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Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
CHEB MAMI
SITUATION SÉCURITAIRE
Un Algérien parmi
les «ouléma»
des attentatssuicides PAGE 3
POUR TENTATIVE D’AVORTEMENT FORCÉ
VERSEMENT DES INDEMNITÉS
DES DÉPUTÉS DANS
LE COMPTE DU PT
Hanoune saisit
le Conseil d’État
PAGE 3
condamné
à cinq ans
de prison ferme
Pause-Café
Gavroches des mers
Je comprends que des chômeurs, des
jeunes en proie à la mal-vie, en soient
réduits à courir derrière le rêve de
l’eldorado européen !
Je comprends ces quinquagénaires
qui veulent aller là où l’on reconnaîtra
leur vraie valeur et qui tentent, pour cela,
l’incroyable aventure de la harga !
Je comprends ces médecins qui
achètent une place dans les barques de
la mort pour aller faire soignants ou aidesoignants dans un pays «normal» !
Je comprends ces footballeurs, ces
femmes, ces Algériens de tous bords et
de tous les horizons, qui peuplent les
rivages de l’espoir…
Mais, dites-moi, s’il vous plaît, ditesmoi ce que fait un môme de 14 ans dans
l’embarcation qui voguait, l’autre jour,
vers la Sardaigne ? Pourquoi, à cet âgelà, vouloir quitter son pays ?
Un pays que fuient même ses enfants
de 14 ans est un pays qui a son avenir
derrière lui. Un jour, même les bébés qui
viendront
au
monde
seront
miraculeusement dotés de la parole pour
crier : «Harga ! Harga ! Harga !»
Ils auront compris, déjà, ce qui les
attend !
farahmaamar@ymail.com
«La force et la faiblesse des dictateurs
est d'avoir fait un pacte avec le désespoir
des peuples.»
Bernanos (Georges)
Ratissage
et largage
de bombes
à Bouzeguène
PAGE 3
ONS, DOUANES
ET SÉCURITÉ SOCIALE
Signature
de trois
conventionsprotocolePAGE 6
POUR UTILISATION
DE FUMIGÈNES
L’Algérie écope
d’une amende
de 20 000 dollars
PAGE 13
Photos : DR
Photos : Samir Sid
PAGE 3
TIZI-OUZOU
VEND. 3 - SAM. 4 JUILLET 2009 - 11-12 RAJEB 1431 - N° 5663 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51
Rebondissements
L’a ffa ire des vil las
situées dans le quartier Verte-Rive détruites par l’APC
de Bordj-El-Kiffan s’ouvrira
lun di pro cha in dev ant la
chambre administrative de
la cour d’Alger. Des rebondis sem ent s son t à pré voi r
puisque plusieurs victimes
de cet te déc isio n adm inis trative ont réussi à rassemble r des pre uve s qu’ elle s
considèrent comme «irréfutab les » et con firm ant leu r
statut de propriétaires.
Précisions
Dans la rubrique Périscoop de votre journal en
date du 29 juin 2009, vous
avez fait paraître un article
ayant pour titre «Panique
au port d’Alger». Je porte à
votre connaissance que le
navire Irini, qui a quitté le
port de Mexico le 25 mai
2009, est arrivé le
19/06/2009 en rade au port
d’Alger. L’autorité portuaire a autorisé l’accostage
du navire le 23/06/09 au
quai 35/1, après que les
services d’épidémiologie
et de la médecine préventive du contrôle sanitaire
aux frontières eurent
constaté que le navire ne
présentait aucun risque
sanitaire. Par ailleurs,
nous vous informons que
la manœuvre d’accostage
a été effectuée par deux
pilotes maritimes ; dont
l’un est chevronné et
l’autre sans grande expérience. A la fin de la
manœuvre d’accostage, le
pilote chevronné a quitté le
navire normalement alors
que l’autre pilote était resté à bord et par son attitude incorrecte créa un climat de panique parmi
l’équipage du navire et
avait transmis par VHF de
fausses informations aux
institutions de la place
portuaire.
Edité par la SARL
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ERISCOOP
P
Les résultats
du bac avant l’heure
periscoop2009@yahoo.fr
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - Page 2
C
e jeudi, dans un quotidien national, une famille présentait ses
félicitations à des jumelles qui ont
obtenu le bac série sciences avec mention
bien. Bizarre cette histoire puisque, officiellement, les résultats ne seront
connus qu’à partir du 10 juillet.
Hussein-Dey
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Retrait de confianceeparlementaire du
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Centre : Le Soir
Ouest : El-Watan
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
Le Soir
d’Algérie
SITUATION SÉCURITAIRE
Un Algérien parmi
les «ouléma» des
attentats-suicides
Abou Hafs Sofiane El-Dajaïri est devenu, dans la
sphère médiatique qui diffuse à travers le web la propagande criminelle d'Al-Qaïda, une référence chaque fois
qu'il est question d'attentats-suicides terroristes dans les
forums de la même nature. Il doit sa «popularité» à un
ouvrage intitulé La Théologie des attentats martyrs (fiqh
el'âmaliyyate el-istich-hadiyyat) qu'il a diffusé sur Internet
et où il traite de cette pratique en se référant aux textes
sacrés contre les avis d'autres «oulémas» qui s'y opposent sur la même base. Cet Abou Hafs vient de récidiver
avec un autre ouvrage sur Les Oulémas, catégories et
présentations (Asnaf el-oulama wa awsafihoum).
L'ouvrage en question est daté de 2005. Il a été revu et
corrigé en mars dernier avant d'être diffusé récemment
sur Internet avec une préface d'un des idéologues d'AlQaïda qui l'a diffusé sur son propre site : le Jordanien
Abou Mohamed Al-Maqdissi dont l’adversité contre
l'Algérie n'est plus à démontrer.
Dans la dernière partie de ce livre, ce «savant religieux», qui a signé quelques autres de ses écrits du nom
de Abou Hafs Sofiane Azli, dont au moins un est daté de
Annaba, livre une liste de oulémas qu'il considère
comme «divins», c'est-à-dire de sa propre famille idéologique, parmi lesquels deux Algériens, Bachir El-Ibrahimi
et Mesbah Houidek, qu'il aligne à côté de l'Egyptien
Sayyed Qotb, le père spirituel de la plus radicale des
organisations terroristes, Takfir wa el-hidjra.
Ainsi, au moment où les autorités algériennes multiplient les efforts pour mobiliser directement ou indirectement le plus grand nombre possible de théologiens
musulmans à travers le monde pour les amener à faire
prendre conscience aux terroristes des maquis que leur
credo sanguinaire n'a absolument rien de religieux, il se
trouve des Algériens qui non seulement vont dans le
sens contraire mais récupérent aussi à leur profit des
«oulémas» algériens parmi les anciens dans le but de
donner un ancrage historique aux massacres commis au
nom de l'Islam.
Quand un illustre inconnu comme cet Abou Hafs en
mal d'audience et de popularité se fait partisan du terrorisme islamiste pour se faire connaître sur le web et,
qu'en plus, il se fait bénir d’un El-Maqdissi dont l'audience parmi les terroristes d'Al-Qaïda n'est pas une vue de
l'esprit, cela n'est pas un signe de la vitalité de la militance de la sphère djihadique.
Il est celui d'une absence totale, plus que jamais effarante, des oulémas proprement algériens dans ce combat à la fois médiatique et éditorial dont se nourrit et se
galvanise le terrorisme.
Les ouvrages de ce genre ne sont pas à négliger.
Leurs auteurs réfléchiront à deux fois avant de les
publier sachant que des oulémas algériens imprégnés
des valeurs républicaines et démocratiques pourraient
leur apporter la contradiction. Surtout que ces auteurs
font souvent dans l'amalgame et parfois carrément dans
le mensonge quand il s'agit de l'Histoire de l'Algérie.
Comme dans le cas de cet Abou Hafs qui a prêté à tort
à Mesbah Houidek une protestation contre la condamnation de Sayyed Qotb par la justice égyptienne.
Aujourd'hui qu'il s'est fait bénir par Al-Maqdissi qui a
accepté de lui signer son livre, il a de fortes chances
d'être tenté de devenir la nouvelle «coqueluche» des terroristes algériens, et pas seulement. Et il ne trouvera
personne en face de lui, sur son terrain, pour le contredire. Cela revient à dire que la lutte contre le terrorisme
est loin d'être strictement d’ordre militaire. Les maquis
ont leur prolongement dans le Web qui est devenu une
arme indestructible dans leurs mains, surtout qu'ils sont
les seuls à l'utiliser. Il est comme un paradoxe dont l'explication rationnelle n'est pas évidente quand on voit que
l'Algérie, qui a été à la pointe du combat contre le terrorisme et qui a même fait école sur ce plan, reste totalement indigente quand il s'agit de livrer d’autres formes de
combat autres qu’avec les armes pour en venir à bout.
Pourtant ce ne sont pas les potentialités qui manquent mais la volonté politique de libérer les énergies du
discours dominant qui veut que le terrorisme soit «résiduel» et que la seule arme à privilégier, en plus du combat des forces de sécurité, est celle des politiques de
«réconciliation». Il s'agit de se convaincre que celles-ci
ont atteint depuis longtemps leurs limites et pour résiduel
qu'il soit, le terrorisme ne l'est que sur le plan quantitatif.
Mais pas sur le plan qualitatif. Et sur ce plan, il ne fait que
commencer.
Mohamed Issami
Actualité
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
Cheb Mami condamné à cinq
ans de prison ferme
POUR TENTATIVE D’AVORTEMENT FORCÉ
Cinq ans de prison ferme : c’est le verdict
prononcé hier par le tribunal correctionnel de
Bobigny (Seine-Saint-Denis) à l’encontre de
Mami, accusé de tentative d’avortement forcé
sur la photographe de presse avec qui il entretenait une liaison.
De notre bureau de Paris,
Khadidja Baba-Ahmed
Ceux qualifiés par la procureur de «co-organisaeurs
de violences d’un autre
âge» ont écopé de quatre
ans de prison pour Michel
Lecorre, alias Maurice Lévy,
l’ancien manager du chanteur qui a immédiatement
été écroué hier ; six ans
de prison contre Abdelkader
Lallali et 4 ans à l’encontre
de Hichem Lazaâr, l’homme
de confiance du chanteur.
Ces deux derniers ne se
sont pas présentés au procès.
La star du raï avait
reconnu, au cours de l’audience de jeudi, sa responsabilité et avoué en sanglotant «sa faute grave» tout
en précisant qu’elle avait
été «piégée». Le verdict
prononcé hier est bien clément par rapport aux dix
ans qu’encourait le chanteur.
L’enquête de personnalité livrée à l’audience de
jeudi matin a sûrement joué
en sa faveur dans la mesure où il n’avait pas d’antécédent judiciaire et était qualifié par son entourage de
quelqu'un de «gentil, d'humain, qui n'avait pas la
grosse tête, quelqu'un qui
n'était pas people et discret
sur sa vie privée».
Quant au rapport d’expertise, on y qualifiait cheb
Mami «d’homme influençable et mal entouré», mais
qui «ne présente aucun
3
trouble de personnalité».
«J’ai fait une faute, c’est
grave, le cauchemar. Je
n’étais pas dans la villa (la
sienne sur les hauteurs
d’Alger où s’est déroulée la
tentative d’avortement, ndlr)
mais je savais ce qui se
passait». Et de pointer celui
qui l’aurait piégé : «C’était
l’idée de Michel Lecorre,
alias Maurice Lévy. J’ai
accepté dans la panique.
S’il n’avait pas proposé
cette possibilité je n’aurais
jamais pensé à ça.» Puis il
avouera : «Je n’ai rien fait
pour l’arrêter.» Les faits,
rappelons-les, remontent à
l’été 2005. Une
photographe de presse, Isabelle
Simmon, qui se fait appeler
Camille, âgée de 43 ans,
entretenait une liaison avec
Mohamed Khelifati, alias
Cheb Mami.
En juillet 2005, elle lui
annonce qu’elle est enceinte. Il lui demande d’avorter,
ce qu’elle refuse. Amenée à
Alger avec la complicité de
son manager sous prétexte
de reportage, la photographe est séquestrée, les
28 et 29 août 2005, dans la
maison personnelle du
chanteur et des violences
sont exercées sur elle par
les hommes de main et des
avorteuses venues pour
faire la sale besogne.
L’acte barbare ayant,
malgré tout, échoué, la victime dont l’enfant rescapé —
une fillette — est âgée
aujourd’hui de trois ans, a
déposé plainte en France,
ce qui a permis, dans un
premier temps, de mettre en
prison Mami, qui en sort en
payant une caution en
attendant son jugement,
puis en s’enfuyant de
France pour regagner
l’Algérie.
Son retour volontaire en
France pour assister à son
procès à Paris met fin à
cette triste saga.
K. B.-A.
Hanoune, l’objectif est on
ne peut plus clair : porter
atteinte au groupe parlementaire du PT en poussant
ses députés au nomadisme.
Ce qui lui fera dire que
ces pratiques sont en violation du règlement intérieur
de l’APN et de la
Constitution.
D’ailleurs,
Hanoune a demandé de
manière officielle au président de l’APN de saisir le
Conseil constitutionnel pour
une lecture du règlement
intérieur de l’APN, notamment son article 53.
Ce dernier stipule que
«toute modification dans la
composition d'un groupe
parlementaire, qu'elle résulte de démission, d'exclusion
ou de nouvelle adhésion,
est publiée au Journal officiel des débats après sa
communication au Bureau
de l'Assemblée par le groupe, et, le cas échéant, le
député concerné». Une lecture erronée de ce dernier a
permis de légaliser voire
encourager le nomadisme
politique à l’intérieur de
l’Hémicycle.
Pour toutes ces raisons,
le PT avait pris la décision
de geler sa participation
dans les instances du
Parlement en n’acceptant
plus les postes de vice-président, de rapporteur ou de
président de commission.
Une décision que les instances du parti avaient
approuvée avant que la
direction du parti ne change
d’avis. Hanoune a, en effet,
expliqué qu’à l’issue d’une
réunion qui avait rassemblé
des députés du PT et ceux
de l’alliance présidentielle, il
est apparu que pour des
«raisons liées à la stabilité»,
le retrait du PT n’était pas
souhaité.
Un argument auquel la
formation de Hanoune n’a
pas été insensible. Comme
le parti fêtait cette année
son dix-neuvième anniversaire, Hanoune s’est longuement attardée sur les
luttes et les acquis arrachés. La privatisation en fait
assurément partie.
A ce sujet, le PT enregistre avec satisfaction les
mesures prises en faveur
de la sauvegarde de l’économie nationale mais espère que le principe de la préférence nationale sera définitivement instauré.
Une option qui ne peut
se faire sans la révision de
l’Accord d’association avec
l’Union européenne.
N. I.
VERSEMENT DES INDEMNITÉS DES DÉPUTÉS DANS
LE COMPTE DU PT
Hanoune saisit le Conseil d’État
La secrétaire générale du Parti des travailleurs compte saisir le Conseil d’Etat dans
les prochains jours. Raison de cette saisine : le
refus de l’administration de l’APN de verser les
indemnités des députés du PT dans le compte
du parti. Hanoune a indiqué avoir tenté, en vain,
de régler ce différend par le dialogue.
Nawal Imès - Alger (Le
Soir) - Conséquence de
l’échange d’amabilités entre
le numéro un du PT et Ziari,
la décision de ne plus verser les indemnités des
députés dans le compte du
parti est interprétée par
Louisa Hanoune comme
une ingérence dans les
affaires internes du PT.
La secrétaire générale a
expliqué, hier, que les
membres du groupe parlementaire du PT ont, tous
adressé, dès le début de
leur mandat, une lettre dans
laquelle ils demandent à
l’administration de l’APN de
verser leurs indemnités au
compte du parti. Une pratique
qui,
explique
Hanoune, est clairement
inscrite dans les statuts du
parti et qui n’a jamais fait
l’objet d’une quelconque critique. Résultat de ce blocage, les indemnités de juin
n’ont pas été versées aux
députés, qui avaient auparavant reçu des appels
émanant de l’administration
de l’APN leur rappelant
qu’ils devaient communiquer leurs numéros de
comptes personnels. Pour
TIZI-OUZOU
Ratissage et largage
de bombes à Bouzeguène
L’ANP a déclenché, jeudi dernier, une vaste opération
de ratissage, soutenue par des hélicoptères, dans un
vaste maquis, soupçonné d’abriter des terroristes, au
lieu dit Timarzaguine, en amont des villages Houra et
Aït-Salah, à Bouzeguène, à la limite de la wilaya de
Béjaïa. Plusieurs centaines de militaires acheminés
avant l’aube ont encerclé la zone en question et bouclé
toutes les issues avant d’être soutenus par six hélicoptères de combat au lever du jour. S’en suivit alors un
pilonnage à l’artillerie appuyé par les forces héliportées.
Le largage des bombes, visible depuis toute la
région, le bruit des explosions était entendu à des kilomètres à la ronde, n’a cessé que vers 14h. Toutefois,
rien n’a filtré du bilan de cette opération qui cible les
massifs forestiers de la région depuis quelques jours.
S. H.
La loi domaniale gelée ?
La loi domaniale, qui avait essuyé tant de critiques au
moment de son adoption par les deux chambres du
Parlement, serait-elle en voie d’être gelée ? C’est du
moins ce qui ressort des propos de Louisa Hanoune qui
a indiqué, hier, être en possession d’éléments plaidant
pour cette option, pour laquelle son parti avait lancé une
N. I.
grande mobilisation.
2
et 196
5 juill
9
0
0
et 2
5 juill
Actualité
125 À 200 PERSONNES ASSASSINÉES EN UNE JOURNÉE PAR
L’ARMÉE FRANÇAISE EN 1956 DANS LA FORÊT DE DJERRAH
Localisation du lieu
du massacre
Le douar de Ammal qui
faisait, durant la colonisation, partie de la commune
mixte de l’ex-Palestro, est
composé
de
plusieurs
dechras : Henni et AïtDahamane au nord et en
amont de l’oued Issers et de
la RN 5 (Alger-Constantine),
et de la voie ferrée AlgerAnnaba (ex-Bône) où se
trouve Djerrah, au centre.
Tigeur-Ouacif, Tigrine, Aït
Oumallou, Aït-Oualmane,
Tidjedjiga et Aït-Amar entourent, par le sud et l’ouest,
Djerrah. Les nombreuses
familles qui occupaient cette
montagne étaient composées, comme le veut la tradition berbère, de dizaines,
voire de centaines de personnes. Actuellement, ces
villages sont rattachés à la
commune de Ammal, située
à l’entrée-ouest des gorges
de Lakhdaria (ex-Palestro),
dans
la
wilaya
de
Boumerdès. Ces dechras,
accrochées aux flancs de
montagnes rocailleuses et
boisées, où de nombreuses
familles y vivent, rendent
leur accès très difficile.
La proximité des voies de
communication (RN 5 et voie
ferrée), stratégiques pour
4
Retour sur un génocide perpétré au gaz
Le peuple algérien célèbre le 47e anniversaire de l’indépendance de son pays. Le prix
payé par nos aïeux pour nos libertés, présentement toutes relatives, a été lourd.
Des voix s’égosillent dans l’Hexagone
pour mettre en exergue le coté positif de
cette occupation, occultant la férocité sans pareille
de la répression contre un peuple aux mains nues.
Les villageois de Djerrah — paradoxalement ce nom a une connotation de
blessure — en savent quelque chose. Et pour cause, plus de 145 personnes
ont été gazées et enterrées vivantes en une journée, dans la forêt de ce village. Des témoins, dignes de foi, qui ont vécu ce massacre jurent que le bilan
dépasse les 200 victimes. Cela s’est passé vers la fin de l’année 1956. Retour
sur un massacre de civils.
Les victimes, des civils,
mais il y avait également des
moudjahidine armés, se sont
engouffrées dans les grottes
situées à proximité de ce village-martyr
(Djerrah),
croyant pouvoir échapper à
leur exécution certaine par
les soldats, accompagnés
de harkis. L’armée d’occupation menait un ratissage,
dans cette région très accidentée et fortement boisée,
dont les populations des
douars épars accrochés aux
flancs
des
montagnes
étaient encerclées par une
armada de soldats depuis
plusieurs jours.
Dans la grotte où était
caché Saïd Bouberhri —
Behri pour l’état civil —
deuxième
survivant
et
témoin de cette tuerie, une
tentative d’assaut se serait
soldée par la mort d’un officier français. Voyant que
l’assaut était très risqué, les
officiers qui commandaient
cette opération avaient
demandé du gaz à leur commandement
installé
à
Palestro. Ce poison a été
acheminé par des hélicoptères, qui ont effectué plusieurs rotations.
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
l’armée française, la nature
du terrain et le caractère
résolu de ces Kabyles de
montagne, qui ont participé
à l’insurrection d’El-Mokrani,
ont été probablement pris en
compte par les chefs du
FLN/ALN pour faire de
Djerrah, et des autres villages, une région de repli.
Par ailleurs, le massif de
Djerrah fait jonction, à moins
de 10 kilomètres à l’ouest,
avec une autre région réputée fief du FLN/ALN. Il s’agit
du fameux massif de
Bouzegza. Rappelons qu’à
partir du congrès de la
Soummam, la région est
intégrée à la wilaya IV. Pour
l’Histoire, c’est Oued Issers
qui délimitait les territoires
des Wilayas III et IV.
Des humains gazés et
enterrés vivants
Il a 87 ans. La mémoire
lui joue quelques fois des
tours, comme au sujet des
dates, mais il a quand même
gardé
l’essentiel.
Saïd
Oubehri (Behri Said pour
l’état civil) se souvient parfaitement de son retour de l’enfer. Il est le second rescapé
de la grotte où ont péri, selon
lui, il ne s’agit que d’une estimation de sa part, plus de 70
personnes.
Le second rescapé est
décédé il y a moins d’une
année. «La grotte est énorme, et il y avait beaucoup de
monde et un grand nombre
de personnes que je ne
connaissais pas. Chacun se
cachait comme il le pouvait,
près de ses proches ou de
ceux qu’il connaissait», se
souvient Da Saïd, qui nous a
reçus
chez
lui,
à
Boudouaou.
