n° 15 - stmcp.free.fr.

Transcription

n° 15 - stmcp.free.fr.
5
1
°
n
16 -
20
N
I
JU
Un Pèlerinage
ne se raconte pas, il se vit.
Quand les cars, chargés des 1300 pèlerins, sont partis pour Lourdes,
les responsables de la logistique de la Direction des Pèlerinages et de l’Hospitalité respirent
à l’aise. Tout ce qui peut être bordé est bordé sauf la météo bien entendu. Tout ce temps passé à la préparation passe inaperçu mais sans elle rien ne serait possible à Lourdes.
Le pèlerinage commence dans le car : temps de prière, de réflexion, chants pour se préparer le cœur à
la rencontre. Dès le lendemain nous avons continué le pèlerinage en passant par la Porte Sainte où Mgr Souchu
accueillait et bénissait les pèlerins qui de rendaient à Saint Pie X pour l’accueil général du pèlerinage. Célébrations eucharistiques, chemin de Croix, Chemin du Rosaire, processions eucharistiques et mariales, temps d’enseignement sur le thème de la Miséricorde, temps de réflexion de prière personnelle, d’adoration, temps du
chapelet à la grotte…
Qu’est ce qui marque un pèlerin ? Chaque pèlerin est une histoire sacrée. Si je peux évaluer l’efficacité
de la logistique ou de ses carences, il m’est impossible de juger le temps de grâce que vit chaque personne.
Certains pèlerins à mobilité réduite affichent un grand sourire de leur joie d’être à Lourdes. Ils ne demandent
pas de miracle, ils savourent le temps de grâce, de joie, de liberté qui leur est offert. Ils leur arrivent de remonter le moral de ceux qui les accompagnent. Avec le temps je me suis rendu compte que les blessés de la
vie n’étaient pas toujours ceux qui sont blessés dans leur corps. Après des échanges avec certains pèlerins, je
me dis : «Mais mon Dieu comment peuvent-ils vivre avec ce qu’ils trimballent dans leur vie quotidienne ?» Décès récents après une maladie ou accidentel, enfants et petits enfants dans des situations impossibles, suicide
d’un proche… Echange qui se termine toujours ainsi : «Père ayez une petite pensée pour nous auprès de la
Sainte Vierge.» Ah, j’oubliais ceux qui viennent conforter leur compte en banque spirituel : «je me suis confessé, je communie, je récite le chapelet à la grotte, je suis allé à la piscine…» en filigranne : «le Seigneur saura
se souvenir de mes démarches». Mais ce n’est qu’au retour, après coup que je m’aperçois d’un changement
dans ma vie qui est venu par petites touches successives, presqu’insensibles. Et je me dis que c’est depuis
Lourdes. Tous les miracles ne sont pas répertoriés : l’essentiel est invisible pour les yeux.
Lourdes attire plus le regard parce que c’est Lourdes. Chaque pèlerinage est bien spécifique. Si partir en
Terre Sainte, sur les pas de Saint Paul ou Fatima, demande moins de préparation logistique, chaque pèlerinage
est un temps fort de grâce, même si, s’y ajoute une note de tourisme. Beaucoup de pèlerins rentrés de Terre
Sainte affirment : «Je ne lis plus l’Evangile comme avant.» La Terre Sainte, en soi le 5ème Evangile, terre dont
on s’imprègne par tous les sens. Et nous sommes toujours sur les traces de nos aînés dans la Foi qui ont suivi et
prié sur ces chemins, mais nous entrons dans une histoire une démarche de Foi celle de notre époque. Comment faire entendre ces appels du Christ à nos contemporains assoiffés de recherche spirituelle ? Dans quel
langage ? Je retiens de Lourdes que Marie n’ a jamais dit à Bernadette «Je suis l’Immaculée Conception.» mais
«Que soy era Immaculada Conceptiou.»La Vierge a appris le bigourdan pour s’adresser à Bernadette. Dieu me
parle dans mon langage que je peux comprendre. Alors bonne Route, bon Pèlerinage !
Père René DERSOIR
L’été peut être une belle occasion de divers pèlerinages en familles ou entre amis !
Pour connaître les propositions de pèlerinage diocésains
Bureau des Pèlerinages-02.99.14.44.57-peles.dioc35@wanadoo.fr
…au cœur de la Miséricorde !
Nous sommes dans l’Année Jubilaire de la Miséricorde
NOS CHEMINS
voulue par le Pape François. Alors, pendant le temps de Carême,
nous nous sommes réunis à 9 ou 10, à 4 reprises chez Auguste et
Marie-Thérèse Cochet.
Pour comprendre ce qu’est la «Miséricorde», nous avons réfléchi
à partir de la Parole de Dieu, à travers 4 passages d’Evangile :
-la résurrection du fils de la veuve de Naïm (Lc 7)
-le bon samaritain (Lc 10)
-le fils perdu et retrouvé (Lc 15)
-le texte fondateur des œuvres de Miséricorde (Mt 25) :«chaque
fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.»
Ce qui nous a sauté aux yeux dans ces textes, c’est l’immense compassion de Jésus devant toutes les souffrances humaines, au point qu’il s’identifie à celui qui souffre ! En échangeant longuement entre nous, nous avons réalisé combien les
situations décrites dans ces textes sont proches de nous : qui n’a
pas été confronté à la mort, à la maladie, à la difficulté de pardonner… ou de donner, à des choix difficiles ? la Parole de Dieu
n’est pas loin de nous. Mais il n’est pas facile de se
laisser convertir par elle et de reconnaître Jésus
dans tous ceux que nous côtoyons ! Seule, la prière
peut vaincre nos résistances.
Le dernier jour, le Père Yann Tangi Kenec’hdu
est venu nous aidés à démêler les œuvres de Miséricorde ; il y en a 14, difficile d’assumer chacun tout
cela ! Il nous a aidé à discerner si, dans notre paroisse, chacune de ces œuvres était bien assumée :
le partage des tâches existe, heureusement ! Mais
participons-nous au moins à l’une de ces tâches ?
«Soyez miséricordieux
comme votre Père est miséricordieux !»
Ce «comme» est difficile à atteindre ! Mais la Miséricorde de Dieu nous accompagne sur notre chemin,
prête à se réjouir de nos avancées, et à nous pardonner nos reculades.
Nos échanges ont été vraiment fructueux, et
nous sommes partants pour recommencer l’an prochain. Essayez, vous aussi, conseil d’amis !
Une participante
Nous nous sommes retrouvées, à La Chapelle
NOS CHEMINS DE CARÊME
AU
CœUR DE LA MISÉRICORDE !
UNE PARABOLE POUR NOUS ACCOMPAGNER
LA MISÉRCORDE, C’EST QUOI ?
TA PAROLE EST LA LUMIÈRE DE MES PAS
JEUDI SAINT À LA CHAPELLE DES FOUGERETZ
LE SAVIEZ-VOUS ?
… VERS PÂQUES 2016
VEILLÉE PASCALE
LA JOIE DE PÂQUES
BAPTÊME À LA PRISON
PÂQUES À L’ÉCOLE ND
CHAPELLE DES FOUGERETZ
DE LA
LA CHAPELLE DES FOUGERETZ
SE RACONTE…
INFOS MESSES
HORAIRES
VIE CHRETIENNE
& SACRAMENTELLE
ÊTRE CATÉCHSTE
PASSONS LA PORTE SAINTE !
DES ENFANTS DE 6ÈME VONT AU CARMEL
VIVRE LE SACREMENT DU PARDON...
QUAND LES PARENTS PRENNENT DU TEMPS...
SACREMENT DES MALADES
CONVIVIALITES
PRENONS LA PAROLE !
L’ACCUEIL DES ETRANGERS
REPAS PAROISSIAL D’HIVER
REGARDS
MISSIONNAIRE EN HAÏTI
LE MONDE DE LA PRISON DE VEZIN
QUAND L’ART RELIGIEUX S’INVITE…
L’AUMÔNERIE CATHOLIQUE
PROPOSITIONS DE LECTURES
HUMOUR, JEU ET PRIÈRE
MA PAROISSE, JE L’AIME, JE L’AIIDE !
des Fougeretz, à 14 personnes autour de la parabole
du père et de ses deux fils, parabole dite de «l'enfant prodigue». Moment de prière et partage intéressant. Grâce au regard apporté par les uns et les autres, nous avons découvert
des facettes inconnues de ce passage d'Evangile pourtant si souvent entendu. La Parole de
Dieu est vivante et toujours actuelle.
Il serait bon que nous poursuivions ces rencontres de partage d'Evangile à plusieurs
pendant cette année de la Miséricorde et au-delà. Certes, nous sommes sollicités de toute
part et emportés parfois dans une course effrénée mais justement
le fait de s'arrêter pour prier, méditer, écouter la Parole de Dieu, s'écouter… ne peut
qu'être bénéfique.
Site de l’Année de la Miséricorde
Rejoignons-nous !
http://www.im.va/
Marguerite GUILLEMOT - 02.22.93.52.27
http://rennes.catholique.fr/
Communauté de La Chapelle des Fougeretz
2
Avec
notre paroisse Saint Me-
laine aux Carrefours pacéens, les 4-5 et 6
mars, ce fut :
-de multiples occasions de faire Eglise !
-l’opportunité de vivre des moments privilégiés de rencontre.
-avec le Seigneur à travers la prière, le
Sacrement de la Réconciliation, l’Adoration,
le silence, les célébrations…
-avec les paroissiens, invités pour des
temps d’échange et de partage, venus portés par la curiosité et portant au fond d’eux
toutes sortes d’Espérance…
-l’occasion de participer à un projet communautaire.
Les bras du père,
Le père serre son fils contre lui.
Son manteau enveloppe et protège.
La douceur de la courbe de ses bras
illustre la tendresse de Dieu.
Il n’est pas le «lointain», au contraire !
Il est là tout proche
pour les moments de détresse comme de joie.
Ces moments ont été ponctués par la
prière, chacun étant invité à partager ses
intentions, lesquelles ont été confiées dès le
Lundi aux sœurs du Carmel de Vezin-leCoquet.
Durant ces «48H pour Dieu», nous
sommes partis à la découverte de la parabole du père miséricordieux. Oui vous avez
bien entendu : du «père», car dans l’histoire
c’est bien lui qui dépense sans compter. Il
donne tout : son héritage, sa patience, son
amour, son pardon, tous ses efforts et sa
volonté pour accueillir et rassembler.
CLAYES
VEZIN-LE-COQUET
A travers les gestes et les paroles de la statue de MORIT tous ceux qui se sont mis en
marche ce jour-là, grands et petits ont ouvert leur cœur à la Réconciliation.
Une méditation partagée
Les mains du père,
Celle qui est posée sur l’épaule
exprime la confiance redonnée.
L’autre soutient délicatement
la tête du fils,
comme on porte un trésor
fragile et précieux.
L’Amour de Dieu est ainsi :
il soutient, console,
protège et relève.
Nous sommes petits et faibles
face à l’immensité de cet Amour,
et pourtant Dieu nous dit :
«Tu as du prix à mes yeux
et je t’aime !» (d’après Isaïe 43, 4)
Cette main rappelle aussi
le geste créateur de Dieu qui,
tel un potier, modèle l’homme
et lui donne vie.
de CARÊME
Une parabole pour nous accompagner
Les visages du père et du fils,
Empreints de douceur et de sérénité,
ils sont symétriques et se répondent.
VEZIN-LE-COQUET
Celui du fils plus jeune ressemble
à celui du père.
Ils viennent souligner que Dieu
crée l’homme à son image,
rempli de son Amour,
capable d’aimer comme lui nous aime.
Les yeux du père et du fils,
Ils sont fermés et témoignent
d’un moment fort d’intériorité.
Ces yeux ont beaucoup pleuré.
L’un parce qu’il a vu partir un être aimé
et a attendu son retour dans l’angoisse
de ne plus le revoir vivant.
