fait par voie de concours national à l’endroit des élèves ayant obtenu le BEPC. dant les vacances qui précèdent leur admission en troisième année,un stage pratique de cinq mois dans une entreprise,société ou service public du 1er Juillet au 30 Novembre. - Comportement dans la cour de l’établissement - Comportement à l’internat - Comportement à travers les activités sportives et culturelles - Absence et retards aux cours pratiques et théoriques - Nature des diplômes délivrés Néanmoins,le Centre admet des inscriptions libres dont le montant à verser par an se présente comme suit : Première année 146.000 FCFA Le programme de formation se compose de trois types d’enseignement : - Un Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP) est délivré aux élèves du cycle long qui ont satisfait aux examens de fin de stage Deuxième année Troisième année - Enseignement général - Enseignement professionnel et technique - Une attestation de fin de stage est délivrée aux stagiaires admis pour un perfec- Echos de Zinder 130.000 FCFA 114.000 FCFA Programme de formation - Effectuer les stages et travaux pratiques prévus dans le programme - Redoublement en 1ere et 2è année - Les élèves de la première année qui n’ont pas pu passer en classe supérieure à la session de Juin sont autorisés à redoubler à condition qu’ils obtiennent une moyenne annuelle au moins égale à08/20 - Cette autorisation n’est accordée qu’une seule fois durant la scolarité. - Redoublement en 3è année - Les élèves de la troisième année n’ayant pas réussi à l’examen du Brevet d’Etudes Professionnelles peuvent être autorisés à redoubler une fois à titre exceptionnel,s’ils remplissent les conditions suivantes : - Ne pas avoir redoublé la 1ere ou la2èannée - Avoir une moyenne générale supérieure ou égale à 09/20 - Adresser une demande manuscrite à l’administration centrale - Verser les frais d’inscription qui s’élèvent à cinq mille francs(5000FCFA). 3 Formation CFPA Cérémonie de lancement de la formation des enfants des bouchers Le Centre de Formation Professionnelle et d’apprentissage (CFPA) a élaboré un dossier en collaboration avec l’abattoir frigorifique et l’ong Agadji en vue de la réinsertion des enfants des bouchers de la Communauté Urbaine de Zinder. Ce dossier qui a bénéficié d’un financement de 47 millions 545.000 FCFA a été soutenu par le BIT à hauteur à hauteur de 88 pour cent et le CFPA a consenti prendre en charge les 12 pour cent. Pourquoi cet appui en faveur des enfants des bouchers ?Le Directeur du CFPA,M. AbdoulKarim Soumaila explique que ces derniers issus de la classe la plus défavorisée sont quotidiennement utilisés par leurs parents à l’abattoir pour apprendre ce métier qui n’est somme toute pas porteur au plan économique. C’est si vrai d’ailleurs de relever que ceux qui le pratiquent depuis belle lurette n’ont pas constaté un changement significatif de leurs conditions de vie. Ils ne manquent jamais d’occasion pour le souligner avec amertume. C’est véritablement dans l’optique d’apporter des changements qualitatifs dans la vie de ces enfants qu’une série de formations leur est adressée vers des secteurs porteurs notamment vers trois filières : Couture et teinture batik,la plomberie avec une formation complémentaire en audio visuelle (réparation des postes récepteurs,la Soudure avec une formation complémentaire en coiffure. Ils sont au total 50 stagiaires (dont 11 filles) à subir à partir de Janvier 2009 cette série de formation qui durera neuf mois. A la fin de la formation,les stagiaires seront organisés en associations pour entreprendre des activités génératrices de revenus en bénéficiant en même temps que leurs mères un appui financier du BIT. Ils sont tous internés au CFPA pendant toute la durée de la formation. Cette formation a également pour second objectif de préparer la jeunesse à mieux s’impliquer dans les industries qui vont bientôt s’implanter dans la région de Zinder. En outre le CFPA est en train de mettre sur pied de nouveaux dossiers qui seront soumis à l’appréciation des partenaires au développement pour appuyer la réinsertion sociale des enfants des griots et des lépreux pour se passer de l’oisiveté et de la mendicité. La cérémonie inaugurale de cette série de formation qui a été présidée par la Ministre de la Formation Professionnelle et Technique,Mme Maizama Hadiza s’est déroulée en présence notamment du Ministre de la Compétitivité et de la Lutte contre la vie Chère, M. Abdou Daouda,du Secrétaire Général du Ministère de la Fonction Publique et du Travail,du Gouverneur de la Région de Zinder et de l’administrateur National du Programme BIT/IPEC ,de plusieurs cadres régionaux et d’un public nombreux. Dans son discours inaugural,la Ministre de la Formation Professionnelle et Technique a tenu tout d’abord à réitérer au nom du Gouvernement ses remerciements au Bureau International du Travail pour l’intérêt et l’appui qu’il ne cesse d’apporter aux actions de prévention et d’abolition de la main d’œuvre enfantine au Niger à travers son Programme International pour l’Abolition du Travail des Enfants(IPEC). ‘’Au Niger,la protection de l’enfant en général et particulièrement ceux qui sont astreints aux pires formes d’exploitation a-telle dit ,a été,de tout temps une préoccupation majeure des autorités,comme en témoignent les diverses mesures contenues dans les textes législatifs et réglementaires nationaux et la ratification des Conven- 4 tions des Nations Unies et l’Organisation Internationale du Travail(OIT),relatives aux enfants.’’ C’est donc pour relever ce défi que le Président Mamadou Tandja a initié ,dans le cadre de son Programme Spécial,diverses actions en faveur des enfants particulièrement les plus vulnérables,tant en milieu rural qu’urbain’’. Le Gouvernement du Niger,faut-il le préciser a intégré dans le Document de Stratégie de Développement pour la Réduction de la Pauvreté 2008 -2012, la Composante Lutte contre les pires formes de travail des enfants,plaçant ainsi ,cette question au rang des priorités nationales. En effet , depuis 2000,le Ministère en charge du Travail,a élaboré et adopté un Plan National d’actions de lutte contre le travail des enfants et cela avec l’appui technique du BIT-IPEC. A l’actif de la mise en œuvre de ce Plan,plusieurs programmes d’actions ont été initiées et exécutées par des Agences d’exécution,ce qui a permis le retrait,l’insertion scolaire et la réinsertion socio professionnelle de plus de 1000 enfants dans plusieurs secteurs d’activités dont entre autres,celui de l’abattoir de Niamey. ‘’L’abattoir a fait remarquer la Ministre de la Formation Professionnelle et Technique est un des lieux de travail à haut risque même pour les adultes,à plus forte raison pour les enfants,le travail se déroule non seulement de nuit,en périphérie de la ville mais aussi,sans possibilité de contrôle constant des autorités et autres structures de protection des droits des enfants.’’ ‘’Ces activités a-t-elle poursuivi exposent les enfants aux maladies liées à la manipulation des animaux(peau et organes respiratoires),à la consommation des stupéfiants,aux blessures et autres violences avec comme conséquences les multiples cas d’abandon scolaires,la délinquance juvénile,voire des pertes en vies humaines’’. C’est pourquoi,la formation professionnelle et l’apprentissage ont été retenus comme alternatives idoines au travail précoce et aux pires formes de travail des enfants parce qu’elles leur donnent l’opportunité d’acquérir et de consolider des connaissances techniques et professionnelles en vue d’être de véritables professionnels capables de subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles’’,a-t-elle soutenu. Pour le Directeur du CFP A,M. Abdoulkarim Soumaila,les ‘’différentes formations qui vont intéresser les enfants déscolarisés cadrent avec le ‘’Plan national d’action de lutte contre le travaill des enfants adopté en Mars 2000 ainsi que la stratégie de développement accéléré etla réduction de la pauvreté(SDRP) 2008-2012 qui accordent une place de choix à l’éducation,à l’emploi et à la lutte contre le travail des enfants et à la Convention relative à l’élimination des pires formes du travail des enfants qui a été ratifié par le Niger’’. ‘’Ce Projet, d’un montant global de 47.545.000 FCFA a été rendu possible grâce au Bureau International du Travail(BIT) qui a financé à hauteur de 88 pour cent à travers le Programme International de Lutte contre le Travail des Enfants(IPEC) A la fin de cette formation professionnelle,a-t-il dit,les stagiaires concernés seront de véritables acteurs de développement socio économique de la Région,grâce à l’acquisition du savoir et du savoir faire d’une part et d’autre part par la maîtrise des techniques de gestion et vie associative’’. Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Fonction Publique et du Travail, l’Administrateur national du Programme BIT/IPEC, Elhadj Balla Ibrahim et le Gouverneur de la Région de Zinder sont tour à tour intervenus pour se féliciter de la tenue de ces différentes formations au profit des enfants déscolarisés issus des familles vulnérables. Ils ont rendu un vibrant hommage au BIT pour avoir soutenu financièrement ces formations en vue d’asseoir la réinsertion sociale des enfants vers des secteurs porteurs. Quatre questions au directeur du CFPA. Question : Quels sont les changements qualitatifs intervenus au sein du CFPA de 2006 à 2009 ? Réponse :En 2006,le CFPA a bénéficié d’un important don de matériel informatique dont le coût est estimé à plus d’1 Milliard de FCFA offert par la République Algérienne et d’un nouveau type de matériel qui a servi d’équiper au grand complet l’atelier électromécanique. Ce matériel de dernière technologie est actuellement opérationnel dans plusieurs pays d’Europe. Une Convention a déjà été signée entre le CFPA et ARREVA .Nous nous apprêtons accueillir quatre vagues de vingt stagiaires. Question : quelles sont vos ambitions pour le CFPA ? Réponse : nos ambitions consistent à assurer aux stagiaires et aux élèves de l’Etablissement une formation de qualité. Autre fait important :nous avions relevé un flux d’élèves d’où notre capacité d’accueil a sensiblement doublé voire triplé car de l’effectif de 100 ,nous passons aujourd’hui à plus de 300 élèves. Nous nous employons, chaque jour qu e Dieu fait d’être à la hauteur de la mission qui nous été confiée pour répondre aux attentes des sociétés de la place et celles qui vont bientôt s’installer aussi bien à Zinder que sur le territoire national. En outre, l’inscription libre a connu une augmentation notable. La formation que nous dispensons au CFPA répond en effet aux exigences de la nouvelle technologie . Dernier fait à signaler : nous avions introduit dans les disciplines d’enseignement le Sport. Car depuis sa création,le Sport n’a pas accompagné les autres disciplines d’enseignement au CFPA. Question : le CFPA,rencontre-t-il des difficultés de fonctionnement ? Cette innovation au titre de cette nouvelle discipline relève de l’initiative de l’Administration de l’Ecole qui l’a déjà introduite comme matière à l’examen de fin d’année. Question : Y a-t-il d’autres possibilités de formation au profit de la jeunesse déscolarisé ? Réponse : Nous avions élaboré cette année un dossier et soumis au BIT qui a accepté de financer en vue d’intéresser la jeunesse déscolarisée notamment les enfants des bouchers qui travaillent à l’abattoir frigorifique de Zinder pour assurer leur réinsertion sociale en les orientant vers les filières de formation notamment en Soudure,Couture,Teinture batik et Plomberie qui sont somme toute porteuses. La Société ARREVA va inscrire des stagiaires au CFPA pour la formation en Mécanique d’engins lourds. Réponse : A l’image de tout service rattaché à l’administration,le CFPA ne fait pas exception aux difficultés de fonctionnement car les moyens mis à sa disposition n’arrive pas à faire face à ses besoins. Nous sommes en train de faire la gymnastique pour boucler nos multiples charges- composées essentiellement des matières d’oeuvre et les moyens de transport. Le véhicule d e pouls a par exemple22 ans d’âge. des autres partenaires au développement nous ont été formulées. C’est si vrai d’ailleurs de relever que de réelles volontés de réhabilitation de l’Etablissement existent. La BanqueAfricaine de Développement (BAD) se propose d’injecter des ressources conséquentes pour ériger le CFPA en Lycée d’Enseignement Professionnel. Pour l’heure,elle consent par exemple financer la construction d’une salle audiovisuelle et un laboratoire de travaux publics qui sera équipé et une salle d’Informatique dotée de matériel adéquat en vue d’assurer un développement des compétences des formateurs de courte durée. En outre,une ONG dénommée AID à travers l’USAID compte soutenir la formation et la dotation en matériel de bureau à notre Etablissement. L’année dernière, le Royaume du Danemark après avoir financé une formation au profit de la jeunesse déscolarisée a mis à la disposition de l’établissement un mini bus pour soutenir nos efforts. Le CFPA est en train d’élaborer plusieurs dossiers de formation qui seront soumis à l’appréciation de plusieurs bailleurs de fonds dans le cadre du soutien aux formations à l’intention des groupes sociaux les plus démunis. Question : quelles sont les perspectives qui s’offrent au CFPA ? Il continue encore à offrir aux et aux autres des prestations de service dans plusieurs domaines. Réponse : Des promesses aussi bien de l’Etat que A.A. Echos de