n° 15 - stmcp.free.fr.
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5 1 ° n 16 - 20 N I JU Un Pèlerinage ne se raconte pas, il se vit. Quand les cars, chargés des 1300 pèlerins, sont partis pour Lourdes, les responsables de la logistique de la Direction des Pèlerinages et de l’Hospitalité respirent à l’aise. Tout ce qui peut être bordé est bordé sauf la météo bien entendu. Tout ce temps passé à la préparation passe inaperçu mais sans elle rien ne serait possible à Lourdes. Le pèlerinage commence dans le car : temps de prière, de réflexion, chants pour se préparer le cœur à la rencontre. Dès le lendemain nous avons continué le pèlerinage en passant par la Porte Sainte où Mgr Souchu accueillait et bénissait les pèlerins qui de rendaient à Saint Pie X pour l’accueil général du pèlerinage. Célébrations eucharistiques, chemin de Croix, Chemin du Rosaire, processions eucharistiques et mariales, temps d’enseignement sur le thème de la Miséricorde, temps de réflexion de prière personnelle, d’adoration, temps du chapelet à la grotte… Qu’est ce qui marque un pèlerin ? Chaque pèlerin est une histoire sacrée. Si je peux évaluer l’efficacité de la logistique ou de ses carences, il m’est impossible de juger le temps de grâce que vit chaque personne. Certains pèlerins à mobilité réduite affichent un grand sourire de leur joie d’être à Lourdes. Ils ne demandent pas de miracle, ils savourent le temps de grâce, de joie, de liberté qui leur est offert. Ils leur arrivent de remonter le moral de ceux qui les accompagnent. Avec le temps je me suis rendu compte que les blessés de la vie n’étaient pas toujours ceux qui sont blessés dans leur corps. Après des échanges avec certains pèlerins, je me dis : «Mais mon Dieu comment peuvent-ils vivre avec ce qu’ils trimballent dans leur vie quotidienne ?» Décès récents après une maladie ou accidentel, enfants et petits enfants dans des situations impossibles, suicide d’un proche… Echange qui se termine toujours ainsi : «Père ayez une petite pensée pour nous auprès de la Sainte Vierge.» Ah, j’oubliais ceux qui viennent conforter leur compte en banque spirituel : «je me suis confessé, je communie, je récite le chapelet à la grotte, je suis allé à la piscine…» en filigranne : «le Seigneur saura se souvenir de mes démarches». Mais ce n’est qu’au retour, après coup que je m’aperçois d’un changement dans ma vie qui est venu par petites touches successives, presqu’insensibles. Et je me dis que c’est depuis Lourdes. Tous les miracles ne sont pas répertoriés : l’essentiel est invisible pour les yeux. Lourdes attire plus le regard parce que c’est Lourdes. Chaque pèlerinage est bien spécifique. Si partir en Terre Sainte, sur les pas de Saint Paul ou Fatima, demande moins de préparation logistique, chaque pèlerinage est un temps fort de grâce, même si, s’y ajoute une note de tourisme. Beaucoup de pèlerins rentrés de Terre Sainte affirment : «Je ne lis plus l’Evangile comme avant.» La Terre Sainte, en soi le 5ème Evangile, terre dont on s’imprègne par tous les sens. Et nous sommes toujours sur les traces de nos aînés dans la Foi qui ont suivi et prié sur ces chemins, mais nous entrons dans une histoire une démarche de Foi celle de notre époque. Comment faire entendre ces appels du Christ à nos contemporains assoiffés de recherche spirituelle ? Dans quel langage ? Je retiens de Lourdes que Marie n’ a jamais dit à Bernadette «Je suis l’Immaculée Conception.» mais «Que soy era Immaculada Conceptiou.»La Vierge a appris le bigourdan pour s’adresser à Bernadette. Dieu me parle dans mon langage que je peux comprendre. Alors bonne Route, bon Pèlerinage ! Père René DERSOIR L’été peut être une belle occasion de divers pèlerinages en familles ou entre amis ! Pour connaître les propositions de pèlerinage diocésains Bureau des Pèlerinages-02.99.14.44.57-peles.dioc35@wanadoo.fr …au cœur de la Miséricorde ! Nous sommes dans l’Année Jubilaire de la Miséricorde NOS CHEMINS voulue par le Pape François. Alors, pendant le temps de Carême, nous nous sommes réunis à 9 ou 10, à 4 reprises chez Auguste et Marie-Thérèse Cochet. Pour comprendre ce qu’est la «Miséricorde», nous avons réfléchi à partir de la Parole de Dieu, à travers 4 passages d’Evangile : -la résurrection du fils de la veuve de Naïm (Lc 7) -le bon samaritain (Lc 10) -le fils perdu et retrouvé (Lc 15) -le texte fondateur des œuvres de Miséricorde (Mt 25) :«chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.» Ce qui nous a sauté aux yeux dans ces textes, c’est l’immense compassion de Jésus devant toutes les souffrances humaines, au point qu’il s’identifie à celui qui souffre ! En échangeant longuement entre nous, nous avons réalisé combien les situations décrites dans ces textes sont proches de nous : qui n’a pas été confronté à la mort, à la maladie, à la difficulté de pardonner… ou de donner, à des choix difficiles ? la Parole de Dieu n’est pas loin de nous. Mais il n’est pas facile de se laisser convertir par elle et de reconnaître Jésus dans tous ceux que nous côtoyons ! Seule, la prière peut vaincre nos résistances. Le dernier jour, le Père Yann Tangi Kenec’hdu est venu nous aidés à démêler les œuvres de Miséricorde ; il y en a 14, difficile d’assumer chacun tout cela ! Il nous a aidé à discerner si, dans notre paroisse, chacune de ces œuvres était bien assumée : le partage des tâches existe, heureusement ! Mais participons-nous au moins à l’une de ces tâches ? «Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux !» Ce «comme» est difficile à atteindre ! Mais la Miséricorde de Dieu nous accompagne sur notre chemin, prête à se réjouir de nos avancées, et à nous pardonner nos reculades. Nos échanges ont été vraiment fructueux, et nous sommes partants pour recommencer l’an prochain. Essayez, vous aussi, conseil d’amis ! Une participante Nous nous sommes retrouvées, à La Chapelle NOS CHEMINS DE CARÊME AU CœUR DE LA MISÉRICORDE ! UNE PARABOLE POUR NOUS ACCOMPAGNER LA MISÉRCORDE, C’EST QUOI ? TA PAROLE EST LA LUMIÈRE DE MES PAS JEUDI SAINT À LA CHAPELLE DES FOUGERETZ LE SAVIEZ-VOUS ? … VERS PÂQUES 2016 VEILLÉE PASCALE LA JOIE DE PÂQUES BAPTÊME À LA PRISON PÂQUES À L’ÉCOLE ND CHAPELLE DES FOUGERETZ DE LA LA CHAPELLE DES FOUGERETZ SE RACONTE… INFOS MESSES HORAIRES VIE CHRETIENNE & SACRAMENTELLE ÊTRE CATÉCHSTE PASSONS LA PORTE SAINTE ! DES ENFANTS DE 6ÈME VONT AU CARMEL VIVRE LE SACREMENT DU PARDON... QUAND LES PARENTS PRENNENT DU TEMPS... SACREMENT DES MALADES CONVIVIALITES PRENONS LA PAROLE ! L’ACCUEIL DES ETRANGERS REPAS PAROISSIAL D’HIVER REGARDS MISSIONNAIRE EN HAÏTI LE MONDE DE LA PRISON DE VEZIN QUAND L’ART RELIGIEUX S’INVITE… L’AUMÔNERIE CATHOLIQUE PROPOSITIONS DE LECTURES HUMOUR, JEU ET PRIÈRE MA PAROISSE, JE L’AIME, JE L’AIIDE ! des Fougeretz, à 14 personnes autour de la parabole du père et de ses deux fils, parabole dite de «l'enfant prodigue». Moment de prière et partage intéressant. Grâce au regard apporté par les uns et les autres, nous avons découvert des facettes inconnues de ce passage d'Evangile pourtant si souvent entendu. La Parole de Dieu est vivante et toujours actuelle. Il serait bon que nous poursuivions ces rencontres de partage d'Evangile à plusieurs pendant cette année de la Miséricorde et au-delà. Certes, nous sommes sollicités de toute part et emportés parfois dans une course effrénée mais justement le fait de s'arrêter pour prier, méditer, écouter la Parole de Dieu, s'écouter… ne peut qu'être bénéfique. Site de l’Année de la Miséricorde Rejoignons-nous ! http://www.im.va/ Marguerite GUILLEMOT - 02.22.93.52.27 http://rennes.catholique.fr/ Communauté de La Chapelle des Fougeretz 2 Avec notre paroisse Saint Me- laine aux Carrefours pacéens, les 4-5 et 6 mars, ce fut : -de multiples occasions de faire Eglise ! -l’opportunité de vivre des moments privilégiés de rencontre. -avec le Seigneur à travers la prière, le Sacrement de la Réconciliation, l’Adoration, le silence, les célébrations… -avec les paroissiens, invités pour des temps d’échange et de partage, venus portés par la curiosité et portant au fond d’eux toutes sortes d’Espérance… -l’occasion de participer à un projet communautaire. Les bras du père, Le père serre son fils contre lui. Son manteau enveloppe et protège. La douceur de la courbe de ses bras illustre la tendresse de Dieu. Il n’est pas le «lointain», au contraire ! Il est là tout proche pour les moments de détresse comme de joie. Ces moments ont été ponctués par la prière, chacun étant invité à partager ses intentions, lesquelles ont été confiées dès le Lundi aux sœurs du Carmel de Vezin-leCoquet. Durant ces «48H pour Dieu», nous sommes partis à la découverte de la parabole du père miséricordieux. Oui vous avez bien entendu : du «père», car dans l’histoire c’est bien lui qui dépense sans compter. Il donne tout : son héritage, sa patience, son amour, son pardon, tous ses efforts et sa volonté pour accueillir et rassembler. CLAYES VEZIN-LE-COQUET A travers les gestes et les paroles de la statue de MORIT tous ceux qui se sont mis en marche ce jour-là, grands et petits ont ouvert leur cœur à la Réconciliation. Une méditation partagée Les mains du père, Celle qui est posée sur l’épaule exprime la confiance redonnée. L’autre soutient délicatement la tête du fils, comme on porte un trésor fragile et précieux. L’Amour de Dieu est ainsi : il soutient, console, protège et relève. Nous sommes petits et faibles face à l’immensité de cet Amour, et pourtant Dieu nous dit : «Tu as du prix à mes yeux et je t’aime !» (d’après Isaïe 43, 4) Cette main rappelle aussi le geste créateur de Dieu qui, tel un potier, modèle l’homme et lui donne vie. de CARÊME Une parabole pour nous accompagner Les visages du père et du fils, Empreints de douceur et de sérénité, ils sont symétriques et se répondent. VEZIN-LE-COQUET Celui du fils plus jeune ressemble à celui du père. Ils viennent souligner que Dieu crée l’homme à son image, rempli de son Amour, capable d’aimer comme lui nous aime. Les yeux du père et du fils, Ils sont fermés et témoignent d’un moment fort d’intériorité. Ces yeux ont beaucoup pleuré. L’un parce qu’il a vu partir un être aimé et a attendu son retour dans l’angoisse de ne plus le revoir vivant. L’autre parce qu’il a eu faim et a sombré dans une profonde solitude. Les mains du fils, Elles s’accrochent à celles du père. Comme s’il lui disait en retour : «C’est si bon d’être dans tes mains, SAINT GILLES ne me laisse plus m’éloigner de ton amour, Les pieds nus du fils, j’ai besoin de toi, Ils expriment la faiblesse, je me repose en toi, je t’aime…» le dénuement, Les genoux à terre, le besoin que nous avons Le fils se fait petit devant l’amour infini du père. de revenir vers cet amour C’est parce qu’il reconnaît qu’il s’est coupé de cet amour qui redonne vie. qu’il peut à nouveau l’accueillir en abondance. 