L’autre parce qu’il a eu faim
et a sombré dans une profonde solitude.
Les mains du fils,
Elles s’accrochent à celles du père.
Comme s’il lui disait en retour :
«C’est si bon d’être dans tes mains,
SAINT GILLES
ne me laisse plus m’éloigner de ton amour,
Les pieds nus du fils,
j’ai besoin de toi,
Ils expriment la faiblesse,
je me repose en toi, je t’aime…»
le dénuement,
Les genoux à terre,
le besoin que nous avons
Le fils se fait petit devant l’amour infini du père.
de revenir vers cet amour
C’est parce qu’il reconnaît qu’il s’est coupé de cet amour
qui redonne vie.
qu’il peut à nouveau l’accueillir en abondance.
3
La Miséricorde, c’est quoi ?
En cette soirée de l'Année Sainte du Jubilé, le 1er avril 2016, Monseigneur Souchu a redéfini, pour la trentaine de personnes de notre paroisse présente ce soir là, la Miséricorde et ses
œuvres. Le pape François nous invite cette année
à leur redonner sens. Dans sa Bulle MISERICORDIA
VULTUS, au numéro 18 il dit : «Redécouvrons
les œuvres de Miséricorde corporelles : donner
à manger aux affamés, donner à boire à ceux
qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir
les étrangers, assister les malades, visiter les
prisonniers, ensevelir les morts. Et n’oublions
pas les œuvres de Miséricorde spirituelles :
conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses,
prier Dieu pour les vivants et pour les morts.»
Nous avons l'embarras du choix mais surtout
n'oublions pas que tout seul nous n'y arriverons
pas et que c'est la communauté tout entière qui
doit remplir cette mission à travers les talents et
le charisme de chacun.
A la lecture de Luc 7, 11-17 nous comprenons mieux que la Miséricorde de Jésus n’est pas
seulement un sentiment, c’est une force qui
donne la vie, qui ressuscite l’Homme !
Nous gardons comme message d'envoi les paroles
du pape François du 17 mars 2013 :
«N’oublions pas cette parole : Dieu ne se lasse
jamais de pardonner, jamais ! "Eh, père, quel est
le problème?". Eh, le problème est que nous,
nous nous lassons, nous ne voulons pas, nous nous
lassons de demander pardon. Il ne se lasse jamais
de pardonner, mais nous, parfois, nous nous lassons de demander pardon. Ne nous lassons jamais, ne nous lassons jamais ! Il est le Père
amoureux qui toujours pardonne, qui a un cœur
de Miséricorde pour nous tous. Et nous aussi, apprenons à être miséricordieux avec tous.»
Retenons déjà cette date : Dimanche 13 novembre 2016
Clôture de l’Année de la Miséricorde à Rennes
Informations à suivre dans les feuilles d’informations hebdomadaires dès la rentrée !
"Ta Parole est la lumière de mes pas,
la lampe de ma route." Ps 118, 105
C’est peut-être ce verset de Psaume qui
résume la démarche de lecture de l'Evangile de
Luc cette année, après l’expérience de celle de
Marc l’an passé :
Lire la Parole de Dieu !
Écouter la Parole de Dieu !
Se laisser habiter par la Parole de Dieu !
Cette lecture continue, même si cette année elle s’est faite en 4 étapes compte tenu de
sa longueur, permet de se familiariser avec le
style et le vocabulaire de l’évangéliste, de voir
l'importance du contexte et comment cela
éclaire le texte, alors qu’on a tellement l'habitude d'une lecture fragmentée.
Parfois nous sommes surpris de la longueur du
chapitre, de l’enchaînement des passages que
nous connaissions mais ne rapprochions pas forcément les uns des autres. Cela permet de vivre
avec Jésus, du début à la fin, de son Incarnation
à sa Résurrection et à l’envoi de l’Esprit Saint.
Alors il nous devient plus proche, nous le voyons
vivre, dans une sorte de compagnonnage, pour
mieux saisir sa nature humaine et sa nature divine, nous laisser bousculer par le message qu’il
nous transmet en paroles et en actes et que nous
n’aurons jamais fini de comprendre.
Entendre cette Parole vivante en continu
est un beau cadeau que tous ceux qui ont prêté
leur voix ont offert aux auditeurs. Ils l'ont proclamée de tout leur cœur et l’ont ainsi fait résonner
dans le cœur de chacun, nous les remercions !
«Elle est tout près de toi, cette Parole,
elle est dans ta bouche et dans ton cœur,
afin que tu la mettes en pratique.» Dt 30,14
Alors puisque, peut-être, nous nous en
sommes approchés un peu plus, nous en devenons
aussi responsables : à nous de La transmettre,
sans prosélytisme, mais aussi sans complexe,
comme nous y invitait le pape Paul VI, puisqu’elle fait notre joie !
Marie-Ange MAILLET
Communauté de Pacé
4
Jeudi Saint à la Chapelle des Fougeretz
Institution
de l’Eucharistie, dernier repas
de Jésus avec ses disciples avant le don total du
Vendredi Saint… Jeudi Saint a été particulièrement festif et priant à la Chapelle des Fougeretz.
Mais laissons la parole aux différents acteurs de
la cérémonie…
Le Père Philippe Hébert, qui célébrait,
nous a partagé, dans son homélie, sa joie et son
émotion de présider pour la première fois de son
sacerdoce une célébration du Jeudi Saint… On dit
que ce jour-là est la fête des prêtres, représentants du Christ parmi nous : «J'ai été très heureux de cette célébration, priante, bien préparée
et bien animée, qui rassemblait toute la communauté paroissiale. J'ai été touché par le geste du
lavement des pieds et son lien avec l'Eucharistie :
le Christ se fait notre serviteur en nous donnant
sa vie, pour que nous soyons en mesure de nous
faire serviteurs de nos frères en donnant la
nôtre. Merci à tous ceux qui ont contribué à la
beauté de cette célébration.»
Et Nicole Héveline, catéchiste, nous parle
justement du lavement des pieds : « En lien avec
l’année de la Miséricorde, pour le lavement des
pieds, ont été invités 6 adultes (parents et catéchistes) et 6 enfants des différentes communautés qui ont préparé le Premier Pardon lors des
«48h pour Dieu» le 5 mars. Parmi les adultes
Jacques, de la communauté de Vezin,
était
intervenu
pour parler du Pardon aux parents, ce
jour-là.»
Célébration
priante, portée par
une musique préparée avec soin, conviction et jouée
avec talent…
5
Serge Destrebecq, pianiste et compositeur,
nous explique sa démarche : « La célébration du
Jeudi Saint a une particularité : commencer dans
un chant d'allégresse pour terminer dans le silence et la prière. Il fallait donc prévoir le cheminement inverse des cérémonies habituelles. Il
s'agissait de programmer des accompagnements
et des chants dans un état de recherche de cette
progressive introspection destinée à nous accompagner jusqu'à la grande lumière de Pâques.
Le programme musical a donc commencé
par un accueil festif : ENTREZ DANS LA JOIE DU
SEIGNEUR, propice à évoquer le Dimanche des
Rameaux avec l'accueil joyeux réservé au Christ
lors de son entrée dans Jérusalem. Notre cérémonie a ensuite évolué vers un Christ serviteur
lavant les pieds de ses disciples, nous préparant
à son sacrifice total symbolisé par la Cène.
Le point d'orgue musical de la cérémonie se situant au moment de l'Offertoire, nous avons décidé de présenter à notre assemblée l'annonce de
la Passion de notre Seigneur en interprétant le
très beau chant : VOICI L'HOMME (passage de Jésus devant Pilate) sur fond de clavecin, flûtes et
cordes qui a bien orienté notre célébration vers
la prière et le recueillement.
Toujours en respectant cette progression
évoquée plus haut qui nous amenait vers la Cène,
nous avons orienté nos chants vers la douceur et
la reconnaissance, en maintenant notre prière
méditative ouverte sur le recueillement puis sur
l'adoration.
Le triptyque des 3 derniers chants
respecta parfaitement ce cheminement,
ponctué d'abord par le chant de Communion, CE PAIN C'EST L' AMOUR QUI SE
DONNE, puis au moment du cortège vers le
reposoir, AIMER C'EST TOUT DONNER, pour
terminer dans le style quasi Mozartien du
chant SEIGNEUR JÉSUS TU ES PRÉSENT au
moment de l'adoration du Saint Sacrement.
Heureux à notre tour d'avoir été un peu
serviteurs... »
…/...
anticipant la suite du déroulement. Nous communiquons entre nous des informations pratiques...
et cerise sur le gâteau : c'est le clin d'œil de remerciements lorsqu'un chant a été particulièrement réussi ! Musicalement, la recette est simple
pour arriver à "démouler" les chants : c'est 1h de
préparation, 1h de répétition soupoudrée d'harmonisation pour 1h à 2h de célébration accompagnée d'une assemblée participative. Je profite de
cet article pour inviter les personnes intéressées
à venir nous rejoindre !»
Emmanuel Cotard–Cornet, notre spécialiste
en sonorisation et percussionniste, complète avec
enthousiasme le témoignage de Serge : «Pour ma
part, c’était le premier Jeudi Saint de ma vie aussi festif, avec un programme de chants vivants et
priants ! En dehors de l'aspect technique de la
sonorisation, j'ai été soulevé par un sentiment de
Paix intérieure, de communion avec les animatrices et musiciens présents durant cette célébration. Les animateurs de chants, les musiciens et
chaque personne qui se trouvent impliqués dans
l'organisation le savent bien, nous sommes toujours dans un état d'esprit particulier à chaque
messe. Nous vivons le moment présent tout en
Claire Guillemer, animatrice, s’est dite portée par cette harmonie et cette communion, concrétisées par les chants à plusieurs voix. «C’était
tout simplement superbe»…
La beauté de la Liturgie ne peut que porter dans
la prière… En ces temps forts de Pâques, il est
beau et essentiel de mettre tout en œuvre pour
célébrer notre Dieu qui se donne en Jésus, pour
témoigner de la foi et l’espérance qui nous habitent, pour vivre une communion avec toute
l’assemblée, et, plus encore, porter cet élan autour de nous comme une résonnance…
Propos recueillis par Véronique DUMOULIN
Communauté de Montgermont
Le saviez-vous ?
Savez-vous qu’une célébration dominicale
mobilise du monde ?
Pour commencer, les équipes liturgiques se retrouvent le Lundi soir pour méditer la Parole de
Dieu, choisir les chants en lien avec le temps liturgique, rédiger les prières pénitentielle et universelle (qu’elles sont belles et prennent tout leur
sens quand elles expriment ce qu’on a sur le
cœur !). Une feuille d’animateur est alors retranscrite et transmise aux prêtres, aux animateurs de
chants, aux organistes ainsi qu’aux musiciens. Une
feuille d’assemblée est réalisée et imprimée (le
Jeudi matin) pour que chaque participant à la
messe dominicale puisse prêter sa voix et faire
chœur avec l’assemblée.
Le Jeudi soir, la «chorale paroissiale», constituée
de quelques paroissiens qui aiment chanter, se
retrouve pour répéter les chants et apprendre de
nouvelles mélodies. Ils pourront ainsi appuyer
l’animateur de chant et parfois assurer des secondes voix.
Pour les célébrations plus «festives», les musiciens de la paroisse se retrouvent et organisent
des répétitions pour accorder leurs instruments
afin d’ajouter des notes, des mélodies, des ac-
cords qui donneront plus de relief et d’harmonies
aux chants et aux prières.
Les équipes d’art floral assurent le décor de l’espace liturgique et contribuent ainsi chaque semaine à la beauté de la célébration en lui donnant
un sens supplémentaire et un accompagnement
dans la prière.
Dans les coulisses, sacristains et petites mains
veillent à ce que l’église et les objets liturgiques
soient propres, que la réserve d’hosties et de vin
ne s’épuise pas...
