Le ski c`est classe

Transcription

Le ski c`est classe
•• Février 2012 •• N°222
Gennevilliers Magazine
emploi
et formation
P.22
tout sur les
bibliothèques
P.33
Le ski c’est classe
Un millier d’élèves partent chaque année en classe de découverte, à la montagne,
à la campagne, à la mer. Au programme : études, balades, découverte, activités de plein air
et convivialité. Le cadre de l’école s’agrandit et les élèves en sortent grandis. P.18
L’incivilité
nous pourrit
la vie
A partir du 1er février,
les agents de l’environnement
verbaliseront 35 ou 135 €
16 /17
ÉVÉNEMENT > p.
Ne pas rompre
le lien
29 /31
CULTURE > p.
Les trophées
jeunes talents
32 /33
CPOUR VOUS > p.
DOSSIER
se livrent à vous
◗
Les bibliothèques
Quand l’école repousse
p. 18/21
les murs
>
Livres, revues, CD, DVD,
elles élargissent leur offre.
34 /35
CADRE DE VIE > p.
Prendre son quartier
en main
Tout sur les classes de découverte. Début janvier, une
quarantaine d’élèves de CE2/CM1 et de CM2, deux
enseignants, cinq animateurs et une locutrice d’allemand
sont partis à la montagne. Leur destination, les Gets,
en Haute-Savoie, avec un terminus au chalet « les Gentianes ».
Reportage enneigé.
38 /39
42 /43
SPORTS > p.
HISTOIRE > p.
En garde,
Le village
surgit du passé
prêts, allez !
Le club d’escrime,
toujours
d’attaque !
>
N°222
GENNEVILL
L’AGENDA
DU MOIS
INE
IERS MAGAZ
EN FÉVRIER
détachablees
en pages central
Gennevilliers Magazine
•• février 2012 •• No222
177, avenue Gabriel-Péri - 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 - www.ville-gennevilliers.fr > Directeur de
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Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Gwénaël le Morzellec > Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal Jean-Marie Droisy - Stacy Bos > Maquettiste : André Guilhou > Conception graphique : Acte-là ! (01 49 96 75 00) > Imprimerie :
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Fevrier 2012 GenMag.indd 3
❤ LE COUP DE CŒUR
Les nouveaux
enfants du rock
Hé oui, les enfants,
. Encore du rock !
s,
à 15 heures, au Tamanoir longtemps, juste après les dinosaure
> Samedi 11 février,
il y a bien
de batterie
parents existait déjà
ares électriques,
la musique de vos
dents (de lait) de mini-guitWackids racontent le rock aux plus
sifflet, The
en gros. Armés jusqu’aux
Stripes,
d’enfant, de toucan
Ray Charles aux White
de poche, de claviers
des standards de
– en interprétant
Wackids sur scène,
petits – de 3 à 10 ans
Stones, AC/DC. The
en nous dictant
Beatles, les Rolling
des jeans déchirés
en passant par les
ont
portait
se rappeller
si la maîtresse
». Les parents, eux,
c’est un peu comme
: « I love rock’n roll
le plus beau des poèmes • MARTINE CHAYMOTTY
55.
chevelue.
ons au 01 40 85 64
leur adolescence
azalaigue. Réservati
27, avenue Lucette-M
LE RÉGAL DE
L’ ABSURDE
TROPHÉES
JEUNES
TALENTS
CAFÉ
BAVARD
D’HIVER
P.27
P.29
P.31
20/01/12 15:05
G
Traditionnels vœux aux chefs d’entreprise, aux corps constitués,
aux représentants des associations locales, également conviés.
De nombreux Gennevillois étaient présents, en mairie,
à cette réception des vœux.
G
G
La défense du service public constituait le décor de la traditionnelle réception
des vœux pour 2012. Ici, La Poste.
Le tramway
décor.
s’invite dans le
Tous les services publics étaient à l’honneur, en mairie.
G
G
Les agents de l’environnement présentaient leurs missions
aux Gennevillois, pour mieux vivre ensemble la ville.
4>
février 2012
La pièce, « Stop ou tout est bruit pour qui a peur », de Hubert Colas,
présentée au Théâtre de Gennevilliers.
G
« Une petite histoire du rock », au conservatoire. Car le rock, c’est aussi
une danse.
G
G
Portes ouvertes à la résidence d’artistes, rue Royer-Bendelé,
en présence du chanteur Alain Paulo.
Au Village, aussi, on cherche la fève !
G
Vive la reine !
G
Forum
Orientation,
à l’Espace
Grésillons,
pour les classes
de 4e et 3e.
L’occasion
d’échanger
avec des
entrepreneurs
et de découvrir
des métiers.
février 2012
>5
Le 24 janvier, une soirée exposition à l’Espace Grésillons, a ponctué la
fin des relogements aux 3F.
G
G
Inauguration des logements de l’OPH, à l’angle
de Camélinat et Claude-Debussy, en présence de
M. le Maire, Marc Hourson, président de l’OPH et
adjoint au maire, Chantal Perrenot, représentant
la CNL, et Yvette Ouchick, conseillère municipale.
G
Ça glisse au Fossé-de-l’Aumône ! Faut y aller doucement, après c’est tout bon.
G
G
G
Fête d’hiver de l’École municipale des sports,
au chaud, à la salle des fêtes…
…avec plein d’activités pour les petits et les plus
grands.
6>
février 2012
« L’islam contre l’islamisme », conférence de Bachir Souleymane Diagne,
à la MDC.
L’équipe municipale qui a réalisé les travaux.
Une partie de l’équipe s‘affaire au clavier de l’ordinateur.
Luth-Chevrins
Notre roman-photo
Un groupe de préadolescents du Club 36-38, au Luth, a créé son premier
roman-photo. L’atelier Tice (Technologies de l’information et
de la communication pour l’enseignement) ouvre pendant les vacances
de février, au club Jean-Vigo, pour réaliser du cinéma d’animation,
et se poursuivra, au Luth, par la création d’une BD numérique.
I
ls n’avaient aucune idée des manipulations possibles de photos sur ordinateur… ou savaient juste retoucher
les yeux rouges. Pendant les vacances de
Noël, une poignée de préados volontaires
du club 36-38, au Luth, a créé, de A à Z,
son premier roman-photo. Naturellement sous le regard et avec l’aide d’un
spécialiste, l’animateur scientifique Judicaël Duplouy.
Des outils pour l’imaginaire
Avec lui, certains avaient déjà réalisé un
travail de « morphing », en transformant
un visage. Cette fois-ci, ils se sont lancés
dans l’utilisation d’un programme de logiciel simple d’utilisation, pour une création
d’autant plus ludique, qu’elle ressemblait
à un jeu de rôles. Mehdi, Cumba,
Marouane, Jasmine, Emeline, Akram,
âgés de 11 à 13 ans, se sont attelés au
scénario. Ils ont inventé une histoire fantastique, située dans le futur, avec d’étonnants personnages : l’égoïste, l’enfant
malade, la mère Noël, le lutin en treillis…
Une fois la trame rédigée, ils se sont précipités sur les nombreux accessoires et
tissus, entreposés au Club de préados,
pour se déguiser et préparer le cadre de
leur photo. Dans le même temps, ils ont
convoqué quelques figurants amis, disponibles, et, dans la foulée, ont pris la
pose en tenue, pour les uns, ou bien cadré
les scènes successives, avec un appareil
photo numérique, pour les autres. Évidemment, en prenant la précaution de
viser chaque scène sous plusieurs
angles, afin d’avoir le choix au montage.
Dans la pièce voisine, la salle « multimed », une partie de l’équipe s’affaire au
clavier de l’ordinateur. « Puisque Myriam
n’a pas pu pleurer, tout à l’heure, pour la
photo, explique Marouane, on va ajouter
des larmes avec le logiciel. » En un clic
dans le menu, visité avec l’animateur, il
sélectionne une forme qui rappelle les
pleurs. Puis, il ajoute quelques détours
de bulles en cohérence avec l’humeur des
personnages photographiés, en incluant
quelques paroles, « je suis vénère »,
écrites en caractères dont il a choisi la
taille et le style. Tout à coup, la photo
enrichie se transforme en création. « À la
fin, on imprimera le roman en livret qu’on
gardera et ça nous fera un souvenir »,
conclut Mehdi.
Les ateliers Tice rouvrent pendant une
semaine, lors des vacances de février.
Cette fois-ci pour créer d’une BD assistée
par ordinateur. Là, les adolescents utiliseront des tablettes numériques. Huit
places sont ouvertes. D’autres pourront
être ajoutées, si la demande est forte.
Avis aux amateurs ! • Gwénaël le Morzellec
février 2012
>7
LUTH
Sous les ponts
coule la Seine
Agnettes
Peintre-jardinier
conquis par
l’abstrait
« On peut avoir des dons, mais quand on
vient d’un milieu modeste, eh bien, on ne
trouve pas toujours l’ouverture pour les
exprimer. » Christophe Saint Pois, 42 ans,
jardinier municipal, est un peintre de l’art
abstrait, exposé en 2000 au prestigieux salon
Novembre à Vitry. « Je dessine depuis la
maternelle, encouragé par ma famille »,
confie-t-il. Christophe s’assied encore, mais
rarement « devant son chevalet au bord des
chemins » pour reproduire la nature. Il se
concentre maintenant à donner forme à un
monde imperceptible, inspiré par la
recherche industrielle sur les éléments
fluides, liquides et gazeux. « Je peins le choc
d’un solide dans l’air, une aile d’avion par
exemple ou un objet qui s’écrase. » Son univers
a basculé lorsqu’il a découvert l’école des
beaux-arts Edouard-Manet, en s’installant à
Gennevilliers, il y a 12 ans. « L’art, ce n’est pas
copier la réalité visible, mais aussi la poésie, les
sensations, la rêverie. » Dans un local,
extérieur à son appartement des Agnettes,
trop petit, il remise, ainsi, une centaine de
toiles jamais exposées. Mais le voici résolu,
après une pause pour fonder une famille, à
reprendre la palette et les pinceaux et à
trouver un petit atelier, « gratuit, si possible. »
8>
février 2012
partir de 10 heures, à la
bibliothèque AndréMalraux. Des contes de
monstres et de sorcières,
cette rencontre est
recommandée aux
enfants à partir de 4 ans.
> Renseignements
au 01 40 85 60 68.
La commission
animation, culture et
loisirs du conseil de
quartier propose une
croisière by night, sur
la Seine, samedi 4
février. Le transport en
car mènera au quai de
l’Alma pour une
croisière traversant la
capitale qui durera 1 h.
Départ de l’antenne de
quartier, à 17 heures.
Retour à 20 heures.
> Tarifs : enfants 4 à 12
ans, 2 e ; adultes, 3,50 e.
L’antenne propose un
atelier de fabrication
naturelle de
cosmétiques, à base de
produits naturels bios,
> Maison de l’enfance
R.-Desnos, vendredi 10
février, de 14 h à 16 h.
Vivent mes
amoureux !
Gais, les fruits
et légumes !
L’équipe de l’antenne
invite les amateurs à
venir faire la fête sur le
marché du Luth, lundi
13 février, pour fêter les
amoureux. Des ateliers
d’écriture de poèmes et
de décoration sont
prévus à partir de 16 h.
Masqué
pour la boum
Une boum masquée et
costumée – selon vos
envies ! – a lieu sur le
marché du Luth. Ne
pas oublier d’amener
une boisson ou un
gâteau à partager pour
le goûter.
> Jeudi 23 février,
à partir de 14 heures
Des contes
à croquer
L’antenne du Luth,
en partenariat avec les
bibliothécaires, propose
une prochaine séance
des « Choco-contes »,
vendredi 24 février, à
produits
de beauté
Un atelier décoration,
avec des fruits et
légumes, pour
apprendre à détourner
les aliments, leur offrir
une autre vie et égayer
les plats.
> Maison de l’enfance
R.-Desnos, vendredi
17 février, de 14 heures
à 16 heures.
Supporters
de hockeyeurs
Samedi 11 février, en
soirée, dans le cadre
de l’atelier « apprendsmoi, parents enfants »,
un rendez-vous est
proposé en famille pour
voir un match de
l’équipe asniéroise de
hockey, à la patinoire
d’Asnières, boulevard
Pierre-de-Coubertin.
Tarif 3 euros par
personne.
> Renseignements et
inscriptions à l’accueil
de l’antenne du Luth,
auprès de M.-Yolande,
au 01 40 85 49 20.
Décoincer
son verbe
Les ateliers d’écriture
slam continuent, les
prochaines dates sont
fixées les vendredis 3,
17 février et 2 mars, de
18 heures à 20 heures,
à l’antenne du Luth.
> Renseignements
et inscriptions au
01 40 85 49 20.
VILLAGE
Évasion
avec Aladin
Samedi 25 février, à
14 h, l’antenne de
quartier du Village
organise une sortie
familiale pour assister
au spectacle « Aladin »,
au théâtre des Variétés,
à Paris. Départ en
métro à 12 h 30.
Tarif unique : 7 e.
> Inscriptions samedi
18 février, de 10 heures
à 12 heures, à l’antenne
du Village.
Renseignements :
Malek Ghanem,
au 06 18 66 38 22.
à l’Assemblée
Samedi 10 mars, à
14 heures, on visite
l’Assemblée nationale,
en présence de Roland
Muzeau, député
et adjoint au maire.
Départ en métro
à 13 heures. Tarif :
1 euro. Inscriptions
samedi 3 mars, de
10 heures à 12 heures,
à l’antenne du Village.
> Renseignements
au 06 18 66 38 22.
Le chauffage n’a plus de secret !
« Le chauffage dans nos appartements et nos maisons, comment ça
fonctionne ? » « Moi je trouve que ça ne chauffe pas assez ! » « D’où ça vient
et par où ça passe ?… » Afin de répondre à toutes ces questions et à bien
d’autres, une visite guidée de la chaufferie du Luth, rue Paul-Verlaine, est
organisée. Deux dates sont possibles : mardi 14 février, à 10 heures, et
mercredi 29 février, à 14 heures. La visite dure 1 h 30. Attention ! Le nombre
de places est limité.
> Inscriptions auprès de Marie-Yolande, au 01 40 85 49 20.
Les collégiens de Guy-Môquet
plantent le décor !
Luth
Les jeunes pousses
plantent et bêchent
Près de 200 collégiens se sont relayés pour planter 120 arbustes au pied
de leur établissement, mi-janvier. À Guy-Môquet, labe llisé « éco-école
», l’opération « Plus d’arbres, plus de vie » a mobilisé tous les élèves de
6e, déjà captivés la veille par une grande opération de tri de papier.
C
’est un cèdre. Un jour il fera
20 mètres de haut. » Marwane,
Abdel, Youssef, collégiens de 6e G
à Guy-Môquet, ont les yeux rivés vers le
sol sur un bout de bois introduit dans la
terre fraîchement remuée, juste de
l’autre côté de la grille du gymnase, face
à la future plaine de loisirs et de jeux en
cours d’aménagement. « C’est bien de
planter des arbres, sans végétation il n’y a
rien qui pourrait vivre », commentent-ils
encore. Vendredi 13 janvier, au cours de
la matinée, 120 plants d’arbustes ont été
mis en terre près de l’établissement,
dans le cadre de l’opération « Plus
d’arbres, plus de vie ». Elle a été lancée
par la Fondation européenne pour l’édu-
cation à l’environnement. Pour ce faire,
elle a encouragé un partenariat local
entre le collège et l’industriel automobile
Toyota, mécène, à travers le concessionnaire basé à Asnières. Ainsi, la livraison
des plants et goûters ainsi que les livrets
des végétaux ont été financés.
Du papier aux arbustes
Les élèves rassemblés par leur professeur de SVT, Sophie Termeau, guidés par
quatre jardiniers du service des espaces
verts de la Ville, avaient remporté la
veille les Trophées du tri. Pour ces trophées, qui inauguraient un partenariat
tout frais avec la société Triéthic, ils ont
rassemblé, au collège, 203 kg de papier
récupérés dans les familles depuis la
mi-décembre, soit deux cinquièmes du
poids collecté par tous les élèves de
l’établissement. « Du ramassage du
papier (également toners d’encre, auxquels s’ajoutent piles et ampoules), qui
mesure notre manière de consommer et
l’intérêt du recyclage, jusqu’à la plantation
d’arbres, c’est une façon d’impliquer les
adolescents dans leur quartier pour améliorer la biodiversité », souligne leur professeur. En effet, les essences choisies
pour les baies nourricières qu’elles porteront, celles des cornouillers sanguins,
noisetiers, pruneliers, saules marsault,
troènes vulgaires, serviront de mangeoires naturelles aux oiseaux. « Il faut
savoir, comme le rappelle le principal,
Pierre Anselmo, que le collège est labellisé “éco-école” et envisage même le compostage des déchets du restaurant
scolaire. »
• Gwénaël le Morzellec
février 2012
>9
Foulards
créatifs
Tous quartiers
L’écoute
de Malika
L’association Femmes-relais accompagne
les femmes ayant des démarches à faire
auprès des institutions, et qui ne savent pas
comment s’y prendre, ou maîtrisant mal le
français. Malika Kardaoui, 49 ans, femme-relais
depuis 1994, connaît bien la ville.
« J’y habite depuis 22 ans et je suis la plus
ancienne des femmes-relais », précise-t-elle. Cette
maman de deux grands enfants assure, depuis
novembre, la permanence de l’association, à
l’antenne de quartier des Agnettes, rouverte
après une interruption d’un an. Elle travaille à
temps plein partageant ses interventions entre
les Femmes-relais et un autre emploi dans une
association sociale sur la ville. « Les gens ont
fréquemment besoin d’aide, souligne-t-elle, pour
faire des démarches auprès des administrations. À
certains, j’explique les courriers reçus de la Caisse
d’allocations familiales, de la Sécurité sociale ou du
bailleur pour le logement. Il m’arrive de prendre
contact avec EDF, GDF, ou encore d’orienter les
couples qui ont des problèmes et des difficultés
d’éducation avec leurs enfants. » Passionnée, elle
est ravie de trouver des solutions aux
problèmes. « En traduisant, en téléphonant,
des malentendus peuvent être parfois levés
et une situation débloquée. »
À Gennevilliers, l’association propose
plusieurs permanences : au 12, rue Brenu,
tous les jours, sauf lundi matin et
vendredi après-midi, de 9 h à 12 h et de
14 h à 17 h.
À la PMI du Luth, 4, avenue Lénine, jeudi,
de 14 h à 17 h. À l’antenne de quartier des
Agnettes, mardi, de 9 h à 11 h 30. Depuis
janvier, un nouvel espace « médiation et
égalité » a ouvert, 9, boulevard
Beaumarchais, avec une permanence
institutionnelle, civile et éducationnelle et
une formation à l’égalité femmeshommes.
Pour en savoir plus, joindre les Femmesrelais, 12, rue Brenu, Tél. 01 47 98 16 08.
10 >
février 2012
Samedi 18 février, à
14 h, atelier confection
de foulards, à la ferme
de l’Horloge, organisé
par la commission
animation du conseil
de quartier du Village,
en partenariat avec
l’association Krysalis.
À partir de 6 ans.
Tarif unique : 3 euros.
> Renseignements
auprès de M. Ghanem,
au 01 40 85 60 79 ou
au 06 18 66 38 22.
AGNETTES
journal
L’antenne de quartier
organise dans ses
locaux une réunion du
comité de rédaction
de « la Minute des
Agnettes ». Toutes les
idées d’articles sont
les bienvenues.
> mercredi 8 février,
à 18 heures.
au musée
Pendant les
vacances
scolaires, le
conseil de
quartier
renouvelle
l’opération
« Un jour,
un musée ».
Du 20 au 24
février,
des visites
guidées
sont
organisées chaque jour.
> Inscriptions mercredi
8 février,
de 18 h à 20 heures,
à l’antenne de quartier.
Renseignements
au 01 40 85 48 50.
CHEVRINS CITÉ-JARDIN
GRÉSILLONS
commissions
réunions
La commission
aménagement travaux
se réunit samedi 18
février, à 10 heures,
dans le sous-sol, à
l’arrière du cinéma
Jean-Vigo. La
commission
communication journal
se déroule, samedi 25
février, à 10 heures, au
même endroit. Enfin, la
commission animation
n’est pas encore fixée.
> Contact à l’antenne,
au 01 40 85 48 50.
Le conseil de quartier
plénier se réunit
mercredi 8 février,
à 18 h 30, à l’Espace
Grésillons, mercredi
15 février, à 18 heures,
c’est au tour de la
commission animation,
au même endroit.
à l’aquarium
FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE
Un spectacle,
des crêpes
Vendredi 17 février,
à partir de 19 heures,
à l’antenne, a lieu une
sympathique soirée.