3 La Miséricorde, c’est quoi ? En cette soirée de l'Année Sainte du Jubilé, le 1er avril 2016, Monseigneur Souchu a redéfini, pour la trentaine de personnes de notre paroisse présente ce soir là, la Miséricorde et ses œuvres. Le pape François nous invite cette année à leur redonner sens. Dans sa Bulle MISERICORDIA VULTUS, au numéro 18 il dit : «Redécouvrons les œuvres de Miséricorde corporelles : donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts. Et n’oublions pas les œuvres de Miséricorde spirituelles : conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.» Nous avons l'embarras du choix mais surtout n'oublions pas que tout seul nous n'y arriverons pas et que c'est la communauté tout entière qui doit remplir cette mission à travers les talents et le charisme de chacun. A la lecture de Luc 7, 11-17 nous comprenons mieux que la Miséricorde de Jésus n’est pas seulement un sentiment, c’est une force qui donne la vie, qui ressuscite l’Homme ! Nous gardons comme message d'envoi les paroles du pape François du 17 mars 2013 : «N’oublions pas cette parole : Dieu ne se lasse jamais de pardonner, jamais ! "Eh, père, quel est le problème?". Eh, le problème est que nous, nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous lassons de demander pardon. Il ne se lasse jamais de pardonner, mais nous, parfois, nous nous lassons de demander pardon. Ne nous lassons jamais, ne nous lassons jamais ! Il est le Père amoureux qui toujours pardonne, qui a un cœur de Miséricorde pour nous tous. Et nous aussi, apprenons à être miséricordieux avec tous.» Retenons déjà cette date : Dimanche 13 novembre 2016 Clôture de l’Année de la Miséricorde à Rennes Informations à suivre dans les feuilles d’informations hebdomadaires dès la rentrée ! "Ta Parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route." Ps 118, 105 C’est peut-être ce verset de Psaume qui résume la démarche de lecture de l'Evangile de Luc cette année, après l’expérience de celle de Marc l’an passé : Lire la Parole de Dieu ! Écouter la Parole de Dieu ! Se laisser habiter par la Parole de Dieu ! Cette lecture continue, même si cette année elle s’est faite en 4 étapes compte tenu de sa longueur, permet de se familiariser avec le style et le vocabulaire de l’évangéliste, de voir l'importance du contexte et comment cela éclaire le texte, alors qu’on a tellement l'habitude d'une lecture fragmentée. Parfois nous sommes surpris de la longueur du chapitre, de l’enchaînement des passages que nous connaissions mais ne rapprochions pas forcément les uns des autres. Cela permet de vivre avec Jésus, du début à la fin, de son Incarnation à sa Résurrection et à l’envoi de l’Esprit Saint. Alors il nous devient plus proche, nous le voyons vivre, dans une sorte de compagnonnage, pour mieux saisir sa nature humaine et sa nature divine, nous laisser bousculer par le message qu’il nous transmet en paroles et en actes et que nous n’aurons jamais fini de comprendre. Entendre cette Parole vivante en continu est un beau cadeau que tous ceux qui ont prêté leur voix ont offert aux auditeurs. Ils l'ont proclamée de tout leur cœur et l’ont ainsi fait résonner dans le cœur de chacun, nous les remercions ! «Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique.» Dt 30,14 Alors puisque, peut-être, nous nous en sommes approchés un peu plus, nous en devenons aussi responsables : à nous de La transmettre, sans prosélytisme, mais aussi sans complexe, comme nous y invitait le pape Paul VI, puisqu’elle fait notre joie ! Marie-Ange MAILLET Communauté de Pacé 4 Jeudi Saint à la Chapelle des Fougeretz Institution de l’Eucharistie, dernier repas de Jésus avec ses disciples avant le don total du Vendredi Saint… Jeudi Saint a été particulièrement festif et priant à la Chapelle des Fougeretz. Mais laissons la parole aux différents acteurs de la cérémonie… Le Père Philippe Hébert, qui célébrait, nous a partagé, dans son homélie, sa joie et son émotion de présider pour la première fois de son sacerdoce une célébration du Jeudi Saint… On dit que ce jour-là est la fête des prêtres, représentants du Christ parmi nous : «J'ai été très heureux de cette célébration, priante, bien préparée et bien animée, qui rassemblait toute la communauté paroissiale. J'ai été touché par le geste du lavement des pieds et son lien avec l'Eucharistie : le Christ se fait notre serviteur en nous donnant sa vie, pour que nous soyons en mesure de nous faire serviteurs de nos frères en donnant la nôtre. Merci à tous ceux qui ont contribué à la beauté de cette célébration.» Et Nicole Héveline, catéchiste, nous parle justement du lavement des pieds : « En lien avec l’année de la Miséricorde, pour le lavement des pieds, ont été invités 6 adultes (parents et catéchistes) et 6 enfants des différentes communautés qui ont préparé le Premier Pardon lors des «48h pour Dieu» le 5 mars. Parmi les adultes Jacques, de la communauté de Vezin, était intervenu pour parler du Pardon aux parents, ce jour-là.» Célébration priante, portée par une musique préparée avec soin, conviction et jouée avec talent… 5 Serge Destrebecq, pianiste et compositeur, nous explique sa démarche : « La célébration du Jeudi Saint a une particularité : commencer dans un chant d'allégresse pour terminer dans le silence et la prière. Il fallait donc prévoir le cheminement inverse des cérémonies habituelles. Il s'agissait de programmer des accompagnements et des chants dans un état de recherche de cette progressive introspection destinée à nous accompagner jusqu'à la grande lumière de Pâques. Le programme musical a donc commencé par un accueil festif : ENTREZ DANS LA JOIE DU SEIGNEUR, propice à évoquer le Dimanche des Rameaux avec l'accueil joyeux réservé au Christ lors de son entrée dans Jérusalem. Notre cérémonie a ensuite évolué vers un Christ serviteur lavant les pieds de ses disciples, nous préparant à son sacrifice total symbolisé par la Cène. Le point d'orgue musical de la cérémonie se situant au moment de l'Offertoire, nous avons décidé de présenter à notre assemblée l'annonce de la Passion de notre Seigneur en interprétant le très beau chant : VOICI L'HOMME (passage de Jésus devant Pilate) sur fond de clavecin, flûtes et cordes qui a bien orienté notre célébration vers la prière et le recueillement. Toujours en respectant cette progression évoquée plus haut qui nous amenait vers la Cène, nous avons orienté nos chants vers la douceur et la reconnaissance, en maintenant notre prière méditative ouverte sur le recueillement puis sur l'adoration. Le triptyque des 3 derniers chants respecta parfaitement ce cheminement, ponctué d'abord par le chant de Communion, CE PAIN C'EST L' AMOUR QUI SE DONNE, puis au moment du cortège vers le reposoir, AIMER C'EST TOUT DONNER, pour terminer dans le style quasi Mozartien du chant SEIGNEUR JÉSUS TU ES PRÉSENT au moment de l'adoration du Saint Sacrement. Heureux à notre tour d'avoir été un peu serviteurs... » …/... anticipant la suite du déroulement. Nous communiquons entre nous des informations pratiques... et cerise sur le gâteau : c'est le clin d'œil de remerciements lorsqu'un chant a été particulièrement réussi ! Musicalement, la recette est simple pour arriver à "démouler" les chants : c'est 1h de préparation, 1h de répétition soupoudrée d'harmonisation pour 1h à 2h de célébration accompagnée d'une assemblée participative. Je profite de cet article pour inviter les personnes intéressées à venir nous rejoindre !» Emmanuel Cotard–Cornet, notre spécialiste en sonorisation et percussionniste, complète avec enthousiasme le témoignage de Serge : «Pour ma part, c’était le premier Jeudi Saint de ma vie aussi festif, avec un programme de chants vivants et priants ! En dehors de l'aspect technique de la sonorisation, j'ai été soulevé par un sentiment de Paix intérieure, de communion avec les animatrices et musiciens présents durant cette célébration. Les animateurs de chants, les musiciens et chaque personne qui se trouvent impliqués dans l'organisation le savent bien, nous sommes toujours dans un état d'esprit particulier à chaque messe. Nous vivons le moment présent tout en Claire Guillemer, animatrice, s’est dite portée par cette harmonie et cette communion, concrétisées par les chants à plusieurs voix. «C’était tout simplement superbe»… La beauté de la Liturgie ne peut que porter dans la prière… En ces temps forts de Pâques, il est beau et essentiel de mettre tout en œuvre pour célébrer notre Dieu qui se donne en Jésus, pour témoigner de la foi et l’espérance qui nous habitent, pour vivre une communion avec toute l’assemblée, et, plus encore, porter cet élan autour de nous comme une résonnance… Propos recueillis par Véronique DUMOULIN Communauté de Montgermont Le saviez-vous ? Savez-vous qu’une célébration dominicale mobilise du monde ? Pour commencer, les équipes liturgiques se retrouvent le Lundi soir pour méditer la Parole de Dieu, choisir les chants en lien avec le temps liturgique, rédiger les prières pénitentielle et universelle (qu’elles sont belles et prennent tout leur sens quand elles expriment ce qu’on a sur le cœur !). Une feuille d’animateur est alors retranscrite et transmise aux prêtres, aux animateurs de chants, aux organistes ainsi qu’aux musiciens. Une feuille d’assemblée est réalisée et imprimée (le Jeudi matin) pour que chaque participant à la messe dominicale puisse prêter sa voix et faire chœur avec l’assemblée. Le Jeudi soir, la «chorale paroissiale», constituée de quelques paroissiens qui aiment chanter, se retrouve pour répéter les chants et apprendre de nouvelles mélodies. Ils pourront ainsi appuyer l’animateur de chant et parfois assurer des secondes voix. Pour les célébrations plus «festives», les musiciens de la paroisse se retrouvent et organisent des répétitions pour accorder leurs instruments afin d’ajouter des notes, des mélodies, des ac- cords qui donneront plus de relief et d’harmonies aux chants et aux prières. Les équipes d’art floral assurent le décor de l’espace liturgique et contribuent ainsi chaque semaine à la beauté de la célébration en lui donnant un sens supplémentaire et un accompagnement dans la prière. Dans les coulisses, sacristains et petites mains veillent à ce que l’église et les objets liturgiques soient propres, que la réserve d’hosties et de vin ne s’épuise pas... Le jour J, les sacristains et les servants d’autel présents préparent les objets liturgiques, accueillent les paroissiens dans l’église et veillent au bon déroulement de la célébration par un accompagnement discret et précieux auprès du célébrant et de l’assemblée. Les animateurs de chants, les organistes, les lecteurs, les musiciens arrivent aussi avant les paroissiens pour une dernière «mise au point» ! MERCI à eux tous de veiller ainsi ! Si le cœur vous dit de donner un peu de votre temps, n’hésitez pas à prendre contact avec la paroisse pour proposer vos services ! Travaillons ensemble pour que notre Eglise nous ressemble ! Pour rejoindre l’une de ces équipes, un seul numéro 02.99.60.61.32 et une adresse mail paroisse.stmelaine@gmail.com Nous ferons bien sûr suivre vos demandes, alors n’hésitez pas à prendre contact ! 