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LE BONJOUR
DU «SOIR»
Merci pour Khaoula !
Le 28 novembre 2012, dans ce même
espace, je lançais l'appel suivant :
«... Skikda est une ville d'ouvriers et n'a
pu rassembler qu'une infime partie des 400
anciens,
nécessaires
à
millions
l’intervention qui se fera ou ne se fera pas à
l'hôpital de la Timone, au Pôle de
Neurosciences cliniques, le 4 février 2013.
Pouvons-nous rassembler cette somme en
deux mois ? C'est à vous de répondre. Je
parle aux Algériens qui ont du cœur et qui
ont déjà sauvé Romaïssa de Chlef. Frères
de Tlemcen et de Kabylie, de Batna et
d'Oran, d'Alger et de Sétif, du Nord, du Sud
et de tous les continents, sauvez Khaoula
de Skikda !»
Le 8 février 2013, nous recevons la
confirmation de notre correspondant de
Skikda : oui, vous avez du cœur ; oui, vous
avez pu rassembler la somme en deux mois !
Oui, les Algériens de Mascara et des Aurès,
de M'sila et de Mosta, de Blida et d'Annaba,
du Nord, du Sud et de tous les continents
ont sauvé Khaoula !
Merci à la grande famille des lecteurs du
Soir d'Algérie.
maamarfarah20@yahoo.fr
«Pourquoi tout ce tapage ? Tu aurais pu
t'adresser aux députés et aux sénateurs. Ils
sont plus de 400. Avec un million chacun, on
aurait réglé le problème et le retraité de BabEl-Oued n'aurait pas donné les 3/4 de sa
pension ! Et moi, j'aurais mis mes 35 000
dinars dans la moitié d'une télé Plasma 3D !»
(Tata Aldjia)
La justice algérienne devrait
engager de nouvelles
investigations pour faire la
lumière sur le rôle de l’ancien
ministre de l’Energie et des
Mines dans l’affaire de
corruption dite «Sonatrach 2».
C’est ce qu’a laissé entendre le
procureur général de la cour
d’Alger dans un communiqué
rendu public hier.
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Décès de Abderrezak
Bouhara
IL ÉTAIT PRESSENTI POUR SUCCÉDER À BELKHADEM
Photos : Samir Sid
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
Chakib Khelil
ciblé par
la justice
AFFAIRE SONATRACH
PAGE 5
LUNDI 11 FÉVRIER 2013 - 30 RABI EL-AWEL 1434 - N° 6791 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
Trop diplômé
pour travailler
Un jeune chômeur de la wilaya
de Béjaïa n’arrive pas à «avaler»
le refus que lui a été signifié, lui
qui postulait avec beaucoup d’espoir au poste d’agent d’administration au niveau de la commune
d’Ouzellaguène. Et pour cause, il
s’est vu justifier son «calage» par
son niveau «supérieur au grade
demandé», comme le
mentionne clairement la commission
technique communale de sélection des
candidatures pour
ce poste.
Priorité au parc
auto
P
Lundi 11 février 2013 - Page 2
L
’ambassadeur d’Algérie à Tunis,
Abdelkader Hadjar, qui se trouvait à
Alger depuis plusieurs jours, n’a dû
rejoindre son poste, hier dimanche, que
sur injonction de Bouteflika. Pendant que
la Tunisie vit une situation de crise, la
plus difficile de son histoire, notre
ambassadeur s’adonnait, lui, en
effet, à son loisir favori : les
manœuvres dans les coulisses du FLN.
Lacune
teurs demandent un
Les associations de consomma
du nombre important de
contrôle des véhicules, au vu
le marché. Elles attirent
voitures importées et mises sur
cen tre na tio na l de cra sh l’a tte nti on su r l’a bs en ce d’u n
qu ali té et de s no rm es de
tes t de sti né au co ntr ôle de la
sécurité du parc automobile.
Un jour, un sondage
Pensez-vous que le niveau affiché par les équipes
africaines durant la CAN-2013 a été bon ?
NON
Soirperiscoop@yahoo.fr
Hadjar rappelé
à l’ordre
Censé rattraper les retards sur
les nombreux programmes de logements, le département de Tebboune
s’est d’abord penché sur le déficit
de son parc automobile.
Le ministère de
l’Habitat vient, en
effet, d’acquérir
365 véhicules pour
un montant dépassant 50 milliards de
centimes.
OUI
ERISCOOP
Sans opinion
RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGE
Etes-vous surpris par le fait que des gouvernements européens aient payé des
rançons à Aqmi en vue de la libération d’otages détenus par les terroristes ?
OUI : 62,77 %
NON : 23,58 %
S. OPINION : 13,65%
Actualité
Lundi 11 février 2013 - PAGE
Chakib Khelil ciblé par la justice
AFFAIRE SONATRACH
La justice algérienne devrait engager
de nouvelles investigations pour faire la
lumière sur le rôle de l’ancien ministre
de l’Energie et des Mines dans l’affaire
de corruption dite «Sonatrach 2». C’est
ce qu’a laissé entendre le procureur
général de la cour d’Alger dans un communiqué rendu public hier.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - «Suite
aux informations révélées par certains quotidiens d’information nationaux et étrangers
quant à l’implication de personnalités algériennes dans des faits à caractère pénal et
plus précisément de corruption, et ce, lors de
l’exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l’Etat, le parquet général près la
cour d’Alger informe l’opinion publique que
les faits ainsi révélés sont en relation avec
l’information judiciaire déjà ouverte auprès
du pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed
dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2. Le
parquet de la République près cette même
juridiction a, en date d’aujourd’hui 10 février
2013, par le biais de réquisitions supplétives,
requis le juge d’instruction en charge du dossier l’élargissement du champ des investigations à ces faits nouveaux rapportés par les
différents organes de presse», peut-on lire
dans ce communiqué signé par le procureur
Zeghmati.
Même si le nom de l’ancien ministre de
l’Energie ne figure pas dans ce communiqué,
il est évident, de par son ancien statut, qu’il
est l’unique «personnalité algérienne» ayant
exercé «des fonctions au sein des institutions de l’Etat» a avoir été citée par la presse italienne et algérienne depuis la médiatisation de l’affaire Saipem.
C’est, en effet, la lecture que font plusieurs hommes de loi contactés, hier, à ce
propos. Reste à savoir si Khelil acceptera de
se mettre à la disposition de la cour d’Alger.
En 2010, quelques mois après son départ
du gouvernement, Chakib Khelil avait répondu par un rire sarcastique à un groupe de
journalistes qui lui demandaient s’il avait été
convoqué par la justice. Bien des choses ont,
semble-t-il, changé depuis…
T. H.
l’ouverture publique des offres commerciales
relatives à la réalisation de ce projet et constaté que Petrofac avait fait la meilleure offre avec
55 mille dinars le coût EPC de GNL à la tonne.
Le consortium Snamprojetti (qui a fusionné
avec Saipem) et Chyoda (Japan) avait proposé
le même service pour 61 mille dinars. Mais,
quelques jours plus tard, un revirement de la
situation permet à Saipem de décrocher ce
marché pour 2,8 milliards d’euros. L’autre projet
qui a attiré l’attention des enquêteurs italiens
est celui de Medgaz, décroché également par
Saipem. Lors de la consultation lancée auprès
de plusieurs constructeurs, Saipem avait réussi
à décrocher le contrat alors que son offre financière était supérieure de 60 millions de dollars
par rapport au principal concurrent. Le dossier
le plus compliqué pour les enquêteurs est sans
doute celui de Menzel Ledjmet Est (bloc 403b)
qui implique à la fois Saipem et ENI.
Ce gisement a été racheté par ENI auprès
de la petite société canadienne (FCP), dont les
fondateurs sont les actuels employeurs de Chakib Khelil, pour la somme de 607 millions de
dollars (Cf. notre édition du 11 décembre 2012).
Chakib Khelil accorde un bonus aux Italiens de
l’ENI à travers l’exploitation commune, sur ce
même gisement, du CAFC (zone centrale complexe) dont le permis a été signé en mars 2009.
Saipem se greffe à cette association et obtient
le contrat pour la construction de l’usine de traitement des hydrocarbures pour le montant de
1,1 milliard de dollars et 30,45 milliards de
dinars, soit l’équivalent d’un milliard et demi de
dollars. Mais, les enquêteurs semblent se
perdre sur le dossier du gazoduc GK3, qui a
éclaboussé l’ancien P-dg de la Sonatrach,
Mohamed Meziane. Les versements vers les
comptes des intermédiaires ont cessé bien
avant l’attribution de ce projet. D’où la possibilité d’avoir versé la commission liée à ce marché
vers les comptes d’autres intermédiaires. Les
commissions rogatoires lancées en direction
des autorités judiciaires françaises, suisses et
portugaises devraient apporter plus d’éclaircissement sur ces questions.
3
Photo : Samir Sid.
Le Soir
d’Algérie
Les interrogations que suscite l’enquête italienne
Les enquêtes menées par le tribunal
de Milan ont mis à nu tout un système
opaque de passation de marchés érigé
en règle du temps de Chakib Khelil.
La liste comportant les noms des intermédiaires devrait aller au-delà de Farid Noureddine Bedjaoui et Samyr Ouraied. De même, des
sources italiennes affirment que Chakib Khelil
ne peut pas être le seul responsable des marchés attribués à Saipem par la Sonatrach en
Algérie. Car, disent-ils, le départ de l’ancien
ministre de l’Energie n’était pas à même de
mettre fin aux privilèges accordés à Saipem.
Le trou noir de GK3
Jusqu’au vendredi, les enquêteurs du tribunal de Milan avaient relevé des mouvements de
fonds à sept reprises vers des comptes en
Europe et en Asie gérés par les deux intermédiaires. Ces virements correspondaient en fait à
des attributions de projets en Algérie au profit
de Saipem.
Il a été relevé que les plus importants virements étaient liés à trois projets importants réalisés par la société d’engineering italienne. Le
plus spectaculaire étant le train GNL (GL3Z)
d’Arzew. En date du 12 juillet 2008, la Sonatrach a procédé, en présence de Chakib Khelil, à
Chakib n’était pas seul
De nombreux experts algériens du secteur
de l’énergie affirment que Chakib Khelil ne peut
pas être l’unique responsable des faveurs
accordées à Saipem en Algérie. Pour preuve,
ils se basent sur l’analyse du plan de charge de
cette entreprise, après le départ de l’ancien
ministre de l’Energie.
Tout d’abord, il faut retenir le fait que Saipem
est toujours pré-qualifiée pour la réalisation de
plusieurs projets d’engineering pour le compte
de la Sonatrach et aucun responsable du
département Amont n’a osé prendre la décision
d’éliminer l’entreprise italienne en raison de ses
antécédents.
Par ailleurs, rien qu’à recenser les appareils
de forage en activité dans le bassin de Berkine
(Menzel Ledjmet, Zemoul El Kbar et Bir Rebaa),
on constate que Saipem est en situation de
monopole. Les appareils Saipem 5859, 5893,
5894, 5898 sont pratiquement les seuls à traiter
les puits de développement sur ces champs
gérés par la Sonatrach avec ENI et BHP Billiton.
Pire encore, il y a quelques mois, un rapport
interne de la Sonatrach présentait Saipem à la
tête des huit compagnies de forage dans le
cadre du développement des différents gisements de la Direction centrale des
associations.
Ce rapport fait état de 29% de parts de marché pour Saipem, très loin devant l’entreprise
publique Enafor qui ne bénéficiait que de 15%
de parts de marché.
Du coup, on s’aperçoit que même après le
départ de Chakib Khelil, la société italienne a
poursuivi sa mainmise sur certaines activités
pétrolière en Algérie.
Mokhtar Benzaki
Farid Bédjaoui, l’homme par qui transitent les milliards
ACTIONS ANADARKO, SAIPEM, AUTOROUTE EST-OUEST, VILLE DE HASSI-MESSAOUD…
Soupçonné par la justice italienne d’avoir joué un
rôle capital dans l’affaire des commissions versées
par l’entreprise Saipem, Farid Bédjaoui se retrouve
au-devant de la scène médiatique. Installé à Dubaï, le
neveu de Mohamed Bédjaoui a réussi à bâtir une fortune considérable grâce à l’argent de l’Etat algérien.
La justice italienne a fini par faire tomber son masque. L’enquête menée par les magistrats du tribunal de Milan, dans l’affaire Saipem, a fait sortir au grand jour un personnage tapi dans
l’ombre : Farid Bédjaoui. L’homme est soupçonné d’avoir servi
d’intermédiaire entre des dirigeants de la filiale du groupe pétrolier italien et de hauts responsables politiques algériens. Le montant des commissions est estimé à 198 millions de dollars américains par la justice italienne. Une somme qui pourrait être revue
à la hausse à mesure qu’avanceront les investigations des
magistrats italiens. Il faut dire que l’efficacité de Farid Bédjaoui a
permis à Saipem de remporter de très nombreux contrats dans
le secteur des infrastructures énergétiques. Une réussite qu’il
doit avant tout à sa proximité avec l’ancien ministre de l’Energie
et des Mines, Chakib Khelil.
Empires
Qui est Farid Bédjaoui ? Né le 20 septembre 1969 en France, Farid est le fils de Nourredine Bédjaoui, frère de l’ancien
ministre des Affaires étrangères et ex-président du Conseil
constitutionnel, Mohamed Bédjaoui. C’est au Canada qu’il passera l’essentiel de sa jeunesse avec ses frères Ryadh et Réda.
Diplômé d’HEC Montréal (Hautes études commerciales), Farid
se lance dans le négoce de produits alimentaires. Ambitieux, il
sait tirer profit de l’influence de sa famille pour monter plusieurs
opérations d’exportations vers l’Algérie. Mais sa réussite, il la doit
surtout à sa belle-famille : les Dalloul. Farid est marié à Raïna, la
fille de l’ancien ministre de la Défense libanais, Mohsen Dalloul.
Homme politique puissant, il a bâti un véritable empire financier
en investissant dans le secteur de la téléphonie mobile. En 1994,
à la tête du groupe Omium, son fils Nizar est chargé de lancer
LibanCell, le premier opérateur de téléphonie mobile du Liban.
Omium décrochera par la suite les licences GSM au Liberia,
Gambie, Sierra-Léone et en Côte-d’Ivoire. Ziad Dalloul, son autre
frère, se lance dans la prestation de services de télécommunica-
tions en créant Lintel. Pour réussir en Algérie — pays où il ne
s’est rendu que très rarement — Farid Bédjaoui a juste appliqué
le système mis en place par sa belle-famille : user de son pouvoir pour amasser plus d’argent. Le pouvoir, Farid en dispose
suffisamment en Algérie depuis l’arrivée de Abdelaziz Bouteflika.
Son oncle, Mohamed, est une personnalité respectée. Le jeune
homme profite des connaissances du président de la Cour internationale de justice pour mettre en place ses réseaux. Avec l’envolée du prix du pétrole, il sait que l’argent se trouve dans le secteur des hydrocarbures. Le pouvoir, c’est en la personne de Chakib Khelil qui le trouve. L’alliance entre les deux hommes va
s’avérer redoutablement efficace.
Actions
En 2002, Farid Bédjaoui et son beau-frère Zyad Dalloul
créent Rayan Asset Management. Basé à Dubaï, Rayan est le
représentant exclusif pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord
de Russell Investments, un des plus importants fonds d’investissement américain. Presque simultanément, Chakib Khelil, qui
était alors ministre de l’Energie et président-directeur général de
la Sonatrach, décide de confier à Farid et Zyad la vente des
actions que détenait la compagnie nationale d’hydrocarbures sur
les compagnies américaines Anadarko et Duke Energy. Pour
l’Etat algérien, ces actions ont surtout une valeur politique puisqu’elles ont été obtenues au terme d’une longue procédure d’arbitrage engagée dans le cadre de l’affaire de vente de gaz aux
Etats-Unis, la fameuse affaire El Paso.
Par la simple volonté de Chakib Khelil, Rayan Asset Management se retrouve à gérer un portefeuille d’actions de plus d’un
milliard de dollars américains. «Les fonds ont été restitués et on
a fait un gain de 600 millions de dollars sur un investissement
d’un milliard de dollars. Donc on a gagné pratiquement 60% sur
ces fonds (…) Ce qui est important à retenir, c’est que nous
avons gagné 600 millions de dollars sur un milliard de dollars de
placement. Et vous pouvez imaginer si on avait un peu plus d’argent, on aurait pu gagner un peu plus», s’est enorgueilli, en
2010, l’ex-ministre de l’Energie. Des propos tenus deux jours
avant qu’il ne quitte définitivement le gouvernement. Aujourd’hui,
grâce au coup de starter impulsé par les fonds publics algériens,
Farid Bédjaoui et Zyad Dalloul gèrent pour plus de huit milliards
de dollars d’actifs au Moyen-Orient et en Asie. Dans le secteur
des hydrocarbures, Bédjaoui a fait en sorte d’être présent à plusieurs niveaux. Ainsi, il aurait fait en sorte de «privilégier» la
sélection d’entreprises spécialisées à chaque contrat remporté
par Saipem. Il s’avère que ces sous-traitants sont originaires de
Syrie ou du Liban.
Selon certaines informations, l’épouse d’un ministre était
même actionnaire dans l’une de ces sociétés. Le circuit de la
sous-traitance aurait rapporté des dizaines de millions de dollars
par an à ses initiateurs. Farid Bédjaoui aurait également suivi de
très près le projet de la nouvelle ville de Hassi-Messaoud. Usant
de son influence au ministère de l’Energie et des Mines, il aurait
géré le processus de sélection de l’entreprise chargée de réaliser l’étude du futur Hassi-Messaoud. Avec un contrat de plus de
300 millions de dollars à la clé, la bataille a opposé deux bureaux
d’étude, un Nord-américain et un Asiatique. Mais ni l’un ni l’autre
ne l’emportera puisque le marché a finalement été résilié. Hyperactif, on retrouve également sa trace dans l’affaire de l’autoroute
Est-Ouest. Un scandale dans lequel son oncle Mohamed Bédjaoui, alors ministre des Affaires étrangères, est impliqué. Farid
aurait joué un rôle important au côté de Pierre Falcone puis de
Jean-Yves Ollivier, deux personnages-clés dans cette affaire.
Investissements
Aujourd’hui, Farid Bédjaoui est à la tête d’une fortune colossale. En l’espace de quelques années, il serait parvenu à détourner plus de 800 millions de dollars dans ses activités en Algérie.
Une grande partie de cet argent a été investie dans l’immobilier.
En France, en Espagne, au Moyen-Orient et surtout au Canada.
A Montréal, la gestion du patrimoine a été confiée à Ryadh et
Réda.
En 2011, Ryadh a été chargé, via une société écran, d’acheter trois lots de terrain à Westmount, le quartier le plus huppé de
la ville. Une transaction de 3,7 millions de dollars canadiens qui
avait attiré l’attention des autorités et de la presse locales du fait
de la surévaluation de ces biens. Actuellement, Farid Bédjaoui vit
à Dubaï dans une propriété de 3 000 m2 située à Emerites Hills,
une des zones les plus prestigieuses de l’émirat. Il est également
propriétaire d’un jet et d’un yacht immatriculé à Saint-Vincent-etles-Grenadines. Des biens acquis grâce à l’argent des contribuables algériens.
T. H.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Lundi 11 février 2013 - PAGE
4
Les opérateurs et les pouvoirs publics
se renvoient la balle
DÉVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES
Le développement des exportations hors hydrocarbures nécessite une démarche offensive à l’international, les opérateurs économiques et les pouvoirs publics semblant toutefois se renvoyer la
balle à ce sujet.
Un défi insurmontable ?
Une invite dont le bien-fondé ne
semble pas pourtant susciter l’appro-
Le dossier des boulangers est «à l’étude»,
affirme Benbada
Le dossier des boulangers est «à l’étude», indiquait, hier, le ministre du
Commerce qui répondait à une question sur les revendications de cette corporation relatives en particulier à la révision des marges bénéficiaires et la réduction des taxes fiscales. Rappelant que la hausse du prix de la baguette du pain
n’est pas à l’ordre du jour, Mustapha Benbada a précisé, néanmoins, que le
dossier des boulangers sera pris en charge par les pouvoirs publics.
C. B.
TUNISIE
Le gouvernement
se disloque
Ali Bey Nasri déplore l’absence de la formation aux métiers de l’exportation.
bation aisée des exportateurs, à se
référer aux propos du président de
l’Anexal, tenus en marge de la rencontre. Ainsi, Ali Bey Nasri estime clairement que le développement des
exportations hors hydrocarbures
risque d’être incertain, impossible
dans le contexte national actuel.