Au menu, un spectacle
de « Culture à
domicile », proposé par
la MDC puis une
dégustation de crêpes
maison. L’entrée est
gratuite. Apportez une
boisson et invitez vos
voisins ! Inscriptions
auprès d’Élise Courtas,
au 06 21 11 27 48.
Loto costumé
La commission
animation du conseil
de quartier propose,
mercredi 29 février, un
après-midi festif sous
le préau de l’école
Paul-Langevin B. Loto
pour enfants, carnaval
et goûter sont au
programme. Venez
nombreux en famille,
les enfants de 3 à 12
ans seront les rois de la
journée !
Une visite de
l’aquarium de la Porte
Dorée, à Paris, est
prévue mercredi 22
février. Départ à 12 h 30.
Tarifs : adulte, 5 e ;
enfants - de 12 ans, 2 e.
> Inscriptions à
l’antenne, 28, rue
Paul-Vaillant-Couturier.
CHANDON BRENU
SÉVINES
Couture
Tous les mardis, de 14
heures à 17 heures, au
100, rue HenriBarbusse, Denise
attend les amateurs
pour leur transmettre
sa passion : la couture.
Et de fil en aiguille, la
bonne humeur
s’installe et les
rencontres sont au
rendez-vous !
> Renseignements au
01 40 85 48 69.
Mardi gras sur les marchés
Les samedi 4 et dimanche 5 février, les marchés des Grésillons et du Village
fêtent la chandeleur, avec une dégustation de crêpes et de churros tout au
long de la matinée. Pour prolonger le plaisir, des crêpières et des gaufriers
sont à gagner.
> Renseignements à la Maison du tourisme, au 01 40 85 48 18.
L’équipe du restaurant
«Hoki Sushi» attend
les amateurs…de sushis.
Grésillons
Fraîcheur au bout
des baguettes
Ouvert depuis un an, au pied d’un récent quartier de bureaux,
le restaurant japonais « Hoki Sushi », ne désemplit pas le midi.
Le soir, aussi, le maître sushi et trois autres cuisiniers officient
aux fourneaux et devant les clients, pour que les amateurs de fraîcheur
s’y donnent rendez-vous.
U
ne fois passé le seuil du restaurant
« Hoki Sushi », la décoration donne
le ton. Une courte haie de yuccas
ouvre le passage donnant sur un aquarium surmonté de trois sabres japonais.
Tout autour, dans la salle aux teintes
sobres marron, une centaine de couverts
est dressée. Rue Henri-Barbusse, donnant sur la place du 17-Octobre-1961, le
restaurant épouse la forme du rondpoint, doté de plusieurs terrasses appréciées aux beaux jours. Spécialiste de
sushis, mets en vogue à déguster à la
baguette, l’établissement propose aux
clients de voir sa délicate préparation en
direct. Au comptoir, c’est en effet un
maître sushi qui les exécute. Présent dès
le milieu de la matinée pour préparer les
poissons tout frais livrés à 5 heures le
matin, il s’active dans l’arrière-cuisine :
il délivre, ce matin-là, la chair d’un thon
de 7 kg de ses arêtes et de sa peau pour
de futures brochettes. Puis, il ne lui faut
qu’une poignée de minutes pour dépecer
un saumon de belle taille en quatre appétissants filets roses pour les rendre
propres à la grillade.
Sushis, beignets et soupes
Xinhuang Zheng, le manager de 29 ans,
présente sa carte d’une quarantaine de
menus et autant de spécialités individuelles, tout en ouvrant la porte de la
chambre froide. « Saumon, daurade,
chaque poisson est préparé le matin même
puis coupé en fines portions de formes
variables à midi et le soir, dix minutes avant
d’être servi. » Une nouveauté en sushi est
apparue dans la carte : le millefeuillescube – avocat, œufs de poisson volant,
riz, sésame, saumon et chair de poisson
– pour 7,50 euros. On sert aussi le classique chirachi de saumon – riz vinaigré,
sésame, tranches de saumon avec soupe
et salade – pour 11 euros.
Le restaurant, ouvert près des bureaux
de Prisma Presse, affiche complet à
midi. « Mais le soir, les Gennevillois se
déplacent plus difficilement. Pourtant nos
cuisiniers, spécialistes de poissons, de
brochettes de viande et de beignets sont
là jusqu’à 23 heures. » Le gérant propose
donc, à tout Gennevillois, une remise de
30 % sur le deuxième menu jusqu’au
31 mai ! La maison propose aussi de
livrer le soir.
• Gwénaël le Morzellec
> Contact Bientôt en ligne sur le site Internet
en création : hokisushi-gennevilliers.fr
32, rue Henri-Barbusse. Tél. 01 40 86 30 98.
février 2012
> 11
Relogements aux 3 f
un travail d’importance
En relogeant 270 familles dans le cadre de la restructuration urbaine
de la cité des 3F, la Ville et ses partenaires, l’Office public de l’habitat
et l’Immobilière 3F, ont atteint leurs objectifs. Une opération de longue
haleine qui a été portée par un accompagnement social fort.
L
e 24 janvier dernier, le maire et
les élus étaient réunis, en présence des représentants de
l’OPH (Office public de l’habitat)
de Gennevilliers et d’Immobilière 3F,
pour marquer la fin des relogements liés
à la restructuration de la cité des 3F.
Débutée en septembre 2005, cette opération a concerné 315 logements, soit
762 personnes et 82 décohabitants*.
Conformément aux engagements de la
Ville et du bailleur I3F, ces relogements
se sont effectués avec la volonté de
répondre au mieux aux attentes des
familles, qui, pour la quasi-totalité, ont
exprimé le souhait de ne pas quitter le
quartier des Grésillons. Priorité a été
donnée aux familles dont les appartements devaient être démolis. Toutes
celles qui ont demandé à être relogées
dans du neuf l’ont été ; le calcul de leur
nouveau loyer s’effectuant alors sur la
12 >
février 2012
base du prix du m2 de leur ancien logement. Quelques familles ont, pour leur
part, souhaité entamer une démarche
d’accession à la propriété.
Priorité à l’accompagnement
social
Ces demandes de relogement dans du
neuf ont imposé le respect d’un calendrier complexe et rigoureux dans la
mesure où il a fallu, pour cela, tenir
compte du planning de livraison des
nouveaux programmes immobiliers,
réalisés pour moitié par l’OPH et pour
moitié par le bailleur. Pour sa part, l’OPH
a relogé la majeure partie des décohabitants*. « L’attention portée aux familles,
la prise en compte de situations personnelles et financières particulières, l’intérêt
porté aux personnes âgées ou en situation
de handicap et l’accompagnement social
qui en résulte, a permis d’effectuer ces
relogements dans les meilleures conditions possibles », constate Martine
Monsel, adjointe au maire, en charge du
Grand projet de Ville, Luth et Grésillons
Certaines familles ont souhaité rester
sur le site de la cité des 3F. Ce qui a
conduit l’équipe de la Mous (Maîtrise
d’œuvre urbaine et sociale) à travailler
avec une trentaine de locataires demandeurs d’échange, occupant les
immeubles non démolis. « Nos services
ont dû mettre en adéquation les demandes
faites par les locataires des parties démolies et l’offre de logements émanant des
locataires des parties non démolies. Ces
derniers devant également être relogés. »
Le travail réalisé en amont a ainsi permis de réajuster la taille des logements
en fonction de la composition familiale
et de faire baisser le taux d’effort pour
de nombreuses familles.
•Fabienne Dagouat
* Jeune qui quitte le logement familial pour
accéder à un premier logement.
Élections
Palestine
Comment voter par procuration
Du 23 au 25 janvier dernier,
Mohamed Bellouch, adjoint au Maire
chargé des relations internationales,
et Patrice Leclerc, conseiller municipal
et conseiller général des Hauts-de-Seine,
ont représenté la Ville de Gennevilliers
lors des Assises de la coopération
décentralisée, à Hébron, organisées
par Cités Unies France et le Réseau
de Coopération décentralisée pour la
Palestine, en partenariat avec l’APLA,
association des villes palestiniennes.
L’élection présidentielle a lieu les
dimanches 22 avril et 6 mai
prochains. Un mois plus tard, les
élections législatives se déroulent les
dimanches 10 et 17 juin. En cas
d’impossibilité de participer à l’un
ou l’autre de ces scrutins, pour
quelque raison que ce soit, il est
possible de voter par procuration.
Pour ce faire, il faut se rendre, au
choix, au commissariat de police,
19, avenue de la Libération, ou au
tribunal d’instance d’Asnières, 112,
avenue de la Redoute, pour remplir
l’imprimé de procuration. En outre,
en cas d’impossibilité physique de se
déplacer, on peut s’adresser au
commissariat : un agent se rendra
au domicile (ou à la maison de
retraite) de la personne pour lui faire
signer sa procuration.
L’électeur (le mandant) doit
présenter sa carte d’identité et
donner les coordonnées de la
personne qu’il a choisie pour voter à
sa place (le mandataire), sans autre
justificatif. De son côté, le
mandataire doit simplement
présenter sa carte d’identité et sa
carte d’électeur au moment où il
vient voter. Une précision
d’importance, ce dernier doit être
inscrit dans la même commune que
le mandant, mais pas forcément
dans le même bureau que lui.
Et il ne peut disposer de plus de
deux procurations, dont une seule
établie en France.
Habitat indigne
Nouvelle démolition
jeunes diplômés
La réception des jeunes diplômés
bac + 4 et plus se déroule mardi
14 février, à 19 heures. Pour y participer,
les diplômés sont invités à se présenter
au service des affaires scolaires,
au 9e étage de la mairie, avec
une copie de leur diplôme et
un justificatif de domicile.
Multimédia
Prochains rendez-vous en février des
ateliers d’initiation multimédia
(à partir de 14 ans). Recherche
documentaire sur Internet : vendredi 3 ;
messagerie électronique, mardi 7 et
vendredi 10 ; traitement de texte, mardi
14 et vendredi 17. Renseignements et
inscriptions au 01 40 85 66 47 ou 64 61.
Femmes et cinéma
Dans le cadre de sa commission locale
participative dédiée aux droits des
femmes, la Ville propose, au cinéma
Jean-Vigo, un cycle de films relatifs
à la question de la condition féminine.
Après « Le Cercle » et « La Source des
femmes », seront projetés « Pierre et
Djemila », mardi 20 mars, à 13 h 45 ;
« Ermou, une femme chinoise »,
jeudi 12 avril, à 20 h 45 ; « Head-on »,
mardi 15 mai, à 20 h 15 ; « Mainline »,
jeudi 14 juin, à 20 h 15.
Avec la destruction, en cours, de
l’immeuble situé au 6, rue des
Raverdis, la Ville marque une
nouvelle étape dans sa lutte contre
l’éradication de l’habitat indigne. Et
démontre une nouvelle fois sa
détermination face à une copropriété
défaillante depuis la prise d’un
arrêté préfectoral d’insalubrité, en
date du 21 juillet 2005. Lequel a
déclaré insalubre, de façon
irrémédiable, les deux bâtiments de
l’immeuble composé de dix-huit
logements et en a interdit
immédiatement l’habitation.
Toutefois, les copropriétaires
ne se sont jamais soumis à cet
arrêté. De ce fait, la Ville s’est
substituée à eux pour organiser le
relogement des personnes et murer
les lieux au fur et à mesure
que ceux-ci étaient libérés.
L’immeuble étant vide de ses
habitants, la Ville a demandé au
tribunal d’instance l’autorisation
d’appliquer l’article de l’arrêté
préfectoral, afin de détruire
ces deux bâtiments.
Braderie
« Tout doit disparaître », c’est le mot
d’ordre de la prochaine braderie
solidaire organisée à l’Espace Grésillons,
du 16 au 18 février, de 9 heures
à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h 30.
Conférence
Vendredi 3 février, à 20 heures,
débat sur le thème « La violence
est-elle une fatalité ? », avec Jean-Marie
Petitclerc, éducateur et prêtre,
dans les locaux paroissiens de l’église
Saint-Jean, aux Grésillons.
février 2012
> 13
Handibasket
Samedi 4 février, le match handibasket du
championnat de France national 1C,
Gennevilliers/Berck, disputé au gymnase
des Grésillons, est retransmis en direct
sur Internet. Prise de l’antenne dès 17
heures sur www.cap-sport.tv.
Nouvelles voies
De nouvelles voies ont été dénommées
par le conseil municipal. La voie située
entre le prolongement de la coulée verte
et la rue Héloïse-Isabelle-Michaud prend
le nom d’allée Frantz-Fanon (1925-1961),
psychiatre et essayiste martiniquais,
militant anticolonialiste engagé pour
l’Algérie indépendante. La voie située
entre le prolongement de la coulée verte,
entre la rue Louis-Castel et l’avenue
Gabriel-Péri, prend le nom d’allée
Rosa-Parks (1913-2005), figure
emblématique de la communauté
afro-américaine dans leur lutte contre la
ségrégation raciale aux États-Unis. Par
ailleurs, l’espace paysager situé entre
l’avenue du Luth et la rue Gérard-Philipe
est dénommé « Jardin le Pastoral ».
Santé
Un laboratoire de pointe
Nouveauté au centre municipal de santé Daniel-Timsit, 80, avenue Chandon, et au
CMS, 3, rue de la Paix. Les usagers peuvent désormais se présenter sans rendez-vous
et à jeun, aux heures d’ouverture, pour un prélèvement. Rappelons que les CMS disposent
d’un laboratoire de biologie médicale intégré ou sont réalisées les analyses médicales,
sous la responsabilité d’un médecin biologiste. L’équipe est constituée de deux
pharmaciens biologistes, un cadre de santé, une équipe de techniciens de laboratoire et de
secrétaires médicales, l’équipement du plateau technique est formé d’automates de
dernière génération et de systèmes informatiques permettant la gestion du tiers payant et
la gestion de la partie médicale. Les prélèvements sont assurés toute la journée par du
personnel qualifié sur prescription médicale de médecins des CMS ou de médecins
libéraux et hospitaliers. Le laboratoire effectue également les analyses des centres
municipaux de santé des villes de Nanterre, Colombes et Bezons avec leurs centres de
dépistage anonymes et gratuits.
Prévention
Premier bilan positif
Interco
Depuis novembre dernier, plusieurs
débats publics thématiques ont eu lieu à
Gennevilliers, Asnières et Colombes sur
l’intercommunalité. La dernière réunion
se déroule jeudi 2 février, à 20 heures, à la
Mairie de Colombes, sur les thématiques
« services à la population, culture,
santé… »
Week-end
Les 24 et 25 mars, partez à Nantes pour
un week-end touristique autour de
l’histoire de l’esclavage, les expéditions
négrières et les comptoirs de traite en
Afrique et en Amérique. Tour de ville en
train touristique, découverte de machines
extraordinaires et gigantesques, à la
croisée des « mondes inventés » de Jules
Verne, de l’univers mécanique de Léonard
de Vinci et de l’histoire industrielle de
Nantes dans les anciens chantiers navals.
Inscriptions à partir de samedi 4 février
(la matinée est réservée aux nouveaux
inscrits). Tarif Gennevillois : 95 euros.
Salle étudiants
Plusieurs salles de travail sont mises à
disposition des étudiants gennevillois, à
l’Espace Grésillons, de 20 heures à 22 h 30
tous les soirs, sauf le jeudi, et durant les
vacances scolaires. Il est proposé un
équipement informatique, de la
documentation et des temps de débats.
14 >
février 2012
À pied d’œuvre depuis le début de
l’année dans les rues de la ville, une
dizaine d’agents de l’environnement veille
quotidiennement, sept jours sur sept, au
respect de la réglementation en matière de
stationnement et de lutte contre les dépôts
sauvages de déchets sur le domaine public.
« On peut déjà constater une diminution de ces
dépôts sauvages ainsi que des stationnements
illicites, sur les emplacements réservés aux
handicapés ou sur les trottoirs, par exemple »,
constate Azeddine Benkherouf, responsable
des agents de l’environnement. Une
présence qui semble généralement
appréciée par la population, souvent
première victime de ces incivilités.
Conformément à ses engagements,
la municipalité a souhaité que la mission
de ces agents s’inscrive dans un cadre
de prévention et d’information, afin de
convaincre les citoyens indélicats qu’il
est de l’intérêt de tous de ne pas dégrader
l’espace public. Toutefois, depuis
le 1er février, ces agents, assermentés,
verbalisent les contrevenants en matière
d’arrêts ou de stationnements de voitures
sur les zones non autorisées, 35 ou
135 euros. Sur procès-verbal, les dépôts
sauvages feront l’objet d’un recouvrement
de 400 euros, jusqu’à 1m3..
Un conseil municipal
extraordinaire
pour le budget
Le 15 février prochain, la Ville va voter son budget dans le cadre toujours
aggravé du désengagement de l’État. C’est pourquoi, le conseil municipal
siégera en session extraordinaire pour en dénoncer les conséquences
sur le budget communal. Les Gennevillois sont invités à venir soutenir
massivement les exigences de la Ville.
Cnav
L’accueil au siège de la Cnav, dans le XIXe
arrondissement de Paris, n’est plus assuré.
L’assurance retraite d’lle-de-France
propose une plateforme téléphonique, le
39 60 (prix d’un appel local depuis un
poste fixe) ; un site Internet, www.
lassuranceretraite.fr, pour obtenir diverses
informations. Un nouveau service permet,
après inscription sur l’espace sécurisé,
d’obtenir un relevé de situation recensant
vos droits retraite tous régimes confondus.
Recensement
La campagne de recensement 2012
se déroule jusqu’au 25 février. La collecte
des informations est réalisée par
dix agents recenseurs, munis d’une carte
officielle. Rappelons que la nouvelle
méthode de recensement porte désormais
sur un échantillon de 8 % de la population
chaque année, soit 40 % de la population.
A noter que cette enquête nationale est
obligatoire. Les informations collectées sont
utilisées de façon anonyme par l’Insee à des
fins strictement statistiques.
>
Renseignements au 01 40 85 68 64.
Bénévoles
L’association Petits Princes, qui réalise les
rêves des enfants gravement malades,
recherche des bénévoles. Les personnes
souhaitant s’investir auprès des enfants
malades, qui sont libres deux jours par
semaine, peuvent adresser une lettre de
motivation par courrier ou par e-mail à :
Association Petits Princes, 15, rue Sarrette,
75014 Paris. Tél. 01 43 35 49 00 ; mail@
petitsprinces.com ; www.petitsprinces.com
Unicef
L’Unicef recherche, toute l’année, des
bénévoles capables d’informer les enfants
dans les écoles du 92.
>
Renseignements au 01 42 70 78 23 ou
06 08 99 18 76 ; unicef.levallois@unicef.fr
A
u moment où la Ville va voter son
budget dans un contexte économique difficile, l’État pénalise les
collectivités locales pour les contraindre
financièrement à réduire les services
publics, comme le gouvernement l’a fait au
plan national.
La Ville de Gennevilliers sera ponctionnée
de 5 millions d’euros supplémentaires en
2012.
Ainsi les dotations et compensations sont
en baisse de 3 %. Mais l’État va encore plus
loin dans son projet de loi de finances 2012.
En effet, deux fonds de péréquation sont mis
en place sans aucune prise en compte de la
réalité sociale de notre commune.
Comme l’a dénoncé le député Roland
Muzeau en séance à l’assemblée : «…
Gennevilliers va contribuer à hauteur de 4,4
millions d’euros. Rapportée à la population, un
habitant de notre ville paiera 50 % de plus
qu’un habitant de Neuilly. Où est l’équité ? Où
est l’égalité ? Où est la justice ? »
C’est le choix de Gennevilliers d’une ville
solidaire qui est peu à peu remis en cause.
Conseil municipal extraordinaire,
mercredi 15 février, à 18 h 30.
Hommage
Eugène Méjean, né à Marseille en 1924,
est décédé le 14 janvier dernier.
Responsable syndical et politique, il
arrive à Gennevilliers dans les années
cinquante. Il sera conseiller municipal de
mars 1959 à mars 1983, il sera
notamment membre de la commission
de l’urbanisme et de la construction. En
octobre 1981, Eugène Méjean a reçu la
croix d’honneur avec rosette, décernée
par l’association franco-britannique,
pour services rendus à titre militaire.
février 2012
> 15
Ne pas rompre le lien
Que deviennent les collégiens exclus de leur établissement ? Dans le cadre
du Projet de réussite éducative de la Ville (PRE), un dispositif partagé a été
mis en place. Intitulé « le Fil continu », il prend en charge les élèves dans
un projet global social et éducatif déployé sur un espace ouvert. Objectif :
la prévention du décrochage scolaire pour repartir d’un bon pied.