6 Veillée pascale, sous la pluie et dans la lumière ! A cause de la Aux «premières loges» en tant qu’animatrice de chants, j’aime suivre de près ces rites d’entrée dans la famille des chrétiens. Les baptisés sont toujours très concentrés et impressionnés, d’autant plus lors d’une veillée pascale. Enfin, le dernier chant «Crions de joie» nous invitait à témoigner de la Bonne Nouvelle «Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité !» Agnès HAMON Communauté de Pacé La joie de Pâques ! Ce jour de Pâques, c'est avec bonheur que nous accueillons, dans notre communauté, six jeunes enfants qui vont être baptisés. Très tôt avant la cérémonie , trois familles souriantes et enjouées investissent notre église. Le Père Patrice est là lui aussi. Très vite, il nous invite à manifester plus d'enthousiasme, plus de joie ! Et Claire, de sa jolie voix, nous soutient et nous entraîne tout au long de cette messe avec des chants magnifiques et rythmés. Les familles se sont impliquées en assurant les différentes lectures, quête… 7 vers PÂQUES 2016 ! pluie, la veillée pascale n’a pas pu commencer dehors, comme à son habitude. Seuls les prêtres, les enfants et quelques adultes plus téméraires ont participé au grand feu sur le parvis de l’église. Puis, la lumière s’est répandue dans toute l’église et les chants ont commencé. La veillée pascale 2016 m’a laissé le souvenir d’une grande prière commune, rythmée de nombreuses lectures entrecoupées de psaumes tous très priants. Les trousseaux de clés et les cloches ont retenti joyeusement pendant le Gloria pour signifier notre joie ! Toute l’assemblée a, ensuite, accompagné par la prière les deux baptisés d’âge scolaire. Tous les prêtres de la paroisse sont présents à l’autel ! Les futurs baptisés, encouragés par leurs familles font plaisir à voir. Ils sont tous, main dans la main avec le Père Patrice, autour de l'autel pour le Notre Père, nous les sentons heureux. En quittant l'église ce jour-là, c'est une communauté unie dans la fête du Christ Ressuscité qui semble prête à affronter une nouvelle semaine avec plus de force. ALLELUIA ! Jacqueline et Jean-Claude ROLLAND Communauté de Saint Gilles Baptême de Pâques à la prison de Vezin-le-Coquet Quelle fête ! 9h30. Nous voilà réunis, une cinquantaine d’hommes et une dizaine de participants de l’aumônerie, serrées et enfermées dans le petit local de la salle des cultes de la prison de Vezin ! La cérémonie débute par la répétition des chants avec la voix et la guitare de Christine. Le noir… Le silence… La lumière arrive, puis l’eau… Tout s’éclaire et la cérémonie commence dans la joie. Au cours de la messe, on baptise Davy ! Prénom qui signifie «bien-aimé de Dieu» ! Quelle émotion -plusieurs en avaient les larmes aux yeux- suivie d’applaudissements fournis de l’assistance. La messe se termine par des chants de joie ! Eh bien, je puis vous dire que personnellement, j’ai rarement vécu une Pâque avec autant d’intensité ! De ce lieu clos émanait une foi, une allégresse qu’on ne ressent pas de la même façon dans la grandeur d’une église ! C’était du concentré ! Puis, nous sommes redescendus sur terre… Distribution de fleurs et de cartes confectionnées par les enfants du caté paroissial avec des dessins naïfs et sincères, toujours appréciés des détenus, reconnaissants de ce qu’on leur apporte comme témoignages d’amitié, de confiance et de liens, tout simplement. Enfin, les réjouissances plus matérielles, avec jus de fruits et petits gâteaux partagés, accompagnés d’un petit sac d’œufs en chocolat ! Ce fut une belle matinée pour tous… Nous sommes repartis à midi… avec les souhaits de «Joyeuses Pâques : Jésus est ressuscité !» de la part d’un surveillant qui nous rendait notre carte d’identité ! Nous étions comblés de grâces ! A-M.N Pâques à l’école ND de la Chapelle des Fougeretz Tout au long du Carême, nous avons continué à parler de Jésus, découvrir combien il aimait parler aux gens de l’Amour de Dieu, embrasser et bénir les enfants et guérir les malades. La Semaine Sainte a été ponctuée de plusieurs temps forts avec toute l’école. Jeudi Saint, nous nous sommes tous retrouvés dans la salle de motricité pour une demi-heure de chants, lecture, et l’observation du tableau de Léonard de Vinci : la Cène. Nous avons également partagé une tranche de pain en souvenir du geste de Jésus ce jour-là. Vendredi Saint, le matin, les enfants de maternelle ont participé à 3 ateliers : un dessin animé sur la Semaine Sainte suivi d’une discussion autour de panneaux sur le Vendredi Saint, l’élaboration d’une fresque collective représentant un paysage de montagne avec une croix, et le coloriage d’une croix pour chaque enfant. L’après-midi les «grands» des autres classes, également en groupes, sont allés à l’église pour découvrir le Chemin de Croix, puis ils ont à leur tour complété le panneau collectif. Ils ont particulièrement aimé la projection du film : «sur le chemin de l’école», un film documentaire réalisé par Pascal Plisson qui suit l'extraordinaire destinée de quatre enfants aux quatre coins du globe, pour qui l'accès à l'éducation est à priori impossible. C’est un film plein d’espérance : un beau témoignage de courage et de solidarité… Mardi qui a suivi Pâques, toute l’école s’est à nouveau retrouvée dans la salle de motricité pour fêter la Résurrection de Jésus ! Nous avons pu admirer le beau panneau terminé et écouter l’histoire de Marie-Madeleine qui trouve le tombeau vide… et nous avons tous chanté avec entrain : « Allez crier, crier, crier sur la montagne, Allez crier, crier que Jésus est vivant ! » Véronique DUMOULIN, enseignante, Communauté de Montgermont 8 La Chapelle-des-Fougeretz porte bien son surnom de «commune nature». Nichée dans la verdure, vallonnée avec un grand étang et des champs limitrophes, il y fait bon vivre. Jadis vouée à l’agriculture, la commune est aujourd’hui au cœur d’une zone économique dynamique et en pleine expansion. Elle accueille près de 5 000 Chapellois. La route du meuble la traverse, La Mézière et l’espace commercial Cap Malo sont proches. Comme ailleurs sur la Métropole rennaise, ici on construit beaucoup, avec une vraie mixité sociale. La commune possède de nombreux chemins de randonnée. Vous pourrez peut-être réussir à dénicher le pont romain vieux de 2 000 ans, aujourd’hui envahi par la végétation. Passage du tramway à vapeur du côté du lieu-dit la Brosse Ici, dépaysement garanti ! Inauguré en présence du consul du Maroc, ce jardin marocain est un lieu hors du temps. «On se croirait à Marrakech», disent les promeneurs. Réalisés par trois artisans venus de Fez, 52 mètres carrés de mosaïque rouge, bleu, verte et blanche captivent le regard et suscitent l'admiration. Mais il y a aussi cette fontaine à étages typique du Maroc, ces palmiers et ces fleurs colorées qui ont été plantés au milieu d’îlots entourés d'allées bleues. C'est en effet ce bleu omniprésent qui invite les promeneurs à des rêveries ensoleillées et multicolores, même quand le ciel est gris. ouvert du printemps à l'automne Le Bourg Qui n’a pas entendu parler de la fête des confitures ? Artisans-maîtres-confituriers venant de plusieurs régions de France proposent plus de 120 variétés de confitures. Tout au long de la journée : dégustation, marché, démonstrations, troc de confitures maison. La 21ème fête des confitures de la Chapelle des Fougeretz se tiendra le 11 septembre 2016 ! Soyez gourmands ! 9 LA CHAPELLE La commune en quelques mots... Les origines (Ancien Evêché de Rennes Canton Nord-Est) et élégante, si commune La Chapelle des Fougeretz fut autorisée, verte en Bretagne. Un preuve que vers 1520, a avoir des fonds baptismaux, mais elle n’en était pas moins, trêve de Saint Grégoire et ne devint paroisse qu’en 1803. Fougeretz, signifie lieu où croissent les fougères. Ce nom de «Fougeretz» vient sans doute de cette plante Fougeretz dérive de fougère, c’est que les actes en latin portent le nom de Filferii, Filégeria, filguis Filgériarirum dont le radical fil veut dire fougères. La première église La paroisse de la Chapelle des Fougeretz, comme son nom l’indique, doit son origine à une chapelle érigée sur son territoire qui dépendait de Saint Grégoire, à une époque reculée et inconnue. Nous ne possédons actuellement aucun écrit sur cet antique sanctuaire. Le Chanoine Guillotin de Corson s’appuyant sur des notes manuscrites de l’Abbé Jamaux, ancien vicaire de la Chapelle, qui avait exploré nos registres, prétend que l’on démolit en 1536 une vieille petite chapelle construite à côté de l’église, pour construire à sa place une autre grande chapelle formant bras de croix avec l’église paroissiale. Cette vieille chapelle avait été bâtie, dit-il, par Coline de Melesse ? Nous ne savons. La famille noble de Melesse s’était illustrée au XIIème siècle. Serait-ce la date de la construction de cette chapelle ? C’est fort possible. Il est fort possible aussi que Coline de Melesse était Dame de Plessis Beaucé. Les Seigneurs de ce Nom étaient toujours considérés comme fondateur de la paroisse. Cette antique chapelle avait été dédiée à la Sainte Vierge, qui était invoquée sous le vocable de Notre Dame de Fougeretz. On voit dans un grenier, au-dessus de la sacristie, une grande niche très simple, assez récente ayant sa porte formée d’une grande vitre, au-bas de laquelle on lit cette inscription : Notre Dame des Fougeretz. Les plus anciens du pays se rappellent avoir vu, auprès de l’autel Saint Joseph, cette niche et la statue qui y était enfermée. Cette statue était en bois mais peinte et paraissant très ancienne. C’est elle sans doute, qui surmontait le tabernacle de l’autel Notre Dame qui existait dans l’église paroissiale, et où l’on faisait dès 1520, comme le montre les plus anciens comptes des Trésoriers, des offrandes nombreuses et variées. Lorsqu’on érigea, plus tard un autel au patron de la paroisse, Saint Joseph, comme il y avait déjà un tableau du Rosaire, on mit près de l’autel Saint Joseph cette statue vénérable, pieusement renfermée dans une niche bien close. La statue de Notre Dame de Fougeretz, d’environ un mètre de hauteur, était, paraît-il, bien différente des autres statues de Marie. On ne peut que regretter sa disparition. Lorsqu’il fut question de bâtir l’église de la Chapelle –ou plutôt la première chapelle– il fut décidé qu’on la construirait dans un champ situé au-delà du village appelé le Mathelon, à cinq ou six cents mètres du bourg