A la question de la présence des moudjahidine
avec eux, il dira, fièrement :
«Vous savez, chez nous,
même les civils sont des
moudjahidine par la force
des choses, dès l’âge de la
maturité, c'est-à-dire à 14
ans.» Et de préciser «Il y
avait, dans la grotte de
Tafraout, où j’étais, des
moudjahidine que je ne
connaissais pas.»
Sur les armes dont disposaient ses compagnons de
la grotte, il a insisté sur ce
point : «La grande majorité
n’avait aucune arme. Ceux
qui en disposaient n’avaient
que des armes rudimentaires. Le plus armé n’avait
qu’un vieux fusil de chasse.»
Et de faire la comparaison
avec les moyens dont dispo-
saient les assaillants : «C’est
comme si nous nous battions contre l’armée française avec des cailloux.»
Néanmoins, il a fait état
d’un combattant de l’ALN qui
était armé d’un FM. Il dira :
«Il a riposté à l’assaut des
soldats français. Je crois
qu’il a atteint un officier.»
Puis, il nous a narré la
tentative de deux civils, des
cousins, arrêtés par l’armée
et qui se sont engagés à le
ramener, lui spécialement.
«Comme ils ont échoué, ils
ont été abattus devant la
grotte. Après l’échec de l’assaut, les militaires ont installé du fil barbelé autour de
l’entrée de la grotte. Ils ont
envoyé le gaz avec des
pompes. Il était très difficile
de respirer. Le gaz nous
étranglait. J’ai dit aux gens
qui étaient à coté de moi
d’essayer de se masquer.
Moi, j’étais dans un endroit
où l’eau ruisselait. J’ai, alors,
mouillé un chiffon que je
mettais sur mon visage, en
plus du burnous que j’avais
sur ma tête.» Da Saïd n’a pu
nous indiquer la nature du
gaz. Il s’est contenté de dire
que «c’est comme le gaz
que nous brûlons pour cuisiner».
Il faisait allusion au pétrole utilisé par les ménagères il
y a quelques décennies.
«Après plusieurs jours passés dans la grotte, j’ai dit à
mes voisins que j’allais sortir. Nous étions seulement
quatre à quitter vivants la
grotte. Je crois que tous les
autres étaient morts. Deux
personnes, que je ne
connaissais
pas,
sont
mortes dès qu’elles ont vu la
lumière du jour. Moi-même
et Laïchaoui Aïssa qui, lui
aussi, a survécu, nous
avions été pris en charge par
les femmes du village qui
nous ont soignés avec seulement de l’huile d’olive.
Elles n’avaient qu’un petit
morceau de pain, qu’elles
réservaient aux enfants.»
L’homme relatait difficilement les faits, sans haine et
sans colère. Il parlait comme
savent le faire les vieux
sages Kabyles. Il nous a
relaté, en présence de ses
deux fils, l’horreur qu’avaient
vécu lui-même et des
dizaines d’Algériens dans
cette grotte.
Technique et moyens
d’extermination
Le récit de Da Saïd est
complété par ceux de son
frère Oubehri Mohamed, de
Maâllem Rabah, 76 ans, et
de Bouchiouane Mina, 76
ans, veuve de Haddadou
Rabah.
Le vieux Rabah affirme
que les grottes étaient utilisées aussi bien comme
centre de soins des moudjahidine que comme caches
pour les civils «Dès qu’un
ratissage était déclenché par
l’armée française dans la
région, constituée actuellement par les communes de
Ammal, d’Aït-Amrane de
Souk-El-Had (Thénia exMénerville Ndlr), et même de
Zemmouri, tout le monde
accourait vers ces lieux sûrs.
C’est pour cela qu’il y avait
beaucoup de monde.»
Il se rappelle que les militaires français ont bombardé
l’entrée de la grotte et que,
devant la résistance des
moudjahiddine se trouvant à
l’intérieur, les assaillants
l’ont pulvérisée de gaz et ont
attendu trois jours avant de
lever le siège.
Par crainte de représailles, les villageois ont mis
quelques jours pour s’approcher de la grotte et tenter d’y
pénétrer. «Il était impossible
d’entrer. Le gaz était trop
puissant», révèlera-t-il.
Il confirmera, par ailleurs,
l’information sur le nombre
de rescapés. «Seuls quatre
survivants sont sortis. Deux
d’entre eux sont morts juste
à la sortie.»
Quant à lla Mina, à la première question, elle ne s’est
pas arrêtée de parler de ce
massacre. Elle avait, enfin,
l’occasion de vider son cœur
et se décharger de ce fardeau, lourdement et longtemps supporté : «Mon fils, à
notre arrivée devant l’entrée
de cette grotte, à terre, était
toujours brûlante. Toutes les
femmes se sont mobilisées
pour ramener de l’eau afin
de refroidir les alentours.
Personne ne pouvait respirer, tellement les douleurs
dues au gaz étaient violentes.» Et d’enchaîner :
«Les
moudjahidine
m’avaient chargé de soigner
les deux rescapés. J’ai veillé
sur eux, en les alimentant
d’huile d’olive pendant 8
jours. Ils ont été récupérés
par la suite par l’ALN.» Elle
est sûre que pas moins de
140 civils étaient dans la
grotte, au moment de l’injection du gaz.
Les lieux squattés par
des islamistes armés
En dépit de la situation
sécuritaire et des difficultés
économiques que subit la
région sud de Ammal, Behri
Mohamed – Mohamed
Oubehri pour les gens de la
région - le frère du rescapé,
est resté à Tachehat, à
moins de 3 kilomètres de
Djerrah.
Sa modeste habitation
est à quelques mètres du
poste avancé de l’Armée
nationale populaire (ANP).
Pour ce qui est de notre souhait de nous rendre sur
Behri Saïd, second rescapé du gazage des crêtes où sont
recensées des grottes renfermant des ossements.
place, notre hôte nous le
déconseilla. Tout comme le
jeune capitaine du détachement militaire, qui dit :
«Votre désir de voir sur
place la réalité de nos chouhadas est noble, mais je suis
responsable de votre sécurité. Comprenez-moi. Il y a
des risques. De plus, le terrain est miné.» Il est, en
effet, de notoriété publique
que les islamiste armés ont
fait de la forêt de Djerrah leur
base arrière.
D’ailleurs, le village martyr est complètement déserté, et grand nombre de ses
habitations ont été détruites.
Accompagné du président
de l’association Assirem
(Espoir), de Ammal et d’un
poète amateur local, nous
avions rendu visite, à l’improviste, la dernière semaine de juin 2009, à Da
Mohamed Oubehri. Nous
avions trouvé un témoin qui
garde des souvenirs vivaces
de ce massacre collectif.
Pour lui, ce sont quatre
grottes qui ont été gazées le
même jour. Il avance l’année
1957 comme date du massacre. Selon ce qu’il nous a
relaté, dans les 2e et 3e
grottes, il y avait, respectivement, 40 et 15 personnes.
Quant à la quatrième, elle
a été bétonnée et, à ce jour,
aucun bilan n’a été fait. Pour
la première, où s’était caché
son frère, il avance le chiffre
macabre de 70 personnes,
majoritairement des civils
sans armes. «Lorsque les
soldats ont pulvérisé au gaz
cette caverne, ils ont constaté une fuite dans un autre
endroit.
Ils ont encore pulvérisé
de leur poison cet endroit,
avant de le boucher.
Ce gaz donne des douleurs terribles aux yeux et à
la gorge. Nous avions
remarqué également son
impact sur l’écorce des
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
arbres. Et à ce jour, il cause
des troubles aux humains.»
Il se souvient, aussi, que
la plupart des moudjahidine
ont réussi à échapper à l’encerclement des lieux.
En conclusion de l’entretien il lance, en ces termes,
une fléchette à la famille
révolutionnaire de la région :
«Que ceux qui se disent
véritables
moudjahidine
viennent nous montrer les
grottes.»
4 ou 7 grottes gazées ?
Il est utile de dire que
nous n’avons pas récolté
toutes les informations utiles
pour présenter un bilan
exact sur le nombre des victimes. Cependant, pour la
majorité de nos interlocuteurs, la liste des chouhadas
dépasse, largement, les 200
martyrs.
Par ailleurs, ils font unanimement état de tueries au
gaz. Pour eux, des traces
demeurent et il est loisible
d’effectuer des prélèvements aux fins d’analyses
pour le prouver.
Comme on l’a vu, Behri
Mohamed parle de 4 grottes.
Or, une autre personne native du village Henni, situé en
aval de Djerrah et du massif
où a eu lieu le drame,
Haddad Ahmed, 58 ans, jure
qu’il a recensé 7 grottes
dans lesquelles pas moins
de 200 personnes ont été
tuées au gaz.
Il est normal que ce dossier reste ouvert, d’autant
plus que, selon ce que nous
avons entendu, la loi universelle portant sur l’obligation
d’épargner les civils en
temps de guerre et l’interdiction de l’emploi de produits
chimiques et gazeux mortels
contre les humains aurait été
violée. Dans de ce drame
de Djerrah, tout relève du
génocide.
Abachi L.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
LE 18 MAI 1956, LE COMMANDO ALI KHODJA RÉUSSIT
UNE GRANDE OPÉRATION MILITAIRE
Une victoire et un comportement exemplaire
Le célèbre commando Ali Khodja a réalisé au
village de Djerrah, le 18 mai 1956, une opération
militaire qui avait remonté le moral des populations.
A la demande de cet
intrépide chef militaire, les
femmes de Djerrah ont
déclenché un concert de
youyous, rendant la brève
bataille grandiose. Le bilan
que nous ont communiqué
quelques témoins fait état de
21 rappelés du contingent
tués et 4 autres capturés
vivants.
Les djounouds, que commandait Ali Khodja, ont eu un
comportement exemplaire.
C’était un survivant, fait prisonnier, qui l’affirmait devant
la presse à l’issue de sa libération.
Evidemment, les moudjahiddines du commando, une
trentaine, ont récupéré les
armes individuelles, le FM
du groupe, les munitions et
les moyens de transmission.
L’accrochage a été bref,
mais violent.
Ce peloton de reconnaissance, que commandait le
sous-lieutenant Arthur, était à
sa troisième journée de sorties sur le terrain, dans la
région
appelée
douar
Ammal. Il a été complètement décimé.
Le bilan nous a été indiqué par un témoin encore en
vie, et qui habitait à proximité
du lieu de la bataille. Les
combattants de l’ALN ont
perdu un homme qui aurait
été tué par inadvertance par
ses compagnons. Il se serait
précipité pour récupérer les
armes des soldats morts.
Les pertes, côté français,
considérées comme très
importantes, ont eu pour
conséquence une violente
médiatique.
campagne
«Depuis seize mois, attentats et guets-apens font des
ravages sur la terre algérienne. Mais, cette fois, la France
est véritablement blessée…», lit-on dans la page
713 de la revue Historia de
l’époque.
Il était question, par
ailleurs, de l’interpellation du
gouvernement par les parlementaires français. C’est dire
l’impact que cet événement,
majeur durant cette période,
a eu sur l’opinion française.
Ce qui avait mis l’armée
d’occupation sous pression.
Elle tendra, deux jours
après, une embuscade d’une
férocité sans pareille pour
venger cet acte de guerre. Le
journaliste d’Historia écrivait
cyniquement , dans le même
article, que «pendant cinq
jours, 7 bataillons vont traquer le commando rebelle
dans le quadrilatéral de
Souk-El-Had, Bahara et la
route Ménerville-Alger.
Des hélicoptères ont
amené de toute urgence les
paras du 13e dragon.
Cinquante montagnards du
douar Ammal sont abattus.
Mais Ali Khodja court toujours…». On l’aura sûrement
remarqué que l’exécution de
56 montagnards, donc des
civils, est une simple information.
Par conséquent, le journaliste cautionnait le massacre de montagnards, des
civils sans défense.
La
révolution
de
novembre est étoffée d’actes
de bravoure des officiers et
des djounoud, les authentiques de l’ALN, de quoi s’enorgueillir légitimement des
hauts faits d’armes de cette
armée.
Mais, jusqu’en 2009 des
associations et quelques
médias français persistent à
faire passer des actes de
résistance, notamment celui
de Djerrah, pour des masd’innocents.
sacres
Etrangement, le bourreau
devient victime.
Qui a massacré qui ?
A l’époque, le bilan des
pertes
étant
considéré
comme très lourd, la presse
française s’était déchaînée.
Le mot massacre revenait
dans toutes les «unes» des
journaux. Il n’était nullement
question de bataille entre
soldats de deux camps.
Or, un militaire français,
rescapé de cette bataille,
témoignait,
selon l’Echo
d’Alger du 28 mai 1956, que
les djounoud (soldats) de
l’ALN étaient tous habillés de
tenues militaires. «Ils étaient
bien organisés et appelaient
leur chef, qui avait deux
étoiles, “mon lieutenant”»,
précisait ce militaire. Ne voulant sûrement pas admettre
une défaite devant des
hommes résolus et prêts à
se sacrifier pour leur idéal, et
à qui on déniait la qualité de
combattants, des accusations étaient proférées.
Une association de victimes a publié sur le Web
que «le FLN leur a zébré les
pieds de coups de couteau et
leur a coupé les testicules.»
Les rédacteurs n’indiquent
pas leurs sources, et ne fournissent aucune preuve tangible pour étayer leur réquisitoire contre les éléments du
commando Ali Khodja.
Un autre journaliste tente
d’innocenter les victimes
«innocents parce que pour
eux, jeunes Français à peine
arrivés en Algérie, ils ne pouvaient imaginer la sauvagerie de l’ennemi qu’ils
devraient combattre».
Ce confrère n’expliquait
pas, au plan éthique, comment un homme qui répondait à l’appel de l’armée de
son pays, qui a traversé la
mer, mis la tenue militaire,
pris
une
arme,
parti
patrouiller en zone de guerre
à la recherche d’ennemis à
tuer, pourrait être classé d’individu sans velléité de violence ?
Concernant l’accusation
de profanation des cadavres
de soldats tués, nous avons
questionné avec instance, à
5
5 juill
et 196
2
5 juill
et 200
9
l’occasion
de
nos
recherches sur le gazage des grottes de
Djerrah, M. M. Rabah,
76 ans, et Mme B. Mina,
deux villageois encore
en vie. Nos deux témoins
habitaient près du lieu de
l’accrochage, au moment
des faits. Da Rabah dément,
catégoriquement,
ces
atteintes aux corps des soldats français.
De son côté, lla Mina
nous a avoué qu’une herbe
amère a été mise dans les
bouches de quelques soldats
morts. Elle n’a pas expliqué
le pourquoi de la chose. Une
chose est par contre sûre,
sept mules ont été réquisitionnées pour transporter les
cadavres des soldats le plus
loin possible de Djerrah.
C’était, selon nos interlocuteurs, une instruction de
Khodja «pour tenter d’induire
en erreur l’armée française
et essayer d’éviter des représailles aux villageois. Les
soldats ne sont malheureusement pas tombés dans le
piège. Ils ont découvert des
traces de sang», expliquera
Da Rabah.
Sur le comportement des
djounoud de Ali Khodja à
l’endroit des prisonniers,
l’Echo d’Alger rapportait le
témoignage du soldat Pierre
Dumas, le rescapé de cette
courte, mais violente bataille.
«Le soir, nous sommes arrivés dans une grotte, où nous
devions être trouvés. Nous
sommes restés du vendredi
au
mercredi. Nos gardiens n’étaient pas durs avec
nous. Nous mangions très
mal, eux aussi. Un jour, ils
nous ont obligés à écrire des
lettres à nos familles, pour
faire savoir que nous étions
prisonniers.» Revenons sur
l’écrit du journaliste de
Historia. Il a fait une erreur,
en écrivant que «56 montagnards sont abattus». En
effet, il s’agit de 80 innocents
qui ont été massacrés dans
des villages avoisinants –
Aït Toulmout et L’Hdadda.
Habitués aux représailles
de l’armée, après chaque
attaque de l’ALN, les villageois de Djerrah s’étaient
très rapidement dispersés
pour se faufiler, comme à
l’accoutumée, dans les
grottes près du village. «Les
représailles étaient terribles.
80 personnes ont été tuées.
Nous avions relevé qu’une
famille de 6 personnes a été
totalement décimée. Les soldats étaient enragés. Ils
s’étaient postés sur les hauteurs des villages et tiraient,
sans discernement, sur tout
ce qui bougeait. Même les
animaux
domestiques,
mulets, chèvres, chiens et
chats ont été abattus», se
rappelle Da Rabah.
A. L.
Djerrah village rebelle, Djerrah village martyr
LA GUERRE DE LIBÉRATION DANS L’ALGÉRIE PROFONDE
Les aïeux de ce village étaient de
ceux qui avaient répondu massivement à l’appel d’El-Mokrani. Pour
ces paysans accablés par la dureté
de la montagne, mais humbles et
dignes, être moudjahid au sein de
l’ALN, cela coulait de source. «Dès
l’âge de 14 ans, on devenait moudjahid. Ce ne pouvait être autrement.
La question des armes ne se posait
pas», dira de son coté Da Saïd
Oubehri, 87 ans, second survivant
sauvé d’une grotte gazée par l’armée
française, où se trouvaient des
dizaines de personnes.
Rencontrée dans son modeste chalet pour sinistrés qu’elle occupe à
Aït-Amrane, Bouchiouane Mina,
veuve Haddadou Rabah, 76 ans, à
qui l’ALN avait confiait la tâche de
soigner les deux seuls rescapés retirés des sinistres grottes, dira, dès
les premiers instants de notre rencontre : «Il faut que les jeunes
sachent que l’Algérie ne nous a pas
été offerte. Il faudrait que les jeunes
sachent que leurs aïeux ont terriblement souffert.»
Et d’ajouter : «Je suis hantée par les
comptes. Je passe mon temps à
compter et recompter jusqu’à susciter l’inquiétude de mes enfants et de
mes petits-enfants. J’arrive immanquablement au nombre de 140. 140
chouhada sont recensés dans notre
douar.»
De son côté, Da Rabah Oubehri
nous cite, à titre d’exemple, le sacrifice consenti par 7 familles d’une
seule dechra, avec 25 chouhada.
Pour preuve, il énumère quelques
noms de ces familles : Maâllem et
Chaouch avec 5 chouhada chacune,
Behri avec 4 chouhada...
En dépit de moult ratissages, d’exécutions, de tortures, de bombardements et d’attaques au napalm et au
gaz, les villageois de l’ex-douar
Amal persistaient à s’accrocher à
leur montagne. Leur présence était
vitale aux combattants de l’ALN.
Pour ce faire, ils avaient adopté un
mode de vie en fonction de la situation. «La nuit, nous moissonnions et
nous reconstruisions rapidement tout
ce que l’armée française détruisait,
le jour, nous disparaissions dans la
nature», avouera Da Rabah.
Dans cette organisation sociale, la
femme de Djerrah avait un rôle
essentiel pour aider les moudjahiddine. Elle préparait à manger, acheminait des messages, surveillait le
mouvement des troupes françaises,
Photo : DR
La maxime kabyle «anarz ouala anknou» (nous nous briserons mais nous ne plierons pas) s’adapte à merveille
au village de Djerrah. «Chez nous, il n’y avait pas place à
“haut les mains”. Nous ne levions pas les bras. Nous
allions jusqu’au bout», nous confiait Maâllem Rabah,
76 ans, qui a vécu la guerre de Libération à Djerrah.
Djebel Ahmed : grotte bétonnée avec probablement 40 victimes à l’intérieur.
effectuait des sauvetages, soignait
les malades et les blessés… Et
quand il n’y avait plus d’hommes,
elle s’occupait des enterrements.
Constatant que la répression n’avait
pu briser ces montagnards, l’armée
avait décrété, en 1957, l’évacuation
du douar Amal, sous peine d’exécution sommaire de tout récalcitrant.
Cet ensemble de dechras devenait
une zone interdite. Les habitations
ont été bombardées et détruites.
Ne dit-on pas que l’histoire est un
éternel
recommencement ?
Paradoxalement, c’est en 1997, 40
ans après les exactions de l’armée
française, que les hordes du GIA
débarquaient dans les dechras, complètement marginalisées , mais où
les citoyens résistants avaient repris
goût à la vie sur la terre qui les a vu
naître et pour laquelle ils avaient
versé leur sang.
Les islamistes armés ont semé destruction et désolation. Des citoyens
ont été lâchement assassinés,
d’autres rackettés et des maisons
détruites. Bien des gens ont tenté de
résister et continuent de le faire.
C’est finalement les autorités qui ont
donné l’ordre d’évacuation. Les maisons ont été, une autre fois, soumises à des destructions.
Le village est actuellement abandonné et laissé aux terroristes du
GSPC. Et les islamistes se livrent à
un autre génocide. Ils se sont attaqués à un symbole de la résistance
contre l’occupation coloniale, aux
germes de la citoyenneté dans notre
pays et de la liberté.
Les laisser marcher sur ces montagnes, c’est souiller la mémoire de
géants comme Ali Khodja.
A. L.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
6
Signature de trois conventions-protocole
Vend. 3 Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
ONS, DOUANES ET SÉCURITÉ SOCIALE
Trois conventions-protocole sur l'échange d'informations ont été signées, ce
jeudi, à l'Institut supérieur de gestion et de planification, à Alger, entre l'Office
national des statistiques (ONS), la Direction générale des Douanes, la Caisse
nationale des assurances sociales (CNAS) et la Caisse nationale de sécurité
sociale des non-salariés (CASNOS). Ces conventions ont pour objectif de faciliter l'échange d'informations entre les structures signataires, et ce à travers un
numéro d'immatriculation, en vue de lutter contre la fraude.
Lotfi Mérad - Alger (Le Soir) - La première convention a été signée par le directeur
général des Douanes, M. Abdou Bouderbala,
et le directeur général de l'ONS, M. Khaled
Mounir Berrah. La deuxième convention a été
signée par M. Berrah et le directeur général
de la CNAS, M. Zebbar Rabah, tandis que la
troisième a été signée par le directeur général de l’ONS et le directeur par intérim de la
CASNOS, M. Lamaï Abdelouahab.