Et d’autant que l’Etat manque clairement de vision, le président de
l’Anexal déplorant le déficit en termes
d’approches d’intégration et de choix
de filières d’exportation stratégiques,
structurantes et à même de booster la
compétitivité des produits algériens. A
ce sujet, il laisse entendre que l’Algérie aurait pu s’inspirer du modèle
marocain, basé sur la définition et la
maturation de filières d’exportation à
portées mondiales. Or, dans la mesure où les exportations hors hydrocarbures, certes en progression de 6% en
2012 avec 2,185 milliards de dollars,
sont cependant constituées principalement de produits dérivés des hydro-
Fin de la cohabitation entre le parti islamiste Ennahda et son allié le Congrès
pour la république (CPR) du président Marzouki. Ce dernier a résolu, après avoir
proféré la menace, de retirer ses ministres, au nombre de trois, du gouvernement
de Hamadi Jebali. Un cran de plus dans la crise politique qui paralyse le pays.
Politiquement, la Tunisie tangue dangereusement. Déjà fortement instable, elle
l’est devenue davantage après l’assassinat mercredi dernier de l’opposant Chokri
Belaïd. Un assassinat politique qui a mobilisé massivement les Tunisiens contre le
parti islamiste Ennahda. Mais qui a aussi provoqué une fracture, visiblement irrémédiable, dans le parti islamiste. Le Premier ministre tunisien, Hamadi Jebali,
numéro 2 d’Ennahda, pressé déjà par le Congrès pour la République (CPR) de
renouveler les portefeuilles des affaires étrangères et de la justice, a pointé mercredi un glaive dans le dos de son propre parti, en annonçant la dissolution de son
gouvernement et la nomination d’un cabinet de technocrates. L’annonce n’a non
seulement pas plu à Ennahda qui a signifié qu’il s’opposait à la perspective mais
n’a pas aussi prolongé la patience du parti du président Marzouki. Ennahda a fait
savoir qu’il n’était pas question de dissoudre le gouvernement. Et le Congrès pour
la République devait mettre sa menace à exécution.
Le président du conseil national du parti, Chokri Yacoub, a annoncé, hier
dimanche, que la décision est prise de se retirer du gouvernement. Une décision
qui devra être annoncée aujourd’hui en conférence de presse. Le CPR comptait
trois ministres et deux secrétaires d’Etat dans le gouvernement. Au-delà de la
crise gouvernementale que ce retrait provoque, il n’est pas dit qu’il n’arrange pas
le Premier ministre Hamadi Jebali qui a maille à partir avec sa propre formation
politique. La défection des ministres du CPR, et éventuellement ceux de l’autre
allié d’Ennahda, Ettakatoul, qui lui aussi désespère de voir intervenir le remaniement gouvernemental réclamé, pourrait alléger la tâche du Premier ministre qui,
faisant fi de l’opposition de son parti, a décidé de dissoudre l’exécutif d’ici une
semaine. A tout le moins, Hamadi Jebali se retrouve contraint de pourvoir aux portefeuilles vacants. La coalition gouvernementale s’étant désormais disloquée, il ne
pourrait que puiser dans les rangs d’Ennahda. Chose qui sera fort difficile à
admettre à une société tunisienne qui, vendredi, lors des funérailles de Chokri
Belaïd, s’est mobilisée massivement pour dire out au parti islamiste. Et quand bien
même la société tunisienne s’accommoderait d’un gouvernement foncièrement
islamiste, c’est la cohabitation entre la présidence de la République et le gouvernement qui sera problématique. Il reste le cas de figure où Hamadi Jebali va au
bout et nomme un cabinet de technocrates, là c’est Ennahda qui vivra une crise
interne qui verra s’opposer les modérés, partisans du Premier ministre, et les radicaux.
S. A. I.
carbures, le défi risque de paraître
insurmontable. Comme il l’est au
regard du déséquilibre persistant de la
balance commerciale algéro-européenne, en défaveur de l’Algérie et de
l’ordre de 95%. A ce propos, Ali Bey
Nasri observe que lla révision du
calendrier de démantèlement tarifaire
n’est pas à apprécier uniquement en
termes de sursis accordé aux entreprises algériennes mais également en
termes de compensations accordées
à la partie européenne dont la pertinence reste toutefois sujette à caution.
Outre le fait que la révision du calendrier tarifaire ait été opérée sans
concertation avec les opérateurs, relève-t-il. De même que le président de
l’Anexal évoque la persistance du
«décalage entre le temps législatif et
le temps économique», le déphasage
entre les mesures et décisions législatives et réglementaires prises et leur
application sur le terrain. Dans cet
ordre d’idées, Ali Bey Nasri évoque la
Combler le déficit en matière
de formation
Ceci outre l’insuffisance, voire l’absence de la formation efficiente et spécialisée aux métiers de l’exportation
comme le relève Ali Bey Nasri qui
appelle à combler ce déficit. Ce que le
ministère du Commerce entend justement concrétiser en lançant un programme de formation de formateurs,
en collaboration avec des experts
étrangers.
Dédié totalement aux chefs d’entreprise et aux cadres, ce programme
vise à consolider les capacités d’exportation et de recherche de débouchés extérieurs, «à l’effet de leur
transmettre le savoir-faire dont ils
pourraient avoir besoin dans toutes
les phases que nécessite une opération d’exportation», déclarait Mustapha Benbada.
D’une durée de trois mois et étalé
sur quatre pôles régionaux (Alger,
Oran, Constantine et Ghardaïa), ce
programme, qui est assuré par une
vingtaine de formateurs déjà formés,
est subventionné à hauteur de 80% à
travers le Fonds spécial de la promotion des exportations (FSPE).
C. B.
TARIFS DES TRANSPORTS
La Fédération des consommateurs
veut l’annulation de la hausse
Pour la Fédération nationale
de protection des consommateurs, la décision de la hausse
des tarifs de transport annoncée par le ministère en début
d’année doit être annulée,
n’étant pas justifiée et décidée
sans concertation avec les principaux concernés.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Intervenant hier dans le cadre du
forum du quotidien El Moudjahid,
le président de la Fédération Hariz
Zaki est revenu sur la question de
la hausse de la tarification de
transport par le ministère. Elle a
été faite sans concertation avec le
consommateur et son représentant a déclaré le président de la
fédération. Les hausses en question, qui, selon l’intervenant, ne
sont pas justifiées, varient entre 40
et 100% et représentent pour les
ménages, un coût mensuel moyen
de 12 000 DA «Nous dénonçons
cette situation et à ce jour, il n’y
pas eu de changement. Nous
avons fait appel au ministère du
Commerce et au Conseil national
de la concurrence pour annuler la
nouvelle hausse des tarifs des
transports, d’autant qu’elle a été
faite directement par circulaire
ministérielle, ce qui est contre les
lois en vigueur», a dénoncé le président de la Fédération de protection des consommateurs.
Précisant, en outre, que le
ministère des Transports a dépassé ses prérogatives. «Si le ministère ne revient pas sur cette décision et ne retourne pas à l’applica-
Une hausse qui pénalise davantage les ménages.
tion de l’ancienne tarification, nous
aurons recours à la justice pour
recouvrer les droits des consommateurs. C’est en fait le citoyen au
faible revenu qui utilise les transports en commun», explique par
ailleurs, l’intervenant notant que
c’est à l’Etat de se charger des
transports en commun. Pour sa
part, Hacène Menouar, porte-parole de la Fédération a expliqué que
les directeurs du transport ont été
obligés d’appliquer cette nouvelle
réglementation, situation qui
devient particulièrement conflictuelle dans les régions isolées du
pays où le transport est primordial
notamment pour rejoindre les établissements scolaires. «On peut
aider les transporteurs autrement
en baissant notamment les taxes
et les impôts qui sont importants
pour cette profession», a-t-il déclaré. Les présents ont également
évoqué la mauvaise qualité de
service au niveau des moyens de
Photo : DR
du Commerce ne manque pas de le
rappeler, les entreprises «sont en droit
d’exiger non seulement des facilitations mais surtout d’être accompagnées dans cette voie». Néanmoins,
et «même si les pouvoirs publics sont
convaincus de l’ampleur de la tâche et
de la nécessité d’apporter toute l’aide
et le soutien aux entreprises qui s’impliquent dans cette mission», dira M.
Benbada, il revient cependant aux
opérateurs d’être, eux d’abord, proactifs. Ce qui s’avère nécessaire d’autant que les différentes mesures de
soutien et de promotion mais aussi de
protection de la production nationale,
des entreprises économiques ne revêtent qu’un caractère «temporaire», de
«court terme», selon le ministre du
Commerce qui estime que le développement des exportations est une
œuvre de «longue haleine» pour les
opérateurs.
Photo : DR
Chérif Bennaceur - Alger (Le
Soir) - C’est ce que le débat sur le
développement des exportations hors
hydrocarbures, qui a opposé hier, au
siège de l’Ecole supérieure algérienne
des affaires (ESAA), par médias interposés, le ministre du Commerce et le
président de l’Association nationale
des exportateurs algériens (ANEXAL),
a mis en avant. Hôte de représentants
des Chambres de commerce et d’industrie nationales et locales et de
cadres formateurs algériens et étrangers, Mustapha Benbada, qui avait
lancé un programme de formation aux
métiers de l’exportation, a estimé que
«la survie des entreprises dépend de
plus en plus de leur capacité à s’adapter au nouveau contexte de mondialisation de l’économie, à affronter leurs
concurrents étrangers sur leur propre
marché et à aller vers la conquête
d’autres marchés».
En d’autres termes, il revient aux
entreprises d’être offensives, tant sur
le marché domestique qu’à l’international, comme Mustapha Benbada le
laisse entendre. Certes, et le ministre
réglementation de la Banque d’Algérie
en tant que facteur bloquant, au
regard des dispositions coercitives,
pénalisantes qu’elle édicte à l’encontre des opérateurs du commerce
extérieur. En somme, le développement des exportations hors hydrocarbures implique une action davantage
offensive des pouvoirs publics et non
pas seulement défensive, laisse-t-on
entendre à l’Anexal.
transport, privés notamment. Pour
ce qui est du prix du pain et du
soutien de l’Etat, les présents
diront que ce soutien ne doit pas
être généralisé à tous les revenus.
Ils préconisent ainsi que l’aide aille
directement aux personnes et
familles concernées, expliquant
que ce soutien tue la qualité des
produits. «L’administration doit
réaliser une étude précise sur le
prix de revient du pain et la marge
bénéficiaire pour les boulangers.
Nous ne sommes pas contre leurs
revendications, ils peuvent être
aidés indirectement», déclarent
les représentants de la fédération.
La Fédération nationale de protection des consommateurs existe
ainsi au niveau de 25 wilayas du
pays.
Les présents suggéreront
aussi la création d’un Conseil
consultatif pour la protection des
consommateurs
F.-Z. B.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Lundi 11 février 2013- PAGE
Les entreprises du bâtiment en colère
ELLES RÉCLAMENT UNE PART DE LA COMMANDE PUBLIQUE
Nawal Imès - Alger (Le Soir) Le président de la CGEA ne décolère pas. Habib Yousfi dit ne pas comprendre pourquoi les entreprises
privées sont exclues des programmes de réalisation des logements. Il dit comprendre les motivations des pouvoirs publics qui veulent accélérer la cadence pour
répondre à une forte demande
sociale mais explique que cette préoccupation ne peut justifier la mise
à l’écart d’entreprises qui, dit-il, sont
en mesure de prendre part à l’effort
de réalisation.
Habib Yousfi, qui était hier l’invité de la Chaîne III, estimait que si
les besoins en matière de logements sont grands et que les pouvoirs publics travaillent dans l’urgence, cette situation ne devait pas
pénaliser les entreprises nationales
sous prétexte qu’elles sont
«petites». Pour le président de la
CGEA, sur le million de logements à
construire, il devrait y avoir de la
place pour l’entreprise privée car,
dit-il, les entreprise étrangères ne
pourront à elles seules réaliser l’ensemble du programme. Il préconise
de confier les projets avec des nouvelles techniques aux étrangers et
d’inclure les entreprises nationales
dans le cadre de l’habitat traditionnel.
Habib Yousfi avertit en annonçant que «ça bouillonne» dans le
secteur puisque, dit-il, les entreprises privées ont le choix entre la
dissolution ou l’informel face à la
marginalisation dont elles sont victimes.
Il réfute en bloc les arguments
selon lesquels ces entreprises sont
marginalisées car jugées trop
petites. Il répond que même les
entreprises appelées à se développer ne sont pas accompagnées.
CORPS COMMUNS
DE L’ÉDUCATION NATIONALE
Journée de protestation
le jour de la tripartite
Le Syndicat national des corps communs et des
ouvriers professionnels de l’éducation nationale a décrété
la journée de la tenue de la tripartite, en mars prochain,
«journée de deuil national». Cette action, sous forme
d’une journée de grève nationale, a précisé le syndicat
dans un communiqué, a été initiée pour dire «non aux
augmentations insignifiantes dont bénéficie cette catégorie qui touche à peine 20 000 DA/mois».
Par ailleurs, le syndicat, qui proteste également contre
la marginalisation des corps communs par le ministère de
l’Education nationale, interpelle ce dernier pour ouvrir le
dialogue afin de trouver une solution définitive aux préoccupations socioprofessionnelles déjà soulevées par cette
catégorie de travailleurs.
Le syndicat revendique l’intégration de cette catégorie,
dans le décret exécutif n°240/12 relatif au secteur de
l’éducation, la révision du statut particulier et du régime
indemnitaire de cette catégorie avec effet rétroactif depuis
l’année 2008 et le salaire de base des corps communs,
ouvriers professionnels et agents d’entretien et de sécurité.
Les corps communs demandent aussi la généralisation de la prime de rendement à hauteur de 40% au lieu
de 30%, l’annulation de l’article 87 bis de la loi du travail
de 1994 ainsi que la perception d’une prime du Sud à hauteur de 2 000 DA.
S. A.
Habib Yousfi déplore la mise à l’écart des entreprises privées.
Pourtant, dit-il, les PME sont disposées à participer à l’effort collectif et
sont prêtes à aller vers des partenariats privé-privé ou privé-public ou
même à créer des groupements
d’intérêts. Que cela soit au sud ou
au nord du pays dit Habib Yousfi, les
attractifs pour peu qu’il y ait du
Au
retour sur investissement.
niveau des Hauts-Plateaux, dit-il,
beaucoup de projets sont en cours
alors que pour le Sud, il dit attendre
un signal des pouvoirs publics pour
pouvoir prendre part aux réalisations. A la dernière tripartite, rappelle-t-il, un accord sur la croissance a
été conclu avec pour objectif la promotion des emplois mais depuis, les
doléances des acteurs du secteur
sont quasiment les mêmes : ils
revendiquent une démarche claire
pour arriver à dégager une croissance.
Le président de la CGEA dit
attendre de voir sur quoi débouchera l’actuelle évaluation des PMEPMI mais espère voir d’autres secteurs comme ceux du BTPH et des
travaux publics. La bureaucratie et
l’environnement des affaires restent
cependant des embûches de taille
car, déplore l’invité de la rédaction
de la Chaîne III, lorsqu’un texte est
promulgué, il est différemment interprété par les démembrements de
l’administration.
Des «libertés dans la compréhension qui ont souvent conduit à
vider des textes de leur essence».
N. I.
Photo : DR
Les entreprises privées du secteur du bâtiment sont en
«ébullition». La Confédération générale des entrepreneurs
algériens (CGEA) qui les représente s’indigne contre la
marginalisation des petites et moyennes entreprises des
commandes publiques. Habib Yousfi est formel : les entreprises étrangères ne pourront à elles seules réaliser plus
d’un million de logements.
5
opérateurs privés sont disposés à
participer à la réalisation de projets
pour peu que l’occasion leur soit
offerte. Interrogé au sujet de l’attractivité des Hauts-Plateaux et du sud,
le président de la CGOA répond que
tous les investissements sont
SUITE AU POURVOI DE CASSATION INTERJETÉ
PAR UN DES ACCUSÉS
Le
procès des 48 terroristes du GSPC renvoyé
Très attendu, le procès de 48 terroristes, à leur
tête Abdelmalek Droudkel, impliqués dans plusieurs massacres collectifs à l'explosif et assassinats, a été reporté. La décision a été prise hier,
par M. Omar Belkharchi, président du tribunal criminel près la cour d’Alger.
Abder Bettache - Alger
(Le Soir) - Le report de ce
procès fait suite au pourvoi en
cassation interjeté par un des
accusés contre l'arrêt de renvoi. Il n’aura lieu donc qu’une
fois que la Cour suprême statuera sur le pourvoi en cassation en question.
Selon l’accusation, les
prévenus, dont six sont en
détention, sont poursuivis
pour «constitution d'un groupe terroriste», «massacres
collectifs à l'explosif dans des
lieux publics» et «enlèvements et menaces d'assassinat dans le but de demander
une rançon».
Les mis en cause font partie d’une organisation terroris-
te composée de plusieurs
phalanges (katibat) et «escadrons», à leur tête katibat El
Ansar et El Fath qui activaient
dans la région de Berarat et à
Dellys, où elles ont perpétré
des attentats-suicides et des
attaques contre des casernes
de l’Armée nationale populaire (ANP), des gardes communaux et de la Gendarmerie
nationale depuis 1998.
Selon l’arrêt de renvoi, ces
terroristes sont responsables
de l’explosion d’une bombe,
en mai 2002, dans la région
de Tizi-Ouzou, au passage
d’un camion de l’ANP transportant 12 éléments et qui a
coûté la vie à deux militaires.
Suite à cette opération, ils se
sont emparés de neuf pistolets mitrailleurs et trois
tenues.
En 2006, ils ont déposé
deux bombes artisanales sur
la route menant à la ville de
Dellys qui ont ciblé des véhicules de l’ANP, faisant plusieurs morts parmi les militaires.
En août 2007, le dénommé Nabil Kasmi a perpétré un
attentat-suicide contre une
caserne des gardes-côtes à
Dellys tuant plusieurs militaires. Une autre attaque
menée par Abdallah Cheani
en janvier 2008 contre une
caserne de l’ANP à El Nassiria avait causé d’importantes
pertes humaines et matérielles.
Selon d’autres sources
médiatiques, ces mêmes terroristes ont perpétré en avril
2008, deux attentats-suicides
contre un détachement des
gardes communaux dans la
région de Chréa (Draâ-Ben-
Abderrezak Bouhara n’est plus
Khedda) et contre une caserne de la Garde républicaine à
Bordj-El-Bahri (Alger), en utilisant des ceintures explosives. Ils ont également perpétré un attentat à la voiture
piégée contre l’Ecole supérieure de la Gendarmerie
nationale des Issers. Ils sont
aussi derrière l’attentat-suicide à la voiture piégée exécuté par le terroriste Omar
Abderrahmane qui avait ciblé,
le 28 septembre 2008, un barrage fixe de l’ANP dans la
région de Boudjima.
Les mis en cause, ajoute
la même source, sont considérés comme les «noyaux
durs» du GSPC qui avaient
pour principal objectif de
redynamiser l’action terroriste
dans la région de Kabylie
avec comme principal terrain
de prédilection, la région de
Bordj-Ménaïel, les Issers,
Beni Amrane, soit dans toute
la région de Boumerdès.
A. B.
IL A SUCCOMBÉ À UN MALAISE CARDIAQUE, HIER, À ALGER
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) L’homme cumulait un parcours militant
et politique des plus éloquents. Moudjahid de la première heure, ce natif de
Collo dans la wilaya de Skikda a rejoint
la Révolution en 1955. Depuis, il gravira vite les échelons dans la hiérarchie
militaire. D’abord au sein de l’Armée
de libération nationale puis au sein de
l’Armée nationale populaire, l’ANP, à
partir de 1962.
Après ses années de maquis dans
le Nord constantinois puis dans les
Aurès, il finit commandant du 39e
bataillon à la frontière est du pays,
position qui le mettra, dès l’indépen-
dance, au cœur même du pouvoir en
Algérie.
Après de brillantes études à l’école
militaire de Homs en Syrie, d’où il sort
d’ailleurs major de promotion, puis à
l’Académie militaire du Caire, en Égypte, puis à la prestigieuse Ecole d’étatmajor de Paris, il revient au pays pour,
d’abord, occuper le poste d’aide de
camp du président Ahmed Ben Bella.