actuel, dans la direction du Nord. Mais dit cette légende, la Sainte Vierge apparut plusieurs fois dans une touffe de fougères, et les pieux habitants en conclurent que la Mère de Dieu voulait être honorée à l’endroit même de ses apparitions. On changea donc d’avis, et la chapelle fut construite sur une sorte de promontoire, lieu des apparitions, et où se trouvait l’ancienne église paroissiale. Voilà pourquoi il y eut des opposants lorsqu’il fut question de bâtir l’église actuelle et de la transférer là où elle se trouve. Ils auraient voulu la nouvelle église à la place de l’ancienne, car pour eux, ce lieu avait été sanctifié par les apparitions de la Reine du Ciel. Jean Marie LAUNAY, Recteur de 1912 à 1922 10 La nouvelle église Il a fallu deux ans pour construire la nou- 11 7 juin 1902, Bénédiction de la Nouvelle église (extrait de la semaine diocésaine) «Le Mardi de Pentecôte, 20 mai 1902 , la paroisse de la Chapelle des Fougeretz était en fête pour la bénédiction de sa nouvelle église. Ce beau monument, de style neo-roman conçu par l’habile architecte M.Regnault, a été exécuté par M. Brunet, entrepreneur.» Et depuis… Au fil des années, il fallut ajouter ou remplacer une partie du mobilier ou encore modifier la disposition interne de l’église. Ainsi fut mis en place un autel face aux fidèles qui rappelle plus la dernière Cène et permet aux fidèles de mieux suivre le déroulement liturgique des offices. Par la suite, les paroisses sont devenues «Communautés» ; de trois au départ la paroisse compte aujourd’hui 6 communautés chrétiennes regroupées sous le nom de «Paroisse Saint Melaine aux carrefours pacéens.» DES FOUGERETZ velle église de la Chapelle. Tout a commencé en 1872. Dans les registres du Conseil de Fabrique de la Chapelle des Fougeretz, le 6 octobre 1872, on en parle déjà : «Du projet de réparer l’église ou de commencer la reconstruction de l’église dont les petites dimensions font l’objet de plaintes journalières et dont le mauvais état est tel qu’on est forcé dans les grandes pluies de se servir dans l’église de parapluie pour s’abriter.» En 1896 commence les échanges de courrier entre M. Neveu, notaire à la Chapelle et les entrepreneurs. Le projet d’église avec une structure métallique est abandonné et le nouveau projet est confié à Arthur Regnault, architecte rennais qui a construit de nombreuses églises dans le département. Restait à trouver l’emplacement de la nouvelle église. Après avoir envisagé différentes solutions, le problème se trouve résolu, Monsieur le maire de la Chapelle ayant fait don d’un terrain situé au milieu du bourg et qui de l’avis de la population convient très bien à cette destination. Le devis signé par le préfet s’élève 75 350 Francs de l’époque soit 236 975 €uros aujourd’hui. Dans une lettre l’Abbé Macé signale : «Ni l’Etat, ni le Département, ni la Commune n’ont donné un centime. La charité privée a fourni environ 25 000 Francs en argent et 12 à 14 000 Francs en charrois. Le reste a été fourni par ou au nom de la fabrique. Il reste encore 11 300 Francs.» C’est une église de style néo-roman, plan en croix latine, voûtes d’ogives, clocher porche, chevet arrondi. Elle est construite en pierre de Pont-Réan. La chaire à prêcher utilisée de temps à autre par des prêtres de passage soucieux sans doute de voir si les fidèles les écoutent attentivement a été dessinée par Arthur Regnault . Autres changements ou remplacements : 1910 : les confessionnaux pour remplacer les deux antiquités trop vétustes et aujourd’hui très peu ou plus utilisés, les rencontres individuelles avec les prêtres se faisant dans des conditions différentes. 1950 : Electrifications des cloches. Fini les temps «héroïques» où quelques paroissiens allaient tirer sur les cordes pour annoncer les offices ! Quel plaisir ou quel travail ! Installation du chauffage. Modernisation de la sonorisation. Sans oublier les gros travaux opérés sur le bâtiment lui-même : Toit et charpentes, fondations et murs etc. Une nouvelle horloge plus performante, radio synchronisée par satellite. Une nouvelle cloche prénommée Marie -Madeleine–Angélique–Edit est venue en remplacer une autre qui était fêlée. Tout est fait pour un accueil plus chaleureux et des offices plus vivants. Les trésors de l’église « Maint trésor dort enseveli… » (Charles Baudelaire) Dans les années 1960, un petit cirque campait sur la place. A côté, une butte recouvrait les ruines de l’ancienne église, remplacée au début du siècle. Un sanglier à l’attache creusa tant et si bien de son groin que, le lendemain, les enfants découvrirent cette Piéta de pierre tendre, d’une merveilleuse délicatesse. Après quelques retouches, elle fut placée sous le nouvel autel, que l’on aménageait juste à ce moment-là. En fait l’abbé Brune avait décrit cette sculpture dès 1886… Elle se trouvait alors dans l’église, sous une croix, au-dessus de l’autel de la chapelle de Romelin, famille qui fournit d’importants notables à Rennes et à Vitré et quantité d’hommes d’armes, dont un qui fit fortune pendant les guerres d’Italie. (C’est peut être lui que l’on voit en donateur à côté d’un diacre). Cette Piéta faisait pendant à une mise au tombeau sous l’autel, tout aussi pudique : là encore, personne ne touche directement le Christ. Mais si la Mise au tombeau retrouva place dans la nouvelle église, la Piéta, victime sans doute d’un acte de vandalisme (elle avait été sciée en deux), fut enterrée. Extrait d’un article du Père Roger BLOT En d’autres temps on aurait eu de quoi déclencher un pèlerinage ! SE RACONTE La Chaire Pierre tombale dessiné par E. Jégard d’après Paul Banéat Le chœur de l’église actuelle La croix, à gauche de l'entrée principale de l'église provient de l'ancien cimetière. Elle date de la fin du XVème s. Le long fût hexagonal en granit est muni d'un toit et armorié de Beaucé détail de la Mise au Tombeau (Début du XVIème) Maison paroissiale de La Chapelle des Fougeretz 12 rue de la Métairie - 35520 Accueil : Samedi 11h00-12h00 12 Éclats de vie de la communauté chrétienne Le pape François a proclamé cette année «Année de la Miséricorde». L'équipe Relais de La Chapelle a choisi de demander à des personnes investies dans différents services ou lieux de dire comment, concrètement, elles vivent la Miséricorde. C'est lors de la soirée chemin de croix-soupe que ces personnes ont apporté leur témoignage. Pour vous, qu'est-ce que la Miséricorde ? Comment la vivez-vous dans votre engagement ? Groupe service et partage/café partage «Dans ces jeudis de partage autour d'un café et de gâteaux apportés par l'un ou l'autre, chacun vient avec sa vie. Il y a de bons souvenirs à raconter, des moments de joie et d'espérance à partager. On peut aussi venir pour se décharger de ses peines qui, ainsi confiées, paraissent moins lourdes. Mais ce n'est pas un déballage, c'est avec pudeur que ces moments sont partagés, timidement quelquefois, comme si l'on n'osait pas le dire... Et nous nous quittons toujours avec une provision d'espérance et d'amour partagés.» «La Miséricorde : Dieu penche son cœur sur notre misère. Ces misères humaines, nous les partageons, de même que nos joies, au café-partage à Pacé ou à Vezin, une fois par mois. Chacun prend soin de l'autre avec beaucoup d'écoute, sans s’interrompre et avec grande bienveillance. Il y a aussi une solidarité active entre les participants : un coup de téléphone vers celui qui est déprimé, une aide pour les courses, un trajet en voiture, une visite... Dans ces rencontres, il n'y a pas que le fait de donner : on reçoit beaucoup, c'est une aide à double sens. Le principal est de faire ces microactions avec le cœur, avec patience, tolérance et bonté. Enfin, il y a la prière qui nous relie à Dieu et les uns avec les autres. Nous sommes branchés à la source de l'amour.» Personnes investies dans l'accompagnement des familles en deuil et guides d'obsèques «Pour vivre la Miséricorde, il faut d'abord s'accepter tel qu'on est, avec nos défauts, nos différences et notre humilité. Ce matin même, j'ai préparé une célébration d'obsèques. J'ai vu à la 13 fois la souffrance humaine, la douleur causée par la séparation d'une mère et aussi le regard de foi porté par la fille de la défunte. Je fais partie de l'équipe «accompagnement des familles en deuil» : je considère que le temps de préparation de la cérémonie (la plupart du temps plus long que la cérémonie elle-même), est le temps où le guide et les accompagnateurs témoignent de la compassion, de la main tendue, du regard bienveillant auprès de familles qui, très souvent, ont abandonné toute pratique religieuse. Ce temps de préparation permet d'entrer en «fraternité» et de préparer ensemble le temps de la prière collective. Il y a ensuite le temps du témoignage avec des assemblées qui sont parfois au seuil de l'incroyance ou dans l'ignorance mais qui attendent quelque chose... Alors, qu'avons-nous à dire si ce n'est de faire partager notre espérance en montrant le visage de Miséricorde du Christ ? Il me paraît important de solliciter l'Esprit Saint pour aider à trouver les mots justes, pour que notre attitude à la fois humaine et chrétienne contribue à l'œuvre de Miséricorde. Et ceci puisque notre Saint Père, le pape François, nomme parmi les œuvres de Miséricorde corporelles celle «d'ensevelir les morts», associée à l'œuvre de Miséricorde spirituelle de «consoler les affligés». …/... Les membres de l’Équipe Relais de La Chapelle des Fougeretz Laurence BOCEL Murielle DENIS Serge DESTREBECQ Jacqueline DY Françoise GREGOIRE Anne-Françoise LENEN Yvette LETOUPIN Pierre LUNEL N’hésitez pas à les rencontrer ! Personnes envoyées par l'aumônerie de l'hôpital pour visiter les malades «La Miséricorde, ça a à voir avec : -la pitié : c'est avoir pitié de... -la compassion : c'est prendre part à la souffrance des malades... que cette souffrance soit passagère (par exemple en orthopédie) ou que cette souffrance soit liée à la fin de vie. -l'Amour de Dieu : la Miséricorde, c'est Jésus qui manifeste sa tendresse et nous invite à faire de même. Pour vivre la Miséricorde, on se met à l'écoute des personnes. On est ouvert à tous et à tout. Quand on frappe à la porte d'une chambre, on ne sait jamais qui on va trouver. On s'adapte à chaque fois. On ne juge pas. On ne pense pas à ce qu'on va dire, on est d'abord nous mêmes et à l'écoute. En fait, on parle très peu... Parfois, les gens parlent. Ils ont besoin de se confier. La maladie, la mort, ce sont des étapes qui font cheminer. Ils savent que ce qu'ils nous disent restera entre nous. Certains nous partagent des choses qu'ils n'ont dites à personne et qu'ils ne peuvent pas dire à leur famille. Il y a des choses qui leur sont restées sur le cœur et qui sortent à ce moment-là. D'autres fois, des personnes ne disent rien. On leur touche la