Zinder La vie des communes Coopération : Communauté Urbaine de Zinder/Val de Marne Un bel exemple de coopération Le Gouverneur de la Région de Zinder,Yahaya Yan Daka a présidé le 28 Avril dernier la cérémonie officielle de lancement des travaux d’aménagement en pierrées maçonnés de la devanture du cimetière Garin Mlam et la construction de 99 douches familiales financés par le Département du Val de Marne(France) dans la Commune 2 de Zinder à travers le Projet ‘’Eau et Assainissement’’. Les travaux sur le premier chantier prévoient la construction de 4818 m carré de pierrées maçonnés pour aménager un kori et une rue du côté sud du cimetière de Garin malam. A cela s’ajoute le Cinéma Numérique Ambulant actionné pour éclairer les populations sur le civisme (incitation au paiement des impôts), la lutte contre le Sida, le paludisme etc Le coût des travaux est de 45 millions 333.000 FCFA financé par le Département du Val de Marne. La Commune 2 a contribué à hauteur de 4 millions800.000 FCFA. L’enveloppe destinée au suivi des travaux est de3millions 442.000FCFA. Le département du Val d e Marne a également soutenu la formation des élus et des cadres techniques des cinq Communes et de la Communauté Urbaine de Zinder sur l’Informatique, le rôle et attributions du Conseil, la Conception et l’exécution du budget, le montage des dossiers techniques des projets, l’équipement, l’équipement de cinq communes et la CUZ de plusieurs lots de matériel informatique. Récemment, Val de Marne a accordé un appui technique à ces entités administratives pour assurer les branchements électriques et la réhabilitation de leurs locaux. Il est également prévu de réaliser des travaux complémentaires en pierrées maçonnés pour relier le goudron à ce premier chantier dont le coût des travaux est de 4 millions 600.000 FCFA pour une distance de 55 m linéaire. C’est l’Entreprise Kalla Issa et Fils qui est chargée d’exécuter ces travaux. Le Val de Marne a également financé la construction de 150 m linéaire de caniveaux pour un coût de 19millions 500.000FCFA. Dans le cadre des échanges culturels ,une délégation de treize personnes assistera au Département du Val de Marne (France) en Juillet prochain au Festival de l’OH parmi lesquelles le groupe musical Le chantier du projet Eau et Assainissement de Gari Malam Dangana, un danseur, un peintre, un élu,le responsable de la Culture de la CUZ, le Directeur du CEG 8 de Zinder et un responsable du Service Technique de la CUZ. Rencontre entre les délégations techniques du Val de Marne et de la CUZ ainsi que les élus à Niamey en Avril dernier A cette occasion, les deux délégations ont passé en revue tous les aspects liés à la Coopération entre les deux Collectivités notamment sur les réalisations en cours et les perspectives pour les prochaines années. Elles ont convenu de la poursuite de la Il s’agira de relier le caniveau K6 et K7 et rehausser le caniveau K9 dans la zone de loungoun Ilali qui longe l’école Alkalawa. Coopération entre le Val de Marne et la CUZ et d’accorder un appui institutionnel aux Communes et à la CUZ et la mise en œuvre des projets en cours d’exécution : Eau, Assainissement, Environnement,Dotation en manuels scolaires et formation des enseignants, appui à la Santé maternelles et infantile, Valorisation du Patrimoine culturel en instance de démarrage, le désenclavement des Communes, la mise en application des Etudes CEH SIDI qui prévoit la construction des caniveaux et l’aménagement des rues et des mares et l’Etude sur les ordures ménagères qui envisage l’expérimentation du système dans la commune 3 de Zinder. Le Projet ‘’Eau et Assainissement’’ a financé la construction de 88puisards d’infiltration sur la rue Marché Dolé – quartier Washington. Les travaux sont actuellement réalisés à 90pour cent. Le Gouverneur de la Région de Zinder n’a pas pu cacher sa satisfaction à l’issue de ces deux visites. M .Yahaya Yan Daka a salué la coopération fructueuse qui existe entre la France et le Niger d’une part et entre le Département du Val de Marne et la Communauté urbaine de Zinder d’autre part. Ce Projet s’est engagé dans les prochains jours à financer les abords de 80 Bornes fontaines ainsi que la construction des latrines scolaires au niveau de 30écoles dans la Communauté Urbaine de Zinder. Déjà, l’année dernière,40 bornes fontaines ont été concernées par ces aménagements dotés de super structures. Le Val de Marne consent également injecter 124 millions de FCFA pour les travaux de réhabilitation d e la Maternité Birni. Le Dossier d’appel d’offres sera lancé dans les jours à venir ainsi que celui de la construction du mini CEG de Baban Tapki qui est en voie d e finition. Les réalisations à mettre à l’actif de la Coopération avec le Val de Marne se rapportent à la construction de six latrines à la Maternité Centrale de Zinder,à l’achat de 50 lits d’hospitalisation et à l’achat puis à l’installation d’un incinérateur . Il sera également mis en place dans le cadre du Projet «Eau et Assainissement» des ouvrages de ruissellement des eaux pluviales à la Maternité ainsi que la construction d’une buanderie. Dans le cadre de l’éducation, deux projets sont en activité. Le premier projet concerne le volet alphabétisation qui prévoit la formation de 21 conseillers pour un coût de 7millions 470.000 FCFA au niveau de la CUZ. Le second est relatif à la dotation des manuels scolaires et la formation des enseignants sur les Sciences Mathématiques, l’anglais et le Français pour une enveloppe de18 millions 600.000FCFA. Echos de Zinder Le Président du C.U.Z remet aux collèges de Zinder un don de Manuels et tables blancs offert par le Val de Marne Le Département du Val de Marne(France) a fourni le 25 Mai dernier un lot de manuels scolaires à la Communauté Urbaine de Zinder,(au profit de cinq collèges inst allés dans les différentes communes),dans le cadre des relations de coopération qui lient les deux Collectivités. C’est le Président du Conseil de la Communauté Urbaine de Zinder qui a présidé au CES Zengou la cérémonie de remise de cet important don composé de 250 tables bancs,de 945 livres de Français,944 d’Anglais,944 de Mathématiques du niveau 6è répartis au niveau des CEG 4,8, 2,5 et 11. Ce don intervient après la formation subie il y a quelques jours par les Professeurs de ces différentes disciplines dont l’exécution du Projet Education financé par Val de Marne est assuré par l’ONG RAEED qui a eu à former des membres des comités de gestion et de suivi. Prenant la parole à cette occasion, le Président du Conseil de la Communauté Urbaine de Zinder a tenu à saluer l’exemplarité de la coopération qui existe entre Val de Marne et la CUZ. M. Lamine Souleymane a parlé des différents investissements en cours consentis par Val de Marne dans la Communauté Urbaine de Zinder qui se rapportent aux aménagements des bornes fontaines,la formation des cadres des différentes communes et les missions effectuées de part et d’autre par les experts du Val de Marne à Zinder et les cadres et élus de la CUZ au Conseil général à Paris. Il a ensuite demandé aux bénéficiaires de faire bon usage de ce matériel pour donner un second souffle au secteur de l’éducation. Le Responsable de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire de la CUZ ,M. Maman Garba a présenté au public les atouts infrastructurels du Val de Marne avant de mettre un accent particulier sur les chantiers financés par Val de Marne au profit de la Communauté Urbaine de Zinder ainsi que les autres secteurs qui seront prochainement touchés par la coopération qui lie les deux Collectivités. Le Directeur Régional des Enseignements secondaires et Supérieurs,le Directeur du Complexe d’Enseignement Secondaire Zengou et l’Inspecteur de l’Enseignement Secondaire sont tour à tour intervenus pour se féliciter de cet appui hautement significatif qui permettra aux collèges de la CUZ de combler un vide. Le Maire de la Commune 3 de Zinder, M. Laouali Hama a relaté les différents acquis obtenus par la CUZ et rendus possible grâce à la coopération avec le Conseil Général du Val de Marne. 5 La vie des communes Commune Urbaine de Baban Tapki, Une entité étranglée par les élus La Commune 5 de Zinder dont le siège est installé à Baban Tapki, (environ 8 km au sud de Zinder) est la seule qui se particularise par des investissements quasi insignifiants à cause du faible taux du recouvrement des taxes et patentes soutenu par certains conseillers. ments vis-à-vis de l’Administration,elle n’hésite pas un seul instant à nous faire des confidences qui s’apparentent à une série d’escroqueries subies’’,explique le Maire de la Commune 5 de Zinder . Ce dysfonctionnement a rendu conflictuelles les relations entre les membres du Conseil Communal et le Maire élu Abba Ousmane Bawa qui accuse ses collaborateurs d’inciter les contribuables à l’incivisme fiscal. Cette situation de crocs-en-jambes n’a pas permis à la Commune de connaître un développement extraordinaire au plan notamment des investissements faute de ressources car les conseillers affirme le Maire ont passé le plus clair de leur temps à sensibiliser les populations à renoncer au paiement des impôts prétextant que les ressources collectées car le Maire les utilisent pour se réaliser. Abba Ousmane Bawa a exercé son mandat durant cinq ans dans un malaise incomparable car, en plus des consillers, il ne fait pas aussi, malgré lui dit-il, bon ménage avec les élus tranditionnels. Les ressources financières de la Commune reposent essentiellement sur le recouvrement des taxes municipales, les patentes et les impositions infligées aux charretiers et détenteurs des moulins à grain. La Commune 5 ne dispose d’aucune infrastructure marchande pour lui permettre de générer des ressources. Elle entend pour renflouer ses caisses, créer sous un marché, une gare routière un abattoir ,des toilettes publiques et une unité de la fourrière. Au plan infrastructurel, c’est un grand vide qui habite cette Commune qui ne fonctionne que grâce à l’intercommunalité,c’est-à-dire à l’impôt rétrocédé( environ 1Million à 1,5 Million par mois) par les autres communes (selon un accord de partage qui lie les cinq Communes et la CUZ) qui est utilisé pour payer les salaires des sept agents permanents de cette Collectivité. Il s’agit du receveur,du Secrétaire municipal,du responsable de l’Etat Civil, la Secrétaire,le planton et le Secrétaire permanent de la Cofo. ‘’La Commune 5 de Zinder doit être classée parmi les Communes rurales et non sur le catalogue des Communes urbaines dans la mesure où ses différentes caractéristiques reflètent la ruralité en valeur absolue,’’ a fait remarquer le Maire sur un ton amer. Le seul réconfort qui anime tous les esprits, celui des populations notamment,c’est l’installation de cette Collectivité à part entière qui est appelée à délivrer sur place les actes d’Etat civil au lieu d’effectuer le déplacement de Zinder ou de Mirriah pour entrer en possession avec tout ce que cela entraîne comme coût de transport et autres frais destinés à soudoyer les commis chargés de veiller à l’établissement de ces pièces. Réalisations En dépit de ce climat malsain qui affecte les relations entre élus et gardiens des valeurs traditionnelles , le Maire se félicite d’avoir réussi à connecter sur le réseau Nigelec la Commune de Baban Tapki à travers le financement du Programme Spécial du Président de la République. En outre,lors d’une entrevue arrangée par son oncle (Boukari Bawa,alors Maire de Zinder)à l’occasion de la Première fête tournante du 18 Décembre 2006 à Zinder avec le Chef de l’Etat,le Maire avait sollicité la connexion de sa Commune sur le réseau SEEN. Très sensible sur cette question d’approvisionnement en eau potable des populations,le Président de la République avait séance tenante ordonné à la SPEN de connecter Baban Tapki sur le réseau d’adduction d’eau potable de Zinder. Ce qui fut fait. Aujourd’hui, les 10.000 habitants de 6 Baban Tapki accèdent au même titre que ceux de Zinder à l’eau potable et au courant électrique. ‘’Si notre Commune dispose des ressources importantes,nous aurions pu réaliser des infrastructures susceptibles de créer des richesses dans l’optique d’améliorer les conditions de vie des populations’’, a indique Abba Ousmane Bawa qui ajoute que le ‘’manque de cohésion au sein du Conseil et le désintérêt qu’affiche la chefferie traditionnelle dans la conduite de nos actions(notamment dans le recouvrement des impôts) et le manque du soutien de l’Etat ne sont pas de nature à favoriser la croissance dans notre Collectivité. Depuis son installation en 2004, la Commune5 de Zinder estime être soumise à l’abandon par l’Etat qui est censé jouer le rôle de principal soutien des entités nouvelles, a-t-il ajouté, visiblement déçu de n’avoir pas pu faire face à certains défis majeurs de sa Collectivité, faute de ressources. Chose étonnante, l’Administration Régionale rançonne périodiquement la Commune 5 qui se traduit par une contribution financière à l’occasion de la tenue de certaines rencontres tout en faisant fi de ses maigres recettes difficilement collectées. L’autre contrainte qui mine la Commune 5 de Zinder est liée à l’analphabétisme qui affecte ses conseillers. En effet ,sur les 11 conseillers que compte la Commune ,neuf sont analphabètes. Cette situation délicate fait que les commissions techniques spécialisées de la Commune connaissent un dysfonctionnement effroyable. Enfin le troisième facteur de blocage à l’émergence de nos activités se trouve être la chefferie