L
e 30 janvier, six élèves des trois
collèges de Gennevilliers ont pris
le chemin des écoliers, mais pas
vers leur établissement habituel. Ce
lundi-là, avec l’accord de leurs parents,
ils se sont présentés impasse Saule, aux
Agnettes, à la porte d’un pavillon municipal fraîchement rénové.
Ils ont été reçus par l’équipe du dispositif d’accueil des collégiens exclus. Les
voici au seuil d’une expérience inédite
pilotée par le Projet de réussite éducative (PRE). Le PRE a co-élaboré, avec
l’Éducation nationale et une dizaine de
16 >
février 2012
partenaires, cet outil de lutte contre le
décrochage scolaire.
Le dispositif d’accueil des collégiens
exclus prend en charge les élèves dans
un projet global social et éducatif, destiné à les aider à repartir d’un bon pied
lors de leur réintégration en classe.
Madame Robert, précédente principale
du collège Edouard-Vaillant, avait
défendu l’idée que la sanction ne pouvait
être une fin en soi, qu’il fallait lui donner
un contenu éducatif permettant à l’élève
de dépasser un sentiment de colère ou
d’injustice par la compréhension pleine
et entière de son geste. La Ville, quant à
elle, se demandait comment éviter que
les jeunes exclus du collège plus d’une
journée se retrouvent dans la rue. D’où
le projet d’accompagner ces élèves en
proposant une aide extérieure sur un site
« neutre ».
Entretenir un lien permanent
Grâce au « Fil continu », l’élève ne perd
pas le lien avec sa scolarité. « Nous aidons
l’élève à mieux s’approprier sa sanction et
pouvoir l’intégrer, dans le cadre d’un travail
qui vise à retrouver la confiance en ses
capacités », précise Magali Le Lay, au PRE.
Recadrage et réparation sont des temps
prévus durant les cinq jours de l’élève sur
la structure. Car « le Fil continu » n’a rien
d’un dispositif occupationnel. Une
semaine type se compose d’une série
témoignages
• Safa Bejaoui,
coordinatrice du dispositif
« Il est important que ce
dispositif d’accueil des
collégiens exclus prenne
vie et fasse rapidement ses
preuves, car il a suscité une forte
mobilisation des différents partenaires.
Il correspond à une véritable attente de
la communauté éducative. Une
dynamique de réseau a permis cette
création. Elle est au service des
collégiens concernés à qui nous
offrons une possibilité d’éviter de
décrocher et aidons à bien se réinsérer
dans le système scolaire. Nous
pensons également aux professeurs à
qui nous souhaitons renvoyer en cours
des élèves apaisés et animés d’un
nouvel état d’esprit après leur passage
sur notre structure. »
• Florence Leclère,
principale du collège
Edouard-Vaillant
»
Le « Fil continu
est ouvert au
Saule.
4 bis, impasse
d’ateliers autour de différents thèmes (gestion des conflits, échange avec les adultes,
communication, méthodologie, responsabilisation, citoyenneté, orientation…). C’est
aussi un temps pédagogique encadré par
des enseignants des trois collèges. Sans
oublier une dimension culturelle avec des
ateliers d’expression artistique, ainsi
qu’une approche santé et bien-être. Médiateurs, enseignants, services municipaux,
institutions scolaires, associations animent
au quotidien le dispositif. « Nous entretenons
un lien permanent avec les collèges par le
biais de référents auprès de la coordinatrice
du dispositif », ajoute Blandine Soulerin,
coordinatrice du PRE. Afin de parachever
une bonne réintégration dans leur établissement, les élèves seront épaulés durant
une quinzaine de jours par un tuteur. Dans
cette période, qui peut être difficile à vivre
pour les parents, ces derniers peuvent être
accompagnés. Un espace de paroles leur
est ouvert un samedi par mois. C’est aussi
l’occasion d’une rencontre avec d’autres
lieux de ressources sur la ville, en lien avec
les familles. Avant même la mise en œuvre
du dispositif, Gilles Valandina, principal à
Louis-Pasteur, a souligné les « efforts
impressionnants déployés par la municipalité. » Pierre Anselmo, principal au collège
Guy-Môquet, parle de « l’attente qui était la
sienne et celle des professeurs d’un dispositif
satisfaisant pour tout le monde. » Pour son
démarrage, “le Fil continu” accueille simultanément six élèves de 4e et de 3e. Mais l’effectif atteindra progressivement une
douzaine de collégiens, de la 6e à la 3e.•Frédéric
Lombard
Un lieu central
Aux Agnettes, la municipalité a rénové
entièrement le pavillon du 4 bis, impasse
Saule. C’est le lieu central du dispositif
et d’accueil des collégiens exclus. Les
élèves y sont pris en charge par un
coordinateur et un médiateur, du lundi
au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30. Les
équipes d’intervenants organisent sur
place les différents ateliers. Le temps
scolaire est encadré par quatre
enseignants des trois collèges de
Gennevilliers et un CPE, mis à disposition
par l’inspection académique.
Les partenaires du “Fil continu”
Le PRE, l’Acep, les trois principaux des
collèges Edouard-Vaillant, Guy-Môquet
et Louis-Pasteur, leurs adjoints et
les assistantes sociales, la classe relais,
le CIO, l’APG, Page, les services
municipaux, l’Ase, des parents d’élèves.
« C’est une solution
supplémentaire qui s’offre
à nous, d’autant plus
intéressante qu’elle s’est construite
dans le cadre d’un partenariat partagé
entre l’Éducation nationale et le PRE.
Ce temps de pause qui éloigne l’élève
exclu de son collège sans l’abandonner
à lui-même, ne peut que lui être
profitable. Le regard qui est porté sur
lui par d’autres professionnels, mais
dans un contexte extérieur à
l’établissement, peut contribuer à
révéler des choses que nous n’avions
pas perçues. C’est un moment propice
à la réflexion et à une remise en cause
qui devrait aider le collégien à se
reconstruire une image positive. »
• Karima Ghembaza,
parent d’élève à Edouard-Vaillant
« Je crois beaucoup dans ce
dispositif à l’élaboration
duquel j’ai participé. J’ai
toujours pensé qu’une
exclusion sans aucun
accompagnement derrière ne servait à
rien. De plus, lâcher un élève de 12 ans
dans la nature est une source
d’inquiétude pour les parents. Puisque
la scolarité est obligatoire, la continuité
du lien éducatif doit l’être également.
Je considère cette prise en charge
comme une chance pour le collégien
qui a d’abord besoin qu’on lui explique
la portée de son geste et d’être
responsabilisé. Je suis certaine que le
fautif repartira ensuite sur de
nouvelles bases. »
février 2012
> 17
classe découverte
étude, balades et neige aux Gets
pour deux classes de CE2/CM1 et CM2 des Grésillons.
Quand l’école
repousse les murs
Près d’un millier d’élèves de CM1 et CM2 partent
cette année en classe de découverte. À la montagne,
à la campagne ou à la mer, la municipalité met ses
propriétés à la disposition de l’Éducation nationale
et organise le séjour des classes sur place. La Ville
consent un effort financier important pour que
ces séjours studieux mais détendus n’oublient
personne et profitent à tous.
18 >
février 2012
E
ntre effervescence, sourires,
dernières recommandations et
bisous d’usage, c’était le grand
jour devant l’école des Grésillons
B. Le 6 janvier au matin, une quarantaine
d’élèves de deux classes de CE2/CM1 et
de CM2, deux enseignants, cinq animateurs et une locutrice d’allemand, s’apprêtaient à partir en classe de
découverte, à la neige. Leur destination,
les Gets, en Haute-Savoie, avec un terminus au chalet « les Gentianes ». Dans
les bagages, en plus de vêtements
924 élèves
Dans chaque école élémentaire de
Gennevilliers, au moins deux classes
participent à l’un des 19 séjours que
propose la direction des vacances et du
tourisme, entre octobre 2011 et juin 2012.
43 classes sont concernées par un séjour
en classe de découverte vers quatre
destinations différentes. 839 élèves se
rendront dans les trois centres que
possède la Ville à la montagne (Les Gets,
en Haute-Savoie, Ceillac-en-Queyras,
dans les Hautes-Alpes) et à la campagne
(Ménilles, dans l’Eure). 85 autres seront
hébergés dans une résidence associative
en bord de mer, sur l’île d’Arz,
dans le Morbihan.
ou 11 ans scolarisés dans toutes les
écoles primaires de la commune, participent en 2011-2012 à cette transhumance juvénile, à califourchon sur
l’automne, l’hiver et le printemps.
Des tarifs particulièrement
accessibles
« Les classes de découverte sont en fait
des classes transplantées : c’est l’école qui
se fait ailleurs, pour une ouverture à un
autre environnement, précise Richard
Merra, adjoint au maire délégué à l’enseignement. Cette année, la grande nouveauté, c’est qu’on y intègre un animateur
de langue étrangère pour donner une
ouverture linguistique aux classes de
découverte. » Transplanter des classes
d’un univers dans un autre, tout en assuchauds, une partie du cartable de classe.
rant une continuité pédagogique, est une
Au programme : ski, randonnées en source d’enrichissement incomparable
raquettes, visites, veillée contes, et bien pour les enfants qui ont la chance d’y
d’autres activités encore… Sans oublier participer. À Gennevilliers, la municipaécole et étude. Le 17 janvier, dans lité fait de ce dispositif un pivot de son
l’après-midi, alors que le séjour battait action en direction de l’enseignement et
son plein, l’une des enseignantes confir- de la jeunesse. La Ville y consacre
mait la bonne ambiance du séjour et ne 838 000 euros en 2011. « Tout élève entré
cachait pas sa satisfaction. « Les classes en cours préparatoire pourra, avant la fin
de découverte, outre qu’elles constituent
du CM2, partir en classe de découverte et,
un dépaysement agréable et vivifiant pour qui plus est, à des tarifs particulièrement
les élèves, bénéficient
accessibles », rappelle
aussi à leur réussite
Jean-Claude ZylberCréer toutes
scolaire. Détendus, oxyfajn, directeur des
les conditions pour
génés, les enfants travacances et du toufaciliter la réalisation
vaillent plus volontiers,
risme à la Ville. Au
du projet
se concentrent mieux et
travers du service des
reviendront avec plein
séjours éducatifs, le
des enseignants.
de souvenirs à raconter
directeur est responà leurs parents », avait ainsi confié Clau- sable de l’organisation des classes de
dine Comellec, directrice de l’école des découverte. Mais, avec ses collaboraGrésillons B. Comme ces deux classes, teurs, il travaille aussi en lien avec la
41 autres, soit plus de 900 enfants de 10 direction de l’enseignement et des ser-
Le mot du maire
Jacques bourgoin
Conseiller général des Hauts-de-Seine
La priorité ! La réussite
de nos enfants
M
i-février, le conseil municipal votera
le budget 2012 de la Ville – avec pour
priorité notre jeunesse. Les classes
de découverte, où partent tous les
élèves des cours moyens, en sont un exemple.
Un seul objectif nous anime pour ces classes de
découverte, organisées en coopération étroite
avec l’Éducation nationale : l’épanouissement de
tous nos jeunes par la découverte d’autres régions, d’autres activités humaines,
l’apprentissage de l’autonomie.
Toutes et tous peuvent partir grâce au quotient
familial. La Ville prend à sa charge de 60 à 90 %
du coût de chaque séjour. D’où le juste choix
budgétaire d’y consacrer plus de 800 000 euros
par an, auquel il convient d’ajouter 2 millions 460
mille euros en investissement, ces trois dernières
années, pour rénover nos centres des Gets, de
Ceillac et de Ménilles.
L’organisation de classes de découverte participe
de l’action que nous menons pour la réussite des
enfants et des jeunes comme l’éveil culturel ou
sportif, les études dirigées, les centres de loisirs
et de vacances, la restauration municipale, le projet de réussite éducative… Nous consacrons à ces
actions plus de 24 millions par an : près de 25 %
du budget de fonctionnement. Et nous sommes
fiers que le développement de la ville nous donne
encore les moyens de ces choix politiques.
Fiers mais très inquiets de la charge sévère menée par le gouvernement à l’encontre des
finances communales : réforme de la taxe professionnelle, baisse de la dotation globale de
fonctionnement, péréquation sans critères sociaux. L’État veut nous prendre 5 millions en
2012.
Gennevilliers ne se laissera pas faire et se rassemblera, lors du conseil municipal du 15 février
prochain, pour défendre les moyens de sa politique solidaire.
février 2012
> 19
classe découverte
La découverte
de l’allemand
Depuis octobre 2011 et jusqu’au mois
d’avril, Steffi, jeune locutrice de
langue allemande, accompagne les
classes de découverte sur leur lieu de
séjour, à Ceillac et aux Gets. Cette
expérience novatrice s’inscrit dans la
politique d’ouverture sur la pratique
de l’allemand, engagée par la Ville
depuis 2009. Présente auprès des
enfants, au cours de leurs activités
sportives et autres, Steffi intervient
également pendant certaines heures
de cours, avec l’objectif de familiariser
les jeunes à la langue et la culture
germanique. Elle est l’une des quatre
locutrices – trois allemandes et une
anglaise – habilitées par l’Éducation
nationale, et actuellement présentes
dans sept écoles élémentaires de la
ville et bientôt au sein de plusieurs
maisons de l’enfance.
◗ Le séjour à partir 79 euros. Si le coût réel
d’un séjour par enfant se situe entre 800 et
1 000 euros pour la Ville, la participation
financière demandée à la famille varie de 79 à 351 euros. La somme est établie sur le calcul
du quotient familial.
vices scolaires. Les classes de découpection académique de circonscription,
verte s’appuient sur un travail partenarial leur autorité qui gère les attributions des
entre la Ville, l’Éducation nationale et la séjours.
caisse des écoles. « Elles sont un temps
fort de la scolarité des enfants, ce qui
implique un investissement maximum de Activités sur mesure
tous », insiste Jean-Claude Zylberfajn. Le principe des classes de découverte
Aucun détail, en effet, ne doit être laissé s’appuie sur une répartition des tâches :
à l’improvisation. « Une rigueur qui garan- contenu pédagogique pour l’Éducation
tit le bon déroulement des séjours nationale, organisation, logistique et
animation pour la
et la sécurité des
Ville. Pour ce faire,
enfants. » Cette exiTout élève peut,
e l l e r e c r u t e d e s
gence répond égaleavant la fin du CM2,
équipes d’animateurs
ment à une stricte
partir en classe
diplômés. Titulaires
réglementation admide découverte.
d u B a f a , i l s
nistrative de la part
a s s i s t e r o n t l e s
des inspections académiques des Hauts-de-Seine et du enseignants sur place. L’un d’eux
département d’accueil. Au mois de juin, devra, en outre, disposer du diplôme
les écoles prennent connaissance du d’assistant sanitaire. La candidature
d’étudiants se destinant aux métiers de
planning des classes de découverte prél’éducation est privilégiée. C’est aussi la
vues pour l’année scolaire suivante. Dès
le mois de septembre, les établisse- réservation des moyens de transports.
ments intéressés se tournent vers l’ins- « Par souci de sécurité, tous les trajets
20 >
février 2012
vers les centres s’effectuent par le train »,
précise Vincent Rousselet, responsable
du service des séjours éducatifs.
Un coordinateur des classes de découverte accompagne directement l’enseignant dans la construction du projet,
notamment sur les aspects logistiques.
C’est la tâche d’Akim Zeboudj. « Les
enseignants me dressent leurs besoins et
je m’efforce d’y répondre », explique-t-il.
Il les informe des possibilités d’activités
offertes par chaque site. Ceux qui
l’ignorent apprennent ainsi qu’on peut
pratiquer de l’escalade à Ceillac, de l’astronomie et du cirque à Ménilles, de la
voile à l’île d’Arz. Envie de visiter une fromagerie et le musée des automates aux
Gets ? De faire des balades en chiens de
traîneau à Ceillac ? Pas de problème,
Akim organisera sur mesure ces
moments privilégiés en se chargeant de
toutes les démarches auprès des associations, communes, sociétés, particuliers, etc. L’hiver, Il réserve les cours de
ski. Il participe également à la rencontre
avec les parents au moment de la présentation du projet.
Des locaux
plus agréables et adaptés
Sur les sites également, le meilleur
accueil est réservé aux enfants. Le service municipal gestionnaire des propriétés (Smape) a entrepris d’importants
travaux de modernisation – électricité,
isolation, chauffage, mobilier, cuisine,
interview de PHILIPPE REYNAERT,
directeur de l’école élémentaire
Denis-Diderot B, au Luth.
« Laisser partir
les enfants les fait
grandir »
> Quels sont
les effets d’un
séjour en classe
de découverte
sur les enfants ?
Ils sont extrêmement
positifs. Sortir du
quartier pour voir
autre chose est déjà, en soi, énorme.
Durant le séjour, l’apprentissage de
l’autonomie et des règles de vie en
collectivité, la possibilité de pratiquer des
activités nouvelles font grandir les enfants.
Ils sont plus réceptifs. Les enseignants
voient leurs élèves sous un autre jour, et
réciproquement. Les enfants les plus durs
s’apaisent et les plus timides se révèlent.
C’est riche d’enseignements pour nous.
Les classes de découverte :
effets positifs garantis sur les élèves.
> Les parents sont-ils conscients
de tous ces apports positifs ?
Oui, dans la grande majorité des cas.
L’objectif étant d’emmener 100 % de nos
élèves, nous mettons tout en œuvre, par le
dialogue, pour lever les réticences chez
quelques parents. Sauf contre-indication
médicale, l’état de santé de l’enfant ou un
régime alimentaire spécifique ne sont pas
de nature à l’empêcher de partir, car nous
avons des protocoles adaptés, sur place.
Quant à la question financière, nous
trouvons toujours une solution. Je dis aux
parents d’imaginer la déception de leur
gamin sachant qu’il restera à l’école alors
que toute sa classe construit le projet
depuis des semaines. Ses copains
emmagasineront des souvenirs
formidables ensemble. Quel décalage à
leur retour…
sanitaires – depuis 2009, à Ceillac et aux
Gets. Dans ce dernier, une extension a
même permis d’agrandir la salle à manger. « Nous proposons des locaux plus
agréables et adaptés, répondant parfaitement aux normes des classes de découverte, explique Jean-Paul Delouche,
responsable du Smape. Les deux centres
ont été informatisés et disposent chacun
de trois postes d’ordinateurs équipés d’Internet. » Ce sera au tour du château de
Ménilles, courant 2012. Le Smape gère
également l’achat et la maintenance des
équipements pédagogiques tels les
appareils photo, les jumelles, les skis,
les combinaisons, casques, lunettes, mis
à disposition des enfants sur place.
À la demande de l’Éducation nationale,
la présence des classes de CM1 augmente. À partir de 2012-2013, elles
constitueront 100 % des départs. L’objectif, renforcer les apports amenés par le
contenu éducatif des séjours, et la dynamique du groupe au sein de la classe de
cours moyen.
Ce début février voit le départ de cinq
nouvelles classes à la montagne. Au programme, neige, ski, école et bonne
humeur. Parmi elles, une CLIS (classe
pour l’inclusion scolaire), pour que les
classes de découverte n’oublient personne. • Frédéric Lombard
> Vous partez le 3 février aux Gets
avec une classe de CE2/CM1.
Quel est le menu du séjour ?
Nous avons un fil rouge ou plutôt blanc, la
découverte de la vie en milieu montagnard,
des habitants, de la faune et de la flore. Il y
aura du ski bien sûr avec sept séances, une
balade-découverte en raquettes, la visite
du musée de la musique mécanique, celle
du vieux village des Gets et d’une
fromagerie. La continuité pédagogique est
assurée avec trois heures de classe environ
par jour, au chalet. Nous lirons un roman
en rapport avec la montagne. Grâce à
l’informatique, nous confectionnerons un
journal électronique avec des photos des
enfants. Il sera envoyé à l’école DenisDiderot, imprimé et affiché sur la grille
pour les parents.
février 2012
> 21
Un emploi avant
de se former
12 stagiaires
ation
suivent une form geurs.
voya
conducteur de
Depuis cinq ans, le Plie relaie les formations « Passerelle Entreprise »
de la Région, à raison de quatre formations par an dans des secteurs
qui recrutent. À la grande satisfaction des centres de formation,
des entreprises et des demandeurs d’emploi. Ces derniers bénéficient
d’une promesse d’embauche avant d’entrer en formation.
L
es quatre stagiaires, Brahim,
Haroun, Marc et Nabil, entrent en
piste sur le plateau de manœuvres
du centre de formation EFR (École de formation routière) dans des autocars flambant neufs, sous la direction de la
formatrice Odette Rocher qui cède bientôt la place à son collègue David Schafer.
