Le Boyard n° 33

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Le Boyard n° 33
No 33 - septembre 2010
Bulletin d’information de la commune d’Ollon
«Si en Delèze», quand à Villars ?
Combien de temps faudra-t-il encore attendre avant qu’un bâtiment à loyers modérés voie le jour à Villars ?
La «SI EN DELÈZE SA», société immobilière En Delèze SA, est
une société anonyme, cautionnée par la Commune d’Ollon,
ayant son siège à Ollon. La convention régissant ladite société
les procédures sélectives, le groupe d’experts a fait son choix
à l’unanimité de ses membres, selon des critères portant sur
la qualité de l’implantation, l’exploitation optimale du potentiel constructible, l’expression architecturale avec le respect
d’une construction Minergie, ainsi que la typologie des logements et a retenu le projet du bureau d’architecture Bonnard
& Woeffray à Monthey. Le collège a
également été séduit par l’idée d’un
parking souterrain qui règle de facto
la problématique du déneigement
ainsi que les nuisances sonores et
visuelles.
Alors pourquoi un bâtiment à loyers
modérés, dont le projet remonte à
2007, avec l’arrivée des locataires
prévue fin 2009, n’est toujours pas
réalisé et que les locataires potentiels, inscrits sur une liste d’attente,
doivent toujours faire partie des
«pendulaires» sur la route Ollon-Villars parce qu’ils ne trouvent pas de
logements à loyers abordables sur le
plateau de Villars alors qu’ils y travaillent ?
date du 5 décembre 1966. Cette société a pour but la construction de bâtiments à caractère social sur le territoire communal
d’Ollon.
Actuellement, la société est propriétaire de bâtiments à Ollon
et, à Arveyes, «Les Troubadours».
À qui la faute ?
Certainement pas à la Municipalité, qui a mis à l’enquête le projet
retenu par le jury et qui répond en
tous points aux règles du plan partiel
d’affectation du secteur constructible. Par mesure de transparence, elle a invité tous les propriétaires voisins de la parcelle
communale à une présentation du projet en janvier 2008.
Face à une demande de plus en plus forte pour du logement à
loyers modérés sur le plateau de Villars, la «SI EN DELÈZE SA»
a lancé un concours avec mandats d’études parallèles auprès
de plusieurs bureaux d’architecture pour un projet de construction d’un bâtiment HLM sur la parcelle communale n° 2471 «En
Combaz» à Villars, en 2007.
Malgré la légalité du dossier, des oppositions ont été enregistrées, entre autres au niveau du volume de la construction projetée. Conciliante, la Municipalité a demandé au bureau d’architecture de revoir la volumétrie de son projet afin d’obtenir
le retrait de ces oppositions. Une deuxième enquête est alors
déposée, qui enregistre toujours des oppositions de voisins,
dont la plupart sont des résidents secondaires, qui craignent
un accroissement de la circulation dans le secteur du chemin
des Râpes.
Ce sont finalement cinq bureaux qui ont été retenus, à qui le
mandat d’étudier un projet a été confié. Au terme de toutes
Aujourd’hui le dossier est en mains du Tribunal cantonal, qui
doit se prononcer sur la validité des oppositions.
Conformément à l’article 3 de la loi cantonale vaudoise
sur l’information entrée en vigueur le 1er septembre 2003, la
Municipalité communique ci-dessous les décisions d’intérêt général qu’elle a prises au cours des mois de juin, juillet et août 2010.
Pendant cette période, la Municipalité a...
accordé les autorisations nécessaires à l’organisation d’une
quinzaine berbère, à Villars, durant l’été, par l’association
«lutte contre la pauvreté dans le Haut Atlas», par l’intermédiaire de Jean-Paul Bonnin, artiste peintre
accepté la demande de Villars Tourisme pour la création
d’une piste de pétanque sur la place du marché, à Villars,
animation qui s’est déroulée du 2 juillet au 23 août
préavisé favorablement à l’organisation du marché artisanal
d’été, qui s’est tenu à Villars le 8 août dernier
autorisé, comme chaque année, la collecte de textiles et de
chaussures sur le territoire de la commune, au moyen de
sacs en plastique distribués dans les boîtes aux lettres de
ménages boyards
accordé les autorisations nécessaires à la mise sur pied des
festivités du 100e anniversaire du Collège Alpin Beau Soleil
de Villars, les 25 et 26 juin derniers
décidé de reconduire au budget 2011 la subvention accordée à l’organisation des «Classiques de Villars», qui se dérouleront à la grande salle de la station du 27 février au 6
mars 2011, dont un concert prévu à la grande salle d’Ollon
le 3 mars
assuré la collaboration habituelle des services communaux
dans le cadre de l’organisation des différentes fêtes du 1er
août dans plusieurs villages et hameaux de la commune
déposé plainte contre inconnu pour vol de bois de feu au
dépôt communal forestier sis au Duzillet. En effet, ce service
constate de plus en plus de vols : ce ne sont pas moins de 2
à 3 stères qui disparaissent annuellement (1,5 stère rien que
durant le week-end du 7 juin !)
procédé à l’engagement temporaire de Mlle Mélanie
SCHMID, en remplacement de Mlle Sandra RECORDON,
employée auprès du Contrôle des habitants, en raison d’un
congé de 6 mois qui lui a été accordé afin d’effectuer un
séjour linguistique
déposé plainte, suite aux actes de vandalisme perpétrés
au Temple d’Ollon par un ou plusieurs imbéciles du cru ou
d’ailleurs !
autorisé Villars Tourisme à mettre en place une exposition
de photographies animalières réalisées par M. Eric Dragesco, du 15 juillet au 15 décembre 2010, sous forme de
panneaux installés sur la barrière du trottoir dit «des drapeaux», à Villars
autorisé les Ligues de la santé à stationner un bus sur la
place de parc située en face de Villars Tourisme, du 30 août
au 1er septembre 2010, dans le cadre de leur campagne «Bilan et Conseils santé»
demandé au service de police d’installer le «radar info» à
Glutières, dans le courant du mois de septembre, afin de
sensibiliser la population sur la vitesse inadaptée constatée
par certains habitants des lieux. D’autres endroits de la commune seront également contrôlés de cette manière
suivi les propositions du garde forestier, M. J.-M. Mathys,
relatives aux divers aménagements à prévoir sur la place
de Bretaye, afin d’y faire cohabiter de manière harmonieuse
familles, promeneurs et bétail, soit : accès, bassins, places
de parc, zone verte, bancs, etc
donné son accord pour les travaux de création d’un nou-
veau tracé du sentier piétonnier à Panex, en-dessous de
l’ancien Collège, avec accès aisé à la place de jeu
accepté la demande de Mme Lise Le Quellec Turel, d’Huémoz, pour la mise à disposition de différentes infrastructures dans le cadre de l’organisation d’un tournoi international de hockey, permettant de recevoir et de loger les 8
équipes qui participeront à cette manifestation, les 15, 16 et
17 avril 2011 à Villars
donné suite aux nouvelles et diverses demandes de soutien
logistique émises par le comité d’organisation du Triathlon
EnVie, qui s’est déroulé à l’Etang du Duzillet, ainsi que dans
la plaine, le 15 août dernier
prié Mme Geneviève Chevallier, répondante pour les sentiers
pédestres auprès de Tourisme Pédestre Vaud, de contrôler
les panneaux indicateurs du chemin descendant de Huémoz
à Ollon et de ceux du sentier entre les Bouquetins et la Résidence à Villars, certains étant devenus illisibles
pris note avec satisfaction que Marc Payot (employé de
commerce) et David Oguey (bûcheron) ont tous deux réussi
leurs examens de fin d’apprentissage et ont obtenu leur CFC
nommé Jean-Christophe LACK en qualité de vice-président de la Municipalité pour la période du 1er juillet 2010
au 30 juin 2011. Lyne Perret est désignée seconde vice-présidente
prévu de porter au budget 2011 un montant de Fr. 1’500.– en
soutien à la Fondation Clin d’Oeil, à Aigle, qui travaille sur
des projets régionaux avec des jeunes de 16 à 25 ans
accordé les autorisations nécessaires à l’organisateur du
Tour de Romandie, à l’occasion de la 1ère édition de la cyclosportive «Verbier - La Romandie Classic», dont le tracé a
emprunté la route cantonale Aigle-Bex, le dimanche 12 septembre dernier
engagé Mme Hélène Cossetto, d’Arveyes, en qualité d’employée d’administration, à 50 %, au contrôle des habitants
de Villars, en remplacement de Mme Tiffanie Perrin
suite aux doléances d’habitants de St-Triphon quant aux
nuisances générées par des campeurs qui s’établissent, sur
autorisation communale, pour une nuit ou deux sur la colline, décidé de ne plus délivrer ce genre d’autorisation dorénavant, tant pour les particuliers que pour les scouts, écoles
privées, etc
autorisé M. et Mme Raymond et Susanne Jungclaus Delarze
à nager et «snorkler» dans les lacs Noir et de Bretaye, ainsi
que celui de Plambuit, afin de procéder à l’inventaire des
valeurs naturelles
versé un don unique de Fr. 200.– au Gymnase de Burier
comme soutien à la réalisation d’une plaquette des œuvres
d’art de cet établissement scolaire
porté le montant de Fr. 6’400.– au budget 2011, afin de permettre l’acquisition, par les Samaritains, de 2 défibrillateurs
Heartstart FRX semi-automatique
confirmé au comité d’organisation du Rallye du Chablais un
préavis positif pour l’utilisation de la route du Col de la Croix
pour l’habituelle épreuve spéciale prévue les 27 et 28 mai 2011.
versé un don de Fr. 1’000.-- à la Chaîne du Bonheur en faveur des sinistrés du Pakistan et de porter un montant annuel de Fr. 10’000.– pour d’autres actions de solidarité
autorisé Mme Stéphanie Thomas, enseignante à Ollon,
d’utiliser la zone sportive des Verchy, afin de mettre sur
pied un tournoi populaire de beach volley, dès 2011, et ce
dans le cadre d’un travail interdisciplinaire avec sa classe
8VSG2.