Puis, il enchaînera les fonctions et les
missions au sein de l’armée. Chef
d’état-major de la 3e Région militaire
de Béchar en 1964, il sera également
désigné attaché militaire dans deux
grandes capitales : Paris et Moscou.
d’Algérie à Hanoi. En 1975, il sera
nommé wali du Grand-Alger jusqu’en
1979. Entre-temps, il mettra fin à sa
carrière militaire avec le grade de lieutenant-colonel, le plus haut pour
l’époque. C’est avec l’arrivée au pouvoir de Chadli Bendjedid, au début de
l’année 1979, que Abderrezak Bouhara entrera au gouvernement comme
ministre de la Santé. Un poste qu’il
occupera pendant des années. Cela,
avant d’entamer une assez longue traversée du désert. Période pendant
laquelle il se contentera de militer au
sein de l’ex-parti unique, le FLN, où il
occupera plusieurs postes de responsabilité au sein du comité central et du
bureau politique. Connu pour ses
idées de gauche, il était une figure
marquante du parti où il est considéré
comme chef de file de ce courant à l’intérieur du parti. Mais ses activités
seront brutalement interrompues par
Photo : New Press
Abderrezak Bouhara est décédé, hier dimanche, dans la
journée à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, à Alger, à l’âge de
79 ans. Il a succombé à un subit malaise qui avait nécessité
son évacuation, la veille samedi en fin de journée. Selon son
entourage, cité par l’APS, le défunt a été victime d’un malaise cardiaque.
En 1967, il est désigné commandant de la brigade de l’ANP qui sera
envoyée en Égypte pour participer à la
guerre arabo-israélienne. En 1970, il
occupera son premier poste politique
lorsqu’il sera désigné ambassadeur
un terrible drame familial : en 2001, le
défunt perdra ses deux filles lors des
douloureuses intempéries qui ont
endeuillé le quartier de Bab-El-Oued, à
Alger.
Bouhara refera toutefois surface en
2004, lorsqu’il sera désigné sénateur
dans le tiers présidentiel. Au Sénat, où
il sera reconduit, il occupait, jusqu’à
ses derniers jours, le poste de viceprésident. Cette personnalité nationale
de premier plan aura, par ailleurs, été
toujours considérée comme l’un des
piliers du FLN où elle jouissait d’une
grande estime.
Son nom était d’ailleurs celui qui
revenait souvent, depuis quelques
jours, comme le plus probable successeur au secrétaire général déchu,
Abdelaziz Belkhadem, à l’issue de la
dernière session du comité central et à
laquelle le défunt avait pris part.
K. A.
Le Soir
d’Algérie
Le politique contre la sociologie
Le règne de l’ignorance nous a
fait perdre beaucoup de temps. Il
ne faudrait pas que nous entrions
dans le labyrinthe des illusions où
nous perdrions notre âme. L’adulte,
qui a aiguisé ses armes dans la
gueule du loup, pour reprendre une
image de Kateb Yacine, se retrouve dans le gosse qui a connu la
colonisation pour s’opposer aux
idées du vieux monde qui ne finit
pas de mourir.
Contribution
Lundi 11 février 2013 - PAGE
6
Notre auteur passe sous silence que le c’est dans les bourgs qu’est né le marché
Par Ali Akika, cinéaste
peuple constitue à la fois les fondations (lieu d’échange des marchandises) d’où
n’annonce
nullement la fin de l’histoire
sur lesquelles repose l’histoire du pays et le terme de bourgeois, étymologiquement
comme
l’a
prétendu
l’hégélien américain
les vecteurs de sa projection dans l’avenir habitant d’un bourg. Peut-on physiqueFukuyama.
Et
en
Algérie,
l’histoire est loin
(par ses luttes et ses rêves). C’est en son ment localiser le marché aujourd’hui? Estsein que se forge la conscience historique ce la place du marché du vendredi chez d’être finie, bien au contraire, un long chedes citoyens, c’est en lui qu’ils trouvent nous ou du dimanche ailleurs? Ou bien min nous attend avant de nous la couler
l’intelligence des choses, le courage et sont-ce les paradis fiscaux «perdus dans douce sous le regard bienveillant d’un
l’énergie pour balayer des obstacles aussi la nature» où se traitent les contrats et où Etat simple administrateur des choses.
Quant à Kant, ce théoricien de la raibien domestiques qu’extérieurs.
circulent les fortunes? Ah! le fascinant
S’agissant de l’Etat, l’auteur nous a marché, là aussi, notre auteur, tout de go, son et de la morale qui a fourni des
déjà servi dans un colloque d’El Watan nous assène sa «vérité» sur ce lieu fan- «conseils» pour l’épanouissement de la
une définition amputée du socle sur tasmé comme organisation rationnelle de finance dans le monde anglo-saxon, je ne
lequel se tient droit dans ses bottes le la production et d’échange. Je croyais suis pas sûr qu’il faille le recommander à
l’Algérie. Parce que cette philosophie en
Un article «Etat, marché et société», bras armé de cette institution. Sans ce que la crise de 1929 et surtout celle qui
vogue aux Etats-Unis, habitués aux
dont je tairai pour l’instant le nom de l’au- bras armé, comment les prédateurs et sonne encore à nos oreilles de 2008 est
guerres et aux mensonges, nous inciterait
corrupteurs
peuvent-ils
allégrement
là
pour
nous
inviter
à
plus
de
prudence
teur, me fait réagir. L’auteur parle d’un lieu
plutôt à lui tourner le dos. Nous avons,
«consommer»
tranquillement
la
rente
puisqu’elle
a
obligé
Obama
lui-même
à
censé être sa spécialité — la sociologie
pour cela, un allié en Kafka, un connais—une science qui a la manie d’être pétrolière à laquelle il fait allusion dans mettre de l’ordre dans la pagaille des
seur du monde germanique qui refroidit
réductrice quand elle étouffe de sa son texte? Avec sa définition, bien peu banques et de l’industrie automobile. Par
notre ardeur quand il nous fait voyager
étoffée,
on
ne
comprendra
jamais
au
lenquel
tour
de
magie,
ou
plutôt
de
naïveté,
gangue idéologique les vents de l’histoire
dans le monde absurde (cf le film Le
demain
de
l’indépendance
de
l’Algérie
la
peut-on
encore
louer
la
rationalité
de
qui secouent les sociétés. Ce péché
Procès
, que les cinéphiles connaissent),
mignon n’est pas propre à la sociologie, prise de pouvoir par l’armée. Cette cette économie soumise à une multitude
dont
il
avait
prédit un sombre avenir pour
conquête du pouvoir n’est de contraintes qu’il est impossible de ceron le retrouve aussi chez
l’Allemagne. Ce qui arriva hélas quelques
pas
le
fruit
amer
d’une
quelner
pour
la
simple
raison
que
chaque
certains économistes qui
Quant à l’idéologie
conque ruse de l’histoire détenteur de capitaux agit dans son coin, années après sa mort en 1924.
présentent le capitalisme
populiste du
Il est utile et même nécessaire de
mais le résultat d’une combi- motivé qu’il est par une idée obsessioncomme système indépasmouvement national
réfléchir
sur des notions et concepts nés
naison de facteurs histo- nelle, augmenter son profit et clamer
sable de l’humanité. Ces
algérien qui
ailleurs, encore faut-il ne pas les sortir de
riques.
Parmi
ces
facteurs,
il
ensuite
après
moi
le
déluge?
sornettes diffusées à
n’admettrait pas les
y a bien sûr ce mur de la
Quant à l’idéologie populiste du mou- leur humus historique. On a suffisamment
satiété dans le monde
inégalités du marché
colonisation contre lequel vement national algérien, qui n’admettrait souffert du dogmatisme du parti unique
occidental sont reprises
car celui-ci serait un
pour ne pas se précipipar certains de «nos» éco- lieu d’émergence de la nous nous sommes cognés pas les inégalités du
ter sans aucune prévision
du
monde
de
cet
La
et
qui
a
déstructuré
la
société
marché
car
celui-ci
nomistes et sociologues.
liberté et des
caution
dans
les
Ainsi, ses opinions sur les syndicats, notre auteur algérienne. A cela, il faut serait un lieu d’émer- auteur n’est pas étrangère à
délices
des
lois
du
martrois concepts Etat-mar- a schématisé à l’excès ajouter la persistance et les gence de la liberté et sa sous-estimation du peuple
ché au moment préciet son admiration pour la
pesanteurs de notre culture des syndicats, notre
ché-société ne sont pas
la définition du
sément où le monde
Celle-ci
est
selon
lui
société.
féodale
où
s’épanouissent
le
auteur
a
schématisé
à
innocentes car elles perpopulisme.
qui a engendré ces
le centre névralgique d’où
régionalisme et le tribalisme, l’excès la définition du
mettent à l’auteur de l’ar«lois» connaît des
tous
les
réseaux
qui
partent
une culture caractérisée par populisme. Il oublie que
ticle de dévaloriser le
crises profondes et
alimentent
le
bien-être
et
le
son
refus
de
la
notion
de
citoyen.
Enfin
les
régimes
fascistes
concept de peuple qui a toujours fait panicycliques. Et ces lois
bonheur des gens.
quer beaucoup de gens, toujours les manquaient à l’appel des catégories tout en idolâtrant le marsont remises en cause
mêmes. Le noyau dur, comme dirait sociales cohérentes capables de se fédé- ché sont les ennemis de
par certains esprits les
rer
et
de
conclure
un
projet
politique
la
liberté
et
des
syndicats.
Hier
encore,
Althusser, du concept peuple, véritable
plus brillants de ce monde-là. Ceux qui se
autour
d’elles
;
bref,
nous
étions
victimes
les
Espagnols
avaient
sous
Franco
des
agent de l’histoire, devient chez cet
nourrissent de l’intelligence de l’histoire
auteur une sous- catégorie historique qui des tempêtes de l’histoire et nous n’étions commissions ouvrières clandestines.
apportent la preuve que ce monde n’a
se définit par sa seule opposition à un pas assez armés contre les démons de Dans la foulée, l’auteur «accuse»
pas les vertus ni la rationalité que des
notre
propre
société
pour
affronter
le
futur
Boumediène
d’avoir
utilisé
les
moyens
ennemi extérieur.
naïfs lui prêtent.
une
fois
l’indépendance
acquise.
matériels
de
la
modernité
tout
en
rejetant
Toutes les Constitutions du monde
Le temps est venu de se libérer des
La vision du monde de cet auteur n’est les valeurs engendrées et drainées par
moderne écrites sur le marbre affirment
carcans
pour nous convaincre qu’il n’y a
que le peuple est le seul dépositaire de la pas étrangère à sa sous-estimation du ces outils. Hélas, ce comportement est le
que la rigueur et l’esprit de création qui
peuple
et
son
admiration
pour
la
société.
reflet
de
la
maladie
infantile
des
sociétés
souveraineté du pays. Les rédacteurs de
peuvent dessiner les contours d’un
ces grandes Constitutions, qui comptent Celle-ci est, selon lui, le centre névral- arabes. Quarante ans plus tard, en 2013,
monde
dont
l’humanité
rêve.
parmi les lumières de leur temps, ne sem- gique d’où partent tous les réseaux qui en Arabie Saoudite, on pousse encore le
Commençons
par
considérer
que
l’éconoblent pas avoir convaincu «notre» auteur alimentent le bien-être et le bonheur des ridicule jusqu’à mettre des cloisons dans
mie du marché est une étape historique
de l’importance de ce sujet qui fait l’histoi- gens. Elle serait enfin le lieu où s’expri- les allées de grands magasins pour éviter
dans la longue marche de l’humanité.
re. En revanche, il s’appuie sur une foule merait l’individualité de l’être, donc sa tout contact et regard entre femmes et
Etudier et reconnaître que le capitalisme
d’économistes pour louer les vertus du liberté. Il vaudrait mieux laisser la notion hommes. Au-delà du ridicule et de l’asa été et est encore une formidable machidu
bonheur
aux
marchands
pect
pathologique
de
ce
marché. Il faut dire que sa tâche a été
ne à produire de la richesse n’autorise
de
rêves
et
s’intéresser
aux
genre
de
comportement,
facilitée par une économie algérienne
Mais revenons à la
il serait plus intéressant personne à le déifier et à le déclarer indéadministrée et désarticulée à laquelle il travaux d’éminents socionotion
de
peuple.
Le
d’expliquer les raisons passable. Penser l’histoire d’une façon
faut ajouter les fautes d’une gouvernance logues comme le Polonais
lui
rôle
que
l’auteur
Zygmunt
Bauman
qui
de cette schizophrénie dynamique, loin du néant des choses et
bureaucratique. De même, il met en
reconnaît
est
si
minime
démontre
la
non-pertinence
de nos sociétés. On de l’éternité du monde, est une des
exergue les capacités incontestables du
que
cela
devient
risible.
aurait aimé connaître façons pour arriver à transformer l’utopie
capitalisme à produire de la richesse (en du concept de société pour
son avis sur le pourquoi d’aujourd’hui en une réalité de demain.
oubliant les ravages sur les peuples colo- décrire l’existence sociale
Il est clair que deux conceptions du
d’aujourd’hui.
de
ces sociétés à créer des
des
difficultés
nisés, sur la nature et le travail des
monde
s’opposent aujourd’hui comme
Le concept de société sert (pour être valeurs de leurs temps pour ne plus être
enfants dans les pays capitalistes qui ont
hier
et
probablement
demain.
été les sources principales de l’accumula- méchant), tout au plus, à faire la différen- dans un rapport d’attraction/répulsion
Il y a les idolâtres de la société qui
ce
entre
la
société
des
gens
de
lettres
et
avec
le
monde
américano-européen
(voir
tion du capital) pour clouer au pilori les
glissent de plus en plus vers le consumétentatives de substitution d’un autre mode la banque Société Générale ou bien mon article Islam et modernité dans le
risme en se parant du costume de la
de production. A aucun moment, il ne encore la société des philatélistes et la Soir d’Algérie du 7 mai 2012). Mais
modernité, concept sociologique par
prend de distance pour nous expliquer société de nos amis les bêtes. Z. venons-en au pourquoi de cette légèreté
excellence. Et puis il y a la philosophie de
conceptuelle
de
l’auteur
qui
n’est
autre
Bauman,
est
encore
plus
méchant
puisque ces faits historiques ne sont pas le
l’histoire, c'est-à-dire le politique, art
que
L.
Addi.
La
raison,
je
la
trouve
dans
qu’il
compare
la
société
à
du
liquide,
donc
produit d’un quelconque déterminisme et
suprême, selon Aristote, une arme redouautre fatalité. Il ne dit rien sur les raisons informe, contrairement à un corps solide. ses références à Hegel et à Kant.
Il a conclu son texte publié dans le table qui a permis aux peuples de se libéprofondes des succès des uns et les A la différence du peuple qui fait l’histoire
Le Soir d’Algérie du 28-29 janvier rer des princes des ténèbres. Z. Bauman
journal
et
subit
aussi
ses
soubresauts
non
inséchecs des autres comme si nous étions
que j’ai déjà cité, philosophe et sociodevant des phénomènes de nature méta- crits dans aucune table des lois, la socié- 2013 en écrivant que nos dirigeants
logue de son état, a utilisé la philosophie
physique. Mais revenons à la notion de té est régulée par des matériaux juri- étaient hégéliens sous la colonisation et
pour appeler la sociologie à plus de
kantiens
à
l’indépendance.
Ah
!
les
belles
diques
et
culturels
tributaires
des
bourpeuple. Le rôle que l’auteur lui reconnaît
modestie. Quant à être hégélien ou kanformules-marketing.
rasques
de
cette
histoire.
est si minime que cela devient risible.
La référence à ces deux philosophes tien, soyons plus modestes, contentonsSurestimer donc l’importance de la
Aussi loin que l’on remonte dans le
nous simplement de lire tous les philotemps, le concept de peuple se retrouve notion de société, c’est oublier qu’elle géants parmi les géants est un bouclier
sophes qui, depuis la nuit des temps,
qu’il
utilise
pour
se
protéger
lui-même.
La
n’est
plus
l’unique
lieu
d’identification
dans les écrits des philosophes et écrinous invitent à réfléchir pour nous rapprophilosophie
de
Hegel,
qui
a
fait
marcher
sociale
particulièrement
à
l’heure
de
la
vains. En revanche, la notion de société
cher au plus près de la vérité pour
est née à une époque relativement récen- mondialisation. Le concept de société l’histoire sur la tête (dixit Karl Marx), a
atteindre la sagesse.
te avec une certaine économie et un cer- était opératoire à l’époque de l’émergen- peut-être été bénéfique à l’Allemagne
A. A.
pour
construire
un
Etat
fort,
mais
elle
ce
des
villes
et
du
capitalisme.
Du
reste,
tain urbanisme, j’y reviendrai plus loin.
Le Soir
d’Algérie
ENCE
R
É
G
N
I
:
MALI
AIRE
T
I
N
A
M
U
H
EAU
OU NOUV
AN ?
SAHELIST
Pour mieux comprendre le problème malien, essayons de revenir
à la genèse, et cela concerne aussi
bien la France que le Qatar. En septembre 2010, l’Aqmi a kidnappé
cinq Français employés des sociétés Areva et Vinci à Arlit, un village
nigérien. Ces otages serviront de
premier alibi à l’Elysée pour une
intervention au Mali. D’autres
détails du kidnapping permettront
à
une
ONG
française,
l’Observatoire du nucléaire, d’accuser l’Etat français d’avoir facilité
l’enlèvement des salariés d’Areva
et Vinci dans le cadre d’une
manœuvre tactique destinée à
conserver la mainmise française
sur les mines d’uranium nigériennes.
Document
7
Mollesse diplomatique et visites
des émirs du Qatar
Lundi 11 février 2013 - PAGE
(6e partie)
Par Ali El Hadj Tahar
elhadjtaharali@gmail.com
sons de munitions lorsqu’un président légitimement élu était en poste.
Mollesse et inaction au lieu
d’une poigne d’acier
Photo : DR
L’inaction n’a fait que renforcer les groupes
dont les buts se sont vite écartés dès lors qu’ils
ont cru pouvoir s’éterniser dans leur nouveau
fief. Or, nul d’entre eux n’était capable de résister à une armée composée de fils de la région.
Ansar Dine «prône» l’application de la charia. Or,
il n’est pas composé de djihadistes convaincus
mais de mercenaires africains et même européens recrutés avec de l’argent qatari ou infiltrés
de services de renseignements étrangers. Tous
ces éléments montrent que la bombe était facile
Omar Hamaha, chef militaire d’Ansar Dine.
à désamorcer si le tapis pouvait être retiré de
Selon cet observatoire, Areva aurait été
avertie des menaces par les autorités propagation des hostilités et leur prolonge- ner des prétextes à l’intervention, jouant son sous les pieds du trublion qatari, mais là est une
maliennes, mais elle a abaissé son seuil de ment dans le temps», il entendait tout simple- rôle à la perfection, Ansar Dine devient féroce, autre question. Pendant que les groupes se renvigilance au lieu de le renforcer, tout en refu- ment afghanistanisation du conflit, en faire un pour donner une image terrible du musulman forçaient, l’Algérie essayait encore de
sant l’aide de protection nigérienne. Même le lieu de guerre permanente, un objet de fixation qui révolte l’Occident chrétien : tortures et convaincre Ansar Dine, que nul n’ignore n’être
conseiller de la sécurité d'Areva au Niger, le du terrorisme. Si l’option militaire «est inscrite exactions et mains coupées. Même des qu’un ramassis de mercenaires à la solde de
colonel Jacques Hogard, enfonce le clou en dans des agendas» (étrangers) ne peut-on Algériens demandaient d’intervenir au sein de l’étranger. Peut-on faire confiance à des mercedisant que les preneurs d'otages «ont bénéfi- pas déduire que l’occupation du Nord-Mali par la Cédeao ou d’une armée africaine. Alors naires ? Il s’avérera plus tard qu’Iyad Ag Ghali
cié d'une excellente information au sein du les terroristes l’était, elle aussi, et que les ter- qu’un cadre légal d’intervention s’offrait aux n’a envoyé que des épouvantails en guise de
représentants à Alger, pour gagner du temps au
groupe Areva, c'est clair. On peut même appe- roristes n’ont été que des agents – merce- pays du champ (Mali, Algérie, Niger et
profit de ses vrais maîtres d’Occident et du
ler cela une trahison». Outre l’exploitation naires – pour concrétiser cette ingérence ? M. Mauritanie) où l’Algérie avait l’argument légitiGolfe. Lorsque les pressions se font fortes pour
me de défendre ses frontières, d’autant que
actuelle, Areva projetait d’ouvrir une autre Medelci a été on ne peut plus clair.
imposer à l’Algérie – qui a quand même fait plules belligérants avaient des otages outre avoir
mine d’uranium au Niger. Or, le gouvernement
sieurs pas en direction de l’Otan depuis 2010 –
commis des attentats à Tindouf, Tamanrasset
semblait privilégier la Chine. Les otages franDes groupes mercenaires
la solution militaire dans le cadre d’une force afriet Ouargla. Quand la diplomatie est discrédiçais seraient retenus au Mali où la France
caine, M. Medelci dit que l’intervention entre
comme
chevaux
de
Troie
tée par la politique…
exploite des mines d’or et Total voudrait avoir
dans le cadre d’un «agenda». Ces propos attesD’ailleurs, beaucoup d’indices montrent
Les pays du champ avaient depuis plu- tent que les états ciblés par le terrorisme sont
des concessions dans les réserves d’hydrocarbures nouvellement découvertes au Niger. que les différents groupes ont été créés pour sieurs mois créé un état-major militaire instal- conscients que le terrorisme, notamment celui dit
Comme par hasard, le Qatar est actionnaire servir de chevaux de Troie afin de permettre lé à Tamanrasset pour lutter contre le terroris- «islamiste», est en vérité commandité et instrudans Vinci et dans Total. En 2010, il a voulu l’ingérence. Il est donc fait allusion à un terro- me et les crimes transfrontaliers. Il y aurait eu mentalisé afin de détruire d’autres Etats. Mais
participer au capital d’Areva à condition de risme d’Etat, d’où les craintes des pays de la des opérations isolées contre des groupes
n’y a-t-il pas un décalage
convertir sa participation dans la division région que l’intervention ne se transforme en islamistes de la part
entre les dires et les faits
guerre de durée indéterminée des Mauritaniens et Les pays du champ avaient depuis chez certains ? Comme
minière de l’entreprise,
mais l’Elysée a refusé.