De novembre 2011 à mars 2012, douze
stagiaires vont profiter de cette formation
conducteur de voyageurs, en vue de l’obtention du titre professionnel Ctriv
(Conducteur de transport routier interurbain de voyageurs).
Il s’agit d’une des formations « Passerelle Entreprise » mise en place par le
Plie (Plan local pour l’insertion et l’emploi) de Gennevilliers et financée par le
22 >
février 2012
Conseil régional d’Ile-de-France. En janvier, un autre groupe a achevé une formation d’agent de sécurité tandis qu’en
février, ce sont quinze stagiaires qui
seront prêts à retrouver l’emploi dans
des métiers administratifs. Le Plie organise environ quatre formations par an,
les prochains secteurs d’activités
concernés devant être la restauration, la
sécurité, l’aide à domicile et le transport
de voyageurs, des secteurs qui ont d’importants besoins de recrutement.
Cerner les besoins
Depuis 2007, le Plie a relayé neuf formations de ce type pour 101 stagiaires dans
des secteurs aussi variés que la grande
distribution, les travaux publics, le transport, la sécurité et l’administratif. Le
Plie, et plus particulièrement ses chargés de mission Saïd Rabia et Jules Sire,
assure l’ingénierie de ces actions de formation : cerner les besoins en recrutement des entreprises, en informer les
structures dédiées à l’emploi (Mission
locale, Espace insertion, Boutique club
emploi, Pôle emploi) afin qu’elles
trouvent des candidats demandeurs
d’emploi, recevoir les candidats et leur
faire passer des tests, organiser les
entretiens avec les entreprises qui
recrutent, passer la commande à la
Région, assurer la régulation pendant la
formation entre les stagiaires, les
centres de formation et les entreprises.
Les centres de formation postulent sur
appel d’offres auprès de la Région.
« L’important, indique Jules Sire, est de
constituer un groupe d’au moins dix stagiaires, nombre nécessaire au montage
d’une formation, et que les entreprises
s’engagent en amont car elles recrutent
témoignages
• sofian bahouss,
stagiaire,
« Par le biais de Pôle
emploi, j’ai pu suivre une
formation de conducteur
de voyageurs au début de
l’année dernière chez EFR. Avant,
j’étais chauffeur-livreur en intérim.
Cette formation était la première que
je suivais. Cela a été impeccable. J’ai
été bien soutenu et accompagné par
les gens du Plie, Saïd et Jules. J’ai eu
un CDD de huit mois chez Open Tour.
En ce moment, je suis au chômage.
J’attends le début de la saison
touristique pour postuler à nouveau
chez Open Tour. »
• Thierry Olland,
secrétaire général de la société
Torann France, gardiennage,
sécurité et protection.
les stagiaires avant la formation. Le Plie
est en quelque sorte facilitateur du retour
à l’emploi en faisant respecter les engagements des stagiaires et des entreprises. »
« Pour ma part, j’ai fait un vrai choix de
formation », confie Nabil El Moukdad qui
participe à la formation de conducteur.
Âgé de 23 ans et titulaire d’un BTS négociation relations clients, il s’est vite rendu
compte que ce domaine ne l’intéressait
62 % de retour à l’emploi
pas. Il a trouvé cette formation
On perçoit l’intérêt pour les demandeurs “Passerelle Entreprise” par le biais de la
d’emploi puisque ces formations, de Mission locale. « Tout se passe très bien,
quatre mois maximum, débouchent sur avoue-t-il. Je suis déjà recruté par Open
une qualification profesTour. » Les entreprises de
sionnelle et sur un
transport (Open Tour,
« Le Plie est
emploi, CDI ou CDD d’au
en quelque sorte Savac, Veolia) viennent
moins six mois. Quant
d’ailleurs voir leurs stafacilitateur du retour giaires au centre EFR. Le
aux entreprises, elles ne
à l’emploi. »
paient pas la formation, et
groupe actuel de douze
peuvent jauger leurs
stagiaires d’EFR est âgé
futurs salariés au cours des deux stages
de 21 à 52 ans. À l’issue de la formation,
qu’ils effectuent chez elles en cours de ils passeront un examen final d’une
formation. La formation comprend trois semaine avant un stage en entreprise de
principaux modules : attitudes et com- trois semaines. Le taux de réussite à
portements en milieu professionnel, cette épreuve ultime avoisine les 90 %.
professionnalisation technique et mise
« Dans ce domaine du transport, celui qui
en situation par des stages. Parmi cette veut s’en sortir peut s’en sortir », assure
centaine de stagiaires, on a observé 62 % Odette du haut de son expérience.
• Jean-Michel Masqué
de retour à l’emploi.
« Nous souhaitons
maîtriser notre
recrutement dans un secteur d’activité
qui a de gros besoins mais souffre
d’un défaut d’image. Nous avions
déposé 40 postes à Pôle emploi mais
nous n’avons que 12 stagiaires en ce
moment. Nous avons créé notre propre
centre de formation, Asgarth
Consultants, qui travaille en
partenariat avec le Greta sur les
formations « Passerelle Entreprise »
en assurant la partie métier.
Nos salariés sont forcément titulaires
du certificat de qualification
professionnelle agent prévention
sécurité. Le Plie nous apporte les
candidats et s’implique beaucoup
tout au long de la formation. »
• Yaffa Guez-Lemberg,
conseillère en formation continue
Greta 92 Nord.
« La relation de partenariat
tripartite entre les deux
centres de formation, le
Greta pour la partie remise à niveau
et remédiation et Asgarth pour la
partie professionnelle, et le Plie a été
intéressante à l’occasion de cette
formation d’agent de sécurité. Il y a
eu une bonne entente et une bonne
collaboration. Car une formation
Passerelle se distingue des autres
formations dans la mesure où, pour
les stagiaires, souvent très éloignés de
l’emploi, tout doit être parfaitement
transparent et fluide. Nos stagiaires
ont été assidus du début à la fin et
ont tous obtenu leur certificat de
qualification professionnelle. »
février 2012
> 23
Économie
top métiers 92
Du 9 au 11 février, au Cnit La
Défense, la 7e édition du forum
des métiers et de la rencontre
professionnelle s’adresse
principalement aux jeunes de
13 à 20 ans. Ce forum permet
d’aller à la rencontre de 800
métiers et 1 800 professionnels.
D’ores et déjà, le site topmetier.
hauts-de-seine.net propose aux
jeunes internautes de préparer
leur visite avec le programme
complet et les horaires de la
manifestation, et la possibilité
d’imprimer leur badge d’entrée.
Le site propose également un
accès à près de 400 fiches
métiers et de nombreux
portraits vidéo de professionnels
qui parlent de leur métier.
Témoignages
Lycée Galilée :
objectif entreprises
Comme chaque année à la même
époque, les 900 élèves en formation
technique au lycée Galilée sollicitent
le concours des entreprises, afin
que celles-ci versent leur taxe
d’apprentissage au lycée lui permettant
de moderniser son matériel.
F
évrier, c’est la période où les
entreprises ont la possibilité de
verser tout ou partie de leur taxe
d’apprentissage aux établissements d’enseignement de leur choix, le
montant de leur subvention pouvant
atteindre 71 % des sommes dues au titre
de la taxe. Il est également possible de subventionner un établissement par cession
de matériel. Cette année, le lycée compte
s’équiper d’une plateforme de recyclage
des matières plastiques. Il a également
besoin de nouveaux outillages de plasturgie et de logiciels de simulation. Le versement se fait soit à un organisme collecteur,
en indiquant l’affectation choisie. Lycée
Galilée, lycée des métiers de la chimie et
de la plasturgie 79, avenue Chandon 92230
Gennevilliers ; soit par chèque bancaire ou
postal à l’ordre de l’agent comptable du
lycée Galilée. Le versement doit être effectué avant le 29 février.
> Contacts Correspondants pour les versements : Mme Sophie Serisay, chef de travaux STI ; M. D. Abadie, chef de travaux
STL. Tél. 01 47 33 30 20.
partenariat
À l’occasion de son 30e
anniversaire, la Mission locale
recherche le témoignage
de personnes inscrites dans
les années 80 et 90.
> Renseignements auprès
de Stéphane Chevalier,
au 01 41 21 40 20.
Crèche d’entreprises
Des places sont encore
disponibles dans la crèche
interentreprises Les Petits
chaperons rouges, installée
dans le bâtiment “ Le Delage ”
au 34-40, rue Henri-Barbusse.
La structure propose un accueil
régulier, occasionnel ou
d’urgence, de 7 h 30 à 19 h 30.
> Renseignements
au 01 41 40 35 03.
Plaquette éco
Pour mieux appréhender le
dynamisme économique du
territoire communal et connaître
les grands projets mis en œuvre
pour accompagner les entreprises dans leurs activités, le
service économique de la Ville
édite une plaquette, « Votre
entreprise dans les Hauts-deSeine ». Elle est téléchargeable
sur le site Internet de la ville.
Recrutés par La Poste
Suite à une rencontre, à l’automne dernier, entre le maire de Gennevilliers et la direction
départementale de La Poste, un partenariat a été signé entre La Poste et la Mission locale pour
favoriser l’emploi en insertion de jeunes Gennevillois. C’est ainsi que le 14 décembre dernier a été
organisée une journée d’information et de recrutement. Trente candidats se sont présentés, 15 personnes
ont fait les tests, 11 ont été reçues et 8 ont été recrutées, dont 7 Gennevillois, principalement âgés de
moins de 26 ans. Ces contrats d’insertion à l’emploi à durée déterminée sont sur des postes de postiers
dans le département des Hauts-de-Seine. Ils ont démarré le 29 décembre dernier.
24 >
février 2012
N°222
Gennevilliers Magazine
en FéVRier
❤ LE COUP DE CŒUR
Les nouveaux
enfants du rock
> Samedi 11 février, à 15 heures, au Tamanoir. Encore du rock ! Hé oui, les enfants,
la musique de vos parents existait déjà il y a bien longtemps, juste après les dinosaures,
en gros. Armés jusqu’aux dents (de lait) de mini-guitares électriques, de batterie
de poche, de claviers d’enfant, de toucan sifflet, The Wackids racontent le rock aux plus
petits – de 3 à 10 ans – en interprétant des standards de Ray Charles aux White Stripes,
en passant par les Beatles, les Rolling Stones, AC/DC. The Wackids sur scène,
c’est un peu comme si la maîtresse portait des jeans déchirés en nous dictant
le plus beau des poèmes : « I love rock’n roll ». Les parents, eux, se rappelleront
leur adolescence chevelue. • Martine chaymotty
27, avenue Lucette-Mazalaigue. Réservations au 01 40 85 64 55.
le régal de
l’ absurde
P.27
trophées
jeunes
talents
P.29
café
bavard
d’hiver P.31
février 2012
> 25
en janvier
Du 2 au 9 février
danse
« Une lente
mastication »,
pièce
chorégraphique
de Myriam
Gourfink,
au théâtre de
Gennevilliers.
Les 2 et 9, à 19 h 30 ;
les 3, 4, 6 et 8, à 20 h 30 ;
le 5, à 15 heures.
vendredi 3 février
Ansary ; de
l’humour, avec les
vies antérieures de
Paulette et la veillée
d’objetologie ; de la
chanson avec Alain
Paulo ; du théâtre
avec l’intégrale de
la pièce
« Effroyables
jardins » de Michel
Quint, interprété
par le comédien
André Salzet.
chanson
acoustique.
À 21 heures,
au Tamanoir.
Histoires et comptines
« Racontines,
au fil des saisons ».
Des histoires et des
comptines
racontées
aux tout-petits et à
leurs parents, par
les bibliothécaires
et discothécaires.
À 10 h 30, à la
bibliothèque RobertDoisneau.
Das EFX,
hip-hop US.
À 21 heures,
au Tamanoir.
Musique
café bavard d’hiver
Concert
Beethoven
janvier 2012
concert
exposition de
Cyrille Brégère,
illustrateur.
À 18 h 15, au cinéma
Jean-Vigo.
26 >
samedi 4 février
Mrs Good,
concert
Avec les musiciens
du conservatoire
et les danseuses de
l’école municipale
de danse.
ludiques aux plus
sérieux.
Réservation conseillée
au 01 40 85 64 61. À 18 h, à
l’amphithéâtre de
la bibliothèque FrançoisRabelais.
rencontres philosophiques
« Palette »,
À 18 h 30, à la MDC.
avec Chirine El
exposition réalisée
par Exploradôme.
À la bibliothèque
R.-Doisneau.
Exposition
Vernissage de
Élisa Point et
Gérard Courant
Contes,
dernier jour
« Un monde
d’illusions »,
À 18 h 30, à la MDC.
Chanson et cinéma
Au départ, douze
chansons choisies
dans l’univers
d’Élisa Point, en
duo avec Léonard
Lasry. À l’arrivée,
un trésor d’images
éparpillées et
recomposées par
Gérard Courant,
qui a réalisé un
montage d’après
des extraits de
films. Une
célébration de
l’indicible désir et
la modernité des
années soixante à
retrouver, comme
un secret perdu.
Empañadas, tartes
et vin chilien.
À 19 heures, à
l’auditorium du
conservatoire E.-Varèse.
Entrée libre.
rencontre-débat
« Sciences
et illusions,
esprit critique, es-tu
là ?», avec Denis
Caroti, professeur de
sciences physiques.
Comment faire ses
choix en
connaissance de
cause ? Comment
réagir face au flot
d’informations que
nous recevons
chaque jour ? faire la
différence entre
science et
pseudoscience.
Connaître les risques
de dérives, les
dangers en matière
de santé. Utiliser un
outillage critique
allant des plus
Le théâtre est-il
une invention
occidentale ?
Avec François
Jullien, philosophe
et sinologue.
En regard du
spectacle
chorégraphique,
« Une lente
mastication » de
Myriam Gourfink.
À 17 h 30, au Théâtre
de Gennevilliers.
lundi 6 février
université populaire
Crise des
institutions et VI
République
Conférence de
Roger Martelli.
À 20 h 30, à la MDC.
Danse
Portes ouvertes
Cours classiques, de
17 heures à 20 h 15,
à la MDC.
Contemporain, de 17 h
à 18 heures, au
gymnase Joliot-Curie.
mardi 7 février
club de lecture
« Tranches
de vies »
Rendez-vous
N°222
Gennevilliers Magazine
convivial autour de
récits de vie.
Échanges animés
par Serge Cabrol,
de la revue «
Encres vagabondes
».
À 18 h 30, à la
bibliothèque FrançoisRabelais.
Danse
Portes ouvertes
Éveil, de 16 h 30 à 17 h
15, au gymnase
Joliot-Curie.
Jazz, de 18 heures
à 21 h 30, à la MDC.
Jeudi 9 février
Danse
> Du 2 au 9 février, au Théâtre de
Gennevilliers. La chorégraphe Myriam Gourfink
exposition
« Un monde
d’illusions »,
réalisée par
Exploradôme.
À la bibliothèque
François-Rabelais.
Portes ouvertes
mercredi 8 février
La qualité
de mouvement
Contemporain
De 19 heures à 20 h 15,
au gymnase
Joliot-Curie.
vendredi 10 février
trouve dans le yoga la grammaire de sa recherche :
le souffle, la concentration, la sensation, qui servent à
l’écriture de la danse, mais aussi à sa masticationdigestion par les danseurs afin de pouvoir en restituer
la saveur. Ainsi pour sa nouvelle pièce, « Une lente
mastication », le parcours des dix danseurs s’effectue
au millimètre, sur une musique de Kasper T. Toeplitz,
et l’on se demande comment l’énergie s’écoule,
comment l’équilibre de ces lenteur et suspension
extrêmes est possible, jusqu’aux limites.
Un approfondissement du geste dansé, de la qualité
de mouvement.
> « Une lente mastication », au Théâtre de
Gennevilliers. 41, avenue des Grésillons.
Réservations au 01 41 32 26 26 et sur www.
theatre2gennevilliers.com
concert
Le régal de l’absurde
Ateliers scientifiques
Pour poursuivre
l’exposition
« Un monde
d’illusions »,
les animateurs
d’Exploradôme
proposent à
une quinzaine de
participants de réaliser
un objet utilisant un
principe d’optique :
un thaumatrope
ou un kaléidoscope.
Réservation
recommandée au 01 40
85 64 66. À 14 h 30 et 16
heures, à l’espace
jeunesse de la
bibliothèque FrançoisRabelais.
Danse
Portes ouvertes
Jazz, de 13 h 55 à 15 h 55,
à la MDC.
Pointes, de 16 heures
à 17 h 15, à la MDC.
Ina-Ich,
rock français.
À 21 heures, au
Tamanoir.
cabaret littéraire
Le régal
de l’absurde
Donner
du sens au nonsens…
et du non-sens
au presque sens…
Vous suivez ?
Lectures par
Hélène Lanscotte,
de la compagnie
la Voie des livres.
À 20 heures,
à la bibliothèque
Robert-Doisneau.
> Vendredi 10 février, à la bibliothèque
Robert-Doisneau. Donner du sens au non-sens…
et du non-sens au presque sens… Vous nous suivez ? Au
cours de ce cabaret littéraire et avec Hélène Lanscotte,
de la Compagnie la Voie des livres, on va se faire du bien
et entendre de réjouissantes langues d’écrivains qui
critiquent notre quotidien et le non-sens de la vie :
Lewis Caroll, Raymond Queneau, Henri Michaux,
Jacques Rebotier, Christophe Tarkos, Slawomir Mrozek.
Si tous ces hommes de l’absurde montrent des
aberrations, c’est pour faire réagir la raison. Et ça ne
peut pas faire de mal.
> Cabaret littéraire « Le régal de l’absurde ».
À 20 heures. Espace Grésillons, 28, rue Paul-VaillantCouturier.
Entrée libre sur réservations au 01 40 85 60 37.
janvier 2012
> 27
N°222
en février
Gennevilliers Magazine
Cinéma Jean-Vigo, tous les films du 1er au 28 février
1, rue Pierre-et-Marie-CurieBandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr
1er au 7 février
La Vérité si je mens ! 3
Take Shelter (V.O)
Les Acacias (V.O)
Cheburashka et ses amis
8 au 14 février
Zarafa
Sweetgrass (V.O)
La Poursuite infernale (V.O)
Sherlock Holmes 2 : Jeux d’ombres
15 au 21 février
Jeudi 2
Ven 3
18h•20h30
20h30
18h
20h30
18h15
Mer 8
14h30•16h30
18h30
20h30
Jeudi 9
Ven 10
18h30•20h30
18h30•20h30
18h30
20h30
14h30•18h
20h30
20h30
18h
zarafa
22 AU 28 février
Mer 22
Jeudi 23
Les papas du dimanche
16h15•20h30
20h30
millenium Les hommes qui n’aimaient pas les femmes
félins
the descendants (V.O)
14h30•17h30
14h30•18h
18h
20h30
14h30
14h30
14h30
18h15
18h15•20h30 20h45
Et si on vivait tous ensemble ?
La source des femmes
Sam 4
14h•16h15
18h30•21h
16h15•18h30
21h
14h
Dim 5
14h•16h15
18h30•20h45
16h15
18h30•20h30
14h
Sam 11
14h30•16h30
21h
18h30
14h•16h20
18h40•21h
Mer 15
Jeudi 16
Ven 17
14h30•18h35
18h15•20h30 20h30
20h45
16h45•20h30 18h
18h30
20h15
14h30•16h30
18h30
18h30
Café de Flore
28 >
Mer 1er
14h30
17h•20h30
16h15•18h30
18h30
Ciné-goûter 14h30
Sam 18
18h30•21h
14h•16h
Lun 6
Mar 7
18h•20h30
18h•20h30
20h30
18h30
18h
20h30
Dim 12
Lun 13
Mar 14
14h•16h•18h
18h30
18h30
20h30
18h45
14h•16h30
20h45
20h30
18h15
20h15
18h•20h30
20h30
Dim 19
14h•18h15
20h30
16h15
Lun 20
Mar 21
14h30•20h30 20h30
20h30
14h30•18h15
14h•16h•21h 14h•16h•18h 14h30•18h15 14h30•18h15
Ven 24
Sam 25
14h30•18h30
14h•18h•21h
20h30
Dim 26
Lun 27
Mar 28
14h30•18h30
20h30
14h•16h•18h
18h30•20h30
18h
18h15•21h
14h30•20h30
18h
14h•16h
16h•21h
14h
16h•20h30
14h30
18h15
14h30
20h45
Film du mois
Une certaine idée du cinéma
Sweetgrass
La Poursuite infernale
De Lucien Castaing-Taylor et Illisa Barbash (2010). VO. Un
ranch du Montana, État de l’extrême nord-ouest des
États-Unis, bien connu pour la rareté de sa population (moins
d’un million d’habitants pour une superficie égale aux trois
quarts de la France), ses plaines enneigées, ses vallées
verdoyantes, ses lacs, ses montagnes Rocheuses et ses moutons,
donc. Ou ce qu’il en reste. Illisa Barbash et Lucien CastaingTaylor se sont attachés aux pas d’une ultime transhumance,
environ 250 km, à pieds, à cheval et en mouton, pour rejoindre
les alpages estivaux.