Stop aux rumeurs !
Les rumeurs qui circulent dans le village d’Ollon et ses alentours, insinuant que Mme Nathalie Schickel, actuelle tenancière de l’Hôtel de Ville, cesserait ses activités à terme sont
malveillantes et totalement infondées !
Le bail à loyer de l’immeuble est renouvelé par nos services
communaux et la Municipalité accorde toute sa confiance à
Mme Nathalie Schickel, avec laquelle elle entretient
une collaboration cordiale et des rapports professionnels constructifs.
Merci donc aux personnes qui colportent de fausses rumeurs
de bien vouloir s’en tenir à ce qui précède.
Votre Municipalité
Notre concours d’automne a pour thème les champignons !
Connaissez-vous les noms commun et
scientifique de cette espèce que l’on
trouve dans nos forêts et pouvez-vous
citer ses caractéristiques ?
A gagner :
3 bouteilles de vin de l’AVO
Veuillez adresser vos réponses sur carte postale jusqu’au 20
octobre 2010 au plus tard à l’adresse suivante :
Administration communale
Concours Boyard 33
Bâtiment administratif
1867 Ollon
Un tirage au sort sera effectué parmi les bonnes réponses
Résultat du concours du Boyard n° 32
Il fallait trouver François Chambovey Delapraz «Marie» 1941 et
la maison sur laquelle figure cette plaque est située à la Rue du
Carroz 12, à Ollon.
Nos félicitations à Madame Monique Dupertuis, d’Ollon, qui
a trouvé la bonne réponse et qui gagne 3 bouteilles de vin de
l’AVO.
Gâteau à la raisinée
Comment préparer la vraie résinée !
Foncer une plaque à gâteau de pâte
brisée.
Broyer des pommes et des poires saines et mûres, les presser
pour en extraire tout leur jus. Remplir aux trois quarts la chaudière à distiller, si celle-ci est en cuivre, ou alors une grosse
bassine à confitures. Faire cuire doucement sur un feu de bois
jusqu’à ce que le liquide soit réduit de moitié, puis rajouter du
jus de fruit frais, et ceci chaque fois que le contenu de la chaudière diminue.
Mélanger dans un pot :
- 3 dl de crème
- 2 œufs
- une tasse de sucre
- une cuillère à soupe de farine et
- une bonne rasade de raisinée.
Remplir la plaque aux trois quarts et la
glisser dans le four chauffé au pralable.
Faire cuire 25 min. et manger froid.
Au bout de 48 heures de cuisson ininterrompue, on obtient une
quinzaine de litres d’un magnifique sirop épais et brun clair.
Ajouter alors 5 kg de gros sucre et cuire encore tout doucement
pendant une heure Laisser refroidir, puis mettre en bouteilles.
3
Termes régionaux de Suisse Romande et de Savoie
4
Berclure [n. f.]
Vaud : rame, tuteur de plante. Patois berclia, «treille, vigne»,
latin pergula, bercula, «tonnelle». Le «Grand Pouet», Michel
Perey, armé de sa berclure de noisetier, a conféré le titre de
«Pouet» et de «Pouète» à près de huitante nouveaux membres
de la Tchette des Epouvantails. (Sur la Toile). La panosse qui
se ganguille en-haut de la berclure : le drapeau qui se balance
en-haut du mât.
Par analogie : personne de grande taille. Il a épousé une grande
berclure.
Bérolle [n. f.]
Savoie : petite crotte, chose insignifiante. Voir pétole.
Berthoud, bertou [n. m.]
Savoie : fromage d´Abondance coupé en lamelles, que l´on fait
fondre dans un ramequin avec du vin blanc. (...) le chef, M.
Jean-Luc Léonardi, leur avait préparé des Berthouds. (Sur la
Toile).
En nous entretenant au micro de curiosités culinaires comparées des deux rives lémaniques, Henri [Buet] avait alors prétendu que le bertou prenait ses racines en Haute-Savoie, alors que
pour ma part, ayant trouvé ce met si délicieux, j´avais affirmé
en toute mauvaise foi qu’il ne pouvait provenir que du pays de
Vaud. (J.-P. Cuendet, sur la Toile).
Bérudge [n. f.]
Variété de petite prune typique du canton de Neuchâtel, un peu
plus grande que la damassine, et dont on tire une eau-de-vie.
Sont proposés vins, taillaule nechâteloise (pâte briochée),
eaux-de-vie dont celle de bérudge - petite prune, à ne pas
confondre avec la damassine -, (...) (Sur la Toile).
Berzecous, brisecous [n. m.]
Fromage de Savoie. Le brisecous est un fromage gras à pâte
demi-dure que l´on fabrique avec l´écrèmage des chaudières à
gruyère. (Sur la Toile).
Besolet [n. m.]
Suisse romande : diverses espèces d´oiseaux lacustres, en particulier la mouette rieuse (Larus ridibundus). Diminutif de besue, patois vaudois bedzu, «grosse mouette, goéland». J´avais
pris un fusil pour tirer des besolets ; mais elle me fit honte de
tuer des oiseaux à pure perte et pour le seul plaisir de faire du
mal. (Jean-Jacques Rousseau : Julie ou la nouvelle Héloïse).
Beucher, beutcher, beûtcher [v. intr.]
Jura : brûler, en particulier avec une flamme vive. Du patois
jurassien beûchaie, «flamber», racine franco-provençale bucli,
«flambé», buclon, «odeur de roussi», du latin bustulare, «brûler». Je crois que la sauce est entrain de beutcher vu sa gueule !
(Sur la Toile).
Beuferie, beufferie [n. f.]
Lourde bêtise, chose ennuyeuse à l´extrême, [Constantin], équivalent romand du français bof[f]erie, de l´ancien français boferie, «fierté, arrogance». Ce terme viendrait non pas de boeuf,
mais de l´ancien français bef[f]e, «moquerie, raillerie, erreur,
mensonge», bef[f]erie, «erreur, mensonge», buf[f]e, «tromperie», buf[f]erie, «plaisanterie». (...) le cybermonde n´existe pas,
ce n’est qu´une beufferie pour que le commun des mortel (sic)
(riche et hype car connecté) consomme un peu plus vite et un
peu plus bêtement. (Sur la Toile).
Beuglée [n. f.]
Suisse romande : Grand cri, hurlement.
Le dentiste prends sa grosse pince, attrape la dent, et tire d´un coup sec, pendant qu´au même moment l´assistante plante l´aiguille dans la fesse à Ouin-Ouin,
lequel ne peut s´empêcher de pousser une immense beuglée.
(Sur la Toile).
Beugne, bugne [n. m. ou f.]
Suisse romande : coup, contusion, bosse. Du patois bougne,
beugne, «enflure», latin *bigna, *bunia, «enflure», gaulois
*bulga, «sac de cuir», racine indo-européenne *bhelgh-, «enfler». Cf. français populaire beigne. Un beugne sur la voiture
est-il un casus belli digne d´une action en justice ? (Silvia Rapelli, sur la Toile). C´est exactement ce qui m´est arrivé quand
j´ai acheté ma corolla neuve deux jours après un bugne sur la
porte conducteur. (Sur la Toile).
Beugner, bugner [v. tr.]
Heurter, entrer en collision, endommager lors d´un choc. Il
s´agit de beugner le wagon pour lui faire garder des traces de
choc. (Sur la Toile). Y´a intérêt d´aller nous chercher un Owen
ou un Crespo car sinon je filerais les clefs du parking à Biancheri pour qu´il bugne la caisse de Pastor ! (Sur la Toile).
Beurne, borne [n. f.]
Haute et large cheminée-hotte de bois, dans laquelle on fume
la cochonaille. Patois savoyard bourna, «cheminée particulière
aux chalets (cette sorte de cheminée prend naissance au milieu
du plafond de la grande chambre ; elle est carrée et formée de
quatre parois de planches ; à sa base elle mesure de 2 à 3 m, au
sommet elle a environ 70 cm). On y accroche les jambons pour
les fumer» [Constantin]. Du gaulois *borna, «cheminée», celtique *borna, «creux, cavité». L´entrée, appelée la «Cortonne»
permet d´accéder au «peille» (chambre commune), puis au
«dzan» (cuisine) où se trouve la monumentale «beurne» (cheminée pyramidale, haute de plus de 10 m, qui était utilisée
pour fumer la cochonnaille). (La Ferme à Isidore, Combloux,
Haute-Savoie, sur la Toile). Vous y dégusterez outre de magnifiques vins, les tommes vaudoises et le saucisson sec, fumé à
la borne. (Au Caveau des Vignerons de Lutry, sur la Toile).
Beuse [n. f.]
Suisse romande : bouse de vache. La qualité du revêtement
est essentielle, une «beuse» en sortie [de virage] et «flatschchchhhhh». (Conseils aux motards, sur la Toile).