Comme les Occidentaux comme l’Afghanistan. «Nous des Algériens, mais plusieurs mois créé un état-major les Occidentaux se
ne voulons pas de guerre pas d’opération d’enDoha a-t-il trouvé un «arguposaient la question «qui
militaire installé à Tamanrasset
se posaient la question
dans notre voisinage», a vergure pour empêcher
ment» solide pour s’impopour lutter contre le terrorisme tue qui ?» sur le terroris«qui tue qui ?» sur le
asséné M. Medelci mais l’avancée des groupes
ser dans le capital d’Areva.
terrorisme en Algérie, il tablant uniquement sur une terroristes en territoire et les crimes transfrontaliers. Il y me en Algérie, il nous est
Quant à Total, il veut obtenir
légitime de nous poser la
aurait eu des opérations isolées
bonne
foi malien : l’initiative leur
des concessions au Mali et nous est légitime de nous hypothétique
question «qui est derrière
au Niger dans le nouveau poser la question «qui est d’Ansar Dine et du MNLA, a donc échappé. A contre des groupes islamistes de le terrorisme islamiste
la part des Mauritaniens et des
derrière le terrorisme
l’Algérie n’a rien fait pour vouloir trop bien faire,
bassin
pétrolier
de
?», et plus précisément
contrer ce complot, un terme l’Algérie a-t-elle mal fait
Algériens, mais pas d’opération
islamiste ?», et plus
Taoudéni (un périmètre de
dans le conflit malien.
qui est souvent revenu dans ? Il est normal que
Des milliers d’articles,
d’envergure pour empêcher
1,5 million de km2 à cheval
précisément dans le
les discours de certains partis l’Algérie cherche la l’avancée des groupes terroristes des dizaines de livres et
entre le Mali, l’Algérie et la
conflit malien.
algériens durant la campagne solution pacifique, non
des dizaines de docuMauritanie) et cela peut
en territoire malien : l’initiative
des législatives. Pis, son relâ- pas par angélisme
mentaires sur l’attentat
susciter d’autres convoileur a donc échappé.
du 11 septembre 2001
tises. Comme par hasard, le nord du Mali sera chement politique à l’égard des pays qui ont mais par réalisme et
aux Etats-Unis et sur le
occupé par le MNLA, avant de passer sous ficelé «l’agenda» en question a encouragés connaissance du phécontrôle entier des islamistes, grâce à l’argent ceux-ci à perpétrer une opération criminelle, nomène terroriste, du terrain où il se dévelop- terrorisme islamiste (surtout depuis l’opération
béni du Qatar… Après les révélations du disons-le plus clairement, de guerre sur le ter- pe et, surtout, des connexions qui le lient aux anti-Kadhafi menée conjointement par Al-Qaïda
forces manipulatrices de l’ombre, occiden- et les forces de l’OTAN en Libye, et actuellement
Canard Enchaîné et une mise en garde ritoire algérien.
Le chef d’Ansar Dine, Iyad Ag Ghali, cet tales essentiellement. D’ailleurs, tout en en Syrie et… au Mali) montrent que la version
d’Alger, les agents qataris qui ramenaient des
valises d’argent aux mercenaires se transfor- ancien trafiquant «bon vivant» qui découvre condamnant le projet d’intervention, Ansar officielle de la Maison- Blanche sur le terrorisme
ment en humanitaires : mais leur charité n’est l’Islam à 53 ans et qui s’improvise chef isla- Dine et le MNLA semblaient disposés à dialo- international ne convainc plus de monde. Ces
valable que dans les villes prises par Ansar miste en même temps ne semble même pas guer car aucun d’eux n’était suffisamment travaux montrent que le terrorisme international
viser le poste de président du Mali car il sait représentatif pour être exigeant, ce qui laissait qui domine la scène aujourd’hui est un vecteur
Dine.
Après l’attentat d’In Amenas, M. Sellal a dit qu’il ne méritait même pas le poste de à penser qu’il était possible de désamorcer la créé, contrôle, financé, informé, soutenu, militaique «la position de l'Algérie sur ce qui se conseiller consulaire à Djeddah (Arabie crise «politique» pour se consacrer à la lutte rement, médiatiquement, technologiquement,
antiterroriste contre Aqmi, le Mujao et militairement, opérationnellement, logistiquepasse au Mali est claire, c'est de préserver l'in- Saoudite) que son
ment par les forces occidentales en étroite collapays
lui
avait
tégrité du Mali. On devait essayer de régler le
Après les révélations d’autres groups djihadistes qui prolifè- boration avec les pays du Golfe et maintenant
rent
dans
la
région.
Ce
ne
sont
pas
les
conflit par le dialogue en tentant de récupérer octroyé, croyant lui
du Canard Enchaîné et
avec des gouvernements issus des «Printemps
rebelles ni des terroristes qui font peur
le maximum de ceux qui étaient opposés au trouver une occuune mise en garde
arabes» qui doivent tous leurs fauteuils à
mais ceux qui peuvent les instrumentapouvoir central du Mali, mais on ne peut pation qui lui ferait
d’Alger, les agents
l’Occident.
liser et perpétuellement mettre de l’huiaccepter un Sahelistan à la frontière algérien- oublier le trafic ou
C’est dans cet esprit que s’inscrit cette étude
qataris
qui
ramenaient
brigandage.
le sur le feu.
ne». Sahelistan, le mot qui revient souvent le
qui se fixe pour objectif de montrer que ce qui se
Les mouvements séparatistes touadans la presse altermondialiste depuis Idem pour le chef des valises d’argent aux
passe au Mali est une construction occidentale,
mercenaires se
reg n’ont existé qu’au Mali et au Niger comme l’a d’ailleurs laissé entendre M. Medelci.
quelques mois. Le premier officiel à employer du MNLA, qui n’a
transforment en
assise
alors que la communauté existe en Nous développerons ce point de vue pour comce mot est le président tunisien, Marzougui. aucune
Les humanitaires : mais leur Algérie, en Libye, au Burkina Faso et au
Qui dit Sahelistan, dit complot international, populaire.
prendre les buts, les mécanismes, le mode opéces charité n’est valable que Tchad. Mais si d’autres manipulateurs ratoire ainsi que les agents majeurs et mineurs
comme ce fut pour l’Afghanistan, semble Touareg,
hommes
libres
même sous-entendre le chef du gouvernedans les villes prises par entrent en scène, les mouvements qui le dirigent comme les valets et supplétifs
actuels risquent de se re-fédérer, voire nécessaires à sa réussite… Cette analyse s’insment algérien. Avant Sellal, le 19 novembre comme le vent, ont
Ansar Dine.
de solidariser des populations autour crit donc dans une grille de lecture qui rejoint
dernier, le ministre algérien des Affaires étran- toujours vécu sans
d’eux, avec une extension territoriale du celle de certains chercheurs progressistes
gères, Mourad Medelci, a même déclaré que frontières, et ils
l'option militaire au Mali «est inscrite dans des n’ont en vérité jamais cherché à créer des conflit ou même de susciter des velléités d’Europe et des Etats-Unis sur ce qui se passe
agendas», signifiant par là qu’il s’agit d’un plan mouvements séparatistes. Les prétendus séparatistes là où elles n’existent pas encore. dans le monde (printemps arabes, Afrique) à
de déstabilisation et que c’est le bloc de mouvements qui ont été créés au Mali entre Rappelons que la «proclamation de l’indépen- l’aune d’une hégémonie américaine unipolaire,
l’Alliance atlantique qui est visé ici. M. Medelci les années 1960 et 2000 ne sont représenta- dance de l’Azawad» s’est faite sur les ondes mais avec la spécificité et l’avantage d’être celle
a ajouté que «la guerre pourrait démarrer sur tifs ni des Touareg maliens ni des Touareg en d’Al Jazeera : la chaîne des scoops a eu la d’un citoyen non occidental qui a vécu les
de bonnes intentions ou alors avoir des visées général, et s’apparentent toujours à un même primeur, comme par hasard, pour tout ce qui années du terrorisme en Algérie et qui y vit encoinavouées. Le résultat sera le renforcement et groupe de personnes et de familles, qui sont concerne les révolutions arabes ou qui peut re.
la propagation des hostilités et leur prolonge- souvent passés d’un extrême à l’autre (lire 3e s’y rapporter. Mais il était plus simple pour
A. E. T.
(A suivre )
ment dans le temps». Par «renforcement et la et 4e parties). Pour plaire à l’Occident et don- certains pays du champ d’envoyer des cargai-
Le Soir
d’Algérie
Vox Populi, le quotidien des lecteurs
8
Lettre aux fédérations de football (FIFA et FAF)
Lundi 11 février 2013 - PAGE
Ecrire à soirsat2@gmail.com
Messieurs des fédérations,
Amateur du beau football pratiqué
correctement, et ayant visionné des
milliers de matches dans mon existence (depuis la CM 1958), je me permets de vous adresser quelques
réflexions sur certaines lois du jeu, le
hors-jeu particulièrement, dont les
règles actuelles me semblent
désuètes ou n’apportent plus le sentiment d’équité souhaité.
D’autres propositions sont formulées pour le bannissement des actes
d’antijeu. Salutations.
1. LE «HORS-JEU», OFF SIDE ?
Après toutes les corrections
apportées ces dernières années par
la FIFA sur les lois et règlements
généraux de l’International Board,
une amélioration prend de plus en
plus forme dans le monde du football.
La suppression de la prise de balle
avec la main du gardien de but sur
passe volontaire du coéquipier, les
sanctions plus sévères sur les tacles,
l’avantage toléré pour l’attaquant en
position sur la même ligne que le dernier défenseur, ou les tenues aujourd’hui distinctes des arbitres, ont
apporté, il est vrai, une certaine
rigueur dans le respect de l’éthique
sportive. Le tendon d’Achille du sport
roi demeure et restera le «hors-jeu».
Personne ne disconviendra que des
erreurs d’appréciation sont relevées
dans chaque match de quelque compétition que ce soit (championnats
dans le monde, coupes, matches
internationaux amicaux ou officiels
dans le cadre des coupes continentales, intercontinentales ou mondiales). C’est très délicat, voire grave,
car les interventions des directeurs de
matches sur le «hors-jeu» ne tiennent
le plus souvent qu’à un fil (ou à un millimètre, si vous voulez), et souvent,
une décision de l’arbitre peut fausser
complètement l’issue d’un match. Une
mauvaise appréciation, c’est presque
un but annulé ou marqué, peut-être
un match gagné ou perdu injustement. Ce serait également des places
de classement de championnats perdues ou gagnées ou carrément un
championnat non mérité ou une relégation injuste, une coupe gagnée ou
perdue, etc.
Il ne faut pas se voiler la face :
malgré tous les efforts déployés par
les responsables de la FIFA et les
corps arbitraux, le hors-jeu n’est toujours pas maîtrisé.
Au cours d’un match, les arbitres
se retrouvent malgré eux dans des
situations délicates lorsqu’il s’agit de
se décider en une fraction de seconde
sur une position d’un joueur recevant
le ballon. Le juge de ligne doit avoir
simultanément l’œil sur le départ du
ballon et sur la position du joueur
censé le recevoir en se créant une
ligne imaginaire. Il devra décider,
presque par réflexe, soit de laisser se
dérouler l’action, soit lever le drapeau
pour sanctionner une position qui lui
semble avancée. Souvent, l’erreur
crève les yeux (ainsi que les écrans
de télévisions) et le plus paradoxal,
c’est que tout le monde trouve
presque naturelle la mauvaise décision des arbitres et l’oublie juste
après. C’est dans cet état d’esprit que
se situe l’anomalie, ou l’énormité si
vous voulez, car le résultat d’une rencontre en dépend grandement.
Il serait aujourd’hui plus sensé
d’approfondir la question et songer à
une solution qui donnerait plus d’équité et de vraisemblance au résultat
d’un match. La suppression pure et
simple du hors-jeu simplifierait bien
des choses, même si aujourd’hui cela
prête à rire. Il suffirait d’intégrer
quelques modifications dans les
règlements comme, par exemple,
élargir la position de l’attaquant
(même très avancée) jusqu’aux tracés du carré de la surface de réparation, ce qui signifierait que le hors-jeu
ne serait effectif qu’à l’intérieur des 18
yards par exemple, tout en observant
les mêmes règles. Ou sinon, partout
ailleurs sur le terrain, les joueurs sont
libres de leurs mouvements et de leur
position. Cela libèrerait les juges de
lignes qui pourraient même contourner les lignes de corners et se placer
derrière les bois pour surveiller de
près les actions dans les 18 yards et
prêter meilleure assistance à l’arbitre
principal en apportant de meilleures
appréciations sur les vraies fautes ou
les simulations ainsi que sur les franchissements des ballons au-delà des
lignes de but. Il n’y aura pas besoin de
vidéo pour cela. Les franchissements
de lignes litigieuses se comptent dans
le monde sur les doigts d’une main, et
les positions supposées hors-jeu sont
nombreuses dans un seul match. Je
pense que tout cela confortera bien
des résultats et atténuerait les nombreux litiges et palabres, parfois
influençables, constatés çà et là sur
les terrains du monde, quand bien
même une révolution des systèmes
de jeux interviendrait inéluctablement
; ce sera l’affaire des techniciens et,
ce qui est sûr, c’est qu’il y aura des
buts, plus de buts. C’est bien celui
recherché par des milliards de férus
du sport n°1 dans le monde.
2. ANNULER L’AVERTISSEMENT
POUR «SIMULATION»
Il me semblerait plus judicieux
d’annuler purement et simplement le
carton jaune infligé à un attaquant qui
s’écroule (volontairement ou, aussi,
par perte d’équilibre) dans la surface
de réparation. Ne pas accorder de
penalty est déjà une sanction. Certains arbitres y voient une aubaine,
pour justifier une erreur d’appréciation, en recourant illico presto au carton jaune à l’encontre de l’attaquant
qui chute. Cette sanction les conforte
donc dans leur décision aux yeux des
observateurs. Il faudrait également
apporter une mûre réflexion aux cartons rouges infligés aux joueurs dont
le ballon percute de manière litigieuse
le bras ou la main d’un défenseur
dans la surface de réparation. Le
penalty accordé est déjà une lourde
sanction compte tenu du doute de la
faute.
3. LE TEMPS MIS POUR TIRER
LES COUPS FRANCS ET
PLACEMENTS DES MURS
Il faudrait également apporter une
réflexion sur le temps mis par les
L'ASSASSINAT DE MAÎTRE CHOKRI BELAÏD
Les progressistes
et les modernistes visés
La Tunisie n’a pas bougé à
cause d’un tremblement de
terre, mais du terrible assassinat du porte-voix de la révolution tunisienne, l’apposant
farouche au régime Ben Ali,
maître Chokri Belaïd, le 6
fevrier 2013. Cet acte lâche
vise en réalité tous les progressistes et modernistes tunisiens.
Le parti islamiste Ennahda
en panne de perspective et
programme politique, aux
commandes de la Tunisie, ne
cesse d’encourager les salafistes à occuper l’espace
public pour faire admettre au
peuple tunisien que la charia
est la seule solution économique et sociale du pays.
Aujourd’hui, c’est aussi
l’élite et les universitaires tunisiens qui seront visés par
• Meilleurs vœux pour la nouvelle année
2013. Je te souhaite à toi ma chaleureuse
femme «N» ainsi qu'à mes deux petits
diamants «M» et «I» une excellente
année ! Une année à l’image de notre
famille, pleine de générosité, remplie de
joie, de bonheur, de succès et une santé
de fer. A ce soir.
Kamel qui vous aime
• Je t'aime d'un amour qui est bien plus
qu'éternel, tu es la seule et unique qui
habite mon esprit. Je suis sûr d'une
chose, c'est que tu es la femme de ma vie.
Lynda, tu es tout ce que je voulais.
NOUVEAU :
vos textos par sms (*)
cette nouvelle vague de violence déjà vécue par l’Algérie
pendant les années 1990.
Tous les malheurs des pays
arabes et musulmans sont
l’œuvre du Qatar et de l’Arabie
Saoudite ; ces derniers ne
s’arrêtent pas de financer, par
l’argent du pétrole et de la corruption, l’islam politique et
radical dans le but d’arrêter
l’émergence des forces du
TEXTOS...
Si je pouvais avoir juste un souhait, je
voudrais me réveiller tous les jours au son
de ton souffle sur mon cou, le toucher de
tes doigts sur ma peau, la chaleur de tes
lèvres sur ma joue et la sensation de ton
cœur qui bat avec le mien.
Djamal qui t'aime à la folie
• Bonjour à toute l'équipe du Soir
d'Algérie, Je voulais écrire à ma petite
Mimi dyali. Je t'ai aimée dès la première
seconde où tu es entrée dans ma vie, tu
es devenue ma source de tendresse, de
joie et d'amour. On a tellement partagé
ensemble et cela fait maintenant presque
joueurs, particulièrement ceux dont le
score leur est favorable, pour exécuter un coup franc supposé dangereux.
Il s’écoule parfois deux minutes avant
qu’il ne soit tiré et il n’en est pas tenu
compte dans les temps additionnels.
Par ailleurs, les «murs» dressés par
les équipes adverses respectent de
moins en moins la distance réglementaire, ce qui gêne considérablement
les tireurs. L’arbitre devrait en ce sens
désigner du doigt l’endroit exact de la
faute et de celui des remises en jeu
de la main qui sont également de
moins en moins respectés.
4. LE TEMPS MIS POUR
LES REMISES EN JEU
L’avertissement serait par contre
mérité par le joueur d’une équipe
menant au score qui s’accaparerait du
ballon pour une touche et qui le repose (dans le but de gagner du temps)
pour permettre à un coéquipier d’effectuer la remise en jeu. Il serait obligatoire pour le premier joueur ayant le
ballon en mains d’effectuer la touche
dans les 10 secondes.
5. AGRANDIR LES BUTS
La Coupe du monde 2010 a révélé que les grandes nations du football
ne sont plus les meilleures et les «surprises» (agréables ou amères, c’est
selon) sont monnaie courante. Le
football atteint ses limites dans l’art de
la perfection et de la rigueur, et les
«petites équipes» arrivent vite, en
grimpant, à rivaliser avec les plus
huppées. Seulement, les moyens
déployés par les nations montantes, à
la régulière, il faut le préciser, sont
d’ordre purement tactiques et surprennent par les résultats. D’ailleurs,
dans plusieurs confrontations de palliers supposés d’inégales valeurs, il
nous arrive d’assister à des déferlements d’attaques émanant d’équipes
de haut niveau et parfaitement préparées, mais qui n’aboutissent pas en
raison de dispositions tactiques très
rigoureuses qui leur sont opposées : à
titre d’exemple, Espagne : 30 tirs
contre 5 pour la Suisse, et c’est finale-
progrès. Notre islam est celui
de la tolérance, l’acceptation
de l’autre.
Il est temps que les pays
du monde entier prennent
conscience du danger que
représentent ces deux pays
sur l’humanité entière, considérés comme des armes à
destruction massive, avant
que ça ne soit trop tard.
Ali Laouari, juriste
7 ans qu'on ne se quitte plus. Merci de
m'avoir appris à aimer et merci d'être ce
que tu es.
Je voulais profiter de cette occasion
pour m'excuser publiquement : je suis
vraiment désolée pour tout le mal que
j'ai pu te causer, j'espère que tu
trouveras un jour la force de me
pardonner et n'oublie jamais «je rêve
que nous sommes des papillons n'ayant
à vivre que trois jours d'été.
Avec toi, ces trois jours seraient plus
plaisants que cinquante années
ordinaires». Je t'aime plus que tout.