main, parfois, ils la serrent… On sent comment il faut être avec les gens. On fait aussi en fonction de ce que l'on est, ça dépend de beaucoup de choses…» Vu dans le journal municipal Les Echos des Fougères mai 2016 «Une fois, je suis entrée dans une chambre, en orthopédie ; Il y avait deux hommes entre 40 et 50 ans. On a parlé, on a blagué. En sortant, je leur ai dit : «Je vais penser à vous dans mes prières». Ils ont été un peu surpris et m'ont dit «Merci, c'est gentil»… Il y a beaucoup de chambres où on ne parle pas de Dieu. Des gens nous disent aussi qu'ils sont non croyants... On a parfois des surprises : parmi ces non croyants, il y en a chez qui il reste un petit quelque chose... Dans d'autres chambres, on prie ou on donne la communion… On fait toutes les portes du couloir. On a une petite anxiété avant de commencer mais on sait que le Saint Esprit nous aide. Avant nos visites, on se retrouve dans la chapelle pour prier. On se retrouve aussi après... On aime que notre aumônier soit là pour nous aider à approfondir et partager ce qu'on a vécu. Visiter les malades, ça peut être difficile mais ça nous rend aussi heureux quand il y a un sourire ou lorsqu'on sent un apaisement à la fin de la visite.» Propos recueillis par Anne-Françoise LENEN et l’équipe relais L’équipe du Rosaire Depuis quelques années, notre équipe du Rosaire se réunit le 2ème Vendredi de chaque mois à 14h à la salle paroissiale. Nous sommes onze personnes : 10 femmes et 1 homme qui accompagne son épouse. A l'heure où je vous écris, une nouvelle personne doit se joindre à nous. En ce vendredi 13 mai, fête de Notre Dame de Fatima, nous nous retrouvons cet après-midi, comme les apôtres avec Marie attendant la Pentecôte. D'abord, on prend le temps de se saluer et d'échanger quelques nouvelles. Puis nous nous asseyons autour des tables disposées en rond pour prier, chanter... et écouter la Parole de Dieu. Dans le livret qui nous est remis chaque mois, un passage d'Evangile en rapport avec un mystère du Rosaire (joyeux, douloureux, glorieux, lumineux) nous est proposé. Par exemple en avril : mystère glorieux, la Résurrection, nous avons prié, partagé sur l'apparition de Jésus au bord du lac de Tibériade. (Jean 21,15-19). Une personne lit le passage et chacun le relit en silence. Alternativement des personnes lisent «la réflexion sur le mystère et l'application pour notre vie» qui nous est proposée dans le livret. Ce temps est aéré par des refrains. Après quelques instants de silence, nous partageons notre point de vue à tour de rôle. Nous nous enrichissons mutuellement. Puis vient le temps de la louange et de l'intercession. L'intercession commence par le Notre Père suivi par environ dix «je vous salue Marie». Chaque «Je vous salue Marie» est prié aux intentions demandées par le Pape François, aux intentions du monde et de l’Église et aux intentions exprimées par les membres de l'équipe. C'est ensuite le temps de l'envoi en mission dans notre humble quotidien. Toutes personnes désireuses de nous rejoindre ou en recherche, pratiquantes ou non en d'autres religions seront les bienvenues. Marie-Jo GAUTHIER– 02.99.66.55.57 14 INFOS MESSES les horaires des messes dans toute la France www.egliseinfo.catholique.fr MESSES en semaine Selon affichage dans les Communautés paroissiales Carmel de Montigné Tous les jours : Laudes 7h30, Messe 11h00, Vêpres 18h00 PACE LUNDI 11h00 : 3 Chênes en alternance tous les 15 jours avec Nymphéas SAINT GILLES VENDREDI 10h30 Pont aux Moines en alternance tous les 15 jours avec VEZIN-LE-COQUET LUNDI 16h30 Champs Bleus Père Yann-Tangi KENEC’HDU, Curé 8 rue du Père Grignon de Montfort-35740-PACÉ-02.99.60.61.32-06.82.64.47.73-ytk3@wanadoo.fr Père Philippe HEBERT, Prêtre auxiliaire 06.86.37.96.47-philippe.hebert@yahoo.fr Père Patrice EZOA, Prêtre auxiliaire 2 rue de Rennes-35132-VEZIN LE COQUET-02.99.64.53.75-06.95.31.23.16-pateza2004@yahoo.fr Père Louis VIGNON le Sortoir-35590-SAINT GILLES-02.99.64.61.88-louis.vignon@wanadoo.fr Père René DERSOIR 2 rue Rébunière-35760-MONTGERMONT-02.99.68.82.19-06.72.80.18.56-dersoir.rene@orange.fr 15 Être catéchiste Ce n’est pas une affaire de spécialistes : c’est l’affaire de toute la communauté chrétienne. Nous sommes tous responsables de l’annonce de l’Evangile aux plus jeunes. Alors, si le cœur vous en dit et si vous disposez d’une heure par semaine pour vous mettre au service des enfants : n’hésitez plus ! Voici ce qu’en disent des catéchistes : -Ne doutons pas de nos capacités, de nos qualités. Nous pouvons tous accompagner nos enfants en catéchèse si nous pensons que c'est important pour eux. -Si nous restons « vrais » nous trouverons les mots justes pour leur dire Dieu et partager notre foi. LES INSCRIPTIONS A LA CATECHESE SE TIENDRONT dans toutes les communautés de la Paroisse Saint Melaine aux carrefours pacéens -Pour le catéchiste quelle belle rencontre ou retrouvaille avec le Christ ! Cela nous concerne, cela nous regarde «risquerons-nous d’être amis dans le Seigneur ?» comme le dit le chant des jeunes. -Je remercie les enfants pour ces moments enrichissants où nous avons partagé et échangé librement et dans la bonne humeur. -Oui, aujourd'hui je peux dire et je témoigne de mon amour pour Dieu, de ma confiance en lui. Tout ça je l'ai fait grandir au cours de l’accompagnement de mes enfants au sein des équipes de caté. On entend parfois dire:" je le laisse choisir, il ne veut plus poursuivre"... Pour ma part, j'ai toujours pensé que c'était important pour eux, je les ai donc soutenus, accompagnés comme je le fais pour les études. Je souhaite que mes enfants grandissent dans l'idée qu'ils sont aimés de Jésus et qu'il est présent pour eux. 16 VIE CHRÉTIENNE Passons la Porte Sainte ! dienne : Essayer de voir ce qu'il y a de bon et de beau dans nos vies et chez les autres, cultiver l’amitié, pratiquer l'entraide, créer des ponts de pardon. «En passant la Porte Sainte, laissons-nous embrasser par la Miséricorde de Dieu !» nous dit le pape François . A son invita- tion, les 1er et 21 mai furent 2 dates proposées à la paroisse pour passer en pèlerins la Porte Sainte de notre diocèse. Passer le seuil de la Porte, c’est un acte de foi du croyant qui reconnaît en Jésus-Christ son Seigneur qui a dit : «Moi, je suis la porte ; si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé.» (Jn 10,7). Avec la dizaine d’enfants présente ces 2 fois, nous avons appris, en la gestuant, la Parole de l’Apocalypse de Saint Jean où Jésus dit : «Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix, qu’il ouvre. J’entrerai chez lui pour souper avec lui. Lui près de moi et moi près de lui.» Ap3, 20 Nous sommes donc invités à ouvrir la porte de notre cœur pour que Jésus vienne y demeurer. Il nous appelle à faire des petits pas de Miséricorde dans notre vie quoti17 11h, Samedi 21 mai, à la maison diocésaine de Rennes, dix enfants et dix-huit adultes se sont rassemblés pour une demi-journée de pèlerinage dans le cadre de l'année de la Miséricorde. Notre pèlerinage nous a déplacé dans divers lieux : parc et chapelle de la maison diocésaine, galerie des saints à la cathédrale et montée à sa tourclocher, passage de la porte Sainte sous la parabole du fils prodigue, à la basilique Saint Sauveur. Moments de détentes (jeux, repas, marche, tourisme rennais) ont alternés avec des moments conviviaux de chants, de prières, de lectures et gestuations d'Evangile et de réflexions sur la Miséricorde. Ainsi, nous sommes repartis heureux grâce à l'infinie Miséricorde de Dieu et bien décidés à devenir miséricordieux avec les autres, comme le Père l'est avec nous. Les pèlerins d’un jour Des enfants de 6ème vont au Carmel de Vezin-le-Coquet Le 23 avril dernier, une petite quinzaine d’enfants de 6 -le-Coquet. ème s’est rendue au Carmel de Vezin La découverte de la vie des sœurs a été surprenante pour plus d’un. La retranscription du témoignage de quelques uns des enfants présents à cette journée montre ce qui les a marqués et interpellés. Sur l’âge… «Nous avons rencontré une sœur. A 61 ans, elle est la plus jeune de sa communauté qui regroupe 19 sœurs actuellement. On a vu des dames très très âgées. Elles sont souvent malades, et l’une d’elle est toujours alitée. Lorsqu’une sœur meurt, de nouvelles sœurs arrivent dans la communauté. Ces sœurs sont très âgées, mais celle que nous avons rencontrée est devenue carmélite à 20 ans.» Sur le travail… «Elles fabriquent les hosties, les mettent à cuire et les préparent en paquets pour la distribution aux paroisses. Elles se répartissent les tâches ménagères.» Sur le sens de l’engagement au Carmel… «La sœur rencontrée est devenue carmélite car elle a voulu vivre pleinement son Baptême. Enfant et jeune, elle parlait beaucoup avec des dominicains, des amis de ses parents. Elle nous a aussi parlé de Thérèse de Lisieux. La Parole importante pour la sœur que nous avons rencontrée est dans le livre de la Genèse. Les sœurs ont un rôle dans le monde.» Sur la tenue vestimentaire… «Elle avait de grosses chaussettes d’hiver avec des petites sandales : ça ne va pas du tout ensemble !» Sur la prière et le silence… «Les sœurs prient beaucoup, au moins deux heures par jour sans compter le temps personnel, et elles vont à la messe tous les jours. La sœur nous a plusieurs fois répété : «on prie plusieurs fois par jour». Elles prennent les repas en silence.» Sur les sorties et les relations avec l’extérieur du monastère… «Les sorties des sœurs sont limitées. D’une manière générale, elles n’ont pas le droit de sortir du monastère. La sœur que nous avons rencontrée nous a parlé de Lourdes où elle a été en pèlerinage. Elle nous a raconté avoir lu un livre pour un aveugle qui voulait être ostéopathe : ceci s’est fait dans le cadre de l’investissement dans une association pour aider les gens.» La chapelle du Carmel Ces quelques propos retranscrits montrent combien la vie ordinaire des carmélites est perçue comme étant à la fois éloignée, mais aussi proche, du quotidien des enfants. Et une enfant du groupe de conclure à propos de la sœur avec qui le groupe a échangé : «Cette dame, je la sentais normale.» Propos recueillis par Claire CHAUVEL Accompagnatrice pour la Profession de Foi Communauté de Saint Gilles Carmel de Montigné 35132 Vezin-le-Coquet—02.99.59.02.64 secretariat.carmel.montigne@orange.fr carmel-montigne.e-monsite .com Les Professions de FOI auront lieu Le Dimanche 19 juin 2016 10h00 à l’église de La Chapelle des Fougeretz 10h30 à l’église de Pacé et l’église de Vezin-le-Coquet Venons nombreux entourer et prier pour ces jeunes sur leurs chemins de Foi ! 18 Vivre le Sacrement du Pardon pour la première fois ! Il fallait bien cela La présentation de la parabole de l’enfant prodigue a été un grand succès. Le ton et les gestes étaient dignes d’une scène de théâtre et ont su attirer l’attention de tous. Par petits groupes, les enfants ont à leur tour dit ce qu’ils en retenaient. Il fallait bien sûr les guider un peu, les orienter par des questions. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils participent bien aux échanges, n’ont pas d’appréhension à prendre la parole et à exprimer leurs idées. Ensuite chacun a pris le temps d’inscrire ses «péchés» sur un petit papier de couleur transformé ensuite par un astucieux plage en enveloppe secrète. Munis de cette enveloppe, porteurs du lumignon transmis par leurs parents et décoré par leur soin, ils se sont rendus en petits groupes à l’église pour la rencontre avec le prêtre. Un peu d’appréhension chez certains, une impatience chez d’autres ! Après avoir vécu le Premier Sacrement du Pardon, ils se sont rendus devant le Saint-Sacrement pour remercier Dieu, déposer leur bougie et chanter : Ce temps s’est clôturé par une prière qui rassemblait parents et enfants dans l’église. Enfin, Denise a offert à chacun des 70 enfants une bonne crêpe sucrée (dont elle seule connaît les secrets de la réussite !). Les enfants sont repartis ravis, épanouis et heureux ! L’équipe d’accompagnement Nicole, Danielle, Marie-Noëlle et Gisèle RIVOAL, catéchiste Communauté de Pacé « Père, je suis ton enfant, ton enfant bien-aimé et je viens vers toi, me jeter dans tes bras ! » L’enveloppe secrète a été enroulée sur ellemême lors d’un atelier bricolage animé par Evelyne et Christianne, pour confectionner cette jolie croix avec tous les petits papiers pliés. C’est bien sur la Croix que Jésus a porté les péchés des hommes. Cette croix recouverte de tous nos péchés a donc bien pris sens ce jour-là : La Croix de Jésus nous sauve ! 19 & SACRAMENTELLE pour prendre le temps de la découverte et de la rencontre avec Dieu pour la première fois dans le Sacrement du Pardon. Après avoir découvert en décembre «l’Amour de Dieu grand comme ça» (voir précédent numéro), c’est ce qu’ont vécu les 70 enfants de 2ème année de catéchèse de toute la paroisse, réunis à la Grange du Logis à Pacé, ce Samedi 5 mars 2016, week-end des «48 heures pour Dieu». Quand les parents prennent du temps pour Dieu et pour leurs enfants Pendant que les enfants vont faire l’expérience du Sacrement individuel du Pardon, leurs parents sont invités à prendre aussi du temps pour Dieu, à réfléchir et à partager sur la Miséricorde. Pour quelques-uns, les grands-parents sont venus, le parrain ou la marraine aussi. La famille est la première école de la Miséricorde et il est bon d’en prendre conscience. Une vidéo très courte permet d’abord de faire ressortir les points essentiels développés par le pape François sur les œuvres spirituelles et matérielles de Miséricorde, et sur le chemin de Miséricorde qui passe par le Sacrement de Réconciliation et –ou– un pèlerinage. Puis chacun choisit trois cartes parmi celles qui sont proposées et qui portent un mot en rapport avec la Miséricorde. Il les pose sur la table et il explique son choix, dans une écoute attentive et respectueuse de tous les membres de la tablée. Devant une reproduction d’un tableau sur l’Enfant prodigue, le texte de St Luc est animé par une alternance entre une lectrice et un acteur jouant le rôle du père de l’enfant. Tous sont appelés ensuite à partager sur la figure du père présentée dans ce texte et sur ce qu’elle nous dit de Dieu. Une méditation est alors proposée devant la projection d’une statue en bois représentant les retrouvailles du père et de son fils cadet et une brève vidéo apporte quelques témoignages sur le Sacrement de Réconciliation. Après la prière du Notre Père, les parents sont invités à se rendre à l’église, à y rejoindre leurs enfants, à passer un moment en adoration eucharistique ou à accueillir le Pardon de Dieu. A ceux qu’on aime, on ne transmet bien que ce qu’on aime. Quand les parents manifestent de l’intérêt pour une démarche de foi, ils éveillent aussi l’intérêt de leurs enfants et leur rendent ainsi un service incomparable. Jacques de MONNERON Communauté de Vezin-le-Coquet Sacrement des malades : Sacrement de vie ! Ce Samedi 2 avril après-midi, la commu- nauté chrétienne paroissiale accueillait, en l’église St Melaine de Pacé, les personnes désirant recevoir le Sacrement de l’Onction des malades : «Sacrement de vie». Les participants étaient au nombre de 40 environ, des résidences des 3 Chênes, des Nymphéas, de Pacé, du Pont aux Moines de Saint Gilles, des membres de toutes les communautés accompagnés par leur famille, amis ou des bénévoles. Ce Sacrement était donné au cours d’une messe célébrée par le Père Yann-Tangi, accompagné par le Père Vignon et le Père Louapre. C’était une belle célébration très priante, très respectueuse de chacun avec une intensité de prières et de chants. Chacun d’entre nous a reçu une force de l’Esprit-Saint permettant de traverser l’épreuve de la maladie ou du handicap. «Sur chaque être humain, s’il est éprouvé, fatigué, brille le visage du Christ !» Puis nous avons terminé par le pot de l’amitié préparé par les paroissiens de la Chapelle des Fougeretz, très apprécié par les participants où la convivialité et les témoignages étaient fructueux. Marie-Thérèse COCHET, Communauté de Pacé 20 Prenons la parole ! C'est ce à quoi une quinzaine d'adultes en situation de handicap nous a invités ce Samedi 23 avril 2016. Ils se réunissent dans différentes paroisses, 6 à 7 fois par an tout au long de l'année, pour goûter ensemble un pain de partage et rencontre. Une belle convivialité où chacun à la parole pour partager sur sa vie et autour de la Parole de Dieu. Chacun est accueilli tel qu'il est avec ses richesses et ses limites ; les difficultés d'expression ou de mouvement des uns et des autres sont aussi l'occasion de manifester l'amitié qui nous unit en Jésus-Christ. Aller à la messe tous ensemble, le célébrer avec la communauté chrétienne du lieu qui accueille fait aussi partie de la découverte. Les paroles de l’Évangile du jour résonnent alors différemment dans le cœur de chacun et l'Eucharistie qui suit n'en est que plus ajustée à l'Amour du Seigneur. Une belle expérience d'Amitié et de Parole qui réchauffe le cœur. Je l'ai partagée avec Claire, Mathilde, Tijani, Elodie, Christophe, Chantal, Nicolas, Barthélémy et encore d'autres… MERCI à vous ! Danielle TOUBON Communauté de Pacé prochain rendez : Dimanche 5 juin à l'abbaye de la Roë. Renseignements: pcs.catechese35@orange.fr CONVIVIALITÉS L'accueil des étrangers : un sujet d’actualité dans notre communauté chapelloise sont facilitées, la confiance L'actualité, concernant notamment nistratives s’établit petit à petit, confiance si souvent les pays en guerre ou le sort des migrants, est particulièrement brûlante. Sur La Chapelle des Fougeretz, des initiatives d’accueil ont été engagées dans différentes directions : Des actions réalisées : Comme à Rennes et dans bon nombre de communes de la périphérie rennaise et, plus globalement, de notre département, des bénévoles (paroissiens ou non) donnent de leur temps pour accueillir les étrangers, obligés de fuir leurs pays… Qu’est-ce qui peut pousser à l’exil tant de gens -souvent des familles- si ce n’est l’insécurité, la guerre, les conflits ? Et quelle souffrance de voir certains repartir pour retrouver, au risque de leur vie, leurs proches restés au pays !… Pour faciliter l’intégration de ceuxlà qui restent «chez nous», osons des actions toutes simples : gestes d’accueil, comme se saluer ou s'inviter pour un repas ou un café..., invitation à découvrir notre commune lors de promenades à pied dans nos nombreux sentiers chapellois. A La Chapelle des Fougeretz, l'association «Entente et Partage»*, créée en 2013, œuvre pour une meilleure connaissance réciproque des habitants originaires de la commune ou arrivant d'autres pays… Des cours d’apprentissage du français ont démarré en octobre 2015 : donnés par 4 bénévoles, ils permettent peu à peu d’instaurer des relations. Ainsi, les démarches admi21 malmenée dans les situations de conflit… Le Dimanche 6 mars 2016, plusieurs familles ont participé au repas partagé organisé par l’association. Les adhérents et sympathisants ont vécu avec bonheur cette ouverture réciproque. Des projets à poursuivre, d’autres actions à imaginer : -Continuer la campagne des mots magiques : "bonjour", "au revoir", "merci", "pardon" (partenariat avec les écoles ?) -Travailler sur les DROITS de L'HOMME, sur le VIVRE ENSEMBLE, sous forme de débat/ échanges : soirée-débat le jeudi 2 juin 2016 sur l'information et/ou la communication -Solliciter les nouveaux arrivants (étrangers ou non) pour des aides ponctuelles lors de la fête des confitures en septembre (logistique, montage, démontage, donner 1h ou 2 sur un stand…) -Fête du jeu en octobre ou novembre 2016 (occasion de faire appel aux jeunes) Que nous soyons catholiques ou non, pour mieux vivre ensemble, tous les jours, toute l’année, nous sommes appelés à accueillir les nouveaux arrivants, quelles que soient leurs origines ! Françoise GREGOIRE association ENTENTE & PARTAGE * Selon l’article 1 des statuts, «Entente et Partage» est une «association apolitique et laïque». Repas paroissial d’hiver à Vezin-le-Coquet Depuis longtemps on en parlait. Bien avant que l'on annonce sa date, une charmante dame de Pacé (Madame Allainguillaume pour ne pas la citer) me disait chaque fois que je la rencontrais : «Il va bien y avoir un repas à Vezin l'année prochaine ? Vous n'oublierez pas de m'inscrire !». Je la rassurais en lui disant que Madame Lepape était revenue spécialement de Rome pour me demander de le réaliser. Donc, compte tenu de cet ordre venant de très haut et de très loin, je me disais que si je n'organisais pas ce repas je me ferais sonner les cloches (puisqu’il avait lieu ordinairement juste avant Pâques). Comme dans de nombreux clochers, aux bons vieux temps où Vezin était une paroisse autonome, nous y avions notre repas paroissial annuel. C'était toujours un beau succès... nous y étions plus de cent ! Vint la fusion avec St Melaine... bon nombre de Vezinois étaient inquiets, non du rapprochement de nos clochers, mais de savoir si Le Repas Paroissial aurait encore lieu. Je m'en inquiétais auprès de notre curé, le Père Henri Chesnel. Je n'avais aucune crainte car je connaissais son amour pour la bonne chair, (qu’il n’a jamais avoué en chaire d'ailleurs). Aussi c'est avec un grand sourire qu’il m'a dit : «bien évidemment mon cher Philippe il ne faut pas supprimer le repas de Vezin… mais à trois conditions : -Que ce soit un repas ouvert à l'ensemble de la paroisse. -Que je sois invité. -Que vous ne fassiez pas de déficit.» Ce qui fut dit fut fait. Le défi a été tenu et notre repas annuel se maintint. Les premières fois, seuls quelques Pacéens se joignirent à nous. Mais rapidement le