Le jour J, les sacristains et les servants d’autel
présents préparent les objets liturgiques, accueillent les paroissiens dans l’église et veillent au bon
déroulement de la célébration par un accompagnement discret et précieux auprès du célébrant
et de l’assemblée. Les animateurs de chants, les
organistes, les lecteurs, les musiciens arrivent
aussi avant les paroissiens pour une dernière
«mise au point» !
MERCI à eux tous de veiller ainsi !
Si le cœur vous dit de donner un peu de votre
temps, n’hésitez pas à prendre contact avec la
paroisse pour proposer vos services !
Travaillons ensemble
pour que notre Eglise nous ressemble !
Pour rejoindre l’une de ces équipes, un seul numéro 02.99.60.61.32
et une adresse mail paroisse.stmelaine@gmail.com
Nous ferons bien sûr suivre vos demandes, alors n’hésitez pas à prendre contact !
6
Veillée pascale, sous la pluie et dans la lumière !
A
cause de la
Aux «premières
loges»
en
tant
qu’animatrice
de
chants, j’aime suivre de près ces rites
d’entrée dans la famille des chrétiens. Les baptisés sont toujours très
concentrés et impressionnés, d’autant plus lors d’une veillée pascale.
Enfin, le dernier chant «Crions de
joie» nous invitait à témoigner de la
Bonne Nouvelle «Christ est ressuscité,
il est vraiment ressuscité !»
Agnès HAMON
Communauté de Pacé
La joie de Pâques !
Ce jour de Pâques, c'est avec bonheur que nous accueillons, dans notre communauté, six jeunes enfants qui vont être
baptisés.
Très tôt avant la cérémonie , trois familles
souriantes et enjouées investissent notre
église.
Le Père Patrice est là lui aussi. Très vite, il
nous invite à manifester plus d'enthousiasme, plus de joie !
Et Claire, de sa
jolie voix, nous
soutient et nous
entraîne tout au
long
de
cette
messe avec des
chants magnifiques
et rythmés.
Les familles se sont
impliquées en assurant les différentes
lectures, quête…
7
vers PÂQUES 2016 !
pluie, la veillée pascale
n’a pas pu commencer
dehors, comme à son
habitude. Seuls les
prêtres, les enfants et
quelques adultes plus
téméraires ont participé au grand feu sur le
parvis de l’église. Puis, la lumière s’est répandue
dans toute l’église et les
chants ont commencé.
La veillée pascale 2016 m’a
laissé le souvenir d’une grande
prière commune, rythmée de
nombreuses lectures entrecoupées de psaumes tous très
priants.
Les trousseaux de clés et les
cloches ont retenti joyeusement pendant le Gloria pour signifier notre
joie !
Toute l’assemblée a,
ensuite, accompagné
par la prière les deux
baptisés d’âge scolaire.
Tous les prêtres de la paroisse
sont présents à l’autel !
Les futurs baptisés, encouragés par
leurs familles font plaisir à voir. Ils sont
tous, main dans la main avec le Père Patrice, autour de l'autel pour le Notre Père,
nous les sentons heureux.
En quittant l'église ce jour-là, c'est une
communauté unie dans la fête du Christ
Ressuscité qui semble prête à affronter une
nouvelle semaine avec plus de force.
ALLELUIA !
Jacqueline et Jean-Claude ROLLAND
Communauté de Saint Gilles
Baptême de Pâques à la prison de Vezin-le-Coquet
Quelle fête ! 9h30. Nous voilà réunis, une
cinquantaine d’hommes et une dizaine de participants de l’aumônerie, serrées et enfermées dans
le petit local de la salle des cultes de la prison de
Vezin !
La cérémonie débute par la répétition des chants
avec la voix et la guitare de Christine.
Le noir… Le silence… La lumière arrive, puis
l’eau… Tout s’éclaire et la cérémonie commence
dans la joie. Au cours de la messe, on baptise Davy ! Prénom qui signifie «bien-aimé de Dieu» !
Quelle émotion -plusieurs en avaient les larmes
aux yeux- suivie d’applaudissements fournis de
l’assistance. La messe se termine par des chants
de joie !
Eh bien, je puis vous dire que personnellement,
j’ai rarement vécu une Pâque avec autant d’intensité !
De ce lieu clos émanait une foi, une allégresse qu’on ne ressent pas de la même façon
dans la grandeur d’une église ! C’était du concentré ! Puis, nous sommes redescendus sur terre…
Distribution de fleurs et de cartes confectionnées
par les enfants du caté paroissial avec des dessins
naïfs et sincères, toujours appréciés des détenus,
reconnaissants de ce qu’on leur apporte comme
témoignages d’amitié, de confiance et de liens,
tout simplement.
Enfin, les réjouissances plus matérielles, avec jus
de fruits et petits gâteaux partagés, accompagnés
d’un petit sac d’œufs en chocolat !
Ce fut une belle matinée pour tous… Nous sommes
repartis à midi… avec les souhaits de «Joyeuses
Pâques : Jésus est ressuscité !» de la part d’un
surveillant qui nous rendait notre carte d’identité ! Nous étions comblés de grâces !
A-M.N
Pâques à l’école ND de la Chapelle des Fougeretz
Tout au long du Carême, nous avons continué à parler de Jésus, découvrir combien il aimait
parler aux gens de l’Amour de Dieu, embrasser et
bénir les enfants et guérir les malades. La Semaine Sainte a été ponctuée de plusieurs temps
forts avec toute l’école.
Jeudi Saint, nous nous sommes tous retrouvés
dans la salle de motricité pour une demi-heure de
chants, lecture, et l’observation du tableau de
Léonard de Vinci : la Cène. Nous avons également
partagé une tranche de pain en souvenir du geste
de Jésus ce jour-là.
Vendredi Saint, le matin, les enfants de maternelle ont participé à
3 ateliers : un dessin
animé sur la Semaine
Sainte suivi d’une discussion autour de panneaux sur le Vendredi Saint,
l’élaboration d’une fresque collective représentant un paysage de montagne avec une croix, et le
coloriage d’une croix pour chaque enfant.
L’après-midi les «grands» des autres classes, également en groupes, sont allés à l’église pour découvrir le Chemin de Croix, puis ils ont à leur tour
complété le panneau collectif. Ils ont particulièrement aimé la projection du film : «sur le chemin
de l’école», un film documentaire réalisé par Pascal Plisson qui suit l'extraordinaire destinée de
quatre enfants aux quatre coins du globe, pour qui
l'accès à l'éducation est à priori impossible. C’est
un film plein d’espérance : un beau témoignage
de courage et de solidarité…
Mardi qui a suivi Pâques, toute l’école s’est
à nouveau retrouvée dans la salle de motricité
pour fêter la Résurrection de Jésus ! Nous avons
pu admirer le beau panneau terminé et écouter
l’histoire de Marie-Madeleine qui trouve le tombeau vide… et nous avons tous chanté avec entrain :
« Allez crier, crier, crier sur la montagne,
Allez crier, crier que Jésus est vivant ! »
Véronique DUMOULIN, enseignante,
Communauté de Montgermont
8
La
Chapelle-des-Fougeretz porte bien
son surnom de «commune nature». Nichée
dans la verdure, vallonnée avec un grand
étang et des champs limitrophes, il y fait
bon vivre. Jadis vouée à l’agriculture, la
commune est aujourd’hui au cœur d’une
zone économique dynamique et en pleine
expansion. Elle accueille près de 5 000 Chapellois. La route du meuble la traverse, La
Mézière et l’espace commercial Cap
Malo sont proches.
Comme ailleurs sur la Métropole
rennaise, ici on construit beaucoup,
avec une vraie mixité sociale. La commune possède de nombreux chemins de
randonnée. Vous pourrez peut-être réussir à dénicher le pont romain vieux de
2 000 ans, aujourd’hui envahi par la
végétation.
Passage du tramway à vapeur
du côté du lieu-dit la Brosse
Ici, dépaysement garanti !
Inauguré en présence du consul du Maroc, ce jardin marocain est un lieu hors du temps. «On se
croirait à Marrakech», disent les promeneurs. Réalisés par trois artisans venus de Fez, 52 mètres
carrés de mosaïque rouge, bleu, verte et blanche
captivent le regard et suscitent l'admiration. Mais
il y a aussi cette fontaine à étages typique du Maroc, ces palmiers et ces fleurs colorées qui ont
été plantés au milieu d’îlots entourés d'allées
bleues. C'est en effet ce bleu omniprésent qui invite les promeneurs à des rêveries ensoleillées et multicolores, même
quand le ciel est gris.
ouvert du printemps à l'automne
Le Bourg
Qui n’a pas entendu parler de la fête des confitures ?
Artisans-maîtres-confituriers venant de plusieurs régions de France proposent plus de 120 variétés de confitures. Tout au long de la journée :
dégustation, marché, démonstrations, troc de confitures maison.
La 21ème fête des confitures de la Chapelle des Fougeretz se tiendra le
11 septembre 2016 ! Soyez gourmands !
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LA CHAPELLE
La commune en quelques mots...
Les origines (Ancien Evêché de Rennes Canton Nord-Est)
et élégante, si commune
La Chapelle des Fougeretz fut autorisée, verte
en Bretagne. Un preuve que
vers 1520, a avoir des fonds baptismaux, mais elle
n’en était pas moins, trêve de Saint Grégoire et
ne devint paroisse qu’en 1803. Fougeretz, signifie
lieu où croissent les fougères. Ce nom de
«Fougeretz» vient sans doute de cette plante
Fougeretz dérive de fougère,
c’est que les actes en latin portent le nom de Filferii, Filégeria,
filguis Filgériarirum dont le radical fil veut dire fougères.
La première église
La paroisse de la Chapelle des Fougeretz,
comme son nom l’indique, doit son origine à une
chapelle érigée sur son territoire qui dépendait de
Saint Grégoire, à une époque reculée et inconnue.
Nous ne possédons actuellement aucun écrit sur
cet antique sanctuaire. Le Chanoine Guillotin de
Corson s’appuyant sur des notes manuscrites de
l’Abbé Jamaux, ancien vicaire de la Chapelle, qui
avait exploré nos registres, prétend que l’on démolit en 1536 une vieille petite chapelle construite à côté de l’église, pour construire à sa place
une autre grande chapelle formant bras de croix
avec l’église paroissiale. Cette vieille chapelle
avait été bâtie, dit-il, par Coline de Melesse ?
Nous ne savons. La famille noble de Melesse
s’était illustrée au XIIème siècle. Serait-ce la date
de la construction de cette chapelle ? C’est fort
possible. Il est fort possible aussi que Coline de
Melesse était Dame de Plessis Beaucé. Les Seigneurs de ce Nom étaient toujours considérés
comme fondateur de la paroisse.
Cette antique chapelle avait été dédiée à la
Sainte Vierge, qui était invoquée sous le vocable
de Notre Dame de Fougeretz. On voit dans un grenier, au-dessus de la sacristie, une grande niche
très simple, assez récente ayant sa porte formée
d’une grande vitre, au-bas de laquelle on lit cette
inscription : Notre Dame des Fougeretz.
Les plus anciens du pays se rappellent avoir vu,
auprès de l’autel Saint Joseph, cette niche et la
statue qui y était enfermée. Cette statue était en
bois mais peinte et paraissant très ancienne. C’est
elle sans doute, qui surmontait le tabernacle de
l’autel Notre Dame qui existait dans l’église paroissiale, et où l’on faisait dès 1520, comme le
montre les plus anciens comptes des Trésoriers,
des offrandes nombreuses et variées.
Lorsqu’on érigea, plus tard un autel au patron de
la paroisse, Saint Joseph, comme il y avait déjà un
tableau du Rosaire, on mit près de l’autel Saint
Joseph cette statue vénérable, pieusement renfermée dans une niche bien close. La statue de Notre
Dame de Fougeretz, d’environ un mètre de hauteur, était, paraît-il, bien différente des autres
statues de Marie. On ne peut que regretter sa disparition.