Signé «N»
6. IMPRATICABILITE DE TERRAINS
Dès lors qu’un terrain est impraticable par un climat défavorable ou
excès de gazon, l’arbitre ne doit pas
hésiter une seconde à faire reporter le
match. Jouer sur de telles pelouses
fausse complètement le résultat de la
rencontre. Le physique et l’anti-jeu
l’emporteraient sur la technique et la
qualité.
7. LE CARTON ORANGE ?
Des fautes flagrantes sont commises dans le cours du jeu. Le referee
étant le seul juge de la sanction à infliger est souvent confronté au difficile
choix de la couleur du carton pour une
faute prêtant à discussion. Il arrive
souvent que sa décision soit jugée
sévère ou pas (c’est selon). Je suggère une réflexion pour l’introduction
d’un carton «orange», synonyme
d’une expulsion temporaire.
8. UN SOUHAIT…
On gagnerait à ce qu’il y ait dans
un match autant de buts marqués que
de cartons infligés.
9. CONCLUSION
Pour le moment donc, la vidéo
n’aurait pas sa raison d’être, les juges
de lignes, libérés des contraintes dun
hors-jeu, se posteraient derrière les
gardiens pour mieux surveiller les
actions proches des «cages» et des
fameux franchissements de ballon
au-delà des lignes de but. Je rappellerai que ces situations sont très rares,
sinon infimes, par rapport aux erreurs
d’appréciation des hors-jeu, nombreuses dans un seul match.
Kamel Adjou, Bab Ezzouar
CHRONIQUE D'ATHÈNES
Doit-on fêter
cette année ?
Les guerres affirmées
Les salaires diminués
Les taxes augmentées
la pauvreté installée
que doit-on fêter ?
doit-on fêter et boire ?
Des banques sans valeur
la bouffe sans saveur
Des produits sans
fraîcheur
Personne ne fait de
faveur
Dépouillé de tout
bonheur
Doit-on fêter les
chicaneurs ?
Des écoliers sans
devoirs
Des citoyens sans
pouvoir
Des politiciens sans
savoir
Les rues en dortoir
une économie en foire
Des jeunes sans avenir
pourquoi les punir
Les faire agonir
Que vont ils devenir
les années à venir
doit-on s'abstenir ?
Warda Farah, Athènes
Dois-je dire bonne année
Comme si rien ne s'était
passé
2013 est bien arrivée
que doit-on fêter ?
Le climat fou
Le manque de sous
Le froid partout
Les estomacs se nouent
On se moque de nous
Doit-on fêter debout ?
Ecrire à : textosoir@gmail.com ou envoyez un SMS (*) au :
Veuillez utiliser un bon français et éviter les abréviations (exemple C à la place de C'est).
(*) : tarif normal non surtaxé
ment cette dernière qui l’emporte par
un but à zéro ; une défaite frustrante
pour l’équipe dominante. Si le football
se jouait aux points, il n’y aurait pas
photo. Je propose donc l’agrandissement des mesures des buts (en hauteur et en largeur) pour permettre à
quelques-uns des 30 tirs de pénétrer,
donc aux équipes au meilleur rendement de gagner logiquement.
Des présidents chassés
des pays effacés
Les élections forcées
une démocratie
dépassée
Des peuples angoissés
doit-on fêter le passé ?
0661906928
Le Soir
d’Algérie
Régions
Le PR Saidia : «La chirurgie, une modalité
thérapeutique essentielle»
CANCERS DE LA SPÉCIALITÉ ORL À ANNABA
Le cancer, une pathologie qui a fait couler ces derniers
temps beaucoup d’encre quant à une prise en charge efficiente des malades, notamment dans son volet de la
radiothérapie, nous a amené à nous rapprocher du chef du
service Oto-rhino-laryngologie et de la chirurgie de la face
et du cou de l’hôpital Dorban relevant du Centre hospitalier universitaire de Annaba, le professeur Abderrahmane
Saidia en l’occurrence.
Et pour cause, pas moins de 2
810 patients, soit une moyenne
de 160 par an, ont été traités au
sein de ce service, durant les 15
dernières années, pour des cancers de la sphère «tête et cou»
qui représentent près de 80% des
atteintes cranio-céphaliques.
Près du tiers de ce chiffre, soit
809 patients, ont été opérés pour
des cancers du larynx, alors que
le reste des chirurgies ont concerné des patients souffrant d’une
vingtaine de types de cancers de
la même sphère.
«La chirurgie des cancers ORL
constitue la modalité thérapeutique essentielle et souvent isolée. Seule une faible proportion
nécessite un complément thérapeutique par radiothérapie»,
explique le professeur Saidia.
Concernant la situation de la prise
en charge des patients atteints de
différents cancers dans notre
pays, le professeur Saidia estime
: «Globalement, la chirurgie oncologique est bien faite dans toutes
les spécialités chirurgicales organisées au sein des différentes
structures hospitalières publiques
et quelquefois privées.
La chirurgie oncologique s’est
développée considérablement
dans notre pays grâce à nos collègues anesthésistes qui ont su
développer les techniques anesthésiques permettant aux chirur-
giens d’opérer des malades présentant d’autres pathologies
associées».
Pour l’oncologie médicale (chimiothérapie), le professeur Saidia
considère qu’elle s’est «également et convenablement développée et, en dépit de quelques
problèmes de disponibilité, de
temps à autre, de certaines
drogues, apporte les solutions
adaptées et nécessaires à la prise
en charge des patients qui relèvent de cette modalité thérapeutique». Par contre, indique la
même source, «la situation de la
radiothérapie demeure tendue».
Le programme national en
cours de réalisation de mise en
service de plusieurs machines
(accélérateurs) de radiothérapie
associée à une gestion rigoureuse des indications de radiothérapie «permettront de contribuer à
dépasser cette situation difficile».
La récente désignation par le
président de la République du
professeur Zitouni pour conduire
le plan et le programme antican-
BOUIRA
cer «constitue une bonne nouvelle d’autant qu’il s’agit d une personnalité connue pour sa rigueur
scientifique et ses compétences
chirurgicales», relève le professeur Saidia pour qui ce plan anticancer «devra régler l’ensemble
des problèmes posés par cette
pathologie dans notre pays».
Pour ce faire, notre interlocuteur énumère cinq actions nécessaires : le dépistage, le diagnostic
précoce et la mise en place de
réunions de consensus pluridisciplinaire (RCP) qui consacrent la
nécessaire concertation entre les
médecins de différentes spécialités pour proposer à chaque
patient le meilleur traitement possible adapté à sa maladie; mais
également la prévention et la lutte
contre certains facteurs de risque
et, enfin, le développement de la
recherche scientifique en cancérologie qui devra constituer un
axe prioritaire dans le plan anticancer, insiste le professeur
Saidia.
A. Bouacha
Les propriétaires de fusils dénoncent
la lenteur de l’opération de restitution
Encore une fois, les propriétaires de
fusils de chasse confisqués par l’Etat
au début des années 1990 ont organisé
hier un énième rassemblement. Cette
fois-ci, devant le siège du groupement
de la Gendarmerie nationale de Bouira.
Sur place, les protestataires, qui étaient
près de 200 personnes, ont dénoncé la lenteur
dans l’opération de restitution de leurs armes.
Une opération entamée au mois d’août dernier
qui était bien partie mais qui s’est soudainement interrompue ces derniers mois.
D’ailleurs, sur place, les protestataires ont
tenu à rappeler que, contrairement à ce qu’aurait déclaré le wali lors de la dernière session
de l’APW, à savoir que près du tiers des fusils
de chasse confisqués par l’Etat au niveau de
la wilaya auraient été rendus à leurs propriétaires, seuls 800 fusils sur les 9 000 confisqués ont été restitués. Cela étant, lors de ce
rassemblement, une délégation a été reçue
par les responsables du groupement. Ces derniers auraient déclaré que plus de 2 000 fusils
de chasse seront incessamment récupérés
depuis le QG de la 1re Région militaire à Blida
et immédiatement rendus à leurs propriétaires.
Entre temps et toujours selon ces responsables du groupement cités par les membres
de cette délégation, des armes, dont des fusils
de chasse qui ont été distribués par l’Etat dans
le cadre de l’autodéfense, seront récupérées.
Y. Y.
Les habitants du chef-lieu de la wilaya de
Relizane sont sous le choc depuis l’annonce
de la nouvelle de la chute mortelle d’un jeune
homme. La nouvelle a vite fait le tour de la ville
de Relizane.
En effet, hier dans l’après-midi, un jeune
homme de 25 ans répondant aux initiales de
R. H. a fait une chute du 3e étage de son habitation, à la cité boulevard Laroussi, au cheflieu de wilaya. Aussitôt alertés, les éléments
de la Protection civile relevant de l’unité principale de Relizane sont arrivés sur les lieux pour
évacuer la dépouille mortelle vers le service
de médecine légale de l’établissement hospi-
talier public Mohamed-Boudiaf de Relizane
pour des fins d’autopsie.
Une enquête a été aussitôt ouverte par les
services concernés pour élucider cette affaire
qui a endeuillé toute une famille et mis en
émoi toute la ville de Mina et les localités limitrophes.
A. Rahmane
RELIZANE
Un jeune homme chute du troisième étage
Publicité
Lundi 11 février 2013- PAGE
BLIDA
Dix mille
logements AADL
bientôt réalisés
à travers le
territoire
de la wilaya
La wilaya de Blida vient de
bénéficier d’un quota de dix mille
logements dans le cadre AADL,
avons-nous appris de sources
bien informées. Ces logements,
dont les travaux commenceront
très bientôt, nous dit-on, seront
réalisés dans trois communes
de la wilaya de Blida à savoir
Bouinan, El Affroun et Bouarfa.
Des quotas de 5 000, 3 500 et 2
000 logements sont respectivement répartis pour ces trois
communes pour lesquelles l’étude technique débutera incessamment.
Il importe de signaler que les
2 000 personnes ayant déposé
leurs dossiers en 2001 et 2002
au niveau de l’agence AADL de
Blida auront la priorité quant au
bénéfice de ces logements,
nous précise-t-on.
M. B.
N’AYANT
PU SUPPORTER
LE FROID DANS
LES CLASSES
Les lycéens de
l’annexe OmarMellak à Ouled
Yaïch refusent
d’étudier
Les lycéens de l’annexe
Omar-Mellak, à Ouled Yaïch,
commune distante de 5 km de
Blida, ont refusé hier d’entrer en
classe en raison de l’absence
de chauffage.
Pour manifester leur colère,
ils ont décidé de rester dehors
dans la cour et de ne pas entrer
dans les classes où il faisait
plus froid. Ils disent ne pas
rejoindre les classes jusqu’à ce
que les autorités concernées
règlent d’une manière définitive
le problème de chauffage.
M. B.
Communiqué de Presse Djezzy
Djezzy soutient l'AAEFAB
Entreprise citoyenne engagée dans le
domaine social, Djezzy a organisé, à son
siège de Dar El Beïda, une cérémonie
conviviale et chaleureuse, en présence du
P-dg Vincenzo Nesci et de Youcef Antri
Bouzar,
président
de
l'Association
Algérienne Enfance et Familles d'Accueil
Bénévole (AAEFAB). A cette occasion, M.
Vincenzo Nesci a remis à M. Antri Bouzar,
un chèque et les clefs d'un véhicule.
Dans son allocution, le président Nesci
s'est dit heureux de la contribution, si
modeste soit-elle tant les besoins sont
importants, du leader de la téléphonie
mobile en Algérie à la cause des enfants
orphelins. Pour lui, le geste de Djezzy est
naturel. «Nous sommes à l'écoute de notre
société et à son service. Etre l'opérateur
préféré des Algériens est un honneur, mais
aussi une responsabilité qui nous engage,
dans la mesure de nos moyens, à mener
toutes les actions possibles et nécessaires
pour le bien-être des enfants de notre
société.»
Quant à Youcef Antri Bouzar, visiblement
ému par le geste, il a remercié, au nom des
enfants, Djezzy pour cet apport qui permettra à son association de répondre enco-
9
re mieux aux immenses besoins des
enfants abandonnés et accueillis par son
organisation.
Les responsables de l'AAEFAB ont émis le
souhait que d'autres entreprises emboîtent
le pas à Djezzy pour que les associations
activant dans le domaine de l'humanitaire
et du social puissent le faire avec plus de
force et de moyens.
Il est utile de rappeler que Djezzy a soutenu dans le passé des dizaines d'associations qui ont pu, pour certaines, se doter
de sièges, et pour d'autres, soulager les
malades, les handicapés et les démunis.
Le Soir
d’Algérie
Le coup de bill’art du Soir
Djamel Izli
Par Kader Bakou
Djamel Izli est certainement le chanteur mozabite
le plus connu en Algérie et à l’étranger. Avant de se
lancer dans une carrière solo, il avait fait partie du
groupe Outchidane qui a notamment chanté en
ouverture de Chico & The Gypsies au stade du 5
Juillet à Alger devant 65 000 personnes en 1998, à
l’occasion du 36e anniversaire de l’indépendance de
l’Algérie. Lors de cette soirée algéroise, le groupe de
Ghardaïa avait interprété Lechi Lechi qui deviendra
un des plus grands succès de la chanson mozabite.
Dernièrement, à la Chaîne IV de la Télévision
algérienne, Djamel Izli a expliqué que concernant
Lech Lechi, il n’avait fait que mettre en musique un
texte datant des années 1970 et qu’il est fier d’avoir
contribué à faire mieux connaître la chanson du
M’zab. A la fin de l’émission TV, Amina et Djamel Izli
ont interprété en live une belle chanson, sur le
sample d’un tube de Stevie Wonder.
Le vœu (et le but) de Djamel Izli est de faire
connaître à l’étranger la chanson berbère mozabite.
«La chanson targuie a atteint l’universalité, et on doit
essayer de faire la même chose avec la chanson
mozabite», a-t-il expliqué.
Djamel Izli, encore une fois, a montré, qu’il aime
les défis...
K. B.
bakoukader@yahoo.fr
AUDITORIUM
DE LA RADIO ALGÉRIENNE
Neila Benbey donne
un concert
de world music
a chanteuse algérienne
établie en Espagne,
Neila Benbey, a donné
à Alger, un concert de
World Music à l’occasion de
la sortie prochaine en Algérie de son album Algerian
Soul (une âme algérienne).
Lors d'un concert organisé
par l'Institut Cervantès d'Alger à l’auditorium de la
Radio nationale, l’artiste a
interprété en compagnie de
ses cinq musiciens espagnols des standards de la
musique algérienne, de la
musique chaâbie à la chanson kabyle en passant par
le gnawi, arrangés et revisités par une instrumentation
qui mêle flamenco, sonorités modernes du jazz, percussions africaines et
influences orientales.
Très à l’aise dans les
différents styles, grâce à
une voix puissante et riche
en modulations, Neila Benbey a enchaîné les «tubes»
algériens à l’instar de Bakhta, un classique immortalisé
par cheb Khaled, Sidi hbibi
ya delali de Salim Hallali ou
encore la très rythmée
L
Zwits Rwits du chanteur
Idir. Outre ces reprises, l’artiste a également interprété
des chansons traditionnelles de sa ville d’adoption,
Barcelone,
ainsi
qu’une composition en français en piano-voix, dédiée
à son pays d’origine.
Partie en Espagne en
1994 pour poursuivre ses
études, Neila Benbey prend
des cours de chant à Barcelone avant de voir en
2005 «s’ouvrir grandes les
portes de la profession»
ainsi qu’elle le confie à
l’APS en évoquant son rôle
de Shahrazade dans la
comédie musicale les Mille
et Une Nuits.
Après une tournée en
Espagne et en Italie, l’artiste décide en 2009 de former un groupe de World
Music afin, dit-elle, de
«populariser la musique
algérienne qui reste très
peu connue en Espagne».
Son dernier album Algerian
Soul sera disponible la
«semaine prochaine chez
un éditeur algérois», a-telle annoncé.
MAISON DE LA CULTURE ABDELKADERALLOULA (TLEMCEN)
Jusqu’au 14 février : Exposition de peinture
«Expérience» de l’artiste Nabil Bellabaci.
SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)
Jusqu’au 16 février : Film Les palmiers blessés du réalisateur tunisien Abdellatif Ben Amar.
Séances : 14h, 17h et 20h. A partir du 14
février, une séance à 14h.
MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU
Jusqu’au 14 février à 14h (au hall) : Hacene
Manceur signera ses recueils de poèsie Souvenir
nostalgique et Thirga n’Tayri.
Mardi 13 février à 14h : (A la salle de spectacles), concerts de Karim Djerroud et Djamel
Daoud.
LIBRAIRIE MULTI-LIVRES ETS CHEIKH (19,
Culture
Lundi 11 février 2013 - PAGE
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
LITTÉRATURE
11
Les Lettres algériennes à l’honneur
au 19e Maghreb des livres à Paris
Les Lettres algériennes seront à
l’honneur de la 19e édition du
Maghreb des livres, qui se tiendra
les 16 et 17 février dans la capitale française, à l’initiative de l’association Coup de soleil, ont indiqué
vendredi les organisateurs.
ables rondes, séances de dédicaces
pour quelque 150 auteurs, expositions de peintures, de photographies,
de BD, de dessins de presse avec les
caricaturistes Dahmani, Elho, Halim Mahmoudi et Slim, une librairie comprenant
tous les livres publiés en 2012 d’Algérie,
mais aussi de Tunisie, du Maroc et de
France, sont entre autres espaces
qu’abritera ce salon annuel qui assure
une rotation consacrée chaque année à
un pays du Maghreb.
Des cafés littéraires se tiendront également et au cours desquels un groupe
d’auteurs, que réunit une thématique
commune, dialogueront entre eux et avec
le public, sous la houlette d’un journaliste
littéraire. Un prix littéraire Beur FM Méditerranée 2013 sera par ailleurs décerné à
la faveur de ce salon. Cette première
radio de France des Maghrébins et des
Français d'origine maghrébine organise
depuis 1997 son prix littéraire. Ce prix
récompense un ouvrage de l'année écoulée, publié en langue française par un
auteur français ou maghrébin, avec pour
principale ambition de faire découvrir au
public, le plus large, la richesse de la culture maghrébine. Des hommages posthumes seront rendus à des écrivains
algériens, tels que Tahar Djaout et Mouloud Feraoun, mais aussi au militant de la
cause algérienne, le professeur Pierre
Chaulet, de même qu’à l’ancien président
d’honneur du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples
(Mrap) et militant des droits de l’homme,
Mouloud Aounit. Un espace sera en outre
réservé à la jeunesse. Pris en charge par
l’Institut du monde arabe (IMA), cet espace proposera aux enfants et aux familles
des activités ludiques et de découverte
telle qu’une exposition pédagogique
ayant pour thème «Le Maghreb : l’Occident arabe», des contes du Maghreb, des
lectures, un atelier BD et d’autres activités en libre accès.
Des conférences seront également
organisées durant les deux jours de l'édition. «France-Algérie : Exilés ? Déracinés
?», «Printemps arabe, An 2», «Réformisme dans l’Algérie coloniale», «Islam : la
lumière face aux clichés», «Vérité sur la
guerre d’Algérie» sont les quelques
thèmes retenus par le salon et qui seront
animés par des journalistes, historiens et
universitaires. Créé en 1994 par Coup de
soleil, le Maghreb des livres met chaque
année à l’honneur, suivant une rotation
triennale, la littérature de l’un des trois
pays du Maghreb central.
En 2012, ce sont les Lettres marocaines qui ont été mises sous les projecteurs. En 2011, le Maghreb des livres
célébrait les Lettres tunisiennes, une
manifestation qui avait coïncidé avec le
soulèvement populaire en Tunisie. Fondée en 1985 par Georges Morin, son président, l’association Coup de soleil a pour
objectif de rassembler les gens de France, originaires du Maghreb pour œuvrer
au rapprochement des deux rives de la
Méditerranée.
e vernissage d'une exposition collective réunissant une quinzaine
d'artistes peintres amateurs a eu
lieu jeudi au Centre des loisirs et activités scientifiques d'Alger à l'initiative de
l'Etablissement arts et culture de la
wilaya d'Alger.