traditionnelle qui ne nous facilite pas un seul instant la tâche pour aller de l’avant. Déchargés de la collecte des impôts après les élections locales,les gardiens des traditions continuent à garder la rancoeur face à cet état de fait,explique le Maire qui leur impute en partie la responsabilité du faible taux de recouvrement des recettes. Face à cette situation,nous sommes dans l’incapacité d’agir car les lois sont incomplètes au point d’envisager pour ce cas de figure d’appliquer les mesures de coercition’’,a laissé entendre Abba Ousmane Bawa qui indique par ailleurs que quelque soit votre intelligence et votre volonté,si vous disposez des moyens limités,vous ne pouvez pas accomplir des réalisations conséquentes’’. ‘’En outre, lorsque les conseillers m’accablent de tous les maux liés au détournement et incitent les imposables à l’incivisme fiscal,c’est essentiellement pour assouvir leurs ambitions personnelles,c’est-à-dire mettre le Maire au pied du mur afin qu’il vienne à rendre le tablier. C’est cela , leur vœu le plus ardent. Il faut être faible de caractère pour subir ce sort. Autre fait important à signaler : c’est la tenue irrégulière des Sessions du Conseil. Les conseillers, faut-il le préciser n’ac- Quand la Mairie avait initié le recouvrement des impôts en impliquant les éléments de la Police,la randonnée a permis de récolter la modique somme de 12.000FCFA. Utiliser les moyens de coercition n’est peut-être pas la solution salutaire. cordent pas une grande importance à ces assises. Dans le même ordre d’idées,ce qui les intéresse surtout,c’est leurs jetons de session,un point,c’est tout. ‘’Faire un débat autour des questions du développement constitue le cadet de leurs soucis,’’ a fait remarquer Ousmane Bawa. Les Partenaires de la Commune 5 de Zinder Le Programme d’Appui au Développement Local(PADL) est le premier partenaire de la Commune 5 de Zinder pour l’avoir soutenue à l’installation de quatre banques céréalières dans le cadre de la sécurité alimentaire. C’est pourquoi,pour renflouer ses caisses et envisager des investissements,la Commune 5 a vendu 200 parcelles. Ces difficultés multiples ne sont pas de nature à favoriser la croissance de cette Commune qui présente selon le Maire tous les aspects dignes d’une Commune rurale à cause notamment de l’absence d’infrastructures modernes et du comportement rétrograde des contribuables et des dépositaires des valeurs traditionnelles. Pourtant sur les prévisions du budget général 2008 qui étaient de 42 millions 118.204 de FCFA ,il a été recouvré 22millions 743.321 FCFA du 1 er Janvier 2008 au 31 décembre 2008, soit un taux de recouvrement de 52 ,30pour cent,a dit le Secrétaire municipal,M. Ibrahim Kodago. Il a également appuyé la tenue de plusieurs séances de formation sur l’alphabétisation à l’intention des membres de ces banques. En ce qui concerne les investissements, sur une prévision de 20millions 832.457 FCFA,le taux d’exécution était de 17pour cent d’où l’enveloppe allouée est de 3.647.398 FCFA. Le Département du Val de Marne (France) est le second partenaire privilégié de la Commune urbaine de Baban Tapki dont l’appui avait consisté à la dotation en matériel informatique et à la réhabilitation du puits du Village. S’agissant des prévisions sur le fonctionnement qui étaient de 21 millions 286.247 millions,les réalisations ont englouti quelque 18 millions 462.846 FCFA,soit un taux de 77,18 pour cent a-t-il ajouté. Aussi, il s’est engagé à injecter plusieurs dizaines de millions de FCFA pour la construction d’un Collège à Baban Tapki qui sera opérationnel à partir de la rentrée scolaire 2009-2010. Les prévisions budgétaires 2009 sont équilibrées en recettes et dépenses à la somme de 41millions 142 863 FCFA et les prévisions d’investissement sontde l’ordre de 33.514.288 FCFA. La formation des conseillers en alphabétisation et la rénovation des locaux de la Mairie seront pris en charge par le Conseil Général du Val de Marne. Le Plan de Développement Communal en élaboration La Commune 5 a entamé l’élaboration du Plan de Développement Communal où les axes prioritaires ont déjà été identifiés. Au regard des contraintes d’ordre financier,les autorités Communales ont provisoirement mis cet important dossier dans les tiroirs. Approché par les autorités communales, l’institution ‘’Stratégie de Développement Rural’’(SDR) consent appuyer à hauteur de cinq millions de FCFA la finalisation de ce PDC car elle estime que la Commune5 mérite d’être soutenue prioritairement ‘’, a révélé le Maire Ousmane Bawa. Avec la mise en œuvre de ce Plan,de nouvelles richesses seront crées à travers des investissements conséquents. Une population pauvre La population de la Commune Urbaine de Baban Tapki est estimée à 21.000 habitants qui pratiquent aussi bien l’agriculture, l’élevage que le petit commerce répartie entre le chef lieu de la Commune et les 30 villages périphériques. Si cette population hésite à s’acquitter de ses impôts, c’est parce qu’elle continue à garder des souvenirs amers de la chefferie traditionnelle qui se traduisent en termes de surexploitation financière. ‘’Lorsque nous allons à sa rencontre pour lui demander d’honorer ses engage- L’Etat a-t-il failli à sa mission ? La valeur essentielle de l’installation des Communes est de permettre aux administrés de se rapprocher de l’Administration pour satisfaire leurs besoins en matière des pièces d’Etat civil. Ce qui est certes encourageant,c’est que les populations ont cessé depuis quelques temps,avec la création des entités nouvelles d’être confrontés aux tracasseries administratives. Ce qui est cependant regrettable,c’est que l’Etat en transférant les compétences aux entités nouvelles,n’a pas pu affecter les moyens nécessaires pour mener à bien les activités. Les contraintes ont pour noms : absence des fonds de péréquation, formation des cadres techniques sur leurs rôles et les élus en alphabétisation pour leur permettre de comprendre certains concepts liés à la notion de budget et des questions essentielles de recouvrement des impôts à partir desquels on réalise les actions de développement. ‘’Si l’Etat nous reproche d’avoir mal géré les ressources de la Collectivité,c’est parce que nous n’avions pas été formés pour leur utilisation judicieuse’’,a dit Ousmane Bawa qui ajoute que leur dilapidation s’impose dans la mesure où les conseillers encore moins le Maire ne sont mis dans des conditions acceptables de travail. ‘’L’Etat n’a p as prévu en créant ces entités d’attribuer aux conseillers et aux Maires des indemnités intéressantes susceptibles de les mettre à l’abri de certaines irrégularités qui consistent à utiliser de manière frauduleuse les ressources de la Collectivité’’,at-il ajouté. Echos de Zinder La vie des communes Commune Urbaine de Baban Tapki, Les vérités du Maire et des Conseillers Si l’on tient à observer des changements qualitatifs dans la physionomie de nos Communes,le Programme Spécial du Président de la République doit de plus en plus s’intéresser à programmer des investissements importants pour le développement des jeunes Collectivités. Les ambitions de la Commune 5 Installés sur un sol granitique,les villages situés dans la partie Est de la Commune éprouvent des difficultés d’approvisionnement en eau de consommation. C’est si vrai d’ailleurs de préciser que plusieurs agglomérations rurales comme Nawashkalé, Baouchéri ou Sougouma effectuent le déplacement de Baban Tapki pour satisfaire leurs besoins en eau potable. Les autorités Communales ont soumis à la SPEN et à d’autres partenaires plusieurs requêtes de financement des forages mais ces derniers n’ont encore connu un aboutissement heureux. Traversée par la RN 11, la Commune 5 de Zinder est très enclavée car elle ne dispose d’aucune piste rurale pour permettre aux producteurs ruraux d’écouler par exemple une partie de leur production vers les autres marchés de la région. L’agriculture qui absorbe la majorité de la population est toujours pratiquée à état archaique c’est-à-dire en l’absence des engrais et des unités de culture attelée. La Commune 5 de Zinder est située à l’Ouest par la Commune Rurale de Droum,à l’Est par celle de Kolléram, au Sud par la Commune rurale de Dogo et Gouna et au Nord par la Commune de Zinder 1(Birni) . Redistribution des revenus Les cinq Communes et la Communauté Urbaine de Zinder(CUZ) ont convenu d’un accord sur la répartition des ressources générées par le marché à bétail,le grand marché Dollé et sur les stations services,les Services des impôts et la gare routière. Mais aujourd’hui, force est de reconnaître que l’essentiel de ces ressource se trouve être sous le contrôle de la CUZ. C’est véritablement à partir de ces ressources redistribuées qui varient de 500.000 FCFA à 1,5 million de FCFA par mois que la Mairie arrive à faire face à ses obligations quotidiennes de fonctionnement et d’assurer le paiement des salaires des agents permanents . Si ces ressources ne tombent pas,le fonctionnement devient un véritable cassetête. ‘’En s’efforçant d’évaluer qualitativement les réalisations accomplies par les jeunes Communes après cinq ans d’exercice ,les 90 pour cent ont probablement brillé pour leur dysfonctionnement ,faute de ressources pour mettre en œuvre leurs propres programmes de développement’’,estime le Maire de la Commune 5 de Zinder. Une expérience concluante Le Maire de la Commune estime avoir accompli une mission à la tête de la Commune 5 en réussissant à installer certaines grandes infrastructures : l’eau et le courant électrique en dépit des obstacles érigés à tout bout de champ par les adversaires du développement qui se trouvent être ses propres collaborateurs notament les élus locaux. ‘’Si Dieu nous accorde encore la chance de faire un deuxième mandat,nous entendons prendre toutes les dispositions utiles pour corriger les lacunes devait dire le Maire Ousmane Bawa qui ajoute ne rien regretter malgré le manque de cohésion qui a prévalu au sein du Conseil d’une part et le manque du soutien de l’Etat d’autre part. Nous n’avions pas besoin de louanges Echos de Zinder après tous les sacrifices consentis car un adage bien de chez nous révèle que c’est aux morts adresse des éloges et non aux vivants’’, a-t-il dit en substance. Le Chef de Canton de Baban Tapki reconnaît que les élus locaux incitent les populations à l’incivisme fiscal et déplore les relations tumultueuses qui existent entre ces derniers et le Maire. ‘’Le Maire Ousmane Bawa a bénéficié de mon soutien pour accéder à son fauteuil. Mais, aujourd’hui force est de reconnaître que celui –ci ignore même mon existence,’’a-t-il dit avant d’ajouter que les ‘’Maires ont tendance à considérer que les Chefs de Canton ne représentent rien,c’està-dire qu’ils ne jouissent d’aucun pouvoir’’ .’’Qu’ils se détrompent’’. Tout en reconnaissant le pouvoir des Maires après les élections locales,le Chef de Canton de Baban Tapki se dit disposer à travailler avec les élus conformément au contexte démocratique et aux changements intervenus dans notre société par la volonté de Dieu. Pourquoi la Chefferie traditionnelle ne s’implique pas dans le recouvrement des taxes et patentes ? Le Chef de Canton de Baban Tapki répond : ’’leMaire ne m’a jamais associé dans la conduite des activités de la Commune. Mon fiston, depuis qu’il est devenu Maire continue à se cacher. Il oublie que c’est à grâce à mon soutien qu’il a été investi Maire. Je continue encore à ignorer les raisons de ce froid qui caractérise nos relations.’’