> à voir Du 8 au 14 février
De John Ford (1946). VO. Après le meurtre de son frère cadet,
Wyatt Earp (Henry Fonda), anciennement shérif de Dodge City,
endosse à nouveau cette fonction à Tombstone. Si l’identité des
coupables ne fait pas de doute (les sinistres Clanton), le défaut de
preuves oblige à la passivité, et les frères Earp s’intègrent dans la
communauté. Doc Holliday (Victor Mature), régnant jusque-là en
maître sur la ville, et la charmante Clementine Carter (Cathy
Downs) font leur apparition tandis que l’inéluctable affrontement
d’OK Corral se prépare…
> à voir Mardi 14 février, à 20 h 15, en présence de Marcos Uzal,
critique, enseignant et écrivain de cinéma.
janvier 2012
Lauréat des trophées jeunes talents,
Youssef Mzzi, jeune humoriste,
se produira le 9 mars à la MDC.
Trophées jeunes talents
du 1er février au 15 avril
Décrochez les étoiles !
Jeunes artistes, à vos projets ! La deuxième session des trophées jeunes
talents démarre le 1er février. Des bourses sont offertes aux lauréats,
avec la possibilité de se produire à la salle des fêtes, en première partie
d’un artiste.
D
ans la Grèce Antique, le mot
talent appartient au vocabulaire
des poids et des monnaies. Dans
l’ancien français, il appartient à
celui du désir et de la volonté, avant de
prendre le sens de capacité et d’aptitude.
Vous êtes jeune (de 15 à 30 ans), déterminé, énergique, passionné d’expression
artistique ? Porteur d’un projet, vous
êtes prêt à le défendre, à vous faire
connaître ? Et si les trophées « jeunes
talents » vous donnaient le coup de
pouce nécessaire, vous faisaient basculer dans le monde du possible…
La première édition 2010-2011 a récompensé quatre lauréats ; la deuxième session, qui s’ouvre le 1er février, est sur la
même lancée et récompensera de
jeunes créateurs en offrant des bourses
de 500, 1 000 et 1 500 euros. Des dons
plutôt bienvenus qui rajoutent du beurre
dans les épinards, permettant d’acheter
du matériel, financer des enregistrements, produire un spectacle… Grâce
aux trophées, votre futur a de l’avenir !
N’importe quel projet peut être présenté,
seul ou en groupe. Une fois votre projet
ficelé, il vous faudra passer devant un
jury *. « Un jury qui n’est pas un tribunal,
précise Gonéry Libouban, directeur de la
culture. Avant cette étape, des rencontres
Trophées, mode d’emploi
Maison du développement culturel,
16, rue Julien-Mocquard.
Tél. 01 40 85 60 92.
Les dossiers sont téléchargeables
sur le site de la Ville : http: //www.
ville-gennevilliers.fr/culture/
evenement/trophees-jeunestalents/ Date limite : 16 avril.
Réunion du jury : mi-juin.
ont lieu plusieurs fois avec le candidat,
lequel ne fait pas que remplir un dossier. À
la présentation du projet, c’est à nous de
sentir l’énergie déployée, la détermination
sans faille. Notre écoute est toujours bienveillante. Nous sommes là pour aider. Il y
a plein de jeunes artistes qui vivent à
Gennevilliers. On les incite pour qu’ils nous
sollicitent ! À nous de repérer ces pépites. »
Si les « pépites » des premiers trophées
– Louise Jallu, bandonéoniste ; Fayçal
Hiba, créateur d’images sur le Web ;
Félix Moulin, rockeur ; Youssef Mzzi,
humoriste – ont séduit en individuel, les
groupes sont les bienvenus. Des élèves
d’un collège qui désirent monter une
pièce de Molière, des danseurs de hiphop qui veulent créer un spectacle, des
chanteurs qui sont prêts à casser la
baraque… tous les jeunes talents sont à
montrer. Celui de Youssef Mzzi, jeune
humoriste, est à découvrir bientôt. Il se
produit, le 9 mars prochain, sur la scène
de la Maison du développement culturel.
• Martine Chaymotty
* Composé de représentants des directions de la
culture et de la jeunesse, de l’adjointe au maire
déléguée à la culture, du conseiller municipal
délégué à la jeunesse.
février 2012
> 29
Exposition
du 7 au 11 février
Phénomènes
visuels
Théâtre
Mercredi 15 février, à la MDC
Une tragédie musicale
T
L’exposition, « Un monde
d’illusions », conçue par
Exploradôme, a des objectifs bien
définis : comprendre les phénomènes
de la vision et le fonctionnement du
système visuel humain. Elle a pour but
aussi d’émerveiller et de susciter la
curiosité du jeune public. C’est sous la
forme d’une bande dessinée que
l’histoire commence avec deux
enfants, Clara et Luc, partis explorer
un manoir abandonné, la Demeure des
illusions… Au cours de leur périple, ils
rencontrent nombre d’illusions à n’y
rien comprendre. Quelle histoire ! Pour
prolonger l’expo, des ateliers
scientifiques sont proposés aux
enfants avec une maquette d’œil
démontable et des panneaux
présentant une grande diversité
d’illusions : optico-géométriques, de
mouvement, de contraste, de formes
subjectives, de formes doubles. La
seconde partie est consacrée à la
construction d’un objet employant un
principe optique. Le thaumatrope, par
exemple, qui utilise le phénomène de
persistance rétinienne, et le
kaléidoscope, qui fonctionne selon des
réflexions multiples.
> Ateliers scientifiques
Mercredi 8 février, à 14 h 30 et 16 heures,
à l’espace jeunesse de la bibliothèque
François-Rabelais.
Inscriptions au 01 40 85 64 61.
30 >
février 2012
héâtrale, cette soirée « Produits
frais », qui invite la Compagnie
21.29.7 et la pièce « Sans », conçue
et mise en scène par Olivia Sabran.
« Sans » est une tragédie musicale qui
parcourt le désir et le sentiment amoureux d’une femme homosexuelle. Tragédie, car le désir ne s’y apprivoise pas
sans mal ; musicale, car on y entend des
chansons. À travers plusieurs histoires
et personnages, c’est finalement la
même personne, multiple, que l’on
retrouve dans des situations qui se
suivent et se répondent. Les héroïnes
passent de la séduction à la désillusion,
de la rage au calme. Pour créer ce spectacle, Olivia Sabran a élaboré un scénario. « Il y a d’abord eu des images muettes,
explique-t-elle, des corps empêchés,
heurtés, immobilisés, silencieux, déso-
rientés, dans l’impossibilité de traduire
leur désir pour l’autre. Ces images
muettes ont fait naître des scènes de vie
plus sociales, moins primaires, d’où la
parole pouvait surgir. Les textes sont issus
de poèmes de Fabrice Melquiot, d’extraits
de pièces de Shakespeare, de la fameuse
scène du balcon de “ Cyrano de Bergerac ”
d’Edmond Rostand. » Cela se traduit dans
l’espace et le déroulement du temps par
une expression très physique, corporelle, d’où la danse.
Au-dessus de la scène, circulaire, une
musicienne sera installée sur un trapèze. Le public, lui, est placé face à des
choix : il peut rester debout ou s’asseoir
sur des gradins.
« Sans », par la Compagnie 21.29.7.
A 20 h 30. Entrée libre. Réservations
recommandées au 01 40 85 60 92.
>
Exposition du 16 janvier au 14 mars
De l’or dans les doigts
Cyrille Brégère sait tout faire. Et ça rime.
Des pochettes de cd, des aquarelles,
des illustrations pour une bio de Mozart,
une BD sur Bob Marley, des décors pour
des courts-métrages et des pubs, un lustre
monumental, des rénovations de boutiques,
des toiles peintes à l’acrylique au pistolet,
des animations 2D… Mais où trouve-t-il le
temps d’être aussi batteur de rock ?
Mystère… Pour se convaincre du talent de ce
Gennevillois aux facettes multiples, rendezvous à l’exposition, « Palette », qu’il présente
à la Maison du Développement Culturel.
> à la MDC, 16, rue Julien-Mocquard.
Café bavard d’hiver
vendredi 3 février
Entrez, les artistes
Les vies antérieures de Paulette, la veillée d’objetologie
à
l’abri des frimas, blottis à la MDC, ce café bavard d’hiver nous fait
découvrir quatre spectacles de la saison V de Culture à domicile.
Faites votre choix.
Théâtre
> « Effroyables jardins »
de Michel Quint, avec André Salzet. Un haut fonctionnaire détestait,
enfant, les pitreries de son père. Mais un jour, son cousin lui raconte
comment, avec ce père, ils sont entrés dans la Résistance pendant la
Seconde Guerre mondiale. Seul sur scène, le comédien André Salzet
donne littéralement vie à ses personnages et parvient à tenir le public
en haleine, entre rires et larmes. Pièce en version intégrale.
Contes
> Chirine El Ansary
Chirine El Ansary, qui a passé son enfance au Caire, est plus qu’une
conteuse : c’est une envoûteuse. Elle garde les images, les gestes, les
odeurs, et insuffle un supplément d’âme à ses contes adaptés des Mille
et une Nuits.
concerts
en février, au Tamanoir
L’oreille est hardie
Hip-hop US, chanson acoustique, rock français,
ce mois-ci, au Tamanoir, de jolies sources
musicales coulent dans nos oreilles.
Vendredi 3 février.
Issu de l’âge d’or du hip-hop américain, le style
Das EFX est unique. C’est avec leur premier album,
sorti en 1992, que les deux compères de Das EFX
créent une révolution en proposant un rap
ultrarapide posé sur des rythmes de James Brown.
Ils sont depuis restés fidèles à leurs valeurs,
prônant un « real hip-hop ».
Samedi 4 février.
Un programme 100 % sans jus. Comprenez sans
électricité. En collaboration avec l’association
tempo, le Tamanoir accueille une nouvelle session
de « Cabaret Désinvolt’ Bah les watts ! » et invite
Mrs Good. Des harmonies vocales surprenantes,
des moustaches et des chevelures déconcertantes,
des mélodies ciselées, les quatre garçons de
Mrs Good lorgnent du côté des 60’s-70’s et nous
guident vers des mondes oniriques étranges.
Pour se faire une idée, un premier album à écouter,
« Woman Of Many Dreams ».
Vendredi 10 février.
Une meneuse de groupe asiatique au charisme
troublant, une pochette de premier album qui
marque les esprits, Ina-Ich s’est vite construit une
réputation d’OVNI dans le milieu musical. KimThuy Nguyen, pianiste de formation classique et
également accordeuse de piano, fait cohabiter des
titres enragés avec des ballades mélancoliques et
des comptines émouvantes. Nouvel album :
« L’Année du Tigre ».
> Concerts à 21 heures.
27, avenue Lucette-Mazalaigue. Tél. 01 47 98 03 63.
Ina-Ich
Humour
> Les vies antérieures de Paulette, la veillée d’objetologie
avec Marie-Aude Thiel. Paulette est objetologue, elle sait faire parler les
objets. En se concentrant sur vos objets les plus usuels – une théière,
un pot de confiture… –, elle va vous en apprendre sur eux et sur…
vous-même !
Chanson
Vacances au Portugal
Alain Paulo chante pour les enfants mais aussi pour leurs parents. Il
convoque les mélodies qui l’ont bercé et d’autres influences, comme
ces soupçons d’accent brésilien, pour un voyage musical plein de
tendresse.
>
> À 18 h 30, à la MDC, 16, rue Julien-Mocquard. Entrée libre.
Réservation conseillée au 01 40 85 60 92.
février 2012
> 31
Les bibliothèques
se livrent à vous
ts
7 200 adhéren
ans
sont inscrits d
es.
les bibliothèqu
Riches de leurs collections de livres, revues, CD, cédéroms et DVD,
les trois bibliothèques de la Ville ont su élargir leur offre au rythme
des nouvelles pratiques culturelles et du développement de nouveaux
supports. Avec toujours le souci de s’adresser à tous les publics
et de promouvoir la lecture.
P
ousser la porte d’une bibliothèque n’est pas toujours chose
évidente. Ainsi, Nadia reconnaît
volontiers que, sans ses enfants,
elle n’aurait jamais franchi celle de l’Espace Grésillons. « J’habite à deux pas,
mais j’éprouvais une certaine timidité à y
entrer. Par chance, mes enfants, dès leur
plus jeune âge, ont été très demandeurs
de livres ; alors je me suis lancée, pour eux,
parce que je suis convaincue de l’importance de disposer de tels espaces. Depuis,
je viens régulièrement pour emprunter un
CD ou lire un magazine.» Le mercredi
après-midi, Sandra, 15 ans, et ses deux
copines, élèves de second ont, elles, pris
l’habitude de travailler dans la salle de
32 >
février 2012
lecture de la bibliothèque FrançoisRabelais : « On fait nos devoirs et nous
avons accès à Internet dans l’espace multimédia. C’est pratique et sympa, on est
aussi plus tranquille que chez nous. »
En effet, les trois bibliothèques de la
ville, François-Rabelais, RobertDoisneau aux Grésillons et AndréMalraux au Luth – laquelle rejoindra le
futur centre social et culturel AiméCésaire –, sont d’abord de formidables
lieux ressources, ouverts à tous les
genres et gratuits. Enfants, ados,
parents, adultes, chacun peut feuilleter
ou emprunter des livres (210 000), BD,
romans, polars, guides touristiques ;
mais aussi des livres pratiques. Cette
diversification des supports comprend
aussi une large offre de revues (170), la
mise à disposition de la presse quotidienne, d’hebdomadaires et de mensuels ; un catalogue de 21 000 cd et
audiolivres, 1 200 cédéroms. Une offre
qui s’est aussi diversifiée en fonction des
demandes des usagers.
un foisonnement d’initiatives
Le rayonnement des bibliothèques
dépasse aujourd’hui largement le cadre
de leurs murs. « Très tôt, il nous a semblé
important d’aller à la rencontre du public
et de ne pas se contenter d’attendre qu’il
vienne à nous », explique Catherine
Borie, directrice de ces équipements
culturels. Cette ouverture sur l’extérieur
n’a rien sacrifié à l’exigence, comme le
prouvent les nombreuses actions mises
en place depuis plus de vingt ans. Les
bibliothèques de rue ; le plan lecture, qui
a permis aux enseignants et bibliothé-
témoignages
• Valérie Monfort,
professeur de français, lycée Galilée.
Un fonds riche de 2 000 dvd.
caires d’associer leurs compétences ;
des actions en direction des crèches, afin
que les livres soient intégrés dès le plus
jeune âge dans les activités quotidiennes. Puis, plus récemment, la mise
en place des « Racontines » pour les
enfants de 0 à 3 ans, qui associent histoire et chansons ; de « Lis-moi une histoire », pour les 2-5 ans ; du prix littéraire
des enfants. Sans oublier les dispositifs
Lire au collège et Projet lycée qui favorisent la venue d’auteurs contemporains
dans les établissements scolaires, les
lectures de textes par des acteurs, des
expositions, des rencontres, des mini-
concerts, des clubs de lecture.
Ce foisonnement d’initiatives témoigne
d’une volonté politique portée par le
souci d’un égal accès à la culture pour
tous ; mais aussi de la passion d’une
équipe de professionnels, bibliothécaires, discothécaires, attentifs aux évolutions de leur secteur. « Si la mission des
bibliothécaires est bien de défendre le livre
et la littérature, il est indispensable de
prendre en compte les nouvelles technologies de l’information ainsi que les pratiques culturelles actuelles », conclut
Catherine Borie. D’où une
réflexion engagée sur
la mise en place d’un
portail sur Internet
qui mettrait à disposition des adhére n t s u n e o f f re
numérique complémentaire, à
l’image du service « médiat h è q u e
numérique »,
accessible
d e p u i s
décembre dernier.
• Fabienne Dagouat
Le succès de la médiathèque numérique
Trois semaines après l’installation des rayons de DVD à la bibliothèque François-Rabelais, 562
personnes avaient déjà emprunté 841 films. Rien d’étonnant, le service, très attendu, a démarré
avec un fonds neuf de près de 2 000 films. Les films pour enfants, 220 titres, ont connu une rupture quasi immédiate, si bien qu’il est question de doubler le nombre d’œuvres mises à leur
disposition. Cette modernisation a même eu un effet levier. Les titres pour les plus jeunes, placés près du coin « enfant » de la discothèque, ont augmenté l’emprunt de l’ensemble des CD
musicaux, tandis que 163 nouveaux adhérents se sont inscrits. Quant à l’accès à la VOD, vidéo à
la demande via Internet, grâce à un code fourni par la bibliothèque, ce service a déjà intéressé
une centaine de personnes.
« Organisé depuis huit ans,
en étroite collaboration avec
la bibliothèque FrançoisRabelais, le projet lycée
s’adresse, chaque année, à une classe
de seconde. Après une première
discussion, avec les élèves, autour de la
lecture, nous rencontrons deux
bibliothécaires qui leur présentent une
dizaine de livres, dans lesquels tous les
genres sont abordés. Ils font ensuite
leur choix. Deux semaines plus tard,
j’organise une table ronde, au lycée, en
demi-groupe, en présence des
bibliothécaires, pour que chacun
s’exprime sur ce qu’il a lu. Cette
initiative, répétée trois fois dans l’année,
s’avère très enrichissante
et permet une approche moins scolaire
et plus personnelle du livre. »
• Pascale Chéno,
responsable de la discothèque.
« La discothèque FrançoisRabelais compte 1 207
adhérents, soit 29 % des
emprunts sur cette
structure. Nous disposons
d’un fonds musical particulièrement
riche, notamment en musiques du
monde, et notre public est très
éclectique. Notre mission consiste
aussi à accueillir des classes, travailler
avec les autres structures culturelles,
organiser des rendez-vous
thématiques. Nous avons de l’ambition
pour notre public et nous devons
rester curieux, d’autant que les
discothèques sont appelées à évoluer
sous l’effet de nouvelles pratiques
musicales. »
• Frédéric Prétot,
responsable du pôle multimédia.
« Les bibliothèques qui
disposent, à ce jour, de
quatorze postes
multimédias à FrançoisRabelais et six à RobertDoisneau, pour environ 500 inscrits
en 2011, se sont peu à peu adaptées à
la demande des usagers. Parmi les
services proposés : le catalogue des
bibliothèques ; l’accès à de nombreux
cédéroms en réseaux, la consultation
de logiciels et de sites Web
d’autoformation ; en bureautique,
l’accès à un compte personnel pour
sauvegarder ses propres fichiers ; et
des ateliers d’initiation multimédias.
L’avenir, c’est la réflexion engagée
autour de la création d’un portail
électronique consultable à distance
et donnant accès à de nombreuses
ressources sur Internet. »
février 2012
> 33
alisation :
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Prendre son quartier
en main
Espaces verts, jeux, rencontres festives, amélioration d’accueil à l’école…
Les réalisations et animations choisies par les habitants se multiplient.
Rassemblés au sein des conseils de quartiers, ces groupes de
Gennevillois volontaires participent, au côté des élus, à l’affectation
des budgets des quartiers alloués depuis l’an dernier par la Ville.
N
ous avons choisi, au sein de la commission aménagement, visé par le
conseil de quartier, des jeux pour les
enfants jusque 6 ans, dans le square NotreDame-de-Fatima, explique Sonia Blanc,
membre habitante du conseil de quartier
du Luth. Et pour ce faire, naturellement,
nous avons consulté la population. Les
mamans du quartier voulaient que le square
soit amélioré avec plus de sécurité pour les
petits. » Pour réaliser ces souhaits, le
conseil de quartier a puisé dans le budget
participatif 2010 non consommé, et celui
de 2011, soit 28 400 euros, pour remplacer des jeux à ressort, les bancs et la fontaine. Au cours de l’année 2011, quinze
réalisations, financées par les budgets
34 >
février 2012
participatifs, ont vu le jour. « Les budgets
participatifs, c’est aujourd’hui concret et
les réalisations confirment d’une part un
vrai travail de tous mais aussi le respect de
l’intérêt général », se félicite Arielle Vermillet-Parry, adjointe au maire à la vie
démocratique et citoyenne.