Présent à cette cérémonie de signature, le
ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a
souligné que «l’objectif de ces conventions
réside dans l'utilisation et l'unification par
l'ONS des informations existant au niveau de
la sécurité sociale». Le ministre du Travail, de
l'Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb
Louh, a salué les efforts consentis pour la
promotion du système national du recensement, qui exploitera toutes les informations
L'ONS va lancer un recensement économique
Le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, a déclaré, jeudi, que l’Office national des statistiques lancera, prochainement, un recensement économique national.
Cette enquête, qui se basera principalement sur un questionnaire comprenant plusieurs
éléments-clès, vise à mieux identifier l’économie nationale, ses besoins et ses attentes, en
vue d’une meilleure orientation des politiques économiques du pays.
L'enveloppe financière relative à ce recensement qui touchera l’ensemble des agents économiques a été inscrite au budget de la loi de finances pour 2009.
L. M.
GAZ À EFFET
DE SERRE
L’UE prête
pour le dialogue
L’Union européenne est disposée à
ouvrir le dialogue avec l'Algérie sur sa décision relative aux restrictions d'émission de
gaz à effet de serre dans le transport aérien
à l'horizon 2012.
C’est ce qu’a annoncé M. Amar Tou,
ministre des Transports, hier à Alger, au
terme d'un entretien avec le Commissaire
européen aux transports, M. Antonio Tajani,
en visite de travail en Algérie.
Il a, ainsi, exprimé son inquiétude pour
cette décision prise par la Commission
européenne d’une manière «unilatérale» et
contraire au protocole de Kyoto. A propos
de ce protocole, M. Amar Tou a affirmé qu’il
ne concerne que les pays développés et
que «l’Algérie n’est pas encore un pays
assez développé». A cet effet, il a invité l’UE
à en discuter dans le cadre de
l’Organisation internationale de l’aviation
civile (OAIC), pour un traitement mondial de
cette question. M. Amar Tou a également
évoqué la question de l’ouverture de l’espace aérien algérien aux compagnies étrangères. «La partie européenne a demandé
l’ouverture du ciel», a-t-il dit. S’agissant de
cette demande, il a précisé que «l’Algérie
privilégie la coopération bilatérale entre
pays». Et d’ajouter qu’il y a eu échange de
points de vue mais d’une façon «informelle». Pour sa part, le commissaire européen
aux transports a affirmé que l’UE était disponible pour travailler sur certains problèmes d’émissions de carbone par les
avions, afin de parvenir à de «bons
accords». D’ailleurs, a-t-il ajouté, «cette
décision n’est pas partagée par tous les
pays non européens». A ce propos, il espère parvenir à un accord mondial.
M. Tajani a estimé, d'autre part, que le
fait que l'Algérie et l'UE possèdent une
même vision du système des transports
encourage le renforcement de leur coopération dans le domaine des routes, du rail, du
transport urbain, de la sécurité routière,
maritime et aérienne. Quant à la politique
transeuropéenne dans le transport, il a
insisté sur une interconnexion des réseaux
de transport transeuropéens et transafricains. Pour ce faire, Tajani a souligné «qu’il
faut discuter de cela pour adopter une stratégie commune».
Rym Nassri
existant au niveau de la sécurité sociale. «Le
but étant la création d'un numéro d'immatriculation qui doit être mentionné sur tous les
formulaires de la sécurité sociale», a ajouté
Tayeb Louh. Ces trois conventions permettront une coopération effective entre les différentes administrations en vue de lutter conte
toutes formes de fraude. Les caisses de
sécurité sociale pourront recevoir des informations dont dispose l’ONS pour les besoins
des études prospectives en matière de sécurité sociale. Le ministre de l’Emploi et de la
Sécurité sociale fera également savoir que
quatre spécialistes dans le domaine de la
prospection ont été formés à l'université de
Lausanne, qui apporteront leur expérience
dans le domaine de la sécurité sociale.
Pour sa part, le directeur par intérim de la
CASNOS, M. Lamaï Abdelouahab, a relevé
que l'échange d’informations entre les
caisses de sécurité sociale, les douanes et
l'ONS permettra l'actualisation des informations existant au niveau des fichiers de la
sécurité sociale. S'agissant du transfert des
informations, une commission technique sera
mise en place pour prendre en charge cette
opération, chaque trimestre.
L. M.
Des enveloppes budgétaires pour le soutien à l'emploi des jeunes
et l'augmentation des bourses
«Le projet de loi de finances complémentaire pour 2009, examiné mardi dernier par le
Conseil du gouvernement, prévoit plusieurs enveloppes budgétaires, notamment pour le soutien à l'emploi des jeunes et l'augmentation des bourses des étudiants, a annoncé, jeudi, le
ministre des Finances, M. Karim Djoudi. Sur le plan budgétaire, «le projet de loi de finances
pour 2009 a apporté des éléments de rectification en inscrivant toutes les décisions annoncées par le président de la République lors de la dernière campagne électorale», a indiqué le
ministre des Finances. Des orientations du président de la République ayant trait à «l'augmentation des bourses des étudiants, au soutien à l'emploi des jeunes, à la baisse de la pression fiscale, afin d'accroître le recrutement, la lutte contre la fraude et la régulation du commerce extérieur et des importations».
L. M.
COMMERCIALISATION DU GPL ET DU GAZ NATUREL
L’Algérie accroît son offre sur le marché tunisien
L’Algérie accroît son offre en GPL et en gaz naturel sur le marché tunisien.
Les deux pays comptent se développer en commun, à l’international, en matière de prospection et production d’hydrocarbures.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) L’Algérie augmente ses exportations de
GPL (gaz de pétrole liquéfié) vers la
Tunisie à 300 000 tonnes par an. Un
accord en ce sens a été conclu, jeudi dernier, à l’issue de la réunion du comité algéro-tunisien de l’énergie en vue d’alimenter
les zones frontalières.
Un accord qui, selon le ministre de
l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, prévoit également la possibilité du stockage
du GPL en Tunisie en cas d’impondérables, voire son exportation vers d’autres
pays voisins, à partir du sol tunisien. En
ce sens, un groupe de travail mixte sera
mis en place par les deux sociétés pétrolières des deux pays (Sonatrach et
l’Entreprise tunisienne des activités pétro-
lières, Etap), pour étudier la faisabilité
technique et économique de cette option.
Un accord qui conforte, selon le
ministre tunisien de l’Industrie, de
l’Energie et des Petites et moyennes
entreprises, Afif Chelbi, le «niveau excellent» de la coopération énergétique bilatérale. Ceci d’autant que l’Algérie renforce
son statut de fournisseur exclusif du marché tunisien en GPL.
Comme la Tunisie va bénéficier, dès
l’année prochaine, de davantage de quantités de gaz naturel algérien, qui est exporté vers l’Italie via le pipeline Transmed (ou
gazoduc Enrico Matei) en extension de la
capacité de 6 à 7 milliards de m3. Un autre
accord en ce sens a été signé entre les
deux sociétés pétrolières.
L’interconnexion électrique entre
l’Algérie et la Tunisie s’accroît. Les
deux pays ont décidé, jeudi dernier, de
porter la capacité d’interconnexion de
220 kV, actuellement, à 400 kV à partir
de 2010.
Selon le ministre de l’Energie et des
Mines, Chakib Khelil, les travaux au
niveau de la partie tunisienne ont été parachevés, en attendant la finalisation des
travaux du côté algérien, prévue pour le
mois prochain.
Quant à l’interconnexion avec le
Maroc, Chakib Khelil a indiqué que le
poste marocain de Bourdine est prêt et
que les tests sont finalisés pour la liaison
avec l’Espagne.
A ce propos, le P-dg du groupe
Sonelgaz, Noureddine Boutarfa, a indiqué, en marge, que l’Algérie a, entre
2007-2008, exporté pour 7 millions d’euros d’électricité vers le Maroc et en a
importé pour 2 millions d’euros. Des
échanges qui ont été effectués dans le
cadre de contrats de vente-achat du type
spot.
Concernant la création, à terme, d’un
marché de l’énergie électrique entre les
pays du Maghreb et l’Union européenne,
Chakib Khelil a indiqué que son évaluation
interviendra lors de la réunion des
ministres maghrébins de l’Energie, prévue
en décembre 2009 au Maroc.
D’autre part, l’Algérie et la Tunisie renforcent également leur coopération dans
le domaine des énergies nouvelles et
renouvelables, ainsi que la maîtrise de
l’énergie.
Par le biais d’un mémorandum d’entente, les deux pays vont échanger leur
expertise en matière d’exploitation de
l’énergie solaire et éolienne.
A ce propos, le ministre tunisien de
ÉLECTRICITÉ
Outre la commercialisation du gaz, les
deux pays renforcent leur coopération
énergétique dans le domaine de la prospection et de la production d’hydrocarbures.
Déjà partenaires, via la société mixte
Numhyd, dans le forage de puits dans le
sud-est algérien, les chotts et même l’offshore tunisiens, les deux compagnies
comptent se développer en commun à l’international.
Notamment dans les pays africains tels
que la Libye, le Niger ou la Mauritanie, où
Sonatrach prospecte, ou fore déjà, et qui
peuvent susciter l’intérêt tunisien.
Un développement en commun à l’international, naguère considéré comme un
objectif à moyen terme, qui évolue, dira
Chakib Khelil, vers un «objectif à court
terme».
C. B.
L’interconnexion algéro-tunisienne s’accroît
l’Industrie, de l’Energie et des Petites et
moyennes entreprises, Afif Chelbi, a indiqué que son pays a, notamment, programmé la réalisation de 18 projets
solaires, le développement de 80 000
concentrateurs, la dotation de 5 000
foyers en électricité à partir du photovoltaïque, ainsi que l’interconnexion électrique avec l’Italie basée sur le mix entre le
gaz et les énergies nouvelles et renouvelables.
C. B.
ATTRIBUTION DE PÉRIMÈTRES
DE RECHERCHE D’HYDROCARBURES
Les sociétés étrangères intéressées
ont participé au choix
L’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) vient
de lancer un appel d’offres pour l’attribution de dix périmètres de recherche et exploitation d’hydrocarbures.
Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, des sociétés étrangères
intéressées ont participé, et pour la première fois, au choix de la plupart de ces périmètres.
En précisant que ces périmètres se trouvent dans des bassins «les plus prometteurs», notamment au sud-ouest, où la construction d’un nouveau gazoduc sera
bénéfique pour les sociétés étrangères déjà implantées.
C. B.
Romaïssa retrouvera l’usage entier de ses membres !
Ecrire à voxpopuli2009@ymail.com
7
Romaïssa a été finalement admise à l’hôpital de la Fondation Rothschild du 19e arrondissement de Paris. Constatant avec amertume que son état s’était gravement détérioré, trois professeurs ont accouru à son chevet ; ils étaient choqués par le retard mis
dans le traitement du dossier médical de la
patiente qui aurait dû être hospitalisée plus
tôt. Ce qui aurait pu stopper sa dégénérescence physique. Ils ne comprennent pas que
le médecin algérien la traitant ait continué à
signaler que son état était «stable» alors
qu’il s’aggravait de jour en jour. Une infirmière en chef a éclaté en sanglots en voyant
Romaïssa !
Les professeurs qui doivent l’opérer sont
catégoriques : Romaïssa retrouvera l’usage
entier de ses membres. Mais cela nécessitera une rééducation de deux années ! Après,
elle pourra reprendre ses études et mener
une vie normale. Néanmoins, elle gardera
de petites séquelles au niveau d’un bras…
La décision d’opérer la petite Chélifienne
devait être prise hier vendredi. Nous apprenons en dernière minute que Romaïssa sera
opérée dans le courant de la semaine prochaine. L’intervention étant très lourde (elle
durera une journée entière), elle nécessite la
mobilisation d’un bloc pour 24 heures et certaines dispositions spéciales.
Mme Nadia, sa maman, qui a obtenu le
droit de rester au chevet de sa fille durant la
période où elle est en réanimation, devra
quitter l’hôpital dès la fin de l’opération.
Bien qu’elle soit prise en charge par un
compatriote originaire de Bouzaréah et
habitant Paris, qui n’en est pas à sa première B.A., elle aura besoin de votre aide si
vous êtes en région parisienne.
Voici son nouveau numéro de
téléphone :
- De l’extérieur de la France :
00 33 603 585 172
- De France :
060 358 517 2
Nacer, tu seras toujours notre héros
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - Page
Peut-on prétendre être un pays
civilisé, émancipé, miséricordieux et
de surcroît musulman, alors que les
personnes les plus fragiles et les plus
démunies de notre société sont marginalisées, exploitées et méprisées
par des individus sans cœur ni
conscience.
Si j’ai employé, sciemment, le
terme péjoratif (individus) pour désigner ces messieurs, c’est qu’à mes
yeux, ils ne méritent ni considération
ni respect et je ne peux témoigner à
leur égard qu’une profond irrévérence.
Le fait de tirer profit le l’ignorance
et de la crédulité d’une personne
handicapée n’a rien de valorisant ni
de glorifiant.
Nos élus locaux, quelles que
soient leurs couleurs politiques,
deviennent autistes à chaque fois
qu’il s’agit de défendre les droits des
malchanceux qui triment pour eux.
Cela fait plus de dix ans que j’essaye d’attirer l’attention de nos élus
locaux sur les souffrances qu’endure
un pauvre et malheureux infirme.
Ce monsieur n’est autre qu’un
employé de la voirie chargé du nettoyage de notre quartier.
Il s’appelle Nacer, il a la moitié du
corps presque paralysé, il traîne une
jambe difficilement et un défaut d’élocution qui l’empêche de revendiquer
ses droits les plus élémentaires.
Normalement, ses chefs, s’ils
étaient un peu plus humains, auraient
dû lui trouver un poste de travail
moins pénible, eux, au contraire,
sachant qu’il ne rouspéterait jamais,
l’ont affecté à une tâche harassante,
salissante et pénible, ils ont profité de
son ignorance pour l’exploiter honteusement.
Résigné, ou plutôt contraint, d’accomplir une besogne, qui n’était pas
VOS MESSAGES
Mohammed Gharbi : un homme libre
En Algérie, où «tourner sa veste» est devenu un
sport national, rester fidèle au serment fait à un million
et demi de Martyrs est devenu parfois un synonyme
de traîtrise. En Algérie, où tout est permis pour se
maintenir, et maintenir ses privilèges à tous les
niveaux, les choix de ce pouvoir ne sont que le reflet
d'une société en chute libre. A ce jeu, où les méchants
ont déjà gagné, il est maintenant une certitude : on
veut assassiner une Algérie vaillante, honnête et fidèle aux principes les plus sacrés.
Avant, ceux qui aimaient l'Algérie, et le montraient, étaient accusés de faire partie d'un parti inféodé à la France. Maintenant puisque ce pays est devenu un refuge pour l'argent détourné, un pays où «ils»
se soignent, ce parti a donc été agréé du fait que de
nombreux officiels sont également français... avant
tout Français ou Français tout court tant et si bien que
l'on ne sait plus qui est qui, qui fait quoi et auquel de
ces deux pays certains ont fait allégeance et à ce
rythme on se dit qu’après avoir été chassé par la
grande porte, le colonialisme est revenu par effraction.
Ce qui était interdit et même passible d'emprisonnement avant est devenu un titre, un sésame et un
signe évident de richesse. Aujourd’hui, on exhibe
sans aucune retenue son passeport de «là-bas» et en
posséder seulement un vert est un signe de mauvais
goût, un objet inutile destiné aux ploucs que nous
sommes, à ceux qui ne sont... qu'algériens, à ceux qui
ont défendu l'Algérie sans aucun calcul et qui la
défendent toujours, même au prix de leur liberté,
même au prix de leur vie.
Monsieur Gharbi en a fait la cruelle expérience,
même s'il est tombé, il est tombé debout et son der-
la sienne, notre courageux Nacer
s’est montré un travailleur hors
normes qui ne rechigne pas à la
tâche, je peux vous confirmer que
nos trottoirs et nos routes sont les
plus propres de la ville, il ne s’absente jamais, qu’il pleuve ou qu’il vente.
Chaque matin, nous nous croisons, il s’efforce, toujours, de dire
quelques mots gentils que j’ai du mal
à comprendre ; je devine, à la sueur
qui ruisselle sur son front, qu’il est
éreinté et qu’il souffre le martyre,
mais malgré cela, il s’efforce de
pousser une poubelle sur roues que
même quelqu’un de robuste aurait du
mal à tracter, à l’aide d’un balai et
d’une pelle, il s’échine à ramasser les
immondices qui jonchent le secteur
qui lui est échu sans jamais protester
ni pleurnicher, comme le font certains
de ses collègues valides.
Comme je l’ai écrit un peu plus
nier geste d'homme libre est un geste d'honneur, un
geste qui symbolise le refus de tout compromis avec
tout ennemi de la nation. Monsieur Gharbi peut être
certain qu'il restera dans les cœurs des plus humbles
alors que dans quelques années personne ne se souviendra de ces gardiens du temple de la médiocrité
sauf quand il s'agira d'énumérer leurs méfaits, mais
Monsieur Gharbi s'est trompé de siècle car s’il avait
vécu quelque 180 ans plus tôt, il est certain qu'il aurait
été l'ami de l'émir Abdelkader, tout comme il est certain également qu'il aurait été trahi par les siens.
Sodi Mohammed B.
Questions d’un jeune de 33 ans
Je souhaiterais exprimer mon désespoir par rapport à ce pays qui est le nôtre, à travers des questions :
1) quel est le nombre de personnes qui vont
spontanément s'intéresser au Festival panafricain ?
10, 20, 100 tout au plus ?
2) Est-ce normal de gérer une flotte de centaines de bus d'étudiants Tahkout quand on a
comme statut «personne physique», c’est-à-dire
l'existence de la «société» est indissolublement liée
à l'existence de monsieur Takhout ? Et comment
vont être gérés les milliards placés au niveau d'une
banque rouge et noire installée à Alger en cas de
décès ?
3) Pourquoi doit-on faire 50 km pour aller à la
plage alors qu'on habite à Alger ?
4) Pourquoi n’y a-t-il pas de toboggans et balançoires au Parc d'attractions (privé) des PinsMaritimes? et pourquoi est-il majoritairement fréquenté par des frérots en famille ? Est-ce parce
RÉPONSE À HADJ ABDELKADER
haut, cela fait plusieurs années que
j’essaye d’attirer l’attention de ses
responsables, afin qu’ils lui trouvent
un poste de travail moins pénible,
mais mes écrits n’ont jamais été pris
en considération ; est-ce à dire que
ces messieurs ne lisent que le journal
de leur parti politique et, qu’à leurs
yeux, un être qui ne proteste jamais
est sûrement content de son sort et
ne mérite donc pas que l’on s’attarde
sur son cas.
D’autres préoccupations plus
lucratives accaparent leur temps, ils
ne vont pas s’empoisonner l’existence à palabrer sur un insignifiant
éboueur de quartier.
Un article intitulé «Nacer, le héros
du quartier Oued-Roumane» est paru
dans le journal Le Matin du 24
octobre 1999 dans lequel j’ai voulu
attirer l’attention des élus de
l’époque, je leur demandais de se
qu'en plein centre de ce «parc» un grand «moussalla» vous attend? Ou parce que l'eau minérale vous
est proposée à 150 DA la bouteille de 1L et demi ?
Ou encore parce que la Grande Roue n'est mise en
marche que les jours de week-end ?
5) Pourquoi hésite-t-on à aller à la piscine (Bordj
el Kiffan ou autre), de peur de rencontrer, à coup
sûr, des voisins ou des gens qu'on ne souhaiterait
pas rencontrer ?
6) Pourquoi l'opinion publique ne réagit-elle
point quand elle lit tous les jours dans la presse que
des milliers de milliards sont dilapidés par des
voyous au détriment de tout, alors que des buts
dans des filets qui ne (leur) rapportent absolument
rien les fait délirer ?
7) Comment une grosse partie des jeunes
Algériens espère-t-elle échapper au chômage alors
qu'elle ne s'est jamais formée à quoi que ce soit ?
8) C'est quoi ce phénomène de boutiques de
fringues (murs blancs, sur-éclairés) qui ouvrent
chaque jour alors qu'elles n'ont rien de «mettables» ?
9) Pourquoi les Algériens attendent, ils les jours
de canicule pour acheter un climatiseur ?
10) Pourquoi remarque-t-on les Marutti zigzaguer sans arrêt entre les voies ?
11) Comment Choumicha a trouvé son séjour la
semaine dernière à Riad-el-Feth?
12) Existe-t-il un pays africain où le pouvoir est
alterné entre «gauche» et «droite» ?
13) C'est quoi déjà une kleptocratie ?
A suivre... inch’Allah, si vous permettez, bien
sûr.
Miloud (Kouba 33 ans)
«Tant qu’il y aura des naïfs» du 30 juin 2009
Neda l’Iranienne, récupérée par l’Occident pour des intérêts stratégiques, peutêtre pensiez-vous nous donner un scoop ? Le scoop, en fait, serait qu’un jour les
Arabes puissent récupérer les autres Neda, palestiniennes, irakiennes et tous les
autres pour leurs propres comptes, leurs propres intérêts. Vous n’attendez tout de
même pas des Occidentaux qu’ils fassent le boulot à notre place ? Du moins, j’ose
l’espérer. Et si au lieu de se lamenter et de jouer la carte de la victime à toutes les
sauces, on se mettait au boulot comme tout un chacun sur cette terre ? Et si on commençait déjà par nous remettre en question ? Pourquoi sont-ils si brillants dans leurs
démarches et les Arabes pleurnichards si lamentables, si…. Ah ! Misère !! «El wail li
kaoum yaakoul ma la yazraâ wa yalbes ma la yasnaâ» dixit : Djamel Eddine ElAfghani (misères aux peuples qui se nourrissent de ce qu’ils ne sèment pas et qui
consomment ce qu’ils ne produisent pas). Misère. C’est si simple de crier au complot à chaque fois qu’un malheur nous tombe dessus. La main de l’étranger, les
«jnouns», les Martiens et j’en passe. Un raccourci pratique. Et si point de complot il
n’y avait ? Et si le malheur que nous vivons, et que nous vivrons certainement encore longtemps, n’était rien de plus que le fruit de notre propre fait, notre propre incompétence et irresponsabilité face aux enjeux de ce monde ? Face à l’histoire.
