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Décembre 2010 Gennevilliers Magazine 4500 nouveaux logements d’ici 2016 n°209 Le métro du futur . . . Les oiseaux dans la ville Epicerie solidaire … en débat public Axelle Red à la salle des fêtes Le Père Noël a son village Forfait Corps 28 € l'épilations 1/2 jambes + maillot + aisselles ✂ Sans abonnement OFFRE VALABLE JUSQU'AU 31/12/2010 Pour ESMERALDA votre publicité, contactez HSP RESTAURANT FRANCO-ITALIEN veau Nou quartier dans le Pâtes fraîches Pizzas & Grillades Cuisine italienne Service rapide Qualité - Prix sur place ou à emporter sauf samedi Plat du jour tous les jours P 01 55 69 31 00 contact@hsp-publicite.fr Parking réservé ✆ 01 56 04 10 69 4, rue de la Sablière - 92230 GENNEVILLIERS Culture à domicile disponibles pour des spectacles en appartement Renseignements et réservations 01 40 85 64 50 © Cécile Raoulas 25 artistes SomMaire pp.14 Marché de Noël M Il s’installe les 10, 11 et 12 décembre, place Jean-Grandel. pla p.20 2011-2016 p.22 Le Programme local de l’habitat pour les six ans à venir a été adopté. Solidarité p.16 16 Dossier Le métro du futur en débat public. p.24 Gennevilliers et Asnières, partenaires autour d'une épicerie sociale. Des oiseaux et des hommes La maison de l’enfance Youri-Gagarine est labellisée Refuge LPO. p.26 p.28 Collège Guy-Môquet Après la musique, les arts plastiques sont enseignés au collège. Histoire Les fiefs. p.30 Entreprise ThyssenKrupp Monolift. p.33 Culture Axelle Red, le 3, à la salle des fêtes ; une expo très g raphique à EdouardManet ; l’accordéon, sa vie, son œuvre, en e xpo et en concer t ; concert de musique romantique à Edgar-Varèse ; de jolis albums pour enfants… Bonnes fêtes de Noël ! p.40 Sports Le club de rugby. p.47 p.45 Pratique L’association Couleur Tropic fête ses dix ans. Adresses utiles p.48 Libre expression Gennevilliers magazine - décembre 2010 /3 1 2 L’actu en images 1. Dépôts de gerbes au cimetière municipal, pour les cérémonies du 11-Novembre. 2. Les jeunes diplômés du CAP, BEP, baccalauréat et de l’enseignement supérieur, jusqu’à bac + 3, reçus en mairie et honorés le 9 novembre dernier. 3. Béret rubgy pour les élèves de CP et CE1. L’objectif : prendre le ballon et aplatir un essai ! 4. Réception des jeunes diplômés du brevet des collèges, reçus en mairie et aussi honorés le 6 novembre dernier. 5 5. Dans le cadre de l’année de la femme à Gennevilliers, la MDC expose des portraits de femmes avec… leurs poupées. Un travail mené par l’ensemble des associations de femmes. 6. Cocktail d’accueil des participants à la 12e conférence internationale sur l’intégration de l’information, les applications et les services Web, le 8 novembre dernier, en mairie. 7. Cérémonie des récipiendaires pour la médaille du travail. 8. Balade insolite en chariot, organisée par l’association des commerçants des marchés et la Ville. Les Gennevillois sont partis à la conquête des poireaux ! 9. Assemblée générale de l’Office municipal des loisirs, le 6 novembre, à l’Espace Grésillons, suivie d’un buffet campagnard et d’une soirée piano-bar. 10. Du 16 au 20 novembre, le Secours populaire français organisait sa grande braderie de solidarité à l’Espace Grésillons. 11. Jeux vidéo, de cartes, de plateaux, d’imitation, d’ambiance. A la seconde édition du Festival du jeu en famille, on joue, d’entrée de jeux ! 12. Les gourmets et les autres étaient présents à la Foire aux vins et aux produits régionaux ! 8 10 4/Gennevilliers magazine - décembre 2010 13. Gros succès pour l’exposition « Reg’art d’enfants ». Ils sont doués, ces petits. 11 3 6 4 7 9 12 13 Gennevilliers magazine - décembre 2010 /5 ActuAlité Cartes invalidité Les titulaires d’un macaron Grand Invalide de Guerr e (GIC) ou d’une plaque Grand Invalide Civil (GIC) à durée limitée ont jusqu’au 31 décembre 2010 pour les remplacer par la Carte européenne de stationnement. À partir du 1 er janvier prochain, l’utilisation des anciennes cartes GIG/GIC sera passible d’une amende de type 4. Les personnes concernées doivent s’adresser au CCAS, bureau 1 ou 3, pour retirer un dossi er qui leur per mettra l’obtention de la Carte européenne (tél. 01 40 85 65 81) ou sur le site de la Maison départementale des personnes handicapées : mdph@ cg92.fr Renseignements au 01 41 91 92 50. Pour les invalides de guerre, s’adresser à l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre, tél. 01 42 04 48 97. Collecte de livres Dans le cadre du projet de Festival international conduit par la direction de l’enfance et le service préadolescents, ce dernier organise une collecte de livres adaptée aux préadolescents et aux adolescents, afin de participer à la construction d’une bibliothèque dans un établissement scolaire du Burkina Faso. Outre cette collecte, d’autres actions seront menées tout au long de l’année avec les jeunes du club au profit de ce projet. La collecte se fait au sein même du club préado Jean-V igo, situé derrière le cinéma Jean-V igo. Contact : Laetitia, au 01 40 85 48 91. Apprentis stylistes Cette année, au club Thomas-Bessot, les jeunes du s ervice préadolescents joueront les apprentis stylistes. Pour leurs ateliers customisation et couture, ils ont besoin de vi eux vêtements. Les vieilles « fripes » sont les bienvenues au 56 bis, rue HenriBarbusse. Contact : Stella, au 01 47 92 02 78. Diplômés Les jeunes diplômés du brevet national des collèges sont invités à retirer leur récompense jusqu’au 5 janvier 2011, au 8 e étage de la mairie, sur présentation d’une pièce d’identité. Logement Les étudiants ont la possibilité de compléter leur demande d’aide au logement en ligne, directement sur le site de la Caisse d’allocations familiales : www .caf.fr S’ils étaient déjà bénéficiaires de cette prestation au cours de l’année universitaire précédente, ils peuvent la renouveler en indiquant seulement les informations relatives à leur nouveau logement. 6/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Violences faites aux femmes La Ville s’engage A l’occasion du 25 no vembre, Journée nationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Ville s’est engagée dans un cer tain nombre d’actions en f aveur de ce combat. En affichant, tout le mois, dans ses rues, des portraits d’hommes dénonçant ces violences ; en or ganisant un débat à la MDC, autour de la loi du 9 juillet 2010 relati ve aux violences f aites spécifiquement aux femmes, en présence de femmes politiques et représentantes d’associations impliquées dans ces questions ; débat au terme duquel le pu- En France, une femme sur dix est victime de violences. STOP Téléphone 39 19 : numéro d’écoute national unique et anonyme blic a pu assister à la représentation de la célèbre pièce « Les monolo gues du vagin ». Le ser vice jeunesse s’est aussi associé à ces manifestations, en or ganisant un « flash-mob » dans les différents quartiers de la ville et la projection d’un film documentaire dénonçant l’image de la femme dans le rap. Du nouveau sur le site de la V ille Écoutez… les pages ! U ne nouv elle fonctionnalité vient de f aire son apparition sur le site Inter net de la Ville. D’un simple clic, il est maintenant possible d’écouter les pages du site grâce à un système de v ocalisation, à l’aide du petit « pla yer » placé à côté de « Écouter la page », en haut à droite du contenu de page. La lecture d’une page ou d’une actualité se f ait d’un simple clic dans toutes les r ubriques. Un service pratique pour tous et accessible aux malv oyants, quel que soit le navigateur Internet utilisé. Bénévoles Une commission accessibilité ActuAlité Handicap L’association Petits Princes, qui réalise les rêves des enfants gravement malades, recherche des bénévoles. Les personnes qui souhaitent s’investir auprès des enfants malades, et sont libres deux jours par semaine, peuvent a dresser u ne l ettre d e m otivation par courrier à : Association Petits Princes, 15, rue Sarrette, 75014 Paris (tél. 01 43 35 49 00) ; ou par courriel: mail@petitsprinces.com ; site Inter net : www.petitsprinces.com Unicef L e 16 no vembre der nier, la commission communale pour l’accessibilité des personnes handicapées a été officiellement installée par le maire, et ses membres ont été désignés au sein d’institutions, d’élus de la Ville, d’associations et d’usagers. Cette commission a pour mission de dresser le constat de l’état d’accessibilité du cadre bâti e xistant de la v oirie, des espaces publics et des transpor ts ; d’étab lir un rapport annuel présenté en conseil municipal et de f aire toutes propositions utiles de nature à améliorer la mise en accessibilité de l’existant. La Ville de Genne villiers n’a toutefois pas attendu la loi de 2005 pour réfléchir et mettre en place des g roupes de concertation sur la question du handicap, puisque, dès 2001, usagers et associations ont été associés à l’élaboration d’une Charte Ville-Handicap. Nettoiement Les o pérations d e n ettoiement a pprofondi, qui consistent en un nettoyage mécanique et manuel des voies dans leur to talité (chaussées, caniveaux, trottoirs), se poursuivent ce mois-ci. Le 1 er décembre : allée de la Pépinière, rue Fernand-Léger , rue Guillaume-Apollinaire, rue Ambroise-Croizat ; le 15 décembre : rue Marcelin-Berthelot, rue Guy-de-Maupassant. OML Passer les fêtes à la montagne Jardinage I l est encore temps de passer les fêtes de f in d’année entre neige et soleil. À un mois de Noël, il reste quelques places disponib les à Ceillac du 18 décembre au 1er janvier 2011 (séjour possible du dimanche au dimanche) ; du 12 au 26 février ; du 27 février au 6 mars. Ainsi qu’aux Gets, du 18 décembre au 1er janvier 2011 (séjour possible du dimanche au dimanche). Sur ces deux destinations, l’OML propose des tarifs très avantageux pour faciliter l’accès aux vacances au plus g rand nombre de Genne villois. L’OML of fre en outre une participation financière sur les cours collectifs de ski, et des tarifs préférentiels sur la location du matériel de ski. Outre ces deux destinations, il est également possib le de séjour ner à Châtel, Doucy-Valmorel, La Norma, Les Deux- Le comité départemental des Hautsde-Seine de l’Unicef recherche durant toute l’année des bénévoles capables d’informer les enfa nts dan s les écoles du 92, sous forme de plaidoyers, sur les thèmes de la santé, de l’éducation, de la protection et de l’égalité. Sont également bienvenues toutes personnes susceptibles d’aider aux tâches administratives au siège du Comité 92 (courriel : unicef. levallois@unicef.fr). L’Unicef 92 recherche aussi des personnes bénévoles pour aider en décembre à la vente de cartes de vœux et cadeaux, sur les stands, dans les centres commerciaux du 92. Tél. 01 42 70 78 23, 06 08 99 18 76. Alpes pour le g rand ski, et à Xonr uptLongemer pour le ski de fond ou la balade en raquettes, ou encore à Gérardmer pour le ski de descente. Et si v ous préférez la mer , BoullevilleHonfleur ou Ca yeux-sur-Mer ne sont qu’à 2 heures de Genne villiers ! P our les amateurs de campagne, Ménilles est à moins de 100 km. Ces destinations et toutes celles de la brochure-vacances de l’OML sont en général ouvertes toute la saison Une g rande di versité pour que chacun puisse trouv er un séjour à sa convenance. De janvier à juin 2011, le Conseil général d es H auts-de-Seine d onne rendez-vous a ux p assionnés e t a ux curieux dans les parcs et jardins du département, pour partager leur amour de la nature, apprendre de nouvelles techniques de jardinage et approfondir leur savoir . Inscription obligatoire au 01 41 13 03 83 ou sur jardinage@cg92.fr Fnaca Nouveaux horaires pour les permanences du comité de Gennevilliers de la Fnaca. Dès janvier 2011, ses membres re çoivent à la Ma ison du combattant, le jeudi, de 17 heures à 19 heures, et le premier dimanche de chaque mois, de 10 heures à 12 heures (sauf dimanche férié). Tél. 01 40 85 48 12. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /7 ActuAlité « Grosse fatigue » Une projection du film de Michel Blanc, « Grosse fatigue », réservée aux non-voyants et malvoyants, a lieu en audiovision, lundi 6 décembre, à 13 h 45, au cinéma André-Malraux de Villeneuve-la-Garenne. Contact et réservations au 01 40 85 62 56. Multimédia Les mathématiques, un jeu d’enfants 8e édition Prochains rendez-vous de décembr e des ateliers d’initiation multimédia (à partir de 14 a ns) : atelier messagerie, mardi 7, de 18 h 30 à 20 heures et vendredi 10, de 10 heures à 12 heures; atelier traitement de texte, mardi 14, de 18 h 30 à 20 heures et vendredi 17, de 10 heures à 12 heures. Inscriptions gratuites et renseignements au 01 40 85 66 47 ou 64 61. UP 92 Les cours de l’Université populaire sont constitués d’une série de cinq ou six séances de deux heures. Les dates et horaires sont détaillés sur le site www.universite-populaire92.org Numérique Le 8 mars 2011, l’Ile-de-France passera au « tout numérique » audiovisuel. Cela signifie l’arrêt de la diffusion des six chaînes reçues par l’antenne râteau e t s on r emplacement d éfinitif par la TNT (télévision numérique ter restre) ou un autre mode de diffusion numérique (satellite, câble, ADSL ou fibre optique). Plus d’informations sur www.tousaunumerique.fr ou au 09 70 81 88 18 (prix d’un appel local). Gaz naturel Voici quelques numéros utiles concernant l ’accès a u g az n aturel p our l es usagers de la commune. Urgence sécurité gaz : 0 800 47 33 33 (appel gratuit depuis un poste fixe). Raccor dement a u g az n aturel : 0 8 10 2 24 000 (prix d’un appel local). La liste des autres fournisseurs de gaz naturel que Gaz de France présents sur la commune, est disponible sur le site de la commission de régulation de l’énergie, www.cre.fr Noël durable Les fêtes de fin d’année sont une période de grande consommation et donc de déchets à venir. Il est conseillé de choisir un sapin non floqué, lequel pourra être dépos é sur le trottoi r chaque lundi et jeudi de janvier avant 8 heures. Ils seront ramassés par le service Gennevilliers Propreté et valorisés en compost, ce qui n’est pas le cas des sapins floqués. Pour les papiers cadeaux, évitez les papiers métallisés ou comportant du plastique, qui ne sont pas recyclables. 8/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Du 6 au 10 décembre Math’Gic à la salle des fêtes M ath’Gic revient à la salle des fêtes pour cette manifestation ludique annuelle ouverte aux scolaires, du CM2 à la terminale, mais également au g rand pub lic. Plus de 9 200 élèv es y ont déjà par ticipé. F ondée sur les pro grammes scolaires, elle cherche à aider élèves, parents, professeurs, et à s’ouvrir à l’uni vers mathématique ! Math’Gic est ouv ert aux visiteurs de 9 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 16 h 30. La visite est libre et g ratuite. Le mercredi après-midi est dédié à la visite du grand public (familles, enfants ). À noter notamment au programme : mercredi 8 décembre, dans l’auditorium de la bibliothèque François-Rabelais, à 14 heures et 15 h 15, un conte, «Histoire de fou », sera présenté par l’association Les Atomes Crochus ; jeudi 9 décembre, à 19 heures, à la salle des fêtes, M. Pier re Léna, astrophysicien, professeur émérite à l’Université Paris Diderot, membre de l’Académie des sciences dont il est délégué à l’éducation et la formation, cofondateur de « La main à la pâte » aux côtés des ph ysiciens Yves Quéré, académicien, et Georges Charpak (académicien, prix Nobel de ph ysique 1992), donnera une conférence ouverte au public : « La science pour tous, à l’école et au collège : pourquoi ? Comment ? » Plus d’infos sur www.mathgic.com Enquête Les déplacements des Franciliens L e syndicat des transpor ts d’Ilede-France (Stif) et l’État réalisent une enquête auprès des ménages franciliens jusqu’en a vril 2011. L’objectif de ce tra vail est de recenser les déplacements des Franciliens, quels que soient leurs lieux d’habitation et leurs habitudes. C’est l’or ganisme TNS Sofres, choisi pour réaliser cette enquête, qui contactera par téléphone puis par cour rier les personnes sollicitées. Ensuite, un enquêteur muni d’une accréditation officielle se rendra au domicile des personnes contactées pour réaliser l’entretien. Coordonnées Sept agents de développement social et culturel relaient les informations auprès des habitants. Leur rôle : aider les associations ou groupes à faire aboutir leurs projets, favoriser l’animation du quartier (sorties, loisirs...). Voici leurs coordonnées : AGNETTES-CHEVRINS FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE TOUS QUARTIERS Une Passerelle de 25 ans QuarTierS Par Frédéric Lombard Chef de projet : Évelyne Bleux, 01 40 85 48 51. - Agnettes : Ipticem Ayadi, 1, rue Julien-Mocquard, 01 40 85 48 50. - Chevrins : Baya Mazri, 01 40 85 48 54 ou 06 34 46 38 87 - Fossé-de-l’Aumône : Bruno Hervouet, place Jules-Guesde, 01 41 21 04 94 ou 06 11 44 97 15 GRÉSILLONSCHANDON-BRENU-SÉVINES Chef de projet : Géraldine Fauvel, 01 40 85 60 41. - Grésillons : Laïla Melaz, 30-40, rue F.-Kovac, 01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22. - Chandon-Brenu-Sévines : Ridha Dahan, Arthur Jouanaud, 100, rue H.-Barbusse, 01 47 94 50 16 ou 06 12 96 70 64. LUTH-VILLAGE Chef de projet : Meguedouda Kerma. - Luth : 7, avenue du Luth. 01 40 85 49 20. - Village : Malek Ghanem, 2, rue J.-Moulin, 01 40 85 60 79 ou 06 18 66 38 22. CHANDON-BRENU-SÉVINES Conseil Mercredi 1 er décembre, à 18 h 30, réunion du bureau du conseil local de quartier, dans la salle du 7-13, avenue des Sévines. « Il était une fois » Samedi 18 décembre, sortie au théâtre musical Marsoulan, à Paris, pour aller voir « Il était une fois », un spectacle musical. Rien ne va plus dans les contes de fées, l prétendant p le de Blanche Neige est amoureux d’une sor c iè cière ! Inscriptions me mercredi 8 dé décembre, à 1 8 h eures, 18 a u local du au co comité de q u a r t i e r, 100, rue H Henri-Barb busse. I l n’est pas dans les habitudes du relais parental « P asserelle 92 » de se mettre dans la lumière, préférant de loin l’être au paraître et l’action aux longs discours. Exception faite ce 19 novembre, où, en présence notamment du maire de Gennevilliers et du représentant du préfet des Hauts-de-Seine, l’association célébrait un quar t de siècle de son implantation sur la commune. C’était en 1985. Historiquement, ce fut dans l’ancienne ferme de la r ue Félicie, puis r ue HenriBarbusse en 1989 et au 34, rue VilleboisMareuil depuis 1994. L’association « Passerelle 92 » ne s’est jamais départie de sa vocation de relais parental. Elle accueille sur ses deux lieux de vie, sept jours sur sept et 24h/24, 36 enfants dont les parents sont confrontés à des prob lèmes familiaux, sociaux, éducatifs ou de santé, ponctuels ou périodiques. Les enf ants sont ainsi accueillis à la demande des parents, en dehors de toute mesure administrative ou judiciaire. La lo gique est celle de la prév ention. Ils continuent d’aller à l’école mais vivent le reste de la jour née et dor ment dans leur « deuxième » maison, véritable cocon reconstitué autour d’eux. Le relais parental se v eut un lieu intermédiaire entre l’intimité f amiliale et le monde e xtérieur. D’ailleurs, une vingtaine d’enf ants sont les hôtes de f amilles relais. « Nous soignons les valeurs énoncées dans notr e c harte, comme la créativité, l’hospitalité, la simplicité et la rencontre avec l’autr e », a rappelé dans son intervention Nicole Madrennes, présidente de Passerelle 92. Une association reconnue unanimement pour la qualité de son travail au quotidien auprès des enfants, et toujours en collaboration a vec leurs parents. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /9 QuarTierS CHEVRINS Les enfants fêtent Noël VILLAGE Téléthon et handicap À l’occasion du Téléthon 2010, samedi 4 décembre, de 14 heur es à 18 heures, l’antenne Luth-Village, le service des Sports et l’association CVHG organisent plusieurs parcours sur le plateau d’évolution Gustave-Caillebotte, sur le thème du handicap. Bienvenue à l’atelier… Celui de Dominique Gay, alias Yagdom, artiste plasticien gennevillois à l’imagination fertile, qui invite aux journées portes ouvertes de son atelier, les samedi 4 et dimanche 5 décembre, de 14 heures à 19 heures. Un accueil des plus ur sympas avec café, thé ou chocolat chaud pour les visiteurs. 25, rue Retrou. Tél. 01 47 99 1313 66 ; 06 43 35 12 65 ; http:/yagdom.com Pachacamac Samedi 11 décembre, à 20 heures, concert ncert Amérique latine avec le groupe Pachacamac à l’église Sainte-Marie-Madeleine, organisé en partenariat avec l’OTSI, à l’occasion du marché de Noël. Inscriptions samedi 4 décembre, à l’antenne du Village, de 10 heures à 12 heures. Possibilité de retirer les billets sur place. T arif unique : 3 euros. Renseignements auprès de Malek Ghanem, agent de développement du Village, au 06 18 66 38 22. Le bruit du silence Vendredi 17 décembre, de 19 heures à 22 h 30, spectacle « Le Bruit du silence », en partenariat avec l’OPH, au préau de l’école p rimaire G ustave-Caillebotte. I nscriptions jeudi 2 déc embre, de 18 heures à 20 heures, à l’antenne du V illage et à l’OPH. n plat Tarif d’entrée au spectacle : apporter un salé ou sucré. I l se passe toujours quelque chose dans le quar tier, aux alentours de Noël. C’est le « Noël des enf ants ». Mieux qu’une habitude, c’est une tradition et le désir renouv elé d’habitants d’offrir chaque f in d’année une jolie surprise aux enf ants. L’architecture est éprouvée, un spectacle ou une projection de f ilm au cinéma Jean-V igo, le tout suivi d’un goûter et d’une remise de cadeaux aux enfants par le Père Noël en personne. Classique peut-être, mais ter riblement efficace. Il n’y a qu’à v oir la bouille ravie des gamins que les parents viennent rechercher le soir , pour comprendre tout l’impact de cet après-midi. C’est ça, la magie de Noël. Cette année encore, elle opérera à fond. Samedi 18 décembre, le bureau du conseil de quartier des Che vrins/Cité-jardin propose un « Noël des enf ants » qui débutera à 16 heures par la projection de « Megamind », un dessin animé tous publics des studios DreamW orks qui car tonne au box-office. C’est l’histoire du super méchant le plus génial de l’humanité, et le 10/Gennevilliers magazine - décembre 2010 pire loser aussi… qui essaye de conquérir par tous les mo yens Metro City , en vain. Hilarant ! Après le film, les enfants seront guidés jusqu’à la Maison pour tous où un goûter leur sera offert jusqu’à 19 h 30. Il y aura des bonbons, des jus de fruits et des gâteaux confectionnés par les membres de l’atelier de créati vité et le bureau du conseil de quartier. C’est le moment que choisira également le Père Noël pour f aire son entrée et distribuer des cadeaux à tous. « Une quinzaine de bénévoles encadr eront ce moment f ort dans la vie du quartier », explique Maeva, chargée de la commission animation. La jeune f ille a g randi aux Che vrins. Elle se souvient qu’elle aussi, enf ant, participait à ces Noëls dont elle garde un merveilleux souvenir. Passée de l’autre côté de la barrière, elle veut faire de cette édition 2010 un moment inoubliable. Les inscriptions au « Noël des enfants » sont prises mercredi 8 décembre, de 17 heures à 19 h 30, à la salle de la Maison pour tous (à l’arrière du cinéma JeanVigo). Entrée : 1 euro par personne. Bouglione Samedi 23 décembre, a lieu une sortie familiale ale 5 au cirque Bouglione, à Paris. Départ en car à 15 h 30 ; retour vers 22 h 30. Inscriptions samedi 4 décembre, de 10 heures à 12 heures, à l’antenne du Village. Tarif unique : 10 euros. Quine ! La Fnaca organise un loto, samedi 18 décembre, dès 14 heures, à la Ferme de l’Horloge. Nombreux lots à gagner . Un carton : 3 euros ; 3 car tons : 8 euros. Faim et soif ? Pas de problème, la Fnaca vend crêpes et boissons. Cité des sciences Dimanche 12 décembre, les P’ tits villageois proposent une sortie à la Cité des sciences. Les 5-12 ans auront la possibilité de se rendre à la Cité des enfants et les plus grands visiteront l’exposition « Bon appétit ». Rendez-vous à 12 h 30 au rond-point Jean-Pierre-Timbaud. Inscriptions samedi 4 décembre, de 10 heures à 12 heures, ique : 5 e uros. à l ’antenne d u Village. Tarif u nique Se munir de titres de transpor transport. QuarTierS Théâtre GRÉSILLONS Samedi 18 décembre, les P’ tits villageois organisent une sortie au Théâtre de Nesles, à Paris, pour voir « Jacques Offenbach et la Mouche enchantée ». Rendez-vous à 14 heures à la station de métro Les Courtilles. Inscriptions samedi 4 décembre, de 10 heures à 12 heures, à l’antenne du Village. Tarif unique 5 euros. Se munir de titres de transport. Complet ! La représentation du 23 décembre, à 20 h 30, de « l’Avare » à la Comédie-Française, est malheureusement complète. Toutefois, il reste des places pour les autres pièces prévues en février et mars . Contact au 0 6 11 68 46 09 ou par courriel : ptitsvillageois@orange.fr GRÉSILLONS Sortie familiale Le Point info famille de l’antenne des Grésillons propose une sortie au Cirque Phénix, mercredi 29 décembre. Rendez-vous à 13 h 15 sur l’esplanade Paul-V aillant-Couturier. Inscriptions à l’antenne des Grésillons, mardi 14 décembre, de 18 heures à 19 h 30. Départ en car. Tarifs : moins de 12 ans, 5 euros ; adulte et plus de 12 ans : 8 euros. Jouets solidaires Mercredi 15 décembre, de 14 heures à 18 heures, l’Espace Grésillons propose un grand goûter solidaire pour les enfants. A u p rogramme, u n s pectacle, « Ouhlala ! », par l a troupe W anbliproduction de Magic Show, et un goûter. À cette occasion, les jouets collectés lors de la soirée du 11 décembre à la résidence Camille-Cartier , au Luth, seront remis aux enfants. Trois quartiers, une sortie Samedi 18 décembre, les antennes des Agnettes, d u F ossé-de-l’Aumône e t d e Chevrins/Cité-jardin proposent une sortie familiale au cirque Phénix, à Paris. L es inscriptions sont prises jeudi 9 décembre, de 18 heures à 20 heures. À l’antenne des Agnettes, 1, rue Julien-Mocquard, pour les habitants des Agnettes. À l’antenne d u Fo ssé, 6 , p lace Ju les-Guesde, pour les habitants des Chevri ns et du Fossé. Tarif unique : 10 euros. Plus d’infos auprès de l’antenne des Agnettes, au 01 40 85 48 50. Doisneau à l’heure du multimédia L es bib liothèques aussi se mettent au diapason du multimédia et d’Inter net. C’est déjà le cas à la bib liothèque F rançois-Rabelais. Sur le même modèle, début 2011, elle sera rejointe par son alter ego RobertDoisneau. L’équipement culturel, situé à l’intérieur de l’Espace Grésillons, est déjà prêt à accueillir les six ordinateurs et les deux imprimantes qui lui sont destinés. Au rez-de-chaussée consacré à la partie adulte, des tables ont été alignées le long du mur . Sur chacune d’elles, un abat-jour . Trois postes seront posés dessus. Les trois autres trouv eront leur place à l’étage jeunesse, dans la salle de tra vail en g roupe. Chaque pôle multimédia sera connecté à une imprimante. « Les ordinateurs seront tous équipés d’Internet et disposer ont d’une sélection de sites utiles, choisis par un bibliothécaire, dans des domaines aussi variés que les droits, la cuisine, les arts, les formations, etc. », explique Patricia Drouot, responsable de la bib liothèque. Les por tails comme Goo gle ou Yahoo seront également en libre accès par les utilisateurs. Dans le secteur jeunesse, un filtre spécial et une page d’accueil enfants éviteront les mauvaises rencontres sur la Toile. Ils pour ront également se déterminer par mi une sélection de CD de jeux. Les sept salariés de la bib liothèque seront formés à l’accompagnement des internautes durant leur navigation. « L’arrivée du multimédia répond à une attente parmi les 1 300 personnes inscrites à Robert-Doisneau. » Sa collègue considère la na vigation sur Inter net comme complémentaire de la consultation des suppor ts papiers. Elle sait aussi que des demandes nouv elles vont certainement sur gir, comme une aide à la rédaction de CV ou la consultation de sites de recherche d’emploi. Le développement de la fonction multimédia s’annonce comme un plus pour les habitués de l’équipement. Il devrait en attirer de nouv eaux. En tout cas, quatre mois après son coup de neuf – réfection des peintures intérieures, réaménagement des lieux, « désherbage » des collections – , la bib liothèque s’apprête à entrer de pleine page dans le XXIe siècle. GRESILLONS Beau Noël solidaire Vendredi 17 décembre, de 19 heures à minuit, à l’Espace Grésillons, mettez-vous sur votre 31 pour passer avant l’heure, un réveillon de Noël joyeux et solidaire. A 19 heures, concert du groupe Karamba. A 20 heures, démonstration de danses : antillaise avec l’association Couleur T ropic ; de rock et de salon avec Geneviève et Alfred. A 20h30, buffet comprenant entrée, plat, dessert et boisson, servi avec amour par l’association APG. Puis, DJ Loulou et ses platines vous feront danser jusqu’aux 12 coups de minuit. Sur place, un photographe pourra réaliser un joli portrait de famille, disponible le 12 janvier, lors de la galette des rois. Droit d’entrée : un jouet neuf sous emballage par famille. Les jouets seront remis au Secours populaire français. Cette soirée est financée par le conseil de quartier et organisée par la commission animation, en partenariat avec l’antenne des Grésillons et le SPF. Réservations à l’antenne des Grésillons, 28, rue Paul-Vaillant-Couturier, 1er étage (tél. 01 40 85 60 40). Gennevilliers magazine - décembre 2010 /11 QuarTierS AGNETTES À contes d’auteur AGNETTES « Gentil coquelicot » à la MDC En partenariat avec l’OPH de Gennevilliers, rs, Maisamedi 11 décembre, à 16 h 30, à la Maimpagnie son du développement culturel, la compagnie licot»,» , Le Pli de la voix joue « Gentil coquelicot chanun spectacle musical conçu à partir deechanartistes. sons d’Henri Salvador et d’autres artistes. très La représentation s’adresse aux très d’un jeunes et à leurs parents, suivie d’un ce regoûter. Inscriptions auprès du service du lations publiques de l’OPH à partirirdu neau au mercredi 1 er décembre, par téléphone que 01 46 85 88 88. Attention, il n’y ya aque 80 places de disponibles. Conseil de quartier er Mardi 7 décembre, de 18 heures à à20 20 h 30, au club Agir (rue du 8-mai-1945) se déroule la séanc e plénière du conseil de quar tier d es A gnettes. L es m embres d u b ureau vous feront part des différents projets qu’ils souhaitent mettre en place avec les habitants al, du quartier (commissions : animation, journal, pabien-être, aménagement). Le budget participatif 2011 du conseil de quartier sera proposé. Jour de fêtes J ean-Louis Le Craver aime la langue et l’har monie des mots, et puis les histoires, ces contes qui ont traversé les époques et év olué a vec. Véritable chasseur de contes du monde entier , cet ex-dessinateur en architecture, animateur culturel, comédien et guitariste f ait vibrer ses cordes v ocales depuis plus de trente ans de vant des pub lics de 4 à 97 ans. « J’ai démarré en 1979 à la bibliothèque François-Rabelais », rappelle notre conteur professionnel et for mateur à l’art du conte. Le bouche-à-oreille et le talent de l’ar tiste ont f ait le reste. « Un bon conteur requiert trois qualités : les mots justes, le naturel et la musicalité. » Lorsqu’il feuillette son réper toire de contes, il peut en e xtraire haut la main plus d’une cinquantaine. « Ce sont souvent des histoir es que j’ai adaptées à partir de ver sions plus ou moins connues ou que j’ai r etrouvées », ajoute cet ér udit. D’un continent à l’autre, les versions changent mais la trame reste souvent la même. « Din’Roa la Vaillante, par exemple, est un conte c hinois qui se 12/Gennevilliers magazine - décembre 2010 rapproche beaucoup du P etit c haperon rouge. » Sa quête a conduit ce Breton d’origine sur plusieurs continents. Mais il nour rit un amour pour les contes celtiques qu’il a remis au goût du jour. Il publie en 2007 un recueil intitulé « Contes populaires de Haute-Bretagne », en gallo et en français, s’il v ous plaît ! Son activité l’a conduit partout en France et dans les pa ys francophones, sur les lieux de lecture, les festivals et les salons du livre. alement auauJean-Louis Le Cra ver est également teur. Il a publié une quinzainee de contes, strateurs. en collaboration avec des illustrateurs. e d’Oret et Le der nier en date, « Boucle d’Or vec Irène les trois ours », a été réalisé avec ouvrageàà Bonacina. Un magnif ique ouvrage l’aquarelle et à la plume, par paruu aussi chez Didier Jeunesse (v oir aussi p. 37, r ubrique culture). Ce lilivre vre a d’ailleurs été sélectionné parr le le jur juryy du Prix littéraire des enf ants. « C’est un plaisir et un honnneur. J e ser ai toujour s r econnaissant à ma ville de m’avoirvoir mis le pied à l’étrier. » Marquer en même temps la fin du trimestre estre scolaire et l’arrivée de Noël, c’est le sens de la fête qui se déploie vendredi 17 décembre, rue Roger-Pointard, entre les écoles Henri-W allon A et Joliot-Curie. De nombreuses surprises guetteront les enfants dès la sortie des classes. Parmi elles, une parade dans le quartier , qui démarre à 16 h 30, rue Julien-Mocquard, avec des artistes de rues, fanfare, lutins et clowns, et un feu d’artifice de confettis. Arrivée prévue à 17 h 30 au gymnase Henri-W allon avec un goûter à 18 heures. La commission animation du conseil de quartier , l’association Unité Gavroche, les parents d’élèves du quartier , la maison de l’enfance, le service jeunesse et l’Ofed fice communal Agir sont à l’initiative de cette première édition. CHEVRINS/CITÉ JARDIN Téléthon créatif Samedi 4 décembre, l’atelier de créativité ivitéororganise, au profit du Téléthon 2010, une vente d’objets réalisés durant ses activités. Rendezvous de 10 10 heures heuresàà18 1 heures, sous la tente dressée dressée ààcôté du cinéma Jean-Vigo. Sur pl a les enfants place, pourront f aire a u ne p êche à la ligne. Des D enveloppes cadeaux ser o également seront proposées. Dimanche 5 décembre, d re, l’atel ate lier organise, de 14 heures eures à 19 heures, un loto-goûgoûter à la salle MaiMaison pour tous. ous. Là aussi, au proles profits seront s ver-rever sés au Téléthon. T n. Repas solidaire Samedi 11 décembre, à partir de 19 heures, à la résidence Camille-Cartier, l’antenne du quartier Luth-Village organise un repas solidaire en partenariat avec le comité de la Croix-Rouge française, le Secours populaire français, la résidence, l’association Cuisines du monde, le club de prévention Page, l’Apes, le service préadolescents et l’atelier créativité des Locom’ s. Le repas sera suivi d’une soirée dansante avec la compagnie Philband 93. Participation demanun jouet jouet dée : apporterr un neuf (non emballé) à l’antenne du Luth (7, avenue duu Luth). Plus belle la résidence QuarTierS LUTH LUTH Permanences Les élus du Luth vous reçoivent les mardis 7 décembre et 4 janvier , de 18 heures à 19 heures, à l’antenne du Luth. FFOSSÉ-DE-L’AUMÔNE Téléthon Samedi 4 décembre, l’association Renaissance organ ise une vente d’écharpes, de bonnets, couvertures et autres « merveilles » en t ricot, de 12 heures à 18 heures, à l’antenne de quartier (6, place JulesGuesde). L’intégralité des bénéfices ira à l’édition 2010 du Téléthon. SOS laine SO La Clinique du vêtement r recherche de toute ur g gence d e l a l aine p our alimenter son atelier de confection. V ous pouvez joindre l’agent d nt, au au de développement, 0 06 11 44 97 15. Place en fête Les 21, 22 et 23 décembre, la place JulesGuesde accueille une série d’animations de Noël. Au programme des réjouissances, de 14 heures à 19 heures, un manège, un spectacle de marionnettes (mercredi 22), un atelier de Noël avec la maison de l’enfance, des jeux, des décorations, un chocolat « show ». Sans oublier la visite du Père Noël. Renseignements auprès de l’agent de développement, au 01 41 21 04 94 ou 06 11 44 97 15. T our du propriétaire, allocutions et petits fours, la résidence CamilleCartier n’a pas échappé au règlement du genre en matière d’inauguration. Pas celle de l’établissement, inséré depuis une trentaine d’années dans le tissu du quar tier, r ue P aul-Verlaine. La petite p cérémonie qui s’est déroulée le 22 novembre der nier, en présence des élus de la municipalité, mar quait symboliquement la fin des travaux de résidentialisation qui ont habité son quotidien durant neuf mois. Mais cela en v alait la peine. Les aménagements ont redonné un coup de jeune à la résidence et ouvert de nouv elles possibilités à ses 80 résidents. L’opération a constitué en un vaste v réaménagement des espaces e xtérieurs. té Celle-ci s’est composée d’une r redéfinition des surf aces dédiées au stationnement et celles consacrées aux espaces verts. Un gazon renforcé a été s semé. Les par terres ont été ref aits à n neuf. De nouveaux arbres ont été planté dont trois Gingko Biloba, une vatés, ri connue pour sa vitalité et sa longériété vité. C’est aussi le lo go de l’association Arefo, qui gère la résidence. Désormais, un sentier serpente au pied du bâtiment. Les clôtures ont été changées. Elles vont de pair avec l’installation d’un portail télécommandé et la pose d’un inter phone à l’entrée. Un espace repas a été créé pour les beaux jours. C’est également l’aménagement d’un terrain de boules et celui d’un vrai potager, structuré en banquettes qui culminent à 45 centimètres du sol. Le jardinage sera confié aux résidents eux-mêmes. « Ces deux demandes émanent des résidents que nous avons concerté », précise Jean-Paul Gélin, responsable de l’établissement. Les travaux avaient démarré au mois de février par un g ros labeur de ter rassement, prélude au remplacement de l’ancien bitume. « Le phasa ge du c hantier était bien or ganisé, ce qui a réduit au maximum les nuisances pour nos résidents » , poursuit le directeur . Cette résidentialisation est une suite lo gique à la réhabilitation lourde entreprise à Camille-Cartier en 2005. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /13 Du10au12 Vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 décembre, bloquez l’agenda ! Place à la magie du Marché de Noël, organisé par l’Office de tourisme, qui s’installe place Jean-Grandel. Trois jours d’animations, de surprises, de gastronomie, d’idées de cadeaux à offrir ou à s’offrir. ç a étincelle, ça ra yonne de joie, ça rit, ça chante, ça déguste Y’a même des lutins qui se f aufilent entre les jambes des grands… Des lutins ? Euh… en fait des enfants ! Et en cherchant bien, on peut même trouver des ours bruns, des castors, des loutres. Mais que se passe-t-il donc, ici ? P ardon ? Vous ne sa vez pas ? Mais c’est le marché de Noël qui prend ses quar tiers d’hiver ! On ne peut pas le rater, il est toujours à la même place. On dit même que le Père Noël tient absolument à v enir ici, tous les ans. C’est son village, après tout. Suivez-moi, je vais vous y emmener. Cadeaux et gastronomie Au village du Père Noël, dans les dix-huit chalets, mille et une choses nous attendent. Plaisir des y eux, dans un premier temps, où s’e xposent broderies, décorations de Noël, cosmétiques, photophores, galets décoratifs, bougies, lampes, v ases, peintures, bijoux, peluches, jouets… Plaisir du palais, dans un second , où sont présentés produits bios, huile d’oli ve, fromages, poissons fumés, foies gras, confits, mag rets, saucissons, rillettes, tartiflette et vin chaud… Et les raisins macérés au vin de sauternes enrobés de chocolat noir, vous les avez goûtés ? Ouh, là, là ! Envie de retrouver votre âme d’enfant ? Voici qu’arrivent à vos narines des effluves de gaufres et de barbes à papa ; plus loin des senteurs de crêpes et de chocolat chaud, préparés par les associations Genn’Village et Genne villiers commerce artisanat (GCA). Durant les trois jours, on peut se restaurer , sous chapiteau chauf fé, et déguster tar tiflette ou choucroute, assiettes landaise ou nordique. Ateliers pour les lutins « J’ veux aller au manèg e et à la pêc he aux canards ! » , infor me v otre petit lutin, très déter miné à f aire les deux en même Chassez le trésor ! La remise des lots de la grande chasse au trésor de Noël, organisée par GCA, a lieu le dimanche, à 11 heures. Premier prix : un ordinateur portable. 14/Gennevilliers magazine - décembre 2010 temps. Eh oui, c’est cela le Marché de Noël. Plein de choses à voir et à faire. Envie de se grimer ? Direction l’atelier maquillage. Envie de créer ? Trois ateliers s’offrent aux enfants : l’un de sculpture sur ballons, avec M. Cherré, l’autre de sculpture sur glace, a vec Steve Armance, champion du monde de la catégorie, le troisième, le dimanche, à 14 heures,vec a Dominique Gay, artiste gennevillois, pour qui la récup’ est un v aste champ de créations. Objectif ? F abriquer des décorations de Noël avec tout et rien. En vie de déguster ? L’atelier de confection de sablés, animé par M. Caillaut, du restaurant l’Ambassade des Terroirs, et M. Santos, de la boulangerie A la four née du Village, attirera bon nombre de petits gourmands. Envie d’aller dd’’allerau spectacle ? On peut éécouter éc outer la chorale cho h avec les enfants qui se relaient pour cchanter sur la scène, le vendredi. On peut visiter la forêt féerique de Noël a vec une trentaine d’automates – ours br un, castors, loutres … On peut aussi écouter des contes pour enf ants sous le chapiteau chauf fé, assister le samedi, à 16 heures, au concert de P achacamac, g roupe d’Amérique latine ne*. **. En attendant l’arrivée du Père Noël, à 17 heures, un goûter est of fert aux enf ants, à 16 h 30, par les associations Genn’Village et GCA. Juste après, les Magiciens du feu offrent un feu d’ar tifice. Pour les enfants – et les g rands –, il est temps d’agiter les bâtonnets lumineux, comme autant de centaines de petites lucioles qui annoncent Noël. * Ég alement en concert à l’église SainteMarie-Madeleine, le samedi, à 20 h 30. Tarif unique : 3 eur os. Billets en vente le 4 décembre, de 10 heur es à 12 heur es, à l’antenne du Village, ou sur place, dès 20 heures. Du10au12 Le Pè Père Noël arrive ! Martine Chaymotty Cha Illuminé ! Noël ne serait pas Noël sans les illuminations. Au service de l’éclairage public, on n’a pas chômé. Toutes les lampes à incandescence des guirlandes ont été supprimées et remplacées par des leds, moins gourmands en énergie. Noël partout dans la ville Pour c onnaître l es a nimations d e Noël dans les quartiers, reportez-vous pages 9 à 13, rubrique quartiers. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /15 DosSier Réseaux de transports franciliens Les Gennevillois sont Les deux pr ojets de tr ansports collectifs pour la régi on parisienne à l’h consultation publique jusqu’à fin janvier 2011. 12 millions de Franciliens son deux projets (1) invitent les Gennevillois à venir donner leur avis le 15 décem (1) La CNDP, Commission nationale du débat public L a création d’un réseau fer ré circulaire, reliant directement les communes franciliennes situées autour de Paris, est une exigence ancienne et constante des usagers et des élus locaux. En effet, les lignes de transport ferré actuel, conçues en radiale v ers le centre de Paris, ne répondent pas aux besoins de déplacements de banlieue à banlieue des Franciliens. Les usagers doi vent pouv oir se déplacer rapidement sans être ob ligés de passer par Paris. Il est donc ur gent que le métro circulaire soit réalisé à cour t terme. Sa mise en cir culation avant 2020 doit être une priorité pour l’ensemble des pouvoirs publics locaux et nationaux, a vec des in vestissements de l’État à la hauteur des besoins d’amélioration et de moder nisation des réseaux de transpor ts publics, depuis trop longtemps abandonnés. Un développement urbain équilibré La création d’un réseau de transport circulaire doit être un moyen de réduire réelle- 16/Gennevilliers magazine - décembre 2010 ment les inégalités territoriales et sociales qui fracturent l’Ile-de-F rance depuis des décennies. L ’aménagement de l’espace francilien a f avorisé l’émergence de quelques pôles de dév eloppement au détriment de l’essor des ter ritoires environnants, éloignant de plus en plus les salariés de leur lieu de travail, générant zones de richesse et lieux de pauvreté, f aisant des inégalités et de l’exclusion une réalité pour des millions de Franciliens. La création du métro circulaire doit au contraire per mettre de desser vir et de désenclaver l’ensemb le des ter ritoires, pour per mettre un dév eloppement équilibré, solidaire et complémentaire de la région Ile-de-F rance. Un tel projet doit s’inscrire dans une ambition plus vaste de construction d’une métropole capab le de répondre, dans une démarche collective, aux inégalités, ség régations, relégations et exclusions qui frappent les populations, par la constr uction de logements sociaux, le développement des ser vices publics et d’équipements de pro ximité, le dév elop- pement de l’emploi, le développement durable, la solidarité territoriale. Au service des Franciliens Les trajets de banlieue à banlieue sont aujourd’hui très longs. Près de 45 minutes en transpor ts en commun (en bus ou en métro, dont la ligne 13 saturée) sont nécessaires pour se rendre de Genne villiers à Nanterre, distantes de 10 km, contre 15 minutes en mo yenne en véhicule par ticulier. Le nouv eau métro doit per mettre de réduire ces temps de transports pour que les usagers puissent se déplacer plus rapidement et dans de bonnes conditions vers leur lieu de tra vail et d’études, v ers les équipements de loisirs, de ser vices et de transports (gares TGV, aéroports) qu’ils fréquentent. Il est ainsi primordial que le futur métro circulaire soit connecté le plus possib le au réseau de transpor t existant et que les nouvelles stations per mettent de désenclaver un g rand nombre de ter ritoires, aujourd’hui uniquement desservis par des lignes de bus. DosSier invités à en débattre Une station devrait desservir les Grésillons (RER)… horizon 2020 -2030, Arc Express et Gr and Paris, sont soumis à u ne vaste nt appelés à en débattre au cours de 70 réunions. Les représentants de ces mbre prochain, à 20 heures, salle du conseil municipal. Quels enjeux pour Gennevilliers ? La Ville souhaite contribuer aux perspectives de dév eloppement de la métropole parisienne. De nombreux projets d’aménagements urbains sont réalisés ou en projets avancés. Face à l’augmentation du nombre d’usagers induite par une politique de densification de l’habitat et de développement de l’emploi en zone dense, la municipalité est particulièrement favorable au développement du tracé dit « proche » de transport circulaire, en interconnexion avec le RER C à la station Grésillons et avec la ligne 13 du métro à la station Les Agnettes. En ef fet, les stations Grésillons et Les Agnettes per mettront à la boucle Nord des Hauts-de-Seine de disposer d’un réseau de transpor t de pro ximité de qualité et très maillé au réseau existant, en cohérence a vec son dév eloppement actuel et futur. Les déplacements en métro, RER, tramway T1 et bus seront f acilités. Les habitants et les salariés de la boucle Nord rejoindront beaucoup plus rapidement le centre des Hauts-de-Seine, l’ouest de la Seine-Saint-Denis et le sud du Val-d’Oise. Moderniser le réseau Pour autant, la création du métro circulaire ne doit pas se f aire au détriment des projets de moder nisation du réseau e xistant. C’est pour quoi, la Ville réaf firme sa v olonté que soient réalisés, dans les plus brefs délais, le dédoub lement de la ligne 13 du métro et son prolongement jusqu’au P ort de Genne villiers. Le dédoublement, c’est-à-dire la création d’une ligne indépendante – la ligne 15 – de la station Saint-Lazare jusqu’au Port de Gennevilliers, est la seule solution efficace pour désaturer la ligne 13 et éviter aux usagers de v oyager dans des conditions inacceptables. La ligne 14, prolongée en 2017 jusqu’à la station Mairie-de-SaintOuen, voire jusqu’à l’aéropor t de Roissy, n’absorbera qu’une f aible partie du traf ic de la ligne 13 et sera rapidement saturée à son tour . Les études pour dédoub ler la ligne 13 doivent se poursuivre. Mercredi 1e5 décembr nseil Salle du co municipal à 20 heures Le prolongement de la ligne 13 jusqu’au Port de Genne villiers per mettra aux salariés des nombreuses entreprises situées dans cette zone d’acti vité en for t dév eloppement, de se déplacer beaucoup plus facilement en transpor ts en commun. Aujourd’hui, les entreprises du P ort emploient 8 000 personnes, elles en emploieront 19 000 à moyen terme. D’autre par t, la Ville réitère sa demande de création d’une ligne de bus transv ersale entre la station RER Grésillons et la station Les Agnettes desservant le centreville et le futur écoquartier. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /17 DosSier Deux stations pour un territoire en développement Les Grésillons La s tation e n i nterconnexion a vec l a ligne C d u R ER s era s ituée e n p leine zone d’activité économique de la commune de Gennevilliers et jouxtera quatre zones de développement, ter tiaires et mixtes, comptabilisant près de 570 000 m 2 et répondant aux enjeux de développement durable. Dans la zone d’influence directe de cette gare, les villes d’Asnières et de Villeneuve-laGarenne développent également deux zones d’aménagement importantes à vocation mixte d’habitat, d’équipement et de tertiaire. Les Agnettes La s tation e n i nterconnexion a vec l a ligne 13 d u métro desservira l es secteurs résidentiels denses des villes d’Asnières et de Gennevilliers. Elle passera par u n t erritoire e n p leine e xpansion et densification avec la construction à venir de 1 700 logements en centralité de ville et le développement de commerces, 1 700 logements dans le futur écoquartier, l’installation de nouvelles entreprises en plein secteur résidentiel du sud au nord de la commune favorisant l’emploi. … Et une deuxième station devrait desservir les Agnettes (Métro). Grand Paris Quelles stations à Gennevilliers ? Deux scénarios de tracé sont envisagés : Le t racé d e r éférence p rivilégie l a d esserte des centres urbains d’Asnières et de Gennevilliers, en correspondance avec la ligne 13 du métro à la station Les Agnettes et avec le RER C aux Grésillons ; Le t racé v ariante ( vert c lair) f avorise l a desserte du port de Gennevilliers et la cor respondance avec le RER C aux Barbanniers. Arc Express Quelles stations à Gennevilliers ? Un tracé rejoint la ligne 13 à AsnièresGennevilliers avec deux possibilités de connexion : Gabriel-Péri ou Les Agnettes. Le maillage avec le RER C se fait à la station des Grésillons. Un autre tracé se superpose au tramway T1 j usqu’au t erminus d e l a l igne 1 3 L es Courtilles avec deux variantes : la gare RER C Grésillons ou la gare RER C Gennevilliers. 18/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Un débat et quelques questions sensibles C ’est a vec plaisir que nous accueillerons ce mois-ci, à l’occasion d’un impor tant débat public, les représentants des deux grands projets du futur pour le transport en Région parisienne, celui du Grand Paris, comme celui d’Arc Express. To u s d e u x p r é voient deux stations sur Genne villiers, indice incontestable que notre ter ritoire est reconnu comme l’un des pôles incontournables de d é ve l o p p e m e n t , entre d’un côté la Défense, de l’autre Pleyel et Roissy, et enf in bien sûr Paris. La Ville de Genne villiers est donc naturellement f avorable à la création de ce « super-métro circulaire », espéré de longue date par tous les habitants des villes de banlieue pour f aciliter leurs déplacements en petite et mo yenne couronne. Les Genne villois écouteront donc a vec intérêt les infor mations qui leur seront communiquées. Mais je ne doute pas qu’ils ’infosrg Plus d .o blic-arcexpress www.debatpu blic-reseau www.debatpu rg -GrandParis.o Longueur Nombre de stations Distance Vitesse entre stations Fréquence DosSier Le mot du Maire saisissent aussi cette oppor tunité pour poser quelques questions sensibles. Et par e xemple cellesci : le futur métro circulaire serat-il accessib le à tous g râce à une politique tarifaire sans e xclusion ? Desservira-t-il l’ensemble des ter ritoires pour per mettre un développement équilibré et solidaire de la région Ile-de-France ? ’LEtat s’engagera-t-il enfin auprès de la Région à la modernisation des infrastructures, et du matériel des lignes actuelles ? Car le dédoub lement de la ligne 13 du métro « classique » reste d’une ur gence absolue pour les Genne villois, tout comme son prolongement jusqu’au Port. Et le tramw ay T1 ? Nous sommes bien sûr ravis que la fin des travaux en cours soit programmée pour 2012. Mais nous attendons aussi son prolongement vers Nanterre. Alors oui débattons et agissons ! Jacques Bourgoin, Maire de Gennevilliers. Capacité Coût total Calendrier Grand Paris 155 km 40 stations 4 km 65 km/ heure 85 secondes 40 stations 1 km à 1,5 km 40 km/ heure 2 minutes 2 à 3 millions 23 milliards voyageurs/ d’euros jour Travaux : 2013 à 2023 1 million voyageurs/jour Travaux : 2013 à 2017 Arc Express 60 km 6 milliards d’euros Gennevilliers magazine - décembre 2010 /19 PersPective Rue Justin, au Village Avenue Lucette-Mazalaigue, au Luth Programme local de l’habitat 2 4 556 nouveaux lo Le 17 novembre dernier, le Conseil municipal a pour les six ans à v enir. La Ville confirme sa volo tions de logements, d’apporter une offre nouvelle aux besoins des popu lations spécifiques, sur l’ens forts. 4 556 logements, dont 2 074 en social P our les six ans à v enir, la pro grammation Habitat recense 66 opérations représentant une constr uctibilité de 4 556 logements, dont 2 074 en social : 3 013 sur la période 2011-2014, soit une mo yenne d’environ 750 lo gements par an et 1 543 logements à par tir de 2015. P our mesurer pleinement l’offre nouvelle, il faut compter à par t les lo gements associés au Programme de renouvellement urbain (PRU), 208 logements en compensation de démolitions et au protocole de lutte contre l’habitat indigne, 322 lo gements sur la durée des deux protocoles. Rue des Petites-Murailles, au Village L’immeuble ILN, avenue Gabriel-Péri Cette pro grammation conf irme l’accélération du r ythme de ces opérations et la diversification des statuts d’occupation, 50 % en locatif et 50 % en accession à la propriété. Et ce dans un conte xte de crise du logement qui se traduit localement par une demande de logements sociaux toujours plus g rande – + 30 % en quatre ans – et un f aible taux de libération de lo gements – 5 % en 2009. Pour répondre à la demande en accession sociale et per mettre à un cer tain nombre de ménages de poursui vre leur parcours résidentiel à Gennevilliers, il est prévu, d’ici à 2016, une pro grammation de 448 logements en accession sociale. L’application du Surlo yer de Solidarité (SLS) agg rave la paupérisation des locataires en remettant en question le principe de per mettre à toutes les personnes d’accéder à un lo gement adapté à leurs besoins et à leurs moyens. La défense et la préservation de cette mixité ont conduit la Ville à demander à l’Etat l’exonération de ce dispositif sur plusieurs quar tiers de la Ville, dans le cadre du PLH. Répondre aux besoins des jeunes Lutte contre l’habitat insalubre 20/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Et à tous ceux qui ne trouv ent pas de réponses adaptées dans l’of fre actuelle : les personnes âgées, les personnes han- dicapées, celles en dif ficultés sociales, les gens du v oyage, les résidants en fo yer pour mig rants. La Ville souhaite notamment réaliser 400 lo gements en direction des jeunes. P our la rentrée de septembre 2011, 147 lo gements seront dédiés aux étudiants et chercheurs, dans le cadre de l’acquisition-amélioration de l’ensemb le immobilier 13-15, rue Basly. Revaloriser l’habitat existant En maintenant la politique d’éradication de l’habitat indigne engagée de longue date. Les deux protocoles signés pour les périodes 2003-2008 puis 2009-2014 représentent 99 immeubles, soit 907 logements indignes sui vis par la Mous (Maîtrise d’œuvre urbaine et sociale), dont 539 traités (60 %). En poursui vant des opérations de restructuration urbaine et de requalif ication, afin de re valoriser les quar tiers d’habitat social. À ter me, 627 lo gements sociaux auront été démolis et reconstruits. 379 démolitions ont été réalisées, 248 sont à réaliser. 