« L’intérêt de ces budgets, souligne,
Bruno Hervouet, chargé de mission Vie
démocratique à la Ville, d’un montant global de 490 000 euros, c’est de permettre
aux habitants de codécider, de participer
aux choix faits notamment dans l’espace
public, la Ville orientant, pour sa part, les
autres réalisations, celles de plus grande
envergure. »
Quinze réalisations
concoctées par les habitants
Après les orientations décidées par le
bureau, examinées par les commissions
au terme de nombreuses discussions et
enquêtes d’opinion, les pistes ont été
présentées, l’an passé, en réunion plénière du conseil de quartier. Les réalisations ont été effectives au bout de
quelques mois ou d’une année. Ainsi,
aux Chevrins, le conseil de quartier s’est
axé sur la voirie.
Nouvelles signalisations, aménagement
de la circulation automobile en zone 30,
réfection de carrefour, de trottoirs,
places de stationnement handicapés et,
dans l’avenir, un terrain multisport. Au
Fossé-de-l’Aumône, on a choisi un aménagement paysager, bientôt visible, rues
de la Couture-d’Auxerre et Hector-Berlioz, ainsi que des abris pour les écoles.
Aux Agnettes, on s’enorgueillit d’un
spectaculaire plateau pédagogique de
sécurité routière, qui a poussé à étendre
l’action à la signalisation aux abords des
oiseaux de bonheur
L’inventaire visuel et auditif et
l’étude du biotope, accomplis par la Ligue
pour la protection des oiseaux, livré en
début d’année, permettra de définir
l’implantation de nouveaux nichoirs, en
2012. Ils s’ajouteront aux 213 installés par
le service des espaces verts, depuis le
printemps dernier. De nouveaux arbustes,
fournissant une alimentation et un abri
plus adaptés aux oiseaux, seront
également plantés.
Collecte des sapins
J eux
pour les enfants
dans la Coulée verte.
Opérations réalisées
À titre indicatif, les grandes opérations
réalisées dans le cadre des budgets
participatifs : Aux Chevrins, zone 30 : 94
000 euros ; au Luth, les jeux du square
Notre-Dame-de-Fatima, 22 400 euros ;
aux Agnettes, piste cyclable : 64 000
euros ; signalisation : 38 000 euros ; à
Chandon-Brenu, jeux dans la coulée
verte : 45 000 euros ; au Village, travaux
maternelle Aguado : 40 000 euros ;
mobilier urbain : 8 500 euros ; au Fosséde-l’Aumône, travaux à l’école PaulLangevin : 22 000 euros ; aux Grésillons :
travaux rue Georges : 32 000 euros ;
remplacements d’enrobés : 16 700 euros.
nettoiement des voies
Réunion du comité de quartier de la Cité-Jardin.
écoles. Aux Grésillons, on a amélioré
placette et square. Au Luth, on a décidé
de la réfection d’aires de jeux et de lieux
de rencontres ; au Village, d’un abri pour
l’école et des zones protégées pendant
les entrées et sorties scolaires quotidiennes. À Chandon Brenu Sévines, une
aire de jeux pour les 2-8 ans a fait son
apparition le long de la coulée verte, près
du gymnase Edouard-Vaillant. Quant à
l’animation, elle n’est pas en reste :
repas de quartier, rassemblement
ludique et créatif pour les fêtes de fin
d’année, balcons fleuris, bal costumé
pour les enfants, événements sportifs
ont ponctué l’agenda des Gennevillois.
Un apprentissage
du choix public
Pour faire tous ces choix d’utilité
publique, les habitants ont dû se former
au nouveau processus de démocratie
participative. Faut-il plusieurs petites
opérations, sachant, par exemple, qu’un
banc peut coûter entre 700 et 4 000
euros, ou bien concentrer plus audacieu-
2,5 tonnes de sapins de Noël ont été
ramassées au cours du mois de janvier.
Compostés, ils deviennent un
complément pour enrichir la terre. Broyés,
ils sont tranformés en copeaux de bois
venant « habiller » les pieds des arbustes
et massifs.
sement son action ? Accompagnés par les
agents de développement local des antennes
de quartier, ses menbres du conseil de quartier pour deux ans, inscrits dans les commissions animation ou aménagement, se
sont familiarisés au montage financier, aux
règlements, aux contraintes techniques. Ils
ont aussi dû évaluer les dysfonctionnements, adopter une logique de projet.
• Gwénaël le Morzellec
Investissement et fonctionnement
Dans chaque quartier, la part investissement
du budget (aménagement pérenne de
proximité) comprend un socle commun de
40 000 euros, auquel s’ajoute une majoration
de 5 euros par habitant.
Pour la part fonctionnement (animation),
le socle est de 5 000 euros, additionné de
1 e par habitant.
Les projets d’aménagement bénéficient
d’un suivi technique des services de la
Ville avec architecte, jardiniers, etc.
Chacune de ces réalisations sera bientôt
signalée par un panneau.
Des opérations de nettoiement
approfondi, qui consistent en un
nettoyage mécanique et manuel des
voies dans leur totalité (chaussées,
caniveaux et trottoirs), en l’absence de
véhicules en stationnement, sont réalisées
chaque année par la Ville. Les opérations
sont programmées par semestre.
Pour permettre leur bon déroulement,
le stationnement est temporairement
interdit. Au planning de février :
mercredi 8, les rues Georges-Corète et de
la Sablière, aux Grésillons ; mercredi 22,
les rues Brenu et Emile-Zola, quartier
Chandon-Brenu.
Les encombrants
La collecte des objets encombrants
s’effectue le premier lundi de chaque
mois, dès 6 heures du matin, sur
l’ensemble de la ville. On peut déposer
les déchets occasionnels, notamment
les biens d’équipements ménagers
usagers : les mobiliers, matelas, appareils
électroménagers, les emballages
volumineux d’équipements ménagers,
les cartons.
> Passages : les 6 février et 5 mars.
Renseignements : Gennevilliers Propreté,
tél. 01 40 85 60 10.
Ordures ménagères
La collecte se fait deux fois par
semaine. Secteur ouest (Luth, Fossé-del’Aumône, Chevrins/Cité-Jardin, Agnettes) :
immeubles : les lundis, mercredis et
vendredis ; maisons : les lundis et
vendredis ; emballages : le jeudi.
Secteur est (Chandon-Brenu, Sévines,
zone industrielle, Grésillons, Village) :
immeubles : les mardis, jeudis et samedis ;
maisons : les mardis et samedis ;
emballages : le mercredi. Seuls les dépôts
en conteneurs sont collectés.
février 2012
> 35
Le top du tri
Depuis bientôt deux ans, la Ville met en place des bornes enterrées
dans l’habitat collectif. Basé sur l’apport volontaire de proximité,
ce principe s’inscrit dans une politique d’optimisation de la collecte
sélective et de maîtrise des coûts.
Du balai !
Tous les jours, la ville est nettoyée,
briquée, balayée, des places aux
impasses, des trottoirs aux venelles.
Et comme balayer une ville n’est pas
une mince affaire, le service
Gennevilliers Propreté est équipé de
différents véhicules et compte 16
chauffeurs qui travaillent en trois
postes de 5 heures à 20 heures chaque
jour. La commune a ainsi à son actif
un véhicule balayeur de 2 m3 pour
balayer tous les jours. Récemment,
elle a renouvelé deux aspiratrices
compactes pour feuilles sur voiries
utilisées notamment pour le nettoyage
en fin de marchés. En outre, elle s’est
équipée cet été d’un microbalayeur
d’1 m3 qui lui permet de balayer les
trottoirs toute la journée. Qui plus est,
ce véhicule léger est équipé de lame
de déneigement. Enfin, en ce début
d’année, la Ville s’est équipée en
location-maintenance d’une balayeuse
de 5 m3 sur châssis poids lourd pour
les voiries importantes, notamment la
zone industrielle (avenues Marcel-Paul,
du Général-de-Gaulle…). Il s’agit d’une
grosse machine d’intervention munie
d’un système de laveuse-saleuse.
L
a Ville compte actuellement sept
bornes enterrées pour les ordures
ménagères, sept pour les multimatériaux et treize pour le verre. La mise
en place des bornes enterrées pour la
collecte des déchets se poursuit bien. Fin
novembre a été implanté à l’angle HenriBarbusse/Georges-Thoretton un îlot de
trois bornes : une borne d’ordures ménagères, une de multimatériaux (tri sélectif)
et une de verre. Et d’ici à la fin de l’année
il devrait y en avoir 70 de plus.
La collecte se fait deux fois par semaine
pour les bornes d’ordures ménagères, et
une fois par semaine pour les bornes
multimatériaux et pour le verre.
Afin d’optimiser la collecte, la Ville va
plus loin et a prévu d’installer, au cours
de cette année, un système de télé-
relève. Une sonde installée sur les
bornes d’ordures ménagères et de multimatériaux indiquera le taux de remplissage de la borne, et les données seront
transmises par ondes radio au service
Gennevilliers Propreté, via une antenne
installée sur la tour. Ce système permettra d’adapter au mieux les fréquences de
collecte sur l’ensemble de la commune.
À noter qu’actuellement sur l’ensemble
de la ville non équipée de bornes, on collecte par an et par habitant 352 kg d’ord u r e s m é n a g è r e s , 2 0 kg d e
multimatériaux et 7,5 kg de verre. Tandis
qu’à la cité Jean-Moulin, par exemple,
équipée de bornes, on collecte par an et
par habitant 165 kg d’ordures ménagères, 33 kg de multimatériaux et 17 kg
de verre. Avec les bornes, on trie mieux !
aménagement
La fontaine a trouvé son lit
Place Jean-Grandel, au Village, les tests de jets d’eau
et de lumières de la future fontaine sèche, dont
l’installation est prévue fin septembre, devraient être
effectués en février ou mars. Sur la place en pleine
rénovation, en même temps que la voie toute proche
où passera le tramway, le local technique a été enterré
dans une fosse de 3 m de profondeur. Il enferme un bloc
informatique et mécanique, où commandes, pompes
et éclairage ont été conçus par BLD WaterDesign, une
entreprise d’Elancourt. Le système permet des variations
de hauteur et de couleur, et d’intensités de jets infinies.
Les bouches de 36 jets, avec un jet central plus puissant,
affleureront le sol, sous les caillebotis, où l’on pourra
36 >
février 2012
marcher, lorsque la fontaine sera sèche. Les jets très bas,
en forme de chandelle, bien éclairés, pourront donner
l’impression de flammes, par exemple. Les tests
consisteront à sélectionner la programmation. Le plus
délicat reste le réglage de l’émission d’eau, à la seconde
près, afin que les jets jaillissent tous en même temps.
D’un coût de 400 000 euros, la fontaine sèche s’arrêtera
de fonctionner en fin de soirée, pour le confort des riverains,
ou en cas de fort coup de vent, détecté par un anémomètre
intégré. L’eau, en circuit fermé, sera filtrée et traitée pour
éviter le développement des mousses. Et sera régulièrement
régénérée pour compenser les pertes et l’évaporation.
Parions qu’aux beaux jours, la place sera pleine d’enfants.
Week-end
Nantes
à Samedi
5
2
t
e
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s
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au programme
Dimanche
Visite guidée du quartier Feydeau relatant
Visite libre des Machines de l’île de Nantes
l’histoire du trafic d’esclaves
et de l’atelier de création de ces
et déjeuner.
structures
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monumentales. • Genne
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En partenariat avec Agir, Domaine du Village, Genn’Village,
Maison du tourisme, Renaissance, Secours populaire, Unité Gavroche
En garde, prêts, allez !
Ce premier commandement, toujours prononcé dans la langue de Molière
sur toutes les pistes d’escrime du monde, montre que ce sport est ancré
dans la tradition sportive française. Le club de Gennevilliers, section du
CSMG, perpétue cette tradition dans une salle d’armes spécialement
conçue pour la pratique de ce sport de combat à nul autre pareil.
I
ls sont quatre jeunes escrimeurs
débutants à se retrouver dans la salle
d’armes du gymnase Joliot-Curie, en
ce lundi soir. Ils s’échauffent quelques
minutes, sous la direction d’un des trois
maîtres d’armes, Renaud Wiart, ancien
membre de l’équipe de France de fleuret
et aujourd’hui arbitre international (il a
notamment arbitré la dernière finale des
championnats du Monde de fleuret féminin par équipes), avant de décrocher leur
arme pour quelques assauts. Au club de
Gennevilliers, section du CSMG, on pratique le fleuret, arme d’entraînement et
de convention (priorité est donnée au
tireur qui déclenche l’attaque initiale).
38 >
février 2012
L’escrime sportive telle qu’elle existe de
nos jours comprend trois armes : le fleuret, l’épée et le sabre (voir encadré).
Léo Zanardi, âgé de 8 ans, a essayé le
rugby, avant de se tourner vers l’escrime
qu’il a découverte au dernier Forum des
associations. « Cela correspond mieux à
son caractère, confie sa mère Valérie. Il
est très assidu depuis le début de l’année.
Je crois que ce sport lui apporte rigueur et
discipline. » Le club gennevillois, qui
existe depuis longtemps, compte cette
saison une trentaine d’adhérents, plutôt
des jeunes et des filles, même si
quelques adultes continuent de pratiquer
l’escrime à Joliot-Curie. Son président,
Philippe Jégu, ancien directeur de l’école
Henri-Wallon, a d’abord accompagné
son fils Julien, avant de prendre des responsabilités de dirigeant. « On ne parvient guère à dépasser ce seuil de trente
adhérents, analyse Philippe Jégu. Seraitce l’image de l’escrime qui ne serait pas
populaire ? »
Une grande tradition
sportive française
Pourtant, pratiquer l’escrime à Gennevilliers n’est pas prohibitif par rapport à
d’autres clubs puisque la cotisation
annuelle est de 135 euros pour les
Gennevillois (150 euros pour le nonGennevillois). De surcroît, le club prête
l’équipement, moyennant un chèque de
caution de 160 euros. Par ailleurs, l’escrime est le sport qui a rapporté le plus
de médailles à la France (115 au total)
depuis le début de l’ère moderne des
Trois armes et un équipement
L’escrime sportive est un sport de
combat opposant deux escrimeurs
(ou tireurs) qui, à l’aide de leur arme,
doivent toucher l’adversaire. Il existe
trois armes dont les zones de
touches et les règles diffèrent.
L’épée est l’arme de duel. On peut
toucher sur toute la surface du
corps. Le premier qui touche marque
un point. Si les deux tireurs se
touchent en même temps, chacun
des tireurs marque un point : c’est le
coup double. Le fleuret, l’arme
pratiquée à Gennevilliers, est l’arme
d’études. Les touches sont portées
par la pointe (ou estoc) seule et
limitées au tronc. Léger et flexible,
le fleuret est une arme de convention
et de priorité. La dernière arme est
le sabre, arme de pointe et de
tranchant (ou taille). Au sabre, on
peut toucher toute la surface du
corps de l’adversaire au-dessus de la
taille, y compris les bras et la tête.
Les échanges sont rapides et
spectaculaires. L’équipement est
indispensable à la pratique de
l’escrime. Il assure le maximum de
protection. À Gennevilliers, cet
équipement est prêté par le club.
Jeux olympiques. Ces derniers sont
d’ailleurs le moment de la plus grande
médiatisation de ce sport. Flessel,
Boisse, Riboud, Lamour, Touya ou Jeannet, sans parler du légendaire Christian
d’Oriola, sont des noms qui parlent aux
amateurs de sports. Sans oublier que le
français est la langue internationale officielle de l’escrime. Pour mieux se faire
connaître et promouvoir un sport de
combat qui demande vitesse, précision,
maîtrise et réflexe, le club organise
régulièrement des séances d’initiation
dans les écoles.
Attaques, parades
et ripostes
Après les débutants, ce sont les jeunes
confirmés qui s’élancent dans la salle
d’armes du gymnase, spécialement
équipée pour ce sport. Léa et Elora
(pupilles 2e année) pensent déjà aux
championnats départementaux de fin
janvier. En 2010, Léa avait terminé première en individuel et Elora troisième.
Le club pratique la compétition pour ses
tireurs les plus motivés. Lucien Pérez,
aujourd’hui âgé de 17 ans, a commencé
l’escrime à 6 ans sur les traces de son
frère qui lui a donné le virus. S’il a aussi
pratiqué le tennis de table, Lucien est
resté fidèle à l’escrime et essaie de venir
s’entraîner une à deux fois par semaine
malgré le temps que lui prennent ses
études en Terminale S. « Ce qui m’a toujours plu, estime Lucien, c’est la technique et l’arme. Mais, en raison de mes
études, je fais moins de compétition. »
Alors que Julia, Kenza, Léa et Julien
multiplient les assauts sur la piste, Elora
suit ce qu’on appelle « la leçon d’armes
». Face au maître d’armes, elle apprend
et répète les gestes techniques et les
mouvements, les attaques, parades et
ripostes qu’il faudra appliquer en com-
bat presque sans réfléchir. Avec son
amie Léa, Elora se prépare pour les prochaines compétitions. Toujours d’attaque ! • Jean-Michel Masqué
Plus d’infos : www.csmgennevilliers.com ;
courriel : jeguphilippe@free.fr ;
tél. 01 41 21 22 60. Créneaux d’entraînement
les lundis, mercredis, vendredis, à partir
de 18 heures, au gymnase Joliot-Curie.
Inscriptions à partir de 6 ans.
février 2012
> 39
Gymnastique rythmique
Coupe
loisirs
Les 176 élèves loisirs de la
section GR du CSMG
présenteront, devant un jury de
parents de professeurs, leurs
enchaînements individuels,
dimanche 12 février, à l’occasion
de la Coupe loisirs organisée par
le club. Les élèves de compétition
(70) présenteront, quant à elles,
leurs prestations par équipe en
vue des compétitions par équipe
qui commencent un mois après
au niveau départemental.
Mi-janvier, quatre jeunes filles du
club représentaient Gennevilliers
aux championnats de France
individuels de Toulouse : Nora
Ziani (Excellence, 13-14 ans), Inès
Kouidri (Excellence, 15-16 ans),
Aurore Leblond (Honneur, 17 ans
et plus) et Sandy Robin (Nationale
B, 17 ans et plus). Elles ont
terminé entre la sixième et la
dix-huitième place.
> Coupe loisirs, dimanche 12
février, au gymnase Jean-Guimier,
de 10 heures à 12 heures
et de 14 h 30 à 16 h 30.
les rendez-vous sportifs
Samedi 4
Football
Parc des Sévines
• 10h30 : CSMG/Petits
anges 7e ES
• 14h : CSMG/Asnières
Stade du Luth
• 10h30 : ESG/LSO Colombes
• 14h : Entente sportive
gennevilloise/Levallois
Basket Handisport
Gymnase des Grésillons
• 18h : CVHG/Berck
Dimanche 5
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
• 10h30 : GBC/SC Draveil
(anciens)
• 15h30 : GBC/AAE
La Garenne-Colombes
(seniors filles)
Rugby
Stade Claude-Luboz
• 13h30 : CSMG/RAC
Castelroussin (réserve)
• 15h : CSMG/RAC
Castelroussin (première)
Mardi 7
Badminton
Gymnase E.-Vaillant
• 20h : CSMG 2/Montrouge
Mercredi 8
Badminton
Gymnase EdouardVaillant
• 20h : CSMG 4/Suresnes
• 20h : CSMG 5/Rueil
Samedi 11
Football
Parc des Sévines
• 10h30 : CSMG/Olympique
de Neuilly
• 14h : CSMG/Courbevoie
Sport
• 15h15 : CSMG/Vexin USC
(féminines)
• 17h : CSMG/Suresnes
40 >
février 2012
Stade du Luth
• 16h : Entente sportive
Stade du Luth
• 13h30 : Entente sportive
gennevilloise/Centre de
Paris
gennevilloise/Levallois
• 15h30 : FC Luth 2/
Rueil-Malmaison
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
• 20h : GBC/Le Mans JALT
(seniors-1)
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
• 16h30 : Gennevilliers
Soccer/FC Pierrefitte
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
• 15h30 : GBC/Val-de-Seine
(seniors filles)
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
• 13h : Roller-hockey
gennevillois/Caen (National 2)
Dimanche 12
Football
Parc des Sévines
• 9h30 : Olympique
gennevillois/Arcop
Nanterre
• 13h30 : CSMG/Clichy-surSeine US 2
• 15h30 : AS Fossé/
Bourg-la-Reine AS
• 15h30 : FC Grésillons/
Enfants de Passy
Rugby
Stade Claude-Luboz
• 10h : CSMG Rugby-
Clichy/Champigny boucles
(juniors)
Mercredi 15
Badminton
Gymnase E. - Vaillant
• 20h : CSMG 3/Nanterre
Dimanche 19
Rugby
Stade Claude-Luboz
• 13h30 : CSMG/Rennes
Etudiants club (réserve)
• 15h : CSMG/Rennes
Etudiants club (première)
Samedi 25
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
• 16h30 : Gennevilliers
Volley-ball
Gymnase G.-Caillebotte
• 18h : CSMG/CSM Puteaux
Soccer/Franco-Portugais
Clamart
(féminines)
Dimanche 26
Gymnastique rythmique
Gymnase Jean-Guimier
• 10h-16h30 : coupe loisirs
Roller-hockey
Gymnase Anatole-France
• 13h-16h : Roller-hockey
gennevillois/Rennes
(National 2)
Multisport
Sports loisir
Comme à toutes les vacances
scolaires, le service municipal des
sports a préparé un programme sportif
d’initiation et de loisirs pour le jeune
public gennevillois (11-18 ans). Du 20 au
24 février, la salle des fêtes est ouverte
aux centres de loisirs primaires (de 13 h
30 à 14 h 30) et à tous les publics 11-18
ans (de 15 heures à 19 heures) pour des
activités multisports (golf, BMX, circuit
roulant, tir à l’arc) tandis que des
animations et parcours gymniques se
déroulent au gymnase Jean-Guimier ou
au gymnase Guy-Môquet pour les 11-18
ans, de 14 heures à 19 heures. La
seconde semaine, du 27 février au 2
mars, cela se passera pour les jeunes
(11-18 ans) au gymnase Paul-Langevin,
avec du futsal, à J.-Guimier ou G.-Môquet
avec des parcours gymniques et au
gymnase des Grésillons avec du basket.