bouche à oreille a fonctionné et, au fil des années, le nombre des participants «extramuros» s'est accru. Afin de ne pas le confondre avec l'énorme repas paroissial qui a lieu à Pacé en novembre, et qui rassemble plus de deux cents convives, il nous fallait trouver un nom à ce repas. C'est la raison pour laquelle nous l'avons intitulé «Repas Paroissial d'hiver» car il se tenait généralement en février ou mars. Les hasards du calendrier, et la difficulté pour obtenir la salle, ont fait que cette année notre repas paroissial d'hiver a eu lieu le 20 mars… donc le premier jour du Printemps ! La préparation de ce repas fut chose très aisée grâce à la participation active des membres du comité d'organisation. Choix de la formule, tarifs, qui invite-t-on, qui fait quoi...? Et le Dimanche 20 mars, à 9h précises, l'équipe entrait en action... A 11h tout était prêt. Les tables étaient dressées, garnies et fleuries (Merci Christiane… mais il ne s'agit pas de celle que nombre d'entre vous connaissent... elle a pourtant beaucoup de talents !). La période d'inscriptions a été très courte, trop peut-être, mais les demandes ont vite afflué de toutes parts… au début il y avait même plus d’ «étrangers» que de Vezinois. Fort heureusement, devant cet afflux, nos compatriotes se sont mobilisés et en définitive leur nombre est devenu supérieur. Dès 12h15 les premiers convives arrivent. Ils sont accueillis par Gérard qui, en tant qu'ancien gendarme, possède les compétences nécessaires pour appliquer les consignes du plan Vigipirate renforcé. Rapidement toutes les tables sont remplies. Au total nous sommes 68 dont 40 Vezinois,17 Pacéens, 5 St Gillois, 3 Chapellois, 1 Rennais et le Père Camille, notre ancien curé qui vient de sa campagne lointaine. Après quelques minutes l'ambiance chauffe déjà, il faut dire que la Clairette de Die est bien fraîche et bien bonne. L'énorme buffet, abondant et très varié (il faut satisfaire tous les goûts), arrive solennellement porté par les membres de l'équipe d'animation. Tour à tour les tables vont se servir, les assiettes sont bien remplies... mais tel le tonneau des Danaïdes le buffet reste toujours bien garni. Il faut abreuver ce monde affamé... les bouteilles d'eau se vident, la vente des vins est rapidement supérieure à celle des «Tablées du Rheu». Pas le temps de faire un «trou Normand» car déjà salades et fromages sont servis. Et puis vient enfin le temps d'aller remplir son assiette à dessert en choisissant une, deux, voire trois et plus… parts d'excellentes pâtisseries confectionnées par les mains expertes qu’a la chance de compter notre paroisse. Il serait inutile de dire que le micro est fort occupé : histoires, chansons (en solo ou en chœur), voire poésie (nous ignorions que notre paroisse abritait en son sein et dans la maison de Gérard une poétesse... bravo Andréa). Bref c'est gai, c'est convivial... mais il faut se quitter et remettre tout en ordre... l'équipe est là, active, efficace et nombreuse. Un dernier travail : Loïc s'en charge ! Porter les pâtisseries restantes aux sœurs du Carmel… rassurez-vous il a été bien accueilli ! Tous les objectifs ont été atteints : -42% des présents n'étaient pas Vezinois. -Le curé était présent. -Nous avons dégagé du bénéfice. Philippe GADENNE Communauté de Vezin-le-Coquet 22 Le Vendredi soir 18 mars, au cours du Chemin de Croix à Montgermont, nous avons accueilli le Père Michel Briand, missionnaire des Pères de Saint-Jacques en Haïti. Né à Messac en 1954, Michel est d’abord parti en Coopération en Haïti de 1976 à 1979. De retour en France, il est entré au Séminaire et a été ordonné prêtre à Rennes en 1985. C’est en 1986 qu’il devient missionnaire et qu’il rejoint Haïti où il vit maintenant depuis 30 ans, d’abord dans le diocèse des Cayes au Sud de l’île puis dans le diocèse de Port au Prince depuis 2007 et nommé à la paroisse de St. Antoine de Padoue en 2009 au milieu des bidonvilles. Actuellement en convalescence et en congé jusqu’en août prochain, il essaie de se reconstruire après une agression le 31 août 2015 à Port-au-Prince, capitale du pays. Au cours de cette soirée, il nous présente un premier film relatant la vie de sa communauté dans la paroisse Saint-Antoine de Padoue, nommée aussi StAntoine des Corridors : le travail avec les paysans pauvres, la célébration festive, le pèlerinage chaque Mardi rassemblant des personnes qui ne fréquentaient plus l’Eglise, prière des heures, nombreux mouvements : accueil, partage, visite du prêtre, alphabétisation, mission de réconciliation, pastorale des jeunes, foyer Caritas pour les enfants des rues, présence de nombreux séminaristes. Après le partage de la soupe, nous avons regardé une deuxième vidéo consacrée aux enfants des rues à Port au Prince où se trouve Michel. Ces enfants qui vivent depuis longtemps dans la rue : victimes des violences, de la faim, souvent la proie des trafiquants, des drogués, n’ont plus de liens avec leur famille, elle-même trop pauvre ou violente. Les écoles du quartier acceptent plus facilement aujourd’hui les enfants (de 7 à 14 ans) qui sont accueillis au foyer après qu’ils ont exprimé leur motivation de retourner dans leur famille avec une volonté de s’en sortir. Au foyer, ils apSAINT GILLES prennent tous à se responsabiliser (laver la vaisselle, balayer leur espace de vie, se respecter mutuellement…). A la sortie de l’école, les plus jeunes étudient leurs leçons et font leurs devoirs à la salle d’étude du foyer Caritas, accompagnés d’un animateur et les plus âgés sont en apprentissage pour un travail et réussir leur vie. Ils peuvent ensuite devenir animateurs. 23 REGARDS Missionnaire en Haïti Haïti est un pays d’environ 10 millions d’habitants, un peuple qui a du mal à se libérer de son histoire passée, très instable au niveau poliCLAYES VEZIN-LE-COQUET tique, et qui se remet aussi difficilement du séisme du 12 janvier 2010. Port-au-Prince compte 2 à 3 millions d’habitants avec 50% de catholiques et 50% d’évangéliques (protestants) répartis dans plus de 80 paroisses. Chaque paroisse honore un Saint avec joie et ferveur. Certaines cérémonies : Chemin de Croix de la Semaine Sainte dans les rues de la capitale (il dure entre 6 et 7 heures, 6h30 du matin à 13h) et procession du SaintSacrement sont très solennelles et pleines d’émoVEZIN-LE-COQUET tion. Actuellement, une école est en construction (6 classes sur 16). Un foyer et une bibliothèque existent déjà mais le problème financier freine souvent. Les enfants scolarisés sont 11% en public et 89% en privé, donc payant. C’est très difficile d’assumer pour des familles pauvres. Ce fut une soirée très riche en partage et en amitié entre tous. Merci Père Yann-Tangi pour cette invitation et merci Michel pour ta présence parmi nous. Comme l’a suggéré le Père Yann-Tangi nos communautés paroissiales pourront prier les unes pour les autres et nous pourrons aussi continuer de prier pour toi, pour ta santé et pour ton ministère dans cette belle mission où tu es surnommé : «le curé des pauvres». Régine DANVEAU et Denise POSNIC Communauté de Pacé Pour faire un don : Foyer Caritas à Saint Antoine Chèque à l’ordre de «Société des prêtres de St Jacques» Père André SIHOAN Société des prêtres de Saint Jacques BP 40319 29403 LANDIVISIAU cedex Le Monde de la prison à Vezin-le-Coquet Le Monde de la prison nous ouvre les portes sur le monde de toutes nos fragilités et limites humaines, particulièrement représentées en ce lieu. Endroit qui nous apparaît souvent comme rempli de ténèbres et où pourtant la Lumière luit, celle du Christ Souffrant, Aimant et Miséricordieux, celle du Christ Victorieux. En témoigne l'un ou l'autre, qui a rencontré le Christ en prison et dont la vie a changé. Quelle émotion de partager ma foi avec tel ou tel, dont la foi me bouleverse, m'édifie, ou encore d'accueillir les larmes ou les attentes d'un autre, d'échanger des gestes de paix, enfin de tisser des liens au fil des rencontres espacées, du Dimanche. Merci Seigneur pour ces frères d'humanité, que tu nous donnes à aimer B.L. Quand l’art religieux s’invite Le retour du Fils Prodigue—Christian Van Oost acrylique sur toile 121x58cm oratoire Bx Frassati—Mandres-sur-Vair Deux Une reproduction de ce tableau, bénie par Monseigneur Nicolas Souchu lors de la soirée Miséricorde du 1er avril, sera prochainement accueillie à la prison de Vezin-leCoquet, à l’initiative d’une des invitées paroissiales du Dimanche. Puisse-t-elle consoler les prisonniers, leur dire l’Amour de Dieu notre Père, car quelles que soient nos fautes, l’Amour Miséricordieux du Père est toujours le plus fort. A nous de saisir cette chance, à nous de nous renouveler dans ce bain d’Amour… Laissons nous regarder par Dieu, n'arrêtons pas cet élan du Père. jeunes étudiants de Philanthropos (Fribourg), passionnés de théâtre passent une semaine en Bretagne à répéter des scènes pour de futures auditions. Le père de la jeune fille est artiste-peintre et le père du jeune homme dirige, dans les Vosges, le Collège et Lycée Bx FrassatiAcutis (http://www.collegefrassati.com) L’établissement prévoit l’aménagement d’un tout nouvel oratoire pour les lycéens et son directeur, Patrick Girard, fait ainsi appel à Christian Van Oost pour la réalisation de plusieurs tableaux dont l’un sur le thème du Fils Prodigue (Luc 15,11) C’est ainsi qu’est née cette acrylique sur toile. Sa particularité est d’être peinte dans l’esprit d’un vitrail puisqu’elle est rétro-éclairée. La lumière vient de l’intérieur. L’Evangile de Luc nous dit l’insondable Miséricorde de Dieu-Père pour chacun de ses enfants égarés… Il nous attend inlassablement, les bras ouverts pour nous combler de son amour. Ce tableau est une invitation à venir nous jeter dans ses bras « Je me lèverai, j’irai vers mon père ». Il est source de consolation pour qui croit en la Miséricorde de Dieu. Monseigneur Souchu nous racontait cette histoire remplie d’espérance d’un certain Jacques FESCH qui a «rencontré» Dieu en prison, avant d’être guillotiné en 1957 à 27 ans. De cette rencontre il a écrit un livre magnifique intitulé "Dans 5 heures je verrai Jésus". Puissions nous en dire autant et avec autant de FOI !... M.R Dans 5 heures je verrai Jésus Journal de prison Jacques FESCH Éditions Le Sarment-Fayard Disponible sur commande à la libraire catéchétique "LE MONDE DE THEO" de la maison diocésaine 45 rue de Brest—RENNES 24 L’aumônerie catholique au Centre Pénitentiaire Depuis que la prison Jacques Cartier a été transférée à Vezin-le-Coquet, elle est devenue antenne de notre paroisse Saint Melaine aux Carrefours pacéens. La possibilité de pratiquer son culte en prison est une loi française. En effet, pratiquer son culte en liberté est l’affaire de chacun, mais quand on est privé de liberté (hôpital, internat, prison…), la loi prévoit un aumônier rémunéré (peu) et agréé. Officiellement nommé par l’Administration pénitentiaire celle-ci lui met à disposition un lieu de culte qui sert à toutes les religions : Ainsi, catholiques, protestants, orthodoxes, juifs et musulmans partagent le même local à tour de rôle. Cela nécessite un aménagement et un rangement au début et à la fin de chaque «séance». Ainsi, le Dimanche, nous accrochons et décrochons le Crucifix, installons les chaises, tandis que les musulmans roulent leurs tapis le Vendredi. L’équipe d’aumônerie est composée d’un prêtre, nommé par le diocèse, le Père Romain. Il ne vient pas chaque Dimanche, car d’autres prêtres d’horizons différents viennent à tour de rôle célébrer la messe. 