276 reconstructions ont été réalisées, 259 sont en cours et 92 sont à venir. Réaliser un écoquartier Aménagé sur le site de la ZA C ChandonRépublique, l’écoquar tier v a per mettre la constr uction de 1 695 lo gements, dont 848 logements locatifs sociaux et 847 logements en accession. Cet aménagement s’inscrit dans des objectifs environnementaux déf inis à tra vers une Char te de qualité environnementale. Se doter d’outils Le Pro gramme local de l’habitat en visage un cer tain nombre d’outils per mettant de mieux connaître la demande et de construire des réponses a vec l’ensemb le des par tenaires. Cer tains e xistent déjà, comme l’observatoire de l’habitat qui doit permettre d’analyser les besoins de la population af in d’alimenter la pro grammation Habitat et d’évaluer la mise en œuvre PersPective 2011-2016 ogements prévus a adopté son Programme local de l’habitat (PLH) nté d’accélérer le rythme des prochaines construcet diversifiée de logements sociaux et de répo ndre emble du ter ritoire communal. En voici les poi nts Rue Clara-Zetkin Pignon Jean-Jacques-Rousseau Rue Pierre-Mignard Attributions de logements sociaux en 2009 Le Clos Griffon 619 logements sociaux ont été attribués l’an dernier, dont 501 (80,9 %), par l’Office public de l’habitat et 118 par les autres bailleurs sociaux. Ces 619 attributions représentent 6 % du parc social gennevillois, d’où la complexité pour la Ville de répondre à l’ensemble des demandeurs, 3 623 cette année, dont le nombre est en augmentation constante. Rappelons également que Gennevilliers compte la proportion de wlogements s ociaux l a p lus é levée des Hauts-de-Seine, avec 64,9 %. Martine Monsel, ADJOINTE AU MAIRE DÉLÉGUÉE AU LOGEMENT. du PLH. D’autres sont à en visager, comme la création d’un obser vatoire du foncier pour évaluer les disponibilités foncières ou la mise en place d’une conférence interbailleurs, dans l’objectif de traiter collecti vement les questions liées à la gestion du parc social. Fabienne Dagouat Pourquoi avoir élaboré un Programme local de l’habitat ? Martine Monsel. Le PLH est un document de programmation qui inclut l’ensemble de la politique locale de l’habitat : Compte tenu du développement rapide de la commune, nous avons engagé en 2008 un « diagnostic global sur l’habitat et le marché du logement ». Démarche complétée par la réalisation de ce Programme local de l’habitat, rendu obligatoire pour les communes de plus de 20 000 habitants par la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion, de mars 2009. Gennevilliers est ainsi la première ville d’Ile-de-France à présenter un PLH. Ce document vient d’être validé, à l’unanimité, par la Direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement (DRIEA) d’Ile-de-France et les préfets de la Région et du Département. Ce qui lui confère une valeur officielle sur laquelle on pourra s’appuyer. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /21 SoCial Une épicerie La mise en place d’une épicerie solidaire est un engagement municipal. Début 2011, Gennevilliers devrait rejoindre Asnières autour d’un projet commun, dont l’objectif est d’apporter un soutien alimentaire et ponctuel à un certain nombre de familles bénéficiaires. Un beau projet intercommunal. C e jeudi matin, une quinzaine de personnes, en majorité des femmes, font leurs achats dans les ra yons bien achalandés de l’épicerie solidaire d’Asnières et remplissent leurs cabas de fruits, légumes, laitages, conser ves, pâtes, produits d’h ygiène ou boissons. Tandis qu’elles prennent leur tour à la caisse, certaines se laissent tenter par les quelques décorations de Noël proposées. L ’ambiance est conviviale et les bénév oles, huit, vêtus de gilets rouges, discutent tantôt avec les unes, aident tantôt les autres à trouv er tel ou tel produit. Dès janvier, la Ville de Gennevilliers va, au ter me d’une con vention passée a vec le centre communal d’action sociale d’Asnières et l’association Pacte 92, qui œuvre pour l’accompagnement social des per sonnes en dif ficulté, s’associer au dév eloppement de cette épicerie solidaire dont l’activité a débuté f in 2009, r ue Louis-Armand, à la limite de Gennevilliers. Apparues au début des années 1990, les épiceries solidaires et sociales appor tent une aide, principalement alimentaire, à un public en difficulté économique, fragilisé et souv ent e xclu des circuits de consommation traditionnels. Elles se distinguent et complètent les autres dispositifs d’aides alimentaires mis en place, par exemple, par les Restos du cœur ou le Secours populaire français. « Ici, les usagers choisissent leurs produits comme ils le f eraient dans une grande surface, souligne Amida Laala, responsable de l’épicerie solidaire d’Asnières 22/Gennevilliers magazine - décembre 2010 pour l’association Pacte 92. Les prix usuels sont affichés, et c’est seulement au moment du passage en caisse que la réduction s’applique. Les clients paient environ 20 % du prix du marché. » Une aide ponctuelle Depuis le début de l’année, en viron 300 familles asniéroises ont été habilitées à fréquenter l’épicerie solidaire, et Gennevilliers en visage l’habilitation de 150 f amilles. Dans le cadre de ce projet, ce sont les tra vailleurs sociaux qui orientent les familles, en fonction de dif férents critères sociaux et budgétaires. Ils remplissent la demande d’habilitation puis la transmet- tent à une commission or ganisée chaque semaine. « Sur les 408 dossiers déposés auprès de la commission d’habilitation, de janvier à no vembre 2010, seuls 28 ont été refusés. L’accès à l’épicerie sociale est un coup de pouce dans le pr ojet d’insertion d’une famille, un tr emplin pour fair e face à des dif ficultés passa gères et lui éviter de connaîtr e des dif ficultés plus gr aves, explique Florie Rob lin, coordinatrice de l’épicerie solidaire pour le CCAS d’Asnières. « Ce n’est pas un complément de ressources, mais un outil supplémentaire à disposition des familles pour les accompagner dans leur réinsertion sociale », insiste Mohamed Bellouch, adjoint au maire, dé- SoCial solidaire aide gratuite. Les produits sont variés et de qualité et je peux ac heter des laitages, des fruits et des légumes à un prix correct. » À ce titre, l’appro visionnement est un point clé du bon fonctionnement de l’épicerie sociale. « Afin de bénéf icier d’un éventail de pr oduits le plus lar ge possible et faciliter notr e approvisionnement régulier en denrées de qualité, nous c herchons constamment à diver sifier les sour ces d’approvisionnement, en développant des partenariats avec le secteur de la gr ande distribution et en sollicitant des partenaires locaux, comme c’est le cas actuellement avec l’h ypermarché Carr efour de Gennevilliers » , précise la responsab le de la structure. Un lieu d’échanges Toutefois, l’offre alimentaire de l’épicerie n’est pas son unique vocation. Cette activité de base permet une action solidaire plus vaste. L’épicerie est aussi un lieu d’accueil, d’écoute et d’échanges qui doit aider les personnes à retrouv er conf iance en elles. Plusieurs activités sont or ganisées au sein des locaux : ateliers de cuisine, de couture, cours de « massage de bébés » animés par une sophrolo gue. « Récemment, une socio-esthéticienne est venue proposer cinq séances axées sur l’ima ge et l’estime de soi, commente Florie Rob lin. Les personnes que nous accueillons vivent souvent dans des lo gements exigus dont elles sor tent peu. Ces ateliers sont pour elles un sas de décompression. » Fabienne Dagouat légué à la solidarité et à l’action sociale. Ainsi, chaque usager est amené à déf inir un projet qu’il souhaite mener à bien pendant la durée d’accès à l’épicerie. « Grâce au faible coût des pr oduits de consommation courante, une part plus importante du budget peut être consacrée à un besoin ou une amélior ation de la vie quotidienne », indique Marcelle Rohr , conseillère municipale, déléguée à l’épicerie solidaire. P ar exemple, of frir des v acances ou des sor ties à ses enf ants, f aire réparer sa v oiture pour pouvoir continuer à travailler, faire un achat nécessaire au bien-être de la f amille ou simplement mieux manger. La durée d’accès à l’épicerie est déf inie en fonction de ce projet. En général, elle est de trois mois, renouv elable et dépasse rarement six mois. Chaque personne habilitée peut venir deux fois par mois à l’épicerie. Elle bénéficie d’une car te nominati ve et d’un budget qui lui est alloué en fonction de la composition du foyer. Sabrina, en recherche d’emploi et mère d’un petit garçon de 4 ans, fréquente l’épicerie depuis plusieurs mois. « L’accès à un lieu comme celui-ci est très important pour moi, confie-t-elle. Le fait que l’on puisse choisir les produits dont on a besoin, à un tarif a bordable, ne nous fait pas per dre notre dignité. J’ai le sentiment d’utiliser un service et non de venir pr ofiter d’une Une forte demande sociale En France, presque 8 millions de Français doivent vivre avec un revenu de moins de 950 eur os par mois (seuil de pauvreté fixé par l’Insee, chiffres 2008). Il existe environ 300 épiceries solidaires en France. Chaque épicerie accueille en moyenne 100 foyers par an. Le public des épiceries est essentiellement composé de familles monoparentales, de « travailleurs pauvres », d’intérimaires En France, en moyenne 120 000 personnes sont bénéficiaires des épiceries solidaires. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /23 EnvironNement Pinson Mésange Des oiseaux Héron cendré T endez l’oreille et obser vez… vous serez sur pris d’entendre, au détour d’un parc, d’une rue ou même entre deux immeubles, le pépiement d’oiseaux. En ef fet, notre milieu urbain n’est pas exempt d’une certaine biodiversité, et une quarantaine d’espèces ont été recensées sur le territoire de Gennevilliers. L’idée de faire découvrir les richesses insoupçonnées de la faune et de la flore en milieu urbain a germé au sein de la maison de l’enfance Youri-Gagarine depuis 2005, sous l’impulsion de Gérard Prodhomme, son directeur d’alors. « Au vu des espaces privilégiés de ce lieu, nous avons commencé, avec l’aide du service des espaces verts, à sensibiliser les enfants des centres de loisirs au développement dur able et à l’environnement », précise-t-il. Nommé La biodiversité existe aussi en milieu urbain. collaboration avec la LPO, Ligue pour la protect le 8 décembre prochain, la labellisation de la mais en 2008 éducateur à l’environnement, il étend son action aux six maisons de l’enfance de la Ville sur le thème : « environnement et écocitoyenneté ». La maison de l’enf ance Youri-Gagarine poursuit alors naturellement son tra vail sur la biodi versité, a vec la création d’un jardin pédago gique destiné à f avoriser la v enue des oiseaux. F inies les tailles intempestives, on y apprend à laisser pousser les haies pour que les oiseaux y trouv ent un refuge naturel, on plante des végétaux à fleurs pour les insectes et à fr uits, g roseilliers, mûriers, framboisiers, pour leur four nir de la nour riture. Dans le même temps, les enf ants f abriquent des mangeoires, des abris à insectes et des nichoirs pour accueillir mésanges, moineaux domestiques et autres Olivier Païkine, animateur LPO, Alain Cléty, bénévole à la LPO, et Gérard Prodhomme, éducateur à l’environnement. rouges-gorges, qu’ils installent ensuite dans le jardin. Agir avec la LPO Décidée à aller plus loin dans son engagement, la Ville contacte, début 2010, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). « Nous souhaitions mettr e en place un certain nombre de r efuges sur la ville et nous leur avons demandé de réaliser une enquête de terr ain, pour évaluer les endroits les plus appropriés à la pose de ces nichoirs » , souligne Gérard Prodhomme. En juin, jumelles en mains, représentants de la Ville et spécialistes de la LPO ont donc arpenté, durant quatre jours, tous les espaces verts : coulée verte, jardins, parcs, talus le long du RER, ber ges de la Seine es afin d’y faire l’inventaire du milieu et des ant, ils végétaux e xistants. Chemin f aisant, Mercredi 8 décembre À partir de 15 heures : inauguration du « Refuge LPO », à la maiai-re e. son de l’enfance Youri-Gagarine, 27, rue de la Couture-d’Auxerre. De 16 h 30 à 18 heures : démonstration, par les agents du sereron vice des espaces verts, de diverses techniques d’intervention enpréservant la biodiversité : fauchage, broyage, apport d’engrais naturel dans le potager du centre de loisirs ; intervention des représentants de la Ligue pour la protection des oiseaux, observation d’oiseaux à l’aide de jumelles ; petits ateliers de fabrication de mangeoires, expositions sur la biodiversité et la gestion différenciée. 24/Gennevilliers magazine - décembre 2010 EnvironNement Martin-pêcheur Verdier dans la ville Soucieuse de son maintien, la Ville a engagé une ion des oiseaux, dont le premier acte officiel sera, on de l’enfance Youri-Gagarine en « Refuge LPO ». ont croisé des chardonnerets élégants, des verdiers, des mésanges à longue queue, des corneilles, des pinsons, des ber geronnettes, un mar tin-pêcheur, des g rèbes, un héron cendré ; entendu un faucon crécerelle qui nichait probab lement le long de l’autoroute, un pic-v ert au cimetière et aperçu des cor morans sur la Seine, l’IleSaint-Denis, proche, constituant l’un de leurs lieux de reproduction. « À partir de cet état des lieux, qui ser a complété au printemps prochain, par un r elevé visuel et auditif des espèces, nous allons r endre un r apport avec des préconisations, explique Oli vier P aïkine, char gé d’études et animateur Ile-de-F rance pour la LPO . Cela permettr a de déf inir le type de plantes à mettr e en place pour favoriser le maintien d’espèces locales, les zones à pr otéger de l’intervention de l’homme pour préserver la tranquillité des oiseaux. De nombr euses espèces tr ansitent sur la région, mais il faut êtr e conscient de la réalité du territoir e et ne pas y attir er des variétés qui n’y ont pas leur place , comme, par exemple , la c houette ef fraie, animal nocturne qui pourr ait se heurter aux voitures. » Préserver la biodiversité La protection de la f aune et des espèces d’oiseaux présentes dans nos villes doit beaucoup au développement de la gestion différenciée, qui consiste à pratiquer un entretien adapté des espaces v erts selon leurs caractéristiques et leurs usages. La Ville, qui a signé, en septembre dernier, la Charte biodiversité de la Région, s’attache depuis un cer tain temps à la mise en pra- Cormoran tique de ces méthodes plus économiques et plus respectueuses, et le ser vice des espaces v erts entend bien sui vre les préceptes de la LPO en la matière. Il s’agit, par exemple, de ne pas faucher systématiquement les pelouses pour per mettre à des fleurs de se dév elopper et d’attirer plus d’insectes donc plus d’oiseaux ; de supprimer l’utilisation de produits ph ytosanitaires au prof it de produits naturels ; de sélectionner des végétaux en fonction de ce qu’ils peuv ent appor ter au sol ; de préférer les engrais biologiques à action plus lente. « Il ne faut pas s’y tromper, affirme Claude Daniel, responsab le des espaces verts, la nature est présente en ville, parfois plus que dans un champ cultivé de façon intensive. » Fabienne Dagouat F Créer C r un Refuge LPO Il n Il n’y ’y a pas de superficie minimale pour c réer un Refuge LPO et chacun peut agir créer à son échelle pour protéger les oiseaux. Un simple Un si balcon ou jardinet de quelques èt mètres carrés, un terrain petit ou grand peuvent suffire, moyennant quelques aménagements simples destinés à assurer la tranquillité des oiseaux et favoriser leur nidification. Le premier Refuge LPO a été c réé en 1921, et il s’en crée en moyenne 2 300 chaque année. Ces refuges constituent le premier réseau de jardins écologiques de France en faveur de l a b iodiversité. À l ’origine c réé p our les particuliers, il s’adresse aujourd’hui également aux collectivités, aux établissements scolaires, aux entreprises. L’objectif de tous étant de mieux protéger l’environnement et donc notre cadre de vie. Renseignements sur www .lpo.fr ou par mail : refuges@lpo.fr Les enfants de la maison de l’enfance Youri-Gagarine ont fabriqué des nichoirs. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /25 Enseignement À la rentrée de septembre, le collège Guy-Môquet a ouvert une Classe à arts plastiques (CHAAP). Des élèves de 6e y reçoivent un enseignement renforcé, dispensé au sein de l’établissement ainsi qu’à l’école municipa beaux-arts Edouard-Manet, partenaire du projet. Elle est la première CHA créée dans l’académie de Versailles. Ils ont dit C e v endredi matin-là, le premier er étage de l’école municipale des s beaux-arts Edouard-Manet a des s airs de salle d’e xamen. Une douzaine e d’élèves de la classe de 6e A du collègee Guy-Môquet colorient, peignent, dessi- inent, penchés sur leur g rand rectangle dee papier blanc posé sur une longue tab le dee travail. Au mur, une reproduction du « Cri ri », une toile du peintre expressionniste norrvégien Edvard Munch. L’œuvre est âpre.e. Un homme sur fond de paysage tourmentéé se tient la tête, la bouche g rande ouverte. e. Il se dégage une dimension de vertige. On n est loin de la légèreté des créations esthéé- 26/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Thu Van Tran, artiste intervenante « Complémentaire » « En plus des cours à Edouard-Manet, nous irons voir des expositions, rencontrerons des artistes dans leur lieu de création. Pierrick Villaumé m’a choisie précisément parce que je ne suis pas professeur. Mon intervention complète la sienne au collège. Les enfants ont moins l’impression d’aller à l’école en venant à Manet. » Pierrick Villaumé, professeur d’arts plastiques « Ouvert à tous les quartiers » « Nos élèves ont été recrutés en CM2 dans les écoles du Luth. Mais les enfants de tous les quartiers peuvent postuler. Les collègues qui accompagnent le dispositif sont très motivés. Ils utilisent les arts comme un fil rouge dans l’enseignement de leur matière respective. » Henri Gohin, principal du collège Guy-Môquet. « Tirer le collège vers le haut » « La CHAAP est l’un des nombreux projets du collège. Donner la possibilité à nos élèves de s’ouvrir aux arts, les faire sortir de leur quartier, leur donner une motivation, valoriser leur implication, c’est le sens de ce dispositif exigeant mais qui ne se veut surtout pas réservé à une élite. La CHAAP tire notre collège vers le haut. » Enseignement à horaires raires aménagés artistique istique ale des AAP P tico-potagères ères d’Arcimboldo. « Pourquoi cet homme crie-t-il ? Ima I aginez ginez ce c equi qu i pourrait être la raison de son tourment », lance Thu Van Tran, artiste-intervenante, aux collégiens attentifs. C’est par ti pour une heure et demie d’inter prétation, pastels, feutres et pinceaux en main, sur le thème de la peur . Fenda dessine un per sonnage mis à la tor ture par des chaussures trop petites à ses pieds. Adam imagine que le personnage a été témoin d’un meurtre. Mélissa suggère qu’il aurait croisé un e xtraterrestre. Chacun déroule son fil d’inspiration. Thu V an T ran va d’un élève à l’autre, prodigue conseils et encouragements, incite à la réfle xion. Fin de la séance à midi. Un sur veillant reconduit les élèv es au collège. Ils re viendront vendredi prochain. Projets artistiques ambitieux Ces apprentis créateurs composent une moitié de la Classe à horaires aménagés arts plastiques (CHAAP) de 23 élèv es, créée à la rentrée au collège Guy-Môquet. Une CHAAP est un dispositif spécifique U ddee l’Éducation nationale ouvert sur canddi i didature aux collégiens – avec ou sans exppérience pé é de la pratique des ar ts plastiques – désireux de concilier un enseignement aar r artistique de qualité, a vec leur scolarité classique. ccl l À l’origine, les classes à hora a raires aménagés ont concerné la musique, puis la danse, et depuis 2009 le théâtre etet les arts plastiques. Le système de CHAAP per met d’améénager l’emploi du temps des élèv es de de l’enseignement général pub lic. Ceux-cici suivent ainsi, parallèlement à un cursus ar r-tistique renforcé de deux heures dans leur ur établissement, une heure trente de cours rs hebdomadaires hors-les-murs. Comme me le souligne Sandrine Her tig, adjointe au au maire déléguée à la culture, « L’une des es clés de ce dispositif est le partenariat at avec les institutions cultur elles. Depuisis plusieurs années, le collèg e conduit avec ec l’école et la g alerie Edouar d-Manet, et, mais aussi d’autr es institutions comme me le P alais de Tokyo à P aris, des pr ojets ts artistiques ambitieux. » Mais la CHAAP AP à Guy-Môquet – la première dans l’acaadémie de Versailles – n’aurait pas vu le le jour sans l’implication de Pier rick Vilillaumé. Ce professeur d’ar ts plastiques,s, féru d’ar t contemporain, peut s’appuy er sur une équipe de professeurs moti vée ée et v olontaire autour d’un projet pédago-ogique global. Le collège a tous les atoutsts en mains et entend bien persévérer danssa sa voie. L’objectif n’est-il pas de poursui vre re ce dispositif avec l’ouverture d’une classe se CHAAP en 5e dès la rentrée 2011, puis en 4e et en 3e les années suivantes ? Frédéric Lombard d Les bonnes notes de Pasteur Tout comme il existe une classe à horaires aménagés arts plastiques à Guy-Môquet, il existe une classe à horaires aménagés musique, à l’instar du collège Louis-Pasteur, qui accumule les bonnes notes avec une CHAM créée il y a une quinzaine d’années. De la 6 e à la 3 e, ses quatre classes ont formé plusieurs générations de jeunes musiciens issus de tous les quartiers. « Il y a très peu d’abandons ou d’exclusions en cours de route » , souligne Gilles Valandina, le principal du collège. La plupart des coll égiens ont poursuivi leur scolarité dans des lycées à filière musicale, Renoir à Asnières, Racine ou La Fontaine à Paris. Comme en CHAAP, le succès de ces classes à horaires aménagés repose sur un partenariat indéfectible, ici avec le conservatoire Edgar -Varèse. Cette collaboration, c’est 6 à 8 heures de m usique, l e m ardi e t l e j eudi a prèsmidi d ans le s l ocaux d u c onservatoire, sous la direction de ses professeurs. Ces créneaux s’ajoutent aux deux heures habituelles en classe. Afin « d’ingurgiter » sans indigestion un agenda copieux, les élèves bénéficient d’horaires allégés dans certaines matières. Résultats scolaires et CHAM vont plutôt de pair. « La motivation et l’implication permettent à nos élèves d’avancer sur les deux tableaux avec bonheur. » En avril, les 4es passeront un weekend studieux, au château de Ménilles, à répéter leur nouveau spectacle. Grâce à la CHAM, les collégiens ont découvert un univers dont ils feront peutêtre un jour leur horizon professionnel. Le conservatoire voit affluer de nouveaux élèves. Le collège voit dans la CHAM un excellent moyen de valoriser ses élèves, et aussi une belle occasion de tordre le cou à la réputation des établissements de ZEP. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /27 HistOire À travers l’histoire de ses fiefs, on peut suivre l’histoire pluriséculaire de la propriété rurale dans la presqu’île de Gennevilliers à l’ombre de l’abbaye de Saint-Denis. D omaine ro yal sous les Mérovingiens, le ter ritoire de la presqu’île de Gennevilliers passe aux mains de l’abba ye de Saint-Denis vers 638 lorsque Dagober t 1 er, fondateur de l’abba ye, lui lègue la plupar t de ses biens personnels. Les bords de Seine, entre Clichy et Saint-Ouen, sont un lieu de villégiature du roi qui y chasse ; il meurt d’ailleurs dans une de ses villas à Epinay-sur-Seine, en 638 ou 639. Dagobert a fait de l’abbaye de Saint-Denis une des plus importantes puissances foncières, financières et politiques d’Ilede-France, ce qu’elle restera quasiment jusqu’à j q la Rév olution. Au Mo yyen Âge, g l’organisation ll’’or orgaanniisa sati tion ti onn adm aadministrative dm miinnis istr trat attiv ive ve de de 28/Gennevilliers magazine - décembre 2010 la France n’est guère plus simple qu’aujourd’hui ! Propriétaire du territoire gennevillois, l’abba ye de Saint-Denis s’y comporte en seigneur féodal même si elle demeure aussi vassale du roi de France. Suivons Rober t Quinot (« Gennevilliers, évocation historique, tome I »), qui nous explique clairement la répar tition des rôles sur les ter res qui font aujourd’hui Gennevilliers : « L’abbaye tire l’essentiel de ses revenus des terres qu’elle exploite en faire-valoir direct, par l’inter médiaire d’un fer mier, ou des droits qu’elle per çoit sur les f iefs concédés à ses v assaux. Les pa ysans, qui ont reçu leurs ter res en tenure de l’abbé ou de ses v assaux, paient le cens en ar gent ou en nature, sselon se selo elo lon les les conventions. le conv conv co nven nven ennti tion ti onss.. »» Donc, D on oncc,, ili l eex onc exxiste issttee à cette cett ce ttte époque, époq ép oquuee, e, ààGenne Geenn G nnnev evvilliers, viillli lier ers, s s, HistOire trois types d’e xploitation : une fer me de 165 hectares appar tenant directement à l’abbaye mais e xploitée par un fer mier, des f iefs d’une dizaine d’hectares chacun, c’est-à-dire des ter res concédées aux v assaux de l’abba ye, nobles dans un premier temps, contre paiement de cer tains droits, et 1320 hectares de ter res e xploitées par des paysans, des tenures à cens ou censives (voir glossaire). Ce schéma v aut cer tainement à par tir du XII e siècle, car l’absence d’archives concernant Gennevilliers fait cruellement défaut pour éclairer les siècles antérieurs. Des terres comme placement et moyen d’anoblissement Lors de l’acquisition d’un fief, et à chaque succession ou changement de propriétaire, le vassal présente à son suzerain son hommage et sa foi, rédigeant un « aveu ou dénombrement » qui récapitule ce que comportent les ter res. C’est ce type de ddo document ocu oc cum meent nt qque quuee l’on ll’o onretrouv retr re ettrrou ouve uvvee ddans daan ns les lesarar le arcchives. ch ivves. es. Le es L premier Le ppreem miier er document ddoc ocumen um men entconcer conc co n errnaanntt G nant Gennevilliers enne en enne nevi evviill llie iers rs ddate ate de at de 11125 1225 où Mathieu le Bel, seigneur der de gnneu gneu eur de Villiers-le-Bel, mentionnee sses ess terres situées à Gennevilliers ers rs dans le f ief de l’Isle, prèsèèss de l’île Saint-Denis et de e l’actuel pont d’Epina y (de par t et d’autre de l’avenue Marcel-Paul). Il est également f ait mention d’autres f iefs, de la a Maréchaussée, de la Ga- arenne, de la P oterne, de lala Neuville. Mais celui dont don ont nous suivons le plus longuement ueem men e t l’histoire est le f ief du Che h valier, li dit dit i aussi de la Demoiselle. En 1391, un roturier fait aveu pour ce f ief du Che valier. En effet, à par tir du XIII e siècle, les non nobles, bourgeois de Paris pour la plupart, peuvent acquérir un fief en poursuivant deux objectifs, celui d’ef fectuer un placement en terres cultivables et celui d’obtenir un jour son anob lissement par ajout du titre de la ter re à son nom. Le système féodal se détend sensiblement puisque les serfs de Genne villiers sont af franchis en 1248 par l’abbé de Saint-Denis, ce qui favorisera l’érection de Gennevilliers en paroisse en 1302. La plus ancienne pièce des archi ves municipales a trait à ce f ief du Che valier, situé au cœur de la ville actuelle (à cheval sur le boule vard Camélinat, l’a venue Laurent-Cély et la r ue Henri-Barbusse), le parc des Sévines en constituant sans doute sa lointaine sur vivance. Le 27 mai 1402, Simon de Champlainsant, conseiller du roi et garde de la prévôté de P aris, rachète le fief à Pernelle de la Pierre, veuve de Guillaume de Coulongue qui en a vait fait aveu en 1375. Le f ief change encore de main en 1447 puis en 1541, en 1587, en 1667. Entre 1762 et 1765 encore, un litige li iti tige g oppose o ppppo deux propriétaires concernant cco onc onnccer er ce f ief, f inallement le em mee v endu en 1773 à Antoine An A n Lucas, ancien pprésident de la cour ddes Monnaies, par Gobert Boursier , secrétaire du roi. De hauts personnages de l’État s’intéressent à la bonne ter re gennevilloise nne e ! Il f aut dire qque qu ue la presqu’île est très cconvoitée co nvoi nv o té oi t puisque, lors des ddeux der d niers i siècles de l’Ancien Régime, Genne villiers est aussi une des grandes réserves royales de chasse, et qu’une partie des ter res de l’abbaye a été redistribuée à la Maison ro yale de SaintCyr. La Rév olution mettra un ter me à ce système complexe, en vigueur pendant un millénaire. Jean-Michel Masqué Avec l’aide précieuse des Archives municipales. Glossaire Cens : redevance en principe fixe et perpétuelle, ue elle e, en nure e recognitive de seigneurie, due pour une tenure r. Ellee (ou une part de tenure) au seigneur foncier. pouvait être en argent, en nature ou mixte. v svas Fief : tenure qu’un seigneur concède à son vasen nce ce e sal en vue de lui assurer les moyens d’existence e et de lui permettre de fournir au seigneururlele service requis. cu uuTenure : portion d’une seigneurie rurale occue.. pée et cultivée par un tenancier et sa famille. e », », D’après « Lexique historique du Moyen Âge éditions Armand Colin, 1980. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /29 EntrePrise Filiale du gr oupe i nternational ThyssenKru Krupp Monolift, basée à Gennevilliers, fournit des d’accessibilité pour les bâtiments publics et les L es questions d’accessibilité aux bâtiments et à l’intérieur des bâtiments recevant du public sont désormais prises très au sérieux par les pouvoirs publics et les entreprises. Le décret du 17 mai 2006 met en œuvre le principe d’accessibilité généralisée, posé par la loi du 11 février 2005, qui doit permettre à toutes les personnes, quel que soit leur handicap (ph ysique, sensoriel, mental, psychique et co gnitif) d’exercer les actes de la vie quotidienne et de par ticiper à la vie sociale (*). Les questions liées au maintien à domicile des personnes âgées sont également posées dans notre société où l’espérance de vie n’a cessé de progresser ces dernières années. ThyssenKrupp Monolift appor te des solutions d’accessibilité, d’élév ation et de mobilité à différents publics. Par exemple, elle a rendu accessib les les installations du village olympique lors des der niers JO de Pékin. Cette société, en F rance depuis plus de vingt ans, s’est installée à Gennevilliers en 2002. Son directeur commer cial, Xa vier Boillot, e xplique cette implantation pour les raisons suivantes : « la situation géo graphique pour la pr oximité des infr astructures r outières et la localisation d’une majorité de nos colla borateurs, l’intérêt économique et le bon r apport qualité-prix du site . » ThyssenKrupp Monolift est une f iliale du secteur accessibilité de la société allemande ThyssenKrupp Ele vator (3 e plus impor tante société d’ascenseurs mondiale),elle-même branche du groupe ThyssenKrupp AG. Son siège social gennevillois regroupe les activités administratives et f inancières, le service après-v ente et le télémark eting. 24 personnes y tra vaillent alors que l’entreprise compte 62 personnes au total, 30/Gennevilliers magazine - décembre 2010 De haut en bas, le directeur commercial, Xavier Boillot et le directeur général Europe et France, Mauro Carneiro. les commerciaux et technico-commer ciaux étant disséminés sur l’ensemb le du territoire français. Lorsqu’on sait que ThyssenKrupp Monolift ne comprenait que cinq personnes lors de son ar rivée en France en 1987, puis 20 en 2002 lors de son installation à Gennevilliers, on se rend compte de la croissance de l’entreprise en France. Au niveau mondial, le secteur accessibilité représente, pour le g roupe, un chiffre d’affaires de 225 millions d’euros. Solutions publiques, solutions privées L’entreprise f abrique et commercialise trois types de produits dif férents : des monte-escalier, des élév ateurs ou plateformes élév atrices, des mini-ascenseurs ou « Home Ele vator ». Les premiers per mettent de maintenir chez elles des per sonnes âgées à mobilité réduite, évitant ainsi les tracas f inanciers et émotionnels d’un déménagement. Le monte-escalier Signor, qui est installé à l’intérieur de l’escalier et pivote pendant la montée, est considéré comme un des plus aboutis au monde. Les élévateurs sont adaptés aux bâtiments publics et aux commerces pour f aciliter l’accès des personnes à mobilité réduite, en f auteuil roulant notamment. L ’activité mini-ascenseurs ou « Home Elevator » est plus récente et s’adresse aux par ticuliers disposant d’une habitation sur plusieurs niveaux. Enf in, on ne saurait oub lier le quatrième secteur de l’entreprise qui EntrePrise pp, l’entreprise Thyssen solutions aux problèmes habitations privées. concerne l’installation de ces différents produits, ThyssenKrupp Monolift disposant de ses propres installateurs dans toute la France. Chaque gamme de produits comprend plusieurs modèles, ce qui fait dire au Directeur général Europe et F rance, Mauro Carneiro, que ThyssenKrupp Monolift propose « la g amme de pr oduits la plus complète » , insistant sur le f ait que l’entreprise f abrique et distribue. Les produits sont assemblés en Europe (Italie, Pays-Bas, Allemagne) pour une dif fusion mondiale. « Le Groupe est très axé sur la technique, poursuit le Directeur général, avec un important budg et en Rec herche et Développement. L’innovation et l’amé- lioration de nos pr oduits sont un souci permanent pour nous. » On pense notamment aux 25 000 combinaisons possib les concernant le design des mini-ascenseurs, cette gamme de produits étant sans doute celle qui sera la plus amenée à év oluer à l’avenir dans un marché moins contraint par les normes réglementaires. Jean-Michel Masqué (*) Ce décret stipule notamment qu’a vant le 1 er janvier 2015, les 650 000 établissements existants recevant du public devront être adaptés ou aménagés, afin que toute personne handicapée puisse y accéder et bénéficier des prestations offertes dans des conditions adaptées. Le délai est ramené au 31 décembre 2010 pour les par ties de bâtiments des préfectures déli vrant les prestations au public, ainsi que les parties ouvertes au public des établissements d’enseignement supérieur appar tenant à l’État. Contacts : ThyssenKrupp Monolift (Xavier Boillot), 7, rue du Fossé-Blanc, Bât. G, 01 41 11 43 50, www.thyssen-monolift.fr Gennevilliers magazine - décembre 2010 /31 EcoNomie Chasse aux trésors La grande chasse aux trésors de Noël, organisée par l’association Gennevilliers Commerce Artisanat, se poursuit jusqu’au 12 décembre. Il s’agit pour les participants de deviner une énigme sur Gennevilliers, composée d’une phrase dont des indices sont cachés dans la vitrine des commerçants participants. La remise des lots a lieu dimanche 12 décembre, à 11 heures, sur le Marché de Noël. « Pointe Métro 2 » 15 000 mètres carrés de bureaux Jeunes diplômés Jeunes diplômé(e)s, vous vous apprêtez à entrer sur le marché du travail. La boutique Club emploi et la Mission locale de Gennevilliers ont des solutions po ur v ous. C ontactez-les pour un rendez-vous diagnostic. Vous bénéficierez d’un accompagnement à la carte, doublé d’un coaching professionnel. Boutique Club emploi : 01 40 85 67 80 ; Mission locale : 01 41 21 40 20. Édition 2011 L’annuaire économique 2011 est en préparation. Il recense toutes les entreprises par type d’activité et par ordre alphabétique. Celles qui n’y figurent pas encore ou qui souhaitent apporter des modifications à leur annonce, peuvent contacter le service économique de la V ille. Cette inser tion est gratuite. Tél. 01 40 85 63 99. L e groupe Gecina vient de signer l’acquisition de l’immeuble « P ointe Métro 2 », der nière tranche de cette opération mixte de 20 hectares, face au métro Gabriel-Péri. Signé par le cabinet d’architecture Jean-Paul Viguier, « P ointe Métro 2 » se composera de 15 000 m 2 de surfaces de bureaux HQE (Haute qualité en vironnementale) et BBC (Bâtiment basse consommation) di visibles en plateaux pouvant aller jusqu’à 2 500 m 2. Les travaux de vraient démar rer en jan vier prochain pour une livraison prévue au quatrième trimestre 2012. Le bâtiment pourra accueillir jusqu’à 1 100 occupants. Rappelons que le groupe Prisma Presse v a prochainement occuper la première par tie de l’opération. Nous reviendrons, dans un prochain numéro, sur l’installation du premier groupe de communication en Europe. Mission locale Cinq jeunes Gennevillois au Québec L a Mission locale a placé la mobilité au centre de ces préoccupations. Elle f ait le pari qu’of frir aux jeunes Genne villois la possibilité de découvrir d’autres pa ys, d’autres cultures, d’autres réalités de tra vail, dynamise leur accès à l’emploi. Cette année, pour la première fois, la Mission locale a initié un par tenariat avec l’Of fice franco-québecois pour la jeunesse et la Région Ile-de-F rance. Ce partenariat per met à cinq jeunes Gennevillois de f aire un stage d’immersion 32/Gennevilliers magazine - décembre 2010 d’un mois dans une entreprise québecoise. Le 10 no vembre der nier, L ydia, Héline, Adrien, Yassine, Abdellah, accompagnés par Fouzia Bendelhoum, de la Mission locale, ont atterri à Montréal. Tout était prêt pour les accueillir : lo gement, plan, transport Lundi 15 novembre, tous les cinq ont démarré dans leur entreprise d’accueil. Ils seront de retour mi-décembre et pourront, alors, nous livrer leur récit de cette aventure. À suivre, donc… CultUre Axelle Red Nourrie à la musique soul De tubes en albums, la chanteuse à la chevelure flamboyante a conquis un large public avec ses chansons alliant une interprétation sensuelle à un esprit résolument soul. Axelle Red est en concert acoustique, entre guitare et clavier, vendredi 3 décembre, à la salle des fêtes. Par Martine Chaymotty Gennevilliers magazine - décembre 2010 /33 CultUre CONCERT AXELLE RED, VENDREDI 3 DÉCEMBRE, À LA SALLE DES FÊTES Chanteuse engagée F lamande francophone, Axelle Red a tout pour réunir un pays comme la Belgique, sans gouv ernement depuis début juin : elle a la par ticularité de f aire car rière dans les deux communautés linguistiques. Née en 1968, à Hasselt, en Flandre, la petite Fabienne Demal ne s’appelle pas encore Axelle Red. Qui sait si ses parents ont senti que leur enfant deviendrait une inter prète de soul music, car au-dessus de son berceau, les fées se sont penchées ; parmi elles, Aretha Franklin, dont la voix fait office de berceuse. Adolescente, elle pratique la danse, le théâtre et apprend par cœur tous les tubes d’Abba. En 1993, elle enregistre son premier album, « Sans plus attendre ». Effectivement, elle n’attend pas, car trois ans plus tard , elle enre gistre à Memphis avec, excusez du peu, Steve Cropper et Isaac Hayes, musiciens légendaires du label Stax. Sor t « À tâtons », véritable boulet de canon : un million d’albums vendus. Suivront quantité d’albums, un ven duo désor mais culte, « Manhattan-Kaboul », a vec Renaud, des centaines de bou concerts, et des distinctions tant honocon rifiques qu’artistiques. Ambassadrice rifiq de l’Unicef, Axelle Red se bat contre les mines antipersonnelles, la mondialisation, les enfants soldats, les drolis gues, le racisme, les violences f aites gu aux femmes P our ce spectacle, elle au est ar mée d’une guitare et d’un piano, elle dépouillera anciennes et nouvelles chansons de toutes fioritures, tiendra la cha routine à distance. Engagée, humaniste, rout Axelle la Rouge a encore beaucoup à Axe dire. Et à chanter. dire A2 20 h 30. Rés Réservations au 01 40 85 64 55. SPECTACLE JEUNE PUBLIC LES 7, 8, ET 9 DÉCEMBRE, À LA MDC Au Théâtre Une lecture performance de la der nière création d’Eric Da Silva a lieu au Théâtre de Gennevilliers, les vendredi 3 et samedi 4 décembre à 20 h 30. 