Beutchon [n. m.]
Jura : odeur de brûlé. Va voir à la cuisine, ça sent le beutchon.
Biborne [n. m.]
Vaud : escargot. Escargot biborne, montre-moi tes cornes, (...)
(Sur la Toile).
Bichet [n. m.]
Ancienne mesure de capacité pour les grains, appelée aussi
mesure. «Mesure de capacité pour le blé et autres grains (22
litres environ)» [Constantin]. Le bichet, appelé aussi «mesure»,
valait env. 13-14 l sur le Plateau, 16-22,5 l dans l´Oberland bernois et dans la Singine. (Sur la Toile).
Bicler, bigler [v. tr.]
Loucher ; regarder avec insistance. Patois savoyard biclâ, «loucher» [Constantin], vieux français biscler, peut-être du latin populaire *bisoculare, latin bis, «deux fois», et oculus, «oeil». Ne
bigle pas les filles comme ça !
Bidagnol [n. m.]
Genève : individu naïf, peu dégourdi. Patois genevois bidodi.
Bidoyon, biscantin [n. m.]
Savoie : cidre. Rendez-vous automnal des Annéciens où vous
dégusterez des produits régionaux avec en fête la pomme et le
miel mais également le bidoyon, (...)
(Sur la Toile). Fondue aux 3 fromages au cidre de la Vallée de
Thône (Biscantin) et sa salade (Sur la Toile).
Bien (faire du) [loc. v.]
Ça m´a bien fait du bien, Ça m´a fait bien du bien : Cela m´a fait
grand bien.
Encore un immense merci à tous pour cette super journée qui
m´a fait bien du bien à l’âme... (Sur la Toile).
Bien ? (ou) [loc. adv.]
Interrogatif, comme le traditionnel hein ?. Très employé en
Suisse romande.
Bon ! On la prend cette pause ou bien ?
Bienfacture [n. f.]
Suisse romande : bonne qualité, bonne exécution d´un travail.
Du vieux français bienfaire.
Dans les montres du XVIe au XIXe siècle, on accordait une
grande importance à la bienfacture et à la finesse des pièces
visibles dans le mouvement. (Sur la Toile).
Billon [n. m.]
Bille de bois, tronc scié par les deux bouts, du latin médiéval
billonus, «poteau», diminutif de billa, dérivé du latin vulgaire et
gaulois *bilia, «branche, tronc d´arbre», gaulois bilio-, «arbre»,
racine indo-européenne *bhei-, bhi-, «frapper».
Depuis l´arrivée des billons de bois jusqu´à la planche rabotée, nous avons pu suivre le chemin d´un tronc d´arbre. (Sur
la Toile).
Bin [adv.]
Bien.
C´est bin tant bon ! Cela est bien bon.
Biole, biolle, bouillard, boulard [n. f., n. m.]
Noms communs ou régionaux du bouleau (Betula sp.).
Patois biola, bioula, byola, ancien français boul, dérivé de bedol, beoul, bas latin betulletum, latin vulgaire *betullus, *bettius, latin betula, betulla, gaulois betulla, betula, probablement
d´une base *betu-, *betua, d´une racine indo-européenne
*gwetu- désignant la résine.
Un balai de biole ou de biolle.
Bircher [n. m.]
Suisse romande : céréales, fruits, noix, amandes ou noisettes
moulues, mélangés avec du yogourt, du lait ou de la crème. Du
nom du Dr Maximilian Oskar Bircher-Benner (1867 - 1939). On
dit aussi birchermüesli, du suisse alémanique Müesli, diminutif
de Mües, «bouillie».
Hormis les soupes, l´on y trouve seulement un bircher, une salade de fruits et quelques pâtisseries. (Sur la Toile).
Râpe Bircher : râpe pour préparer le bircher
Pour la sauce, râper la pomme sur la râpe Bircher directement
dans le lait acidulé. (Sur la Toile).
Birran [n. m.]
Lac Léman : brise thermique nocturne qui souffle de terre entre
Thonon et le Golfe de Coudrée. Le Séchard ou le Rebat, par
exemple, sont de sortie le jour, le Birran ou la Molaine de nuit.
(Sur la Toile).
Biscôme [n. m.]
Suisse romande : Pain d´épices, parfois fourré à la pâte
d´amande. Et la crèche avec son toit de biscôme. (Anne Rivier,
Domaine Public, 22 décembre 2000).
Bise [n. f.]
Vent froid et sec du nord-est, patois bize, d´un germanique
*bisia, «vent du nord-est» [Aebischer]. Le mot bise s´emploie
aussi à la place de nord.
Située entre le lac et le quartier des Pâquis (forte densité de
population), cette station permet de mettre en évidence par
temps de bise (vent du nord), la qualité de l´air pénétrant dans
la ville. (Sur la Toile).
Bise noire : vent de même direction caractérisé par un plafond
de nuage bas et une baisse de la luminosité.
Ciel couvert, couleur maussade, bise noire et ondées possibles !, tel était le verdict des prévisions du jour... (Sur la Toile).
Bise (à fond la) [loc. adv.]
Très vite, en prenant des risques.
ATHLETISME Stéphane Joly à fond la bise (Le Pays, lundi 17
décembre 2001).
Bisingue (de), bizingue (de) [loc. adj.]
De biais, de travers. Dérivé de biais.
Placez une cheminée (pas trop de bizingue) en carton au centre
pour évacuation des vapeurs. (Sur la Toile).
La suite dans un prochain Boyard
KARL’S KÜHNE GASSENSCHAU
Aux habitants d’Ollon et de St-Triphon
Au revoir...
Toute l’équipe du spectacle SILO 8 défilera
dans vos villages pour un au revoir.
Nous avons bien apprécié de passer l’été dans «notre carrière» et avons bien
aimé être à St-Triphon. Pour nous, c’est comme un deuxième «chez-nous» !
Pour vous remercier de votre aimable hospitalité, nous nous rendrons à Ollon
samedi après la dernière représentation :
le samedi 16 octobre vers 13h00 (sur le parking situé sous le poste de police/kiosque), puis nous arriverons à St-Triphon vers 14h30 (sur le parking
de l’ancien collège).
Nous nous réjouissons de vous voir et de vous revoir à cette occasion !
A bientôt
votre Karl’s kühne Gassenschau
5
Triathlon de la différence
Malgré une météo capricieuse, ce sont
plus de 150 concurrents dont une vingtaine d’enfants, valides ou en situation
de handicap, qui ont répondu présent
à l’appel d’un dépassement de soi dans un esprit sportif cool ! Pas de
chrono, pas de podium, juste l’EnVie de faire du sport, de bouger de son
canapé, de faire autre chose de son dimanche, de participer à un triathlon
pas tout-à-fait comme les autres et surtout d’aller à la rencontre de l’autre.
L’attente du départ dans une eau heureusement
plus chaude que l’air
Félicitations à ces 42 équipes qui ont osé vivre la différence dans la bonne
humeur, le sourire aux lèvres et le soleil dans le cœur.
Cette journée fut magnifique ! Vous nous avez transmis une énergie qui
donne l’envie au comité d’organisation de continuer et pourquoi pas, de
remettre ça l’année prochaine...?
Un grand merci aux bénévoles, aux personnes de l’ombre, aux généreux
donateurs et à nos sponsors, pour cette 1ère édition riche et forte en émotions ! Vous nous avez permis de faire en sorte que le challenge que nous
nous sommes lancé il y a deux ans puisse enfin prendre Vie !
Un grand merci à vous tous !
Ce dimanche 15 août 2010 ne fut «Que du bonheur !!!»
Premier relais entre Dominique Benassi et Laurent Dufaux
Sportivement,
Cécile WULF-Panchaud
Présidente EnVie - Association de la Différence
Photos et résultats sur : www.en-vie.ch
Crédit photo : www.looping.ch
En avant pour 19.2 km à vélo
la 2e série se jette à l’eau
Les jeunes participants bien entourés !
6
Protection contre la pluie de rigueur
L’équipe bénévole du Rotary club Chablais.ch au service des repas et boissons.
Jean-Pierre Luisier félicité par son coéquipier, Dominique
Bénassi, à l’issue du dernier relais ; la course à pieds (4,7 km)
Etablissement primaire et secondaire d’Ollon
Les Promotions 2010 de l’établissement primaire et secondaire d’Ollon
VSO Casal Diego, Cuérel Marie-France, Dulex Sébastien, Faria Marques Max, Farrès Falone, Floramo Maïko,
Gonçalves Tenente Telma, Hinni Yemima, Mottier Stéphanie, Nadjem Zacky, Nicollier Géraldine, Oliveira
Marques Lucas, Ronchi Zachary, Sadiku Anjesa, Schluchter Marie, Zinatgari Steven
VSG Ambresin Emilie, Balmer Romain, Barrocas Dos Santos Joari, Berchoux Thomas, Blatt Sophie, Delgado
Townsend Harry, Dietrich Nathalie, Dormond Félicia, Dulex Maxime, Flautre Antoine, Fleury Roxane,
Gagliardi Ludovic, Gallaz Florian, Gomes Sousa Vanessa Filippa, Gourdon Jaison, Haug Zacharie,
Jacquier Valentin, Jelovac Elena, Martinez Maureen, Meylan Jérémie, Monod Mélanie, Moser Célia,
Pellaton Julien, Pinget Antonin, Ronchi Donovan, Wegmüller Valentine
VSB Option économie Aeberhard Anne, Ahmeti Eliot, Aidan Yossef, Christeler Virginie, Dubi Cindy, Hauptmann Mathilde,
Mento Yaël, Meylan Amélie, Sauge Pauline
VSB Option italien Imhof Christelle, Studer Camille
VSB Option latin Chevalley Anaïs, Ghennoune Mehdi, Laurent Kevin, Layat Jenna
VSB Berger Ethan, Besançon Matteo, Bollschweiler Robin, Bovel Matthieu, Bridel Amélie,
Option mathématique Burnand Laure-Anne, Crisinel Mélanie, Fassa Hector, Maire Sophie, Mottier Vincent, Rabel Corentin,
et physique Rahmani Shannon, Ravedoni Luc, Waldvogel Mélanie
A noter que les photos de cette page ont été réalisées par Jérémie Meylan.