. ‘’Si l’on vous demande en tant que membre de droit du Conseil Communal sur les réalisations effectuées par la Commune, que diriez-vous ? Le bilan est globalement négatif a-t-il dit car en dehors d’un mur mal crépi d’une école de la place,je n’ai rien observé d’extraordinaire. Il s’est agi pour moi d’un mandat de cinq ans pour rien’’,a-t-il ajouté. Ce qui surprenant,le Maire récolte de l’argent chaque fin du mois au titre des impôts rétrocédés qui s’élèvent à 1,5 million de FCFA en plus des taxes et patentes. A vec cet argent,on peut faire des investissements au profit des pauvres,mais à notre grande surprise,c’est un vide qui entoure les réalisations’’,a longuement expliqué le Chef de Canton de Baban Tapki. ‘’C’est probablement devant cet état de fait que les contribuables se sont davantage rétractés par rapport au paiement des impôts car ils estiment depuis toutes années,ils honorent leurs engagements vis à vis de la Collectivité mais en retour,les résultats en termes d’impact sont nuls’’,a-t-il dit ,très amer. ‘’Nous avons bon espoir qu’avec le renouvellement des élections locales,ceux qui seront désormais investis de la confiance des populations vont tenter de mobiliser les contribuables en créant un climat de confiance horizontal pour inciter les uns et les autres à payer leurs impôts dans l’optique d’opérer des changements qualitatifs au relèvement des indicateurs des secteurs clés de la vie socio économique dans le but de combattre la pauvreté. C’est cela ,notre vœu ,le plus ardent’’,a-t-il fait remarquer sur un ton rassurant. Témoignages Le Président de la Commission Finances de la Commune 5 de Zinder M. Bachir Ibrahim et Magagi Dan Kaka, Président de la Commission Affaires Générales, Institutionnelles et de coopération estiment que leur Collectivité a réalisé des recettes intéressantes mais qui se sont volatilisées par la mauvaise gestion entretenue par le Maire et son Receveur d’antan qui est redéployé dans une Commune de Zinder. ‘’En 2006,le recouvrement des taxes et patentes avait porté sur la somme de 24 millions sur une prévision de 50millions. Le Maire gère les ressources de la Collectivité dans son sac. C’est sur insistance des conseillers qu’il a fini par ouvrir un compte dans une banque de Zinder. Lorsque nous avions décidé au cours de la même année de faire le bilan des recettes et réalisations, le Maire Ousmane Bawa a refusé, ont-ils dit. De 2006 à 2009, notre Mairie a été gérée de manière artisanale et patrimoniale. C’est cette attitude coupable du Maire qui a fait que les contribuables ont décidé de renoncer au paiement des impôts. Après cinq ans de gestion,notre Commune n’a enregistré aucune réalisation dans les domaines agricole,pastoral en dehors de la réparation de quatre classes. Notre PDC est actuellement en souffrances puisque le Maire n’est pas prêt pour jeter les bases d’un développement Communal. Quand la case de santé de Gangara s’est effondrée et les populations ont manifesté le désir de voir la Mairie contribuer à la réparation, le Maire a décliné l’offre. Nous avions initié de réaliser la piste rurale qui relie Baban Tapki à Gangara et pris soin d’approcher la députée Didila Zène pour nous appuyer et nous conduire vers des partenaires sûrs. Il nous a été demandé de constituer un dossier .Le Technicien qui doit élaborer ce dossier a réclamé ses honoraires de 100.000 FCFA. Le Maire a refusé d’affecter cette somme. Dans notre Commune, on ne peut pas parler d’incivisme fiscal car la population paie ses impôts. Aussi, quand on est responsable d’une Administration,on doit donner le bon exem- ple. Or pour le cas de notre Commune, demandez au Maire s’il paie ses impôts. Il ne l’a jamais fait. On peut le vérifier aisément. Notre mésentente réside sur l’attribution d’un marché pour la réparation de quatre classes. Le Maire a fait venir un entrepreneur de Zinder qui a présenté au Conseil un devis de 3millions de FCFA. Nous avions estimé exagéré ce devis et proposé la somme de 600.000 FCFA pour réaliser ces travaux. Il a fini par accepter le devis et refuse de débloquer l’intégralité de cette somme et les classes continuent à faire les frais de cette mauvaise volonté du Maire. Depuis l’installation des communes issues des élections locales de 2004,,nous n’avions pas tenu quatre Sessions ordinaires par an. C’est le Maire seul qui programme et dépense à sa guise l’argent de la Collectivité. On ne sait pas ce qu’il a fait de l’argent qui a suivi la vente des parcelles et les recettes rétrocédées par le Trésor à la Commune dont le montant varie de 2 à3 millions par mois. Dans la logique des choses ,on peut faire des investissements avec cet argent. Quand on facture la Mairie à payer la Somme de 850.000 FCFA par un tâcheron pour avoir remplacé deux portes du bureau, nous disons que cela est très affolant et révoltant. On collecte plus de 22 millions par an d’impôts et les salaires des employés de la mairie font à peine 8 millions. Alors, où sont passés les 14 millions. Ce que nous exigeons, c’est la transparence. Le Maire lui-même fait le recouvrement et s’abstient de délivrer la quittance aux contribuables. Il se reproche beaucoup de choses et nous considère comme des empêcheurs de tourner en rond parce que nous estimons que l’argent public doit être géré sous les yeux du Conseil. Chose encore extraordinaire, le Chef de Canton ne perçoit pas ses indemnités depuis belle lurette sur instructions du Maire. Pour vous dire que le Maire a été propulsé pour se faire de l’argent sur le dos des contribuables et non pour accomplir un travail qui l’ennoblit’’. S.I. SOULEY ABDALLAH : Le Génie du Cuir Il est installé depuis une quinzaine d’années dans le quartier Titin Makada, en face de l’atelier K17 de Zinder. Calme et efficace, cet artisan de talent continue à forcer l’admiration et la sympathie de ses pairs d’ici et d’ailleurs pour avoir produit une gamme d’articles régulièrement des articles d’une rare qualité. Pour réaliser un exploit dans le travail du cuir ,il ‘’faut s’armer de patience et de ténacité,aime t-il dire sur un ton rassurant. Sollicité très souvent par certaines ONG de la place pour encadrer les artisans, Souley Abdallah recommande à ceux qui pratiquent ce métier de privilégier en matière du choix du cuir celui de la chèvre rousse de Maradi et la peau des bœufs de l’Azawak. En utilisant scrupuleusement ces matières premières, l’artisan est en mesure de réaliser des performances incom-parables. Ce génie du cuir confectionne ses produits généralement sur commande. Il lui arrive de mettre certains à la disposition des boutiques des artisans de la place. Artisan de grande expérience, Souley Abdallah demande à l’Etat de donner un second souffle à ce secteur en organisant périodiquement des foires pour offrir l’occasion aux artisans d’écouler leurs produits et surtout de disposer des filières au-delà de nos frontières. 7 La vie des communes Commune Urbaine de Tanout Une expérience concluante La Commune Urbaine de Tanout réalise en moyenne à la fin de chaque exercice budgétaire un taux de recouvrement des recettes fiscales qui gravitent au tour de 70 à 80 pour cent. La clé de la réussite est rendue possible grâce à l’engagement,au sacrifice aussi bien par le Maire que par tous les conseillers qui s’investissent percepteurs des taxes et patentes en dehors de ceux qui sont employés et rémunérés pour accomplir cette tâche de recouvrement. Le Maire Garba Adji est un homme d’actions car il associe de façon collégiale et avec toute la transparence requise ses collaborateurs immédiats issus de toutes les sensibilités politiques et les cadres techniques déconcentrés dans la programmation et la mise en œuvre des activités de la Collectivité. C’est ainsi que d’importants investissements sur fonds propres de la Commune ont été canalisés vers les secteurs sociaux de base. Le budget général de la Commune Urbaine de Tanout varie entre 90 millions à 112 millionsFCFA. Les 40 pour cent de ce budget affirme le Maire Garba Adji sont orientés vers les investissements. Dans le Secteur de l’éducation ,la Commune a réhabilité de 2005 à 2009 une dizaine de salles de classes dans la ville de Tanout. A cela s’ajoute la construction d’une classe en semi dur à Badéri ,deux autres à Tchint aborak, 8 salles de classe communautaire à Gourandé,Wantadat,Takoukout,Abouga,Goguiné Gougan et Djadjidouna. Pour sécuriser les fournitures scolaires,la Commune a procédé à la construction d’un magasin et pris en charge durant trois ans l’acheminement de ces dernières de Zinder à Tanout et l’achat d’une dizaine de tableaux à chevalier Elle aussi apporté un appui conséquent à l’Inspection de l’Enseignement de base de Tanout dans le cadre de la rentrée scolaire et à l’organisation des examens de fin d’année et à l’entretien de son véhicule et la tenue régulière des CAPED. Les écoles de Badéri,Djadjidouna et Wantadat ont été équipées en tables bancs. Dans le cadre de la promotion du Secteur éducatif ;la Commune de Tanout a noué des relations de partenariat avec l’Association ‘’Enfants de l’Aïr’’ qui lui a fourni douze micro ordinateurs ainsi que les autres équipements. Avec ce matériel,la Commune a installé un Centre de Formation en Informatique au CEG de Tanout. Pour ce qui est de la Jeunesse et Culture,la Commune avait assuré la prise en charge à 80 pour cent du Tournoi des Grandes Vacances(TGV) tenue l’année dernière à Tanout. Elle a réhabilité le bâtiment qui abrite le Centre de Lecture et d’animation Culturelle(CLAC) et assuré la construction d’un local pour abriter le réémetteur de la Télévision nationale et financé les branchements d’eau et d’électricité. Le nouveau lotissement situé dans lapartie Ouest de la Ville a également bénéficié de l’adduction d’eau. En outre,une maison devant abriter les installations de la Radio communautaire a été construite sur fonds propres de la Collectivité mais le PAC qui a promis de l’ins- taller n’a pas tenu à sa promesse . L’intervention de la Commune de Tanout au Monde Rural porte chaque année sur l’achat des produits phytosanitaires et appareils ULV, la formation des brigadiers à hauteur de 5 millions FCFA. Cette Collectivité appuie l’Etat dans ses efforts notamment en ce qui concerne les premières attaques des ennemis de culture. Elle a acquis deux tracteurs et une batteuse pour intéresser les producteurs à la modernisation des techniques culturales pour augmenter les rendements et apporter par la même occasion des changements notables dans le cadre de la réduction de la pauvreté. Pour accroître la production agricole,la Commune de Tanout dispose de deux banques d’intrants installées à Babul Kan Dawa et Tigar. La Mairie fournit à la veille de chaque campagne agricole un important tonnage des semences au monde des producteurs, essentiellement de la variété locale. Cent cinquante banques céréalières(150) ont été installées dans les zones vulnérables par l’UNICEF et le PADL pour prévenir l’insécurité alimentaire. Dans le cadre de la collecte des taxes et patentes, la Commune a financé la clôture des marchés à bétail de Tanout,Adjiri et Kokaram et crée deux autres marchés à Tamalolo et Mäi diga . S’agissant du Secteur de l’Hydraulique, la Commune poursuit les travaux de fonçage des puits à Guinia Moustapha et à Garin Marma où l’on est au stade de la mise en eau. Plan de Développement Local (PDC) La Commune de Tanout s’est dotée d’un PDC financé par l’UNICEF et la SNV pour couvrir la période 2009 -2012. Les autorités Communales sont en train de mener une offensive en direction des partenaires au développement pour rechercher les ressources nécessaires pour assurer la mise en œuvre de ce Plan en vue d’apporter des changements qualitatifs dans la vie quotidienne des populations. Déjà,laMairie a réussi grâce au Projet Hydraulique financé parle Danemark à obtenir la réhabilitation de quatre forages et le financement de six nouveaux forages profonds dont 3 ont été réceptionnés ainsi que la construction d’une dizaine de puits villageois et une dizaine de pompes à motricité humaine et une quinzaine d e puits cimentés. ‘’Cela s’avère urgent et nécessaire quand on sait que la préoccupation majeure des populations et du capital bétail se trouve être l’approvisionnement. C’est le lieu ici de saluer la Coopération Danoise pour les efforts importants consentis en faveur de nos populations dans ce Secteur’’, se félicite le Maire Garba Adji. Au plan sanitaire, la Commune de Tanout assure très souvent l’évacuation des M. Garba Adji, Maire de la Commune Urbaine de Tanout malades vers les Centres de référence (Zinder) et finance le traitement des patients lorsque survient une épidémie. Elle a pris en charge une quinzaine de personnes victime de la rage cette année. Pour ce qui est du volet Assainissement, le CSI urbain a bénéficié d’une clôture et des latrines et engagé trois manœuvres (dont 1 au CSI et les deux autres à l’Hôpital de district). Aussi, appuie-t-elle dans le domaine de l’Elevage en injectant annuellement la somme d’1,5 million de FCFA pour assurer la vaccination du cheptel et l’achat d’un réfrigérateur pour un coût de près d’un demi million pour conserver les produits et mener à bien ses activités. Dans le cadre de la reconstitution du cheptel,les partenaires au développement parmi lesquels l’UNICEF, le PADAZ et le CRS ont attribués plus de 1000 têtes de petits ruminants . La Commune dispose de sa propre pépinière qui produit chaque année 10 .000 à 12.000 plants. Le Service Communal est en train de lutter contre l’ensablement de la voie bitumée en plantant des euphorbes. - Au regard de toutes ces réalisations, pensez-vous avoir réussi votre mission ? le Maire Garba Adji répond : ’’Personnellement, je pense avoir fait des réalisations qui ont répondu aux attentes des populations. Tout début d’un processus est difficile à cerner car les obstacles à surmonter sont incommensurables. - Est-ce à dire que vous serez candidat aux prochaines élections locales dans la perspective de conserver votre fauteuil ? Le Maire de Tanout a réponse à tout : ‘’Je reste confiant en l’avenir. La population, nous l’espérons va renouveler sa confiance au Conseil pour avoir su être à la hauteur de la tâche. Mon Parti, le MNSD/Nassara dispose de cinq conseillers. Nous entendons améliorer nos prestations lors des prochaines consult ations. Ce qu’il faut clarifier, c’est qu’aucun Parti ne peut à lui seul gagner la Mairie de Tanout car pour avoir la majorité,il conviendra d’obtenir 12 à 13 sièges. C’est une gymnastique contraignante à réaliser’’. - Quel est le secret de votre réussite ? ‘’ Je m’appuie sur une seule idée inspirée dans la démarche du Président de la République qui consiste à jouer au rassembleur dans la conduite des actions de développement. Nous travaillons ici en équipe et dans la transparence. Nous travaillons en étroite collaboration avec l’opposition .’’