Les exposants, tous élèves de la
Société des beaux-arts d'Alger, sont animés par la passion commune de cet art,
et entretiennent l'ambition de parfaire
leur don qui, espèrent-ils, pourrait les
mener loin. Plus d'une quarantaine de
toiles en huile, acrylique, crayon... composent cette collection qui fait ressortir
des talents sûrs en attente de perfectionnement. C'est le cas, entre autres,
de Abid Nadjet, présente avec trois
toiles Casbah, Baie d'Alger et Bouquet
de fleurs, exécutées avec la technique
du couteau et qui a suscité l'intérêt de
quelques visiteurs. Dans le premier
tableau, l'artiste fait valoir son penchant
pour les couleurs sombres qui octroient
à l'œuvre beaucoup de profondeur. Fan
du peintre américain Frederick Arthur
Bridgman — qui a beaucoup été inspiré
par la beauté de l'Algérie — Meddah Lila
s'est essayée, non sans un certain succès, à reproduire les œuvres de cet
artiste que sont Tlemcen et Biskra. «J'aime cet artiste à cause de la générosité
de ses couleurs que j'essaye de mettre
dans mes tableaux, même si cet exercice est parfois difficile, comme c'est le
cas dans le tableau de Biskra», explique
la jeune peintre. Privilégiant également
la charge des couleurs, Mokhtari Leïla
participe avec une toile nature morte,
une peinture à l'huile qui est un clin d’œil
à la culture amazighe avec la présence
d'objets traditionnels typiques aux couleurs authentiques. Menant une carrière de médecin,
Benabdou Amine
s'adonne en parallèle à sa passion pour
la peinture, et son talent est indéniable :
Les chevaux, Les femmes d'Alger et La
mer et son enfant, qui signent sa participation à cette exposition, reflètent une
maîtrise parfaite de la technique du
crayon et une précision d'exécution prometteuse. Quoique consciente de son
don, l'artiste Garmi Melissa n'a pu se
mettre à l’œuvre qu'une fois la quarantaine atteinte, et ce, dans le cadre de
l'espace qu'offre la Société des beauxarts. Elle entame sa formation par des
œuvres figuratives avant de réaliser
qu'elle est plus attirée par le semi-figuratif et l'abstrait.
Son âge avancé ne l'a pas empêchée de s'adonner à une passion nourrie depuis longtemps : frôlant les 80 ans,
Bacha Yasmina s'est lancé le défi de
s'exprimer à travers la peinture. Elle
expose Sidi Abderrhamane, une toile à
huile empreinte de clarté et qui reproduit
outre cet édifice religieux, une séquence
de la vie sociale qui s'organise autour.
Aux côtés de ces artistes, d'autres exposants prennent part à cette manifestation collective qui prendra fin le 16 du
mois en cours, à l'instar de Meddah Lila,
Merad Selma, Hemici Samia, Boukraâ
Ahmed, Benseddik Zhor et d'autres.
T
CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES D’ALGER
L
Exposition de la Société des beaux-arts
AVENUE ABANE-RAMDANE, TIZI OUZOU)
Mardi 12 février à partir de 13h 30 : Djemila
Benhabib signera son livre Les soldats d’Allah à
l’assaut de l’occident, paru aux Editions Koukou.
INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGERCENTRE)
Mardi 12 février à 17h : Conférence «L’écosocialisme, un nouvel horizon pour le XXIe
siècle» par Jean-Luc Melenchon, député
européen, coprésident du Parti de gauche,
cofondateur du Front de gauche, candidat du
Front de gauche à l'élection présidentielle de
2012.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Mercredi 13 février à 15h et à 18h 30 : Film
Carnage de Roman Polanski (France,
Espagne, Pologne, Allemagne, comédie dramatique, 80 mn, 2011). Avec Jodie Foster,
Kate Winslet, Christoph Waltz. Entrée libre.
SALLE COSMOS DE RIADH EL-FETH (EL
MADANIA, ALGER)
14 février : Spectacle 4 sur scène (1h 45)
dans lequel 4 artistes revisitent les comédies
musicales Cabaret, Chicago, Hair et Grease.
PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI- ZAKARIA (KOUBA, ALGER)
Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture
de l’artiste Ahmed Bouziane.
SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH
(EL-MADANIA, ALGER)
Jusqu’au 28 février : Film Sky Fall (James
Bond 2012) de Sam Mendes. Séances : 13h,
16h et 19h.
Prix du billet : 100 D.A.
GALERIE D’ARTS ASSELAH- HOCINE (39,
RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER)
Jusqu’au 28 février : Exposition de peinture
de l’artiste Noureddine Chegrane.
GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD (84,
RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)
Jusqu’au 15 février : Exposition de graphisme de l’artiste Zouai Malya Djanet.
SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)
Jusqu’au 12 février : Semaine culturelle
de la wilaya de Jijel à Alger.
INSTITUT FRANÇAIS DE ANNABA
Jusqu’au 12 février : Exposition d’arts
plastiques par Adel Bentounsi
MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNE ET
CONTEMPORAIN D’ALGER (RUE
LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE)
Jusqu’au 10 février : Exposition rétrospective «Traversée de la mémoire» de l’artiste
Lazhar Hakkar.
Le Soir
d’Algérie
Afrique du Sud du 19 janvier
au 10 février
De nos envoyés spéciaux à Rustenburg,
M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid
FINALE DE LA 29E CAN DE FOOTBALL,
NIGERIA 1 - BURKINA FASO 0
Les Super Eagles,
L
19 ans après
19 ans après son sacre
à Tunis, Keshi prend la
sélection de son pays et
offre un troisième sacre
aux Super Eagles. Sunday
(jour de Soleil) Mba, porteur du numéro…19, et
auteur du but, hier, en
finale de la 29e édition de
la CAN face au BurkinaFaso, venait à peine de
franchir le portail de
l’école (il a vu le jour le
28 novembre 1988). Et ce
n’est pas une (nouvelle)
histoire de grigri.
Le début de match a vu les
deux équipes opter pour la prudence. Les Burkinabés ont procédé par de longues balles en
direction de Bancé, tandis que
les Nigérians ont opté pour un
jeu moins direct, plus léché.
Leur catalyseur Obi Mikel a
occupé les espaces, et Victor
Moses, un moment incertain
pour cette finale, était là pour
percuter. Sur les deux premières permutations, le joueur
de Chelsea n’a pas trouvé
l’homme pour faire la décision.
Emenike, puisque c’est de lui
qu’il s’agit, n’était pas là (forfait
pour une blessure à la cuisse).
Son remplaçant, Ikechukwu, qui
avait brillé lors du premier tour
mais a peu joué par la suite, se
cherchait. Pitroipa, aussi, avait
besoin d’espaces pour percer
l’arrière-garde des Super
Eagles. Au bout du premier
quart d’heure, les deux formations, qui s’observaient, commençaient à prendre des
Fiche technique
risques. Le collectif, c’est bien,
mais l’individuel a également
ses bonnes vertus. Ses secrets.
A ce jeu, le Nigeria semblait
mieux armé. La vitesse de
Moses, sur le couloir, déroutait
le revenant Mohamed Koffi
mais le portier des Etalons,
Daouda Diakité, veillait au
grain. Ceux qui avaient pronostiqué un naufrage en règle du
petit poucet d’Ouagadougou ont
fini par changer d’avis. Le
Burkina-Faso est mieux qu’un
faire-valoir. La demi-heure s’est
passée et les certitudes se sont
effritées. La confiance des
hommes de Put se renforce. Le
marseillais Kabore assume bien
son rôle, presque le même
assuré par le Nigérian Mikel
Obi. Vexé par le manque d’ini-
Johannesburg, FNB Stadium, temps frais, bon éclairage, pelouse bonne,
affluence nombreuse, arbitrage de M. Haïmoudi (Algérie) assisté de MM.
Achik (Maroc) et Jean-Claude Birumushahu (Burundi). 4e arbitre : Seechum
Rajindraparsad (îles Maurice). Commissaire au match : Saïd Belkhayat
(Maroc)
But : Mba (40’) NGR
Avertissements : Rouamba (33’) BF, Onazi (37’), Omeruo (57’), Obi Mikel (58’),
Oshaniwa (70’), Ideye (90’+2’) NGR
Nigeria : Enyeama, Ambrose, Echiejile (Oshaniwa, 66’), Oboabona, Omeruo,
Moses, Mba (Yobo, 89’), Mikel, Ideye Onazi, Ikechukwu (Musa, 53’). Entr. :
Stephen Keshi.
Burkina Faso : Daouda Diakité, Mohamed Koffi, Bakary Koné, Paul Keba
Koulibaly (Dagano, 84’), Mady Panandeteguiri, Djakaridja Koné (Traoré Abdoul
Razack, 90’), Florent Rouamba (Wilfried Sanou, 65’), Charles Kabore, Prejuce
Nacoulma, Aristide Bancé, Jonathan Pitroipa. Entr. : Paul Put.
tiatives, le public lance des
«holà» et c’est le referee
Haimoudi qui donna la première
réponse à ces exultations.
Rouamba, auteur d’une obstruction sur Moses, écope du
premier carton de la finale (33’).
Quatre minutes plus tard, c’est
Onazi qui reçoit sa biscotte des
mains de l’enfant de Relizane.
Suffisant pour réveiller les
démons. Parmi les plus jeunes,
un certain Sunday Mba, un des
bijoux que Keshi a ramené avec
lui du terroir. Le jeune milieu
offensif d’Enyimba a percé le
rideau burkinabé parvenant à
ouvrir le score d’un geste aussi
instantané que spectaculaire
(40’). Le FNB Stadium, tout en
blanc et vert, s’embrase, le
favori est bien parti pour accrocher sa troisième étoile.
Sunday Mba, ce «soleil
du jour»
Au retour des vestiaires, les
Super Aigles semblaient plus
affamés que jamais. Moses,
encore lui, s’appuie sur Ideye
qui pivote et bombarde l’angle
fermé des bois de Diakité, le
cuir effleure la ligne de but (48’).
Les Etalons avaient du répondant. Mais leurs attaques, soutenues par la grande assistance
du FNB Stadium, avaient du
12
Au revoir
South Africa,
bonjour
Maroc !
Photo : Samir Sid
Vous offre
les pages
relatives à
la CAN
de football
Lundi 11 février 2013 - PAGE
mal à finir sur un pied adroit ou
une tête heureuse en mesure
de surprendre Enyeama. Le
gardien des Super Eagles pouvait même compter sur les
dieux du stade qui empêchaient
Aristide Bancé de claquer les
ballons transmis tantôt par
Rouamba, souvent par Kabore.
Un zeste d’inexpérience, de la
chance laissée peut-être à
Nelspruit privaient les joueurs
du technicien belge d’une égalisation pour le moins méritée.
Les poulains de Keshi géraient,
en tout cas, mieux leurs
moyens physiques et psychologiques en dépit d’un nouveau
coup dur (blessure de leur
défenseur Echiejile) et les cartons reçus par Omeruo, Mikel,
Onazi et Oshaniwa (celui-là qui
avait remplacé Elderson
Echiejile trois minutes auparavant). Les «Verts» se procuraient des occasions mais leurs
attaquants se montraient incapables de mettre la balle du
KO. Les fans des Super Eagles
enrageaient mais Haïmoudi
était encore là pour les libérer
en donnant, après quatre
minutes de temps additionnel,
le coup de sifflet de cette finale
inédite mais qui a finalement
consacré un habitué.
M. B.
a CAN-2013, confiée à la hâte à
l’Afrique du Sud après le retrait
forcé de la Libye, gagnée par
sa révolution, a pris fin hier. Le tournoi de football s’est achevé par l’inédite finale Nigeria-Burkina Faso.
Depuis le 19 janvier dernier, les
quatre villes (Port-Elizabeth, Durban,
Nelspruit et Johannesburg) ont vécu
une animation particulière. Sur le rectangle vert et en dehors. La fête,
même si elle n’était pas totale, a mis
en baume une population de football
bien servie en surprises, en suspense et en beau jeu. Des buts, de jolis
même, des larmes, de la sueur et des
frissons : spectateurs et téléspectateurs en ont eu à volonté durant ces
trois semaines. Sur le plan sportif,
aussi, cette 29e CAN a donné la preuve que le mot «cador» n’a plus sa raison d’être. Des sélections de la taille
de la Côte-d’Ivoire, de la Zambie, du
Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie
ont fini par se faire oublier. Le CapVert, l’Ethiopie et le Burkina-Faso ont
donné des leçons. Leur persévérance
(sens donné à la mascotte Takuma) a
fini par payer. Le talent de leurs footballeurs a émerveillé spectateurs et
observateurs. En dehors, les 32
matches n’ont pas suscité la moindre
violence. C’est l’autre leçon du football. La cérémonie d’hier quelques
heures avant le show final a répondu
à ce souci. La CAF, qui a toujours fait
la promotion du fair-play, a gagné
son pari. Peu d’arbitres ont fait usage
de leurs cartons rouges et rares sont
les joueurs qui ont quitté le tournoi
prématurément suite à de graves
blessures. Les «injustices arbitrales»
ont été sanctionnées (leurs auteurs
ayant été priés de quitter la CAN) et
Pitroipa a vu son injuste carton rouge
de la demi-finale effacé. Sur les gradins, la fraternité a régné et les
peuples d’Afrique ont pu vivre en
communion. Que demander de plus ?
South Africa, pays riche par ses
terres, ses mines et sa jeunesse, a
peut-être mis la barre très haut.
Brillant organisateur du Mondial2010, il a également mis le paquet
pour réussir sa deuxième CAN.
L’excellence de ses infrastructures
sportives (hormis peut-être l’état
poussiéreux de la pelouse du stade
Mbombela de Nelspruit, ses volontaires à cheval sur le bon déroulement de la compétition ainsi que
l’hospitalité de son peuple (certainement déçu par le parcours des
Bafana-Bafana) seront difficiles à
égaler. Le Maroc, pays organisateur
de la 30e copie de la CAN de football,
M. B.
a des défis à relever.
Le Soir
d’Algérie
Lundi 11 février 2013 - PAGE
«Les gens doivent être
heureux là-bas»
«Je suis fier de la performance de mes joueurs. Ils ont
bien su se rattraper après une dure demi-finale. Ils se sont
surpassés sur le terrain pour obtenir cette médaille de bronze.
Je suis sûr qu'au pays, les gens doivent être heureux de
notre parcours.»
Kwesi Appiah (sélectionneur du Ghana) :
«Nos jeunes ont de l’avenir si…»
«Nous avons eu nos chances mais nous n’avons pas su
les transformer. Mes joueurs peuvent faire de belles choses si
dans l'avenir on leur en donne l'opportunité, car ils ont stocké
beaucoup d'expérience.»
Seydou Keita (milieu de terrain et capitaine
du Mali) :
«Contents mais...»
«On est contents mais on n’éprouve pas la même joie que
l’année dernière. On aurait vraiment voulu connaître autre
chose que la 3e place. Mais les erreurs faites en demi-finale
seront un mal pour un bien. Ça permettra à l’entraîneur d’éviter qu’on les refasse. Le coach sait maintenant comment
fonctionnent les joueurs. J’espère qu’il va rester le plus longtemps possible pour construire une équipe compétitive. Il a
compris beaucoup de choses et ça permettra au football
malien d’aller beaucoup plus loin parce qu’on apprend de nos
erreurs. Changer d’entraîneur tout le temps, ça ne sert à rien.
Il faut qu’il reste là le plus longtemps possible. L’année dernière, on a aussi fini 3es et Alain Giresse est parti. J’aurais
aimé qu’il reste. Parce que c’est avec la stabilité que les
résultats arrivent. J’espère que les Maliens sont contents
même s’ils auraient aimé qu’on joue la finale.»
A. A.
Macedo aime la «queue»
A Durban déjà, les médias avaient mal digéré le fait que le
média officer de la CAF, l’Angolais Macedo, leur ait fait passer
un sale quart d’heure sur le perron du centre de presse. Le
problème a fini par trouver une solution parce que le Moses
Mabhida Stadium de Durban offrait une capacité suffisante
pour caser tout ce beau monde. Hier, il y avait encore foule,
encore plus nombreuse, au FNB Stadium, théâtre de la grande finale Nigeria-Burkina Faso. A l’accueil, comme toujours
depuis la demi-finale de Durban, l’Angolais Macedo s’égosillait
à expliquer à ce beau monde que les places sont limitées et
les quotas rationnés. Finalement, au bout d’une heure et quart
de queue-le-le, les choses devenaient plus claires. Tout ce
beau monde a décroché, bon gré, mal gré, son sésame. Le
Soccer City étant, lui aussi, suffisamment «accueillant» et
grand pour contenir les médias locaux et internationaux. La
peur-panique de rater la finale a mis certains confrères en
boule. L’un d’eux nous rappellera qu’en 2010, au pays de
Macedo, de telles formalités se faisaient par simple demande
sur le net. Trois ans plus tard, la technologie a-t-elle fini par
prendre un coup chez les officers médias de la CAF ?
COMMUNIQUÉ
Nedjma lance une nouvelle campagne
de soutien à l’équipe nationale
«Rabhin, Khasrine, Maâkoum
Dima Wakfin...»
Alger, le 10 février 2013
Nedjma réitère son soutien indéfectible à l’équipe algérienne de
football et lance une large campagne d’encouragement aux Verts à
travers un spot télévisé inédit. Tourné à Alger, ce spot se veut un
appel du cœur, un message de soutien inconditionnel, de fair-play
et de fidélité à l’équipe nationale qui a, malgré tout, porté très haut
le drapeau algérien dans les plus grandes joutes sportives mondiales. Avec des mots exprimant fièrement l'attachement des
Algériens à leur équipe de football, un fervent supporter habillé aux
couleurs de l’Algérie arpente les rues de la capitale et est rejoint
par d’autres pour chanter à l’unisson : «Rabhin Wella Khasrine,
Maâkoum Dima Wakfin, Maâk Yal Khedra lel Mondial Rayhin»
(que l’on perde ou l’on gagne, nous sommes toujours à vos
côtés, avec les Verts nous irons au Mondial).
A l’occasion du lancement de cette nouvelle campagne d’encouragement, le directeur général de Nedjma, M. Joseph Ged, a
déclaré : «Comme des millions de supporters, Nedjma tient à
exprimer son amour indéfectible aux Verts quels que soient
les résultats. Comme elle l’a toujours fait, Nedjma restera aux
côtés de l’équipe nationale pour partager avec elle ses
moments difficiles mais surtout le meilleur que nous réserve
l’avenir avec, inch’Allah, une qualification à la Coupe du
monde 2014 au Brésil. Tous derrière les Verts, Rabhin wella
Khasrin.»
Ce spot télévisé est diffusé à partir de dimanche 10 février
2013, à la télévision, à la radio, sur le site officiel de Nedjma
(www.nedjma.dz) ainsi que sur les pages officielles de Nedjma sur
Facebook et YouTube. Sponsor officiel de l’équipe nationale et de
la Fédération algérienne de football, Nedjma a toujours accompagné les Verts dans leurs odyssées, continentales et mondiales, par
de nombreuses initiatives de communication inédites telles que les
spots d’encouragement, les campagnes d’affichage urbain et les
actions en faveur des supporters. Un engagement constant qui traduit la volonté de Nedjma de fédérer tous les Algériens autour de
leur équipe de football que de nouveaux challenges attendent à
l’avenir.
Maâk yal Khedra, Maâk ya Dzaïr !
Bis repetita
LE MALI PREND LA 3è PLACE DE LA CAN
Pas vernis lors de la
demi-finale, contre le
Nigeria, les Maliens ont
fini par reprendre leurs
esprits et empocher le
bronze de cette 29e édition. Comme en 2012,
les Maliens ont pris le
meilleur sur les Black
Stars du Ghana. Cette
troisième place n’est
que le parachèvement
d’un parcours époustouflant des Aigles.
En dépit d’un enjeu pas
forcément
motivant,
Ghanéens et Maliens ont
pris du plaisir à offrir au
public de Port-Elizabeth une
belle réplique. Les deux
sélectionneurs ont, comme
prévu, opéré des changements. James Kwesi Appiah
a lancé pour la première fois
Richard Kissi Boateng et
Mohammed Awal dans cette
CAN-2013. Son souci premier est d’offrir plus de percussion à son attaque qui
semblait s’essouffler depuis
le quart de finale face au
Cap-Vert.
De son côté, Patrice
Carteron a incorporé cinq
nouveaux éléments par rapport à la demi-finale. Les
deux Coulibaly (Ousmane et
Salif) ont eu leur première
chance durant cette compétition. Sous une pluie battante, le début du match, pas
très rythmé faut-il le souligner, verra une équipe
malienne résolument tournée vers l’avant. Le gardien
des Black Stars, Dauda,
sera sollicité dès la 10e minute par Mahamadou Samassa
qui ne connaîtra pas de
réussite sur cette première
alerte. Mais, sur la seconde,
l’attaquant de Chievo Verone
ne laisse pas filer sa chance
en reprenant, d’une belle
tête plongeante, un centre
d’Adama Tamboura (21’).
L’ancien joueur de Marseille
et de Valenciennes aura la
balle du 2-0, juste avant la
pause. Il devance une sortie
de Dauda et résiste à une
charge de Vorsah mais son
ballon heurte le montant
gauche des bois de Dauda.
Plus motivés, volontaires à
souhait, les joueurs de
Carteron asphyxieront leurs
vis-à-vis. Et la baraka de
Seydou Keita fera le reste.
L’ex-médian du Barça doublera la mise trois minutes
après la reprise en transformant un bon travail de
Coulibaly Ousmane. Les
dés semblaient pipés et les
Ghanéens, malgré une belle
réaction, n’arriveront que
très rarement à inquiéter
Soumaila Diakité et sa
défense.