41, avenue des Grésillons. CINÉ-GOÛTER « Une vie de chat » Bonom D ans l’atelier du peintre commence un g rand jeu de découverte et d’e xploration des matériaux. Ici, les petits spectateurs partagent l’e xpérience de la rencontre physique avec les matières : le mœlleux de la ouate, le son du papier , la sensation tactile de l’eau et des pigments. Créé en 2009 par la Compagnie Senso Tempo, « Bonom » est un spectacle de danse et un jeu de cor ps à matières, les 34/Gennevilliers magazine - décembre 2010 sens à fleur de peau, qui s’achemine naturellement vers l’éclosion de la couleur. Magique. À partir de 2 ans. Mardi 7 et jeudi 9, à 9 h 15 et 10 h 30 ; mercredi 8, à 10 heures (séances scolaires) ; mercredi 8, à 16 heures (séance familiale). Réservations au 01 40 85 64 55. À la Maison du développement culturel, 16, rue Julien-Mocquard. Dino est un chat qui mène une double vie. Le jour, il vit avec Zoé, la fillette de Jeanne, commissaire de police. La nuit, il escalade les toits de Paris avec Nico, un cambrioleur d’une grande habileté… Les réalisateurs Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli offrent ici six ans de travail pour aboutir à un film drôle, touchant, captivant et qui sort de l’or dinaire par son côté esthétique. À partir de 5 ans. Mercredi 15 décembre, à 14 h 30, au cinéma Jean-Vigo. JUSQU’AU 15 JANVIER, À LA GALERIE EDOUARD-MANET « La Méthode graphique et autres lignes » CultUre EXPOSITION D ans le cadre de ses car tes blanches à des commissaires indépendants, la galerie gennevilloise invite Johana Car rier et Joana Neves pour la Plateforme Roven. Cette exposition collecti ve, qui rassemb le treize ar tistes (allemand , anglais, belges, français, italiens, néerlandais, portugais, suisse), s’inspire de l’invention d’appareils de mesure. Issue de la science expérimentale du XIX e siècle, l’expression « méthode g raphique » désigne le développement de procédés de traductions et de quantif ication des mouvements de la matière et des or ganismes. Ces techniques d’auscultation produisent des tracés d’une étrange beauté, directement inde xés à la vie : pulsations, vibrations, ondulations, secousses, tressaillements, frémisse- Racontines Des histoires et des comptines racontées aux tout-petits de 0 à 3 ans et à leurs parents, ce sont les Racontines proposées par les bibliothécaires et les discothécaires. Prochain rendez-vous câlin samedi 4 décembre , à 10 h 30, à l’espa ce jeunesse de la bibliothèque François-Rabelais. Entrée libre. ments… Une innovation technique qui fait vibrer la frontière entre science et esthétique et détermine de nouveaux territoires de travail pour les artistes. 3, place Jean-Grandel, au Village. Du lundi au vendredi, de 14 heures à 18 h 30 ; le samedi, de 14 heures à 19 heures ; et sur rendez-vous pour les groupes. Tél. 01 40 85 67 40. INSTALLATION AUDIOVISUELLE Test Pattern [n° 3] Cocktail facial ! Vous prendrez bien un petit cocktail ? De scènes, bien sûr . Les comédiens de la Compagnie Phénix, sous la houlette de Karima Djelid, metteur en scène, font le ser vice et distribuent des extraits d’Emma de Jane Austen, Beaucoup de bruit pour rien et Roméo et Juliette de Shakespeare, Ma vie d’ autiste, d e Temple G randin, Fanny de Marcel Pagnol, Les Noces rebelles de Sam Mendès, Au cœur de la tempête et Mam’selle Bourgeois, de Karima Djelid. Vendredi 17 et samedi 18 décembre, à 20 h 30, à la Maison du développement culturel, 16, rue Julien-Mocquard. Entrée : 5 euros. Réservations au 06 16 10 17 15. L ’espace de la salle 2 du Théâtre de Genne villiers, entièrement couverte d’images de codebarres ultrarapides… C’est ce que propose l’artiste japonais Ryoji Ikeda, avec son installation « Test P attern [n° 3 ] ». Il présente des images oscillantes en noir et b lanc qui flottent et se con vulsent dans l’obscurité de quatre écrans – trois au sol et un autre du sol au plafond –, parf aitement synchronisés. Grâce à un pro gramme in- formatique en temps réel, les modes de signal audio de Ry oji Ik eda sont convertis en schémas de code-bar res. Face à quelques centaines d’images par seconde, les spectateurs peuv ent expérimenter leurs propres sens visuels et auditifs qui, sans aucun doute, seront éprouvés ! Du 1 er au 11 décembre. T ous les jours, de 12 heures à 20 heures (sauf dimanche 5 décembre). 41, avenue des Grésillons Gennevilliers magazine - décembre 2010 /35 CultUre EXPOSITION À LA MDC JUSQU’AU 19 DÉCEMBRE, À LA DISCOTHÈQUE FRANÇOIS-RABELAIS L’accordéon déon éon dans tous ses états D e la chanson onn rock réaliste auu techno-trash-musette, en passant nt par le jazz, la mu- u-sique contemporaine,nee, e la world music, les mumumu siques de f ilms, l’accor cccorc déon re vient en force. cee.EtEt Robert Santiago, accordéoordéoor r niste professionnel etet el’un t l’un des plus g rands collectionollle lectionneurs d’accordéons en n France, ne s’en plaindra pas. Passionné Passionné Pa par le piano à bretelles, llees, e il présente « Accordéons… … », une collecco llection originale d’instrru uments, uments, des um des orior igines à nos jours, de photos, photos, d’af fiches hotos,, dd’affiches hotos affiches et de méthodes, de musiciens i i aussi, i qui constr uisirent la légende. On suit la trace de l’accordéon dans les salons parisiens, sous le règne de Louis-Philippe, dans les fêtes champêtres, les bals-musettes de la rue de Lappe et bien au-delà, dans les festi vals acadiens de Louisiane… « C’est d’abord la beauté de l’instrument, plus que le Culture à dom icile a pour obje ctif l ’organisation de 130 sp ectacles jusqu’à juin prochain. Réservez dès à présent v otre spectacle pour l ’hiver ou les beaux jours. Accordéon Mixte Ranco Luigi - Italie 1900. Collection et photo : Robert Santiago © son, qui m’a attiré et m’a donné envie de les collectionner , dit Rober t Santiago. Très vite, j’en ai tr ouvé des bizarr es, et je me suis dit qu’il fallait les montrer. » Bonne idée. 177, avenue Gabriel-Péri. Entrée libre. Renseignements au 01 40 85 64 63. CONCERT JAZZ SAMEDI 11 DÉCEMBRE Daniel Mille, accordéoniste Stéphane Chausse, clarinettiste voyageur excelle dans l’ar t de prendre l’auditeur par la main pour l’entraîner sur les chemins où il a lui-même glané des perles mélodiques, des bribes de rêves, des visions d’ailleurs… Le tout donne à la vie une sa veur impalpable, persistante, essentielle. O n connaissait déjà la musique de Daniel Mille : six albums depuis 1993. En 2006, il est élu Meilleur ar tiste de l’année en catégorie jazz instr umental, aux Victoires de la musique, pour son album Après la pluie. En novembre 2009, la sortie de l’Attente provoque une pluie d’articles élogieux dans la presse. Daniel Mille confirme sa place à part dans le monde de l’accordéon, et dans celui de la musique tout simplement. Ce poète et 36/Gennevilliers magazine - décembre 2010 A 20 h 30. Amphithéâtre de la bibliothèque François-Rabelais. Entrée libre. Réservation indispensable au 01 40 85 64 63 ou 64 68. C e mois-ci, focus sur Ali Merghache, un artiste qui donne de nouveaux accents à la chanson française, les accents de ses origines, de ses parents et g rands-parents. Il chante la banlieue g rise pour la baigner de soleil et, à travers elle, revisite les contes universels, comme celui de la belle au bois dormant qui se désespère de v oir ar river son prince char mant… au 15e étage d’une HLM. Ali Mer ghache n’est pas un nouv eau venu. Leader du g roupe Nemla, il décroche en 1994 le 1er prix du « Chorus des Hauts-de-Seine ». Titulaire d’une maîtrise en sociolo gie et d’anthropologie urbaine, il écrit des textes poétiques et réalistes sur le milieu urbain contemporain. À domicile, il se produira, selon l’espace, en duo ou en trio, accompagné de Amar Chaoui, percussionniste ussionnistedudu groupe Gnawa Diffusion, n, et de Da vid Aubaile au clavier. Réservation auprès de Gui Guillaume llaume De6, ou ou de de DomiDomiloire, au 01 40 85 60 76, 0 85 64 50. nique Hermann, au 01 40 Toute la programmation sur : nevilliers.fr/ http://www.ville-gennevilliers.fr/ e/ culture/culture-a-domicile/ Raconte-moi des histoires ! Noël appr oche, et Jean-Louis Le Cr aver, conteur gennevillois (voir aussi en p.10, r ubrique quartiers), n’oublie jamais les enfants. D ans sa hotte, il li vre trois nouv eaux livres de contes, rigolos, sensés, pleins de sagesse, à offrir ou à s’offrir. P our « Boucle d’Or et les trois ours » (1), Jean-Louis s’est adjoint le talent d’illustratrice d’Irène Bonacina pour raconter l’histoire de gros ours, ours moyen et petit ours et d’une petite fille qui passait par là. Dans « Bêtes pas si bêtes ! », on a trois histoires d’animaux qu’on peut lire et écouter puisqu’un CD accompagne l’ouvrage. La première, « Les trois boucs », est un conte populaire norvégien, illustrée par Rémi Saillard, dans lequel il est question d’un troll a vec les yeux plus g ros que le v entre. Eh oui, ça existe. Avec le deuxième, « La chèvre biscornue » (1), contée par Christine Kif fer et illustrée merveilleusement par Ronan Badel, on f ait connaissance a vec un lapin qui v oit son ter rier « squatté » par une chèvre mal embouchée. On v erra ici que l’on a toujours besoin d’un plus petit que soi. La troisième, « Le Petit cochon têtu », contée par Jean-Louis et subtilement illustrée a vec des tissus par Martine Bourre, est un conte énumératif – il fait fonctionner la mémoire ! Tout part d’une bonne femme qui a un joli cochon très récalcitrant, refusant de rentrer à la maison. Der nière histoire, « La Chachatatutu et le phénix » (2), adaptée par Jean-Louis et illustrée par Nathalie Choux, est un conte tibétain plein de malice et de sagesse, qui prouve qu’une petite chose mal réglée peut avoir de graves conséquences… Plongez dans ces histoires et vous retrouverez votre âme d’enfant. « Aux chœurs de l’hiver » CultUre ALBUMS POUR ENFANTS C’est le ti tre du concert d e mu sique romantique qui rassemble le chœur Edgar -Varèse, le chœur d’enfants, l’ensemble vocal féminin, la classe de chant, en un mot toutes celles et tous ceux qui pratiquent le chant au conservatoire, du plus petit au plus grand. Environ une soixantaine de voix, qui interpréteront des œuvres de Fauré, Gounod et leurs contemporains. Direction Camille Bourrouillou, Didier Louis. Jeudi 16 décembre, à 19 heures. Auditorium Edgar-Varèse, 13, rue Louis-Calmel. Entrée libre. Renseignements au 01 40 85 64 71. Places à la danse Votre enfant a envie de faire de la danse ? Cela tombe plutôt bien. Il reste des places en initiation pour les 6-8 ans: au gymnase Anatole-France, le mardi, de 16 h 20 à 17 h 45. À noter que le professeur vient chercher les enfants à l’école ; a u g y m n a s e eJ eJaen a-n G u i m i e r , l e l u lnudni d , i, de 17 h 30 à 19 heures heures.. ent cherLe professeur vient centre cher les enfants auucentre esnos, de loisirs Robert-Desnos, au Luth ; au gymnase Gusustave-Caillebotte, le mercredi, de 14 hh 30 à 16 heures et dee 16 heures à 17 h 30 ; à l’Espace Gré-és i l l o n s , l e m a radrid, i , 5. de 17 h 45 à 18 h 45. ans,ililreste reste Pour les plus de 8 ans, contempoquelques places en contemporrain, classique et jazzz (après rain (après une une péri période d’essai). Enfi nvier, s’ouvre Enfin, à partir de janvier, un nouveau n cours enéveil éveilpour pourles les 4-5 ans, au gymnase Joliot-Curie, Joliot-Curie, le m heuresàà mercredi, de 15 heures 15 h 45. Ren Renseignements complémentaires à l’Éc l’École municipale de danse, au 01 0 40 85 64 53. (1) Aux éditions Didier Jeunesse, collection A petits petons. (2) Aux Aux éditions Syros, collection Album paroles de conteurs. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /37 CultUre CINÉMA CINÉ ÉMA Par Jacques Déniel, directeur du cinéma Jean-Vigo. 1, rue Pierre-et-Marie-Curie. Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43. UN FILM/UN BUFFET/ UN CONCERT A Skin too Few, the Days of Nick Drake U n f ilm de Jeroen Berkv ens (V O). C’est un documentaire de 48 mn, réalisé en 2000, sur un musicien anglais intro verti et rêv eur, nour ri au baroque et éduqué à Cambridge : Nick Drake. J. Berkvens a nour ri son f ilm d’entretiens avec la sœur de l’ar tiste, Gabrielle Drak e, l’arrangeur Rober t Kirb y et le producteur Joe Boyd, et d’images d’archi ves de Nick Drake, Molly Drake, Paul Wheeler … Fleur sauv age sur la planète folk, Nick Drake eut un court destin de poète maudit. Avant de devenir culte. Mort à 26 ans, il est incontestablement un ar tiste unique et incontournable, ses albums se savourent, tout simplement. Vendredi 10 décembre, à 18 heures : « A Skin too Few, The Days of Nick Drake » de Jeroen Berkvens ; à 19 h 30 : buffet ; à 20 h 30 : concert Johnny Dickinson, Anglais, folk, et Alastair Moock, Américain, country folk. LE CONCERT Johnny Dickinson E n 2001, sor t le premier album solo de Johnny Dickinson. Il y développe un style unique de folk tra versé de saveurs celtiques et de blues américain qui rappelle parfois Kelly Joe Phelps et Martin Simpson. Sim « Le joueur de slide s guitar le plus subtil sub et brillant du Royaume-Uni. Roy J e f erais rai des kilomètr es pour po aller écouter Johnny Dickinson ! » Jo John n. Jo Renbour www.johnnydickinw son.com. so RÉTROSPECTIVE ROBERT BRESSON Le Journal d’un curé de campagne Alastair Moock S ur scène, Alastair Moock capti ve le pub lic g râce à son humour et sa perspicacité. Il interprète ses propres chansons, du folk et b lues traditionnel, des ballades entrecoupées de récits. Il a pub lié cinq albums : « Walking Sounds », « Bad Moock Rising », « A Life I Ne ver Had », « Let it Go », « Fortune Street ». Alastair Moock est présent du 3 au 11 décembre sur Genne villiers et Paris, pour des concer ts en appar tement, en collaboration avec Culture à domicile. Une date reste disponible, le 4 décembre, pour l’accueillir chez vous. Contact au 01 40 85 48 80. www.moock.com FILM DU MOIS Mystères de Lisbonne U n f ilm de Raul Ruiz (V O). « Mystères de Lisbonne » est un f ilmfleuve (4 h 26) nouant les destins d’un prêtre, d’un vil séducteur , d’un semi-orphelin, d’une amoureuse éconduite, d’une épouse tyrannisée. Un jeune bâtard se découvre une mère aimante. Une jeune femme br une poursuit de sa vengeance l’homme qui l’a anéantie. Une jeune femme blonde doit choisir entre trois jeunes hommes et se trompe peutêtre. Elle mour ra jeune. On peut parler de miracle, car le genre romanesque aboutit à une équation inouïe : la splendeur et la légèreté tout ensemb le. Beauté de la mise en scène, avec les mouvements coulissants faisant sur gir les personnages comme autant de fleurs sauv ages et pensi ves, menacées par la trame des secrets. Projections les jeudi 16, samedi 18, dimanche 19 et lundi 20 décembre. À sa sor tie du séminaire, un jeune prêtre intèg re sa première paroisse : d’Ambricourt. Idéaliste et dév ot, il se heurte très vite à l’hostilité de ses ouailles. La châtelaine, notamment, fait preuve d’un athéisme fanatique depuis la per te d’un de ses enf ants. Elle meur t peu après avoir retrouvé la foi. Dès lors les haines se cristallisent autour du jeune curé. Présenté par Charles Tesson, critique et historien du cinéma. Jeudi 9 décembre, à 20 h 15. 38/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Pour voter, il faut être inscrit sur les listes électorales C’est obligatoire 2011 : élections cantonales PRENEZ MINUTES POUR VOUS INSCRIRE ! YRXVrWHVGHQDWLRQDOLWpIUDQoDLVH ! YRXVYHQH]G·HPPpQDJHURXGHGpPpQDJHUj*HQQHYLOOLHUV ! YRXVDXUH]DQVDYDQWOHPDUV ! YRXVQ·DYH]MDPDLVpWpLQVFULW (QYHQDQW YRXVPrPH HQ0DLULH DOCUMENTS À FOURNIR IMPERATIVEMENT : ! Carte nationale d’identité RXDXWUHSLqFHHWFHUWLÀFDWGHQDWLRQDOLWp ! Justificatif de domicile TXLWWDQFHGHOR\HUIDFWXUH(')WpOpSKRQH« OÙ S’ADRESSER ? 0DLULHGH*HQQHYLOOLHUV6HUYLFHGHVDIIDLUHVFLYLOHV RXDYHQXH*DEULHO3pUL*HQQHYLOOLHUV ZZZYLOOHJHQQHYLOOLHUVIU DATE LIMITE 31 DÉCEMBRE À 16 H SportS En course pour la montée dans l’élite du rugby amateur français pour nine, le CSM Gennevilliers rugby est un club de tradition et de formation. A ussi étonnant que cela puisse paraître, car notre région est encore loin d’en être un bastion, le rugby a déjà une longue tradition à Genne villiers. En ef fet, le club existe depuis 1968 sous la for me d’une école de r ugby. D’ailleurs, le nouv eau président du CSM Genne villiers Rugb y, Christophe Tricot, s’en souvient qui a commencé à tâter de la balle o vale à cette époque. Le créateur de l’école de r ugby genne villoise, l’ancien instituteur Jean-Charles Giriat, est toujours à l’honneur en début de saison puisqu’un impor tant tour noi de jeunes por tant son nom, sans doute le plus important en Ile-de-France, se déroule tous les ans à Gennevilliers en octobre. Cette année, le 10 octobre, le tour noi Giriat intéressait les catégories moins de 7, moins de 9 et moins de 11 ans représentant un grand nombre d’écoles de r ugby franciliennes (Clichy, Massy, PUC, Racing Metro, Stade F rançais, Suresnes… ). Ce tour noi a attiré 1 200 jeunes joueurs et drainé en viron 3 000 per sonnes toute la jour née d’un beau dimanche d’automne, sur les trois ter rains du parc des Sports. « L’impact d’une telle manif estation est important, estime Christophe Tricot, sur le plan sportif comme sur le plan communal pour l’utilisation des équipements que nous prête la municipalité. » En ef fet, ce tour noi, qui e xiste sous cette forme depuis plusieurs années déjà, montre la volonté des nouveaux dirigeants (un nouveau bureau a été élu mi-septembre) de conser ver au club son orientation fondamentale de club formateur. L’école de r ugby compte en viron 250 adhérents et plus d’une vingtaine d’entraîneurs, ce ni veau de pratiquants se maintenant depuis 2007, année de la Coupe du monde de rugby en France. Les filles ont toute leur place « Notre souci est de pérenniser cette vocation f ormatrice, précise le président , tout en permettant à l’équipe pr emière masculine d’évoluer au plus haut niveau amateur, la Fédér ale 1. Nous ne visons en aucun cas la création d’une équipe professionnelle. » Après un passage en Fédérale 1, il y a deux saisons, l’équipe seniors masculine s’efforce de rejoindre cette saison l’élite du r ugby amateur hexagonal en a yant bien démar ré son championnat de Fédérale 2. Avec un 40/Gennevilliers magazine - décembre 2010 effectif de qualité et un calendrier f avorable, l’équipe masculine pour rait réussir ce challenge de la montée même si cette saison, en raison de modif ications d’organisation, seules les quatre équipes demi-finalistes du championnat de Fédérale 2 monteront à l’échelon supérieur. L’équipe seniors féminine fait partie désormais du Top 10, le plus haut ni veau du rugby féminin en F rance. Car la for mation à Genne villiers intéresse aussi les filles, même s’il n’existe pas d’école de r ugby spécif iquement féminine. En petites sections, les f illes s’entraînent avec les garçons puis, à partir des moins SportS l’équipe masculine, déjà dans l’élite du rugby français pour l’équipe fémi- Rencontres Matchs de l’équipe 1 masculine le dimanche, à 15 heures, au parc des Sports (en alternance avec l’équipe 1 féminine), terrain Claude-Luboz. Prochain match au sommet : Gennevilliers-Arras (1er de la poule), dimanche 12 décembre. Contacts : 06 17 81 77 24, www.rugby-gennevilliers.com de 15 ans (cadettes), elles reçoi vent un entraînement particulier. Cela a permis au