TEXTO
A qui aura le plus de pouvoir, à qui aura le plus de biens, et même dans certaines
régions, à qui aura le plus de femmes… frustrations, peut-être ? Aliénation certainement. L’Occident est individualiste, mais les mécanismes sont mis en place, ils ont
les moyens de leur politique. Qu’en est-il des pays arabes ? «Les chiens aboient et
la caravane passe». Et la caravane de la modernité et de la civilisation n’a pas fini de
prendre ses distances, croyez-le ou pas. Et quant à penser que les Perses sont différents des Arabes, rien n’est moins sûr. Se couper du reste du monde en négligeant
le restes des enjeux, tout le reste des enjeux, tel que le fait le régime iranien en menaçant à tout-va, n’est pas là pour conforter la thèse de la supériorité du régime iranien
sur le reste des régimes arabes. S’il suffisait de faire de belles phrases et de beaux
discours poignants pour s’en sortir, ça se saurait. Celui qui parle en courant finit rarement sa course. Les gens raisonnables et surtout dotés du sens des responsabilités
et d’intelligence savent s’entourer et tirer profit de toutes les situations. Les autres, les
Arabes, les fatalistes paresseux, ceux-là attendent un signe de la providence,
comme s’ils étaient plus méritants que d’autres. Et en attendant, ils pleurnichent, ils
se lamentent et n’en finissent pas de se donner en spectacle.
I.S/ cyrano_dz@hotmail.com
pencher sur son cas afin qu’ils abrègent les souffrances qu’endure ce
malheureux infirme, j’ai remis l’article
que j’ai découpé dans le journal à
Nacer pour qu’il fasse voir à ses
chefs du moment, ce qu’il s’est
empressé de faire, mais aucune
réaction de ces derniers, c’est l’indifférence générale.
Hiver passé, c'est-à-dire en 2008,
Nacer m’accoste dans la rue et avec
ses mots à lui me dit : «Anou, Anou
journal», c'est-à-dire écrit-leur un
autre article afin qu’ils sachent que je
n’en peux plus.
J’ai donc écrit un autre article qui
avait pour titre «Nacer, le héros
oublié» paru dans le journal Les
Nouvelles Confidences N° 403 du 13
octobre 2008, et ce, dans le but de
sensibiliser la nouvelle équipe qui
venait d’être élue à la mairie de
Béjaïa, là aussi c’est le désintéressement le plus absolu.
Le drame, aujourd’hui, c’est que
Salah, un jeune du quartier, vient de
m’apprendre qu’en plus de tous ses
handicaps, Nacer était épileptique et
qu’il lui arrivait d’avoir des crises
convulsives en poussant son énorme
bidon à ordures, sans que cela
n’émeuve, outre mesure, ses chefs
ou plus exactement ses tortionnaires
Pourquoi ce travailleur honnête et
dévoué n’a jamais bénéficié d’une
promotion durant toutes ces années
de galère et labeur harassant ?
Pourquoi les personnes, qui le font
trimer comme un esclave, sont
aveugles devant ses tourments, faudrait-il qu’il devienne complètement
impotent pour que l’on daigne enfin
lui changer de poste ?
Pour finir, je tiens à préciser,
qu’aujourd’hui, Nacer n’a nul besoin
de la pitié de ses bourreaux, tout ce
qu’il demande c’est que ses droits les
plus élémentaires soient respectés.
Belaïd Mokhtar
P. S. : Je vous joins les deux
articles parus dans le journal Le
Matin
et
Les
Nouvelles
Confidences (LNC).
LE BILLET
DE M. BENREBIAI
Panaf : prestige
ou culture ?
Le mot Panaf a une résonance
particulière chez les nostalgiques
des années 90.
Alger 1969 a été l’expression des
richesses culturelles algériennes et
africaines. Même les intellectuels
africains, engagés, côtoyaient les
artistes du monde du cinéma, de la
musique, de la danse…
C’était un autre monde, une
autre époque où seule l’Afrique culturelle, et son unicité, importait. Les
propos de l’invitée du JT, sur le
Panaf 2009, attachés au prestige, —
encore direz-vous ! — de cette
«grandiose manifestation», sont
bien hors de ce temps-là.
M. B.
1. Pour toi Amine de Tizi : je veux que tu saches par le biais de ton journal préféré que je t'estime et que pour moi t'es quelqu'un d'exceptionnel, merci de faire
partie de ma vie, de la part de ta chikoula «F»… 2. Pour la merveilleuse des mamans : à ma chère mama Assia, je dis joyeux anniversaire, que Dieu te garde pour
nous. De la part de tes filles Mima, Fifi, Imene, Nedjla.
Soumia
Ecrire à : voxtexto@ymail.com
Le Soir
d’Algérie
Régions
«Arrêtons le massacre !»
PRÉSERVATION DU LITTORAL À ANNABA
«Arrêtons le massacre ! Y en a marre des baraques et
de la clochardisation du littoral. Annaba, au même titre
que les autres régions côtières, mérite plus d’égards.
C’est une contrée très belle. Le plan d’aménagement
côtier est une réponse à toutes ces pathologies. Je dis
bien pathologies.»
Celui qui parle ainsi n’est autre
que le secrétaire général de cette
Ça
démontre,
à
wilaya.
l’évidence,
le
degré
de
dégradation dans lequel se trouve
une région connue autrefois pour
sa douceur de vivre et qui était
jadis qualifiée de Coquette. Ces
vérités sortent de la bouche de
quelqu’un qui maîtrise bien son
sujet, même s’il n’occupe ce
poste que depuis moins d’une
année. Elles ont été faites lors de
la rencontre portant «présentation
du mode opératoire de mise en
œuvre des plans d’action
d’aménagement
côtier
des
wilayas de Annaba et El-Tarf».
Tout un programme ! Il est initié
par
le
ministère
de
l’Aménagement du territoire, de
l’Environnement et du Tourisme
(Matet). Présidant ces travaux, M.
Zoubir Bensebbane, directeur de
la conservation de la biodiversité,
du milieu naturel, des sites, des
paysages et du littoral du Matet,
sait donc de quoi il parle quand il
évoque la préservation du littoral
et notamment le merveilleux site
du Cap de Garde.
«Ce lieu de détente et de
loisirs,
qui
fait
l’objet
d’incessantes convoitises, doit
préservé
par
un
être
aménagement réfléchi au profit
de la population et des visiteurs
de Annaba, une station balnéaire
qui a tous les atouts pour
s’affirmer
sur
le
plan
méditerranéen, pour peu qu’on
donne également toute la
splendeur aux autres sites et
boulevards de la ville, autres que
le mythique cours de la
affirme
M.
Révolution»,
Bensebbane. Il citera, à ce
propos, les grands et larges
boulevards de Gassiot et Kouba
qui sont en mesure de conférer à
cette métropole un statut de
centre culturel et de loisirs de
premier ordre, «à condition
le
bricolage
et
d’éviter
l’occupation anarchique des lieux
par des kiosques fourre-tout et
autres gargotes qui défigurent le
paysage», tient à prévenir l’exchef de l’exécutif de wilaya de
Annaba.
Enumérant
les
différentes richesses naturelles
dont dispose le littoral algérien et
la nécessité de leur préservation
pour les générations futures, la
charte pour la mise en œuvre des
plans d’aménagement côtiers
(PAC), élaborée par le Matet,
identifie deux axes pivots : la
protection et la durabilité des
ressources, et l’aménagement et
le développement équilibré.
L’objectif de ces PAC est «de
pourvoir au mieux à l’usage
durable des ressources côtières
et au maintien du potentiel
productif de l’environnement
côtier ainsi qu’à développer une
démarche intégrée dans une
perspective de développement
durable», lit-on dans la note
méthodologique de la mise en
œuvre des PAC. Cette note prend
en compte les résultats du
cadastre du littoral et des plans
d’aménagement côtiers pilotes de
l’Algérois, de l’Oranais et de la
région de Annaba. Il s’agit donc
d’un outil exceptionnel pour les
collectivités locales qui verront se
développer leurs zones côtières
par l’émergence d’activités de
détente, de loisirs et
celles
scientifiques, estime-t-on. Pour
Annaba, ces actions viendront
conforter
celles
lancées
récemment par les directions de
l’hydraulique et des travaux
publics en matière de protection
et de mise en valeur de cet
espace du territoire, ajoute-t-on.
L’étude et la réalisation de ces
opérations, inscrites pour le plan
quinquennal 2010-2014, sont
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
estimées pour les wilayas de
Annaba et El-Tarf, à quelque un
milliard
de
dinars.
La
représentante du bureau d’étude
portugais (DHV/FBO), chargé du
projet, a présenté les différentes
zones côtières touchées par cette
opération d’aménagement et de
développement dans ces deux
wilayas. L’opération se fait en
concertation avec les structures
décentralisées de l’Etat pour
actualisation et mise à niveau de
l’information. Ont assisté à cette
présentation les P/APC des villes
côtières de la région, des
membres de l’exécutif de wilaya,
des
structures
ceux
décentralisées du tourisme et du
comité ministériel intersectoriel,
venus de la capitale à cet effet.
Les populations de Annaba et
d’El-Tarf assistent impuissantes,
depuis
longtemps,
à
des
agressions de l’environnement et
à l’accaparement du foncier,
principalement côtier, par des
prédateurs dont le seul souci est
l’accumulation de fortunes. Donc,
elles ne peuvent qu’applaudir de
telles initiatives, pour peu qu’elles
soient menées à leur terme, sans
aucune
interférence
ou
intervention d’où quelle vienne,
tiennent
à
souligner
des
personnes sensées de ces deux
wilaya.
A. Bouacha
1 400 000 q attendus
CAMPAGNE DE MOISSONS-BATTAGES À BOUIRA
Encore une fois, la wilaya de
Bouira est en passe de battre son
propre record en terme de récolte
céréalière.
Ainsi, après avoir passé le seuil du million
durant l’année précédente avec 1 100 000 q,
cette année, et d’après le directeur des services
agricoles de la wilaya de Bouira, il est attendu
pas moins de 1 403 349 q selon les prévisions
de ses services au niveau des quatre coins de
la wilaya et spécialement au niveau des régions
de Aïn Bessem, Sour-El-Ghozlane, El-Hachimia
et El-Esnam, considérées comme les zones à
haut potentiel céréalier.
Pour rappel, durant la campagne de labourssemailles, une surface de 81 983 ha a été
semée et répartie entre le blé dur avec 35 521
ha de consommation et 5 426 ha de
multiplication, le blé tendre avec 11 851 et 1
887 ha, l’orge avec 24 379 et 1 374 ha et enfin,
l’avoine avec 1 332 et 1 545 ha.
Aussi et après un suivi rigoureux de
l’itinéraire technique et l’assistance des services
agricoles auprès des céréaliculteurs avec la
fertilisation de fond qui a touché 9 923 ha,
l’entretien des cultures avec 27 666 ha de
surfaces fertilisées et 37 008 ha de surfaces
désherbées, après le traitement de certaines
maladies dont la rouille jaune qui a touché 297
ha au niveau de certaines régions emblavées
en blé tendre, mais largement maitrisées, la
direction des services agricoles s’attend à un
rendement plus conséquent qui dépasserait ses
prévisions dans le cadre du contrat de
performance avec plus de 1 400 000 q.
Concernant la récolte entamée officiellement
le 10 juin dernier, et d’après un tableau de suivi
de la situation arrêté samedi 27 juin 2009, l’on
apprend que sur 17 235 ha moissonnées, soit
21,02%, il a été récupéré 304 270 q.
Cependant et d’après le SG de la DSA, ces
chiffres vont atteindre des proportions
importantes quand la récolte sera effectuée au
niveau des zones à haut rendement telles que
le plateau d’El-Esnam dont certaines parcelles
de blé dur devront atteindre 90 q à l’hectare ;
des rendements jamais réalisés au niveau de la
wilaya de Bouira, ainsi qu’au niveau de
certaines parcelles du plateau des Aribs à Aïn
Bessem.
Deux plateaux qui ont été inscrits pour une
irrigation d’appoint, rappelle le DSA, mais avec
une saison pluviométrique normale et un apport
naturel des plus suffisants, seuls quelque
100 ha ont bénéficié de ce procédé à titre
expérimental.
Cela étant, et puisque la production sera
record, la DSA a installé pour cette année des
points de collecte avancés au niveau de
certaines zones isolées et ce, afin de faciliter la
tâche aux céréaliculteurs.
Ainsi, pour cette année, ce sont 19 points de
collecte au lieu de 9 l’année dernière, qui sont
installés dont deux au niveau de Dirah et Zbara
dans la région de Bordj-Okhris.
Concernant le parc du matériel disponible, la
DSA dispose de 259 moissonneuses-batteuses
dont 210 en marche ; ce qui est, selon le DSA,
largement suffisant puisque la wilaya de Bouira
a même transféré 10 machines vers la wilaya
de M’sila.
Enfin, concernant les incendies, ce
cauchemar des céréaliculteurs, les mesures
prises par les agriculteurs dans le cadre des
dispositifs de prévention sont payantes pour le
moment puisque seuls 28 ha dont 9 d’orge, 18
de blé dur et 1 de blé tendre sont à déplorer.
Y. Y.
Sit-in des bénéficiaires des 80+20 LSP
devant la wilaya
Mercredi matin, des dizaines de bénéficiaires des
80+20 LSP, situés à la cité Thawra, ont observé un sit-in
devant le siège de la wilaya pour exiger des autorités le
règlement du problème relatif au manque d’électricité au
niveau de cette promotion.
En effet, selon nos informations,
après la réalisation totale de ces
logements, le promoteur ayant
réalisé des installations inhérentes
à la basse tension, c’est-à-dire les
branchements à l’intérieur des
blocs, la DUC devait à son tour
payer la moyenne tension qui devait
relier le poste transformateur réalisé
par la Sonelgaz jusqu’aux blocs.
Or, après la réalisation de la
basse tension, et ayant demandé le
devis pour le payement de sa quotepart, le promoteur a été informé par
la Sonelgaz que le devis devait
inclure les travaux de MT et BT. De
fait, c’est le blocage total et les
bénéficiaires se retrouvent une
énième
fois
otages
d’une
bureaucratie criante. Aussi, et face à
ce blocage, les bénéficiaires se sont
rassemblés ce mercredi devant le
siège de la wilaya pour demander
au wali d’intervenir pour régler ce
problème. Pour sa part, le
promoteur, que nous avons
rencontré ce mercredi, nous dira
que les logements sont fin prêts
avec toutes les commodités tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur, avec un
espace vert qu’il a bien aménagé et
que le seul handicap pour la
délivrance des clés est l’électricité
qui n’est pas encore branchée à
cause de ce problème de payement.
En attendant, et afin de gagner du
temps, notre interlocuteur invite les
bénéficiaires à se rapprocher du
notaire pour signer leurs contrats.
Y. Y.
TLEMCEN
8
L’avortement
à risque en débat
L’Association algérienne pour la
planification familiale, en collaboration
avec la direction de la santé, a
organisé
une
rencontre
sur
l’avortement à risque et son impact sur
la santé de la femme et celle de la
famille. Les thèmes figurant au
programme de cette journée sont
intéressants à plus d’un titre, dans la
mesure où ce problème de santé reste
encore un sujet tabou. Les participants
à cette rencontre médicale ont insisté
sur la nécessité de dégager une
stratégie de prévention et de lutte
contre l’avortement à risque en
Algérie. Pour mettre en place tout un
dispositif efficace et légal, il y a lieu
d’impliquer
tous
les
secteurs
concernés, notamment pour alléger
les modalités pour l’avortement dans
les cas extrêmes. Cette rencontre, la
troisième du genre après celles d’Oran
et de Sidi-Bel-Abbès, a regroupé des
juristes, des psychologues, des
religieux et des spécialistes du corps
médical. Les sages femmes et les
spécialistes de la charia ont mit
l’accent sur l’éducation sexuelle dans
les programmes scolaires ainsi que la
création d’établissement de prévention
et d’écoute pour l’insertion des jeunes.
Les interventions des participants
ont traité tous les aspects de ce
problème en s’attardant sur l’aspect
religieux et bien entendu le caractère
médical. Le Dr Benosman a mis en
exergue l’impact psychologique sur la
femme avant et après l’avortement.
Souvent, la femme est soumise à un
cas de conscience et ressent un
sentiment de culpabilité. Selon ce
spécialiste, «l’avortement provoque
deux morts, celle de l’enfant et de la
conscience de la mère». Pour MM.
Mamoune
et
Djeemmaoui,
spécialistes en charia, l’avortement est
strictement interdit, mais il peut être
autorisé quand la mère est en danger.
Dans un autre registre, les docteur
Meguenni et Ouali ont donné de larges
explications sur les complications
post- avortement qui peuvent
provoquer des infections locales ainsi
que d’autres maladies graves et qui
sont souvent la cause de décès de
milliers de femmes dans le monde. A
la fin de cette rencontre, les
conférenciers ont mis en garde sur le
danger de la pratique de l’avortement
illégal qui pose un problème de santé
en cas de complications.
L’avortement est un phénomène de
société qu’on ne peut ignorer, le fait
que l’on commence à en parler
publiquement est déjà une grande
avancée pour briser ce tablou.
M. Z.
Résultats de fin
du cycle primaire
satisfaisants
Le directeur de l’éducation de la
wilaya a exprimé sa satisfaction après
la proclamation des résultats des
examens du cycle moyen, la wilaya de
Tlemcen arrivant en deuxième position
à l’échelle nationale avec un taux de
réussite de 66 %. A noter que la
lauréate de cette épreuve est une
candidate de Bensekrane avec une
moyenne de 19,20. D’autre part,
toutes les candidates du centre de
protection de Birouana ont décroché
leur
premier
diplôme
de
l’enseignement moyen, et ce, grâce
aux efforts du personnel de ce centre
et à leur tête le directeur qui ne
ménagent aucun effort pour apporter
un peu de chaleur humaine à cette
enfance abandonnée. Tout le monde
s’apprête à partir en vacances et
seules les pensionnaires de Saint
Benoit passeront l’été sur les hauteurs
d’El-Kalaâ. Un microbus ferait leur
bonheur, le ministre de la Solidarité
leur a fait une promesse.
M. Zenasni
Le Soir
d’Algérie
Régions
ÉVOCATION À TIZI-OUZOU
Ahmed Ouaguenoune, organisateur
de la manifestation du 1er Mai 1945
Du village Adrar, près de Tamgout, commune
d’Aghribs, à La Casbah en passant par la France où il a
émigré et milité, c’est tout l’itinéraire d’un militant de la
première heure et une tranche de vie du mouvement
national qui ont été évoqués à travers Ahmed
Ouaguenoune au cours de la première des trois parties
du colloque sur le mouvement national qu’organise, à
Tizi, Alger, Aghribs et au village Adrar, l’association
culturelle Ath Koudhia les 29 et 30 à la maison de la
culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, les 3 et 4 juillet
à l’hôtel Safir (Alger), le 5 du même mois à Aghribs et le
lendemain à Adrar, village natal de ce grand patriote
oublié par les siens.
Né en 1904 au village
Adrar, Ahmed Ouaguenoune
adhère à l’Etoile nordafricaine en 1936 selon
certains, d’autres le donne
parmi les fondateurs de cette
très célèbre organisation
nationaliste créée à Paris en
1926 autour de Hadj Ali
Abdelkader
sous
les
du
parti
auspices
communiste français avant
de s’en éloigner quelques
années plus tard avec, à sa
tête, Messali fortement
influencé par Chakib Arslane.
Ouaguenoune
Ahmed
aurait été envoyé de la
France vers Alger par le PPA
clandestin, successeur de
l’ENA dissoute par les
autorités
coloniales,
spécialement pour renforcer
les rangs du mouvement et
préparer les manifestations
du 1er Mai 45 à Alger.
Il aurait été à la tête du
cortège de manifestants
partis de La Casbah pour
faire jonction avec l’autre,
conduit par Ahmed Zabana,
venant de Belcourt que les
forces de répression avaient
tenté de bloquer au niveau
de l’actuelle place Emir, d’un
côté, et du commissariat
central de l’autre.
On eut à déplorer
respectivement
3
et 5
morts, des dizaines de
blessés et des centaines
d’arrestations, indique, dans
son intervention, Salem
Ramdani qui était parmi les
manifestants, et citant entre
autres militants arrêtés et
sauvagement
torturés
Ahmed
Ouaguenoune
décédé quelques semaines
après sa libération.
Ce conférencier de 83
ans rappelle que la boutique
ouverte à la rue Boutin, dans
La Casbah, par Ahmed
Ouaguenoune et sa femme
française avait servi de boîte
aux lettres au PPA clandestin
et de lieu de transit à certains
militants du parti.
Ce martyr était, selon le
conférencier, parmi les
partisans
de
l’Algérie
algérienne opposé, comme
beaucoup d’autres dont il
citera les noms, à la notion
de l’Algérie arabe adoptée
par la majorité de la direction
du parti
lorsqu’il était
question de définir l’identité
du pays.
A
ce
propos,
les
opposants,
indique-t-il,
une
nette
faisaient
distinction entre l’arabité et
l’islamité
de
l’Algérie,
refusant l’une au profit de
l’autre, soulignant que l’islam
n’a jamais changé le nom, la
couleur ou la langue de ceux
qui l’adoptent, contrairement
à ce que soutiennent les
partisans de l’arabité de
l’Algérie. La crise de 1949
serait due à cette conception
différente
de
l’identité
nationale, elle est, surtout, la
conséquence de l’intolérance
et de la violence exercées
par la direction du parti
contre
les
opposants
d’après ce conférencier qui
n’a pas raté l’occasion
d’énumérer la liste des
militants victimes de leurs
compatriotes
avant
et
pendant la guerre de
Libération, appelant les
jeunes générations à les
réhabiliter. Le rôle joué par
Ali Ouguenoune est évoqué
par Hocine Aït Ahmed dans
Mémoires d’un combattant,
Benjamin Stora dans un de
ses ouvrages et par Krim
Belkacem et Ouamrane qui
transitaient par sa boutique
de la rue Boutin. Si Ouali Aït
Ahmed, le 2e conférencier,
évoque
en
guise
d’introduction, son passage
du lycée au maquis en 1958,
traversant les PC de l’ALN
pour, enfin, faire partie de la
commission mixte de cessez
le feu.