Commune d’Ollon - Administration communale
Greffe municipal
024 499 01 01 • Police d’Ollon
024 499 01 45 • Police de Villars
E-mail : commune@ollon.ch • www.ollon.ch
024 496 33 11
7
OLLON - CHÂTEAU DE LA ROCHE
Discours de Madame Michèle Antipas, Conservatrice des monuments et sites adjointe, à l’occasion de l’inauguration de la
3e étape de restauration du Château, le
vendredi 27 août 2010.
8
Le thème des Journées du patrimoine
de cette année s’articule autour des
cycles de vie, celui des hommes mais
également des monuments euxmêmes. Dans la brochure donnant le
programme de ces deux journées, le
thème est présenté de la manière suivante «Rites, cérémonies, événements
ou traditions ponctuent le cycle de la
vie humaine : de la naissance jusqu’à la mort de nombreux
sites ou monuments accueillent les étapes importantes de la
vie. Cette année seront ainsi accessibles maternités, crèches,
écoles, lieux de culte, hôtels de ville, palais de justice, hôpitaux
et même le patrimoine funéraire.
Les monuments eux-mêmes ont plusieurs cycles de vie, usure,
dégradation, évolution des usages, des besoins et des goûts,
rares, sont les monuments qui nous sont parvenus dans leur
état d’origine, la plupart ont été transformés et ce processus
se poursuit...»
Le château de la Roche à l’évidence, est une parfaite illustration
des deux aspects abordés dans les Journées du patrimoine.
Par son affectation première et celle d’aujourd’hui, le château a
rythmé et rythme certaines étapes importantes de la vie sociale
et culturelle de la région.
Lieu de pouvoir à l’origine et pendant plusieurs siècles, il était
le symbole des privilèges d’un petit nombre sur le plus grand
nombre. Ce symbole est inscrit dans son architecture : maison
forte, toiture imposante, dispositif des tours, organisation spatiale intérieure. La disparition progressive de cette fonction
première s’accompagne d’une dégradation lente de l’objet luimême jusqu’en 1987, date à laquelle commence un nouveau
cycle de vie pour le château d’Ollon.
Avec un premier constat, contrairement aux hommes, les monuments sont capables de ressusciter. Déclaré moribond, voire
cliniquement mort en 1985, depuis cette date le château revit
grâce à la Fondation. Cette renaissance n’est pas due à une médecine de pointe qui aurait fait appel aux techniques reconstitutives les plus sophistiquées afin de redonner au patient une
nouvelle jeunesse. Bien au contraire, le château était un vestige, une ruine, son avenir se dessinera selon cette réalité en
appliquant les principes de la médecine douce.
En archéologie, un vestige au mieux cela se visite, et dans le
moins bon des cas cela se stocke dans un dépôt. Au château
d’Ollon, il est le moteur et le support à toutes les activités qui
chaque année prennent plus d’essor grâce à l’Association. Pour
faire vivre et concrétiser un projet autour d’une ruine, il fallait
beaucoup de courage, d’ambition, d’originalité dans la pensée.
Ces qualités nous les retrouvons réunies aussi bien dans la
Fondation et son président, André Fiaux, en est la meilleure
des illustrations, que dans l’Association et sa très dynamique
présidente Mireille Jemelin. Je tenais à vous faire part de toute
l’admiration que m’inspirent votre action et votre indéfectible
enthousiasme pour porter ce projet tellement particulier. J’ai
à plusieurs reprises insisté sur l’originalité de la démarche.
Cette singularité se situe dans les concepts d’intervention sur
le bâtiment qui induisent des usages et des comportements
spécifiques. La troisième étape de travaux, dont nous fêtons
aujourd’hui la fin, me permet d’expliquer ce que j’entends par
originalité. Regardez bien où vous êtes
à l’instant.
Le sol n’est pas un sol, y-a-t-il un lieu où
à la fin des travaux la recommandation
de l’architecte est de marcher le plus
possible afin d’accélérer le processus
de salissure du plancher. Ce sol présente la particularité supplémentaire de
ne pas toucher les murs.
Autre paradoxe, les murs ne sont pas
des murs, mais un catalogue de mortiers et de badigeons.
Le plafond n’est pas un plafond, comment tient-il voilà la seule
question raisonnable qu’il suscite, les poutres en partie ou totalement manquantes sont presque aussi nombreuses que les
entières. Au-delà des solives, l’élément qui pourrait rassurer
est d’une immatérialité noire et insondable.
Les fenêtres ne sont pas des fenêtres, un simple volume de
verre sans poignée, sans ouverture, sans subdivision.
Tous ces éléments et la manière de les traiter répondent à une
logique et suivent un concept global de restauration d’une très
grande cohérence. La substance ancienne de l’édifice doit être
intégralement conservée, les mesures actuelles servent à assurer leur sauvegarde. Le but n’est pas de compléter, d’enrichir
ou de restituer un élément manquant. Il s’agit d’offrir un lieu
de vie qui s’adapte aux contraintes de l’édifice et non pas un
édifice qui se plie aux contraintes d’utilisation.
L’altération du château et le concept de restauration conditionnent la manière de se l’approprier. L’appropriation de l’espace
n’est que très peu physique, il n’est pas question de suspendre
les rideaux, d’accrocher les tableaux et de dérouler les tapis,
l’appropriation est principalement mentale. Les lieux ainsi restaurés deviennent vecteur de rêve et d’imagination.
Les murs sont des supports à la découverte des strates historiques, toutes les blessures, toutes les grandeurs passées y
sont inscrites.
Les solives du plafond suggèrent la majesté passée du lieu.
Les fenêtres sont là pour brouiller la relation usuelle entre intérieur et extérieur.
Les espaces du château sont ainsi conçus pour susciter les hypothèses et les interprétations, les repères changent, les certitudes s’effacent et tous les usages deviennent possibles. Là
résident la force et l’originalité de l’ensemble de la restauration
du château de la Roche et ceci dans le respect constant de la
ligne d’action choisie depuis le début des travaux. J’ai parlé du
rôle essentiel de la Fondation et de son président, je voudrais
insister tout autant sur l’importance des différents intervenants, mandataires et entreprises, qui ont conduit et participé
aux travaux.
On a coutume de dire que personne n’est irremplaçable, je suis
intimement convaincue du contraire dans le cas de ce chantier,
aucun d’entre vous n’est remplaçable. La qualité du résultat
dépend entièrement de la haute compétence de chacune des
personnes qui a travaillé à cette réalisation.
C’est bien parce que l’architecte Jean Nicollier, n’a plus besoin
de prouver à personne ses grandes qualités de concepteur qu’il
peut se permettre un concept d’intervention dans le château si
juste et si modeste qu’on pourrait presque l’oublier. Il en va de
même de l’ingénieur Edmond Sumi, qui grâce à son extraordinaire expérience professionnelle ose faire plus confiance à
son intuition qu’à sa calculette. Seuls Eric Favre-Bulle et son
collaborateur Alain Besse conservateurs - restaurateurs sont
capables de découvrir des décors, des figures, des graffitis sur
les murs, totalement imperceptibles au commun des mortels.
Grâce à sa grande maîtrise des techniques, Claude Veuillet
donne, comme à l’accoutumée, une belle leçon de pédagogie
en transmettant son savoir en toute simplicité.
Toutes les entreprises, maçonnerie, menuiserie, taille de
pierre, fumisterie, électricité, ont fait également preuve d’un
très grand savoir-faire, rien n’est standard dans un tel chantier,
chaque intervention demande de l’imagination, de l’initiative,
de l’engagement, de la maîtrise. Toutes ces qualités étaient indispensables à la réussite de cette opération, et chacun des
corps de métier en a fait la démonstration.
Il est de fait paradoxal de constater que plus le résultat apparaît
comme une évidence dans sa simplicité plus il fait appel à de
hautes compétences. Et pour cela encore le château d’Ollon
est exemplaire.
Salle des Chevaliers
Je vous félicite d’avoir par la qualité de votre travail atteint
cette évidence.
Michèle Antipas
Conservatrice des monuments et sites adjointe
AVIS IMPORTANT !
Pour équiper la monumentale cheminée de la salle des chevaliers, nous recherchons une crémaillère, un chaudron, des
chenets et un soufflet.
Merci de vous adresser à André Fiaux (024 499 10 08) si
vous souhaitez donner une deuxième vie à des objets, dont
vous n’avez plus l’usage.
Salle de spectacles
Salle d’expositions
9
Mais où vont nos déchets ?
Déchets Toxiques . ......................................................................................... Cridec SA (Eclépens)
(Ampoules - Néons - Aérosols - Peintures - acides Solvants - Batteries - Piles - Huile - Absorbant souillé Explosif - Médicaments - Thermomètre - Boues - etc).