. En outre, contrairement aux autres nouvelles Collectivités, la Commune Urbaine de Tanout entretient des rapports sains avec les autorités préfectorales et la Chefferie traditionnelle. - Quelles sont vos ambitions pour les populations de Tanout ? - ‘’Il s’agit en priorité de satisfaire les besoins en eau potable de 113.000 habitants de la Commune et des groupements peulh, de satisfaire les besoins du monde des producteurs en améliorant leurs techniques culturales, d’accorder une place de choix aux secteurs de la Santé humaine et animale à travers d’importants investissements. La lutte contre l’analphabétisme fait partie du programme ambitieux des autorités Communales qui entretiennent des rapports cordiaux avec les autres Communes de la Région dans le cadre des échanges d’expérience notamment en matière de recouvrement des impôts où l’exemple de la Commune de Tanout fait école. En effet plusieurs délégués des autres Communes viennent s’inspirer de cette expérience concluante initiée par les autorités Communales pour améliorer la qualité de leurs prestations. Par ailleurs, les autorités communales restent disposer à collaborer avec tous les partenaires au développement qui désirent l’appuyer à mettre en œuvre son Plan de Développement Local. Le Maire Garba Adji reste disposer à les accueillir dans le cadre d’un partenariat sincère. Il fustige, cependant le comportement désinvolte de certaines ong dont AQUADEV qui ‘’sème à tout vent’’ en refusant de se plier aux recommandations de l’Administration qui exige des partenaires de nouer des contacts sincères avec les autorités avant d’opérer une quelconque intervention en direction des communautés de base. ‘’Il est grand temps que l’ong AQUADEV vienne à se conformer à l’esprit de la décentralisation au Niger’’, a encore dit le Maire Garba Adji, très amer qui a eu à rappeler à l’ordre de manière impénitente ce partenaire qui piétine, somme toute, la règlementation de l’Administration nigérienne. ‘’Tout partenaire qui ne prend p as contact avec l’administration locale avant d’intervenir sur le terrain doit être éconduit’’, at-il fait remarquer. Les autorités Communales ont utilisé, après une série d’avertissements, les moyens de coercition vis-à-vis des agents de cette ong en mission récemment dans le département de Tanout. N.S.A. 8 Echos de Zinder La vie des communes Commune 3 de Zinder Des réalisations conséquentes nancier pour la réhabilitation de certaines unités spécialisées et du renforcement des capacités des Services Administratifs de la Commune 3 et de la C.U.Z. La Commune 3 de Zinder est considérée comme la vitrine des cinq Communes placées sous la tutelle de la Communauté Urbaine de Zinder pour avoir réalisé des performances appréciés par les uns et les autres dans tous les domaines au cours des quatre dernières années. A cette occasion,les cadres techniques des différentes Communes ont été formés sur la maîtrise d’ouvrages,sur le concept du budget et le processus d’élaboration. A ceux-là s’ajoutent d’autres activités en cours, relatives à l’aménagement des bornes fontaines,à l’adduction d’eau dans plusieurs écoles et à l’Etude globale sur l’Assainissement de la Ville de Zinder. Ces réalisations qui continuent à forcer l’admiration du public ont été rendues possible grâce au dynamisme et à l’engagement du Maire de cette entité administrative , M.Laouali Hama qui sacrifie même ses jours de repos dans l’optique de parfaire non seulement ces acquis,mais aussi et surtout de faire face aux multiples sollicitations de ses administrés qui ont pour noms :adduction d’eau potable,électrification de certains quartiers,curage des caniveaux pour ne citer que ceux-là. En effet,la disponibilité constante de l’Administrateur en Chef de cette Commune face aux impératifs de développement de son entité lui a valu les félicitations et témoignages de satisfaction des auditeurs de la Radio Anfani Zinder durant ces deux dernières années. C’est si vrai d’ailleurs de relever que les investissements de taille opérés par la Commune 3 sur fonds propres ont trait à la construction d’une maternité au quartier stade pour décongestionner la Maternité Centrale et la redynamisation du transport inter urbain (assuré par les mini bus) dénommé Raya Jaha pour faciliter aux habitants de sa Commune de se rendre d’un quartier à un autre à moindre coût et éviter à la place des taxis motos qui sont à l’origine de plusieurs accidents très souvent mortels survenus dans la ville de Zinder depuis plusieurs mois. La Secrétaire Générale de la Commune 3 ,Mme Alio Mariama ne pouvait s’empêcher de cacher sa satisfaction au regard du travail remarquable abattu par les responsables de son Administration au profit des populations où tous les secteurs ont été passés au peigne fin pour apporter des changements qualitatifs dans la vie quotidienne des populations. ‘’Nous sommes fiers d’avoir accompli des réalisations qui ont véritablement répondu aux attentes des administrés’’, a-telle dit avant d’ajouter que les ‘’contribuables ont eux-mêmes mesuré l’impact positif de ces acquis au point où ils ne manquent pas d’occasion pour le manifester haut et fort’’. l’achèvement des travaux de construction de la nouvelle maternité et son équipement, le dallage de 1000 m linéaire de caniveau, l’achat de cinq charrettes et le paiement des pécules des charretiers temporaires, l’achat des produits de traitement des champs, l’achat des vaccins pour le cheptel, la création d’une mini pépinière et la construction du foyer féminin Jaguindi. La Commune 3 a financé la finition de son Plan de Développement Communal (PDC), en attendant son amendement, qui va couvrir la période 2009-2012 pour un coût d’1Milliard 244 Millions de FCFA. Ce PDC renferme dix axes stratégiques et 26 Objectifs de Développement. Il est prévu au cours de la première année d’exécution, un investissement de plus de 200 millions de FCFA. Un comité de suivi sera mis en place et regroupera les élus et les Services Techniques. Toutes ces actions diversement appréciées ont été patiemment et efficacement conduites par le Maire Laouali Hama qui a été lauréat du Concours Homme de l’Année 2007 et 2008 attribué parles auditeurs de la Radio Anfani Zinder pour les brillantes prestations accomplies en faveur de l’amélioration des conditions de vie des populations de sa Commune. Les secteurs aussi importants que ceux liés à la Santé, à l’Hygiène et Assainissement, la Jeunesse, l’Urbanisme, le Commerce, les Transports et l’Hydraulique sont grandement pris en compte par ce Plan. M. Lawali Hama Maire de la Commune 3 ces activités d’intérêt général. Cependant,le recouvrement des taxes et patentes constitue encore un véritable casse-tête pour les Autorités Communales. De fait, pour aplanir ces difficultés,le Maire de la commune 3 est en train de multiplier les contacts directs avec les contribuables pour situer les responsabilités liées au faible taux de recouvrement des impôts et corriger les imperfections en vue d’amorcer un redressement pour renflouer les caisses de la Collectivité. C’est un débat qui est actuellement en cours autour de cette délicate question de recouvrement. En dépit de ces difficultés, la Commune 3 s’est distinguée pour ses innovations en matière d’investissements. La clé de cette réussite a été obtenue grâce à l’engagement sans faille des autorités municipales et surtout à l’implication des cadres techniques de la C.U.Z depuis l’élaboration du budget, à la phase d’exécution en passant par le suivi des réalisations physiques. Coopération décentralisée Aussitôt après l’installations des entités nouvelles,les autorités communales se sont attelées à mener une offensive qui a consisté à formaliser des relations de coo- Les prévisions budgétaires pour l’année 2008 étaient de 50 millions 086.566 FCFA. A la date du 31 décembre de la même année,les dépenses sont de l’ordre de 27 millions 861.284 de FCFA, soit un t aux de recouvrement de 55,62 pour cent avec 25 fiches d’opérations programmées et exécutées au titre des investissements’’, a fait remarquer le responsable de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire de la Communauté Urbaine de Zinder. ‘’Pour l’heure, la Commune 3 est considérée comme la plus performante pour s’être particularisée au plan investissement et implication des Services Techniques de la Communauté Urbaine de Zinder dans la mise en oeuvre de ses réalisations’’, a-t-il ajouté. Les Services Techniques de la C.U.Z. estiment que le Maire de la Commune 3 adressent leurs encouragements et félicitations pour avoir comme souci majeur le développement de sa Commune’’, a-t-il poursuivi. Les investissements de grande importance soutenus parla Commune 3 se rapportaient en 2008 à la tenue de trois séances de formation des contractuels, la construction de trois classes en paillote, la création de 6 centres d’alphabétisation, la réparation de cent tables bancs, la réparation de dix jeunes au CFPA. Les autres activités concernaient le secteur de l’hygiène et de l’assainissement, Une maternité construite sur fonds propres Monsieur le Maire,pensez-vous que la Commune est en train d’honorer ses engagements vis à vis de ses contribuables en matière de développement ? Le Maire Laouali Hama a réponse à tout ;’’nous sommes à l’écoute des populations pour nous permettre de nous réajuster. Nous sommes attentifs aux préoccupations de nos administrés pour nous avoir fait confiance en nous élisant à la tête de la Collectivité. Nous invitons les populations à mieux s’impliquer dans nos activités pour jeter s’il ya lieu un regard critique sur l’efficacité ou l’inefficacité de nos réalisations. En ce qui nous concerne,nous nous employons chaque jour que Dieu fait à donner le meilleur de nous-mêmes,à donner satisfaction à ceux-là qui nous ont fait honneur pour occuper ce prestigieux fauteuil de Maire élu.Si nous arrivons à réaliser un taux de recouvrement à hauteur de 90 pour cent des impôts,nous sommes en mesure d’asseoir un développement extraordinaire au profit de nos populations’’. Pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement(OMD) d’ici 2015,la Commune 3 s’est dotée depuis quelque temps d’un Plan de Développement Communal(PDC) sur la période 2009-2012 qui permettra entre autres de prendre en compte les besoins exprimés par la population. Il s’agira d’analyser avec elle les mécanismes et les et les contraintes du système socio économique -De mettre à jour les potentialités de la Commune ainsi que les ressources extérieures -De créer les conditions d’un changement de relations entre les Partenaires Techniques et la population -De définir les étapes d’un processus d’accumulation qui permette une meilleure satisfaction des besoins par la combinaison optimale des ressources disponibles - Contribuer à une recomposition sociale autour d’objectifs communs Chose extraordinaire, la Commune 3 a déjà entamé l’application de ce Plan sur fonds propres en finançant la construction des deux radiers submersibles, la réfection de la voie publique qui relie le quartier Jaguindi àTapkin Tafassa‘’, a fait remarquer le Maire Laouali Hama qui amis en place un système efficace en matière d’hygiène et d’assainissement axé sur la collecte des déchets par ménage. Cette pratique qui s’est avérée, somme toute, concluante, a permis de supprimer vingt cinq dépotoirs sur trente. Pour rendre pérennes ces mesures, des comités d’hygiène et de salubrité ont été mis en place dans tous les quartiers pour veiller à leur application. L’objectif visé à long terme est de responsabiliser les populations pour aboutir à un changement de comportement vis-à-vis de l’hygiène et de la gestion des ordures. Les comités sont en effet très actifs surtout pendant les week end où ils entreprennent des actions à grande échelle dans plusieurs quartiers de la Commune et la population vient à participer physiquement à pération avec certaines Communes qui ont acquis une longue expérience dans le domaine de la communalisation. C’est ainsi que la Commune 3 a signé des accords de coopération en février 2007 avec la Commune de la Louvière en Belgique dont l’axe central avait essentiellement porté sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Elle a eu en plus à signer une autre Convention se rapportant au recensement des populations et à l’appui au Service de l’Etat Civil. Avec le Département du Val de Marne,le Protocole d’Accords signé le 15 Mars 2006 gravitait autour de quatre axes de coopération :Promotion d’une Culture de paix,Etablissement des Relations d’Amitié et de Solidarité entre les Collectivités,Mise en place d’un Partenariat fondé sur des relations égalitaires. En outre, plusieurs Conventions ont également vu le jour et qui ont permis d’équiper les Services Techniques Communaux en moyens de travail et dans le secteur de la Santé,la Maternité Centrale et la Maternité Birni ont bénéficié d’un appui fi- - Mettre au point les formes d’organisation qui permettent à la population surtout rurale de s’imposer comme partenaire auprès des acteurs économiques (Etat,secteur privé,consommateur urbain). Le P.D.C. est le fruit d’un travail pluridisciplinaire mené en étroite collaboration avec les conseillers municipaux,les cadres techniques et les délégués des villages de la Commune. Il traduit en actions les décisions prises par les communautés hiérarchisées dans le temps et l’espace pour une durée de quatre ans. Pour le Maire de la Commune 3M .Laouali Hama,la ‘’Vision globale de son entité administrative à l’horizon 2018 est d’être un modèle en matière de participation citoyenne et de satisfaction des besoins fondamentaux de ses administrés’’. La Commune 3 a été appuyée financièrement par la SNV pour l’élaboration de son PDC. Tous les secteurs de la vie socio économique ont été rigoureusement inventoriées et analysés conformément au vœu des populations. I.A. Echos de Zinder 9 Développement Dossier PADAZ Redonner confiance aux producteurs ruraux Le Projet d’Appui au Développement Agricole dans la Région de Zinder (PADAZ) qui a démarré ses activités en Janvier 2003 sur financement de la Banque Africaine de Développement à hauteur de 6 Milliards 399 millions 100 mille francs CFA pour une durée de cinq ans prendra fin en Juin 2009. Les réalisations de ce Projet dont le taux d’exécution global est estimé à 96 pour cent (revue du porte feuille de la BAD en Août 2008) ont considérablement amélioré la vie quotidienne des populations installées dans sa zone d’intervention. Ce Projet faut-il le préciser a accompli sa mission conformément aux objectifs qu’il s’est fixés :’’contribuer à l’allègement de la pauvreté des couches rurales par le biais de la valorisation des eaux de surface, l’irrigation des cultures et l’intensification de la mise en valeur agricole des zones ciblées, la restauration du potentiel productif, le renforcement des capacités des producteurs et l’intensification agricole.’’ Plusieurs missions de la BAD qui ont eu à sillonner la zone du Projet n’ont pas pu cacher leur satisfaction au regard des gigantesques réalisations soutenues par le PADAZ au profit des communautés de base. C’est ainsi que dans le cadre de la mobilisation des eaux de ruissellement,le PADAZ a réalisé deux barrages déjà réceptionnés : celui de Toumbala qui renferme 8.000.000 mètres cube et Kassama avec 3.000.000 de mètres cube. A ceux-là s’ajoutent trois seuils d’épandage également réceptionnés dont Goumda Tambari 1.500.000 m3, Bani Walki 380.000 m 3, Bargouma 400.000 m3 et un mini barrage à Bakasiraba 124.000 m3 . En fin Septembre 2007,les superficies des plans d’eau levées au GPS autour des six ouvrages réalisés par le PADAZ étaient estimées à 720 ha pour lesquelles les deux barrages ( 312 ha et Toumbala 230 ha représentaient 75 pour cent des plans d’eau. Pour l’année 2008,les progrès sont delà des espérances. En termes de réalisations, les départements de Tanout et Gouré ont bénéficié de trois seuils d’épandage répartis comme suit : le village de Guiniya Moustapha ( 161.280 m3 ,le village de Tagouayé (193.605m3) et le village de Maja à Gouré( 555.430 m3 ) . Ce qui porte les superficies à 982 ha et le volume d’eau stocké à 11 388 315 mètres cubes. En outre, 70 puits maraîchers ont été foncés, six magasins construits pour servir de dépôt phytosanitaires. Aussi, dans le cadre de la prévention des conflits et la gestion des ressources naturelles,le PADAZ a procédé à la mise en place,la formation et l’équipement d’une commission foncière de base dans le terroir de Maja(département de gouré) venue en sus des 28 autres déjà opérationnelles ; le balisage des 7 couloirs de passage,deux aires de pâturage et une aire d’abreuvement autour des barrages de Kassama,Toumbala,Bakasiraba et le seuil d’épandage de Goumda Tambari,la formation des autorités administratives ,judiciaires et municipales dans les départements de Gouré,Mirriah et Tanout sur le foncier et les conflits. Formation des producteurs Dans le cadre du renforcement des capacités des producteurs,il a été réalisé la formation et l’équipement des 54 auxiliaires para vétérinaires para vétérinaires au niveau de trois départements (gouré,Mirriah et Tanout),la formation des 107 pilotes en techniques culturales et en défense de cultures au niveau de Tanout et de Mirriah. Formation des agents des services techniques partenaires Le PADAZ avait assuré la formation des agents des services du Génie rural des cinq départements de la région de Zinder sur les 10 logiciels de conception des barrages en terre. Appui en intrants aux producteurs Dans le cadre de la mise en valeur des terres autour des ouvrages hydrauliques, le PADAZ a mis en place pour la campagne 2008-2009 des semences de base sélectionnes M1 (niébé, maïs, sorgho) pour les cultures de décrue au total 11 variétés ont été introduites pour une superficie à emblaver d’environ 120 ha, des semences potagères (choux, carottes, laitues, tomates, courgettes, oignons,poivrons, aubergine, pomme de terre….) et des boutures de manioc et patate douce pour environ 60 ha, 1400 litres des produits phytosanitaires pour la protection des cultures, des petits matériels (binettes, râteaux, arrosoirs, kits d’irrigation goutte à goutte…) De plus, au niveau des huit ouvrages mis en valeur au cours de la campagne 2008-2009 les estimations font ressortir une valeur ajoutée brute moyenne par hectare, déclarée par les producteurs de 4.699.895 FCFA avec une superficie développée moyenne de 1328 m2 au cours cette campagne. Il convient de préciser qu’une grande partie des superficies du plan d’eau du barrage de Toumbala n’ a pas été exondée (libérée par les eaux) pour une mise en valeur de décrue, à cause du retard pris pour libérer les superficies par vidange (acte intervenu en décembre 2008 suite à la demande de la population où la vidange avait duré 10 jours calendaires). La production 2008/2009 au niveau des différents sites est estimée à environ 180,2 tonnes en équivalent céréalier où les courges représentent près de 18 pour cent,la tomate 18,12 pour cent et le niébé 10 pour cent. Le rendement moyen est de l’ordre de 1,6 tonnes par hectare pour la campagne 2009 contre 1,8 tonnes en 2007-2008. Cette initiative saluée par les populations bénéficiaires a permis de combattre l’inflation des produits de première nécessité. Autres actions de lutte contre la pauvreté Dans cette optique 60 femmes de six villages à raison de dix par villages ont bénéficié de 240 pintades de souche Galor ou métissées à la Galor (200 femelles et 40 mâles et 300 poules locales et 60 coqs de race Harco dans les départements de Tanout et Mirriah. Pour une meilleure valorisation des retenues d’eau,il a été procédé à l’empoissonnement des deux grands barrages Kassama et Toumbala et du Seuil d’épandage de Goumda Tambari où il a été introduit des espèces rustiques telles que : - Tilapia nilotica 2000 espèces (carpes) ou karfassa en hausa - Clarias spp 4000 espèces (silures) ou bakin kihi en hausa Lates niloticus espèces(capitaines ou guiwa ruwa 1120 - Bagrus bayad 1000 espèces Ragon ruwa Trente jeunes pêcheurs ont été formés et équipés en vue d’une exploitation rationnelle des ressources halieutiques. S’agissant de la mise en valeur autour des barrages et Seuils d’épandage,les superficies de ( 324 ha ) représentent environ 36 pour cent des superficies des plans d’eau des huit ouvrages ( 937 ha ) levées au GPS, 12,5 pour cent des superficies totales levées, selon Mata Brahim, responsable de la division Mise en Valeur au PADAZ qui ajoute qu’une hausse significative des superficies emblavées au niveau des sites de Bargouma ( 2 ha en 2008 contre 11 ha en 2009) et de Bakasiraba ( 1,6 ha contre 10,78 en 2009 dominées principalement par la culture de courge et tomates. Tout ce matériel en cours de livraison sera entièrement installé avant la fin du mois de Juin, selon le Coordonnateur du Projet, M. Aboubacar Amadou ce dans l’optique de soutenir les efforts des braves producteurs, singulièrement les femmes. Trois cent huit (308) chèvres rousses de Maradi (280 femelles et 28 mâles) vulgarisées dans 14 villages au près de 140 femmes ; à la dernière situation du 23 juin 2008, huit cent soixante dix (870) caprins ont été recensés avec 330 femmes bénéficiaires. Au regard des réalisations spectaculaires accomplies par le PADAZ,les élus locaux,les producteurs,les autorités administratives et coutumières n’ont pas cacher leur satisfaction. Ils se sont confiés au Journal Echos de Zinder Appui à la sécurité alimentaire S’agissant du renforcement des stocks des banques céréalières,il a été placé avec l’appui du Programme Alimentaire mondial(PAM),200 tonnes de riz au niveau de 40 banques céréalières dont 2 » anciennes et 17 nouvelles à raison de 5 tonnes par banque au cours du mois saint du Ramadan en 2007-2008, appui qui est venu renforcer les 23 banques existantes dotées chacune de 10 tonnes céréales. Les dernières activités en cours avant la fin du projet se rapportent à la mise en place des équipements de transformation des produits agricoles – batteuses de mil, rappeuses de manioc, moulins à grains, presses à huile etc au niveau des groupements féminins couverts par le projet, autour des barrages et seuils d’épandage réalisés. Le Préfet de Mirriah et le Coordonnateur du PADAZ sur un chantier Moussa Issoufou, membre du Comité de gestion provisoire de la banque d’intrants agricoles de Bargouma : la banque a ouvert ses portes l’année dernière. Le PADAZ a au cours de cette première année mis gratuitement les produits à la disposition des producteurs. Ce qui leur a permis de lutter contre les ennemis de culture. A partir de la présente campagne, tout le monde est tenu de payer ses produits. Nous ne pouvions que nous en féliciter pour cet appui inestimable du Projet qui a pu nous épargner des attaques des ennemis de culture notamment sur le niébé et l’arachide, principales cultures de rente qui procurent des revenus substantiels aux producteurs. Pour l’heure, la banque est gérée par le chef du village en attendant la mise en place d’un comité de gestion. Le PADAZ,faut-il le préciser avait pris soin de former les paysans sur l’utilisation des produits phytosanitaires. Ce qui fait qu’il existe des brigadiers phytosanitaires. Autre fait important :Le Projet a doté notre village d’un moulin à grain,d’une batteuse de mil et d’une machine de transformation de la farine du manioc,d’une presse à huile dans le souci de soulager les efforts des femmes. Tout ce matériel est actuellement sur place et comme vous pouvez l’imaginer,c’est le sourire sur toutes les lèvres car nous commençons à bénéficier des progrès du monde moderne. Notre village bénéfice depuis quelques mois déjà de l’électricité dans le cadre du Programme Spécial du Président de la République. Le matériel de transformation des produits agricoles sera bientôt fonctionnel lorsque la formation de ceux qui seront chargés de les utiliser quotidiennement interviendra sous peu. Le PADAZ est un projet qui a fait preuve de son efficacité. Il nous a installé un seuil d’épandage et construit des puisards maraîchers. L’année dernière,nous avions produit une gamme de spéculations que nous avions consommé et vendu une partie sur les marchés. En outre,le Projet a dispensé des cours d’alphabétisation aux femmes et aux hommes et soutenu des productions cinématographiques sur les mesures préventives contre le VIH/Sida. ‘’ Hadiza Habibou, Présidente du groupement féminin Rayoual Al’Umma et Rabia Inoussa du Groupement Tchigaban Al’Umma : Le PADAZ a appuyé deux groupements féminins pour la création d’une banque céréalière féminine l’année dernière.Le stock de démarrage renfermait 147 sacs de 50 kg de riz et du sorgho. Nous entendons commencer la vente pendant la période de soudure qui se trouve être les mois de Juillet et Août .Le prix de la mesure qui sera fixé ne sera pas celui pratiqué sur le marché. C’est le lieu ici de féliciter le PADAZ pour avoir pensé soutenir un groupe aussi vulnérable que la composante femme. Le Projet,en implantant le seuil d’épandage de Bargouma contribue efficacement à lutter contre la pauvreté. L’année dernière, nous avions enregistré une importante production de pomme de terre, de choux et de patate douce. Cette production a été d’une grande utilité car elle nous permis de consommer la moitié et la seconde partie a été cédée sur le marché.. Pour nous permettre de crédibiliser nos actions, des comités de gestion ont été formés aussi bien au niveau des banques d’intrants et céréalières que du Seuil d’épandage. Si l’Etat pouvait régulièrement appuyer la création des projets de développement à l’image du PADAZ pour soutenir les efforts des paysans, le Niger profond allait connaître un développement extraordinaire et pouvoir progressivement se passer de l’aide. Barma Maman Adamou, Chef de Canton de Alberkaram :’’ ça fait plus de vingt ans qu’on nous parlait de l’installation d’un barrage. On avait même perdu l’espoir puisque les années se sont écoulées et rien ne se pointait à l’horizon. Par la Grâce d’Allah, la réalité se fait jour car la longue attente a fini par payer car le barrage tant attendu se réalise. Ce qui est salutaire aujourd’hui,c’est que la réalisation de cette infrastructure a redonné confiance aux producteurs. Car ce sont plus de 300 villages qui viennent s’approvisionner en eau de consommation sans compter la présence quotidienne des milliers de tête de bétail. En outre,plus de 200 personnes travaillent au niveau de ce barrage contribuant ainsi à la réduction du chômage. Sans ce barrage,plusieurs villages allaient disparaître ou émigrer vers d’autres contrées plus clémentes. Aujourd’hui,la question d’approvisionnement en eau est réglée puisque nous consommons 12/12 cette eau tout en prenant soin de la filtrer. Le barrage a été empoissonné favorisant aux populations la consommation de cette denrée riche en vitamines. La seconde satisfaction réside dans l’installation pour le PADAZ des banques céréalières dans le cadre de la prévention contre l’insécurité alimentaire. L’installation de ce barrage revêt à nos yeux une réalisation historique puisque l’espoir renaît dans la tête des habitants de cette contrée qui grâce aussi au PADAZ,elle vient de rompre avec un calvaire à travers la Echos de Zinder Développement construction d’une piste rurale de 18km qui relie Kassama à Zermou. Avec la réalisation de ce tronçon, les produits agropastoraux pouvaient se faire écouler aisément. Pour pérenniser ces actions du PADAZ, des comités de gestion ont été formés à tous les niveaux. C’est grâce à ce barrage que le Programme Spécial du Président de la République consent injecter 1 milliard 300 millions de CFA pour entreprendre des activités culturales à partir du stock d’eau du barrage de Kassama pour irriguer 60 ha .C’est maintenant que nous traversons des jours meilleurs dans notre existence.’’ M. Roufaï Alassane, Maire de Alberkaram :’’ aux premières heures du démarrage des activités du PADAZ ,les populations de ma Commune avaient participé à la construction des banquettes anti érosives moyennant le food for work. Elles ont également marqué sa présence lors de la phase préliminaire à la finition des travaux du barrage de Kassama à partir duquel elles s’approvisionnent en eau de consommation. Les forages ont cessé de fonctionner dans notre zone depuis belle lurette et c’est l’eau du barrage qui constitue notre principale source d’approvisionnement. L’autre aspect important du PADAZ a trait à la construction de la piste rurale Kassama Zermou pour désenclaver la zone de production et faciliter l’écoulement des produits divers vers les autres marchés ruraux. Ce que le PADAZ a réalisé reste gravé dans la mémoire de nos administrés. Nous avions d’ores et déjà pris toutes les dispositions nécessaires à travers la mise en place des comités de gestion pour assurer la poursuite des activités puisque le Projet va fermer ses portes en fin Juin. Moussa Abarry et Ali Harouna, producteurs sur le barrage de Toumbala :’’nous travaillons depuis deux ans sur ce site où nous avions produit une série de spéculations :niébé,courges,choux,pomme de terre,salade ,carottes ,aubergine,oignons,poivrons etc. L’année dernière,nous avions enregistré une importante quantité de ces produits où une partie a été cédée sur les marchés. Des comités de gestion ont été formés par le PADAZ sous les yeux attentifs du Chef de Canton de Gafati qui s’est pleinement impliqué pour donner un cachet particulier aux activités qui se déroulent autour du barrage. La plus grande satisfaction que nous témoignons à l’endroit du PADAZ, c’est de nous avoir permis d’avoir l’eau de consommation en permanence au niveau du barrage. C’est si vrai de souligner que chaque jour que Dieu fait,plus de 1000 charettes accostent le barrage pour s’approvisionner en eau au profit de plusieurs villages environnants. On dénombre sur le site de Toumbala ,plus de 300 exploitants qui ont su grâce à leur moto pompes réaliser de bonnes affaires sur la vente de leurs produits maraîchers. L’implantation de ce barrage a permis aux producteurs d’atteindre l’autosuffisance alimentaire’’. Zouladeini yahaya, Président du Comité de gestion du barrage de Toumbala :’’ça fait deux ans que nous avions expérimenté les cultures de contre saison et nous somme s heureux de constater que la production était impressionnante. Cette année l’eau ne s’est pas vite retirée pour nous permettre d’occuper les espaces réservés aux cultures de décrue. Au lieu d’aller à l’exode, les bras valides restent au village pour s’adonner aux activités de maraîchage autour du barrage. Après les travaux champêtres, nous sommes Echos de Zinder en mesure de faire deux campagnes de production sur ce site. Nous avons l’eau en abondance autour du barrage où tous nos besoins sont satisfaits. Néanmoins,nous souhaitons que l’Etat vienne à nous construire un nouveau forage car l’ancien est enseveli par le barrage. Nous remercions beaucoup le PADAZ pour avoir installé ce barrage qui nous occupe à longueur de l’année. La seule chose qui nous manque,c’est le matériel du travail car si le projet pouvait nous octroyer un prêt avant la fermeture,cela pourrait nous permettre d’acheter des motos pompes pour assurer l’irrigation de nos parcelles sans difficultés car arroser une vaste étendue de terre avec la main peut constituer un véritable casse tête. La seule chose que nous manque,ce sont les engrais pour nous permettre d’améliorer nos productions.’’. Sakina Chaibou, Présidente du groupement féminin de Toumbala :’’les femmes de Toumbala ont bien accueilli le PADAZ en l’accompagnant très tôt dans ses premières actions qui ont pour noms la construction des demi lunes à travers le food for work. L’année dernière,les femmes ont travaillé sur le barrage où elles ont réalisé quelques affaires provenant de la vente des produits de contre saison. Ce que nous désirons pour mener à bien nos activités,c’est d’acquérir des motos pompes. Puisque le PADAZ va fermer ses portes,nous lui demandons de nous mettre en contact avec d’autres partenaires financiers pour nous faciliter l’obtention des crédits susceptibles de nous permettre de travailler autour du barrage sans difficultés majeures. Vous qui êtes à côté des décideurs, dites-leur de nous aider dans ce sens,je veux parler des autorités . Nous remercions infiniment le PADAZ qui vient d’alléger les travaux domestiques en dotant notre village de plusieurs unités de transformation des produits agricoles :des moulins à grain,des batteuses de mil. Notre barrage a été récemment empoissonné permettant aux bras valides d’exercer une nouvelle activité dénommée :la pisciculture. Nous sommes en train d’évoluer,de respirer le vent du progrès qui est en train de souffler dans notre contrée.Ce sont des changements qualitatifs qui s’opèrent pour le bien de nos populations,nous ne pouvions que nous en réjouir.’’ M. Magagi, Maire de Gafati :’’Avec le PADAZ,ma Commune est devenue riche pour avoir bénéficié de l’installation d’un barrage où les paysans à longueur de l’année s’adonnent aux activités de maraîchage .L’exode rural a été réduit de quatre vingt dix pour cent.Je le maintiens sur tous les toits.Le problème d’approvisionnement en eau est réglé à cent pour cent pour les familles et le capital bétail. Sur le plan économique,le revenu des paysans a considérablement augmenté car les paysans qui exploitent les eaux du barrage en produisant diverses spéculations dont les courges,tomates,niébé équivalent à la totalité de leur production pluviale. Chaque paysan exploitant récolte au moins un revenu annuel de 200.000 FCFA. C’est extraordinaire. Un autre producteur affirme avoir vendu au niveau du barrage plus de 400.000 FCFA de courges. Au-delà des différentes formations qu’elle a dispensées au profit du monde rural ,le PADAZ a installé des banques céréalières et des banques d’intrants et un appui conséquent en vie associative au niveau des groupements masculins et féminins. Des centres d’alphabétisation ont été crées et les parents qui ont mesuré l’importance de cette formation ont sollicité des autorités communales la mise sur pied des écoles. Ce qui fut fait. Ce projet a désenclavé la zone de production en construisant une piste rurale longue de 22 km . Il a empoissonné les barrages permettant aux populations de pratiquer la pisciculture. Dans le cadre de l’appui à la production agricole,le PADAZ a fourni des semences potagères et des semences améliorées,la vulgarisation de la chèvre rousse de Maradi , des poules et des pintades de race. Dans le canton de Gafati,le PADAZ couvre 22 villages qui renferment chacun environ 1000 personnes. Les producteurs ont subi une formation sur la pratique des cultures irriguées,la formation des brigadiers phytosanitaires. Pour rentabiliser les activités qu se déroulent au niveau des barrages,des comités de gestion ont été formés. Ces comités ont pour tâche de surveiller l’état physique des barrages et leur exploitation.. Lorsque les barrages subissent une dégradation liée à l’érosion hydrique,ces comités sont tenus de faire diligence pour réparer. Nous demandons à l’Etat,dans le cadre de la consolidation des acquis de réaliser un suivi conséquent des banques céréalières et d’intrants pour alléger les difficultés des producteurs. Dans le domaine de l’environnement,le PADAZ a procédé à la plantation des gommiers. Grâce à ce projet,le Programme Spécial du Président de la République consent injecter 1 milliard .396.495.000 FCFA pour mettre en valeur 60 ha qui seront irrigués à partir des eaux des barrages de Kassama et Toumbala Quatre gros villages seront concernés par cette activité d’irrigation dont Ichirifane,Kirchia,Takassaba et Dagalanari pour une population de plus de 6000 habitants. Le projet a construit cinq puits pastoraux à Kirchia. La seule difficulté que les producteurs éprouvent est relative au manque des motos pompes. Si le PADAZ,avant qu’il ne ferme ses portes peut intéresser les producteurs à se les procurer à travers des ventes à prix modérés,ce serait formidable. Pour donner aux cultures de décrue un cachet particulier,nous souhaitons que l’Etat procède à l’affectation des agents d’agriculture et d’élevage et vienne à installer une case de santé à Toumballa. La formation des membres des commissions foncières de base(cofobs) à s’imprégner des notions de délimitation des aires de pâturage et des couloirs de passage s’avère nécessaire. Le PADAZ a eu à organiser, il y a quelques mois à Zinder un atelier de formation des élus locaux et autorités administratives sur la gestion des conflits fonciers.’’ M.Adji Marda Taher, Préfet de Mirriah :’’ Le PADAZ a mis sur pied des oeuvres gigantesques qui donnent entièrement satisfaction aux communautés de base et aux autorités administratives et coutumières. L’installation des barrages de Kassama et Toumballa sont assez révélateurs à cause de l’étendue de leurs eaux où il est désormais permis d’envisager des excursions touristiques .C’est si vrai aujourd’hui que des oiseaux que nous avions perdu de vue depuis belle lurette réapparaissent à cause du micro climat qui sévit. En outre,avec la mise en place de ces barrages,nous assistons à une réduction significative des conflits entre agriculteurs et éleveurs. La réalisation de ces infrastructures a rencontré l’adhésion des populations qui ne manquent jamais d’occasion pour rendre un vibrant hommage au PADAZ qui fait la fierté de la région de Zinder. Chose réconfortante :on observe chaque jour un nombre important de têtes de bétail qui vient s’abreuver autour de ces points d’eau. La seule question qui nous tient à cœur se trouve être la pérennisation des acquis du PADAZ.. Notre souhait est de voir ce projet bénéficier d’une rallonge de quelques mois parachever par exemple le balisage des aires de pâturage pour prévenir des conflits et asseoir la stabilité au sein des communautés des agriculteurs et des pasteurs. Des comités de gestion pour l’exploitation des barrages ont déjà été formés dans l’optique d’assurer une protection conséquente de ces infrastructures construites à grands frais par l’Etat. Le PADAZ mérite nos félicitations puisqu’il intervient dans le cadre du renforcement des activités contenues dans le cadre du Programme Spécial du Président de la République. Les activités autour des barrages occupent les producteurs qui les utilisent pour réaliser deux campagnes de récolte au titre des cultures de décrue. Nous souhaitons de l’Etat l’affectation des agents d’encadrement dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage pour susciter de la part des producteurs un intérêt incomparable. Nous sommes en train de prospecter d’autres bailleurs de fonds pour poursuivre les actions initiées par le PADAZ dans le cadre de l’éradication de la pauvreté en milieu rural.’’. M. Ousmane Tidjani, Chef de Canton de Gafati :’’ Le PADAZ est considéré aux yeux des observateurs comme le Projet Phare de la région de Zinder. C’est un projet qui touche directement la population et concoure à la réduction de la pauvreté. Il fixe les producteurs et freine l’exode rural. Les barrages de Toumballa et Kassama constituent des preuves tangibles où plusieurs centaines de familles sont en train de bénéficier des retombées de leur production. On dénombre 460 familles qui représentent en termes numériques plus de 5000 personnes. Les éleveurs font abreuver chaque jour des milliers de tête de bétail. Son importance et son efficacité dans la vie des producteurs ne sont à démontrer. Après les travaux champêtres,les barrages occupent les paysans pratiquement pendant toute l’année. En plus cinq espèces de poissons évoluent dans les eaux de ces barrages où avant leur installation, chaque chef de famille est tenu d’acheter un fut d’eau à 500FCFA. Lorsqu’on s’efforce de faire des calculs économiques, ce sont des millions que les producteurs ont du économiser. L’exploitation des barrages au titre des cultures de décrue a fait de nouveaux riches parmi les producteurs ruraux. Un producteur affirme avoir vendu l’année dernière plus de 500.000 f de courges. C’est sur mon initiative que les producteurs ont expérimenté la pratique des cultures de contre saison, c’est-àdire en attendant que le projet vienne à leur fournir les semences potagères. C’est ce qui a fait que la première année d’expérience a été concluante. Si le projet n’a pas pu leur livrer ces produits,c’est parce qu’il avait connu une période où le décaissement au niveau de la BAD avait accusé un retard considérable. Dans la logique des choses,quand le projet met à votre disposition des barrages,il serait irresponsable d’attendre un appui en semences avant de commencer à travailler. Il faut avoir de l’initiative,c’est ce que nous avions fait et cela a fini par payer. C’est au cours de cette période de léger flottement que certains journaux animés de mauvaise foi se sont empressés de jeter un discrédit incommensurable sur le PADAZ prétextant que rien ne se faisait sur le terrain, ignorant de surcroît les réalisations physiques de grande importance accomplies par ce projet. Ce malentendu a été dissipé lorsque la Presse régionale s’est rendue sur le terrain pour filmer la production enregistrée au niveau de ces barrages et les sentiments exprimés par les producteurs en accueillant ces infrastructures qui leur ont permis de surmonter leurs difficultés alimentaires et en termes de monnaie. L’heure est à la consolidation des acquis car nous sommes en train de réfléchir pour identifier un autre partenaire susceptible d’octroyer un prêt aux producteurs pour leur permettre d’acheter des motos pompes pour leur faciliter le travail et accroître par la même occasion le rendement. La population bénéficiaire reste reconnaissante à l’endroit de l’équipe du projet pour avoir su être à la hauteur de la tâche. L’autre besoin exprimé par les producteurs est relatif à leur encadrement sur la maîtrise des techniques en matière de maraîchage surtout au moment où le barrage de Kassama connaîtra un regain d’activités avec l’aménagement de 60ha financé sur fonds du Programme Spécial du Président de la République à hauteur d’1 milliard 350 millions de FCFA où des cultures de riz et du blé sont prévues. Le vœu des exploitants au niveau du barrage de Toumballa est de voir ses berges aplanies par l’Etat dans le souci d’étendre à grande échelle les cultures de contre saison. Nous sommes très satisfait de ces réalisations qui continuent à forcer l’admiration des visiteurs. Les paysans visiblement réconfortés de l’efficacité de ces ouvrages envisagent d’attribuer des Témoignages de Satisfaction aux cadres du Projet. Nous sommes et restons convaincus qu’en multipliant ces barrages à l’échelle nationale, le Niger est en droit d’espérer surmonter définitivement ses difficultés alimentaires qui ont tendance à devenir chroniques. Dans le cadre du suivi rigoureux des activités au niveau des barrages, une cellule a été mise en place pour assurer la pérennisation de ces infrastructures. Merci PADAZ, Merci.’’