À l’heure de jeu, Atsu
déborde sur la droite et
remet sur Gyan mais la
reprise de ce dernier sera
promptement repoussée par
le portier malien. Une minute
plus tard, le Ghana bénéficie
d’un penalty suite à une
faute de main peu évidente
de Salif Coulibaly. Chargé
de
la
transformation,
Wakaso tire dans les airs.
L’attaquant de l’Espanyol
laisse filer sa chance de
rejoindre au tableau des
buteurs le Nigérian Emenike.
La fin de rencontre sera
tout aussi animée avec des
raids de part et d’autre.
Asamoah Gyan (65 e ),
Seydou Keita (67e) et un but
invalidé pour un hors-jeu
imaginaire à ce dernier (72e)
donneront du plaisir aux
Photo : DR
Patrice Carteron (sélectionneur du Mali) :
De nos envoyés spéciaux à Rustenburg,
M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid
13
quelque 20 000 supporters
du Nelson Mandela Bay. Les
fans vont même croire à la
résurrection des leurs quand
Kwadwo Asamoah réduit le
score sur un tir lointain et
flottant qui surprend un
Diakité parti trop vite sur le
côté (82’). Mais le remplaçant Sigamary Diarra mettra
fin au suspense en reprenant de volée, dans une
position litigieuse, un service
de Diabaté. Le Mali qui a, à
un moment du tournoi, cru à
l’or, au triomphe, repart chez
lui avec le sentiment du
devoir accompli. Avec la certitude de faire encore mal
dans un proche avenir. Le
Ghana, quadruple champion,
rentre à Accra tête baissée.
Les Black Stars avaient tout
d’un candidat au titre avant
leur quart de finale devant le
Cap-Vert…
M. B.
ISSA HAYATOU ANNONCE QU’IL SE RETIRA EN 2017
La fin du «dinosaure» n’est
pas pour demain
Au détour d’un petit-déjeuner
avec quelques privilégiés de la
presse, les médias français en
particulier, le président de la
CAF annonce qu’il se retire des
affaires de la CAF après son prochain mandat.
Issa Hayatou est certainement fatigué. Il est aussi malade. Cependant, il
continue
d’espérer
diriger
la
Confédération africaine le plus longtemps possible. Depuis 1988, où il a été
élu au poste de président, à
Casablanca (Maroc), le Camerounais
n’a jamais été contesté que lors du
mandat qu’il est en train de consommer.
Cette hostilité, pour ne pas dire opposition, vient surtout de ses anciens collègues du CE de la CAF. L’Ivoirien
Jacques Anouma n’étant que la face
apparente de l’iceberg. Car Hayatou a
réussi, au long des six mandats qu’il a
accomplis, à s’attirer les foudres de
ceux qui n’aiment pas les retournements de veste. Ses compatriotes
Antoine Bell, Roger Milla et Mohamed
Iya sont les précurseurs de cette révolte. Leur conviction tourne autour du fait
que le prince de Garoua n’a pas été
d’une grande utilité dans la «réussite»
du football camerounais. A vérifier. Ce
n’est pas le cas de l’Ivoirien Anouma qui
semble avoir de gros dossiers sur
Hayatou et d’autres membres dirigeants
à la CAF. C’est pourquoi son éviction de
la course à l’élection de ce début d’année lors de l’AGE de la CAF au…
Maroc (tiens, tiens !) n’était pas le fait
du hasard. Vendredi matin, Hayatou a
voulu, à travers sa rencontre avec cette
«élite», faire comprendre que tout va
bien à l’instance qu’il dirige depuis voilà
25 ans. Un quart de siècle.
La dizaine de journalistes venus couvrir la 29e Coupe d’Afrique des nations
ont posé leurs questions, mais la seule
vérité était de savoir quand Hayatou
allait effectivement quitter le palais de la
CAF, au Caire (Egypte).
Des témoins pour faire «vrai»
Très discret durant cette manifestation continentale, le Camerounais a fini
par donner un aperçu de ce qu’il compte faire dans un proche avenir.
Pour dire ses «vérités», Hayatou a
mis un plan de communication très affûté à l’occasion du rendez-vous d’hier. Il
s’est tout simplement appuyé sur la présence de plusieurs témoins dont deux
de ses vice-présidents, le Seychellois
Seketu Pattel et le Guinéen Alamy
Kabele Camara), des membres du CE
et du SG de la CAF. Certainement pour
ne pas dire n’importe quoi. Le cas du
joueur burkinabé Jonathan Pitroipa, l’arbitrage, l’état de la pelouse à Nelspruit,
et sur des aspects d’ordre plus général
tel que le problème de la non-diffusion
par la télévision nationale du Nigeria
des images de la compétition en cours,
etc. Des affaires trop courantes auxquelles le président de la CAF a donné
des réponses précises. Ce qu’il n’a pu
assurer quand il a été interpellé sur l’affaire des matches truqués récemment
mise à jour par Interpol ou bien sur la
prochaine élection à la présidence de la
CAF, notamment l’imposition de critères
d’éligibilité limitatifs aux seuls membres
du CE. Le président a juste informé ses
hôtes que s’il était élu le mois prochain
à Marrakech, ce serait son dernier mandat.
A la fin de la rencontre d’un peu
moins de deux heures, Hayatou a tenu
à faire la promesse (électoraliste) que
de tels rendez-vous avec les médias
seront renouvelés. Non sans affirmer
que les journalistes lui ont souvent posé
des lapins. «Ils ne m'épargnent pas
souvent mais je les respecte et je sais
que la presse a beaucoup contribué au
rayonnement du football africain.» La
campagne électorale pour l’élection de
mars prochain peut commencer.
M. B.
Le Soir
d’Algérie
Soir Corruption
Lundi 11 février 2013 - Page
Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : soir_corruption@hotmail.com
15
Déclarations d’intention et réalité du terrain
MINISTÈRE DES FINANCES ET TRANSPARENCE BUDGÉTAIRE
Suite à la publication, récemment, des résultats d’une enquête
internationale sur la transparence
budgétaire, où l’Algérie est très mal
classée (voir articles ci-contre), le
ministère des Finances a réagi via
son directeur général du budget. Si
ce dernier est critique vis-à-vis de
cette enquête et c’est l’ONG qui l’a
menée, il reconnaît quand même à
demi-mot qu’il y a encore beaucoup
à faire pour le droit à l’accès à l’information gouvernementale pour
tous, notamment en matière de
politique budgétaire.
La matière budgétaire, parallèlement à l’application de la réforme
financière ces dernières années,
devient de plus en plus «abondante
et transparente» en Algérie, et elle
le sera davantage dans le futur, a
affirmé le directeur général du budget, près le ministère des Finances,
Farid Baka. Le retour à la présentation au Parlement des lois de règlement budgétaire, après une absence de trois décennies et l'introduction de l'enseignement des métiers
budgétaires à l'université algérienne
confirment la volonté du gouvernement à consacrer cette transparence, souligne M. Baka, dans un entretien accordé à l'APS (l’agence gouvernementale Algérie presse service), le 5 février. A cet effet, et après
l'introduction à l'université d'Alger en
2011 d'une licence et d'un master
dédiés à la spécialité «budget», le
ministère des Finances vient d'envoyer une correspondance au ministère de l'Enseignement supérieur
pour proposer l'élargissement de
cette spécialité aux universités à travers le territoire, a-t-il fait savoir.
L'objectif est de «faciliter la maîtrise
des techniques budgétaires et
rendre plus transparente la méthodologie selon laquelle se prépare le
budget en Algérie», a-t-il ajouté.
Interrogé pour savoir si les pratiques
budgétaires en Algérie étaient les
mêmes utilisées de par le monde, le
représentant du ministère des
Finances a assuré que c'était le cas.
Selon lui, «le droit budgétaire algérien s'inspire du droit français et se
base sur trois principes dont la
transparence». Mieux encore, note
le directeur général du budget, le
principe du «droit (budgétaire)
acquis» n'existe plus en Algérie
depuis 1984, alors qu'il était pratiqué
en France jusqu'à 2001. Cette règle
stipule que toute enveloppe budgétaire obtenue pour un exercice précis devient systématiquement un
«acquis» pour le secteur.
Obstacles à l’accès à l’information
gouvernementale
En Algérie, le contrôle a priori de
la direction générale du budget a été
renforcé alors que toutes les
dépenses budgétaires doivent être
justifiées «au premier dinar», autrement dit, la dépense budgétaire se
renouvelle chaque année selon les
besoins réels de chaque secteur.
Les informations de base utilisées
dans une récente enquête réalisée
par une ONG internationale (voir
articles ci-contre), classant l'Algérie
au bas de l’échelle en termes de
communication sur les données
budgétaires, sont donc «tronquées»,
a estimé le ministère des Finances.
Le classement de l’Algérie par cette
ONG, «l’International Budget Partnership», en l’occurrence, aurait été
«sous-évalué» en raison d’un traitement «incomplet» des données disponibles, découlant «des différences
de formulations et d’une méconnaissance du contexte local et des grilles
de
lecture
et
terminologies
employées en Algérie», selon le
ministère. La même source estime
que la note attribuée par l'ONG «la
transparence budgétaire en Algérie
en 2012 ne reflète pas la réalité, du
moment qu’elle néglige d’importants
éléments de communication des
données budgétaires au public ou de
participation aux discussions sur le
budget en Algérie. Il eut été utile qu’à
ce niveau, le ministère des Finances
indique quelless sont ces informations communiquées au public et
quels canaux ont été utilisés pour ce
faire (le site web du ministère des
Finances aurait été le meilleur
moyen ou celui du Parlement). Toujours selon ce ministère, l’autre facteur qui aurait négativement influencé l’enquête est la «difficulté de l’enquêteur à observer les informations
diffusées et à les restituer une année
après». Justement, cette «difficulté»
est un obstacle à l’accès à l’information : si l’enquêteur — un professeur
d’université, expert en sciences économiques et financières — a toutes
les peines du monde à collecter l’information (ce que reconnaît implicitement le ministère des Finances à travers le mot «difficulté»), qu’en est-il
du public, laissé dans l’ignorance ?
Autre critique à l’égard de cette
enquête, et exemples à l’appui, le
département des finances remarque
que la note de présentation de la loi
de finances de 2012, omise par
l’ONG, a été bel et bien rendu
publique en 2011 (quand et où a-telle été rendu publique ?), de même
que les comptes rendus sur le bilan
budgétaire «largement communiqués au public par la presse à l’occasion de l’audition du ministre des
Finances par le président de la
République». Justement, en évoquant ce mode de communication —
la presse —, le ministère des
Finances reconnaît là aussi que ce
canal est alimenté selon le bon vouloir de l’exécutif : alors que la transparence budgétaire, comme toute
information ou document gouvernemental, doit avant tout s’appuyer sur
un droit législatif et réglementaire (ce
qui n’est pas encore le cas en Algérie), droit qui ferait obligation à l’exécutif de publier systématiquement,
notamment à travers les canaux officiels, tout document des institutions
gouvernementales (centrales et
locales) et d’accéder à toutes les
demandes du public dans ce sens.
On est encore très loin.
Djilali Hadjadj
dans les documents. Les sousscores sont comparables dans tous
les pays inclus dans l’enquête.
tique budgétaire globale, les délais
appliqués pour discuter et approuver
le budget, l’autorité juridique permettant d’apporter des amendements au
projet de budget, l’approbation des
changements dans le budget des
dépenses et les recettes excédentaires perçues, les pouvoirs budgétaires supplémentaires, l’autorité permettant d’approuver l’utilisation des
fonds de prévoyance et l’examen des
rapports d’audit.
«L’enquête sur le budget ouvert»
évalue si les institutions supérieures
de contrôle sont habilitées à assurer
une surveillance efficace du budget
en utilisant les quatre indicateurs suivants : le pouvoir de démettre le responsable de l’institution supérieure de
contrôle, le pouvoir juridique de
contrôler les finances publiques, les
ressources financières disponibles et
la disponibilité de personnel qualifié
en audit.
LSC
«OBI», l’Indice sur le budget ouvert
L’«enquête sur le budget ouvert»
réalisée par l’ONG «International
Budget Partnership» (IBP) évalue la
mise à disposition au public par le
gouvernement central de huit documents budgétaires clés dans chaque
pays évalué, ainsi que l’exhaustivité,
l’opportunité et l’utilité des données
dans ces documents. L’enquête utilise des critères reconnus au niveau
international pour évaluer le degré de
transparence exercé par les organisations multilatérales, telles que le
Fonds monétaire international (FMI),
l’Organisation pour la coopération et
le développement économiques
(OCDE) et l’Organisation internationale des institutions supérieures de
contrôle (Intosai). Les résultats des
95 questions sur les 125 contenues
dans l’enquête sur le budget ouvert
sont utilisés pour calculer des scores
objectifs et le classement de la transparence relative de chaque pays
évalué. Ces scores composites
constituent «l’Open Budget Index»
(OBI, l’Indice sur le budget ouvert), la
seule mesure indépendante et comparative de la transparence budgétaire dans le monde. Le score de l’OBI
NOUVELLES RÉVÉLATIONS
DANS L’AFFAIRE SONATRACH
Le groupe pétrolier italien ENI mis en cause
dans une affaire de pots-de-vin
Jeudi 7 février, le parquet de Milan a ouvert une enquête pour «corruption internationale» visant le directeur général d’ENI, dans le cadre d'une
affaire de pots-de-vin qui auraient été versés en Algérie. Les bureaux de
l'ENI et le domicile de son directeur général ont été perquisitionnés.
Pour s'adjuger huit contrats de travaux dans les projets algériens de
gazoduc Medgaz et du gisement Menzel Ledjmet Est, évalués à 11 milliards
de dollars (8,2 milliards d'euros), ENI et sa filiale d'ingénierie Saipem (détenue à hauteur de 42,93%) auraient versé à une société de Hongkong, «Pearl
Partners Limited» – appartenant elle-même à un intermédiaire franco-algérien –, la somme de 197 millions d'euros. Dans un communiqué diffusé le
même jour, ENI et son directeur général se disent «étrangers» aux enquêtes
visant les activités de la Saipem en Algérie. Ils rappellent que, lorsque les
soupçons se sont portés sur la société d'ingénierie fin 2012, ils ont exigé une
«rupture» dans le management de la Saipem, traduite par la mise à l'écart
des cadres incriminés. «L'ENI, conclut le communiqué, a fourni et fournira
une coopération maximale à l'enquête.» Du côté algérien, 5 jours plus tard,
toujours pas de réaction.
LSC
2012 obtenu par l’Algérie s’élève à
13 sur 100, ce qui est bien inférieur à
la moyenne de 43 pour l’ensemble
des 100 pays évalués. Ce score est
également inférieur à celui des
autres pays du Moyen-Orient et
d’Afrique du Nord, y compris la Jordanie, le Liban et le Maroc. Le score
obtenu par l’Algérie indique que le
gouvernement fournit au public très
peu d’informations sur le budget du
gouvernement national et les activités financières au cours de l’exercice
budgétaire. Il est donc difficile pour
les citoyens de tenir le gouvernement
responsable de sa gestion des fonds
publics. L’indice sur le budget ouvert
est composé de sous-scores pour
chacun des huit documents budgétaires clés évalués dans l’enquête.
Ces sous-scores représentent la
moyenne des scores obtenus pour
une série de questions de l’enquête
qui mesurent la disponibilité et la
quantité d’informations contenues
Parlement et institutions
de contrôle dans la surveillance
budgétaire
«L’enquête sur le budget ouvert»
examine la mesure dans laquelle un
contrôle efficace est assuré par les
législatures et les institutions supérieures de contrôle. Ces institutions
jouent un rôle essentiel — souvent
inscrit dans les Constitutions nationales — dans la planification et la
supervision de la mise en œuvre des
budgets nationaux. Elle évalue la
manière dont les législatures assurent une surveillance efficace du budget en mesurant la performance des
points suivants : les consultations
avec l’exécutif avant la présentation
du projet de budget à l’Assemblée
législative,
les
capacités
de
recherche, le débat formel sur la poli-
L’ALGÉRIE A FAIT DES EFFORTS, MAIS BEAUCOUP RESTE À FAIRE
Le score de l’«Indice sur le budget ouvert» obtenu par
l’Algérie a augmenté depuis le dernier cycle de «l’enquête
sur le budget ouvert», ce qui est un signe encourageant.
Cependant, avec un score de 13 sur 100 en 2012, le gouvernement algérien a le potentiel d’accroître considérablement la transparence budgétaire en introduisant un certain
nombre de mesures, dont certaines peuvent être réalisées
très rapidement et à un coût quasi nul pour le gouvernement. «L’International Budget Partnership» recommande à
l’Algérie de prendre les mesures suivantes pour améliorer la
transparence budgétaire : publication du rapport préalable
au budget, des rapports en cours d’année, de la revue de
milieu d’année, du rapport de fin d’année et du rapport d’audit, qui sont tous actuellement produits pour un usage interne uniquement ; production et publication d’un budget des
citoyens. Selon «l’enquête sur le budget ouvert» 2012, 26
pays publient un budget des citoyens, y compris le Maroc,
pays voisin de l’Algérie ; augmenter l’exhaustivité du projet
de budget de l’exécutif. Elle recommande aussi à l’Algérie
de prendre les mesures suivantes pour renforcer le contrôle du budget : l’Assemblée législative doit disposer d’un
bureau spécialisé en recherche budgétaire pour l’aider à
analyser le budget et doit débattre de la politique budgétaire préalablement à la présentation du projet de budget de
l’exécutif ; elle doit examiner tous les rapports d’audit ; elle
doit avoir le pouvoir juridique d’apporter des amendements
au projet de budget de l’exécutif ; l’exécutif doit tenir des
consultations avec les membres de l’assemblée législative
dans le cadre de son processus de détermination des prio-
rités budgétaires ; l’exécutif doit également demander l’approbation de l’Assemblée législative avant de déplacer des
fonds entre les unités administratives et les postes budgétaires, avant d’utiliser les recettes excédentaires susceptibles d’être disponibles pendant l’exécution du budget et
des budgets supplémentaires avant de dépenser ces fonds.
Possibilités de participation du public
Les travaux de recherche et l’expérience de plaidoyer
de la société civile au cours des 15 dernières années ont
démontré que la transparence à elle seule ne suffit pas
pour améliorer la gouvernance. Une transparence accompagnée de possibilités de participation du public en matière de budgétisation peut maximiser les résultats positifs
associés à la transparence budgétaire.
Par conséquent, «l’enquête sur le budget ouvert» évalue les possibilités offertes au public de participer aux processus décisionnels dans le cadre du budget national. Ces
opportunités peuvent être proposées tout au long du cycle
budgétaire par l’exécutif, la législature et l’institution supérieure de contrôle. Sur la base de ces indicateurs, «l’enquête sur le budget ouvert» 2012 a conclu qu’en Algérie les
opportunités pour le public de participer au processus budgétaire étaient insuffisantes. «L’International Budget Partnership» recommande à l’Algérie d’élargir la participation
du public en matière de budgétisation en tenant compte
des indicateurs de «l’enquête sur le budget ouvert» dont les
performances sont insuffisantes.
LSC
Le Soir
d’Algérie
Le
magfemme03@yahoo.fr
Lundi 11 février 2013 - PAGE 17
SANTÉ
magazine de la femme
Page animée par Hayet Ben
Mousse au citron
Prenez vos médicaments
à la bonne heure
Dépouiller :
Retirer les impuretés
et matières grasses
qui surnagent à la
surface d'une sauce,
d'un bouillon, d'un
potage, etc.
Pour 6 personnes,
préparation : 15 min, temps de repos : 4 h
8 citrons verts, 2 œufs, 2 c. à soupe de maïzena,
75 g de sucre en poudre
Photos : DR
Pressez les citrons. Râpez les zestes pour en obtenir
la valeur d'une cuillère à soupe. Faites bouillir 40 cl du
jus de citron et réservez le reste. Cassez les œufs et
séparez les jaunes des blancs. Mélangez les jaunes
avec le jus de citron restant et la maïzena. Ajoutez ce
mélange d’un seul coup au jus bouillant. Mettez à feu
doux et laissez mijoter pendant 2 ou 3 min tout en
remuant, jusqu’à ce que le mélange devienne très
épais. Retirez du feu et laissez refroidir. Battez les
blancs des œufs avec le sucre en neige ferme.
Incorporez-les délicatement à la crème froide, pour ne
pas casser les blancs. Ajoutez le zeste. Mélangez.
Versez la mousse dans des pots individuels et laissez
au froid pendant 4 h avant de servir.
Appliquée à l’administration des traitements médicamenteux, la
chronobiologie devient chronothérapie. Elle a essentiellement pour but
de déceler l’instant où un médicament a la meilleure efficacité
thérapeutique pour des effets secondaires minimum.