Branches - Gazon - Compost ........................................................... Satom SA (Villeneuve)
Déchets Inertes ................................................................................................ Carrière du Lessus HB SA (St-Triphon)
Vêtements - Souliers - Jouets ........................................................ Passerelle Valtex (Monthey)
Déchets Encombrants .............................................................................. Satom SA
Huile .............................................................................................................................. Satom SA
Bois ................................................................................................................................ Satom SA
Papier . ......................................................................................................................... Ecotri SA (Massongex)
Fer . .................................................................................................................................. Trottet récupération SA (Collombey)
P.E.T .. ............................................................................................................................ PET-Recycling Suisse (Suisse Romande)
Verre ............................................................................................................................. VetroSwiss
PET
Aluminium (déchets) ................................................................................. Trottet récupération SA
(Poêle - casseroles - etc.)
Boites en fer blanc - alu ménage ................................................. Trottet récupération SA
Cuivre .......................................................................................................................... Trottet récupération SA
Câbles divers . ..................................................................................................... Trottet récupération SA
Aluminium canettes ................................................................................... Cablofer Recycling SA / Coopérative IGORA
Matériels informatiques et électroniques . ....................... SWICO Recycling
Matériels électroménagers ................................................................ SENS
Capsules Nespresso ................................................................................... Trottet récupération SA
Pneus ........................................................................................................................... Service des réparations de la Commune / Greenpool SA
Déchets ménagers . ...................................................................................... Satom SA
La Commune assumant l’enlèvement des déchets ménagers
uniquement, nous rappelons que l’accès à la déchetterie est
INTERDIT aux entreprises, indépendants, collèges privés,
commerçants, industries, artisanat, concierges dès deux immeubles et aux personnes n’habitant pas sur le territoire de la
Commune d’Ollon.
Détails sur divers déchets :
10
•Déchets encombrants : les parties non combustibles doivent être démantelées, ainsi que les objets de gros volume
jusqu’à 1m3.
•Branches, herbes, gazon, feuilles, sciure, copeaux, déchets
végétaux humides de ménage, déchets de jardin, plantes
d’appartement, etc. (Les matériaux compostables doivent
être exempts de corps étrangers. Contrôle lors du déchargement).
•Déchets inertes (briques, carrelages, matériaux terreux)
jusqu’à 1/2 m3 (entreprises exclues).
•Pneus sans jantes (véhicules légers uniquement) (entreprises
exclues).
•Solvants, peintures, toxiques (entreprises exclues).
Déchetterie d’Ollon
Déchetterie de Villars
Le Bruet
Place du Rendez-Vous
Horaires
Du mardi au samedi
Dimanche et lundi
08h00 - 12h00 et 14h00 - 18h00
Fermé
Infos déchets
079 355 49 11 & 079 707 70 37
Rappel
Les dépôts sont interdits devant le portail et aux alentours
de la déchetterie.
Amende Fr. 500.--.
Les déchetteries sont placées sous surveillance vidéo.
Monsieur et Madame David et Gisele FRATI ont vécu durant
plus de 44 ans à Antagnes et ont décidé, cette année, de quitter
leur havre de paix, devenu trop grand à entretenir. En dehors
des habitants de ce hameau, ce sont tous les lecteurs assidus
du Boyard qui connaissent M. Frati, dont nous avons régulièrement relaté les excellents résultats obtenus dans différents
concours de pétanque.
Ci-dessous, deux photos sur lesquelles on
peut voir M. David Frati, en compagnie de M.
Yvan Lador, lors de la Coupe Vaudoise 2010,
qu’ils ont gagnée en vétéran avec le Club vaudois de Clarens,
sous un soleil de plomb, le 4 juillet dernier à Puidoux-Chexbres.
Tous nos vœux accompagnent M. et Mme Frati dans leur nouvelle vie à Martigny.
Nos sincères félicitations à notre lutteur boyard, Harld Cropt,
pour sa participation à la dernière fête fédérale de lutte, qui
s’est déroulée à Frauenfeld du 20 au 22 août 2010, terminant
au rang 18a, après trois confrontations nulles et une perdue.
Et tous nos encouragements à Harald pour ses prochaines
fêtes fédérales, qui auront lieu en 2013 à Burgdorf, dans l’Emmental et, en 2016, quelque part en Romandie !
Photos Seb Anex
11
Sally-Ann JUFER
Présidente du Conseil communal
du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011
Date et lieu de naissance Le 20 mai 1965 à la maison
à Kings-Newton, Derbyshire,
Angleterre
Domicile
Ollon
Famille
Séparée, 2 enfants : Lucie, 17 ans et
Théo, 13 ans
Profession
Principalement Mère au foyer,
mais je travaille indépendamment
pour l’UCI où je donne des cours
d’Anglais. Je travaille également
depuis la maison comme traductrice.
Loisirs
J’aime beaucoup être active : bricoler, m’occuper de mon intérieur,
le dessin, la peinture, la lecture, la
musique, la cuisine, les sorties...
Plat préféré
J’ai un faible pour les fromages,
c’est vrai, mais il n’y a rien de
mieux qu’une bonne entrecôte
saignante.... Et contrairement à
ce qu’on dit souvent des Anglais,
je n’aime pas la viande bouillie,
grillée sur chaque côté 2 fois, puis
cuite 5 minutes au micro-onde !
Qualités
...
Défauts
Qualités, défauts. J’ai du mal à répondre concrètement à cette question, car ce qui peut être vu comme
une qualité par certains peut être
considéré comme un défaut par
d’autres. On pourrait parler plutôt
de caractéristiques qui nous distinguent. Tout est relatif. Je préfère
laisser les autres me voir comme
ils me perçoivent.
Un chanteur, un film
12
Il y a tellement de chanteurs qui
m’ont touchée, et selon chaque
période de ma vie. Elvis, David
Bowie, aujourd’hui j’aime Paolo
Nutini. Un film... seulement un ?
Alors, «Chocolat».
Pourquoi vous engagez-vous dans la politique communale ?
Au début c’était par curiosité, par la suite j’ai compris que
c’était la chance de mieux connaître la commune où mes
enfants grandissent et de connaître la vie comme une Suissesse. Aujourd’hui, je ressens une certaine responsabilité à
maintenir mon activité et j’aimerais profiter de ma place pour
encourager les citoyens boyards à se mettre en avant et y
participer aussi.
Comment
envisagezvous votre fonction de
Première citoyenne de la
commune ?
Premièrement,
comme
un pur privilège. De représenter la Commune
d’Ollon est très important
pour moi, particulièrement puisque je suis née
en Angleterre. Je vois ce
privilège comme une chance de montrer aux autres que la
politique est accessible à tout le monde et d’encourager les
citoyens de notre commune à s’y intéresser.
Vous êtes une femme, d’origine anglophone, et vous succédez à deux hommes «du cru». De quelle manière pensez-vous
marquer de votre empreinte cette année de présidence ?
Femme oui, mais pas la première Présidente du Conseil communal. Donc, je succède également aux femmes et hommes
du cru. On pourrait dire que j’ai été «cultivée» ailleurs oui,
mais j’ai maintenant vécu la moitié de ma vie ici. Je pense
que chaque situation a ses difficultés et ses atouts, tout cela
donne une opportunité d’apprendre d’avantage. Au Conseil
communal, c’est le protocole qui prime. La grande différence
serait mon accent. Pour le reste, chaque Président, Présidente
amène sa personnalité dans ses fonctions alors j’espère faire
prévaloir mes différences et mon style, tout en restant efficace.
Comment percevez-vous la présence de partis politiques au
Conseil communal ?
J’aimerais penser que chaque personne au conseil suit ses
convictions. Nous sommes élus et il faut un point de repère
pour que chaque citoyen puisse faire son choix lors des élections, en sachant que les candidats qu’il soutient partagent
ses convictions. C’est clair que le fait d’être affilié à un parti
semble écraser l’individualité de chacun, je pense que cela
permet d’épurer les idées et d’arriver au Conseil avec des propositions claires, pour travailler plus efficacement. Mais c’est
bien toutefois de se rappeler que nous avons toujours de l’intérêt à mettre en avant les vrais besoins de notre commune
et de ceux qui y résident.
Ressentez-vous une différence entre le haut et le bas ?
J’ai commencé ma vie en Suisse, à Villars en 1980, passant
mes vacances dans la résidence secondaire de ma famille.
J’ai aussi habité sur la colline de Charpigny, à St-Triphon et
maintenant à Ollon. Je ne suis pas sûre que c’est simplement une question de haut et de bas, dès le moment où la
commune comprend également des hameaux répartis à la
gauche et à la droite, à l’avant et à l’arrière de son territoire.
Ils sont tous à mettre dans l’équation.
En lisant la Notice sur Ollon de M.F. Maillard, datant de 1870,
il écrit que «autrefois, on voulait faire deux communes «Ollon Montagne» et «Ollon plaine». Si on est resté ensemble
jusqu’à présent c’est parce qu’on l’a voulu, pour le meilleur et
le pire. A nouveau, nous avons de la diversité sur notre commune, c’est un atout, «l’union dans la diversité».
Avez-vous des vœux particuliers à formuler auprès de la Municipalité ?
En premier je voudrais féliciter les Municipaux pour leur tra-
vail et les tâches exécutées jusqu’ici et celles qu’ils continuent
d’exécuter, ceci dans une commune qui grandit et donc où
leurs obligations politiques s’accroissent et se compliquent
aussi.