. 11 Développement Interview du Coordonnateur du PADAZ Format Informatique : vous offre ses services et fournitures scolaires et bureautique à des prix défiants toute concurrence - Tél. 96.58.54.55 / 94.75.18.10 - 90.34.72.78 - Email : formatinfo2007@yahoo.fr «C’est un sentiment de grande satisfaction qui m’anime pour avoir accompli une mission...» a déclaré le Coordonnateur Question : Monsieur le Coordonnateur, Voulez-vous bien nous énumérer les réalisations accomplies par le PADAZ ? Réponse : le PADAZ a effectivement réalisé d’importantes infrastructures de 2003 à 2008. Parmi ces réalisations, on retiendra trois grands barrages, six seuils d’épandage, 125 puits maraîchers, 42 km de pistes réhabilitées sur le tronçon de la RN 11 à Kassama. En outre 23 km de piste neuve réalisée comprenant le tronçon Tanout- Bakashiraba sur 7,8 km et KassamaZermou distant de 17,5 km. Le projet a procédé à la délimitation des 4 couloirs de passage et 3 aires de pâturage. Huit (8) systèmes d’abreuvement ont été construits comprenant 8 puits avec des abreuvoirs, 308 chèvres rousses introduites dans la zone du projet. A cela s’ajoutent 480 poules et pintades de race, 38 para vétérinaires et 917 paysans formés sur diverses d’embouches : fabrication de la pierre à lécher et traitement de la paille à l’urée. De même 4838 ha de terres dégradées récupérées, 758,3 ha de brise vents et haies vives réalisés. 3687 paysans formés sur diverses techniques agricoles ainsi qu’un appui conséquent au profit de trois commissions foncières et 29 commissions foncières de base qui ont été formées et équipées. Le volet formation/alphabétisation a également touché 42 groupements féminins suivi de l’installation de 16 dépôts phytosanitaires et une importante quantité de semences mises en place. Les producteurs ont bénéficié d’un appui de 4000 sachets de graines potagères, 2 t de niébé, 300kg de dolique,1 T de pomme de terre, 3 t de variété de mil Ankoutès, 2 kg de graines d’oignons du violet de Galmi,485 boutures de manioc et patate douce,300 unités de petit matériel de jardinage,1000l de produits phytosanitaires. Il a également été question d’un appui en logistique (19 motos cross) et de sept équipements en informatique et des mobiliers de bureau des services techniques partenaires du projet. 23 banques céréalières réalisées et dotées des stocks importants en vivres, sept variétés améliorées dont 3 de mil, 2 de sorgho, 2 de niébé et 2 d’arachide. Des tests sur la fertilisation minérale et la culture attelée réalisés, 41 multiplicateurs de semences formés sur les variétés sélectionnées de mil ,d’arachide et de niébé. Le crédit paysan a été annulé à cause du retard accusé dans sa mise en place. Néanmoins, les fonds alloués ont été réorientés pour appuyer la mise en valeur des cultures attelées et la promotion de la femme. C’est ainsi que 70 puits ont été financés et des équipements de transformation des produits agricoles seront acquis notamment au profit des producteurs femmes. Question : le projet va bientôt fermer ses portes au plus tard fin décembre. Pensez-vous que le Projet a pleinement atteint ses objectifs ? Réponse : Le projet a atteint ses objectifs dans la mesure où la mobilisation des eaux de ruissellement est aujourd’hui une réalité bien vivante. Le PADAZ a réalisé trois grands barrages, six seuils sur 10 prévus. Le maximum de seuil n’a pas été réalisé compte tenu des fluctuations de prix des matériaux et le retard enregistré au cours des deux premières années de démarrage. Les activités d’accompagnement ont vu le jour : renforcement de la sécurité alimentaire à travers la création des banques céréalières,l’appui en intrants,l’appui à l’élevage pour le développement pastoral(délimitation des couloirs de passage), réalisation des aires d’abreuvement ,développement de l’aviculture, introduction de la chèvre rousse et sécurisation foncière. A ce sujet, 29 commissions foncières de base ont été installées,ce qui va permettre d’observer une bonne gestion foncière dans la zone du projet avec impact sur la réduction des conflits fonciers. En revanche, les grands barrages et les seuils qui permettent la mise en place de 896 ha sont effectifs. Par rapport aux objectifs sectoriels, on constate un accroissement des productions agricoles et des revenus constituent les principaux indicateurs. La zone du projet renferme très peu de sites pour les cultures de contre saison. Aujourd’hui, avec la réalisation des barrages et seuils,on assistera à une importante production maraîchère qui va contribuer à augmenter les revenus des producteurs agricoles. Ces ouvrages permettront d’abreuver les animaux, de produire les fourrages pour le capital bétail. Les résidus des récoltes permettront d’augmenter la production animale. Nous enregistrons un impact positif sur la production végétale et animale et sur le revenu des paysans. Ce qui confirme que le projet constitue une réussite dans la mesure où les objectifs fixés sont atteints. Question : peut-on connaître la situation actuelle de la mise en valeur sur les barrages ? Réponse : Le premier barrage a été construit en 2006.La mise en valeur a débuté la même année avec le seuil de Goumda Tambari. Il convient de noter aussi l’appui apporté par le PADAZ pour la mise en valeur du Programme Spécial du Président de la République notamment notamment sur le site de Maidiga et Taguizit. A ceux-là s’ajoute la mise en valeur des sites de contre saison dont l’alimentation en eau est assurée par des puits maraîchers construits par le PADAZ. Il s’agit des sites de Kirchia,Almari Saboua et Almari sofoua et Bakasiraba dont la mise en valeur totalise 16,41 ha pour les sites de contre saison de Goumda Tambari. Les nouveaux barrages et seuils construits en 2007 concernent les ouvrages de Bakasiraba, Toumbala et les seuils de Bargouma et Bani walki. 220 ha seront concernés par les cultures de décrue et les cultures irriguées. Une enquête menée en 2007 a permis d’estimer les productions et les revenus en 2007 dans la zone du Projet. L’enquête a couvert 44 pour cent des principaux villages de la zone d’intervention du Projet, soit 18 villages. En effet, cette enquête a permis de constater que les principales cultures dont le mil, le sorgho et le niébé et l’arachide avec comme culture dominante le mil et le sorgho, l’une ou l’autre culture occupant la première place Il a été relevé une nette amélioration de la couverture végétale dans les zones traitées en CES/DRS.. Question : peut-on affirmer que la première année de mise en valeur ,a répondu aux attentes des producteurs ? Réponse : les bénéficiaires du projet ne pouvaient pas s’empêcher de féliciter le PADAZ pour la qualité de sa prestation. selon l’année : le mil en 2005 et le sorgho en 206. La zone de Bakasiraba n’est pas productrice d’arachide bien qu’un village échantillon en produit en 2006. En 2005, il a été produit dans la zone d’intervention 4504T de mil, 4428T de sorgho,1535T de niébé,830T d’arachide et 40T de légumes. En 2006, la production est de 5021T de mil, 5496T de sorgho, 1630T de niébé,1033T d’arachide et 147T de légumes. La production a significativement augmenté par rapport à 2005. Le cheptel de la zone est composé de bovins, d’ovins et de caprins avec une prédominance de caprins dans chaque zone. En 2005,la zone d’intervention a totalisé 67366 têtes de bétail soit 53893 UBT, comprenant 9047 bovins, 21377 ovins et 36942 caprins. En 2006, le cheptel totalise 57710 têtes soit 46168 UBT comprenant 11469 bovins, 19624 ovins et 26617 caprins. On note aussi en 2006 un fléchissement du nombre d’UBT par rapport à 2005, dû probablement au déstockage pour l’acquisition de revenus. Cependant, il a été observé un accroissement en effectif de 27 pour cent pour les bovins. L’enquête a également relevé que la construction des puits maraîchers au niveau de la retenue de Goumda Tambari a fait accroître de 268 pour cent la production maraîchère de la zone d’intervention. Les ouvrages de protection de terres dans les champs notamment avec des cordons pierreux ont enregistré un gain significatif en production par rapport à l’année ayant précédé les ouvrages. La même enquête a permis de constater que les cordons pierreux ont fait augmenter la production de mil de 39 pour cent et la production de sorgho de 88 pour cent. Ce qui porte à croire que la culture du sorgho répond mieux à la technique des cordons pierreux. En termes d’impact, les actions du PADAZ ont permis de relever que le revenu, essentiellement issu de l’activité agricole d’hivernage, a été amélioré par la pratique du maraîchage. Le projet a augmenté la disponibilité en eau ou par les activités secondaires notamment dans la zone de Kassama.. En 2005, le revenu varie dans une fourchette de 35.065FCFA à 96198 FCFA selon la localité. En 2006, il a varié de 52761 FCFA à 103.271 FCFA reflétant l’impact des activités de maraîchage appuyées par le projet. En effet, ces barrages leur ont permis de pratiquer les cultures de contre saison qu’ils n’ont jamais connu et tirent aujourd’hui des bénéfices importants à travers notamment la vente de la production et l’autoconsommation. Un autre avantage non moins significatif, c’est la possibilité d’abreuver les animaux qui constituait un véritable problème avant l’installation du projet surtout en période sèche. Car les mares existantes étaient temporaires. A cela s’ajoute bien sûr l’alimentation en eau pour les besoins domestiques. Question : Est-ce que toutes les activités programmées seront achevées dans les délais prévus ? Sinon, quelles dispositions avez-vous prises pour surmonter ce délai de deux mois ? Réponse : Nous avons bon espoir que les activités vont s’achever avant la date de clôture du projet prévue le 30 Juin 2009. Un accent particulier a été mis pour finir les ouvrages hydrauliques notamment les seuils et les barrages. Tous les barrages et seuils sont réceptionnés provisoirement ou définitivement. Il ne reste plus que les travaux de levée de réserve au niveau des trois derniers seuils et la finition de quelques puits maraîchers. Quand aux activités d’accompagnement relatives à la vulgarisation agricole, au développement pastoral, elles sont en pleine exécution et certaines s’achèveront au 31 Octobre. Ce qui nous incite à dire qu’avant la date de clôture, toutes les activités programmées seront achevées. Question : Avez-vous, Monsieur le Coordonnateur, le sentiment d’avoir bien accompli votre mission au PADAZ au regard des réalisations effectuées ? Réponse : c’est un sentiment de grande satisfaction qui m’anime pour avoir accompli une mission. Ma satisfaction réside dans la réalisation des trois grands barrages qui constituent l’épine dorsale du projet. Au vu des seuils programmés dont le nombre prévu n’a pas été réalisé en raison de la léthargie lors du démarrage du projet qui a eu comme conséquence le retard dans l’exécution des ouvrages et l’influence du taux d’échange qui a entraîné une baisse continue et au vu des actions d’accompagnement autour de ces barrages et seuils en particulier, les actions de vulgarisation,le renforcement de la sécurité alimentaire,la promotion féminine, on peut affirmer que le PADAZ a atteint ses objectifs et le Coordonnateur a accompli sa mission. Il ne reste plus qu’à souhaiter la pérennité des actions accomplies devant être assurées par les dispositions déjà prises et relatives aux différents comités de gestion de tous les investissements réalisés sous le contrôle des services techniques et la supervision des autorités administratives, coutumières et des élus locaux. ENTREPRISE KALLA ISSA ET FILS Bâtiments aulique Bâtiments,, T Trra vaux Pub lics lics,, Hy dr draulique aulique.. 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