Lui, il ne connaît pas
Ahmed Ouaguenoune, il en
parle
d’après
Ali
Ouguemoun, un moudjahid
comme lui, qui l’a connu de
très
près
parmi
les
fondateurs de l’ENA créée,
dit-il, par les émigrés en
France et les Algériens
incorporés dans l’armée
française qui, au contact de
la société française, des
partis politiques et syndicats
français
ont
assimilé
rapidement les méthodes
d’organisation
et
de
revendication et tireront les
enseignements des 105, 160
ou 250, selon divers
historiens,
insurrections
jalonnant
l’occupation
coloniale française de notre
pays. Il signale au passage
l’élaboration, dans le sillage
du nationalisme naissant, du
chant patriotique «Chaque
peuple a besoin de liberté,
chaque peuple à besoin
d‘unité…» de Mohamed
Benhannafi pour marquer
l’éclosion de la ferveur
parmi
les
patriotique
émigrés.
Evoquant
l’amazighité de l’Afrique du
Nord, de l’Egypte jusqu’au
Maroc et la Mauritanie et les
parties nord des pays voisins
de l’Afrique Noire, trouvant
tout à fait absurde qu’on
veuille
nous
changer
d’identité. Il rappelle les
déployés
par
efforts
l’occupant français, après
l’insurrection de Cheikh ElMokrani, pour arabiser les
régions berberophones.
Abondant dans le même
sens que Salem Ramdani
sur l’identité nationale, il cite
les propos écrits par Ferhat
Ali, un autre nationaliste de
la première heure, sur son lit
d’hôpital, disant que «le parti
du peuple kabyle n’a jamais
existé, l’Algérie ne sera ni
kabyle ni arabe, elle sera tout
simplement
algérienne»,
jetant déjà les bases
identitaires de la future
Algérie indépendante.
Soulignant, par ailleurs, la
participations
des Européens chrétiens et juifs,
membres
du
Parti
communiste algériens, à la
lutte de libération nationale,
dont il cite quelques noms
parmi ceux
tombés au
champ d’honneur, il s’étonne
que l’on cherche à leur
le
droit
d’être
dénier
algériens à part entière sous
prétexte qu’ils ne sont pas
musulmans. L’Algérie était à
l’époque, rappelle-t-il, celle
de tous les Algériens.
A travers ce colloque sur
l’un
des
nombreux
précurseurs du mouvement
national enfanté par la
Kabylie, l’association Adrar
Ath Koudia apporte sa
contribution à l’écriture de
l’histoire par ceux, encore en
vie, qui l’ont vécue en tant
qu’acteurs. Une écriture hors
des canaux idéologiques
officiels qui rend compte de
la situation réelle du
mouvement national ainsi
que du rôle joué par chaque
militant et chaque région du
pays dans la résurgence de
la nation algérienne libre et
indépendante.
L’association montre la
voie à suivre par le
mouvement associatif dans
ce domaine mais pas
uniquement, car elle a à son
actif d’autres succès tels que
la procession de chorales
féminines de 1994 à ce jour
dont l’une a décroché le
2e prix lors du festival
national des chorales.
Elle a également un
magnifique petit orchestre,
par
le
nombre,
mais
performant au vu de la
prestation donnée le lundi 29
juin à la maison de la culture
en prélude au colloque sur le
mouvement national.
Rabah
Ibouchouken,
animateur de l’orchestre et
de la chorale, a laissé une
très bonne impression chez
l’assistance. Maçon de son
état, ce dernier n’a, à notre
humble avis, rien à envier
aux artistes professionnels.
B. T.
Quand le sort s’acharne sur Mehdi
Mehdi est un jeune enfant
adorable, âgé à peine de sept ans. La
journée, il la passe à l’école avec son
frère. Leur maîtresse est ravie,
puisque leurs résultats scolaires sont
excellents.
En rejoignant son domicile, Mehdi ne
se doutait nullement de ce qu’il allait lui
arriver. Après avoir pris une petite
collation, il s’allonge devant le téléviseur
afin de regarder ses dessins animés
préférés. De temps en temps, le rire fort
de l’enfant résonne dans la pièce.
Soudain, Mehdi hurle de douleur, il
tient son petit doigt, l’auriculaire. Il ne
réalise pas encore ce qui lui arrive. Son
grand frère arrive rapidement sur les
lieux et découvre, stupéfait, la cause de
ces cris. Un scorpion venait de piquer
ADRAR
Mehdi. L’enfant est conduit illico presto
aux urgences. Une fois admis, une
injection antiscorpionnique lui fut
administrée. Alerté, le père arrive sur les
lieux. Réconforté, Mehdi finit par rentrer
chez lui. Quelques jours plus tard, on a
l'impression que le sort s’acharne sur lui,
Mehdi dort les poings fermés.
Au beau milieu de la nuit, il est de
nouveau réveillé par une terrible douleur
au niveau de la cuisse. Le scorpion a
encore frappé.
Mehdi est rapidement transporté à
l’hôpital où il subit le même traitement,
mais cette fois-ci il s’est montré
beaucoup plus courageux que la
première fois. Les recommandations
sont strictes : pas d’eau et éviter les
endroits frais. Le médecin de garde
autorise finalement Mehdi à retourner
chez lui. Il vient de subir une grosse
frayeur, mais comme on dit jamais deux
sans trois. Alors que Mehdi se trouvait
avec son père chez un ami dans le jardin
de celui-ci, un chien pourtant bien
attaché, réussit à briser sa chaîne et se
jetta sur notre enfant. Mordu au ventre et
à la tête, il est encore une fois conduit
aux urgences. Soigné, il réalisa mal ce
qu’il venait de subir. De son côté, le
vétérinaire examina le chien qui n’était
pas malade. Notre petit Mehdi a volé la
vedette aux autres malades, puisqu’on
commençait à le connaître. Aujourd’hui,
les cicatrices des morsures sont encore
visibles et notre Mehdi se porte comme
un ange. Tout est bien qui finit bien.
El-Hachemi S.
Vend. 3 - Sam.4 juillet 2009 - PAGE
LEUR BATISSE MENACE
RUINE À BLIDA
9
Trois familles en danger de mort
Trois familles sont en danger de mort. Et pour cause, leur
bâtisse sise au quartier Douiret, plus exactement à la rue
Benomar à Blida, menace de s’effondrer à tout moment.
Cependant, la plus touchée est la famille Sidi Moussa qui
est actuellement hébergée provisoirement chez une voisine,
car tout un pan de sa maison est parti en fumée suite à un
incendie qui a tout ravagé. A cet effet, les éléments de la
Protection civile avaient déclaré cette maison sinistrée.
Il faut savoir que cette bâtisse construite en pisé il y a
plusieurs décennies est devenue un danger aussi bien pour
les trois familles qui y habitent que pour les riverains, surtout
que dernièrement la clôture de celle-ci s’est effondrée.
Heureusement qu’il n’y avait pas d'enfants à proximité.
Selon la famille Sidi Moussa, dont le chef est un
handicapé moteur à 70 %, la situation est embarrassante
dans la mesure où elle est condamnée à subir, à son corps
défendant, les menaces quotidiennes d’un éventuel
effondrement. Même les voisins appréhendent journellement
un écroulement de la maison.
«Chaque matin, je jette un coup d’œil à la maison pour
voir si son état ne s’est pas aggravé. Et je loue à chaque fois
Dieu lorsque je vois que les familles qui y habitent sont
encore vivantes», nous dira un voisin dont la demeure est
mitoyenne à celle en ruine. Toutefois, les écrits envoyés à qui
de droit par la famille Sidi Moussa au sujet d’une aide sont
restés lettre morte.
«Je n’arrive pas à comprendre ce silence alors que notre
dossier est étayé de documents de la Protection civile et du
CTC qui attestent de la décrépitude de notre maison»,
soutiendra l’épouse Sidi Moussa. Enfin, ces trois familles
espèrent qu’une assistance leur soit octroyée avant qu’il ne
soit trop tard.
M. B.
RADIO LOCALE DE GUELMA
Des coupures répétitives
d’électricité
Ces derniers jours, la radio locale de la wilaya de Guelma
a été réduite durant plusieurs heures au «silence». Des
coupures intempestives d’électricité, qui interviennent en
plein jour, n’ont pas manqué de susciter le courroux des
citoyens et des passionnés de la radio. Cette situation est
devenue insupportable pour les mordus de la «Maouna»,
surtout en cette période estivale. Des doléances ont été
adressées aux services de la Sonelgaz pour résoudre ce
problème qui perdure en vain.
A. Boudeffa
Les prix de la tomate flambent
de nouveau
Les ménagères ne savent plus où donner de la tête, ces
derniers jours, après les nouvelles secousses qui viennent
d’ébranler les marchés des fruits et légumes, notamment la
tomate qui a atteint le pic de 100 DA le kilo. «C’est criminel ce
que nous sommes en train de subir... dans l’indifférente
totale. Où est l’Etat régulateur dont on parle souvent ?»
s’interroge ce père de famille que nous avons rencontré au
marché du boulevard du Volontariat.
A. B.
TÉBESSA
Incendie dans un garage
de stockage de carburant
à Bir El-Ater
Un incendie s’est déclaré lundi dernier dans un garage
situé dans le quartier Houari Boumediène, l’un des plus
populaires de la commune de Bir El-Ater, 90 km au sud du
chef-lieu. Le lieu servait de stockage à des dizaines de
jerricans pleins de carburant, la quantité ayant été à l’origine
de cet incendie a été estimée à plus de 2 000 litres.
Une personne qui se trouvait dans le local a été atteinte
de brûlures graves. La sûreté de daïra a ouvert une enquête
pour déterminer les causes de cet incendie qui a jeté un
grand émoi au sein du voisinage.
Saâdallah Djamel
MASCARA
1 mort dans un accident
de la circulation à Bouhenni
Très tôt le mercredi dernier, une collision s’est produite
entre un bus de transport de voyageurs et une voiture de type
Peugeot 206 à proximité de la localité de Yallou, commune de
Bouhenni, sur la RN4, la route la plus meurtrière dans la
wilaya de Mascara. Le chauffeur du véhicule léger est
décédé et son corps a été déposé à la morgue de l’hôpital de
Mohammadia.
M. Meddeber
Le Soir
d’Algérie
Culture
TADMAÏT
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
Ouverture de la 4e édition
de la semaine de l’artisanat
10
Lever de rideau à Arzew
sur les journées nationales
du théâtre pour enfants
rganisée par l’association Les amis
de Tadmaït, sous
l’égide de l’APC,
cette manifestation, qui
regroupe les artisans de
divers métiers du terroir et
venus
de
différentes
régions et wilayas du pays,
se veut «un espace
d’échanges et de promotion des activités artisanales pourvoyeuses de
richesses mais aussi qui
perpétuent notre culture et
notre histoire ancestrales»,
comme l’avait souligné M.
Hocine
Hamaïdi,
Président de l’APC de
Tadmaït, lors de son discours inaugural jeudi dernier à l’école primaire Amar
Bayou. Le coup d’envoi a
été donné en présence de
M. Kechroud,
représentant personnel du ministre
de la Petite et Moyenne
entreprise et de l’Artisanat,
qui, lors de son intervention, dira aussi que sa présence est pour «encourager cette association et
valoriser son travail qui
s’inscrit dans le travail que
nous faisons au niveau
national» avant de pour-
O
suivre : «Nous voulons
faire de l’artisanat une activité pourvoyeuse d’emplois et productrice de
recettes hors hydrocarbures, mais au-delà du
caractère commercial que
peut revêtir cette activité,
elle permet de regrouper et
de rapprocher les jeunes.»
D’autres responsables au
niveau de la wilaya ont
aussi honoré de leur présence cette importante
manifestation dont les
directeurs de la culture, M.
Ould Ali L’hadi, M. Aïssat,
de l’emploi, et M. Bara,
directeur de la PME, le
chef de la daïra de
Tadmaït, ainsi que plusieurs présidents d’APC
venus
de
Ouacifs,
Yatafene,
Iboudrarène,
Souama,
Draâ
Ben
Khedda, Tizi-Rached…
Compte tenu du succès
qu’a connu l’édition de l’année dernière, cette 4e mouture a drainé pas moins de
22 wilayas d’Algérie pour
participer à cette manifestation pour exposer et
vendre les produits des
métiers de l’artisanat
comme la confection tradi-
tionnelle, le tissage, la
bijouterie, la vannerie,
l’apiculture (en mode traditionnel), la broderie, la
poterie et plein d’autres
activités
traditionnelles
propres à chaque région.
En plus de ces activités,
le programme de cette
semaine dédiée à l’artisanat sera riche et diversifié
tout au long de la manifestation. Il est prévu de l’animation artistique et folklorique avec des troupes
locales et nationales, du
théâtre, de la danse, des
circuits touristiques et des
randonnées, des projections de films en nocturne,
des démonstrations sur
certaines activités ainsi
que des tables rondes et
des journées d’information,
notamment sur les différents dispositifs d’insertion
des jeunes.
Comme pour l’an dernier, il est attendu de cette
semaine de l’artisanat à
laquelle ont collaboré également l’APW de TiziOuzou, la direction de la
culture, la DJS et le HautCommissariat à l’amazighité, une relance de l’activité
Actucult
CENTRE CULTUREL FRANÇAIS
- Jusqu’au 23 juillet
Exposition : La chute du mur de Berlin
ETABLISSEMENT ARTS ET CULTURE
Cyber Galerie
- Cet après-midi à 15h
Vernissage de l’exposition de photos de l’artiste photographe Lindart, intitulée : «Regard sur la nature».
Photos : DR
La ville des 1000 martyrs,Tadmaït, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu
de la wilaya de Tizi-Ouzou, vit depuis le dernier jour du mois de juin et jusqu’à la date
de la double fête nationale de l’indépendance et de la jeunesse, le 5 Juillet, une intense
activité économique, culturelle et festive, à l’occasion de la tenue de la quatrième édition
de la semaine de l’artisanat.
économique et sociale au
niveau de la commune de
Tadmaït où vivent queque
23 000 habitants, mais qui
souffre de beaucoup de
déficits en matière de
développement et de projets d’investissement malgré le potentiel immense
qui est le sien, comme ne
cesse de la marteler le premier magistrat de la commune. «Nous essayons de
créer des manifestations
de ce genre pour booster
un peu l’activité économique dans notre commune et susciter un peu d’animation pour faire sortir de
la léthargie et de l’immobilisme notre jeunesse et l’aider à s’épanouir et à se
promouvoir un tant soit
peu», nous expliquera
encore M. Hamaïdi qui
espère que cette manifestation soit le prélude à un
regain d’intérêt économique et commercial de sa
commune, le côté festif
n’étant qu’un appoint pour
créer l’évènement et assurer une animation continue
dans la ville. La tradition
fera le reste !
Sadek Aït Salem
La sixième édition des
journées nationales du
théâtre pour enfants s'est
ouverte mercredi à la salle
d'Arzew
omnisports
(Oran), avec la participation de douze troupes culturelles de différentes
wilayas du pays.
Plusieurs spectacles
ludiques sont au menu de
cette manifestation qui se
poursuivra jusqu'à demain
5 juillet, au plus grand plaisir des amoureux du 4e art.
En plus de sa dimension ludique, cet événement se distingue également par son caractère
éducatif et son cadre
d'échange et d'ouverture
sur le monde, soulignent
les organisateurs.
L'amitié, la confiance,
l'orgueil, le courage, la
magie et d'autres thèmes
chers aux enfants sont
développés par les participants à ces journées théâtrales.
Le lever de rideau s'est
fait, à cette occasion, sur
un spectacle de marionnettes qui a plongé le
public dans le monde merveilleux de l'enfance. Cette
pièce intitulée L'amitié
impossible, en allusion à
ses deux inconciliables
héros que sont le lapin et
le renard, a été proposée
par l'association culturelle
Kahouadji Abderrahmane
d'Arzew.
Cette troupe qui porte le
nom d'un des quinze journalistes algériens victimes
du crash d'avion survenu
en 1974 à Hanoï (Vietnam)
active, depuis sa création
en 1990, à la promotion
des jeunes comédiens.
Selon le président de
cette
association,
M.
Medjaheri Habib, les journées nationales du théâtre
pour enfants d'Arzew
constituent une véritable
chance à saisir par les
jeunes pour affirmer leur
talent sur les planches.
Cette
manifestation
offre aux jeunes artistes
l'opportunité de mettre en
pratique leur apprentissage au sein de leurs troupes
respectives, a expliqué
M. Medjaheri qui a situé
les besoins du théâtre
algérien notamment dans
le domaine de la formation. Le 4e art algérien est
riche en potentialités à
mettre en valeur parmi les
artistes, les auteurs, les
metteurs en scène, scénographes et autres intervenants
autour des tréteaux, a
estimé M. Medjaheri,
lequel
fut
consacré
meilleur metteur en scène
lors du festival national du
théâtre professionnel organisé en 1998 à Oran.
Le président du comité
d'organisation des journées théâtrales d'Arzew,
M. Ayachi Mokhtar, également président de cette
collectivité (P/APC), s'est
félicité, pour sa part, de la
tenue de cette manifestation qui pérennise la vocation culturelle de sa ville.
Arzew, a-t-il rappelé,
capitalise une solide expérience dans ce domaine
après avoir abrité trois festivals internationaux du
théâtre
pour
enfants
(1986, 1993 et 2003).
Ce responsable a fait
savoir, en outre, que la
commune d'Arzew a bénéficié de plusieurs projets
visant à promouvoir les
activités culturelles, dont
deux bibliothèques et deux
foyers de jeunes en plus
d'une opération de rénovation
de la salle de cinéma.
Le président du jury des
journées
théâtrales
d'Arzew, M. Imimoune
Benbrahim, a indiqué, de
son côté, que son équipe
aura pour mission de
sélectionner les meilleures
prestations en matière de
représentation, texte, interprétations (masculine et
féminine), scénographie et
décor. M. Imimoune est
chef du département des
arts
dramatiques
de
l'Université d'Oran.
Le Soir
d’Algérie
Culture
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
IL REVIENT QUARANTE ANS APRÈS
11
Quarante ans plus tard, Alger enfilera les couleurs africaines pour une seconde fois.
Plus de 8 000 artistes et intellectuels africains, américains et brésiliens se réuniront sur
le même site pour faire la fête. A partir d’aujourd’hui, et jusqu’au 20 du mois en cours, la capitale vibrera au rythme de «Mama Africa» dans le
cadre du deuxième Festival culturel panafricain
«Panaf 2009».
Salima Akkouche –
Alger (Le Soir) - C’est
parti, après des mois de préparation, l’heure est à la
découverte, enfin, «de ce
méga événement». Avec un
budget pharaonique de 8
milliards de dinars, consacré
à cet événement continental, l’angoisse d’un possible
échec n’est certainement
pas tolérée.
La cérémonie officielle
sera inaugurée demain, fête
de l'Indépendance, par le
président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, à la
coupole du complexe sportif
Mohamed-Boudiaf, avec un
concert conçu par le chorégraphe
franco-algérien
Kamel Ouali.
Ce spectacle d'ouverture, auquel prendront part
350 danseurs, mobilisera
120 techniciens et sera
animé par plusieurs artistes
et stars dont Ouarda El
Djazairia, Cesaria Evora,
Youssou N'dour, Amazigh
Kateb ou, encore, la comédienne d’origine Algérienne,
Isabelle Adjani.
En attendant, c’est
aujourd’hui qu’aura lieu la
cérémonie d'ouverture par
une
grande
parade.
Cinquante trois camionschars,
portant
des
maquettes des pays participants, suivis des troupes
folkloriques, sillonneront des
rues et places publiques
d'Alger. Cette parade, qui se
prolongera jusqu’à minuit,
sera couronnée par de
grands feux d’artifices dans
le ciel de la capitale, à l’occasion de la fête de
l’Indépendance et de celle
de la Jeunesse.
Cet événement «grandiose», selon la ministre de
la Culture, Khalida Toumi,
qui se tient sous le thème
«Africa is back», sera une
opportunité pour la jeunesse
africaine d’exposer la culture
et l’art du continent «noir».
Ce sera, également, une
occasion pour cette jeunesse de raffermir l'amitié et la
fraternité entre les peuples,
et faire connaître les
valeurs, les traditions et les
civilisations du continent.
Lycée Delacroix
Pour le succès du Panaf,
toutes les dispositions ont
été assurées. Transport,
hébergement, ou encore les
espaces qui abritent les différentes activités culturelles,
tout est prêt pour accueillir
les invités de l'Algérie. Les
différentes manifestations
programmées portent sur la
littérature, les arts, la
musique, le théâtre, le cinéma et le patrimoine. Le festival sera marqué par l'animation de dizaines de
conférences traitant de
thèmes liés à la période
coloniale, et à la lutte des
peuples africains pour leur
indépendance.
Le festival sera également une opportunité pour
honorer les stars qui ont pris
part à la première édition
d'Alger, en 1969, dont
Africa,
Miriam
Mama
Makéba, ainsi que Boualem
Hamani, et le parolier
Mustapha Toumi. Le spectacle de clôture du Panaf
2009 se tiendra le 20 juillet,
à la salle Atlas. Il sera dédié
aux artistes africains qui
avaient participé à la première édition de 1969.
Soulignons
que
26 autres wilayas du pays
ont été sélectionnées pour
participer, avec des spectacles artistiques et culturels, à cette manifestation.
L’été s’annonce bien animé.