J’aimerais les encourager à poursuivre sur la même voie, en
ne reculant pas devant des obstacles, mais en continuant toutefois de respecter le charme et l’identité culturelle de notre
commune.
Comment envisagez-vous l’avenir de notre
commune ?
Je le vois «d’un bon œil». Nous avons une
commune ouverte, accueillante, intéressante, active, une
commune qui bouge avec une conjoncture très saine, tout
ce qu’il nous faut pour avancer ensemble, avec une vision du
monde moderne, mais sans tourner le dos aux traditions et
aux paysages qui ont été entretenus et qui nous ont été remis
en héritage par nos ancêtres boyards.
La course à pied, sport individuel par définition, pas si sûr...
Pour nous 4, c’est non seulement une activité appréciée de tous
mais aussi un moyen de partager de bons moments d’amitié et
de franche rigolade.
Après avoir transpiré ensemble lors de différentes courses
romandes, il est temps pour nous de découvrir de nouveaux
horizons...
Un autre pays, un autre continent, eh oui le mot est lâché :
NEW YORK... Après deux ans d’attente, notre participation à
cette mythique course est confirmée. Coup d’envoi : 7.11.2010.
Les semaines à venir seront consacrées à peaufiner notre pré-
paration physique et mentale ainsi qu’à réunir les fonds nous
permettant de pouvoir vivre la magie de ce grand marathon.
Envie de nous soutenir ? N’hésitez pas à nous contacter !
D’ores et déjà un grand merci à toutes les personnes nous
ayant apporté leur soutien lors des différentes manifestations
où nous tenions un stand (pâtisseries, crêpes, etc.).
Les 4 boyards :
Sébastien Maillard, Sylvain Genoud,
Céline Ducraux et Marie-Claude Dupertuis
13
L’église d’Huémoz
Extrait tiré de la monographie Ollon-Villars, ouvrage à disposition au Greffe
Municipal d’Ollon et à l’Office du Tourisme au prix de Fr. 85.–
en 1779 en tout cas.
Malgré les importantes réparations de la fin du XVIIIe siècle,
l’église se trouve dans un état «délabré» au début du XIXe
siècle et l’on doit effectuer des réparations, notamment de gypserie. On songe, un peu plus tard, en 1824, à reconstruire les
deux clochers de la paroisse, ceux d’Ollon
et d’Huémoz, car ils sont devenus vétustes
mais c’est finalement le clocher d’Ollon
qui aura la priorité en raison de la menace
d’écroulement qu’il présentait.
Le 2 juin 1440, le pape Félix V, autorisa les gens de Huémoz,
des Combes, de Chesières, Villars et Arveyes à construire une
église et la décision fut homologuée le 17
juin 1440 par Gillaume de Rarogne, évêque
de Sion. Peu de documents permettent
de cerner son histoire, mais les diverses
mentions tardives qui concernent l’église
d’Huémoz montrent qu’elle avait de l’imAprès avoir transféré le portail du cimetière
portance dans la paroisse, tout comme le
d’Ollon vers celui d’Huémoz en 1820, on se
village entier d’ailleurs, qui de par sa sipréoccupe aussi du cimetière lui-même que
tuation au centre de la commune occupait
l’on juge trop près des habitations, sans
une place privilégiée. A plusieurs reprises,
toutefois trouver un nouvel emplacement.
les aménagements qui sont faits dans le
Il faudra attendre 1838 pour que des fonds
temple d’Huémoz prennent modèle sur
soient débloqués afin d’établir un plan pour
l’église principale de la paroisse, l’église
la réparation du clocher.
Saint-Victor d’Ollon.
On s’adresse à l’architecte Achille de la
De l’église médiévale, on ne sait pratiHarpe de Lausanne. En même temps on dequement rien. Les travaux qui affectent
mande également à l’architecte Jean Gunl’édifice au XVIIIe siècle ne paraissent pas
ther de Vevey, qui a dessiné le clocher de
modifier la volumétrie du bâtiment antél’église d’Ollon, de fournir des plans, mais
rieur, si l’église médiévale du XVe siècle se
trouvait bien à cet endroit. Or les plans de Représentation de l’église d’après le plan cadastral ces derniers seront jugés trop chers. Après
plusieurs hésitations, on adopte finalement
1708 montrent un édifice proche de celui de 1708.
qui existe aujourd’hui. En l’absence d’analyse archéologique, des plans de la Harpe qui prévoit un clocher en pierre ; l’arnous ne pouvons guère que retracer l’histoire plus récente de chitecte Perregaux intervient également sans que l’on puisse
connaître exactement l’importance de sa contribution.
cet édifice.
14
Au début du XVIIIe siècle, en 1701 - 1702, un peintre verrier Le nouveau bâtiment projeté par les transformations de ce mide Fribourg exécute des vitraux. En 1732, on apprend qu’il y lieu du XIXe siècle est apparemment de dimension un peu plus
a un couvert à l’église, probablement une sorte d’avant-toit et grande que le précédent car il est nécessaire soit de prendre
ce sont des tuiles qui recouvrent le toit en 1734. En 1773, de du terrain sur le cimetière ou d’acheter du terrain, à moins que
ces achats ne concernent
grandes réparations sont efque les aménagements extéfectuées par maître Joseph
rieurs. En cours de travaux,
Julie (ou Julietti) qui doit
on se décide à demander
réparer l’enduit de la tour, et
la construction d’un beffroi
celui de la flèche. Le clocher
pour trois cloches, ce qui est
était donc apparemment en
difficile en raison de la stabipierre. Le même artisan doit
lité de l’ouvrage. L’architecte
également plâtrer et blanchir
Perregaux est chargé d’exal’intérieur de l’église ainsi
miner la question. En 1844,
que l’extérieur. A cette date,
lors de la transformation, le
des bancs de noyer sont
conseil qui s’occupe de la réfabriqué par un menuisier
paration de l’église précise :
de Chesières, maître Jean1.«Que les croisées de
François Moret, qui travaille
l’Eglise seront faites en bois
d’ailleurs aussi à Ollon. Ces La situation de l’église et du cimetierre d’après le plan cadastral de 1825-1833.
de mélèze de première qualité.
sièges, qui possèdent des accoudoirs, doivent prendre pour
2. Que la porte d’entrée du clocher sera en bois de noyer - que
modèle ceux de l’église paroissiale d’Ollon.
l’autre sera en sapin.»
A cette époque, une galerie est aussi attestée ainsi qu’un sol, Le charpentier Butty sera avisé que la partie de son entreprise
ou plus exactement l’«Allée», soit probablement l’allée cen- concernant les bancs et la chaire ne devra pas être faite, attrale entre les bancs, qui doit être pavée de manière identique tendu que les anciens bancs et la chaire, moyennant réparaau pavement de l’église d’Ollon, soit avec des grosses pierres tion, pourront servir. Le Pasteur Nicaty propose de faire graver
plates jointes. Un banc des chantres est mentionné. C’est peut- la pierre qui se trouve encore au-dessus de la porte d’entrée
être celui que l’on voit encore sur le dessin de François Isa- et qui porte l’inscription : «ma maison est ma prière». La table
bel, auquel on pose des équerres en 1777 et qui subsiste au- de communion doit être réparée également en 1844. En 1845,
jourd’hui adossé à la galerie. Les «semesses», soit les channes lors des comptes finaux, un quatrième architecte, Jacquerod,
qui contiennent le vin de communion sont fondues en 1798. La est nommé. Il s’est sans doute occupé de la surveillance des
mention de répartitions à la galerie atteste qu’elle existait bien travaux.
On a toutefois quelques craintes
quant à la stabilité de l’édifice et l’on se refuse à payer
le charpentier Dormond avant
que les cloches ne soient mises
en branle. On souhaite encore
construire une horloge avec
deux cadrans, un au nord et
l’autre du côté du village. Les
travaux sont attribués à l’horloger Golaz-Roy de Lausanne,
qui semble associé avec des
horlogers de Bellefontaine, ces
derniers réclamant leur dû en
1847. Le temple était chauffé par
un poêle qui est réparé en 1868.
Gravure de 1896 par E.D. Turrian.
Des travaux de gypserie sont
effectués en 1884 et des doubles portes
sont posées en 1885.
En novembre et décembre 1890, on écrit
des versets sur les murs de l’église, c’est
l’état que montre un destin de François
Isabel.
On avait déjà gravé la date de construction de l’église en 1889 sur la porte. En
1909, on remplace la petite cloche et il
est fait mention de Ch. Arnoux fournisseur. Dès ce moment, la cloche médiévale est exposée dans l’église. En 1910,
on badigeonne l’intérieur et l’extérieur
de l’église.
Bible, symbole de la Parole.
Plusieurs motifs résument l’histoire du lieu notamment la présence de Sigismond, roi des Burgondes, qui a permis la création de l’abbaye de Saint-Maurice par le don d’un
vaste territoire. Les armoiries de quelques seigneurs médiévaux qui ont eu une influence sur le lieu, les la Tour-Châtillon,
la Maison de Savoie, les La Fléchère complètent la décoration.
On trouve encore les armoiries de dizains d’Huémoz, Chesières
et Ollon. Les peintures furent exécutées par les peintres Zaugg
et Blanc de Lausanne sous la direction de l’architecte Brügger,
de Lausanne également.