> Renseignements : 01 40 85 65 66.
Athlétisme
La meilleure façon
de marcher
D
epuis fin septembre, la section
athlétisme du CSMG a mis en
place des créneaux (mercredi, à 18
heures, et dimanche, à 10 heures)
pour la marche nordique, une activité athlétique qui associe sport-loisir et santé.
Selon la Fédération française d’athlétisme
qui a habilité cette discipline, « la marche
nordique est une autre conception de la
marche, beaucoup plus active. Son principe
est très simple qui est d’accentuer le mouvement naturel des bras pendant la marche,
et de propulser le corps vers l’avant, à l’aide
de deux bâtons qui permettent d’aller plus
vite et plus loin. Toute la partie supérieure du
corps entre en action pendant la marche, et
non seulement les membres inférieurs. » En
marche nordique, la dépense d’énergie est
accrue, le corps fournit plus d’efforts que
dans la marche traditionnelle, le rythme
de la marche est plus rapide et en même
temps l’on se sent moins fatigué à la fin !
Comme la technicité est relativement
simple, le plaisir de la pratique est présent
dès le début, sans phase d’apprentissage
fastidieuse. Pour ceux qui n’ont plus envie
de courir, ce sport est recommandé médicalement. Aujourd’hui, une petite dizaine
de personnes, encadrées par deux spécialistes, pratiquent la marche nordique à
Gennevilliers, mais le club entend développer cette activité dans la Boucle nord
en profitant des grands espaces de la coulée verte, des parcs des Sévines et des
Chanteraines. Quelques sorties dans l’année sont envisagées dans d’autres sites
adaptés de la région.
Les rendez-vous
Au parc des Sports le mercredi
et le dimanche. Contact : 06 70 52 83 69.
> Cotisation : 150 euros.
Tennis
Tournoi
open seniors
Ce tournoi open seniors du Tennis
club de Gennevilliers se déroule tous
les jours, du 9 au 26 février. Il s’agit d’un
tournoi auquel tous les joueurs, femmes
et hommes, peuvent participer en
s’inscrivant directement au club-house
du TCG dans le parc des Sévines, ou en
contactant directement le juge-arbitre
Bernard Pommier (06 80 13 50 55 ou
bernardpommier@free.fr). Les deux
vainqueurs et les demi-finalistes seront
récompensés. Un prix du fair-play est
également décerné. Par ailleurs, le club a
relancé son challenge associatif pour
faciliter l’intégration et l’implication des
adhérents à la vie du TCG. Plus l’on
participe aux activités et animations
organisées par le club tout au long de
l’année, plus l’on obtient de points et
gagne des lots. Une façon conviviale
d’impliquer un peu plus les adhérents
dans la vie du club.
> Renseignements : 01 40 85 18 79.
février 2012
> 41
Le château de Gennevillers et son parc, au XVIII e siècle.
42 >
février 2012
Le village surgit
du passé
Jusqu’au XXe siècle, l’histoire de Gennevilliers se fait essentiellement
au village, même si d’autres quartiers continuent à grandir qui formeront
la ville contemporaine. C’est cette histoire, qui se perd dans la nuit des
temps et les lacunes historiographiques, que nous vous contons ici de
manière parcellaire car elle est riche du tumulte et du silence des
siècles.
L
’histoire du Village se confond avec
celle de Gennevilliers, embryon de
la ville d’aujourd’hui. c’est ici, sur
un point haut toutes proportions gardées
(entre 28 et 29 mètres), à bonne distance
(2 km en moyenne) de la Seine ravageuse
et chemin d’invasion, que se sont rassemblés les premiers « Gennevillois » dont on
ne trouve pourtant pas trace avant le
Moyen Âge finissant.
Loin des voies de circulation
rural. Ce domaine rural aurait pu appartenir à l’époque mérovingienne (VIe-VIIe
siècles) à un propriétaire d’origine
franque du nom de Gane ou Gene. Mais
l’évocation de sainte Geneviève (née à
Nanterre vers 420 qui garde l’entrée de la
presqu’île), qui figure toujours sur le blason de la ville, a longtemps fait croire que
le nom de Gennevilliers viendrait de cette
sainte Geneviève, héroïne nationale, ce
qui n’est plus une hypothèse validée de
nos jours.
Cependant, en raison de découvertes
archéologiques remontant aux époques D’un château à l’autre
préhistoriques, gauloises et romaines à Il aurait bien existé, au Moyen Âge et à
Nanterre, Asnières, au Mont Valérien, à l’emplacement de la mairie de 1863 qui a
Suresnes, Puteaux et Argenteuil, on peut cédé la place depuis à l’école Edouardsupposer que le fond de la presqu’île dite Manet, un château de Gane détruit au XIVe
de Gennevilliers n’est pas resté vierge de siècle que mentionnait en son temps
présence humaine dans ces temps recu- (1754) l’historien du diocèse de Paris,
lés. Mais la situation de ce territoire en l’abbé Lebeuf. Deux certitudes historiques
cul-de-sac (des ponts ont été construits demeurent : l’appartenance du territoire
très tardivement, le premier en 1832 de Gennevilliers à l’abbaye de Saint-Denis
du Moyen Âge à la
entre Gennevilliers et
Argenteuil !) a isolé la
Un quadrilatère formé Révolution, et l’érecville des grandes voies des rues de Saint-Denis tion du village en
paroisse autonome
de circulation nordau nord, Deslandes
d’Asnières en 1302.
ouest qui partaient de
au sud, de Paris
Pour l’historien et
Paris vers Rouen ou
à l’ouest et de la route journaliste Georges
Dieppe. Les hommes y
d’Épinay à l’est.
Quiqueré, qui a tenu
passaient, par les bacs
pendant plus de 25
d’Asnières ou d’Argenteuil, plus qu’ils ne s’y arrêtaient. L’his- ans les pages d’histoire locale dans Gentoire du trésor des Agnettes (cf. GenMag, Mag, il s’agit de « la reconnaissance tardive
n° 184, septembre 2008), cinq pièces d’or de la présence en ce lieu d’une communauté
d’époque gallo-romaine découvertes humaine stable, par l’Église mais aussi par
autour de 1960 et vendues aux enchères le pouvoir civil. »
en 1978, tendrait à montrer l’ancienneté Sur ce vaste territoire agricole, soumis
du peuplement ou du passage au bout de
cette presqu’île. L’étymologie du nom
Gennevilliers apporte quelques éclaircissements même si l’origine de ce nom
n’est toujours pas certaine aux yeux des
« Le Mariage de Figaro »
derniers historiens qui ont étudié de près
de Beaumarchais, a été joué
le passé de notre ville. Villiers viendrait
dans l’orangerie du château de
sans trop de doute du gallo-romain
Richelieu, le 27 septembre 1783.
« villa » qui désigne alors un domaine
1783
aux aléas des guerres médiévales et des
caprices du fleuve, une autre étape importante est marquée par la création de la
capitainerie des chasses de la Varenne du
Louvre sous Henri IV (1597) dans laquelle
Gennevilliers est enclavée. C’est une nouvelle contrainte pour la vie paysanne qui
se trouve encadrée par des ordonnances
très strictes qui protègent plus le gibier
que les cultures. Une nouvelle église est
construite à la place de l’ancienne, dont
elle intègre le clocher, et consacrée en
1665 en conservant le nom de sainte
Marie-Madeleine. Un capitaine des
chasses célèbre, le maréchal-duc de
Richelieu, petit-neveu du fameux cardinal,
fait bâtir un château en 1749 sur le flanc
ouest du village. Après être passé entre
les mains de plusieurs propriétaires et
après la Révolution, le château n’est plus
entretenu. Aujourd’hui, le collège Pasteur
et la Cité-jardin occupent son emplacement et celui de son parc. Subsistent
encore, à l’angle des rues Jean-Jaurès et
Carnot, les vestiges des communs du
château de Richelieu. Le village, autour
de son église puis de sa mairie, est resté
longtemps le cœur de Gennevilliers tandis
que se développaient d’autres quartiers
aux Grésillons ou à Villeneuve. La ferme
de l’Horloge ou l’ancienne ferme du 22 de
la rue Félicie témoignent encore du passé
de ce quartier qui a connu depuis de nombreux réaménagements. Le Village entre
fièrement dans l’avenir, avec le passage
du nouveau tramway dans les mois à
venir, ce qui reliera Gennevilliers et SaintDenis comme depuis des siècles…
• Jean-Michel Masqué
février 2012
> 43
Journée portes ouvertes
au lycée Galilée
Tout savoir sur les filières de formation
Du CAP à la licence professionnelle,
les débouchés, les offres d’emploi ...
• Classe préparatoire aux grandes écoles post BTS (ATS)
• Licence professionnelle de chimie et de plasturgie • BAC S ou ES
• BTS chimie, biotechnologies, plasturgie
• BAC professionnel plastiques et composites (en 3 ans)
• BAC technologique STL : biotechnologies,
• Secondes générales et technologiques
physique chimie de laboratoire
• CAP plastiques chaudronnés et composites
• BAC technologique STI 2D : architecture
• Section rugby
et construction ; énergie et environnement
Visite guidée des laboratoires et des espaces technologiques
Rencontre avec les élèves et les enseignants
Samedi 11 février 2012
Lycée Galilée
Pôle d’excellence
de 9 heures
à 13 heures
Lycée polyvalent des métiers
de la chimie et de la plasturgie
Etablissement public - Ministère de l’Education nationale
79, avenue Chandon - 92230 Gennevilliers Tél. 01 47 33 30 20
A3 Porte Ouverte 2012.indd 1
29/11/11 10:58
Santé
Mineurs
numéros utiles
Passeport, carte d’identité
et vaccinés
Il vaut mieux prévenir que guérir,
vieil adage datant du latin médiéval
et qui ne prend pas une ride ! Le
service des vaccinations organise,
tous les mercredis, de 16 heures à
18h30, des séances de vaccinations
gratuites. Pour protéger, avant tout.
V
éritable rempart contre les
maladies, le vaccin ne date effectivement pas d’hier. C’est Edward
Jenner qui, en 1798, dégaine le
premier avec sa vaccination contre la
variole. 1885 verra la consécration de
Louis Pasteur avec le vaccin contre la
rage. Depuis, l’eau a beaucoup coulé
sous les ponts et les vaccins prennent
toujours de vitesse les infections, nous
protègent des maladies infectieuses,
microbiennes, virales ou parasitaires.
Le service des vaccinations réagit
comme l’immunité face à un agent
pathogène. C’est au sein du centre municipal de santé Daniel-Timsit, aux Grésillons (voir encadré), que sont organisées
tous les mercredis, de 16 heures à
18h30, sur rendez-vous et après l’envoi
de la convocation, des séances de vaccinations gratuites diphtérie-tétanos-polyomélite-coqueluche (DTPC) pour les
enfants de 6 à 18 ans, qui sont obligatoires. Les deux injections du vaccin rougeole-oreillons-rubéole (ROR) restent
fortement recommandées, surtout avant
l’entrée des nourrissons en collectivité.
« On peut d’ailleurs s’étonner que cette
vaccination ne soit pas obligatoire, souligne Maryse Schlemer, secrétaire du
service des vaccinations, sachant qu’une
recrudescence de rougeole sévit chez les
adultes, devenant vecteurs potentiels !
Devant la diminution du nombre de PMI et
de pédiatres, les parents doivent se
débrouiller eux-mêmes avec leur médecin
Mémento
Rappels obligatoires après
le 1er rappel des 18 mois
de l’enfant :
• le 2e rappel à l’âge de 6 ans (DTP) ;
• le 3e rappel à 11 ans (DTPC) ;
• l e 4e rappel à 16 ans (DTP).
Puis tous les dix ans à partir
de 20 ans.
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
Naissances, mariages, décès
(affaires civiles)
01 40 85 63 80
Aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76
Permis de construire
(15e étage)
01 40 85 63 84
Centres de loisirs maternels
traitant. On peut tout à fait faire vacciner
son enfant chez un médecin, pour un
départ en colonies de vacances, par
exemple. Dans ce cas, une photocopie de
la feuille du carnet de santé doit être obligatoirement transmise au service des vaccinations, afin de mettre à jour le suivi
vaccinal de l’enfant. »
En cas de retard ou d’interruption dans
le calendrier, il n’est pas nécessaire de
se faire injecter tous les vaccins. Le programme reprend au stade où il s’est
arrêté sur le carnet de santé, et tient
compte du nombre de doses manquantes et de l’âge de la personne.
Le service vaccine près de 980 enfants
par an. La demande est forte avant les
départs en vacances, les stages en
entreprises effectués par des collégiens
ou lycéens, les jobs d’été. Il ne fonctionne
pas pendant les vacances. Une attestation de vaccinations peut être adressée
au domicile (pour les enfants à jour de
leur dossier vaccinal).
Enfin, on trouve tout de même, au rayon
des rendez-vous manqués, un taux de
12 % sur l’année 2011. Indolence, négligence… Il reste que le vaccin, sorti
quelques minutes avant l’injection pour
qu’il soit moins froid, finit quelquefois à
la poubelle… Au bout de trois rendezvous non excusés, les personnes ne sont
plus acceptées dans les centres de santé
municipaux.
• Martine Chaymotty
Du rendez-vous à l’injection
La prise de rendez-vous s’effectue au
service des vaccinations, situé au
Relais assistantes maternelles,
9, rue Jean-Jaurès (se munir du
carnet de santé pour établir un
dossier), tél. 01 40 85 66 97.
Les injections de vaccin sont
réalisées par le docteur Simona
Colas, au CMS Daniel-Timsit,
80, avenue Chandon, juste en face
du lycée Galilée.
Bus 140, arrêt “Brenu”.
(7e étage)
01 40 85 64 47
Centres de loisirs primaires
(7e étage) 01 40 85 65 37
Vacances 4-17 ans
(7e étage)
01 40 85 65 46
Club « 11-14 » (8e étage) 01 40 85 65 58
Jeunesse (8e étage)
01 40 85 65 59
Conseil local de la jeunesse
(parvis mairie)
01 40 85 65 68
Affaires scolaires (9e étage)
01 40 85 64 25
Activités sportives (8e étage)
01 40 85 65 70
Action sociale
(rez-de-chaussée, CCAS)
01 40 85 65 96
Action sociale autonomie
(rez-de-chaussée)
01 40 85 65 97
Coordination gérontologique 01 40 85 68 68
Quotient familial, inscriptions scolaires
(démarcherie) 01 40 85 62 52
Vaccinations gratuites
01 40 85 66 97
Maison des sportifs
01 41 21 22 60
Pôle emploi 01 41 47 22 40
Plie 01 40 85 66 04
Boutique Club emploi 01 40 85 67 80
Mission locale 01 41 21 40 20
Circonscription vie sociale assistantes sociales
01 41 21 14 50
Maison du tourisme Otsi
01 40 85 48 11
OML 01 40 85 48 12
Déchèterie
93, rue des Cabœufs
01 46 17 01 64
février 2012
> 45
www.ville-gennevilliers.fr
Les agents de QUartiers
Accès à la médiathèque numérique, une offre de vidéo à la demande
riche de 1300 programmes issus du catalogue d’Arte et de la
collection UniversCiné
Ce service est gratuit et accessible aux abonnés des bibliothèques de plus
de 18 ans, ayant une carte de prêt en cours de validité. Au choix,
4 programmes à visionner par mois.
>
En un clic à partir de la page de la bibliothèque F.-Rabelais
Inscriptions aux Trophées jeunes talents
Sept agents de développement social et culturel relaient
les informations auprès des habitants.
Agnettes-Chevrins - Fossé-DE-l’aumône
Chef de projet : Évelyne Bleux 01 40 85 48 51.
Agnettes 1, rue Julien-Mocquard,
Alexis Haouadeg, 01 40 85 48 50 ou 06 12 23 17 20.
>
> Chevrins
Baya Mazri, 01 40 85 48 54 ou 06 34 46 38 87.
Les jeunes de 15 à 30 ans sont invités à présenter leur projet artistique avant
le 16 avril pour tenter de remporter l’un des 6 prix des trophées jeunes talents. > Fossé-de-l’Aumône Place Jules-Guesde,
Le dossier d’inscription est disponible en ligne.
Elise Courtas, 01 41 21 04 94 ou 06 21 11 27 48.
>
Rendez-vous dans l’actualité de la rubrique Culture
Grésillons - Chandon-Brenu-Sévines
A voir ou à revoir « A toi de jouer », la série du web
Ce film relate l’aventure de trois jeunes débutants gennevillois qui partent à
la découverte de la musique au conservatoire Edgar-Varèse.
>
Accès dans la rubrique GTV, la télé locale
Les enfants de l’EMS en photos
BMX, roller, vélo… les enfants de l’école municipale des sports
se sont lancés dans des parcours de motricité lors de la fête de l’hiver,
samedi 7 janvier.
>
Rendez-vous dans la photothèque
Feuilletez le catalogue des vacances Agir
genn montjan_Mise en page 1 16/12/11 10:13 Page1
Des séjours de vacances, de mai à décembre 2012, sont proposés
par l’Association gennevilloise pour l’initiative des retraités.
>
Chef de projet : Géraldine Fauvel 01 40 85 60 41.
> Grésillons 30-40, rue F.-Kovac,
Laïla Melaz, 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22.
> Chandon-Brenu-Sévines 13-15, rue Emile-Zola,
Mélanie Boulet, 01 40 85 48 69 ou 06 09 63 34 62.
Luth-Village
Chef de projet : Sébastien Manier, 01 40 85 49 20.
> Luth 7, avenue du Luth.
Isabelle Nadal, 01 40 85 49 20 ou 06 12 23 15 06.
> Village 2, rue Jean-Moulin,
Malek Ghanem, 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22.
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46 >
février 2012
Pharmacies de garde
>
mairie de gennevilliers
services de santé
Dimanche 5 février
Mestiri, 221, boulevard Gallieni
92390 Villeneuve-la-Garenne.
>
Centres municipaux
de santé
Dimanche 12 février
3, rue de la Paix 80, avenue Chandon
Galou, 6, rue Gérard-Philipe
92390 Villeneuve-la-Garenne.
>
Centre de planification
et d’éducation familiale
Dimanche 19 février
66, rue Pierre-Timbaud
Motaouakkil, centre commercial,
22, avenue du Luth.
>
Espace santé-jeunes
66, rue Pierre-Timbaud
Dimanche 4 mars
Lacombe, 8, place Jules-Guesde.
Urgences
Sapeurs-pompiers 18
Service médical d’urgence
15
Samu social
(numéro national gratuit)
115
Commissariat
de police 01 40 85 14 31
Gendarmerie
nationale
01 42 42 02 42
SOS médecins 92
01 47 07 77 77
SOS 92 (garde et
01 40 85 66 50
01 40 85 48 20
01 40 85 66 83
01 40 85 67 62
CDAG
Dimanche 26 février
Cougouliègne, 78, avenue Gabriel-Péri.