S. A.
Premiers lycées d’Alger
Situé à la rue Charles-Peguy (aujourd’hui Emir-ElKhattabi), il fut construit en 1902 sous le houlette de
l’architecte Gabriel Darbéda. Le lycée Delacroix fut le
premier lycée de jeunes filles d’Alger. Il fut baptisé,
ainsi en 1941, du nom du premier recteur de l’académie d’Alger (1848-1872). On le désignait également
par «lycée d’en bas» par rapport au lycée Fromentin
«lycée d’en haut» (lycée Descartes). Dans les années
1980, ce lycée fut utilisé comme l’annexe de la
Faculté centrale. Aujourd’hui, il est rebaptisé lycée
Aroudj et Kheïreddine-Barberousse.
ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE
Lycée Bugeaud
Ce lycée fut construit entre 1862 et 1868 sur les plans
des architectes Claudel et Guiauchain.
Le chantier démarra en 1862 pour répondre à une
urgence : remplacer le collège de la rue Bab-Azzoun,
désormais trop petit devant le nombre croissant des
élèves.
Des célébrités ont étudié dans ce lycée : Mouloud
Mammeri, Roger Hanin, Albert Camus, Guy Bedos, Dalil
Boubakeur, Claude Cohen-Tannoudji. Pour faire face au
grand nombre des élèves inscrits, une annexe fut aménagée en 1886 à Ben-Aknoun dans un ancien orphelinat.
Cet établissement fut baptisé Le Petit-Lycée de BenAknoun (lycée El-Mokrani).
Photos : DR
Lever de rideau, aujourd’hui, du deuxième
Festival culturel panafricain d’Alger
Lycée Descartes
Cet ancien palais hispano-mauresque a abrité le
Mustapha-Palace Hôtel, puis le Splendid Hôtel. Cet exhôtel laissa place ensuite au lycée de jeunes filles
Fromentin ou «lycée d’en haut». Durant la Seconde Guerre
mondiale, il fut le siège du général de Gaulle. En 1989, le
lycée Descartes est rebaptisé lycée Cheikh-Bouaâmama.
Lycée Emile-Felix Gautier
Aujourd'hui lycée Omar-Racim, il se situe à la rue AhmedZabana (ex-rue Hoche). Il doit son nom à un géographe
saharien. On l’appelait aussi Petit-Lycée de Mustapha par
opposition au Grand-lycée de Bab-El-Oued : lycée Bugeaud.
Sabrinal
SabrinaL_lesoir@yahoo.fr
Le Soir
d’Algérie
Sports
LA BOXE S’OFFRE L’OR
À PESCARA
RACHID HEMANI
(CHAMPION MÉDITERRANÉEN)
Le boxeur Rachid
Hemani, premier médaillé
d’or algérien aux Jeux
méditerranéens
de
Pescara, semble sur la
bonne voie pour devenir
le digne successeur de
son père, Loucif Hemani,
un des meilleurs boxeurs
africains des années
soixante-dix.
Comme
son
père,
Rachid a la boxe qui coule
dans ses veines. Fin pugiliste, doté d’une bonne technique, il s’est montré supérieur, en finale, face au Turc
Adem Kilicci, avec, à la clef,
une médaille d’or, la première pour l’Algérie dans ces
joutes méditerranéennes.
«Ma première pensée va
pour mon père, qui m’a fait
aimer la boxe et m’en a
appris les rudiments. Je lui
dédie cette victoire», a
déclaré Hemani (junior)
juste après son succès face
au Turc Kilicci. «Cette
médaille, je la voulais tant
pour me frayer un chemin
dans le monde de la boxe et
faire comme mon père».
Loucif Hemani, 59 ans,
est un champion d’Afrique
aussi bien en amateurs que
chez les professionnels. Il a
disputé 27 combats dans sa
carrière professionnelle,
remportant 24 victoires,
dont 13 par K-O, contre trois
défaites (2 K-O). Il est devenu champion d’Afrique chez
les pro en 1976. En 2005, il
reçoit le Gant d’or africain
pour l’ensemble de sa carrière.
A 24 ans (bouclés le jour
de la demi-finale), le fils
Rachid est sacré champion
méditerranéen après avoir
été vice-champion d’Afrique
à Casablanca, en 2005,
année où il a intégré les
rangs de l’équipe algérienne, alors âgé de 18 ans.
Il s’entraîne aussi dans
BOULISME (TIR
PROGRESSIF)
Le bronze
pour
Makhloufi
Abdelkrim
L'Algérien Makhloufi
Abdelkrim a remporté la
médaille de bronze dans
l'épreuve du sport de boulisme, catégorie tir progressif, en battant vendredi, lors du match pour la 3e
place, le Croate Papak
Ante, à l'occasion des 16es
jeux méditerranéens de
Pescara (25 juin - 5 juillet).
Makhloufi s'est adjugé
la 3e place et la médaille
de bronze grâce à son
succès sur le score de 4947. Avec cette nouvelle
médaille, l'Algérie possède désormais 2 en or, 3
en argent et 7 en bronze.
son club, en France, au sein
du BC Villeneuve, Le Roi de
Paris. Revenant sur sa belle
prestation dans ce tournoi
de boxe de Pescara, le
jeune Rachid a tenu à dire
que «c’est l’Algérie, toute
entière, qui (lui) a donné
l’impulsion nécessaire pour
gagner la médaille d’or. Je
lui en suis reconnaissant».
Aux JM de Pescara,
Rachid Hemani (catégorie
75 kg) est le seul boxeur à
avoir remporté l’or, les deux
autres finalistes, Abdelhalim
Ouradi (54 kg) et Abdelhafid
Benchabla (81 kg) ayant
perdu en finale, respectivement face à l’Italien Vittorio
Parrinello et au Monténégrin
Bosko Draskovic. Quant à
Sami Brahimi (51 kg) et
Mohamed Amine Ouaddahi
(57 kg), ils se sont contentés, chacun, de la médaille
de bronze. «Notre objectif
est atteint. Nous avons réalisé cinq podiums (1 or, 2
argent et 2 bronze)», a indiqué l’entraîneur national, El
Hadi Djellab, qui a exprimé,
cependant, son mécontentement concernant l’arbitrage dans certains combats
livrés par les Algériens. Il a
regretté, cependant, le ratage de la médaille d’or par
Benchabla, qui était bien
parti pour être sacré champion méditerranéen.
A Pescara, la boxe algérienne était représentée par
neuf pugilistes qui ont réussi
à faire mieux qu’à Almeria
en 2005 où ils n’avaient
décroché
que
deux
médailles de bronze.
SEMI-MARATHON DAMES
Kenza Dahmani
de nouveau en bronze
L’Algérienne Kenza
Dahmani a remporté la
médaille de bronze du
semi-marathon des
Jeux méditerranéens
2009, couru hier à
Pescara sur une distance de 21 km.
Dahmani, qui avait
déjà remporté le bronze du 10 000 m mètres
lors de la 1 re journée
des épreuves d’athlétisme, a franchi la ligne
d’arrivée du semimarathon en 1h 12mn
39. Les médailles d’or
et d’argent sont revenues respectivement à
l’Italienne Anna Incerti (1h 12mn 25) et à sa compatriote
Rosaria Console (1h 12mn 34). «C’est une grande joie
pour moi que d’offrir une seconde médaille à l’Algérie.
Pour ma première participation aux JM, je suis satisfaite
de ma prestation dans ce semi-marathon, qui a été une
course tactique, notamment du côté des deux
Italiennes», a déclaré Dahmani a l’APS, ajoutant que «la
chaleur a handicapé les concurrentes».
L’athlète algérienne est satisfaite de son rendement
cette saison, d’autant plus qu’elle a amélioré ses temps,
aussi bien au 10 000 m qu’au semi-marathon. Au 10 000
m de Pescara, Kenza avait réussi à améliorer son temps
passant de 34mn20 (ancien temps) à 32mn 48.
«Je dédie mes deux médailles de bronze à tous les
Algériens et à tous ceux qui m’ont soutenu pour arriver à
mon objectif.»
Pour son entraîneur et époux Mohamed Tifahi, ces
résultats sont le «fruit des efforts fournis par l’athlète
durant toute la saison. Elle est déterminée à persévérer
dans le travail pour s’illustrer encore mieux lors les prochaines échéances».
HANDBALL
Une cinquième place
et des regrets
Fin de parcours pour
l’équipe nationale algérienne
de handball messieurs aux
Jeux méditerranéens de
Pescara qui a terminé à la
cinquième place et qui aurait
pu faire mieux.
Sous la coupe de
Bouchekriou Salah, fraîchement installé à la tête de notre
formation nationale, les Verts
ont décroché cette place, jeudi
dernier, après avoir battu facilement les Grecs (27-21) en
match de classement. Il faut
dire que les coéquipiers du
capitaine Boudrali n’ont pas
trop forcé sur leur talent pour
s’imposer devant des adversaires moins nantis techniquement, collectivement et individuellement. Pourtant, ce sont
les Grecs qui surprennent et
les Algériens et les présents
en ouvrant le score après
quelques minutes de jeu. Ils se
permettent même d’avoir deux
longueurs d’avance au tableau
d’affichage (3-1). Ne s’affolant
pas, les Verts reprennent le
dessus et égalisent à 3-3 par
Zouaoui. A partir de là, les
Algériens prennent à bras-lecorps la rencontre pour creuser l’écart et arrivant à la
pause-citron avec quatre buts
d’avance (12-08). A la reprise,
les Verts accentuent la pression et s’en vont construire un
succès fort logique (27-21).
Auparavant, c’est-à-dire
mercredi dernier, les Verts ont
disputé la troisième rencontre
du premier tour face aux
Français. Face aux Champions
du monde coachés par Claude
Onesta, les protégés de Salah
Bouchekriou n’ont pas cru en
leurs possibilités car ils
auraient pu s’imposer logiquement sans que personne trouve à redire. Mais les premières
minutes de jeu sont conformes
aux prévisions puisque les
Français démarrent en trombe
pour mener 4-1 après dix
minutes de jeu. Se secouant,
les Verts se lancent à l’assaut
de la citadelle tricolore. Grâce
aux frères Chahbour et Layadi,
ils parviennent à égaliser à 7
buts partout, répondant au duo
Accambray-Anic. Continuant
Photos : DR
Le digne héritier de Loucif
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
sur sa lancée, ce duo algérien
portera le score à…11-09 pour
l’Algérie. Sermonnés par leur
coach, les Français vont renverser la vapeur et terminer
cette première mi-temps en
leur faveur (16-14). Au retour
des vestiaires, les débats redeviennent progressivement
équilibrés après que les
Tricolores eurent atteint trois
longueurs d’avance (17-14).
Sous l’impulsion de Soudani,
très entreprenant avec ses
quatre buts, les Verts parviennent à égaliser (21-21).
Survoltés, ils prennent les
débats à leur compte, menant
le plus souvent au score, laissant les Français courir derrière l’égalisation. Les dernières
minutes de la partie seront palpitantes à souhait. Mais l’inexpérience de certains éléments
ne permet pas à l’ensemble
algérien de s’assurer le gain de
la rencontre. En effet, menant
à trois reprises avec deux longueurs d’avance (26-24, 27-25
et 30-28), les Verts ne parviennent pas à maintenir cet avantage et les Français égalisent
toujours comme cette réalisation inespérée de Massot-Pelet
Benjamin dans les dernières
secondes de la partie, répondant au but de Labane et soulageant ses camarades d’une
égalité (31-31). Il faut dire que
cette cinquième place est méritée à plus d’un titre. Il faut
avouer qu’avant le départ pour
Pescara, personne n’aurait
parié sur un tel parcours réalisé par un ensemble très rajeuni. Même plus, cette cinquième
place aurait pu se transformer
aisément en une place sur le
podium. En effet, les Verts
12
pouvaient prétendre à mieux
sans cette défaite devant les
Serbes, lors du premier tour.
C’est vrai que cette rencontre a
engendré beaucoup de regrets
surtout en deuxième mi-temps,
ratée lamentablement. A leur
décharge, la préparation des
Verts n’a pas été aussi conséquente par rapport à celle des
autres formations participantes,
notamment française, serbe, et
tunisienne. En outre, l’effectif
ayant participé à cette compétition était diminué par toute une
pléiade de joueurs expérimentés évoluant en France, à l’image de Filah, Biloum, Hadj Ali,
Benkehla, Bouakaz, Yahia.
Aussi, l’instance fédérale algérienne devra s’investir davantage dans ce volet, car la prochaine
échéance
internationale, à savoir le
championnat d’Afrique des
nations de 2010, pointe déjà à
l’horizon.
O. K.
Parcours de l’EN durant
ces JM
Résultats
1er tour :
Algérie-Albanie 48-05
Algérie-Serbie 29-30
Algérie-France 31-31
Match de classement
pour la 5e place
Algérie-Grèce 27-21
Buteurs : Chahbour
Omar (20/36), Layadi (16/24),
Zouaoui (14/24), Berkous
(14/26), Chahbour Riad (15
/27), Sahli (13/22), Boudrali
(11/14), Soudani (9 /16),
Toum (8/14), Lalmi (7/12),
Labane (5/8), Gaceb (2/ 5),
Farhi (1/2)
YAHIA SID-ALI (AIX-EN-PROVENCE, FRANCE) :
«J’ai une forte envie de travailler
davantage»
De passage au siège de la FAHB, l’international Yahia Sid-Ali revient sur son absence en équipe nationale au tournoi des Jeux
méditerranéens de Pescara avec un arrêt sur
sa carrière sportive.
Le Soir d’Algérie : Vous êtes de retour en
Algérie pour des vacances ?
Yahia Sid-Ali : Effectivement, je me trouve
à Alger depuis la fin du championnat de France,
il y a quinze jours. J’en profite pour me reposer,
retrouver ma famille et mes amis.
Mais vous avez raté le tournoi de
Pescara.
C’est vrai que je ne suis pas parti avec
l’équipe nationale pour disputer cette compétition mais les responsables de la FAHB sont au
courant des raisons de cette absence et ils
m’ont autorisé.
Et quelles sont-elles ?
Comme vous le savez, j’étais avec le club de
Châteauneuf qui évolue en nationale 1 lors de la
saison 2008-2009. Il y avait aussi mon coéquipier Hammed Abderrezak. Lors du stage de
l’équipe nationale, je disputais avec mon équipe
les matches de barrage pour l’accession en division 2. Mais pour des raisons que nous igno-
rons, les responsables de mon club employeur
ont «lâché» ce tournoi. Devant cette situation,
nous avons décidé, Hammed et moi de changer
de club. Comme les responsables d’Aix-enProvence nous ont contactés, alors nous avons
accepté leur offre, surtout que cette formation
ambitionne d’accéder en D1. Donc, nous
avons signé pour deux années. Il faut avouer
que le niveau de la D1 est supérieur à la nationale et cela nous permettra de nous améliorer
sur tous les plans.
Verrons-nous bientôt Yahia en équipe
nationale ?
Incha Allah, nous y serons bientôt. Avec le
niveau relevé de la D2, c’est l’équipe nationale
qui en profitera et ça sera ma priorité.
Il y a un nouvel entraîneur à la tête des
Verts, votre avis ?
M. Bouchekriou n’est plus à présenter. Il ne
m’a pas entraîné auparavant mais les joueurs
ne disent que du bien de lui.
Alors, il y a de l’espoir en France et en
équipe nationale ?
Bien sûr ! Avec mon nouveau club et en
équipe nationale, j’ai une forte envie de jouer.
Propos recueillis par Ouahid Karimi
Le Soir
d’Algérie
FOOTBALL
Sports
CA BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ
Bilal Hadji (un cas en
suspens)
Le jeune franco-algérien,
natif de Pologne, qui faisait
partie de l’effectif de l’équipe
universitaire d’Orléans, qui a
eu la coupe d’Europe universitaire en 2006, en test au
CABBA, risque de ne pas être
retenu.
La FAF à l’amende
La Commission de discipline de la Fifa a infligé 20 000
dollars d’amende à
la
Fédération algérienne de football (FAF) suite à l’utilisation
d’engins pyrotechniques
(fumigènes) sur le terrain, lors
du match Algérie-Egypte, le 7
juin dernier, pour le compte de
la 2e journée des qualifications
jumelées CM-CAN 2010, a
rapporté hier la FAF sur son
site.
Comme il s’agit d’une récidive, la FAF a été mise en
garde par l’instance internationale pour les prochaines rencontres, ajoute la même source. Compte tenu des
sanctions et risques graves
encourus par l’équipe nationale, la FAF lance un appel au
public à ne plus utiliser ces
engins dans l’enceinte du
stade.
Elle compte sur le bon
sens et le civisme de tous les
supporters lors des prochaines sorties de la sélection
nationale.
Algérie-Uruguay le 12 août à Alger ?
En raison de plusieurs
absences répétitives non justifiées, certains joueurs risquent
d’être sanctionnés par l’administration. Il faut retenir néanmoins que les supposées
sanctions n’ont jamais été
appliquées la saison écoulée
et que, dans l'espoir d’une
meilleure gestion du team,
public et observateurs demandent au comité d’être plus
ferme dans ses prises de décisions.
Les commissions Fifa
et CAF inspectent le
complexe du 20-Août
Des commissions Fifa et
CAF étaient venues spéciale-
L’argent bloque la reprise
Le boss mouloudéen a dû se déplacer jusqu’à Tlemcen pour
remettre les dus antérieurs et une partie de la prime de la nouvelle
saison au gardien Mezaïr qui reste la pièce maîtresse du groupe.
Elimam a, par la suite, convoqué les autres joueurs de l’équipe en
vue de leur communiquer le mode de paiement de leur dû et le
versement de la nouvelle prime de signature. Seul le capitaine
Kechamli semble rechigner en faisant de la surenchère. Le capitaine de l’équipe d’El-Hamri, ne sachant pas quand il devrait récupérer ses dus antérieurs, attend un signe d’un club des Emirats
arabes unis ou bien celui du boss annabi, Aïssa Menadi.
A ce jour, le groupe ne s’est pas réuni et Belatoui n’a aucune
idée sur son avenir, même si le boss parle de la stabilité du staff
dirigé par le Palestinien Hadj Mansour ! Comme quoi, ce retour
parmi l’élite ne sera pas de tout repos pour les Mouloudéens.
C. K.
ASM ORAN
La liste arrêtée, les joueurs
régularisés
joueurs ont été libérés du fait
qu’ils ne sont pas en conformité avec les choix du coach
alors que d’autres ont demandé leur lettre de libération tels
Merghad, Boussad, Benhalima,
Chafi, Tounkob, etc. Quant à
Mohamedi, El-Ghoul, Kaïd
Ameur, Soumeur et Gabès,
toujours sous contrat, ils doivent négocier leur lettre de
libération. Jeudi matin, le
coach s’était rendu à Alger
pour assister à un séminaire
initié par la FAF concernant
les coaches de divisions 1 et 2.
Pour mieux choisir les éléments qui continueront l’aventure ensemble, Cherradi avait
prévu deux matches d’application pour la trentaine de
joueurs. Le seul et gros problème pour retenir les nouveaux
est que la nouvelle réglementation ne permet de signer
qu’une licence dont la durée
est d’une année.
C. K.
L'Uruguay affrontera l'Algérie le 12 août, à
Alger, lors d'un match amical de préparation à
ses matches contre le Pérou et la Colombie
dans le cadre des qualifications pour le
Mondial-2010, a annoncé, jeudi, la Fédération
uruguayenne de football. Le match aura lieu au
stade du 5-Juillet (Alger). Aucune confirmation
officielle n’était disponible, hier, sur le site officiel de la FAF. Les Verts devaient, selon des
Photos : DR
Certains joueurs
risquent la sanction
MC ORAN
L’entraîneur,
Rachid
Cherradi, s’est dit satisfait du
groupe qu’il a sous la main.
Une liste a été arrêtée en commun accord avec les dirigeants. Parmi les 25 éléments,
figurent des stagiaires et des
juniors retenus pour le voyage
à destination de la Tunisie où
l’ASMO effectuera l’ultime préparation d’avant-saison. Le
voyage se fera par avion jusqu’à Annaba d’où l’équipe
empruntera la route vers
Sousse. L’équipement d’entraînement et de voyage, les passeports de 25 joueurs ainsi que
le choix des accompagnateurs
sont des détails qui ont été
réglés. Le sponsor majeur, à
savoir le groupe de presse
sport-El Adjwa, a réglé les
arriérés des dus de certains
joueurs. Ce qui a ravi plus d’un
dont le père de Boualem
Hamia qui vient de bénéficier
d’un logis confortable. Certains
13
UTILISATION DE FUMIGÈNES LORS
D’ALGÉRIE-ÉGYPTE
Vers la finalisation des
recrutements
Pour l'instant, le CABBA
enregistre neuf nouvelles
recrues, à savoir Dali,
Boultif (gardiens de but
d’El-Biar et du MSPB),
Fidjel, Bouchelta (défenseurs centraux de l’USMO
et de la JSMB), Derrahi et
Bahloul (milieux récupérateurs du MOC et du CAB),
Sedik et Bounab (milieux
offensifs du MCS et du
MOB) et Touati (attaquant
du PAC).
A ces neuf nouvelles
recrues, il faudrait ajouter
théoriquement
Ammar
Ammour et Chahloul qui ont
donné leur accord de principe
d’adhérer au Ahly et dont l’adhésion officielle, n’est qu’une
question de temps. Si l’on
rajoute les 14 anciens joueurs
retenus par l’administration, on
se retrouve avec un effectif
complet de 25 joueurs.
Néanmoins, selon une autre
source, la venue de Chahloul
demeure incertaine pour une
question d’argent.
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
ment pour inspecter le complexe du 20-Août pour avoir
une idée sur les infrastructures
du complexe et les confronter
à celles de l’Unité maghrébine
de Béjaïa, dans le but de choisir l’équipe qui disputera la
compétition de la CAF, la saison prochaine.
Selon une source bien
informée de la wilaya, les deux
commissions sont reparties
avec une bonne impression.
Dans la foulée, le directeur du
stade avait retenu deux instructions, à savoir l’utilité
d'ajouter un banc de touche et
de changer les panneaux
publicitaires en métal dur par
des panneaux en aluminium
ou en plastique synthétique.