En 1963, une nouvelle restauration a lieu sous la direction de
l’architecte Thomsen d’Aigle. Tous les enduits extérieurs sont
piqués et refaits à neuf et le sol est bétonné tout autour de
l’édifice afin de faciliter l’écoulement des eaux pluviales. Les
boiseries et parties métalliques sont repeintes de même que les tavillons du
clocher. Les marches du perron sont
remplacées et les anciennes portes restaurées. A l’intérieur, les boiseries sont
décapées, les murs repeints et les décors
des baies conservés. Le grand lustre en
fer gorgé est simplement repeint. Les anciens calorifères sont remplacés par des
radiateurs à gaz.
Sur l’abat-voix de la chaire cette sentence : «La parole du seigneur demeure
éternellement». Ce type de temple à
chevet à trois pans est très caractéristique des temples du XVIIIe siècle. Il a
continué à être édifié dans la première
moitié du XIXe mais moins fréquemment
Une restauration en 1932, produit notamqu’auparavant. Selon Marcel Grandjean,
ment la décoration peinte qui subsiste
cette persistance «montre à quel point
actuellement et qui est décrite ainsi selon
cette formule semble avoir été adaptée
un texte laissé dans l’église : «pour la déà la mentalité vaudoise. Et l’on peut dire
coration du temple on s’est inspiré des La façade ouest et le porche de l’église actuellement.
premiers temps de l’art chrétien ainsi que du style roman. Les qu’elle représente en définitive le type même du temple vauéléments religieux rappellent les grandes étapes de la Révé- dois du XVIIIe siècle, tout à fait architectural malgré son austélation et de l’histoire de l’église. L’histoire locale est évoquée rité».
par les symboles ou les
Huémoz vers 1960.
armoiries de ceux qui
eurent autorité sur la
région à des heures décisives».
L’iconographie
religieuse montre la colombe de l’Arche de
Noé et l’agneau de Dieu
qui évoquent l’ancien et
le nouveau testament,
puis dans chacune des
fenêtres les symboles
des quatre évangélistes,
Matthieu, Marc, Luc et
Jean. Le temps de la Réforme est rappelé avec
l’épée de Guillaume Farel, prédicateur qui est
attesté à Ollon, et avec la
15
LA PESTE A OLLON
Ces extraits de textes sont tirés de l’extraordinaire documentation collectée par François Isabel (1859-1936) instituteur à
Villars.
Avec l’aimable autorisation de Madame Hanna Isabel.
Extraits tirés du carnet no 11 (1884) des archives de François
Isabel
La tradition nous apprend que la peste a aussi sévi à Chesières
et dans les montagnes d’Ollon, probablement à plusieurs reprises. Voici ce que nous avons trouvé relativement à la peste
dont les habitants des alpes vaudoises paraissent avoir particulièrement souffert. Il est bien prouvé que cette peste, qu’au
Moyen-Âge l’imagination populaire a appelée peste noire ou
mort noire, était la peste à bubons de l’Orient.
«Entre les années 1345 et 1349, une peste effroyable répandit la désolation sur la moitié du globe. L’Europe et l’Asie en
souffrirent également ; la Suisse perdit les deux tiers de sa
population et Bâle à elle seule, 14’000 de ses habitants. Les
champs demeurèrent sans culture ; les maisons, les châteaux
n’avaient plus de maîtres ; il arrivait souvent que personne
ne se présentait pour réclamer la succession des biens dont
les propriétaires avaient été enlevés par le fléau. Les prêtres
n’étaient pas assez nombreux pour administrer les sacrements
aux malades et les cimetières pas assez grands pour contenir
tous les morts» (Mme de la Rive - d’après Renz, livre de lecture)
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En 1640, à Gryon, la peste fit de nombreuses victimes ; 32 personnes périrent.
La tradition rapporte que, quand la peste passa à Chesières,
tous les habitants en moururent, sauf deux, l’un au Carroz et
l’autre au Songeon. L’un et l’autre croyant être chacun seul
survivant, apprirent qu’ils étaient encore deux, en se hélant ;
d’autres disent que ce fut en apercevant la fumée des deux
cheminées respectives.
Beaucoup de personnes ne considèrent cependant ce récit que
comme une légende ou une fable.
Quoi qu’il en soit, il est certain que le village de Chesières était
plus considérable anciennement. Le terrain qui servait de cimetière tout autour de la chapelle de Planisse, est encore rempli d’ossements. Lors de la construction de la route, les ouvriers qui ont ouvert la tranchée en amont du perrier (tas de
pierres) de la Crétellaz, ont amené au jour plusieurs squelettes
humains. La Croix de Villars a aussi eu un cimetière et une chapelle.
Des noms locaux rappellent également cette époque de terreur
et de désolation ; ainsi le sentier qui, en venant de Villars, commence vers le pont de la Croix, pour longer le ruisseau dans la
direction du nord, s’appelle le sentier de la peste. De même, le
chemin qui, de Chesières à Ollon, passe à travers les vergers
au sud du village d’Huémoz, s’appelle encore le chemin de la
peste. La peste sévissant à Huémoz, les chesiérens achetèrent
ce passage et on ne peut, dit-on, leur ravir encore aujourd’hui
ce droit.
De la peste qui sévit jadis, on disait qu’une femme seule avait
survécu à Arveyes et qu’elle vint jusque sur les Ruvines pour
voir si quelqu’un était encore vivant à Chesières ; elle vit de
la fumée sortir d’une cheminée... ce qui la rassura. A Huémoz
il n’en était resté que deux, à Ollon fort peu de monde aussi.
La tradition dit que plus tard on éleva des portails devant les
maisons où quelqu’un avait survécu. On en cite un à Huémoz
(maison Greyloz) ; à Ollon, un à la maison Demartin ; un autre
connu encore sous le nom de clédar de fer à cause d’une grille.
Extraits tirés du carnet no 14 (1885, 1886) des archives de François Isabel
Voici comme supplément à ce que j’en ai noté dans mon opuscule 11 sur Chesières, de nouveaux détails sur la peste, dus à
l’obligeance et à la mémoire prodigieuse de Monsieur Gédéon
Cropt, ex-régent à Huémoz .
C’est très probablement en 1564 et 1565 que la peste désola
notre localité. La mortalité y fut épouvantable. A Panex, il ne
resta que deux hommes ; à Exergillod, un garçon et une fille
sont seuls restés et se sont mariés ensuite (c’était des Croptier) ; c’est ce qui fit que pendant longtemps tout le territoire
d’Exergillod et Hautacrétaz appartenait exclusivement à des
Croptier. Ce qui est surprenant, c’est qu’on n’y trouve plus
aujourd’hui un seul descendant de cette famille. Chesières et
Antagnes furent les hameaux le plus durement éprouvés. Ainsi
à Antagnes, un nommé Manson hérita sept crémaillères d’une
nuit et on assure que Chesières n’est jamais revenu à la moitié
de sa population. Huémoz n’aurait apparemment pas autant
souffert mais la corruption du cimetière était si grande qu’on
prétend que la fange sortait à travers le mur près du bassin. La
puanteur qu’elle exhalait se mêlait à la lourde atmosphère d’un
été brûlant, attirant les corbeaux. Au Cotterd (dizain du village
d’Ollon) l’herbe croissait dans le village, à peine y voyait-on un
sentier tracé ; il n’y eut non plus que deux ou trois survivants
dont l’un était un Savioz. A Ollon la maison de ce Savioz existe
encore mais il l’avait vendue ; c’était celle qui est au nord du
bassin où l’arpenteur Alexis Amiguet a rebâti en 1884. Il y avait
aussi un Chambovey qui fut épargné à Ollon.
Il y a à Ollon une famille Mérinat qui a, dit-on, conservé un sobriquet depuis le temps de la peste. Un vieil homme de ce nom
s’était réfugié en haut en Cuavuaz, derrière Villars, où il avait
sans doute un bâtiment. A tous les membres de cette famille
on a dès lors toujours dit : les Cavoi !
Il y avait aussi des sentiers en dehors du village d’Ollon, entre
autre au midi, afin de se garantir de la contagion.
Au temps de la peste à Huémoz, il y avait, dit-on, au centre
du village deux frères célibataires nommés Rennaud qui furent
épargnés.
La Peste selon Nicolas Poussin
31 décembre 2010
La jeunesse d’Ollon organise un souper villageois
avec animation musicale.
Venez fêter avec nous la nouvelle année !
Prix entrée:
•Fr. 60.- pour les adultes dès 14 ans
•Fr. 2.- par tranche d’âge pour les enfants jusqu’à 13 ans
(10 ans = 20.-)
• Gratuit pour les enfants jusqu’à 5 ans
Le paiement s’effectue directement sur place.
Inscriptions jusqu’au 20 décembre :
•par e-mail à jeunesse.ollon@gmail.com
•par courrier à Jeunesse d’Ollon l’Avenir
Case postale 1, 1867 Ollon,
•par téléphone à Elodie Pellaton au 079 575 02 43
Au menu
Petit apéritif offert par la jeunesse
Entrée
Terrine de l’Avenir
Plat principal
Fondue chinoise
Dessert
Chaud / froid
Suivi d’animations musicales
Grande salle d’Ollon - ouverture des portes à 18h00
Information concernant le Club des Patineurs de Villars
Chers Enfants, chers Parents,
Par la présente, nous avons le plaisir de
vous donner quelques informations concernant le Club des Patineurs de Villars.
Votre enfant aime patiner ou aimerait apprendre à patiner ?
Sachez qu’il n’y a pas d’âge pour s’y mettre ! Nous serions très
heureux de pouvoir lui souhaiter la bienvenue au sein de notre
Club.