Lorsqu’il fut question de bâtir l’église de la
Chapelle –ou plutôt la première chapelle– il fut
décidé qu’on la construirait dans un champ situé
au-delà du village appelé le Mathelon, à cinq ou
six cents mètres du bourg actuel, dans la direction
du Nord. Mais dit cette légende, la Sainte Vierge
apparut plusieurs fois dans une touffe de fougères,
et les pieux habitants en conclurent que la Mère
de Dieu voulait être honorée à l’endroit même de
ses apparitions. On changea donc d’avis, et la chapelle fut construite sur une sorte de promontoire,
lieu des apparitions, et où se trouvait l’ancienne
église paroissiale. Voilà pourquoi il y eut des opposants lorsqu’il fut question de bâtir l’église actuelle et de la transférer là où elle se trouve. Ils
auraient voulu la nouvelle église à la place de
l’ancienne, car pour eux, ce lieu avait été sanctifié par les apparitions de la Reine du Ciel.
Jean Marie LAUNAY, Recteur de 1912 à 1922
10
La nouvelle église
Il a fallu deux ans pour construire la nou-
11
7 juin 1902, Bénédiction de la Nouvelle église
(extrait de la semaine diocésaine)
«Le Mardi de Pentecôte, 20 mai 1902 , la paroisse
de la Chapelle des Fougeretz était en fête pour la
bénédiction de sa nouvelle église.
Ce beau monument, de style neo-roman conçu par
l’habile architecte M.Regnault, a été exécuté par
M. Brunet, entrepreneur.»
Et depuis…
Au fil des années, il fallut ajouter ou remplacer une partie du mobilier ou encore modifier la disposition interne de
l’église. Ainsi fut mis en place un autel face aux fidèles qui rappelle plus
la dernière Cène et permet aux fidèles
de mieux suivre le déroulement liturgique des offices.
Par la suite, les paroisses sont
devenues «Communautés» ; de trois
au départ la paroisse compte aujourd’hui 6 communautés chrétiennes regroupées sous le nom de «Paroisse
Saint Melaine aux carrefours pacéens.»
DES FOUGERETZ
velle église de la Chapelle. Tout a commencé en
1872. Dans les registres du Conseil de Fabrique de
la Chapelle des Fougeretz, le 6 octobre 1872, on
en parle déjà :
«Du projet de réparer l’église ou de commencer la
reconstruction de l’église dont les petites dimensions font l’objet de plaintes journalières et dont
le mauvais état est tel qu’on est forcé dans les
grandes pluies de se servir dans l’église de parapluie pour s’abriter.»
En 1896 commence les
échanges de courrier entre
M. Neveu, notaire à la Chapelle et les entrepreneurs.
Le projet d’église
avec une structure métallique est abandonné et le
nouveau projet est confié à
Arthur Regnault, architecte
rennais qui a construit de
nombreuses églises dans le
département. Restait à
trouver l’emplacement de
la nouvelle église. Après
avoir envisagé différentes
solutions, le problème se
trouve résolu, Monsieur le
maire de la Chapelle ayant
fait don d’un terrain situé
au milieu du bourg et qui
de l’avis de la population
convient très bien à cette
destination.
Le devis signé par le préfet
s’élève 75 350 Francs de
l’époque soit 236 975 €uros
aujourd’hui.
Dans une lettre l’Abbé Macé signale :
«Ni l’Etat, ni le Département, ni la Commune n’ont
donné un centime. La charité privée a fourni environ
25 000 Francs en argent et
12 à 14 000 Francs en charrois. Le reste a été fourni
par ou au nom de la fabrique. Il reste encore 11
300 Francs.»
C’est une église de
style néo-roman, plan en
croix
latine,
voûtes
d’ogives, clocher porche, chevet arrondi. Elle est
construite en pierre de Pont-Réan. La chaire à
prêcher utilisée de temps à autre par des prêtres
de passage soucieux sans doute de voir si les fidèles les écoutent attentivement a été dessinée
par Arthur Regnault .
Autres changements ou remplacements :
1910 : les confessionnaux pour remplacer les deux antiquités trop vétustes et aujourd’hui très peu ou plus
utilisés, les rencontres individuelles
avec les prêtres se faisant dans des
conditions différentes.
1950 : Electrifications des cloches.
Fini les temps «héroïques» où
quelques paroissiens allaient tirer sur
les cordes pour annoncer les offices !
Quel plaisir ou quel travail !
Installation du chauffage. Modernisation de la sonorisation. Sans oublier
les gros travaux opérés sur le bâtiment
lui-même : Toit et charpentes, fondations et murs etc.
Une nouvelle horloge plus performante, radio synchronisée par satellite.
Une nouvelle cloche prénommée Marie
-Madeleine–Angélique–Edit est venue
en remplacer une autre qui était fêlée.
Tout est fait pour un accueil plus chaleureux et des offices plus vivants.
Les trésors de l’église
« Maint trésor dort enseveli… »
(Charles Baudelaire)
Dans les années 1960, un petit cirque campait sur la place. A côté, une butte recouvrait les
ruines de l’ancienne église, remplacée au début
du siècle. Un sanglier
à l’attache creusa
tant et si bien de son
groin que, le lendemain, les enfants découvrirent cette Piéta
de
pierre
tendre,
d’une
merveilleuse
délicatesse.
Après
quelques retouches,
elle fut placée sous le
nouvel autel, que l’on
aménageait juste à ce
moment-là.
En fait l’abbé Brune avait décrit cette sculpture
dès 1886… Elle se trouvait alors dans l’église, sous
une croix, au-dessus de l’autel de la chapelle de
Romelin, famille qui fournit d’importants notables
à Rennes et à Vitré et quantité d’hommes
d’armes, dont un qui fit fortune pendant les
guerres d’Italie. (C’est peut être lui que l’on voit
en donateur à côté d’un diacre). Cette Piéta faisait pendant à une mise au tombeau sous l’autel,
tout aussi pudique : là encore, personne ne
touche directement le Christ. Mais si la Mise au
tombeau retrouva place dans la nouvelle église,
la Piéta, victime sans doute d’un acte de vandalisme (elle avait été sciée en
deux), fut enterrée.
Extrait d’un article du Père
Roger BLOT
En d’autres temps on aurait eu de quoi déclencher
un pèlerinage !
SE RACONTE
La Chaire
Pierre tombale
dessiné par E. Jégard
d’après Paul Banéat
Le chœur de l’église actuelle
La croix,
à gauche de l'entrée principale de l'église
provient de l'ancien cimetière.
Elle date de la fin du XVème s.
Le long fût hexagonal en granit
est muni d'un toit et armorié de Beaucé
détail de la Mise au Tombeau (Début du XVIème)
Maison paroissiale de La Chapelle des Fougeretz
12 rue de la Métairie - 35520
Accueil : Samedi 11h00-12h00
12
Éclats de vie de la communauté chrétienne
Le
pape
François a proclamé
cette
année «Année
de la Miséricorde».
L'équipe Relais
de La Chapelle
a choisi de demander à des
personnes investies dans différents services ou
lieux de dire comment, concrètement, elles vivent
la Miséricorde. C'est lors de la soirée chemin de
croix-soupe que ces personnes ont apporté leur
témoignage.
Pour vous, qu'est-ce que la Miséricorde ?
Comment la vivez-vous dans votre engagement ?
Groupe service et partage/café partage
«Dans ces jeudis de partage autour d'un café
et de gâteaux apportés par l'un ou l'autre, chacun
vient avec sa vie. Il y a de bons souvenirs à raconter, des moments de joie et d'espérance à partager. On peut aussi venir pour se décharger de ses
peines qui, ainsi confiées, paraissent moins
lourdes. Mais ce n'est pas un déballage, c'est avec
pudeur que ces moments sont partagés, timidement quelquefois, comme si l'on n'osait pas le
dire... Et nous nous quittons toujours avec une
provision d'espérance et d'amour partagés.»
«La Miséricorde : Dieu penche son cœur sur
notre misère. Ces misères humaines, nous les partageons, de même que nos joies, au café-partage
à Pacé ou à Vezin, une fois par mois. Chacun
prend soin de l'autre avec beaucoup d'écoute, sans
s’interrompre et avec grande bienveillance.
Il y a aussi une solidarité active entre les participants : un coup de téléphone vers celui qui est
déprimé, une aide pour les courses, un trajet en
voiture, une visite...
Dans ces rencontres, il n'y a pas que le fait
de donner : on reçoit beaucoup, c'est une aide à
double sens. Le principal est de faire ces microactions avec le cœur, avec patience, tolérance et
bonté. Enfin, il y a la prière qui nous relie à Dieu
et les uns avec les autres. Nous sommes branchés
à la source de l'amour.»
Personnes investies dans l'accompagnement des
familles en deuil et guides d'obsèques
«Pour vivre la Miséricorde, il faut d'abord
s'accepter tel qu'on est, avec nos défauts, nos différences et notre humilité. Ce matin même, j'ai
préparé une célébration d'obsèques. J'ai vu à la
13
fois la souffrance humaine, la douleur causée par
la séparation d'une mère et aussi le regard de foi
porté par la fille de la défunte.
Je fais partie de l'équipe «accompagnement
des familles en deuil» : je considère que le temps
de préparation de la cérémonie (la plupart du
temps plus long que la cérémonie elle-même), est
le temps où le guide et les accompagnateurs témoignent de la compassion, de la main tendue, du
regard bienveillant auprès de familles qui, très
souvent, ont abandonné toute pratique religieuse.
Ce temps de préparation permet d'entrer en
«fraternité» et de préparer ensemble le temps de
la prière collective.
Il y a ensuite le temps du témoignage avec
des assemblées qui sont parfois au seuil de
l'incroyance ou dans l'ignorance mais qui attendent quelque chose... Alors, qu'avons-nous à dire
si ce n'est de faire partager notre espérance en
montrant le visage de Miséricorde du Christ ?
Il me paraît important de solliciter l'Esprit Saint
pour aider à trouver les mots justes, pour que
notre attitude à la fois humaine et chrétienne
contribue à l'œuvre de Miséricorde. Et ceci
puisque notre Saint Père, le pape François,
nomme parmi les œuvres de Miséricorde corporelles celle «d'ensevelir les morts», associée à
l'œuvre de Miséricorde spirituelle de «consoler les
affligés».
…/...
Les membres de l’Équipe Relais
de La Chapelle des Fougeretz
Laurence BOCEL
Murielle DENIS
Serge DESTREBECQ
Jacqueline DY
Françoise GREGOIRE
Anne-Françoise LENEN
Yvette LETOUPIN
Pierre LUNEL
N’hésitez pas à les rencontrer !
Personnes envoyées par l'aumônerie de l'hôpital
pour visiter les malades
«La Miséricorde, ça a à voir avec :
-la pitié : c'est avoir pitié de...
-la compassion : c'est prendre part à la souffrance des malades... que cette souffrance soit
passagère (par exemple en orthopédie) ou que
cette souffrance soit liée à la fin de vie.
-l'Amour de Dieu : la Miséricorde, c'est Jésus
qui manifeste sa tendresse et nous invite à faire
de même.
Pour vivre la Miséricorde, on se met à
l'écoute des personnes. On est ouvert à tous et à
tout. Quand on frappe à la porte d'une chambre,
on ne sait jamais qui on va trouver. On s'adapte à
chaque fois. On ne juge pas. On ne pense pas à ce
qu'on va dire, on est d'abord nous mêmes et à
l'écoute. En fait, on parle très peu... Parfois, les
gens parlent. Ils ont besoin de se confier. La maladie, la mort, ce sont des étapes qui font cheminer. Ils savent que ce qu'ils nous disent restera
entre nous. Certains nous partagent des choses
qu'ils n'ont dites à personne et qu'ils ne peuvent
pas dire à leur famille. Il y a des choses qui leur
sont restées sur le cœur et qui sortent à ce moment-là.
D'autres fois, des personnes ne disent rien.