Saâdène Ammara
UNAF
L’AG évaluative
les 24 et 25
juillet à Djerba
L'Union nord-africaine de
football (UNAF, basée à
Tunis) tiendra son assemblée générale évaluative les
24 et 25 juillet à Djerba (sud
tunisien), pour dresser le
bilan de ses activités et arrêter son programme des compétitions.
La rencontre qui sera
présidée par le président de
la Fédération algérienne de
football et qui regroupera les
présidents et représentants
des fédérations nationales
de
football
d'Algérie,
d'Egypte, de Libye, du Maroc
et de Tunisie, sera consacrée au bilan d’activités de
l'Union de la saison écoulée
et l'adoption du programme
des prochaines compétitions
et séminaires qui seront
organisés par l'Unaf.
Le bureau exécutif de
l'Unaf se réunira le lendemain (26 juillet) à Tunis avec
les représentants des clubs
devant prendre part à la
seconde édition de la Coupe
de l'Unaf des clubs champions et celle des clubs vainqueurs de coupe en vue d'arrêter le calendrier des
rencontres des deux compétitions.
La première édition de
ces compétitions (saison
2008-2009) a été remportée
par le Club Africain (Tunisie)
face aux FAR (Maroc), pour
ce qui concerne la Coupe
des champions, et par l'ES
Tunis (Tunisie) face à la JSM
Béjaïa (Algérie) pour ce qui
est de la Coupe des vainqueurs de coupe.
déclarations du sélectionneur national,
Saâdane, livrer aux mêmes date et lieu, un
match contre le Cap-Vert.
L'Uruguay, qui se déplacera au Pérou le 5
septembre, et accueillera la Colombie trois
jours plus tard, est 6e du groupe des qualifications de la Confédération sud-américaine — à
9 points du leader brésilien — après 14 journées sur 18.
Yacine Bezzaz honoré par les siens
L’international Algérien du
FC Strasbourg, Yacine
Bezzaz, de retour au bercail
pour une semaine de
vacances, après l’épopée des
verts en éliminatoires combinées Coupe du monde et
Coupe d’Afrique, a été reçu
en héros et par la population
de sa ville, Grarem, et par les
autorités locales et wilayales,
qui lui ont réservé un accueil
et une attention particuliers.
Très sollicité, là où il passe,
pour des photos souvenirs ou
un petit entretien, Yacine,
avec sa gentillesse habituelle
et sa modestie, s’est plié
volontiers aux exigences de
cette situation. Le mardi 30
juin, dernier jour de son séjour
à Grarem, Yacine a eu droit,
au siège de l’APC, à une sympathique réception organisée
en son honneur par les élus
municipaux. Les nombreux
présents n’ont pas lâché, un
instant, leur idole du jour pour
des séances interminables de
prises de photos. Le P/APC,
dans son allocution, s’est dit
fier et enchanté d’honorer
l’enfant terrible du football
«Grermi» et, à travers lui,
toute la troupe à Saâdane, qui
a représenté dignement les
couleurs nationales et a su
rendre la joie dans le cœur
des Algériens. Emu de toute
TURF
cette chaleureuse attention et
de cette considération à son
encontre, Bezzaz a tenu à
remercier vivement tous ceux
qui ont contribué à l’organisation de cette réception,
comme il a promis de faire le
maximum, lui et ses coéquipiers, afin de réaliser le rêve
de tous les Algériens, à savoir
se qualifier à la phase finale
du Mondial 2010 en Afrique
du Sud. En marge de cette
réception, les nombreux
confrères présents ont pressé
davantage l’international
Algérien pour lui extirper le
peu de jus qui lui restait.
Ainsi, Yacine a parlé de cette
EN «qui commence à prendre
forme sous la houlette du
cheikh Saâdane», mais aussi
du périple zambien, de la joie
après la victoire, de l’apport
des autres professionnels qui
sont en mesure d’apporter un
plus à l’EN, de sa carrière
avec le FC Strasbourg et de
beaucoup d’autres choses
relatives au football. En soirée, la coqueluche de la
wilaya de Mila a été l’invité de
marque des autorités locales
civiles, militaires et élus de la
wilaya, autour d’un repas
copieux au restaurant Rym el
Djamil, à Hammam Beni
Haroun, où une autre longue
séance de photos souvenirs a
été organisée.
A. M’haïmoud
EN DIRECT D’ORAN
(SAMEDI 4 JUILLET 2009)
Épreuve de sprint
Nous retrouvons, cette fois
encore, les habitués des
épreuves PMU que nous
connaissons bien pour les avoir
suivis durant le meeting de printemps. Disputée sur un parcours de sprint qui ne pardonne
pas aux traînards, l’issue finale
risque de nous livrer bien des
surprises aux abords du disque
final. Ourida, L’Oranibey et
Pegassi partiront avec les
faveurs du pronostic. Derrière
ce trio de base, on retiendra
Kitania, Mounira et Joumed. Les
conditions de course stipulent :
pour chevaux arabe pur de 3
ans et plus n’ayant pas totalisé
la somme de 31 000 DA depuis
le 01/01/09. Poids : 3 ans, 50 kg,
4 ans, 51 kg, 5 ans et plus 53 kg.
Surcharge de 1 kg par tranche
de 6 000 DA reçus depuis le
01/01/09. Une décharge de 4 kg
est accordée aux chevaux arabe
pur nés et élevés en Algérie.
Les partants au crible :
1. Soumiana : N’a rien à voir.
2. Mounira : Aura son mot à
dire.
1re course - Prix : Houl / Arabe Pur - Quarté-Quinté
- Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 000 m - Départ : 17h
Propriétaires
AF. Kerzabi
B. Bendenia
AB. Gacem
ABZ. Aoued
B. Djafri
B. Zemali
B. Benhabria
M. Razik
A. Boukhris
ABZ. Aoued
Y. Boulesbaâ
A. Arif
A. Bendjellal
F. Laïdouni
Pds CDS Entraîneurs
Jockeys
Chevaux
B. Brahmi
56
6
B. Brahmi
1. Soumiani
2. Mounira JJ. R. Messaoud 55
2 Y. Boulesbaâ
3. Joumed
JJ. AM. Harzelli 54
5
Prop.
KH. Aoued
1
54
B. Hadbi
4. Lyès
5. Kitania
N. Bourezgue
54
8
Prop.
6. L’Oranibey
S. Sahraoui
53
4
Prop.
7. Pegassi
A. Mia Meftah
53 11
K. Habbès
8. Liakouta
F. Mouissi
53
7
K. Habbès
9. Ourida
M. Djellouli
52 14 M. Boukhris
10. Laboua
H. Metir
52 13
KH. Aoued
11. Ikram
AP. A. Khelif
52
9
Prop.
12. Lorie
A. Reguieg
50 10 M. Messaoud
13. Fousha AP. A. Messaoud 44 12 A. Messaoud
14. Mahr
AP. AB. Naïr
44
3 M. Benhouari
3. Joumed : A reprendre pour
un accessit.
4. Lyès : Il appartient à une
écurie très redoutable.
5. Kitania : Si elle ne se place
pas dans ce lot, c’est qu’elle aurait
de sérieux problèmes.
6. L’Oranibey : Ce fils de Bey
est très bien placé dans ce lot,
base.
7. Pegassi : Il cherche sa
course, capable de se ressaisir.
8. Liakouta : N’a rien à voir,
barrée.
9. Ourida : Au-dessus du lot,
visera haut.
10. Laboua : Capable du
meilleur comme du pire.
11. Ikram : Fera sa rentrée.
12. Lorie : Elle demeure compétitive pour l’extrême accessit.
13. Fousha : Barrée.
14. Mahr : Fera sa rentrée.
FAITES VOS JEUX :
Quarté-Quinté :
6 - 9 - 7 - 5 - 3 / 2 - 14
Monde
AFGHANISTAN
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
L'armée américaine était engagée hier dans de
violents combats contre les talibans dans le
Helmand, dans le sud de l'Afghanistan, où elle a
lancé la veille une grande offensive, a annoncé à
l'AFP le général Larry Nicholson, commandant sur
place du corps des Marines.
Des soldats américains
sont «engagés dans un
sacré combat dans le sud
du secteur», a déclaré le
général à ses hommes
dans le district de Garmser,
à bord d'un convoi où est
embarqué un journaliste de
l'AFP.
Ces soldats «vont devoir
faire face à de durs défis»,
a-t-il ajouté. D'autres
troupes déployées dans le
secteur ont en revanche
rencontré «une légère résistance», a-t-il ajouté, sans
plus de précisions.
«Une base ennemie
située au sud de Garmser a
été détruite hier.
Mais cela ne veut pas
dire que l'ennemi est parti»,
TIRS DE MISSILES AMÉRICAINS
DANS LE NORD-OUEST
DU PAKISTAN
Au moins 11 morts
Onze personnes ont trouvé la mort hier dans des tirs
de missiles américains dans le nord-ouest du Pakistan,
a-t-on indiqué de source sécuritaire. Les forces armées
américaines «ont tiré des missiles hier sur la zone tribale
du Waziristan du sud (nord-ouest), principal bastion des
talibans pakistanais, tuant 11 personnes», a affirmé un
haut responsable des forces de sécurité pakistanaises.
Ces tirs de missiles, qui se sont multipliés depuis l'été
dernier, ne sont pas confirmés officiellement par les
Américains, mais seule l'armée américaine possède de
tels appareils sans pilote dans la région.
Les forces américaines présentes en Afghanistan
intensifient depuis plusieurs mois les tirs de missiles par
des drones (avions sans pilote).
Explosion d'une bombe
près du centre d'Athènes
Aucune victime n'a été signalée après l'explosion
d'une bombe hier devant un bureau des services fiscaux
près du centre de la capitale grecque Athènes, a-t-on
indiqué de source sécuritaire. Selon cette source, l'explosion qui s'est produite tôt le matin près du centre
d'Athènes a provoqué d'importants dégâts matériels.
La police grecque soupçonne un groupe d'extrême
gauche d'être responsable de cet attentat, et a chargé
les services anti-terroristes de mener une enquête pour
déterminer les circonstances de cette attaque, a-t-on
ajouté de même source. Imputés à des groupes d'extrême gauche ou à la mouvance anarchiste, plusieurs attentats à l'engin explosif ou incendiaire ont été souvent perpétrés à Athènes et à Salonique (nord).
La Grèce avait connu en décembre dernier, rappelle-ton, des actes de violences suite à la mort d'un adolescent, tué lors d'une bavure policière.
ÉLECTIONS
Les Mexicains
demain aux urnes
Les électeurs mexicains sont appelés demain dimanche
aux urnes pour des élections législatives et locales dans un
pays secoué par la crise économique et la criminalité.
Les 77 millions d'électeurs devront élire les 500
membres du Parlement et désigner également leurs représentants locaux dans les six gouvernorats et 568 mairies
que compte le pays. Plusieurs partis politiques se disputeront les sièges de l'Assemblée nationale, dont le Parti d'action nationale (PAN, droite) au pouvoir qui a centré sa campagne électorale sur la politique de sécurité
gouvernementale mais peine à convaincre en raison de la
récession, la pire crise depuis 1995. De son côté, le Parti
révolutionnaire institutionnel (PRI, troisième force législative), chassé du pouvoir en 2000 après 71 ans d'hégémonie,
active pour reprendre sa place et regagner du terrain.
Par ailleurs, les instituts de sondage estiment toutefois
que le taux d'abstention sera très élevé, dont seulement 30
millions de personnes pourraient se déplacer pour voter en
raison du manque de la sécurité.
a-t-il indiqué. Il a, par
ailleurs, confirmé la mort
d'un soldat américain la
veille, le premier tué par les
rebelles dans le cadre de
cette vaste opération.
Il a précisé que les 4 000
Marines mobilisés avaient
été déployés en «presque
huit heures» jeudi, dont
«environ la moitié par hélicoptère».
Le général américain a
par ailleurs affirmé que
l'opération a été accueillie
avec un enthousiasme
inédit par le gouverneur de
la province, tout en jugeant
insuffisant le nombre de
policiers et soldats afghans
accompagnant ses troupes.
Des soldats face à de durs défis.
Toutes ces informations
fournies par l'armée améri-
pendante. L'opération américaine, baptisée Khanjar,
est la plus vaste depuis l'annonce par le président américain Barack Obama de
l'envoi cette année de
21 000 soldats en renforts,
notamment dans le sud,
bastion d'une insurrection
qui gagne du terrain depuis
plus de deux ans.
Elle vise également,
comme plusieurs opérations
lancées récemment par les
forces internationales et
afghanes dans le sud, à
tenter de sécuriser une
région instable en vue des
élections présidentielle et
provinciales du 20 août.
Photo : DR
L'armée américaine engagée
dans de violents combats
15
caine ne pouvaient être
vérifiées de source indé-
Au Congo, campagne «sans engouement»
pour la présidentielle
Cela fait une semaine que la campagne électorale
a démarré au Congo pour le premier tour du scrutin
présidentiel du 12 juillet, mais Jonas, chauffeur de
taxi, ne sent aucun «engouement», comme beaucoup de Congolais.
Jonas Kinkela, quadragénaire, est particulièrement
nostalgique de la campagne
électorale de 1992, année
du premier scrutin pluraliste
par
Pascal
remporté
Lissouba face à 16 autres
candidats incluant Denis
Sassou Nguesso, qui dirigeait le pays depuis 13 ans.
M. Sassou Nguesso est
ensuite revenu au pouvoir
en 1997 à l'issue d'une guerre civile gagnée par ses
troupes, et il a été élu en
2002 lors d'une présidentielle boycottée par les principaux opposants. Depuis, la
paix est revenue dans ce
pays pétrolier d'Afrique centrale et l'opposition, malgré
ses réserves, participe au
scrutin. «En 1992, c'était le
combat des titans», a affirmé
Jonas Kinkela, se souvenant
d'une «réelle compétition
entre des acteurs ambitieux». «Aujourd'hui, un seul
candidat» semble régner en
maître sur la campagne,
«parce qu'il n'a pas des
adversaires de taille», ajoute-t-il. A Brazzaville, ils sont
nombreux à faire le même
constat, à sept jours de la
clôture de la chasse aux
voix. Aucun incident n'avait
été signalé à mi-parcours.
«L'ambiance est morose», a estimé Blaise Anga,
un ouvrier trentenaire.
«Nous assistons à une
campagne tout à fait monotone. (...) Nous sommes
indisposés par des affiches
monocolores», appartenant
au «candidat de la majorité»,
note Roch Euloge Nzobo, de
l'Observatoire congolais des
droits de l'Homme (OCDH).
Dans le camp du président
sortant, qui brigue un nouveau septennat face à 12
autres prétendants, l'optimisme règne quant à l'issue du
vote pour lequel plus de
Le président syrien Al-Assad
invite Barack Obama
à une rencontre à Damas
Le président syrien Bachar Al-Assad a adressé une invitation à son homologue américain Barack Obama pour
venir le rencontrer à Damas, en Syrie, ont rapporté des
médias Dans un entretien réalisé avec la chaîne britannique Sky News, M. Al-Assad a invité Barack Obama à
venir le rencontrer en Syrie, estimant que les Etats-Unis
jouaient un «rôle spécial» en tant que principale puissance
mondiale. «Je pense que le président Obama devrait visiter
autant de pays qu'il peut pour engager ces dialogues. Et
bien entendu, cela inclut la Syrie», a déclaré le président
syrien. «Il serait le bienvenu en Syrie, absolument. Je suis
très clair à ce sujet», a-t-il ajouté, précisant toutefois que la
date de cette rencontre dépendait de M. Obama. Cette invitation informelle intervient après que les Etats-Unis eurent
annoncé le 24 juin dernier leur décision d'envoyer à nouveau un ambassadeur en Syrie. Depuis son entrée en fonction en janvier 2009, la nouvelle administration de Barack
Obama a engagé des contacts diplomatiques avec la Syrie.
La reprise du dialogue politique syro-américain, notamment sur l'Irak, a été marquée par la visite mi-juin à Damas
de l'émissaire américain pour le Proche-Orient George
Mitchell.
Le président Sassou Nguesso.
deux millions d'électeurs
sont appelés aux urnes. «La
victoire est à notre portée»,
a soutenu l'ex-Premier
ministre, Jacques Joachim
Yhomby Opango, lors du
meeting inaugural du candidat Sassou Nguesso, le 27
juin à Pointe-Noire (sud), la
deuxième ville du pays.
«Cette élection est un
penalty tiré sans gardien», a
de son côté estimé le
Premier ministre Isidore
Mvouba, un des responsables du Rassemblement
de la majorité présidentielle
(RMP) regroupant des partis
et associations soutenant
M. Sassou Nguesso.
Les opposants battent
pourtant campagne, avec
des meetings ou des
marches pacifiques, et réclament notamment une élection transparente et apaisée.
C'est le cas de l'ex-ministre
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
des Finances (1997-2002)
Mathias Dzon, candidat de
l'Alliance pour la république
et la démocratie (ARD),
considéré comme le principal rival de M. Sassou
Nguesso, mais aussi des
indépendants
Joseph
Kignoumbi Kia Mboungou,
Jean Ebina et Anguios
Nganguia Engambé. «Nous
sommes à l'heure du bilan
du pouvoir. Il est catastrophique. La situation est
grave dans notre pays : pas
d'écoles, pas d'hôpitaux, ni
de routes», a critiqué notamment M. Kia Mboungou.
Dans la joute oratoire
pré-électorale, Roch Euloge
Nzobo de l'OCDH note «une
psychose et une angoisse
entretenues» par le camp du
pouvoir qui invite les électeurs à choisir son candidat,
«sans quoi il n'y aura pas la
paix».
VENEZUELA
Caracas suspend l'envoi
du pétrole au Honduras
Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé, lors
d'une allocution jeudi, la suspension de l'envoi de pétrole
vers le Honduras, qui bénéficie d'un accord de coopération
énergétique avec Caracas. «Nous avons suspendu les
fournitures de pétrole» au Honduras, a déclaré M. Chavez,
en précisant qu'un envoi de brut à destination de ce pays
était initialement prévu la semaine prochaine. «Une des
conséquences, ce sera une augmentation des prix de l'essence» dans ce pays, a-t-il estimé. Le Honduras a adhéré
à l'accord de coopération Petrocaribe en décembre 2007,
sous la présidence de M. Manuel Zelaya.
d’Algérie
Le
magfemme03@yahoo.fr
Vend. 3 - Sam. 4 Juillet 2009 - PAGE 17
magazine de la femme
Bien faire
vos achats
Petit guide des épices
Afin de ne pas rompre la chaîne du froid, il suffit d'un peu
de méthode. Commencez par les produits de longue
conservation (conserves, boissons non réfrigérées...).
Passez ensuite aux produits frais (légumes, fruits, viande,
poisson) et aux produits laitiers.Terminez par les surgelés
et les glaces.
Placez vos aliments dans des sacs isothermes bien fermés
(efficaces pendant 30 minutes environ). En été, s'il fait
très chaud dehors, ajoutez-y des pains de glace ou si
votre sac est en papier, des plaques réfrigérées pour
glacières (gainées de plastique, elles sont bien étanches),
qui les garderont parfaitement au frais. Essayez également
de remplir vos sacs isothermes le plus possible : vos
produits feront bloc, formeront une plus grande masse
de froid et, ainsi, resteront surgelés plus longtemps.
En période de fortes chaleurs, placez également les
viandes, poissons et laitages dans des sacs isothermes,
pour éviter le développement de germes.
Tarte soufflée
aux poires
Pour 4 personnes, préparation 30 min,
cuisson 25 min.
200 g de poires, 2 jaunes d'œuf,
1 c. à soupe de confiture de poires,
5 blancs d'œuf, 75 g de sucre.
Pour la pâte : 115 g de farine, 50 g de beurre, 70 g
de poudre d'amandes, 10 g de sucre glace, 50 g
de sucre semoule, 1 œuf
Préparez la pâte en mélangeant tous les ingrédients.
Réservez. Pochez les poires dans de l'eau bouillante
sucrée. Coupez-en 100 g en quartiers, et réservez.
Réduisez le reste des poires en purée. Rajoutez les
jaunes d'œuf et la confiture de poire. Mélangez.
Montez les blancs en neige, et serrez avec le sucre.
Puis mélangez-les à la purée de poires. Préchauffez
le four à 180°C (th. 6). Etalez la pâte et garnissez 4
moules individuels. Mettez à cuire 10 min. Sortez les
tartelettes du four et déposez sur les pâtes quelques
dés de poire. Versez le mélange de poires et les
blancs en neige par-dessus. Puis remettez à cuire
environ 8 min à 185°C. Placez une tartelette soufflée
dans chaque assiette et disposez les quartiers de
poire restants tout autour.
PAPRIKA
Stimule les sécrétions digestives. Irritant à fortes doses.
D'où vient-il ?
Il s'agit d'un poivron ou piment doux séché et broyé, très
consommé dans les Balkans (c'est l'épice type du goulasch).
Sa saveur
Très caractéristique, forte et aromatique.
Ses usages
Parfait avec les sauces chaudes ou froides à la crème, les
œufs sur le plat, les pommes de terre en ragoût, et aussi le
fromage blanc ou les petits chèvres frais.
Astuce
Il peut parfumer la moutarde et la vinaigrette destinée à
assaisonner les tomates.
Taboulé
Page animée par Hayet Ben
Photos : DR
Le Soir
Comment peler
les tomates
Pour bien nettoyer
les poireaux
Il faut les faire tremper dans de l'eau
tiède (et pas froide), ainsi les
particules de terre vont se détacher
bien mieux.
Incisez en croix le sommet de
chaque tomate. Quand l'eau est
bouillante, plongez-y deux ou trois
tomates. Laissez-les-y quelques
secondes. Retirez-les avec et
plongez-les immédiatement dans
l'eau froide
NUTRITION
Pour 6 personnes,
préparation : 20 min, cuisson : aucune
250 g de frik, 1/2 l d’eau, 3/4 de bol de persil
haché, 3/4 de bol de menthe hachée,
4 oignons nouveaux hachés, 2 tomates coupées
en petits dés, 1 jus de citron, 1 c. à café de
poivre moulu
Faire tremper 10 minutes le frik, l’égoutter et presser
avec une cuillère pour l’essorer.