>
01 40 85 66 66
Centre de dépistage
anonyme et gratuit 01 40 85 48 20
Consultation médico
psychologique
01 41 47 94 80
Vie libre 06 75 99 67 15
Drogues info service 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire
en alcoologie) 01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins
aux toxicomanes) 01 47 99 97 16
Siadpa (Service infirmier
d’aide à domicile pour
personnes âgées) 01 40 85 65 75
Hôpital Louis-Mourier 01 47 60 61 62
Hôpital Beaujon 01 40 87 50 00
urgences médicales)
01 46 03 77 44
Hôpital Max-Fourestier 01 47 69 65 65
Centre antipoison 01 40 05 48 48
Hôpital St-Jean 01 40 80 66 66
SOS suicide 01 40 50 34 34
Centre médical Chandon 01 47 98 79 35
Secours adolescents
suicidaires 01 44 75 54 54
Allô Enfance
maltraitée (24h/24)
Écoute Enfance 92
119
(8h30/23h) 0800 00 92 92
Urgences dentaires 01 47 78 78 34
Femmes victimes
de violences 92
(de 9h30 à 17h30)
Violences conjugales
femmes info services
(de 7h30 à 23h30)
01 47 91 48 44
Les impôts
Centre des finances
publiques et trésorerie
principale (1e étage)
Impôts des entreprises
(3 étage)
e
EDF (urgence/dépannage) 0810 333 092
GDF (urgence/dépannage)
0810 433 192
01 40 85 43 00
01 40 85 43 00
Les Marchés
Une centaine de commerçants à votre
service, cinq fois par semaine, de 8 h à 13 h.
>
mercredis et samedis.
au Village
01 47 45 51 00
01 47 46 09 09
mardis, vendredis et
dimanches.
(identification
tatouages)
01 49 37 54 54
au mini-marché du Luth
parking du centre commercial,
SPA 01 47 98 57 40
Vétérinaires
à domicile (24h/24) >
Fichier canin
NAISSANCES
ZBAIRI Abdallah – POGGI
Abderrahmen – EGNY Abel –
DIOP Abou-Bilal – HERBERT
Adam – CAMARA Adama – MEYA
Adel – GRICHI Adil – EGNY Amir –
BOUMOUR Aya – BOUKIND Ayoub
– OULGOD Ayyûb – BENREDJEM
Bilel – TOURE Diaby – NADER
Elias – ALAN Emir – ALAN Eren –
IMAZATENE Gabriel – AGBOANOU
Grace – NAÏT-BOUDA Hana-Aliya –
EL MAJDOUB Hiba – ZERIG Hichem
– ABED Imen – HADRAMI Imrane
– MAAZOUZI Inaya – JOUET Issa –
DIARA Jada – DAUMERGUE Jeanne
– MEDINA PERES Julie – MERKOUZA
Kahyss – KACEM FERREIRA
Kamil – MOHAMED FELICIANNE
Kenny-Brahim – DIMBAS Kimani –
CHRISTON Kélhya – SEGHOUANE
Lehna – OUDGHIRI Lina –
MAHIOUS Lisa – ORENT Lucas –
GHORAYEB Lyna – MAHIOUS Léna
– MOKEDDEM Marwa – MAURER
Marwan – AKOURRI Mayssa
– ABDOU Maïedine – KENYA
Maïssane – BRAHIM Meryl –
ROUINI Nihel – DURIEZ Nina –
EROGLU Nisa – MUTOMBO Noah
–AZZAOUI Noralimane – ELLINE
Oxen – CHARDON Paul –
AGOUAOUI Rochdi – ALAASRI
Sami – AÏT HACHA Samy – MADI
Shayma – SOILIHI Taekedine –
BUZENET Wadie – BOUMAIJL Yassir
– KHABABA Zakarya.
BELADJAL Sid Ahmed et ZAOUI
Yasmina – BOUBAHRI Mohammed
et HARNANE Samiha – BOULA
Frédéric et SOILIHI HASSANI Niswat
– CHOUGRADI Kamal et JEFFALI
Najat – ELSHEWY Hosameldin et
ES-SBIHI Sanae – GUEZOUI Madjid
et RODONY Mylène – OUAREM Ali
et BENRABIA Nacima.
39, avenue des Grésillons,
62, rue Pierre-Timbaud.
SOS vétérinaires du 15 décembre au 15 janvier
MARIAGES
aux Grésillons
39 19
état civil
lundis et jeudis de 15 h à 19 h.
> DÉCÈS
BAECKE épouse PANIER Jeanne
– BRUGALIERES Marie-Thérèse
– CLOUET Marcel – EMERY
Jacqueline – ESNOL Pierre – FASSIN
Germaine – HADDOUCHE Chaïb
– JOLLY Roger – LE GUELLAUT
Marguerite – NOTTELET Daniel –
VOLLEREAU Michel – ZOUAOUI
Louiza – CERDEIRA DO PIO Antonio
– DUFRESNE Roland – GALASSI
Liliane.
février 2012
> 47
Les groupes du conseil municipal s’expriment…
Groupe communiste, alternative
citoyenne,
républicain et parti de gauche
De vrais moyens
pour l’école publique
L’école est au cœur d’un
acharnement sans précédent. « Suppression de
postes » est le maître mot
d’un gouvernement sourd
aux besoins et aux conséquences de ses choix dévas> Arielle
tateurs.
VermilletÉcole maternelle, remplaceParry
ment, Rased, enseignement
professionnel sont les cœurs
de cible de ces suppressions programmées :
5 700 suppressions de postes d’enseignants
dans le primaire.
C’est une imposture de faire croire que l’école
peut relever les défis qui lui sont posés avec
moins de moyens.
Les cadeaux fiscaux aux fortunes, l’enrichissement des banques qui empochent les intérêts
d’une dette dont on nous rabat les oreilles, sont
les vrais prédateurs. Ce n’est pas la dépense
publique et sociale qui augmente, ce sont les
intérêts de cette dette qui privent l’éducation
au profit de la finance. La Banque centrale
européenne, plutôt que renflouer les banques
privées, doit financer à taux zéro les dépenses
publiques et éducatives.
À Gennevilliers, la Municipalité choisit de maintenir et développer ses efforts pour la réussite
des enfants, des jeunes. C’est dès demain
l’ouverture du « Fil continu », une structure
pour qu’aucun jeune ne soit hors l’école même
dans des moments de turbulence. C’est le
départ de plusieurs centaines d’enfants en
classe transplantée, l’occasion de découvrir et
d’apprendre dans des conditions optimales.
Nous sommes fiers de ces choix car nous les
savons utiles aux Gennevillois.
Les élus de notre groupe continueront à se
battre pour les meilleures conditions de scolarisation et cela dès 2 ans, et seront au côté des
parents et des enseignants pour le respect de
ces exigences légitimes.
48 >
février 2012
Élus socialistes et républicains
La laïcité :
un avenir commun
Les fêtes sont passées. Ces
dernières ont, pour une part
de la population, une dimension religieuse et pour
d’autres, domine surtout la
possibilité de rencontres
> Jacques
familiales autour d’un bon
Briffault
repas.
Même si la solitude existe
dans nos villes, c’est un
moment plus léger nous écartant momentanément des problèmes de la cité.
Cette mise en parallèle, du fait religieux, dans
le libre exercice de le pratiquer pour chacun
sans que viennent s’appliquer des obligations
pour les autres, tient à l’exercice de la loi de
1905 sur la laïcité qui garantit la liberté individuelle de la pratique religieuse tout en protégeant l’individu qui ne souhaite pas adhérer aux
faits religieux.
C’est l’aboutissement d’une histoire des idées
qui prend au moins sa source dans les
Lumières à l’exemple de Rousseau (écrivain et
philosophe du XVIIIe siècle) construisant toute
sa réflexion sur « l’homme naturel » qui est
rendu perfectible par les institutions. Ainsi
écarte-t-il l’idée de la « chute » originelle
comme portée par tous de génération en génération. Adam et Ève sont présents dans les trois
principales religions monothéistes pratiquées
à ce jour dans notre pays.
Il faut attendre Aristide Briand (né en 1862,
mort en 1932, Nobel de la Paix en 1926) et Jean
Jaurès pour faire adopter contre vents et
marées la loi de 1905.
Il faut être clair, cette loi fait partie des valeurs
fondamentales, que l’on souhaite universalisantes. Elle participe des fondements de la
pensée de gauche qui tend vers l’émancipation
des hommes. C’est une des valeurs qui fondent
le Parti socialiste. Être de gauche, socialiste,
c’est respecter cet équilibre des droits de chacun tout en poursuivant une attention particulière à tout manquement pouvant porter
préjudice à la liberté de s’exprimer, de créer,
de vivre en homme libre de ses choix dans
l’espace public dont nous avons la responsabilité en tant qu’élu(e)s.
Europe Ecologie - Les Verts
Contre la peur, la raison
On ne sait pas encore quel
« tsunami », « printemps
arabe », « Sofitel », ou « crack
boursier » nous attend en
2012, mais ce qui est à souhaiter, c’est que la peur ne se
> Richard
substitue pas à la raison en
Merra
ce moment de crise. Ce qui
est à souhaiter, c’est que les
urnes permettront de
reprendre la main sur la dictature des marchés, tout en marginalisant les fossoyeurs de
démocratie qui sont en embuscade.
La peur est irrationnelle. Elle envahit, paralyse,
insécurise. Elle est le ressort idéal qui permet
les manipulations idéologiques qui font le succès des populistes. Ils l’utilisent pour construire
une illusion de la « protection ». Pariant sur la
subjectivité plus que sur l’intelligence, ils structurent une ligne politique construite sur la peur
de l’autre, et le repli identitaire.
Le mythe du chef protecteur, la fermeture des
frontières, l’exclusion de celui qui ne nous ressemble pas reviennent en force. Alors, s’il faut
convoquer le « roman national », rappelons que
ce sont ces idéologies nauséabondes qui loin
de nous sortir des crises ont plongé notre histoire dans les pires horreurs.
Rappelons que c’est dans les moments où
nous étions le plus fragilisés qu’elles ont été
rendues possibles.
Les écologistes ne crient pas avec les loups. Ils
ont élaboré un programme qui sait organiser
la « réindustrialisation », la « relocalisation »,
sur ce qui est pertinent économiquement, et
écologiquement sans être en contradiction
avec un projet européen.
Car une politique moderne passera par les
Etats Unis d’Europe, fondés sur la solidarité et
munis d’institutions démocratiques. Une
Europe des peuples repliés sur la nation serait
incapable de prendre en compte les réalités de
la mondialisation. Elle ne protégerait absolument pas ses citoyens.
Les écologistes souhaitent en 2012 participer
à dissiper les écrans de fumée pour que les
électeurs ne soient pas des otages de la peur,
mais qu’ils soient des acteurs politiques.
Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine
Union des Gennevillois
Défendons
le service public
Alors que des tournées de
facteurs sont supprimées à
Gennevilliers, il est bon de
rappeler que la défense du
service public en général est
une priorité. En effet, même si
l’on peut parfois lui reconnaître
> Patrick
quelques faiblesses, le service
Théret
public en France est une belle
réussite. Mais il se trouve
aujourd’hui confronté aux
politiques de libéralisation et de privatisation. Il
nous faut être vigilants et se mobiliser coûte que
coûte. Cela implique, d’une part, de s’opposer à la
marchandisation des besoins fondamentaux des
personnes. D’autre part, de revendiquer le droit
d’être traité comme un citoyen à part entière au
lieu d’être assimilé à une cible commerciale.
On voit bien que derrière la mise à mal du service
public que nous connaissons actuellement, se
dessine un projet de société, tout entier consacré
au profit, dont ne nous voulons pas. Défendre
le service public c’est se battre pour maintenir
ses principes fondamentaux. Il fait une large
place à la redistribution sociale et territoriale à
travers ses principes : continuité et accessibilité
des services rendus aux usagers, égalité de
traitement, péréquation tarifaire, obligation de
fourniture, souci de la qualité des prestations,
minimisation des coûts pour la collectivité, etc.
Les besoins fondamentaux de tous les individus
doivent être satisfaits : telle est la conception qui
fonde son utilité sociale. Le service public n’est
donc pas simplement prestataire de biens et de
services mais aussi producteur de lien social et de
citoyenneté.
Gennevilliers pour tous
« Et comme l’espérance
est violente »…
Nous voilà entrés dans une
année d’espoir et de luttes
pour plus de justice, de
liberté, d’égalité.
Taoufik Halem, élu GPT, a
annoncé qu’il adhérait aux
Verts et décidait de rester
> Isabelle
conseiller municipal dans la
Guichard
majorité municipale. GPT
regroupe depuis plus de 23
ans des citoyens libres de leurs opinions, de
tous horizons, à gauche, militants associatifs,
syndicalistes politiques et écologistes et nous
avons été élus par les habitants pour mener
une opposition de gauche constructive ! Nous
regrettons son choix, d’autant que ceux qui
auparavant ont cru être plus utiles en se situant
dans cette majorité ont vite déchanté. Au
conseil municipal, seul GPT émet critiques et
propositions alternatives, rejoint par d’autres
dans la ville. Dans sa tribune de GenMag, Taoufik parle de « points essentiels sur lesquels nous
sommes en accord avec la majorité municipale. »
GPT a toujours soutenu ce qui était de l’intérêt
des Gennevillois, a fait avancer bien des sujets
mais, sur des points essentiels, nous restons
en désaccord : une démocratie sous contrôle
(comme lors des Assises de la ville, malgré les
interventions des habitants, seuls les projets
portés au début par la mairie ont été retenus),
le manque de transparence dans l’attribution
des logements, les délégations de services
publics, la gestion du personnel municipal, la
participation au plan Anru avec la démolition
de la moitié de la Cité rouge, la casse sans
retour du marché des Grésillons, une conception de la sécurité illustrée par le couvre-feu au
Luth et la présence policière massive tandis
que la prévention n’a pas la place qu’il faudrait,
l’absence d’une vraie politique de la jeunesse,
le refus de soutenir les expulsés de l’avenue
Marcel-Paul… jusqu’au double jeu qui consiste
à s’opposer au travail du dimanche, sur le plan
national et… à l’autoriser au niveau local avec
l’ouverture des magasins des Chanteraines,
tous les dimanches !
Nous continuerons à faire entendre ici une
autre voix et à défendre nos convictions.
isaguich@free.fr
Rassemblement pour Gennevilliers , UMP
L’année 2012
sera difficile
Sans nul doute car la crise
que nous traversons est la
première cause de la dette
de la France. Avant l’éclatement de la crise de 2008, la
gestion des finances
> Alain Cheïkh
publiques par le gouvernement de Nicolas Sarkozy
était en accord avec les
règles européennes d’équilibre budgétaire. La
crise a bien évidement radicalement changé la
donne. Quand l’activité économique s’effondre,
la dette augmente. Personne ne peut nier cette
évidence statistique. D’ailleurs si le président
de la République était seul responsable de
l’augmentation de la dette, alors aucun pays
n’aurait eu lui aussi à subir de dérapage de ses
comptes publics. Car, dans le même temps, la
dette espagnole de José-Luis Zapatero a augmenté de 30 %, celle des États-Unis de 30 % et
celle de la Grande-Bretagne de 34 %. La France
a donc mieux géré la crise que bien d’autres
pays développés. Au grand dam de l’opposition.
La plus grande part de la dette de la France est
héritée de plus de 30 ans de laxisme budgétaire.
Et c’est faire un contresens historique que de
dire que Nicolas Sarkozy est le seul responsable du niveau de la dette française. Cela fait
près de quarante ans (1975 est la dernière
année où la France a voté un budget à l’équilibre) que la dette de notre pays augmente
chaque année. Un rapport de la Cour des
comptes de 2010 dit clairement qu’1/3 de nos
déficits est lié à la crise et les 2/3 restants proviennent du déficit structurel de la France.
C’est-à-dire les déficits accumulés depuis
1975. La vérité c’est que droite et gauche partagent cette responsabilité. Mais il est temps
de réagir et d’agir face à cette crise, c’est là tout
le sens du travail accompli par le président de
la République et le gouvernement de François
Fillon ainsi que de l’ensemble de la majorité
présidentielle.
février 2012
> 49
Les Conseillers
municipaux
délégués
Jacques Bourgoin
Maire de Gennevilliers,
> Conseiller général des Hauts-de-Seine
Tél. 01 40 85 62 23
Roland Muzeau
Député, 1er adjoint
Arielle Vermillet-Parry
2e adjointe
Urbanisme et aménagement,
action foncière,
développement économique,
communication.
Tél. 01 40 85 62 30
Vie démocratique et citoyenne,
lutte contre les discriminations,
politiques de l’insertion et de
l’emploi, prévention-sécurité,
restauration municipale.
Tél. 01 40 85 62 31
Marc Hourson
Martine Monsel
3e adjoint
4e adjointe
Président de l’Office public de
l’Habitat, vie associative, tourisme,
commerces, fêtes et cérémonies,
marchés aux comestibles,
anciens combattants.
Tél. 01 40 85 62 33
> Logement, résorption
habitat insalubre, lutte
contre les expulsions,
Grand projet de ville du Luth
et des Grésillons.
Tél. 01 40 85 62 37
Mohamed Bellouch
Latifa Meya
5e adjoint
6e adjointe
> Solidarité, action sociale,
associations caritatives,
quotient familial,
coopération internationale
et jumelage.
Tél. 01 40 85 62 35
> Droits des femmes, prévention
et promotion de la santé,
crèches, haltes-garderies,
relais assistantes maternelles.
Tél. 01 40 85 62 33
Olivier Mériot
Sandrine Hertig
>
>
>
Anissa Ben Lahcene. Préadolescence.
>
Zine Boukriche. Jeunesse
Joëlle Mutis. Retraités, coordination
gérontologique, activités
intergénérationnelles.
>
>
> Jacques Briffault. Sécurité publique
liée aux installations classées.
>
>
7e adjoint
8e adjointe
Finances et budget, personnel
communal et moyens des
services, affaires civiles et
générales, propriétés communales
extérieures, élections.
Tél. 01 40 85 62 32
Culture et développement
culturel.
Tél. 01 40 85 62 35
>
Richard Merra
>
Yasmina Attaf
9e adjoint
10e adjointe
Enseignement maternel,
élémentaire, secondaire
et supérieur, service public
communal dans les écoles
maternelles et élémentaires.
Tél. 01 40 85 62 33
Enfance, centres de loisirs
maternels et primaires,
centres de vacances, interclasse.
Tél. 01 40 85 62 31
Abdelhakim Sari
Muriel Goudou
>
Sports, associations
sportives et école
municipale des sports.
Tél. 01 40 85 62 31
>
>
Anne-Laure Perez.
Conseil consultatif des services publics.
Conseillers municipaux aux
responsabilités spécifiques
> Patrick Théret. Patrimoine,
mémoire de la ville et de la population
>
Jacqueline Fleuret. Présidente d’Agir
>
Zine Boukriche.
Président de la Mission locale.
Les Élus référents
des quartiers
et co-présidents du bureau
des conseils de quartier
>
Laurent Noël. Chevrins
>
Martine Monsel. Luth
>
Yasmina Attaf. Agnettes
>
Muriel Goudou. Grésillons
>
Carole Lafon. Village
>
Joëlle Mutis.
>
Fossé-de-l’Aumône
Yvette Ouchikh.
Chandon - Brenu - Sévines
12e adjointe
> Espaces verts, développement
durable, environnement, transport
et circulation, infrastructures
et bâtiments communaux,
voirie-assainissement.
Tél. 01 40 85 62 32
les conseillers généraux
Pour écrire aux élus par
courrier électronique,
taper en minuscules et sans espace
prénom.nom@ville-gennevilliers.fr
le député
Jacques Bourgoin
Patrice Leclerc
Roland Muzeau.
Canton nord
Tél. 01 40 85 62 23
Canton sud
www.patrice-leclerc.org
Tél. 01 40 85 62 18
>
>
50 >
Jean-François Burgos.
Charte Ville-Handicap, démocratisation
de l’accès au numérique et au
développement du très haut débit.
>
11e adjoint
Laurent Noël.
février 2012
>
Député,
premier adjoint
www.roland-muzeau.org
Tél. 01 40 85 62 30
Vous avez entre 15 et 30 ans.
Vous avez un projet artistique.
Vous croyez en votre bonne étoile,
alors inscrivez-vous dès maintenant aux
Trophées jeunes talents
Maison du développement culturel
16, rue Julien-Mocquard
01 40 85 60 92
n
e
v
van eetho
B
g
i
w
d
u
L
Concert
3 février
Vendredi
à 19 h
Auditorium du conservatoire - 13, rue Louis-Calmel
Avec les musiciens du conservatoire
et les danseuses de l’école municipale de danse
Durée : 1 h
Entrée libre
Renseignements :
Enfants bienvenus à partir de 6 ans
01 40 85 64 71