4 aumôniers laïcs, 3 hommes, dont certains sont diacres permanents, et une femme préparent et animent les messes à tour de rôle. Une vingtaine d’«invités», hommes et femmes, participent aussi à tour de rôle, environ une fois par mois, aux célébrations parmi les détenus. 4 pacéennes font partie de cette équipe. Les invités aménagent la salle, arrangent les fleurs qu’ils apportent et qui seront distribuées aux détenus à la fin de la cérémonie. Les fleurs sont très appréciées par les détenus qui les destinent souvent à leur famille quand ils ont de la visite. Il nous incombe de bien assurer la distribution équitable des fleurs !!! Nous arrivons sur les lieux à 8h50 et entrons dans la prison à 9h. Le surveillant d’accueil vérifie que nous sommes bien inscrits et avons nos papiers en règle (certains peuvent se faire refouler s’ils ne remplissent pas les conditions). Nous passons alors le portique de détecteurs de métaux (il faut souvent enlever chaussures, ceintures…), franchissons quelques lourdes portes et arrivons devant la porte de la salle où déjà quelques détenus nous attendent. La porte s’ouvre seule, commandée électriquement par les surveillants (comme beaucoup de portes de cette prison «moderne»). Dans cette petite salle, nous disposons d’une «sacristie» où sont entreposés les objets pour les cérémonies. Les détenus arrivent, contrôlés eux-aussi par le surveillant de service, qui vérifie qu’ils sont bien sur la liste des inscrits. Environ une cinquantaine de détenus arrive… Il faut parfois prévoir des chaises supplémentaires 25 récupérées dans les salles de classes de l’étage du dessus ! Nous nous accueillons par une poignée de main et un beau sourire. Chacun se regroupe par affinité (et aussi pour bavarder quelquefois…). Quand l’assemblée est au complet, la porte se referme et la cérémonie débute vers 9h30. La célébration terminée, nous distribuons les fleurs, rangeons la salle et prenons le temps de la discussion avec les détenus, contents d’avoir une oreille bienveillante et non critique pour les écouter. Nous ne cherchons pas à connaître les raisons de leur détention, nous ne posons pas de question, mais partageons un temps de convivialité, tout simplement. A 11h, nous repartons car les repas seront servis en cellule. Les personnes jugées et condamnées pour de longues peines (plus de 5 ans) sont accueillies dans le Centre de Détention et disposent d’une cellule particulière. Celles en attente de jugement ou condamnées à une courte peine sont accueillies dans la Maison d’Arrêt. C’est dans cette dernière qu’il y a souvent surpopulation car l’Administration est contrainte d’accepter tous ceux que le Juge d’application des peines envoie, présumés innocents ou non. 2 et bien souvent 3 par cellule, ils doivent alors cohabiter dans environ 10m2. Le Centre pénitentiaire de Vezin inclut ce double accueil, pour environ 750 détenus. Les personnes incarcérées sont pour beaucoup des personnes fragiles, 10% sont illettrées, sans famille, ayant été élevées en famille d’accueil, à la santé mentale précaire, étrangers parlant peu ou mal le français. Tout ceci a été exposé par Romain et Joëlle, lors de la rencontre du 5 mars, à l’église de Pacé, dans le cadre des «48 heures pour Dieu». Les détenus apprécient ces moments partagés et nous en remercient. Nous leur apportons le message de l’Amour de Dieu, de sa Miséricorde envers tous avec le réconfort et le respect de l’autre. Tous ne l’entendent pas, certes, mais la graine est semée et elle lèvera où elle le pourra ! Pour preuve, ce baptême célébré le jour de Pâques, un autre annoncé pour le 12 juin et deux personnes en démarche de catéchuménat. C’est ainsi que nous participons, je pense, à la réinsertion ! La joie est partagée, d’un côté et de l’autre ! A-M.N Propositions de lectures Une toute nouvelle Bible dans la collection Youcat. Une Bible pour jeunes et catéchumènes. Le texte a été travaillé pendant trois ans par une équipe de biblistes. Une Bible illustrée, annotée et enrichie de commentaires, de questions de jeunes et de réponses. Elle est préfacée par le pape François : «Vous avez quelque chose de divin entre les mains, un livre brûlant comme le feu, un livre dans lequel Dieu parle.» Parution en 15 avril 2016. Son plus : des illustrations et une mise en page attrayante (belles photos de Terre Sainte et dessins humoristiques.) La joie de l’amour, exhortation apostolique 2016 Un message pour toutes les familles Pour le Président du Conseil Famille et Société, Mgr Brunin, évêque du Havre, l’exhortation apostolique Amoris Laetitia a, comme l’encyclique Laudato Si’, une portée universelle, car «la famille est une réalité qui concerne tous les hommes». Fruit d’un synode «qui a pris son temps» –avec une session extraordinaire en 2014 et une session ordinaire en 2015– l’exhortation veut faire la promotion de la famille dans l’Eglise et dans la société, à travers le dialogue et l’action. Ce texte met notamment en avant la formation de la conscience et le discernement d’éléments positifs dans des situations qui peuvent paraître «imparfaites ou inachevées». Un «appel à vivre la famille de façon évangélique». La famille, pour l’Eglise, est bien «une expérience humaine et humanisante». Miséricordieux à l’image du Père De Monseigneur Joseph BOISHU - AdB Petits traités spirituels 2016 Ce petit livre est un commentaire de la parabole dite de «l’enfant prodigue» dans l’esprit de la lectio divina. Cette «lecture» propose de mettre en valeur l’attitude miséricordieuse du père par rapport à ses deux fils, en montrant que l’enjeu pour nous tous est d’accueillir cette Miséricorde comme le prodigue. Ordonné prêtre en 1966, Monseigneur Joseph Boishu, ancien Évêque auxiliaire de Reims a enseigné la philosophie et la théologie au grand séminaire de Rennes. Il a aussi accompagné le renouveau charismatique. Un Rendez-Vous à ne manquer sous aucun prétexte ! Tous ces livres sont en vente à la libraire catéchétique "LE MONDE DE THEO" er au 1 étage de la maison diocésaine, 45 rue de Brest –RENNES 26 Humour, jeu et prière au service de la foi... La Fête de la Sainte Trinité est célébrée le Dimanche qui suit la Pentecôte. Ce jour-là, nous fêtons la réalité mystérieuse d’un seul Dieu dans l’unité d’amour de trois personnes distinctes, égales et indivisibles, le Père, le Fils, l’Esprit. Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ! Avec les lettres dans les cases grisées, vous retrouverez le nom de notre année ! Dieu notre Père 27 Ô mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement pour m'établir en vous, immobile et paisible, comme si déjà mon âme était dans l'éternité ! Que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de vous, ô mon immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin dans la profondeur de votre mystère !... Ô Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter, je veux me faire toute enseignable afin d'apprendre tout de vous ... Ô Feu consumant, Esprit d'amour, survenez en moi afin qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe ... Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature, couvrez-là de votre ombre ... Ô mes Trois, mon tout, ma béatitude, solitude infinie, immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie; ensevelissez-vous en moi, pour que je m'ensevelisse en vous, en attendant d'aller contempler en votre lumière, l'abîme de vos grandeurs. Elisabeth de la Trinité (1904) Le Signe Trinitaire est une première approche du Signe de Croix, signe des chrétiens. Il n’est pas un Signe de Croix, mais un geste plus simple qui introduit les jeunes enfants nous donne et nous envoie à la vie trinitaire. On peut ainsi ouvrir la prière avec le son Fils Jésus l’Esprit Saint Signe Trinitaire et la terminer par un Signe de Croix. Ma paroisse, je l’aime, je l’aide ! Chaque année à la même période, nous sollicitons votre générosité pour les charges de la paroisse. Malgré un bénévolat important dans tous les domaines, beaucoup de charges sont difficilement compressibles. La collecte paroissiale est donc une source essentielle pour faire face aux dépenses qu’occasionne la vie quotidienne de notre communauté chrétienne (entretien, EDF, chauffage de certaines églises, téléphone, etc…). Au cours du 1er semestre 2016, nous avons pu procéder -A l’acquisition et à l’installation d’un Chemin de Croix digne de notre église pacéenne. -A la rénovation de la sonorisation de certaines églises de la paroisse. -A l’achat d’un nouvel orgue électronique transportable destiné principalement à l’accompagnement musical pour les messes des jeunes. Grâce à votre concours, nous continuerons avec : -Le réaménagement du chœur de l’église de Saint Gilles dont la réalisation est à mettre en œuvre. -L’entretien des orgues dans les églises. -L’attribution d’une participation exceptionnelle pour aider chacune de nos écoles catholiques dans certains projets pastoraux. -La création d’une bannière de style breton pour la paroisse. Sachez que nous sommes particulièrement attentifs aux dépenses que nous nous efforçons de limiter afin de maintenir notre équilibre budgétaire. Chacun, chaque famille est invitée à faire un don selon ses possibilités. Soyez assurés de notre disponibilité et remerciés pour tout ce que vous faites afin de permettre à notre paroisse de vivre. Si vous êtes imposable, votre don est déductible des impôts. Exemple : Un don de 50€ vous reviendra à 17€. Un don de 100€ vous reviendra à 34€. Les chèques sont à libeller à l’ordre de : ADR PAROISSE ST MELAINE AUX CARREFOURS PACEENS. «Que chacun donne ce qu’il a décidé dans son cœur, non d’une manière chagrine ou contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.» 2 Co 9,7 Au nom de l’équipe de laïcs du conseil économique paroissial Le chemin de Croix de Pacé lors de sa présentation aux «48 heures pour Dieu» Merci à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce numéro ! Paroisse Saint Melaine aux Carrefours Pacéens—Doyenné de la Trinité 8 rue du Père Grignon de Montfort-35740 Pacé 02.99.60.61.32—paroisse.stmelaine@gmail.com http://stmcp.free.fr 28