On leur touche la main, parfois, ils la serrent…
On sent comment il faut être avec les gens. On
fait aussi en fonction de ce que l'on est, ça dépend de beaucoup de choses…»
Vu dans le
journal municipal
Les Echos des Fougères
mai 2016
«Une fois, je suis entrée dans une chambre,
en orthopédie ; Il y avait deux hommes entre 40
et 50 ans. On a parlé, on a blagué. En sortant, je
leur ai dit : «Je vais penser à vous dans mes
prières». Ils ont été un peu surpris et m'ont dit
«Merci, c'est gentil»… Il y a beaucoup de
chambres où on ne parle pas de Dieu. Des gens
nous disent aussi qu'ils sont non croyants... On a
parfois des surprises : parmi ces non croyants, il y
en a chez qui il reste un petit quelque chose...
Dans d'autres chambres, on prie ou on donne la
communion… On fait toutes les portes du couloir.
On a une petite anxiété avant de commencer mais
on sait que le Saint Esprit nous aide.
Avant nos visites, on se retrouve dans la
chapelle pour prier. On se retrouve aussi après...
On aime que notre aumônier soit là pour nous aider à approfondir et partager ce qu'on a vécu.
Visiter les malades, ça peut être difficile mais ça
nous rend aussi heureux quand il y a un sourire ou
lorsqu'on sent un apaisement à la fin de la visite.»
Propos recueillis par
Anne-Françoise LENEN
et l’équipe relais
L’équipe du Rosaire
Depuis
quelques années, notre équipe du
Rosaire se réunit le 2ème Vendredi de chaque mois
à 14h à la salle paroissiale.
Nous sommes onze personnes : 10 femmes et 1
homme qui accompagne son épouse. A l'heure où
je vous écris, une nouvelle personne doit se
joindre à nous.
En ce vendredi 13 mai, fête de Notre Dame de Fatima, nous nous retrouvons cet après-midi, comme
les apôtres avec Marie attendant la Pentecôte.
D'abord, on prend le temps de se saluer et
d'échanger quelques nouvelles. Puis nous nous asseyons autour des tables disposées en rond pour
prier, chanter... et écouter la Parole de Dieu.
Dans le livret qui nous est remis chaque
mois, un passage d'Evangile en rapport avec un
mystère du Rosaire (joyeux, douloureux, glorieux,
lumineux) nous est proposé. Par exemple en avril :
mystère glorieux, la Résurrection, nous avons prié,
partagé sur l'apparition de Jésus au bord du lac de
Tibériade. (Jean 21,15-19). Une personne lit le
passage et chacun le relit en silence. Alternativement des personnes lisent «la réflexion sur le mystère et l'application pour notre vie» qui nous est
proposée dans le livret. Ce temps est aéré par des
refrains. Après quelques instants de silence, nous
partageons notre point de vue à tour de rôle. Nous
nous enrichissons mutuellement.
Puis vient le temps de la louange et de
l'intercession. L'intercession commence par le
Notre Père suivi par environ dix «je vous salue Marie». Chaque «Je vous salue Marie» est prié aux
intentions demandées par le Pape François, aux
intentions du monde et de l’Église et aux intentions exprimées par les membres de l'équipe.
C'est ensuite le temps de l'envoi en mission
dans notre humble quotidien.
Toutes personnes désireuses de nous rejoindre ou
en recherche, pratiquantes ou non en d'autres religions seront les bienvenues.
Marie-Jo GAUTHIER– 02.99.66.55.57
14
INFOS MESSES
les horaires des messes dans toute la France
www.egliseinfo.catholique.fr
MESSES en semaine
Selon affichage dans les Communautés paroissiales
Carmel de Montigné
Tous les jours : Laudes 7h30, Messe 11h00, Vêpres 18h00
PACE LUNDI 11h00 : 3 Chênes
en alternance tous les 15 jours avec Nymphéas
SAINT GILLES VENDREDI 10h30 Pont aux Moines
en alternance tous les 15 jours avec
VEZIN-LE-COQUET LUNDI 16h30 Champs Bleus
Père Yann-Tangi KENEC’HDU, Curé
8 rue du Père Grignon de Montfort-35740-PACÉ-02.99.60.61.32-06.82.64.47.73-ytk3@wanadoo.fr
Père Philippe HEBERT, Prêtre auxiliaire
06.86.37.96.47-philippe.hebert@yahoo.fr
Père Patrice EZOA, Prêtre auxiliaire
2 rue de Rennes-35132-VEZIN LE COQUET-02.99.64.53.75-06.95.31.23.16-pateza2004@yahoo.fr
Père Louis VIGNON
le Sortoir-35590-SAINT GILLES-02.99.64.61.88-louis.vignon@wanadoo.fr
Père René DERSOIR
2 rue Rébunière-35760-MONTGERMONT-02.99.68.82.19-06.72.80.18.56-dersoir.rene@orange.fr
15
Être catéchiste
Ce n’est pas une affaire de spécialistes : c’est l’affaire de toute la communauté chrétienne. Nous
sommes tous responsables de l’annonce de l’Evangile aux plus jeunes. Alors, si le cœur vous en dit et si
vous disposez d’une heure par semaine pour vous mettre au service des enfants : n’hésitez plus !
Voici ce qu’en disent des catéchistes :
-Ne doutons pas de nos capacités, de nos qualités. Nous pouvons tous accompagner nos enfants en catéchèse si nous pensons que c'est important pour eux.
-Si nous restons « vrais »
nous trouverons les mots
justes pour leur dire
Dieu et partager notre
foi.
LES INSCRIPTIONS A LA CATECHESE SE TIENDRONT
dans toutes les communautés de la Paroisse
Saint Melaine aux carrefours pacéens
-Pour
le
catéchiste
quelle belle rencontre
ou retrouvaille avec le
Christ ! Cela nous concerne, cela nous regarde
«risquerons-nous d’être
amis dans le Seigneur ?»
comme le dit le chant
des jeunes.
-Je remercie les enfants
pour ces moments enrichissants où nous avons
partagé et échangé librement et dans la
bonne humeur.
-Oui, aujourd'hui je peux
dire et je témoigne de
mon amour pour Dieu,
de ma confiance en lui.
Tout ça je l'ai fait grandir au cours de l’accompagnement de mes enfants au sein des équipes
de caté. On entend parfois dire:" je le laisse
choisir, il ne veut plus
poursuivre"... Pour ma
part, j'ai toujours pensé
que c'était important
pour eux, je les ai donc
soutenus, accompagnés
comme je le fais pour
les études. Je souhaite
que mes enfants grandissent dans l'idée qu'ils
sont aimés de Jésus et
qu'il est présent pour
eux.
16
VIE CHRÉTIENNE
Passons la Porte Sainte !
dienne : Essayer de
voir ce qu'il y a de
bon et de beau dans
nos vies et chez les
autres, cultiver l’amitié, pratiquer l'entraide,
créer
des
ponts de pardon.
«En passant la Porte Sainte,
laissons-nous embrasser
par la Miséricorde de Dieu !»
nous dit le pape François .
A
son invita-
tion, les 1er et 21 mai
furent 2 dates proposées à la paroisse
pour passer en pèlerins la Porte Sainte
de notre diocèse.
Passer le seuil de la
Porte, c’est un acte de foi du croyant qui reconnaît en Jésus-Christ son Seigneur qui a dit : «Moi,
je suis la porte ; si quelqu’un entre en passant par
moi, il sera sauvé.» (Jn 10,7). Avec la dizaine
d’enfants présente ces 2 fois, nous avons appris,
en la gestuant, la Parole de l’Apocalypse de Saint
Jean où Jésus dit :
«Voici que je me tiens à la
porte
et je frappe.
Si quelqu’un entend ma voix,
qu’il ouvre.
J’entrerai chez lui
pour souper avec lui.
Lui près de moi
et moi près de lui.»
Ap3, 20
Nous sommes donc invités à
ouvrir la porte de notre cœur
pour que Jésus vienne y demeurer. Il nous appelle à
faire des petits pas de Miséricorde dans notre vie quoti17
11h, Samedi 21
mai, à la maison diocésaine de Rennes,
dix enfants et dix-huit
adultes se sont rassemblés pour une
demi-journée de pèlerinage dans le
cadre de l'année de la Miséricorde.
Notre pèlerinage nous a déplacé dans
divers lieux : parc et chapelle de la
maison diocésaine, galerie des saints à
la cathédrale et montée à sa tourclocher, passage de la porte Sainte
sous la parabole du fils prodigue, à la
basilique Saint Sauveur.
Moments de détentes (jeux, repas,
marche, tourisme rennais) ont alternés avec des
moments conviviaux de chants, de prières, de lectures et gestuations d'Evangile et de réflexions sur
la Miséricorde.
Ainsi, nous sommes repartis
heureux grâce à l'infinie
Miséricorde de Dieu et bien
décidés à devenir miséricordieux avec les autres,
comme le Père l'est avec
nous.
Les pèlerins d’un jour
Des enfants de 6ème vont au Carmel de Vezin-le-Coquet
Le
23 avril dernier, une petite quinzaine
d’enfants de 6
-le-Coquet.
ème
s’est rendue au Carmel de Vezin
La découverte de la vie des sœurs a été surprenante pour plus d’un. La retranscription du témoignage de quelques uns des enfants présents à
cette journée montre ce qui les a marqués et interpellés.
Sur l’âge…
«Nous avons rencontré une sœur. A 61 ans, elle
est la plus jeune de sa communauté qui regroupe
19 sœurs actuellement. On a vu des dames très
très âgées. Elles sont souvent malades, et l’une
d’elle est toujours alitée. Lorsqu’une sœur
meurt, de nouvelles sœurs arrivent dans la communauté.
Ces sœurs sont très âgées, mais celle que nous
avons rencontrée est devenue carmélite à 20
ans.»
Sur le travail…
«Elles fabriquent les hosties, les mettent à cuire
et les préparent en paquets pour la distribution
aux paroisses.
Elles se répartissent les tâches ménagères.»
Sur le sens de l’engagement au Carmel…
«La sœur rencontrée est devenue carmélite car
elle a voulu vivre pleinement son Baptême. Enfant et jeune, elle parlait beaucoup avec des dominicains, des amis de ses parents.
Elle nous a aussi parlé de Thérèse de Lisieux.
La Parole importante pour la sœur que nous avons
rencontrée est dans le livre de la Genèse.
Les sœurs ont un rôle dans le monde.»
Sur la tenue vestimentaire…
«Elle avait de grosses chaussettes d’hiver avec
des petites sandales : ça ne va pas du tout ensemble !»
Sur la prière et le silence…
«Les sœurs prient beaucoup, au moins deux
heures par jour sans compter le temps personnel,
et elles vont à la messe tous les jours. La sœur
nous a plusieurs fois répété : «on prie plusieurs
fois par jour».
Elles prennent les repas en silence.»
Sur les sorties et les relations avec l’extérieur
du monastère…
«Les sorties des sœurs sont limitées. D’une manière générale, elles n’ont pas le droit de sortir
du monastère. La sœur que nous avons rencontrée
nous a parlé de Lourdes où elle a été en pèlerinage.
Elle nous a raconté avoir lu un livre pour un
aveugle qui voulait être ostéopathe : ceci s’est
fait dans le cadre de l’investissement dans une
association pour aider les gens.»
La chapelle du Carmel
Ces quelques propos retranscrits montrent
combien la vie ordinaire des carmélites est perçue
comme étant à la fois éloignée, mais aussi proche,
du quotidien des enfants. Et une enfant du groupe
de conclure à propos de la sœur avec qui le
groupe a échangé : «Cette dame, je la sentais
normale.»