Nous proposons des cours collectifs de patinage pour les débutants le jeudi de 16h15 - 16h45 (pour les horaires des cours
avancés, merci de contacter les soussignées) de septembre à
avril (hors vacances scolaires).
Les cours sont donnés par Mmes Anita Frossard (Professeur
diplômée ASMP) et/ ou Priscilla Pastori (monitrice JS). Il existe
également la possibilité de prendre des cours privés.
L’objectif principal est non seulement de faire progresser les
enfants, mais aussi de les faire patiner dans un groupe et de les
intégrer dans un club sympathique et amical.
Selon le niveau et les envies de l’enfant, il existe la possibilité
de participer à des concours ou compétitions. Des tests sont
également proposés par le Club, l’enfant peut y participer et recevra une ou des étoiles ainsi qu’un diplôme en cas de réussite.
Les enfants participent également activement à l’éventuel Gala
de fin d’année sur la patinoire de Villars.
Conditions d’inscription saison 2010/ 2011
•Cotisation au Club : CHF 80.00 par enfant
CHF 60.00 dès le 2e enfant
CHF 40.00 enfant de - 6 ans
•Cours collectifs 1 x par semaine (tarif débutants)
CHF 210.00 par enfant pour les cours de 30 min.
(soit CHF 7.50 par cours)
Réduction de CHF -20.00 dès le 2e enfant de la même famille
•Pour les enfants ayant déjà fait du patinage artistique et désirant intégrer un cours avancé, merci de vous informer auprès
des soussignées pour les tarifs et horaires.
•Les nouveaux membres ont la possibilité de suivre 1 cours
collectif avant de prendre leur décision.
•Délai d’inscription : 31 juillet 2010 pour le début de la saison
ou en tout temps en cours d’année.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Nicole
Rahmé (024 498 19 23) ou Cathy Meilleurat (024 498 40 39).
Bel automne à tous !
Nom, prénom :...................................................................................................................................................... Date de naissance : . ...........................................................................
Adresse : ................................................................................................................................................................................................................................................................................
NPA/Lieu : ..............................................................................................................................................................................................................................................................................
Niveau de l’enfant : ...............................................................................................................................................................................................................................................................
E-mail :................................................................................................................................................................... Téléphone, portable :..........................................................................
Talon à retourner au : Club des Patineurs de Villars, c/o Cathy Meilleurat, Chemin de la Traverse 2, 1882 Gryon
ou par e-mail à cathymeilleurat@hotmail.com.
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La Municipalité a le plaisir d’informer la population boyarde
que l’inauguration de l’œuvre d’Olivier Estoppey, finalement
intitulée «Le passage des loups», aura lieu le samedi 2 octobre
2010, à 11h00, au Col de la Croix.
A cette occasion, un bus spécial gratuit partira de la gare de
Villars à 10h30 et repartira du Col à env. 12h00.
Nous vous rappelons également l’inauguration, le samedi
30 octobre prochain, à 11h00, au bas de la rue de la Tour, de
«Grand dialogue», œuvre d’André Raboud, qui sera installée
sur le giratoire du Carrefour du Bruet.
Venez nombreux assister à ces cérémonies, lors desquelles les artistes et la Municipalité se feront un plaisir de vous accueillir
et de partager avec vous un moment convivial autour d’un apéritif !
Vente paroissiale
La population est informée que la prochaine vente paroissiale de l’Eglise Réformée Ollon-Villars
aura lieu le Dimanche 14 novembre à Ollon
Elle débutera par un culte central au temple à 10h15.
Dès 11h15, les portes de la grande salle s’ouvriront pour vous
accueillir : nos stands de pâtisseries, fruits et légumes frais,
couture et bric à brac vous attendent.
Une animation est prévue dès l’ouverture (lancer de balles, tir
à la carabine, arbalète...) et les gagnants seront récompensés.
La tombola, dotée de nombreux lots, vous sera proposée tout
au long de la journée.
Une animation musicale agrémentera votre après-midi
La cuisine vous proposera pour le dîner : assiette composée de
rôti à la broche, purée de pommes de terre, fagots de haricots
et carottes.
Et le soir dès 18h00 : chicken frites.
Alors venez nombreux !
Micheline Perrier
Secrétaire
Alpage de Conche
La Municipalité d’Ollon et la famille Oscar Bonzon mettent à
disposition - durant 3 à 4 semaines par été - un chalet d’alpage,
sans confort ni commodités, à la semaine contre aide sur le
pâturage.
Cette offre est destinée aux familles habitant sur la commune
d’Ollon et composées de 6 personnes au maximum !
Pour de plus amples renseignements, M. Oscar Bonzon, se
tient volontiers à disposition au 079 206 55 80.
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Qu’est-ce que l’Agence d’Assurances Sociales ?
Les agences d’assurances sociales (AAS) sont au service de
la population dans le domaine des assurances sociales et
de l’aide aux personnes de condition économique modeste.
Elles jouent notamment le rôle d’intermédiaire entre les assurés et :
•la Caisse cantonale vaudoise de compensation AVS et
la Caisse de compensation AVS agricole, viticole et rurale (AGRIVIT)
•le Service des prestations complémentaires AVS/AI
•la Caisse cantonale d’allocations familiales
•l’Organe cantonal de contrôle de l’assurance-maladie
et accidents.
Les agences d’assurances sociales traitent tous les problèmes relatifs à l’AVS, à l’assurance invalidité (AI), aux allocations familiales, aux prestations complémentaires AVS/
AI, aux allocations perte de gain ou d’impotence, à l’assurance maternité, à l’assurance maladie et accidents, à l’octroi des subsides cantonaux pour l’assurance maladie.
Elles renseignent sur les questions d’affiliation à l’AVS,
les demandes de prestations ou de rentes (vieillesse, survivants, invalidité, etc.) et sur toutes démarches administratives, d’information et d’orientation en matière d’assurances sociales.
Les agences d’assurances sociales sont également chargées du contrôle de l’obligation d’assurance maladie et de
l’affiliation AVS conformément à la législation vaudoise et
fédérale.
Depuis le 01.07.2005, l’agence communale d’assurances
sociales est devenue l’Agence d’assurances sociales (AAS),
grâce au regroupement des agences afin que les personnes
en place soient plus professionnelles (demande d’un brevet
fédéral de spécialiste en assurances sociales pour chaque
nouveau préposé dès cette date). Les agences d’Ollon et de
Gryon ont été regroupées, ce qui représente un bassin de
population de 8’000 habitants (7’000 sur la commune d’Ollon et 1’000 sur la commune de Gryon) et sont chapeautées
par l’ARASAPE à Bex.
L’AAS d’Ollon et de Gryon est donc l’une des agences du
district d’Aigle et du Pays d’Enhaut.
L’ARASAPE est une association de 18 communes regroupant celles du district d’Aigle et du Pays-d’Enhaut (voir le
site www.arasape.ch).
Selon les statuts de l’ARASAPE, les buts principaux consistent à appliquer :
•La Loi sur l’action sociale vaudoise (LASV), notamment
le Revenu d’Insertion et l’appui social
•Le Règlement sur les agences d’assurances sociales
Pour ce faire, l’ARASAPE a créé le Centre social régional
de Bex depuis le 1er juin 1990, une antenne dans le Paysd’Enhaut et un réseau de 6 agences d’assurances sociales
depuis le 1er juillet 2005.
En but optionnel (mandat des 15 communes du district
d’Aigle), l’ARASAPE est chargée de la création et de la gestion du Réseau d’accueil de jour des enfants (Enfants chablais) et de la structure de coordination de l’accueil familial
de jour (mamans de jour), conformément à la Loi sur l’accueil de jour des enfants (LAJE).
L’ARASAPE a également le mandat de gérer le financement
du poste de travailleur de proximité au sein d’AZIMUT - le
Centre de compétences en matière de dépendances - pour
le compte de 9 communes du district d’Aigle.
Les principales tâches
• Pour l’AVS :
- Veiller à l’affiliation de toutes les personnes physiques ou morales débitrices de cotisations.
- Exécuter les tâches qui lui sont confiées par les
Caisses (CCAVS, AGRIVIT et Caisse cantonale d’allocations familiales).
- Informer les Caisses (CCAVS, AGRIVIT et Caisse cantonale d’allocations familiales) de toutes les modifications concernant le domicile, le changement d’état
civil, les naissances, les décès, etc., concernant les
affiliés et bénéficiaires de prestations.
- Aider à établir les demandes de prestations complémentaires en collaboration avec la personne concernée ou de son tuteur/curateur/répondant sur la base
de tous les papiers pouvant la concerner.
• Pour l’OCC (Organe Cantonal de Contrôle de l’assurancemaladie et accidents)
- Veiller à ce que la population d’Ollon et de Gryon (y.c.
les rentiers de l’UE) soit assurée auprès d’une caisse
d’assurance-maladie reconnue et que les personnes
et familles à revenus modestes obtiennent l’aide financière cantonale pour le paiement des primes de
l’assurance de base (subside).
- Aider à constituer le dossier de demande de subside
et le transmettre à l’OCC.
- Etablir les demandes de dispenses pour les personnes assurées auprès d’une compagnie d’assurance étrangère.
- Informer l’OCC de toutes les modifications concernant le domicile, le changement d’état-civil ou de situation financière, les naissances, les décès, etc. des
bénéficiaires de subsides.
Catherine Pilet,
Préposée AAS