On sait en effet que la
réponse de l’organisme à
un produit toxique est
variable dans le temps.
Une notion qui s’est
révélée essentielle et
révolutionnaire,
notamment dans les
traitements anticancéreux
pour mettre en place une
chimiothérapie, ou dans le
cas de maladies
cardiaques. Mais dans la
vie courante, sachez que :
-L'aspirine est plus
efficace prise le soir et
que ses effets
secondaires sont réduits.
A recommander
notamment pour ceux qui
souffrent de troubles de la
coagulation du sang, mais
également, tout
simplement, pour effacer
les effets d’un dîner un
peu trop copieux.
- Les anti-inflammatoires,
notamment ceux qui
contiennent des
corticoïdes, seront pris en
deux fois : deux tiers le
matin et un tiers le soir.
Mais dans le traitement
de l’asthme, la prise de
cortisone est plus efficace
et bien mieux tolérée le
matin vers 8h, car elle
respecte le rythme naturel
de la sécrétion de
cortisone.
- Les médicaments
antiallergiques seront pris
de préférence le soir, vers
19h.
Fusilli à la sicilienne
Fusilli, 200 g de tomates pelées, 1 gousse d'ail,
1/2 oignon, 1 cuil à soupe de crème, 1 cuil. à
soupe d’huile d'olive, quelques feuilles de basilic,
sel, poivre
Faites cuire les pâtes dans de l'eau bouillante salée.
Pelez l'ail et l'oignon et émincez-les grossièrement.
Faites chauffer l'huile d'olive dans une poêle et
plongez-y l'ail et l'oignon émincés. Faites-les dorer et
ajoutez les tomates pelées détaillées en petits cubes.
Laissez réduire 3 à 5 minutes. Ajoutez la crème, salez,
poivrez et prolongez la cuisson sans porter la sauce à
ébullition. Egouttez les pâtes cuites. Disposez-les
dans un plat de service et versez la sauce par-dessus.
Décorez avec les feuilles de basilic finement ciselées.
- Les médicaments contre
la tension artérielle seront
conseillés le matin pour
être protégé pendant toute
la journée.
Soins de l'acné
Comment fonctionne l'acné ?
Les modifications hormonales liées à
l'adolescence stimulent les glandes
sébacées et augmentent leur sécrétion
de sébum. Lorsque l'écoulement de ce
sébum est arrêté à la surface par des
peaux mortes, on assiste au
développement de comédons puis de
boutons. Point blanc, point noir, jusqu'au
kyste, l'acné revêt différentes formes et
des degrés divers.
persiste ou évolue, faites appel à un
spécialiste qui vous prescrira des
médicaments qui vous soulageront
pendant la poussée.
Pour en finir avec l'acné
N'oubliez jamais d'ajouter
une cuillerée à café de
levure chimique dans
Trucs et astuces
toutes vos pâtes à
beignets. Elles seront
plus légères et plus
savoureuses.
avant de l'ajouter à la
préparation.
Beurre
Pour éviter qu'il ne brûle
pendant la cuisson,
ajoutez un peu d'huile.
Lorsqu'une recette vous
recommande d'ajouter du
beurre fondu, faites-le
fondre à petit feu pour
qu'il garde toute sa
saveur. Laissez-le refroidir
Dessécher :
Sécher sur le coin du
feu un appareil
quelconque (pâte à
choux, pommes
duchesse, etc.) en le
travaillant sans arrêt à
la spatule.
Détremper :
- Mélanger à la main
la farine et l'eau, le lait
ou les œufs.
- Pâte obtenue par le
mélange d'eau et de
farine. Sert à faire le
feuilletage.
Dorer :
Etendre la dorure au
pinceau.
Ne pas presser les boutons entre les
doigts ou les gratter vous risqueriez
d'exacerber les lésions inflammatoires et
d'augmenter les risques d'infection.
Nettoyez votre visage avec des produits
adaptés en utilisant des savons sur-gras.
Gommez votre peau régulièrement :
Faites-vous des gommages doux afin
d'empêcher les peaux mortes de gêner
l'écoulement du sébum.
Hydratez votre peau régulièrement :
Utilisez des crèmes antidéshydratantes
pour éviter tout risque d'irritation.
Consultez un dermatologue si votre acné
Beignets
Lexique
culinaire
Des boutons bien
accrochés
Mettez toujours un peu de
vernis incolore sur les fils
Dorure :
Œufs entiers battus,
additionnés d'une
goutte d'eau ou de
lait. Peut se faire
aussi avec deux
jaunes d'œufs ou
deux jaunes et un
blanc.
des boutons, ça rend la
couture plus solide et cela
évite de les recoudre tout
le temps !
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Continent
---------------Charmant
Détente
Lac
---------------Cube
---------------Compagnie
pétrolière
Chrome
---------------Rejeté
---------------Flamands
Pays
---------------Jeu
Ronges
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Arsenic
---------------Erbium
Divinité
---------------Pays
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Stars
---------------Ecrits
Démonstratif
---------------Echouer
---------------Durcis
Terres
---------------Close
Voyelle
double
---------------Diplôme
Trafic
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Aluminium
---------------Adverbe
Aride
---------------Sombres
Pronom
---------------Xénon
Poissons
---------------Parasodyme
Texte
---------------Soldats
---------------Panne
Insectes
---------------Réinstalle
---------------Dans la tige
Pars
---------------Sentinelles
Patriarche
---------------Chiffre
Hallucination
---------------Testes
Désert
---------------Gorge
Crochet
---------------Autre
Issue
---------------Endormie
---------------Eve
Lac
---------------Réfute
Brome
---------------Pouffe
---------------Posé
Concept
(p.)
---------------Article
Crack
---------------Sucer (p.)
Pronom
(inv.)
---------------Note
---------------Solution
Dormeur
---------------Dans le sol
---------------Cesium
Amende
---------------Communauté
19
Par Tayeb Bouamar
Agacement
---------------Ecume
Tenter
---------------impliquais
Argon
---------------Sudiste
Lundi 11 février 2013 - PAGE
Encore
---------------Clopiner
Jeu
---------------Erreur
---------------Ai sommeil
Région
russe
---------------Calculer
Ordonner
---------------Coupée
Moutons
---------------Décédées
Traîner
---------------Rabais
Pareil
---------------Pâtre
Revenus
---------------Arbres
Diplôme
---------------Mi-glossine
---------------Dans le Nil
Oubliée
Mélodie
---------------- ---------------Etat
américain Ville belge
Salive
---------------Aperçu
Laitue
---------------Aima
Juliette
Obstinées
---------------Pare-balles
---------------Allonges
Enduit
---------------Unies
Pronom
---------------Lettre
d’Oran
Calendrier
---------------Cadeau
---------------Bien élevé
Possessif
---------------Regret
Langue
---------------Organe
Près de Sidi
Bel Abbès
Chiffre
---------------Erbium
Idiotes
---------------Vas
---------------Enormes
Rives
---------------Existence
---------------Minée
Poisson
---------------Saint
Machine Aventures
---------------- ---------------Profession Dernières
volontés
Titre
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Formation
Adverbe
Ainsi
---------------Fée
Note
---------------Lithium
Gabarit
---------------Fleuve
Cartouches
---------------Chaleur
---------------Cochon
Danses
---------------Manganèse
---------------Cinéaste
italien
Comparatif
---------------Auteur
russe (dés.)
Doper
---------------Brin
Accord
---------------Robe
Givres
---------------Bois
Pures
---------------Inspiratrice
Molybdène
---------------Possessif
Ville d’Italie
---------------Océan
Le Soir
d’Algérie
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Lundi 11 février 2013 - PAGE
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4 ans d’exp. dans l’industriçe
pharmaceutique, cherche emploi.
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entreprise, maîtrise Autocad, SAP 2000,
Etabs, outil informatique, cherche emploi.
Tél.: 0775 41 13 41
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Le Soir
d’Algérie
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LE SOIR DE L’IMMOBILIER
NECROLOGIE
DÉCÈS
––––––––––––––––––––
Les familles Aït-Kaci et Azzou ont la
douleur d’annoncer le décès de leur fils
Mohand Ouramdhane
décédé à l’âge de 59 ans en Italie.
L’enterrement a eu lieu hier dimanche
dans son village natal Aït-Hichem.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
––––––––––––––––––––
Les familles Aroub,
Madouni, Djelouli, Ben
Cheikh, Toubaline, Naïb,
Benzeriba, Bellhache,
Attik, Mebarki ont l’immense douleur d’annoncer le décès de
Aroub Ali
à l’âge de 59 ans, survenu le 5 février
2013, et enterré le 6 février 2013 au cimetière de Sidi-Yahia.
Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde
Sa Sainte Miséricorde et l’accueille en Son
Vaste Paradis.
––––––––––––––––––––
PENSÉES
––––––––––––––––––––
A la mémoire de
Mokhtar Razoug
Il y a une année, dans
la journée du 10 février
2012, disparaissait notre
cher père Mokhtar, laissant derrière lui un
immense vide.
En cette douloureuse circonstance, les
familles Razoug et Belaïmache demandent
à tous ceux qui ont connu le défunt d’avoir
une pieuse pensée pour lui et de prier pour
son âme.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
Repose en paix, cher père, auprès du
F0102013/B14
Tout-Puissant.
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Lundi 11 février 2013 - PAGE
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à Bachdjarrah, à 30 m de la bouche de
métro. Tél.: 0660 48 30 40 NS
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d’Alger. Tél.: 0552 89 70 54
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ECHANGE (Aïn-Benian, Baïnem
ou Alger-Centre) OU LOUE
APPARTEMENT F3, 5e étage, à
Zéralda. - Superficie 64 m2. Tél.: 0556 70 10 82
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Vds F4 b. situé, Zéralda, 120 m2. 0781 79 83 52 F132598
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V. F3 R.-Houhou, 4e, 5 balcons,
ensoleillé, Px 1 150 u. - 0550 57 50 23
F132595
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V. F4, Boumerdès-Centre, v. sr mr, 4e,
Px 1 120 u. - 0550 57 50 23 F132595
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55,10 m2, F3 60,00 m2, F3 70 m2, F3
80,00 m2 du RDC au 6e étage + F4
81,70 m2, 5e étage, sont tous finis à
100 %, acte, avec possibilité crédit
Décès
La famille Benhamiche a la douleur de
faire part du décès de son père et grandpère
Benhamiche Lahcène
à l’âge de 89 ans.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui
lundi 11 février 2013 au village Aït-Hamsi,
Aïn-El-Hammam, wilaya de Tizi-Ouzou.
bancaire. Tél.: 0664 31 87 95 026 21 57 06 F118531/B13
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La difficulté d'être contemporains
KIOSQUE
PANORAMA
En deux ou trois décennies,
et avec un système éducatif
approprié, ils ont réussi à nous
changer entièrement, au point
de nous faire oublier qui et ce
que nous avons été. Leur prédécesseur,
un
certain
Messaadia, affirmait qu'il fallait
distiller la vérité au peuple à
doses homéopathiques. Ils ont
effectivement utilisé l'homéopathie, avec adjonction de
pilules d'amnésie pour bouleverser de fond en comble notre
façon de vivre, de travailler, et
de mourir. Je commence par
là : ils se sont d'abord attaqués
à nos morts, avant de s'en
prendre aux vivants, nous
imposant le rite funéraire E.G.V
(Enterrement à grande vitesse).
Sitôt assurés que nos défunts
sont bien sous terre, et assurés
qu'ils y restent, nos tuteurs
sous le regard de Dieu, se sont
changés en casseurs de
pierres. C'est ainsi que nos
pierres tombales se couchèrent
et s'aplatirent pour ne plus se
relever, de crainte d'offenser la
pureté des regards fondamentalistes. Et surtout pour ne pas
subir le sort des têtes irakiennes fauchées par l'épée de
Hadjadj Ben Youssef, le cruel
conquérant ommeyade, parce
qu'elles dépassaient la hauteur
autorisée. Comme il n'y avait
aucune difficulté, ni gloire, à
s'attaquer aux morts, le FIS
devant SIF (épée), selon les
vœux de Benhadj, commença
le travail que Hadjadj n'avait pu
terminer en décapitant toute
tête pensante et debout.
La méthode est immuable, et
sachant que l'innovation est
hérésie, etc. etc. (se référer à
l'entame de leur sermon du
vendredi), ils reprennent les
mêmes, avec les mêmes
méthodes, là où le terrain est
favorable. Et de ce point de
vue, la Tunisie offrait toutes les
commodités et les facilités
voulues, avec un gouvernement regardant ailleurs, et des
touristes trop rares pour
craindre d'être filmés. Nos amis
tunisiens n'ont pas été
convaincus lorsque nous leur
disions que c'est ainsi que les
choses avaient commencé en
Algérie, que la violence avait
d'abord ciblé les morts avant
de s'en prendre aux vivants.
Mercredi dernier, ils ont franchi
le second palier en assassinant
le leader de l'opposition, Belaïd
Chokri. Bien entendu, le parti
au pouvoir, Ennahdha, s'est
empressé de clamer son «innocence», affirmant qu'il n'avait
rien à voir dans ce meurtre.
Rien à voir, peut-être, mais
beaucoup à prévoir, à prévenir,
et surtout à inciter. C'est le climat de violence, volontairement entretenu par Ennahdha
et ses fondamentalistes(1), qui a
abouti à la liquidation physique
d'un adversaire politique
gênant. Si les autorités tunisiennes voulaient s'en donner
la peine, il y avait déjà des
poursuites judiciaires à entreprendre contre les profanateurs de tombes et de mausolées, clairement identifiés. Il y
avait encore des dizaines d'occasions d'actionner l'appareil
de justice contre les prêcheurs
qui lançaient des anathèmes et
des appels au meurtre dans les
mosquées. Aucune action de
ce genre n'a été déclenchée,
sauf avis contraire, mais lorsqu'un confrère tunisien a lancé
des accusations graves contre
le gouvernement, la réaction a
hlaalam@gmail.com
sympathie, venant de celui qui
se voit déjà comme le futur
calife de la Tunisie, et pourquoi
pas du Maghreb. Enfin,
puisque nous sommes au cœur
du bloc de glace, généré par le
«printemps arabe», et que nous
devons suivre le même processus, cette pensée qui nous
vient d'Égypte : «Le grand problème des Égyptiens, c'est
qu'ils vivent au même endroit,
mais qu'ils ne vivent pas à la
même époque.» Le constat est
de l'écrivain Djalal Amer, qui
est décédé d'une crise cardiaque le 11 février de l'année
dernière, après une manifestation contre les militaires. Il les
soupçonnait, sinon de collusion avec le mouvement des
Frères musulmans, du moins
de vouloir être leurs contemporains.
A. H.
(1) Je n'ai pas l'ingénuité de
croire qu'il y a une différence
entre les barbus d'Ennahdha et
ceux qui se réclament d'un
«Salafisme scientifique», pas
plus que je n'aurais l'hypocrisie
de voir une différence entre
«modérés» et «djihadistes» qui
n'existe que dans l'esprit des
inventeurs du «printemps
arabe».
(2) Le journaliste et syndicaliste Ziad Alhani a été convoqué au tribunal pour avoir
accusé le ministre de l'Intérieur
d'être derrière l'assassinat de
Belaïd. La convocation lui a été
remise par la police dès sa sortie du siège de la télévision
Nessma où il venait de lancer
cette accusation. On ne s'étonnera pas de la promptitude de
la réaction, comparée à l'inaction habituelle des autorités
Par Ahmed Halli
halliahmed@hotmail.com
devant les actes de violence
islamistes.
(3) Mêmes causes, mêmes
effets : lorsque des prêcheurs
exaltés appelaient en Algérie
au meurtre d'écrivains et de
journalistes, cités nommément,
aucun magistrat n'a pris l'initiative d'entamer des poursuites.
On connaît la suite…
(4) Il va falloir se résigner
désormais au fait que le crime
par fatwa est un acte non passible de poursuites et susceptible de valoir à son auteur un
droit d'accès direct au paradis.
CONDOLÉANCES
Notre sympathique et truculent ami
Mohand MÉROUCHE
nous a brusquement quittés le mois dernier des suites
d'un banal accident de voiture.
Mes condoléances à sa veuve
éplorée. Que ses amis et ses
proches qui ne souffrent pas
d'ingratitude chronique aient
une pensée pour ce joyeux
compagnon.
Le Soir sur Internet :
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Une photo en guise de gousse d’ail
pour en finir avec les zombies !
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
été immédiate(2). On s'étonnera
encore de la passivité des
magistrats tunisiens devant
l'incitation publique au crime,
alors qu'il fait l'objet de poursuites immédiates dans tous
les pays (3). Apparemment, en
Tunisie comme en Algérie
naguère, la gravité du crime est
appréciée selon le lieu où il a
été commis, et selon la fonction de l'incitateur(4).En dépit de
cette évolution, j'ai encore
entendu des commentateurs
tunisiens ânonner cette dénégation d'exorciste raté suivant
laquelle, ce qui s'est produit en
Algérie, ne peut pas se produire en Tunisie. Le «guide»
Ghannouchi, qui a oublié son
«islamisme à la turque», en
respirant les vapeurs vertigineuses du pouvoir, a même
renchéri là-dessus : la situation
n'est pas la même. Mais il est
sûr en tout cas que si les situations changent, l'idéologie elle
ne varie pas, pas plus que son
mode opératoire, et même
qu'elle se radicalise, face à la
faiblesse, façon Mu'awya. Dans
un accès de sincérité, rare chez
les potentats en herbe, le leader d'Ennahdha a affirmé qu'il
n'y aura pas de révolution
contre
son
mouvement.
«Belaïd Chokri n'est pas
Bouazizi, et je ne suis pas Ben
Ali», a-t-il déclaré à la chaîne
Al-Arabiya. Ce qui est une
façon détournée de reconnaître
que c'est lui le véritable patron
de la Tunisie. Et d'ajouter,
comme pour refermer définitivement la page de l'assassinat
d'un leader politique, que dans
toute révolution, il y a nécessairement des victimes. A charge pour la famille du disparu
d'apprécier ces marques de
ARAB E
Election d’un nouveau président à la Fédération nationale d’échecs. Ah bon ? Et moi qui croyais que pour les
échecs algériens, il y avait déjà un Président.
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jeunes générations. Non ! Ça ne se peut pas ! Cet
acheminement est impossible. C’est en direction
d’un immense centre de gériatrie construit sur une
assiette de terrain discrètement choisie et suffisamElu à vie ! ment éloignée des centres urbains, des enfants et
des écoles que devrait être définitivement hébergé
Prenez la photo des 22 historiques, ce fameux ce FLN-là. Sauf à insulter les visages éblouissants
cliché représentant les initiateurs de la Révolution de jeunesse ardente qui figurent sur la photo des
de Novembre, et voyez ! Ils sont magnifiques de 22 historiques. Sauf à dire «merde» à leur combat,
jeunesse belle ! Ils sont JEUNES, ya bouguelb ! à leurs espoirs et à leur sacrifice. Et puis, au-delà,
Ensuite, prenez les infos sur la succession pro- ce cliché en noir et blanc est la négation de la théobable de Belkhadem à la tête du FLN, et faites les
rie politique qui voudrait que l’âge avancé soit le
comptes. Celui-ci a 79 ans et un cœur fatigué.
garant d’une expérience et d’une aptitude plus affirL’autre oscille, hésite entre écrire ses mémoires ou
mée à diriger un mouvement, à gérer un parti, un
son testament. Et l’autre encore doit quitter la salle
pays. Foutaises ! Ces 22 héros étaient des gamins !
du comité central à plusieurs reprises pour soulaDes gosses ! Aujourd’hui, dans et autour du FLN,
ger une vessie qui n’en peut plus de le supporter,
lui ! La voilà la régression non féconde de parti majoritaire, parti au pouvoir, parti présidentiel,
l’Algérie ! Elle est toute là. Ceux qui ont sorti des dinosaures, des reliques, des lambeaux de vie,
l’Algérie des griffes du colonialisme étaient jeunes, des personnages que l’on dirait échappés d’un
superbement jeunes, insolemment jeunes. Ceux qui centre embaumeur font barrage à l’avenir. Mon
tiennent la boutique depuis n’en finissent pas de Dieu ! Doit-on brandir encore et encore à leur face
finir. Et du coup, même une autre idée qui pourtant flétrie la photo en noir et blanc de 22 jeunes magniavait le vent en poupe il y a peu me semble aujour- fiquement beaux et déterminés, comme on brandid’hui périmée, dépassée, outrageusement datée : rait une gousse d’ail sous le nez obstrué de
celle de faire entrer le FLN au musée ! C’est un démons grabataires ? Je fume du thé et je reste
manque de respect pour le musée en tant qu’insti- éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
tution de la mémoire relayée envers et vers les