Propos recueillis par
Claire CHAUVEL
Accompagnatrice pour la Profession de Foi
Communauté de Saint Gilles
Carmel de Montigné
35132 Vezin-le-Coquet—02.99.59.02.64
secretariat.carmel.montigne@orange.fr
carmel-montigne.e-monsite .com
Les Professions de FOI auront lieu
Le Dimanche 19 juin 2016
10h00 à l’église de La Chapelle des Fougeretz
10h30 à l’église de Pacé et l’église de Vezin-le-Coquet
Venons nombreux entourer et prier pour ces jeunes sur leurs chemins de Foi !
18
Vivre le Sacrement du Pardon pour la première fois !
Il
fallait bien cela
La présentation de la parabole de l’enfant
prodigue a été un grand succès. Le ton et les
gestes étaient dignes d’une scène de théâtre et
ont su attirer l’attention de tous.
Par petits groupes, les enfants ont à leur tour dit
ce qu’ils en retenaient. Il fallait bien sûr les guider un peu, les orienter par des questions. Ce qui
est intéressant, c’est qu’ils participent bien aux
échanges, n’ont pas d’appréhension à prendre la
parole et à exprimer leurs idées.
Ensuite chacun a pris le temps d’inscrire ses
«péchés» sur un petit papier de couleur transformé ensuite par un astucieux plage en enveloppe
secrète.
Munis de cette enveloppe, porteurs du lumignon
transmis par leurs parents et décoré par leur soin,
ils se sont rendus en petits groupes à l’église pour
la rencontre avec le prêtre. Un peu d’appréhension chez certains, une impatience chez d’autres !
Après avoir vécu le Premier Sacrement du Pardon,
ils se sont rendus devant le Saint-Sacrement pour
remercier Dieu, déposer leur bougie et chanter :
Ce temps s’est clôturé par une prière
qui rassemblait parents et enfants
dans l’église. Enfin, Denise a offert à
chacun des 70 enfants une bonne
crêpe sucrée (dont elle seule connaît
les secrets de la réussite !). Les enfants sont repartis ravis, épanouis et
heureux !
L’équipe d’accompagnement
Nicole, Danielle, Marie-Noëlle
et Gisèle RIVOAL, catéchiste
Communauté de Pacé
« Père, je suis ton enfant, ton enfant bien-aimé
et je viens vers toi, me jeter dans tes bras ! »
L’enveloppe secrète a été enroulée sur ellemême lors d’un atelier bricolage animé par Evelyne et Christianne, pour confectionner cette jolie
croix avec tous les
petits papiers pliés.
C’est bien sur la Croix
que Jésus a porté les péchés des hommes.
Cette croix recouverte de tous nos péchés
a donc bien pris sens ce jour-là :
La Croix de Jésus nous sauve !
19
& SACRAMENTELLE
pour prendre le temps de
la découverte et de la
rencontre avec Dieu pour
la première fois dans le
Sacrement du Pardon.
Après avoir découvert en
décembre «l’Amour de
Dieu
grand
comme
ça» (voir précédent numéro), c’est ce qu’ont vécu
les 70 enfants de 2ème année de catéchèse de
toute la paroisse, réunis à la Grange du Logis à
Pacé, ce Samedi 5 mars 2016, week-end des «48
heures pour Dieu».
Quand les parents prennent du temps
pour Dieu et pour leurs enfants
Pendant que les enfants vont faire l’expérience du Sacrement individuel du Pardon, leurs
parents sont invités à prendre aussi du temps pour
Dieu, à réfléchir et à partager sur la Miséricorde.
Pour quelques-uns, les grands-parents sont venus,
le parrain ou la marraine aussi. La famille est la
première école de la Miséricorde et il est bon d’en
prendre conscience.
Une vidéo très courte permet d’abord de faire
ressortir les points essentiels développés par le
pape François sur les œuvres spirituelles et matérielles de Miséricorde, et sur le chemin de Miséricorde qui passe par le Sacrement de Réconciliation et –ou– un pèlerinage. Puis chacun choisit
trois cartes parmi celles qui sont proposées et qui
portent un mot en rapport avec la Miséricorde. Il
les pose sur la table et il explique son choix, dans
une écoute attentive et respectueuse de tous les
membres de la tablée.
Devant une reproduction d’un tableau sur l’Enfant prodigue, le texte de St Luc est animé par
une alternance entre une lectrice et un acteur
jouant le rôle du père de l’enfant. Tous sont appelés ensuite à partager sur la figure du père présentée dans ce texte et sur ce qu’elle nous dit de
Dieu. Une méditation est alors proposée devant la
projection d’une statue en bois représentant les
retrouvailles du père et de son fils cadet et une
brève vidéo apporte quelques témoignages sur le
Sacrement de Réconciliation.
Après la prière du Notre Père, les parents sont
invités à se rendre à l’église, à y rejoindre leurs
enfants, à passer un moment en adoration eucharistique ou à accueillir le Pardon de Dieu.
A ceux qu’on aime, on ne transmet bien
que ce qu’on aime. Quand les parents manifestent
de l’intérêt pour une démarche de foi, ils éveillent aussi l’intérêt de leurs enfants et leur rendent ainsi un service incomparable.
Jacques de MONNERON
Communauté de Vezin-le-Coquet
Sacrement des malades : Sacrement de vie !
Ce
Samedi 2 avril après-midi, la commu-
nauté chrétienne paroissiale accueillait, en
l’église St Melaine de Pacé, les personnes désirant
recevoir le Sacrement de l’Onction des malades :
«Sacrement de vie». Les participants étaient au
nombre de 40 environ, des résidences des 3
Chênes, des Nymphéas, de Pacé, du Pont aux
Moines de Saint Gilles, des membres de toutes les
communautés accompagnés par leur famille, amis
ou des bénévoles.
Ce Sacrement était donné au cours d’une messe
célébrée par le Père Yann-Tangi, accompagné par
le Père Vignon et le Père Louapre. C’était une
belle célébration très priante, très respectueuse
de chacun avec une intensité de prières et de
chants. Chacun d’entre nous a reçu une force de
l’Esprit-Saint permettant de traverser l’épreuve
de la maladie ou du handicap.
«Sur chaque être humain,
s’il est éprouvé, fatigué,
brille le visage du Christ !»
Puis nous avons terminé par le pot de l’amitié préparé par les paroissiens de la Chapelle des Fougeretz, très apprécié par les participants où la
convivialité et les témoignages étaient fructueux.
Marie-Thérèse COCHET,
Communauté de Pacé
20
Prenons la parole !
C'est ce à quoi une quinzaine d'adultes en
situation de handicap nous a invités ce Samedi 23
avril 2016. Ils se réunissent dans différentes paroisses, 6 à 7 fois par an tout au long de l'année,
pour goûter ensemble un pain de partage et rencontre. Une belle convivialité où chacun à la parole pour partager sur sa vie et autour de la Parole de Dieu. Chacun
est accueilli tel qu'il
est avec ses richesses et ses limites ; les difficultés
d'expression ou de
mouvement des uns
et des autres sont
aussi l'occasion de
manifester l'amitié qui nous unit en Jésus-Christ.
Aller à la messe tous ensemble, le célébrer avec la
communauté chrétienne du lieu qui accueille fait
aussi partie de la découverte. Les paroles de
l’Évangile du jour résonnent alors différemment
dans le cœur de chacun et l'Eucharistie qui suit
n'en est que plus ajustée à l'Amour du Seigneur. Une belle expérience d'Amitié et de Parole
qui réchauffe le cœur. Je l'ai partagée avec
Claire, Mathilde, Tijani, Elodie, Christophe, Chantal, Nicolas, Barthélémy et encore d'autres…
MERCI à vous !
Danielle TOUBON
Communauté de Pacé
prochain rendez : Dimanche 5 juin à l'abbaye de la
Roë. Renseignements: pcs.catechese35@orange.fr
CONVIVIALITÉS
L'accueil des étrangers : un sujet d’actualité
dans notre communauté chapelloise
sont facilitées, la confiance
L'actualité, concernant notamment nistratives
s’établit petit à petit, confiance si souvent
les pays en guerre ou le sort des migrants,
est particulièrement brûlante. Sur La Chapelle des Fougeretz, des initiatives d’accueil ont été engagées dans différentes directions :
Des actions réalisées :
Comme à Rennes et dans bon nombre
de communes de la périphérie rennaise et,
plus globalement, de notre département,
des bénévoles (paroissiens ou non) donnent
de leur temps pour accueillir les étrangers,
obligés de fuir leurs pays… Qu’est-ce qui
peut pousser à l’exil tant de gens -souvent
des familles- si ce n’est l’insécurité, la
guerre, les conflits ? Et quelle souffrance de
voir certains repartir pour retrouver, au
risque de leur vie, leurs proches restés au
pays !… Pour faciliter l’intégration de ceuxlà qui restent «chez nous», osons des actions toutes simples : gestes d’accueil,
comme se saluer ou s'inviter pour un repas
ou un café..., invitation à découvrir notre
commune lors de promenades à pied dans
nos nombreux sentiers chapellois.
A La Chapelle des Fougeretz, l'association «Entente et Partage»*, créée en
2013, œuvre pour une meilleure connaissance réciproque des habitants originaires
de la commune ou arrivant d'autres pays…
Des cours d’apprentissage du français ont
démarré en octobre 2015 : donnés par 4 bénévoles, ils permettent peu à peu d’instaurer des relations. Ainsi, les démarches admi21
malmenée dans les situations de conflit… Le
Dimanche 6 mars 2016, plusieurs familles
ont participé au repas partagé organisé par
l’association. Les adhérents et sympathisants ont vécu avec bonheur cette ouverture réciproque.
Des projets à poursuivre, d’autres actions à
imaginer :
-Continuer la campagne des mots magiques : "bonjour", "au revoir", "merci",
"pardon" (partenariat avec les écoles ?)
-Travailler sur les DROITS de L'HOMME, sur
le VIVRE ENSEMBLE, sous forme de débat/
échanges : soirée-débat le jeudi 2 juin 2016
sur l'information et/ou la communication
-Solliciter les nouveaux arrivants (étrangers
ou non) pour des aides ponctuelles lors de la
fête
des
confitures
en
septembre
(logistique, montage, démontage, donner 1h
ou 2 sur un stand…)
-Fête du jeu en octobre ou novembre 2016
(occasion de faire appel aux jeunes)
Que nous soyons catholiques ou non,
pour mieux vivre ensemble, tous les jours,
toute l’année, nous sommes appelés à accueillir les nouveaux arrivants, quelles que
soient leurs origines !
Françoise GREGOIRE
association ENTENTE & PARTAGE
* Selon l’article 1 des statuts, «Entente et Partage» est une «association apolitique et laïque».
Repas paroissial d’hiver à Vezin-le-Coquet
Depuis longtemps on en parlait. Bien avant
que l'on annonce sa date, une charmante dame de
Pacé (Madame Allainguillaume pour ne pas la citer) me disait chaque fois que je la rencontrais :
«Il va bien y avoir un repas à Vezin l'année prochaine ? Vous n'oublierez pas de m'inscrire !». Je
la rassurais en lui disant que Madame Lepape était
revenue spécialement de Rome pour me demander
de le réaliser. Donc, compte tenu de cet ordre
venant de très haut et de très loin, je me disais
que si je n'organisais pas ce repas je me ferais
sonner les cloches (puisqu’il avait lieu ordinairement juste avant Pâques).
Comme dans de nombreux clochers, aux
bons vieux temps où Vezin était une paroisse autonome, nous y avions notre repas paroissial annuel.
C'était toujours un beau succès... nous y étions
plus de cent !
Vint la fusion avec St Melaine... bon nombre de
Vezinois étaient inquiets, non du rapprochement
de nos clochers, mais de savoir si Le Repas Paroissial aurait encore lieu.
Je m'en inquiétais auprès de notre curé, le Père
Henri Chesnel. Je n'avais aucune crainte car je
connaissais son amour pour la bonne chair, (qu’il
n’a jamais avoué en chaire d'ailleurs). Aussi c'est
avec un grand sourire qu’il m'a dit : «bien évidemment mon cher Philippe il ne faut pas supprimer le
repas de Vezin… mais à trois conditions :
-Que ce soit un repas ouvert à l'ensemble de la
paroisse. -Que je sois invité. -Que vous ne fassiez
pas de déficit.»