club de Gennevilliers d’engager, outre une équipe à 15 en Top 10, une équipe seniors 2 en championnat de r ugby à 12 et une équipe cadettes en championnat de r ugby à 7. Cela f ait de Genne villiers une des places for tes du r ugby féminin français avec Bobign y, Chill y-Mazarin et Vitrysur-Seine comme autres clubs franciliens. Des cadets et juniors, qui ne font pas par tie de l’école de r ugby, aux vétérans, les effectifs « adultes » du club genne villois tournent autour de 250. L’équipe des vétérans, intitulée avec humour Rugby Folklo Gégenne ou Jurassic Pack et dont le noyau dur est constitué d’anciens joueurs du club, a récemment por té loin les couleurs noires et blanches gennevilloises. Au moment de la Toussaint, cette équipe a effectué une « tour née » en Argentine où elle a joué deux rencontres, toutes deux per dues, mais dans la bonne humeur ! Des mini-poussins (nés en 2004-2005) aux « ancêtres » du Jurassic Pack, le rugby traverse tous les âges à Genne villiers, pour faire de notre ville une référence dans le monde de l’ovalie francilien et hexagonal. Jean-Michel Masqué Gennevilliers magazine - décembre 2010 /41 SpOrtS Samedi 4 FOOTBALL - Parc des Sévines 10h30 : CSMG/Levallois (U 11/ 1) 14h : CSMG/Levallois (U 13/1) 14h : CSMG/Levallois (U 13/3) 15h : CSMG/Colombes (U 18F à 7) 15h30 : CSMG/Aulnaysienne (U 15/1) 16h45 : CSMG/Villeneuve-la-Garenne Stade du Luth 10h30 : ES gennevilloise/Asnières 14h : ES gennevilloise/LSO Colombes TÉLÉTHON Parc des Sévines Animation tennis organisée par le Tennis-club gennevillois Gymnase Gustave-Caillebotte 14h-24h : concours de tir à l’arc organisé par les Archers gennevillois BASKET-BALL Gymnase Joliot-Curie 14h : Gennevilliers Basket-Club/ Rueil (mini-poussins) 16h : GBC/PLA (mini-poussins) 18h : GBC/LSO Colombes (poussines) 20h : GBC/ Etincelle sportive de Brunoy TAE KWON DO Dojo 7h30-22h : coupe de Noël Animations sportives de la Ville, plateau Gustave-Caillebotte 13h30-17h30 : animation Sport handicap. Plateau et gymnase Anatole-France 14h-18h : animation « Ge-Gen à moteur ». Animations sportives Noël tonique L es animateurs spor tifs de la Ville accueillent les jeunes pendant les deux semaines de v acances de Noël (20-24 et 27-31 décembre) dans les gymnases Jean-Guimier (Luth),Ana- tole-France (Chandon-Brenu) et Grésillons. Au pro gramme, un tour noi des trois raquettes et des rencontres et tour nois multispor ts, notamment de spor ts collectifs. On peut y par ticiper indi viduellement ou en groupe déjà formé. Entrée libre sur inscription à l’entrée. Renseignements : 01 40 85 65 70. Gymnastique rythmique Gala de Noël A vec plus de 200 gymnastes, la section GR du CSMG n’est pas loin d’a voir atteint son principal objectif de la saison, c’est-à-dire d’attirer plus d’adhérentes que l’an dernier (166) et surtout d’engager plus de f illes en compétition. Ce qui réjouit Sandrine Gr un, maman de deux jeunes gymnastes, qui a pris la succession de Jean-Louis Bertin, président du CSMG, à la tête de la section en juin der nier. L’autre tâche de la nouvelle présidente et des membres du bureau est de trouver des par tenaires pour bénéf icier de tarifs a vantageux sur les tenues et les équipements. Cette année encore, le gala de Noël sera l’occasion d’apprécier l’évolution des gymnastes du club. Elles présenteront une danse par g roupe pour les élèves en loisir et une prestation individuelle pour les compétitrices. Mais aussi d’autres sur prises pour un jo yeux moment de con vivialité autour du Père Noël. Samedi 11 décembre, à partir de 16 heures, gymnase Jean-Guimier. Renseignements : 06 69 79 68 00 (Elodie Me ur) ou www .csmggr-gennevilliers.com Dimanche 5 FOOTBALL Parc des Sévines 9h30 : Amicale 92/Rueil-Malmaison Fc 13h : CSMG/Argenteuil (U 17/1) 13h : CSMG/Colombienne (U 17/2) 15h : AS Fossé-de-l’Aumône 2/ Benfica Argoselo Stade Louis-Boury 13h : CSMG/Malakoff (U 19/2) 15h : CSMG/Salesienne de Paris Stade du Luth 13h : ES gennevilloise/Enfants de Passy 15h : FC Luth/Fouilleuse ROLLER-HOCKEY Gymnase Anatole-France 8h : Roller-hockey gennevillois/CergyPontoise (Régionale) 10h : RHG/Elancourt (loisir) 15h : RHG/ Moreuil (Nationale 3)) BASKET-BALL Gymnase Joliot-Curie 9h : GBC/ Le Plessis-Robinson on (minimes (minimes-1) 1) 10h30 : GBC/Tremblay-en-France (anciens) 12h : GBC/LSO Colombes (cadets-2) 13h30 : GBC/PLA (cadets-1) 15h30 : GBC/ Malakoff (seniors filles) TÉLÉTHON Gymnase Gustave-Caillebotte 24-/2h : concours de tir à l’arc 42/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Basket-ball Les habits neufs du basket gennevillois L a réflexion mûrissait depuis deux ans. La section bask et du CSMG a f inalement pris son indépendance, l’été der nier, pour de venir Gennevilliers Basket club (GBC). « Sur le fond et la continuité des activités, cela ne c hange pas gr and-chose » , estime Gilles Tectin, manager du club. « Finalement, poursuit le manager , les membres du bureau se sont dit que le meilleur moyen de s’investir encore plus dans le club était d’en prendre complètement les rênes, d’assumer toutes les r esponsabilités en toute transparence. » D’ailleurs, il trouve que, depuis juillet, la cohésion s’est renforcée au sein du club. Avec 280 licenciés, dont un tiers de f illes, et une vingtaine d’entraîneurs, les effectifs sont similaires à ceux de l’an der nier. Au niveau sportif, l’équipe masculine seniors (Excellence régionale) a mieux démarré son championnat puisqu’elle se trouv ait à la seconde place mi-no vembre après un tiers des matchs joués, même si cette division est très ser rée et que 7 équipes (sur 12) quittent ce niveau chaque année, soit pour monter soit pour descendre. Il faudra encore batailler pour rester dans les sept premiers. Au niveau de l’équipe féminine et des équipes de jeunes, la saison a aussi bien démar ré, les cadets ayant même sur volé les phases qualif icatives régionales. Samedi 4 décembre, à 20 heures, au gymnase Joliot-Curie, le GBC reçoit Br unoy en championnat. Le 128 e de f inale de la Coupe de F rance, dans laquelle est encore engagé le GBC, se déroulera samedi 18 décembre, à Amiens (N3) Renseignements : www.gennevilliersbasket.com Samedi 11 Les archers visent au cœur F idèles à leur engagement en f aveur du Téléthon depuis toujours et à leur de vise « Mettre ses muscles au ser vice de ceux qui n’en ont plus », les Archers gennevillois invitent tous les pratiquants de plus de 14 ans à un concours « After Lunch ». Il s’agit d’un concours de tir à l’arc par équipes de trois archers pendant douze heures, les archers se rela yant toutes les heures, du samedi 4 décembre (14 heures) au dimanche 5 (2 heures). Les archers qui viendront indi viduellement pourront for mer des équipes sur place. Les tenues excentriques étant for tement conseillées, le spectacle risque d’être au rendez-vous ! On pourra se restaurer sur place et par ticiper à une tombola, tous les bénéfices étant évidemment reversés à l’AFM-Téléthon (Association française contre les myopathies). Du 4 (14 heures) au 5 décembre (2 heures), gymnase G. - Caillebotte. Accès au gymnase : 2 euros (20 euros pour les archers). Renseignements : http://archers.gennevillois.free.fr et www.afm-telethon.fr RUGBY Stade Claude-Luboz 11h : France Pub Rugby/ AS Police Hauts-de-Seine FOOTBALL Parc des Sévines 10h30 : CSMG/Clichy (U 11/1) 14h : CSMG/Suresnes (U 13/1) 15h : CSMG/Bagneux (U 15 filles) 16h45 : CSMG/Puteaux (U 15/2) Stade du Luth 10h30 : ES gennevilloise/Seizième FUTSAL Gymnase Paul-Langevin 16h30 : Gennevilliers Soccer/ Saint-Germain futsal BASKET HANDISPORT Gymnase des Grésillons 15h : CVHG 2/CAP SAA 18h : CVHG/Le Puy-en-Velay VOLLEY-BALL Gymnase Gustave-Caillebotte 20h : CSMG/Courbevoie Sport SpOrtS Téléthon / Tir à l’arc (seniors masculins départemental) BASKET-BALL Gymnase Joliot-Curie 14h : GBC/ACBB (benjamins-1) 16h : GBC/ Bourg-la-Reine (minimes filles) 18h : GBC/ACBB (seniors-3) 20h30 : GBC/ Fontenay (seniors-1) Dimanche 12 Téléthon / Tennis Des sets de cœur L e Tennis club gennevillois se mobilise pour le Téléthon des 3 et 4 décembre : tour noi ludique pour tous les joueurs, même non-adhérents, vendredi 3 décembre (de 22 heures à 1 heure), animation Téléthon le 4 décembre (de 15 heures à 17 heures) à l’occasion du match de doub le télévisé de la f inale de la coupe Da vis SerbieFrance, tour noi compétitif le 4 (de 17 heures à 19 heures) pour les joueurs adhérents du club junior . Les droits de participation et les dons sont re versés à l’AFM-Téléthon. Renseignements : 01 40 85 18 79. FOOTBALL Stade Louis-Boury 13h : CSMG/Le Blanc-Mesnil (U 19/1) 15h : CSMG/Montgeron ES (seniors-1) Parc des Sévines 9h30 : CSMG/Abeille de Rueil (vétérans) 13h : CSMG/Levallois (U 17/3) 15h : AS Fossé-de-l’Aumône/ Rueil-Malmaison Stade du Luth 9h30 : Olympique gennevilloise/ Castanheira 9h30 : Labrenne/Fantasia VOLLEY-BALL Gymnase Gustave-Caillebotte 14h : CSMG/Le Plessis-Robinson 18h : CSMG/Nanterre (espoirs féminins) RUGBY Stade Claude-Luboz 10h : CSMG/RC Amiens (cadets) 13h30 : CSMG/Rugby Club Arras (réserve) 15h : CSMG/Stade rennais (féminines à 15) 15h : CSMG/Rugby Club Arras (première) BASKET-BALL Gymnase Joliot-Curie 10h30 : GBC/USO Bièvre (anciens) 12h : GBC/AAEGC (poussins) 13h : GBC/Courbevoie (benjamins-2) 15h30 : GBC/Abeille de Rueil (cadettes) 17h30 : GBC/Villeneuve-la-Garenne Samedi 18 FUTSAL - Gymnase Paul-Langevin 9h-17h : compétition jeunes KARATÉ - Dojo 10h : compétition Elite 14h-17h : coupe de Noël Gennevilliers magazine - décembre 2010 /43 EtatCivil DU 15 OCTOBRE AU 15 NOVEMBRE NAISSANCES COLAS Evans - MENDES FERNANDES Djayna - GABET CRISPIN Ethan - BAAZIZ Maissa - MBODOU ABDOU Moussa - GHERMOUL Yamina - AMEGROUD Ilias - CARBONNIER Aubin - SOUB ANI Wassima - MOREAU Clara - FALL Kim - DIN ALLE Dja yden - NGUELET Eden - BATHILY Nefissa - ABRASSART Hugo - B UCIN Karla - GESLA Victoria - NEGAB Ibrahim - HAMADOU Ghilas - BEN FARHAT Hana - REISTER Maximilien - TALBI Medina - AGSIB Mélék - MAHN AOUI Nahila - SANDOZ Ousmene - FLOR US Janaelle - FLORUS Nal ya - KHEY AR Abdelmalek BOUKHCHEM Janna - CUSSA C Rafaële - BOUMOUR Nour - D AKOURI Grâce-Simone - D AKOURI Lohoré CARON Lucien - HMADNA Abdallah - AZARQI Bilal - MARINE Djahn ys VACHOT Kylie - ARRAS Rania - FAÏD Célia - CORREIRA DA SILVA Nuria KUKARKHOEV Abdulmalik - ODJE Chiadon - AIT MOHAMED Younes - YAHYAOUI Mohamed - AGUIDA-BIKANIMINE Brahiem - PLESDIN Lauryne - GHALEM Lina - MICHELOT JOB ARD Lisa - IBOUREK Lamyâa - HAJIOUI Lina - CHOUGRANI Ahmed - LIBOUB AN--SANDJIAN Colombine - ANAJJAR Zainab - LAHDAR Adil - BEN AHMED Anass MALLEM Imane - JOVIAL--LEGROS Kessy - CHAIBI Nour - DROUMAGUET LE NOZERH Noan - TOUATI Maëlys - MOUYH Hidaya - BENJHALIFA Amine - HAZZOUJI Rayane NASSIH Waël - DRAMEAssya - BENREDJEM Roma yssa - MOUZOURI Hania - BENACHLIOU Ismail - DIAW Alassane - DIAW Fousseinou. MARIAGES AÏT OUFKIR Khalid et TISSIR Halima - BAAIS Abderrahmane et OUBELLA Rachida - BOUSSAID Abdelkrim et HARZALLAH Monia CHOUKRI Fouad et ETTOUH Hakima - FERKAK OUM Abdallah et TABARY Angélique - KHAZOU Yassine et LHANAFI Mona - KHEMIRI Amen et LECAILLE Laetitia - KRISSI Mohamed et N AJMI Myriam - MEHARGA Karim et AIDEL Samia - SIAD Achour et BELARBI Meriem - SILLAH Hagi et DRAME Cissé - ZARBAN AhmedAli et MENSOURI Siham - ZEGHARI Hassan et AMINE Jamila. DÉCÈS GENTY Louise VASLET Ber the - PONS Michel - POMARES Joséphine - HO Tan Quan - PEREIRA D A COSTA Antoine - CASANO VAS Marie - EDDANISS Lahsen - LÉONARD Patrick - FOFI Ubaldo - PIERRES Albert - MAR TI SUBIRANA Alfonso - ROUABAH Hamlaoui - NDOUBIHI Brahim - MARCHAND P aulette TORRES Claude - DE RIVIERE Br unel - BENAMAR Ahmed. Les bibliothèques... tout le monde s’y retrouve F.-Rabelais 177, avenue Gabriel-Péri A.-Malraux 28, avenue Lucette-Mazalaigue 44/Gennevilliers magazine - décembre 2010 R.-Doisneau 30-40, rue François-Kovac Gratuit près de chez vous vigilance accrue ASSOCIATION COULEUR TROPIC C’est une couleur qui v a bien a u teint de tous. Et cela fait dix ans que cela dure. Couleur Tropic fête ses dix ans d’existence. Le m onoxyde d e c arbone ( CO) e st la p remière c ause d e m ortalité p ar intoxication en France. Si l’on comptait près de 300 cas fin 1970, une centaine, entre 2000 et 2006, est encore à déplorer. D’une densité voisine de l’air, le CO se diffuse très vite dans l’environnement, prend la place de l’oxygène dans le sang, provoque maux de tête, nausées, fatigue, malaise, paralysie musculaire, voire coma et décès. Gaz asphyxiant indétectacle, invisible, inodore, non irritant, il résulte d’une mauvaise combustion d’un appareil ou d’un moteur à combustion fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou encore à l’éthanol. Sont concernés les chaudières et chauffe-eau ; poêle et cuisinières ; cheminées et inserts, y compris les cheminées décoratives à l’éthanol ; appareils de chauffage à combustion fixes ou d’appoint ; groupes électrogènes ou pompes thermiques ; engins à moteur ther mique (voitures et certains appareils de bricolage, notamment) ; braseros et barbecues ; panneaux radiants à gaz ; convecteurs fonctionnant avec des combustibles. Comment l’éviter ? Faire vérifier et entretenir par un professionnel chaudières, chauffeeau, chauffe-bain, inserts et poêles, conduits de fumée. Aérer le logement tous les jours pendant au moins dix minutes, même en hiver. Ne jamais obstruer les entrées et sorties (grilles d’aération dans les cuisines, salles d’eau et chaufferie). En cas de présence de CO Aérer immédiatement les locaux (portes et fenêtres). Arrêter, si possible, les appareils à combustion. Evacuer au plus vite les locaux et bâtiments. Appeler les secours : 112 (numéro unique d’urgence européen), 18 (sapeurs-pompiers), 15 (Samu). Ne pas réintégrer les lieux avant d’avoir reçu l’avis d’un professionnel du chauffage ou des sapeurspompiers. Pratique MONOXYDE DE CARBONE : La fête avant tout F rançoise Kancel, présidente de Couleur Tropic, n’en revient toujours pas. « Je n’ai pas vu le temps passer », dit-elle. L’aventure de son association est née comme ça. « J’attendais un bébé et… je m’ennuyais ! Au cours d’une fête familiale , j’ai eu l’idée de faire un spectacle de danses. J’ai créé les chorégraphies et les costumes. Tout le monde a cru que j’avais une association ! Plus tard, on continuait de danser, et l’association n’existait toujours pas. » Elle se renseigne, réunit ses amis, tous cherchent un nom autour du soleil, des couleurs… Ce sera Couleur Tropic ! Depuis que les statuts ont été déposés, le bureau n’a pas changé, excepté le trésorier, muté aux Antilles. Françoise et ses amis n’ont pas les deux pieds dans le même sabot. La fête, oui, mais chacun sait ce qu’il a à faire. Et la forte solidarité qui règne au sein de l’association f ait le reste. Deux couturières s’occupent des costumes, un cuisinier prépare les bons petits plats pour les quatre à cinq fêtes dans l’année, qui, chaque fois, réunissent deux cents personnes. Des fêtes mais aussi des sor ties, à Eurodisne y ou au parc Saint-P aul, qui rencontrent un franc succès. Il ar rive aussi que Couleur Tropic par ticipe à des soirées dansantes dans d’autres villes. F rançoise, ancienne danseuse, qui a dansé dans des ballets africains, antillais ou guyannais, enseigne quadrille, gwoka, merengue et autres danses îliennes à une douzaine d’adultes et une quinzaine d’enf ants. Employée à la Ville de Paris, elle trouve le temps de créer toutes les chorég raphies pour les spectacles où théâtre et sketches viennent aussi ponctuer les soirées toniques de Couleur Tropic. En dix ans, trois mariages ont été célébrés par mi les membres de l’association. Quand elle v oit le tra vail accompli, F rançoise est heureuse. Elle peut. La soirée de gala des dix ans de Couleur Tropic a réuni pas moins de 500 personnes, le 27 novembre dernier, à la salle des fêtes. Une soirée tonique, brillante, éclatante comme une danse créole. Martine Chaymotty Contact : 06 86 82 88 56. Courriel : couleur.tropic@wanadoo.fr Gennevilliers G Ge enn nevil ev e villililier ie s maga magazine g zi zine ne - décembre déc éc cem emb bre 20 bre br 2010 010 0 /45 45 CourRier Chers lecteurs, nous vous rappelons que cette page est la vôtre ! Merci de continuer à nous écrire. N’oub liez pas de nous autoriser à reproduire un e xtrait de votre lettre avec votre signature ou v os initiales et, le cas échéant, votre lieu de résidence ou v otre quar tier. Vous pouvez aussi nous adresser un cour rier électronique à daniele. salque@ville-gennevilliers.fr La collecte des ordures ménagères s’effectue deux fois par semaine dans l’habitat pavillonnaire Taxe d’habitation A près l’article paru dans GenMag de novembre sur la tax e d’habitation, plusieurs Genne villois nous ont inter pellés, suite à une augmentation inhabituelle de leur taxe 2010. Rappelons, tout d’abord , que la hausse du taux communal 2010 est de 1 %. Toute v ariation supérieure a donc une cause liée à la situation ph ysique de l’habitation, comme, par exemple, une re valorisation suite à des travaux, ou l’adjonction à la taxe d’habitation de la tax e sur les parkings qui f igurait jusqu’à présent sur une f iche séparée. Les ser vices f iscaux ont en effet effectué un travail d’évaluation – ou de réév aluation – de la v aleur locative des parkings. Ce tra vail vise également à rassemb ler dans la tax e d’habitation à la fois l’habitat et les parkings. Ce qui peut, par conséquent, e xpliquer une hausse apparente. Toutefois, si v ous constatez des variations qui vous paraissent impor tantes, rapprochezvous des ser vices f iscaux, 1 er étage du centre administratif, 177, avenue Gabriel-Péri. Tél. 01 40 85 43 00 ou 0 810 012 011. Accueil du lundi au v endredi, de 8 h 45 à 12 heures et de 13 h 30 à 16 heures. Secteur Ouest Secteur Est Luth Fossé-de-l’Aumône Chevrins - Cité jardin Agnettes Chandon-Brenu - Sévines Zone industrielle Grésillons illons Village llage V Lundi endredi Mardi ardi Samedi medi Pour tout renseignement, contacter Gennevilliers propreté : 01 40 85 60 10 LES ENCOMBRANTS La collecte des objets encombrants s’effectue le premier lundi de chaque mois, dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville. Prochains passages : le 3 janvier et le 7 février Gennevilliers Propreté : 01 40 85 60 10 Gennevilliers Magazine Décembre 2010 no209 177, avenue Gabriel-Péri 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - F ax 01 40 85 68 98 www .ville-gennevilliers.fr Directeur de publication : Olivier Mériot Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85) d aniele.salque@ville-gennevilliers.fr Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - F abienne Dagouat (01 40 85 64 82) - F rédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Y ves Schebat (01 40 85 64 75) - Clém entine Vitelotte Photographes : Didier Com ellec - Chr istophe Couffinhal Maquettiste : André Guilhou Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) Publicité : HSP (01 55 69 31 00) Dépôt légal : décembre 2010. 