Dans un saladier, mélanger le frik, le persil, la
menthe, les oignons, les tomates, le jus de citron,
l’huile, le poivre. Le taboulé peut servir d’entrée ou
de salade, ou être un plat complet.
Variante : le frik, blé concassé, peut être
remplacé par du couscous, grain moyen.
CONSEIL
Conserver le taboulé au réfrigérateur recouvert
d’un film alimentaire.
Café trop amer
Bien mâcher en mangeant
La digestion est le processus de réduction et
de modification de nos aliments pour les rendre
assimilables. Elle commence dès la mastication des
aliments. Plus celle-ci est lente, et plus on allège le
travail de l'estomac. Si celui-ci reçoit de trop gros
morceaux d'aliments, il doit les brasser longuement
avant de les laisser continuer leur trajet vers l'intestin.
Bien mâcher limite la production de suc gastrique
acide.
Plus longtemps les aliments restent en bouche, plus
ils stimulent les récepteurs sensoriels, qui donnent le
signal de départ aux sécrétions digestives, qui aident
à la transformation des aliments.
Une petite pincée de sel dans le
café enlève le goût amer du café.
Le Soir
d’Algérie
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Arbre
---------------Interjection
---------------Faisceau
Ville suisse
---------------Planète
Sied
---------------Porte les
voiles
Issue
---------------Note
---------------Capables
Cochons
---------------Rapidement
Ville
du Mexique
---------------Rebellion
Conspuée
---------------Article
Néon
---------------Branché
Fins
de série
---------------Orner
Hardis
---------------Peuple
---------------Fleuve
Relevons
---------------Laveur
---------------Mesure
Fin de
partie
---------------Mesure
ENUMÉRATION
Louper
---------------Elevé
Camp
---------------Journal
espagnol
Mélange
---------------Pareils
---------------Revises
Ville de
Colombie
---------------Jazzman
A
K
A
T
I
D
U
A
C
U
1- BOUHENNI
2- MIAL
3- NECIB
4- ACHOURI
5- AMALOU
I M O U D I K
E R R A I C H
H I R L I N E
S
M
A
A
L O U O M A R
I B A C H O U
H E N N I M I
6- BENOUZA
7- HAIMOUDI
8- OMARI
9- KORICHI
10- MESSAOUDI
O
A
B
A
N
N
M
I
R
A
R
I
C
H
I
E
R
I
I
L
11- TAHIR
12- KERRAI
13- AMRI
14- CHABANE
MOT RESTANT = LINESMAN
H
M
E
S
S
A
O
M
E
O
Nobel
français
---------------Frappe
Liaison
---------------Astate
---------------Peina
Claires
---------------Espèce
---------------Région
de France
Queue
de souris
---------------Fleurs
---------------Repose
Capitale
---------------Joie
Bas
---------------Bloquez
Ces colonnes abritent les noms de
14 arbitres du championnat 2008-2009.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Juge de touche»
B
E
N
O
U
Z
A
A
N
B
Elime
---------------Fermée
---------------Collines
Pronom
---------------Expose
---------------Epidémie
Gros
---------------Eau
stagnante
---------------Adorée
Flaque
Méchante
---------------Grade
---------------Hors taxe
18
Par Tayeb Bouamar
Succombé
---------------Souverains
Marquis
cruel
---------------Sommet
---------------Gaz
Détruit
---------------Note
---------------Station
Dans
la foule
---------------Adverbe
Clichés
---------------Sec
FAITES LE TRI
Etablissez les bonnes relations
et cochez le bon tri (exemple A7)
N°
A
Actes
dormir
N°
B
Devoir
2
C
Limiter
3
Le silence
C-
D
Briser
4
Les dégats
D-
E
Livrer
5
En larme
E-
F
Fondre
6
F-
G
Tirer
7
Tous ses
secrets
Les brèches
G-
H
Colmater
8
H-
I
Vider
9
Sur
la couverture
Les pistes
I-
J
Brouiller
10
Son sac
J-
S
1
Manières
Une fière
chandelle
TRI
A-
Sur ses lauriers B-
O L U T I O N S
A 2 - B 1 - C 4 - D 3 - E 6
F 5 - G 8 - H 7 - I 10 - J 9
Démonstratif
---------------Baudet
---------------Anarchie
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
Lié (inv.)
---------------Compassion
Mesure
---------------Creux
---------------Creuser
Equité
---------------Wilaya
S OLUTIONS
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
DODU-VITESSE-TOT
EMUE-ADOUCIRAS-R
MIT-P-EUX-G-MALES-PATES-R-AIR-S
M-POLES-VAINE-SS
BRESIL-BOIRE-SAA
RASER-HOULE-BALI
ETES-SEULS-FA-LL
MES-PERDU-BANCAL
ER-MANGE-DINDE-I
N-TANTE-MEDEA-AR
TRANSI-GAVER-CIA
-ORNE-PETIT-DO-I
RUSE-VASES-CANNE
AGE-VARIE-CA-GIN
VE-TOITS-ROMEO-T
I-SAINS-POMPE-PSOUPLE-DENTS-MAL
ST-IE-CORDE-TARE
EIRE-POUCE-MARIS
UTE-PORTE-PURGEE
RE-MOISE-CARIE-E
S-VU-RE-SALIR-TS
-FONTE-SARIS-FRFOLIE-SAUTS-CLOU
IRES-COUTE-T-OMS
ETE-FRIRE-DANUBE
RESTAURATION-SES
MOTS FLÉCHÉS
NDJAMENA-CORVEES
ION-OSERA-VIENNE
CS-MITES-GA-NS-R
A-FA-ES-GALET-RI
RAFLER-PRIER-CIE
AV-LE-ELANS-SAMU
GITE-PLAVE-GABES
USA-EA-TE-SERREE
AA-ECIME-DELIE-M
-SACRES-RENES-LE
H-NAIN-METTE-PIN
ORDRE-MENTI-S-ET
LA-T-BARDE-RIENASSEMBLEE-PIRATE
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Erode
---------------Sucer
(pho.)
Détente
Dote
---------------Article
Pays
---------------Vedettes
Dans un
adieu
---------------Note
Média
---------------Changé
---------------Île
Forme
d’avoir
---------------Déficit
Arme (pho.)
---------------Nazis
Sans saveur
Pas assez
(inv.)
Près de
Boumerdès
---------------Hardie
Pourri
---------------Caisses
Plat
---------------On dit qu’il
est riche
Trace
---------------Condition
Eculé
---------------Pronom
Entravée
---------------Ferment
Mince
---------------Période
---------------Orifices
Article
---------------Enlevés
---------------Perfore
Ville
---------------Uniforme
Poisson
---------------Sans relief
Divertit
---------------Cité antique
Glacer
---------------Logo
Roche
---------------Nécessaire
---------------Fruit
Escalade
---------------Rétreci
Abris
---------------Saillants
Danse
---------------Panoramas
Maffia
---------------Cérémonies
---------------Tournes
Golfe
---------------Espèce
Pièce
---------------Cassée
Légumes
----------------
Rideaux
---------------Dompté
---------------Tentera
Habit
---------------Mer
anglaise
---------------Sucer (pho.)
---------------Epoux
---------------Eprouvé
Soupe
---------------Descend
---------------Carreau
Lettres
de Boston
---------------Arme
Europe
---------------Peinent
Crochet
---------------Appel
Circule
---------------Idiots
---------------Trolley
Trompa
---------------Futée
Serpent
---------------Théâtre
Désert
---------------Héros
de BD
Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
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Diffusée
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Prophète
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Endurés
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Rang
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Haler
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---------------Livides
Dans
la ruse
---------------Poissons
Dorer
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serment
Jeune
---------------Mourir
Têtue
---------------Périmètre
Peintre
français
---------------Cache
Cheval
---------------Décodées
---------------Récolte
Exprime
---------------Théâtre
Gites
---------------Blêmit
Têtues
---------------Divers
---------------Lent
Célébrée
---------------Bâton
Crustacée
---------------Saisisse
---------------PC (inv.)
Forme
d’être
----------------
Aluminium
---------------Jeune
Démonstratif
Rase
---------------Dans
le mois
Adeptes
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Immobilisa
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Renommées
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Par Tayeb Bouamar
En l’état
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19
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Maloum Abdallah
professeur en urologie
survenu le 30 juin 2009
Que Dieu lui accorde Sa
Sainte Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis.
«A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons».
Maghreb-Fax/B1
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PENSÉE
Il y a un an, le 4 juillet 2008, nous quittait
Mohamed NEHLIL
Nicole, Badia, Nadra voudraient lui dire combien il leur manque et le
grand vide qu’il a laissé dans leurs cœurs.
Ma joie et mon bonheur ont disparu avec toi. Ta main ne me protège
plus.
Quant à nous, tes filles, par amour pour toi, nous continuons à vivre
dans l’honnêteté, l’intégrité : toutes les valeurs que tu nous as inculquées. Tu resteras dans nos cœurs à jamais pour tout le bonheur que tu
nous as donné à toutes les trois.
«Tant que ceux que nous aimons restent présents dans nos cœurs, il
n’y a pas de mort. La mort c’est l’oubli».
Nous demandons à ceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse
pensée à ta mémoire.
Repose en paix.
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Vend. 3 - Sam. 4 juillet 2009 - PAGE
21
NECROLOGIE
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DÉCÈS
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Les familles Cherrou et Djabri des
Ouadhias et de Paris ont l’immense douleur
de faire part du décès de leur beau-fils et
époux Djabri Mouloud Ben Chabane.
Le décès est survenu à Paris. L’arrivée
du corps est prévue pour vendredi 3 juillet à
10h30 à l’aéroport H. Boumediene, et
l’enterrement aura lieu aujourd’hui samedi
4 juillet à 13h en son village natal AïtBerdjal (commune Ouadhias).
GR/B13
––––––––––––––––––––
VEILLÉE
––––––––––––––––––––
A l’occasion du 40e jour du décès de
notre regretté fils et frère Bachir Moulaï, la
famille Moulaï prient tous ceux qui l’ont
connu et aimé d’avoir une pieuse pensée en
sa mémoire. Ses souvenirs resteront vivaces
à jamais dans nos cœurs qui souffrent
atrocement de son absence. Puisse Dieu
l’accueillir en Son Vaste Paradis.
––––––––––––––––––––
PENSÉES
R112584/B4
––––––––––––––––––––
Triste fut la journée du
3 juillet 2002 où nous a
quittés à jamais notre chère
mère, belle-mère et grandmère Belmedani Baya née
Bendifallah.
En cet inoubliable souvenir, ton mari, tes
enfants, tes beaux-fils, tes belles-filles et tes
petits-enfants prient tous ceux qui l’ont
connue et aimée d’avoir une pieuse pensée
pour elle et de lire la Fatiha pour son repos
éternel.
«Il n’y a de Dieu que Dieu et
Mohammed est son Prophète».
F113171
-----------------------------Pensée à la mémoire de
Leïla Fenni
décédée le 04/07/2008.
Chère sœur, la vie est bien
triste sans ta gentillesse et ta
générosité, tu n’as pas eu le
bonheur de voir grandir ta petite fille.
Repose en paix.
F113199
Fouzia
-----------------------------Suite au décès de notre
très chère mère et grandmère à M me Abbou
Khadidja née Amirat survenu le 25 mai 2009 à l'âge
de 91 ans, nous tenons à
remercier tous ceux qui ont compati à notre
douleur, tu as laissé un vide que nul ne
pourra combler, seule la foi en Dieu nous
aide à surmonter la dure épreuve.
Que tous ceux qui t'ont connue aient
une pieuse pensée à ta mémoire très chère
«yaya». «Allah yarahmek wi yassaknak
fassih djinanih».
Ta chère petite-fille Nassima. R112589 / B4
-----------------------------Dix (10) longues années sont passées
sans toi, ce fut pénible et dur, rien ne peut
combler le vide que tu as laissé, tu as été
une maman exceptionnelle. En ce 4 juillet,
je demande à tous ceux qui ont connu ma
mère Guendoul Aouaouche de faire une
prière pour elle. Repose en paix yemma, je
t’aime.
Ta fille
F113030
––––––––––––––––––––
REMERCIEMENTS
––––––––––––––––––––
Les familles Daoudji, Ghenim et Kerraz
tiennent à remercier toutes les personnes qui
ont compati à leur douleur suite au décès de
Mme Boucekkine Zahra née Chegga à l’âge
de 80 ans survenu le 30/06/2009.
Puisse Dieu Tout-Puissant accorder à la
défunte Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir
en Son Vaste Paradis.
«A Dieu nous appartenons et à Lui nous
PCG/HD
retournons».
LETTRE DE PROVINCE
PANORAMA
A
l’évidence, les célébrations nationales sont
bien plus que des rites
mémoriels. Elles agissent au
nom de la cohésion et fonctionnent par conséquent
comme des vaccins de rappel
pour prévenir le délitement.
En somme, les dates historiques, en se chargeant de la
fonction de sanctification des
valeurs fondatrices de la
Nation et de l’Etat, pérennisent l’une et l’autre en les
mettant à l’abri des dérives
aventureuses.
En clair, il n’y a pas de
Nation sans symboles de
même qu’un Etat devient
«indéfinissable» quand il
égare ses repères historiques.
Parmi la cohorte des sociétés
martyrisées dans le passé,
l’Algérie est sûrement l’une
qui porte les plus indélébiles
stigmates dans sa mémoire
collective. Souvenirs marqués
au fer et vis-à-vis desquels
l’adhésion collective a longtemps été sans équivoque.
C’est-à-dire qu’ils étaient
indiscutablement reconnus
comme le tribut commun payé
pour recouvrer une dignité.
Ce sont ces dates bornant
le destin du pays qui ont précisément
constitué
les
repères génériques d’une
identité nationale jamais aléatoire et pourtant soumise de
temps à autre à la tourmente
de
politiciens
illuminés.
Parfois traversée par des
doutes sournois quand la
stigmatisation désignait à la
vindicte primaire certaines
populations, elle parvint,
cependant,
à
surmonter
toutes les suspicions de séparatisme sciemment préfabri-
Obscur «5 Juillet» et onéreux
«Panaf»
quées. Dans ce calendrier
identitaire, le 1er Novembre et
le 5 Juillet n’ont jamais cessé
de représenter les moments
majeurs. Ceux illustrant la
résurrection d’une Nation
séculairement niée et l’acte de
naissance d’un Etat moderne
sans commune grandeur par
rapport
aux
minuscules
mythes qui lui furent légués
par l’histoire. Or, le 1er
Novembre, décrété très tôt
(1963) et en bonne logique,
fête nationale, continue à être
chargé de sens au moment où
le 5 Juillet, initialement baptisé fête de l’indépendance, se
voit lui vidé de toute signification. Une érosion subrepticement entreprise dès la décennie 1970 et qui mérite a postériori une explication.
A cette époque, les doctrinaires du parti unique, placé
sous le contrôle des putschistes du 19 Juin, se chargeront de légitimer «leur»
date en lui attribuant ce qui
était le «qualifiant» du 5
Juillet, à savoir : «le rétablissement de l’Etat algérien» !
Sauf que cette manipulation par son énormité pouvait
heurter l’opinion si elle venait
à passer par l’abrogation pure
et simple.
L’on recourut alors au subterfuge de «fête de la jeunesse» pour designer le débarquement de Sidi-Fredj en 1830
et son contre-point, la signature de la souveraineté en
1962. Un triste tour de passepasse destiné à déplacer les
repères mémoriels afin d’intercaler celui qui n’était rien
d’autre qu’un avatar de la guéguerre des clans autour du
pouvoir.
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
laalamh@yahoo.fr
laalamhakim@hotmail.com
hlaalam@gmail.com
Ainsi, si le 1er Novembre
demeurait inaltérable et inaliénable dans le domaine historique, il a été en revanche
possible de s’attaquer à la
symbolique incarnée par le
5 Juillet en le démonétisant au
profit de la nouvelle idéologie
du pouvoir. Réduit à ne signifier qu’une transition entre le
statut de dépendance et celui
du libre arbitre, l’on transféra
vers le 19 juin la paternité de
l’Etat tout en gardant (par
ruse évidemment) son caractère festif au 5 Juillet.
Sachant que la réalité de
l’Etat ne trouve son expression que dans les institutions
qu’il se donne, l’on parvint
alors à réécrire le catéchisme
du pays en qualifiant la période allant de 1962 à 1965 de
«non-Etat». Celui du chaos.
La suite allant de soi, «l’élan
révolutionnaire» (sic) pris un
certain 19 juin 1965, se chargera alors d’encadrer sa
propre légitimité. Dès lors, il
s’autoproclamera comme la
référence essentielle en-deçà
de laquelle l’Etat n’était
qu’une virtualité que seule la
ferveur collective célébrait
irrationnellement au nom de
quelques grandioses souvenirs. A quelques précisions
près, c’est ainsi que l’on est
parvenu à évacuer une date
matricielle. Toujours présente, certes, parmi nos jours
fériés, elle est par contre
quasi interdite de solennités
officielles sauf celles qui
consistent
à
«galonner»
quelques grands képis et,
accessoirement, envoyer un
message sibyllin.
Il a fallu pourtant attendre
40 années avant que ne dispa-
raisse cette scorie historique
que représentait le référent du
19 juin. La République semblait s’être réconciliée avec
les fondamentaux de notre
histoire en abrogeant en 2005
celui-ci. Seulement, elle hésite
encore de nos jours à restaurer ce 5 Juillet en lui redonnant les couleurs d’une fête
nationale et pas celles d’une
kermesse pour potaches.
Peut-être se rattrapera-t-elle
cette année en le dotant d’une
somptuosité dont il fut privé
longtemps au nom d’un
désuet oukase idéologique.
L’occasion d’un festival panafricain s’ouvrant le même
jour sera-t-il l’amorce d’une
réhabilitation future ? Une
sorte de répétition générale
devant servir de modèle à
tous les 5 Juillet à venir.
Même si l’on sait qu’une
telle manifestation relève du
marketing politique de l’actuel
pouvoir et que le problématique 5 Juillet n’est que
secondairement concerné ;
pourquoi ne devrait-on pas
prendre au mot les demi-mensonges du régime afin de le
contraindre à investir autant
de moyens à l’avenir dans ce
jour nodal de notre calendrier
afin qu’il redevienne véritablement le rend-vous de notre
identité nationale ?
Notre chère et coûteuse
ministre des festivités se
défend mal lorsqu’elle relativise le caractère onéreux d’un
remake de 1969. Car s’il est
indiscutablement vrai que la
culture n’a pas de prix, elle a
cependant un coût prohibitif
lorsqu’elle ne s’adresse pas à
ceux qui en ont le plus besoin.
Ces Algériens en perte de
Par Boubakeur Hamidechi
hamidechiboubakeur@yahoo.fr
repères à force de manipulation de leur histoire et de leur
culture plurielle ne sont-ils
pas prioritairement éligibles à
la sollicitude de l’Etat ?
Qu’à partir d’El-Djazaïr, le
génie artistique et culturel de
l’Afrique soit revisité est
certes louable encore fallait-il
commencer par faire l’inventaire de notre désastre national en la matière et y apporter
les remèdes avant d’aller audevant de l’autre. Des autres,
nos semblables dans la
détresse. Et puisque ce 5
Juillet 2009 est placé sous le
signe de notre incontestable
africanité pourquoi ne pas exiger, d’ores et déjà, que les suivants le soient sous le label
national et pour le même tarif,
comme il s’écrit trivialement.
Le 5 Juillet 2010 coûtera
100 millions de dollars à l’Etat
où alors il ne sera qu’un
ersatz de la bonne foi des dirigeants de ce pays.
B. H.
Qui doit gracier l’autre ?
Jeux méditerranéens de Pescara. En boulisme,
l’Algérie remporte une médaille. Ce n’est là qu’une
juste récompense pour un peuple qui a autant les…
…boules !
Le Périscoop du Soir d’Algérie l’a évoqué ce
jeudi. La rumeur court depuis quelques heures.
Mohamed Gharbi, moudjahid et chef Patriote,
ayant abattu un terroriste et s’étant vu infliger la
peine capitale par une justice à la face voilée,
pourrait finalement être… gracié par Abdekka. Le
5 Juillet ! Date-anniversaire que l’Algérie peut
fêter parce que, justement, des mecs comme
Gharbi ont libéré le pays. Cette grâce, si elle se
confirme, me posera un réel problème. Gharbi
n’est pas un criminel pour que nous en soyons
réduits à guetter, pleins d’espoir, sa grâce.
Gharbi a besoin d’être réhabilité dans son honneur bafoué. Il a droit à une révision de son procès. Un acte refondateur de sa dignité salie.
Gharbi doit être acquitté, car ayant agi en état
prouvé et archi-prouvé de légitime défense. La
légitime défense est un cas prévu par la loi, pour
toutes les âmes frileuses qui voudraient, comme
à leur habitude, se cacher derrière un juridisme
Le Soir sur Internet :
h t t p : w w w. l e s o i r d a l g e r i e . c o m
E-mail :
info@lesoirdalgerie.com
bien commode. D’ailleurs, ces histoires de grâce
commencent sérieusement à me chauffer. Je n’ai
jamais gobé le fait d’avoir avec d’autres
confrères été «gracié» par sa seigneurie dans le
cadre des affaires dites de presse. Une grâce
infâmante puisqu’elle faisait partie d’une grosse
fournée d’autres grâces présidentielles au sein
desquelles il y avait des tangos. Presse insoumise et frères des montagnes, même statut, même
sort ! L’histoire risque de se répéter aujourd’hui
avec Gharbi. Les choses vont «se calmer», les
pétitions s’éteindre de leur belle mort juste parce
que le raïs va peut-être faire montre de mansuétude envers un héros de guerre. Des deux
guerres. Désolé ! Ça coince quelque part. S’il y a
une grâce à accorder, elle doit être le fait de
Gharbi lui-même. Mohamed pourrait de son
propre chef gracier, pardonner cette magistrate
et cette justice qui l’ont atteint dans sa dignité,
dans sa chair. C’est à lui de gracier, de pardonner. Et non le contraire ! Je fume du thé et je
reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
www.tacervellesarrete.blogspot.com