Ce qui fut dit fut fait. Le défi a été tenu et notre
repas annuel se maintint. Les premières fois, seuls
quelques Pacéens se joignirent à nous. Mais rapidement le bouche à oreille a fonctionné et, au fil
des années, le nombre des participants «extramuros» s'est accru.
Afin de ne pas le confondre avec l'énorme
repas paroissial qui a lieu à Pacé en novembre, et
qui rassemble plus de deux cents convives, il nous
fallait trouver un nom à ce repas. C'est la raison
pour laquelle nous l'avons intitulé «Repas Paroissial d'hiver» car il se tenait généralement en février ou mars. Les hasards du calendrier, et la difficulté pour obtenir la salle, ont fait que cette
année notre repas paroissial d'hiver a eu lieu le 20
mars… donc le premier jour du Printemps !
La préparation de ce repas fut chose très aisée
grâce à la participation active des membres du
comité d'organisation. Choix de la formule, tarifs,
qui invite-t-on, qui fait quoi...? Et le Dimanche 20
mars, à 9h précises, l'équipe entrait en action... A
11h tout était prêt. Les tables étaient dressées,
garnies et fleuries (Merci Christiane… mais il ne
s'agit pas de celle que nombre d'entre vous connaissent... elle a pourtant beaucoup de talents !).
La période d'inscriptions a été très courte, trop
peut-être, mais les demandes ont vite afflué de
toutes parts… au début il y avait même plus d’
«étrangers» que de Vezinois. Fort heureusement,
devant cet afflux, nos compatriotes se sont mobilisés et en définitive leur nombre est devenu supérieur.
Dès 12h15 les premiers convives arrivent. Ils sont
accueillis par Gérard qui, en tant qu'ancien gendarme, possède les compétences nécessaires pour
appliquer les consignes du plan Vigipirate renforcé. Rapidement toutes les tables sont remplies.
Au total nous sommes 68 dont 40 Vezinois,17 Pacéens, 5 St Gillois, 3 Chapellois, 1 Rennais et le
Père Camille, notre ancien curé qui vient de sa
campagne lointaine.
Après quelques minutes l'ambiance chauffe déjà,
il faut dire que la Clairette de Die est bien fraîche
et bien bonne. L'énorme buffet, abondant et très
varié (il faut satisfaire tous les goûts), arrive solennellement porté par les membres de l'équipe
d'animation. Tour à tour les tables vont se servir,
les assiettes sont bien remplies... mais tel le tonneau des Danaïdes le buffet reste toujours bien
garni. Il faut abreuver ce monde affamé... les
bouteilles d'eau se vident, la vente des vins est
rapidement supérieure à celle des «Tablées du
Rheu». Pas le temps de faire un «trou Normand»
car déjà salades et fromages sont servis.
Et puis vient enfin le temps d'aller remplir son assiette à dessert en choisissant une, deux, voire
trois et plus… parts d'excellentes pâtisseries confectionnées par les mains expertes qu’a la chance
de compter notre paroisse.
Il serait inutile de dire que le micro est fort occupé : histoires, chansons (en solo ou en chœur),
voire poésie (nous ignorions que notre paroisse
abritait en son sein et dans la maison de Gérard
une poétesse... bravo Andréa). Bref c'est gai, c'est
convivial... mais il faut se quitter et remettre tout
en ordre... l'équipe est là, active, efficace et
nombreuse.
Un dernier travail : Loïc s'en charge ! Porter les
pâtisseries restantes aux sœurs du Carmel… rassurez-vous il a été bien accueilli !
Tous les objectifs ont été atteints :
-42% des présents n'étaient pas Vezinois.
-Le curé était présent.
-Nous avons dégagé du bénéfice.
Philippe GADENNE
Communauté de Vezin-le-Coquet
22
Le Vendredi soir 18 mars, au cours du Chemin de Croix à Montgermont, nous avons accueilli
le Père Michel Briand, missionnaire des Pères de
Saint-Jacques en Haïti. Né à Messac en 1954, Michel est d’abord parti en Coopération en Haïti de
1976 à 1979. De retour en France, il est entré au
Séminaire et a été ordonné prêtre à Rennes en
1985. C’est en 1986 qu’il devient missionnaire et
qu’il rejoint Haïti où il vit maintenant depuis 30
ans, d’abord dans le diocèse des Cayes au Sud de
l’île puis dans le diocèse de Port au Prince depuis
2007 et nommé à la paroisse de St. Antoine de Padoue en 2009 au milieu des bidonvilles. Actuellement en convalescence et en congé jusqu’en août
prochain, il essaie de se reconstruire après une
agression le 31 août 2015 à Port-au-Prince, capitale du pays.
Au cours de
cette soirée, il nous
présente un premier film relatant
la vie de sa communauté dans la paroisse Saint-Antoine
de Padoue, nommée
aussi
StAntoine des Corridors : le travail avec les paysans
pauvres, la célébration festive, le pèlerinage
chaque Mardi rassemblant des personnes qui ne
fréquentaient plus l’Eglise, prière des heures,
nombreux mouvements : accueil, partage, visite
du prêtre, alphabétisation, mission de réconciliation, pastorale des jeunes, foyer Caritas pour les
enfants des rues, présence de nombreux séminaristes.
Après le partage de la soupe, nous avons regardé une deuxième vidéo consacrée aux enfants
des rues à Port au Prince où se trouve Michel. Ces
enfants qui vivent depuis longtemps dans la rue :
victimes des violences, de la faim, souvent la
proie des trafiquants, des drogués, n’ont plus de
liens avec leur famille, elle-même trop pauvre ou
violente. Les écoles du quartier acceptent plus
facilement aujourd’hui les enfants (de 7 à 14 ans)
qui sont accueillis au foyer après qu’ils ont exprimé leur motivation de retourner dans leur famille
avec une volonté de s’en sortir. Au foyer, ils apSAINT GILLES
prennent tous à se responsabiliser
(laver la vaisselle, balayer leur espace de vie, se respecter mutuellement…). A la sortie de l’école, les plus
jeunes étudient leurs leçons et font leurs devoirs à
la salle d’étude du foyer Caritas, accompagnés
d’un animateur et les plus âgés sont en apprentissage pour un travail et réussir leur vie. Ils peuvent
ensuite devenir animateurs.
23
REGARDS
Missionnaire en Haïti
Haïti est un pays d’environ 10
millions d’habitants, un peuple qui a
du mal à se libérer de son histoire
passée, très instable au niveau
poliCLAYES
VEZIN-LE-COQUET
tique, et qui se remet aussi difficilement du séisme du 12 janvier 2010.
Port-au-Prince compte 2 à 3 millions
d’habitants avec 50% de catholiques
et 50% d’évangéliques (protestants)
répartis dans plus de 80 paroisses.
Chaque paroisse honore un Saint avec
joie et ferveur. Certaines cérémonies : Chemin de Croix de la Semaine Sainte dans
les rues de la capitale (il dure entre 6 et 7 heures,
6h30 du matin à 13h) et procession du SaintSacrement sont très solennelles et pleines d’émoVEZIN-LE-COQUET
tion.
Actuellement, une
école est en construction (6 classes
sur 16). Un foyer
et
une
bibliothèque
existent
déjà mais le problème financier freine souvent. Les enfants scolarisés sont 11% en public et 89% en privé, donc
payant. C’est très difficile d’assumer pour des familles pauvres.
Ce fut une soirée très riche en partage et en
amitié entre tous. Merci Père Yann-Tangi pour
cette invitation et merci Michel pour ta présence
parmi nous. Comme l’a suggéré le Père Yann-Tangi
nos communautés paroissiales pourront prier les
unes pour les autres et nous pourrons aussi continuer de prier pour toi, pour ta santé et pour ton
ministère dans cette belle mission où tu es surnommé : «le curé des pauvres».
Régine DANVEAU et Denise POSNIC
Communauté de Pacé
Pour faire un don :
Foyer Caritas à Saint Antoine
Chèque à l’ordre de
«Société des prêtres de St Jacques»
Père André SIHOAN
Société des prêtres de Saint Jacques BP 40319
29403 LANDIVISIAU cedex
Le Monde de la prison à Vezin-le-Coquet
Le Monde de la prison nous ouvre les portes
sur le monde de toutes nos fragilités et limites
humaines, particulièrement représentées en ce
lieu. Endroit qui nous apparaît souvent comme
rempli de ténèbres et où pourtant la Lumière luit,
celle du Christ Souffrant, Aimant et Miséricordieux, celle du Christ Victorieux. En témoigne l'un
ou l'autre, qui a rencontré le Christ en prison et
dont la vie a changé. Quelle émotion de partager
ma foi avec tel ou tel, dont la foi me bouleverse,
m'édifie, ou encore d'accueillir les larmes ou les
attentes d'un autre, d'échanger des gestes de
paix, enfin de tisser des liens au fil des rencontres
espacées, du Dimanche. Merci Seigneur pour ces
frères d'humanité, que tu nous donnes à aimer
B.L.
Quand l’art religieux s’invite
Le retour du Fils Prodigue—Christian Van Oost
acrylique sur toile 121x58cm
oratoire Bx Frassati—Mandres-sur-Vair
Deux
Une reproduction de ce tableau, bénie par
Monseigneur Nicolas Souchu lors de la soirée Miséricorde du 1er avril, sera prochainement accueillie à la prison de Vezin-leCoquet, à l’initiative d’une des invitées
paroissiales du Dimanche. Puisse-t-elle
consoler les prisonniers, leur dire l’Amour
de Dieu notre Père, car quelles que soient
nos fautes, l’Amour Miséricordieux du Père
est toujours le plus fort. A nous de saisir
cette chance, à nous de nous renouveler
dans ce bain d’Amour… Laissons nous regarder par Dieu, n'arrêtons pas cet élan du Père.
jeunes étudiants de Philanthropos
(Fribourg), passionnés de théâtre passent une semaine en Bretagne à répéter des scènes pour de
futures auditions. Le père de la jeune fille est artiste-peintre et le père du jeune homme dirige,
dans les Vosges, le Collège et Lycée Bx FrassatiAcutis (http://www.collegefrassati.com)
L’établissement prévoit l’aménagement d’un tout
nouvel oratoire pour les lycéens et son directeur,
Patrick Girard, fait ainsi appel à Christian Van
Oost pour la réalisation de plusieurs tableaux dont
l’un sur le thème du Fils Prodigue (Luc 15,11)
C’est ainsi qu’est née cette acrylique sur toile. Sa
particularité est d’être peinte dans l’esprit d’un
vitrail puisqu’elle est rétro-éclairée. La lumière
vient de l’intérieur.
L’Evangile de Luc nous dit l’insondable Miséricorde de Dieu-Père pour chacun de ses enfants
égarés… Il nous attend inlassablement, les bras
ouverts pour nous combler de son amour. Ce tableau est une invitation à venir nous jeter dans
ses bras « Je me lèverai, j’irai vers mon père ». Il
est source de consolation pour qui croit en la Miséricorde de Dieu.
Monseigneur Souchu nous racontait cette histoire
remplie d’espérance d’un certain Jacques FESCH
qui a «rencontré» Dieu en prison, avant d’être
guillotiné en 1957 à 27 ans. De cette rencontre il a
écrit un livre magnifique intitulé "Dans 5 heures je
verrai Jésus". Puissions nous en dire autant et
avec autant de FOI !...
M.R
Dans 5 heures je verrai Jésus
Journal de prison
Jacques FESCH
Éditions Le Sarment-Fayard
Disponible sur commande
à la libraire catéchétique
"LE MONDE DE THEO"
de la maison diocésaine
45 rue de Brest—RENNES
24
L’aumônerie catholique au Centre Pénitentiaire
Depuis que la prison Jacques Cartier a
été transférée à Vezin-le-Coquet, elle est devenue antenne de notre paroisse Saint Melaine aux Carrefours pacéens. La possibilité de
pratiquer son culte en prison est une loi française.