46/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Santé Dimanche 5 décembre : Cougouliègne, 78, avenue Gabriel-Péri. Centres municipaux de santé Dimanche 12 décembre : Lacombe, 8, place Jules-Guesde. - 3, rue de la Paix 01 40 85 66 50 Dimanche 19 décembre : Heurzeau, 134, avenue Gabriel-Péri. - 80, avenue Chandon 01 40 85 48 20 Samedi 25 décembre : Fingerhut, 10, place Jean-Grandel. Centre de planification et d’éducation familiale - 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 66 83 Dimanche 26 décembre : Cornaille, 10, avenue du Général-de-Gaulle. Samedi 1er janvier : Tran, 5, place Jean-Grandel. Espace santé-jeunes - 66, rue Pierre-Timbaud 01 40 85 67 62 Dimanche 2 janvier : Mestiri, 221, boulevard Gallieni 92390 Villeneuve-la-Garenne. CDAG - Centre de dépistage anonyme et gratuit 01 40 85 48 20 Urgences Sapeurs-pompiers : 18 SOS suicide : Service médical d’urgence : 15 Secours adolescents suicidaires : 01 44 75 54 54 Samu social : (numéro national gratuit) Commissariat de police : Gendarmerie nationale : 115 01 40 85 14 31 01 42 42 02 42 SOS médecins 92 : 01 47 07 77 77 SOS 92 (garde et urgences médicales) : 01 46 03 77 44 Centre antipoison : 01 40 05 48 48 Hôpital Louis-Mourier : UtiLe Pharmacies de garde 01 47 60 61 62 01 40 50 34 34 Allô Enfance maltraitée : (24h/24) Écoute Enfance : (8h30/23h) Hôpital St-Jean - 01 40 80 66 66 Vie libre - 06 75 99 67 15 119 Drogue info-service - 0800 23 13 13 0800 00 92 92 Centre Magellan (cure ambulatoire en alcoologie) - 01 41 21 05 63 Clinique Chandon : 01 47 98 79 35 Urgences dentaires : 01 47 78 78 34 SOS vétérinaires : 01 47 45 51 00 Vétérinaires à domicile (24h/24) : 01 47 46 09 09 Fichier canin : (identification tatouages) 01 49 37 54 54 Hôpital Beaujon : 01 40 87 50 00 SPA : 01 47 98 57 40 Hôpital Max-Forestier : 01 47 69 65 65 EDF : GDF : 0810 333 092 0810 433 192 Femmes victimes de violences 92 01 47 91 48 44 de 9 h 30 à 17 h 30 Consultation médicopsychologique - 01 41 47 94 80 Sequanaciat (accueil, soins aux toxicomanes) 01 47 99 97 16 Siadpa (Service Infirmier d’Aide à Domicile aux Personnes Agées) - 01 40 85 65 75 Mairie de Gennevilliers 01 40 85 66 66 Les Marchés Violences conjugales femmes info services 39 19 - de 7 h 30 à 23 h 30 Pratique En mairie Passeport, carte d’identité (affaires civiles, rez de chaussée) 01 40 85 60 90 Naissances, mariages, décès (affaires civiles) 01 40 85 63 80 Aide au logement (5e étage) 01 40 85 62 76 Permis de construire (15e étage) 01 40 85 63 84 Centres de loisirs maternels (7e étage) 01 40 85 64 47 Centres de loisirs primaires (7e étage) 01 40 85 65 37 Service vacances 4-17 ans (7e étage) 01 40 85 65 46 Club “11-14” (8e étage) 01 40 85 65 58 Service jeunesse (8e étage) 01 40 85 65 59 Conseil local de la jeunesse (parvis mairie) 01 40 85 65 68 Affaires scolaires (9e étage) 01 40 85 64 25 Activités sportives (8e étage) 01 40 85 65 70 Action sociale retraités (rez-de-chaussée, mairie) 01 40 85 65 96 Centre des impôts (4e étage) 01 40 85 43 00 Quotient familial, inscriptions scolaires (démarcherie) 01 40 85 62 52 Une centaine de commerçants à votre service, cinq fois par semaine, de 8 heures à 13 heures. En dehors de la mairie Aux Grésillons : mercredis et samedis, 39, avenue des Grésillons aVccinations gratuites 01 40 85 66 97 Au Village : mardis, vendredis et dimanches, 62, rue Pierre-Timbaud. Maison des sportifs 01 41 21 22 60 Mini-marché du Luth: lundis et jeudis de 15 h à 19 h parking du centre commercial. Pôle emploi 01 41 47 22 40 Plie 01 40 85 66 04 Boutique Club emploi 01 40 85 67 80 Circonscription vie sociale assistantes sociales 01 41 21 14 50 Mission locale 01 41 21 40 20 Coordination gérontologique 01 40 85 67 25 Maison du tourisme Office municipal des loisirs 01 40 85 48 12 Office de tourisme Syndicat d’initiative 01 40 85 48 11 Déchèterie 93, rue des Cabœufs 01 46 17 01 64 Gennevilliers magazine - décembre 2010 /47 LIBRE EXPRESSION LIBRE EX P Les groupes du conseil municipal s’expriment sur les thèmes de leur choix Groupe communiste, alternative citoyenne, républicain et parti de gauche Élus socialistes et républicains Europe Ecologie - Les Verts Martine Monsel M Maria Blanca Fernandez M Anne Adouche A L Programme local Le dde l’habitat 2011-2016 P Pour un marché à ll’image des Grésillons ! Q Quelques propositions ppour la jeunesse G Gennevilliers illi veut jouer un rôle important dans le dév eloppement des nouvelles centralités urbaines qui str ucturent l’agglomération parisienne. Elle engage un profond renouvellement de son tissu urbain a vec, comme enjeu majeur, le développement du système de transports. C’est dans ce conte xte régional ambitieux que le PLH de Gennevilliers a été formalisé. . Dans toutes ses composantes, pour répondre à la diversité et l’évolution des besoins en logements de ses habitants ; mais aussi des salariés qui y travaillent, des personnes âgées, des personnes handicapées, des jeunes décohabitants et des étudiants. . Dans son approche territoriale, en articulant les politiques d’aménagement de l’ensemble des quartiers et de développement durable. . Dans son approche thématique, en direction de tous les pub lics, notamment les publics spécifiques. . Dans sa dimension stratégique de v alorisation maîtrisée des potentialités que per met l’espace urbain à Gennevilliers. Cette politique locale induit une accélération sensible du r ythme de constr uctions (plus de 4 500 lo gements, dont 50 % en accession et 50 % en locatif). Mais elle ne peut se traduire qu’avec la participation concrète des partenaires (État, Conseil général) par la mobilisation des moyens financiers. La validation de notre PLH par l’État est une première étape. P our les f inancements nécessaires, il f audra tous ensemble se mobiliser pour les obtenir. 48/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Comme d’autres quar tiers de la ville, les Grésillons connaissent de profonds changements. De nouv elles constr uctions, la Coulée v erte, le parc Camille-Ronce, de nouvelles entreprises s’y installent. Des Gennevillois changent d’habitat suite au projet de réno vation urbaine (ANR U) au sein du quar tier, et de nouv elles populations arrivent. La période de fer meture du marché des Grésillons, assez longue, permit de nouveaux aménagements répondant aux normes et mieux adaptés pour les commerçants. La Ville a aussi mis f in à la délégation de gestion du marché pour assurer elle-même le placement des commerçants dans le lieu. Après tous ces efforts, le marché des Grésillons ne nous apparaît pas, aujourd’hui, répondre à l’idée d’un marché of frant une diversité de commerces améliorés pour tant attendue par la population. Pour le g roupe socialiste, la situation révèle un manque de boucher , de fromager et des métiers de bouche plus v ariés, permettant au marché des Grésillons de participer pleinement à la vie et à l’animation du quartier par son dynamisme et son rayonnement commercial. Le g roupe des élus socialistes souhaite que des améliorations soient appor tées au marché des Grésillons sur la base d’une concer tation avec les habitants car , ne l’oub lions pas, c’est eux qui viennent acheter les produits frais dont ils ont jour nellement besoin. Nous n’oub lierons pas, les fêtes v enant, et malg ré la crise qui touche cr uellement beaucoup d’entre nous, de v ous souhaiter partage et bonheur pour ces moments importants de rencontres festives. Pour nous écrire : P arti socialiste de Gennevilliers, BP 10, 92237 Gennevilliers Cedex. Revenu d’autonomie : 20 % des jeunes vivent sous le seuil de pauvreté. Un revenu minimum uni versel permettrait à tous une plus grande sérénité face au présent. Il serait un frein aux décrochages et aux sorties mal préparées du système scolaire. Travail : 25 % des jeunes qui sont sur le marché du travail sont au chômage.Avec 1,2 million de chômeurs supplémentaires en deux ans. Les jeunes sont les premiers touchés. Ni les sous-contrats qui précarisent la jeunesse, ni les exonérations de charges pour les entreprises n’ont montré leur efficacité. Le 1,2 million de stages par an joue contre l’emploi. Les entreprises sont totalement désengagées de leurs responsabilités dans l’embauche. On devrait limiter le nombre de stagiaires par entreprise et (ou) le cor réler à un quota d’embauche de jeunes. Logement : le nombre de lo gements universitaires n’a pas sui vi la démocratisation de l’enseignement supérieur . Sur la F rance entière, le ratio est d’une place en lo gement universitaire pour 13 étudiants. Les Verts demandent de plafonner les lo yers pour les petites surfaces et un plan massif de création de logements d’étudiants. Santé : un droit pour toutes et tous. La jeunesse se soigne peu et mal, et n’a souv ent pas de médecin traitant. Il nous f aut mettre en place une CMU jeune. Éducation : le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux par tant à la retraite est une approche comptab le. La suppression de dizaines de milliers de postes, de la car te scolaire, et celle des IUFM agg ravent la situation. Drogues : les Verts demandent une politique de santé pub lique responsab le, ef ficace et cohérente. La légalisation du cannabis per mettrait de mettre f in à l’hypocrisie actuelle. Elle régulerait la consommation (lieux sûrs, interdiction de la vente aux mineurs) et lutterait plus efficacement contre les trafics. PRESSION LIBRE EXPRESSION Les contributions publiées dans ces pages n’engagent pas la rédaction de Gennevilliers Magazine Union des Gennevillois Gennevilliers pour tous Rassemblement pour Gennevilliers , UMP Patrick Théret Taoufik Halem Jacqueline Marichez-Clero La pauvreté en augmentation Un tramway nommé tristesse La Région participe aussi au financement Plusieurs rapports récents font état d’une situation dramatique quant à la pauvreté dans notre pays. Pour l’Obser vatoire national de la pauvreté et de l’e xclusion, la F rance compte plus de 8 millions de personnes pauvres et 1,6 million de personnes vi vent a vec moins de 602 euros par mois. Pour le Secours catholique, la pauvreté augmente en F rance et, phénomène nouv eau, elle concerne de plus en plus de jeunes et de personnes à la recherche d’un emploi. Une autre tendance forte est soulignée par tous les acteurs sociaux, c’est l’augmentation du nombre de travailleurs pauvres qui ont de très f aibles revenus et qui doi vent faire face aux dépenses de tous les jours, et dont souv ent le lo yer occupe la première place des contraintes budgétaires. Les associations d’aide soulignent toutes l’augmentation importante du nombre de personnes venant faire appel à elles. Le constat est accab lant pour les politiques mises en place depuis plusieurs années par la droite. Mieux, toutes les associations soulignent le désengagement de l’État qui reporte sur les conseils généraux et régionaux un nombre important de charges. Ces der niers réduisent souv ent leurs subventions aux acteurs sociaux, les mettant en grande difficulté. On voit avec ce bilan que toute une par tie de la population vit l’e xclusion. Mais les riches se portent bien… L’affaire Bettencourt révèle l’indécence des sommes en jeu. Des milliards pour une minorité et quelques euros pour des f amilles qui doivent vi vre a vec presque rien. Amer constat, alors qu’on ne v oit rien v enir pour aider ces personnes au seuil de la misère. Le tracé du tramway que nous n’avons cessé de dénoncer a vec les habitants et les commerçants du Village, a des conséquences sur le devenir d’un quartier de notre ville. P ourquoi donc a voir sacrif ié deux r ues étroites, mais vi vantes, une belle place, bref ce qui ressemblait le plus à une ville ? P ourquoi « éviter » le futur centre-ville ? Démocratie et transparence ? La consultation-concertation avec les habitants du quartier, à deux reprises, n’a porté que sur des détails d’aménagement et non sur l’essentiel : le trajet. Et pour tant, de même que beaucoup d’habitants et commerçants du Village, nous avons défendu un trajet répondant mieux aux besoins locaux : soit par la r ue Villebois-Mareuil – qui avait l’avantage de ne pas découper le Village – ; soit par le boule vard Camélinat – qui passait par le centre-ville. Ces propositions intéresseraient sans doute ceux qui habitent et habiteront le nouv eau centre-ville, si la municipalité v oulait bien leur demander leur avis. Les commerçants subissent les tra vaux avec une g rande baisse de leur clientèle, s’ajoutant à la situation économique avec la baisse conséquente du pouvoir d’achat, le chômage et l’augmentation des prix ; demain, nombre d’entre eux risquent de cesser leur activité. Aujourd’hui, la tra verse du Village de vient un véritable parcours du combattant. Les lignes de bus ne passent plus au cœur du quartier, l’éclairage et la sécurité laissent à désirer, les ar rêts sont mal placés, très loin pour les personnes âgées Avec l’ar rivée du tramway, que sera le de venir des lignes de bus qui traversent le quartier ! Le prolongement du tramw ay ne doit pas se faire en réduisant l’offre de transport, il doit au contraire per mettre un meilleur maillage et une meilleure régularité des autobus. Non ! Le tramway doit être une avancée pour les usagers et les ter ritoires qu’il tra verse, avec une amélioration de la desserte des autobus. Le g roupe Gennevilliers pour tous réclame un autobus urbain. À l’heure où l’on parle du Grand P aris et de l’intercommunalité, le Conseil régional d’Ilede-France comme le Conseil général, se préoccupent aussi de l’a venir et du bien-être des Gennevillois. Le groupe UMP travaillant à la Commission des finances du Conseil régional d’Ile-de-France s’est exprimé en f aveur de plusieurs inter ventions concernant la Ville de Gennevilliers. - Le soutien à des tra vaux, à l’achat d’équipements scolaires et des dotations complémentaires au prof it du l ycée Galilée, pour 19 318 euros. - Le soutien à la réalisation de 45 lo gements au 12-14, boule vard Camélinat, pour 658 898 euros. - Le soutien à la réalisation de 50 logements à la ZAC Debussy, pour 728 174 euros. - Le soutien à la réalisation des travaux dans les parties communes de l’immeub le situé au 15, rue Auguste-Guignedoux, pour 15 639 euros. - Le soutien à la création de la diffusion numérique de la bib liothèque Rober t-Doisneau du quartier des Grésillons, pour 7 600 euros. - Le soutien à l’action de prévention IDSU (Insertion et Développement social urbain), pour 6 870 euros. - Le soutien à des actions d’aide par l’inser tion économique via « le comité inter médiaire des Hauts-de-Seine », pour 50 000 euros. Conseil municipal extraordinaire La Municipalité, dans un g rand numéro d’amant outragé, a cr u bon de mobiliser nos concitoyens pour leur e xpliquer que sans le f inancement du Conseil général pour la reconstruction du Centre municipal de santé, ce der nier n’existerait pas. On sait aujourd’hui qu’il n’en a jamais été question et que le montage financier pour une telle opération demande du temps. Ce qui pour certains élus de gauche au Conseil municipal passerait pour une f in de non-rece voir. Il est clair que la reconstr uction du CMS est impor tante en terme de soins et que ce projet d’envergure doit être mûrement réfléchi, car n’oublions pas qu’il s’agit là d’argent public et non pas de fonds privés. Vos conseillers municipaux UMP v ous souhaitent de très bonnes fêtes de f in d’année et vous donnent rendez-vous en janvier 2011. Gennevilliers magazine - décembre 2010 /49 ContActs Jacques Bourgoin Maire de Gennevilliers, Conseiller général des Hauts-de-Seine Pour écrire aux élus par courrier électronique, taper en minuscules et sans espace prénom.nom@ville-gennevilliers.fr Tél. 01 40 85 62 23 Roland R M Muzeau Marc Hourson Arielle Vermillet-Parry A 3e adjoint 2 adjointe e Député, 1 adjoint D er Président de l’Office public de l’Habitat, vie associative, tourisme, commerces, fêtes et cérémonies, marchés aux comestibles, anciens combattants. Vi démocratique et citoyenne, Vie lutte contre les discriminations, lut politiques de l’insertion et de l’emploi, po prévention-sécurité, pr restauration municipale. re Ur Urbanisme et aménagement, action foncière, ac développement économique, dé communication. co Tél. 01 40 85 62 33 Tél. T é 01 40 85 62 31 Tél. T é 01 40 85 62 30 Martine Monsel Mohamed Bellouch 4 adjointe 5 adjoint Logement, résorption habitat insalubre, lutte contre les expulsions, Grand projet de ville du Luth et des Grésillons. Solidarité, action sociale, quotient familial, coopération internationale et jumelage. Tél. 01 40 85 62 37 Tél. 01 40 85 62 35 Latifa Meya 6e adjointe e e Droits des femmes, prévention et promotion de la santé, crèches, haltes-garderies, relais assistantes maternelles. Tél. 01 40 85 62 33 Olivier Mériot Richard Merra 7e adjoint 9e adjoint Sandrine Hertig S Finances et budget, personnel communal et moyens des services, affaires civiles et générales, propriétés communales extérieures, élections. Enseignement maternel, élémentaire, secondaire et supérieur, service public communal dans les écoles maternelles et élémentaires. 8e adjointe Culture et développement culturel. C Tél. T é 01 40 85 62 35 Tél. 01 40 85 62 33 Tél. 01 40 85 62 32 Yasmina Attaf 10 adjointe e Muriel Goudou Abdelhakim Sari 12e adjointe 11e adjoint Espaces verts, développement durable, environnement, transport et circulation, infrastructures et bâtiments communaux, voirie-assainissement. Enfance, centres de loisirs maternels et primaires, centres de vacances, interclasse. Tél. 01 40 85 62 31 Sports, associations sportives et école municipale des sports. Tél. 01 40 85 62 31 Conseillers municipaux délégués Tél. 01 40 85 62 32 Élus référents des quartiers et co-présidents du bureau des conseils de quartier Anissa Ben Lahcene Préadolescence. Zine Boukriche Jeunesse Joëlle Mutis Retraités, coordination gérontologique, activités intergénérationnelles. Yasmina Attaf - Agnettes Muriel Goudou - Grésillons Carole Lafon - Village Joëlle Mutis - Fossé-de-l’Aumône Laurent Noël Sécurité publique liée aux installations classées. Jean-François Burgos Charte Ville-Handicap, démocratisation de l’accès au numérique et au développement du très haut débit. Anne-Laure Perez Conseil consultatif des services publics. Marcelle Rohr Associations caritatives et épicerie sociale. Votre député Roland Muzeau Député, premier adjoint www.roland-muzeau.org Tél. 01 40 85 62 30 50/Gennevilliers magazine - décembre 2010 Laurent Noël - Chevrins Martine Monsel - Luth Yvette Ouchikh - Chandon - Brenu - Sévines Conseillers municipaux aux responsabilités spécifiques Patrick Théret - Patrimoine, mémoire de la ville et de la population Jacqueline Fleuret - Présidente d’Agir Zine Boukriche - Président de la Mission locale. Vos conseillers généraux Jacques Bourgoin Patrice Leclerc Tél. 01 40 85 62 23 www.patrice-leclerc.org Tél. 01 40 85 62 24 (canton nord) (canton sud) Les mathématiques, un jeu d’enfants 8e édition Du 6 au 10 décembre Salle des fêtes Ateliers, spectacle, conférence Le 6 : de 13 h 30 à 16 h 30 Les 7, 8 et 9 : de 9 h à 12 h / 13 h à 16 h 30 Le 10 : de 9 h à 12 h Conférence de Pierre Léna, astrophysicien, cofondateur de La main à la pâte. La science pour tous, à l’école et au collège : pourquoi ? Comment ? JJeudi 9, à 19 heures. service Université préados Populaire92 www.ville-gennevilliers.fr e l s e t ê Vous e 1 0 0 23 r u e t i vis Chaque mois plus de 20 000 visiteurs différents se connectent sur le site de la ville source Google Analytics