En effet, pratiquer son culte en liberté est l’affaire de chacun, mais quand on est privé de liberté (hôpital, internat, prison…), la loi prévoit un
aumônier rémunéré (peu) et agréé. Officiellement
nommé par l’Administration pénitentiaire celle-ci
lui met à disposition un lieu de culte qui sert à
toutes les religions : Ainsi, catholiques, protestants, orthodoxes, juifs et musulmans partagent le
même local à tour de rôle. Cela nécessite un aménagement et un rangement au début et à la fin de
chaque «séance». Ainsi, le Dimanche, nous accrochons et décrochons le Crucifix, installons les
chaises, tandis que les musulmans roulent leurs
tapis le Vendredi.
L’équipe d’aumônerie est composée d’un
prêtre, nommé par le diocèse, le Père Romain. Il
ne vient pas chaque Dimanche, car d’autres
prêtres d’horizons différents viennent à tour de
rôle célébrer la messe. 4 aumôniers laïcs, 3
hommes, dont certains sont diacres permanents,
et une femme préparent et animent les messes à
tour de rôle. Une vingtaine d’«invités», hommes
et femmes, participent aussi à tour de rôle, environ une fois par mois, aux célébrations parmi les
détenus. 4 pacéennes font partie de cette équipe.
Les invités aménagent la salle, arrangent les fleurs
qu’ils apportent et qui seront distribuées aux détenus à la fin de la cérémonie. Les fleurs sont très
appréciées par les détenus qui les destinent souvent à leur famille quand ils ont de la visite. Il
nous incombe de bien assurer la distribution équitable des fleurs !!!
Nous arrivons sur les lieux à 8h50 et entrons
dans la prison à 9h. Le surveillant d’accueil vérifie
que nous sommes bien inscrits et avons nos papiers en règle (certains peuvent se faire refouler
s’ils ne remplissent pas les conditions). Nous passons alors le portique de détecteurs de métaux (il
faut souvent enlever chaussures, ceintures…),
franchissons quelques lourdes portes et arrivons
devant la porte de la salle où déjà quelques détenus nous attendent. La porte s’ouvre seule, commandée électriquement par les surveillants
(comme beaucoup de portes de cette prison
«moderne»). Dans cette petite salle, nous disposons d’une «sacristie» où sont entreposés les objets pour les cérémonies. Les détenus arrivent,
contrôlés eux-aussi par le surveillant de service,
qui vérifie qu’ils sont bien sur la liste des inscrits.
Environ une cinquantaine de détenus arrive… Il
faut parfois prévoir des chaises supplémentaires
25
récupérées dans les salles de classes de l’étage du
dessus ! Nous nous accueillons par une poignée de
main et un beau sourire. Chacun se regroupe par
affinité (et aussi pour bavarder quelquefois…).
Quand l’assemblée est au complet, la porte se referme et la cérémonie débute vers 9h30.
La célébration terminée, nous distribuons les
fleurs, rangeons la salle et prenons le temps de la
discussion avec les détenus, contents d’avoir une
oreille bienveillante et non critique pour les écouter. Nous ne cherchons pas à connaître les raisons
de leur détention, nous ne posons pas de question,
mais partageons un temps de convivialité, tout
simplement. A 11h, nous repartons car les repas
seront servis en cellule.
Les personnes jugées et condamnées pour de
longues peines (plus de 5 ans) sont accueillies
dans le Centre de Détention et disposent d’une
cellule particulière. Celles en attente de jugement ou condamnées à une courte peine sont accueillies dans la Maison d’Arrêt. C’est dans cette
dernière qu’il y a souvent surpopulation car l’Administration est contrainte d’accepter tous ceux
que le Juge d’application des peines envoie, présumés innocents ou non. 2 et bien souvent 3 par
cellule, ils doivent alors cohabiter dans environ
10m2. Le Centre pénitentiaire de Vezin inclut ce
double accueil, pour environ 750 détenus.
Les personnes incarcérées sont pour beaucoup des
personnes fragiles, 10% sont
illettrées, sans famille, ayant
été élevées en famille d’accueil, à la santé mentale précaire, étrangers parlant peu
ou mal le français. Tout ceci a
été exposé par Romain et
Joëlle, lors de la rencontre du
5 mars, à l’église de Pacé,
dans le cadre des «48 heures
pour Dieu».
Les détenus apprécient ces moments partagés et nous en remercient. Nous leur apportons le
message de l’Amour de Dieu, de sa Miséricorde
envers tous avec le réconfort et le respect de
l’autre. Tous ne l’entendent pas, certes, mais la
graine est semée et elle lèvera où elle le pourra !
Pour preuve, ce baptême célébré le jour de
Pâques, un autre annoncé pour le 12 juin et deux
personnes en démarche de catéchuménat.
C’est ainsi que nous participons, je pense, à la
réinsertion ! La joie est partagée, d’un côté et de
l’autre !
A-M.N
Propositions de lectures
Une toute nouvelle Bible dans la
collection Youcat.
Une
Bible
pour
jeunes et catéchumènes. Le texte a
été travaillé pendant
trois ans par une
équipe de biblistes. Une Bible illustrée, annotée
et enrichie de commentaires, de questions de
jeunes et de réponses. Elle est préfacée par le
pape François : «Vous avez quelque chose de divin entre les mains, un livre brûlant comme le
feu, un livre dans lequel Dieu
parle.» Parution en 15 avril
2016.
Son plus : des illustrations et
une mise en page attrayante
(belles photos de Terre Sainte
et dessins humoristiques.)
La joie de l’amour, exhortation apostolique
2016
Un message pour toutes les
familles
Pour le Président du Conseil
Famille et Société, Mgr Brunin,
évêque du Havre, l’exhortation
apostolique Amoris Laetitia a,
comme l’encyclique Laudato
Si’, une portée universelle, car
«la famille est une réalité qui
concerne tous les hommes».
Fruit d’un synode «qui a pris
son temps» –avec une session
extraordinaire en 2014 et une session ordinaire en
2015– l’exhortation veut faire la promotion de la
famille dans l’Eglise et dans la société, à travers
le dialogue et l’action. Ce texte met notamment
en avant la formation de la conscience et le discernement d’éléments positifs dans des situations
qui peuvent paraître «imparfaites ou inachevées».
Un «appel à vivre la famille de façon évangélique». La famille, pour l’Eglise, est bien «une expérience humaine et humanisante».
Miséricordieux à l’image du Père
De Monseigneur Joseph BOISHU - AdB Petits traités
spirituels 2016
Ce petit livre est un commentaire de la parabole dite
de «l’enfant prodigue» dans
l’esprit de la lectio divina.
Cette «lecture» propose de
mettre en valeur l’attitude
miséricordieuse du père par
rapport à ses deux fils, en
montrant que l’enjeu pour
nous tous est d’accueillir cette
Miséricorde comme le prodigue.
Ordonné prêtre en 1966, Monseigneur Joseph Boishu, ancien Évêque auxiliaire de Reims a enseigné
la philosophie et la théologie au grand séminaire
de Rennes. Il a aussi accompagné le renouveau
charismatique.
Un Rendez-Vous
à ne manquer
sous aucun prétexte !
Tous ces livres sont en vente
à la libraire catéchétique
"LE MONDE DE THEO"
er
au 1 étage de la maison diocésaine,
45 rue de Brest –RENNES
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Humour, jeu et prière au service de la foi...
La Fête de la Sainte Trinité est célébrée
le Dimanche qui suit la Pentecôte.
Ce jour-là, nous fêtons la réalité mystérieuse
d’un seul Dieu dans l’unité d’amour de trois personnes
distinctes, égales et indivisibles,
le Père, le Fils, l’Esprit.
Au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit !
Avec les lettres dans les cases grisées,
vous retrouverez le nom de notre année !
Dieu
notre Père
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Ô mon Dieu, Trinité que j'adore,
aidez-moi à m'oublier entièrement
pour m'établir en vous, immobile et paisible,
comme si déjà mon âme était dans l'éternité !
Que rien ne puisse troubler
ma paix ni me faire sortir de vous,
ô mon immuable,
mais que chaque minute m'emporte plus loin
dans la profondeur de votre mystère !...
Ô Verbe éternel, Parole de mon Dieu,
je veux passer ma vie à vous écouter,
je veux me faire toute enseignable
afin d'apprendre tout de vous ...
Ô Feu consumant, Esprit d'amour,
survenez en moi afin qu'il se fasse en mon âme
comme une incarnation du Verbe ...
Et vous, ô Père, penchez-vous
vers votre pauvre petite créature,
couvrez-là de votre ombre ...
Ô mes Trois, mon tout, ma béatitude,
solitude infinie, immensité où je me perds,
je me livre à vous comme une proie;
ensevelissez-vous en moi,
pour que je m'ensevelisse en vous,
en attendant d'aller contempler en votre lumière,
l'abîme de vos grandeurs.
Elisabeth de la Trinité (1904)
Le Signe Trinitaire est une première approche du Signe de
Croix, signe des chrétiens. Il n’est pas un Signe de Croix,
mais un geste plus simple qui introduit les jeunes enfants
nous donne et nous envoie à la vie trinitaire. On peut ainsi ouvrir la prière avec le
son Fils Jésus l’Esprit Saint Signe Trinitaire et la terminer par un Signe de Croix.
Ma paroisse, je l’aime, je l’aide !
Chaque année à la même période, nous sollicitons votre générosité pour les charges de la
paroisse. Malgré un bénévolat important dans tous
les domaines, beaucoup de charges sont difficilement compressibles.
La collecte paroissiale est donc une source essentielle pour faire face aux dépenses qu’occasionne
la vie quotidienne de notre communauté chrétienne (entretien, EDF, chauffage de certaines
églises, téléphone, etc…).
Au cours du 1er semestre 2016, nous avons pu procéder
-A l’acquisition et à l’installation d’un Chemin de
Croix digne de notre église pacéenne.
-A la rénovation de la sonorisation de certaines
églises de la paroisse.
-A l’achat d’un nouvel orgue électronique transportable destiné principalement à l’accompagnement musical pour les messes des jeunes.
Grâce à votre concours, nous continuerons avec :
-Le réaménagement du chœur de l’église de Saint
Gilles dont la réalisation est à mettre en œuvre.
-L’entretien des orgues dans les églises.
-L’attribution d’une participation exceptionnelle
pour aider chacune de nos écoles catholiques dans
certains projets pastoraux.
-La création d’une bannière de style breton pour
la paroisse.
Sachez que nous sommes particulièrement attentifs aux dépenses que nous nous efforçons de limiter afin de maintenir notre équilibre budgétaire.
Chacun, chaque famille est invitée à faire un don
selon ses possibilités.
Soyez assurés de notre disponibilité et remerciés
pour tout ce que vous faites afin de permettre à
notre paroisse de vivre.
Si vous êtes imposable, votre don est déductible
des impôts.
Exemple : Un don de 50€ vous reviendra à 17€. Un
don de 100€ vous reviendra à 34€.
Les chèques sont à libeller à l’ordre de : ADR PAROISSE ST MELAINE AUX CARREFOURS PACEENS.
«Que chacun donne
ce qu’il a décidé dans son cœur,
non d’une manière chagrine ou contrainte,
car Dieu aime celui qui donne avec joie.»
2 Co 9,7
Au nom de l’équipe de laïcs
du conseil économique paroissial
Le chemin de Croix de Pacé lors de sa présentation aux «48 heures pour Dieu»
Merci à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce numéro !
Paroisse Saint Melaine aux Carrefours Pacéens—Doyenné de la Trinité
8 rue du Père Grignon de Montfort-35740 Pacé
02.99.60.61.32—paroisse.stmelaine@gmail.com
http://stmcp.free.fr
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